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- L'histoire de la Suisse sous domination française est l'étape de la formation de la Confédération suisse qui suit la Confédération des XIII cantons. Elle est comprise entre le début des manifestations provoquées par la Révolution française de 1789 et la création de la Confédération des XXII cantons le 7 août 1815. Les premières réactions en Suisse face aux événements de la Révolution française sont négatives : l'annonce du massacre des gardes suisses au Palais des Tuileries, la tentative d'invasion française de Genève en 1792 et la prise, la même année, de l'évêché de Bâle rattaché à la France sont autant d’événements qui sont mal perçus localement. À la suite de l'échec d'un soulèvement dans le canton de Vaud contre Berne, les meneurs se réfugient à Paris où ils poussent à la fin 1797 le gouvernement français à envahir la Suisse, qui capitule une année plus tard. Le gouvernement français met alors en place le nouveau régime de la République helvétique, État centralisé et unitaire dont les limites administratives internes sont largement redessinées. Pendant cette période, la Suisse est touchée à la fois par les conflits européens et par des révoltes intérieures. Le 30 septembre 1802, Napoléon Bonaparte impose l'Acte de Médiation qui définit une nouvelle Constitution pour le pays ainsi qu'un nouveau découpage des frontières cantonales. Cela donne naissance à la Confédération des XIX cantons qui est en réalité un État soumis au contrôle français. Le Valais devient brièvement indépendant sous le nom de République rhodanienne avant d'être annexé par l'Empire français en 1810, tout comme l'avait déjà été Genève en 1798, qui était devenue le chef-lieu du département du Léman. La principauté de Neuchâtel, quoique alliée de certains cantons, ne fait pas partie de la Confédération et n'a donc pas été envahie par la France. En 1806 toutefois, le prince de Neuchâtel, Frédérique-Guillaume III de Hohenzollern, roi de Prusse, cède Neuchâtel à Napoléon en échange du Hanovre. Napoléon maintient le statut de principauté, sous la souveraineté du maréchal Berthier, qui devient prince et duc de Neuchâtel. Pendant cette période, la Suisse est un protectorat français qui connaît une période de stabilité et de paix bien que son industrie soit durement touchée par les effets du blocus continental et de la mobilisation pour la Grande Armée. (fr)
- L'histoire de la Suisse sous domination française est l'étape de la formation de la Confédération suisse qui suit la Confédération des XIII cantons. Elle est comprise entre le début des manifestations provoquées par la Révolution française de 1789 et la création de la Confédération des XXII cantons le 7 août 1815. Les premières réactions en Suisse face aux événements de la Révolution française sont négatives : l'annonce du massacre des gardes suisses au Palais des Tuileries, la tentative d'invasion française de Genève en 1792 et la prise, la même année, de l'évêché de Bâle rattaché à la France sont autant d’événements qui sont mal perçus localement. À la suite de l'échec d'un soulèvement dans le canton de Vaud contre Berne, les meneurs se réfugient à Paris où ils poussent à la fin 1797 le gouvernement français à envahir la Suisse, qui capitule une année plus tard. Le gouvernement français met alors en place le nouveau régime de la République helvétique, État centralisé et unitaire dont les limites administratives internes sont largement redessinées. Pendant cette période, la Suisse est touchée à la fois par les conflits européens et par des révoltes intérieures. Le 30 septembre 1802, Napoléon Bonaparte impose l'Acte de Médiation qui définit une nouvelle Constitution pour le pays ainsi qu'un nouveau découpage des frontières cantonales. Cela donne naissance à la Confédération des XIX cantons qui est en réalité un État soumis au contrôle français. Le Valais devient brièvement indépendant sous le nom de République rhodanienne avant d'être annexé par l'Empire français en 1810, tout comme l'avait déjà été Genève en 1798, qui était devenue le chef-lieu du département du Léman. La principauté de Neuchâtel, quoique alliée de certains cantons, ne fait pas partie de la Confédération et n'a donc pas été envahie par la France. En 1806 toutefois, le prince de Neuchâtel, Frédérique-Guillaume III de Hohenzollern, roi de Prusse, cède Neuchâtel à Napoléon en échange du Hanovre. Napoléon maintient le statut de principauté, sous la souveraineté du maréchal Berthier, qui devient prince et duc de Neuchâtel. Pendant cette période, la Suisse est un protectorat français qui connaît une période de stabilité et de paix bien que son industrie soit durement touchée par les effets du blocus continental et de la mobilisation pour la Grande Armée. (fr)
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