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Date de création : 15.05.2009
Dernière mise à jour : 28.03.2018
6576 articles


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MAYOTTE : LES ELUS SOUTIENNENT LA MESURE GOUVERNEMENTALE

Publié le 28/03/2018 à 12:01 par ridja Tags : background france article sur solidarité
Situation à Mayotte : Les élus soutiennent la mesure gouvernementale

Politique |  28/03/2018 -    Abdou Moustoifa

Alors que le gouvernement comorien a maintenu sa décision de ne pas accueillir par tous les moyens de transports les personnes chassées de l’île comorienne de Mayotte, les élus ont de leur côté exprimé leur solidarité avec la position de Moroni. Députés, conseillers, maires condamnent la haine ravivée par les politiques françaises et les élus de Mayotte. Ils recommandent l’engagement d’un dialogue pour que la stabilité revienne dans l’ile. 

 

Depuis l’éclatement du mouvement social dans l’île comorienne de Mayotte, occupée illégalement par la France, la question de ce différend opposant l’archipel des Comores et le pays de Napoléon a refait surface. Et cela a engendré de nombreux actes de violence dont le degré au cours de ces dernières semaines était en passe de toucher le summum.

 


Lire aussi : Crise à Mayotte : Un navire avec 93 “refoulés”interdit d’accès au port de Mutsamudu


 

Moroni a depuis samedi dernier haussé le ton devant la France en interdisant toute reconduite de personnes qui seraient en “situation irrégulière” comme certains le disent. Jusqu’à maintenant, le gouvernement comorien campe sur ses positions. Et, il peut compter sur le soutien des élus comoriens qui s’alignent sur la même position.

A l’issue d’une réunion qu’ils ont tenue, avant-hier, lundi, 26 mars, ces derniers ont sorti un communiqué. A travers celui-ci, conseillers, députés et maires issus de toutes les forces politiques expriment leur préoccupation par rapport à la situation qui prévaut dans l’ile sœur de Mayotte. Ils se disent prêts à accompagner tout processus des autorités nationales pour une résolution pérenne de cette question.


Engager un dialogue franc 

Dans ce même communiqué, rendu public hier mardi en fin d’après-midi, les élus regrettent l’attitude de certaines personnes qui au lieu d’œuvrer pour la résolution du problème, attisent le feu.

 

 

 

Les images télévisées et les publications des réseaux sociaux montrent une population révoltée contre la montée de l’insécurité marquée par un climat de violence, agressions physiques, harcèlement et racket pour ne citer que ceux-là. Malheureusement les élus de mahorais et les politiques français renvoient la balle, endossent la responsabilité aux comoriens de Mwali, de Ngazidja et de Ndzuani. Au lieu de trouver des solutions aux revendicationsdéplorent-ils.

 

Reconnaissant la frustration de leurs compatriotes mahorais en raison de leurs espoirs déçus, les élus comoriens, ont exprimé leur préoccupation face à cette situation. Ils ont toutefois tenu à condamner énergiquement, le comportement irresponsable et les “déclarations belliqueuses” de Mansour Kamardine.

 

 

A part ses lubies et propos haineux voire xénophobes à l’endroit des comoriens des autres iles, ce dernier avait demandé naguère à l’ambassade de France de suspendre des visas aux comoriens. Et ce en guise de représailles après le refus affiché de Moroni de ne pas accepter des refoulés.

 

 

Nous soutenons la décision du gouvernement comorien, car un tel acte s’apparente à des déplacements forcés de population de leur territoirelit-on à la fin de ce communiqué. 


Les élus comoriens encouragent Moroni à engager un dialogue sincère et franc avec les autorités françaises pour que les habitants de Mayotte retrouvent rapidement le calme et la sécurité.  

Citoyenneté économique : Sambi nie avoir perçu 105 millions$

Publié le 26/03/2018 à 16:49 par ridja Tags : centerblog moi background article histoire dieu argent sur

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Après le député Abdallah Tocha Djohar, membre de la commission parlementaire en charge de l’enquête, c’est au tour de l’ancien président, Ahmed Abdallah Sambi, de remettre en question le rapport relatif au programme de la citoyenneté économique qui circule sur les réseaux sociaux. Accusé d’avoir touché une gratification de105 000 000 de dollars, l’ancien président dénonce de “grossiers mensonges”, visant notamment à le nuire. Il fera valoir son honnêteté et promettra de s’étaler encore plus sur le sujet une fois le rapport officiel sorti.

