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Date de création : 04.02.2008
Dernière mise à jour : 22.01.2025
23109 articles


La conscience .

Le sommeil n'est rien d'autre qu'un état de conscience modifié. Bref la conscience n'est que le résultat d'un ensemble de traitements d'informations : elle n'a pas de siége...coupez plusieurs sources et vous aurez des états modifiés , coupez toutes les sources ; et il n'y aura plus de conscience.

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LA TERRE ..NOTRE MERE.

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partager la terre.

On peut penser ce que l'on veut d'internet mais quand même quelle merveilleuse invention ; je comprends certaines élites qui voit leurs pouvoirs s’amoindrir, aujourd'hui la science est à tout le monde et sans doute des gens prennent peur que en plus de partager la science on leurs demande de partager la terre.

..abradacabrantesque écriture.

j'ai en moi le soleil et la terre .

Publié le 22/08/2024 à 18:34 par horobindo Tags : image mer vie moi monde enfants demain nuit
j'ai en moi le soleil et la terre .

L'ILLUSOIRE DANS L'INFINITUDE.

 

 

On fera encore du temps  , de la vie et peut-être un autre " moi " des autres " moi " un autre " je " entremêlé de " moi " d'ego " mille et une contingences que " j'adapte " aux exigences de la réalité , se mélangent , conscient , préconscient et inconscient avec une mer de constituants changeants tout en sachant comme monsieur Planck que notre raison , nos raisons sont éphémères , illusoires dans l'infinitude. Dans la mer de l'absolu , la matière n'a pas de nom ; l'ultime réalité n'est qu'énergie , ce n'est qu'a nos échelles de réalité que se conjugue le verbe " "être " la conscience élaborée pour imaginer que nous somme celui qui dessine , peut être l'architecte , peut-être ; le ciment qui existe et crée l'image que nous avons de l'univers et de nous même.  

 

 

 

Je suis l'enfant d'aujourd'hui, chaque jour on me dit  que dans 20 ans mon pays sera recouvert par les eaux ou brûlé , l'enfant de hier grandissait à l'ombre des arbres mangeaient de vrais œufs , du poulet élevé dans la cour de la ferme  . Je suis l'enfant d'aujourd'hui , j'ai en moi  le soleil , la terre et je sais que c'est nous qui feront notre avenir , je sais que demain ma terre ne vous donnera plus de cette énergie , celle qui vous fait faire des guerres , parfois tuer des enfants  et polluer notre planète , je sais que c'est nous demain qui parleront au ciel et à tous les gens:

nous  oublierons  par charité vos outrances et arrogances .

 

Les grandes peurs ancestrales imprègnent , la toile tissée par deux cent milles ans de lutte pour la naissance d'une réalité , il y a la difficile sortie du néant , là ou rien cohabite avec le possible .Un principe mystique , née dans la contrainte , parce qu'il faut à l'être en devenir un support , un peu ce qu'est ; le un pour le deux , le passage du virtuel vers le réel , celui qui devient notre vérité. Entre le ciel et la terre, un monde  étrange à hanté nos ancêtres, le bruit et souvent la fureur des éléments  a donné naissance à la peur, l'être conscient et créateur a inventé un maitre, aujourd’hui nous héritons de la nuit des premiers temps.

horobindo

abracadabrantesque écriture.

Publié le 22/07/2024 à 14:14 par horobindo Tags : sur vie moi amour monde amis histoire carte enfant
abracadabrantesque écriture.

Amis du monde ,

 qu'étiez vous avant votre naissance .

  question intéressante non?                                                                           La réponse : 

 une virtualité. 

J'étais tenté de répondre : Rien  .

Vous connaissez  comme moi l'histoire ;  maman , papa dans un immense cri d'amour ( pas toujours mais bon !!  ont fusionné leur patrimoine génétique ,

chacun d'eux l'avait hérité de leurs parents .

L'être que vous êtes est donc unique. 

Je pourrais dire aussi que je suis l'enfant de l'histoire de l'humanité

,

 un être aléatoire , le  descendant d'un poisson bizarre qui a muté et évolué jusqu'à ressembler à  l'Auguste personne que vous voyez dans votre miroir .  Je saute de nombreuses cases; je ne crois pas aux  desseins divins  à  l'architecte génial , ça c'est un autre débat , je sais que la terre à amplement contribué à notre évolution , pour le reste notre condition humaine ne nous donne pas accès " à des réponses fiables "pour ce qui est de " nos gènes " la science remonte le temps  ;  tout aux fonds des âges ,  il y a " l'idée de la vie " et là on arrive au mur de Planck pour ce qui est  d'expliquer les briques ultimes  de la matière dont nous sommes fait; en vrai vous et moi  on ne fait qu'un si on fait abstraction des différences du aux mille "nécessités " comme dirait mon ami Monod.  Nécessités  à  tous les étages dont nous ne connaissons pas la totalité  des règles dans la mesure ou  " Pi " dont vous connaissez à peine " l'idée de ses premières " particules "  . On appelle ça la dimension physique de la vie . On pourra s'interroger pour ce qui est de la conscience . Là mes amis on tombe dans un trou tant on donne d'attributs à ce qui serait la partie noble de notre être. Attention j'emploie ici un mot "aux sens  pluriels " parce que de cette conscience naît le beau , le moche . Curieuse façon de parler de ces sujets; je sais mais justement en écrivant ces mots , je mets un doigt de conscience " sur la conscience " qui " trouve sa réalité " d'instant en instant  je produis des états de conscience dont il nous reste à établir la carte des logiciels utilisés qu'ils soit chimiques ou électriques   . Mes mots sans doute maladroits ouvre un champs de réflexions. En psychologie, l’introspection est l’observation de la conscience par elle-même dans le but d’étudier les états psychiques. On voit ici apparaître la notion de conscience.

horobindo 

 

J'étais une personne sans suffixe, sans iste-

Publié le 25/05/2024 à 15:24 par horobindo Tags : centerblog mort histoire image sur vie moi france amour monde homme fond divers nature pouvoir
J'étais une personne sans suffixe, sans iste-

J'étais une personne sans suffixe, sans iste-

 
 

 

je rêve ,

j'ai rêvé de comprendre le monde .

Aussi sacrée ou profonde que soit une croyance, parce qu'il faut que je vous dise , ce que j'écris je le crois,

la vérité est une croyance , une vérité n'est pas éternelle, elle devient une vérité ,  elle n'est rien de plus qu'une pensée , et la pensée  n'est jamais la chose qu'elle décrit , c'est la pensée d'un moment de vie .

Elle peut seulement permettre d’entendre les merveilles qu'elle tente de toucher. Les sermons sur l'amour déforment la beauté ineffable de l’amour . Les discours sur l'unité crachent après la première syllabe.

Courtiser les croyances est une prescription pour une vie virtuelle, pas une vie vertueuse.

Croire est aussi automatique que marcher, parler ou éternuer, et à peu près aussi remarquable.

Nos croyances nous séparent tels des fils de fer barbelés.

Sont-elles vraiment nécessaire et ce que je crois n'est pas important.Le fait que je puisse mettre de l'ordre dans mes pensées, les trier en opinions et croyances n'est guère impressionnant.

En fait, une telle pensée est inévitable. C'est ce que font nos cerveaux humains évolués. Ils comparent, évaluent et jugent dans une tentative sans fin de donner un sens au monde qui nous entoure.

Il fut un temps où je considérais que mes croyances étaient quelque chose de plus qu'un simple assemblage de pensées. Je les ai prises pour quelque chose de beaucoup plus important. Je pensais qu'elles venaient de moi.

À divers moments de ma vie, j'ai cru être un Catholique, un Holistique, un Agnostique et un Laïc humaniste. J'étais un libéral, écologiste et pacifiste.Je prenais de nouvelles identités à la recherche d'une plus grande autonomie et, tout au fond, je crois, pour me distancer de certaines vulgarités qui caractérisent la condition humaine - des qualités telles que la cupidité et l'agression.

En reliant certaines pensées, en bricolant de nouvelles identités, j’ai pu convaincre, moi et les autres, que ces traits malsains de l'homme ne pouvaient pas me définir.

Ils définissaient des voleurs, des violeurs et des assassins. J'étais au-dessus de tout cela, et je disposais d'un portfolio de croyances pour le prouver. Je n'étais pas seul dans ma tentative d’adopter une nouvelle identité.

Tout le monde de par le monde l’a bien fait avec moi. Hindous, Musulmans et Bouddhistes. Les Socialistes, les Communistes et les Verts.

Les Syndicalistes progressistes, Démocrates-chrétiens - des identités élaborées tout comme les étudiants de première année élaborent des majors.

 Aujourd'hui les gilets jaunes

Nous avons tous été tentés de nous élever au-dessus de notre nature animale héréditaire, mais nous élever au-dessus ne la fait pas disparaître.

Nous restions toujours avides et agressifs en dépit de nos convictions profondes. Nous marchions dans les contradictions, projetant nos conflits intérieurs sur le monde, en fait, nous étions le monde, et c'est pourquoi il était un tel gâchis.

