Possibilités Et Contraintes de Commercialisation
Possibilités Et Contraintes de Commercialisation
N° 55
Octobre 1978
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OFFICE FOR OFFICIAL PUBLICATIONS
OF THE EUROPEAN COMMUNITIES ....
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LIGE UDKOMMET
SOEOEN ERSCHIENEN
JUST PUBLISHED
VIENT DE PARAÎTRE
NUOVA PUBDLICAZIONE
ZOJU.IST VERSCHENEN
This study is a continuation of the one on "the production of fruits and vegetables
meeting taste a'1d quali ty standards" ( l) tlhich examined the different qua li ty
criteria and the techniques to ensure that the products obtained mee~ taste-
. ..
.. ({uality standards. It considered the problems which r1ere to be solved in respect
of marketing anù control of these products. The report nm·r put for\vard is intcnded
to identify the possibilities for and constra.ints on such marketing. This has been
done by means of analysis of a number of practical tests carried out for various
fruit and vegetableG in sorne Member States anà. non-memo€::1· countrics ùy organisa.tiorlr>
which have undertaken to market p~oducts of particular qualities. The lessons
learncd from these tests have given a clearer picture of constraints on the
of ·
marketing/Süch products a~d have made it possible to draw up recommendations for
future action.
BFR 175,- DKR 30,60 DM 11,10 FF 24,70 LIT 4 700 HFL 12,10 UKL 2.90 USD 5.70
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Çommission des Communautés européennes
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N° SS
Manuscrit terminé en mars 1978 Octobre 1978
COMMISSION DES COMMUNAUTES EUROPEENNES
DIRECTION GENERALE DE L'AGRICULTURE
Direction Economie agricole - Division bilans, études, informations statistiques
Les articles et textes paraissant dans cette publication peuvent être reproduits librement,
en entier ou en partie, avec citation de leur origine.
M, Jean THIAULT
Ingenieur en chef d'Agronomie au
Centre Technique du Génie Rural des
Eaux et des Forêts du Ministère de l'Agriculture
AIX-en-PROVENCE
avec la collaboration de :
0 0
INTRODUCTION 9
1.11 Production 11
1.12 Echanges 15
1.13 Consommation 17
1.2 Les objectifs d•une politique de différenciation
qualitative 20
9
En plus de ces experiences pratiques, des operateurs
des filières alimentaires des fruits et legumes : producteurs ou negociants
ainsi que certaines organisations de consommateurs, ont ete interroges pour
connaître leur opinion sur l'opportunite d'une politique de segmentation
qualitative du marche des fruits et legumes frais et sur les methodes à
appliquer.
10
1 - POTENTIALITES DU MARCHE DES FRUITS ET LEGUMES
DE QUALITE DEFINIE
1.11 PRODUCTION
Légumes
Il
PRODUCTION DE LEGUMES
(sans pommes de terre)
(Graphique 1)
Source : EUROSTAT
Mio/t /
~7
/
~----------------------------------------
0
1
• ....---•-.....__./
·--·-----
-~~------------------~-----------•-
·~ ----~·--·~
12
Cette production communautaire est dominee par deux
legumes principaux,
- les tomates 4.8oo.ooo tonnes
- les choux pommes 2.500.000 tonnes
(pour ces derniers, la production est en diminution).
Fruits
13
PRODUCTION DE FRUITS
(Graphique 2)
Source : EUROSTAT
Mio/t
20
5
-~--------~-----------------------------------------------·
10
-- -·--------------- -·---- 7·~-- ------- . . ---------- -~·-'
/ . . . . . . . !. . . . . . . •-.........- ------............-----·---
-~-~------------------------------------------------------~
14
Cette production est largement dominée par les pommes
qui représentent 6.000.000 à 7.500.000 tonnes pour la communauté, les
poires 2.500.000 à 3.000.000 tonnes, les pêches 1.500.000 à 1.900.000 ton-
nes et les oranges 1.500.000 tonnes.
1.12 ECHANGES
Légumes
Fruits
15
EVOLUTION de la CONSOMMATION APPARENTE INDIVIDUELLE
de LEGUMES et de FRUITS dans les PAYS de la C.E,E.
(Graphique 3)
en kg/tête
Kg _...._ _ _ • LEGUMES
• ~ (sans pommes de terre
·~ y aompris aonserves et jus)
1~- - - - - - - - - - - - - - - - ·---- - -·
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69 70 70 71 71-72 72-73 73-74 7<-75
16
1.13 CONSOMMATION
17
C'est ainsi ~ue pour l'ensemble des légumes autres
~ue les pommes de terre, la consommation apparente est de 130 kg en 1970,
alors ~ue d'après les en~uêtes elle n'aurait représenté ~ue 84 kg. Pour
les fruits frais, les disponibilités seraient de 72 kg, alors ~ue la
consommation d'après les en~uêtes n'atteindrait ~ue 68 kg. De plus, on
observe dans la série des années en~uêtées, une légère tendance à l'accrois·
sement ~ui se trouve ainsi contraire à celle ~ui est décelée d'après l'étu-
de des bilans globaux.
En résumé :
La consommation moyenne globale au niveau de la
Communauté Européenne paraît pouvoir être évaluée à 90 kg de legumes par
an (sans les pommes de terre), dont 20% sont consommés sous forme de
conserves, la part de ces conserves étant régulièrement croissante. Pour
les fruits, la consommation s'etablit à un peu plus de 85 kg par an,
dont 5) kg de fruits européens, 23,5 kg d'agrumes et 7,5 kg de bananes.
Sur ce total, 5 à 10 %sont consommés sous forme de conserves ou de jus
selon les habitudes alimentaires des pays,
18
La tendance generale est à une légère decroissance
de la consommation sous forme de produits frais, qui se trouve compensee
dans la consommation globale par une tendance à l'augmentation des pro-
duits en conserve. Au total, ces deux tendances contracdictoires se tra-
duisent par une tendance generale à une très légère croissance mais celle-
ci parait de plus en plus limitée.
19
1.2 Les OBJECTIFS d'une POLITIQUE de DIFFERENCIATION QUALITATIVE
20
Par son action sur la production, la selection
qualitative doit permettre une regularisation de l'offre en produits
frais due à une conception plus ecologiques des techniques agronomiques.
Par son action sur la consommation, cette selection doit permettre
d'offrir des produits mieux adaptés aux exigences des consommateurs et
par conséquent susceptibles d'encourager le maintien d'un niveau eleve
de consommation. Mais ces actions ne doivent pas entraîner une régression
de ce qui a pu être acquis au cours des 20 dernieres·années. Il est en
effet essentiel d'eviter tout malthusianisme économique. Tout en contri-
buant à l'amélioration qualitative de l'ensemble des produits offerts,
elles doivent permettre de continuer à offrir ces produits en quantités
et à des prix qui favorisent leur acquisition par l'ensemble des popula-
tions.
21
MARQUES COLLECTIVES
Basées sur une sélection normative
(Planche 4)
"SIGLA Dl GARANZIA,
DELL' ISTITUTO PER LA PROMOZIONE ED Il SOSTEGNO DEL CENTRO
O; COMMERCIALIZZAZIONE Dl PRODOTII ORTOFRUTIICOLI IN
FEIRAIA
22
La normalisation a eu incontestablement un effet très
important pour l'amélioration des qualités commerciales des produits
mis en marché à l'intérieur de la C,E,E, Mais il semble que le niveau
de sélection auquel on est parvenu par l'application de normes basées
uniquement sur des critères d'aspect, risque d'entraîner un effet inverse
sur les autres qualités.
23
Selon la volonté des promoteurs, la MIGROS déclare
poursuivre ainsi un double but qui est de procurer à ses clients des
produits sains et de haute qualité, tout en contribuant au développement
d'un système de culture plus respectueux des conditions écologiques.
24
En ce qui concerne la definition qualitative, il
est évident que les saveurs fondamentales des fruits et des legumes
le sucré, l'acide et éventuellement l'amer, ne sont pas appréciées de
la même manière par tous les individus, La mise au point de critères
objectifs mesurables permet de mieux préciser les caractères organo-
leptiques des produits, mais cette definition ne peut évidemment jamais
atteindre une précision très grande puisque les utilisateurs constituent
une population en elle4même hétérogène.
25
En raison de cette severite, les produits de qualite
supérieure ne peuvent jamais représenter des quantités commercialisables
très importantes ni constantes. Cependant ces difficultes n'ont pas empêche
la mise en place dans differents pays europeens de plusieurs tentatives
pour commercialiser des fruits ou des legumes de qualite superieure. Les
critères de selection sont le plus souvent bases sur des critères analy-
tiques et notamment la teneur en matières sèches solubles qui permet
d'apprecier la teneur en sucres du produit.
- Les melons JUSOLEIL qui constituent une marque commerciale, sont selec-
tionnes d'après leur teneur en sucres mais ils doivent egalement apparte-
nir à une liste de varietes determinees.
26
- Les ra~s~ns de serre en Belgique bénéficient d'une marque nationale
dont l'attribution est subordonnée à une teneur minimale en sucres
fixée pour chaque variété.
27
Dans tous les cas, que la base de la selection soit
les qualités organoleptiques ou les qualités diététiques, la mise en
vente d'un produit de qualité supérieure suppose la possibilité d'effec-
tuer des contrôles à tous les stades de la commercialisation du produit
et d'utiliser legalement un moyen d'informer le consommateur sur ces
qualités. Pour y parvenir, les organismes certificateurs sont donc
amenés à se soumettre contractuellement aux contrôles d'un organisme
vérificateur independant, ce qui n'exclut pas évidemmènt les contrôles
officiels faits par les services de l'Etat.
28
D'autre part, quelle que soit la méthode adoptée pour
la sélection, l'objectif que s'assignent les promoteurs du système peut
être de portée générale et viser surtout à l'amélioration globale de la
qualité moyenne des produits, soit, au contraire, s'appliquer à une frac-
tion seulement de la production en ne cherchant à sélectionner que les
produits de qualité supérieure.
29
est amené à subir en même temps des. restrictions de production certaines
années, principalement par gel de printemps, l'alternance a tendance à
s'installer à des degrés plus ou moins importants dans toutes les parcel-
les d'une même région, provoquant ainsi un véritable déséquilibre de
l'offre sur les marchés. Les années à forte production sont ainsi généra-
trices d'excédents qui peuvent donner lieu dans la Communauté Européenne
à des. retraits de récoltes dont la destruction éventuelle apparait choquante
aux yeux des consommateurs.
