Abus sexuels à Notre-Dame de Bétharram : le surveillant mis en cause écarté de son poste à la cité scolaire
L'établissement Le Beau Rameau, anciennement Institution Notre-Dame de Bétharram, a annoncé ce jeudi 15 février que le surveillant mis en cause par huit plaintes pour viols et agressions sexuelles n'était plus en poste depuis la veille.
Alors que la parole se libère ces derniers jours sur des faits de violences sexuelles subies par d'anciens élèves de l'Institution Notre-Dame de Bétharram entre les années 1970 et 1990, l'établissement a réagi dans un communiqué diffusé ce jeudi 15 février. Comme indiqué par nos confrères de Sud-Ouest, il explique que le surveillant soupçonné de ces faits, encore en poste dans la cité scolaire, venait de quitter ses fonctions. "Le salarié mis en cause n'est plus en poste depuis le 14 février, indique le chef de l'établissement Romain Clercq, dans ce communiqué que France Bleu Béarn Bigorre s'est procuré, afin d'appliquer un principe de précaution sans remettre en cause la présomption d'innocence".
L'établissement dit vouloir se porter partie civile
Fin janvier, vingt plaintes ont été déposées, puis 13 autres en février, dont 10 pour des faits de viol ou d'agression sexuelle. Le parquet de Pau avait annoncé l'ouverture d'une enquête le 1er février dans cette affaire. "Nous avons écrit au procureur pour lui indiquer que nous étions à sa disposition pour collaborer pleinement à l'enquête, précise Romain Clercq, dans le seul intérêt des victimes, et nous lui avons signifié notre volonté de nous porter partie civile". Le chef de l'établissement, nommé aujourd'hui Le Beau Rameau, indique aussi "être plein de compassion pour ces personnes et leur vécu d'il y a 30 ans".