Présence Du Cinéma, N. 13, Raoul Walsh
Présence Du Cinéma, N. 13, Raoul Walsh
Présence Du Cinéma, N. 13, Raoul Walsh
Al 1962
PRSENCE DU CINEM
REVUE MENSUELLE DE ClJVfiAt.f\
25, Passage des Princes -
A.
PARIS _2a - - -
DIRECTEUR
RJiDACTEURS EN
CF!EF
Alfred EIBEL
Jean CU.Q.TEti
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MIchel
MOU.~tt:tr
LE NUMIII!:RO 4 NF
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40 NF
PRSENCE DU CINMA
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SOMMAIRE
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J hn T\1\ IST, Sidney B. IIICKOX, E' rdl'd O URY, Jc ,Hl Wll Lf.', et Edmo
T. GREviLLE: Tmoignages
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14
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21
23
33
34
*
Le Journal du Mois . .... .
49
*
FILMS
Le~ trois sergents par Marc C. BERNARD ............ .
53
54
ILLUSTRATIONS
Photo de couver~ure : Raoul WALSH parlant d'un script avec un lion.
Objective Burma .
..... . .. ..
Jo'JI McCREA, Virginia lv1A YO ei Henri HULL dans Colorado Territory
Aldo RAY et Barbara NICHOLS dans The Naked and the Dead
Errol FLYNN dans Gentleman Jim . . . . . . . .
.... .. .. .. .
Clark GABLE: et Carolle DRAKE dans Tall Men
Clark GABLE, Yvonne de CARLO et Sydney POITIERS rL:1ns Band of Angels
2
19
20
37
38
38
que J tais fait pour tre un bohmien. J'adore voyager, et par con .
1e pen=
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. t , j' .
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. Il, presque, partout .,dans
e mon e ClVI 1se.
a1 encore es env1es priod
Je sms a e
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1ques
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rn, Je voyage.
uand J eta 1s enfant .
d ' a11er et venir. Des que J a1 termme
.sur 1es b, ateaux de F all R~ver
, pour ' des
Je
m'chappais de la maison ~t m ' embarquais
, les tandis que ma famille me recherchait dans l affolement. Alors, Je retourna ,
penp ,
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1s a
l'cole quelque temps, et J essayais e me ca, mer. a seu e ~que o~ Je sou Jamais rest
tranquille, ce fut pendant mes tudes au college : parce que Je pensa1s que mon ducation
m'aiderait apprcier les voyages.
dur
ur. A cette
Loin est le bon vieux temps o les acteurs de western f ait~aient eux-mme.s 1 11 d ut~
_comme nous le faisions - et riaient aux os casss. A ujourd' hui, nous devons prot' r
nos acteurs. qui ne peuvent risquer de se blesser, et donc leur donner de~ rempl ant .
A propos de sa spcialisation dans l'aven lure :
Qu'est--ce que cela fait ? Michel~Ange s'est spcialis, n'est-ce pas ? Et aus.a1
Raphal, et aussi Proust. Conan Doyle s'est spcialis dans le meurtre. En d'autres
termes, ks spcialistes sont certainement des hommes d'autant de talent qu~. ceux qui
accomplisaent des ouvrages varis.
.On. peut dire que les films d'action sont de nouveau en vogue. Je ne crois pas que
depws dix ans vous ayez vu un film o quelqu'un porte un smoking.
Une violence excessive nuit un film. Si vous devez filmer un drame intense. il
n'est pas ncessaire de faire clater la cervelle de votre voisin.
RAOUL WALSH
TMOIGNAGES
d
il
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JOHN TWIST
11 y a vingt-cinq ans, je fus charg d'crire le scnario d'un film dont Lih p
devait tre la vedette et le. metteur ,en sc~e Raoul Walsh: Hi~ting a New High. ~~
peut tre surpris que ,le pomt ?e depart .d un film de Walsh .~misse ;tre un opra, mal:
il n'est en fait rien d trange a cela, puisque nous savons qu 1l est l un des metteur~ tn
scne les plus clectiques de l'histoire du cinma. Il a su aborder avec le plus grand brir1
toutes les formes de cinma, western, comdie et jusqu' des fantaisies aussi passir1nnan~
que le Voleur de Bagdad.
A
Le secret de cet clectisme est peut-tre en ce qu'il existe plusieurs hommel dar.:.
la personnalit de Raoul Walsh. Il est avant tout un narrateur dont le ralisme prci~ -1
donn au public le got de ce style dur et authentique. Mais c'est aussi quelqu'un qt:i
a t un tudiant paisible et qui aime encore s'isoler pour crire ou peindre. Et pui! b:~
sr, il y a le Raoul Walsh lgendaire qui domptait des chevaux sauvages dans un ranr.h
texan et parcourait le Mexique aux cts de l'arme de Pancho Villa.
Pour crer l'illusion de la vie, il faut vivre soi-mme intensment, et cet hr)m:ne a
vcu au moins neuf vies. Ayant toujours dsir tout aborder de front, il a toujaur' tl~
en avance d'un vague ou deux sur toute nouvelle vague. Ainsi, par exemple, recherche-t-i!
la plus grande authenticit dans le dcor et dans les extrieurs. Pour ie tournage dt
Colorado Territory (La Fille du Dsert) il conduisit son quipe dans un des secteur .es
~lus sauvages du vieux West, et aucun paysage n'tait assez pre pour lui. Il voul~
~gaiement. dans ce film, conclure l'histoire de la plus brutale manire : le r d la
)eune fille tombaient sous une grle de balles.
.. Walsh P<>Ude a.u ~lus haut. point cette qualit premire d'un metteur ~?. ~To ~
gout et ~e sen.s des histoues passionnantes auxquelles il donne toute leur 'entt.
,
~ cart qui pourrait donner un sentiment d'artifice. Pour B.anJ of An :
si.d
e .Libre) nous sommes partis en Louisiane essayer de retrouver 1atm.
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u.~ dener. Ainsi. l'essentiel des dcors ne fut pas reconstitu en t do.
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L_ magmbques et ree
Iles d emeures co1oruases
d e ce ue ...:.nr.n
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6
Ce fut mon privilge et mon plaisir que d'accompagner Walsh dans plusi u d
ses voyages, aussi bien en Europe qu'en Asie O fut tourn 1\1[ a ri ne.~ Le( s . o d n d
deors naturels corens et japonais. Au cours de ses voyages. j'ai pu obl\erver combi~n
il est heureta de s'adapter chaque fois un nouveau style de vie. Walsh e t imm n\sment populaire auprs de tous les publics ct la raison en est, je crois, que d1nque
spectateur dcouvre toujours, travers chacun de ses films, la prsence et la force d'un
homme d'une trs grande bont. De tous les Raoul Walsh de la lgende. c'est c lui-ci
que je connais le mieux.
SIDNEY B. HI CKO X
J e suis heureux d 'voquer ma collaboration avec Raoul Walsh. Le premier film
dont j'ai t le chef-oprateur est Gentleman ]im, qui est un de ceux, si nombreux, qu'il
a ralis avec Errol Flynn. A tous gards le film fut un succs et je ne cesse depui3
d 'admirer l'aisance de Walsh crer l'intrieur de chaque scne le maximum d' efficacit dramatique et visuelle.
Le succs de Walsh dans un style de productions aussi coteuses que Distant Drums
(Les Aventures du Capitaine Wyatt) et Battle Cry {Le Cri de la Victoire), o des
centaines de figurants et techniciens taient utiliss quotidiennement, doit tre attribu
l'extrme organisation et prparation qui prside chacun de ses films. Ainsi les
producteurs lui sont-ils trs reconnaissants de savoir, avec lui, exactement ce que seront
le film, les conditions de tournage et son efficacit finale.
On ignore en gnral que Walsh est un excellent peintre dont j'ai pu voir un
grand nombre de toiles : il possde un sens exceptionnel de la composition et de la
couleur. C'est enfin un trs grand plaisir que de pouvoir saluer la personnalit non
seulement d'un grand metteur en scne mais d'un vrai geneman. Cet homme aux
ressources multiples est aim et admir par tous ceux qui le connaissent.
GRARD OURY
Je suis le seul acteur franais {avec Christine Carrre) uoir tou rn dans u~
film de Raoul Walsh. J'aurais ain vous apporter un tmoignage important sur lu1,
mais franchement, je n'ai gure d'opinion prcise sur le metteur en scne. Mon rle
dans La Belle Espionne tait trs court. Je ne l'ai vu agir que quelques jours et, me
semble-t-il, dans un film qui ne le passionnait gure.
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JEAN WILLES
(Interprte Je trois films J~ Raoul ~Valsh : Salty O'Rourke, Bungalow pour
Femmes et Le Roi et Quatre Rem es.)
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}'ai pour la premire fois travaill avec Raoul Walsh en 1945 et il s'agissait d'un
film dont le titre est Salty D'Rourke. Si cela n'avait dpendu que de moi, j'aurais
volontiers travaill dans chacun des films qu'il a faits par la suite.
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M. Walsh es~ un metteur en scne dou d'un extraordinaire sens crateur qui lui
permet de donner trs vite beaucoup de vie chacun de ses films. Son charme et son
merveille~ humour font du temps de tournage l'inverse d'un labeur.
Je suis ravie que votre revue lui consacre aujourd'hui un numro spcial, alon
qu'il est au sommet de sa carrire. Ce genre d'hommage se fait souvent lorsque les gens
sont retirs de la vie publique. Et comme Raoul Walsh dirait lui-mme aprs plusieurs
rptitions : 4: Mettons vite cela en bote, avant que nous ayons tout oubli ~-
EDMOND T. GREVILLE
c Il tait borgne, mau gnial. ,
Victor
HUGO.
En
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Blattner s'tonna quelque peu qu'un metteur en scne ft si vite prt p sser d
J'autre ct de la camra pour se consacrer l'aride besogne de l'organisntion. A vr i
dire, ce qui m'attirait, c'ta it surtout d'approcher et de voir travailler celui qui d pui!t
trente ans reprsen tait pour moi un certain cinma excitant et passionnant, l'homme auqu l
je devais tant d 'enthousiasme et de bonnes soires, ce borgne clairvoyant, Raoul Walsh.
O bjective Burma , ~V h ite Hea t, Colorado TctTi lory ont tou jours occup une place cl
choix dans ma cinmathque personnelle...
Quelques semaines plus tard, je me trouvai en prsence d 'un sexagnaire au torse
de jeune premier (Walsh pour travailler tombe volontiers, non seulement la veste, mais
la chemise). le visage burin et merveilleusement tann par le soleil. Un bandeau noir
en travers de son il absent lui confrait l'air d'un pirate bagarreur. J e devais bientt
apprendre que la bagarre tait la suprme passion du ralisateur de What Priee G lory
{dont John Ford fit un remake). Toutefois, ce ne doit pas tre la seule, car il tait
accompagn d'une ravissante blonde explosive , aux jambes longues et fines , la
bouche charnue et lisse, sous un petit nez qu'on eut aim monter en breloque.
Mme Walsh avait vingt-quatre ans et faisait une publicit certaine la verdeur du
vieux forban sympathique.
Il fallait le voir, le jour o il prit livraison de la frgate dont j'avais <~: supervis :)
la construction dans les chantiers de Bernard Voisin, Villefranche-sur-Mer, grimper
dans les cordages, courir le long des vergues et se hisser dans le poste de vigie... Je
crois que la vitalit, le dynamisme des films de Walsh proviennent avant tout de sa grande
forme physique (il tait heureux comme un roi dans les scnes de tempte, alors que
tout le monde tait malade). Cela lui donne obligatoirement le got des intrigues o
l'action prend le pas sur la passion. D'o son penchant pour les films de guerre et pour
la guerre aussi {il ne parlait que d'aventures qui lui arrivrent pendant la guerre de
1914 et dsirait passionnment s'en aller se battre contre la Russie ... Comment a-t-il
pu raliser un film aussi anti-militariste que Le5 Nus et 1~ M orb ? ) . Il aime faire
parler la poudre et vit comme un hros de western.
Lorsque le Capitaine Hornblower (Gregory Peck} contait fleurette pour les besoins
du scnario Virginia Mayo, Walsh se dsintressait de la scne, regardait tout d'un
il blas et se contentait de donner quelques indications schmatiques ses acteurs. Il
ne s'entendait pas trs bien avec Gregory Peck qu'il trouvait trop srieux et et prfr
Robert Mitchum ou Clark Gable, plus dsinvoltes, plus farceurs.
Mais que Peck et pourfendre quelques pirates, que les mts s'croulassent sous
les boulets ; qu'il fallt jeter la mer des gredins s'entre-dchirant coups de poignard
dans les cascades d'hmoglobine, alors Walsh se dchanait, se dressait comme un aigle,
se multipliait par dix. Il encourageait les figurants du geste et de la voix, n'hsitant pas
se servir des dix mots de franais qu'il avait appris ... ou qu'il croyait avoir appris.
C'est ainsi qu'un jour il hurla Arrtez :. en tant persuad que cela voulait dire
Allez-y :. . Il fut absolument sidr de voir les combattants suspendre leur action et
me demanda pourquoi les mridionaux taient si flemmards ...
Comme beaucoup de grande metteurs en scne, Raoul Walsh affiche une certaine
prdilection pour le sadisme. Il prit beaucoup de plaisir entasser de ses propres mains
du sable autour de Mexicains ~ {natifs de Bornes-les-Mimosas) qui devaient tre
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Les cadreurs, les chefs oprateurs toLm a1~nt c~m~e es, moue es et c est Guy Green q~i:
UI P ut terminer les prises de vue. a scene amsi tournee comporte-t-e1le des maladre
se
des ' bavures ? Walsh ne recommence pas. Il pre'f'ere tourner d es p1ans de coupe . ~qui..
permettront d'liminer les mor~eaux ,d?uteux au mo~.tage, et
conserv.er la fracheur
initiale de l'action. Il voyait d ailleurs la mamere dont Il monterait une squent:e
pendant qu'il la tournait.
