Lamens Fatima PDF
Lamens Fatima PDF
Lamens Fatima PDF
FTIMA
ET
LES FILLES DE
MAHOMET
HENRI LAMMENS
PROFESSEUR DE LITTRATURE ARABE
l'
S.
I.
INSTITUT BIBLIQUE
ROMAE
SUMPT1BUS PONTIFICII INSTITUTI BIBLICI
1912
ROMAE
PII
IX.
LISTE
DES SIGLES ET DES PRINCIPALES ABBRVIATIONS
Ag.
Kitb al-Agiti,
i re
dit.
Bohr, Sahh
Caetani,
= Ansb al-Asrf, manuscrit de Paris. = Le recueil des traditions musulmanes, prince Caetani Islam par Annali = Annali
Ansb
dell'
dit.
Krehl
le
di
Teano
cours de publication).
Studi
er
vol.
1911.
;
Chatitre
notes biographiques
et littraires
sur
Chroniken (Wst.)
Fihrist
F. Wstenfeld,
3 vol.
Ghiz, Bayait
Caire.
Haiawan
= d. Van Vloten, Leiden, 1903. = d. Van Vloten, Leiden, 1900. Mahsin = Kitb al-Mahsin, attribu Al-Ghiz, d. Van Vloten, Leiden, 1898. vol. Goldziher, M. S. Muhannnedanische Sludien, vol. Abhandlungeit = Abhandlungen zur arabischen Philologie, Hassan ibn Tbit, Divan = The Dwn of Hassan ibn Thbit. d. par Hartwig HirTria opuscula
Avares
schfeld.
Hamts
Ahmad
en exposants ren-
S.
Tabaq.
sous
la
Isti'b
Paris, 9 vol.
Mo'wia
le
Margoliouth,
Mohammed
Mohammed and
al-
of islam,
dition.
Montahab Kanz animal, 6 vol. en marge du Mosnad d'Ibn Hanbal. = dition du Caire. L'exposant 2 renvoie celle de 1327 H. Naqa'id Garr = JVaq'id Garir wal Farazdaq. d. Bevan. Navvaw, Tahdb = Tahdb al-asm\ d. Wstenfeld.
Montahab Kanz
Moslim, Sahh
Nldeke-Schwally,
Schwally.
Geschichte
=2
Geschichte
des
Qorns de Noldeke;
2 de
dit.
par
Osd
Ma r if (d.
et
Wstenfeld;.
Qotaiba, Poesis
= Ibn Qotaiba, 'Oyon al-ahbr (d. Brockelmann). = Ibn Qotaiba, Liber poesis poetarum; d. de Goeje.
H. Lammens, La rpublique marchande de
Lehre des Mohammad,
la
Qoran
Recension de Fluegel.
Rpublique marchande
Mecque vers
l'an
.
Mohammad
die
vol., 2.
dit.
Tab. Tafsr
Tab.
=
zzz
= Annales
de Tabar, d. de Goeje.
et
Triumvirat
Abo 'Obaida
(extrait
de Mlanges de
Ya'qolibi, Hist.
z=.
Yazd
zzz
H. Lammens, Le
Yazd
Ir
(extrait
de Mlanges de
la
Fac. orient.
de Beyrouth, IV-V).
Waqid (Kremer)
(Well.)
dit.
I,
Ziad ibn Abhi r= H. Lammens, Zid ibn Abhi, vice-roi de V Iraq, lieutenant de Mo'wia
1-139 pp., extrait
de
IV.
WZKM
ZDMG = Zeitschrift des deutschen morgenlndische Gesellschaft. MFO z= Mlanges de la Facult orientale de Beyrouth. La lettre E renvoie aux ditions gyptiennes des ouvrages
arabes,
bh
utiliss.
Les gographes
comme
Istahr,
Ibn Hauqal, Maqdis, Ibn al-Faqh, Ibn Rosteh, Mas'oud, Tansont cits d'aprs les ditions de
l'dit.
la Bibliotheca geogr.
D. H. Mller.
Pour
les
manuscrits, nous nous contentons d'un renvoi sommaire au lieu de proBerlin, Paris,
venance: Leiden,
Damas,
le
etc. Il s'agit
des fonds arabes de ces dpts. L'immense majorit des manuscrits de Constantinople n'tant pas pagins, nous devons nous borner indiquer les bibliothques particulires
de
la capitale
turque.
le
Comme
les
de Beyrouth.
AVANT- PROP<
>S
n<
nous
ments de
dans
le
nt suite
aux
articles,
Journal
dans
le
asiatique,
dans
les
Recherches
gyptien du Caire, pendant les
les
Paris, et
s
Bulletin de
f Institut
[910-H1
Comme
le
prsent travail, o
sou!-
principales
ques-
tions,
relatives la
la
Sra>se trouvent
la
Iles
permettront de
juger
valeur documentaire de
primitive
littrature
musulmane.
de \a.Stra
la
comme
est
le
Corpus de
la
tradition
musulmane,
l'inspiration
d'abord exgtique
est destine
lui
Drive en droiture du
servir
texte
du Qoran,
elle
de commentaire en action;
doit
moins
intelligibles
si
d<
dconcertants dans
la
lecture
commsi
moratives, multiplier
les
dates,
pru-
demment
1
Qsim.
1.:
-.
mais
Tradition.
!..
loi
e et doctrine, intelligence du
Livre d'Ail
la
on de
enfin
si
religieuse, du
le
dogme, de
la
morale, de
e multi]
liturgie
nglige par
Pri
remin
rations
islami |ues.
L'ii
rdivement,
lemenl
>ur la
vin
Avant-propos
Il
s'agissait
gestes du
cette
volution contriburent encore le contact avec les tributaires, en possession d'annales religieuses, enfin les discussions politiques souleves
califat,
droit
aux
la
valeur objective,
mme
l'intrt historique se
les
*l
I.
LES
SURS DE WTIMA
Parmi
les regrets,
il
axant jusqu'
faut mettre en
la
fin
de sa carrire, tortur
le
le
cur de Mahomet,
paternit.
Il
premire ligne
signes
dsir
de de
la
la
considrait
la
comme
un des
distinctifs
prdcesseurs dans
dit
voie du prophtisme.
(*)
Nous
I
),s
pouses,
il
au-del de
la
mesure, com
mle,
Aucune ne
survivre.
lui
avait
assur
une descendance
1
destine
lui
Comme
cett<!
attachait la plus
grande impor-
tance
marque de
partag
issus
les
jeux d'un
frre,
se survivre
dans des
hritiers,
de son sang.
sa
Ce
l'infanticide.
ccupations peuvent
Partout clans
il
avoir
inspire
polmique contre
le
garons surtout:
vie terrestre
(
les
appelle gracieusement
figurer a
Fornemenl
les
2
). Il
les
lait
ct
sumer en
seul
Qoran
:s
Ctf
^J lj JJ94&N
et
3
(
)-
ft
"
le
partage
filles
des garons,
11
.-i
->-
S^JJ Jo
Qoran
41
:
.-'.
.
ia,ai
Mahomet
et les enfants
condamnant la strilit. Ces enfants constituent une vritable tentation pour le cur du fiVoil autant de considrations dveloppes par le Qoran dle ).
les favorisant selon
son bon
plaisir,
ou
les
par
la
Tradition.
il
se figure enten-
dre retentir cette injure; quand ce n'est pas celle de sonbor, palmier isol dans la campagne, au tronc grle, au rare feuillage. Tel
Mahomet,
fils
ni
frre,
sa mort
2
).
Comment demeurer
?
Elles
lui
firent
per-
nommment,
contraire-
le principal
auteur de ces
La
tradition
musulmane
rendu com-
Dans
il
nombre des
enfants de Ma-
homet,
de mconnatre
comme
hume, accorde cette grande infortune. Efforts en dfinitive malheureux! Cause desservie par l'exagration,
mise
la
Mo-
Abdalozz
et
'Abdalmanf, l'orthodo-
xie islamite elle-mme manque d'unanimit. Si le petit Qsim a droit l'existence, ce ne peut tre qu'en vertu de la konia d'Abou'l Qsim,
d'o
(3)
(')
Qoran. 42.
48, 50, et
toc.
supr.
cit.
Cf.
118,
2;
loge de Hadga,
adonn une
postrit;
fils
comp.
Ibid. VI,
remarquez:
<\J
'
:
jJo,
Voir
,
de Fatima d'avoir
laiss
peu d'enfants
Iqd
II,
255, haut
Ya
Houtsma),
2
II,
293.
( )
J^s?
26T
a
;
i'<> gkiul
O^ ^
1
r-\
y3
^?
^ cT^
Qoran
et
'
ms. Kuprulu,
Constantinople) 3a
(?)
En
lui
attribuant une
la
c
re-
un
fils.
Cf.
;
Tradition, p.
13.
1.
Mahomet accorde
;
ko-
Wqid (Kremer)
257, 4 d.
Hanbal, VI,
;
16,
isa,
A
i
Mdine
kyblkJI
^ ^J^o ^ ^sT
,^-J JUo
on en
conclu
qu'ils
descendaient d'une
b
.
fille,
:l .
d'ailleurs
demeure anonyme, de
la
grande Hadga;
Baldor, Ansb, 26
22
'
elle
les
"
Au moment,
<n
>.
grandes lignes de
<
la
Slra,
montrait
M
1
in
beh
appel
belvdre
d'Omm
Le
Ibrahim
Cette Omm
vraisemblablement
pas
l'ha
itemporains de
Mahomet au
(']
de porter des
noms
j
bibliques
A
la
Mdine, une
concubine
trs
|
tradition locale
reconnatre
du
ar
Prophte
i
et
son second
aussi insaisissable
que
petit
Qsim.
l'existence
|.
un. lis la
Sira
n'a
mis en
question
de
itre
filles:
Zainab,
l-'atima.
Roqaya,
Omm
KoltoQm.
de postrit.
commun
on ne
lui
Omm
Kolom, en dehors de
cett<
connat
d'autre
la
nom
-'
.
On
communs! Maries
eux,
el
d'AboQ Lahab
lis
renvi
itissent
harem de
Abo'l Qsim des im
<
Hman. l'homi
financi
providentiel, charg de
et politiques:
rjfodaibiya,
Tabok
le
et ailleurs,
et
'Omar
de
se drobent,
\.ir
le
comme dans
cas
lui
d'Omm Koltoum
avant de
fille
complaisant Omaiyade
doit se
Mahomet
attendre que
Il)ii
la
mort
concilier
lui
ait
ouvert
l'asile,
offert
par
'Atan.
Comment
cette
attitude
avec
l'em]
Juifs;
R>D
les
H.iiiImI.
flfosmad,
VI, 6,
1.
16.
l
Le hawari Talha
S
aurait
m
.1;
Dt
le
en donnant
noms
bibliqu*
ots;
J LJ
j^j
:
;
Ta*
fut
tt
XV.
le
mariage
accompli
les
am
I
naulmans
al
K<><;
Omm
KoltoQm pendant
on
divorce
et
la
mort de
Compagnon
ne
me
est
situt!
d
il
rae dana
la
ti
Pmaqne
elle a Ion.
..
<:.
Lahal
Les
deux lumires
le
?
dvouaient aveugle,
profess, assu-
par
les
Compagnons
la
Ils
chats de
Mahomet. Pourquoi
eux
la fille
du Pro-
faut
l'attribuer
l'origine de cette
forme d'apports
et
successifs.
Comme
dans
le
Ooran, ct du Nsih
du Mansouh, on y a laiss subsister les plus choquantes dissonances. S'efforcer de les laguer, de les harmoniser? La tentative et
chou devant
contemporains
la
croyance
De
bonne heure
la
On
e
la voit
Mahomet
fera
(?)
arrive trop
( ),
comme
Al aux derniers
fils
'Abdallah
On
embarras-
Omni Koltom
dans
2
(
la
).
Om-
bres insaisissables, les deux surs passent sans rvler leur prsence
sur l'cran de l'histoire!
Reste
le
surnom de
leur
commun mari, "Otmn, Doun noirain, Que signifiait-il au juste Quelle est
? ?
Pourquoi
est-elle
dans
au troisime
3)
(*)
2
I.
S.
Taa., III
l
,
37
;
( ) 3
( )
S. Tabac., III
d.
1.
l
*,
36-58.
<*>
Wqidi, (Kreverb.
mer) 108
5 >.
(U^lki; Hanbal,
117:
_
^oi^l
*>
l'index
de Taban sub
titre
_"
y f
.s
5*^
$>
a-
prs Hanbal,
et
de DoU's-Simlain
dsi-
gnent
le
mme
personnage.
1.)
Rapprochez-en
en convient
comme
hadt
IV,
Hanbal, 307.
JjUai
^l^
le
une
femme,
Ibid.,
^ilsjjl *>
Ibid.
159.
Dans
ses
nombreuses
lgies
titre
d'honneur, tout en
3,
disant
difficile
gendre du Prophte
voir son
Divan
(d.
il
Hirschfeld)
CLVII,
il
devient
de dterminer
les
parties authentiques;
faut l'utiliser
'
(m compagnon
de
I
fort
1
obsi
<
il
ad Dausi
>
le
surnom
>"
mi Nor
i
(').
>ans les
deux lumires
'
la
Tradition se hte
de reconnatre
:
du Prophte
I
Mais
I
as
.es
;
surnoms de o
>rte
taient
<1
ontemporains
pellait
les
ikJI
cJ
les
Do'l
A
lions
lnu's
Simalain
(3).
Pour tous
no
et infalliblement
mme quand
il
s'agit
de surnom
promettants que
,^'lLiJ
O^
et ^^-.^~.-
*-
De
nos
jours
i
quel
homme,
le
quelle
femme
la
la
Toute
prouve surtout
cas
fconde imagination de
pouvait
se
nos crivains.
succs:
Dans
elle
de
Omn,
glose
promettre du
des
dynastiques
la
Omaiyades,
leur
(,
les
tendances de
Sra,
soucieuse d'as-
:-
penser
de
Zainab, mort.'
>n
lique
descendants
(
milieu de
l'indiffrence
t-elle
de l'opinion musulmane
suite de son pre?
5 ).
pas a
la
Au moment
on
la
dit
laif,
Goeje) 214.
NiH.iwi,
/"///,/:'>.
S.
fabaq
[V
'.
176.
409.
cit.;
[bn Rosteh, to
tiUln.
Goldziher,
V
\',
WZKM
II.
XIII.
164.
;
165.
H. '/in al-KSsi
le
p.
il'
VIII,
T. il'..
r8a.
III.
S
pour
mis
un
p
.1
rtisans
0&m8n
a la
les
premiers pour
Badr
cetl
mer)
tionn
y<.
Comp
msc anonyme
traditionnelle
tAJlU
^u }15
1595,
Pai
-
meneL
<*o
l'explication
le
^^
j-o
jX}>
o
.
J*Ji
iJ
1
Uy.
surnom
3d.
*****
n'tait plus
1.
c$
CXr&ji *~ *-~*r
y~.
En d'antn
.i
;
le
compris
Lemd
^-1^ j
\
Mnii.in.
ts6,
.1
qoQl
Explication maladroite!
En
ralit, elle
la
Mecque,
ni
son mari,
le
riche
Omaiyade Abo'l si
2
(
).
Un
texte heu-
le
^yoLsJl
^1 JjTj
j^
J,l
^yi
^J* L^st*
Dans
le
a invent
la captivit
rfugie Mdine.
Dans un
elle
atteste
de cette dernire
la
Mecque
3
(
j.yJ.
Comme
est
appele
fille
de l'amin,
Slra
s'est
empresse d'y
sim
),
recueillir ce qualificatif, si
Zainab.
elle
c
est
moment, o
c'est
tente de s'vader de la
Mecque
4 ).
Si son
si.
comme
en convient
la Tradition,
ne
fut
jamais rompu
sien.
la faire
On
s'est
dcid
la si-
tuation, cre
par
la
leurs surs.
Lorsque
conduira,
lgataire
l'an
12 H.,
s'il
Abol si
ibn
fils
la
il
se
comme
ne se connaissait
universel
Zobair
alc
Awwm,
de son
oncle
Attitude
dconcertante!
sa
fille
fils,
Son
Al tait
mort,
assure-t-on; mais
Omma
cessifs
lui
des
tous
comme
elle-mme
dans l'obscurit
6
( ).
Pourquoi
les
contemporains
n'ont-ils
6a
idem, Mir'at,
192*
sjj^s.
i_^b p [^yolsdl
I.
pi ]
^3^.; on la prtend
26
r.
Tab., Annales,
I.
III,
2303.
;
( )
S.
Taba</., VIII, 21
III,
II.
4 ( )
5 ( )
Tab., Annales,
2296.
208, haut;
I.
Comp. Hanbal,
b
.
S.
Tabac.
VIII,
22..
Raldor,
Ansb
(ms.
cit)
251
Histoire romanesque,
comment
Mecque
russit
Tarh al-Hais,
la
fin
I.
309.
cit.
Nous en reparlerons
de cette monographie,
comme
de
la
qualit
de
al-'Awwm.
lainab
nari
volontairement ranj
parmi
les
(
rallies
w-
>.
honnis par
la
tradition alide.
)uand
la criti<
|ue
le
chteau de
cart<
lai
ment
rient, ils
naturment
pliant leur
les
s
filles
du
Prophte
En
multi-
nombre,
trit
ils
n'avaient
qu' l'avam
cord
|uelconq
l'unit,
la
la
promettait
roui.
inutilement
|
cohrei
histt nii
ie,
intitul
* *
terrain
moins mouvant S
la
principale signi
la
1<
de cette
fille,
issu.-
vieille
la-
de
la p<
lessiner
itours
demeure dans une mystri nombre. En revanche l'ambition d< valu la mre une
i
bruyante clbrit
et
-avantage
eurs
de
voir
nom
une poque
relativement
tardiv
Peut-4 tre
lans
sd.
<
<....
VII,
|
to,
ai
;
:n<.-t
ici
un
.
Krenkou
Il
XXI,
uommi
^^-o
.^V ^JJ
le
nom de
'Ah;
les
Fatima.
I,
figure
le
'-*>;'
t.
attribues
Tat'.
1426;
mme remarque
(voir
sr.i.
la
Pas
nomme
dans
HHmiyi de Komait
.
l'excellente
parti politique, la personnalit
les
commencement do
tont l'intrt
;
H. Pour
1
de 'Alab-
id
que prime
con
1
Mahom<
le
;
..
Il
[9
1
Poni
leur aut:
.<>ir
l'introduction
l'diteur
Kr
tncienne
fail
bournu-
irchabantes,
re
coma
ailleurs,
<l.
I .
ma
1
97,
la
et
rmatioa de
Les
califes,
gendres du Prophte
d'ailleurs
en ralits
de Mahomet,
principalement Roqaiya et
Omm
Koltom,
Parmi
les
l'ordre
de
s'tre
difficult
comment Otmn
premiers
califes
e
avait-il
pu prcder
pu obtenir
le
mari de Ftima
c
Mais
fut
les
Al
Otmn
lui
ait
le
pas sur
e
lui,
on a
son
Mahomet
et
permettre d'vincer Al on
s'est d-
le titre
subtilits
elles
ions la Sra
autres
filles,
Otmn
lui
de-
de leur existence.
On
les
finira
mme
.
par
d-
Trouvaille peu
hsitations
et
ancienne, mais
faire
suffisante
pour enlever
dernires
la
date de sa naissance
:
cette quesoc-
le
rang d'ordre,
des
filles
du Prophte. Des
la
quatre
peut-tre
la
pour
Omm
Koltom
(*),
yeux de
chiffre
Tradition. Celle-ci
l'utilise
de
la postrit
11
de Mahomet
c
et
le
qualificatif c^Jr-
accord Otmn.
On
ne
pouvait
dcemment
l'ta-
rclamer
le droit
fille,
En
multipliant les
filles
du Prophte,
les
(')
Je ne
me
observes dans
la
Stra, ilsont
-
pro-
cdant
i
un numrotage plus
il
in
de
la famille prophtique.
tout
le
privilge,
,.
tenir
Malgr
d
le
on a jug plus opportun de ne pas avant D'autre part, on voulait viter pour Fatfma une son mariage avec Ali. Selon le maturit, l'j
r
,
mettra
ande
le
plu
deux
i
difficults
I
de sa
nai
l
t jusqu'
la
prsenter
comme
et
l'ane
du groupe
est
l'opinion
si
plus
rement soutenue
tient la
!
l'on
main-
pluralit des
de Mahomet.
information
directe, on a tabl
-
l'absence de
priori
toute
sur
princi
le
Prophte a
ainsi
a-ton raisonn
filles
>
l'ane
de ses
3
(
).
Fa-
mme
6
Zainab.
it
la
vogue;
la
d-
'Otm.m.
postrieurement a son
divorce avec
fait
d'Abo
avait
Lahab.
la
raison
>
de ce divorce, on
5
(
la
marindit
antrieurement a
r-
vlation
).
Il
que Mahomet
ao
( )
Cf. notre
,i
;
Calilat de
Yazul
I.
p.
43-
,,,s,-.
Berlin),
De mme
le
ri
pour prvenir
< la
BCandale
.
-le
prophtie
I
'.
Pour viter
:'
<le
plufl
la
mine
celle-ci
'f
_SJ1
yb'uJI
-Min,
li.n
'Abdalbarr,
Maq-
nzi,
m,
il'.,
tectioa
1.
;
au* enfanta de
1
1
Manon
[[]
.;;.,.
//-.,,;:.
[bu
IV
'.
Pras,
IV.
ibj,
i.
Date de
la naissance
ses
filles
comme on
unie un
reprsente les
Lahabides.
Pour
le
mme
motif,
Zainab,
Omaiyade Mahomet,
infidle,
si
peut disputer
le droit
d'anesse Roqaiya.
il
Chez
est
assez
surprenant
cheront pas les quitter. Dans la famille prophtique, les convenances mondaines exercent, on
le voit,
(*),
Roqaiya
Ftima
la
prcderait immdiatement.
On
se
demande
alors
comment
justifier
la famille
ne
Omm
Koltom.
On
voit au milieu
de quelles contradictions se
leur vidente
comment
:
bonne volont
de Mahomet
2
(
Le clbre
Zohr,
la
matire
),
ne se monpas
l'ane;
trent pas
n'tait
demeure
incertain
3
(
).
En rsum, Zainab
n'a jal'a-
mais t prsente
comme
la cadette,
ni
les autres
(')
Maqrz, Imta
III.
loc.
cit.;
p.
6a
Ha-
mis,
I,
308;
s-
Omm
l'ane
1'
de toutes:
Hism, Sra,
,
121.
,
Sohail,
lui
attribue
une Sra
\LoVl (k C-Jl)
3
qui
vue
( )
4
jLJI
<L^\
(
j_yx>
yb
Kal', Iktif'
( )
Ftima
serait l'avant
dernire,
Omm
Koltom
a
;
la
plus jeune;
I.
S.
