Essentials of Entrepreneurship and Small Business Management 8th Edition Scarborough Test Bank
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5) responsibility is how an organization responds to the needs of the many elements in
society.
A) Moral
B) Investor
C) Social
D) Ethical
Answer: C
Diff: 2
AACSB: Ethical Understanding and Reasoning
Learning Obj: 2-1 Define business ethics and describe the three levels of ethical standards.
6) consists of the fundamental moral values and behavioral standards that form the
foundation for the people of an organization as they make decisions and interact with
stakeholders.
A) Business ethics
B) Social obligation
C) Mission
D) Vision
Answer: A
Diff: 2
AACSB: Ethical Understanding and Reasoning
Learning Obj: 2-1 Define business ethics and describe the three levels of ethical standards.
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9) The three parts of the triple bottom line are .
A) processes, profits, and people
B) profit, people, and planet
C) processes, profit, and predominance
D) profit, processes, and planet
Answer: B
Diff: 2
AACSB: Ethical Understanding and Reasoning
Learning Obj: 2-1 Define business ethics and describe the three levels of ethical standards.
10) According to the KPMG's Integrity Survey, _ percent of workers say that they
observed ethical lapses in their companies within the last year.
A) 28
B) 57
C) 73
D) 81
Answer: C
Diff: 2
AACSB: Ethical Understanding and Reasoning
Learning Obj: 2-1 Define business ethics and describe the three levels of ethical standards.
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Mais l’éducation va renforcer cette tendance naturelle. En France
surtout, la classe moyenne élève ses enfants au-dessus d’elle-
même. Elle les entoure de plus de soins et de luxe qu’elle n’en a
connu. Elle fait de ses filles des poupettes pomponnées qui flattent
l’orgueil et les yeux. Elle en fait des objets d’amour et de vanité. Puis
on développe, avec une niaise légèreté, la coquetterie chez la petite
fille. On lui dit, les mains jointes ; « Oh ! comme elle a une jolie
robe ! » L’enfant se pavane et ces louanges lui deviennent si
nécessaires qu’elle les provoque au besoin : « Tiens, regarde
comme j’ai une jolie robe. » Ainsi le germe naturel est fécondé. La
coquetterie va se développer, emplir l’être.
Enfin, l’enfant grandit et l’influence du milieu va s’exercer à son
tour. Il s’agit désormais de briller aux yeux des rivales, de les égaler
ou de les éclipser. Et, pour triompher, la femme va désormais se
plier à la tyrannie délicieuse de la Mode.
Ah ! Tout ce qu’on peut, tout ce qu’on doit dire contre la Mode.
Elle fait appel à de bas instincts : la frivolité, la sottise, l’ostentation.
Elle traîne derrière elle toutes les défaillances. Combien de femmes,
conduites par la Mode, descendent jusqu’au crime, en tous cas
jusqu’à ce crime domestique de dépenser au-delà des ressources
du ménage ? La tentation des grands magasins a fomenté autant de
drames que l’alcool des assommoirs.
La Mode est détestable aussi lorsqu’elle apparaît, chez ceux qui
la lancent, comme une spéculation industrielle. Sous couleur de
caprice, elle force les femmes à des changements fréquents de
costumes, au grand profit de ceux qui vendent ces nouveaux
modèles.
La Mode est odieuse lorsqu’elle impose à la vanité féminine ces
colliers dont chaque perle représenterait pour une famille pauvre un
monde de bonheur.
Si l’on devait désespérer de l’intelligence des femmes, ce serait
en les entendant parler toilette. Comme elles prennent alors une voix
chaude, passionnée, unique ! Et n’est-ce pas à pleurer, lorsqu’on
rencontre une jeune femme qu’on a connu fine, cultivée, de ne
l’entendre plus parler que robe, de sentir toutes ses pensées
attachées à la robe ? N’est-ce pas attristant d’assister à la rencontre
de deux femmes, d’écouter leurs propos frémissants : « Vous avez
un chapeau exquis — le vôtre est délicieux. »
Et comme on mesure bien la colossale importance qu’une femme
attache à sa robe, lorsqu’on la voit entrer dans un salon avec un
nouveau modèle, toute troublée, les genoux défaillants, à la pensée
de l’effet qu’elle produit.