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)Quoi~u'il
en soit, ne
m&ll sur ses 6lms.
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thories
violer
par
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Edmond
T. GREVILLE.
UN HOMME OCAN
par Jacques SAADA
Victor HUGO
(William Shakespeare)
11
l'on rencontre en effet, dans l'uvre de Raoul Walsh, trois types de persan.
nages: l'un de caractre nord ique, flamand, germanique ; hommes robustes, paillards,
au rire norme, aux dchanements destructeurs ; femmes souvent blondes, pu lpeuses,
voire plantureuses, sensuelles ; afin de brosser leurs portraits, Walsh prend ra pour
modles un Aldo Ray, un Robert Newton, un James Cagney, un Ma xwell Reed, un
Tarin Tatcher et un Ray Teal ; une Barbara Nichols ou une Jayne Mansfield. Le
second type est de caractre latin, ibrique : lgance prcieuse chez l' homme ;
dlicatesse, profil de mdaille, j'allais dire de madone, chez la femme. Ce seront,
par exemple, Robert Ryan, Sergio Fantoni , Patrie Knowles et R-ex Reason ; Sara Shane,
Roberta ,H.aynes, Anne Francis. Mais c'est le troisime type de personnages ;en
contr?, ventable synthse des deux prcdents, qui donne naissance aux grands heros
walshlens avec toute leur splendeur, leur rayonnement : aisance et ampleur du geste
chez l'homme ( l'image de l'auteur) ; femmes souverainement races ; nous retr~u
vans ici Douglas Fairbanks Sr., Errol Flynn, Clark Gable, Robert Mit~h.um, Ktr~
p.o~?'o
Ma~.
en la arn~ll, Mari Aldon, Lily St-Cy,r, Dorothy Mal~ne, Eleanor Parker, Yvonne e
ar o, Daniella Rocca, Joan Collins.
Ces tend
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mais
ances '" uenceront non seulement la stylisation des personnages, lb
1. Il
duss . ce be de leurs attitudes, de leurs volutions ainsi dans Battle Cry, le ga ~
1':1~ lam esd de Dorothy Malone, dispos de ma~ire souligner la cambrur.e
gence es formes d
d
dl' t ment ntm
de lumire . la
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e son corps vu e dos, presque nu,
Ica e
eigne
d6couvrant ,
gracieuse arabesque dessine par ses bras, la course ~u pnonce
cette c ft~ ~~uj0
cheveux, , une nuque parfaite ; admirable scne qud :~d the
emme :. qu est la danse de Lily St-Cyr, dans The Nake
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De~
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metteurs en scne. Cette proposition est aujourd'hui inadmissible. Je dois reconnatre que je m'y suis tenu personnellement assez longtemps, me privant ainsi de
la dcouverte vritable des films de Raoul Walsh. J'admirais Rebecca sans connatre
laura, j'admirais l'ombre d'un doute sans connatre Le mystrieux Docteur Korvo.
De la mme faon, j'admirais Air Force et La Captive aulX Yeux Clairs sans connatre
Av~ntures e~ Birmanie et Les Aventures du Capitaine Wyatt. Aujourd 'h ui, sans
~en 1 er le mo1ns du monde Hitchcock et Hawks, je pense qu'il faut fai re leur place
a Walsh et Preminger (d'ailleurs ne la font-ils pas eux-mmes encore plus srement.
Comparez Exodus au Roi des Rois).
Il est peu prs impossible d'tablir une thmatique walshienne. Soit. Quell e
tm~ort~nce aprs tout. Le plaisir pris ses films ne sera jamais d'ordre i ntellectu~l
e.+ n en veux pour exemple que les deux films dj cits : Aventures en Birmante
e:t es Aventures du Capitaine Wyatt.
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Plaisir trange
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' re e e a ana yse. Ces films o 1 aventure ne cesse 6 P
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rpnses, sa Vto ence, laissent un sentiment de paix. e a \ ~ u'i.l
met en , queN Walsh ne cherche pas s'interroger sur la nature des conflttRs qb rt
scene. ous som
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Aldrich et de
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mes a coup sur 1en lotn de 1 engagemen ~
d'Errol
Flynn et sur set. ~urs~flures (Attack). L~ srnit qui se peint sur le vtsage Walsh
n'est ni militor~~ ut . e ~r). Cooper ne doit cependant pas nous tromp.e;. entre
01
l'art engog ete 1?' ~ enta ts+.e. Il est d'abord honnte et exact. L'opposttto.n t un
ar pour 1art, crit Roger Vail!~ nd, est fallacieuse ; c 85
Il
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problme mal pos. L'eng agem ent partic ulier de I'Mtisto on tant que tel,. c'e t
.: descendre a ux entraill es des choses et de rendre eXdement ce qu rl y ur
dcouvert. Si l'on veut absolum ent qu 'il soit util e, ce se r~ prcisment en mettont
nu le rel de toutes ses profond eurs, ce qui , p<:H dfinilion, ne peut servir que
les causes justes. Dans Aventures en Birmanie la gue rre esr prsente sous son
jour le plus clair: Le coup de m.ain de la ~a t~o uill e am ri ca 1n,e d Mrui ~ toute vie. dan~
le fortin japonais, un cadre stnctome n t equ1vale nr nous prosonterJ par la ;ude 16
situation inverse. Quelle meille ure condamna tion do la guerre dans sa simplicit6.
Sur le plan du scnario, Les Aventures du ~a~itaine Wyatt font .preuve de la mme
loyaut; au moment o tout semble con coum a la charge des ln d1ens, nou s app renon~
que la femme de Wyatt a t jadis assa ssine par des Bla ncs parce que , prcisment,
c'tait une Indienne. Cette honntet foncire de W alsh chappe ma lhe ureuseme nt
ceux pour qui la signification doit prcder les faits et qui, consciemmen t ou non ,
en arrivent les dnaturer.
Aventures en Birmanie et Les Aventures du Capitaine Wyatt se drou len t d'u n
bout l'autre dans un cadre naturel. Chez d'autres (Flaherty, Renoir, Ant hony Mann)
on peut parler d'un thme de la nature. Sous-bois et clairires, rivires et mont agnes ,
collines et marais ont, en dehors de leur pouvoir potique, une fonction de sign ification. La nature oppose son contrepoint d'ternit, d'indiffrence et de luxuriante
beaut au dsordre humain. Je m'en voudrais de prsenter comme thorique la mise
en scne de Renoir, Mann ou Flaherty. Mais il n'en demeure pas moins que les
paysages renforcent leur discours. Ils vont, si l'on veut, dans le sens de leur vision
du monde . Un miroir dformant de cette attitude nous a t offert rcemment
par L'ile nue, film dont la dloyaut formelle et morale me semble d 'autant plus
vidente qu'elle s'est trouve confirme par un succs bou rgeois. A l'oppos , nous
trouvons Walsh chez qui l'espace naturel s'offre d'abord la marche des personnages.
Choisir un itinraire et s'y tenir, tel est le premier problme du hros walsh ien , et
non celui de son adhsion l'ordre naturel, qui est acquise. Il ne s'agit pas d 'interroger les arbres pour dfinir la condition humaine, mais beaucoup plus simp lement
de montrer des hommes se frayant un chemin travers des branches.
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Nous sommes arrivs o Paris, il y a six ans, chargs des certitudes de l'poque,
mandats de subversion totale. Ouvriers, nous aurions milit dans des gongs de
blousons noirs. Bourgeois, nous nous contentions de baver d'admiration devant le
tragique destin d'Antonin Artaud ou des personnages de Samuel Beckett. (la
q_ute rvolte d'Henry Miller nous paraissant dj~ une performance spo~ive
srtue au del de nos ~ossibilits nergtiques.) L'ironie iconoclaste des prem. ers
co~rts-m!roges
de Fran1u et les horreurs de pacotille de Buiuel nous donno,enr
plerne satisfaction.
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de
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l'hUne brve activit parisienne suffit o nous convaincre qu'il n'toit pas bosoir
R umour _gr_aphique des comics pour dformer le monde. Comme le hussa rd bleu
og?; Nrmr_er, nous nous savions alors appartenir cette gnration heureuse
ova, eu vrngt ans pour la fin du monde civilis .
Notre exprience
Il L
J
DrieU
la Rochelle et A d S personne e. es grandes voix de Bernanos, Ernst nger, . tes
de 1920 l'h ~ r uors. Celles, sublimes, des grands rvolutionMires cornrnuNn 1\re
rosme quotidien d
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e a tee nique et e o
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nouvelles dfinit'
d' ~reaucratrsohon communiste de 1962. Tout cel~ conf.
Elle
rons exrstence. La rvolte ne consiste pos a dtruire des rUines.
16
rn
\'
urd 'hui dans l'acte de re-cration d es grandes valeurs hu mai nes. Coinc entr
es t au1o
. .
l'"
h'
ce que Suars ap pe la it dj o l'aui o ma1o ~r:n6nca1n _ e l ~ 1nsocto c 1n01~ .
l'Occident se doit d e resituar et de red 6fm1r ce q u1 consli tue it'.l g rondeur de
l'homme. Et, si nou s citon s surtout d es pen se urs hnbitue llom ent cot a log us dnns 1 s
registres dits de d ro ite , ce n' est p as p a r un e sy,r:nra thi e de na issance pou~ le
mouvements ra ctionnaires, mai s seul e me nl pa reo qu ds re p rso nl e n~ e n face dune
gauche avilie par la lassitude et la l chet 6 , les fo rces vives qui, per:ne~_tront_ peut-tre
0 J'humanit de repousser pour un temps en core cet a cte d abdJca1J o n fm a le dont
se sont repats les auteurs de science-fiction.
Nous dtestons le cin ma franais, et tout particulirement celui de la nouvell e
vague, parce qu'il se comploit dans l'expression de notre d cadence. Clo de cinq
sept est lui seul un vritable prcis de d composition . Averti par une grande
presse spcialise, (qui se prtend unanimement de gauche, on ne sait selon quels
critres) un public snob gobe avec passion cette uvre passionnment strile ; cette
uvre de dsesprance tide et asthnique qui, comme les derniers films de Truffaut
et de Resnais, chouera devant une assistance populaire qu'un peu de sant suffit
rveiller. Cette sant, efle est tout l'omour de Raoul Walsh.
*
L'homme appartient la gnration des Stravinsky et des Picasso. A cette
gnration qui e st arrive lorsqu'il n'y avait encore rien. Qui avait tout construire.
L'poque n'tait pas alors la recherche du temps perdu. Le prsent communiquait
il des lendemains que l'on tenait entre ses doigts. Raoul Walsh fait partie d ' une
gnration heureuse. Il figure un type d'Amricain qui ne sera jamais plus. Un type
d 'homme qui n'aura jamais sa place que dans les terres dfricher. Un type d 'homme
que l'on ne doit pouvoir plus gure rencontrer aujourd'hui qu'en Afrique Noire, en
Chine et peut-tre encore en Amrique du Sud. Walsh est l'expression personnifie
de la libert.
Son personnage favori, c'est l'aventurier: celui qui fait de la libert la matire
mme de son existence. Puissant, dsintress, dbordant d'humour et de gnrosit,
l'aventurier de Walsh puise toutes les volupts du monde, qu'il soit devant l'obstacle
ou devant la paix. Libertin (Le Roi et quatre Reines, Gentleman Jim) ou dcid au
bonheur conjugal (La Fille du Dsert), le hros walshien possde toutes les qualits
qui caractrisent la beaut de l'homme. Le courage. La loyaut. La franchise. L'amour
de l'amour. Le sens de l'honneur. La volont de puissance. Walsh nous a donn une
leon d'nergie et de noblesse. Une leon de chevalerie.
Pour Raoul Walsh, la guerre est une des formes de l'aventure. Le hros, une des
formules dernires de l'aventurier.
Le Sergent Croft, dans Les Nus et les Morts, est un guerrier, au sens classique
du terme. Un mercenaire. Un spcialis~e du baroud comme l'aventurier est un
spcialiste de l'aventure. C'est un tre bru rai. Implacable. Draconien. Un Spartiate
dans la bagarre. Croft est un hros : un spcialisle de l'hrosme. Jusqu' de rcentes
dprciations, l'hrosme tait la manifestation suprme d e la grandeur. Il tait un
17
'
L' mour de la. connars . 1 rudim enia ire. Un e orco o la noturc qu
a C ft est un tre srn:~ ed la vie. L'amour, il l'ava it vu dc.~n5 une ' ;hva,t f:
-~l' chi la fcomplexrtel
e on Quand il rentrerait ... Ouond il ort1 fl"'tiqt:
peu re e
e a mars ..
d, , t
l
es rent ,
lmentaire. Une emm Il pris les femmes en egou pour e rosie de
.re, il
t ouv un remplaant. Il a, ttend plus la moindre tendresse, ni d'elles n dses IOJ:.
a r
, 1 figure
1
na
' ' e lo .
Il leur crache a a
h. , te son hros comme une victime. Un cas d
'' 1&.
1 d'b t Wals presen
e cande
Ds e e u '
f
des femmes, Croft le ressent en face de ses h ur.
Cet isolement en11 acte 1 Seul avec s~ tche accomplir qu'il rnner .ornrne:.
. f b .
d
a jusqu'
' . d' cun es seu .
11 n'est l amr au . Q and la compagnie a r1que, ans une atrnosph au
en mourrr.
u
.
t
t
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h
.
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bout, d't
u _,
. k Croft reste l'cart, map e au con ac uma1n.
dtente, du whls y,
d .
.
t
,.
t d 1 qu'il ne deman e 1ama1s aux au res ce qu d ne p .
Un soldat d r e U1
d l f
b
l
ourro,t
faire lui-mme . Conception pr~bn:al. J~e e a jUSIIIced, as,eedsur .e tproc. Croft est un
, t
ucune sens 1 1 1te ,.personne
e , ans e. evo1r. as plus. pou r u.