Après avoir erré d'un système de croyance à l'autre, je pensais avoir exploré les grandes questions de la vie, mais je ne faisais que poser des questions auxquelles mes croyances me fournissaient des réponses toutes faites. Je ne m’étais pas encore posé les questions les plus radicales, celles qui finiraient par fracasser mes croyances.

Il s'agissait de questions qui ne semblaient pas nécessaires de se poser, des questions comme:

Si un conflit de croyances peut être trouvé à la racine de toute la violence dans le monde, alors ne devrions-nous remettre en question leur validité - pas la validité d’une croyance particulière, mais la croyance elle-même?.

Séparés de nos croyances, perdrions-nous notre portée morale? Serions-nous la proie de nos instincts les plus bas et secourions-nous le monde par des actes de violence dépravés?.

Ou Est-ce précisément le comportement que nous avons quand nous sommes sous le charme hypnotique de nos croyances? .

Imaginez une ville dont les bâtiments ont été détruits par un tremblement de terre. C'est l'image que je me faisais de mon esprit après que mes convictions aient été renversées. Je sentais que je pouvais voir à l'infini dans toutes les directions.

Les imposantes structures de pensées qui se trouvaient dans mes croyances n'ont plus bloqué ma vision du monde. J’ai ressenti un  déroutant sentiment de liberté. Libéré des croyances qui avaient édifié mon identité, je me sentais merveilleusement anonyme.

J'étais une personne sans suffixe, sans iste- pour affirmer mon existence. J'avais inconsciemment rejoint le seul club qui importe. Le nombre dans les milliards, ne fait pas payer de cotisation et accueille les criminels de carrière.

C'est ce qu'on appelle la race humaine.

Il y a des années que j'ai déposé mes convictions, et je ne suis pas encore transformé en tueur sociopathe. Au contraire, j'ai développé une profonde affection pour mes camarades de la planète, maintenant que je ne les mesure plus à l'aune de mes croyances.

Finis les murs de la pensée  qui m'empêchaient de voir qui ils sont vraiment. Et disparue, heureusement, ma compulsion à les pointer comme mauvais pour pouvoir  paraître vertueux.

Portez atteinte à  l'honneur de ceux qui œuvrent pour une plus grande justice sociale et un crime d'autant qu'il vient de la gauche sensée représenter le petit peuple; la gauche vient de commettre la faute la plus impardonnable et va obligatoirement tomber dans l'oublie pour de très longues années.

La France Insoumise tente désespérément de sauver "Jaurès " des eaux , les gilets jaunes même si l'on dit ; même si  ils disent le contraire en est l'expression qui surgit du chaos .Des phénomènes curieux, des anomalies historiques, des événements qui échappent à la raison se conjuguent actuellement, des événements qui échappent aux contrôles de ceux qui les provoquent, je sais que le monde  est corrélé, que notre présent est contingent à des constances dont nous ne connaissons ni les effets ni les raisons.

 

 

 

De la simple suggestion à l'effet placebo ?

De la simple suggestion à  l'effet placebo ?
 "Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s'en aille."
(Papyrus égyptien découvert par Ebers)

MAGIE ET MÉDECINE
Aux temps les plus anciens de l'humanité, magie et médecine se confondent. Comme l'astrologie et l'astronomie, l'alchimie et la chimie. Nu, désarmé et craintif, l'homme primitif cherche d'abord à se protéger contre les forces d'une nature hostile et pleine de dangers. Pour survivre, il lui faut quotidiennement disputer sa nourriture, trouver un abri contre les bêtes féroces. Dans son ignorance du mécanisme des forces en présence, il se voyait entouré de forces supérieures, toutes puissantes, souvent néfastes, parfois propices, peuplant son environnement d'êtres à la fois naturels et surnaturels, fauves, démons, orages, foudre, flammes, génies, esprits, fantômes. Pour se les concilier, l'homme invente des gestes (un rituel magique), des mots (la prière), et un don de quelque chose de précieux (le sacrifice).

RELIGIONS
Les religions se constituèrent à partir de ces pratiques magiques. Le premier guérisseur fut l'homme (ou la femme) qui, posant sa main (ou une plante) sur le corps d'un compagnon malade ou blessé, se rendit compte qu'il le soulageait. Ce geste devint sacré. (Peut-être la découverte des vertus de l'eau remonte-t-elle à la même époque.) Au sein de chaque clan primitif, un homme apprit empiriquement les gestes qui soulagent, les pratiques qui sauvent, les plantes qui guérissent, devenant ainsi l'intercesseur entre la divinité et les hommes, le prêtre et le sacrificateur. Dans la plupart des religions primitives, l'on retrouve des cérémonies dont le but est de rendre les divinités propices. Regroupés par tribus, nos ancêtres, revêtus de peaux de bêtes, de plumes, d'os ou de coquillages, tentaient d'attirer sur eux la faveur des dieux, de conjurer le sort par des sacrifices humains ou d'animaux.

LA PRÉHISTOIRE
Dans les cavernes et les grottes, dont certaines remontent à près de trente mille ans, ils nous ont laissé des fresques, des signes, des objets décorés qui nous rappellent les pratiques magiques qui leur permettaient d'exorciser et de dompter les forces mystérieuses de la nature, de vaincre la maladie et de repousser la mort. (Voir dans les Calanques, la fabuleuse Grotte Cosquer, découverte récemment, Altamira et Lascaux, ou, plus proche de nous dans le temps, cette admirable amphore scythe du Musée de l'Ermitage à St Pétersbourg, dont la délicate gravure demeurée intacte, représente trois scènes de thérapeutique: une extraction dentaire, la pose d'une attelle sur un membre fracturé et des passes magnétiques. Durant les premiers millénaires de la civilisation, l'art de guérir resta une spécialité sacerdotale, une pratique dont le savoir se transmettait de père en fils ou de maître à élève. Les anciens voyaient derrière chaque maladie un diable ou un mauvais esprit. En Mésopotamie, on considérait la maladie comme le châtiment d'un péché, préjugé que l'on retrouve curieusement dans notre civilisation avancée, face au sida, et dans la démarche de nombreux charlatans qui affirment au consultant qu'il est envoûté ! L'homme découvrit très tôt le mystérieux pouvoir de cause à effet qui semblait émaner de son regard et de ses mains tendues. Sur des bas reliefs égyptiens, on voit le dessin d'un personnage debout, les deux mains tendues vers une personne assise. Des doigts du premier on voit rayonner vers la seconde, un flux des croix ansées qui symbolisent sans doute l'énergie vitale. Préfiguration du magnétisme humain ? Sur d'autres, sont représentées des scènes de traitement par hypnose. Au cours des cérémonies religieuses, à vocation thérapeutique ou de protection, les prêtres chaldéens, babyloniens, hindous, chinois, égyptiens, employaient, pour obtenir l'état de transe, des procédés magiques, ressemblant fort à de l'hypnose.

LES MYSTÈRES
Dans la préparation des "mystères", la méditation, un jeûne prolongé et l'abstinence facilitaient chez les participants l'apparition de l'extase collective, que des musiques syncopées, des fumigations, et l'absorption de stupéfiants poussaient au paroxysme. On retrouve aujourd'hui encore ce cérémonial chez des peuplades restées proches de leurs traditions ancestrales, chez les Malbars de l'Ile de la Réunion par exemple. Bien que les Hébreux condamnent la magie comme coutume païenne et lapidaient les magiciens, les prêtres du Temple de Salomon portaient sur la poitrine une plaque de métal précieux, ornée de 6 gemmes brillantes et de six gemmes mates. Ces pierreries qu'ils fixaient intensément au cours des cérémonies, leur permettaient d'accéder à l'état d'extase visionnaire. Par ailleurs, on découvre dans le Talmud, l'emploi de la suggestion dans le traitement de nombreuses maladies, une place prédominante étant faite à l'hypnose.
Dans la Bible, les descriptions de méthodes thérapeutiques magnétiques, par imposition des mains ou le "souffle", sont nombreuses. Il n'y a pas si longtemps encore, au Maroc, chez certaines tribus berbères, les Hamadchas par exemple, des cérémonies de "purification" donnaient lieu à des scènes hallucinantes. Dansant longuement autour du tombeau d'un saint en se tenant étroitement par l'épaule, aux sons d'une musique sourde et rythmée, à répétitions lancinantes, les fidèles s'insensibilisaient peu à peu jusqu'à ce que cet engourdissement de l'activité cérébrale, leur fît perdre connaissance durant des heures. Et l'on assistait alors à des duels de somnambules, au cours desquels les "endormis", parmi lesquels de grands malades, se donnaient des coups de hache sur la tête, sans apparence de sensibilité, pour chasser les mauvais esprits cause de leur maladie! Aujourd'hui l'on redécouvre officiellement les pouvoirs thérapeutiques de la transe et de l'hypnose, que les guérisseurs utilisent depuis des millénaires.

