Circuits Intégrés
Circuits Intégrés
Circuits Intégrés
Très facile à mettre en oeuvre, très fiable et qui plus est, peu onéreux, un
régulateur de tension intégré est un composant à semi-conducteur dont
le rôle consiste à rendre quasi continue une tension qui présente une
ondulation (issue d'un pont redresseur, par exemple) et à stabiliser sa
valeur.
La tolérance: indiquée par une lettre ("C" le plus souvent), elle est en
général meilleure que 5%. Soit, pour un 7805, une tension de sortie
comprise entre 4,75 V et 5,25 V. Mais dans la pratique, on observera que
la tension délivrée est souvent très proche de la valeur nominale (4,97 V
pour un 7805, lorsque le courant débité n'est pas très élevé).
Ces régulateurs fixes positifs sont sans doute les plus utilisés. Ils
disposent tous d'une limitation interne du courant et d'une protection
thermique. Seule contrainte: la tension d'entrée minimale Vin min doit être
égale ou supérieure à (Vout + 2 V). Ces modèles bénéficient d'une
tolérance à 5 % (suffixe C). Leur prix se situe aux environs de 0,55 euro
pièce.
Mêmes caractéristiques que ci-dessus (XX = 05, 12, 15, 24 V), mais il
s'agit de régulateurs fixes négatifs, pour alimentations symétriques.
Prix indicatif: 0,70 euro pièce.
Régulateurs variables
Ils ne sont pas beaucoup plus difficiles à mettre en oeuvre que les
régulateurs fixes et rien d'ailleurs n'empêche de les utiliser comme
régulateurs fixes. En revanche, ils sont un peu plus chers...
L'un des plus célèbres régulateurs variables est sans doute le LM317, dont
il existe plusieurs variantes, identifiables par leur suffixe (K, H, T, etc...). Le
moins cher de la famille (environ 0,70 euro à l'unité), le LM317T, est
conditionné en boîtier TO-220. Il ne nécessite que deux composants
périphériques: une résistance et un potentiomètre. C'est grâce à ce
dernier, on s'en doute bien, que l'on fera varier la tension de sortie.
Voyons l'essentiel de sa data sheet:
Ma Unit
Parameter Conditions Min Typ
x s
Input-Output Voltage Differential (Vin - Vout)max 40 V
Reference Voltage 3 V < (Vin - Vout) < 1,2 1,2 1,3 V
40 V 0 5 0
3 V < (Vin - Vout) < 0,0 0,0
Line Regulation %/V
40 V 1 7
0,0
Load Regulation 10 mA < Iout < Imax 1,5 %
3
Temperature Stability Tmin < TJ < Tmax 1 %
Minimum Load Current (Vin - Vout) = 40 V 3,5 10 mA
Current Limit (Vin - Vout) < 15 V 1,5 2,2 3,4 A
Vout = 10 V, f = 120
Ripple Rejection Ratio 65 dB
Hz
Operating Temperature Range 0 125 °C
Thermal Resistance, Junction-to-
No heat sink 50 °C/W
Ambient
Radiateur ou pas?
Faut-il ou non munir le LM317T (ou autre modèle) d'un radiateur, aussi
appelé dissipateur? Voilà une question récurrente qui rend perplexe le
néophyte et cause souvent des angoisses bien inutiles...
PD = (Vin - Vout) IL
On sait que TJ(MAX) est égale à 125°C, reste à fixer une température
ambiante maxi, mettons 25°C. D'où une élévation maxi permissible de
100°C.
Ceci dit, le simple bon sens dictera certains choix: le LM317T sera parfait
pour une "petite" alimentation (mettons Vout inférieur à 18 V et un courant
permanent de l'ordre de 0,5 A, avec des pointes possibles jusqu'à 1 A); si
on a besoin de "plus gros", il sera préférable de s'orienter vers une autre
version (suffixe K, par exemple) ou un autre régulateur...
Alimentation à découpage
Circuits intégrés
Familles technologiques
Les technologies les plus récentes (AL, AC, LV...), apparues depuis le début
des années 1990, sont certes disponibles sur le marché grand public, mais
encore onéreuses...
