Bienvenue à Fécamp ! Allons refaire le monde au bout de la digue...

Code de Conduite Universel de la Fondation

Courte présentation

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Communauté chérie, mon amour...

Il faut bien comprendre que si j'interviens ici, ce n'est pas exactement par hasard, non...

En effet.

Fécamp est une très jolie ville située dans la merveilleuse vallée de la rivière Valmont, au cœur du Pays de Caux, sur l'éplapourdissante Côte d'Albâtre. Cette magnifique cité d'ardoise et de craie se trouve à 35 kilomètres au nord-est du Havre, à 60 kilomètres au nord-ouest de Rouen, à environ 17 000 kilomètres au nord-ouest de Funafuti et a 8 600 kilomètres au sud-ouest de Vladivostok. C'est donc évidemment le cœur même de la Normandie historique...

Et c'est là que tout a commencé pour moi.

Au tout début des années 1980, les blockhaus, en contre-bas de Notre-Dame-du-Salut étaient plus facilement accessibles qu'aujourd'hui. Les jeunes se donnaient rendez-vous avec leurs motobécanes bleues... Leurs mobymatics grises... Presque au bord de cette falaise rien dangereuse (même si leurs parents leur interdisaient). Pour impressionner les bézos, ils faisaient des dérapages sur les sentiers de terre battue. La plage de galet en aval (appelée "le Trou au Chien" par les fécampois), avec ses magnifiques tétrapodes était elle aussi encore accessible au public malgré les nombreux éboulis de falaise. L'ambiance était comme magique à cette époque. À l’aube estivale, les rochers de calcaire se transforment en lieux de quête, où l’on pêche les coquillages parmi les vaguelettes discrètes. L'après-midi, la marée venant, ces mêmes roches hirsutes deviennent un bal aérien : en nageant au-dessus, on est comme suspendu entre ciel et mer, comme porté par d'invisibles ailes. Mais l’hiver, le vent du large apporte des nuages lourds et impressionnants, au-delà desquels les paysages disparaissent. Nos ancêtres Nordiques se fondent dans ces masses célestes, et leurs dieux semblent descendre du ciel pour asseoir leur suzeraineté, sculptés de formes fascinantes dans l’immensité. Magique... Nous étions fin 1982, en fin d'après-midi et c'est dans ce quartier que j'aimais me promener le soir tombant. Accompagné de mon chainon manquant (point de smartphone à l'époque) et d'un pas decidé, je quittais la Sente Bellet pour m'aventurer bien plus en amont. Depuis ce port de vikings, de corsaires et de pêcheurs ; j'entendis encore au loin les 🎵 des mâts des bateaux qui s'entrechoquent. Tels des carillons perpétuels accompagés par le dernier chant vespéral des mouettes... L'odeur de la mer allait doucement laisser place à celle de la neige. Ô... Oui... Encore je m'en souviens rien... Quand tout à coup  ;la tempête est soudainement apparue, balayant le port de Fécamp. Les vagues déferlaient avec une fureur incroyable, et je me suis précipité dans un vieux blockhaus pour me mettre à l'abri. Alors que le vent hurlait, une étrange sensation m'a envahi. J'ai senti une présence, quelque chose d'immense. Immense ! Quand, enfin, j'ai osé sortir, j'ai vu des traces énormes dans le sable, et sur l'herbe de la falaise... comme si un géant invisible était là, jouant avec les éléments. Les éclairs illuminaient l'air, et j'étais à la fois terrifié et fasciné. J'étais... Pétrifié ! En tentant de garder mon calme mais à la limite de l'état de choc, j'ai remarqué des tourbillons de poussière soulevés par le vent. Ils dansaient comme des fantômes. Des fantômes dessinant des contours vagues dans l'air. Par moments, ils semblaient esquisser une silhouette immense ! On aurait dit ces scènes de vieux films SF de "la dernière séance" où les tirs de lasers traçaient des formes éphémères. C'était comme si ce géant se révélait à moi par fragments, par fraction... sa présence s'exprimant à travers les rafales et les éclats de lumière. Et des bruits ! En contrebas, sur le port de l'Embouchure de la Valmont, les voiles des bateaux se tendirent, prêtes à s’envoler, tandis qu’un grondement sourd résonna, faisant vibrer les quais. La forme humanoïde apparut clairement sur le versant de la falaise, faite de poussière et de débris, comme une apparition surgie des entrailles de la terre. Elle dansait, flottant dans l’air, ses contours flous se redéfinissant à chaque instant, telle une créature d’un cauchemar. Les cris des marins s’élevèrent, mêlés aux hurlements du vent. Les visages se figèrent, l’horreur et l’étonnement se mêlant dans des regards écarquillés. La mini tornade descendit de la falaise, avançant avec une force irrésistible...

Un éclat de rire, aigu et glaçant (genre "Gniiihihihi!!" mais en pire), fendit l’air. La créature, tourbillonnante et furieuse, s’approcha des quais, balayant tout sur son passage. Les caisses de poissons, les barques échouées, tout fut emporté dans un maelström de violence. Les vagues se déchaînèrent, s’écrasant avec fracas contre les quais. Un vieux marin, le visage marqué par les tempêtes passées, saisit un harpon, prêt à défendre son territoire. Mais au fond de lui, il savait que cette lutte était vaine... Il se savait condamné. La tornade humanoïde se tenait là, omnipotente, défiant toute logique. Des cris de désespoir résonnant dans le chaos... Les hommes, un à un, commencèrent à fuir, mais il était déjà trop tard. La créature s’élança, engloutissant tout ce qu’elle touchait, et aussi tout ce qu'elle ne touchait pas, ; transformant le port en un tableau de désolation.


Alors que la tornade humanoïde déferle sur le port, vous, au sommet de la falaise, ressentez l'urgence de l'instant. Votre cœur bat la chamade et des questions vous assaillent. Que faire ?


1. Descendre vers le port pour aider les pêcheurs à fuir. (Lancez un dé : 1-3, vous parvenez à les alerter ; 4-6, la tornade vous bloque le chemin.)


2. Chercher refuge derrière un rocher sur la falaise pour observer la scène. (Lancez un dé : 1-3, vous êtes en sécurité et pouvez réfléchir à un plan; 4-6, un souffle violent vous fait perdre l’équilibre.)


3. Utiliser un vieux talisman que vous avez trouvé précédemment pour tenter de contrôler la tornade. (Lancez un dé : 1-3, le talisman fonctionne et vous parvenez à canaliser la créature puis à l'annihiler; 4-6, il se brise et la tornade s'intensifie.)