Tabaq.
vol.; d'aprs
Hams,
I.
comme
l'ane Roqaiya.
de
la famille
4
du Prophte
,
Nowair, Nihia,
II,
II,
202,
en
nommant au premier
comme
aucun*
aucune
n'a
l'u-
nanimit des
1
tarions ne pouvaient
faire le
compte de
la tradition p<
trieure, surtout
i
parmi
les
Si ites,
admirateurs
fervents
Famille
Zainab, dclare
[bn
la
cadette,
lis
l'affirmation contraire
rel
ne mrite
attention
on a
t
te
dernire qualification
et
ifima,
la
i
'
tante,
.
continu-
il.
sur
Zob air
'
ibn
Bakkr
El
travail'.'
rifier
les
rait
familles
d'AboQ Bakr
signait-
et
de Zobair
Le
les
mme
Aiides
II
tlbarr
concordant ay>c
Quoiqu'il
l'A/.
j
en
s'explique
chez
l'auteur
rtion,
ne voit
lui:
consquences embarrassant*
de
combattue par
l'indiffrence
Mahomet pour
son
ane,
celle
lions,
montrant
si
peu d'empressement
entrer dans la
famille
de
l-'atima
l'preuve
du
clibat;
comment
la
con-
le
La
Dans
sonne de
sa Vie de
Mahomet. Sprenger
>n a.
n'a
engages autour de
la
per-
auma.
<
<
pense-l
n<
il.
calcule
d
(*).
Ions plus
Comme on
le
c'est
information directe,
trompe
l'il
1
-
Yisnd et
le
la
pseudo-rudi-
de
i.i
74.
i
la
principale autorit
la
'--t
plus
jeuoe de
i,
Ma,
B.
Va qoQI
Comment on la
calcule
tion
du
hadt.
Dans
le
cas
prsent,
alls
chercher
moins
loin leur
documentation.
Le
dans
le
de Ftima, place
courant de
la
11
anne de
1
i
l'hgire.
Cette
il
argumentation
s'agit
ordinaire,
).
quand
d'valuer
de cette priode
la
On
au
lieu
de
remonter. Si
la
la
mthode nous
empi-
rique,
blmer.
la
La
date de
la
naissance tant
(?)
gnralement ignore,
serve, fournissait
mort plus rapproche, mieux une base moins vacillante, mme quand elle
de
ob-
n'tait
Aux
1 1
annes
ainsi
obtenues, on
),
sparant l'hgire de
la
la
mort de Hadga.
Au
del
pomme
de discorde
fut l'ge
la
de Hadga.
le
Vulgate a accept
mariage du
?
3
(
Mais
la l-
comme
le fait tait
admis,
il
fallut
dtails,
de ma-
on
s'est
la
prophtie
la
laissait
ingnieuses
combinaisons.
la
(
Nous
r-
ignorons en
nombre
premire
vlation et l'migration
Si
Mdine:
4 ).
l'a-
de
la vieillesse
Al. reculent
(') Cf.
Mahomet
et
la
chronologie de la
Sra,
dans Jour.
Asial.,
2 ( )
191
209-50.
ans,
Ou deux
comme
;
dit le
mosnad de
'isa,
cinq
Or\va ibn
Hism
peu prs
oJo iJI
l
&I-3-
^-^.f
pls=v* j*
\y?^
'
ains '
a dcrit 'isa
4
( j
Cf.
L'ge de
Mahomet
et la chronologie
de la Sra.
se contentent
de placer
;')
la
naissance de
aurait alors
la
;
Ftfma
ou
ans avant
a
);
la
prophtie
Mahomet
serait
on l'ignore au juste
Elle
'
ne
mme
et
Aboo Horaira
l'effet
deu
mpagnons
rtifice
Le fradit ne
lui
des contra
p<
met de dtourner
l'attention, tout
rudition chronologique,
'autres bio-
distano
irantla
naissance
e
et
le
mariage de
la
;
I
atima, placent
>
premier
il
vnemi
un an
avant
Prophtie
Dans
cette voie,
faut s'attendre
'alides,
se disting
par leur
la
\insi,
au dire deYa'qob,
,
ne postrieurenv
smillante 'iia
les
vocation prophtique
elle
La
et
vision
il
de
leur
la
Faima
roportion.
arrive la supprimer, en donnant la
mre de Hasan
ans au
moment de la
ans
'-).
naissance de ce premier
les
1
fils
D'aprs Mas'odi
huit ans
la
avant l'hgire
Comme
la
il
les
ten-
dance poursuivie se
rime de 'Ali et
trahit clairement:
mme
:
,
ligne la
a pour-
favorite,
pouse
9 ans'
Un
dtail
..
[H, 3434;
nos.
Bib Khed.)
51'
I.
ge comptait seulemenl
.
38 ans >
VIII,
[]
pal
cite /
WSqidi en faveur
771;
'le
Ibn
H.>
ilban-,
I.
P arle
15
de
J5
au
C
1
ou encore moins;
tel
de
15
U1S *
mi,
I.
Ffamis,
J13; Ya'qoflbi
/>..''.!,
HisL
il
Ibn
Hagar,
I
IV,
addition de
Juo
Prari
<.
IV,
j.
yU
FStima
mptei un cen
l'on peut s'en rapp
14
Age de Hadga
tant
l'hgire,
Hadga
la
sonns
les
On
).
pensait
sans doute y
les limites
pour
femmes de Qorais
2
(
de
la
soixantaine
9.
D'aprs ce
elle
mme
rcit
Mahomet
se
comporte
comme
26,
s'il
n'avait pas
d'autre
fille,
et
Hanbal,
449.
De
Cf. notre Yazld, 43; outre la lgende de Hadga, celle de le mre de 'Al, mre de nombreux garons, ns chacun 10 ans d'intervalle, a d contribuer accrditer
cette fable.
MARIAGE DE FA IMA
I
Pour arriver
le
le
la
mine- personnapi
Faima,
d<
il
faut
autour
elle
l'ut
nt
vivant,
traite
comme
ter
sans en
son
et
comme
Al. on
Bakr
d'un rgime de
faveur,
d\mv
considration
suprieure au
commun
la
du Prophte, nous
Zainab
et
autres
<
s'en convaincre
il
suffirait
de mesurer
l'es
accordent
les
une
la
favora
composant
du
la
nom de
lui
sa
femm
le
g<
Aux 23opages( a)
Hanbal, qu'on
auteur:
la
m
la
Visa
dans
le
grand
recueil d'Ibn
pare
insignifiante
que
consacre
les
<
mme
famille na-
omme
il
s'agissait,
ne
nul*
')
Cf.
U'ii
HiiSm
i
[bo M.
el
dans
'
<lc
tima
i6
Enfance de Ftima
lement de mettre en
fils
absorbrent
la
principale
attention
c
de X Agni: rserve
c
signi-
cative chez
si
Quant
on
l'panouissement, spcifiquement
Minute, de la lgende
:
alide.
Mas
On
sait
c
comment
comme on
peut
le voir
dans
le
mar-
tyrologe Maqtil
significatif,
le
nom
de Ftima
On
l'hgire,
n'aura
donc pas
de s'tonner
si.
antrieurement
nom
parat avoir t
commun
2
(
dans
la
famille
d'AboQ Tlib
(').
Depuis
chre
la
Slra
),
konia:
Omm
Abha
3
(
Sa tournure
4
(
trs
archaque
tait destine,
pensait-on, produire
notices de basse
poque
la
prsentent
ici
comme
dans
trs caresse
par
les dtails.
la
Toujours
la
date de
dcrire minutieu-
(')
2
(
Comp. dans
tiT_>'\
,^aJL *Ll
<vJl
S>
Elle
de Qsim,
fils
la
konia
mriterait
une tude
la
spciale, cause
de sa
historique.
permettrait de dbarrasser
d'autres personnages
fictifs.
Ftima
nom
.LUI
^0 l^^sr
;
g t
^ jJ.Lrj
cl
^\)
97, 8
(
lui
Tab.,
18;
III,
520; Maqtil
les
at-
tlibiyn,
Nawaw,
donne
la
konia
>L{J1 ?
Parmi
noms
safati-
ques. on rencontre
Bo Abhi
Hams,
I,
pre
Syrie, 100.
Osd, V. 520;
313;
I.
.si//;
ara
ient les
le
antcdents merveilleux,
la
visite
Fruit
reu de Gabriel.
'
.1
Faima
le
serait
ne
ya'qobi
nous donne
spectacle de sa douleur
pris<
mort de sa
larmes de-
nvrr
l.i.h.
les
viendra pour
comme
la
un
trait caractristique!
Ah
>urce.
la
.
Parmi
1-atiina.
si
les
personnages de
1
Sra, aucun ne
pleure
autant
que
ce n'est Al"..:
i.ikr
mais
les
larmes
relij
la
ferveur
kola
<
la
Niob de
Sh
n
ne
l'igno-
rait
fille
La smillante
la
et
frivole
Sokaina,
de Hosain, se
flicitait
de ne pas
humeur
foltre
5
').
Au phyinfir-
avantag
constitution
maigreur
( ),
s<-s
couleurs
mits
LUX
le
femmes
homet,
Comme
vrais
ou sup]
Ma-
mourra jeune:
plainte suprme.
se
yeux de
la
Sfa, on
demande comment on a cherch rendre intressante cette ombre de femme gmissante. On devine ses malheurs et ceux sa postrit; on comprend a son gard l'indiffrence de Mahomet,
on
excuse
presque
la
duret
de
Ah
les
envers
son
infortui
compagne.
Mme
aux auteurs.
s\
mpatisant avec
Alides.
il
arrive
rare[aiva
!
ment de vanter la beaut de Fatima, a l'eue, -ntre de sa su-ur Ro Autour de cette dernire s'est dvelopp tout un cycle de
rcits,
i'
l'histoire
11
.
de
la
Xm. Jum
Kma
iraa
XI.
. :
ir,.,.
bas;
xvi
Wellhausen,
:
(J)
Cf.
'l'ai)..
III.
lus b
-.
pleur
la
>
tceui
la
R
d<
II
VIII, 34,
re;
bu
et lorsqu'elle apprend
que QoraM
perte
rjanbal,
1.
;s>.^;
elle
ri
(Krehl)
*
Enumri dana
i.i.mt-.ii.
VI
oomp.
I.
s.
Portrait
charmes physiques de cette fille de Mahomet ('). Ils raient dcid Otmn, lui-mme un des plus beaux Qorais tes
attestant les
c c
au2
( ),
embrasser
s'arrtait
la
nouvelle
la
foi,
En
Abyssinie on
pour
contempler
elle finit
en imprcations contre ses admirateurs indiscrets (3). Nulle part F4 tima ne bnficie de l'loge, accord par Mahomet Zainab ( )
d'tre
^J^> J^>\ . Quand Orwa ibn Zobair racontait ce hadt le pacifique Al ibn Hosain entrait en fureur ne Tu prtends, disait-il, par l abaisser Ftima (5). Le soupon
la plus
capable de ses
filles:
manquait pas de fondement. Il atteint non pas Orwa, un nom Zobairide, habilement choisi pour combler les vides de l'isnd, mais la tradition orthodoxe, dsireuse de contrebalancer les exagrations de la
Sfa. L'exaltation de Zainab n'offrait aucun danger, des descendants n'tant plus l pour chercher en abuser, comme c'tait le cas pour
Ftima. Si les
allusions sa beaut
sont
rares,
on trouve encore
intelligence.
Dans
pouvait lutter avec succs contre une rivale, aussi heureusement doue que isa, ni djouer les intrigues, ourdies par la favorite au profit du
et
Omar
6
(
).
Telle,
dans
la tradition
la
is
moins
divine
the
embodiment
of
ail
that
,
s'il
womanhood,
human conception
faut
en
( )
Encyclopdie
Reckendorf,
C)
Mohammed utid die Seinen. ^UJl Js-1 o-o, malgr des traces de
d. Cheikho),
I,
vrole; Hanbal,
I,
72, 8, 73
'lqd\
II
214
Ibn Batrq
(3)
l,
33.
Hams,
p.
ib
;
310;
elle est
^UJI
o^
-^
^-aJ
Magmd'a
Khd.)
la
renvoie:
Ou de
159;
eff.,
J* Jo^XJI
J**'&L*JJ1
J*
'dJJ^s.
J-s
Hanbal, Mos-
nad, VI,
pour
la
beaut de
Roqaiya, voir
fille
(ms. 'Asir
de
.
Hamza
Montahab Kanz...
484, d.
I,
1.
J^.f
<j b'Us
J^-l
nonobstant
ne peut se marier
98, 132.
( )
Hams,
I,
309.
6 ( )
Cf. notre
MFO,
IV).
ret
croire la
publiciste
indien,
Syed
Ameer
Ali
Dans ces conditions Fima ne pouvait passer, on en conviendra, comme imparti dsirable aux yeux des contemporains. Sa qualit de
fille
du Prophte
'
'
aurait
lors
1<-
sans
culte,
le
vantages
si
ds
dvoment pour
r
la
;
me
prte
d'AboO
par
la
dveloppement,
connu
la
u ratuit<-m.-nt su]
lui
Sira;
ds lors
<>n
avait
pan. le que
la
au jour de la rsurrection, toute parent disparatra, e Le second calife s'en autorisera pour pouser une fille mienne
.
'Ali,
n'ayant
n'ont
'
pas
encore
atteint
le
la
nubilit;
si
toutefois
nos
a:.
listes
lit
pas invent
sentie
calcula
d'intrt
vi
Personnellement pauvre,
Mahomet
a premi<
la
priode mecquoise,
son
Envoy de
Mdine
Il
(oindre
l'adroite
aux dons surnaturels les Liens de ce monde. A politique du Rformateur pourvoira cette pnurie.
admettre avec scepticisme pour cette poque les descriptions du mosnad de 'isa(S), sur le dnment de la famille du Prophte: deux o Ton demeurait deux mois sans allumer du feu "i. ou les
faut
noirs
b*~oVi. 1rs
le
menu
ordinaire: dtails
leMahomet
les
Nous avons
le
droit
biens de rja-
'
uunn-d, 325.
v.i
Un marchand de Mdine
H.mi...l.
Jusqu'
,
le
VI,
117:
_^-*>
>
t*- *3
j}
M-
me
Omm
Koljoflm. Renvoj
ane heure
p.r
La beaut physique
une question
In
l*nti
dn
Prophte.
A propos
loquent
111
K-i
.-
\
yiL^
(*)
c'^^JI ^.
y.
'//>/,
[bn Hanl
Comp. WSqidi Kp
le
1,
Me Une Pourtant
6.
Ils
auraient
la
d constituer
banque,
le
partage des
filles
de
la riche
tgira.
Par hasard
la socit
commanditaire
fait faillite
2
(
)
('),
quoise auraient-elles
fconde
imagination de
nos annalistes?
formant
trame de notre Vulgate: il faut viter d'appuyer, si l'on ne veut emporter tout le morceau. Plus tard Mahomet exprimera le regret que Osma, fils de son favori Zaid ibn Hrita, ne soit pas une
la
demoiselle;
il
l'aurait
le
premier parti de Mdine (3). Pourquoi ne l'entend-on pas exprimer ce dsir en faveur de Ftima?
ces questions.
Tout
l'heure
les
la foule et la qualit des prtendants la demande dpassait l'offre. Nommons parmi eux Abo Bakr, Omar, sans parler des principaux
c
Compagnons, tous
se disputant un tel
honneur
(+).
femme
de'Ali!
Le tableau
peu banal!
En
duumvirs
la fille
du Prophte, au lendemain de
la
mort de son pre. Leur esprit a savour cette vengeance dguise (5). En s'islamisant, en passant de la posie dans la Tradition, l'ancienne
satire
arabe
son
venin dans les replis d'un hadt tournure inoffensive, religieusement accueilli par nos Sahh et nos Mosnad. Rwias de divans profanes
les
mmes
passions, la
(')
2
marchande de
cf.
la
Mecque;
I.
S.
Tabaq., VIII, 9,
1.
10.
1.
( )
3
(
Cas frquent
la
Mecque,
Tabaq.,
II, 7 d.
l\ ^5^.
I.
S.
II,
IV
43I.
(4)
Ya'qob, Hist.,
S. Tabaq.. VIII,
n-12: Mon-
tahab
Kanz al-'Omml, V,
(5)
98, 99.
Mme
inspiration,
15 etc.;
pour
l'attitude
de 'isa envers
le
calife
'Otmn
la
Hanbal.
main
d'Omm
mme
mme
sant-,
absen
scrupules
En changeant de
littraire.
matire,
ils
n'ont
de leur probit
Pourquoi nos
islami-
* *
Au
lui
aussi se mettre
les
titres
imposants de
leurs
Pourquoi
Mahomet
refusa-t-il
de combler
vux?
de
Tous possdaient
fourvoyer
dj des
rpugna-t-il
l'inexprience de
F$im
commena,
son cntant('
9 ans. c'tait
Dans
l
la
bouche du mari de
'ia,
si
pouse
par
lui
Mme,
aux environs de
l'hgire,
avoir
atteint
loin.
et
d]
preuve plus
Nous nous
pri
clibat
prolong de notre
hrone.
il
tout
fallait
sauver sa
indiff-
de son
Pourquoi,
s.'
brusquement
vincs,
ette
il
Ah
Aux
observations des
nombreux prtendants
pour
rien;
les affaires
aurait
re-
pondu:
Je n'y
suis
Allah a dcidi
union
domestiques du Prophte ne
troir.
d'invraisemblable.
Les contemporains se
(j
mu
;
-o
.
Constant
litre
du mai
If
.
loc.
Cit.
il
Va'qoObT,
9S, 99.
//;>/..
.j:.
1
'.
nombre
.
Aux
.
Instance*
d'AboQ
.
kr
1
BalSdor,
1.
dans Moniakab
.1
prfrence
osio sur
Bakr et 'Omar.
'Ah,
ses dbuts
les prolixes
rglementations du Qoran,
le
son Envoy
<
),
ou
comme
par un dcret proclam au plus haut des sept deux! . Mme quand le nom de Ya'qob ne suffirait pas pour
il
c
:
veiller
nos soupons,
deux Omars
posez
la facilit
pour
les
accorder des gendres paens, mais riches. Afin d'excuser ces unions,
on
les
la
<
Justification mala-
droite!
Que
devient alors
le
Puisque antrieurement
pouvait avoir
vocation
doit
tre
pris
en
Omm Koltom,
c
entre
le
fils
d'Abo Lahab
(
et
le
mariage avec
Otmn,
une viduit de
dj faite
:
15 18 ans
3 ).
l'indiffrence des
Compagnons pour
sur
la
de gendre du
historique de
comme
justifient notre
scepticisme
la Sra.
Antrieurement
"Al,
l'hgire,
les
gestes de
part son
nom
et celui
de sa
faire le
compte
y suppler
elle
1
i
Qoran, jj,
Tab.,
III,
37.
(*) ( ) 3
2. la
prsentent
comme
ne pas
la
vieillir
dernire?
De mme
ibn Ad
dit
le
pieux
AboO Bakr
et
fils
;cf.
Hanbal, VI,
211), le protecteur
met
le
Prophte
Ibdashie's
et
'
Alides
23
fabri |u tre,
un
tngelmm
tnfantuu de
'Ali.
Un des
la
premiers,
valeur
le
premier
M. Nbldeke
').
comobjectif de
[uatre
position
L'ancienne annalistique
pro|
le
imme
Prophte
el
11.
filles
toujour
Ali passait
pour un
si
born, >}***
'
.
AbofJ Talil ne
la
l'aurait
lgende de
AH,
i
comme
Abbs,
l'a
tablie
e
d-
Ah
surtout.
11
les
cde
hiamza,
il
Mahomet
(3),
s.-
rservant seulement
la
garde de 'Aql;
c'tait,
est vrai, le
plus capable
de
tous.
On
se
demande comment
cette
Au
s
le
monde
derniers. et
les pro-
les
obligs des
rsumait toute
et
la
ses sue-
omaiyades
4) s'taient
d'or,
comme
'Alides, en les
gorgeant
comme
ayant,
mme
avant l'apparition de
Talib.
l'islam,
couvert de
fils
d'Abo
Cette
e
conception audaci*
et ses
fils
un voile sur
la
le
rle odieux,
jou par
celui
Abbs
dans
le
l'his-
famille
du Prophte,
de
tratres,
comme
ru
lera
n'aurait
pu
Ali.
Mais l'explication
assurer un
titre
'abbside s'offrait
comme
le
meilleur
moyen pour
lui
ZDMG
18
I.n,
ns
i.
Hiam, Sira,
le
l'enfance
de "Ah
.-(/;,;,/
'tri'
Mi'
4.
bas.
etc.;
Cf.
-s.
.v.
>'./.-i
m,
=;
poui
le
jugement
de
l'Ai
bai
24
La
lgende de V enfance de
'Ah
cher
la
Sfa
):
celui
Pour y arriver plus srement, on recula la conversion de ce dernier; on voudrait la placer aprs celle d'Abo Darr, nom obscur, mais
cher l'cole sfite
2
( ).
Une
dernire considration
elle
assura
le
succs
de
la
combinaison historique:
comblait
e
le
vide dsolant de la
la
comment
la
lgende de Al a
fini
par
grante de la Sra
officielle,
o Mahomet figure
e
comme
prsidant
l'islam.
De
l'aveu
de
tous,
AboQ
Tlib, protecteur
de Mahomet,
et sa
femme
avec
lui,
l'infidlit.
(
Le nom de
Tlibiyon,
volontiers
donn par
les
\Abbsides
3)
Au
Al
Il
fait
fut le
brasser l'islam.
Encore
c
attendit-il
4 ( ) et
pour se dclarer,
e
le
dpart de
Aql
5
(
se dcideront la
6
( ).
mme
deux,
la
Mecque
Tous
les
^l^suJ^i
C-*-^-Jl
^Jjt>\
^Jofi
( )
3 ( )
Ya'qob, Hist.
II.
22, bas;
assiste
ibid.,
II,
128.
Remarque de Nldeke,
ZDMG,
^ ilo^.
loc. cit.
4 ( )
son sujet un
)
Lahabide dira au
calife
;
Hroun
209,
ar Rasd:
13
;
oSl^
5 ( )
Ajj-o-co \o
6j*\
-y>
r*^
'
^y^
Clol
Lo
^-as
Fihrist,
;
ibid.
m,
!
28.
vend
les
maisons de Mahomet
vous tes
142.
et
de ses propres de
frres,
crie
Al et Ga'far
Baet
les esclaves
mon
pre
Hamza
Al
Mahomet; Hanbal.
6
( )
I,
Tabit,
les
Divan
(d.
Hirschfeld)
et
XXL
Ou
d.
la
dfaite
noms de 'Abbs
de
Aql.
tout le morceau,
ou
ce
vers
lors la conversion
far
<
de 'Aql
cf.
Hams,
I,
Jfe"
O^
Ga
'-
^2wUi.l ^>
est
'Al,
Divan,
(d.
Rhodokanachi)
s'a-
174; de
git
mme
de^ ,,
lgende de
Mota
seconde moiti du
sicle
H.
tlil)
si
toutefois
I
il
.1
exist
iront
la
I
grossir
ntingents
qoraiites de Badr.
>ans
1<-
Qoran, dans
l'islam,
radition,
on mentionne un
Haimite, Abofl
Lahab.
ct de
Pour nerver
Ali,
.
la
vigueur
le
lion,
l'pe de Dieu
.i
<-t
de son
Envoy
rieurement
rtaine la
et
prsence de
que sa femme
sa
fille
de-
meurent
.1
la
Mecque? Quant
Ga'far,
un autre frre de
la
'Ali,
on
conqute
\r?\
la glorieuse pithte
/
s
malaisment.
intelligent
Et
parmi
tous.
parents,
le
moins
rsolu,
moins
la
de
'Ali
se
serait
spar
fortune
d'un
rformateur, prchant
dans
le
La conclusion ne s'impose
n'est
pas.
Ce
pas
tout.
le
rents de
Mahomet
(').
Mdine.
'Ali.