Ajoutons que l'on distingue souvent les circuits intégrés dits "linéaires"
(AOP...) et les circuits intégrés dits "logiques". Ces derniers font appel, à la
base, aux opérations de la logique booléenne. Nous en reparlerons
bientôt...
Nous allons maintenant étudier de plus près un circuit intégré à la fois très
connu et très simple, qui fait presque figure d'ancêtre (il a été créé au
début des années 70!): le 555. Il s'agit d'un timer en boîtier DIL 8: il
comporte donc deux rangées de 4 pattes. Le 555 fonctionne aussi bien en
mode astable ou monostable et ne requiert que trois composants
périphériques, deux résistances et un condensateur.
Un timer, ou timing circuit, est un c.i. conçu pour délivrer en sortie des
signaux dont la période est d'une durée très précise. Ces c.i. donnent lieu
à de multiples applications: bascules monostables, astables
(multivibrateur), etc. Le timer 555 est sans doute, à l'heure actuelle, l'un
des circuits intégrés les plus "simples" sur le marché. Ses performances
surprenantes et son coût dérisoire expliquent un succès qui ne se dément
pas depuis plus de trente ans! Il est cependant disponible en diverses
versions (dont la référence ICM7555 en technologie CMOS), plus
sophistiquées que celle d'origine. Le 556 est un double 555 en boîtier DIL
14.
Anatomie du 555
Voyons tout d'abord, par curiosité, ce qui se cache dans les entrailles de
ce minuscule circuit intégré:
Nous nous bornerons ici aux principales caractéristiques du NE555 (le plus
"basique"):
On retiendra d'abord que le 555 peut être alimenté sous une tension
continue comprise entre 4,5 et 16 V et qu'il peut débiter un courant
avoisinant la valeur, très confortable, de 200 mA. En mode astable
(multivibrateur), il est capable de fonctionner à une fréquence maximale
de 500 kHz (une valeur, là encore, très largement suffisante). La précision
(timing error) est très bonne, surtout en mode monostable
(temporisateur). Détail pratique intéressant, les broches 2, 4, 5 et 6
peuvent au besoin être reliées directement à Vcc.
Lo = 0,7 (RB) C
Applications pratiques
Le 555 peut tout aussi bien fonctionner en mode monostable (one shot,
en anglais: littéralement: un seul coup), c'est-à-dire comme un
temporisateur.
Soit dit entre parenthèses, un lecteur attentif aura remarqué que l'entrée
control voltage (patte 5) est systématiquement reliée à la masse via un
condo de 10 nF. A quoi peut-elle bien servir? L'explication serait un peu
trop longue pour figurer ici; sachez pourtant que certains montages, peu
usités il est vrai, utilisent cette fameuse patte 5.
Conclusion
Circuits logiques
Les c.i. logiques regroupent, pour les modèles les plus simples, quatre
portes (gates, en anglais) identiques comportant chacune deux entrées
et une sortie. D'autres modèles, dont nous reparlerons, sont un peu plus
complexes.
Le symbole générique d'une porte à deux entrées
et le brochage des c.i. logiques à quatre portes
est donné ci-contre.
ET NON-ET
(AND) (NAND)
Entrée 1 Entrée 2 Sortie Sortie
0 0 0 1
0 1 0 1
1 0 0 1
1 1 1 0
Symb
Parameter Typical Unit
ol
3 to 15 (max:
VDD Supply voltage V
18)
VSS Supply voltage ground
I DC current into any input 10 mA
Ptot Power dissipation per package 500 mW
P Power dissipation per output 100 mW
Operating ambient temperature
Tamb -40 to +85 °C
(HEF)
VoL Output voltage LOW 0,05 V
VoH Output voltage HIGH VDD - 0,05 V
On retiendra, pour l'essentiel, que les c.i. préfixés HEF ou HEC sont
alimentés sous une tension continue comprise entre 3 et 15 volts (supply
voltage) et que la tension obtenue en sortie (output voltage) est très
proche de 0 V pour un état bas et très proche de la tension d'alimentation
pour un état haut.