MÉDECINE SAVANTE
Ce fut probablement à Athènes, sous l'autorité d'Hippocrate, que les Grecs développèrent le premier système médical rationel en essayant, non plus simplement d'appliquer des recettes retransmises par la tradition (médecine magique), mais d'apprendre à connaître le mécanisme de la maladie et le fonctionnement de la guérison. Pourtant, là encore, le cordon ombilical entre savoir et connaissances acquises n'était pas coupé : on enseignait la médecine dans le temple d'Asclépios. A Rome, c'était au Temple d'Esculape que les malades venaient implorer la guérison. Les prêtres les endormaient, et durant ce sommeil provoqué (l'incubation), le dieu apparaissait en rêve aux élus et leur indiquait les moyens d'atteindre la guérison. ((Méthode reprise deux mille ans plus tard par Edgar Cayce).
Les Romains conservèrent longtemps encore leurs empiriques, ignorant la médecine savante et organisée, avant de se laisser soigner par les médecins grecs, parfois plus efficaces, mais dont ils méprisaient la vénalité. Car, jusque là, ni les prêtres ni les guérisseurs populaires ne réclamaient d'honoraires pour leurs soins. La rétribution restait un don. Paradoxalement, il semble que le succès de la médecine hellénique découla de cette exigeance pécuniaire, en vertu de l'éternel principe que "ce qui coûte cher, doit être bon.". (Caton l'ancien disait de ces praticiens qu'ils "exercent leur art par esprit de lucre, pour gagner notre confiance..".) Plus tard, Galien prolongea les fondements de la médecine d'Hippocrate en développant le raisonnement clinique, et jeta les bases de l'établissement du diagnostic. Parallèlement à cette médecine savante, réservée aux riches, à la fois scientifique, religieuse et philosophique, subsista une médecine populaire, empirique et traditionnelle à laquelle les riches et les puissants recouraient au besoin quand la première avait échoué. Les connaissances médicales "scientifiques" inculquées de professeur à élève s'acquéraient dans des écoles, le savoir empirique se transmettait sur le tas, de mère à fille et de père en fils.

L'ÈRE CHRÉTIENNE
Après la dislocation de l'Empire romain, la religion chrétienne triomphante privilégia les aspects spirituels et sacrés au détriment des aspects matériels de l'humanité. Le pouvoir ecclésiastique plaça la médecine savante sous haute surveillance. La hiérarchie sacerdotale maintint les médecins dans un rôle subalterne, leur interdisant l'expérimentation, et relégua les guérisseurs empiriques au rang de "sorciers". Les seuls thaumaturges que l'Église toléra furent les prêtres guérisseurs, les saints faiseurs de miracles qui étonnaient les foules par leur charisme, guérissant par l'imposition des mains en souvenir du Christ, selon les préceptes de l'Evangile: Ils imposeront leurs mains aux malades, et les malades seront guéris. (Marc 16/18), ou par l'application du crucifix sur les blessures.
Curieusement, selon une tradition qui remonte à Robert II le Pieux (996-1031), les rois de France (et d'Angleterre) acquéraient par la vertu du saint chrême dont ils étaient oints lors de la cérémonie du sacre, le pouvoir miraculeux de guérir les malades, particulièrement ceux atteints d'écrouelles, (fistules provoquées par l'adénite cervicale chronique d'origine tuberculeuse). Ainsi, lors du sacre ou de certaines cérémonies religieuses, le roi usait de son pouvoir de thaumaturge en guérissant des centaines de malades, dessinant sur leur visage le signe de la croix, en prononçant la formule rituelle: "Le roi te touche, Dieu te guérit". En Angleterre, plus de 50 000 malades venaient chaque année chercher la guérison par la "main royale" auprès d'Edouard le Confesseur (1052-1108) ou de Philippe Ier et repartaient guéris en grand nombre. Cette royale coutume persista en France jusqu'au 19e siècle.

L'ÂGE D'OR
L'âge d'or de la cuillette des simples, des "remèdes de bonne femme", de la médecine empirique, sorcière et magique dura quinze siècles. Albert-le-Grand, Arnaud de Villeneuve, Nostradamus, Paracelse, pour ne citer que les plus grands furent à la fois mages et médecins. Agrippa de Nettesheim (1486-1535), premier médecin de la cour de François Ier et de Louis de Savoie, contemporain de Paracelse, fut emprisonné à cause de ses exorcismes et de ses "enchantements". Il fut libéré, gràce aux guérisons qu'il obtint pendant son emprisonnement, en appliquant sa méthode hypno-magnétique. Paradoxalement, ce fut à l'aube du 19e siècle, lorsque la médecine enfin libérée de tout carcan religieux ou philosophique allait redevenir expérimentale, que survint le grand schisme, la médecine officielle reléguant avec mépris au rang de charlatans ceux d'entre eux qui pratiquaient le magnétisme (ou même l'oméopathie).

LE MAGNÉTISME
"Les miracles ne sont pas en contradiction avec la nature;
ils ne sont en contradiction qu'avec ce que nous savons d'elle."
(Saint-Augustin)


Le véritable père du magnétisme humain, est le docteur Franz Anton MESMER (1734-1815. Dans sa thèse de doctorat (Thèse physico-médicale sur l'influence des plantes 1776) il jeta les bases de sa doctrine qui souleva le plus vif enthousiasme et les plus véhémentes contestations. Durant des années il soigna des milliers de malades dans son fameux "baquet", s'intéressant également à l'hypnose et l'expérimentant sur ses malades. Mais, en 1784, deux commissions officielles diligentées par l'Académie et par le Roi, déclareront le magnétisme animal sans base scientifique et même dangereux pour les bonnes moeurs ! Seul parmi les académiciens, le célèbre Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836), gloire de la botanique, savant de réputation mondiale, défendra courageusement Mesmer en confirmant, envers et contre tous, l'existence du fluide magnétique. Ce savant n'en démordra jamais, malgré les multiples pressions de ses pairs. Nonobstant le discrédit dans lequel tomba le magnétisme mesmérien, il conserva des disciples tels Armand de Chastenet, marquis de Puységur (1751-1825) et Deleuze.

LE FLUIDE MAGNÉTIQUE
L'année même de la condamnation du magnétisme animal par les Académies (1784), Puységur privilégie la notion de "transfert" de volonté du magnétiseur sur le magnétisé, qui n'existait qu'à l'état embryonnaire dans la doctrine de Mesmer. Il utilisa le magnétisme dans ses nombreuses expériences de somnambulisme artificiel, perfectionnant la technique de l'hypnose. Deleuze, qui fréquenta Jussieu au Muséum, estime lui aussi qu'un fluide émane du magnétiseur. Rappelons sa superbe explication: "Le fluide magnétique est une émanation de nous-mêmes, dirigé par la volonté. Magnétiser pour guérir, c'est secourir avec sa vie, la vie défaillante d'un être souffrant." En 1821 l'Académie de Berlin décerna un prix au meilleur mémoire sur le magnétisme et réhabilita les travaux de Mesmer. Au milieu du 19e siècle, le baron du Potet déclare: "Le fluide n'est point une substance qui puisse être pesée, mesurée, condensée. C'est une force vitale comme le principe newtonien d'interaction ou de la gravitation universelle."
- Ah! ne m'en parlez pas ! Ce sont tous des cinglés !
- Mais encore ?
Le 19e siècle connut la longue querelle entre les Animistes (Alexandre Bertrand, Abbé de Faria) pour qui le fluide n'existe pas, adeptes de l'hypnose, de la "concentration", et les Fluidistes (du Potet, Sennevon, La Fontaine) qui maintiennent la tradition du magnétisme. Ces disputes souvent féroces entravent et discréditent le magnétisme dont l'unique but devrait être de soigner. En tout état de cause, l'oeuvre de Franz-Anton Mesmer reste originale, car elle fut la première et courageuse tentative d'explication des effets connus de l'imposition des mains par l'existence d'un fluide animal. A la fin du 19e siècle le magnétisme quitte le terrain des joutes scientifiques pour plonger dans l'univers étrange et trouble de l'occultisme. Nous voyons s'affronter les adeptes du spiritisme hermétique, du matérialisme rationaliste et du spiritualisme chrétien. A l'Ecole Polytechnique dont il est administrateur, le Colonel de Rochas expérimente le magnétisme à l'aide d'instruments de plus en plus sophistiqués. Mais, en 1897, la présentation de ses travaux à l'Académie des Sciences fut un fiasco. Il ne parvint pas à faire une démonstration irréfutable de la fiabilité du magnétisme. Le rejet définitif du magnétisme par le courant officiel des milieux scientifiques vient de là : ignorance du fondement et de l'essence même que posent l'état de maladie ou de la bonne santé. Comme le magnétisme ne guérit pas toujours, à coup sûr toutes les maladies, on le rejette avec mépris, ignorant superbement que la médecine officielle ne guérit pas et à coup sûr, loin s'en faut, toutes les maladies. Rejeté par le monde scientifique dominant, le magnétisme fut récupéré par les occultistes, ce qui en éloigna pour longtemps les hommes de science et les esprits positifs.