 

Un rapport qui semble être celui de la commission parlementaire chargée d’enquêter sur le programme de la citoyenneté économique circule, depuis la semaine dernière, sur les réseaux sociaux. L’ancien président Ahmed Abdallah Sambi, dont le programme a été signé lors de son mandat, y est notamment accusé d’avoir touché une gratification de 105 000 000 de dollars. Ce dernier ne s’était pas jusqu’ici exprimé sur le sujet. 

  

Je n’avais pas cru nécessaire de m’exprimer, mais vu que certaines personnes croient en ce qui se dit, il fallait que je sorte du silence, justifie-t-il, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.

Ahmed Abdallah Sambi explique qu’il n’est pas là pour décortiquer le rapport en question car “cela se fera au moment venu”, mais qu’il est là pour demander aux Comoriens de ne pas s’y fier. “Il est écrit sur le rapport que moi, Ahmed Abdallah Sambi, au moment où j’étais président de l’Union des Comores, j’ai reçu une somme d’argent s’élevant à 105 millions de dollars, venant des autorités émiraties, pour le lancement du programme relatif à la citoyenneté économique”, introduit-il.

Penser avant tout au pays

  

De graves accusations, selon l’ancien présidentJe suis là aujourd’hui pour vous dire que ce ne sont que des mensonges, de grossiers mensonges. De la même façon que ces accusations m’ont fortement affectées, je suis certain qu’elles affecteront les autorités émiraties, dont on dit qu’elles m’ont donné cet argentpoursuit-il.

Ahmed Abdallah Sambi considère ces accusations comme une “insulte” non seulement envers sa personne mais, surtout, envers les autorités émiraties. Il reste persuadé que “toute personne qui a lu le rapport, a compris que ce qui a été écrit sur ce rapport ne vise que (sa) personne”. 
Il appelle à “ne pas croire en ces mensonges”, étant persuadé que ceux qui l’accusent “ne seront jamais en mesure de fournir une preuve, quelle qu’elle soit, sur les accusations qu’ils portent à (son) égard”. 

 

L’ancien président rappellera que le rapport a été établi par une commission parlementaire, composée de quelques députés, dont certains (le député Abdallah Tocha Djohar, ndlr) “affirment qu’ils n’ont pas connaissance de ce rapport et ne savent d’où il sort”. Il dit attendre la sortie du rapport officiel, signé par les députés, pour s’étaler de manière exhaustive sur le sujet.

 

Il expliquera que quand il était président, ne voulant pas être accusé plus tard de détournement de fonds, il s’est “toujours mis à l’écart des histoires d’argent”.

  

Vous pouvez demander à tous ceux qui ont travaillé à mes côtés. Aujourd’hui c’est arrivé, je tiens cela comme un examen de Dieu. Et Dieu fera en sorte que la verité se sache sur cette affaire, que vous sachiez que je suis sans reproches, avance-t-il.

Cette histoire, selon l’ancien président, ne viserait qu’à salir sa personne. “Je tiens à dire à ceux qui ont une dent contre moi, de penser avant tout au pays et de ne pas faire quelque chose qui peut porter atteinte à ce dernier, qui peut détruire les relations avec un pays ami”, lâche-t-il.

 

Alwatwan

Mayotte: Les politiques applaudissent la décision de l'état

Publié le 26/03/2018 à 16:47 par ridja Tags : centerblog monde background france chez article création sur

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Le gouvernement a décidé de prendre le problème à bras le corps en refusant que des Comoriens expulsés de chez eux soient débarqués dans les autres îles. Cette décision fait l’unanimité auprès du peuple, des leaders et des partis politiques. Pour l’Union de l’opposition à travers Moustoifa Said Cheikh, “le gouvernement démontre par cet acte, une attitude qui correspond aux intérêts du pays. Une position de principe qui doit s’affirmer dans la durée” tandis que Houmed Msaidié parle “d’inacceptables expulsions”. M’madi Ali quant à lui prêche la création d’un secrétariat d’Etat ou d’un commissariat pour la question de Mayotte.

