Le Parti populaire est prêt à affronter ce qui pourrait survenir au cours de l’année à venir, notamment des élections anticipées. Alberto Núñez Feijóo a fait le point sur ce que ce 2024 a signifié là où le chef de l’opposition Elle apparaît comme la « seule alternative possible » tournée vers l’avenir face à un exécutif qui « s’éloigne de la véritable Espagne ».

Il a une fois de plus imputé à Sánchez les affaires judiciaires entourant le gouvernement et a prédit qu’en 2025 “ça se déroulera entre les tribunaux, Waterloo et peut-être quelque chose sur Franco”, après une 2024 qu’il a valorisée comme une année perdue, avec un Président du Gouvernement « acculé » par des soupçons de corruption dans son parti, son environnement et son Exécutif. Pour Feijóo, tout ce qui s’est passé a été un “embarras” face à la “collection sans précédent de scandales dans son environnement politique et personnel” et “une perte de temps et d’argent” aux yeux des Espagnols.“L’Espagne n’a pas de gouvernement, elle n’a pas de gouvernement intéressé par les problèmes du peuple espagnol, capable de légiférer sans démanteler l’État ; elle n’a pas de gouvernement soucieux d’autre chose que de sa propre survie”, a déclaré Feijóo. après avoir remis en question les pactes de Sánchez ainsi que son « triomphalisme économique », a-t-il déclaré.

Les populaires ne savent pas combien de temps durera la législature, en raison de la dépendance du chef de l’Exécutif à l’égard de Junts puisqu’il n’a pas de voix pour présenter les budgets et qu’ils sont prêts pour une avance électorale qu’ils aimeraient voir arrivera l’année prochaine. “Il n’y a aucun record ni précédent d’un premier ministre européen dans la situation judiciaire et politique du président du gouvernement ; tout au long de l’année 2025, ce qui se passera en Espagne ne dépendra pas du gouvernement et de son président, cela dépendra des tribunaux et de Waterloo. “, a-t-il souligné. .

Maintenir les principes avec ou sans Junts

Cependant, le leader du PP a défendu les moments où son parti politique a coïncidé dans les votes avec ceux de Carles Puigdemont, ce qui, a-t-il souligné, s’est produit sans que le parti populaire ait renoncé à ses principes et valeurs. Contrairement au chef de l’Exécutif, le Parti populaire “maintient des principes” et “n’accepte pas le chantage”.“. Feijóo a expliqué que C’est une « insulte à l’intelligence du peuple espagnol » que de dire que le PP « fait des choses similaires » à celles de Pedro Sánchez. “La personne qui a accepté l’investiture en Suisse en échange de l’effacement des crimes avec M. Puigdemont était M. Sánchez. Et celui qui accepte d’être photographié avec une personne qui devrait être arrêtée est M. Sánchez.”a-t-il déclaré. Pour cette raison, il a déclaré que le Parti Populaire ““Il fait des choses similaires à M. Sánchez. Je crois honnêtement que c’est une insulte à l’intelligence du peuple espagnol”. Ainsi, il a insisté sur le fait que le PP “a coïncidé en votant” avec Junts “pour baisser les impôts” mais ” sans renoncer à aucune de leurs propositions. Il a insisté sur le fait que “nous maintenons les principes et n’acceptons pas le chantage. La preuve que nous maintenons les principes et n’acceptons pas le chantage est que nous sommes dans l’opposition après avoir remporté les élections”, a déclaré Feijóo.

Et il s’est montré convaincu que la seule chose que le gouvernement peut désormais offrir au peuple espagnol est “scandales, mauvaises nouvelles et maux de tête. Mais ce que signifie servir ne les a pas servis. » De même, il a souligné que Sánchez n’a pas de problème avec lui mais plutôt que « Sánchez a un problème avec la démocratie ».

Opposition « propositionnelle »

Le leader du PP a assuré que son parti politique continuerait à faire des propositions et “nous verrons s’ils nous laissent débattre au Congrès”, rappelant qu’ils ont réussi à faire avancer jusqu’à 14 lois au Sénat, toutes étant bloquées au Congrès. ou le Tableau. Il voulait ainsi démontrer que “il est évident que le PP a une alternative” à un gouvernement qui est venu “désactiver la capacité législative du Sénat” C’est pourquoi il a souligné que son objectif est de “faire des oppositions et des propositions”.

Le leader du PP a assuré qu’on peut toujours compter sur lui pour célébrer la Constitution et ce qu’implique la Transition, mais que le Président du Gouvernement s’est demandé si Sánchez y croyait.

Comme à chacune de ses apparitions depuis la tragédie de DANA, Feijóo a gardé une mémoire particulière pour toutes les personnes touchées et leurs familles et a assuré que son intérêt est que l’aide à la construction arrive, c’est pourquoi il ne se demande pas si le président du Communauté valencienne, Carlos Mazón, qu’il ait ou non un ticket pour le repas qu’il a pris avec un journaliste ce jour-là. “Ce n’est pas mon travail”, a-t-il déclaré. “Je serai permanent et constant” pour que cela se réalise et a souligné que “nous avons approuvé trois décrets royaux même s’ils n’ont pas été convenus avec nous”.même s’il ne s’agit pas encore d’une « aide efficace et suffisante pour soulager les économies ou pour reconstruire tous les dégâts qui existent sur le territoire. Il y a des hommes politiques qui continuent d’adapter leur comportement à la décision des citoyens et de la Generalitat. “Il a assumé une refonte de son gouvernement et lier son avenir à la reconstruction a été Mazón et doit être mis à son crédit, c’est juste et vrai”, a-t-il défendu.

Quant à savoir si l’année prochaine il y aura un rapprochement avec Vox, Feijóo a assuré que ce sont les gens d’Abascal qui devront prendre une décision “si ce qu’ils veulent c’est s’opposer au PP ou à Sánchez. Parfois leur comportement prête à confusion, le nôtre ne l’est pas . ” . Il a assuré que le PP est là pour “ouvrir une ère d’espoir dans notre pays et nous ne perdrons pas de temps à autre chose que de présenter un projet alternatif au mauvais gouvernement que connaît l’Espagne. Les résultats que je viens de rapporter l’ont prouvé, ” dit-il.