Sur
Tous
la
la
liste
de
nom de
"Ali
les
annalistes
les
en croire.
demeura a
la
Mecque par
de
d-
et
terminer
liquidation
I'atima
I
On
rencontre
ici
reunis ces
la
premire
lois.
compte des
Sfites.
Dans
tat
autres versions
(3).
dans un
lamentable
inanijuc
Chez
un
tel
d'gard
pour un cousin,
vraiment
il
venait de
lui
(')
Ya'qoQb,
1
//.
.'..
11.
.j.\
3.
i.uis
HiaSm,
s-.ra,
819,
amne FSfima
Mdine;
cf.
Nldeke,
3 ( )
ZDMG,
Il)ii
-
LU,
24.
II.
al-Atir.
k'amil.
44. haut,
- 1
fmOt (ma.
Ku
prulii'
|>.trti.-.
26
'Alt et Zaid
ibti
Harita
* *
charge d'amener Ftima Mdine, on substitue gnralement Zaid ibn Harita, le maul de Mahomet (*), un des favoris de l'cole orthodoxe. La Sonna ne se sent pas toujours le cou-
Al,
dans
la
rage de s'en prendre directement aux ridicules exagrations de Sfa elle craint d'atteindre par ricochet le Prophte et d'branler
;
la
le
fragile
monument
Aux
attaques de front,
elle
manuvres compliques.
par sa propre crdulit, inhabile manier l'arme de la critique, elle se borne miner sournoisement le terrain sous les pas de ses adversaires. Jetant sur Zaid son dvolu, elle a fait de sa
notice la rplique orthodoxe de la lgende sTite.
Ces
la
subtilits
ne
c
la
Quand
Sf a prsente
Al
comme le premier musulman, l'orthodoxie se contente d'numrer les 2 qualification. D'aprs M. Noldeke, personne titres de Zaid ) cette n'avait intrt inventer un tel mrite pour un personnage, dont les
(
rle.
3 ).
comme
le
dmontre toute
l'histoire
de ce maul.
Rien n'est redoutable
comme
l'insidieuse
candeur du hadt
4 ).
Le
progrs des tudes compares en cette branche des sciences islamiques, si redevable l'rudition de M. Goldziher, permettent de s'en
( )
Tab.,
III,
2440:
'Ali
I.
S.
cf.
Caetani, Annali,
tentatives,
II,
137; la sub-
stitution
de 'Abbs
ou Zaid
partie
de ces
l'on s'efforce
de
rendre
lits
des 'Abbasides,
comme
aussi de
multiplier les
probabi-
autour de
2
( )
I.
S.
Tabac. III
19.
30, 10;
cf.
(3)
4 ( )
ZDMG, LU,
Dans
la
l'air
prises avec
Omm
Salama pour
faire affirmer
que
le
Prophte U&.
UJ M
-r
compte.
ta
ma
inoffensives en apparence.
se
suffit
our ne
les artifices
its.
enfantins
')
et
le
semblant
d'objectivit
affecte par
Le
choix d
Il
Zaidcomm
fallait
avoir l'esprit
Kalbite,
le glorifier
puissants du jour
provoquer
les
Au moyen de
ce nom,
mpartia-
on pouvait se livrer
iiti
.
polmique, en
s.-
donnant
Ah
termes
\),
ou
le
Prophte
lui
dcerne ce privilge
il
est
diffi-
remplira
la
mme
Aux
i
Voil
le
Ah
finit
distanc
ations de
la
Si a.
i'<
l'effacement, ou
Mahomet
quand
commandements
militaires
et cela
de Zaid.
il
[a-
avait
)n
kj
el
c-v-o.
on
^Jpl
'^*io j1
<H1
i**!
cj
1
<^>'~s=
i
OU <^.-o;
-
rs
<>u
40
nuits >
le
mot
-
>JuL
.
el
rsa;L.*on
150,
_*
(il
s agit de
femmes);
js.-,..o
-^j
el
etc.;
rjanbal,
JO
^j.^o
337,
<\J- ....-s,.
lU*^
.
OU jA^^o.
Inconnue,
}a6: dj
^^
*
<*J
II
ou hsite entre
a..^....;
ou
<*~s_-~
ou
Ainsi dans
la
finale
<
plus
.!
que
j'ai
oublies
>
ri
II.
ur
d nie on en
oubli quatre
11; II.-.,
*.
Cel .in:.
981
commun;
voir Moslim,
:
$MA
1
:
39a,
2.
ta;
Maqrizi
\\ '.:
n.
\
1
OJl
J^
1,
^Ju
viol
1.
S
Invitant s sourire
//.;;..!,
-,..q
dveloppement romanesque,
28
S t'a
finir
avec
lui
lui le
par ce
trait:
s'il
avait
si
survcu,
Mahomet
est
songeait
2
(
lui laisser
sa succession
c
(*).
Voil,
Al,
.
par excellence
l'mir
des croyants
Pourquoi devons-nous ces importantes rvlations a une autorit aussi e suspecte que celle de isa? ( 3 ) Et cette affection du Prophte passe
Osma,
de Zaid. Aprs avoir constat, comme nous, les tendresses paternelles de Mahomet dans le Qoran, les auteurs de nos collections canoniques aiment le montrer s'amusant avec les enfants
le fils
de Ftima,
les
la cuisse
demeure
libre,
inventions
de l'orthodoxie.
4 ).
sonna et
la sfa, la neutralisa(
Mais
il
fallait
ds maintenant
la
mritoires,
pour
permettre de prjuger
le
valeur
de
la
lgende,
destine glorifier
couple
Al-Ftima.
()
d.
1.
Comp.
la
les
Fad'il
'Al
de
Al
dans
r-
on y trouvera
clichs.
lgende de
laquelle
pond
celle
de Zaid
ce sont les
il
mmes
est
Quand dans un
hadt, 'Al se
;
trouve
en compagnie du
(Krehl)
2 ( )
Prophte,
rare de
Bohr,
Sahh
II,
74, n. 7.
Mahomet,
les
fils
Osma
le
de Zaid
le
Baldor, Ansb,
374
b
.
37 8
Sur
la
route de Badr,
Mahomet partage
mme chameau
se
avec
'Al et
3
Zaid;
{Ibid.,
( )
Dans Hanbal.
que
celui
Mos?iad, VI, le
'isa.
ble 'Al
4 ( )
de
82.
156-57:
au
fath
cf.
I.
Mahomet monte
S.
chamelle d'Osma,
43.
ibid.,
VI,
15.
Tabac.,
IV \
* *
Avec ohaib ibn Sinn, Ali homet Mdine ('). Entre l'hgire
ignorons
l'<
Ma*
d-
son dpart de
s -i prsence
la
i
Mecque, nous
Badr
esl
de temps
et
il
coul
ment constate
parmi
les
n'apparat
pas alors,
comme
(
un nouveau-venu
ne
le
il
voit pren-
lirions antrieures-
A Badr
aurait
il
ploy
un- activit,
<>u
occupera
ainsi
:
tOrmais un
dire
les rles
le
taire
<
pour
)n
regagner
v
i
temps perdu. A
et
repente rummus.
le
n'a
tenu compt
qidi
iteSi
axiome,
et
zl
sfiteWde Qoraisuffisaient
Enorme
.
est la quantit
ploits
'
Comme si
ne
pas pour
un dbutant, on
(5).
tient l'associer
aux prouesses
le
N'est-ce
pas dpasser
l>ut
Ali.
devenu
de
la
calife,
la
science
guerre.
le
Sa valeur personnelle
7
[Lirait
mment
lev jusque-l
dans
l'inl
rieur bourgeois
de Mahomet
( ),
n'ayant jamais
manie un sabr
BalSgori,
2 ( )
.a
La
rthodoxe
ispecte.
I
le
limite
quelques
i'>urs
98,
20-21
on
etc.
7
le
lit
le
mais avec
ta
Cf.
Wftqidi
Kremer), 146
1
duid^,
surtout p
d.
I,
o app. irait
la
titulature Bitte
^J^.^, ^r
;l
est la rplique
ansrienne de
,
'Ah
45, 7 d.
I.
XV,
D'apri
lea
donnes de
la
Sira
nat
pool
Mohainmad
Marh.-iN
ll.u!..ir;
H.inb.il.
;>s
moiti
'i-
ce
II,
dwan
103.
est
apocryphe
her. laii-
revue Dit
fslM
jo
'Alt,
montre-t-il la
telle
).
Je renonce pour
et
ma
part explila
quer ce phnomne.
La
vie au bazar
dans
les
choppes de
Mecque
litaires.
n'tait
pas
faite
Jusqu'
c
la fin
de sa
vie,
Al
le
dsastre de Badr,
2
(
).
refusera de s'interposer
dans l'entourage
il
dut se mettre
3
(
).
La
Sfa
gire.
Ya'qoub
(II,
42) place le
mariage
leur arri-
ve
les
deux
faudrait admettre
un double mariage:
Ohod.
Comme
(
tous supposent un an d'intervalle entre les deux actes de cette combinaison matrimoniale, la conclusion parat en avoir t laborieuse
4 ).
Pour
de leurs
les
entre 9 et 12
filles
femmes arabes ( 5 ), l'ge normal du mariage se plaait ans. Nous voyons des parents s'inquiter sur l'avenir
quand vers
l'ge
de dix
ans,
les
prtendants se font
(')
Voir
les notes
II,
95-96
le
hadt 'alide
s'est inspir
2
de ce passage du pote
index
...
s.
( )
Cf. Mo'wia,
v.
'Aql
;
I,
135-36.
3 etc.
)
(3)
4
Montahab Kanz
Soyout, (ms.
e
V, 56
eff.
I.
S.
16,
( )
sir
;
Constantinople, Magmoft'a,
n. 115
II,
<*U-jUM
^y-^
;
i6i a
Sophie, Constantinople, n.
II,
457,
p.
lui
175,
bas).
la
misre.
Abo
Tlib
se voit hors
d'tat de
Il
en est encore de
184.
mme
chez
les
Arabes de Syrie;
cf.
traea, III,
'.Ut
attendre
taient
(')
Sans tre
j)lns d-s
|uents, da-
pas non
i
phnomnes en Arabie
\
se marie a
d*<
ans; a
ans, on
faut
mentionne dj un divorce
a
ii.i
ibn Zaid
Il
donc s'attendre
cette
voir n sa
vi<
forcer de rajeunir
Ffima
poque importante de
l'hgire
la
dsintn
La
le
rion
et
la
ncessit de citer
syn>\<-
nombres
Fatima.
et
mthode des
la
chronismes lastiques,
comme
clausule
ils
l'avaient
fait
pour
naissance
In
chiffre,
1
frquemment donn,
la
demi
ec
discrte:
^1
J laissant
entendre que
Effectivement des
moins de
la vrit,
Si pour
la
moyenne de
la
30
vingl
le titrer
mme
le
elle
l'on
pouvait mriter
le
en Arabie
ette constatation
prciserait
sens de cer8
( ):
prtention
[5
(')
etc.
Q
f>
;
taiba,
/,;
97,
II.
I.
10;
Qotaiba, 'Oyon,
H-.!i.r
Krehl),
[58,
s.
;.
Cl
ptait
<
y',j ; >,;</
iv
',
5c, bas.
Un
petit-fils
la
I>.
d'Ibn
'Al
14 ans,
li
I<-s
distinguait a
i ,
couleur
ml
i-i
ur<->.
rail
.ni
'.
.i
!.<
lor
I
An
A Medine, on
un clich emprunt''Abdalbarr,
.'
MOSnad
:
li.iri,
I\',
l> ih.il>;.
Trih,
ms
Paris
11a b
I.
*.j'wJl *yk)
T. il'..
III.
19;
S.
VIII, 13;
o^->-^ ims
Koprolu) non pa
Clibat dans
V islam
Al aurait alors
si
compt environ
25 ans
(*);
une nouvelle
invraic
semblance,
Al
comme demeur
Dans
la
Sa pauvret n'explique
2
(
).
rien.
srie d'unions
bon march
Les mariages
y taient prcoces pour les deux sexes. Le met, pousant 25 ans sa premire femme ? Mais certains auteurs ont pourtant senti le besoin de rajeunir le Prophte et Al ce moc
ment de
de l'hypothse
Du
vivant
mme
de Ftima,
Al s'oublie parler de
3
(
).
ses
femmes
Je tremble, aurait-il
les clibataires
pour un jeune
homme non
mari
ses
yeux
taient non seulement maudits, mais tous des tisons d'enfer! Malgr
la
strative
de sa propre conduite,
il
l'exemple, donn par Jean Baptiste, qualifi de )y^- clibataire, par le Qoran (j, 34). Mais, s'empressait d'ajouter le Prophte, il n'entendait pas voir les siens imiter le
fils
de Zacharie.
Il
ne cessait de d-
Deux
prostrations d'un
.
Il
il
clibataire
dclarait
musulman mari valaient plus que 70 d'un pauvre, deux fois pauvre le clibataire,
.
quand mme
On
acqurait plus de
les
pauvres
ou pour
la
guerre sainte
se tiennent par
de leur doigts
ses
La valeur du musulman ne
femmes?
(*)
2 ( )
se mesurait-elle pas au
nombre de
4
)
Malil, 9-10;
I.
'Abdalbarr,
Isti',
771.
Maintenue par
1.
les Sfites.
Aprs
jJ_J
la liste
des enfants de
,
'Al,
Ibn Sa d, Tabaq.,
III
12,
20 ajoute:
s^yt,
y J^
UJ ^o^, }
Ftima
;
mais
il
pu en exister d'audiff-
tres, issus
de mariages antrieurs
listes
celui avec
c
on remarque de notables
des enfants de
,
Al.
( )
,3l~o
137
;
^,-0 lfJ^*vJ>
Hanbal,
4.
I,
91,
92
6 d.
1.,
4 ( )
Hanbal, Mosnad,
III,
412.
33
Un
pour
dernier dicton de
i
Mahomet
verdure
le
sique de Ah:
regarder
la
un
urne, rien
de
tel
fortifier la
vue
).
Voil
plaid
matrimomo^
attril
encorenous sommes-nous content d'une cueillette ci* lie dans cette anthologie touffue. Combien de ces dictons remontent rellement is |u' A.boQ'1 Qasim, nous n'avons pas le dterminer Mais
Mahomet
en
les lui
Ire
fidlement la pense
le
du Matre
contemporains,
ue
Prophte(
a
)
l'ge de 25
ans
fut
galement
les plus
cas de
Ah
et
comme
dvous disciples du
.
.c.
UJ lyUL
la
conclusion
pour ne
rien dire
de
plus.
D'autre part
composition de
la
is
Nature sensuelle,
comme
les siens,
lui
Ah
n'attendra pas
la
bien
le
posait la
monogamie. Aprs
mort
il
s'em
de combler
de se constituer
un nombreux harem.
aant
la
;
les
dances alides
personne no.,-
la
placer avant
'hod.
de Badr
Ceux
qui
le
disent
(
ntes raisons
>n
devine malaisment
(
.
Ci.
Kanz
le
VI
//ut.,
E^anbi
III.
m..
fcihd*\
III.
2f>f\
^_j^
* 1
js?
Xbii (d
Hirachfeld
11
ne
Haas&o
il.
en
'..
L'idal da
musulman,
.\
J^~~^
l
Kindi
dan
<
tottheil
;
I.
HW
:"i
Comme
(famb
cf.
T.l'..
Il
;s
I.
:'>-
'Abdalb in
.
Qomme
24
rait
pu
les inspirer
ici.
filles,
l'ordre
la cadette, n'a
pu prcder
moins
dpit
Omm
deux
Koltom;
batailles.
celle-ci
marie
Otmn dans
incertaines, fournies
).
En
de leurs contradictions, du dsordre intentionnel, nos documents n'arrivent pas dissimuler une constatation, assurment pnible pour
l'amour-propre de
Mahomet
la difficult
filles:
la
demande semble
le cas, si
fillettes,
2
(
).
Ce
nous
selon
admettions,
la thorie
comme
vulgarise par
Qoran.
tre
une
fiance,
le
vingtaine
D'aprs
risquerait
passivit,
Il
avec cette
de son caractre.
commenc par refuser tout douaire, prtextant dut insister, rappeler la belle cuirasse, Le Prophte son indigence. Cette donne, recueillie par lui sur le champ de bataille de Badr ( 3
aurait pourtant
).
le
mariage postrieurement
tait,
la
seconde anne
c
de l'hgire. Le Prophte
:
nous
le
n'ac-
que
exquis
4 ).
Il
recommanda donc
Al d'employer
deux
tiers
du modeste douaire
400 dirhems
en parfums,
(
nouveau mnage
5 ).
Voil
(')
Mdine, Mahomet aurait une anne entire log chez Aboi Aiyob l'AnS.
srien
(I.
2
Tabaq., VIII,
les
14,
2).
Le mariage
date.
( )
Parmi
nombreux
cf.
Mo'awia, index,
3
(
prolifiques.
I,
Hanbal, Mosnad,
80; Ibn Hagar, Isba, IV, 725, d'aprs Ibn Ishq ^jbU=l
( )
5 ( )
2T3
b
;
Hanbal,
I,
93, 8;
I.
S.
Tabaq.,
Kanz..., V, 99, 8
d.
tU^JI
s-
b'I^ol
L^ili
doit signifier:
Ftima
n'est
qu'une
femme
Scne apocryphe de
la nuit
des
noces, on y
fait
ont
eue
En mme temps
ils
dtache-
ment, quand
faisaient
Quand
iir
le
filles,
il
allait
I
haute voix: un
l'affaire
tait
demeuraient
rompues
(*).
Ce hadu
s'efforce,
ihomet, d
lib<
>n
restreint
malheureusemenl
dclarer auProphte
fait
que pour
tima
les
jeunes fiances
'
I,
le
consentement
ai
Consulte
par
son
son
futur
(
mariage
Silence
i
commena
par garder
le
silence
3 ).
de
surprise
tre attendue
later
r) et mani-
v.n
m'as marie,
silence
'Ali.
le
<
ma telle,
le
7
(
(").
Puis pour la
calmer
il
se prit a
enumerer
famille, le
les <iualites
de
le
musulman
instruit
>
plus ancien de
sa
plus
intelligent,
plus
).
.1
femme de
(ia'far le
Ag.
XI
y
67
lOlt et
.1
'Alidea
;cf.
II.
259,
12.
.7;
1.
s.
faba., VIII,
Baladori,
x^,I
.
AmsOb 43
t
Mahomet imp
elle fi
fit
la
on mari;
1
cf.
Hanl-.d
VI, 412:
<LLJ \JSjb
1
ul j_s
un signe de
la
main,
mme
le silence loc.
cit.
--
.,
<
qull ne
fut
loi
plaisait
paa
>J
Jy3
Bal
Comme
tail
on l'avn
de
itnpeni de
I-'.inm.i
-ni
V
jL~;
cit.;
dana BalSdor,
yj\
Cl*o
le
'
jL
^_
.
-- A
Ijs
j.
j^
Katu, loc
;
Osd, V, 530;
on cher
renie
reproche d'inintelligence
Us*"
poni
36
Portrait de 'Ali
dans
sa
Dieu lui-mme
le lui
avait destin
comme poux
Dans ce
c
pangyrique,
l'assertion la
Al
fille
indiffrente. Si
l'avait
amene de
la
Mecque,
il
faut
Ftima
refusait
Le cur a
volter
fte
?
Ftima
(*)
avait-il tort
!
de se
r-
Si la
fille
du Pro-
n'tait
l'esthtique masculine.
la
Chez
2
( ).
c
hauteur de
la taille
Abbs
de
4
(
rment prominent
5
(
),
se
1
f
Margoliouth,
ibid,
Mohammed,
282, le
mariage ne
lui
son caractre
chagrin,
2 (
j
236.
29S;
I,
Ibn Rosteh,
A'iaq
(d.
il
-w-n
Adam
II.
352, haut.
mme
3
(
)
121, bas.
Aprs Badr, impossible de trouver Mdine une tunique assez grande pour
I.
"Abbs;
S.
Tabaq., d.
IV
1
.
7,
1.
19;
d.
il
atteignait
'Iqd*,
III,
le
sommet d'un
Cf.
,Ja-ol JalL^^i
Ibn
Rosteh, A'tq,
de Goeje) 225,
1.;
302,
du
I,
teint et
hauteur de
S.
la taille.
38;
Komait, Hasi-
31
I.
Tabaq.,
IV
1
,
20.
Waqid (Kremer
,
87, 273.
'Abbs,
a
.
son
petit-fils 'Al,
s
(
longs
comme
tort
ticularit; cf.
'Iqd*, II,
225; Tab.
190;
Qotaiba,
S.
Tabaq., III
-l
;
1
,
16, 17.
de sa
si'a
^^k-Jl
Monlakab Kanz..., V.
'AIT qualifi
b.
440
UUaI ,J<vW
par
<>,!>;
les
plus
il-
lustres;
Hanbal,
III,
169, 7, d.
;
1.;
de
^-^vlo <r^J^i
.
les
potes bdouins;
433
1.:
Jaudl j>sx^
contiennent
..
jki
II,
143, d.
ils
une
allusion
maladroite l'embon-
Au
milieu
d'une
tel
(')
<:t
chassieux,
un nez camard!
imites,
l-s
Ce dernier
le
achevait de
le
chez lesquels
nez tait
Ali
oni
lvres
(')
En apercevant
1
pour
I
la
premire
le
fois,
fait
une femme
s'tait
cri
On
dirait
rajustes au
petit
bonheurl
un
Voil
au
physique
le
fi
Fatima. Ajoutez:
manque complet
la
d'intelligei
elle
\><
enfin,
trait
famille
d'Abo
le
\.
'.'-..
L'avide
la
-
'Abbas en avait
a
la
profit
pour se
faire
cder
privilge de
qu AboQ
voit,
Talib
se trouva
hors d'tat de
iliation
'Ali
-
restituer l'usurier (4 ).
tait
On le
des 'Alides
i
une tradition de
famille.
d'abord
la
l'atima.
Mahomet
\li
<
en gardera rancune,
il
comme
le
.
nes de sa vie
titude
et
i
conjugale;
celle
le
Zainab
Hnian,
possesseur
deux lumires
Roqaiya
Omm
al
Koltoum
(S),
lix
l'honneur d'une
('
(Jotaili.i
.--J>>
^jlJV^,
^Jul
K)^
Voii
l<
.rit.
(5)
n.
vjy.
Ol
ms.
Bibl.
Kbd.; Moslim,
-Ni//://.
II.
?4&
l.i
l"- h
;;.n
Al.iM- DoniS
aima Sur
VIII,
13,
lenteur d'intelli|
>u>
an exemple dans
1
S.
/.
haut;
^^
ju
1
vk
J3I.
Pour
s.i
i.
VI11
M. Casanova s'tonne
les
:
de
me vo
relever <
la
ns
d'Ali,
nent dup
cette antithse n'expliq
Mak
ntinueronl
Ils
ls
le
.m bon
moment pour
guider
Ils
de 'Ona
contre l'opinion contra
seut.ut le besoin
III.
Mans
sa
l'histoire
d'amour-propre.
fille
de ce mariage on dcouvre partout des blessures Le Prophte dut se sentir profondment mortifi:
lui
tait
demeure
B
20 ans, plus
l'<
que de
l'a
il
leur mariage.
Encore
le
parti tait
loin
d'tre
brillant!
S'il
ai
ce
En revanche
la
clan-- de
monoga1
mie:
la-
de nous en convaincre,
le
[ous
comprendre
manque d'empressement,
mariage
d'inclination.
manifest par
les
Prophte
;.'