 

Suite à la crise qui sévit à Mayotte depuis plusieurs semaines, la France a multiplié les expulsions de Comoriens. Le journal Le Monde parle même de 20 000 expulsions par an et près de 600 rien qu’en dix jours depuis la crise qui a débuté depuis plus de un mois. Face à cette position française, le gouvernement comorien, par une note circulaire du mercredi 21 mars dernier, a décidé d’interdire aux compagnies maritimes et aériennes de transporter vers les trois autres îles comoriennes, des personnes jugées en situation irrégulière par la force occupante qui administre Mayotte.

Après la population qui approuve sans aucune réserve la position de l’Etat, les leaders politiques saluent également “une décision salutaire” du gouvernement comorien. Pour l’Union de l’opposition à travers Moustoifa Said Cheikh joint au téléphone,

  

 

   

le gouvernement démontre par cet acte, une attitude qui correspond aux intérêts du pays. Une position de principe qui doit s’affirmer dans la durée.

“Inacceptables expulsions”

Pour plus de visibilité sur ce combat, l’opposition appelle tout de même à une concertation de toutes les forces vives du pays. 
Le leader du parti Radhi, Houmed Msaidié, tout en approuvant la démarche comorienne, rappelle la position du droit international qui reconnait une Mayotte comorienne. 

  

C’est inacceptable d’expulser des Comoriens de chez eux. Si les Mahorais ont choisi, ce n’est pas une raison pour développer la xénophobie, le racisme, commettre des exactions ou appeler au nettoyage. Une personne comme Mansour Kamardine n’est pas à la hauteur des attentes des Mahorais et est devenue le porte-voix de la haine et de la xénophobie, a-t-il réagi.

  

Le député Oumouri M’madi Hassane concentre également ses tirs sur le député Mahorais. 
Pour l’élu d’Itsandra Sud, Mansour Kamardine se trompe de combat lorsqu’il appelle à la suspension des visas et des titres de séjours au profit des ressortissants comoriens. “Je soutiens la position de la diplomatie comorienne. Quand j’entends les déclarations du député mahorais, je me dis qu’il est indigne de présider le groupe d’amitié France-Comores. Il s’identifie en député mahorais alors qu’il siège en tant que député français. Il se substitue aux fonctions du ministre français des Affaires étrangères et c’est du jamais vu”, a argumenté, Oumouri M’madi Hassane.

Devant l’agitation autour de la crise mahoraise, certains appellent à la mise en place d’une structure dédiée à la question. C’est le cas de l’ancien ministre de la Justice M’madi Ali. Ce dernier propose la mise en place d’un secrétariat d’Etat ou d’un commissariat consacré à la lutte pour recouvrer Mayotte. “Je m’identifie personnellement à la décision du gouvernement comorien de refuser d’accueillir les Comoriens expulsés de chez eux à Mayotte. Personne ne doit être contraint de se déplacer d’un point à un autre sur son propre territoire. Je regrette toutefois le manque de constance et d’une politique nationale sur Mayotte. Chaque régime vient avec une nouvelle politique qui ne ramène rien au final. Il faudrait commencer par mettre en place une structure dédiée à la question”, a-t-il proposé avant de jeter la responsabilité de ce qui se passe à Mayotte exclusivement sur la France.

“Je ne suis pas de ceux qui pointent du doigt le gouvernement comorien. N’oublions pas que Mayotte est administrée par la France depuis 1975. Au même titre que l’Algérie qui fut un département français, Mayotte reviendra un jour ou l’autre. Pourvu que la position de notre gouvernement ne fléchisse pas”, a-t-il conclu.

Alwatwan

Démantèlement des réseaux de Kwassa à Anjouan

Publié le 26/03/2018 à 16:23 par ridja Tags : background france chez sur

 

Démantèlement des réseaux de Kwassa à Anjouan

Flash |  26/03/2018

La rumeur a enflé sur une possible suspension de la circulaire interdisant la reconduite des Comoriens expulsés de chez eux à Mayotte. Mais le gouvernement comorien maintient toujours sa décision. Par contre, les autorités ont procédé au démantèlement des réseaux de Kwassa et ont dans la foulée interdit des départs vers Mayotte depuis Anjouan, via ces embarcations de pêche. 

 

 

Au port de Mutsamudu et du point de vue des autorités comoriennes, rien n’a changé. Le ministre de l’Intérieur s’est rendu à Ndzuani pour notamment veiller à ce que la mesure visant à interdire les reconduites des comoriens refoulés sur l'île de Mayotte soit appliquée.