.
Pur. Il ne s au onse a
11
1
,
qu. un .Oiseau
meme
que pou r ses compagnons. S 1 est1me
d'
. est une d1version , .1
l'trangle, comme il fait fusill~r ,un gr~upe' ehnnemls .Prtlsontnlers : parce qu 'il n'a pas
se fabriquer un. pass, ma1s a surv1vre a c aque ms an .
Croft est monstrueux. Sa logique est inadaptable la vie civile. Il foit pense
ces animaux sauvages que l'on ne montrera jamais dans les zoos parce qu'ils
crveraient en y arrivant. Croft est une sorte de Tarzan de la guerre. Comme lui
il est invulnrable. Son courage, lucide et clairvoyant, est au del des possibilit\
moyennes. Il joue avec la mort qui ne l'effraie pas. Ses rserves physiques sont celles
d'un Hercule. Une mcanique de fer que ni l'eau, ni le feu, ne peuvent arrter.
Croft sera assassin par un de ses hommes, modle courant et standard du citoye;;
amricain. Une balle dans le dos, le jour o il demandera un peu trop des soldars
qui ~ont, eux, aucune raison de ne pas survivre. La guerre n'est pas une des formes
de 1aventure pour tout le monde. Raoul Walsh a ralis avec Les Nus et les Morn
un des plus grands films de sa carrire.
L
, j~ ne m'.acc:~rd~ pas avec Edmond T. Grville qui, dans ce mme numro, parle
dun fdm antJ-rnd,tar1ste. Walsh a prsent les quatre vrits Ta nt au sujet de son
personnage principal qu'autour de son problme central.
.
ces vra1.
est un personnage dangereux e a ml .
Une r~~ov:. ~ a~achant. Cri';1inel et charitable. Une force. Un faible. Un heros.
N 1h
ne orme explosive de vie. Un abruti.
u omme ne se r d d
d R 1 Wdlsr
est d'avoir pn 't ,
sou
ans une formule. Le grand mri te e aou t u
Jean CURTELIN.
18
20
E/ /TRAIT DU DIALOGUE
DE {( LES
NU~
ET LES MORTS
Il
21
Red. -
a saoul '!
Tu appelles
(Montrant \Yit~on . )
'cal comme a quo J'! Vl'tJX t n !
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comme t Ol e s les ordres. Le Gnera
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mon arme que la leur.
e R- 01 own r;a. r1~J.n~J l:t 1J:L1; ~' l' 1 , fo.
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- . . . nr~n
. . ue dea corps. Au lieu de faire votre traval1' V(JUH WJlln d.~!.ir;yr~z r;t 'IIJI,U; r,I;J '
q femmes.
.,
""
.'. l'auflfJUf.' ct WJ.,,. j I;IfJrrt':H Tot! ;r,tt.Z
lClvos
Vous etes
au ID1'l'1eu d e, l'Q cE:an
pas l. Elles sont la maison. Elles depensent WYtn: argf:nt, r;J]r;:; r;t,urr.nt ~J.I,r~
d'autres gars, elles voua trompent.
Goldstein. - Tu devrais laisser tomber, Croft.
Tt
Croft. - J'avais une femme, moi, autrefois, d r::ll{; m'a trr~mr;r!. l,;t-r;c q.'t
je me suis mis dan.~ un coin broyer du nrJir ? Nn . .J'ai iuJ~;.ginf:: qu 'un :1u' e
gars tait venu, comme je l'aurais fait avee ~~a fr.;mm';. AJtJf!i, ar; diahlP. .
Laissez tomr.>er, faites votre boulot. Ne vous bagarruz I1<n r)r,ur t;a et w; liJ!.t.tz
pas contre l'arme. Si vous luttez eontre l'armf~, r~a '/(J!JH (mnhfni JUt e
suite. Vous ne pouvez rien faire pour r;a, fJare;r; qu'ih 'Jnt rai:.r1n que :r1 ~
avez tort. C'est parce que vous n'en faites pa;;; rJartir;, vr,u:~ rw hli ~iJ'fJ~rtettz
pas. C'est la diffrence entre nous, il n'y a rien drmt vr,u:-:: pu,Hicz fain, partie
Ce machin est assez bon, j'crvis que j'vrtiR f;n rE;fJrenrr..
. Both. - Eh, Wi1Bon, rveille-toi, le sergent vient dr~ faire Ufl ma''[ ifi~ '
discours. Eh, Sergent, refaites le diseou a Wil~(jn.
- Eh, Woody, Croft dit que nfJUB nl; faisunH r)a.rtif! df.: rien.
Wilson.
. ''t'
quelque chose~ P't -e-tre qu 'Il n ' appartient rien non plu' maJR
,
"
est ~~ est
pure que le lys. C'eat ]e nrnn qui Juj r; mvient.
n '
Texaa E1J~,Un lpstant, et j'vouE en dia un pf.:U pluH ,,ur elle. JoJIJ t
pat~ ~a e}'KJUs. un sale COW-boy qui peut drcHKer 1J'imt, 'rte quoi ur q
kt.er
~~!iill ~- Elle l'a vir d'un seuJ coup ! Et lJ t
oua montr
Ulii.l! du Vltux Woodrow Wi180n qui l'atu~ndai . A
en' z,
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Crott. - Martinez t
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On n'en finirai! pas d' 6num orer (" (' quo W<Jirh no
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Ob1ect.ve
. Burma n'ort JrirJUrn c.ll) pntx1 ou rt qu e rret ,
confl 1t sym o tque e carac ores... ,
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e co 'J ; mi'.lt'; pou .J't
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tre est-1 tout ce a ensem e, an s une trame st serr6c quo 1~, v rtu l't'
J
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les unes les autres. Tout amve en effet comme s'il s'agissit d'un --polo
t
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gue qut r.lUfl
d, f'
1
perdu sa mora e ~+.se seratt e tntttvement noy dans sa matire ndrr<Jtive, comme
s'il a,v~it fallu pr~c1ser son regar~ jusq~' ne plus discerner, de ce-; 10 ; 85 multiples
du rec1t, que la ltgne fondamentale qu1 leur est commune et les aurait tour ij tour
rendu possibles si. elle n'a~ait i dcrite un niveau de puret primitive, d'ccep
tation globale qu1 se su~ftsent elles-mmes. La russite n'y est pas lo preu'/e de
quelque juste cause, ma1s son propre miroir. Point de faille dans la continuit des
actes, point de maladresse qui renseignerait sur la vraie nature d'un personnage
ou son opposition tel autre. Une impartialit souveraine rgle la soumission des
mouvements pars la beaut et l'efficacit quasi-immobiles de l'ensemble, cependant que dans la mise en scne l'quilibre complexe des plans gnraux se construit
er s'ordonne partir de la frnsie un peu sommaire des plans rapprochs. Si quelque
anxit anime encore l'individu, voici aussitt son action intgre un dessein plus
gnral, fait de moments et d'efforts identiques. L'homme, ~gissant, se regMde agir
dans son voisin en train d'excurer les mmes gestes et trouve en ce modle une
opproche de repos.
?e
oosess1ons personnelles a, ne 1tvrer a' au t ru1 que l'1 a r,pe cf le. plus raSSUrMt,
.
d et t18 pUSt
rassur, de soi-mme. Quani ceux qu'un hmard dfavor~ble lbo 1.gne , es out. res Je
. tout spec1a
, . lemeni, 1.1s s,e fforcen t eux. a uui
IOn leur
meu rt nt
"" de fa 1re OU
. . 1ter 1excep
t
1eur d etre:.se
l
l
f
.
1- ,
ceux
qut
ttennen
encore
,
en la gnra isani, en a tm an 1 Jervlr
d
bref
propre salut entre leurs mains. Si l'on ne voit pd:. l'ho~me t.o~t~-ur 6 ,.mapnsor~oen~!Vont
1
,. 1
'
:1 o dern1er ce~ qu 1
'Jta ogue aver: Fly:1n mois seulement te v1sage re c , . , d '. fment de caroctre
1
tout, -;ur 1~ surfoce lisse d'une matire o tout.e O'>P 0.r 11e e. sen ena~ de rupture,
o 't' ff ,
1
l
t ~
d tra 1t frag1 1e tou1ours m
vivre devro 61ucider
: e e ocee, e pro ongernent ex reme . u .
't 'b
rel,ont l'homme qui succombe d un autrui qut pour con n uer... 0 ge de socritice
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23
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. que un m o'mo nivo t~u } rutS':iO (l<;'or.
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(cons t amment m~tntenuef
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guerre, la rgle es.
l'a ff ron t e ment do 1 wmmo l(IVOc ',on conlrotrc l' onn r o llr.
que s'avre victoneuxb t . conjurer l'inconnu par o~ moyon:; lw; plus ,rr. et~~. q.
mcanisme irrflchi do noble-;-;o L'tnt ' . 6 ~ 1 .
d 't rompre. Un seul u
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prouvs, se pro fgfier . r sur le terrain ou les oros :>e placent, lo 'ur11 . nc.e ~
, A u contr<:~ire~ pn~"l, ~'~';'
effet ne saurat't su ..tre1 , ca t ompe ou d' un ca 1cu 1 errone.
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't d s usa direction. O n vo1't d one comment le :;oucj
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1anc e en Ple 1ne tnur . anne ligne simple d e reer
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1 :-.jr e, "-1
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cons rurre u
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s app tque . , l b ser d'explosions sou arnes ans e sang et le brUtt e f' :ns purs a a n
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, ayant t regroupes, a con muer apparemment intacte , ' ...
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f rces rspersees
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La san t'e d'un tel art ne detarh e. pas
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.Il assures,
d . e e1 es voit lentern e,.,. ~ :
Le f'lr m, dans son entier, sou1 a1te ar eurs
essmer 1e mouvement
dR ,..,~re fermer.
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-~ ~
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bien
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c ca nsa r
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~., .. =
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des chances : les compagnons armes avancent ega ernent hab , . ;,.,..
repa
1 r
65 ~;.
lement exposs.
<:.
Ainsi, dans le silence, peut s'tablir entre eux un contact fugitif, presqJe i ~vc.~
qui ne doit rien aux, jeux furtifs et compliqus de~ ~bats mor,aux, aux crises, ~-'
panchements que 1urgence du combat ne sollrcrte pas. Laccord lucide de
1
consciences se fait enfin, une sorte de communaut morale, dnue d arffices .~
cre (la seule communaut que Walsh ait jamais admise et prsente}. Un =~'-~
devient possible dans l'exacte concidence des moyens aux fins, de la connai~~-=~
l'acte. Dj port un point de perfection dont on peut dire qu 'il ne sera :;~;
dpass, un cinma triomphe, qui ne daigne s'arrter sur un visage que po.! 1
retrouver, au-del des larmes, des fatigues et des joies contradictoires, l'~r:i"i" ie;;~
sans atteinte, de l'impassibilit. L est sa force et sa grce.
Il. -
t d'
'1 li~
ni mme
'
~n
outras, ne semble pas avoir t jug pour ce q. 1
11
Par res pepot.rtur ce qu est. Je ne dis pas par la critique, qui existe P91 " 6 rr ..
~
s groupe 5 d' ' d
uere
parfois d'
d
rssemtn s e familiers du cinmo le plus souvent en q.
,.
accor et dont 1
1 .
d' m ner e
5
d Inventorier les h
de seu pomt commun jusqu' prsent
ma Il.a ou, elles se prsentent, en
ce qu1. s'y rott rrc
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u -e re, tout srmplement venant du
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rotques ' ce film s~ns chevauc
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on salt que 1~ surprise n'est pas touJours ' co
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nes. Seu 1emoni out co <1 o ~ l orqt1n!;6 on
h, )Ou_rslliVIO clopui s r)lu'our
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1en ovc1 6. D1r,cr61ion t h
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c1, ne f ont qu 'un: il
'agit de ne pas tra f11r 1o pu bi'1c ot, ou dole) d .o 1 . onnotet
l l . ,1
s tant qu ''l'lit
o U l , l' esn 01'
dun genre et d'un poys
en
1 1 us re c-t affoc j'IOnno ce ge nre. Le rit
1 h,
comdie il y aura. _Et ses, qua lits ne1 vi end ront ~:s d'u nc e _an~on cent une comdie :
01
t' ~ disant recul de l'auteur
ar rapport au su 1et, dune secrte drision d
P
.
. ,
es rna enaux t
'Il'
J
rappelle 1ama1s, a ce propos , sans une ce rtaine
ra~o1 es. e ne me
lou dans le domaine policier, le gnie d' gene tcllmme avait coutume d'tre
ou Kiss me deadly. Ce qui ta it principalementuvre\, e es ~-ue. Lady from Shanga
mais dans l'attitude qu'on supposait tre celle d va
,.n et ne 1.eta 1t. pas dans l'uvre
' d
d
e au eur V1s--v1s d' ell C
.
nous mv1te a a m1rer, ans ces occasions c'est le . t
'l
_
e. e qu on
.
, 1.
' ff .
'
rJc us e oquerit de l' rt'
d
. . a 1san ont
les mams t res om sa a1rent continuer _ pourq . ?
Une t elle condu ite n'est pas de l'artiste, qui modu~~ ~o~ndt~;.va;l 1ug -~israble.
qu'elle soit et qui, ayant affaire pour l'heure avec cet instr
t ir .a , m~her~ quelle
1
'd'
t t
umen mJ11enaJre d expres
.
h
.
510n umame, a come 1e e oute sa tradition s'est
l' d' b d
A'
d
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app Jqu
a or ne la pas
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sous-es t 1mer.
1ns1, qu on m enten e : ce qui compte d
1 fi l
.
' t
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ans e 1m, ce pour quo1
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nous l a1mons, ces par exemp e e 1eu des vnements
t , d
d'
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t'
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, une en ree ans un ecor
1mtona 1on
un personnage, etc., bref ce qui est sur l'c
t
d .,
'
'
"t'
d
1
ran , e non ernere, au'
dessous, au- d e la ou a co e e ur.