Ajoutons que les c.i. "quadruples portes logiques" sont des composants
très peu onéreux: ils coûtent environ 0,30 euro à l'unité.
Pour chaque c.i., le symbole de gauche est celui utilisé par les Anglo-
saxons, le symbole de droite, celui utilisé en France.
Voici deux exemples de monostables, qui n'utilisent que deux portes sur
les quatre disponibles:
Amplificateurs audio
De tous les c.i. proposés au grand public (hormis les µcontrôleurs), ce sont
sans doute les amplis audio qui remportent le plus de suffrages, car ils
sont dans l'ensemble simples à mettre en oeuvre, leurs performances sont
souvent époustouflantes, et leur prix demeure modeste, voire modique.
Autant d'excellentes raisons pour sortir le fer à souder et câbler une petite
platine capable de revigorer une vieux poste AM/FM ou une console de
jeux portative!
Voici une petite sélection, à titre indicatif, d'amplis audio qu'on trouve
facilement dans le commerce, chez les revendeurs ou en VPC:
Mono/stér Prix
Modèle Description Puissance Boîtier
éo (environ)
Ampli audio "Low 300 mW à
LM386 mono DIL8 0,75 euro
voltage" 1W
TBA820M Ampli audio 1,2 W 1,2 à 2 W mono DIL8 0,90 euro
TDA1514 Ampli audio Hi-fi 50 W
28 à 51 W mono SIL9* 6,70 euros
A haute performance
TDA1521 Ampli audio Hi-fi 2 x 6
5à8W stéréo SIL9*
A W
TDA1521 Ampli audio Hi-fi 2 x 12
10 à 15 W stéréo SIL9*
Q W
Pentawat
TDA2030 Ampli audio Hi-fi 14 W 8 à 14 W mono 2,15 euros
t
Pentawat
TDA2040 Ampli audio Hi-fi 20 W 15 à 22 W mono 3,70 euros
t
Pentawat
TDA2050 Ampli audio Hi-fi 32 W 18 à 32 W mono
t
Tension d'alimentation
Protection thermique
Mi Ty Ma Unit
Parameter Conditions
n p x s
Operating supply voltage
4 12 V
(Vs)
Quiescent current (IQ) Vs = 6V, Vin = 0 4 8 mA
Vs = 6V, RL = 8 ohms, 25 32
THD=10% 0 5 mW
Output power (Pout)
Vs = 9V, RL = 8 ohms, 50 70 mW
THD=10% 0 0
Vs = 6V, f = 1 kHz 26 dB
Voltage gain (AV)
10 µF from Pin 1 to 8 46 dB
30
Bandwidth (BW) Vs = 6V, Pins 1 and 8 open kHz
0
Vs = 6V, RL = 8 ohms, Pout =
Total Harmonic Distortion
125 mW, f=1 kHz, Pins 1 and 0,2 %
(THD)
8 open
Voici l'un des schémas proposés par le fabricant. Ainsi qu'il a été dit, les
broches 1 et 8 resteront "en l'air" pour un gain de 20; pour un gain
maximal de 200, on supprimera la résistance de 1,2 k.
Cet exemple montre que la lecture d'une data sheet devrait toujours
constituer la première étape d'une réalisation pratique, dès l'élaboration
du cahier des charges. Avec un peu de chance, l'un des schémas proposés
par la fabricant correspondra exactement à vos besoins!
1. +Vs
2. Output
3. -Vs (ou GND)
4. OUT1: output 1
6. OUT2: output 2
Soit dit en passant, le c.i. référencé 4013 contient deux bascules bistables
(dual flip-flop), qui remplacera avantageusement le montage ci-dessus.