 

 

L’information selon laquelle la note circulaire serait suspendue n’a aucun fondement. Elle est toujours en vigueur. En conseil des ministres, deux mesures étaient prises à savoir interdire aux compagnies aériennes et maritimes d’embarquer des personnes jugées en situation illégale à Mayotte mais aussi lutter contre le départ des embarcations de fortunes en direction de Dzaudzi, nous a affirmé le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou.

 

Les autorités ont aussi engagé une lutte contre les réseaux de Kwassa et ont dans la foulée interdit des départs vers Mayotte depuis Anjouan, via ces navires de pêche. Pour le ministre chargé de la Sécurité nationale, procéder au démantèlement des réseaux de Kwasa-kwasa et en interdir les départs vers Mayotte, répond à une question de sécurité. “Ce n’est pas que l’on ne veut pas que les gens aillent à Mayotte.

C’est juste qu’il y a de l’insécurité et par conséquent, on ne peut pas laisser les gens s’y rendre”, a-t-il justifié. Mohamed Daoudou a confié que les points de fabrications de Kwasa kwasa “sauvages” ont été fermés et interdiction a été faite aux fabricants en règle, de vendre des kwasa-kwasa sauf à des pêcheurs.

Ils sont également tenus de tenir un registre de vente permettant d’identifier facilement les acheteurs. Joint au téléphone, le ministre a révélé que la France a demandé l’ouverture de négociations. Affaire à suivre donc.

Mohamed Youssouf

Les formations politiques

Publié le 25/03/2018 à 18:47 par ridja

 Les formations politiques ayant soutenu la tenue des assises nationales ont exprimé au Chef de l'Etat leur soutien et disponibilité quant à la mise en oeuvre des recommandations des Assises Nationales

LE PRESIDENT AZALI ASSOUMANI

Publié le 25/03/2018 à 18:41 par ridja

SOMMET DE L'ALLIANCE SOLAIRE INERNATIONALE

Publié le 25/03/2018 à 18:33 par ridja Tags : sur nature histoire france monde cadre
SOMMET DE L'ALLIANCE SOLAIRE INERNATIONALE

Intervention de Son Excellence Monsieur AZALI Assoumani, Président de l’Union des Comores, à l’occasion du Sommet de l’Alliance Solaire Internationale.

Publié le 12 Mars 2018 

 

Excellence Monsieur le Premier Ministre de la République de l’Inde ; 

Excellence Monsieur le Président de la République Française 

Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de gouvernement ;

Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation ;

Distingués invités ;

Honorable assistance ;

Mesdames et Messieurs ;

Je voudrais tout d’abord, Excellence Monsieur le Premier Ministre, vous exprimer toute ma gratitude ainsi que celle de ma délégation et, par votre intermédiaire, à votre grand pays et peuple vaillant de l’Inde éternelle et spirituelle, pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse dont vous nous gratifiez depuis notre arrivée sur le sol de Mahatma Gandhi, le père de la non-violence, le père de votre grande Nation, et en un mot, le père de l’Inde moderne.

Pour avoir su marier les traditions plusieurs fois millénaires à la modernité, votre grand pays fait partie des fertiliseurs de notre civilisation.

L’Inde est, aujourd’hui, une puissance avérée, et un modèle pour beaucoup de nos pays en développement qui, faut-il le souligner, bénéficient de ses multiples apports sur le chemin ardu du développement.

A cet égard, il n’est point alors surprenant que notre Organisation, l’Alliance Solaire Internationale, initiée par la France et l’Inde, première organisation internationale à élire siège en Inde, tienne à New-Delhi, son premier sommet fondateur.

Ce Sommet pionnier va amorcer à la face du Monde, l’ère de « l’énergie solaire pour tous » et sortir ainsi nos pays de l’énergie intermittente, polluante et coûteuse, qui constitue en même temps une sérieuse menace pour notre planète.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

A l’heure où la lutte contre le changement climatique doit être accélérée et accentuée, ce sommet revêt une importance toute particulière.

Au regard des diverses catastrophes naturelles, générées par les dérèglements climatiques, l’initiative de ce Sommet, qu’il faudrait saluer, arrive à point nommé, compte tenu des enjeux portant sur la survie de notre planète.

