Compteur Scintillations

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DETECTEUR ASCINTILLATIONS

Le passage de particules ionisantes travers certaines substances conduit la formation d'tats


excites, dont la dsexcitation s'effectue avec mission de lumire visible ou scintillations. Ces
photons lumineux dont le nombre est proportionnel au nombre d'excitations produites, donc la
perte d'nergie du rayonnement dans le milieu, peuvent tre dtects l'aide d'un tube
photomultiplicateur dont la photocathode les convertit en un flux d'lectrons par effet
photolectrique Le nombre de ces lectrons est multipli par mission secondaire, ce qui donne lieu
un courant de sortie assez intense. Ces compteurs ont donc une rponse proportionnelle la perte
d'nergie subie par la particule incidente dans le scintillateur. Diffrents matriaux ont t utiliss
pour ce propos
- des scintillateurs minraux : CsI(T), NaI(T) pour la dtection des particules charges (procd
maintenant abandonn) et des rayonnements ,
- des scintillateurs organiques solides (anthracne, plastiques), ou liquides (en Particulier pour la
dtection des | de faible nergie et celle des neutrons et )
Principe des phnomnes de scintillation
La rponse de ces dtecteurs est lie la fraction de l'nergie du rayonnement perdue par
ionisation, les scintillateurs utilisent la fraction de l'nergie dissipe dans des excitations atomiques
ou molculaires. L'mission de photons lumineux, lors de la dsexcitation, constitue la
luminescence.
Lorsque la transition entre le ou les tats excites forms et l'tat stable du systme, la
dsexcitation s'effectue en moins de 10
-8
sec, ordre de grandeur de la vie moyenne des tats
atomiques pour ce type de transition. Si par contre l'tat excit est mtastable, l'mission est
retarde; le phnomne, appel phosphorescence, peut avoir une vie moyenne de 10
-6
s plusieurs
heures.
Les scintillateurs cristaux minraux
Les scintillateurs cristaux minraux sont le plus
souvent des halognures alcalins (NaI, CsI) contenant
des traces d'impurets (t' par exemple) jouant 1e rle de
centres d'activation du processus de luminescence. Un
cristal pur est reprsent par une bande de valence
normalement remplie par les lectrons, et une bande de
conduction normalement vide. L'interaction d'une
particule charge peut induire une transition d'un
lectron de la bande de valence la bande de
conduction (ionisation), laissant une lacune (trou) dans
la premire. Cet lectron et ce trou peuvent migrer
indpendamment l'un de l'autre dans le cristal. Par contre, dans le cas d'une excitation, la paire
electron-trou forme est lie. La figure montre la position de la bande excitonique, situe en dessous
la bande de conduction.
Toute impuret dans le cristal (atome tranger ou lacune du rseau) peut crer des niveaux
d'nergie dans la bande interdite en des sites dfinis du cristal. Par capture d'exciton ou capture'
successive d'un lectron et d'un trou lors de leurs migrations, les centres d'impuret passent dans un
tat excits. Si la transition entre cet tat et 1e fondamental est permise, un photon est mis.
lectrons
Bande de conduction
E
x
c
i
t
o
n
Niveaux
d'impurets
Bande excitonique
Bande de valence
trous
Centre
activateur
Les scintillateurs minraux, composs d'lment de Z moyen, donnent lieu effets
photolectriques et sont adapts la spectromtrie.
Les Photomultiplicateurs
La lumire de scintillation est convertie en un courant de trs faible intensit par une
photocathode. Ce courant est amplifie par un multiplicateur du nombre d'lectrons qui utilise la
proprit d'mission secondaire de certains matriaux Les lectrons mis par la photocathode sont
collectes sur une lectrode (dynode) qui met o lectrons pour un lectron incident (o > 1). Ces
lectrons secondaires sont collects par une seconde dynode. Un dispositif comportant n dynodes
prsente un coefficient de multiplication A = o
n
. Le photomultiplicateur (P.M.) est quivalent une
cellule photolectrique associe un amplificateur de cour de gain lev (A ~ 106)
Le scintillateur doit tre mont sur le phototube par l'intermdiaire d'un milieu d'indice de
rfraction intermdiaire entre ceux du cristal et de la photocathode. On utilise des graisses optiques
de grande viscosit et, si ncessaire, des guides de lumire peuvent tre monts entre le dtecteur
et le phototube.
La photocathode, semi transparente, offre une efficacit dpendant de la longueur d'onde
de la lumire incidente. Le rendement quantique, nombre d'lectrons mis par photon lumineux
incident, est au maximum de 25 %.
Les dynodes, ralises en alliages Cu-Be ou Ag-Mg, ont des coefficients d mission secondaire
o de 4 5 pour une tension entre tages de l'ordre de 150 volts
La haute tension est applique entre la cathode et l'anode, chaque dynode tant une
tension dfinie par le pont d'alimentation.
Le signal de sortie peut tre prlev sur la dernire dynode ou sur l'anode, aux bornes d'une
rsistance de charge leve. La forme et l'amplitude de l'impulsion de sortie dpendant du rapport
de la constante de temps RC du circuit de sortie celle t du scintillateur.
Interaction des photons avec la matire
Les photons sont classs non en fonction de leur nergie, mais selon leur mode e production
Le terme "rayonnements " s'applique aux rayonnements lectromagntiques mis dans des
transitions nuclaires. Le rayonnement de freinage et les spectres continus de rayons X rsultent de
l'acclration de charges lectriques lectrons ou particules lourdes chargeas). Les rayons X
caractristiques sont mis dans les transitions d'lectrons entre les couches K, L, M ... des atomes.
Tous ces rayonnements sont de mme nature, et leur interaction avec la matire st indpendante de
leur origine.
De nombreux processus peuvent entraner la diffusion ou l'absorption des photons, mais
dans le domaine d'nergie des transitions nuclaires (10 keV 10 MeV) trois processus sont trs
largement dominants, et permettent d'expliquer les effets observs: ce sont 1'effet Compton, l'effet
photolectrique et la production de paire lectron-positon.
Effet photolectrique
Le photon d'nergie E

