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Nightclub Surprise: Une Romance de Milliardaire
Nightclub Surprise: Une Romance de Milliardaire
Nightclub Surprise: Une Romance de Milliardaire
Livre électronique360 pages5 heures

Nightclub Surprise: Une Romance de Milliardaire

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À propos de ce livre électronique

Par une nuit de pleine lune, une dernière chance et une nuit de passion...

C'était le garçon le plus sexy et il avait été mon voisin aussi longtemps que je me souvienne.

À peine sortie du lycée, je venais d'avoir dix-huit ans.

Il était sur le point de partir de notre petite ville pour s'engager dans les Marines

LangueFrançais
Date de sortie12 juil. 2020
ISBN9781648085680
Nightclub Surprise: Une Romance de Milliardaire

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    Aperçu du livre

    Nightclub Surprise - Camile Deneuve

    Nightclub Surprise

    Nightclub Surprise

    Une Romance de Milliardaire (Les Rois du Nightclub 3)

    Camile Deneuve

    Table des matières

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    1. August

    2. Tawny

    3. August

    4. Tawny

    5. August

    6. Tawny

    7. August

    8. Tawny

    9. August

    10. Tawny

    11. August

    12. Tawny

    13. August

    14. Tawny

    15. August

    16. Tawny

    17. August

    18. August

    19. Tawny

    20. August

    21. Tawny

    22. August

    23. Tawny

    24. August

    25. Tawny

    26. August

    27. Tawny

    28. August

    29. Tawny

    30. August

    31. Tawny

    32. August

    33. Tawny

    34. August

    Aperçu de La Fille de personne

    Chapitre Un

    Chapitre Deux

    Chapitre Trois

    Chapitre Quatre

    Chapitre Cinq

    Chapitre Six

    Chapitre Sept

    Chapitre Huit

    Découvrez plus de mes best-sellers ci-dessous!

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    Publishe en France par:


    Camile Deneuve


    © Copyright 2020


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    Le désir et la séduction sont la clé, et les prouesses sexuelles un impératif lorsque l’on joue pour gagner.

    Que la fête commence…


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    Résumé

    August Harlow, entrepreneur de boîte de nuit et milliardaire, tombe par hasard sur une de ses anciennes voisines. Ils sont tous deux très surpris de se revoir, mais il l’est encore plus d’apprendre qu’elle a un fils. Un fils de 6 ans. Tous les deux ont eu une aventure juste avant qu’il ne décide de rejoindre les Marines 7 ans plus tôt.

    Serait-ce son fils ?

    Il lui ressemble beaucoup. Il a le même sourire en coin, la même nuance de cheveux noirs et des yeux verts identiques. Devrait-il lui demander si l’enfant est le sien ou continuer à éviter la vérité comme il le fait depuis 6 ans ?

    Par une nuit de pleine lune, une dernière chance et une nuit de passion…


    C’était le garçon le plus sexy et il avait été mon voisin aussi longtemps que je me souvienne.

    À peine sortie du lycée, je venais d’avoir dix-huit ans.

    Il était sur le point de partir de notre petite ville pour s’engager dans les Marines.

    Et moi j’étais vierge et j’avais eu la chance d’être la dernière fille à croiser son chemin avant qu’il ne parte pour la guerre le lendemain matin.

    Ses douces caresses, ses baisers sensuels et ses murmures de velours m’avaient transportés vers des territoires inconnus, et je savais par instinct que lui seul pourrait me faire revivre ce pur bonheur. Mais il devait partir.

    Ce qui nous restait, c’était la nuit que nous avions partagée. Une nuit de pure passion, de désir et de plaisirs charnels.

    Sept ans s’étaient écoulés avant que je ne le revoie. Mon corps a réagi immédiatement alors que le feu brûlait dans mes veines.

    Mais maintenant j’étais la mère d’un petit garçon.

    Lui aussi avait changé, il était à présent un homme hanté par de mauvais souvenirs – des souvenirs qui tourmentaient son esprit et qui l’avaient peut-être brisé au-delà de toute guérison.

    L’amour pourrait-il vaincre de tels adversaires ou la guerre ferait-elle une autre victime, me laissant à nouveau seule ?

    1

    August

    La fumée menaçait au-dessus des collines lointaines. Les incendies s’étaient déclarés à Big Bear depuis trois jours. Mon bureau du centre-ville de Los Angeles serait en sécurité, c’est du moins ce que les autorités voulaient nous faire croire. Ma maison à Hidde n Hills, dans la banlieue de L.A., était elle aussi épargnée, pour le moment.

