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Les portes closes: Dédale en Vers…
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Les portes closes: Dédale en Vers…
Livre électronique111 pages58 minutes

Les portes closes: Dédale en Vers…

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À propos de ce livre électronique

Un livre… Que dis-je ! Une chambre forte, un coffre à trésors, un voyage… en poésie, un terreau fertile, une claque, les vestiges de notre société dépeinte par un artiste à la lame facile et qui, vous allez vite vous en rendre compte, fit tout pour que tenter la lecture de ce livre soit une aventure en soi, et pas des moches loin s’en faut. Sesam, ouvre-toi !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à Montmorency dans le Val-d’Oise à l’été 1979, Johan Auguste Simon Géma a été bercé de chansons, de vin, de danse, d’amitiés et d’errance. Il n’a de cesse de parvenir à la littérature par mille détours. Inconditionnel des œuvres de Molière, Stevenson, Verne, Vian puis plus récemment Simmons, Flaubert, Zola, Gogol, Dostoïevski ou Ray Bradbury, Johan est un animal en voie d’extinction, un dinosaure d’un « triptyque pas comme les autres » comme on en fait plus de nos jours et a fortiori un petit gars du paysage breton.
LangueFrançais
Date de sortie20 mai 2021
ISBN9791037727145
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    Aperçu du livre

    Les portes closes - Johan Géma

    Étude antédiluvienne

    (Puisqu’il n’y a ni solution ni problèmes insolubles,

    Puisque l’avenir appartient à ceux/celles qui se lèvent tôt

    Et si tant est qu’une rencontre du troisième type ait lieu,

    Si tous les avis semblent tournés unanimement

    Vers le politiquement correct ou vers la Mecque et ses croyants,

    Tôt ou tard le système sans faille d’obsolescence de l’être

    Perdurera dans le dédale des couloirs du système)

    J’aime observer la vie terrestre depuis la mer,

    Sans doute parce qu’une goutte de l’océan est selon moi une larme du monde…

    De ce grand aquarium à ciel ouvert

    Que l’on pourrait apercevoir en miniature, juxtaposé,

    Sur le rebord du monde (il est possible de croire en cet état des choses)

    On y parlerait grec, hébreu, chinois ou même slave

    Et les rumeurs les plus folles courant sur ce grand monde,

    (Qu’uniformément, un voyageur sans toit prendrait ici pour une trêve,

    Comme un moment incandescent qui se pose, entre deux hémisphères)

    Auraient par la faim, la soif et le désir ardent

    Bien plus d’une saveur à l’esthète, la fille du musicien ou bien l’humble berger,

    Qui s’y risquerait pour une sieste en amateur/e,

    Afin d’y absorber l’oxygène de son air,

    Il lui faudrait respirer à travers un tuba appelé « les poumons »

    Ce serait là une nécessité, la seule indispensable admise aux yeux de tous ;

    Dans cette immensité aquatique et visqueuse

    « Manger ou être mangé » serait la règle absolue,

    Le soleil apparent y verserait sa puissante lumière

    Allumant ici du même coup les éclairages publics des villes sous la mer,

    Et les fonds sous-marins, plongés dans l’obscurité,

    Partageraient la place avec les sirènes, Moby Dick

    Cet immense parterre d’algues que l’on nomme les rêves,

    Et puisqu’il faut des êtres qui songent dans cette énorme faille

    Des nageurs/es humains en bande évolueraient,

    S’organisant autour d’une hiérarchie qui depuis des millénaires

    Place l’Homme au-dessus de tout.

    Certains seraient avares, compulsifs, puissants et malhonnêtes

    Quand d’autres individus seraient généreux, travailleurs, insistants, philosophes,

    Curieux des faits bien avérés et puis l’ordre des choses,

    Aveugles, amaigris, enlaidis par la crasse d’un travail arasant

    La majorité de ces colocataires auraient cela dit le mal de mer,

    L’esprit de l’intérieur cogitant aux rebords de cette existence qui serait la leur

    Ce même leurre qui me sert à moi, poète, pour vous proposer mes vers,

    Trop oisif sans doute pour pendre le temps de vivre ;

    Ce pour quoi l’Homme est fait,

    Cueillir des baies sauvages, faire des petits d’homme et chasser le mammouth,

    Les grottes de Lascaux en fervent témoignage

    Nos ancêtres Homo aimaient manger du cerf,

    Forniquer près du lac en levrette les femelles,

    Se foutre sur la gueule pour affirmer son clan face à des clans rivaux,

    Bref, un programme complet de jouvence et de rivalités,

    Puisque l’aquariophile qui surveille les groupes (susnommé le divin)

    Qui juge et qui transfert ce monde alambiqué qui gît dedans la vase

    En plus petit, observe dans l’aquarium les mouvements de masses,

    Nourrissant tout ce monde au levé des matins à la survie de l’espèce, précisément,

    Son œil unique sur nos promesses faciles

    Se pose sur nos âmes s’agenouillant pour lui,

    Il favorise certain/es même si rien ne s’y prête,

    Galbe le rebond d’une hanche quand s’affaissent d’autres fesses

    Tandis que les mendiants errent dans les rues noires pavées de monde,

    Et c’est PARIS, en capitale ! Qui s’emploie à définir les attraits de quelques vies

    Comme des modèles à suivre pour le reste du groupe ;

    Deus aurait donc pensé à tout ?

    Trouvant son salut dans le bus 975 de l’Automne à Pékin,

    Des trains de nuit jusqu’Aux Champs Élysées,

    Du tramway orléanais sur la route des amours

    Jusqu’à ce Vide Autour du livre « Le monde d’un chat »

    Bien des routes ont crissé déjà,

    Les traverses des océans qui roulent des vagues énormes

    Sur les pavés de Paname qui me menèrent nulle part,

    Où nulle part c’est ici,

    Je poursuis peu ou prou la route de mes songes,

    J’eusse toujours regardé la plus petite question

    Comme un moyen de tester ma réflexion innée,

    Trouver dans les réponses encore d’autres réponses,

    La possibilité que tout soit « unis-vers »

    Le désert, la steppe, et les petits de l’ourse

    Le plastique, la misère, et l’enfant Mongol,

    Tandis que la mort est une présence presque sereine

    Que l’ignorance ne laisserait pas en place face à l’amour, peut-être…

    Hormis le questionnaire de faits bien avérés (aussi de la dérivation des masses)

    Il n’y a comme repos pour les poissons dans l’aquarium

    Qu’un seul salut pour mille dialectes

    Celui de s’alléger tout en s’emplissant d’air, de nourriture et d’eau

    Mais aussi de souvenirs, d’émotions et d’idées,

    Les premiers (air, eau, bouffe) permettraient force de vie

    À couler dans nos veines jusqu’aux nuits tubulaires,

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