RER B : découvrez le design extérieur et intérieur des futurs trains à deux niveaux
18 000 internautes ont voté pour choisir l’aspect extérieur et intérieur des trains MI20, qui devraient être livrés fin 2025.
Il faut faire preuve d’un peu d’imagination. Dans quatre ans, si tout se déroule sans accroc, les premiers trains MI20, qui transporteront les 900 000 usagers du RER B, devraient être livrés par le consortium Alstom-Bombardier/CAF. L’appel d’offres, d’un montant de 2,56 milliards d’euros, a été attribué puis confirmé en avril dernier, après bien des rebondissements.
Chaque train, de 104 m de long, comptera 1 070 places assises, soit 20 % de plus que le matériel roulant aujourd’hui. À terme, ces 146 rames de nouvelle génération, à deux niveaux, qui incluront la vidéosurveillance, des prises USB et la climatisation, permettront d’améliorer considérablement le confort des usagers de cette ligne vétuste, victime de nombreux dysfonctionnements, comme lundi, où le RER B a été interrompu pendant 8 heures entre Gare du Nord et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Pour ce qui est du design intérieur et extérieur, Île-de-France Mobilités avait organisé un vote au mois de juillet, pour choisir l’une des trois « livrées » possibles. 18 000 votants ont participé. Leur choix s’est porté sur le « bout avant qui sourit », celui où « la douceur et la rondeur de ses formes traduisent un train élégant, à l’esprit accueillant, confortable et attentionné », estime IDFM.
Pour ce qui est de l’intérieur du futur RER B, « les sièges sont des îlots individuels. Les parties hautes des dossiers et les extrémités d’assises sont séparées afin de préserver l’individualité dans un espace collectif. L’espace entre dossiers offre davantage de transparence et de lumière à travers la rame, pour un sentiment de bien-être et de sécurité accrus, détaille IDFM. L’éclairage assume une approche dynamique et digitale, dans un esprit de modernité assumé ».
Avant de voir circuler ces trains modernes, d’importants travaux sur l’infrastructure sont nécessaires : hauteur de quais, renforts d’alimentations électriques, mais également les ateliers de maintenance, avec la création d’un nouveau centre à Mitry et l’adaptation du site existant à Massy.