Car, si ce premier Sommet de notre Organisation consacre, d’une part, l’Alliance heureuse et novatrice de l’Inde et de la France, qui ont conjointement lancé l’Alliance Solaire Internationale, lors de la COP 21 tenue à Paris, ce Sommet restera, d’autre part, dans les annales de l’histoire.

Une histoire qui retiendra que ce Sommet fondateur aura consacré l’une des coalitions les plus prometteuses en matière de lutte contre le changement climatique de notre époque.

C’est pourquoi, la mutualisation de tous nos efforts et de toutes nos forces, pour vaincre les dangers prévisibles des dérèglements climatiques, qui ne sont pas une fatalité, nous oblige.

En effet, les multiples menaces liées au changement climatique, résultent d’un certain laxisme collectif, devant la nécessaire protection et préservation d’un environnement propre et sain.

Cette mutualisation nous appelle tous, à changer nos habitudes, pour la préservation de notre planète, pour les générations futures.

Oui, nous pouvons, si nous le voulons !

Oui, la bataille est à notre portée !

Oui, faisons vite car demain il sera trop tard !

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Depuis le lancement de l’initiative de l’Alliance Solaire Internationale, les travaux menés en amont dans le cadre de la préparation de ce grand rendez-vous, ont identifié cinq (05) programmes majeurs que sont :

-      Le déploiement des applications solaires décentralisées, notamment dans les domaines de l’irrigation et de l’éclairage public ;

-      Le développement de mini-réseaux solaires visant l’autonomie énergétique des territoires insulaires et isolés ;

-      L’encouragement de la mobilité électrique solaire ;

-      Les installations solaires de toiture ;

-      la mise en place, enfin, d’une ingénierie financière visant le financement à grande échelle de ces projets et la mise en place d’un mécanisme financier de couverture des risques.

A l’instar des Pays Insulaires en Développement (PID), grands et petits, appellation qui nous parait la plus pertinente à la place des Petits Etats Insulaires en Développement (PEID), l’Union des Comores, par sa vulnérabilité géographique et sa nature archipélagique, s’inscrit résolument dans cette dynamique engagée et se retrouve en parfaite symbiose dans ces programmes.

Cette démarche cadre bien avec les Objectifs de développement Durable (ODD) et l’agenda 2063 de l’Union africaine auxquels mon pays a souscrit dans sa vision de faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030.

Or, la mise en œuvre et la réalisation de ces programmes d’envergure nécessitent, non seulement des moyens financiers importants, mais surtout des compétences confirmées dans ces domaines pour minimiser les effets néfastes liés aux infrastructures.

La qualité de ces infrastructures doit être garantie, au risque de « chercher à s’abriter de la pluie et tomber dans un ruisseau », comme le dit l’adage de mon pays.

C’est vous dire, Excellences Mesdames et Messieurs, que mon pays, l’Union des Comores, confronté depuis son indépendance, il y a 42 ans, à d’énormes défis, dans le domaine de l’Energie, reste mobilisé pour opérer sa transition vers les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Petit Pays Insulaire à fort ensoleillement, l’Union des Comores reste un pays avec d’énormes potentialités en matière d’énergie renouvelable, le volcan Karthala, encore en activité, étant une autre source d’énergie propre, entre autres sources d’énergie.

Je lance ainsi un appel à notre Organisation, en ce jour fondateur, pour faire de mon pays, la base stratégique de la connaissance et du savoir de l’Alliance Solaire Internationale (ASI) dans les îles du Sud-Ouest de l’océan Indien, en particulier, et sa base également pour faire entrer « dans la lumière » les Petits Pays Insulaires en Développement (PPID), dans cette nouvelle ère qui s’ouvre, « l’ère de l’énergie solaire pour tous », le soleil ne connaissant, ni races, ni couleurs, ni frontières, ni riches,  et ni pauvres. 

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Je vous remercie

Un réseau de faux billets démantelé par la police

Publié le 25/03/2018 à 18:22 par ridja Tags : centerblog background article sur éléments

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Des éléments de la police nationale ont réussi à mettre la main sur une dizaine de membres d’un réseau de trafiquants de faux billets. Les faussaires ont été placés en mandat de dépôt.