30
Malgré ces précautions, il n'est pas possible d'envi-
sager que la totalité des fruits réponde aux critères fixés. Il existe
toujours dans un arbre des parties moins bien éclairées ou moins bien
alimentées, dont les produits sont moins bons que ceux de la partie
supérieure. D'autre part, les variations climatiques induisent des diffé-
rences très fortes dans le niveau de qualité organoleptique d'une année
sur l'autre. Ces variations d'origine climatique sont beaucoup plus im-
portantes que celles qui peuvent être provoquées par les techniques agro-
nomiques.
31
En résumé :
Coûts de production
32
Prix de vente
Evalues en termes de prix de marché, c'est-à-dire
par la valeur accordée aux fruits et aux légumes lorsqu'ils sont triés
et emballés au stade de la première expédition, les coûts de production
supplémentaires représentent en moyenne 10 à 20 %de la valeur des pro-
duits au moment de leur mise en marché.
33
ce supplement reste important et il n'y a donc pas de Œrficulté pour le
répartir entre les producteurs et les distributeurs, les premiers se
trouvant satisfaits des prix obtenus. Mais si le marché tend à s'équili-
brer et plus encore, si l'offre devient excédentaire, le niveau général
des prix est bas et bien que les marges en faveur des produits de quali-
té tendent à s'accroître en valeur relative, le prix global obtenu par
le producteur ne le satisfait pas. En fait, dans une telle situation,
la qualité devient surtout un facteur de vente et les plus mauvais pro-
duits trouvent difficilement preneur.
34
D'autre part, toute amélioration qualitative portant sur les qualités
nutritionnelles aura d'autant plus de chance d'être bien valorisée
qu'elle sera accompagnée d'une amélioration des qualitér organoleptiques
et que par là, elle sera perçue par les consommateurs. Dans ce cas, le
consommateur tend à se fideliser sur le type de produit ou sur la marque
qui lui aura donné satisfaction, et au bout d'un certain temps, les prix
des produits de qualité tendent à se stabiliser au-dessus des prix mo-
yens et avec des fluctuations journalières beaucoup moins fortes.
En aonaZusion :
Le marché accorde déjà aux produits de qualité une
marge supplémentaire de prix qui se situe dans une fourchette de 10 à
20 %, en plus des prix courants au stade de gros. Ce supplément corres-
pond en moyenne à la somme qui est nécessaire pour couvrir les coûts
supplémentaires de production de fruits et legumes de qualité supérieure.
35
Ceci permet de penser qu'une amelioration qualitative
des variétés consommées peut être une voie plus efficace pour ameliorer
l'alimentation humaine que de chercher à developper quantitativement
l'importance des fruits et legumes frais consommés. C'est d'autant plus
important que l'on peut constater dans tous les pays parvenus à un cer-
tain niveau de developpemen~ après une phase de croissance de la consom-
mation de fruits et legumes liee à l'accroissement des ressources, une
tendance de la consommation à plafonner, voire à régresser. On peut me-
surer ainsi toute l'utilité d'une large information sur les qualités
dietetiques des fruits et legumes dès lors que l'on peut offrir en même
temps des produits aux qualités reconnues et identifiees.
36
En outre, le pouvoir attractif des fruits et légumes
est fortement influencé par les conditions climatiques. C'est ainsi,
par exemple, que la consommation des pêches, des tomates ou des melons
varie très fortement dans le même sens que la température, c'est-à-dire
que lorsque la température est supérieure à la moyenne de la période
considérée, la consommation s'accroît fortement.
37
INFORMATION sur les QUALITES
DIETETIQUES
(Planche 5)
MlGROS
9E
Zubereitung:
m 100 g-Rohware sind
Den noch gctrorenen Sp:nat rn he:ees Fett
oder :n e~ne vorher zubere:tetc Mch:schw1tze
G~ben, d:e m:t wen:J Wasr.er cd cr Flelsch-
BI@ 27 Kalonen
en thal! en
ausre!chend für
bruhe abgeloschl wurde. Be: kle:ner H,tze
2-3 lnhalt 4509
kurz aufkochen. M:l Bu~er oder Rahm ver-
fe:nern und m:t Salz, Pfefter und Muskat
bzw. je nach Geschmack wùrzen.
Personen
Ce que
Richtlin:en der Landesanstalt fùr Ptlanzen-
schutz in Stuttgart '" e:r.em kontromerten
Aufbewahrung: Vertragsanbaugeb:et gezogen be: wertge-
SPAR-netkuhlkosl kann. wenn mcht fur den hender Bewahrung des natürlichen Boden-
soforl:gen Gebrauch best:mmt, w:e folgt
aufbewahrt werden: B:s zu 14 Tage :m E:s-
wurfelfach des Kuhlschrankes und, fest m11
gleichgewichts.
EiO SPAR wird wen:ge Stunden nach der
Ernte schonend unter we:tgehender Er-
vous devez
savoir,
e1ner d:cken Lage Ze:tungspap:er um- haltung semer V:tamane und M:neralstoffe
w:ckdt. b:s zu 2 Tage :m Kt..hischrank oder emgefroren.
bts zu a Stunden be: Z1mmertemperatur. BIO Spinat w•rd zusatzlich nach allgemei-
lst s:e e:nmal autgetaut, n:cht w:eder em- ner Analysentechnik auf Pf!anzenschutz-
fneren .assen. sondern aufkoch:m und
dann behandeln w:e anderes gekochtes
Gemuse
mJttelrûckstande geprûft. D1e Untersuch-
ungen ergeben ke11'1e nachweisbaren
Rûckstande.
lorsque
le client
pose des
questions •••
Peut-être convient-il de rappeler,
fois de plus, qu'en 1970, lon de la
u•
•o-
LatsEh a tation génhale annuelle Mipos.
••. Partner für gesunde Kost 91,2% des ~tews votants en-
couragèrent la FCM i s'efforcer de
conunerdall!er des produits apicoln
~yant subi un minlm~n de traltt~ne~~ts
chimique!, accqJtanl mfme r.......
lité de piyer ces produits ua ,.. ....
cher? Depuis ce jour, ·l'llistoire de Mi-
mit dem neuform-Zeichen und 100% Bio- gros-Sano est une lonpe lllite de
arten wird nach dem Verfahren des integrierten succès. Par produits apkoles, U fa•t
Pflanzenschutzes gem. den Richtlinien der entendre aussi les produits canifs.
Landesanstalt fur Pflanzenschutz, Stuttgart, in
kontrolliertem Vertragsanbau erzeugt.
Dabei wird die Selbstschutzkraft der
Pflanzen zur Abwehr von Schadl:ngen und Le progranune Mlaros-Sano • • le
Krankheiten durch die E:nbeziehung der doma1ne de la productioll ft&ftale
natùrhchen Bekampfungs- und Begrenzungs- c'est:
faktoren in besonderem MaBe gefërdert
und genutzt. ela qualité (CMigros-Sano,. qui sc re·
Von diesem Obst werden nur Partien zum connaît au label (CMigros-S-Produc:-
Verkauf freigegeben. be1 denen bei Unter-
suchungen durch Speziallaboratorien tionl) dont est muni chaque produit ct
bel Funglzlden wenlger ais die Hiilfte und que l'on peut définir ainsi:
bel lnsektlzlden wenlger ais eln Drlttel
der nach der Hcichstmengen-VO-Pflanzen- - des conditions équilibrées de pro-
schutz gesetzlich zulassigen Restmengen duction;
von Spritzmittelrückstanden
nachgewiesen werden. -des résidus pesticides minimum;
- un produit équilibré dans ses cons·
tituants grâce à un environnement
cultural plus naturel;
- des conserves exemptes de tout ad·
ditif (agent Conservateur, colorant,
etc.).
38
La grande majorité des personnes enquêtées, 52 %,
recherchent une protection en lavant ou en epluchant les fruits, ce qui
s'oppose à la liberté de consommation que l'on pourrait souhaiter pour
répondre aux motivations nutritionnelles. Les habitudes de consommation
de fruits en dehors des repas renforcent cette crainte de résidus, puis-
que, dans ce cas, on recherche des espèces comme les pommes, qui peuvent
être consommées directement sans être pelees.
39
APPELLATIONS d'ORIGINE
(Planche 6)
lt ((ba55tla5
bt JNotssac CUSMANO • ROMA
'1
parence de son grain, la douceur 1
~ WLZ- Raiffeisen eG
~ 7 Stuttgart 1 · Postfach 942
Herausgeber:
Centrale Marketinggesellschaft der
deutschen Agrarwirtschaft mbH.
Bonn-Bad Godesberg
40
Mais d'une manière générale, le consommateur regrette
que par ce moyen la quantité unitaire d'achat lui soit imposée et que le
prix soit plus coûteux, ce qui n'est pas toujours justifié car les faci-
lités apportées dans les manipulations par certaines formes de préemballa-
ge compensent aisément le coût supplémentaire de l'emballage.
41
Toutefois, si les prix des produits de qualité supé-
rieure sont plus constants, il ne faut pas que la difference par rapport
à la moyenne soit trop forte. Dans une étude menée en 1972 et en 1973,
sur les pommes Golden (C.T.G.R.E.F. 1973), on a pu constater que lorsque
cette difference devenait supérieure à 25 ou 30 %, elle provoquait une
reduction très sensible des achats.
En conclusion :
De cet ensemble de constatations sur l'effet d'une
sélection qualitative sur la consommation, on peut retenir que le carac-
tère naturel et la valeur nutritive sont les motivations les plus mar-
quantes de l'attrait exercé par les fruits et légumes frais, et spéciale-
ment les fruits. Des réactions négatives vis-à-vis du risque de nocivité
par résidus de produits toxiques sont constatées et contrastent avec le
caractère naturellement attirant des produits frais.
42
1.3 Les PRODUITS de QUALITE DEFINIE dans le MARCHE des FRUITS et LEGUMES FRAIS
43
Pour ces differents fruits et légumes, il est certain
que l'amélioration devrait porter le plus rapidement possible sur une
part très importante de l'offre. Une des formes les plus faciles à uti-
liser pour y parvenir, est l'amélioration variétale dans un sens favora-
ble aux qualités intrinsèques, à l'exemple de ce qui se fait pour la
carotte dont les nouveaux hybrides F1 sont à la fois plus attrayants,
sans coeur dur, plus sucrés et plus riches en carotène. Il semble que
pour obtenir un effet sensible sur la consommation, l'amelioration de-
vrait porter sur au moins 50.% de l'offre de ces produits.