    Je m’éloignai de la fenêtre essayant d’oublier la scène des feux de forêt ; je me dirigeai vers mon bureau lorsque mon téléphone sonna. Le nom de ma sœur apparut sur l’écran de mon iPhone. « Que puis-je faire pour toi, grande sœur ? » Leila avait six enfants, un mari qui travaillait la plupart du temps à l’extérieur de la ville et une carrière de coiffeuse pour stars qui lui prenait quasiment tout son temps. Elle s’adressait donc à moi quand elle avait besoin d’aide avec la horde d’enfants qu’elle et son mari avaient.

    « Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai besoin de ton aide, August ? » répondit-elle, pleine de sarcasme. « Peut-être que j’appelle juste pour dire bonjour et demander comment se passe ta journée.

    – Bien sûr, ma chérie. » Un léger rire ponctua la phrase. « Ma journée s’est déroulée relativement sans histoires. Heureusement. Merci beaucoup d’avoir demandé. Et je suppose que la tienne se passe comme d’habitude. De façon trépidante.

    – Tu as raison. Que dirais-tu d’aller à la Cité des Sciences chercher ton neveu pour moi ? Nous avons interdit à Gino de conduire la voiture que tu lui as si généreusement offerte pour son seizième anniversaire la semaine dernière.

    – Déjà ? » Je m’assis dans ma chaise de bureau et me passai la main dans les cheveux. Le gamin m’avait promis de faire attention avec la toute nouvelle Chevrolet Camaro. « Qu’est-ce qu’il a fait ?

    – Il est sorti avec après son couvre-feu. Il est parti vers trois heures et il est rentré vers sept heures, prétendant être allé nous chercher des beignets. Sauf que le gros malin a oublié d’en acheter. On a donc compris avec son père qu’il était sorti pour faire des conneries. » Elle soupira lourdement. « C’est le troisième des aînés, August. J’en ai trois autres qui vont devenir des ados. Mon avenir est de plus en plus sombre, jour après jour.

    – Allez, tu es la mère de l’année chaque année et tu le sais. » En me levant, je me dirigeai vers la porte pour partir. Je savais que ma sœur m’avait appelé en dernier recours et que l’enfant attendait déjà depuis probablement un certain temps. « Je vais partir maintenant.

    – Merci mon cher frère. Je dois faire une teinture à Miss Parfaite aujourd’hui et j’ai pas vraiment hâte. » Elle soupira à nouveau, ce qu’elle faisait de plus en plus fréquemment.

    « Tu n’as même pas à travailler, Leila. Le travail de ton mari seul vous permet de vivre à l’aise. Alors pourquoi te rends-tu la vie plus compliquée ? Tu as six… six enfants dont tu dois t’occuper. » Le porte-clés en main, j’appuyai sur le bouton pour entrer dans ma BMW.

    « August, je te l’ai dit un million de fois, je travaille pour m’éloigner de mon rôle de mère et de femme quelques heures par jour. Je sais que tu ne comprends pas. Mais c’est parce que tu es célibataire et sans enfant. » Elle s’arrêta un instant, éloignant le combiné. « Je dois partir. Son entourage est arrivé et la reine mère suit – après avoir désodorisé l’air avec des huiles de lilas et répandu des pétales de roses sur le sol.

    – Bien sûr », dis-je avec un sourire. « Je vais parler à Gino pendant que je le ramène à la maison. Son oncle va lui remettre un peu de plomb dans la cervelle. 

    – Bien. Très bonne idée, petit frère. Salut. Et merci.

    – À plus tard. » Je mis fin à l’appel et démarra la voiture en marche. »

    La circulation était fluide à une heure de l’après-midi alors que je conduisais vers la Cité des Sciences. J’entrai directement et trouvai Gino en train de travailler. « Hé, oncle August ! Cool, maman t’a envoyé pour me chercher. 

    – Oui, espèce de rebelle. » Un coup de poing sur son biceps maigre le fit grimacer. « Allez, je t’ai rien fait, pleurnichard. Alors, pourquoi travailles-tu un jour d’école et quand est-ce que tu as fini ?

    – C’est une semaine d’école de quatre jours, tu as oublié tonton ? Pas d’école le vendredi pour moi. Et j’ai fini dans une demi-heure. » Il haussa les épaules. « Tu penses que tu peux m’attendre ?

    – Je suppose que oui. » En regardant autour de moi, je vis toutes sortes de choses qui pourraient m’intéresser. « Je vais faire un tour. Je ne suis jamais venu ici. Ça a l’air cool. 