LE SPIRITISME
Allan Kardec (Denisard Léon Hippolyte Rivail) et ses disciples et continuateurs Léon Denis, Eliphas Lévi, Papus (Dr Gérard Encausse) et Stanislas de Guaïta, incorporèrent le magnétisme à la doctrine spirite, selon laquelle l'homme est formé de 3 corps ou principes primordiaux, - le corps physique, - le corps astral ou principe vital (résidence de l'âme), - le corps spirituel (résidence de l'Esprit). Très largement discrédité en France, peut-être à cause de quelques militants trop farfelus qui le ridiculisèrent, le spiritisme renaît au Brésil et aux Philippines, où les célèbres "chirurgiens aux mains nues" semblent imprégés de sa doctrine. En France, le magnétisme retrouva ses lettres de noblesse grâce à quelques guérisseurs exceptionnels, en particulier Hector Durville (1849-1923) et ses deux fils Gaston et Henri, dont la simplicité, le charisme le sérieux et l'efficacité forcèrent l'admiration. Durville estime que le fluide qui émane en permanence de notre corps, l'entoure d'une véritable atmosphère magnétique (aura). L'action psychique du guérisseur mobilise cette force et la focalise dans le but de guérir. Surmontant les querelles byzantines des adeptes aux théories fumeuses, les Durville et quelques autres grands guérisseurs permirent au magnétisme curatif de redevenir une alternative crédible à la médecine allopathique. Durant des lustres, ils formèrent au sein de leur fameuse école du 36, avenue Mozart à Paris, des centaines d'excellents praticiens. Depuis 1945, malgré le redoutable arsenal législatif mis en place par l'Etat sur les conseils intéressés de l'Ordre des Médecins, la France voit refleurir une génération de grands magnétiseurs tels Charles de Saint-Savin, Serge Alalouf, Héléna Charles, Jules Burgevin, René Hottequiet, Paul Hareng, sans oublier les jeunes d'aujourd'hui qui, je ne citerai pas de nom, sont l'honneur de leur magnifique profession.

LES TEMPS MODERNES


"C'est une sotte présomption d'aller dédaignant et condamnant pour faux ce qui ne nous semble pas vraisemblable. J'en faisais ainsi autrefois; et si j'oyais parler ou des esprits qui reviennent ou du pronostic des choses futures, des enchantements, des sorcelleries ou faire quelque autre conte où je ne pusse pas mordre, il me venait compassion du pauvre peuple abusé de ces folies. Et à présent, je trouve que j'étais pour le moins autant à plaindre moi-même". (Montaigne)


Ils "soufflent" le chaud, le froid, "imposent" les mains, "manipulent", magnétisent, "reboutent", soignent par les plantes, prient... Ils soulagent souvent, et guérissent parfois "miraculeusement" des malades que la médecine officielle impuissante, malgré toutes ses connaissances et son arsenal thérapeutique, doit parfois abandonner à leur sort. Ces résultats spectaculaires obtenus par certains magnétiseurs sont-ils l'effet des techniques utilisées, alors que leur "pouvoir" réel semble si ténu, ou de la simple suggestion ? De l'effet placebo ? Ou bien ces résultats sont ils la preuve d'un don inné ? Acquis ? Un don de Dieu ? Une faculté particulière de déclencher l'autoguérison ?
Toujours est-il que d'innombrables guérisons sont obtenues ainsi, partout dans le monde, sans que le corps médical, aujourd'hui tout puissant, qui se prétend le détenteur absolu du savoir, puisse expliquer ces faits sans tomber dans l'injure et le mépris. Qui sont donc ces praticiens empiriques qui n'ont, pour tout diplôme, que les témoignages de reconnaissance de leurs patients ? Ces guérisseurs qui obtiennent des rémissions surprenantes dans des cas où la médecine officielle déclare forfait ? Ces hommes et ces femmes qui, à mains nues, à l'aide de leur seul don qu'il disent tenir de Dieu, ou d'un savoir transmis de génération en génération, redonnent aux malades équilibre et santé ? En général, ce sont des gens simples, croyants, d'un robuste bon sens, qui découvrent leur don par hasard, et quittent tout pour se mettre au service de leur prochain. Si quelques-uns s'enrichissent, ce ne sont pas forcément les meilleurs ni les plus efficaces, beaucoup exercent leur art comme un sacerdoce. Les véritables guérisseurs ont beaucoup plus de clients qu'ils n'en peuvent soigner. Ils n'ont guère besoin de publicité. Les malades qu'ils ont guéri sont leur meilleure réclame.

UN STATUT LÉGAL
Malgré ces étranges et indiscutables prouesses, le guérisseur français, qu'il soit magnétiseur, phytothérapeute ou rebouteux, n'a toujours pas de statut légal, tandis que l'arsenal législatif s'est renforcé contre lui. Jamais pourtant, vrais et faux guérisseurs, n'ont été aussi nombreux. On les évalue à plusieurs dizaines de milliers. De plus en plus de citoyens estiment que ce procès intenté par les pouvoirs publics, aiguillonnés par les tenants de la médecine officielle à l'encontre des véritables guérisseurs et des thérapeutiques naturelles en général, est parfaitement indécente tant que cette médecine officielle ne parviendra pas à guérir tous les malades, sans exception ! L'important, pour celui qui souffre, c'est de guérir. Qu'importe la manière !
La solution idéale serait évidemment qu'une étroite collaboration s'instaure entre médecins et guérisseurs. Mais pour cela, il faudrait que l'esprit d'altruisme, le désintéressement et la vocation dominent! Ne rêvons pas! Aujourd'hui tout se réduit à une question de gros sous! La santé publique et le médical business qui en découle sont un trop riche gâteau pour laisser s'attabler les pique-assiettes des médecines sauvages. Qu'importent les malades... leurs souffrances... l'important c'est la rentabilité. Le Fric!

LES GUÉRISSEURS AUJOURD'HUI
"Les Guérisseurs obtiennent parfois des résultats thérapeutiques que les medécins officiels n'obtiennent pas par les moyens scientifiques habituels." (Abbé Marc Oraison Prêtre et médecin) Le magnifique terme de guérisseur vient du vieux français garir (défendre, préserver) par filiation du provençal garida, d'où descend également le mot guérite. On trouve déjà sa trace dans la Chanson de Roland (XIe siècle) où guarisun signifiait guérison. L'Académie Française n'accepte le mot "guérisseur" qu'en 1878: "Ne se dit guère qu'en mauvaise part, d'un médecin peu instruit, d'un empirique. Ex. Ce malade avait foi aux guérisseurs." Le Grand Dictionnaire Encyclopédique Larousse dans son édition de 1983, donne encore une définition très péjorative du mot guérisseur: "Personne qui prétend obtenir la guérison de certaines maladies, par des procédés secrets, incommunicables, sans vérification scientifique démontrable (fluide, don, médication mystérieuse réputée infaillible,etc) et qui agit ainsi en contravention avec les lois sur l'exercice de la médecine." Seul le Petit Robert reste objectif: Personne qui fait profession de guérir sans avoir la qualité officielle de médecin, et par des moyens non reconnus de la médecine. Pour nous ce beau mot de "guérisseur" englobe tous ceux qui soignent, soulagent, s'attaquent aux maladies ou en protègent les hommes, les bêtes et les plantes. Le terme de guérisseur recouvre d'ailleurs plusieurs spécialités, les unes traditionnelles tels que : magnétisme, radiesthésie, reboutement, soins par les plantes (simples) ou modernes : ostéopathie, phytothérapie, sophrologie, etc. Dentistes, vétérinaires ou médecins n'en sont d'ailleurs pas exclus. Il existe de plus en plus de médecins magnétiseurs et de chirurgiens dentistes qui remplacent l'anesthésie par l'hypnose !

Le guérisseur, qu'il soit docteur en médecine ou non, a reçu le don de guérir, alors que le médecin diplômé, souvent sans vocation, a seulement acquis, après de longues études, le minimum de connaissances l'autorisant officiellement à soigner, contre rétribution. Le véritable guérisseur considère que son pouvoir de guérir n'est pas un privilège, mais un don de Dieu, dont il n'est que le très humble et révocable dépositaire. Ambroise Paré, l'un des plus grands médecins de tous les temps, disait déjà: "Je les soigne, Dieu les guérit".

COMMENT DEVIENT-ON GUÉRISSEUR?
Le don est souvent héréditaire mais c'est loin d'être la règle. Il existe des dynasties de guérisseurs. Mais il est rare que la progéniture d'un grand guérisseur soit aussi talentueuse que l'ancêtre. Le plus souvent c'est tout à fait par hasard que le futur guérisseur découvre son don. Les meilleurs et les plus honnêtes détenteurs du "don" de guérison, s'initient auprès de leurs aînés qui les cooptent, puis le bouche à oreille fait le reste. En général un vrai guérisseur, souvent d'origine modeste, ne se contente pas d'exercer à la chaîne. Il étudie, se cultive, développe ses connaissances et perfectionne ses méthodes. Le plus dur, quand vient le succès, est de raison garder. A côté de cette élite, il y a de tout. Du sincère et modeste rebouteux de campagne qui remet de père en fils les fractures et les entorses des animaux et des hommes, en passant par le saint ermite guérisseur retiré dans la montagne, la fermière au "souffle" miraculeux, le "leveur de feu", le "knésothérapeute", la "barreuse", la "sorcière" de village qui cueille les simples, jusqu'à certains éminents charlatans qui paradent à la télévision en vedettes, roulent en Rolls et raflent des milliards aux gogos, il existe mille empiriques plus ou moins connus, plus ou moins honorables ou efficaces. De nos jours beaucoup d'inadaptés, de marginaux, de petits ou de grands escrocs, des cinglés même, profitant de ce que la profession ne soit pas encore réglementée, tentent leur chance comme au Far-West, en faisant quelques dupes à coup de pub, puis disparaissent quelque temps avant de reparaître ailleurs...