Ne doit-on pas désespérer de cette intelligence, lorsqu’on
évoque tous les excès de la Mode dans un passé bien court ? Oui,
on a vu des femmes qui devaient rester à genoux dans leur voiture à
cause de la hauteur de leur chapeau. On en a vu qui ne pouvaient
pas entrer dans cette même voiture, à cause de la largeur de ce
même chapeau. On a vu des femmes écrasées par une auto
qu’elles ne pouvaient pas fuir, tant leur jupe était entravée. On en a
vu crever des yeux et déchirer des joues avec leurs longues
épingles à chapeau. Et encore je ne parle pas des souffrances
qu’elles endurent, sous le corset, du haut de leurs talons. Ces sortes
de supplices sont si ridicules que nous les raillons chez les autres
peuples. Nous n’avons pas assez de sarcasmes pour le pied
atrophié des Chinoises ou l’anneau dans le nez des Peaux-Rouges.
Et cependant, cette mode, il faut la subir dans une certaine
mesure, pour plusieurs raisons. D’abord il faut la considérer comme
une nécessité sociale, presque aussi impérieuse que la nécessité de
se vêtir. Une femme qui s’affranchirait complètement de la Mode
nuirait à la renommée de son ménage. On le croirait ruiné ou tout au
moins en fâcheuse situation. La robe de la femme est le drapeau de
l’association conjugale. L’œil de ses amies excelle à déchiffrer l’âge
de ses vêtements. Si son chapeau, si son manteau datent, on croira
qu’elle n’a pas pu les renouveler. Et par une sorte de loi absurde et
inéluctable, il s’ensuivra une dépréciation de sa valeur sociale. Elle
tombera, sinon dans l’estime, au moins dans l’estimation de son
entourage. Pour se payer le luxe de garder tout au long de sa vie la
même forme de robe ou de chapeau, une femme devrait être
tellement riche et tellement généreuse, qu’on ne pût imputer ni à
l’avarice, ni à la gêne cette fidélité.
Il faut encore subir la Mode afin de plaire. Mais dira-t-on,
pourquoi faut-il plaire ? Pour bien des raisons. D’abord, la femme
doit plaire parce que c’est une de ses raisons d’être. Tout en elle
n’est-il pas fait pour séduire et charmer ? Le désir de plaire l’anime.
Qui n’a mesuré l’extraordinaire pouvoir d’un mot de louange sur une
femme ? Or, dans l’attrait qu’elle exerce, sa grâce et sa beauté
jouent un rôle important, et aussi la façon de servir cette grâce et
cette beauté. Pourquoi abandonnerait-elle ces légitimes moyens
d’action ? La femme recèle comme la fleur l’avenir de la race, elle a
droit aussi à la corolle.
Ensuite, plaire, c’est s’accroître. C’est marquer une conquête sur
la nature. C’est une acquisition sur la créature primitive. Et tous les
efforts des humains n’ont-ils pas toujours tendu à se cultiver, à se
perfectionner, à embellir la vie ? De ce point de vue, l’élégance est
un progrès. Une femme doit se parer, non pas pour être mieux que
les autres, mais pour être mieux qu’elle-même.
Une femme doit plaire encore dans l’intimité du foyer, pour garder
son prestige vis-à-vis de son compagnon d’existence. Fi de celles
qui se montrent trop volontiers en vieille robe de chambre ou en
savates éculées. Pour entretenir le culte, il faut parer l’autel.
Elle doit plaire, enfin, pour se défendre contre les attaques de
l’âge, pour s’affermir contre lui, pour reculer l’heure du déclin. Souci
pathétique, digne de respect et de pitié.