    – Ouais, ça l’est. Il y a plein de touristes qui viennent visiter, et pas mal de groupes scolaires aussi avec des enfants de tous âges. » Il attrapa son balai et se remit au travail alors que je m’éloignais.

    La navette spatiale Endeavour était suspendue aux chevrons situés à proximité, attirant mon attention. C’était incontestablement une pièce maîtresse de l’exposition, plusieurs groupes y étaient attroupés, ne laissant que très peu de place, même avec sa stature gigantesque.

    Debout derrière un groupe de petits enfants, je repérai un petit garçon qui me semblait familier. J’ignorais pourquoi puisque je ne connaissais même pas d’enfants, mais quelque chose m’attirait plus vers lui que le dirigeable géant suspendu au-dessus de nous.

    Il rigolait avec deux autres garçons. Puis il se tourna vers moi et je vis que ses yeux étaient noisette, tout comme les miens. Et ses cheveux étaient également de la même nuance de brun.

    C’était bizarre

    « Maman ! » cria sa petite voix excitée quand quelqu’un passa devant moi. Nos bras se frôlèrent pendant une fraction de seconde, mais le courant électrique produit par ce contact pulsa tout le long de mon corps.

    « Calum ! » appela la rousse aux merveilleuses courbes qui venait d’électrocuter mon système par un simple effleurement. Elle prit l’enfant dans ses bras et tout ce que je pus faire, c’était admirer son cul spectaculaire.

    Wow !

    « Je ne pensais pas que tu viendrais, maman », dit le garçon en s’accrochant à elle.

    « Je ne manquerais pour rien au monde ta première sortie scolaire. » Elle le reposa, lui prit la main puis, se retourna pour regarder la navette spatiale.

    Son profil était joli ; elle avait un nez fin un peu retroussé. Ses lèvres roses étaient charnues. La façon dont le jean bleu étreignait ses hanches arrondies ainsi que le pull beige clair qui collait à son bonnet E m’enchantèrent – moi et ma bite, qui se mit à grossir à l’intérieur de mon pantalon. Elle se retourna complètement, pour regarder ce qui nous entourait et je vis enfin son visage au complet.

    Tawny Matthews !

    Mon pouls s’accéléra, et ressentis une bouffée de chaleur. Le sentiment était familier – c’est ainsi que je m’étais toujours senti en sa présence, depuis le moment où elle était passée d’une petite fille un peu folle à une adolescente aux courbes de rêve. Mais il y avait plus qu’une simple attraction. Tawny avait une place dans mon cœur qu’elle avait volée il y avait bien longtemps.

    Comme si une faille temporelle s’était ouverte, j’avais quitté le présent pour me retrouver sept ans plus tôt…

    La pleine lune était plongée dans le ciel nocturne alors que je regardais par la fenêtre de la porte de la maison de mes parents, une maison que j’allais quitter le lendemain matin. Destination San Diego, pour le camp d’entrainement des Marines. Après avoir obtenu mon diplôme d’ingénieur plus tôt que prévu, je m’étais enrôlé dans les Marines pour remplir mon rôle dans la guerre en cours. À vingt-et-un ans, je me dirigeais vers le danger pour la première fois de ma vie.

    Minuit approchait mais le sommeil se faisait attendre. J’allai dans la cuisine pour me servir un verre de lait, espérant que cela me permettrait de me reposer et de dormir avant de partir pour San Diego à six heures du matin. La lune avait d’abord attiré mon attention, m’entrainant vers la fenêtre. Et par cette fenêtre, je vis une chose qui allait me faire complètement oublier le verre de lait. La fille d’à côté était dehors, allongée sur une chaise longue.

    Nous n’avions pas de barrières dans notre quartier, mais simplement du grillage. La petite ville de Sébastopol, en Californie, n’était pas le genre d’endroit où vous vous cachiez de vos voisins. Et l’un de mes voisins était Tawny Matthews, une gamine récemment bachelière qui avait eu 18 ans seulement quelques semaines auparavant, si ma mémoire était bonne. Et elle avait les yeux au ciel, regardant elle aussi la lune.

    La musique flottait dans la brise lorsque j’ouvris la porte de derrière. Les sons étaient légers, aérés et romantiques. Quelque chose remua en moi.

    Tawny était jolie. Je l’avais toujours pensé. Nous vivions côte à côte depuis toujours. Quand nous étions très jeunes, nous jouions ensemble dans la cour arrière. Quand nous étions tous les deux de jeunes enfants, nous adorions lancer un ballon de plage par-dessus la clôture qui séparait nos cours.

