JO Paris 2024 : la cybersécurité sous haute tension face à un risque inédit d’attaques et de sabotages

    Fortement dépendants des systèmes informatiques, les JO se retrouvent exposés à des menaces d’une ampleur jamais vue. Les lignes de défense sont prêtes après deux ans de préparation olympique.

    La cybersécurité des JO est assurée par des entreprises comme le géant Atos mais est coordonnée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). AFP/Pierre-Philippe Marcou
    La cybersécurité des JO est assurée par des entreprises comme le géant Atos mais est coordonnée par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). AFP/Pierre-Philippe Marcou

      Tout le monde est dans les starting-blocks, les pirates inclus. Diffusion TV, partage des résultats des athlètes ou transports des spectateurs : les épreuves olympiques offrent une surface d’attaque exceptionnelle pour des hackers malveillants motivés. Un danger pour la bonne tenue des JO de Paris 2024, évidemment anticipé bien que le risque zéro n’existe pas.

      « Nous sommes sur le plateau haut de la menace mais sans récent emballement particulier », nous assure Vincent Strubel, patron de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) qui martèle que « nous sommes prêts à faire face aux cyberattaques et y remédier si une parvient à passer nos défenses ».