disparat en cdant toute son nergie de prfrence l'lectron le plus li au


noyau qui expuls de l'atome avec une nergie :
T = E

- B
e
O B
e
est l'nergie de liaison de l'lectron.
Un effet photolectrique laisse une lacune dans une couche profonde du cortge lectronique. Il est
donc suivit d'un rarrangement qui s'accompagne d'mission X ou de l'mission d'lectron Auger.
L'effet Compton
C'est une diffusion inlastique du photon incident dans l'interaction avec un lectron
atomique. Lors d'une interaction Compton, le photon incident d'nergie E

perd une partie de son


nergie qui est transfre un des lectrons de l'atome. Le plus souvent, cette interaction se produit
avec les lectrons des couches externes de l'atome (les moins lis) car ils sont les plus
nombreux. On considre donc ces lectrons comme libres et initialement au repos.
Soit un photon d'nergie hv incident sur un lectron. Sa quantit de mouvement p = k doit
tre conserve dans la collision. Le photon diffus est mis dans une direction faisant un angle u avec
celle du photon incident. Sa quantit de mouvement est donc | p' | < | p | et son nergie hv' < hv, la
diffrence hv' - hv tant transfre l'lectron. Les paramtres utiliss sont indiqus sur la figure ci-
dessous:
La conservation d'nergie et de la quantit de mouvement conduisent :
c
v'
-
c
v
= - ' =
h
m
0
c
2 ( 1 cos)
Si on remplace hv = E et hv' = E', on obtient
E

