dbo:abstract
|
- Vînâ (sanskrit IAST : vīṇā ; anglais : veena; hindî : वीणा ; tamoul : வீணை) est un vocable désignant deux familles d'instruments à cordes indiens fort différents : la rudra vînâ au nord de l'Inde, la sarasvati vînâ, au sud. La forme la plus ancienne, dont les sources sont attestées dès le IIe siècle av. J.-C. dans la sculpture (bien que mentionnée dans les écrits védiques depuis 3000 ans), est une cithare sur bâton, sans frette, avec deux résonateurs, appelée vînâ ou bîn.Simple instrument rural (telles l'alapini vînâ, la tuila, l'ekatantri vînâ ou la kinnari vînâ), elle s'est développée par l'ajout de matériaux et de cordes pour donner naissance à la rudra vînâ de l'Inde du Nord au XVIe siècle, instrument de cour de la musique hindoustanie. Celle-ci a ensuite engendré la vichitra vînâ en enlevant les frettes et la toute récente mohan vînâ. Dans l'Inde du Sud, un instrument communément appelé sarasvati vînâ ou vînâ carnatique est apparu au XVIIe siècle, vraisemblablement par hybridation entre la cithare sur bâton et un luth à manche long d'origine arabe ou persane (comme pour le sitar dans le nord). Il s'agit d'un luth à manche long qui est le principal instrument à cordes pincées de la musique carnatique. Là aussi un développement récent a donné la gottuvadhyam vînâ. La vina est considérée comme un instrument divin joué par la déesse Sarasvati, qui est généralement représentée avec l'une ou l'autre de ses formes. (fr)
- Vînâ (sanskrit IAST : vīṇā ; anglais : veena; hindî : वीणा ; tamoul : வீணை) est un vocable désignant deux familles d'instruments à cordes indiens fort différents : la rudra vînâ au nord de l'Inde, la sarasvati vînâ, au sud. La forme la plus ancienne, dont les sources sont attestées dès le IIe siècle av. J.-C. dans la sculpture (bien que mentionnée dans les écrits védiques depuis 3000 ans), est une cithare sur bâton, sans frette, avec deux résonateurs, appelée vînâ ou bîn.Simple instrument rural (telles l'alapini vînâ, la tuila, l'ekatantri vînâ ou la kinnari vînâ), elle s'est développée par l'ajout de matériaux et de cordes pour donner naissance à la rudra vînâ de l'Inde du Nord au XVIe siècle, instrument de cour de la musique hindoustanie. Celle-ci a ensuite engendré la vichitra vînâ en enlevant les frettes et la toute récente mohan vînâ. Dans l'Inde du Sud, un instrument communément appelé sarasvati vînâ ou vînâ carnatique est apparu au XVIIe siècle, vraisemblablement par hybridation entre la cithare sur bâton et un luth à manche long d'origine arabe ou persane (comme pour le sitar dans le nord). Il s'agit d'un luth à manche long qui est le principal instrument à cordes pincées de la musique carnatique. Là aussi un développement récent a donné la gottuvadhyam vînâ. La vina est considérée comme un instrument divin joué par la déesse Sarasvati, qui est généralement représentée avec l'une ou l'autre de ses formes. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Vînâ (sanskrit IAST : vīṇā ; anglais : veena; hindî : वीणा ; tamoul : வீணை) est un vocable désignant deux familles d'instruments à cordes indiens fort différents : la rudra vînâ au nord de l'Inde, la sarasvati vînâ, au sud. La vina est considérée comme un instrument divin joué par la déesse Sarasvati, qui est généralement représentée avec l'une ou l'autre de ses formes. (fr)
- Vînâ (sanskrit IAST : vīṇā ; anglais : veena; hindî : वीणा ; tamoul : வீணை) est un vocable désignant deux familles d'instruments à cordes indiens fort différents : la rudra vînâ au nord de l'Inde, la sarasvati vînâ, au sud. La vina est considérée comme un instrument divin joué par la déesse Sarasvati, qui est généralement représentée avec l'une ou l'autre de ses formes. (fr)
|