Mais
se dtient
dsireux de glorifier
membr*
ruant
la famille haimite, ils y font apparatre des personna en Abyssinie, ou demeurs dans l'infidlit la Mecque.
Pans
leur
flatter
'
la
re< [uise
prononce
67:
Klms..
r V,
KJJ
tg;
a^*.
l
bc
//
;
J;
Hanbal,
13,
ij
40
Dsaccord
eyitre les
poux
Conclue sous de
tels
auspices, l'union de
Al et de
Fatima ne
I
Au nouveau
la
foyer, ct
de
la
misre
),
la
s'installer. Si
Mahomet
n'a pas
le
tent
de soulager
la
premire,
dtache-
ment du monde, qu'elle prte volontiers Abo'l Qsim, quand ailleurs elle le montre couvrant de bijoux Omma la fille de Zainab et Osma ibn Zaid. Fatima l'appellera de l'indiffrence et ne se gnera
pas pour
le lui
dire en face
les
2
(
).
les
les d-
s'tait
associ
d'habiles
trafiquants, kalbites
et
autres,
Mahomet
Zaid ibn
rivaux
de
la
Mecque. Son
favori
compte de son
:
as-
matre.
tait
commun
lui
l'occasion Zaid
femme
le
Zainab.
La
causa en revanche
l'obliga-
4 ).
La
naissance de
{*)
Pas de
lit
les
nouveaux maris.
la
I.
S.
Tabac.,
loc. cit.;
on cherche amener
:
'Al est
III,
son frre et
le
meilleur de sa famille
les
il
est assimil
I.
HroQn
Hanbal,
cf.
32;
Mahomet asperge
als
S.
Gold-
ziher,
Wasser
Daemonen abwehrendes
arabis.
dans Arch.
Wellhausen, Reste
2
(
)
Heidetdums
cf.
155.
79. 80.
Ibid.,
I,
3 (
)
Comme
Allah
le
point
;
de vue.
bal, IV,
4
<^Ai
<^^les
^Mahomet)
Han-
137,
I.
7.
S.
Tabac., VIII,
nouveaux
et
I,
maris et
sentent
le
la
beau-pre;
ce dernier
ils
en
poitrine
Hams,
I,
463;
Hanbal, Mosnad.
Hasan
et
La
(').
dbil<
force de nourrir
ants
Des
tradi
donnalistes courtisans ont charg de ce soin roujours le mme systme! Multiplier 1rs obligations ^bbas
'
Omm
al 1-adl. la
femme
rendre moins
odieuse
la
situation
les
infrieure et eflfa
neuse souhaitait
maintenir.
Ce
zle
dynastique nglige
de tenir
compte de
ment
sa
l'indiffrence religieuse
1
demande comrle
s'ils
femme
pu remplir au
duplicit de
.aima
le
assujettis
sant de noun
a faire oublier
la
taient bons,
servaiem
'Abbs
et
des
'
conversion
in
de
la
famille hasimite.
lit
Au
sucres de
la
manuvre contribueraient
complicit
la crdula
de
l'opinion
musulmane
les
et la
des
rdacteurs de
nt et
de se prmunir contre
rigueurs de
la
censure
officielle.
la
lauma
en usage,
'aqiqa
; (
),
pour
tter la venin;
au
monde
la
d'un
ga
6
( )
Mahomet
conseilla
une
autre
pratique; couper
chevelure
au
et
des pieds
de Mahomet
*i--^
est
un
cli<
lemment
au
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utilh
I
h;..lu.
^jJ1
Kn-h!
,
^^.JL-JI
*i--^
de Jc^>, on
aussi -J^;
1')
Bohar. Sahih.
Montakab fCan
VIII,
112.
,
aurait eu
une nourrice
<>p.
des Banofl
fa
..
Km. ma
.-/.;..
30
.
ou Lobaba;
cf.
Balador,
la
cit.
VIII,
1
!
//m.
1.
t7 i;
Lobaba,
1
nom de
femme de
le
'Al'
la
m
le
,:.
VI
fath
tout
la
i*
p-
34o,
loc.
on
monl
le
cit.
Afatii,
2$,
II.
bas.
[8
Cf.
H. ml. .il,
BalBdon,
ma dt 159
AOkq (d
Mahomel
17
lsmes>yu
arait
roi les
deux
now
le
;
U"-
tain
n tn
Idaiher,
l
Ibn Rosteh
le
hist.
Relig.,
XI\', 49-51.
Sur
42
Naissance des
fils
de Ftima
nouveau-n, estimer
la
valeur du
poids
en argent et
le
distribuer
aux pauvres, de prfrence aux mendiants Mohgir, appels AJil assofa. Cette mme coutume fut observe la naissance de Hosain ( ). Quelques instants aprs la dlivrance de Ftima, le Prophte s'tait empress de murmurer l'oreille de son petit-fils la profession de
!
donna goter sa salive. C'tait le tahnk (3), pratique familire Abo'l Qsim, quand on lui apportait les nouveaux-ns. Pour Hosain, il arriva trop tard; Ftima s'tant
foi
musulmane
);
puis
il
lui
empresse de
teur,
lui
donner
le sein.
le
narra-
Hasan
des
deux
frres
4
(
).
Impossible
de tracer d'avance une plus sanglante caricature du lamentable hros c de Karbal (5). On l'achve en faisant dclarer par Al parmi mes
:
enfants,
personne ne
me
ressemble
comme Hosain
).
Outre Hasan
troisime
bilet
fils,
et Hosain, les
(7).
Mohassin
de
le faire
disparatre
est principalement
affirme par les Sfites, ou par les partisans des 'Alides, dsireux de
multiplier
pour Ftima
les
honneurs de
la
maternit
8
( ).
La
tte rem-
(')
Hanbal,
b
.
VI,
390-91,
392;
Mahomet
<Ls
s yaj^
3y>
^^,
Balafon:
ms.
cit,
259
2
(
)
3
jwil
Bohr,
>l
<3
( )
Sam" II,
takbr),
Hanbal,
188
(avec addition
(lire ,JjJ>
4
(
)
du
254,290;
) ;
au
lieu
de (JJo
a.
5 ( )
6
( ) 7 ( )
Ya'qob, Hist..
le
II,
pour
455
b
.
lui
aussi
on donna en
aumnes
poids de
la
chevelure;
ms.
cit.
al-Mo'allim, >\^s\
la
^l ^ys^- <*Cs-*^
Os-
>\J^^ ^_JC^
(un avorton),
(ms. Leiden,
nomm Mohsin
I,
Mohassin
pas
nomm
II,
8
)
dans
les H'simiyt
q8
le connait.
Karbal
pour un de ses
Hist.,
fils
nouveau-n, Hosain,
,
de
'Al, fait le
291,
1;
Moslim, Sahih'1
Prairies, V,
II,
232-34.
Mas'od,
:i
148;
Abo'lfid,
Hist.,
I,
190;
Magmo'a,
n. 349,
ms.
B. Khd., p. 2
le hadt,.
/> phtt<r
Ail
comme
Kri|(
-"
il
l'affirma
plus tard
avait
a tous ses
tils
impos
le
nom
rr
'
,-r
de ///
il
'.
Cette
m
par
|<
fils
de Hroun
(*).
Ainsi
on
tpprochement entre *Al et Har moignage mme du Proph cher la fa; en mme temps on lui prtait une manifesta! La lgende 'alide contre un nom. en honneur chez les Omaiyades
;
in<>\
l'on
fait
au jeune
se
trouva
lui
mme
un
en mesure de soulager
et le
offrir
morceau de
Le
pain,
premier
<
avait
mang depuis
pierre sur
tro:
le
s'attacher une
ventre
mme
s'y
trait
tant
raconte
de
Ali
4
(
).
on se demande comment
Fima
Prophte
corpulent, resplendissant
vigueur physique
ta
5
(
).
ne s'explique pas
mieux
l'attitude
laisser le
Goldsiner,
ZDMG,
9s.
lui
fr.it
L,
(19;
Mafcm
<'.
loc
cit.
^_-Jo
-J*.
-*~>\
ZJ^<
H.inbal,
I.
enta
<>n
(lire:
les
noms
les
plus
o.IU-nx
Allah
Boni
Har
M orra;
cf
Yles
it.n
lill<-s
D,
OJ
BalSdO!
cf.
25960.
T.il'.
I,
POW
Sit>t
111,
.jj.
de FStima,
2029,27
43; Montai
..
alCauzi. Mit\it
-1. 1..
DU,
Cit)
II.
111
V, 56; Haulial,
alors plutt
I
.m
;.
J00
515.
Le pain de froment
>
et. ut
<!-
Mdine; rjanbal,
Al
nous indique
le
Lut
^^o
comp.
v_-
r-s-J
<Jo
Jl> s_v_^o
^oUu ^i^.
bjuL
'
11,3
la
Rrid
;
VI, 18 bas;
il
'agit
duLa)l Jutl
il
est dit
^_^.
jfJlat*
w--
AftLa
un
dk '-
^ JU^yL;
.
leur
vue
les
Bdo conX
Krehl
;Vui
^.1;
h.in. aJtl
1\'.
124,
1
.
Poui
la
pierre
sur
le
00 CO**** ventre
".'ilepti.pi.-
Bo
11
ntt*
BUrtOttt
l'.ir
ex. relui
de
Au..s
|bo
MSlik
daui
[bo l.l.mlol.
[Il
225,
44
Mahomet
et l'hospitalit des
Mdinois
dinois
nous
font-ils
onne leurs narrateurs patriotes d'avoir, en clbrant la large hospiappuient sur le robuste talit ansrienne, forc la note; tellement ils
apptit d'Abou'l Qsim.
Il
l'y
accable de
il
viandes et
il
fait
gnralement honneur.
:
un de ces
festins
avait
mang ses plats favoris la tarlda nationale de Qorais, des viandes et des courges. Rentr chez lui, il y trouva un fort panier de dattes,
cadeau d'une famille mdinoise. Le Prophte les apprcia et ne s'ar2 qui posrta pas avant d'avoir vid le panier ( ). A Mdine, c'tait
sderait le Prophte table.
volontiers
nulle part
c
Quand
il
il
mettait
comme
4
(
condition d'tre
(3).
Mais
ou de Al
1
I )
Hanbal,
s
III,
151- ^.\
2
(
)
l .^ii
$ S^-\ 3 S*~*.\ 3 J^-/ ^_~^ Jjs-, Hanbal, III, 108. Sur la tarda ou lard, voir l'anthologie
A
Or
Mdine,
les dattes
formaient
le
fond
de l'alimentation, l'exclusion du
d'tre mangeurs de dattes
;
froment.
cit.,
Ghiz, op.
258.
3-4.
Mdine
les Juifs
dtenaient
la
fin
de
sa vie,
Mahomet
doit s'adresser
eux;
Bohr, Sahh
(3)
9-10,
16.
il
Hanbal,
III, 123,
recommande
un bon
7,
bouillante.
Ibid.
un bout de
prire,
jst
Ixb O- o^.^
spcial,
aime
dpt
laiss
par
le
un intendant
III,
charg de
et
de
dattes, J\J\
^^lo
Ibid.
3.
;
1.
9; 10, bas.
Gros
asthmatique, sa poitrine
bouillonne
'j
Ibid.,
IV, 26.
Mahomet
lui
forc d'emprunter
III,
Mdine; un marchand
244, 1; IV, 204.
mdinois chrtien
destins
re-
fuse
le
de
Rcits
montrer
dbuts parmi
regards les
les Ansrs.
Quand on
(Ibid.
tait riche,
il
tait
d'avis de
dons
/J
rfJJl
d'Allah,
IV,
137
>
JsJ
Lo
Cj'-^> \y*j?
Qoran,
89.
halitn
><
bonne heure
les
1
annalistes
<>nt
prouv
ont
le
besoin
d'embellir
la
dbcle de Ofcod.
le
spcialement contribu;
les
mrites des
le
An
les
irfois
mme
et
');
ensuite
les
amis de
'Ali
lires,
des
maison
Parmi
dveloppements
Iatima dans
dt
de
l'histoire
de
l'islam primitif.
ni
Elle
nappartieni
se
aux rdactions
la
les plus
anciennes:
ici
Ibn
lism
ni
Tabari ne
donnent
peine de mentionner
si
l-atima.
Ce ne peut tre
a
( ).
crivains,
et
comme
la
la
dbile
pouse de
'Ali-
Le
procdant dans
s<
de Mail. >met,
retour de
>h< >d.
Quel
mme
idure
Fatima. excutant
pansement en
par
'Ali
Resterait
ms.
bataille,
Malheureusement l'extrmi
tuosit
du
dit par
La mort de
is
Hamza
gard
la
I."
v
entendre
celle d'Abofl
Baki
ch.
Xiv
(Tornb
>
10.
cit.
WBqid,
Krehl
.
Kr
il
Il
46
tombe du
visiter
lion d'Allah
c'est
).
cette
mre de
famille,
maladive
et
charge d'enfants,
imposer
quand pour
de Mdine, Mahomet ne manquait jamais d'enfourcher son ne, le lgendaire Ya four ( 2 ). Ne fallait-il pas lgitimer par un exemple,
aussi autoris et aussi ancien, le culte des saints et des
l'islam
?
tombeaux
3
(
),
Les contemporains de Ftima s'empresseront d'ouau sein de blier l'emplacement exact, o reposeront sa dpouille et celle de son
mari. L'islam primitif ne s'intressait pas aux morts.
far,
temps d'entrelui
rle de pleureuse
russit
4 ).
Aucun ne
con-
Son inexprience
moins dans
comme
il
lorsqu'elle se laissa
querelles
du harem paternel.
manquait
cette
Mahomet,
la finesse,
ciations diplomatiques.
existait,
nous
( ),
deux
partis: celui
d'Abo
Bakr
de ce
de 'Omar,
comme
observe candidement
c
la Tradition.
elles,
En
lace
parti, celui
mais toutes
ligues contre la
l'inutilit
de
les
lui
faire
C'tait
un choix
(')
10.
Mahomet
H.
y visite
les
la
tombeaux;
2
(
,
S.
Tabaq., II
2
,
10. Si
cette
commencement de
montures du Prophte.
premire
fois
Il
se
reconnat pas
la
qu'on
lui
en
cadeau;
la
Hanbal, Mostiad,
I,
77, 98;
ne et en
(observez
45,
5,
d.
1.;
Jjo
Nous y reviendrons
lui
la fin
de cette monographie.
de
la
I.
S.
Tabaq., III
fidle
1
,
se
contente de
la
attribuer
l'entretien
tombe de Hamza
b
.
'Otmn
visiter
258".
Ya'qoub, Hist.,
)
II,
5
(
Cf. notre
J' iittntil
tiltct
malheureux. Ftima
elle-mme
la
et
mauvais
d'influ
te
favorite, se
fille
flattaient
de
re$
part
eve
la
autoritaire
d'AboQ Bakr.
affubl de la jupe
mpagnie et
dit-elle,
de
isa.
dite
nmes,
'
m'ont
fille
en
pour
rclamer
Fort
de
traitement
avec
bien, fillette
le
rpondit
n'est
il
;
tieni
assurment, Prophte
'ta!
;
Alors
tu
'lois
approuver ma
utes de
>nduite vis--vis de
et
>
F.uima se
vint
crier
Dmarche manque;
atima.
je
il
faut
recommencer! <
et!
la
Jamais, d
4 ( ).
fille
clara
;
l
ne
l'entretiendrai
'
plus
Az-Zohri de
l'En-
mte cette
rflexion:
Ftima
tait
vritablement
cette
voy
un
'l'Allah'
si
onctueuse
sentei
rcit
peu difiant
\i
Avec
mliorrent
mort avec
pas
pour
le
autant.
Un
jour, vers
tombe
de
de
la
s<-
nuit.
Mahomet
vait
venait
lors
'Ala, ou
Il
trou-
pour
'mm Salama.
les
la
ne remar-
qua pas
la
prsence de
Mafczomite, malgr
signes de
fin
de ce ct
Omm
Salama
'
<
je
le
femmes
c
ne comptent pas
tes
veux!
Et
s'adressant directement a
ia,
,J.AjJ1
dCJ
L.o
Abo
Bakr.
\^.
jc
sJob _r^)
= approuves
naei
;
en lavent
I
Antres querelles
VIII
licton
'alide substituent
uom de
Mahomet: ^>
ma;
voir
~^
la
Krehl
il.
ment
cel
(
fin
de
cetti
5
(
Hant'.il,
VI,
15a
i.i
I
Comme
les
suivant
Aisa
il
la glorification
de
inrail
mis en avant sa
tte
jalou
ei
du Prophte. La rradidon
donne
ans bonheur
<!<
conserver l'unit de
48
Fatima
et
Ai'sa
Vainement
dit
le
Prophte cherchait
la
calmer.
.
N'y pouvant
eut bientt
russir,
fit
il
'isa:
La
elle
favorite ne se
(*),
rduit
Omm
c
Salama
non sans
et
avoir dans
Omm
ts
et
Salama
c
alla
les
trouver:
isa, leur
dit-elle,
vous a
insul
sur votre
compte !
le
Va
donc,
fit
contre l'attitude de
l'avoir coute,
c
Mahomet
contenta de rpondre:
Par
.
Matre
c
de
la
Ka ba,
lui
elle est la
prfre
{&L)
il
de ton pre!
Quand
c
Al
connut
le rsultat
de l'entrevue,
:
pre, pour
et
fallait-il
dire
ne
suffisait-il
ma prfre
Qsim
se vit
Pour mettre un terme toutes ces querelles, Abo'l forc de boucher la porte ( 4 ), menant de chez lui la
(
3 ).
maison de Ftima
).
Ces incidents ne devaient pas contribuer augmenter pour elle Intella considration de Al ni rtablir l'entente dans le mnage. lectuellement les deux poux taient trop borns pour comprendre Prola ncessit de concessions rciproques. Leurs relations avec le
c
phte et avec
les
habitantes de son
harem
6
(
),
fortifient cette
impression.
c
du vivant de Ftima,
Ali se
condamn
(7)
(')
Dans
'Aisa a toujours
le
dernier mot:
2
(
j
l^s?l
lui
fait
dire le hadt.
Comme
Dans
la suite
la
dfense de
'AIT,
comme
il
lui
arriva de le faire
113, 6.
2
,
II,
335-
Samhod
(ms. Beyrouth;,
14 b .
Isba. IV, 730;
I.
S.
Tabac..
VIII, 14.
6 (
7
)
I,
3470.
ils
Quand
les
utilisent leur
premier gain
Auf; Hanbal,
III,
204-05.
D'aprs
Hanbal
Dans
rions
les
ception:
l'ex
dicter
ondi*
comme
la
grande tjada
Al a et
'.
f
>
Mahomet.
ine tentative
I
L'indigence de
assurer l'aurole du
pour
n
lui
fils
Mohainm.ul
i!>n
al-Hanafiya
plus jeune
que
les
deux
On
l'appelait
Mohammad
t-on,
d'un autre
Mohammad, son
batailles
et
connat
il
le
pour*
tout.
Aux
du Chameau
se
3
(
et
de
ifln
parait
dans
vigueur
de l'ge
et
il
distingue avantageu
.
courage de Hasan
de hiosain
sera
Aprs KarKala.
rite,
l'espoir
de
la
Sfa, au dtriment
faille
de
la
laisse
en penser, en venant
l'indiffrence de Mahomet,
et
il
monogamie ne
s'y
Ah
manifesta l'intention
doigt l'ab-
de
soustraire.
Une
sence de jugement
II.
4 caractrisant le ( ),
Vl
;'*jV^
wV-*-J
gendre
'
-lu
Pr
26
Jocu-_l
,j.
(3i']
<*'->
comme
repi
56;
111
mmepi
affirm d
l'.akr.
OQ devint
mais
.
il
fallait
l'qnilibre entre
sonna et
II
,
la
*.-'./.
ikr et 'Ali
.
A. Bakr
le
Sonh;
s. -ils
S.
Tabac.,
h.nlit.
la
lleurs
en ce
lorsque
16"
nous
discuteroi
primitif
du vocable
1912;
tmmuniqu au
rientalistes d'Athn<
er
ci"
Banautres
al-l/anii/iyu.
....
r
I4-I5.
>utr<-
:miaii
Al-Akl>ar
1
,
deux
Mohammad
Robe
fila
A etJuoYt;
.
I.
"
(
S
dernier
III
u-12:
Tab
Malin:..
'Ali
l.i
pftltagi
^^._^j (BalSdori
.mr.ni
ime
en
plnsieura pouses.
taient
Compi
Mecque
mutile d
demeur*
;
aime
|7I,
1
la
mettre
'embonpoint
:.
M
< la
Casanova,
Makomti
lement
/</
fin oV
i>
ms mes
appi
dup
mme
dea
I
les
1
:
au
point
de vue
musulman
avec
5<3
Parmi
zom.
on distinguait
celui
Mdine quand
les
pouse de Mahomet,
mensonge
(').
Avec
Omaiyades.
Mahzomites tenaient
la
l'aristo-
cratie financire
de
doulou-
reusement
e
atteints,
infidlit ,
aurait
assur
Al
2
(
).
Ce jugement peu
Il
une
oreille
ct mahzomite.
Mogra de sonder Mahomet ce propos. Ce pouvait tre une manuvre, destine aiguillonner son beau-pre: le gendre l'accusait de
froideur son gard. Presqu'en
ici
mme
temps,
si
toutefois
on n'a pas
de ce derlui
(
confondu
c
personnage
fille
c
Zaid, le favori de
Mahomet,
la
n'avait-il
pas
aussi
pous une
la
4 ).
De
part de
Al, la
tait surtout
ne
l'hostilit
Nos
nuations.
Al, assurent-ils,
lui,
une
telle
inconscience
La
fiance
lahabide
une musulmane
6
(
de
vieille
ro-
('
etc.
2
(
Montahab Kanz..., V,
454.
3
J
259
b , la
nomme
Al-'Aur'
(sic
4
(
S.
Tabac., III
2
,
}o,
26.
trait
5
(
j
Voir
les variantes
de ce
\J
Col-:*.
^=>-\
je
monogamie,
laquelle est
Ftima avait
profite
pour louer en
De
toute
cette
affaire
que
162
la
>'
;
monogamie
les autres
D
)
tait
fSoyoti, <*^-**:LJI
ms.
cit,
musulmanes
On
d'Abou Lahab,
figure
lgendaire et
elle
encore
une
I.
S.
30.
.'
itiotu
df
Mahomet
chc
et
('
Une hypothse
famille
la
aussi plausible
que l'islamisme
in petto
de 'Abbas
pa-
de
s.i
D'autre part on
fille
fait
adresser par le Pr
i
roles affectueuses
d'AboO Lahab:
2
>
tu
es des
miens
et
moi
mal>
^^
:
ju>I
),
la
dfendre contr
les allusions
la sourate
^wJ
fjA
Ijov^-o; Malheur Al
filles,
mu Lahab!
p).
Mahomet
n'entendait pas
des
filles
et
des gendres du
Prophte.
L'excellent
'<
)tman
possdait,
conformment
continua
tmo
lui
tmoigner
les plus
grands gards,
se
le
lainais
il
ne
le
comme
il
permit avec
Ab
Bakr
'Omar
P).
Sans doute
et
Ali, soldat
de fortune, ne pouvail
comparer l'opulent
homet oublia
ciers
(").
les finan-
Abou'l Asi
vu choisir par
fort
le
mari de
mal
cet autre
monogame
dbat dans
ce banquier qorafite.