A
**
Si l'on a dit vrai ~t que cette comdie s'insre dans une tradition dont elle
n'est pas indigne, il ne devrait pas tre difficile d'y retrouver les const antes qu'on
peut relever chez, disons, un Mnandre ou un Feydeau ; et c'est bien ce qui se
passe en effet. D'une certaine ligne de grands comiques, reconna issons donc en
pre';lier lieu, dans ce film, l'art de l'introduction, la science des prpa ratifs par
quoJ , tous les lments, matriels ou psychologiques, ne vont cesser de s'a ppeler et
de s annoncer les uns les autres. Les plus cocasses, les plus isols d 'entre eux, les
plus apparemment accidentels, ceux qu'on s'attendrait le moins voir entrer dans
Pne .logique ~eoivent leur utilit pour faire, chacun leur manir~, . p~ogresser
actJon et fa1re parcourir aux personnages le champ de leurs possrbd1tes. ~,'\ns
c:tte perspective, le gag (ou simplement l'effet) va se rpter en deux ou yl~s~eurs
~~quences et situations diffrentes : il en assure bien entendu la contmUito et
~~ nt~lli~ibilit~ mais - fait plus important - c'est lui qui s~uvent en rend ~oss~ble et
dm 1s.s,ble 1 existence au sein du rcit. On peut alors su1vre un gag qUI, ~e da~s
lu ~e Situation, s'panouit dans une seconde o s'installe un nouvel effet quJ reoit,
Ul, sa conscration d'une troisime scne o l'cho du premier rsonne encore ...
25
de hits ef do JOrn rq u
1 s11np -'
crtr ' puiqu tir
5 pus
exemple, p arm i e , d .. , le:. chose~ onl bi n
dbut du film et ou Ojt1
. .t ~ rcornnwnl nr ~Ji t s , 1
du fi lr n, r
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Tro1s. 1aunes ml'1 air 0. . , 11, ,.. ,.' 1kHICl("lnf IHl rn o rnr rd r. ur 1 11r
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retentit la voi X u sadrg~nvc.)LJS l GLJI 'S v l i X PL rc:our rd lo -;, ,l j, ~ '' W t .
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doux cl huri, ~l S5 t, ,, voc: un rnCJ jr!tJ frJphr,n ; il
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notre .audience, .son ressort est la, surprise, .voire une aimabl~ ingf;nuit0, fAt::-:q e
1
enfant1ne : prem1er gag du magneto, prem1re scne du psychi;JtrcJ. lr-Jr'; do -:a
premire rptition, une valeur de prmonition, de menace -:,'y d&c:ole , ~in-:i gu'e
gnral une premire atteinte la libert des personnag8s et au rnou tl3rnrJnt d8
leurs ~ction; . En mme temps ~st prcise la nature_ de leur de;;hn et de-; lien-; qtJi
les reLent a leur monde. Deux1me scne du psych1atre, qui comprend ~on erreur
(et dit gnialement : 4:: Je ne faisais que mon boulot, ;ous ~avl3z. Vou'; ne m'en
voulez pas ? ~J avouant par l que faire ce genre d'erreurs er jouer :;on roSie idiot
sont le garant de sa scurit et de ses illusions. Le) rptitions ult~rieure-:. de l'r.:ff_,t,
s'il y en a, tisseront des itinraires et devront, en le bti:;sant, nou'i menr::r -!JIJ ccr:ur
du Labyrinthe. Itinraire compliqu, en effet, que celui du priple de Barry Cc..tJ wr
~on lit roulettes dans l'hpital ; itin:raire compliqu aussi se',; vo;.,ger; ~lier et
retour ~Jew-York-Yv'ashington. Arrives ce stade, les s~rie~ n'ont plus de rnison de
s arr+e. A ce moment seulement, i3 partir du rythme et de l'habitude qu'elles ont
chez news installs, l'euphorie, petite porte outerte la jubil~tion, peut CIJmmencer.
Ce5t :ci galement que Walsh quitte la comdie, et se retrouv9. Voici Sea Devils,
~-:.~ ~ ta-et-vient nocturne -;ur la M~nche ~ selon l'etcel!13nt9 dMinition de JZ!c u~s
sa~da la simple mJsique, l'espace et les couleuo; (tout cela dja prpar dans
!'utre par une abondance de dcors faih de surface-; pl~ne;; et d'une o;eule couleur,
~~g.:r-:f tes comme contre-cur). Su; l'cran, un avion +ra terse la nuit et progres!:e
-=~~~ la p!uie, il!c.mine o:;cu.jain par un dair. Dan~ quel film donc somm~s-nous 7
OJ~ e~t cub!:s, tout ce qui a tait t ju~qu 'ici cono:;tat et patiemment exom n dons
e rr.'J'".-:Je d'en bas le rire et l'amertume mme.
>./un tel mot~ amer+~me, pui::.o:;e :tre prononc
pr~pos d'un film d ~alsh
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-:.;~ fait r&~':.0.Jterir a tempr; de l'~mple tolution quo subre son uvre depUI:run
' ir gta : 1e d 'anne:. Cette r.eu tre, comme la pluport de-; grandes uvre~. part un.
'J,'J e: r.,n ~imp!e , e r-:;olument pose. Comment pout-on vivre. noble~ent en qu f.,r'
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t du monde. Dans le:; temle<: es pus joyeuses {Ge ti 1C!Je
agissant l'unisson et le. res j plus sombres (Pursued - Colorado Territory) ~ 6 fll~l\
Jim} comme dans les temtes tes, ce qui l'o nv1ronno demeura id1 nlicjue: lluc e P~:n
de vue du hr~s por rappor a~rt durab le dcms u.n milieu ou une socitundff? ~
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avant, l'anan~issement u pa~e hros es t le non-spcia liste par excellence. Sc~' ccrp~
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entend devenir. u~ grables et se servent mutu elle me nt. Ai nsi l'exprience de ~ut:,
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en
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ne ce mouvement d"~
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conqute, cette recherche rsolue et un1forme .
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Puis vinrent des uvres o allait s'effriter peu pe u la cond ition hroque 0 "
personnage central. Une peinture, cette fois, des exc s _d~ h:os, de l'impasse ct.
ces excs le poussent et qui, lui. enleva~+ ;oute. human_t~e, lu1 fo nt :et ro uver a'.
terme du voyage, le malaise dont d voula1t s extratre : vo da ce q ue ma mtenan+ nous
proposent des uvres comme White Heat, Blackbeard t he Pirate, The Revoit of
Mamie Stover ou The Naked and the Dead qui devaient amorcer chez l'auteur une
mutation du regard. C'tait pour lui l'occasion de reconsidrer et d 'exam iner d'ur
il plus critique ses propres crations et son enthousiasme. Lors de cet examen e'
contrairement ce qui se passait auparavant, apparurent les ressemblances du hros
avec les personnages environnants qui acquraient par l un rel ief et une importar.ce
qui autrefois leur faisaient dfaut. Il arrive alors que la mditation de l' auteur accompagne celle du personnage et qu'il ne soit plus rare de voir, dans The W orld in His
Arms ou Band of Angels, le hros, un moment retir son action , long ueme nt converser
avec un .~ieux complice ou une compagne de rencontre, et soupeser son destin
comme s d le voulait reprendre ou corriger. Le hros n'est plus un tre en marche,
prouvant de seconde en seconde la force par la force ; il ne deme ure lui-mme que
par quelques traces indlbiles de son pass ou de sa race l'extr me distinction d~
port et des traits 1
t'
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' e scep tCJsme, et surtout 1~ mmoire, l'inalt rab le memotre 0 "
ro_s qud engendre la mlodie de Band of Angels, la foi s ch ant du souven'r e
man J re e testament.
11
"
,
1 lus
L'ide de l'amb't'
1 10
prcieux d l'h
n : e-meme, auparavant moyen de librer les elans es P ,
l'issue de lae s 'omme ' devtent un cn't'ere pour scruter et compa re r ses 1nt en t'ons
' _a
sparent po cene de _la cabane dans The Tait Men, Clark Gable et Jane Russell ~e
ur en avo 1r de tt
b' .
. d epre
sentotions fort d'ff' '
ce e am 1t1on et des moyens de la satisfa1re, es r .
. St O\'er de,r_
posse ou crible ' erentes
t
. De m"eme, t ou t e 1a b'tograp h.1e d e Mam1e
remous qu'elle c ' ed examme en fonction de cette obsession dva sta trice et .~ e)
de prsenter lesr e ons sa condur
1 e. Le t on, 1og1quement
change et auss1 1a 111 antere
28
,
.
"
~s es o essene
esque comrque . c acu n, co nt ra rrome n t d ce qur se pa sse dan s Ob t"
pr arat attac h'e, so ud e' a' sa pe l'i
d'ff'
e
1 ere nce , ne recevant que d'el! lee rve .. 8urma
d
aPp
.
.
e ce qu 11 a e
vie, cultiva nt, son ;re ou sa ma nre perso nn e ll e. A utre point , non moin s importan t .
.
l'apparition d un d e ba t, portant sur la forme d u com ma nd ement la crarnt
.
,
,
e qu rns prre
la puissance et .1a P.~rs;ance q ue. pe.~ t rece ler un e te ll e crainte, etc. , dbat don+
certai ns se sont rnquretes de savo1r s ri con cernait vraime nt W alsh A cett t
"bi e d e repon
'
d re d e deux manreres.
.,
e rnNaked
errogation il est possr.
Le monde, de Burma aux
a chang, et les cr rcon st~ nces . Ce genre de dbat, dont l'inclusion ici nous surprend,
fait couler bea ucoup d encre et de paroles, et est devenu inspa rable de toute
chronique gue rri re. Walsh le note et, ce faisant, corrobore ce qu i tait dit de son
honntet et de son effort de prcision. Par l mme il se dtache de chacun des
personna ges et adopte un po int de vue o leurs ides, leurs intenti ons et le urs actes
peuvent s'clairer entre eux et projeter sans doute une lumire neuve sur la situation
qui leur est faite. Enfin tou+ ce dbat sert de contrepoint au ca ract re de C roft
(Aldo Ray) qui, lui, prolonge parfaitement la mditation walsh ien ne. Ce C roft en
effet, produit parfait de sa besogne, et qui l'accomplissant se trouve avoir toujours
raison, y rencontrera finalement sa maldiction. Loin que son action serve un
quelconque panouissement, il s'y enfonce, s'y terre comme en un refuge et en fin
de compte s'y engloutit. Un tel caractre mriterait lui seul un long dveloppement
et je ne peux y insister sinon pour noter son propos une ressembla nce da ns la
narration avec un procd balzacien : refuser la nuance et toute vllit de comme ntaire ou de jugement dans l'attitude du narrateur par rapport ce qu 'il raconte ,
rejeter toute cette subtilit dans le sujet mme et le confronter des rfl exions que
d'autres personnages eux-mmes issus du rcit fournissent, garder enfin un air naturel
de si mple adaptateur, un air de confiance dans les faits rapports qui perm ette _d e
conserve r parts gales une grande objectivit , le recul , la cra nce et les mille
implications du sujet.
Ceci nous ramne au prsent et notre comdie. Le prsent : avouons q ue
notre cinaste ne s'en occupe que rarement, puisque l'essentiel de son uvre c'est.
disais-je, ou bien les b iographies des grands aventuriers du p~ss_ (Ja rn e~ Cor?ett,
John W esley Hard in, Horatio Hornblower, etc.), ou bi-en les recrts gu~rrrers ou le~
hros vivent de le ur qual its millnaires, l'adresse, la prcision et la patr e nce. Quand
Flynn, dans Burma, met sa montre l'heure sur celle de ses co;npag nons ~u qL;dn
Ulysse, malgr le so mmeil, continue de tenir l'coute du navr re sa ~s qurtter es
n, q ui voit une dr"fferenc-e
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Madame le Ministre, pourStJIVan r sa VISite, aperor~ uno pr:~titc fille pr8, rj ,. ln-::..1
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. t'1rn,:;, d'un U . ,!, . (jr'l~
mouran t , 'tlr~
entou r par un paravent, ou' se irouve son pere
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.
rJt:r.. Vlfr,l '
voitur~. La fillette qui a au,ssl perou sa ~ore. , ans cet ~~~1dent ~~ rhnc Urr, ~:';n~~::
orphel1ne et, ses parents etant de nat1onal1te hollandrJJ.,e, de trrJ rdournr J ..
~t re sen
' 1nqu1tJte
~ et se rot1re
r our r:Jf,r ' oJ f~1
des lois dans son pays nata.1 Le M 1n1..,
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- lr;r-rrr.
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Que faire, d~mande-t-e .e. pour que a pet1te rede en ~m~iqu'=-', pui',cr/il ; .; ,
Personne pour s occuper delle en Hollande ? . q Il faudrr:.11t, repond lt:: n~n;
r~. fl'J
l'accomragne
nue
sa mre f ut amencame. Qu'FJ ce 1iJ ne tienno ' :JrP'f.r'
:.
~
,
1
... 11 .. 4r"' 1.c..
Ministre ; son pre maintenant est veuf et si je l'pouo::e, vite, atant qu'il r1') rnetr~la petite est sauve.
1
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b' ,"B.l'n
bi
no re propre vre nous oblige aussi ~ reconnatre leur com rna on ' ,.:.
C,: e et, 1e moment venu, leur folie. Va-t-on s'crier qu'il no -:'agit l que de. co 1:.
ences de scnario, et d'affabulation littraire particulirement russie ? MolS '.cre
ment ne pas voir
' Il
d, .
.