44
Mais il est possible que cette proportion de 12 à
15 %, qui semble s'être établie naturellement, soit difficile à accroî-
tre. Il se peut qu'elle corresponde dans les pays industriels, à une
tranche de la population formée de consommateurs qui soient à la fois
suffisa.nnnent informés et suffisamment connaisseurs pour apprécier les
differences qualitatives, et qui disposent en même temps d'un pouvoir
d'achat leur permettant d'accepter un prix supérieur.
45
Toutefois, tout en insistant sur l'importance de la
régularité de présence de ce type de produit, les distributeurs souhai-
tent que leur part puisse s'accroître effectivement jusqu'à 15 % des
ventes.
46
Il est certain que du point de vue de l'intérêt
général, l'amélioration de la qualité moyenne peut apparaître comme un
objectif prioritaire qui répond à l'attente du plus grand nombre de
consommateurs. Mais de par l'ampleur de l'objectif, il serait nécessai-
rement long à obtenir.
47
(Planche 7)
0 B J E c T I F s ET s u p p 0 RT s
DE LA s E L E c T I 0 N QUALITATIVE
D 1 S T R 1 B U T 1 0 N
P R 0 D U C T 1 0 N
48
2 - CONTRAINTES DE COMMERCIALISATION DES FRUITS ET LEGUMES
DE QUALITE DEFINIE
2.11 L'EMBALLAGE
Outre son rôle protecteur pendant le transport,
l'emballage doit permettre également de mettre le produit en valeur et
de servir de support à l'information destinée soit aux opérateurs com-
merciaux, soit aux consommateurs. Selon les circuits commerciaux, les
emballages des fruits et légumes peuvent être classés en deux grandes
catégories.
49
Il a en plus l'inconvénient d'être relativement coû-
teux à l'unité de vente, encore qu'une partie des frais de conditionne-
ment peut être compensée par les économies de manipulation et de vente au
détail réaliséespar la distribution. Compte tenu de ce coût, il serait
logique de n'utiliser dans ce mode d'emballage que des produits de qua-
lité moyenne améliorée dont la valeur justifierait une dépense supplé-
mentaire.
C'est malheureusement souvent l'inverse qui se pro-
duit car les organismes de vente, plus préoccupés de l'importance du
volume vendu que de la qualité des produits, ont tendance à vouloir
compenser le coût de l'emballage par un prix d'achat plus faible pour
le produit.
L'opinion des opérateurs est partagée vis-à-vis de
ce modele d'emballage et si les grossistes estiment le plus souvent que
la barquette est le moyen le plus simple pour limiter les manipulations
et transmettre l'information, les détaillants spécialistes considèrent,
au contraire, que le consommateur attend d'eux un conseil et un choix
qu'ils ne peuvent pas exercer si le produit est préemballé (MICHELET
1975).
Les unités familiales de vente sont d'une utilisation
moins fréquente et correspondent surtout à des époques de pleine produc-
tion, sauf pour certains produits pondéreux, comme les pommes de terre
ou des fruits moins fragiles comme les oranges, qui peuvent être offerts
en petits sacs.
Ces emballage~ d'une contenance de 2 à 3 kg, excep-
tionnellement 5 kg, ne sont pas d'un coût trop élevé et peuvent éviter
les manipulations aussi bien que pour les produits préemballés. Ils
constituent un bon support pour l'information qui peut être ainsi trans-
mise jusqu'au consommateur et ils peuvent en outre faciliter la vente
par un effet promotionnel de masse. Compte tenu des économies réalisées
au stade de la distribution, ce type d'emballage peut permettre d'offrir
les produits au consommateur à un prix con1parable à ceux de la vente au
détail, mais il a l'inconvénient d'avoir une contenance qui peut paraî-
tre élevée à certains et donner l'impression ainsi de pousser les ache-
teurs à la consommation.
50
Ainsi par exemple, la presentation des fruits en pyra-
mide sur les marches, si elle peut avoir un effet attractif sur le
consommateur, a certainement des consequences très nefastes à la préser-
vation de la qualité des produits. Ceux-ci reçoivent en effet des chocs
supplémentaires au moment de la mise en etalage et ceux qui sont situés
à la base de la pyramide supportent pendant plusieurs heures tout le
poids des fruits du dessus. D'une manière générale, les fruits vendus
au détail subissent egalement une degradation qualitative pendant leur
transport dans le panier des acheteurs.
51
En résumé
2.12 Le TRANSPORT
52
Mais en plus, le mode de transport doit permettre
une bonne stabilisation du produit et pour les produits qui ont le plus
à souffir d'un delai entre la production et la consommation, le transport
doit être réalisé sous température contrôlée. C'est ainsi que certains
distributeurs exigent dans leurs conditions d'achat la garantie d'une
température maximale des produits à l'arrivée, L'utilisation de la réfri-
gération par le vide (Vacuum cooling) facilite cette préservation des
produits pendant le transport mais ce mode de refroidissement peut poser
des problèmes d'équipement. L'organisation de producteurs peut le facili-
ter, comme par exemple, les Veilings qui, aux Pays-Bas, sont équipés de
matériel de ce type, qu'ils utilisent comme prestataire de service.
En conclusion :
On peut ccnsidérer que le problème du transport
n'est complexe que lorsqu'il s'agit de l'acheminement des produits vers
des grossistes ou des detaillants spécialisés qui ne reçoivent pas d'au-
tres envois en même temps. Par contre, le problème est facile à résoudre
lorsqu'une gamme complète de produits est offerte et si le produit est
suivi pendant une longue période.
53
2.13 DISTRIBUTION
-Organisation de l'approvisionnement
Ainsi qu'il a déjà été souligné, la première qualité
c'est la fraîcheur qui se trouve liée au rythme d'approvisionnement.
Celui-ci doit rester en rapport avec les possibilités de vente afin de
limiter le temps de séjour en magasin à quelques heures seulement. Il
est nécessaire également de disposer d'une chambre froide ou d'une simple
armoire selon l'importance du magasin, mais qui soit en rapport avec le
volume des ventes pour permettre le stockage des produits écoulés pendant
deux jours environ.
54
Les detaillants spécialisés utilisent les grossistes
dont certains font de la qualité une spécialité. Dans ce cas, les détail-
lants ont recours à un approvisionnement direct et quotidien. Les detail-
lants polyvalents non succursalistes sont, eux, dans la situation la plus
difficile car leur debit est faible et souvent,même par l'intermédiaire
d'un grossiste spécialisé, ils n'arrivent pas à pouvoir accorder un ryth-
me suffisamment rapide d'approvisionnement pour une bonne préservation de
la qualité.
55
L'utilisation des produits préemballés est egalement,
dans ce mode de distribution, de nature à faciliter la mecanisation des
opérations de distribution à la fois pour l'approvisionnement par l'inter-
mediaire de la centrale, et pour l'approvisionnement lui-même du rayon à
l'interieur du magasin.
- DéZai de péremption
La garantie qualitative donnée par un organisme certifi·
cateur situé le plus souvent au stade de production, ne peut pas être inde-
finie pour des produits comme les fruits et legumes qui poursuivent leur
évolution biologique pendant le transport et la mise en vente. Il est donc
nécessaire de prévoir une date limite de validité de la garantie de qualité
ainsi apportée. La notion de date limite de validité ne doit pas être
confondue avec la notion de date limite de vente qui est déjà en vigueur
pour les produits dont les qualités hygiéniques sont susceptibles de s'alté-
rer. Après cette date, le produit doit ~tre retiré de la vente. Par contre,
dans le cas des fruits et légumes, le produit n'est pas retiré mais seule-
ment déclassé et c'est la certification qualitative qui doit lui être reti-
~
ree.
56
Cette méthode est notamment en usage pour les produits
de qualité supérieure vendus sous label, qui portent une date limite
de validité et dont l'étiquette de certification doit être retirée
par le détaillant si le produit n'est pas vendu avant cette date.
57
ETIQUETTES avec DATES LIMITE
(Planche 8)
~8 ~ Date d'emballage
No.
Poros m
IETTO
GEWICHT R.C.BRUX. 8831-H.R.BRUS.
A l'lMIALLAil•ll.l VUPAIIIII
DATE
DU
CONDITIONNEM NT
DATE LIMITE
VALIDITË
DU LABEL ROUGE
58
2.2 L'IDENTIFICATION des PRODUITS
59
Supports privés
L'utilisation d'une marque commerciale ou d'une
appellation commerciale, comme par exemple les melons JUSOLEIL ou
les ORANGES DE MONTAGNE étudiés en annexe, ou encore le label
MIGROS-S-PRODUCTION, entrent dans cette catégorie. Dans ce cas, le
vendeur n'apporte aucune information particulière au consommateur.
Il se contente d'assurer le développement de cette marque par les
moyens publicitaires habituels. Les marques sont en effet généralement
peu connues des consommateurs en matière de fruits et legumes, et il
faut donc des campagnes de publicité importantes pour provoquer un mou-
vement d'achat en faveur d'une marque definie. Les detaillants, eux,
sont très intéressés par les marques lorsqu'elles correspondent à un
niveau de qualité régulier.
60
Dans la recherche d'une amélioration de la qualité
moyenne des produits, on trouve également une tentative analogue aux
Pays-Bas, pour l'utilisation de la marque interprofessionnelle
"Rolland" pour la tomate.
2.22 ETIQUETAGE
61
Lorsque les produits sont présentés en grands emballa-
ges destinés à une vente détaillée, les organismes certificateurs
craignent qu'après l'achat, les consommateurs ne retiennent pas la
marque d'identification du produit. C'est pourquoi, dans certains cas,
ils ont recours à une étiquette individuelle qui est jugée très effi-
cace par les distributeurs, mais que les responsables du conditionne-
ment jugent coûteuse et difficile à appliquer dans des chaînes de
conditionnement mécanisées. En effet, rapposition d'une étiquette indi-
viduelle sur les produits pose des problèmes d'adhérence provenant,
soit de la présence d' lme abondante couche cireuse sur 1' épiderme,
comme pour les pommes, soit d'un duvet, comme pour les pêches. Il
semble toutefois que des progrès importants ont été faits par l'utili-
sation de substances collantes alimentaires, suffisamment adhésives,
et d'etiquettes en taffetas qui peuvent mieux épouser la forme du fruit.
a
.
;' -1
.
.