 

C’est à Moroni qu’une dizaines de jeunes comoriens a été arrêté, dimanche 18 mars, vers les coups de 3 heures du matin, pour trafic de faux billets. Selon le directeur général de la police, Abdoulkader Mahamoud, les faussaires ont été déférés au Parquet hier lundi, puis placés sous mandat de dépôt. Ils avaient en leur possession une grosse somme d’argent, des billets en franc comoriens et en euros, des machines de confection de faux billets, une imprimante et de l’encre. Dans cette affaire, la direction nationale de la police a précisé devant la presse comorienne que 

  

les auteurs principaux sont des étrangers. Ce sont eux qui se chargeaient de la livraison des documents et du financement de l’opération.

Les éléments de la police, suivaient les opérations de ces faux-monnayeurs depuis plus d’un mois. Et ils ne comptent pas s’arrêter là, mais envisagent de démanteler tous les réseaux de faux billets opérant hors de la capitale.

Dans son intervention, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a demandé au parquet de prendre les sanctions qui s’imposent contre les auteurs de cette opération mafieuse, laquelle met en danger l’économie nationale. Il appelle également les éléments de la police nationale de procéder à la fermeture des lieux de change non autorisés au niveau des îles. 

 

Alwatwan

DESTITUTION DE MANSOUR KAMARDINE

Publié le 25/03/2018 à 18:17 par ridja Tags : moi monde background homme france chez enfants mer photo article femme nature sur amitié pensée
Une élue française demande la destitution de Mansour Kamardine au poste de président du Groupe ‘’ Amitié France-Comores’’.

Politique |  25/03/2018 - 

 
Amina Mouigni, Conseillère municipale de la Mairie de La Courneuve, demande au président de l’Assemblée nationale française, à destituer Mr Mansour Kamardine au poste de président du Groupe ‘’ Amitié France-Comores’’. "Les manipulations et les mensonges orchestrés par cet homme dépassent notre entendement, et doivent lui ôter cette présidence, qui pour moi mérite de revenir à un homme ou une femme doter du sens de l’état", a-t-elle écrit. 

 

Lettre ouverte à Monsieur François de Rugy président de l’Assemblée nationale française Palais Bourbon.

Objet : Destitution de Mr Mansour Kamardine au poste de président du Groupe ‘’ Amitié France-Comores’’ à l’Assemblée nationale

Monsieur le président,

En ma qualité d’élue de la république, et en ces temps critiques où la crédibilité de l’Etat est mis en mal, au vu de ce qui se passe actuellement sur l’Île comorienne de Mayotte, je m’adresse à vous, pour demander la destitution de Mr Mansour Kamardine au poste de président du Groupe ‘’ Amitié France-Comores’’. Les manipulations et les mensonges orchestrés par cet homme dépassent notre entendement, et doivent lui ôter cette présidence, qui pour moi mérite de revenir à un homme ou une femme doter du sens de l’état.


J’ignore quels sont les critères qui ont permis sa désignation à la tête de ce Groupe, mais peu importe, quelles que soient les modalités de désignation, sa destitution doit être prise en compte et sans délais.

 

C’est le service que votre honorable Institution peut rendre au peuple comorien qui a beaucoup attendu de ce Groupe, et qu’aujourd’hui, son président montre son vrai visage et ses limites vis-à-vis des missions parlementaires lui sont confiées. 

Monsieur le président, vous vous conviendrez avec moi, que les propos véhiculés par le député LR, Mansour Kamardine sont de nature à verser du sang dans cette Île mahoraise où un peuple uni et indivisible, est appelé à vivre en harmonie au-delà des considérations politiques inutiles et fantaisistes dont vous pouvez vous-même mesurer l’ampleur. 


L’Assemblée nationale est un lieu honorable et respectable et celles et ceux qui le fréquentent doivent être irréprochables, et dotés d’une éthique républicaine. Malheureusement, certains s’autorisent à des dérapages verbaux qui, ici et ailleurs alimentent une polémique allant jusqu’à provoquer des incidents graves à l’exemple de ce qui se passe aujourd’hui à Mayotte. 