.
b'
't en poL;SS
, .
que es se es1nfgrera1ent et tomberHent ten 11 e
''3:
51 Ile
e s n ta1ent
t
ot.' vot.o
i'apPell . . sou enues et conduites par le ton du cinaste que, sr. v IJ l' sc~
des verar mtse en scne. Ce qu'on s'efforce avant tout d'lucider c est 0 arr:o
cesser d~ent~ entre eux, la faon dont les faits s'enchanent, et ce ton, so'ls ae )
re mperturbable, les laisse s'amasser et se provoquer comme
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Pa~et, en 111 _ 1nsta 1e r su r s~ n Visage ce masq ue de g ne et de respect et de dsir
qur ne le q u1ttera p lu s.. Et 1,o n ;e:ra, d ans un e sc ne un iq ue mais non quitte dr:Js
yeux , un car~ctre ent 1er revle ju sque d ans ses plu s mystrieux re~ranchemenh :
dans. Psycho , a la fi n d e la lo ng ue scne , ap rs le meurtre de J anet Leigh, o P'ilrkirs
. f a1 t son. m nag e et e-Ffa ce tou te trac~ du crim~, no us devrions savoir q ui il est,
sr t outefo is nous ne so mmes p as d e petrtes mom1es allonges d ans nos fauteuils.
Ce cin ma, fond sur une attitude d'humilit et d'extrme attention de la part de
l'a ut eur, n'a qu'un tort., qui est d'en rclamer autant du spectateu r; mais quoi,
allons-nous nous plaindre d'avoir faire des films plus intelligents que nous?
1
Dans A Private's Affair les sc nes, nombreu ses, du genre de celle que j'ai rsume
- et o un tat de civilisation apparat dans une grande nudit - s'a cco rdent for+
par ailleurs d'une autre tendance qui se fait de plus en plus nette dans les films de
Walsh, je veux dire le refus du paroxysme. Ce refus, qui ne part pe ut-t re qu e d'une
raction saine devant le cinmascope, et qui soutient les plus beau x effets de The
Revoit of Mamie Stover, tend intrioriser, ou plutt conte ni r la violence ,
tendre et rpartir la force du plan ou de la squence sur toute leur d ure. Deux
exemples, tirs de ce dernier film. Durant une traverse, Jane Russell et Richard Egan
jouent lancer des anneaux sur une. petit moreau de bois; fix au sol. Jane Russell
essaie trois fois : on voit la progression qu'aurait trace n'importe qu el cin aste,
la faisant rater les deux premires fois puis russir la troisime et fe rmant la ~~q u e n ~e
sur sa joie ov un. sourire d'elle. Dans' le plan de Walsh : elle rate la prem 1ere f o1s,
russit la seconde et rate nouveau puis s'approche de la camra po ur ramasse r
ses anneaux, en bousculant ironiquement son partenaire de l'paule. Fin d u film :
Mamie, dans son bungalow, vient de voir tous ses manges djo~s, et s'.cro_uler ce
qui faisait le fond de sa vie ; un disque trs rythm. passe, .quelle_ ava 1t m1s po ur
crer l'atmosphre hawaenne. C'est avec cette mus1que qUI cont 1nue q ue Wal s~
enchane cette squence sur la suivante (de nuit celle-l, et la der~i re du film~ ou
M amie rentre au port et quitte dfinitivement la ville. C est peu d1rez-vo us , mals la
t rouvaille, vue dans le mouvement des deux scnes, coupe le souffle .
d, Sea Devils)
e.
Particulrrement
' pe'titions comrques.
que ~ltein
,
des re
. l.
, Il6 h.
.
~ vro d'un vieux ClllliZ'I Sfo rm c r ss an~ sur ses c.r ?~ t'
Dans ce fr 1m. d'ex u hom me de so .rxan lc -d'1x t~n s r6fl6 ch'1ssant sur la ,e'Ons p~~>(!\l.
sent, un
,
1 ,
uness
et sur 1.e ;:r f r dan s ce film donc ou lou ! p<~r e d cxpor1ence, l'aHent10 0 et le
sort qur lur est a'.' ut reste r d 'h6ro ,q uc don s un te l monde. E~ nar c n Po r1er
,
C e q u1,. t ou l au 1ong du r-film o seul po,n
.
r ce qur pae assez sa presence.
surtou t suaste
marqu
,
l .
,
,
. sera g
notre cm
d t Le ntion inquite, c est e v1sage a peu pres lisse que B Ueh
gran
1
.
arry
r
avec uneaux
,evenem
, e a ents
qu i dferl e nt su r 1u1,. e t 1a consc .rence
. . t 1rnide qu1 nart
e'-oe
oppos~ 5 ui l'entourent. Notons que, pa r r~ pport a ux v1er 11 ards de l'intri u n 1ui
des pen q t qui cro ie nt la diriger, nos 1eunes ge ns so nt bien pargn/:.g e, aux
nce provrsor
res voila ~ s... Et 1es
11.0 mmes en t pos
d ela comdie, l'inconscrence, l''1mpu1ssa
vJeux rssor s e
d f
h
. d .
h
qu '1s nou
' nimer non point es antoc es ma1 s e 1eunes om mes encer l' s
d
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meuven
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.
t
d UJ't s. A l''rnter
, .eur rnAces aux
1
dpens d esque ls trs peu e ets com1ques
. seron
l pro
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amis,
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observ' D
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groupe es
.
l
,
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l' t' 't, . , f
e. ans
1e mon d e contradictoire o . d est ance,
d . tou, ,-e. ac
, lVI, e v1se a org. er des ar""
..,es,
~: onsolider une civilisation qu1 se vou ra1t ~rec1se, a creer une organisati on infaillible.
l' rganisation, charge de la protectron de ses me mbres, secrte elle-rn""
ma1s o
Il
l
. .
.
h
.. ,e 1a
blessure que, dsempare, e e ne peut a ors n1 so1gner n1 empec e: de s'tendre.
Et ces jeunes soldat~ m?d.~l~s.' quand le m~lheur leur tombe ~essu s , n ~nt plus rgie.
mentairement le dro1t n1 1 JnJtJatJve de la defense. Blessure futde, peut-etre, que celle
qui est prsente ici: mais qu'importe si elle russit nous introdu ire une vision
plus globale de la socit _qui la produit e! l'inflig~. Que ,des trois amis, Ba rry Coe,
le plus indfini psychologrquement, le moms mun1 de defense contre les attaques
qu'il reoit, soit celui que l'auteur surveille le plus attentivement et gu ide au cur
du labyrinthe ne saurait nous tonner. Ses deux compagnons en effet ont une tendance se spcialiser, l'un dans sa condition de fils de famille nombre use, l'autre
dans celle de sducteur affair, qui , quoique lgre encore, les disqual ifiait au dpart
pour le rle et l'hritage hroque qu'ils devaient recevoir.
1
Marc Bernard disait avec justesse propos d'Exodus : Le but d'un cinaste
ne peut pas un seul instant tre autre que de montrer aux hommes qu i vivent er
mme temps que lui ce qu'il y a de plus important dans ce monde prse nt . C'est
vr~i ; et A Private's Affair le fait admirablement, mieux que cent inutiles documen
taJres et c~m:a-il et il sans tte. Mais vrai aussi que l'aut,e ur doive su ggrer _que
tout ce _qUI extste et parat fatal. pourrait tre autrement, si nous le voul ions. lc1 les
conventions de la comdie sont particulirement pratiques et jouent leur rle : son
cach:~coche avec la mort qu'elle frle sans vouloir l'atteindre, son effo rt visible,et v~s,~lement inutile - pour donner comme e xceptionnelle une hi stoire presque
quottdtenne, en tous cas ptrie de la matire la plus commune de nos habitudes
tout
ce que 1es f a1't s so1ent
.
F)lurd
.. concourt
,
proposs, soumis notre refiex1on
.
qu Imposes ' et telleme nt peu 1mposes
, que d' aucuns les .1gnorent puremen t t"t srn 1
p1ement d Dans ce tt e perspec t'1ve, 1a comdie n'apparat pas comme 1a pe t't1 e 5ceu.
Pauvre e 1a tragd'16 . Il
'
d t Ellt1 ,l
d
.
.' e e n est meme pas son gale, ou son r pon an . 1.
passe . car elle conttent
t' . 1 d f .
f '1
t lusJeur)
tragdies 1
.
un ma ene e a1ts qui nourriraient act emen P
.
' e soume de l'h
. 1
.
d 13 " e
qui continue d l
omme qu1 es dcnt et les connat, le sou m e e
' e a sagesse et du dtachement.
Jacques LOURCELLES.
A
32
Marc C. BERNARD
Jean CURTELIN
Coiorado T erritory
Gentleman ]im
King and four Queen.s
N aked and the Dead, the
Objective Burma
Revoit of Mamie Stover, the
Jacques LOURCELLES
Gentleman ]im
Objective Burma
f>ursued
Michel MOURLET
C oiorad o T erritory
Distant Drums
Gentleman ]im
N aked and the Dead, the
Pursued
Roaring T wenties, the
Pierre RISSIENT
Fighter Squadron
Gentleman ]im
Pursued
Roaring T wenties, the
Sea Devils, the
Tf' orld in his A rms, the
Jacques SAADA
Band of Angel5
Colorado T erritory
Sea Devils, the
Esther and the King
King and four Queens, the
Naked and the Dead, the
8/0FILMOG RAPHIE
DE RAOUL WALSH
N le 11 mars 1892 New-York, d'un pre
d'origine irlandaise et d'une mre espagnole.
Etudes l'cole publique de New-York, puis
au collge Saint-Francis-~vier Seto? !faU
(New Jersey). Aprs l'obtentwn de son diplome,
visite l'Europe pendant deux ans. Re~urne aux
Etats- Unis pour tudier l'art dramatique sous
la frule de Paul Armstrong, qui tait un ami
de sa famille.
n tient son premier rle sur scne en 1910
et en 1912 11 crit des pices de thtre, toujours
sous la direction de Paul Armstrong. Fait en
mme temps se.:; dbuts d'acteur de cinma au
Old Biograph Studio. S'associe avec Mary Pickford, Owen Moore et les Surs Gish. Devient
assistant de Griffith, qui lui donne sa. premire
chance de metteur en scne.
En 1915, il tient un rle important dans Birth
o! a Nati~n : celui de John Wilkes Booth, assassm de Lincoln.
En 19_29, pendant le tournage de In Old Arizona, p_remier film_ parlant tourn en extrieurs,
un acc1dent le pnve de son il droit de sorte
qu'il va cesser. d'apparatre sur l'cra~ pour se
co~rer entlerement la mise en scne d~~~~[i!i 3~tson clbre bandeau noir. i:acvoiture t
re CO!J.t : Walsh conduisait sa
sa ta
ravers le desert, une nuit un lapin
u contre le pare-brise qui vola en clats
Raoul Walsh pe t t
cam=
bre0ra.f4,
.~ les Yeux ...., .... _
D .. -~ 1Ar~uYme de ~ws,
a;:u' W&Jab
........,_ et;
tbl
tique, mem-
Art4 et Sctencee
penn:
1912
LIFE OF Vll.LA
Supervis par n w Griffi
toire de Pancho Vila
th. Sc. : d' ._
a.,.~ ..
THE REGENERATION F
.
Adapt par R. Walsh 'et ~x. 6 oool!'J:5
pice de Owen Kildare et : 1 Baroaus:.,
Prod. R. Walsh
a1ter F.ac(e~
1915
1915
.
~
CARMEN. Fox. 5 bobines
. Adapt et produit par R. w. . ~~ .... ,
rrnae.
~ 1 ua~~ .
1916
BONOR SYSTEM. Fox.
Sc. : Henry C. Warnack
1916
.
BL~ BWOD A.J.~D RED. Fox. 5 oc,~...t;;
Ecnt et produit par R. Walsh
1916
.
THE SERPENT. Fox. 6 bobines
Adapt par Walsh d'une his:o!re d~ ?_
Bartholmae : The Woli's Claw . Prod. .::
1917
BETRAYED. F'ox. 5 bobines
Sc. : R. Walsh. lnt. : Mir:am COO;;i:
1917
'l'BE CONQUEROR. Fox. 8 bobines ....
Sc. : R. Walsh d'aprs une hisroL~ -!. ~
Christeen Warnack, sur la vie de Sam .n=
Int. : Willlam Farnum.
1917
.
THE PRIDE OF l't"EW-YORK. Fox. 5 b:_.
Sc. : R. Walsh, sur un sujet de_:I~a~ ~
lnt. : George Walsh, Anna Q.
1917
~
1 HE INNOCENT SINNER. Fox. 6 ~ 1
Adpat. : R. Walsh d'aprs une
Mary Synon.
191'7
SILENT LIE. P.
bl.storre U:
Sc. : O.B. Clapp, d'aprs une
Evans.
19%2
J9l8
.AND THE LA W. Fox. 7 bobines
wO~R Walsh, base sur l'Affaire Do Saules.
sc. ::Mifiam oooper.
.[rit. :
t918
THE LIFE. Fox. 5 bobines
1IIIS I~alph Spence et George Walsh. Int.
Sc. : walsh.
1923
aeorgc
LO~T
sc.
18
19
HE J{miP. Victory-Fox. 6 bobines
ON T. R Walsh. Ph. : Roy Overbough. lnt.
sc. . . h
aeorge Wals .
!.~:RY
5 bobines
1918
fLL SAY SO. Fox.
Sc. : Ralph H. Spence.
1919
EVANGELINE. Fox ,
.
R. Walsh, d apres le pome de Henry
w. Longfellow. Ph. : J.D. Jennings. Int. :
.Miriam Cooper.
sc. :
1919
1920
THE DEEP PURPLE. R.E.A.L.R.T. 7 bobines
Sc. : Earle Brown, d'aprs une pice de Paul
Arm&trong et Wilson Mizner. Ph. : Jacques
B!zuel. Int. : Miriam Cooper.
1920
ges Clemenceau.
1921
S~~ENADE.
1924
I'homas <Douglas Fau-banks) . Ph. : Arthur Edeson. Docume~tation :. J:?r. Arthur Woods, Edward
Kno~ock. Dec. :. William. C. Menzies, Irvin J.