Les portes logiques de la famille 4000
Voici les références des principaux c.i. ne comportant que des portes
logiques:
Référe
Fonction
nce
4001 4 portes NON-OU (NOR)
4011 4 portes NON-ET (NAND)
4030 4 portes OU-exclusif (EXOR)
4071 4 portes OU (OR)
4 portes NON-OU-exclusif
4077
(EXNOR)
4081 4 portes ET (AND)
Il s'agit ici de circuits intégrés dont les quatre portes possèdent deux
entrées et une sortie. Signalons toutefois qu'il existe d'autres références,
moins couramment utilisées, qui possèdent trois ou même quatre entrées
par porte, par exemple le double 4012 (NAND) à quatre entrées ou le
triple 4073 (AND) à trois entrées:
Référe
Fonction
nce
4013 Dual D-type flip-flop
4017 5-stage Johnson decade counter
4020 14-stage binary counter
4027 Dual JK flip-flop
4040 12-stage binary counter
4047 Monostable/astable multivibrator
4060 14-stage binary counter
Quad 2 input NAND schmitt
4093
trigger
4510 Up/down BCD counter
BCD to 7-segment
4511
latch/decoder/driver
4518 Dual BCD counter
4520 Dual binary counter
4528 Dual monostable multivibrator
Pour une liste plus complète des références de la famille 4000, cliquez ici.
Qui plus est, des variations de tension rapides et/ou répétées risqueraient
dans certains cas de provoquer des dysfonctionnements ou des anomalies
dans un montage. Pour se prémunir contre ces désagréments, on fixe
deux seuils bien déterminés, qui serviront de références Hi et Lo, et qui
permettront d'identifier tout signal d'entrée comme étant de niveau
logique 1 ou 0.
Une bascule type D (D-type flip-flop) est une bascule bistable. Ses deux
sorties complémentaires sont notées Q et Q barre: elles sont
complémentaires en ce sens que si Q est égal à 1, Q barre sera égal à 0,
et vice versa. Suivant le cas, on dira que la bascule est à l'état SET ou à
l'état RESET:
Une bascule type D possède quatre entrées et, on vient de le dire, deux
sorties (Q et Q barre).
• DATA: cette entrée peut être à l'état bas (LOW) ou haut (HIGH)
• CLOCK: l'entrée d'horloge doit recevoir des signaux à pentes bien
raides. Le 4013 réagit au front montant du signal (on dit en anglais
qu'il est rising-edge triggered). Ce signal d'horloge peut être fourni,
par exemple, par un multivibrateur.
• SET: lorsque cette entrée est portée à l'état haut, la bascule est
forcée à l'état SET (Q = 1).
• RESET: lorsque cette entrée est portée à l'état haut, la bascule est
forcée à l'état RESET (Q = 0).
Voici une application très classique, qui est un diviseur par 2, ou encore,
ce qui revient au même, un compteur binaire 1 bit. Il suffit de relier
l'entrée DATA à la sortie Q barre:
O0 = O5-9 = H; O1 to O9
H X X L = LOW state (the less positive
=L
voltage)
L H Counter advances
L L Counter advances X = don't care (state is immaterial)
L L X No change
positive-going (LOW to HIGH)
L X H No change transition
L H No change
L L No change negative-going (HIGH to LOW)
transition
Les modèles 4020 et 4040 sont assez similaires au 4060, sauf en ce qui
concerne l'entrée d'horloge. Consultez leurs fiches techniques!
Le multivibrateur astable/monostable 4047
Le mode astable est activé par un niveau haut sur l'entrée ASTABLE. La
période du signal carré sur les sorties O et O barre (complémentaire de O)
est fixée par la valeur des composants périphériques. Cette période sera
divisée par 2 sur la sortie OSCILLATOR OUTPUT.
Prenons pour exemple un AOP très courant (et très bon marché), le µA741.
Voici son brochage:
DC ELECTRICAL CHARACTERISTICS
SYMBO TEST
PARAMETER Min Typ Max UNIT
L CONDITIONS
+/-
VS Supply voltage V
18
+/-
VIN Differential input voltage V
30
VOS Offset voltage RS = 10 k 2,0 6,0 mV
IOS Offset current 20 200 nA
IBIAS Input bias current 80 500 nA
+/- +/-
Vout Output voltage swing RL = 10 k V
12 14
Common Mode Rejection
CMRR 70 90 dB
Ration
+/- +/-
VIN Input voltage range V
12 13
RIN Input resistance 0,3 2 M
ROUT Output resistance 75
Les deux entrées d'un AOP sont, on l'a vu, des transistors (bipolaires dans
le cas du µA741). Leur polarisation devrait être rigoureusement identique,
ce qui n'est jamais le cas et provoque, du fait d'un décalage de courant
(input offset current), un décalage de la tension de sortie Vout. Le remède
consiste à monter une résistance sur l'entrée non inverseuse.
