dbo:abstract
|
- L’Empire byzantin, ainsi appelé depuis le XIXe siècle pour décrire l’empire romain d'Orient du Moyen Âge, fut gouverné par la dynastie des Paléologues de 1261 à 1453, c’est-à-dire la période comprise entre la reconquête de Constantinople sur les Latins par Michel VIII Paléologue et la conquête finale de la Ville par les Ottomans conduits par Mehmed II. La dynastie des Paléologue s'est maintenue au pouvoir plus longtemps qu’aucune autre sur l’empire, parvenant à maintenir la loyauté de ses sujets en dépit du ressentiment populaire que provoqua l’union des Églises orientale et occidentale lors des conciles de Lyon et de Florence ensuite, ainsi que des déboires d’Andronic II et de Jean V. Cependant, en dépit de la durée de présence de ses représentants sur le trône impérial, cette dynastie dut faire face, dès les premières années, à des problèmes rendus insolubles par la décrépitude interne de l'Empire. Dès 1263, les Turcs commencèrent leurs raids et s’emparèrent graduellement de tous les territoires byzantins d’Asie mineure. Bientôt l’Anatolie, le cœur de l’empire, fut conquise par les ghazis (combattants émérites) turcs lors de raids à caractère religieux inspiré par l’islam. Les Paléologue dont les ressources s’amoindrissaient peu à peu durent également lutter contre les États chrétiens européens : le second empire bulgare, l’empire serbe, les restes de l’empire latin, les chevaliers hospitaliers de Jérusalem sans parler des Vénitiens et des Génois anxieux d’établir des comptoirs commerciaux dans l’empire. À la perte de leurs possessions sur le plan extérieur s’ajoutèrent deux guerres civiles désastreuses, des épidémies de peste et le tremblement de terre qui détruisit Gallipoli en 1354, laquelle, évacuée par ses habitants, fut bientôt occupée par les Turcs. De telle sorte qu’en 1380, l’empire byzantin se réduisait à Constantinople, sa banlieue et à quelques territoires isolés sous suzeraineté nominale de l'empereur. Toutefois, les puissantes murailles de Constantinople, la diplomatie byzantine, une habile exploitation des querelles domestiques de ses voisins et des menaces extérieures qui planaient sur leurs ennemis, ainsi que l’invasion de l’Anatolie par Timur, permirent à l'empire de survivre jusqu’en 1453. Ce qui restait de l’empire byzantin après la chute de Constantinople, le despotat de Morée, l’empire de Trébizonde et la principauté de Théodoros en Crimée, sont alors rapidement conquis par les ottomans et leurs alliés peu après. La faiblesse politique de l’empire fut toutefois compensée par un renouveau des arts et des lettres; certains parlèrent même de « Renaissance paléologienne ». Parallèlement, l’émigration des intellectuels byzantins vers l’Ouest devait jouer un rôle important dans la Renaissance italienne. (fr)
- L’Empire byzantin, ainsi appelé depuis le XIXe siècle pour décrire l’empire romain d'Orient du Moyen Âge, fut gouverné par la dynastie des Paléologues de 1261 à 1453, c’est-à-dire la période comprise entre la reconquête de Constantinople sur les Latins par Michel VIII Paléologue et la conquête finale de la Ville par les Ottomans conduits par Mehmed II. La dynastie des Paléologue s'est maintenue au pouvoir plus longtemps qu’aucune autre sur l’empire, parvenant à maintenir la loyauté de ses sujets en dépit du ressentiment populaire que provoqua l’union des Églises orientale et occidentale lors des conciles de Lyon et de Florence ensuite, ainsi que des déboires d’Andronic II et de Jean V. Cependant, en dépit de la durée de présence de ses représentants sur le trône impérial, cette dynastie dut faire face, dès les premières années, à des problèmes rendus insolubles par la décrépitude interne de l'Empire. Dès 1263, les Turcs commencèrent leurs raids et s’emparèrent graduellement de tous les territoires byzantins d’Asie mineure. Bientôt l’Anatolie, le cœur de l’empire, fut conquise par les ghazis (combattants émérites) turcs lors de raids à caractère religieux inspiré par l’islam. Les Paléologue dont les ressources s’amoindrissaient peu à peu durent également lutter contre les États chrétiens européens : le second empire bulgare, l’empire serbe, les restes de l’empire latin, les chevaliers hospitaliers de Jérusalem sans parler des Vénitiens et des Génois anxieux d’établir des comptoirs commerciaux dans l’empire. À la perte de leurs possessions sur le plan extérieur s’ajoutèrent deux guerres civiles désastreuses, des épidémies de peste et le tremblement de terre qui détruisit Gallipoli en 1354, laquelle, évacuée par ses habitants, fut bientôt occupée par les Turcs. De telle sorte qu’en 1380, l’empire byzantin se réduisait à Constantinople, sa banlieue et à quelques territoires isolés sous suzeraineté nominale de l'empereur. Toutefois, les puissantes murailles de Constantinople, la diplomatie byzantine, une habile exploitation des querelles domestiques de ses voisins et des menaces extérieures qui planaient sur leurs ennemis, ainsi que l’invasion de l’Anatolie par Timur, permirent à l'empire de survivre jusqu’en 1453. Ce qui restait de l’empire byzantin après la chute de Constantinople, le despotat de Morée, l’empire de Trébizonde et la principauté de Théodoros en Crimée, sont alors rapidement conquis par les ottomans et leurs alliés peu après. La faiblesse politique de l’empire fut toutefois compensée par un renouveau des arts et des lettres; certains parlèrent même de « Renaissance paléologienne ». Parallèlement, l’émigration des intellectuels byzantins vers l’Ouest devait jouer un rôle important dans la Renaissance italienne. (fr)
|
rdfs:comment
|
- L’Empire byzantin, ainsi appelé depuis le XIXe siècle pour décrire l’empire romain d'Orient du Moyen Âge, fut gouverné par la dynastie des Paléologues de 1261 à 1453, c’est-à-dire la période comprise entre la reconquête de Constantinople sur les Latins par Michel VIII Paléologue et la conquête finale de la Ville par les Ottomans conduits par Mehmed II. La dynastie des Paléologue s'est maintenue au pouvoir plus longtemps qu’aucune autre sur l’empire, parvenant à maintenir la loyauté de ses sujets en dépit du ressentiment populaire que provoqua l’union des Églises orientale et occidentale lors des conciles de Lyon et de Florence ensuite, ainsi que des déboires d’Andronic II et de Jean V. (fr)
- L’Empire byzantin, ainsi appelé depuis le XIXe siècle pour décrire l’empire romain d'Orient du Moyen Âge, fut gouverné par la dynastie des Paléologues de 1261 à 1453, c’est-à-dire la période comprise entre la reconquête de Constantinople sur les Latins par Michel VIII Paléologue et la conquête finale de la Ville par les Ottomans conduits par Mehmed II. La dynastie des Paléologue s'est maintenue au pouvoir plus longtemps qu’aucune autre sur l’empire, parvenant à maintenir la loyauté de ses sujets en dépit du ressentiment populaire que provoqua l’union des Églises orientale et occidentale lors des conciles de Lyon et de Florence ensuite, ainsi que des déboires d’Andronic II et de Jean V. (fr)
|