Martm. C<lst. : Mitchell Le1sen. Effets spciaux :
Hampton Del Ruth. lnt. : Douglas Fairbanks (Le
Voleur de Bagdad), Snitz Edwards (L'associ
malfaisant), Charles Belcher (L'homme malfaisant), Julanne Johnson (La Princesse), Anna
May Wong (L'esclave mongole), Winter-Blossom
(!,'esclave au luth), Etta Lee (L'esclave de la
plage), Brandon Hurst (Le Calife), Tote du
Crow (son Devin), So-Jin ( Le Prince Mongol),
K. Nambu (son conseiller), Sadakichi Hartmann
Cson magicien la Cour), Noble Johnson \Le
Prince Indien), Mathilde Comont CLe Prince
Persan), Charles Stevens (Awaker), Sam Baker
CSworder), Jesse Weldon, Scott Mattraw, Charles Sylvester <Les Eunuques).
L'un des dix meilleurs films 1928 tThe Film
Daily),
1925
EAST OF SUEZ (A l'Est de Suez). .Famous
Players Lasky Corp. CParamount PlCtures).
7 bobines
.
.
Prod. : R. Walsh. Sc. : Sada owan da pres
:w. pice de Somerset Maugham. Dec. : Lawrenc~
w. Hitt. Ph. : Victor Milner. Int. : Pola Negn,
Edmund Lowe, Jack Holt.
i?~~
3S
1926
_
Y FP.L. (Paramount)
THE LUCKY LAD
6 bobines
t J L L prod. : R. Walsh~
1926
HAREM. F.F.L. (ParaTHE LADY OF THE
1926
(Au service de la
.
Sc. : J.T. O'Donohoe, d'aprs la piece de Lau! en ce Stallings et Maxwell Anderson. Intertitres : Malcom Stuart Boylan. .Ph. : .Jol}n
Marta Barney McGill, John Smzth (temte).
Int. : 'sammy Cohen <Priva te Pipinsky), Dolores
Del Rio <Charmaine), Leslie Fenton (Lieut.
Moore), Phyllis Ha ver <Shang ha Ma bel), Edmund Lo~e <Sergeant Quirt), Mahlon Hamilton,
V1ctor McLaglen lCaptain Flag), Ted McNamara <Prirate Kiper), W.M. V. Mong (Cognac
Pete ), Elena Jura do <Carmen of the Philippines). Barrv Norton <Priva te Lewisohn) August
T~llaire lFrench Mayor), Jack Pemhck (A
pnvate).
L'un d.es dLx meilleurs films 1926 et 1927 (the
Fllm Daily).
DnilYL
{"fbe p
1928
'.fllE RED DANCE. Fox. 10 bobine
Synchronis - Effets 50 nor
s, {9.251) t
creelman, sur une histoire de 'a c. : Ja.~ J
1928
ME, GANGS~ER. Fox. 7 bobines (6.
Synchronise - Effets sonores. Sc. 042
. fee;,J
1929
HOT FOR PARIS. Fox.
Sc. : CJ::arles M~ 9"uirk, sur un sujet de Rao!
Walsh. D1al. : Wlllia~ K. Wells. Ph. : Cha::~
Van Enger. lnt. : VIctor McLagle:l, Fili no-.
say, El Brendel, Polly Moran. Lenr:ox p~-:,
Au~t ~ollaine, q-eorge Fawcett, Charles Jud~~
Eddie Dillon, RoSita Marstini Aaostini Bo:-g.r:
Yola D'Avril, Anita Murray, 'na"'ve Balles
1929
1927
Fauchois Ph . L' . . .
a pzece de Ren
Don Al\'tr d . Wzlllam O'Connell. Int. :
co~k. Jacq~e~' ~lir~eer Bo~deden, MRaymond HitchWmton.
'
cNamara, Jane
1927
Marta
le r McLaglen, Nancy o~el Rio Warmen):
19!8
ADIE TBOMPs
Artists
ON (autre titr
Prod. : Gl~ ~bines (8.250 f~t:) Rain). United
de ProcL Pi na Swanson Pro
Geo;g
1929
THE COCK-EYED \VORLD (Ttes Br41'
Fox. 12 bobines 00 661 !et'O
1,
s~ersions. so~ore et mu~tte. r. : ~aoul ~~..
weU ~dhist01re de Laurence Stalllll~
I~ttr
titres . ~rson. Dlal. : William K. 'W eU JnL
Victor , .. Lalbur Morse Jr. Ph. : A. Ed ~ u
.I.Y..LC
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f f \t 17od
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<Sel~ellY <Olg:~)
0
L'un des
l)ailY>
t936
TRAlL. Fox. Dure : 2 h . 05'
/rllE Bl~aJ . Jack Peabody, Marie Boyle, Flo/
tai
renee FOS
cl:
1931
THE MAN WHO CAME BACK. Fox. Dure :
1 h. 14
l!~~
TJCKET (Le Passeport Jaune). Fox.
Se . : 1 h. 28'
141cha1 ~Ules Purthm.an, d'aprs une pice de
Bolton ... ~rton. Dial. : Jules Furthman et Guy
Wang 'n.....,.. du son : Donal Plick. Ph. : James
more owe. lnt. : Elissa Landi Lionel Barryltoiif k:Urence Oliver, Walter 'Byron, Arnold
e11. 'Ale:~:~~~.en, Mischa Auer, Edwin Max-
1!132
lll,
mn
1933
mn
80
GOING HOLLYWW!h_M~~ Dona.ld Ogde~
Prod. : Walter . de Frances Manon. Ph. .
Stewart, sur unC~UJe~ Albertina Rasch et George
George Folsey.
or: . d la chanson : Arth';lr
Cunningham. Par~lier D:vies Bing Crosby Flfl
Freed. Int. : Man<?n Ned Sparks, Patsy Kelly,
Dorsay, Stuart Erwtnl
Bobby Watson.
1935
E F x 72 mn
UNDER PRESS UR ~~el Pierce. Lester Co1Je.
Ch<>,..,ce et
Sc . Borden Chase,d
Edward
sur un sujet d e Bor en
39
~lus. : LOuis do
Ph. : Hal Mohr. Victor McLnglen,
DOherty. Int . Ed. Lowe,
Charles PlckF rancesco.
.M. jorie Rambcnu,
Jf Georg
F'lorence Rice, ar
ROger Imho . '
,.
ford, Siegfried Run~~~d, Jack Wallace, Jtun
Walsh, warner Rie
Don lan.
N M o.M. 61 mn
FACE HARRIN~TO_ Nun;mlly Johnson
B~~. : Edgar Selw~n. ~c..Sometlling to ll rng
H Knopf, d npr s
t William Le
etE d win :. e d'Edgar Selwyn e P h . Oliver
About , plec
les Lederer.
Baron. Dial. : Ch ar:1 Buttel'worth, Una. M er T Marsh. lnt. : Cllni es
u ene Pallette, N at
kl Harvey S tephens, E o~ald M eek D orot hy
Pendleton, Ru th Selwyn ,
Robert Lvingston,
Li baire, Edward Nug~ Brown, Wade Bote.l er,
stanley Field, R~ymo~ Carle a. Pat Collins,
Bradley p age, Richal
,
Claude Gillingwater.
1935
1935
I>'gi
E\'ERY NIGHT AT EIGBT (Empreintes 1 tales). Paramount. 80 mn p d. . Walter
.
t
Adolph Zu.kor. ro
Pres en
par
Towne et Graham Baker,
r.aa;~rU:ec.h;s~~~eoriginale de Stanley G~vey,
Three on a Mike . Ph. : James yan
~es.
l\Ius et lyrics : Dorothy Fields et J1mmy
cHuah Int. : George Raft, Alice Fa~e, Frances
La~gford, Patsy Kelly, Thr~e Radio Rogues,
Walter catlett, Harry BarriS, Eddie Conrad,
Herman Bing.
1936
KLONDIKE ANNIE. Paramount. 80 ~
Prsent par A. Zukor. Prod. : W11Uam ~e
Baron. Sc. et diaL : Mae West et Franck Mitchell Dazey, d'aprs la pice de Mae West sur
un sujet de Marion Morgan et George B. Dowell.
Ph . : George Clemens. Mont. : Stuart Heisler.
Mus. et lirics : Sam Coslow, Gene Austin et
J immie Johnson. fut. : Mae West, V. MacLaglen, Philip Reed, Harold Hubert, Soo Yiung,
Lucille Webster Gleason, Helen Jerome Eddy,
Tetsu Komei, James Burke, Harry Beresford,
Conway Tearle, Ted Oliver, Esther Howard,
George Walsh, John Rogers.
1936
BIG . BROWN EYES. Paramount. 77 mn
S Present par A. Zukor. Prod. : Walter Wanger.
c_. : R. Walsh et Bert Hanlon, d'aprs les histoll'es qe James Edward Grant : <e Hahsit Babe
et B1g Brown Eyes . Ph. : George Clemens.
Int. : Cary Grant <Danny Barr), Joan Bennet
ve Fallon), Walter Pidgeon (Richard Morey),
~oyd Nolan (Russ Cortig) Alan Baxter (Carey
J utler) Marjorie Gatesori <Mrs Cole) Isabel
B~~t~~) (~essie :lair), Douglas Fowley '<Benny
Sawyer' <Ji~f/ sum~ach (Don Butler), Joseph
1936
8PENDTJIRIFT p
Prsent
aramount. 70 mn
Se. : R .
~i ~tr!~~ : Walter Wanger.
tolre Ol1ain&i ci"1i'... - rHA.LA4tchuo n, d'aprs une his..... AC
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Ph. : Leon Sham-
w:1%
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O.H.M.S.>. rn diL ~n
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1937
1937
ARTISTS AND MODELS Gndit en F:<..:::t
Paramount . 97 mn
. . E ~"'"
Prod. : Adolph Zukor et ~e~~r:iD. ~
Sc. : Walter De ~eon , F~anclS ae~e 'Th:l~~
une histoire de Sig HerZig et lan ...ware. l'Il.
adapte par E ve Greene et Har h Hoa;:.C_Victor Milner. Mont . . : Ellsw~ Hsroii .t
Mus. : Ted Koehler, xlc~~ ~gll:lnder. L<'V y~
le-n, Burton Lune, Fre enc ~Mac Brews:e: .V:
bin. Int. : Jack Benny . . rd Mlen ;
Luptno <Paula s ewem , R ie 11 3 Wc:>n!ll'
Townsend) , Gail Patrick . tCYI{n JudY C~
BE:n Blue (Jupiter P~ un~
cstell. ' ~ ...
(Toots), Cecil Cunn mgh.lxgald ~eek <V~ z;;
Hopper <Mrs Townsend ) poTowiJ.St>lldl ..~. '!1:1
"ll~
' 'ht't" .
.
.BrL:Sl , Jl~lm 1\!nr. hall, Hcn 1
d n;ll1_a, .Tolll10I1. Ju ' k ~t U'y, Ilnrvt~
f'l.,!lilf'lO aarl~u , ~Jack Mc Afl.C , Irene M c Afcc.
J(lllPr pRt rJorck Lukat . Etl1c1 Clnyton, Olona
rol1'e000 nor. Nl Dnley. David N '\:eH. Carl Hm-
~-
01s.
Jack
.BillY
bB0i:lk
_sdwlll'
8
_Ma~te~soll
g}llll
~Intdit. en France).
85 mn
R . J sse L. Lasky. Sc. : Jo~n Twist, Gerprad. ~li d'aprs une histoire de Robert
trude . p~r~a'wwell Shane. Ph. : J . Roy H unt.
gar~1 _kdr Kostelanetz. Int. : Lily Pons, John
JfDS '
.aoward. Everett H or ton, Jack Oakie, Eric
EdW~~ua.rdo Ciannelli, Luis Alberni, Vinton
Blore, th Leonard carey.
ga.wor
t93
JJJTT~g.
A NEW H I GH
1938
coLLEGE SWING (Indit en France). Para-
IMU.K COMMJ\N
Picturps. 93 ~ (l.' &cadron nt1ir). 'R.e
wu
d'aprs
mount. 86 mn
Deus~h, dirige par Leo F . Forbstein' futA_~h
Prod. : Adolph Zuk~r, Le~ Gensl~r. Sc. :
Sher~d~n (Cassie Hartley) ' George . Raft . (Jo~
Walter De Leon, Francis Martm, FrederiCk HazFabnru), Ida Lupino (Lana Olsen) Humphrev
litt Brennan.
Bogart <Paul Fabrini), Alan Hale 'd Olsen>
Ph. : Victor Milner. Int. : Ted Lesser, George
G_ale Page <Pearl Fabrini), Roscoe Karns Jo~
Burns, Gracie Allen, Martha Raye, Bob Hope,
Litel, Charles Halton.
'
Edward Everett Horton, Florence George, Ben
}g41
Blue, Betty Grable, Jackie Coogan, John Payne,
Cecil Cunningham, Robert Cummings, E. c. -----HIGH SIERRA (La grande vasion). Warne1'
Enrs, Slate Brothers, Jerry Colonna, Charles
Bros. 110 mn
Colonna, Charles Trowbridge, Jerry Bergen,
Sc.
: John Huston et W.R. Burnett, d'a.pr.s
Tully Marshall, Edward Lesaint.
un roman de W.R. Burnett. Ph. : Tony Gaudio.
Mus. : Adolph Deutsch, dirige par Leo F. Forb1939
stein. Dc. : Ted Smith. Cost. : Milo Anderson.