' =
E

1 + o (1 - cosu)
avec o =
E

mc
2
L'nergie transfre l'lectron est E

.
Elle est maximale lorsque que u = t. On obtient donc
T
max
= 2 o E' = E
\

|
.
|
|
2 o
1 + 2 o
Dans ce cas on dit que le photon "rtrodiffuse" et l'nergie maximale T
max
= E
c
sera appele
"nergie de front Compton" dans le spectre obtenu.
Figure: Distribution en nergie des lectrons de recul aprs diffusion
Compton. Les ``pics'' sont appels Compton edge
Production de Paire e
+
et e
Ce phnomne peut se manifester lorsque 1'energie du photon incident est suprieure au
seuil de matrialisation d'une paire lectron-positron (E

> 2m
e
c
2
, o m
0
est la masse au repos de
l'lectron). L'nergie rsiduelle apparat en nergie cintique des lectrons :
E = 2 m
0
c
2
+ E
e
+ E
e+
Apres dissipation de son nergie cintique par chocs successifs dans le milieu matriel, le positron
instable s'annihile avec un lectron. La quantit de mouvement ne peut tre conserve que si deux
photons de mme impulsion sont mis. Ces deux photons ont donc la mme nergie et sont mis
dans des directions opposes.
Chacun a une nergie gale l'nergie de masse de l'lectron : m
0
c
2
= 511 keV.
Les processus de production de paires et de rayonnements de freinage sont intimement lis.
Mathmatiquement, les deux thories sont presque identiques.
Spectromtrie des rayonnements
Principes gnraux
Les divers processus d'interaction photon - matire dcrits prcdemment interviennent dans les
dtecteurs. Lorsque la rponse du dtecteur est proportionnelle l'nergie dpose par le
rayonnement (ce qui est le cas des dtecteurs utilises en spectromtrie ), un rayonnement
mononergitique correspond une rponse complexe.
Tout d'abord, l'interaction se produit avec une probabilit proportionnelle la section efficace totale
d'absorption. Tout dtecteur sera caractris par une efficacit qui reprsente la probabilit pour
que le dtecteur dlivre une information lorsqu'un photon l'atteint. Cette probabilit dpend de la
nature du dtecteur (influence du numro atomique du matriau) et de l'nergie des photons.
Spectre thorique
Le "spectre" d'nergie des rayonnements est la distribution de frquence des nergies de
rayonnement absorbes par le dtecteur. Pour tout processus conduisant l'absorption totale de
l'nergie du photon incident (en une ou plusieurs tapes), le dtecteur dlivre une impulsion
d'amplitude dfinie, proportionnelle cette nergie. Le spectre comporte donc une raie " de pleine
nergie", souvent appele "photopic' car l'effet dominant qui y contribue est l'effet photo-lectrique
(tout au moins aux nergies E

< 2 MeV). Lorsqu'un effet Compton se produit dans le dtecteur,


l'nergie cintique de l'lectron Compton est dissipe par chocs successifs dans le dtecteur.
L'nergie du photon diffuse ne sera recueillie que si celui-ci subit son tour une interaction
(photolectrique par exemple) dans le volume sensible du dtecteur. Dans le cas contraire, le
dtecteur fournira une rponse proportionnelle l'nergie de l'lectron Compton, qui est comprise
entre zro et E
c
= E /(1 + m
0
c
2
/2E

). A l'effet Compton correspond donc une distribution spectrale


continue ente ces deux limites d'nergie.
Enfin, lorsque E

> 1.022 MeV, la production de paire e+, e


-
devient possible Les nergies cintiques
de l'lectron et du positon sont recueillies. L'annihilation de l'e+ donne lieu l'mission de deux
photons d'nergie m
0
c
2
= 511 keV qui peuvent chacun tre absorbe ou non dans le volume sensible.
Selon que l'un seulement ou les deux photons d'annihilation ne sont pas absorbe le dtecteur
recueille E - 0.511 MeV ou E - 1.022 MeV. A ce phnomne correspond les deux raies
d'chappement.
Les phnomnes d'ionisation produits par les lectrons photolectriques ou Compton dans le
dtecteur sont alatoires, ainsi que d'autres phnomnes de conversion qui seront envisags
ultrieurement. I1 en rsulte que les raies spectrales observes prsentent un largissement du aux
fluctuations statistiques autour d'une valeur moyenne de la rponse du dtecteur. Les raies
exprimentales prsentent donc une distribution normale. Le nombre des ionisations ou excitations
atomiques tant sensiblement proportionnel l'nergie absorbe, la valeur moyenne de l'amplitude
des impulsions est V = kE et l'cart type de la distribution des amplitudes est o = k E . La raie
Distribution Compton
Raies d'chappement
Pic de pleine
nergie
Energie
N
o
m
b
r
e