ÉTAT DES LIEUX
Depuis quarante ans un certain nombre de guérisseurs sérieux, compétents et de talent, se sont regroupés au sein d'associations professionnelles, notamment Espérance 92 ou le GNOMA. Leur ambition est de réunir par cooptation tout ce qui compte de praticiens de valeur dans ce pays afin que leur profession puisse avoir l'envergure et la crédibilité nécessaires pour dialoguer utilement avec l'Ordre des Médecins et les Pouvoirs Publics en vue d'obtenir enfin une reconnaissance officielle. En attendant cette reconnaissance, le GNOMA s'est donné un code de déontologie et se propose de créer officiellement une "Ecole Nationale de Magnétisme et autres Thérapies naturelles" qui permettra aux meilleurs thérapeutes de l'association de dispenser leur savoir et leurs connaissances ainsi que leurs techniques à leurs futurs jeunes confrères. 
 

Une conscience s'éveille,

Publié le 22/03/2024 à 22:29 par horobindo Tags : centerblog image sur mer vie moi monde soi mort nature
Une conscience s'éveille,

Une conscience s'éveille,

 

 
 
Publié par horobindo .
 

J'ai allumé la lumière.

 

Mon ami le temps , mon amie la vie , ensemble on apprend , ensemble,  on se transforme et aujourd'hui en regardant en arrière , je m'attendri sur mes anciens " moi " qui continuent à me lancer des regards grimaçants , ensemble on fera encore du temps , de la vie et peut-être un autre " moi " un autre " je " entremêlé de " soi " " d'ego " mille et une contingences de la réalité se mélangent ; conscient , préconscient  et inconscient avec une mer de constituants changeants.  

Et puis entre vous et moi " gardez ce secret pour vous" en dehors de nos consciences  que vaut vraiment ce monde , ces univers parce qu'il se dit qu'ils sont multiples est t'il possible que de niveau de conscience en niveau de conscience nous inventions les c=valeur d'un rien vers un quelque chose d'un principe corrélé à suivre

 


Le temps à plusieurs valeurs qu'il est important de ne pas confondre. il y a le temps de la nature, qui est le rythme du changement de tout ce qui entre dans l'existence, se maintient et disparaît, le temps circulaire des saisons et des cycles du corps   dans ce temps, le changement de la vie de la mort suit son cours  ,  mais en réalité nous ne vivons pas dans ce temps dans la vigilance ordinaire, nous vivons dans le temps psychologique, celui des attentes, des espoirs, des regrets, des souvenirs et c'est ce temps psychologique qui nous fais souffrir  ? .

 

 Nous cherchons à lui donner une consistance, alors on s'en forme une image qui est le temps chronologique celui des heures et des jours, du compte des années et des siècles   mais ceci est illusoire je ne peux pas me transporter à la semaine prochaine: je ne peux pas revenir à l'an passé , il n'existe que maintenant ce maintenant dans lequel je me projette ou je me souviens  ,  ainsi la transformation de la conscience peut-elle être autre chose que l'acte de conscience  lui même en face du temps et dans le temps une transformation perpétuelle et continue ou toute représentation, souvenirs se mélange et se recombine, dans l'espoir d'un futur , d'un avenir mais encore inconnu    quand à savoir qu'elle forme particulière la conscience va prendre, quel est son devenir ; mystère , je pense qu'ici chacun est juge de ses propres états psychiques.

abracadabrantesque écriture.

Publié le 21/03/2024 à 15:39 par horobindo Tags : air histoire mort enfants homme monde france moi vie bonne sur prix centerblog femmes dieu

 

Arrêtez ces guerres criminelles, Macron , Poutine , Netanyahu, Biden et autres aux noms de la grande finance , les vrais décideurs de par le monde ,  les mêmes causes qui produisent les mêmes effets, la mort de tant de gens sacrifiés parfois par arrogance.

 

 Pour tous les enfants de la terre.

 Donnez leurs l'ode à la joie de Beethoven et vous verrez la France entière  les yeux vers le ciel chanter la paix.

Il était une fois,

 

Nous sommes de ce monde par accident , nous n'aurions pas du naître , que ceux qui brûlent d'arrogance y pensent en regardant toutes ces croix des grands cimetières militaires  qui symbolisent un être humain ,  des êtres humains que l'on a un jour crucifiés sur l'autel de la déraison . Imaginez que ces immondes créatures qui ont organisé la guerre 1914/ 1918 qui ressemblent à celles qui sèment le chaos en 2024 , oui je sais je vais pas plaire en disant  qu'il y a des généraux assassins qui portent le nom de rues , comme il y a des chefs d'état  qui reçoivent le prix Nobel de la paix et qui étaient  les plus engagés dans l'organisation de guerres .( parce que vous le vouliez ou non, il y a des causes et des événements qui l'on provoquée et la guerre 1914/1918 pouvait ne pas avoir lieu.) ( comme les guerres D'Irak , de Libye, de Syrie aujourd'hui .  Ne serions nous qu'un accident de l'histoire ou une suite de malentendus ?  .Imaginez que tous ces hommes en âge de se marier, d'avoir des enfants, imaginez la France  dans les années 1900; moins de 40 millions d'habitants , imaginez que tous ces sacrifiés aient eu au moins deux enfants, imaginez que vos parents pour la plupart n'aient pas ou pu rencontrer votre grand mère parce qu'unhomme qui ne serait pas mort à la guerre aurait pu aimer votre ancêtre , vous ne seriez donc pas nés , vous n'existeriez pas,

 

voilà une bonne question philosophique à méditer,

pour le qui- suis- je !!!

 

Comme chaque années , des chefs d'états se prosterneront  et commémoreront l'armistice , ils parlent sacrifice , honneur et disent que cette jeunesse a donnée son sang pour la patrie . J'ai vu ces cimetieres ou à perte de vue s’alignent des croix , ça donne froid dans le dos.

Quand on lis un peu , quand on ne se contente pas de "cette vérité " celle que chante les enfants , on s'aperçoit que l'on a vraiment sacrifiés des millions d’êtres humains, parler d'honneur et de sacrifices est incompatible avec ce qui s'est vraiment passé , comme le mot le dit, c'est du passé, alors quand je vois que les guerres d'aujourd'hui sont organisées et que l'on sacrifie de la même manière qu'il y a un siècle  des êtres humains, je me dis que les chefs d'états devraient être interdit de commémorations, que ce serait plus sain qu'une délégation d'enfants dépose une gerbe sur les monuments .

Si on pouvait faire parler ces générations sacrifiées, ces millions de mutilés, gazés qui ont terminés leur vie misérablement pour la plupart, j'ai un grand père qui est mort peu d'années après l'armistice, ce n'était pas comme on a l'air de le laisser penser un héros, ce n'était qu'un pauvre homme revenu de guerre gazé qui a maudit la vie, le reste de sa chienne de vie et tous ces grands hommes en costumes qui déclarent des guerres . Je ne dois pas être comme les autres, j'ai la nausée quand je vois tous ces hommes politiques récupérer ce drame , ces drames pour faire oublier que ce sont des gens comme eux qui ont sacrifiés ces millions de jeunes, et puis on parle toujours des soldats en oubliant que 9 millions de civils sont morts , quand à la patrie, elle a bon dos, il suffit de chercher un peu pour voir que ces guerres sont faites pour des intérêts occultes, et misères de misères, aujourd'hui encore en 2021  on continue à jouer la vie d'humains sur les autels des profits d'une petite partie de l'humanité. Tout au long de l'histoire on a fait des guerres et sacrifié la jeunesse. On parle bravoure en oubliant que c'est souvent par obligation, parfois comme des africains que l'on a mis dans des wagons scellés et envoyés  direct aux champs " d'abattage." Verdun , que cette jeunesse a donnée son sang parce qu'elle ne pouvait refuser de le donner. Qui connait l'histoire de France   , la vraie débarrassée de toutes fausses informations aura comme moi, un certain malaise en regardant ces cimetieres qui rappellent la triste guerre 1914/1918 dont nous allons commémorer encore , bien que le 11 est la fin des hostilités " l'armistice" . Une guerre qui a fait plus de dix huit millions de morts , la moitié de civils , la moitié de militaires. Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le jour J  en 1944. Certains soldats ont perdu la vie lors d'actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l'armistice avait déjà été signée. Par exemple, le général Wright de la 89e division américaine décida  d'attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.

 

l'ode de beethoven.