Int. : Ida Lupino (Marie), Humphrey Bogart
8T LOUIS BLUES (Indit en France). Para(Roy Earle), Alan Curtis (Babe), Arthur Kenmount. 87 mn
nedy (Red), Joan Leslie <Velma) , Henry Hull
(Doc Banton), Henry Travers <Pa), Eliza~eth
Prod. : Jeff Lazarus. Sc. : John C. Moffitt,
Risdon (Ma), Jerome Cowan (Healy), Mmna
~com Stu~rt Boylan, d'aprs une histoire de
Gombell (Mrs. Gaugmam), Barton Mac Lane
Preano~e Grif~ et William Rankin, adapte par
(Jake Kranmer), cornel Wilde <LoUis ~endoza.>,
( edenc Hazlltt Brennan. Int. : Lloyd Nolan
Donald
Mac Bride (Big Mac) , Paul Ha1
Dave
Gu~rney),
Dorothy
Lamour
(Norma
Ma1
Baughman), Isabel Jewell <The Blonde) ,
e
If~; ~ess1 Ralph (Oncle Tibbie), Maxime SulBest (Algernon)
\VUtiam
Parker, Tito Gutzar, Jerome Cowan,
Choir
awley, Cliff Nazarro, Hall Johnson
1941
E
make dr
1939
.,.---THE STRAWUN~~~y~:~oN ~e (1933) de
ONE S
( dit en France) \E!l
stephen Rober~s In
. s-midi>. Wa.rner
TWENTIES (Indit en France) .
Belgique : Un dimanche apre
Pr
ros. 106 mn
Eros. 99 mn
ill 0 Epstein, d':lprs
Sc. : Julius J. et Ph np Inl
: James Cagney
Jerry~~ ~a~ Helltnger et Hal B. Wallis. Sc. :
une pice de JaR~~~ w::worth (Virgina BruSh l .
~ d'aors lcharct Macaulay et Robert Ros(Biff Grimes),
Lindl J ack Carson
h':' : Ernie W~ histoire de Mark Helling~r.
Olivia de Havillandd)<Ai!/krge Tobias (Nicholas
~ : ~ax p ak er. Mus. : Leo F. Forbstem.
(Mrs Mulcahey),
utt, . J
ar er.
(Alderman Barnstea
una O'Connor
bankS <HaPappalas ) ,
<Harold), Lucile Fa.1r
(Big
~- Lne~es Cagney (Eddie Bartlett), PrisGeorge Reeves
d) Edward McNa.ma.ra
J"1:0tge lian ean Sherman), Humphrey Bogart
rold's Girl Frien '
~rey LYn Y) Gladys George <Panama Smith>,
Joe).
n (Lloyd liart), Frank Mc Hugh
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1941
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4 mn
MA warner Bros.vJ~ms.
fatale).
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sc. : RichNus.
: Adolph
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19!2
1942
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Bros. 14 .........
(GentleDlan Jim) W
Prod n_b......,,
a.rncr
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J. Cor~tllo~ace Mc Coy eJ:a ~ : Vincent Laudltlge p;- /:. : Sid liickox: ),. 8 la Vie de J am<:.,.
Coa. : l4Uo 0 P. Porbstetn. 0~ : .. Roemhect:
J. Oorbet.t> Anderson. lnt . ~ec. Ted Smith
~'"-son <W't.l~~~Smith <Vtcto~a~nn 1 Jame~
'John Locser'llrte), Alan n 1 are>. Jack
(CUnton
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1943
BACKGROUND TO
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DANGER (ln .
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1943
NORTHERN PURSUIT (Du sang sur la n'"~
Warner Bras. 94 mn
"a.. l.
Prod. : Jack Chertok. Sc. : Frank GruO.
Alvah Bessie, H. Cum.nngs, d'aprs une ti.
toire de Leslie T. White. Ph. : Sid Hickox. )lus. .
Adolph Deutsch, dirige Dar Leo F. Forbit.t,r:.
De. : Leo Kuter, Casey Roberts.
lnt. : Errol Flynn esteve Wagner), Jw;:
Bishop (Laura McBain), Helmut Dantine :;.;
von Keller), John Ridgely <Jim Austen), G::~
Lockhart (Ernst), Tom Tully <InspecU:lr Ba:
nett), Bernard Nedell <Dagor>, Warren D'.lu~.i:
<sergeant), Monte Blue (Jean>, Alec Craig r~..
gus McBainJ, Tom Fadden fHobby>, Ro=e li:;~
glns (AliceJ, Richard Alden IHeinzmann>. -~c..
Rayee (German Aviator), Joe Herrera lin ..!:
Guide), Carl Harbaugh (Radio Operator).
1944
UNCERTAIN GLORY
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}!'ehX
r .:>!Ul),
~~e~in
t94!'
JJ]EC'f
B os
142 mn
]945
SALTY O'ROURKE (Sa dernir e course). Paramount. 100 mn
.
prod. : E.D. Leshin. Sc. : Milton Holmes. Ph. :
Theodor Sparkuhl. Mus. : Robert Emmet Dolan.
Dc Hans Dreier, Haldane Douglas, John Mc
Nell. 'Int. : Alan Ladd (Salty .O,'Rourke), Gail
Russel (Barbara Brooks), William Demarest
(Smitty) Bruce Cabot (Doc Baxter), Spr1ng
Byington <Mme Brooks), Stanley Stash Clements (Johnny Cate Stanley), Darryl Hickman
ISneezer) , Rex Williams (The Babe), Don Zela~a
(L'htelier), Marjorie Wood worth (Lola), DaVId
Clyde, Lester Matthews, Jean Willes.
lMS
THE HORNS BLOWS AT MIDNIGHT (Indit
1946
111
~MAN
P ros. 96 mn
Wolff
1947
CHEYENNE (Cheyenne). Warner Bros. 100 mn
Prod. : Robert Buckner. Sc. : Alan Le May et
Thames Williamson, d'aprs un r oman de Paul
I. Wellman. Pb. : Sid Hickox. Mus. : Max Steiner, dirige par Leo F. Forbstein. Dc. : Ted
Smith, Jack Mc Conaghy. Cost. : Mil~ Anderson. Int. : Dennis Morgan (James Wyh~), Jane
Wyman (Ann Kincaid), Janis P aige (Emily Carson) Bruce Bennet (Ed Landers, le pote), Alan
Hale' (Fred Durkin), Arthur Kennedy (Sundance Kid), John Ridgely (Chalkeye), Barton
Mc Lane (Webb Yancey) , Tom Tyler <Peocos):
Bob Steele (Bucky) , John Campton (Limpy
Bill) John Alvin (Single Jack): Monte Blue
(Timberline) , Ann O'Neal <Miss Klttredge). Tom
Fadden (Charlie), Britt Wood <Swamper).
1948
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.
tB du Clcl)
1.,....,
DRON (Les Gt.an
Wnrncr
FIGHTER SQUA d illes de combat).
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( Belg. : Esca r
en 96 mn
ton I Mllh.r
Bros.
I Miller. Sc. : Sc
Wllfrect
(er~~ti~?~~:~-t~i~~~ iiij.J:t~:~lls~tt~~
1949
COLORADO TERRITORY (La fille du dsert).
Warner Bros. 94 mn
Prod. : Anthony Veiller. Sc. : John Twist et
E~und H. North. Ph. : Sid Hickox. Mus. :
DaVId Buttolph. Dc. : Ted Smith, Fred M.
Maclean. Cost. : Leah Rhodes. Int. : Joel Mc
Crea <Wes Mc Queen), Virgina Maya (Colorado
Carson), Dorothy Malone (Julie Ann) Henry
Hull <Wlnslow), John Archer (Reno Blake) Ja'fes8 Mitchell (Duke Harris), Morris Ankrum
~- k~rshaD, Basil Ruysdael <Dave Richard)
lac~~ Ha~~ W"~
T(homas), Ian Wolfe (Wal:
00
vensn <U
P 1Uthner) , Houseley Steriff), Ol1vt~l~~;:.eur) Victor Kilian (Le Sh1949
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B!:od. :
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John> Ar~t'e Cochrn 't;~et :Ycherly
lail <Cotf4n 'Valettt~ <PhiUp Evans> gw d So---~~G
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<Le lecteur> Paul
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l'nul. : Anthony Velll r. ' : w
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t.ig~ 1 Ph. : Sld lll ckox.
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Mnrjorie Bc~st. lnt. : Kirk Do 1
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rlck), Virginla Mnyo Ann K i h) Jo
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(Billy Shca.r), W lt.cr Brennan (p0 D n A
Ray Tea.l (Lou ~.rrny), Hugh S nders
J,
Newcombc), Morns Aukrum Ed. P..oden) f~ra
Anderson (Dan RodenJ, Charles ~erectith
1l..t
juge), Clem Survey.
1951
CAPTAIN HORATIO HORNBLOWI:R l
taine sans peur). Warner Bros. Tour~Pl
France et en Grande -Bretagne. 117 mn
Prod. : Gerry Mitchell. Sc. : Ivan Got! ~
Roberts, Aen eas M ac Kenzie, d'aprs un romat,
de C.S. Forester . P h. : G uy _Green (Techn! .c:).
Mus. : Robert Farnan. Dec. : Tom Mo:ahan_
Cost. : Tom Morahan. Int. : Gregor- Peck
(Capit. Horatio Hom blower), Virginie.' M~~
(Lady Barbara Wellesley), Robert Beatty
William Bush), Terence Morgan (Lieut. Ge:a.'\!)
Moutrie Kalsall (Lieut. Crystal), James Kenne:
<Mr. Langley, aspirant), J a mes Robertson JUS:.
tice (Quist), Richard Hearne (Polwh eal), M!c!w!
Dolan (Gundarson, chirurgien du na\ire), S+lo8.r.ley Baker (Mr. Harr ison), Sam Kydd ( SeJ.man
Garvin), Richard Johnson (Macrae), Howa."'!
Connell, Raymond Sherry, S t uart Pearless. Jack
Stewart, Russel Waters (m arins du Lydia ),
Alex Mango (Don Julian El Supremo ), -~
Tilvern (Hernandez), Ingeborg Wells ~be.
servante de Lady Barbara) , John Witty (C pit
Entenza), Christopher Lee (Capitaine espagnc.t,
Alexander Davion, Julio Mont erde. ~!iguel I?el
gado, Derek Sydney, Michael Mellinger toffic1ers
espagnols), Denis O 'Dea \Amiral Sir Rodne~
Leighton), Kynasoon Reeves \Amiral Lor
Hood), Basil Bartlett (Ca pit . Elliot) . Anth~~
Marlowe (Capit. Bolton) . Ronald Adam (~
Macartney), Anthony Forwood (Lieut. WVV"
ford), Michael Goodl11!e ( Cnlllard) , Et~g~n,; Of:
ckers (commandant frana is) , AmY en
<Mme Mc Phee), Arthur Oomez {CapitahH' ~.
ais), Patrick Young (Lleut. RRdot , ndr~!rt
homme, Gavin Dy er (gardes trnnal ) . wtU'(I
Cawdron (Second Mattre fra.n~ais), Ho
Lang (Officier du Cas! an dra l .
c_.;.:.
1951
DISTANT DRUMS (Les Aventures du CapltafDt
Wyatt). Warner Bros. 101 mn
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Prod.
:
Milton
Sperlfng
United
Sta~,
t ';U"es. Sc. : Niven Busch et MartJn
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d aprs une histoire d e Ntven B uach. Ph
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ALLEY (La ruelle d u p ch ). M .G .M .
ot.oltf'
79 rn~ Nicholas Na.yfack. Sc. : Art Colm.
rrod William Daniels. l\Ius. : Georgie Stoll.
Yh : Charles O'Cm'l'an. Dc. : C. Gibbons
CbOf :
Jnt. : Ralph Meekcr (Socks Barbar:
rJ. 13r~e
caron (Angela Evans) , Kurt Kaszrosll l 5 EVans), Gilbert ROland (Pep pi Donanar (GU~s Armstrong (Shadow Johnson), Jack
to), LOJ;n (lui-mme). Don Seymour <Sai Nireagar The pig ), John Mc In tire (Gabe Jarchois ~arry oates (Dr Robert Ardley).
dan>.
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l.
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1952
IN HIS A.RMS (Le monde lui
TIIEappartient).
WORLD (en B e1g1que
.
: C api"taine t-emeraire). umversal. 104 mn
Prod. : Aaron Rosenberg. Sc. : Borden Chase,
1952
THE LAWLESS BREED (Victime du destin).
Universal. 83 mn
Prod. : William Alland. Sc. : Bernard Gordon,
d'aprs une histoire de William Alland. Dc. :
~_:mard Herzbrun, Richard Riedel, Russel A.
\Jl!Usman. Oliver Emert. Cost. : Rosemary Odell.
~dat. : Rock Hudson (John Wesley Hardin), Julia
ms <Rosie), Marv Castle (Jane Brown),
~0~ Mc Intire <J.-G. Hardin et John Clements),
H~di O'Brian <rke Hanley), Race Gentry (John
Porr ~ Jr.), Dennis Weaver (Jim Clements),
(Di es Lewis (Zeke Jenkins), Lee Van Cleef
Ole~ RSatnley), Tom Fadden. Richard Garland,
range, William Pullen.
1952
Bt~~t~ARD
Proda
RK.o. 98 mn
nard)' Tortn T
<Alvinn) Alan ha.tcher <Mor
r::~.\n1'(J.~~creml~l~~A~~~ii:)t:1::~~~~~
) ambert <Tom whruso
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IPl<>rre
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1953
A LION IS IN THE STR
France) .. Warner Bros. 8 :~ (Indit en
'Pro,d. : William Cagney. Sc. : Luther D .
~ apres un rot;nan de Adria I.ocke Langley p\.VlS:
arry Stra<}lmg (Technicolor). Mus. :
Waxman. Dec. : Wiard Ihnen. Int. : James cagney (Hank Martin), Barbara Hale (Verity
Wade), Anne Francis (Flamtngo), Wamer Anderson (Jules Bolduc), John Mc Intire (Jeb
Brown), Jeanne Cagney (Jennie Brown) Lon
Chaney (Spurge), Frank Mc Hugh <Rector),
Larry Kea ting (Ca.stleberry), Onslow Stevens
(Guy Polli).