Ce
avait
dernier transporta
le
la
chaire de Medine. ou
Il
j>ris
protesta
vi-
vement contre
toit
la
fille
de
Al,
<
de l'ennemi
de
Dieu
de
son
mme Envoy. Au
('
lis
alors
pourquoi
le
Prophte
DOS.
<-\prime-t-il
la
fo]
de sa
tille;
SiU
ibo al-Catizi.
Mkfai
1
Cit
III
130
Manl>.il.
326.
L'ortho.ioxic
r.iit
prodiguer cette
cf.
formule
[64,
par
Mahomet
fille
pour nert
Ite
esl
du ^,~-Jl ^JaI
elle
Hanbal,
I\',
haut Une
d'A-
boQ Lahab
Li J\
;
apparat
^-^ ^-iur
noces de
la
r***'
a1**1*
Hanbal,
aoo, 2-;:
Mahomet
Si
assiste
aux
fille
d'Aboli
Lahab;
Amas
()
lisait
t.
la
variante
io
Moalim,
$Mk *,
102.
<1
1.
Oui.
V, 52
'
min.
p.
Cf.
notre article,
19:1.
Mahomet
1
/util
smcrtt
2; etc.
extrait
de Rtchtrcktt de
pieuse,
et
2.
52
Rcriminations de Ftima
surplus
il
lui laissait la
ressource du divorce !
il
(*)
C'tait clairement
tenait
mdiocrement ce gendre. Le
elle est
un morceau de
ma
chair;
^ Jt*-^ L^JI
c
2
(
).
Assurment en toute
cette affaire,
Al avait
manqu de
tact;
il
les lgitimes
il
rpugnances
de sa femme.
le
Aux
aurait
pu opposer
c
ngliger.
s'en tonnaient,
3
(
).
imagine par
lgende lite
4
( )
descendance du
De
parti
Tu
ne prends pas
le
de tes
^3'U-J
.^^^o
\J
disait-elle
son pre.
Dans
ces r-
navrante,
s'il
de nos au-
(')
c
cf.
Osd, loc.
il
cit.
La
nuit
de
la
mort de
O. Koltom,
Qoraisites
la
Otmn
(Hanbal,
III,
229, 30);
ne comprenaient pas
le deuil
comme nous
le
S.
4),
encore moins
pas 'Otmn
Bohr,
monogamie,
l'loge,
mme
7.
Prophte!
Pourquoi
les
n'associe-t-il
Omaiyades
Sahh
(Krehl)
2
440,
( ) 3
Hams,
Hanbal,
I,
II,
440.
( )
4
Montahab
Elle
lui
loc. cit.
( )
fait
I.
remettre
le
S. Tabaq. II
c
!
n'y est
pas question du
l'hon-
S.
Tabaq., II
2
,
neur de
"Al et l'unit
de
les lvres
de
Al.
ufS
teurs
Parfois
jion
le
pain venait
1
manquer Sous
le
poi<
ette im-
l'aumne
('
et
il
lui
mosnad
sTito
la
r<
prire matinale.
LeProphte
devant
la
je passai,
pondit l'Abyssin,
le
demeure de
a la
s'occupait
moudre
lui offrir
fils.
bl et dans
mes sen
la
remplaant
dit
'-lie.
Elle refusa:
a
(
mon
motil
me de mon
aussi!
t.-tant
me
toi
ait
>
Voil
d'elle
le
retard.
(3)
La pauvre femme!
piti
et
de
toi
de
la maladie.
je
Son pre
pas
un jour venu
demander de
4).
ses nouvelles,
me
sens acca
la
tin
ie
ne vois
mes
infirmits
probablement
occasion
l'islam!
une
rcrimination
contre
Ali.
Le Prophte en
prit
pour
anciennet
dans
c<
La
>nsolati<
m moins
pour d
un confort moins
idal.
Quand dans
tailler
>
son pre
la
inconvnients
tortures de
faim
quand
elle
lui
les
callosits de
pain
6
(
),
le
suppliant de
lui
Mas'odi
tentures, ornant l'appartemenl
i;
la
pauvret de FBtima,
Hanbal, VI
scandale
<U-
mme
Gabriel;
fbid.,
chez
il
;
le
5,
l'r
on trouvait
'les
w.-~Jl ,JLiir
la
au
grand
dtresse
d'AboQ
les
Horaira,
jenre de malice
on
a
;
Ce
abonde dans
l.
bad]
surtout
.\.
quand ou oppose
cette charit
le
comme
Daui
dana notre
du groupe
met; H.n.
III,
ill^v
-;-4--*
Hanbal,
iv
H. ml'. il
^JLmJ
kJU^^Sali j3&>L
/<.'.
<^'-^- 3*w*l
Iba 'Abdalbarr,
Hanbal,
III,
il.
214.
54
Maladies de Ftima
fournir
(*),
le
Prophte
lui
enseignait une
prisonniers de
souhaitait pouvoir
choisir
dans ses
tra-
vaux domestiques. Mahomet refusa encore de souscrire ce vu de sa fille on le voit fatigu, ennuy de ses plaintes incessantes 3 ). Al aurait alors pri sa mre de soulager Ftima et de la remplacer pour
c
;
aller
du pain
4 ).
Malheu-
reusement pour
pas
les la
le
La
dbile constitution de
les
lutter contre
effets
dltres du
Mdine.
5
(
)
;
Il
Compagnons
6
(
).
Mahomet
au
de
la
primitive salt
Sa
les souffrances
(*)
il
lui
au-
rait
cd
L'cole
mdinoise a invent cette fable pour se venger du pre d'un des capitaines syriens
la
Harra
(cf.
moyens d'acheter de
demeuraient ouverts.
nombreux
1
esclaves, (Hanbal,
100, b)
les trsors
du Prophte
LJ ^.--^^J
lui
Ils
devaient prfrer ce
qui tait
permanent
b.
^^.
^ >
1.
Hanbal,
I,
79;
II.
3 ( )
4
(
IV, 114. d.
\-j\.
^swiH^^LsLb
.
t>
<^JS3
o,
&y?5
^JL*J\ Cs^
Bal-
_y
oUJ\
^?
la
<|s*
&JjAll, Hanbal,
III,
136; 214;
IV).
cf.
Jlfo'zvia,
240-41
notre
ar-
ticle,
La Bdia
6
)
(MFO,
force
cette
Pour
la
moset
que
Hanbal,
III,
184, 6 d.
1.
256;
de
la
'prolonger,
Mahomet
les
obligation
facultative;
Hanbal, VI.
115. 8 d.
349,
II,
la
celle
13,
debout;
9;
Ibid.,
193. Cf.
S. Tabac., II
2
.
I,
194.
Les t
55
tondre
,'
Repousse du ct de son
on mari. Si
elle avait
s.-
elle
aurait
d trouver
illusions
un soutien aupn
dploya
la
mme
le
de
l'Iraq.
Arrivs pauvres
n'avaient pas
le
manqu de
la
ils
ne fournissaient
j*i
.
recrues
corporation de
vranda,
KLaJI
pauvres
;
diables, vivant
s'enrichir,
de
la
charit publique.
Plusieurs ne
tardrent
les
il
caravanes
russirent
l'atl
commerce. Bientt
de
l'existence,
se
procurer
<?,
les
26),
douceurs,
CA~M
comme
fait
Allah (Qoran,
ou
plutt
Abo
)tmn, Zobair, Talha, 'Abdarrahmn ibn Auf, pour nous borner aux
(3).
noms principaux
Ils
passaient leur
temps au bazar
s.
'
(jjlj**yb,5i-al
Juifs.
craignit de
rii
Vous
c
devenez trop
dclara
tard:
la
t-il
un jour a
Abo
le
Bakr.
plus
passion pour
commerce
et
frquemment dtourne de
historique
les
tut
luit':
auprs du Prophte
1
d'y
acqurir l'rudition
d'un Abofl
braira.
>s la
voyons
avant
La victoire de Badr
imp
MJ00&;
I.
l'.i!.,
III.
2436;
Ali
numre
I-s
travaux
Hanbal,
153.
il
ie celui-ci
est dit
que
;
UiUii^
;r
lV-i
-*il
la trouvait-il
ge
cf.
il'ii
ll.i:
compte;
i
I.
.11
bientt
'.
&-*
''
hva
Xi/uh
.1
-'.
II.
835,
bas.
Ils
Be rendent a
Bosi
.
et
en Syrie;
Ibn 'Aul
7: nan
la
tte
d'une caravane
Hanbal, VI,
VI,
ns;
II,
316,
amerdal
[but.,
il.
aaa
s.
d.
1..
216
bas,
125.
-vo
AboQ Bakr,
les
.m march;
4
I.
/.;',:;..
III
Cf
Hassan ibn
r [bit,
Di an
Hrs< hf< Id
I,
56
Influence d'Abou
Bakr
et de
'Omar
Mahomet
place
Si
rva d'abord
de transporter
la
La Sira
n'a pas
exagr en montrant
la
I
privilgie, con-
AboQ Bakr
c'est
et
'Omar
).
accorda sa confiance,
initiative, les
).
L
du
rside le secret
de
la
jeune islam.
On
mme
dis-
ds
le
dbut
il
les et
trouvs
ses cts.
c
Il
compte des
3 ).
intrigues de harem,
redouter l'intervention de
c
pauvre Ftima
on ne demandait
se morfondre.
la
En
dpit de sa sensualit,
4
(
3^o
'^_s
Tradition
),
dans
les
moments
critiques
de
l'tat tait
en jeu,
le trs
positif
Abo'l Qsim
carac-
marqu ce ct de son
quand
il
La femme est le plaisir d'un jour. Mais l'homme, qui lui laisse usurper dans son me La place des devoirs austres, Dieu le blme! Aussi dt quelquefois le sage s'tonner, Je partage mon cur ( 5 ) pour ne pas le donner Je fais, mme en cela, le devoir de l'Aptre; Ayesha, disait-on? Elle pas plus qu'une autre! ( 6 )
!
(*)
Mdine
ils
exploitent
5,
le
commerce des
Allah
al-'Awwm
IV,
6.
On
Cf.
irriter le
Prophte,
ensuite
Hanbal, IV,
3
( )
Triumvirat, 122.
i-~yJUI
4
(
13 ;
les
femmes
croy^Js-
,J
0^*0
J ^-t^wjLil ^J^e,
<)Xi\
Moslim, Sahh
2
,
567, 3
Le
pluriel
esta remarquer;
et aussi
l'affir-
mation que
6 ( )
l'invitation a t
p. 42-43.
Mahomet,
S'il
utilisa
le
le
courage de
'Ali
dans
les
mais
mme
;
par un
commandement
l'administration
il
militaire
s'y refusa
.
mme
ouvertement,
comme
avail
la
(Baldori.
Ans
Au
1.
de Mdine,
il
prfrait
1
lisser
Omm
peu
Maktom
d(
lement
savoir-faire de son
gendre
lui
inspirait
homme
a
la
ainsi
fait-on
parler
il
Mahomet.
Tout
entier
n'esprait rien de
lui
Ah.
considration pour
du Prophte,
.
Ah
Dans
principaux
est
de
l'histoire militaire,
pendant
priode mdinoise,
il
imposs
de
justifier l'emploi
de son temps.
4
,
comme
a la
nous
di
le
montrent
avec sa
des
hadit
Il
(xk^>i), surtout
lui
femme.
de dattes; maigre
d'un propritaire
tits
(5).
gagn
dit
la
'
en tirant de
a Fatima,
faim,
il
eau pour
tais
le
compte
les
juif.
Mange,
prs-,,
il
<-t
manger
D'autrefois
par
'
i
Confr.
Han!>al.
IV.
c-a-d.
JUM
Al
lUCh]
Je
Jijl
^_yX^
<
[non
jl
comme
Moalim, Xihih \
VI, 443,
I.
399,
15
A ioo dfaut
Ai';
Mahomet recommande
Hakr
U
I
n'<-st
pas question de
Hanbal, IV
Cf.
1
ll.uii.al.
IV.
166;
Moi
(99,
joo
c'est
_~_->
,_<-->
Balfidor,
58
Abou Torab
les
travail.
Mais aprs
grand
dor-
meur
).
il
On
lui
^JJ> *j>J&
^^J
4)
).
Il
tait
pourtant
le frre
du
3
(
).
spirituel
tonner
clbrera
Un sicle comme
Komait
le
chantre de la Sfa
le
la vertu,
habile r-
soudre
Pour
le
moment
il
Au
lieu
d'aborder de front
il
situation domestique,
prit l'habitude
de dserter
domicile conjugal.
Frquemment
il
En
cette circonstance
il
aurait
5
(
).
Ce curieux
( )
Uy
U=wv
C^JS
r
Hanbal,
I,
ru,
<sO\
d.
I.
135.
Comme
}>
pour rpondre ce
<1 ;
hadt on affirme de
il
Al
que
(**Lo
,U-^\
^ xivJb
(K.)
II,
'Tqd
4
,
II,
226, 3;
le
commerce
l'a distrait
2 ( )
de
la
socit
4,
I.
Ag. IV,
11
I,
Hanbal, IV,
35, 8
;
166.
3
( )
Ghiz, Bayan,
on
fait
vanter
le
il
suspect Ibn
fallait
Al; Ag.,
I,
35,
la
8;
ragir
Al, utilis
par
Sra
et par la
STa.
a
.
On
dclare
la
le
Hodaibiya,
convention entre
Mahomet
II,
et Qorais aurait
rdige
par
un
ktib,
fait
180, 5) et
la
non par
'Al.
capacit intellectuelle de
leur hros.
Beaucoup d'autres
p. ex. celui
crits,
documents
etc.,
comp. Leszynsky.
Die Judcn
4
( )
5 (
in Arabien,
Hsimiyt
(d. Horovitz)
61.
Abou Torab
l'homme de
la
poussire,
l'homme couch??
:t>s
tttiilli
musulmans
n'arrivent pas
en
II
comme
le
souponn
Sarasin
le
'
l'env
souvenir d'une
cri
vainI.-
alides
pour
le
transformer en
koma
honorifiqi
1
pourleurs*
gnes
pas
la
un
ment de
iol<
le
I.
mettre sur
151-52).
le
Hanbal,
Lorsqu'un
lorable
passe dans
le
communaut de
fa-
line, les
aJA s'arrangent
les
charger un
m
1
mille.
Seules
Ansriennes montraient
les
>ur
rsister
aux caprices
moins
justifis
ab.
le
cette particularit de
ne pas
ren-
A
talits.
plusieurs reprises
le
Parmi
les
fidles,
le
l'amnit envers sa
recueils
ils
femme
'Ali
la leon-
de
tiadil
la
citent
deux poux;
il
relvent
duret de
cette
envers
la
mre de
ses entants:
s'oublia
jusqu' maltraiter
femme maladive,
l'obligeant
s.-
rfugier
aupn
de son
3
re
licates.
s'agisse
de
'Ali
ou de
<
>tman. de
Roqaiya ou de F-
BohSr,
B
I
rehl)
IV,
.Mn. Sah:h
(Krehl),
[I,
8i, n
-.1
2;
Ornai bat
femme, Hanbal,
ja8;
Hassan ibn
T.il.it
Di
Hanbal, VI,
17:
47,
10 d.
I.
femme*
omme
d<
rv
ithte
employe par
lea
Bd>
Komaii
6o
Mahomet
et le
fminisme
tima
(*),
.
il
prescrira ses
filles
mari
Si
un mortel,
2
(
).
disait-il
encore, avait
la
de se prosterner
se prosterner de!
femme de
On
c
En
Ma-
Chez
l'anmique
femme de
3 )!
issibles.
homet
la
veiller les
dormeurs
4 ).
La
rencontrait-il seule
:
rues de Mdine,
il
^interpellait
brusquement
Quel motif
t'a
meure ?
par
le
Prophte l'obligation de
Ils
pour
les
femmes musulmanes.
laissait
Le
le
une doctrine.
5
(
).
Tant
pis
clater le cadre
(')
Les auteurs de ces hadt ont d tre malheureux en mnage, avoir avec leurs
altercations,
femmes des
'Ali et
Ftima;
;
I.
S.
Tabac.
182-83.
123.
d'Abo" Bakr
Ibid.
Vous
2 3
J^uUl
III.
( )
Hanbal, Mosnad,
159
I.
S.
21.
( )
14;
cf.
I,
S. ? 4 ( )
349, 17;
cf.
286,
15.
Hanbal,
stantinople). Mdinois
le seuil
5 ( )
menace de tuer
Hanbal,
III,
I,
sa
15.
II,
femme pour
435, o les
de
sa porte;
41,
122;
diffrends
entre
Al et
le
Ftima
40
les utilise
dans
le
surnom
d'A. Torab.
IV.
CHEF
>'l.
AT. MAI
AU
\l.<
iLIGE
AI IMA
Le moment
est
les motifs
de l'aban-
Sommes-nous
rallier enfin
du Prophte,
nous
de dtachement l'gard de sa
famille?
le
hadit:
la
les traces
Prophte se trans-
observateurs.
le
Cethomme
Abo
est
aspire
1
dominer
les
Arabes
N
avait dit
Sadous ^y
j;Cv
(')
;
L'avis politique
muler la
mme
-'
\
observation:
Le prophtisme
E
fini,
mence
>
En
protestant
banquier
a s.-n zle
de nophyte:
elle et
m D'aprs 'AbdalmMb
11.1.1:^.1
il
al-Kind. Ri
prtendit, *JL*2j
es dbnti
coll.
Chai
\
\
-:
[oQblj
lui
//>.'
il,
..
-fc*
^-o
l'
nu prophte?
oui
iis'-nt
contre
du
62
Mahomet
et la souverainet
ment des
n
2
(
aspirations,
la
(*).
domination, la
Il
souverainet, a/-mo/k,
),
comme
disaient
les
Arabes
se sentait
et
Jadis,
tions,
Qoran
(j, 13)
il
avait
:
numr
la srie
des tenta-
parvenant asservir
les
humains
la
passion des
femmes
3
(
),
le dsir
l'or et
de
l'argent, les
:
chevaux
fringants,
toutes les
le
la
Mecque,
il
de ses
4
(
l'a
place pour
).
il
la
Pourquoi
les avait
rait-elle?
n'aurait-il
Ces dclarations
O
les
la
le
mne-
Le novateur mconnu
s'ignorait
lui-mme,
entrane-
ments
de l'ambition,
plus grande
(Cae-
le
Epreuve
de rsister? de persvrer
?
et des attributs
se le reprsenter un
7
sicle.
Souverain
l'tait
(')
2
Cf.
Mo'wia, ch. X.
189 etc.
(?)
( )
Des
partiellement
authentiques
le
clbrent
comme
3
(
saiyd;
S.
Tabac., II
le
Chez Mahomet
la
premier symptme de
maladie est
;
ainsi signal:
II
2
,
^ OjO
1.
cL^JI
5.
^*S
*iJol
I.
S.
Tabaq.,
5,
23;
6,
ce signe les
4
(
Compagnons
25,
se prennent esprer.
109,
Qoran,
6,
127, 145, 164, 180; 34, 46; 36, 20; 38, 86; 42,
22 etc. Cf.
Mahomet fut
sincre, 46,
^extrait
de Recherches de science
religieuse, 191
1,
n os
et 2).
5
(
cf.
I,
Mahomet
48
etc.
Comp. Omaiya
ibn Abi's-Salt,
attest.
Dwn
Le
63
Au
milieu de
miettement, dans
la
la ruine
de
l'tat
amiante
aux
leur
on
n<-
d'un seul
trois
homme. Les
cits
oasis du
IJi.ua/.
il
Nord-Ouest
lui
appartenaient;
autorit.
et
grandes
du
la
avait
impos son
Malgr
intelligence,
ses,
les
malgr
de leurs riches-
u Livre n'avaient pu
rsister.
rduisant
les
i
la
ils
comblaient
lui
Nagd:
'.
dm,
2
( ).
Gaafn, les
Tamm
observaient
la
neutralit,
les
ou offraient leurs
fonds du tlif
services, en
Au
milieu de
comme
une faveur
a la confdration
significatives,
comment
pouvait-il douter
ils
de sa propre puissano
roi
Comment
Arabes?
contempl
ne l'auraient
et l'arbitre
'
grand pote
(
A
la
.aprs avoir
iatnides.
Il
leur apparaissait
comme
mirs
(4).
le
continuateur,
comme
l'hritier
de
puissance de ces
I'al>it.
<-t
comme A
sa.
le
Proph
-ardait
un
(i
il
pour
i.
les
l'a
la
posie apo-
cryphe Mans
(')
AbhcauUmtgen,
D 53;
il
6.),
2;
Wellhausen, Resi
.les
l'.uhan. Saluh,
se
lait
faire
il
anneaux
d'or,
les
mais
n'emploie que
parfums
plus prcieux;
Cl
.'
;
.
fbid.,
IV.
100.
voii
ce
mot
V index. WBqidi
(Kremer),
de
Mahomet,
139, 2u6,
207.
545
\\i
;
[bn
1
Ei
d,
1.
1.
>u
.1
aussi
compar Mahomet an
<
bon pasteur
>
S.
f,i/>a./..
Il
5;. d.
(<)
De
l.
le le
caractre politique de
la
majorit
d<
Beaucoup de
Une.
inst.
tribus <'nt
le
mattrede M
mis
Allah
bibl.]
lui
c laissa le choix
l>.
a', tre
2-,
64
Allah encourage
l'issue
des an
nes d'humiliation,
il
savourait
Ne
far-
deau
cs
Sous lequel
!
(')
tu courbais le dos?
la
Aprs
l'preuve, le suc-
Bientt
tes dsirs
la
pas protg?
t'a enrichi
trouv errant et
t'a dirig
- -
trouv dnu et
?.....
Quant
2
( ).
Ainsi
Encouragements en
la figure
il
ne put comprendre
il
du
Tous
les
prophtes,
les
fait
assister l'crasement
de leurs adversaires. Son islam est une restaudouceurs de l'existence, at-taiybt, voil
les
dance
Il
3
(
)!
ne
la ralisation
des promesses
des siens,
il
di-
vines, la plnitude
Aux yeux
(
jugea
pas de prsenter
molk,
comme
le
5
(
complment naturel de
permettent de
le
la
sets qoraniques
supposer
).
un pauvre B-
(' 2
Qoran,
)
94,
etc.
Qoran,
style
93, 5 etc.
cf.
Nldeke Schwally,
la
op.
cit..
p. 94.
Le
3
(
de
le
\
la
priode
mecquoise, o
)
ton
demeure
jAs;
plus rsign.
<o-<i-^.
$ UJi
Omaiya ibn
Abi's-Salt,
Dwn,
(d.
Schulthess), XXIII,
remarque sur ce
cf.
vers.
Comme
lui
Tab.,
Ta/slr,
a
XXX.
91.
fait
5
(
56, 57.
Tu nous
enrichis,
nous a
I.
servir
II
a
par des
,
esclaves,
S.
Tabaq.,
97,
5.
L'exgse qoranique
recourt
ici
du Prophte;
le
hadt raisonne de
mme; Moslim,
Si,
Sakh 2
Comp. Qoran,
...
./,
67:
19.
21;
^fri\ .lko
J^^
cf.