Donc, il faut plaire. Or, la femme ne peut plaire que dans les
lignes auxquelles nos yeux sont accoutumés. Feuilletez un album de
gravures de modes. Celles qui datent de cinq ans nous paraissent
surannées, touchantes et comiques. On s’écrie : « Comment les
femmes ont-elles pu avoir des manches pareilles ? » Le regard
oublie aussi vite qu’il s’habitue, en matière de costumes. En
s’écartant de la mode, on s’enlève des chances de plaire. Force est
donc de la suivre.
Mais il faut le suivre de loin, et non point jusque dans ses excès.
Il faut s’en inspirer, lui prendre ce qu’elle a de gracieux. Il ne faut pas
qu’une femme, dans la rage d’être à la mode, abdique son goût
personnel. Et le cas est fréquent. Telle mode avantage une femme,
telle autre mode la désavantage. Va-t-elle donc les suivre aussi
étroitement l’une et l’autre ? Non. Telle mode est fort coûteuse. Telle
autre l’est moins. Il faudra par conséquent, avant de les suivre,
consulter ses ressources. Il importe de garder, même sur ce terrain,
l’esprit de réflexion, d’examen, d’harmonie, nécessaire à tous les
actes de la vie.
De la discussion.
Éducation sexuelle.
Car c’est bien le point capital : il faut agir par progrès insensibles,
comme croissent les êtres, comme se lève l’aurore. On procèdera
lentement et on procèdera aussi naturellement. C’est-à-dire qu’on
lancera peu à peu des idées ou des mots que les convenances
réprouvent, mais qu’approuve la raison, en paraissant trouver cela
naturel, en les sortant le jour où pour la première fois l’occasion
opportune s’en présente dans l’entretien.
C’est le mystère jeté sur toutes les choses de la génération qui
leur a donné un goût de perversité. Dit-on à un enfant qui n’achève
pas sa phrase : « Voyons, accouche » ? Le mot lui paraît scabreux,
honteux même. Le mot lui eût semblé naturel comme la chose elle-
même, s’il n’avait pas été défendu, si ses parents l’avaient placé
dans la conversation, paisiblement, sainement, comme les mots
naître ou mourir.
C’est pour cet enseignement surtout qu’il ne faut pas monter en
chaire. Il n’est pas de pire méthode, pour un père ou pour une mère,
que d’initier leur enfant un jour avec solennité. Tout au contraire,
c’est l’œuvre lente par excellence.
Le Lycée.
Le Foyer.
J’ai dit ce que je pense du lycée. L’idéal serait l’instruction par les
parents, au moins jusqu’à la quinzième année. J’entends déjà leurs
cris : « Ils n’ont pas le temps ». Ce n’est pas mon avis. Que chacun
fasse son examen de conscience. Une demi-heure par jour suffirait
largement. Qui ne perd pas une demi-heure ? Les femmes, en
courses, en visites, en thés. Les hommes, au café, au jeu, ou chez
leurs maîtresses. On peut toujours trouver une demi-heure.
Une autre objection se dresse, assez comique. Un jour, je disais
à un de mes confrères, un écrivain très réputé, que j’avais entrepris
l’instruction de mon fils. Il m’interrompit, ingénument :
— Mais alors, vous avez dû tout rapprendre ?
Le mot est à double fond. Creusez-le. Vous y trouverez tout le
procès de l’instruction actuelle. Car enfin, si nous devons tout
rapprendre pour instruire nos enfants, c’est donc que nous avons
tout oublié. C’est donc que nos années de lycée ne nous ont servi à
rien ?
Pour les parents qui ne voudraient pas tirer leur science de leur
propre fonds, les cours par correspondance seront un guide
excellent. Certains manuels d’instruction au logis sont déjà conçus
dans un esprit lucide et pratique.
Et, je le répète, je crois beaucoup à l’enseignement par le livre,
pour celui qui s’intéresse à ce qu’il apprend. On peut approfondir,
creuser un sujet, revenir en arrière, méditer, mûrir. On n’est pas
talonné. Tandis qu’un professeur qui parle à trente élèves ne peut
pas s’occuper de chacun d’eux. Il va, il va. Il sème. Tant pis si sa
parole ne germe pas.
La Valise.
Comment apprendre.