'
APOfNT
62
2.23 INFORMATION du CONSO~~TEUR
~ In[o~ation directe
Les informations qui accompagnent le produit sont
nécessairement limitées par les dimensions de l'étiquetage ou la place
disponible sur l'emballage. Elles visent donc surtout à mettre en va-
leur la marque et à attirer éventuellement l'attention du consommateur
sur quelques caractéristiques particulières du produit. Mais il semble
à l'usage que ces indications n'ont d'intérêt que si elles correspon-
dent à des critères objectivement contrôlés, comme par exemple la
teneur en certaines substances nutritives ou en sucres ou en acides.
Parfois ces indications concernent les modalités de production. Lors-
que ces indications sont précises et portent sur des éléments vérifia-
bles, comme par exemple les traitements antiparasitaires, ces informa-
tions retiennent également l'attention des consommateurs. C'est le cas,
par exemple, des produits contractuels vendus par la firme GB INNO en
Belgique ou des fruits et legumes produits avec des techniques de lutte
intégrée pendant la période au cours de laquelle ils ont été vendus,
en ~lemagne. Par contre, des indications à caractère plus général
sur les conditions de production, telles que celles qui sont utilisées
par le Syndicat du label des CAROTTES DE CREANCES ou certains syndicats
de label de pommes de terre, sont moins bien comprises des consommateurs
et ne semblent pas avo1r une influence sensible sur les ventes.
- In[or.mation indirecte
Les indications sommaires portées par les colis peu-
vent servir de support à une information plus importante fournie en
complément sous une forme· plus ou moins publicitaire. Il est nécessaire
en effet d'informer le consommateur sur la signification des tests
qualitatifs pratiqués, ainsi que sur les méthodes qui sont employées
pour la sélection des produits. Cette information peut être developpee
en premier lieu selon les methodes classiques de la publicité par voie
d'affiche, ou sur les lieux de vente,lorsqu'il s'agit surtout de pro-
mouvoir une marque reposant sur une sélection destinée à l'amelioration
de la qualité moyenne des fruits.
63
ETIQUETTES avec NOTICE
d'INFORMATION des CONSOMMATEURS
(Planche 9)
64
Lorsqu'il s'agit de fournir des informations plus
complètes, il est relativement facile d'utiliser les articles de presse
publies dans des magazinesspecialises interessant les consommateurs.
Les interventions à la television peuvent egalement @tre efficaces
mais leur coût, très eleve, ne permet de les utiliser que pour des pro-
duits de large diffusion. Il convient également dans ce cas de s'assurer
que les stocks disponibles sont susceptibles de repondre à la demande
qui peut rapidement être stimulee par une information televisee.
En Péswné :
Il est essentiel que les informations contenues sur
les etiquettes soient aussi precises que possible et portent sur des
critères verifiables. La confiance des consommateurs ne peut être
gagnee reellement qu'à ce prix mais une information serieuse, objecti-
ve, peut être fournie conjointement par voie de presse ou sur les lieux
de vente par une information verbale ou la distribution de tracts.
65
2.24 MODALITES de CONTROLE
66
Dans ces conditions, les organ1smes sont amenés à
pratiquer un double contrôle, d'une part en culture juste avant récol-
te ou au moment de la récolte, pour savoir si les produits sont sus-
ceptibles de répondre aux normes qualitatives exigées, et d'autre part
dans l'hypothèse d'une reponse favorable, un deuxième contrôle est
fait après conditionnement. C'est seulement ce deuxième contrôle qui
sert de base à la certification qualitative.
- A Za distribution
Les contrôles que sont amenes à faire les distribu-
teurs au moment de la reception de la marchandise,correspondent à un
agreage et à une verification de specifications qui avaient été preci-
sees à la commande. Ces operations ne portent evidemment que sur des
critères quantifiables, c'est-à-dire sur des normes ou sur des resul-
tats d'analyse.
67
Même dans ce cas, on peut considerer que la surveil-
lance s'exerce beaucoup plus vis-fi-vis du producteur que sur le produit,
car l'expedition est déjà faite lorsque les resultats de la deuxième
analyse sont connus. Neanmoins, ce système est très efficace car il
permet de detecter les producteurs defaillants et de demander aux ser-
vices techniques de prendre contact avec eux pour leur donner les conseils
necessaires afin de leur permettre de satisfaire aux exigences.
Aux Pays-Bas, ce service est finance par un prélève-
ment sous forme d'une taxe de 0,10 à 0,25% selon les produits, prelevee
au moment du passage aux VEILINGS et qui sert en outre, à financer des
etudes concernant les emballages et la publicite collective.
Sur un plan general, les contrôles en production appa-
raissent donc efficaces pour la verification et l'application de certai-
nes techniques lorsque leurs effets sont très visibles. Mais la disper-
sion des cultures rend l'organisation de ce contrôle assez lourde et la
garantie de conformite du produit obtenu demeure faible, à la fois en
raison de l'heterogeneite du milieu naturel et des variations climatiques
interannuelles. C'est pourquoi ce type de contrôle s'apparente plus à
des actions de conseil et la selection, dans ce cas là, porte plus sur
l'aptitude des producteurs que sur les produits eux-mêmes. C'est la
démarche suivie par la MIGROS en Suisse.
L'effica~ite de ce contrôle peut être renforcee par
l'adjonction de certains critères objectifs mesures au moment de l'expe-
dition. Ces verifications permettent une garantie formelle envers les
acheteurs, qui peut s'appliquer aussi bien aux seules transactions de
gros, notamment pour les produits de qualite moyenne amelioree, ou
accompagner le produit jusqu'au stade du detail, sous forme d'un etique-
tage informatif ou d'un label. C'est cette dernière phase qui est surtout
suivie pour les produits de qualite superieure.
Les organisations de producteurs se montrent genera-
lement plus favorables à des contrôles executes au moment de l'expedition,
et bases uniquement sur des critères normatifs ou analytiques facilement
exécutables. Elles considèrent que les conditions de production n'ont
pas à entrer dans le cadre d'accords interprofessionnels ou de règles
techniques exigees pour l'obtention du produit de qualite definie, et
qu'à partir du moment où cette qualite peut précisément être definie,
il leur revient de savoir quelles sont les teclmiques qu'il faut appli-
quer pour aboutir au but fixe. Il est certain que c'est la forme à la
fois la plus simple et la plus claire d'organisation de la commerciali-
sation des produits de qualite.
Elle peut être facile à realiser à condition que les
contrôles portent sur des echantillons preleves selon des methodes ri-
goureuses pour garantir la. conformite des critères qualitatifs. Lorsque
la selection concerne des produits de qualite superieure, l'organisme
certificateur est amene à completer les contrôles qu 1 il effectue lui-
même au moment de l'expedition, par des vérifications en cours de distri-
bution et il s'adresse pour cela à un organisme vérificateur independant
auquel il se lie par contrat. C'est le cas, par exemple, des fruits et
legumes sous label agricole en France, qui sont vérifies par l'associa-
tion QUALITE FRANCE.
68
2.3 RELATIONS INTERPROFESSIONNELLES
-A l'amont :
Au niveau de la production, l'expédition peut être
réalisée par trois types principaux d'opérateurs
69
Ces groupements sont le plus souvent constitués par
des coopératives ou par des formes juridiques tout à fait comparables,
comme le sont, par exemple, les SICA en France (Société d'intérêt
collectif agricole). Ils peuvent avoir une importance économique très
differente et en fonction de cette importance, ils proposent des pro-
duits plus ou moins diversifiés, On peut considérer que leur fonction-
nement économique est satisfaisant lorsqu'ils peuvent traiter entre
5.000 et 10.000 tonnes par an. Mais leur union peut conduire à l'exis-
tence de groupes beaucoup plus importants qui permettent d'elargir
la gamme des produits offerts et l'importance des lots proposés.
70
Sur les lieux de production, on rencontre des négo-
ciants qui ont pour fonction de regrouper et de conditionner les pro-
duits de nombreux producteurs par des achats sur les marches de pro-
duction, ou par des livraisons directes des producteurs. Leur importan-
ce économique est très variable mais on assiste, depuis une vingtaine
d'années, à une tendance très marquée de concentration dans des unités
traitant au moins 5.000 à 10.000 tonnes par an.
-A l'aval :
Au stade de gros, on peut considérer qu'il existe
trois types principaux également intermédiaires, avant que les pro-
duits n'atteignent le consommateur.
71
Lorsqu'ils pratiquent la vente en commission, leur
rôle d'intermediaire est enc~re plus marque mais, dans ce cas, la
definition du produit appartient uniquement à l'expediteur ou à l'ex-
portateur puisque le commissionnaire reçoit la marchandise sans savoir,
en principe, à quel client elle pourra ~tre vendue et qu'il lui appar-
tient de la vendre dans les meilleures conditions,
72
Les deux derniers systèmes de vente représentent des
cas très favorables à la distribution de produits de qualité definie
et c'est effectivement par l'initiative des centrales d'achat que sont
nées un grand nombre d'actions de sélection de produits de qualité.
On peut citer, par exemple~ l'action des groupes PARIDOC, CASINO et
MONOPRIX en France, GB INNO en Belgique, ALBERT HEITJN aux Pays-Bas,
LITTLE WOOD, SAINSBURY et MARK and SPENCER en Grande-Bretagne.
En aonalusion :
La combinaison de ces differents .systèmes fait
apparaître deux filières particulièrement favorables à la qualité
73
P RI NC1 PALES F 1 L 1 E RE S
POUR LES PRODUITS DE QUALITE DEFINIE
C E NT RA L E S
GRù S S 1 S T E S
D A CHAT
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
......
......
......
......
......
......
........
........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
.........
GR0 S S 1 S T ES .........
.........
EXP EDI T EURS .........
.........
........
......
......
PRODUCTEURS PRODUCTEURS
GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS
EXPÉDITEURS non ORGANISÉS
74
Cette filière correspond à des operateurs qui recherchent une gamme
etendue de produits dans des quantites importantes et une certaine
continuite des approvisionnements. Les operations sont caracterisees
par la rigueur des contrôles exerces pour 1 1 agreage des produits
à la livraison, et cette filière est evidemment surtout favorable à
de grandes marques qui peuvent être celles du distributeur, comme
par exemple les produits CASINO en France ou les melons JUSOLEIL
analyses en annexe, ou encore permettre l'ecoulement de produits
sous label com~e celui des pommes Golden Delicious.