 

Ayez en tète en lisant mes articles que je n'appartiens à aucune chapelle , la politique m'étouffe et si j'écris , c'est ma manière de tenter de comprendre, et j'avoue qu'a ce jeu de dupes , parfois je suis perdu, je ne comprendrais jamais le pourquoi de ces terreurs organisées , et quand ils se délivrent des prix Nobel de la Paix à des organisateurs de guerres , j'en ai la nausée .Quand ils visitent les grands cimetières ou reposent des générations de gamins, je ne comprendrais jamais le comment , ils sont fier de leur drapeau couvert du sang humain, le sang de gamin , le comment on apprend à des enfants des hymnes ou on parle d'égorger des femmes et je ne sais quoi.

Si j'écris , c'est aussi comme faire une thérapie; je ne supporte pas l'injustice, je ne supporte pas qu'une poignée d'humains fassent le malheur de milliards d'autres. On colle à des gens comme moi , des étiquettes péjoratives , nous vivons dans un monde ou on détourne le regard de la misère en levant les yeux vers le ciel, on se prosterne pour un Dieu qui depuis l'aube de l'humanité a emprunté les habits d'un prince des ténèbres.

Donnez leurs l'ode à la joie de Beethoven et vous verrez la France entière  les yeux vers le ciel chanter la paix.

horobindo.

qu'étiez vous avant votre naissance ; 

Publié le 20/03/2024 à 22:24 par horobindo Tags : carte sur vie moi amour monde amis histoire enfant
qu'étiez vous avant votre naissance ; 

 

 

 

 

Amis du monde , qu'étiez vous avant votre naissance ; 

question intéressante non?.

La réponse  fuse  :

 une virtualité. 

J'étais tenté de répondre : Rien  .

Vous connaissez  comme moi l'histoire ;  maman , papa dans un immense cri d'amour ( pas toujours mais bon !!  ont fusionné leur patrimoine génétique ,

chacun d'eux l'avait hérité de leurs parents .

L'être que vous êtes est donc unique. 

Je pourrais dire aussi que je suis l'enfant de l'histoire de l'humanité

,

 un être aléatoire , le  descendant d'un poisson bizarre qui a muté et évolué jusqu'à ressembler à  l'Auguste personne que vous voyez dans votre miroir .  Je saute de nombreuses cases; je ne crois pas aux  desseins divins  à  l'architecte génial , ça c'est un autre débat , je sais que la terre à amplement contribué à notre évolution , pour le reste notre condition humaine ne nous donne pas accès " à des réponses fiables "pour ce qui est de " nos gènes " la science remonte le temps  ;  tout aux fonds des âges ,  il y a " l'idée de la vie " et là on arrive au mur de Planck pour ce qui est  d'expliquer les briques ultimes  de la matière dont nous sommes fait; en vrai vous et moi  on ne fait qu'un si on fait abstraction des différences du aux mille "nécessités " comme dirait mon ami Monod.  Nécessités  à  tous les étages dont nous ne connaissons pas la totalité  des règles dans la mesure ou  " Pi " dont vous connaissez à peine " l'idée de ses premières " particules "  . On appelle ça la dimension physique de la vie . On pourra s'interroger pour ce qui est de la conscience . Là mes amis on tombe dans un trou tant on donne d'attributs à ce qui serait la partie noble de notre être. Attention j'emploie ici un mot "aux sens  pluriels " parce que de cette conscience naît le beau , le moche . Curieuse façon de parler de ces sujets; je sais mais justement en écrivant ces mots , je mets un doigt de conscience " sur la conscience " qui " trouve sa réalité " d'instant en instant  je produis des états de conscience dont il nous reste à établir la carte des logiciels utilisés qu'ils soit chimiques ou électriques   . Mes mots sans doute maladroits ouvre un champs de réflexions. En psychologie, l’introspection est l’observation de la conscience par elle-même dans le but d’étudier les états psychiques. On voit ici apparaître la notion de conscience.

horobindo 

à suivre

abracadabrantesque écritures.

Publié le 20/03/2024 à 15:26 par horobindo Tags : centerblog google image sur france animaux homme fond bienvenue histoire

L'homme de Tautavel.

 

J'ai visité cet endroit , longuement j'ai salué la mémoire de ces gens qui il y a longtemps ont  peuplé notre pays et à contre courant ,  je salué  ces premiers Français, j'ai imaginé " leur vie" je les ai vu perché dans leurs grottes épier les animaux, partir malgré les embuches chasser et rapporter de quoi nourrir le groupe des premiers hommes . A l'image des catholiques qui voit le petit Jésus blanc et blond , nos scientifiques ne peuvent accepter que nos lointains ancêtres étaient des nègres à la peau noire, il y a encore peu d'années Néandertal n'était pas un des nôtres ; aujourd'hui du bout des lèvres nous aurions tous une petite part de ses gènes.  à suivre

horobindo 

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Quelle découverte récente a remis la grotte de l’Arago sur le devant de la scène ? Qu’est-ce qui fait de cette grotte un des sites majeurs pour la paléoanthropologie en France ? Que nous permet de savoir l’Homme de Tautavel sur les premiers peuplements de l’Europe ?

On fêtera cette année les 50 ans de la découverte du crâne de l’Homme de Tautavel par l’équipe de Henry et Marie-Antoinette de Lumley. On fêtera cette année les 50 ans de la découverte du crâne de l’Homme de Tautavel par l’équipe de Henry et Marie-Antoinette de Lumley.

Il y a 50 ans, en juillet 1971 était mis au jour dans la Caune de l’Arago, près du village de Tautavel dans les Pyrénées Orientales, un bout de crâne humain vieux de 450 000 ans. En faisant l’un des plus anciens représentant du genre Homo retrouvé en Europe.Afficher l’image source

 

50 ans plus tard, la grotte de Tautavel n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Un nouveau fragment osseux de péroné vient d’être identifié comme appartenant à un être humain également, complétant l’incroyablement riche collection de fragments osseux et d’artefacts que recèle ce site, sur une tranche chronologique allant de 80 000 à 700 000 ans et avec cette question toujours en suspens : qui était vraiment l’homme de Tautavel ?Afficher l’image source

Tautavel : on est encore tombé sur un os ! C’est le programme sans fond qui est le nôtre pour l'heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

Et pour nous raconter cette histoire incroyablement riche de la caune de l’Arago et de ces centaines de milliers d’années d’histoire d’une genre Homo encore incertain, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Amélie Vialet, paléoanthropologue au MNHN et membre des fouilles de Tautavel et Christian Perrenoud, géo-archéologue, directeur des fouilles à la Caune de l’Arago depuis 2007.

La Caune de l’Arago, plus connu sous le nom de grotte de Tautavel, est un site exceptionnel à plus d’un titre. Connue depuis le milieu du XIXème siècle, c’est au milieu des années 60 que les fouilles vont commencer à en révéler l’incroyable richesse, sous l’impulsion de Henry et Marie-Antoinette de Lumley qui, après avoir trouvé une première dent prometteuse en 1965, mettront au jour le crâne de ce qui deviendra « l’homme de Tautavel » en juillet 1971. Un crâne à bien des titres mystérieux aujourd’hui encore, puisque s’il s’agit d’un représentant très ancien du genre Homo, daté à 450 000 ans. Son espèce exacte fait encore débat, entre "Homo erectus européen" ou "Homo heidelbergensis", soit un cousin pas si lointain de Néandertal. 
 

La conscience est un vase sans fond.

Publié le 14/03/2024 à 17:33 par horobindo Tags : france centerblog pouvoir homme image sur vie moi amour monde fond divers nature
La conscience est un vase sans fond.

La conscience est un vase sans fond.

 
 
 
Derrière le miroir.

je rêve ,

j'ai rêvé de comprendre le monde .

Aussi sacrée ou profonde que soit une croyance, parce qu'il faut que je vous dise , ce que j'écris je le crois,

la vérité est une croyance , une vérité n'est pas éternelle, elle devient une vérité ,  elle n'est rien de plus qu'une pensée  et la pensée  n'est jamais la chose qu'elle décrit , c'est la pensée d'un moment de vie .

Elle peut seulement permettre d’entendre les merveilles qu'elle tente de toucher. Les sermons sur l'amour déforment la beauté ineffable de l’amour . Les discours sur l'unité crachent après la première syllabe.

Courtiser les croyances est une prescription pour une vie virtuelle, pas une vie vertueuse.

Croire est aussi automatique que marcher, parler ou éternuer, et à peu près aussi remarquable.

Nos croyances nous séparent tels des fils de fer barbelés.

Sont-elles vraiment nécessaire et ce que je crois n'est pas important.Le fait que je puisse mettre de l'ordre dans mes pensées, les trier en opinions et croyances n'est guère impressionnant.

En fait, une telle pensée est inévitable. C'est ce que font nos cerveaux humains évolués. Ils comparent, évaluent et jugent dans une tentative sans fin de donner un sens au monde qui nous entoure.

Il fut un temps où je considérais que mes croyances étaient quelque chose de plus qu'un simple assemblage de pensées. Je les ai prises pour quelque chose de beaucoup plus important. Je pensais qu'elles venaient de moi.