Fram
1953
GUN FURY (Bataille sans merci) n Bele:ioue :
L'implacable poursuite). Columbia, distribu
en France par Disci Film. 83 mn
Prod. : Lewis J. Rachmil.Sc. : Roy HtWrtns
et Irving Wallace, d'aprs un roman de Kathleen B .. Robert et George Oranger. Ph. : Lest~r
H. White (Technicolor ; originellet?J~nt en ~ro1~
dmen"ions). Mus. : Mischa Bakaletmkoff. nl"c.
Ross Bellah et James Crowe. Int.. : R~ck ~~
son (Ben warren). Donna Reed (Jennifer td) Phil Carev (Frank Slayton). Rober a
1ar
M 1 ) Leo Gordon (Jess
Haines (Este!1a . ~ra es k ) Neville Brand
Burgess), Lee Ml'lrVInas <~D~ci Robert Herron
(Brazos). ~a~ ~~fRawlins <.Jim Morse). Forb ) John cason <Westy)
(Curlv Jor an
rest Lewis (Weathe\) Pat Rogan (JohMh).
Don carlos (VinceBn e . ttol PoSt park (Billy
Mel Welles (Pete arra
Whlskers).
1954
b
d hroque) (titre
SASKATCHEWAN (La { 1~e eRoyal mounted) .
RnP:lats : O'Rourke o
Universal. 87 mn
b r!l Sc. : Gil Doud.
p d. Aaron Rosen e . ) Mus. .To~rph
Ph."; John Seltz .<TJ~:~~lo~p.rzbrun. ~~rE:~~
oershensonc Df': :Sm Thomas. Int. : Ak'{arkey) ,
H. Riedel. os h u Y Winters (Grace
<O'Rourkel. S e e
45
canol
Ro~ert frt~~~:). ~Hugh O'Bria~il~~heels <Ca<Scanlon), Jny d) Lowell 011~ichard ;{ir:!Moreno ~Dark C1ouawi~>on), Frnnk
Naxsh . ( ~
1955
la virtoire). Wurncr
BATTLE CRY (Le cri de
Bros. 149 mn .
, rs son livre. Ph. : Sid
Sc. : Leon M . Urls,. d ap . nascope). Mus. : Max
Hickox (Warnercolor, C~el
William Wallace .
steiner. Dc. : John Bect ~aVan Heflin (Major
1956
ni':
1955
THE TALL MEN (Les Implacables). Fox.
121 mn
Prod. : William A. Bacher et William B.
~m~ ~g~~~oy~dle~
ba~arreur),
Pb Prs
1958
sei
ml
958
Ol<' FRACTURED .JA W (l,a
l ~ sllEJUfFshriff). Fox. Tourn en Grundo1'P"JJJ()Ilde et et en Espagne. 110 mn
ve '' - ((
Mi
1959
A PRIVATE'S AFFAIR (Les dchans). Fox.
92 mn
. to n M iller,
Prod.
: David Weisbart. Se. : Wms
d'aprs une histoire de Ray Livingston Murphy.
Ph. : Charles G. Clarke (De Luxe color; Cinmascope). Mus. : Cyril J. Mockridge, dirige par
Lionel Newman. Chansons : (( SMDe old army ,
(( Warm and willing , 36-24-36 , de Jimmy
Mc Hugh, Jay Livingstone, Ray Evans. Chor. :
Alex Romero. Dc. : Lyle R. Wheeler, Walter
M. Simonds, Walter M. Scott, Stuart A. Reiss.
Cost. : Adele Balkan. Int. : Sai Mineo (Luigi
Maresi), Christine Carrre (Marie), Barry Coe
<Jerry Morgan), Barbara Eden (Sgte Kate y),
9arY Crosby <Mike), Terry Moore (Louise
~~ght), Jim Backus (Jim Gordon), Jessie Roy ce
"-'dis <Elisabeth T. Chapman), Robert Burton
~bel Hargrave), Alan Hewitt (Major Hanley),
rt Denver (Mac Intosh), Tige Andrews (Sgt
&'u~efeW,
Ray Montgomery <Capit. Hickman>,
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Ma P Anders <Dr. Leyden), Debbie Joyce
Ro!~alen9:), Robert Montgomery Jr. (Le jeune
Eme~) , Dick Whittinghill (Capit. Henderson),
(ldm son Treacy <Mr. Walker), Maida Severn
.liargrave) , Carlyle Mitchell (Mr. Ger-
stade;)
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en France>. l"ox
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JUIN 1962
Daniel BOULANGER
Claude BRUL
Nol CALEF
Jos GIOVANNI
Monique LANGE
:Sric OLLIVIER
Jean-Paul RAPPENEAU
Claude ROY
Andr TABET
Roger VAIJ.~LAND
Ben BARZMAN
Paul JARRICO
Abraham L. POLONSKY
Jimmy SANGSTER
Daniel T ARADASH
Arnaud D'USSEAU
Michael WILSON
Burton WOHL
DICTIONNA.IRII FILMOGRA.PHIQ!!II
NOS INFORMATIONS
LES FILMS
JOURNAL
011
MOIS
PROJECTION
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30, au cinma Le Pt~,ssy,
Le 6 avrd 22 h.
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Ciasse tous risques. Jo 1 t Claude Sauiet
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Entre autres, assJsteren Ca .
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k J n Roger auss1mon,
Je~n Bec e~d 0 u:~d- Molinaro, Jacques Rozier,
Fra1gneau, .
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-Paul Sassy, Alex
Jacques Po1trenau , ean
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Joff qui furent heureux de voir ou e revorr
ce fil~ que nous avions lou dans notre numro 12 de mars-avril 1962.
~
Rank didribu') {lduellernent
mMrago policier R.K.O. W anted fou~Jcour;
r 1YJUrd
(Peter L.orre et Tore~a Wright) qui c -~ f!r
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le seul film mis en scne par ldo Lupino " tlie
. (en,re
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dispon1'bi ~ . Pam
_1_949 et 19S)
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Lupino real1sa pour la Soc1et Filmaker 1~.a
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, ., jjrc...
si den+ : C o Il 1er oung, SIX ongs m6trar:J~:; d'):.
quelques-uns crits par elle et Young : N~~
Wanted, Never Fear, Outrage, Hard fast d
Beautiful, The Hitch-hicker et The Bigarn~~l
Wanted for Murder confirme que cr:-
....) \ntns
..; ge
mtrages sont, non seulement les plus i:1g:
ressants raliss par une femme, mas oarr'
ce que le cinma amricain nous a off~r+ de
plus attachant. Ce qui est obtenu des aceJ;s
et des jeunes actrices prouve une tive 5er, 5:.
bilit et beaucoup d'amertume. Une forme de
nudit qui est proche de celle de quelques
films de Blake Edwards.
SIGNAL
1 't' ' p
Avant que soien~' exp101
es a ar1s ceux qUI
~:ro~t les films importants de 1962 (Hatari
G . oward Hawks, The Chapman Report de
k-::;~zes Cuk?r, Cleopatra de Joseph L. iv1an.
, Advtse and Consent d Ott p
m1nger e~ d . l
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t .onTr e pus P'lteressant peut tre
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Birds. lnt orprelur
cJ
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L'pisode mis en scne par Henry Hathaway de How the West was won
(les deux autres pisodes sont de John
Ford et George Marshall) et jou par
John Wayne, George Peppard, Elie
Wallach et David Brian. Five weeks in
Ballon (Fox) pour le couple Peter LarreBarbara Eden.
Ali fall down, produit par John Houseman. Interprtes : Eva Marie Saint
et Warren Beaty.
The Birdman of Alcatraz, produit par
Harold Hecht. Interprte: Burt Lancaster.
The Mandchourian Candidate. Interprtes : Frank Sinatra, Jane+ Leigh.
-
~~;:ec.
BERNARD.
Sl
erne c ur sur
es vues es gratte-ciels, etc.).
,
Cette musique n'a p 1
d'une originalit fi
as es caractensttques
(Le thme sur les
Premi res .Images ogronte.
du
T b
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,. om eau Hmdou ::.
pourrait tre celui
mentaire. 11 n'a pourtde t nd~porte quel docunous foire d
~n
outre vertu que de
lement aux 1 coudvnr Eschnapour parallteire.J
pans e la cit et au commen-
Alfred 1
EIBEL.
Au .sujet de Don Weis, il semble qu'il faudrait ajouter sa filmographie les titres sUivants
que j'ai trouvs :
1) dans le Monthly film Bulletin, L<lndres
304) :
(no
KU.LER
Fuite).
AT LARGE
(S.O.S. Mew-trli~Js eu
Dune :
FILMS
LES TROIS SERGENTS
Les trois Sergents est un des deux films les plus intressants d
(l'autre tant La Proie des Vautours (Never so Few} d'ap
7 J~h n Sturges
de Millar~ Kaufman).
'
r s un scenarro excellent
Les trois Sergents est, comme Exodus, un film en panavis'o
'd'
proce e1 qUJ
davantage encore que 1e ctnemascope,
ren d vidente la ncessite' 1 dn, l',
~
~
t ''t
f
~
e ecra n arge.
Cette necessrte. pdeu e re ca~ronndee par ~n 9rand nombre d'exemples, ai nsi pa r
quelques-uns prrs ans 1a carr.r re e .Mankrewrcz et, de Preminger. La supriorit
de Guys and Dolls sur The quet Amer~can et celle d Exodus sur Angel Face existe
entre autres raisons, par l'emploi de l'cran large. Cet emploi empche le metteu;
en scne de se poser de faux problmes et il semble que tous ceux qui, d'une faon
ou d'une autre, deviennent des problmes de composition, soient de faux problmes.
Le cadre tant plus large, les choses montres acquirent plus de poids et de
prsence : limitant moins, le cadre est presque oubli et toute composition peut
devenir artificielle. L'cran large restitue immdiatement l'exacte mesure de chaq ue
chose parce qu'il correspond effectivement la vision naturelle. Seul il peut crer
un sentiment rel de lumire ou de chaleur. Et surtout, puisque le dcoupage ne
peut tre autre chose qu'une respiration par rapport aux actions ~o~tres, il_ obl~ge
le ralisateur travailler dans un sens o le problme numro un dort etre la drrectron
des acteurs. Il ne devrait pas y avoir de problmes de dcoupage, il Y a d 'ab~r~
des problmes de vrit dramatique. Grce l'cran large, davantage de nudrte
d e ce tte verr
' 't'e d ra matique Dans ce. sens
peu t etre o b tenue dans 1a descrrptron
la panavision , mieux que le cinmascope, permet les cadrages les plus log rques.
1
.
. .
t aru aux Editions Gallimar~ :
Certams romans de William R. Burnett. on Pt (l 51) Srie Noire; Rren
9
Petrt Csar (1948) Srie Noire ; Quand la
dor t (1953) Srie Noire ; Le
Cans. l~s manches (1952) Srie Noire; Donn,a?t. onn~nTte de lard (1957) Srie
a~zlazne Light{ool ( 1956) Collection La ~~r~dienne '
Noire ; Lune ple ( 1959) Collection La Mendenne.
;;e
(1~
vrl~
,,
L9
rio do ce film n'a pls uno V<~lour drorno a
travail !'int6rir ur do choque
Jungle, 1
tique except1onnelle man>,
. L''d 6 e dos six lnd10ns quo docouvro Do n Mortin
scne prouve beaucoup de "; tl.er. t' r d'une t<Jblo, ost d'uno grc1ndo intolliqonco
l'
d dbut reun1s au ou
. .
d'
avant
u
t t'on et l'onnch1ssement
une scono.
1 argumen a '
dan s le attaque
dveloppement,
di~
Marc C. BERNARD.
John Sturges. -
D 1 1 s h
H
William R
.
n'ean urnett.
M ar t'm, Peter Lawford ' Sammy aVIS U r., d oeA IS op,
enry
Smatra
1962
R uta I~ee,
I 1p D enms
e~ Lindsay Crosby. Dtsl. : mte
rtJsts
.
Ph'll'
sr1 va,
CARTOUCHE
~oup ~u'aurait
Alfred EIBEL.
IC~TOUCHE,
Ch
films franais de Philippe de Broca - Scnario et dialogue :
Images :
Matras. Musique :
G ar es D aak et Daniel Boulanger. 10
D j.rgj
eiHe. - Interprtation : Jean-Paul Belmondo, Claudia Cardinale, Marcel
ahn, Jean Rochefort, Odile Versais, Philippe Lemaire.
a ess
Christi~n
--- ------ -
~ MERCVREnEFRANCE
26,
RUE
DE CONDE --
f)ARI S VI '
CAHIERS DU JAZZ
REVUE TRIMESTRIELLE DE JAZZ
N"
0 -
Mars
1962
O en sont
t 1
h les jazzmen cl 1.
c~ s y c ..,
Que c erc.henl les improvisCllcurs
d avant-garde ?
Le compositeur est-il l'avenir du }a zz
PAUL CLAUDEL:
Tte d'or
Connaissance de l'Est
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19,50
18,00
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.
.)
JAZZ EN 1962
GEORGES DUHAMEL:
15,00
16,50
*
Une importante tude
de Andr HODEIR
Trois analyses
ANDRE GIDE:
La porte troite
13,50
1 RUDYARD KIPLING:
Le livre de la jungle
Le second livre de la jungle
15,00
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Roger CAILLOIS :
Esthtique gnralise.
Paul-Henri MICHEL:
Calliope et Psych ou le style et
l'homme.
Jean A. KEI M :
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Renato POGGIOLI :
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Giovanni URBAN! :
La part du hasard dans l'art d'aujourd'hui.
l'art et la littrature
travers les principaux courants de
pense et d'expression.
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Naissance et transfiguration de la
comdie Athnes.
Youri V. KNOROZOV :
Le dchiffrement de l'criture maya .
Alain CLEMENT.
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1955
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1954
SAINT-GERMAIN : 9, 10, Il, 12 Mai
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