75
Ce cadre interprofessionnel existe déjà partiellement
dans l'organisation de la certification de certains produits, comme le
CHASSELAS DE MOISSAC, les POMMES GOLDEN DELICIOUS SOUS LABEL, ou la
CERISE DE VIGNOLA. Mais les organismes considérés, sauf pour les pom-
mes sous label, ne réunissent que les intermédiaires proches de la
production. Les accords ainsi passés se font dans le cadre des statuts
d'une association ou d'un syndicat chargé de la defense du produit,
qui représente une structure permanente de portée générale. C'est une
forme d'organisation pour la mise en place d'une sélection de produits
de qualité supérieure, indépendante des circuits de distribution.
76
2.33 CONTENTIEUX
77
L'introduction de critères objectifs d'appréciation
de la qualite interne ne peut donc que faciliter encore plus le règle-
ment amiable en fournissant des normes et un langage commun auquel
les parties peuvent se referer.
Individuellement
---------~----~-
78
Collectivement
--------------
Ces recours peuvent s'exercer par l'intermédiaire des
associations de consommateurs. L'importance de ces associations leur per-
met de disposer de laboratoires ou de faire pratiquer des analyses et
des mesures, à partir desquelles elles peuvent prouver, d'après des cri-
tères précis, que les spécifications indiquées par l'organisme certifica-
teur n'ont pas été respectées.
79
3 - RECOMMANDATIONS POUR UNE ACTION COMMUNAUTAIRE
81
Ces abus conduisent à une véritable aberration
économique dans la mesure où les besoins ne sont pas entièrement satis-
faits et que l'on detruit ainsi d'une part, au frais de la communauté,
des produits qui ne trouvent pas preneur par manque de qualité, alors
que d'autre part on importe des produits mmilaires ou de substitution
d'un coût plus eleve.
82
3.1 ACTIONS REGLEMENTAIRES
83
à accentuer les écarts entre année forte et année faible. A l'inverse,
une politique de recherche systématique de la qualité oblige les pro-
ducteurs qui l'appliquent, à utiliser des méthodes culturales, et en
particulier la taille et l'eclaircissage, tendant à régulariser la
production en limitant les écarts d'alternance.
84
Malheureusement, l'appréciation de la valeur des varié-
tés est surtout faite en fonction des critères de rendement et des qua-
lités commerciales des produits. Il serait donc souhaitable que des
critères objectifs de qualité soient de plus en plus pris en considéra-
tion pour ce choix.
85
Déjà certains pays exportateurs, comme la France, ont
apporté un frein à ces excès par la voie d'accords pris dans le cadre
des organisations interprofessionnelles, mais ces mesures apparaissent
tout à fait insuffisantes et il est souhaitable de ne pas laisser s'ins-
taller dans ce domaine une anarchie qui ne peut que nuire à la fois
aux consommateurs et aux producteurs. Elle est nuisible pour les con-
sommateurs en leur offrant un produit de très mauvaise qualité qui
peut provoquer chez eux un refus d'achat ultérieur pour des fruits de
la même variété. Elle est nuisible pour les producteurs car elle en-
gendre incontestablement des perturbations sur le marché et une raré-
faction de la demande lorsque les consommateurs ont été deçus par leur
premier achat.
86
3.2 ACTION INCITATIVE PRIME DE QUALITE
87
3.3 ACTIONS CONTRIBUTIVES
88
Etude de Z'in[Zuenae des teahniques agronomiques sur Za qualité
des produits
89
4 - RESUME ET CONCLUSION
Mais un tel effort peut être également utile pour les pro-
duits de moindre importance, qui apportent une diversification dans
l'alimentation. C'est le cas des endives et des aubergines ou des pêches,
des fraises, des cerises ou des abricots.
91
En fonction des objectifs et des méthodes employées,
les conséquences sur la production et sur la consommation peuvent être
différentes :
92·
- Combiner les deux objectifs pour segmenter le march~
93
La distribution doit être organisée et rapide
La distribution des produits de qualité definie demande une
organisation de l'approvisionnement et la limitation du delai d'écoulement.
Parmi les opérateurs constituant la filière des fruits et legumes, deux
intermédiaires peuvent jouer un rôle important pour la protection et la
promotion de la qualité des produits : ce sont les centrales d'achat qui
approvisionnent et qui conseillent les magasins en libre service et les
détaillants succursalistes, et d'autre part les grossistes qui constituent
le meilleur relai pour les détaillants spécialistes.
94
- La rigueur des contrôles conditionne le succès d'une commercialisation
de produits de qualité définie.
95
Elle se caractérise par la rigueur des contrôles qui sont
exercés pour l'agréage des produits, notamment à la réception par les
centrales d'achat. La commercialisation de ces produits est généralement
réalisée sous une marque de large diffusion, qui est le plus souvent celle
du distributeur.
96
4.4 L'ACTION COMMUNAUTAIRE DOIT ETRE PLUS INCITATIVE QUE REGLEMENTAIRE
97
Pour la realisation de ces campagnes, l'établissement de
documents de référence par la Communauté, à la fois pour informer
sur les procédures de selection qualitative et pour proposer des modèles
de relations interprofessionnelles, apporterait une aide et une garantie
d'uniformité aux méthodes appliquées.
4.5 CONCLUSIONS
98
L'application doit pouvoir être adaptée d'année en année
en fonction des résultats obtenus et des réactions des consommateurs,
car toute action dans ce domaine est essentiellement destinée à une
meilleure satisfaction des consommateurs et ce sont eux, en definitive,
qui apportent la sanction économique. Encore faut-il qu'ils soient conve-
nablement informés de la valeur qualitative des produits qui leur sont
offerts, pour exercer librement leur choix à l'achat, sur un éventail
qualitatif de produits largement ouvert.
99
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
101
JACOUTET I. -Emballages réutilisables, banalisés, pour fruits et legumes.
Projet interprofessionnel.
IXe Congrès Internal - NORCOFEL - DIJON (1976)
102
ANNEXES
ANALYSES MONOGRAPIDQUES
DE CERTAINS CAS DE VENTE DE FRUITS ET LEGUMES
DE QUALITE DEFINIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
105
REMARQUES PRELIMINAIRES
107
ANNEXE I
• Origine :
La zone délimitée donnant droit à l'appellation s'étend sur
7 communes autour de Créances pour les terrains constitués par les sables
de Saint-Vigor et les grès de Lessay.
• Techniques de production
llO
CAROTTE de CREANCES sous LABEL
Cherbourg
s! Lô
Echelle 250.000e
Ill
F RA NC E
CA R 0 T T E n E C R E A NC E S
S 0 US LAB EL
112
-Variétés en nombre défini, appartenant au type "Nantaise";
- Préparation du sol par labour profond;
- Période de semis délimitée de fin avril au 15 juillet;
- Fertilisation à base de varech prélevé dans la mer, et de fumier;
-Amendement par apport de sables magnésiens marins (tangue du Hâvre de
Saint-Germain sur Ay);
Liste limitative des produits de traitement utilisés. En fait, la
nature sableuse des sols limite fortement le parasitisme et rend
souvent les traitements inutiles;
- Conservation naturelle en terre sur la parcelle et expédition dans
les 2 jours suivant l'arrachage, ce qui permet de disposer toujours
d'un produit très frais. La protection contre le risque de gel est
assurée par un paillage d'ajoncs ou de varech.
. Organisme certificateur
La certification de la qualité est faite par le Syndicat
des producteurs et expéditeurs de la carotte de Créances et de sa région.
Le nombre d'adhérents à ce syndicat varie un peu selon les années en
fonction des possibilités de récolte. Pour la campagne 1974/1975, on dénom-
brait 232 adhérents et 204 en 1975/1976.
. Organisme vérificateur
113
• Liaisons interpro[essionnèZZes
Il n'existe pas de relations interprofessionnelles particu-
lières entre les producteurs du syndicat et les circuits de distribution.
Les expéditions sont donc faites selon la voie normale, soit par les pro-
ducteurs eux-mêmes par l'intermédiaire de mandataires sur les halles ou
par expédition à des grossistes, soit par l'intermédiaire d'une coopérative
installée à Créances.
Conditionnement
et homogénéité ~spect extérieur Tendreté Jutosité Texture Goût
du lot
114
2.4 Identification des produits
E T I Q U E T A G E = - - - - - - - - - - - - - - - - -......
1 .EXPEDITEUR
CAROTTE DE CRËANCES
SYNDICAT des PRODUCTEURS de la
CAROTTE R::ION~E CRÉANCES
Controlé par
No., .................. .
Catégorie de
OUALIT~RANCE Normalisation
~NOTICE DESCRIPTIVE
Provient de cultures situées sur des sols anciens (sables ou grès) ou d'alluvions
modernes et dunes ("mielles") ayant subit des apports répétés :
•• d'amendements calcaires marins (tangues du Havre de Saint-Germain)
-- d'engrais organiques marins (algues).
NOTICE DE QUALITE
Les carottes contenues dans cet emballage sont contrôlées et garanties en ce qui concerne :
-· leur ORIGINE, leur VARIÉTÉ,
·- leurs CONDITIONS DE CULTURE,
-· leur CONDITIONNEMENT.
115
3. PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
3.3 Transport
3.4 Distribution
116
Graphique 11
~
\
. \
. \
\
..
~
200~------------+-------------------~,---------------~-----------------------~
. \ \
0
. f\ j\
-...1
- .. 0/ \ /~1
1 \ 1 ~~
\1 0
0 1
1 1 1 1 1
1 . . . . . . . . .
0 N D J F M A M J J A S 0 N D J F M A M J J· 0 s 0
1974 1975 1976
4.2 Résultats
118
Graphique 12
CAROTTES de CREANCES
illiers de
tonnes
3
x
/
2
119
ANNEXE II
-ZONE A
- ZONE B
122
1TAL 1E
C E R 1 S E T YP 1 Q U E
DE V 1 GN0 L A
000
000
oo·
COBRZIO DELLA
HPICA
J
123
Graphique 13
de
CERISE
--- VIŒ OLA
Norribre d 'arbres
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124
En plus de la definition de la zone d'origine, le règle-
ment d'attribution de la marque definit des caractéristiques générales du
produit correspondant aux règles de classement de la catégorie Extra des
normes obligatoires de la Communauté Européenne, le calibre minimal est
également de 20 mm.