Mo'wia,
Makomti
et h-
pat tutus
le
Prophte,
il
consentira
d'une femme de des lui adressent dputations le titre de membres Quand veut bien leur recommander de ne rien e d aiyd ,
dire
I--
ne suis pas un
roi,
mais
lils
'
les
matre,
il
le
mode,
<"
-
<ians la mollesse
de
la
recommandation,
lui
manifestations royalistes
dplaisaient.
le
hadit oublie-
tain- protester,
lorsque
les
Compagnons,
L^diJ
,Ja
attei
~-^ pour
demander
I.Iatim.
grce
\
leurs saiyd
l<-s
>lus
le
influents,
Adi
oir
fils
du grand
Bdouins contesteront
ndi,
droit
de
de
la
tribu.
et ses
grand ge
>-
[usqu'ce
jouTi
Mahomet
avait m<
tement prside
les
runions
(5),
lu
accroupi
le
conqurant de llaikir. de
Me,- |ue
ne pouvait
se
Au
jour
),
pour
la
la
rception solennelle
il
mosque
,
plus
parfois orns
de figures en
relie"
apports de Syrie ou du
Ymen
Ai
par se
/<?-,
f<
>H
ait,
un des premii
Iba al-Gauz,
!
//'.//</'.
(ms. Leideu
toi,/'.
.ml.al.
IV. 2j.
II.
S.
l.luil.al.
M2.
ta d.
I.;
^>J
Ja ly^;
Moslim,
6x,
.1.
I.
t pin
i.uix
/.'.',;
'
astf.,
!-
III
1
.
|>.
-'
j,
Ainsi
I.I.i.i!...!.
mment convoq
Il
tnproviste;
Kaoba), VI
la
fallait
leur inspirer
MM
H.
Dante ide
section
'I'-
nouvelle pu
l
CI,
Ibn
MS&ah (ma
Khd
Ml'-
v.i
M
S
65
Les
chaires
du Prophte
celui
des parfums
(*).
opportunment l'Abyssinie
y avaient vu
les
hauts fonc2
(
).
Cette
position dominante devait sduire ces esprits primitifs; elle symbolisait le pouvoir du rgent! On mit en avant le prtexte de permettre
prjugs gali-
de suivre
les
mouvements de
:
la
prire de
Mahomet
si
(3).
Il
ce fut l'origine
du minbar,
clbre
col-
dans
l'histoire
de
l'islam
4 ).
Il
lection
nits,
de chaires, plus ou moins luxueuses, selon le degr des soleno elles devaient figurer. Les Vendredis ordinaires, certains
montrent
install
rcits le
fer
L'exgse philologique de ces hadt a beaucoup exerc les commentateurs et les auteurs de Garb ( 6 ). Au dbut on se contenta
(5).
ment
originaire
de Syrie
7
(
).
x j
Cf.
Mo'wia, 366-67.
I,
2 ( )
suggestion
(ms. Leiden)
(3)
4 ( )
trangre d'un Zs*3) , ce qu'on assure; Hanbal, V, 330; Drim, Mosnad b Wqid (Kremer) 184; notre Zid ibn Abhi, 33. 7
;
,
^J NLo l^LaXJ
Nasa',
(5)
III
(ms. cit) et
dans
la
plupart
Nombreuses variantes
et expliqu
?
et interprtations
dans
Maqrz. op.
cit.
On
lu
-i^.
(ainsi vocalis;
par
^j^
>^\ C^
L-tLs*.
^\j x\y
JojX.
de l'bne alors
<*Ol_^s < *^
>3&- C*
les
3$ ^ O^
difficults,
^-?.r?--
Une
variante voudrait
rsoudre toutes
les
Lji\^ SS*.
fer .
^/
un sige dont
pieds
me
[au narra-
teur
du
hadt] parurent
en
Comp. Mo'wia,
Un
sige en brancit)
ches de palmier peut paratre bien fragile! Aussi Ibn al-Gauz, JVaf' (ms.
n'ose rejeter
la
124^
premire leon,
si
Jo
ii\
lit
C-JiaL. Possde
la
un
petit
2
,
I.
376, 9 d.
1.
( )
Comme
cf.
notre
fois
.
tr<
tu
et
l'a
tribune-
il
ainsi
prtendu
une
dans
la
Prophte Roi
de sceptre,
-~^-
-r-r^. bton,^*** en
lance ou javelot
travaills,
=>
bois
prcieux
,
incruste
le
Tels
les
btons
ommandement, artistement
dplacer,
il
que
rnement by*).
rallis
l'empire
Doit-il
lui,
se
appariteurs
1'
porteront
(
cet
1<-
insigne
devant
une
juand
installe
s'avisera de
la
leur remettre
s ).
Il
reprendra,
lois
dans
cours
6
(
'Abbs
Cf.
lui
conseille d'adopter un
J^f-
-'
II*,
'
11.
.
.1/ '.,'.: /.
zi,
ms
cit
io5 b
Tirmiili,
SaHk,
321. bas;
III.
^24. 1-;
II.
Moslim
SaMk,
I.
239;
II,
II
53; (>sJ,
2S0;
17'',
Mohan.
SaJtik,
4:1, 9;
126
le
Hantol
j-
V,
SamhoQd,
Ibid.,
p. 9*.
ms.
cit,
69;
DSrim,
.Uosna*i.
^j_t.>
o_j J.o
comp.
Nas",
l<x
concilier les
Cf
Rnhari
cit.;
<iahi/..
It'ii
Bayait.
I,
51, 53
6o,bas;
;
XIII,
I.
166.
SaJtikf
Cf.
40s, q
58; [66, 7:
r
M OSlim, V :/;.'/;',
191. 192.
Diehl, Justinien, 37
Ibo
Gs
H\i'a\ i:s
c'tait
une
'arnica; cf
341.
.
l'.ohari.
Sahth,
I,
II.
395, haut.
.un,
<<p.
cit.,
' :.
27s, 279;
i
.
7.7
I.
134;
l'a:
,-. II,
;.
6
(
j
Moslim.
S.ihi/t,
;.Sj;
Maqnzi.
</>.
cit:
WSqid,
<
K renier
80.
68
Muezzins
et
hrauts
Egalement
l'instar
il
possde ses
2
(
chambellans (*) et ses hrauts, appels mdaddin ou mondi derniers sont attachs son service de publicit, les agents
actifs
).
Ces
les plus
de sa chancellerie locale Mdine, chargs de faire les proclamations, les convocations aux meetings, aux assembles et la
prire.
Le ngre
Bill
cumulera
de crieur
l'homme (maul) d'Abo Bakr; ce dernier trs intress connatre les incidents de la vie journalire de son beau-pre. Sa voix de stentor le dsignait d'ailleurs pour cet office. Il ne fut pas
public. C'tait
le
seul,
comme
le
(3),
mais
le
plus connu
Il
est
demeur
de dais
type du mondi
le
mo'addin.
Aux
grands jours,
Bill
mar-
chera devant
(
4 ).
Le ngre abyssin
le
clair,
sa prononciation
et
Omm
Maktom
lieutenant ordinaire de
Mahomet pendant
ses
(')
Comme Rabfa
III,
ibn
Ka
b; voir son
mosnad
98
etc.;
fonction; AboQ'Obaid,
n
)
(
I.
Hanbal,
III, 349,
12;
la
S.
Tabaq.,
IV
1
,
21,
17:
de Mdine un mo'addin
est
mort de 'Abbs.
(3)
cit) '^uJl
le voit
*"*
est a>yt>
Uv
*s.
_j
^> ^1
^j,^>.
,^0 Sj-oJl
J^.
j^oJI (3
3*
homet,
(*)
cits
dans Maqrz,
,
Itnt',
III;
Hanbal, IV,
plerinage;
47, 48,51.
127, d.
1.
Hanbal, V.
26S;
I.
S.
Tabaq.,
I,
II
1
.
Ghiz, Haiaivn,
75,
croit
officiels
pour
les
s
(
I.
S.
Tabaq., II
115,
9.
j^\
8-j^iJ.l
I73b .
Mdine
mit,
si
tait
compltement aveugle
ent
fixes.
infir-
les
cinq
prin
des
lor
Mais nous
nous en
tenir cet
j
gard
iand
Mahomet
la
prsidera
dans
le
'
minbar,
.
BilJ
au
i
.lu
trne, une
pe nue en mains
l'pe
mme
I
met,
irade
arme de luxe
h\ voit.
les
<
>mai> ades et
d'hommes d'armes
i
la
mo
.
couleur
le
ri
un insigne
lu
pouvoir
Mahomet
.
avait
proclam
rouge
le
la
De b
erain,
heure pourtant, on
cet
voit
accoutrement courir
les foires,
le
mazvsim, du
droit de rpudier
le
l<
igs
in
de
l'an-
montre changeant
\
ment de costun*
laine (7 ).
tique,
Son organe
dli
au dire de
la
Sra.
Ami de
pas
la
la simplicit
il
dans
la vie
ordinaire,
Mahomi
Pour
laignait
reprsentation:
les circonst
Hanbal,
le
III
la
Tab
'attaxa
Tafsir,
VIII,
144;
I.
prcde, portant
15,
C
(3
dans h.
Htunsa (Cheikho n 1105: Ibn Qaiym
I
yd; Bohtor,
ma
1
vol.
taiba,
Mohtah/
Hist.,
al-ka
II,
Ya'qob,
2;,
rtira
<l.
!..
on
le
d]
lain<
ur Aani
I
Moslim,
|
ivenl
se
prvaloir do
-
M
cf
166,
7
" .
Hanbal, IV
J
-
.i
"
07.
la
laqi
ImBt
III
.
Prophi
' L
dans
H. il. l'ion.
Tuniques d'apparat
solennelles,
il
revtra donc
2
( )
:
la
).
Elle
si
lui
avait
cot 50 dinars
amoureuil
sarrf de
la
Mecque
(4)
(3).
Ou
bien
choisira
le
les
tuniques en soie
ou en pourpre
(5)
beau
manteau, chamarr d*or. rapport par Hlid ibn al-Wald de Domat al-Gandal d'autres tuniques d'apparat, cadeaux de moines, habitant 6 chrtiens de Nagrn ( 7 ), ou achetes par ses les dserts voisins ), des
:
8
(
),
'Aden, Sohar,
Qatar, au Ha-
dramaut
et
dans
manufacturiers
(9),
comme Manbig
U*oV^
f
(*)
Hanbal,
III, 477,
*.p
(ms.
217;
Tirmid, Sahh,
II,
133;
Halq
an-nab,
I.
Tabaq.,
IV
1
,
45,
14.
(d.
comme
cf.
_>Lo ~<~=J
^~^J
On
I.
connat
S.
le
charg de peser
152,
6.
II,
et d'estimer les
4
( ) I.
monnaies
mtaux prcieux;
Tabaq., III
Moslim, Sahh,
151;
cit.)
S.
Tabaq.,
IV
a
,
58; Ya'qob,
le
98.
(op.
III,
( )
l^.vl
tunique rouge;
cit,
il
porte manteau
de
mme
6
( )
Ibn
al-Gauz, ms.
i26 b
pendant
la prire;
Nasa',
Sonan (ms.
*S\ i^US"
Tirmidi, Sahh,
I,
II;
152; Hanbal,
(?)
III,
Hanbal,
III.
121: annuellement
ils
devaient
( )
O^
ce sont les<Xk*i,
habit blanc;
9
(
^L^s
en
p.
fait
"fl.
cf.
Comme
,
5,y^ <Oj^
154, 6;
III,
441,
12 d.
II
1
.
1.
les
^L^i
I,
de fabrication gyptienne,
134,
12;
entrait
de
la soie;
I.
S.
Tabaq,
124,
Hanbal,
Abo
;
frquemment appeles
<*I^
Hanbal,
255
bas.
2S9;
Mas'od,
Prairies, IV, 150; Ibn al-Gauz, Waf', 126^. Abou Da'oQd. Sonan (ms. cit) 104; habit syrien avec <*!* bordure. Hanbal, VI, 177, 6 d. 1. Montahab Kanz.... VI. 204; habits
, ;
84,
n 28; 85;
I.
S.
38.
1.
kU
de
Syrie.
Les habits, fabriqus en cette a jn/va{ ): c'est du moins la forme lgrement dforme( ), con
1
Mosnad au
lieu
de
la
graj
manbigniya.
merveille,
(
'
md
il
arran
J^y^*
lui
>,
il
frap
'
l
tmoignages
se
trouvent d'accord
rien
om
ieux,
bien varie
la
de
tr
quand
cart et
il
s'agissait
Les simples
soie,
de
la
pourpre, du brod< le
lel
(S),
avant. ig<
souverain de Mdine,
les
exemple pour
comprenait
exigences de sa nouvelle
il
de combat,
Ou mme
I
Lolaail
(pour Lolaailc
dui I.
d'eau
>,
Doiy
Vtements des Arabes,
(c'**
line
un
< biscuit,
apprt avec de
l'huile et arros
172
ma
B.
Kh.)
k^
figure)
~s
<J,l
M *t-^
^'^Jl
*
explica-
o ce terme
a
(__j-~--<
yfel*
^-yy**
C>?' <J'
*\JL
Cf.
,1
/"'.'
al-'Arom
v.w;
la
Yaqolt, Afo'am,
7a
VI,
cf.
J7,
24a Moslim
III.
II.
463;
Sctmmg
Erxk
Rentier,
131-33; C
H.
Beck
:itt
Remhardt,
51.
la
Bakr,
.1/.'.,;/.
543 indique
ManbigSn de Manbi
comme
hkandivaui de Iskaudariya,
\r
Liidn/tint,
de
I.aJuiiya,
S<ilihan:
de
.S'.:/.7/:
de
Qtrqisiya et
non
Qtrisn, corni
r.
M.
le
1.
propos du Karalte
le
XXVI,
93
D*1
type de
.-
fismii, en
les
/>
index de T.duri
tfi
Balador,
par ex.
^Lmij,
tfanbal,
!".<!..
/fawofer,
1.
d'ordinaire a 'ia;
1;
l\'.
163,
VI,
50;
cf.
Bofe&r,
>'**.
IV, 96,
t. ..s,
97,
:..
Moslim*,
(t >;
I.
Mai,
VI,
Il
"',;'.;
.
94,
u^ 6
s.
/'./'.;.,'..
189, bas;
poui
ir
plus
loin
Moslim, Sahih*,
y2
Luxe
des
Compagnons
(').
Pour
les
parades solennelles
tel le
plerinage d'adieu
II
1
,
il
s'abritera sous
un parasol de brocart.
S.
Il
Tabaq.,
127, d.
1.).
autorisera
c
d'ailleurs
comme
Zobair, Talha,
server de la
Abdarrahmn ibn Auf porter la soie pour se prvermine et comme remde contre les dmangeaisons de
lecteurs de
peau!
primitif!
Les
( ).
Nous le verrons distribuer de riches tuniques de soie, non seulement aux femmes de son entourage, de sa parent, Hsimites et mres des trois noms, soigneusecroyants, mais Osma, Al, Omar ( 4 )
c c
:
ment
tris
pour attester
l'impartialit
du donateur
fils
et prvenir toute
L'austre
d'Al-Hattb s'em-
La Tradition
r-
l'affirme
elle
ces
marchands de Qorais ne
Mais
sistant
ailleurs
nous voyons
Matre,
(')
cf.
la
Yazld, 248;
Mahomet
le
porte
la soie,
mais antrieurement
la
dfense
Hanbal,
III,
234; interdit
'
rouge,
Ibid.,
Qotaiba. 'OyoTm
Brockelmann
ms.
cit.)
48 a
Il
manteaux de
soie,
II,
n. Aboi Horaira
Bohr, op.
cit.,
dira:
Je ne
(comme
les autres
Comporte
pagnons
le
II,
436,
v
Mahomet
rouge
et l'interdit
aux autres
cela
revient se le rserver
Ibid., 87.
toute
une catgorie
du brocart d'or;
89, 5 d.
1.
Dcidment
la
parole de
Mahomet
la
'Al
mes
indique la
comparaison
mme
invitation
Osma
ce dernier polygame et
^J^>
,
(oWyiJI
^^o
etc.
II,
1.
205, 5;
cf.
208, 209.
Ga'far;
Hanbal,
III.
229,
d.
Comp.
Bohr,
I,
Sahlh
etc.;
Krehl
i,
IV, 82-85
,
IV;
celui
de
la prire,
10,
Moslim. Sahlh'2
II,
206, 208.
7^
et
au
premier
rang
le
collge
'
des
M
les
ou,
<*-
*?
comme
hr
si
parmi
istait
une aristocratie,
tait
par
les
M
ui
ils
ant de
ndre
itn
loule
d'efl
de l'asctisme chrtien,
le
Mme
rtent
* *
En dehors des
tations,
h<>tl>as
du Vendredi, pour
dans
(
la
rception des d]
la
on dressait
parfois,
la 4>
.
vaste cour de
m
pos
une
comme
en avaient
^<-s
mirs afnides
et
lahmides
5
(
); elle
accompagnait
dplacement
(')
1.
S.
Tabaq.,
IV
'Omar
II.
la
la
Sah:>:-.
206.
Montahab
IV,
198;
I.
S.
Tabaq.,
IV,
loc. cit.
"Omar,
la
soie;
( )
3
Moslim, Sali:h\
Hanli.il,
I\'.
II,
206,
1-5;
208.
75,
17.
la
Accoutrement de 'Om
Confrences
de-
l'image popularise
p.
par
Tradition;
Scnt-Etienne
[rnsalem
132
IVetVde
ses
Caetani, .bina!:
de 'Om
donne
les
171,
10
Lui et
,
autres
Compagnons poussent
le
II,
20
elle
liant". il.
I,
.101.
.
.11s;
onde
'.'.
raqf;
Maqrz, Imta'
.
[II,
ms.
cit;
Hanbal
I\', 7 8;
Bo&ar, E
19
Moslim,
les
^i>i:h
Is
I,
.1,
El
pan
laiyd;
A
Wust
Bevan
;
.
XI\'
II.
:;=;,
6;
.1
noti
GoUlzilu-r.
ZDAfG,
^_J^S
18
,\,
Maqrz,
-
Da'oQd, Sonan
m-
ms
-4
\J! f$\ ('), htes c'tait les frapper devait couleur voyante, en forant l'attention,
Chez
les
cette
un symbole de grandeur et de puissance! C'est nous rapprocher de la vrit, de replacer Mahomet dans son milieu. Dans le grand pavillon,
dans
le
de
la
Partout sur les divans, sur les lourdes portires, c'tait un scintille-
ment, une vision blouissante de couleurs, d'carlate et d'or, avec des figures d'hommes, des reprsentations d'animaux, d'tres fantastiques,
le tout
(3),
d'entrelacs et de desseins
d'tres anims,
gom-
triques,
Mahomet
au dire du hadt
rpugnait
(
Non par
l'islam postrieur
dveloppera plus
le
Prophte
5
(
les
le Ciel
Il
leur
enfin
entre
lui
et
la
qibla,
ou
(*
Cf.
Yazd,
192-93. Ghiz,
II,
^V^
^^
a
v
( )
3
218-23.
nd.
1.;
Quand
croix;
il
voit
<*,.C*i9
ULL^
l_5y
donc de
Aprs
vraies
l'insistance
significative.
Abou
'Obaid,
Garb, 9
*-b.
Mahomet on
1.
140, bas.
Cf. VI, 52 d.
Pen-
officielles,
expdies par les gouverneurs arabes d'Egypte. Ceux-ci se gardent d'adresser ce pro
Cf. Bell,
XXXVII.
2
,
La mode ne
218 23:
Comp.
le
chap. de
Moslim, Sahh
.
II,
anges vitent
la
La
juxta-
Comme
Il
( )
I,
en
fait faire
des tapis
un
le
Bohr, Sahh
cit.
Il
Krehl),
107, haut. E, IV. 24. Hanbal, III, 151. 486; Drim, Nas'. loc.
le
proteste aussi
contre
luxe
2
,
des
II,
tapisseries
220,
11.
Moslim. Sahh
6
(
)
Comp.
i^J^Jb
\\^L\
Uy^vo
\li
s'NUJl
f^JS IM
il
s'agit
il;
de tentures avec
Hzim, Nsih wa
'Omar
II,
ms. Beyrouth,
Mansoh (ms.
Berlin) 27 b
119 2
parce qu'elles
lui
rappelaient inopportunra
dusicl*
ur
Toujours
Sa/u/i
'
les motifs
du tokd chrtien,
impudemnv
pouvait
l'gal
les
Gabriel vitait
Mahomet ne
l'ignorer
cell<
les
de
Ce d
rnier
(
rapprochement
trahit sut
nsamment la tendance. Des figures? >n en rencontrait sans peine -ur les tenl chez Mahomet dans ses salons, sur les ta] ia fem es, sur appartements lans irtires du gynce,
.
toflfes,
a distraire
la
capricieuse ia
objets
la
liste
la
La pr
voisin-. L'ancien islam
1er
endance conomique de
le
Pninsule l'gard
d<
hanifisme libral,
5 ).
remde,
pro
ici
il
s'en
ferts
accommoda allgrement
par
les
civilisations
le
plus
l'art
avances
Nous touchons
a la question
des origines
musulman, problme insouponn par Abol Qsim et ses contempoec leur mentalit mercantile. La Tradition commet un anachro
-'--
J j^-w
loc
M'.slmi.
,V,,
hih.
II,
132,
163;
TinuM:.
Sah:h.
II,
Jiih,
nip.
151,
s
hanbal,
III
d.
l
1.
Moslim, i*J*,
.1
II
161,
d.
I.
immt
BogSr,
mue
A
aJtth,
I.
IV
325;
'
IV,
20S.
37-38
5
Tirmid,
<^r^-
C.
J-s**
'
ni'.il.
VI,
d,
I.
Id
la
meaui
abal
la
I
<.:/
il.
<^*..
Quant
_
-
...
l^H r - lj*
-
US ^..
trangei
cUr-J n>
! i>
boQ
'
H
tini
-9 b -
_^
2
In
n
*
dons du
e
.
Prop
.
contre
VI,
)6a
ni
S
-
" llc
Hanbal,
II
a8a,
"
im
76
Mahomet
nisme de
plus,
(')
son intolrance et
Parmi
f
les
le
beau modle
\L^f\ <j
olx*s
Tous
de
la vie,
2
(
)
chisme
l'ide
Aprs
les
dures privations de
higra primitive,
ne pouvait venir cette gnration raliste de repousser les douceurs de l'existence, les CJ^> clbres par le Qoran (3). Le pro,
domaines
et des
juifs, les
du limes
syrien, de
tions
Nagrn
commerciales
suffisaient alimenter
En
multipliant
les protestations
du Prophte contre
l'exhibition
comme
elle
voudrait
le faire accroire,
tapis des parquets, destins tre fouls, sur les couvertures, sur les
lit,
4
(
)
:
concessions,
ad duritiem
cordis,
arraches
la
condescendance du Matre.
En
apparemment
aux grossiers
il
il
avait oubli de se
s'habiller,
tissus,
fabriqus par
le
Haibar
et
Fadak,
prfrait, nous
savons
sur ces
de Syrie, d'Egypte
les
et
du
Ymen
(5).
Or
toffes
6
(
),
prdominaient
(')
^y^^Jl
^ fJ^..<
I,
ils
temps
Ainsi fait-on
en
relief;
Hanbal,
320. Ibn
encombrant de
Uk-^
2
(
et
)
de
>)f*\
:
Bohr,
386, n
5.
Cf,
etc., lequel
affirme p. 241
le
que
les
dbuts de l'islam
furent asctiques
prconises par
un
idal,
3
(
demeur
La
Concordance du Qoran
Cf. Rohar, E,
4
( )
4S6
Marwn
.
al-Hakam
\y&>,
s
(
)
tendance antiomaiyade
?),
Hanbal.