A divers moments de ma vie, j'ai cru être un Catholique, un Holistique, un Agnostique et un Laïc humaniste. J'étais un libéral, écologiste et pacifiste.Je prenais de nouvelles identités à la recherche d'une plus grande autonomie et, tout au fond, je crois, pour me distancer de certaines vulgarités qui caractérisent la condition humaine - des qualités telles que la cupidité et l'agression.

En reliant certaines pensées, en bricolant de nouvelles identités, j’ai pu convaincre, moi et les autres, que ces traits malsains de l'homme ne pouvaient pas me définir.

Ils définissaient des voleurs, des violeurs et des assassins. J'étais au-dessus de tout cela, et je disposais d'un portfolio de croyances pour le prouver. Je n'étais pas seul dans ma tentative d’adopter une nouvelle identité.

Tout le monde de par le monde l’a bien fait avec moi. Hindous, Musulmans et Bouddhistes. Les Socialistes, les Communistes et les Verts.

Les Syndicalistes progressistes, Démocrates-chrétiens - des identités élaborées tout comme les étudiants de première année élaborent des majors.

 Aujourd'hui les gilets jaunes

Nous avons tous été tentés de nous élever au-dessus de notre nature animale héréditaire, mais nous élever au-dessus ne la fait pas disparaître.

Nous restions toujours avides et agressifs en dépit de nos convictions profondes. Nous marchions dans les contradictions, projetant nos conflits intérieurs sur le monde, en fait, nous étions le monde, et c'est pourquoi il était un tel gâchis.

Après avoir erré d'un système de croyance à l'autre, je pensais avoir exploré les grandes questions de la vie, mais je ne faisais que poser des questions auxquelles mes croyances me fournissaient des réponses toutes faites. Je ne m’étais pas encore posé les questions les plus radicales, celles qui finiraient par fracasser mes croyances.

Il s'agissait de questions qui ne semblaient pas nécessaires de se poser, des questions comme:

Si un conflit de croyances peut être trouvé à la racine de toute la violence dans le monde, alors ne devrions-nous remettre en question leur validité - pas la validité d’une croyance particulière, mais la croyance elle-même?.

Séparés de nos croyances, perdrions-nous notre portée morale? Serions-nous la proie de nos instincts les plus bas et secourions-nous le monde par des actes de violence dépravés?.

Ou Est-ce précisément le comportement que nous avons quand nous sommes sous le charme hypnotique de nos croyances? .

Imaginez une ville dont les bâtiments ont été détruits par un tremblement de terre. C'est l'image que je me faisais de mon esprit après que mes convictions aient été renversées. Je sentais que je pouvais voir à l'infini dans toutes les directions.

Les imposantes structures de pensées qui se trouvaient dans mes croyances n'ont plus bloqué ma vision du monde. J’ai ressenti un  déroutant sentiment de liberté. Libéré des croyances qui avaient édifié mon identité, je me sentais merveilleusement anonyme.

J'étais une personne sans suffixe, sans iste- pour affirmer mon existence. J'avais inconsciemment rejoint le seul club qui importe. Le nombre dans les milliards, ne fait pas payer de cotisation et accueille les criminels de carrière.

C'est ce qu'on appelle la race humaine.

Il y a des années que j'ai déposé mes convictions, et je ne suis pas encore transformé en tueur sociopathe. Au contraire, j'ai développé une profonde affection pour mes camarades de la planète, maintenant que je ne les mesure plus à l'aune de mes croyances.

 

 

horobindo

 
 

prophéties-prédictions... Saint Malachie -

 
 
 
 

 

 
Les prophéties de saint Malachie 
 
Au début du siècle dernier, sous le règne du roi Louis XVIII, un prêtre du diocèse de Toulouse voulut publier une antique prophétie sur les papes. Or, le gouvernement fut si profondément ému qu'il interdit la publication de cette prédiction. Quelles étaient donc ces terribles révélations qui auraient pu à ce point troubler la tranquillité publique ? 
 
 
Il s'agissait d'une très ancienne prophétie, attribuée á Saint Malachie, un évêque irlandais du XIIe siècle, et publiée pour la première fois en 1595. 

Cet écrit a fait, depuis, couler beaucoup d'encre, et partisans et détracteurs de son authenticité se sont tour á tour affrontés. Il prétendait en effet faire connaître le nombre exact des papes jusqu'à la fin du monde.
Mais cette prophétie de saint Malachie n'est pas la seule dans ce cas ; il en existe trois autres, moins célèbres assurément, mais qui constituent également des témoignages curieux sur le même sujet. 
 
 
Des prophéties peu réalistes 
 
 
La première prophétie, sans nom d'auteur, est un recueil manuscrit conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
Elle commence au pape Pie II (1458-1464) et fixe la fin du monde au septième successeur de Sixte-Quint, soit au pape Grégoire XV, qui mourut en 1623 ! 
 
 
 
 
Le pape Grégoire XV 
 
 
Le second recueil, dit de Scaliger, contient deux vaticinations forts obscures datant du XIIIe siècle et donne comme dernier pape, Urbain VI, qui régna de 1378 á 1389. 
 
 
La dernière enfin, due à un certain Joannini et imprimée à Venise en 1600, est aussi fantaisiste que les deux premières. 
 
 
Leurs auteurs, d'ailleurs, étaient prudents, et l'un d'eux n'hésitait pas à terminer ainsi sa prédiction : 
« Au surplus le Seigneur, qui tient entre ses mains les étoiles mêmes du firmament, est assez puissant pour changer d'avis, s'il lui plaît. » 
Avec de pareilles réserves, on évite ainsi tout risque d'erreur... 
 
 
La prophétie de Malachie 
 
 
Les prédictions de saint Malachie paraissent être d'une autre veine. Leur succès peut sans doute s'expliquer par le fait qu'elles assignent, comme date de la fin du monde, les années voisines de l'an 2000. 
Cette prophétie, en outre, n'étant pas encore accomplie, puisqu'il reste un ou deux papes, en comptant le pape actuel. 

Il y a effectivement controverse ou plutôt écart d’interprétation selon que l’on considère que la 112e « sentence » qui annonce le Jugement dernier se réfère au dernier Pape ou n’est que la conclusion de la prédiction. 
 
 
 
 
 
Malachie (Peinture italienne du Xe siècle) 
 
 
Toutes ces raisons sont certainement pour beaucoup dans l'intérêt qu'elle a suscité et suscite encore de nos jours.
Mais il faut reconnaître également que nombre de ces prophéties sur les papes demeurent troublantes tant elles semblent coïncider, souvent à la perfection, avec la réalité historique de leur règne. 
 
 
Qui était Malachie ? 
 
 
Malachie naquit en 1094, en Irlande, dans la ville d'Armagh. Jeune encore il voulut devenir prêtre et se mit sous la direction d'un pieux ermite, Ismar. 
 
 
L'évêque d'Armagh, frappé de sa sainteté, lui conféra la prêtrise. Il réforma ensuite les monastères d'Irlande, y rétablit la discipline, ce qui lui valut à trente ans d'accéder á l'épiscopat. 
Quelques années plus tard il devenait archevêque d'Armagh et primat d'Irlande, la plus haute dignité ecclésiastique du pays. 
 
 

Malachie s'employa à surveiller les moeurs de son clergé, à évangéliser les campagnes, puis, jugeant son rôle terminé, il se démit de ses charges et se retira, par humilité, dans un petit diocèse, celui de Down. 
 
 
En 1139, il fit le voyage de Rome, visita au passage Clairvaux, où il se lia d'amitié avec saint Bernard, fut reçu avec les plus grands honneurs par le pape Innocent II et revint en Irlande poursuivre son apostolat. 
En 1148 il revint en France pour y saluer le pape Eugène III, qui devait s'y rendre, et eut la consolation de mourir entre les bras de saint Bernard, qui, plus tard, écrivit sa vie pour l'édification de ses frères. 
 
 
Or, le saint parle des dons prophétiques de son ami. 
 
 

Les disciplines, écrit-il, reconnurent que Malachie avait l'esprit de prophétie. Si nous faisons bien attention au petit nombre de faits cités, prophéties, révélations, punitions d'impies, grâces de guérison, conversions des coeurs, résurrections des morts, rien ne lui a manqué. Dieu qui l'aimait l'a orné de toutes ces gloires. » 
 
 
Voilà donc attestés les dons de voyance de Malachie par un témoin irrécusable. Est-ce à dire qu'il est bien l'auteur de la prophétie sur les papes ? Beaucoup l'ont cru, d'autres l'on contesté. 
 
 
 
Qui a écrit la prophétie sur les Papes ? 
 
 
Ce qui est certain, c'est que nul n'en entendit parler avant 1595, date de sa première publication, c'est-à-dire prés de cinq siècles et demi après sa mort ! 
Il semble bien extraordinaire qu'un écrit de cette importance soit demeuré si longtemps inconnu. 
 
 

L'ouvrage de 1595 est dû à un moine bénédictin de Douai, Arnold de Wyon, né en 1554, et qui se retira dans une abbaye de Mantoue à la suite des troubles politiques et des guerres survenues en Flandre. 
Il était déjà l'auteur de savants traités sur l'histoire de son ordre lorsqu'il fit paraître en 1595 son Lignum vitae (Arbre de vie) dédié á Philippe II d'Espagne et qui était une énumération des bénédictins élevés á l'épiscopat. 
 