~ Mora
- Durone Nero Primo
- Durone Nero Secundo
- Durone Dell'Anella
- Durone Della Marca
125
2.3 MOdalités de sélection et de contr$le
TIPICA Dl VIGNOLA
:sc n
0
000
~
g œ
0
s •a
N
~
lir1
000 ~
llld
• oo.·
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0 E
A
•
0
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G'l
0
u
Y'IO.NOIA IO VOidlrL
s:
Numéro Numéro
d'ordre
Il d'identifiaation
ModèZe d'étiquette
126
3. PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
3,3 Transport
3,4 Distribution
127
4. OBJECTIFS et RESULTATS ECONOMIQUES
4.2 Résultats
128
CERISE de VIGNOLA
500
V/////1 Jî>ix de vente
RS<S<S<S<SI coat de récolte
400
300
200
100
1960 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76
11 lire
8
v~ Broduit brut (milliards de lires)
7 ~ Récoltes (en quintaux)
300.000
3
200.000
2
1
100.000
1960 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76
129
Les perspectives d'évolution sont donc liées à la fois
à la manière dont le programme de développement de l'utilisation de la
marque collective pourrait @tre appliqué et à l'évolution du verger de
cerisiers de la zone de Vignola, Au cours des 5 dernières années~ le
rythme de plantations nouvelles a atteint une moyenne de 8,000 arbres
par an mais le pourcentage de mortalité permet de prévoir que seulement
5,600 d'entre eux contribueront au renouvellement du verger, Pour la
tranche d'âge précédente, correspondant de 5 à 12 ans, le rythme de
plantation a été plus faible, de l'ordre de 4.000 par an, ce qui ne
laisse que 3.000 arbres effectivement utiles,
130
AN!'"IEXE III
SUISSE
1 • INTRODUCTION
132
S UI S S E
F RUI T S e t L E G U ME S
S 0 US LABE L
M1 G R 0 S - S - P R0 D UC T I 0 N
Ml GROS
PRODUCTION
133
L'intervention des conseillers se fait en trois
parties :
134
La vérification de l'authenticité qualitative des produits
est effectuée par sondages sur les lieux de production au moment de la matu-
rité, sur des prélèvements soumis à l'analyse de leur composition minérale
et des résidus de produits chimiques qu'ils peuvent comporter,
135
Lorsque la recolte est effectuee, on pèse la production
de l'arbre temoin et on examine son classement d'après les normes de la
Fruit-Union, On prélève deux caisses de 25 kg chacune qui vont servir à
effectuer des tests de conservation,
136
2.4 Identification des produits
MlGROS
gs
PRODUCTION
Ce label est porté soit sur l'etiquette mentionnant le
prix et le poids du produit, pour ceux qui sont vendus en préemballés, soit
sur une pancarte placee au-dessus du rayon de vente ou encore imprime sur
l'emballage pour les autres présentations.
137
Le conditionnement de ces lots ainsi identifiés peut
être réalisé à differents stades, soit par le producteur lui~ême, soit
par un centre collecteur, coopérative ou grossiste, soit enfin par les ,
coopératives Mîgros, Dans tous les cas, l'étiquette definitive est apposee
au moment du conditionnement,
...
1 Datum/Date IControll FaJMiilon de conlr.
MlGROS
•PRODUCTION
0
Modè~es d'étiquettes poids/prix portant
~e ~abe~ Migros-S-Production
3. PRESERVATION de la QUALITE
3~2 Stockage
3.3 Transport
Il n'y a aucune recommandation particulière concernant
les moyens de transport,
138
3.4 Distribution
139
MIGROS~S~PRODUCTION
Graphique 15
Ha ou Nombre
1500
1.000
500
o----
1974 1975 1976
- - · Légumes en conserve D=
Legumes frais
---~ v·--
--·
Surfaces
contrôlées
Fruits
o--
Nombre de
producteurs
140
4.2 Résultats
141
L'extension du système à des produits importes, par
accord avec des groupements de production, est egalement envisagee selon
des methodes identiques à celles qui sont déjà adoptees pour certaines
conserves, Ainsi la Migras poursuit un double but qui est celui de procurer
à ses clients des produits sains et de haute qualite, et de contribuer au
developpement d'un système de culture plus respectueux des conditions
ecologiques, Ce système favorise l'orientation des productions .à la fois
du point de vue qualitatif et quantitatif, ce qui accro~t pour les produc-
teurs la securite d'ecoulement.
Aptitude du sol
Conseils Le sol doit être équilibré dans ses ca-
Prescriptions ractéristiques physiques et chimiques,
Contrôles reflétant des conditions normales de crois-
sance.
Application des fumures
Conseils Elle est fondée sur des normes de ferti-
Prescriptions lité. Fumure organique, complétée par une
Contrôles fumure minérale d•appoint, en quantité li-
mitée, pour réaliser 1 équilibre désiré
1
1
Conseils
Prescriptions Protection des plantes
Contrôles Utilisation limitée de pesticides
142
ANNEXE IV
2. DEFINITION du PRODUIT
144
Les conditions imposées par le States Comittee for horti-
culture de Guernesey portent principalement sur le calibrage et le mode
de conditionnement. Toutefois, dans le cas des raisins, une richesse
en sucre mini~ale est exigée. Elle est de 11 %minimaux pour les raisins
exportés sans spécification particulière, et 14 % pour ceux qui bénéficient
des marques de qualité supérieure telles que : "Choice", "Selected", ou
"First quality".
NET WEIGHT
lb oz .. ..·=.p:RICE
1 3 5s .3 0
MARKS & SPENCER l~D ·BAKER STREET· LONDON
MARKS aSPENCER LlO
145
4. OBJECTIFS et RESULTATS ECONOMIQUES
146
ANNEXE V
148
F RA NC E
ME L 0 NS C HAR E NT A 1 S
J US0 L E 1 L
149
2.2 Orgàrtisation dé la selèction et du contr8le
150
3. PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
Il n'y a aucun stockage en raison de la rapidité des
opérations de livraison et de distribution.
3.3 Transport
Le transport est effectué uniquement par camion ordinaire
partant à midi le jour A des lieux de production du Sud-Est, pour arriver
dans la nuit à l'entrepôt de Paris Rungis. L'approvisionnement des magasins
et la mise en vente au détail sont faits dès le matin du jour B. Pour les
lots originaires du Sud-Ouest, la mise en vente s'effectue le jour C.
3.4 Distribution
151
S.A. r~ONOPRIX
Graphique 16·
80
40
IR=12~~~
30 ~888~ IR =12
20
34%
31% 28.%
0
152
4.2 Résultats
153
Graphique 17
Evolution du prix de gros des Melons
F./k.g
Marché de Paris~Rungis ~ 1975 et 1976
7
1976
4
1 \
1 \
1 \
/ \
""""""
CJ1 3
... 1 \ 1 ;,
/ ,,
1 1
2 1 '-'
'
ORANGES DE MONTAG1Œ
ESPAGNE
1. INTRODUCTION
156
E S P A G NE
0 RA NG E S n E M0 NT A G NE
157
....
~~œ~
~œ
--
.,.,
l"'OANGE DE .NO
ŒMONTA
Calomer Hnos.
Vlll ARRE M.
158
Pour un niveau d'acceptabilite de 7~ l'indice de maturite IM
doit atteindre les valeurs suivantes pour les principales varietes classees
par ordre de maturite, en r.egard desquelles on a fait figurer la valeur
optimale de IM determinee par PRIMO,
Variétés IM IM
au seuil de optimal
7
Navelina 7,4 13,3
Washington navel 6,8 12,9
Thomson navel 7,8 13,2
Navelate 8' 1 17,8
Salustiana 11,5 13,0
:caden er a 6,6 8,7
Sanguine double fine 7,3 10,7
Verna 9' 1 11 ' 1
Valencia la te 8,8 10 ~ 7
- coloration uniforme
- calibre suffisant
- classement en categorie I ou Extra.
159
2.3 Modalités pratiques de sélection et de contrôle
._-.
.. ::,::- .. .
; <:t;O.·. •
:· ·:.::: ..
--.:::~-;n~t*.\~::
/,.
l'orange de montagne
160
3. PRESERVATION de la QUALITE
161
3.3 Distribution
162
PASCUAL HERMANOS,SA.
Calle Cronista Carreres.11-VALENCIA
R.E.17.074 • PRODUCIDO EN ESPANA
163
ANl~EXE VII
166
Zones de production des pêches
et nectarines sous label agricole
LDZ f. RE
> 1000,.,
~ soo .a 1ooo~
200 à 500,
Hf.P.AULT
Costières du Gard
Roussillon
167
F R A NC E
P E C HE S E T N E C T A R I NE S
S 0 US LAB E L AGR I C0 L E
168
Ces critères portent à la fois sur l'aspect du fruit
qui traduit son développement harmonieux, le stade de maturité au moment de
la cueillette pour que le potentiel.d 1 émission aromatique soit suffisant,
et enfin sur les critères analytiques basés sur la richesse en sucres et
sur le rapport sucres/acidité,qui constituent la base des sensations gusta-
1
169
2.3 Modalités de sélection et de contr6le
DES COSTIÈRES DE
Coste Rou
BELLEGARD
<
C)
ïz
l>m
0~
)>~
~m
DATE
m};
DU !::tD
CONDITIONNEM NT sm
DATE LIMITE l .,
{ m=i ~
VALIDITE û> 0 ~.
DU LABEL ROUGE ~ m ~
HOMOLOGATION N'09·73 i ~ '1
~
N0 0 3 9 0 0 1 'l ~
SYNDICAT PROMOTION ET Dt: FEN SE
DES'NECTARINES DU ROUSSillON ---...J
...____-
19.avenue de Grande Bretagne 66000 Perpignat1 CONTROLE. PAR c...- FRANCE
QUALIT~
' ' ~"
!:
0 :::0
=ï )>
--------------------~--------~~-----------------------------------------m.~
ENCASDERÉClAMATiDN,$'AORESSERA OUAt!Tl·fRANCE 18. RUE VOtNEY·J5D02 PARIS ·FRANCE ~
170
3. PRESERVATION de la QUALITE
3,2 Stockage
3,3 Transport
3.4 Distribution
171
4,2 Résultats
Les prix pouvant gtre obtenus· par les p~ches sous label
sont nécessairement plus eleves que les fruits ordinaires, mais il est très
difficile d'établir une comparaison pour un produit comme la p~che, dont
l'éventail des prix est déjà normalement très ouvert en fonction des varié-
tés, des calibres, des catégories de normalisation et de l'état de maturité
des fruits.