    Mais une fois que j’avais quitté l’école primaire pour le premier cycle du secondaire, elle et moi nous étions perdus de vue. La puberté commençait à se faire sentir alors que Tawny était encore une enfant avec des nattes qui jouait à la poupée. Mon attention s’était portée sur les filles de mon âge et plus âgées, plus mûres. J’avais complètement négligé Tawny, une chose que je ne remarquais pas vraiment, jusqu’à ce qu’elle commence à avoir ses formes si féminines qui m’intéressaient tant.

    Mais nous avions quatre ans de différence et elle était trop jeune pour moi à l’époque. Un lycéen ne pouvait certainement pas être avec une fille de quatrième, après tout. Mais cela ne m’avait pas empêché de constater à quel point elle était devenue attirante. Mais, j’avais volontairement décidé de garder mes distances.

    Mais maintenant qu’elle avait 18 ans, elle n’était plus trop jeune.

    Comme un papillon de nuit vers une flamme, j’ai été attiré par elle. Je sortis dans la nuit. « Salut. »

    Elle me sourit. « Salut. »

    Enfonçant mes mains dans les poches de mon jean, je me balançais d’avant en arrière sur mes pieds nus. « Tu es debout tard. »

    Elle se mordit la lèvre inférieure en me regardant de haut en bas avec ses jolis yeux verts. Mon t-shirt était noir et étroit, serrant mes pectoraux et mes biceps. J’avais travaillé dur pour que mon corps soit en excellente forme, ainsi le camp d’entraînement ne me détruirait pas complètement. « Toi aussi. »

    La façon dont elle me regardait me fit penser qu’elle pourrait être plus intéressée par moi que je ne le croyais. « Tu veux de la compagnie ? »

    Ses lèvres roses charnues se relevèrent sur le côté. « Pourquoi, tu en as besoin ? »

    Tout en elle m’indiquait qu’elle était attirée par moi, je me dirigeais vers la porte qui séparait nos cours, prenant la chaise longue à côté de la sienne. « Complètement. Je pars faire l’armée demain matin et je n’arrive pas à dormir. »

    Ses lèvres formèrent une ligne droite alors qu’elle regardait dans mes yeux. « Alors, tu y vas vraiment ? »

    En hochant la tête, je poursuivis : « Je n’ai pas peur de me battre dans cette guerre. Mais je crains de ne plus jamais revoir la maison. »

    Sur ces mots, elle leva les yeux vers la lune montante. « Si cela peut t’aider, je pense que tu es un héros, August.

    – Je ne suis pas un héros. Pas encore en tout cas. Mais, merci. » Penser à ce qui m’attendait me mettait dans l’ambiance pour des confessions de minuit, alors je lui dis : « Et je devrais te le dire, car je ne te reverrai peut-être jamais, je te trouve belle. Je le pense depuis que tu as quinze ans. Cependant, toi et moi avions une différence d’âge trop importante pour en faire quoi que ce soit. »

    Elle se redressa et me regarda droit dans les yeux tout en souriant. « D’accord, si nous sommes honnêtes, je peux te dire que j’ai toujours pensé que tu étais incroyablement sexy. »

    Une idée surgit dans ma tête alors que mon sexe se raidissait. « Eh bien, je pourrais ne jamais revenir, Tawny. »

    Elle semblait avoir compris ce sous-entendu. « Mes parents ne sont pas là. Je suis seule à la maison, August. »

    Je voulais quand même m’assurer qu’elle savait comment les choses allaient se passer avant que nous franchissions cette étape. « Ce sera juste pour une seule nuit. Tu comprends cela, n’est-ce pas ?

    Elle plissa les yeux, et sourit après avoir acquiescé. « Ce sera un honneur de perdre ma virginité avec un véritable héros. »

    Pardon ?

    « Tu es vierge ? » je sentis le feu naître au creux de mon ventre – je n’avais jamais fait l’amour a une vierge auparavant. Penser qu’après avoir convoité Tawny pendant des années j’allais avoir la chance d’être celui qui allait la déflorer, m’excita.

    Elle se contenta de hocher la tête en se levant, prenant ma main dans la sienne avant de me conduire dans sa maison vide.