Monsieur le président, l’heure est grave et vous devez prendre les responsabilités qui sont les vôtres. Les autorités françaises tentent de minimiser cette crise et se trompent d’analyse. Dans la tradition des questions au gouvernement en date du 13 mars, si mes souvenirs sont bons, j’avoue que j’étais choquée voire indignée d’entendre le ministre de l’intérieur Gérard Colomb dire ceci, je cite : ‘’ la crise que nous connaissons à Mayotte est due à la crise migratoire que connait cette Île’’. La simplicité de cette réponse d’un ministre de l’intérieur me fait perdre d’espoir car on continue à ignorer les vrais problèmes qui se posent dans cette partie de l’Archipel des Comores occupée illégalement. Une solution immédiate doit être apportée pour faire triompher le Droit. Notre ministre a omis une chose et qui n’est pas la moindre notamment cette délinquance juvénile que le député Mansour Kamardine pointe du doigt avec des termes barbares et irréfléchis.

 

Cette délinquance est la conséquence de cette politique injuste et inhumaine de séparer des parents de leurs enfants, et livrés ces derniers à la rue sans assistance et sans structure pour les encadrer. 


Monsieur le président, je pense que le moment est venu pour repenser le problème autrement et avoir surtout le courage et l’honnêteté de mettre le doigt là où il faut. Dans vos instances, vous reconnaissez tous que la mise en place du visa Balladur, appelé autrement le ‘’ visa de la mort’’, a endeuillé le peuple comorien. Les eaux comoriennes de Mayotte sont devenues le plus grand cimetière marin du monde. Un pays démocratique comme la France, vitrine des Droits de l’homme, doit impérativement avoir une pensée à ces milliers de personnes dont le crime que la France leur reproche, c’est de tenter de se rendre chez eux pour y vivre. Vous n’êtes pas sans savoir Monsieur le président, qu’il n y a pas un mahorais qui ne dispose pas d’un parent dans les trois autres Îles. Je le dis ici et sans gêne que le langage utilisé avec des expressions telles que ‘’ immigration clandestine’’ ou ‘’ crise migratoire’’ sont inadmissibles et inacceptables.


Monsieur le président, j’ai l’impression que cette crise est mal interprétée par celui dont aujourd’hui, je ne suis pas la seule à réclamer son départ à la tête du Groupe ‘’ Amitié’ France-Comores’’, et dont ses propos sont de nature à monter les uns contre les autres et à allumer le feu là où il ne faut pas. Les complices du député LR Mansour Kamardine, avec au premier chef Laurent Wauquiez, profitent de la période électorale à Mayotte pour jeter de l’huile sur le feu. Pour faire gagner leur candidat LR, tous les dérapages sont permis, et sachez Monsieur le président qu’en tant qu’enfant de cette France où nous avons été accueillis avec tous les honneurs et que nous continuons à le servir loyalement, nous ne lâcherons rien et continuerons à exiger de ce pays qui est le nôtre, de respecter le Droit International vis-à-vis de Mayotte. Oui, Mayotte est comorienne et il est inconcevable que nous fermions les yeux devant le drame qui frappe l’Union des Comores. 


Lire aussi : Nos morts en mer : une profanation de plus 

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Monsieur le président, l’espoir est bien permis à condition que la République tienne compte des principes fondamentaux qui la constituent. Je garde espoir quant à la réflexion que vous allez mener et aux consultations que vous allez lancer pour destituer le député LR Mansour Kamardine de sa présidence à la tête du Groupe ‘’ amitié France-Comores’’, et surtout oser lever la voix contre les injustices dans cette île comorienne où le visa Balladur constitue un danger humain.


Je vous remercie

Amina MOUIGNI

Conseillère municipale
Conseillère Territoriale
Mairie de La Courneuve

ALWATWAN

Suspension des reconduites de Mayotte :

Publié le 24/03/2018 à 10:11 par ridja Tags : background bonne france chez article sur enfant
Suspension des reconduites de Mayotte :

Suspension des reconduites de Mayotte : La population approuve

Politique |  23/03/2018 -    Dayar Salim Darkaoui

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La situation qui prévaut à Mayotte, la conférence de presse du ministre des Affaires étrangères, la décision du gouvernement comorien d’interdire aux compagnies aériennes et maritimes de transporter des citoyens comoriens refoulés… La parole aux citoyens…

 


Lire aussi  : Insécurité à Mayotte : Souef Mohamed El-Amine demande à la France de “vider les lieux


 

 

Mdahoma Mohamed Salim, Chargé de communication de la Direction générale de la sécurité civile