On voit bien que ceci n'est pas souhaitable, car cela n'a guère de sens
d'amplifier une tension nulle... En fait, un signal mode commun correspond
en général à un parasite, et par conséquent il doit, ou devrait, être rejeté
par l'AOP. Celui-ci n'étant parfait, on risque de trouver en sortie une
amplification partielle de ce parasite. Les fabricants spécifient donc un
common mode rejection ratio (CMRR), ou taux de réjection en mode
commun, qui correspond au taux entre l'amplification en mode
différentiel (la bonne) et celle en mode commun (la mauvaise). Ce taux est
exprimé en décibels (dB): plus il est élevé, plus l'AOP s'oppose au mode
commun.
CMMR (valeur
Modèle
typique)
LM324 70 dB
µA741C,
90 dB
CA1458
LF353 100 dB
Prenons maintenant pour exemple un autre modèle d'AOP, lui aussi très
courant, le LM324.
SYMBO Ty
PARAMETER UNIT
L p
IOUT Output current 20 mA
Unity gain
GBW 1 MHz
bandwidth
SR Slew rate 0,3 V/µV
On notera que ces deux paramètres sont liés. Ainsi, le GBW du LM324 est
de 1 MHz et son SR de 0,3 V/µV; pour le LF353, on a des valeurs de 4 MHz
et 13 V/µV respectivement.
La contre-réaction
Récapitulatif
Prise Peritel :
Depuis une vingtaine d'années, on a instauré un système
standardisé de commutation péritel; qui traite en "entrée" ou
"sortie" aussi bien les signaux "images" que les signaux "sons". Il
est donc possible d'utiliser un téléviseur comme un simple
"moniteur" grace à la prise peritel ( branchement de jeux avec les
signaux RVB, liaison avec un magnétoscope, connexion d'un
décodeur numérique pour les satelites ou pour Canal + , etc )
Une péritel possède une borne de commutation, qui lorsqu'elle est
reliée à une tension de 12v , permet l'entrée en fonction de ses
circuits.
En gros on peut considerer qu'une péritel est un simple relais
electronique qui coupe ou laisse passer des signaux vidéo et sons,
grace à une basse tension de commande.
Clavier de commande :
Sur le schéma il est occulté, pour ne pas alourdir l'ensemble.
Les commandes de changement de chaines, de réglage couleur,
son, lumiere, contraste, recherche de chaine, et changement de
standart, placée normalement sur la facade du TV, ne sont pas
representées sur le synoptique, car cette section est reliée à de
nombreux etages du téléviseur...
Alimentation à découpage :
Nous en avions dejà parlé, mais un retour s'impose. Ce type
d'alimentation présente l'avantage d'avoir une consommation
réduite; un transformateur de petite dimension (ce qui réduit
aussi le poids ) et de plus on peut mettre facilement en sortie
plusieurs basses tensions avec un fort débit .
On réalise en premier lieu un circuit oscillant à l'aide d'un circuit
intégré qui attaque un transistor ballast ( genre BUT11 par
exemple ) lequel débite sur le primaire du transfo son train
d'impulsions. En sortie du transfo, il y a plusieurs bobinages de
basse tension permettant par exemple d'obtenir du 5V, 13V, 26V,
7V, 145 Volts. Quelques diodes avec de forts condensateurs de
filtrage, plus quelques résistances de limitation, et le tour est
joué.
A noter que les circuits actuels sont équipés d'un système de
détection de surcharge. Ce qui permet en cas de court circuit de
mettre l'alimentation en "sécurité" . ( en général elle est en
battement, c'est a dire qu'elle émet un petit sifflement
caractéristique a un rythme régulier, qui évite la destruction de
l'alim )