    2

    Tawny

    Je n’aurais jamais pensé qu’en allant à la Cité des Sciences de Los Angeles j’allais tomber sur l’homme auquel j’avais donné ma virginité. Ses yeux noisette s’accrochaient aux miens, de la même manière que son costume noir, vraisemblablement coûteux, s’accrochait à son corps qui était encore plus musclé que sept ans plus tôt. Ces traits ciselés, le nez pointu et les pommettes saillantes compensées par des lèvres douces avaient retenu toute mon attention alors que mon cœur battait à tout rompre. Mes mains se serrèrent contre moi et brûlaient de passer à nouveau dans ses épais cheveux ondulés et châtain.

    Mes pieds bougèrent sans le vouloir, m’amenant à l’homme qui m’avait tant donné. J’avais toujours été attirée par lui, même lorsque nous n’étions que deux enfants du même quartier qui traînaient ensemble après les cours. Certaines choses ne changeaient jamais.

    « August Harlow! » Nos corps entrèrent en collision alors que je lui jetais les bras autour du corps. Il me serra très fort dans ses bras, me soulevant de la terre ferme. « Je pensais que je ne te reverrais plus jamais. »

    Son emprise sur moi se desserra alors qu’il replaçait mes pieds sur le sol. Ses yeux noisette étincelaient avec la même intensité que toutes ces années auparavant, quand il m’avait embrassé pour la première fois. « C’est ce que je pensais aussi, Tawny Matthews. » Il me laissa totalement partir et je ressentis immédiatement le vide. Être dans ses bras me donnait l’impression d’être à la maison. « Laisse-moi te regarder. » Ses yeux parcoururent mon corps, me faisant rougir. « Tu as grandi, n’est-ce pas ? Et tu as tout ce qu’il faut là où il faut. »

    Juste au moment où mon cœur commençait à battre – le compliment d’August me poussant à vouloir lui sauter dessus – je sentis quelqu’un tirer sur le bas de mon pull et je baissais les yeux. Des yeux noisette brillaient vers moi et je passai la main dans les cheveux soyeux de mon fils. « Maman, qui est-ce ?

    – Cet homme était mon voisin, Calum. » Je me retournai pour regarder August. « J’aimerais te présenter August Harlow. »

    August tendit sa main, ce que je trouvai amusant de faire à un enfant de six ans. « Salut, Calum. Ravi de te rencontrer. »

    Calum le laissa lui serrer la main, mais passa son autre bras autour de ma jambe, s’accrochant à moi. Puis il enfouit son visage sur le côté de ma jambe et je posai ma main sur sa petite épaule. « Il a tendance à être timide quand il ne connaît pas. »

    Les yeux d’August se posèrent à nouveau sur moi. « Alors, tu t’es mariée ?

    – Non », dis-je rapidement, sans plus donner d’informations à ce sujet. « Tu vis à Los Angeles maintenant ?

    – Ouais. Et toi ? » demanda August en mettant ses mains dans les poches de son pantalon, se balançant d’avant en arrière comme il l’avait fait la nuit où il a changé ma vie.

    « Nous venons d’emménager ici. » Je regardai August regarder mon fils sans demander qui était son père. « J’ai quitté Sébastopol il y a quelques mois, juste avant le début des cours. Calum est en CP maintenant. Je ne voulais pas lui faire changer d’école au milieu de l’année, une fois que j’aurais eu commencé mon nouveau travail. »

    August détourna les yeux de Calum pour me regarder. « Et quel travail est-ce ?

    – Je suis infirmière. Je vais travailler à l’hôpital Cedars-Sinai dans le service de maternité. Mais je ne commence pas avant quelques mois. » La classe de Calum avançait, et il leur jeta un regard, puis revint vers moi. « Vas-y, bébé. Rejoins ta classe. Je vous rattraperai, ne t’inquiète pas.

    – D’accord, Maman », dit-il, puis il partit comme un éclair pour rattraper ses amis. Kyle et Jasper étaient deux garçons dont il parlait sans arrêt chaque jour lorsque je venais le chercher à l’école.

    « Tu es infirmière ? » demanda August alors que ses sourcils noirs se levaient.

    « Ouais. J’ai travaillé à San Francisco après avoir obtenu mon diplôme et après mon internat. Le trajet était incroyablement long, une heure à l’aller et une heure au retour. Maman gardait Calum pour moi alors que je devais travailler la nuit. À Cedars, je travaille de jour et j’ai mes week-ends. Calum restera à l’école toute la journée pendant que je travaille et il ne restera que quelques heures à la garderie avant que je ne sorte. Les choses iront beaucoup mieux avec ce nouveau job.