“La situation qui prévaut sur notre île sœur, Mayotte, est à la fois préoccupante et désolante. Mayotte étant Comorienne on a tous, chacun de nous, de la famille, un(e) ami(e) de l’autre côté de l’archipel et on ne peut pas ne pas être préoccupé par une telle situation aux conséquences ô combien dramatiques pour nos familles, mais aussi pour notre pays. Ce qui se passe à Mayotte, résulte de l’échec des politiques engagées par nos gouvernants qui n’ont pas toujours fait preuve de responsabilité et de patriotisme dans la résolution de ce différend qui nous oppose à cette ancienne puissance coloniale qu’est la France. Il est vrai, comme l’a souligné le ministre des Affaires étrangères, que “ce qui se passe à Mayotte prouve l’échec de la France”. Toujours est-il que le gouvernement actuel doit se montrer à la hauteur.
La décision de ne pas accepter des citoyens comoriens refoulés de Mayotte ne doit pas s’apparenter à une simple mesure d’urgence. Elle doit être vectrice d’une solution pérenne. Le gouvernement doit en cela sévir et ne pas plier face à la pression de la puissance française. Le gouvernement doit oser porter le débat jusqu’à l’Assemblée générale des Nations unies, en septembre prochain. Faire comprendre à la France que le temps du “Haut conseil paritaire” et autres “Commission mixte” est révolu, pour l’obliger enfin à établir un dialogue franc et sincère. Parce qu’à ce jeu-là, c’est la France qui en sort gagnante. Elle a largement le temps de s’ancrer confortablement sur l’île. Si on avait auparavant fait preuve d’autant de rigueur, on n’en serait pas là aujourd’hui.”



Attoumani Naila, étudiante en master de Mathématiques appliquées et Sciences sociales à l’Université d’Aix Marseille

“Par rapport au discours du ministre des Affaires étrangères qui demande à la France de “vider les lieux et rendre les clés”, je crois que c’est la meilleure chose que j’ai pu entendre venant du gouvernement comorien depuis des lustres. En effet, ayant participé à plusieurs réunions et conférences concernant la question de l’occupation illégale de Mayotte, je me réjouis de voir que notre gouvernement décide enfin d’agir.
Le fait que le gouvernement ait interdit le transport de citoyens comoriens expulsés de Mayotte vers ses îles sœurs, c’est aussi une bonne résolution. Tous les Comoriens sont chez eux peu importe l’île de l’archipel. Ils ne doivent pas être expulsés de chez eux. Ils sont chez eux à Mayotte. S’ils veulent rentrer à Ngazidja, Ndzuani ou Mwali, cela ne doit pas se faire sous la contrainte.”

 



Mouslim Abdou, professeur d’arabe

“Je salue la décision du gouvernement. Mayotte fait partie intégrante des îles Comores. Accepter que des Comoriens y soient expulsés, revient à abdiquer, à abandonner l’île à la France. Or, nous disons combattre pour le retour de Mayotte. Le fait que le gouvernement interdise aujourd’hui aux compagnies aériennes et maritimes d’embarquer des Comoriens refoulés de Mayotte vers les autres îles prouve qu’il est, cette fois-ci, prêt à livrer combat. La France peut, comme la dernière fois, suspendre la délivrance des visas. Ce qui nous importe, c’est le retour de l’île. Et nous ne cesserons jamais de la revendiquer.”



Mohamed Abasse Mhadjou, citoyen 

“Mayotte est aujourd’hui une poudrière. La France est responsable de cette situation. Comment voulez-vous qu’un enfant dont on a enlevé les parents grandisse autrement que dans la délinquance ?
L’État comorien à aussi une part de responsabilité. Aucun président ne s’est jusqu’ici préoccupé de la question de l’île comorienne de Mayotte. Aucun président n’a revendiqué avec fermeté Mayotte du haut de la tribune des Nations unies. Nos dirigeants se contentent de discours oiseux. 
La décision de ne pas accueillir des citoyens comoriens expulsés de Mayotte est pleine d’autorité. Mais le gouvernement ne doit pas s’arrêter là. Il doit aller encore plus loin, rappeler l’ambassadeur des Comores auprès de la France et l’ensemble du corps diplomatique. Si la France fait de même pour son ambassadrice aux Comores, tant mieux. C’est cela “vider les lieux et remettre les clés”, rompre les relations diplomatiques.”