,
II,
232, 5;
?
IV,
)^^ ^^*1
(j ... A-OkAlob
sl>
des fresques
170,
Wellhausen)
;
171, 242.
II, 158.
6
)
Moslim, Sakk,
4 d.
1.
J^J> <^i^ks
d.
elle sert
Horaira
animaux fantastiques
l'on
,
et
le
triomphe
de
appellera
l'aral
de
1"
mandres enguirlands de
.ut un
fleurs et
de
lian<
ensemble annonant
et
prparant
l'art
arabe
strieur!
juifs
contribuera au triomphe
le
ta
Prophte
calomnier
le
libralismi
de
lui
prl
la
ntre les
images de msrabli
jour du jugement,
miquesdans
Allah obligera
a
>
nre de
suivante
la
Au
les
aut-urs a
communiquer
vie l'uvre
de leurs mains
).
Pour
n
aucun des
trs
faste princier, le
sensuel
:
A.bo'1
Qasim ne
s'est
int
sa porte
(3)
et
tendues du Hiaz
av<
ces
m<
taient
terait
mri moins restreints qu'on se l'imagine d'ordinaire. 1. ornerons cha] traits, nous ces une monographie. Nous
a la rvision
orthodoxe
et
conservs dans
(
les
grands recueils
nique
;
4 ),
ce sultan des
armes de
arabes
la
foi
<
ta
conqutes
auront
"
nu. 6
d.
line,
I.
H se
&
iL
^.
>
P.. >li.
.n
op.
cit.
IV.
Est-ce
ose pour
sur les ha
Cf.
la /"
voir p. es
Gayel
Art
fie,
IV
etc.
06.
3
(
Cf. notre
RfmbHtpu marcha*
to
pie
,1,1ns
l;
ma
anon.
750
date du
N
2;
D
ni
1
le
le
nombreux
fi
des
omme
maisons
prii
ter
la
i
rmeul
rai
I.
la
rgle
dam
.ir-i-
'Atnr.i
Inuti
Pour
Iri,
">
p-ir
78
mis
les
en leur
r
Compagnons en prsence des civilisations trangres, tout fournissant les moyens de satisfaire leur penchant au luxe,
on rencontrera des artistes-peintres, disciples authentiques du Prophte ). L'aristocratie de Mdine les chargera d'orner de fresques
(
2
(
)
perdues dans
les
la ver-
dure du Aqq
3 ).
Un
les
Abbsides
imiteront
ou plutt
ils
marra. Ces Mdinois amateurs ne peuvent tre que des Omaiyades, ces pels, ces tondus, d'o provient tout le mal. La Tradition
affecte
de ne prononcer
plus
ici
que
les
noms de Sald
et
de Marwn
4
( )
il
de donner dans ce panneau. Le phnomne ne devait pas tre isol, puisque dans les provinces on rencontre dans e les demeures des Sahbs et des tbi s des icnes de la Vierge (5).
n'est
permis
Au temps
de
la ghiliya. les
sanctuaires,
les
grands saiyd
6
( )
de culture, soustraits au domaine de la communaut timides essais de proprit prive, au sein de l' anarchique Arabie. Mahomet comprit
tout le parti tirer de cette institution.
droit, rserv
Il
la
).
revendiqua
il
comme
un
7
(
Ainsi
a pu
tenter d'-
( j
II
s'agit
d'un
musulman,
infidle
puisqu'il
consulte,
^^liL^l
Ibn
Abbas; Moslim,
Sahh
2
,
II,
223,
1-8.
Un
cit.,
Moslim,
op.
II,
223.
De
l le
geste prt
AboQ
tenant de Marwn,
plus haut.
5
(
comme gouverneur
cit.,
de Mdine.
Voir
la
Moslim,
op.
II,
222, 4 d.
1.
Le mme
cite
des
aigles,
des chevaux
7.
ails et
mme
6
des
J^'Lr dans
les
VIII.
159,
d'eau;
6
;
^^i\
^^ ^f
lyM
Sigistan,
Mo'ammaron
cit)
I,
(d. Goldziher)
;
(Ma-
2i4 b
Maqrz, Imt'
1.
IV: paragraphe
3,
hima
469, 9 d.
II,
9;
l'institu-
Doughty, Travels,
Moab,
136,
Jpj\
Hanbal, IV,
38,
2.
Le
Mm
tablir Mdine un
fora* l'instar du
badl
le
territoire sacr
de
la
MecqueC)la
la
dance probable de ce
Ansflrs une saintet,
la
i
dsir
de
la
confrer
cit
des
comparable
celle
de
mtropole
qoraiil
I!
d'invraisemblable
chez
Mahomet
la
tenait
desa
a la priode,
il
entrevit
la
possibilit
il
de
conqurir
parcs
Mecque.
des p-
Comme
vaux
larit,
.1
les
possda des
*).
et
se
lit-'
d'ajouter Ibn
'<
hnar, en signalant
mais pour
les
Cette correction
instincts
de
l'islam primitif,
tout
tout,
la
imprgn des
il
dmocratiques de
la
race arabe.
Avant
fallait
loigner de
Ma
homet
le
condamnation, pro:
,
du rm
Matre savait
comment tourner
les
la difficult
A ma
la
Mecque,
le
masses. Le souverain du
maintenant une Weltanschauung bien diffrente. Il louera dsormais forme monarchique des pouvoirs humains. Tins il avancera, plus
.
comme partisan de l'unit dan- la religion, dans la famille, dans l'tat, comme adversaire du polythisme, du matriarcat, de l'anarchie. Un seul Dieu, un seul Prophte-roi! voil dornavant
sa devise.
tr<
ispersonnaj
Ulah,
son Envoy et
Les fidles doivent les runir dans leur soules aimer par dessus eux-mmes, leur famille, leur fortune mission 5 ). S'il lui arrive de signaler le him, comme un et toute l'humanit
roi.
'
H.intial.
Ils
V
p.ir
sont enlevs
l-Ianbal,
II.
il.
les
Bdouins
5a; VI,
tonti
'
,it-
nombrwui
chameaux;
ioo;
IV,
J37.
^s
H.uil.al,
,
IIS.
;..;
: 1
invention! do
o
M-.slim
ipotrel
-
|]
.-il
rst queal
I.
.\i/,:Ji\
;le
y~j
y dttHyfcjU
Il
< le
butin ap|
>
'
Allah
, paailm dani
Qoran.
dira:
<
i\UVI Kp&J\pm
Haras de chevaux
des phnomnes, ayant accompagn l'apparition de l'idoltrie, comme une infraction au dln d'Ismal (*); il s'empressera d'ajouter cette 2 J le him demeure rserv Allah ( ) et correction: <*J_^y $ <& V Jr N
son
Envoy
3 ).
il
En consquence
quisition
(4).
Il
consacrera Y ac-
de chevaux l'argent des Bano Qoraiza, vendus sur les marchs du Nagd. Tout en favorisant parmi les siens l' lve du cheval, il n'hsitera indispensable pour ses projets ultrieurs de conqute
parat avoir rarement profit pour il pas tablir des courses (5) lui-mme de ce moyen de locomotion, demeur d'abord un luxe Mdi-
ne
6
(
).
On
le
7
(
).
Aussi
certains apologistes
musulmans
lui
appliquent-ils le bftl
2D1 du pro-
C)
<&
s't-ssxH
CsLs
** ^}2\
Sigistani,
eflf.)
Ibn 'Abdalbarr,
les roitelets
2
(
^A\
o^>\
^J^
En
(ms. 'sir
Goldziher,
149, 2.
M.
S.,
I,
236-37.
Tous
Hist.,
Hanbal, IV,
le
Baldor, Fotoih,
9.
C'est l'application de
il
ihls ad-dTn ,
recommand dans
d'institutions
:
Qoran.
dprofanisera
une foule
la
polythistes.
un
travail sur le
(3)
la
masgid
KTJDE
difficile
Par ailleurs
him
est
synonyme de haram,
homet
et l'existence d'un
rserver l'usage
de
la
kotiia;
comp.
Moslim, SahJf,
229,
S,
fort rare
aux environs de
la
II,
Ne comici
le
hadt
born l'interdiction
cf.
Moslim,
loc.
cit.,
aurait agi
comme
(*)
5 ( )
I.
782.
i9 b
;
Fawid
II,
Baldor,
Ansb, 334 b
6
( )
Lui-mme
le
Hanbal,
les
III,
89.
9.
(7)
De mme
(
comme
deux
Sa'd, Ibn
Mo'd
;
et
Ibn ObSda,
chameau
364;
I.
f^>\S
ou ne
2
,
le
Moslim, Sahtf,
craignant
l
,
II,
S.
Tabaq., III
5 d.
A
le
Haibar Mahomet
retour;
voir
interdit
I.
leur chair:
S.
surtout
Tabac,, II
82,
13;
phte
te
PI
tard
a
(
il
utilisa
galement
parcourt
les
la
mule
I'
pour
lui
en Egypte
).
ne
il
l'oasis
de Yatrib
la
Est-il
venu
.1
pied, on
; I
le
hamea ramn
i
irs
dans
n
lui
vi-
laissant
>.ms une de
il,
>bai)
ll.i.r...
son
A.us.
ne
Ibn
faillit
et
Mecquois,
et
O
Mahomet
futur
mode par
de M". ta.
l'infection
<
pria
le
carter Ya'for.
il
Mais, cria
bouillant
toi
>.
Il>n
kauaha,
rplique
et
les
martyr
>nna
sent
mieux que
la
Cette
une
suite
de Mahomet
contribules d'Ibn
rencontrons galement
la
ne, se rendant au
Visr^ tenait
Boraq,
fantastique monture de
de l'ne
et
du
mulet
(S).
Un
jour pourtant, on
le
dans
le
Wdil
j-i
alttestam, Wissensckaftt
1
XV
Cavalcade
mac
ar.
9602
Berlin
n. 4.
Tal>..
ra'y.r.
61.
;
V, 43
/'.-..'..
III,
.'19
Preuve d'humilit
20
.
Hanbal, I\
59
71.
149.
Ya'qol
Il,
42
au
variante indique)
1
mi
ment
une
un aoe
Hanbal,
-'.
rconstanc
entre
loi
1
-
Moslim, Sah:h
prii
II.
2-;.
et la qibla,
<
il
a coup notre
sa
Ane Va'for
:
cf.
/./..
IV, 64;
i\'
V,
\B\
bui
H
;
iladori,
llmlal
mule,
-n
7
14..
188;
VI,
^2.
<
crit aussi
Ya'for
Honain, mal
>ur sa
descend; Moslim,
1.
><z//.-/r.
'
Hanbal, VI,
La
multiplii
Mdine
soulev
la
queal
possesaioQ
les
chevaux
un
est
numre parmi
les
m
-,
tait
Chaque Bdouine
n
d'un cheval
>'n.,r
j.-|
MS
:.>s
mentionne
.'
tort,
lu
is,
u-s
chevaux d
11
lea
il
Bano
s
non
B.
Nuaair,
comme
l
l'ditei
d'un cheval
II
agit
d un ahBl
mme
il.
:
un
en route
mot--
et
III,
Hanbal,
1
32
Mahomet
et le cheval
quement troubler la tranquillit Mdine ('), mme aprs les rgle2 ment de police, dicts par Mahomet ( ). Fait exceptionnel sans doute
car les rdacteurs de la Sra ne cessent de le citer, pour prouver le
3 ).
Tant on
prisait le prestige
du cavalier dans
il
pays du chameau!
4)
fut
Cet accident a pu
6
( ),
l'quitation
il
n'en prtendait
pas moins tre bon connaisseur en matire de chevaux, l'emporter mme sur e Oyaina ibn Hisn, le chef de Fazra ( 7 ), un de ces volages
saiyd bdouins, que l'intrt rendit tour tour adversaire et
alli
de
8
( ).
Mahomet.
Rien, assurait-il, ne
(9),
lui plaisait
comme
les
chevaux
En
guise de commentaire
IO
( )
le hadt s'attarde
la
tons du Prophte
riser
en l'honneur de
il
son dveloppement,
il
aux
courses,
). Il
tenait
apparem-
suit
un enterrement;
trait dirig
I.,
un Bdouin
en refuse un autre
cf.
I,
contre
pre de Samir
S. Tabac.,
IV
2
,
90; Qo-
Moslim, Sahh
2
,
353, 356.
o^s- avec
la
population de
Mdine.
3
121.
Il
aurait
[ras.
alors
cit)
mont
:
poil,
^f\
Halq an'
'
Nab (ms.
355
Abo Da'oud,
.
Sonan,
116a
ibn
Homaid
(
4
)
les pitons
III,
.
devancent
les
chevaux
I,
Hanbal, IV.
il
51,
2.
Hanbal,
334 b
476;
est
dor, Ansb,
6
(
)
Cf.
I,
349, 350.
Il
possesseurs du cheval
Moslim,
Sahh
(
', 7
)
I,
40.
le
On
proclame...
;
^a
>
H anDa
184^
l-
IV, 387.
8
( ) 9 ( )
Hanbal, V, 27
cf.
Ibid.,
183,
Comp.
la II,
chevaux;
Mo'azvia, 306-07.
Bohari, Sahh,
10
(
215, 216.
2
,
Cf.
II,
I,
316-
(") Hanbal,
225;
3;
III,
I,
316-17; Moslim
2
,
II,
127.
ment s'assurer
a qui
le
le
cheval
communique
cl
frquente, ou
consacre sa vie
fait
'
La raret du
par excellence
,
un animal noble
2
(
).
synonyme de saiyd e seigneur de Mdine ne pouvait dcemment se dsintresser d'un sport aussi distii
I
surtout
aprs
la
doulourei
de Ofrod,
de
la
<
<
(
il
avait pu
D se fera
constater
la supriorit militaire
le
cavalerie qoraiiite
5 ).
intimer par
afin
(Ys-Haut l'ordre de
les
prparer une
>
forte
cavalerie
de tenir en respect
ennemis d'Allah
Qoran,
mou
iemps,
s-10.
nrquoi
le
'<
ca:
nu cavalier
hi
Au
->
tabil
irwa ibn
\*&\
I
un Fanatique de chevaux
TafriUj
,
on
II.
i< i t
i<-
dicton
y*iL\
is+w
ij ^jj-<
S.
VI,
414
15.
1
C'est
cheval qui
I
aj ^^>J
11-12;
I.
-S
cf.
247,
bevalines;
_
Nt
\.
Hanbal,
195:
L^-' j
4*
AX^Ji *i\
Ou du moins une
66; XIX, 13g d.
I.
XII, 148,
8<LL; XIV,
. :
,
Osa\
jo,
III,
11; 40, 7;
Mo'atvia,
[
IV, 227, 9;
.
Ibn
Doraid, /.
n
_-
12;
index,
cheval;
beaucoup de
ont
compos un J^il
1
JS
Flflgel,
GrammaHsche
monture
Sckule*
^
de
'j
Hanbal,
1.
170.
2.
M.ihomet appelle
la
le
cheval de course
I.
la
'lu
dmon
passion du jeu
Hanbal
Les montures de
Mahomet
-r^y.
rvent
'
leur
ImtTT,
jeunesse ^j~-III.
.-
^
(sommet
>
Ji
3-^ -
c^
Maqra,
ms.
cil
commentaire
Al-BSl
a Qoran,
Jb\i}\ (msc
la
ion
de
parole; AJ-B9b,
msc
V.
M AN
All.l
[MA.
priodii
[uement
et
les tribu
de
la
formation
l'Arabie
de confdrations temporaires.
classique, celle
Antrieurement
l'hgire.
du centre
et
dure,
I
pour neutraliser
seul1
l'action dissolvante
:
de l'anarchie bdouine,
la
avait
chou
il
fallait
un levier moral, un
les
programme
l'islam.
religieux.
Il
ramme,
ce levier
Mahomet
apporta avec
il
les
ma-
nia avec
ne
nglige
pour
l'avoir
autant les
moyens
les
Nous pensons
En
de
montr dans
pages prcdentes,
toutefois nous
avons compris
dpit de leurs r*
crits
de leur incohrence,
plus
ou
moins voulu
la
Qoran
l'intelligence
s'il
situation et
une
Comme
|
avait le pressentiment de
s'agite fbrilement
gagner
le
temps
Or
annes de mariage de
1-apm.i
M
l'chec
li-s-
:<>n
toute vraisemblance
postrieur
0h<
surtout
<l
depuis
cAhzb
>
<iik-
Mahomet
d'homme
tat.
86
L'influence de
Ftima
dcline
la fille
le
tumulte de
la politique envahissait
qu'il s'apprtait
fief
modifier l'quilibre
politique en Arabie
au profit de son
mdinois,
comment
la
ple et
gmissante
(3
.
2
(
figure de
Ftima
aurait-elle
fin les
c
russi
captiver
e
son attention
Il
lui
manquait cette
grces, la redoutable
capacit d'intrigues de
la trs intelligente
elle,
isa.
lui
Mme
il
si
Al avait
s'il
fille
du Prophte, ^Uil
^ comme
lui
4)
l'aide
faveur de l'avis
Abo
fini
domestiques de ce mnage
dsuni avaient
les
par lasser
patience
Depuis
qu'il
projetait la
conqute de
c
Mecque,
tait
le
concours
in-
d'hommes de valeur, comme le pre de isa, lui dispensable. Le Prophte a pu d'abord escompter la
c
devenu
collaboration de
lui
Al.
Aprs
l'avoir
mis l'preuve,
il
ne trouva en
qu'un soldat
le
lui fut
de se retourner vers
tait
groupe
d'Abo Bakr.
elle
Comme
la
tendance de ce parti
hostile
\Al,
acheva de
ruiner l'influence
de Ftima au
profit
Hafsa.
Dans
le
ait
pour
la
Sahh*,
3
434-35; elle
lui
( )
qua-
lit
de
chez Mahomet.
de prendre des
allures
de chef
JaL^Jo
Mais ce verset
observent
les
commentateurs
aurait t abrog
nombreux
Tab.,
4
( )
Tafsir,
XXX,
91.
1,
Moslim, Sahh*,
129, bas.
./
de
Mak
:
une
avant d'ane tenait pas en place A son lever, f ab. III. a voir annonc l'heure de la prire la porte de Fima
visite
il
I
Mais surtout on ne
tarit
'.isim
pour ses
petits-fils
lasan
Hosain.
Dans
leur imagination.
Mais ces
de
la
priode
sur
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mdinoise, quand
trrire agite,
it
il
arrivait au
d'oeil
se
prodigues par
Sn\u son
la
vieille
monoil
n'eut
le
Leurs
i
anne
vie.
Au moment
russit
il
la
la
malaisment
le
faire
de
sou
gynce
turbulent
and
frottent les
Prophte tombe malade, observah 'Omar veux, rouges de larmes: revenu la sant,
ils le
prennent
*Jk^fr
II.
.T
:
'
Ibn
il
aur, Mirt,
III,
;:
Ibn
e
'.*
21
|
III.
a8s;
<
pourtant refuse
'..
qu'il
B|
res
oouvean
h a h t icono.
[,
II.
77, g
-ille la
nuit
pour
long.
linin
Il
lui
concde
In
le
privilge d'un*
Ji>,
'
l'une
coude de
1
r^anbal
r<ir d-
>mp.
polmique dn had|
...ntre ce dt.
par
limite ligence
itions
liment
te, appro]
1
le
monta
74);
de droit, de p
Us en font le
"
.
nsiiltc.
i
'''
m
'
Moslira
<-t
haaai naou-
,lr<-
bomi
s
ce
le
an
'<
Dana
:
mme
'Ali
la
bnt on a invent
livre
renfermant
,
I
i.i
valeur
de
cette con
Moslim, -SaAA
:
pour
une consultation
'Ali
Moslim,
bs
a
quand par
ailleurs elle
supprime
mention de
dans
les
honneur;
88
'Ai'sa se
fche
la
gorge
(*).
Il
La femme
l'appelait
est fatale!
2
( )
rptait sentencieusele
la plus
frquemment
petit Ibrahim,
3
(
).
L'une aprs
la
les
filles
de Hadga. enfin
le
mort venait de
les lui
l'humide bas-fonds du
Baqf
lui
de perptuer son
(
nom:
Smite
4 )!
Impossible
Une nombreuse descendance? Allah lui avait refus cette marque des prophtes. Al me remplacera se disait-il 5 mlancoliquement Ce sentiment rsign ne l'avait pas, nous l'avons vu, rendu plus tendre pour le pre de ses petits-enfants. Quand
de garder ses
r
il
l'aurait dsir,
rapprocher de
c
provoquait
les
bruyantes protestations de
l'iras-
cible
Aisa.
Tu
^j JiSjo ^J.1
slJll <3 ?J-*^
j
IM;
I.
S.
labaq.,
III,
II
2
,
37.
16.
la
Bohar (Krehl).
;
418.
Comp.
UJ^Laj"
1
Abo Bakr
doit intervenir et
2
,
crier
;
Prophte
261, 13,
<J,l
^ f^-\
>ljJl
^yV&l^l
<j>
I,
567
II,
260-61
o femme
est
remplac par
3
hdim
2
,
.
II,
( )
Moslim, Sahh
le la
437-38. Ghiz,
Mahsin, 272,
la
d.
1.
A
-Il
affirmant que
prire,
Assurment
cit.,
I,
femme
Ile
est
<_>I.aJ
^1: Moslim,
op.
195,
4
5.
( )
5
Comp.
f
j S(
( )
Montahab Kanz
....
J*^
o>
^Lo
J>
UJ ^ ,3 ,^-J Jfi
(U>J
s
.<
^ S
J-*^- <&\
o*
w
^JsS.
f cf. --Jil
J^JI
la
mort du pe:
tit
Ibrahim; Hanbal,
III,
ri2:
)l
^}y^s cr eJ^r
3*-'^
f^-)^
85.
O^
'
J^-' "-^.'j ^
''
quali-
fie les
deux Hasan
c
Lo jJI
lui
^ AXilsu
parler
fils
;
Ibid.
II,
Quand Mahomet
est
en co-
lre, seul
Al aurait os
On
blance entre
Mahomet
*oy>&
II.
^J,!
et les
de
>
Hasan
par le visage
ou jusqu'au nombril
I,
Hosain,
(sic)
<*J'^*o
:
c^
99;
II.
342
Bohar,
Sahh (Krehl),
ble pas 'AIT,
446, 6
comme
au dehors, tu
me
sacrifies
Ali,
moi
et
mon
pre
V
la ra
kr!i
la
mettre
rej a dit
fille
tmmes,
').
11
les
parfums
et
les
bons
tvait
il
le
Prophte
des enfants de sa
d<
on l'enten
Tradii
s
Chers
petits,
cause
l'homm
Vu dire de
(<
Il
et
ivare;
lui
vous tes
et
les
la
parfums d'Allah!
la
entre
Hasan
'.:
parait
p beaucoup de ce
el
les
Mosnad
ne
pittoresque
littrale.
Ils
mi generis,
de
la
permettant
pas
toujours
une tradu
de
l'humilit,
et sur l'attitude
observer
d
pendant
la
prire
traits,
ils
les
d'un
lien
et
de
historiques,
figurer.
il
gs d'y
tendances,
r<
auteurs.
On
Hasan
prire
il
.
voit !<>nc
frquemment
de
les
le
Prophte s'amus
entre
ses
es
deux
la
comme
la
faire
passer
jambes. Pendant
il
Dans
le
ce
sture,
prolonge
plaisir
des chers
Hanbal, IV
275.