172
ANNEXE VIII
• Maturité et déveZovpement
Les fruits doiventprésenter les caractères d'un developpement
suffisant, appréciés notamment par
• une forme d'aspect allongé, tronconique,
• la présence de 5 côtes bien visibles au point pistillaire et
une cavité pistillaire large et profonde,
• un épiderme d'aspect plus mat que cireux,
• la présence de lenticelles bien visibles mais non éclatées,
• une chair croquante, juteuse et de coloration légèrement
jaune ambre, non verd~tre.
174
FRANCE
P 0 MME G0 L D E N D E L 1 C 1 0 US
S 0 US LAB EL AGR I C0 L E
Boite Postale n° 2
F 925UZ RUEIL MALMAISON
175
Gr a phi que 18
soo- tonnes
Seuil d'acceptabilité =
indice 180 à la récolte
700-
soo-
500-
400-
300-
200-
100-
176
Après conservation, la texture du fruit doit correspondre à
un etat de maturite suffisant et ne presenter ni fletrissement (rides), ni
elasticite excessive des tissus, ni une texture molle ou farineuse (manque
de turgescence).
• Critères analytiques
~n
e
e
1er mois 2e mois 3e mois
Octobre Novembre Decembre
4e mois
Janvier
5e mois
Février
6e mois
Mars
Indice moyen 180 à la recolte 175 171 166 162 158 175 ( 1 )
----------------------------------- -------- -------- --------- 1---------- --------- ---------
Modulation inférieure 175 à la 166 171( 1 )
171 162 158 153
recolte
------------------------------------- -------- -------- --------- --------- --------- ---------
Modulation supérieure 185 à la 180 175 171 166 162 180( 1 )
recolte
----------------------------------- -------- -------- --------- -------- --------- ---------
Acidite minimale en
4 g/1 4 g/1 3,5 g/1 3,5 g/1 3 g/1 4 g/1
g/acide malique
177
• Classement des lots
178
Cette mini étiquette est considérée par les organisations de
producteurs comme coûteuse et surtout trop contraignante pour l'organisation
du travail dans les stations fruitières. Elle nécessite en effet la mise en
place d'une chaîne particulière qui ne peut être rentabilisée que si le
volume traité est suffisant. Mais les organisations de di~tribution estiment
que son utilisation est très importante pour permettre l' Jn du
consommateur jusqu'à l'instant de la consommation.
PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
179
Expéditions hebdomadaires de pommes Golden sous label
et prix d•achat à l •expédition (campagne 1976-77)
3- F /kg
VL
··•SE
•... ·······~ ·~: sw
2,5-
... --------
... ...,...""" VL = Val de Loire
···
2- ....
..... ,,. SE = Sud-Est
SW = Sud-Ouest
30- T semaine
PRO = Opération
promotionnelle
25-
20-
15-
10
PRO
• •
5
GRAPHIQUE N° 19
180
4. OBJECTIFS et RESULTATS ECONOMIQUES
4.2 Résultats
181
GOLDEN DELICIOUS PRIX DE GROS MOYENS 1976 - 1977
F/100
1
icious sous
250
i--~- plateaux 1 rang
1
1
1 Atmosph' e
1
1
contrôl e
1
cc !
~
- 200
. . 1
Marché de Ru gJ.s - Cat. 1 CaJ.ss · vrac - Cal 70/75
150
-+----+-· 1
!
184
ObstgroBmi:irkte in den Regionen Bodensee/Neckar ~ '-~
Marché de fruits dans les régions Lac de Constance/Neckar .~ 8
Fruit packing houses in the regions Lake Constance/Neckar
-.IOhringen
•l1l3lal
· "'HetJbronn
• J11213l415f6l7f
\JBacknàng
~[1 f3l4f5(617l8l
~Herrenberg
tslstsr .. #
-·~~...
Ravensburg •
J::illJ
~Oberteuringen
- 1113141
t 1l3lsl7lsl9l
. •Haltingen ftTiengen
185
A L L E MAG NE F E D E RAL E
P 0 M M E S s 0 u s L AB E L
L U T T E 1 N T E G R E E
W.L.Z.
Landesanstalt Wurttembergische
Für Pflanzenschutz Landwirtshaftliche
Reinsburgstrasse 107 Zentralgenossenschaft
D 7000 STUTTGART 1 Raiffeisen eG
Postfach 942
D 7000 STUTTGART 1
186
Modèle d'étiquette informative
utilisée pour les pommes
soumises à la lutte intégrée
Gesundheita-Nachwels über
rückstandskontrolliertes Obst
Obst mit dem neuform-Zeichen und 100% Bio·
Garten wird nach dem Verfahren des integrierten
Pftanzenschutzes gem. den Richtlinien der
Landesanstalt für Pflanzenschutz, Stuttgart, in
kontrolliertem Vertragsanbau erzeugt.
Dabei wird die Selbstschutzkraft der
Pflanzen zur Abwehr von Schadlingen und
Krankheiten durch die Einbeziehung der
natürlichen Bekampfungs- und Begrenzungs-
faktoren in besonderem MaBe gefordert
und genutzt.
Von diesem Obst werden nur Partien zum
Verkauf freigegeben, bei denen bei Unter-
suchungen durch Speziallaboratorien
bel Funglziden wenlger ais die HaiHe und
bel lnsektlzlden weniger ais eln Drlttel
der nach der Hëchstmengen-VO-Pflanzen-
schutz gesetzlich zulassigen Restmengen
von Spritzmittelrückstanden
nachgewiesen werden.
187
Parallèlement, on recherche un équilibre végétatif de l'arbre
qui l'aide à surmonter une partie des attaques de ravageurs. C'est donc
l'ensemble des techniques agronomiques qui est concerné, c'est-à-dire non
seulement les applications de produits pesticides, mais aussi la fertilisa-
tion et la conduite de l'arbre (taille, forme, distance de plantation).
3. PRESERVATION de la QUALITE
Ces pommes étaient conditionnées à part en cartons par la
Coopérative, qui portaient les indications concernant les conditions de
production, ces cartons devaient être detruits après vente pour qu'ils
ne puissent pas être réutilisés pour des fruits non sélectionnés.
188
4. OBJECTIFS ECONOMIQUES et RESULTATS
189
ANNEXE X
• J
Certains • groupements ont également envisagé d'utiliser les labels
agr1coles pour valor1ser les gros tubercules provenant des cultures de mul-
tiplication des semences. Les techniques de culture employée~ et notamment
l'arrêt précoce de la végétation, sont en effet dans ce cas là favorables à
une bonne qualité gustative des tubercules,
192
F RANC E
P 0 MM E S DE T E RRE
D E C 0 NS 0 MMAT 1 0 N
S 0 US L AB E L
Syndicat de Défense
de la pomme de terre
de MERVILLE Groupement des Producteurs
Gare PV. de Pommes de terre des
F 59660 MERVILLE Terres Noires du Gatinais P.A.Q.
Bouilly-en-Gâtinais Coopérative agricole de
F 45300 PITHIVIERS la Vallée Moyenne de la Loire
F 45430 CHECY
193
BILANS : POMMES DE TERRE
Graphique 21
~~
.4-
20000 BOO
700
t
17500
1
}~ 600 J
15000
1 1
~~
~
1
12500
~ v1\ 500
1\ 1 \
·~
li• 't--
.........
v
·~
~
400 JP...
~ ~-- ~ J ~ 1
10000
Il \
'\1
'~ ...._ j - IP,.OciJ ~v
1
~-~~- .. ~ ~ 'ar,
1 D~' 1
jt
7500
/~,._ ... --~ 300
/1~~ )v /i \~
1
~v
~-uTe ~ \ ~
1
~.--
\..:/ ~ .......11'---..,
•\ la-- ...,~,...-
~~ ~~~
/ ~'-,
~) Alimt. humaine 200 / \ ..
,
5000 \ 1 ' ,' l' ~
! '\,.
1
~-
,'1
~- - ..--... - ,- \ 1 \ v' Ir
\ 1 ...
1 ~,
' ' ~~
\
r~ v/
-·
.......... ,__
.-1-~-- \
If
1
2500
v -- ·-.....
1
-'lt·1 100 ' - - - - f----- -·
111t
1
\~-r~ ~t--- ~ ....... .......
0 _fil"':
- 66 67 68 69 70 71 72 73 C'impagnes 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 12 ~Campagnes
59 60 61 62 63 64 Go
60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74
Variétés :
Chaque groupement ne retient qu'une seule variété
• soit la Bintje qui est la plus généralement utilisée,
• soit la Belle de Fontenay particulièrement recherchée pour la finesse
de sa chair.
Techniques culturales :
Les principales techniques definies dans les règlements des
labels concernent :
195
Les quantités commercialisées par ces différents groupe-
ments sous label ont été assez limitées au cours des dernières campagnes
1974/75 1975/76
P.A.Q. Belle de Fontenay 357 173
Bintje de Merville 1. 727 3.390
Bintje du Gâtinais 264 717
Autres labels 1.803 2.341
5. 151 6.621
196
2.4 Identification des produits
3. PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
198
3.3 Transport et distribution
4.2 .. Résultats
Les écarts de prix obtenus entre les pommes de terre
sous label par rapport à un produit courant sont très variables selon les
années, surtout à travers les difficultés qu'a connues le marché de la pomme
de terre en France au cours des dernières campagnes.
199
Graphique 22
POMMES de TERRE
F/100 kg
300
l j . .Y---....1
'~
1
...'.A
\.
t---·----t-------t-------+-------- -~----j
200 .
a-------~-- --------1f---------J---------------+-------~-----~
~--------+---------~~~-------~--------~--~~
·--------~---~ .
~ ... -"-... \...]\.
;~ ... -\ ~..._... ~ \
100 ~o--.A.-----+------+------+-------+------+-•----
'•
.
ASOND FMAMJJASOND FMAMJJAS 0 ND F MA M J
1974 J 1975 J 1976 J 1977
200
Le cont du contrSle est supporté par les groupements de
producteurs, soit par l'intervention directe de leur personnel, soit par
la cotisation qu'ils doivent verser à l'organisme vérificateur, QUALITE
FRANCE, dont l'intervention peut être payée soit forfaitairement soit en
pourcentage du tonnage commercialisé.