d
'

n
e
m
e
n
t
s
exprimentale est caractrise par sa largeur mi-hauteur AE = FWHM = 2 x 1.17 o = 2,34 k E . La
largeur relative V/AV =2.34 k E /kE et donc proportionnel 1/ E .
La largeur de raie caractrise l'aptitude du dtecteur discriminer des rayonnements d'nergies
voisines. Cette caractristique, appele pouvoir de rsolution ou plus frquemment ''rsolution'' est
exprime, selon les dtecteurs, sous la forme AE (en keV), ou la forme AE/E (en %) pour une valeur
d'nergie prise comme rfrence (gnralement la raie 1.332 MeV du
60
Co).
La chane de dsintgration du radium 226
TP 1 : ETALONNAGE ET ETUDE DU SPECTRE DU CESIUM 137
Matriel utilis
- Un dtecteur NaI(Tl)
- Une alimentation stabilise variable jusqu 5 kV
- Un amplificateur linaire pour spectroscopie
- un chssis dalimentation basse tension pour lamplificateur
- Un analyseur multicanaux 2048 canaux
- Sources radioactives gamma talonnes:
22
Na ,
137
Cs,
241
Am et
60
Co
Etalonnage
1. Les sources utilises sont
137
Cs,
60
Co,
22
Na et
241
Am. A partir de tables (JEFPC), tablir les schmas
de dcroissance et dterminer les nergies des gammas mis dans leur dcroissance.
2. Etablir le schma du montage, identifier les lments constitutifs de la chane de dtection.
3. Mettez la tension sur le photomultiplicateur (900 volts)
4. Mettez la tension sur l'amplificateur
5. Allumer le PC et lancer le logiciel dacquisition CassyLab (rpondre Annuler)
6. Placer la source de
22
Na et dans la barre de menu utiliser licne pour rgler les
paramtres de la carte dacquisition (Gain, polarit)
7. Configurer le temps de prise de donnes 300 sec.
8. Lorsque le paramtrage est termin et sauvegard, on peut commencer l'acquisition des
mesures. Il suffit de cliquer sur l'icne du menu (ou d'appuyer sur la touche F9). Un
nouveau clic sur cette mme icne arrte la mesure en cours. Lancer une acquisition.
9. Relevez un spectre de bruit de fond
10. Relever les spectres gamma des sources disponibles.
11. Ouvrir le fichier cassy1_1005_2010_2011.xls , et charger le spectre, correspondant la source
de
22
Na.
12. Soustraire de ce spectre le spectre du bruit de fond
13. Identifier les pics observs (canal, en utilisant le programme PClook32.
14. Pour reprsenter le spectre en fonction de l'nergie, il convient de procder un talonnage
nergtique. Pour ce faire, nous allons utiliser les raies du Na22. Tracer la droite d'talonnage
E

= f(Canal) entre lnergie E

(KeV) et le canal C correspondant. Dterminer les coefficients a et


b de la droite dtalonnage.
15. Charger le spectre correspondant la source de
137
Cs, puis dterminer lnergie des raies
observes. Comparer avec les valeurs tabules.
16. Ajuster nouveau la droite d'talonnage laide de ces points.
17. Charger le spectre correspondant la source de
60
Co, puis dterminer lnergie des raies
observes. Comparer avec les valeurs tabules.
18. Dans un tableau reporter la rsolution du dtecteur AE