    – Je suis complètement impressionné. » Il me regarda avec la plus grande des sincérités. « Toi et moi devrions dîner ensemble. Tu sais, pour rattraper le temps perdu. »

    J’acceptai sans réserve et je lui tendis la main. « Donne-moi ton numéro que je l’ajoute à mes contacts. Je serais ravi de te retrouver, August Harlow. »

    En tapant son numéro, mon esprit revint sept ans en arrière, à cette nuit fatidique…

    Seule à la maison avec mes parents à Napa Valley pour le week-end, je m’étais retrouvée à regarder par la fenêtre de ma chambre à la pleine lune ce soir-là. Charmée par l’atmosphère nocturne, j’étais allée m’asseoir dehors pour un bain de lune.

    Assise à l’extérieur sur l’une des chaises longues dans la cour, je ne savais pas que mon voisin super sexy allait me rejoindre. Mon téléphone jouait « Just the Way You Are » de Bruno Mars, me tenant compagnie jusqu’à ce que la porte arrière de la maison voisine attire mon attention.

    Je baissai le volume lorsque mon voisin sortit de chez lui, les yeux rivés sur la lune avant d’atterrir sur moi. August Harlow et moi avions quatre ans de différence, mais cela ne m’avait jamais empêchée de craquer pour lui. Alors qu’il commençait à parler, petit à petit, j’eus le sentiment qu’il savait que j’avais eu 18 ans quelques semaines auparavant et que cela lui importait.

    Nous avions joué ensemble quand nous étions enfants. Mais en entrant au lycée, nous avions cesse de traîner ensemble. Il allait dans ce que j’avais appelé l’école des grands. J’avais eu la sensation qu’il m’avait un peu laissé tomber.

    Mais après que la puberté avait changé mon corps, je l’avais maintes fois surpris à me regarder, dans le car scolaire et dans le jardin, depuis la fenêtre de sa chambre à l’étage. J’aurais voulu qu’il ait l’audace de me demander de sortir. Mais ce n’était qu’un fantasme.

    En un rien de temps, mon désir de le toucher avait réussi à faire fondre toutes mes inhibitions. J’avais envie de lui, depuis des années. Sachant qu’il partirait le lendemain pour aller au camp d’entraînement avant de partir en guerre, je n’avais plus rien à perdre.

    Il avait réveillé une partie de moi dont j’ignorais totalement l’existence. C’était ma chance de faire de cet homme, mon premier amant, je lui avais pris la main et l’avais conduit chez mes parents. Une fois à l’intérieur, il avait fermé la porte d’un coup de pied et m’avait attiréée vers lui, avant de me pousser contre la porte.

    Mon cœur battait si fort que nous le sentions tous les deux. « On dirait que je te fais de l’effet, Tawny. »

    Mon nom sortant de sa bouche, alors qu’il était si près de moi m’obligea à passer mes doigts sur ses lèvres. « Elles sont aussi douces que je le pensais. »

    Ses lèvres pulpeuses se retroussèrent en un sourire sexy alors qu’il les rapprochait des miennes, jusqu’à ce qu’elles se touchent, envoyant le feu se propager dans mes veines. « Oh… » gémissais-je en écartant mes lèvres. Il en profita et inséra sa langue dans ma bouche pour gouter la mienne.

    Mon corps, qui était écrasé entre la porte et lui, semblait lui appartenir. Chaque contact entre nous me faisait mal au plus profond de moi. Je n’ai jamais ressenti un tel désir me consumer.

    Quand une de ses mains se fraya un chemin sous mon t-shirt, recouvrant ma poitrine nue, je retins mon souffle, ne comprenant pas comment la chaleur que je ressentais déjà pouvait continuer à s’intensifier. Sa bouche quitta la mienne, rejoignant sa main sur mon sein, avec lequel il joua pendant que sa langue dansait sur ma peau. « Mon Dieu ! »

    Il mordit mon mamelon très tendrement puis le prit entre ses lèvres tout en le léchant encore et encore avant de le sucer. « Tu aimes ça ? » demanda-t-il, et je ne pus que gémir en guise de réponse.

    Mes mains volèrent pour parcourir ses cheveux noirs et ondulés, savourant ce que je ressentais. « Tes cheveux sont si doux. » Ma voix n’était qu’un murmure.

    « Et tu as le goût du paradis », grogna-t-il avant de me soulever et de me porter au salon. Il me coucha sur le canapé et posa son corps sur le mien.

    Le poids de son corps sur le mien me donnait un sentiment d’appartenance – comme s’il était à moi maintenant. Comme

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