 
Après avoir rapporté les divers épisodes de la vie de l'un d'eux, saint Malachie, il ajoute : 
« Il écrivit quelques opuscules. Je n'en ai rien vu jusqu'à ce jour, si ce n'est une certaine prophétie sur les souverains pontifes. Comme elle est courte, qu'elle n'a pas encore été imprimée, á ma connaissance, et que beaucoup désirent la posséder, j'en ai rapporté ici le texte. » 
 
 
Suivent alors cent onze petites devises allant du pape Célestin Il (1143-1144) á un texte annonçant le jugement dernier et la fin du monde sous le pontificat d'un certain Pierre le Romain, qui pourrait être le 112e pape après Célestin II. 
 
 
Rappelons que le souverain pontife actuel est le 111e de la liste de saint Malachie. Benoît XVI est-il le dernier pape c’est-à-dire ce fameux Pierre de Rome ? Ou la conclusion de la prophétie décrit le dernier pontificat ?, auquel cas, Pierre de Rome n’a pas encore été élu. 
 
 
Controverse sur l’authenticité des prophéties de Malachie 
 
 
Les soixante-quatorze premières devises jusqu'à Urbain VII (1590) étaient suivies d'un court commentaire explicatif dû à un érudit dominicain espagnol, Alphonse Ciacconius, spécialiste de l'histoire des papes. 
 
 
Certains critiques ont avancé que c'est lui qui aurait écrit le texte en entier et qui aurait abusé la bonne foi d'Arnold de Wyon. Le but : influencer les cardinaux réunis en conclave après la mort d'Urbain VII pour leur faire élire l'évêque d'Orvieto, ami de Ciacconius, le cardinal Simoncelli, en lui donnant comme devise : De antiquitate urbis (de la ville ancienne), c'est-à-dire Orvieto (Urbs vetus : la ville ancienne). 
 
 
 
 
Le trône de Pierre, au Vatican 
 
 
C'est possible, mais non certain ; en effet, Simoncelli ne fut pas élu, et dans ces conditions on peut s'interroger sur les raisons qui auraient poussé ces érudits à publier cinq ans après une prophétie de circonstance et qui avait par surcroît échoué. 
 
 
De plus, il est indéniable que la prophétie des papes, dés sa parution, s'étant répandue dans toute l'Europe où elle suscita le plus grand intérêt, fit alors l'objet de recherches et d'études de la part de savants de tout ordre, dont la plupart crurent á son authenticité. 
 
 
Ouvrage réellement dû á l'archevêque d'Armagh ou bien texte fabriqué á la fin du XVIe siécle ? Il semble difficile de trancher tant que des preuves formelles ne seront pas apportées dans un sens ou dans l'autre.
Ce qui, par contre, demeure le plus intéressant, c'est l'étude de la dernière partie de la prophétie, celle qui se rapporte aux papes élus après l'impression du volume en 1595. 
 
 
Après cette date, en effet, aucune falsification n'est possible : on ne peut plus dès lors supposer l'intervention d'un mauvais plaisant fabriquant ses prédictions après coup. 
 
 
 
La fin des papes selon saint Malachie 
 
 
Les prophéties de Malachie pour le XXe siècle sont troublantes. Cette prédiction, publiée en 1595 se présente comme une suite de brèves descriptions (deux ou trois mots latins) de 111 papes qui devaient se succéder de 1143 jusqu’à la fin présumée de la papauté. 
 
 
Les devises de la prophétie des papes 
 
 
Les 111 devises latines débutent avec Célestin II (1143-1144) pour finir avec un pape encore inconnu qui sera celui qui succèdera à Benoît XVI. 
Il est certain que l’on peut toujours en fouillant un peu trouver une corrélation plus ou moins évidente entre une description et le pape concerné. Cependant, si certaines devises sont hermétiques, d’autres sont remarquablement exactes. 
 

Si cette prophétie a fait couler autant d’encre c’est que les « coïncidences » sont nombreuses et donc troublantes. 
 
 
 
Il est impossible de toutes les reproduire mais vous trouverez ci-dessous une partie de cette liste. 
 
 
Montium custos (le Gardien des monts) : le blason d’Alexandre VII (1655-1667) était timbré de trois collines surmontée d’une étoile. 
Rosa Umbriae (la Rose de l’Ombrie) : Clément VII (1758-1769) officia en Ombrie, dont l’emblème est une rose, avant de devenir pape. 
Ursus velox (l’Ours veloce) : Clément XIV (1769-1774) avait les armes de sa famille timbrées d’un ours courant. 
Peregrinus apostolicus (le Voyageur apostolique) : Pie VI (1775-1799) passa les dernières années de sa vie à fuir les conséquences politiques de la Révolution française. 
 
 
 
 
Pie VI 
 
 
Aquila rapax (L'aigle rapace ou l'aigle ravisseur) : Pie VII (1800-1823). Il fut emprisonné à Fontainebleau par Napoléon Ier le 19 juin 1812, l'aigle rapace, qui le séquestra et l'obligea de signer le Concordat le 25 janvier 1813. 
De balneis Etruriae (Venu des bains d’Etrurie) : Grégoire XVI (1831-1846) officia en Etrurie avant d’accéder au trône pontifical. 
 
 
 
 
Gregoire XVI 
 
 
Crux de cruce (La croix (venant) de la croix) : Pie IX (1846-1878). Ce pape eût à supporter la croix de la persécution lors de la révolution italienne (le Risorgimento) et cette révolution était dirigée par la maison de Savoie qui porte une croix dans ses armoiries. 
Lumen in caelo (La lumière dans le ciel) : Léon XIII (1878-1903). Ce pape appartenait à la famille des Pecci dont les armes représentent une comète dans un ciel d'azur. 
Ignis ardéns (le feu ardent), devise de Pie X (1903-1914), a reçu plusieurs explications. Ce pape fut élu en la fête de saint Dominique (le 4 août) dont l'ordre porte pour écusson une torche ardente, allusion à une vision que sa mère eut en songe alors qu'elle le portait dans son sein. 
 
 
 
 
Pie X 
 
 
De plus, en tant que cardinal il était titulaire á Rome de l'église Saint-Bernard-aux-Thermes, et cette église avait été bâtie sur l'emplacement même du caldarium des thermes de Dioclétien, qui durant toute l'Antiquité n'avait été qu'une fournaise ardente. 
 
 
Cette devise fait aussi penser á la Grande Guerre qui débute sous son pontificat. Pie X avait prévu le conflit et même fait allusion á la prophétie de Malachie, à laquelle il croyait, en confiant à l'un de ses proches
« Après ma mort, c'est vraiment qu'il y aura Religio depopulata, la chrétienté sera dépeuplée. » 
 
 
Religio depopulata (la Religion dévastée) : Benoît XV (1914-1922) dont le pontificat embrassa la Première guerre mondiale et assista à l’épidémie mondiale de la grippe espagnole.
Une fois de plus les foules trouvaient dans l'antique prophétie une explication à leurs angoisses. 
 
 
 
 
 
Benoit XV 
 
 
Dans celle de Pie XI, Fides intrepida (la foi intrépide), on se plut á voir le pape des missions lointaines et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide. 
Pastor angelicus (Le Pasteur angélique) : Pie XII (1939-1958) fut un fervent disciple de Saint Thomas d’Aquin, traditionnellement surnommé le « Docteur angélique ». Ce pontife visionnaire et mystique auquel la Vierge serait apparue et qui proclama le dogme de l'Assomption méritait bien cette appellation flatteuse. 
 
 
 
 
Pie XII 
 
 
 
Pastor et nauta (le pasteur et le pilote) fut celle de Jean XXIII (1958-1963). Archevêque de Venise, il fut aussi le pilote de l'Église et son pasteur en lui donnant le coup de barre décisif quand il convoqua le concile de Vatican II qui allait l'engager dans des voies nouvelles. 
 
 
 
 
Tombeau de Jean XXIII, dans la crypte de Saint-Pierre, à Rome 
 
 
 
Flor florum (la Fleur des fleurs) : Paul VI (1963-1978) avait une fleur de lis dans ses armes personnelles. Ce pontife était en effet natif de Florence, ville qui porte un lys dans son blason, lequel, en héraldique, est appelé la « fleur des fleurs ». 
De medietate lunae (De la demi-lune) se rapporte à Jean-Paul Ier (1978) qui ne fut pape que 33 jours. Il mourut le 28 septembre, approximativement au milieu du mois lunaire marqué par les pleines lunes du 16 septembre et du 16 octobre.
Celle-là est difficile à interpréter. Au moment de son élévation sur le trône de Pierre, certains firent remarquer qu'elle visait la première partie de son nom, Lu, c'est-à-dire la moitié de la lune.
Mais sa mort subite, au bout d'un mois seulement de pontificat, frappa les esprits et on crut que la prophétie évoquait plutôt son très court règne et sa mort solitaire, dans le silence de la nuit, sous le signe de l'astre lunaire.