«Je reste encore très jeune et sans âge...», −France Castel | 7 Jours
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«Je reste encore très jeune et sans âge...», −France Castel

À 75 ans, elle vieillit en beauté.
Photo : Steve Madden, Groupe TVA

À 75 ans, elle vieillit en beauté.

France Castel a l’art de vieillir en beauté grâce à son attitude enthousiaste par rapport au métier et à la vie en général. Ce n’est pas pour rien qu’elle continue d’être si présente, tant sur la scène qu’à l’écran...

Lorsqu’on s’entretient avec France Castel, son grand rire si typique est communicatif! C’est quand même drôle que l’on ait songé à elle pour prendre part à la toute première Nuit de la déprime! Ce spectacle de variétés regroupera plusieurs artistes qui offriront aux spectateurs des numéros sur des sujets déprimants, le 20 janvier, sur la scène du St-Denis, à Montréal. Statistiquement, la soirée la plus déprimante de l’année est celle du troisième lundi de janvier: les fêtes sont passées, les comptes commencent à rentrer, c’est l’hiver et le retour à la routine... «Je trouve ça génial cette célébration de la déprime au profit d’une association de gens obèses (la Fondation Ronald-Denis)! C’est formidable! Après les fêtes, les gens sont déprimés. Pour moi, le mois le plus déprimant, c’est novembre; pour d’autres, c’est janvier! C’est une belle initiative.»

En ce moment, France Castel vit ce qu’on appelle une dépression saisonnière. «Mais j’apprends à bien la gérer. J’ai ma lampe pour la luminothérapie et je m’occupe de moi. Je reconnais un peu les cycles... J’ai une nature que la déprime saisonnière affecte un peu plus. Je deviens plus sensible à tout. Comme je ne consomme plus des substances qui me permettaient de m’élever, je passe au travers autrement. Mais c’est passager, je sais toujours que ça finira par passer.»

Un trophée de plus 

L’actrice, chanteuse et animatrice a eu 75 ans cette année. «Je vieillis, mais j’ai une bonne attitude face au vieillissement. Je reste encore très jeune et sans âge dans mon comportement et dans ma façon d’accepter de livrer les choses. J’ai gardé mon cœur d’enfant, et ça, ça joue pour beaucoup, admet-elle. Avoir 75 ans, c’est comme un trophée de plus. J’ai tellement d’amis qui ne sont pas arrivés jusque-là! C’est sûr que plus ça avance, plus je trouve qu’il en reste moins à vivre... Mais jusqu’à maintenant, l’âge ne m’a pas atteinte tant que ça. Il faut se dire, au fur et à mesure qu’on vieillit, qu’on a de la chance d’être en vie.»

Physiquement, elle ne sent pas la nécessité d’avoir recours à la chirurgie. «Je n’ai pas besoin de vieillir en essayant de rattraper les choses, mais plutôt en étant bien présente et actuelle. Je ne rattraperai pas des choses qui ne se rattrapent pas! Je n’ai plus le visage et le corps que j’avais à 20 ans... et je n’essaie pas de les ravoir! Je tente juste d’être le mieux que je peux avec ce qui se passe.»

Une grand-maman bien de son temps!

France Castel sait demeurer branchée sur l’époque actuelle. «J’essaie d’être de mon temps, de me tenir au courant de tout ce qui se passe, tant du côté de la culture qu’en tant que citoyenne et humaine. J’ai des petits-enfants qui ont 18, 16 et 11 ans, je ne veux pas être en décalage avec eux. M’intéresser aux réseaux sociaux, aux iPad, à tout ce qui les concerne, aux choses qu’ils aiment, ça me garde allumée et présente dans la réalité d’aujourd’hui. C’est important, parce que je veux qu’on se comprenne, mes petits-enfants et moi!»

Elle est une grand-mère branchée et elle a été une maman peu traditionnelle. Il faut dire qu’elle a de qui tenir! «J’avais une mère qui était assez marginale par rapport à son époque! On était une famille de huit enfants et on vivait à Sherbrooke dans, évidemment, des conditions difficiles. Mais ça n’a jamais empêché ma mère de faire ce qu’elle voulait: elle était allumée, la Rita! (rires)»

La comédienne est de l’adaptation théâtrale du film Tanguy, qui est en tournée jusqu’au 20 décembre et qui reprendra l’affiche à l’été 2020. Elle sera aussi de la distribution de Lysis, au TNM, du 21 avril au 16 mai 2020. On peut la voir en ce moment dans le film Les fleurs oubliées, d’André Forcier. Elle est aussi porte-parole de la campagne Vision zéro, qui incite à faire attention aux piétons aînés. 

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