201
!A RUCfffDU VAl DE lOIRE +-+--+--+-+-~
1--+-+--+--+--+---t-11---+-+-+---+--+---+--f--+-+-+--+-+C. N. P. T. +-t-t-1~-+---+--+---lf---+--f--+--+-+-+---1
202
ANJJEIŒ XI
Variété Indice
.r.éfraotométrique
Royal 13
Léopold III et 15
Franken thal
MUscat 16
Autres variétés 14
204
BELGIQUE
RAISINS DE SERRE
SOUS MARQUE NATIONALE
205
La production de ra~s~ns sous serre en Belgique est en
régression constante pax suite de la concurrence exercée par les produits
d'importation et le co~t élevé de la production sous serre, De 458 ha en
1965, les superficies cultivées sont tombées à 258 ha en 1975 et dans
le m@me temps la production a régressé de 12,000 à 9.000 tonnes,
206
3. PRESERVATION dé la QUALITE
4.2 Résultats
207
RAISINS de SERRE en BELGIQUE
Graphique 23
-• Production connnercialisée
--v Su erficies
Milliers
d'étiquettes
2000
1500
1000 T
12
11
10 1000
200
1964 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76
208
Il semble bien que les meilleurs ra~s~ns de serre en
Belgique ont une clientèle de connaisseurs sur lesquels l'effet d'une
marque de qualite est très limite car ils ont dejà selectionne, le plus
souvent, leurs fournisseurs, Ceci expliquerait le manque d'intérêt que
les meilleurs producteurs peuvent avoir pour la marque, bien que celle-ci
1 eur soit distribuee gratuitement,
209
RAISINS de SERRES en BELGIQUE
Production
Superficie Mar~ue nationale de ~ualité Rapport nombre
commercialisable
Année étiquettes/
tonnes Nombre Nombre Moyenne par
ha 1950 = 91,84 1950 = 100 Production (kg)
d'éti~uettes demandeurs demandeurs
212
C!Cba55ela5
be Jflotssac
213
F RA NC E
C HAS S E L AS n E M0 1 S S A C
Association interprofessionnelle
de 1•appellation
Chasselas de Moissac
Hôte 1 de Vi 11 e
MOISSAC
214
2. DEFINITION du PRODUIT
215
Cette association est constituée de 2.400 adherents
cotisants : 130 regroupés en 2 coopératives et 2.270 producteurs isolés.
Jusqu'à présent, les négociants membres de l'association ne paient pas
de cotisation, celle-ci étant incluse dans le prix de la vignette d'iden-
tification.
216
On peut donc dire qu'qu niveau de l'association, il
existe un autocontrôle qui donne des resultats satisfaisants si l'on en
juge par le nombre quasiment inexistant de reclamations.
217
3. PRESERVATION de la QUALITE
3.2 Stockage
3.3 Transport
3.4 Distribution
218
Graphique 24
F./kg
CHASSELAS de MOISSAC
•
o-...---o Moyenne pondérée
Extra
3
Cat. I
.... .....
2
..... ......
.... . Cat .III
~
. .
..
0
.. .. .. ........·· ..
.... .
0 •
0 0
.
·:
.. .
1
/, •
.............
..... :.
0
6;._ -· ...
~o:
.
••
··... .:
0
219
4. OBJECTIFS et RESULTATS ECONOMIQUES
4.2 Objectifs
220
Graphique 25
CHASSELAS
F ./kg
/v
4 • •\ /v 1
v, /:..\ ...·.,.........-..-
Ext~:-~~P /v
v, 1 . ., / v Extra •-•
v"v ..- ,1'-• /• •-•-•
\ \ 1
\\ 'v. • \/•\ v'\ /v_..,.v.--v-v /
1'•-•-•-• \ ...•-• lv. ~v/v'\._/'\.. Ï\1 \
3
... '·--·, \_v_,. ·-· -..... v-v..... Lv-v-v, v v v Cat./~_/ .....
}"'• 'Ç'o..,.'r7 'r7/l~-v v, ~ ..- v-v-
;v ._ ..........., ,.•,
11 ,.·
1 \', / ·
V / /•, '•/ '•"' /•- •""• ."
/ /
\\ v'",_,v ,, \ :
\ '.,.·--- :
•··..··..
·~ -·......... / /
.···. . /·-·, ' ·-. ·-·-·'"'·'..
- - .- ..... ., ·-·/ . :
/
. ·-. --'
2 -
'·/ _
.·.·. ..... . .
. .•... ..... . .. ...
·.. .... ..... .. ..... ........... ·....... ...··..·.....·.· ................·· ....•........... ·- ........... Cat. III.··
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1 ~
225
IMPORTATEURS et GROSSISTES
M. PFEIFER Grossmarkthalle
6000 FRANKFURT-MAIN
M. HEEP FA FRUCHTHANSA
Grossmark Koeln
5000 KOELN 51
M. de DECKER FA de DECKER
Agence d'Importation
Bertoldi Hauss
GROSSMARKT KOELN
226
DISTRIBUTEURS
M. FUHRMANN FA HORTEN
AM SEESTERN 1
4000 DUESSELDORF
M. WINKLER FA DOEGO
Feldstr 84
46 DORTUMUND
M. EICKS FA FRUTERA GHBH
Sonninstr 24 - Sonninhof
2000 HAMBURG
227
ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES et ADMINISTRATIVES
M. A. de CANIERE
President Honoraire
IMPORTATEURS et GROSSISTES
M. VAN ITTERBEEK
FRUITMONDE
8, Square Sainctelette
1000 BRUXELLES
DISTRIBUTEURS
MESTDAGH et Co
Rue du Colombier
62000 GOSSELIES
CARREFOUR LIEGE
269, Chaussee de Tongres
4420 ROCCOURT
DELHAIZE LE LION
5 Broekooi
1730 ZELLIK
M. VRANCKX G.B.
Avenue des Olympiades 20
1140 BRUXELLES
228
ESPAGNE
EXPORTATEURS
M. Vicente PASCUAL
Société PASCUAL Hermanos
Calle Cronista Carreres 11
VALENCIA
FRANCE
M. PECQUET - id -
229
M. POTEL Président de INTERFEL
20, rue de l'Arcade
F 75008 PARIS
EXPORTATEURS et GROSSISTES
M. VILHET Expéditeur
F 13440 CABANNES
M. GIRAUD Expéditeur
M.I.N.
F 84300 CAVAILLON
DISTRIBUTEURS
230
GRANDE-BRETAGNE
M. David SHAPLEY
FRUIT TRADES JOURNAL
430/438 Market Towers
New Covent Garden
LONDON S\-18
IMPORTATEURS et GROSSISTES
M. Steve ROLLAND
LITTLEWOODS
Victoria Street
LIVERPOOL
DISTRIBUTEURS
231
ITALIE
M. FORNACIARI Alessandro
Regione ~ilia Romagna
Ufficic Agricola di Vignola
Via Soli 2
VIGNOLA (Modena)
EXPORTATEURS et GROSSISTES
Presidente GARAGNANI
Coop. Frutticultori
SAVIGNANO SUL PANARO
MODENA
232
Presidente TOSCHI
Via di Mezzo 272
41058 -VIGNOLA (Modena)
MM. BETELLI et FERRARI
41058 - VIGNOLA (Modena)
Dr. PELLISOLA
Viale Carducci 12
44034 - COPPARO (Ferrara)
233
PAYS-BAS
IMPORTATEURS et GROSSISTES
M. POELSTRA Winding bv
Centrale Markt Hal 16/20
Jan Van Galenstraat 15
1054 KL AMSTERDAM
VROEGOP RUHE & Co bv
Central Markt 51
AMSTERDAM
DISTRIBUTEUR
234
SUISSE
DISTRIBUTEURS
235
Communautés européennes- Commission
Possibilités et contraintes de commercialisation de fruits et légumes répondant à des
critères de qualité définie
Luxembourg : Office des publications officielles des Communautés européennes
1978- 235p.-21 x 29,7cm.
Série Informations sur l'agriculture- 1978- 55
DA, DE, EN, FR, IT, NL
ISBN 92-825-0673-8
NO de catalogue : CB-NA-78-055-FR-C
BFR175 DKR30,60 DM11,10 FF 24,70
LIT 4700 HFL 12,10 UKL 2.90 USD 5.70
Le rapport contient en annexe une série d'analyses monographiques des cas pratiques
étudiés.
Crédits à l'agriculture
1
Février 197 6 D
Il. République Fédérale d'Allemagne
Carte de la durée de la période de végétation dans· les Etats mem- Mars 1976 F
bres de la Communauté D
Les résidus de pesticides dans le tabac et les produits de tabac Juillet 1976 F
1. Rapport général E
Les résidus de pesticides dans le tabac et les produits de tabac Octobre 1976 F
Il. Substances phytosanitaires employées - Législations E
- Méthodes d'analyse
Les résidus de pesticides dans le tabac et les produits de tabac Novembre 1976 F
Ill. Résidus de pesticides trouvés dans le tabac E
- Aspects toxicologiques des résidus dans le tabac
(1) En préparation
Date Langues
Influence des différentes graisses sur la santé dans l'alimentation Décembre 1977 E
L'épandage des effluents d'élevage sur les sols agricoles dans la CE Juillet 1978 F
1. Bases scientifiques pour une limitation des épandages et cri- N
tères pour des dispositions réglementaires E (1)
(1) En préparation.
Date Langues
N048 L'épandage des effluents d'élevage sur les sols agricoles dans la Août 1978 D
CE
Il. Typologie des régions où l'élevage intensif est particulièrement
développé.
A. Rapport
N048 Cartes
N049 L'épandage des effluents d'élevage sur les sols agricoles dans la Août 1978 D
CE
Il. Typologie des régions où l'élevage intensif est particulièrement
développé.
B. Données Statistiques : Données de base régionales et coeffi-
cients
NO 50 L'épandage des effluents d'élevage sur les sols agricoles dans la Août 1978 D
CE
Il. Typologie des régions où l'élevage intensif est particulièrement
développé.
C. Données Statistiques : Concentration régionale de 1'élevage
NO 51 L'épandage des effluents d'élevage sur les sols agricoles dans la Septembre 1978 F
CE NL
Ill. Résumé et conclusions E(l)
D(l)
(1) En préparation.
Salgs- og abonnementskontorer · Vertriebsbüros · Sales Offices
Bu reaux de vente · Uffici di vendita · Verkoopkantoren
Moniteur belge- Belgisch Staatsblad Service de vente en France des publica- Staatsdrukkerij- en uitgeverijbedrijf
tions des Communautés européennes Christoffel Plantijnstraat, 's-Gravenhage
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