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"Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu" parmi les 10 films français les plus vus
"Qu'est-ce que qu'on a fait au Bon Dieu", la comédie à succès sur les mariages mixtes est entrée dans le club fermé des dix films français les plus vus dans l'Hexagone depuis l'après-guerre, en franchissant le rare cap des dix millions d'entrées.
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A l'issue des séances de mercredi soir, le film totalisait 10.050.000 entrées, a annoncé jeudi UGC, producteur et distributeur du long métrage. "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu!" est au 10e rang des films français les plus vus derrière "Les Bronzés 3 - amis pour la vie" (2006, 10,23 millions d'entrées) et devant "La guerre des boutons" (1962, 10,03 millions), selon les chiffres du Centre national du cinéma portant sur la France métropolitaine, compilés depuis l'après-guerre.
Il se situe au 27e rang des films les plus vus en France, toutes nationalités confondues. Le score du film de Philippe de Chauveron emmené par Chantal Lauby et
Il se situe au 27e rang des films les plus vus en France, toutes nationalités confondues. Le score du film de Philippe de Chauveron emmené par Chantal Lauby et
Christian Clavier est impressionnant mais il est loin du record de "Bienvenue chez les Ch'tis" (2008). Le film de Dany Boon est installé en tête des films français les plus vus avec ses 20,44 millions d'entrées, juste devant "Intouchables" (2011) avec 19,48 millions. "Titanic" de James Cameron (1998) reste le champion avec 21,77 millions de fans. Mardi, jour de clôture des résultats hebdomadaires des films, "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu!" totalisait 9.962.677 de billets. Mercredi, il en a ajouté un peu plus de 87.000 grâce au coup de pouce sur les quatre derniers jours de la Fête du cinéma et d'une fréquentation en hausse en 2014.
Le film suit les aventures de Claude et Marie Verneuil (Christian Clavier et Chantal Lauby), des catholiques provinciaux très vieille France dont trois filles ont épousé un musulman, un juif et un Chinois tandis que la quatrième veut convoler avec un catholique noir.
"Pour arriver à un tel niveau, il y a autre chose que les qualités du film lui-même, cela tient du phénomène de société", explique à l'AFP Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinéma français. Pour Brigitte Maccioni, directrice du pôle production d'UGC, il faut "une conjonction de planètes", a-t-elle expliqué mercredi sur RTL. "Le film est très bien écrit, très bien interprété, il y a des scènes et des répliques cultes, et du fond". C'est aussi selon elle le "bon film au bon moment. Il faut que l'offre corresponde à ce que les gens ont envie de voir et c'est le cas aujourd'hui". Si certaines critiques ont dénoncé une accumulation de clichés racistes dans le film, d'autres y voyaient au contraire un plaidoyer anti-raciste. Pour le réalisateur Philippe de Chauveron, le film était avant tout un moyen de "dynamiter" les préjugés d'où qu'ils viennent, avait-il dit au moment de la sortie. "J'avais envie que ce film soit un carton. Dans mes rêves les plus fous, je pensais à 10 millions d'entrées. Philippe me traitait de fou!", racontait en mai le producteur Romain Rojtman. Le film a bénéficié avant sa sortie de projections test et d'une tournée d'avant-premières en province avec pas moins de 70 dates.
Une mobilisation qui a permis de remarquer que la comédie fonctionnait à Paris, en banlieue et en province, dans toutes les tranches d'âges et auprès des publics de toutes origines. Même auprès d'une clientèle dont ce n'était pas le genre de films, selon Mme Maccioni. Pour Romain Rojtman, la tournée "a permis au film de s'installer en profondeur, de faire naître un vrai bouche à oreille". UGC vise d'ici la fin de l'été le niveau du "Corniaud" (1965), actuel 6e du classement avec 11,74 millions d'entrées.
Après la Belgique, la Suisse francophone ou le Luxembourg, le film sortira fin juillet en Allemagne, un des premiers territoires non francophone, sous le titre de "Monsieur Claude et ses filles".
"Pour arriver à un tel niveau, il y a autre chose que les qualités du film lui-même, cela tient du phénomène de société", explique à l'AFP Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinéma français. Pour Brigitte Maccioni, directrice du pôle production d'UGC, il faut "une conjonction de planètes", a-t-elle expliqué mercredi sur RTL. "Le film est très bien écrit, très bien interprété, il y a des scènes et des répliques cultes, et du fond". C'est aussi selon elle le "bon film au bon moment. Il faut que l'offre corresponde à ce que les gens ont envie de voir et c'est le cas aujourd'hui". Si certaines critiques ont dénoncé une accumulation de clichés racistes dans le film, d'autres y voyaient au contraire un plaidoyer anti-raciste. Pour le réalisateur Philippe de Chauveron, le film était avant tout un moyen de "dynamiter" les préjugés d'où qu'ils viennent, avait-il dit au moment de la sortie. "J'avais envie que ce film soit un carton. Dans mes rêves les plus fous, je pensais à 10 millions d'entrées. Philippe me traitait de fou!", racontait en mai le producteur Romain Rojtman. Le film a bénéficié avant sa sortie de projections test et d'une tournée d'avant-premières en province avec pas moins de 70 dates.
Une mobilisation qui a permis de remarquer que la comédie fonctionnait à Paris, en banlieue et en province, dans toutes les tranches d'âges et auprès des publics de toutes origines. Même auprès d'une clientèle dont ce n'était pas le genre de films, selon Mme Maccioni. Pour Romain Rojtman, la tournée "a permis au film de s'installer en profondeur, de faire naître un vrai bouche à oreille". UGC vise d'ici la fin de l'été le niveau du "Corniaud" (1965), actuel 6e du classement avec 11,74 millions d'entrées.
Après la Belgique, la Suisse francophone ou le Luxembourg, le film sortira fin juillet en Allemagne, un des premiers territoires non francophone, sous le titre de "Monsieur Claude et ses filles".
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