« Joseph-Marie Nielly » : différence entre les versions

| date de décès = {{date de décès|13|septembre|1833|3|septembre|1751|age=oui}}

| allégeance = {{France monarchie}}<br />{{Empire français}}

| arme = {{Marine royale française}}<br />{{Marine révolutionnaire française}}<br />{{Marine impériale française}}

| distinctions = [[Commandeur de la Légion d'honneur]]<br />[[Baron d'Empire]]

ILD'un accompagnepère àofficier, 7il ans et commedevient mousse, sonà père7 piloteans dusur le vaisseau le ''Formidable'' et reçoit sa première blessure de guerre à 8 ans, lors de la [[bataille des Cardinaux|bataille dite des Cardinaux]] ({{date-|novembre 1759}}). Il navigue aux [[Antilles]] jusqu’enjusqu’à 1769 puis rejoint la marine de commerce, n'ayant plus guère d'avancement dans la Royale, en tant qu'officier bleu. Capitaine marchand à 23 ans (1774), lail marinerevient definalement guerredans élargila sesmarine effectifs et recrute parmi les marins de commerce. Il revient à ses premières amoursRoyale en 1778 comme lieutenant de [[Frégate (navire)|frégate]]. Capitaine de flûte, il succède à son père comme commandant decommande la ''Guyane essentiellement affectée à la conduite de convois'', pendant toute la [[guerre d'indépendance américaine]], essentiellement affectée à la conduite de convois. Le {{date-|17 août 1778}}, {{citation|La Guyane gabare française de 20 canons, commandée par M. Nielly, capitaine de flûte, se trouvant à une lieue à l’Ouest de l’Isle de Bas, essuya, sans se rendre, plus de 400 coups de canons de deux vaisseaux, de deux frégates, et d’un cutter ennemi et fut se réfugier dans l’Isle de Siècle<ref>Kerguelen, ''Histoire des événements des guerres maritimes entre la France et l’Angleterre depuis 1778 jusqu’en 1796'', {{référence incomplète}}</ref>.}}

Une fois la guerre terminée, il navigue ensuite de nouveau au commerce mais rejoint la marine royale à l'occasion de la réforme du régime des officiers bleus en 1787 comme sous-lieutenant de vaisseau. En 1789/1790, il commande le ''Pilote des Indes'', cutter d’escorte de la flotte de pêche de Granville, lors de son dernier voyage et jusqu’à son désarmement. Il est sur la flûte ''le Dromadaire'' d'abord comme second puis commandant de mai à {{date-|décembre 1791}} et effectue une mission de ravitaillement à destination des Antilles.

Il est promu en {{date-|janvier 1792}} lieutenant de vaisseau puis, en {{date-|janvier 1793}}, [[Capitaine de vaisseau (France)|capitaine de vaisseau]]. Il commande la frégate la ''Résolue'' dès la déclaration de guerre avec l’Angleterrel’[[Angleterre]]. Il effectue différentes missions de course en Atlantique, dans le [[golfe de Gascogne]] et jusqu’en Manche, parfois seul, parfois au sein d'une division de frégates sous les ordres de [[Zacharie Allemand]]. Il est résolument républicain et fait adopter par son équipage un manifeste de soutien à la [[constitution de l'an I]] et l’adresse à la [[Convention nationale|Convention]]. Ceci lui vaut en {{date-|novembre 1793}} une promotion comme [[Contre-amiral (France)|contre-amiral]]. En {{date-|avril 1794}}, il est chargé sur le [[Sans Pareil (1793)|''Sans Pareil'']] de conduire une escadre de 5 vaisseaux et de deux frégates à la rencontre du convoi [[Van Stabel]] qu’il ne trouve pas mais effectue un nombre important de prises : 30 marchands, la frégate {{lien|trad=HMS Castor (1785)|fr=HMS Castor (1785)|texte=''Castor''}} (elle sera reprise quelques jours plus tard avant de pouvoir atteindre [[Brest]]) et la corvette ''Alerte''. Faisant finalement sa jonction avec l’escadre [[Villaret-Joyeuse]], il commande depuis le [[Royal Louis (1780)|''Républicain'']] l’arrière-garde lors de la [[bataille du 13 prairial an II]]. Le ''Républicain'' est l'un des combattants les plus acharnés et subit de lourdes pertes.

Toujours à la tête d'une division, il s’empare en {{date-|novembre 1794}} de l''l’Alexander''{{HMS|Alexander|1778|2}}, l’un des très rares vaisseaux de ligne anglais pris par les Français pendant les [[Guerres de la Révolution française|guerres de la Révolution]] et de l’Empire, malgré une résistance acharnée de celui-ci.

Il commande la troisième escadre de l'armée navale de Brest et participe aux désastreuses campagnes du [[Campagne du Grand Hiver|Grand Hiver]] ({{date-|décembre 1794}}) sous Villaret-Joyeuse, et d’Irlande (1796) au sein de l'escadre de [[Morard de Galles]]. Sur la ''[[La Résolue (1778)|Résolue]]'' (la Convention a ordonné sur recommandation de [[Jeanbon Saint André]] que les amiraux naviguent sur des frégates et non sur des vaisseaux de ligne), il rejoint la baie de [[Bantry]] mais à la suite d'un abordage accidentel par un autre bâtiment, la ''Résolue'' perd une partie de sa mâture. Il envoie son canot en reconnaissance mais il s’échoue : sous le nom de « [[Yole de Bantry]] » elle est conservée comme une relique jusqu’à aujourd’hui. La flotte et l’armée qu’elle transporte dépourvues d’ordres et de commandement – la frégate sur laquelle l’amiral [[Morard de Galles]] et le [[général Hoche]] ont effectué la traversée s’est perdue en route dans la tempête – retournent à Brest.

Il démissionne et quitte le service actif en 1803, en conflit permanent avec le ministre [[Denis Decrès|Decrès]], acharné à écarter les talents<ref>{{harvsp|Thomazi|1978|p=???}}</ref>. Il ne sera plus fait appel à lui pendant tout l'Empire. Il devient toutefois [[Baron d'Empire]], mais bien tard : en 1814. Il meurt en 1833, [[vice-amiral (France)|vice-amiral]] honoraire (1821).

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=Six|titre=Dictionnaire biographique des Généraux et Amiraux français de la Révolution et de l'Empire|lieu=Paris|éditeur=Librairie Historique et Nobiliaire, Georges Saffroy éditeur|lieu=Paris|année=1934}}

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=Bordonove|titre=Les Marins de l'An II|éditeur=[[Éditions Robert Laffont|lieu=Robert Laffont]]|année=1974|isbn=978-2-2210221-160901609-1}}

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Auguste|nom1=Thomazi|titre=Les Marins de Napoléon|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Tallandier|lieu=ParisTallandier]]|année=1978|isbn=}}

* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Étienne|nom1=Taillemite|lien auteur1=Étienne Taillemite|titre=Dictionnaire des marins français|sous-titre=|numéro d'éditionlieu=Paris|éditeur=éditions Tallandier|lien éditeur=|lieu=|collection=|numéro dans collection=|série=|jour=|mois=|année=2002|volume=|tome=|pages totales=573|isbn=2-84734-008-4|lire en ligne=|consulté le=|passage=}}

[[Catégorie:PersonnalitéMilitaire militairefrançais des guerres de la Révolution française]]

[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1804]]