Politique et littérature à Florence au XVIe siècle : les Jardins Rucellai
Auteur / Autrice : | Battista Liserre |
Direction : | Théa Picquet, Donatella Coppini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, littératures et civilisations romanes |
Date : | Soutenance le 14/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Università degli Studi di Firenze |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | : Centre aixois d'études romanes (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Angela Biancofiore |
Examinateurs / Examinatrices : Donatella Coppini, Paolo Viti, Anna Maria Cabrini, Lucien Faggion | |
Rapporteur / Rapporteuse : Paolo Viti |
Mots clés
Résumé
Ce travail est né d'une prise de conscience. Les études des critiques littéraires sur les jardins Oricellari (Orti Oricellari) bénéficient d'un intérêt relatif. Le plus souvent, l'académie et les relations entre ses membres ne sont mentionnées que de façon superficielle dans les chapitres ou paragraphes des livres consacrés à Machiavel. Pour cette raison, nous avons essayé, avec notre thèse, de jeter les bases d'une première monographie globale. À cette fin, nous avons combiné, en un seul ouvrage tous les épisodes survenus dans le jardin de « via della Scala » entre 1502 et 1522. Notre recherche comprend une étude détaillée des principaux thèmes philosophiques, littéraires, historiques et politiques discutés lors de l'Assemblée des « Orti ». Par exemple, c'est dans les jardins « Oricellari » que le concept de politique moderne est né comme on l'entend aujourd'hui, lorsque Bernardo Rucellai, fondateur et initiateur des premières rencontres littéraires, a lu publiquement son histoire de l'invasion de l'Italie par la France sous Charles VIII : le premier traité moderne de l'histoire politique . L'œuvre de Bernardo, De Bello Italico, est caractéristique de son analyse lucide des motivations psychologiques des protagonistes, de leurs désirs et de leurs ambitions, afin d'en déduire les causes de leurs défaites. Les clés de la lecture dans les analyses de Rucellai étaient vraiment sans précédent à cette époque, mais après tout, la politique était encore considérée comme quelque chose de pratique et non métaphysique et c'est dans la Florence des Médicis que le concept de «modern balance of power politics» fut théorisée pour la première fois.