Au cours des XIIe et XIIIe siècles, le terme occitan « descort » (querelle, discorde ou désaccord, mésentente) est utilisé en poésie lyrique pour faire référence à un poème dont la structure de versification va de cinq à dix strophes ou couplets dont la longueur, la métrique et la mélodie sont variables.

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  • Au cours des XIIe et XIIIe siècles, le terme occitan « descort » (querelle, discorde ou désaccord, mésentente) est utilisé en poésie lyrique pour faire référence à un poème dont la structure de versification va de cinq à dix strophes ou couplets dont la longueur, la métrique et la mélodie sont variables. Il fut apporté par les troubadours en Italie (discordio), dans la péninsule ibérique et en Allemagne. Si certains auteurs ne distinguent pas « lai » et descort, d'autres voient une différence substantielle entre les deux formes : « les rimes dans le lai changent souvent plus fréquemment que dans le descort ; de là cette conséquence que la division en strophes est plus nette que dans la plupart des lais. Enfin une particularité habituelle dans le lai, et exigée par les récents théoriciens, est que la dernière strophe reproduise la forme de la première ; dans le descort il n'en est jamais ainsi : au contraire on trouve souvent à la fin de la pièce une tornade qui répond, quant à la forme, au dernier couplet (p. VI) ». (fr)
  • Au cours des XIIe et XIIIe siècles, le terme occitan « descort » (querelle, discorde ou désaccord, mésentente) est utilisé en poésie lyrique pour faire référence à un poème dont la structure de versification va de cinq à dix strophes ou couplets dont la longueur, la métrique et la mélodie sont variables. Il fut apporté par les troubadours en Italie (discordio), dans la péninsule ibérique et en Allemagne. Si certains auteurs ne distinguent pas « lai » et descort, d'autres voient une différence substantielle entre les deux formes : « les rimes dans le lai changent souvent plus fréquemment que dans le descort ; de là cette conséquence que la division en strophes est plus nette que dans la plupart des lais. Enfin une particularité habituelle dans le lai, et exigée par les récents théoriciens, est que la dernière strophe reproduise la forme de la première ; dans le descort il n'en est jamais ainsi : au contraire on trouve souvent à la fin de la pièce une tornade qui répond, quant à la forme, au dernier couplet (p. VI) ». (fr)
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  • Au cours des XIIe et XIIIe siècles, le terme occitan « descort » (querelle, discorde ou désaccord, mésentente) est utilisé en poésie lyrique pour faire référence à un poème dont la structure de versification va de cinq à dix strophes ou couplets dont la longueur, la métrique et la mélodie sont variables. (fr)
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