(en KeV) pour les diffrents pics des


sources utilises
Etude du spectre du csium 137
19. Charger le spectre correspondant la source de
137
Cs. Expliquez de faon qualitative la forme du
spectre : origine physique du pic photolectrique, du front Compton et du pic de rtro diffusion.
20. Calculez lnergie attendue pour le front Compton
21. Calculez lnergie attendue pour le pic de retro diffusion.
22. On sintressera en particulier la position du front Compton. Le spectre thorique fait
apparatre une brusque rupture de pente au niveau du front Compton. Le spectre exprimental
est en fait la convolution du spectre thorique par une gaussienne (rsolution de lappareillage).
Cette convolution conserve-t-elle la position du pic photolectrique, du front Compton et du pic
de rtro diffusion.
23. Charger le spectre de csium 137 avec du plomb derrire. Il y a apparition d'un pic dnergie
72.8 keV. Identifier ce pic et expliquer ce qui se passe quand on place le plomb.
TP 2 : RELEVE DU SPECTRE GAMMA COMPLEXE DU RA 226 ET DE SES
PRODUITS DE FILIATION
Matriel utilis
- Un dtecteur NaI(Tl)
- Une alimentation stabilise variable jusqu 5 kV
- Un amplificateur linaire pour spectroscopie
- un chssis dalimentation basse tension pour lamplificateur
- Un analyseur multicanaux 2048 canaux
- Sources radioactives gamma talonnes:
137
Cs,
241
Am
1. Pour les sources
137
Cs,
241
Am faire les schmas de dcroissance partir de tables, et dterminer
les nergies des gammas mis dans leur dcroissance.
2. Allumer le PC et lancer le programme PClook32.
3. Charger le spectre correspondant la source de
137
Cs-Pb et identifier les pics observs.
4. Procder un talonnage nergtique et tracer la droite d'talonnage E

= f(Canal). Dterminer
les coefficients a et b de la droite dtalonnage.
5. Charger le spectre correspondant la source de
241
Am et identifier en nergie les pics observs.
6. Charger le spectre correspondant la source de
226
Ra et dterminer lnergie les pics observs.
7. Les raies mesures sont assignes aux divers isotopes de la chane de dsintgration du radium.
En s'aidant des valeurs donnes dans la littrature et des logiciels votre disposition, ou aussi de
certaines adresses Internet telles que http://nucleardata.nuclear.lu.se/nucleardata/toi/ identifier
ces raies.
TP 3: OBSERVATION QUANTITATIVE DE L'EFFET COMPTON
Matriel utilis
- Un dtecteur NaI(Tl)
- Une alimentation stabilise variable jusqu 5 kV
- Un amplificateur linaire pour spectroscopie
- un chssis dalimentation basse tension pour lamplificateur
- Un analyseur multicanaux 2048 canaux
- Sources radioactives gamma talonnes:
137
Cs et
241
Am
1. Relier le module de sortie du compteur scintillations l'adaptateur AMC et l'alimentation
haute tension. Installer le plateau gradu sur son support et disposer l'cran en plomb.
2. Allumer le PC et charger le programme dacquisition.
3. Positionner la source dtalonnage (
137
Cs +
241
Am) langle 0 (par rapport au dtecteur). Relever
le spectre des gammas et identifier les pics observs.
4. Procder un talonnage nergtique E

= f(Canal) l'aide des raies pour 662 keV et 59,5 kev et


dterminer les coefficients a et b de la droite dtalonnage.
5. Placer au centre du plateau gradu, le diffuseur en aluminium, remplacer la source
dtalonnage par celle de
137
Cs.
6. Pour les angles (0,30,45, 60,90 et 120) entre la direction de la source et celle du dtecteur
relever le spectre des gammas diffuss dans l'aluminiumavec et sans diffuseur.
7. A laide du programme danalyse PClook32, former le spectre de diffusion (diffrence entre les
spectres avec et sans diffuseur d'aluminium) pour chaque angle.
8. D'aprs les spectres de diffusion, dterminer E

L'nergie des gammas diffuss en fonction de


l'angle correspondant et compare avec la valeur thorique.

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