Hanbal, VI,
|e
I
oy-"^ r l;
nom
la
M' 11
1 ''
11
VI, 409.
Hanbal,
III.
[64;
parlantes,
Ho
dmai
1,
$aMA
de
pi
El
aussi
ontre
la
duret<
mis; Hanbal,
l
II.
AboQ H01
.
Hasan
.
mbril,
3 **** -^-rr*
<
il
.1
vu
Mahomet l'embrai
n
, Xjl
'
'
des
tendus da ha
Mahomet,
l'ange et
Hosain
petits.
l'a
Trouvant
le trait
charmant,
le
fougueux
sfite, le
Saiyd al-Himiar
le ter-
).
La
il
prire acheve,
Mahomet
les
prend sur
Un jour
l'ange de la pluie
^Lu^U-*) sollicita
femme
4 ).
Omm
Sans
Salama de
;
surveiller la porte
3
(
)
afin
Hosain
il
tance
d'Omm Salama
se laisser intimider
le
par
les
la
prsence
du cleste
grand-pre.
visiteur, le petit
grimpa sur
dos et sur
paules du
demanda l'ange son interlocuteur. rment, rpondit Mahomet . Et pourtant, continua l'ange,
L'aimes-tu
?
Assules tiens
le
mettront mort
.
je puis,
si
il
p-
rira
lui
rouge.
tion
.
5
(
Omm
La
).
conversation, conclut
rcit,
il
bal
Quant au
fin
embellir la
Au moment
la
motte de
( )
&?
^
;
r j*tA
rf^?
Baldor.
Ansb,
588 b; Ag.
(*)
VII,
16.
eff.)
II,
228,
les
440, V. 44
sa prire Allah
aime-les,
;
comme
r
je les
aime
Hanbal,
II,
249
( )
JIjLJI
^-^* i_P-^
on
<i\
le voit
cour
aprs
le petit
Hosain
>
U^a
IV
'
^-oJI 3*^*
72
;
iSiL\
^^la
S^^l^ (oaLo
et
J^
2^3
>
J-*^
*r* ^-(-*
le
me
page,
Hasan
Ibid->
la
m "
Pendant
prostration de
ft
Mahomet, un verre d'eau plac sur son dos n'et pas vers
r
1
^> cr?
^ *' ^ anbal
(ZDMG.
>
*>
I2 3lit
Au
lieu
de
JJ.I.iALo
;
Goldziher
L, 485)
l'ange
Matran
emprunt
l'anglologie talmudique
tir,
157. note:
Ma-
nom
mentionne
2
l'ange
On
le
retrouve
dans
(5)
les Sahh,
III,
comme
242 265.
Moslim.
II,
92.
Hanbal,
Mahomti
'
<
9'
terre et
Omm
tait
Salama
'
;
croyants
nombreux
cueils
o frquemment viennent
mts.
les bai
chouer
les
Il
ventre
[')
il
se
prend
les
flairer
la langue, leur
prodiguer toutes
les
marques
A
[
nous en
le
bon
leur
calife
Omn
flairait
longuement
un
ses nouveau-n
d'atection.
s'il
de
1rs
.
garder
perdre ^JJ
plus
tard
sentiment
venait
^
a
,
vi
yjk
<*J
*_i. J*
%^ <*o'^
bien
le
lui
i^*aJ
laisser-aller
de
Mahomet pendant
La chaire:
cette priode,
il
les
prend avec
la
dans
le
MM-
point
central pice
plus
importante du mo-
rt"
Gabriel la
lui
doni
Ya'qob,
///./..
292.
On
ment intervenir
Omm
5-
propos de
tes
la
r.
;
du
a
II'.-
Moslim,
II,
>'.;//://
11,
493,
16;
comp.
494.
( )
Haut. .il.
241,
Maqd
Salama BOUS Y
ir
[bn al-Gauz,
BalSdj
lever
la
//',//'.;'.
ma. Leiden) 14
b.
-.
ILim:s
II.
3;!
mourir
<
en-
contradiction.
cf.
Mb'dzuia, 78, n.
Hanbal,
II.
3=;.
<
VI,
wr_^--~
(cf.
(iahiz.
[,
II.
10
[.S
I.
Tabaq.,
ja8,
IV
'.
1:3.
7; Tirmid, altik
6 d.
to d.
|,
2S9
BojiSr,
oMi,
158,
13;
;.
Nawaw, Tah
I.
V,
l
t
;2.
VIII, 90.
1
11; XVIII,
a
4;
XIX.
~~-
,>rm "
.-t
c le
BohSri, >oH$,
IV,
***
^L
)
Mahomet
\JS
^Xl
6 -Mil
3
;
rfuafli
^
:
et
tfasau
i*yR
l^s
*^t*
^A-'o^
.y- J!
l>1
~v
Comp.
fe
lj ^ U
Hant.al
[V
ce badi] a
[e Hasan); on a trouv piquant d'attribuei Mo'awia |acob en Palestine senl l'odeur de son fils |oseph ; Qoran, 77.96 t7; VI, I-M ':; a ::, M Hanl S; IV
5
j
1.
S
.
;:
inbal,
V, 37-3
Crehl),
II.
92
Hasan
et
Hosain
le
vide
il
recevoir la ai a,
).
Sent-on
le
besoin d'appuyer
dit
Prophte, on
auteurs
la
profre en
Dans
fils
leur
se
souviennent de
ils
3
)
tiennent y
exhiber
catif,
les
de Ftima ct du Prophte-roi!
Geste
signifi-
la glorifi-
lgende
sTite.
En
et
l'esquissant, le
se les associer
attirer
sur
eux,
comme
sentant
parfois
il
impudemment, lorsque en
de saiyd
5
( ).
pr-
Hasan
jour, le
l'assistance,
le qualifie
Un
de
la
voyant
lui
et
s'avancer au milieu
pas, AboQ'l
Descen-
dant de chaire,
et s'crie
:
les
6
(
).
Quand
(
j'ai
vu ces deux
pas chancelant, je
les
n'ai
7 ).
c
Le but de
tout
d'assurer
aux enfants de
Al le titre d'enfants
du Prophte. L'on
(')
Hanbal,
Cf.
III,
261
cf.
la
Rivist
I,
r
[.
134,
d.
II.
1.
Moslim, Sahh,
IV, 70.
236
S.
(
Tabaq., VI.
3
)
Hanbal,
169.
III,
7,
1.
8;
18; 62;
32,
Bohr, Sahh,
( )
On
133.
II,
jl_**o
<
_^s.
*)
Hanbal,
329.
Et de
fils,
bni
hd
Bohr, Sahh,
II,
1.
6
( )
commencement de
ce travail.
Mme
en
prsidant
petite-fille
7
(
prire publique,
;
il
fait les
I,
Omma
Moslim. Sahh.
205.
II,
134.
2 d.
1.
Moslim, Sahh,
I,
236.
our
peler
fils
la
tranquillit publique.
<
>n
devait, affirmait-il,
l<
de
Ali.
le
->
conformment
la termin
Qoran, depuis
roman de Zainab.
ittendu
sur
l<
giron, ou califourchon
du Prophte,
les
les
bambins
d'alors, l'accident
tre
frquent
er
///
d'aprs l'importan
les plus
irde
rer
d'3
rich<
revenir pour
le
lions connexes.
A
1,
leurs
yeux
la
matire est
eignements.
petits
Ils
.tin 3
(
ad
vn
le
).
Incidemment
(.l'un
ils
tout intervenir un
membre de
la
famille
abbaside ou
rivi1-
Prophte; auprs
d<
entier
valeur
inestimable.
'
l,
les
Ashb al-wodo'
char
ils
veiller
doivent
contenter de
celles-l-
tapis
de
prire,
ou
le
rcipient
servant
aux
puriti-
Leur
II
s.ilivc
coule sur
lui,
pendant
qu'il
les
porte
les
mu
I,
II,
faire attribuer
prh
.
-J~
J
--^.
tout
il
les
o-j
;
~^
une
d'a|
jj^ jJJI ^l
Ce derniei
,
annaliste avait
compose un
^JL^^
,-^>
eignements sur
lofcri
;
les 'Alides
Xi/i:/i
III.
.
51a;
:
IV.
115.
Hanbal,
paasim.
Comme
.il
le
futur calife
il
Mo'
Horaira Ibn
Al
.
As'nri
foi..
.II.4;
;
./.;
XVI.
I.
II.
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;q
rjUmbal,
.
.-
-~
.^j^.
*_.
<*
Ua
^-69
rartoat
VI
LES
GENS
>l.
MAIS<
>N
Au
Nous
I
le
I.larita et
>ahia ibn
lalifa.
visites a
>kz,
d<
dine
f
(
).
Il
commerce
les
local
la
Mecque.
Non seulement
il
il
mangeait
bazars
'
et buvait,
comme
8,
simples m<
y achevait
mais
courait,
les
Qoran, 25,
22).
Il
une
familires, en
les
en vent
lorsque au retour
sur
le
se rabattit sur
il
la
maison de Fima
appeler
seuil
*--
de
'
la
I
porte,
t'ois
se
mit
Hasan:
c
Arri
vaurien
ponse.
riva
raira
rois
il
recommena
c'est
l'appel, sans
obtenir
de
r-
Il
la
rflexion
lui
mre
avait d le retenir
pour
mettre son
S.
Hanbal, Afasnad,
I.
168,
II,
448,
1-.
IV
MoeHm
us
remet
pont prcher
nfice
le
le
moaotl
dira
de
la
chargement d*on<
Bobfiri,
$aJA
fi,
ai;
IV
qg
Mahomet,
le beau
modle
sa vue
le
Prophte s'empressa de
les
le
serrer
contre
lui:
sa
poitrine,
pendant que
s'cria
t-il,
Mon
Dieu,
comme
(*)
aime-le
comme moi
et
tous
II,
ses amis
331).
avec
lui!
Trois
la
fois
il
Peu aprs
naissance de Hasan,
Omm
al-Fadl
on ignore corn
ment
elle se
trouvait Mdine
l'avait
sur ses genoux, le bb, avec l'inconscience propre cet ge, s'oublia. c L'pouse de Abbs se prcipitant lui donna des coups entre les
deux paules.
mal mon
Doucement,
.
cria le grand-pre,
2
(
),
il
ne va pas causer de
se contentait de r-
fils
Dans
ces circonstances
parer l'accident avec quelques gouttes d'eau et redemandait ses enfants. Scne attendrissante! Jusque dans les dtails les plus intimes,
la postrit
le
^1
(
De
l'air le
prter
la
pleine
3
).
la famille
de Al
de
la
ramens
maison,
faire
Ftima,
faon
des
:
mamans
bdouines, s'amusait
les
danser
'Al
.
elle
chantait
ils
ressemblent au
1 arqs naf et peu aimable pour son mari, lequel prenait le KL. parti d'en rire ( 4 )! Sans doute par gard pour son beau-pre, ^JJ
(')
Pourtant Gabriel
lui
visite
cause de
;
la
petits-fils,
Hanbal,
305.
Sur
etc
de tuer
141
S.
Omm
elle
al-Fadl,
de son
nom Lobba,
aprs l'islam
migr Mdine
de 'Abbs
I.
Tout
cela
aucun isnd :
c'est la
doctrine 'abbaside
Pour
la
date on n'arI.
;isnd
suspect);
S.
Tabaq.
ibid.
IV
',
'Abbs
et
sa
20. d.
3
[
On
lui
fait
plus
faciles
il
craint
183,
12.
incessamment de
233;
il
169,
;
170,
Ibid.
182,
II.
est
observ
,
les
118.
4
[
Ya'qob, Hist.,
V, 102
;
II,
130;
'Iqd,
I,
277,
Hanbal, Alosnad,
VI, 283:
Montahab
Kanz
...
Urentlen-
vie
de
l'esprit.
^
la
'
f)M VLal
Mahomet
fois
que l'occasion
tement ce
cri fut
se prsenta
de pousser
Immdi
grande
par L'enfant,
joie
du Prophte. Ainsi
premire
parole de
la
Hasan
aurait t
Vllah
akbar
Il
te l
fU annuelle,
-
n'est
pas
lifncile
difiant rcit,
tr<
o
fils
on de
s'efforce
Ali.
de sanctifier
jour
dbuts dans
ses
la
vie
ai
du
aiel
Un
Fapma amena
deux
>,
Ire
\isit<-
leur
grand-pre.
rpondit
h-,
Octroie-leur un cadeau
demanda
il
lanire.
riasan,
I
le
Prophte, j'accorde
L'intelligence et la ret
Losain
gri
t et la considration
').
1
Puis
les
plaa
paternellement
.
.a
mille
femmes
Sachons gr
frre,
1<-
a nos conteurs
de n'avoir
erv
l'intel-
ligence son
Un
la
trait,
homet avec
Nagrnites
dputs chrtiens
Elle
aurait abouti
de
ses
imprcations.
Ce
serait
une
des
rares
occasions, o
hauma
pre
3 ).
Cette scne
la
Lbre dans
littratures
so-n<'
Parmi
il
les
Mahomet
33, J3):
harem remuant.
faut
::i|.
cette parole
de
'AI;
.
c les tnull
yasan
mont
tre
b
voir no-
b.\ 592,
a.
Ya:;J, chap.
et
XI.
.
ll.ui!
..1
IV,
Vo
1 >
i.ms
I
)\i::J le ch
le B
)nt
le
cadre
s.-
rni par
Qoran,
',
;.-
nt
|e
Messie
(rem
lit
DOmm, 00
Cf
nit-
il"
cor;-
.cures allusions
qoraoiqnes
noti
"'.
daoa
Rt
Reco>>iuiandations de
Mahomet
son
harem
purifier
Que
le
Pro-
phte apostrophe
jalousie a voulu
saintet spciale.
ici
ses
pouses, tout
le
contexte
le
le
montre! Sa
leur crer
Il
bnfice d'une
et
s'agissait
aux tentations
aux
Ces
sollicitations n'atten-
suprme pour se
faire jour.
Des Sahbs
et
on
nomme
le
Hawr Talha
s'entendit
annoncrent
l'in-
Qsim
si
glementation
res
Il
confre
ses
il
femmes
le
titre
de
m-
des
croyants
En revanche leur annonce un double 3 fautes ( ). Ne fallait-il pas raffermir leur vertu
).
roman de
'isa et de Safwn
Il
ne craint pas de leur faire adresser par Allah de pressantes exhortations en ce sens: la rserve, la modestie, la pratique de la prire,
la claustration,
avant tout
la
vertus
il
gens de
la
maison
4 ).
Rien
Qoran ne
difficile
contient
pas
mme
les
concilier avec
(')
',
III,
gine
2
ms. Kuprulu
( )
Qoran, 33. 6
cit.)
ce
titre
le droit
de
les
pouser,
c
(cf.
Maqrz, op.
en crant un
isa
^^.
Moslim. Sahh,
I,
143.
Qu'elles
les
(Hanbal,
446, d.
c--d.
CXXXIV,
Le
S prsente les
veuves de Mahomet
'y^AA ^JL^S_
hadt nous montre pourtant (texte cit plus haut) 'isa habille de rouge!
Des
rao94,
:
hannat frquentent leurs demeures, du vivant de Mahomet; B oh Sri, Sahh (Krehl), IV,
n 62.
propos de Qoran,
<te*-\j
\\a,
19, 12
la
(O^yjl^l
O^j-^'
Jp*^. (3
_j
l'poque de Ghiz,
trouvait-il
passage, relatif
le
ma-
ternit des
Il
pouses de Mahomet, ne se
textus receptus ?
le
signale
comme une
variante
O^r*^
Jp*^
Mais
le
prn
ion
trop
belle;
la
maison
[es
Aiides
par
>str<
leurs
partisans.
l<
tans
le
Mahonv
pher
inns,
run
.
tant
le
I
comme
a
le
comprend
,
la
langue arabe
r
Ah.
ni
l-.uim.i
nant
la
S'a,
elle a
le
eux
cclusion
'!
doit d
ton
es
fils,
in
jour
donc,
les
abritant to
Fatima
Voil
-
<-t
leurs
deux
Mahomet aurait
lors
(
dclar
les
gens de
ma maison
la
}
..
Depuis
le
les
quatre person*
portent dans
la
tradition fite
:
titr- (!<
gens du manteau
'Aiides
peroit
tendance
s]
revendiquer pour
le
les
le
pri
iret
nonc par
le
Qoran.
se
En
accueillant
rcit,
les
'
son!
le
rendre inoffensif
on
fait assister
Omm Salama
prouver
le
*,
II.
;2s, surtout
',26
on
pou
4- sJ
'
con-
le
1
raisonnement
''
est
captieux.
;:o, 417.
Les
actuellemei
d.
I.
'
po
>_^-~^
^jt
gens de
la
maison,
.
un
mme
toit
H
maison
>
11
Le
l'Ut
t
<lu
Proph
<
rmer en iabou
hr
les
la la
commma.
Mu contexte.
cette
interdiction
ne peut convenir
famille fie
Moslim,
SMA
*,
II.
;?4
Et aussi celle
<>
d(
aux 'Aiides
expression de
_~-^_
^.-*
nombreux exemples,
on l'applique
:6.
d'autres
Il
familles:
M.di/oumites
,
"j'.il-
IX.
H.iui
6.
I.
161
1\'.
;
150, 7
Kr-ri
c't-tte-
cr*
J&^ ^ ^rr^ J*
'
-'
tf^obal,
:
II
aoq.
d.
1.
Je
vous
.mille
du Prophte,
ouvrir
la
m
m dans un
badft, char.
mn
'
bofl
loraira de
:o
pro lamei
l.
Extension de ce privilge
mari parmi
e
les
gens de
la
mai-
son
(').
On y agrge galement
c c
descendants du
mcrant Aql,
frre
de Al et enfin
La Sra continue
c
Alides.
On
Mahomet
dclare
les
hommes.
cette dclara-
oppos
la suivante.
Ftima m'est
la
la plus
chre, ensuite
si
Al
3
(
revenu
il
dans
l'affection
de son beau-pre,
rpliqu:
Ftima
est la plus
<JI
aime
et toi
il
le la
<*-J=U
Lv^
J^j-*1
v^uil_5
^U*
.
il
Cette affection,
en toutes
boire.
les occasions.
Un
jour
les
demanda
de
Au
lieu
de
Prophte
(
traire
une
brebis et d'apaiser la
de
l'enfant
4 ).
On
voit
comment on a
les
cherch combler
les
lacunes
de
la
S'ira,
o dans
rdactions
Qoran
(5).
1
I
le
manteau
est tantt
;
de Fadak
l
tantt
de Haibar.
Au
Higz, on
dtenaient l'industrie
de
ce
flot-
tement topographique.
2
Cf. Goldziher,
ZDMG,
Hanbal,
L,
2
,
II,
332.
(3)
Cf.
156.
4
(
)
Osd, V, 522
I,
101
1
VI, 391-92
les
la famille
de Mahomet.
Le
*
1
SQ J
'Abbas,
la
sadaqa, savoir
3* J
pour
Baldor,
Hsimites forment
motifs sont utiliss
la famille
d'Abou'l Qsim
Komait, Hsimiyt,
45.
Tous
femmes
les
les y introduire
subrepticement.
Au
en avant par
I,
le
Prophte
1.
<*IaI
Ai_^>
c--d les
et
423,
Dans
sa dernire maladie,
Mahomet
;
oblige
tous les gens de sa famille prendre un remde, except son oncle 'Abbs
Moslim.
Sahh
(
2
,
II,
253
la famille.
5
)
Pourquoi se gner
le hadt,
Quand
il
ne
s'agit
<iU^.
<-jM
partis
;
Hanbal,
le
131.
Aveu prcieux
Le
!
hadt
on
compare
VII.
1.1
Il
OSMA.
1
I.
Du
tises
lier,
cl--
ct orthodoxe, on
amne
fille
1<-
Prophte a prodiguer
la
mme
Zainab.
Un
jour
il
lui
arriv
la
du
Ymen.
Je le
personne
plus chre de
ma famille,^
la fille
Dans ce
cas, s'cri-
femmes,
d'Abo Qohfa
est sre
de l'em-
porter
de -a
Sans s'arrter pour relever cette insinuation jalouse a l'adresse partialit connue pour isa, le Prophte suspendit le bijou au
.
cou
de
Omma,
la
fille
de
Zainab
2
( ).
Par moments, on
le
dirait
proccup de
la
de drouter par
correction de son attitude les conclusions outres des partis extrles luttes
mes de prvenir
tures.
la
fu-
Car avec
la
au Prophte
Moindres
l'importance
d<
rle, attribu a
verve
disaient
ils
eptiquesde Maux
croyants.
dine,
et
autres
leunux mortels,
bol intentionnellement
..m.".
r,i:.,:h
^.i
valeur
constitue
le
fond du dbet
tus
Constantinople]
p
.
Qodfi*
^
>.
-*~-
c&&
-
mt
'Otnomlya, Constantinople
yanbal, V
29^- VI
i68-69
148
I.
/''/
VIII,
Les
enfa?iis de
Zainab
la
(Moslim.
I,
118). Faudrait-il
teurs de
ramener
ici
des
clichs, dj
C'est
la
rptition
ailleurs,
o seuls
les
noms
dif-
(*);
et
Ainsi
qu'il s'tait
comport avec
lui
;
deux Hasan
la
Maavait
homet
les
les
il
accomplit
prire tout en
s'il
Comme
absolue
2
(
),
il
recommence avec
Cette
la salt rituelle.
apparente bonhomie, ce
de
la tacti-
que
traditionnelle.
Non seulement
3
(
prviennent en faveur de
ils
la
v-
racit
de
rcits
aussi nafs
mais
cas prsent,
:
il
s'agit
de
masquer
de
la
par l'orthodoxie
les
au moyen de
divergences au sein
gamWa mahomtane,
mousser
les
armes
Tout a
la
Cette drogation
gravit,
au recueillement
de
la prire
constituait
Omm
O
avant
la
II
des
sa
filles
de Fatima. La cadette
l'aurait
Koltoum
serait ne,
;
mort du Prophte
sur Zainab
la
prcde immdiatement
;
F-
Osd, V, 469.
Si le
mariage
de leurs parents a eu
la leur,
lieu
aprs Ohod,
la
du vivant de Mahomet
voil
pourquoi
elles
ne figurent
2
( )
dans
la
Sra
ni
dans
le hadt.
(j,
Nasa',
bl^oJI <J^effendi
;
,
S.
s^LoJl
Ibn
al
(ms.
sir
I.
et d-
Ibn Ga'far
3 ( )
Hanbal, IV,
bas.
2
,
I,
97, 9S.
Mahomet
tait
de bonne humeur,
quand
il
mangeait de
la
viande,
il
C^>^ j
^'
^
c
JJ1
Aprs un
.
vigoureux coup de
dent,
^y^ ^y^
Silence..
les
nouveau
coup de dent;
tiennent de
le
Mahomet,
tendre
le
bruit
de son cure-dents
Moslim,
op. cit..
I.
483.
1^3
d'Abol Qasim
croupe
s
'Ali.
'
Le
jour
de son entre
'.
la
Mecque,
les
il
avait en
frre
d'Omma
;
Tous
ces
dtails,
crivains, in-
ta Si a les
ont laisss tomber. Mous devons leur conservation des collectionneurs sonnites ou
au zle orthodoxe
abba
:
3t
partout
le
mme
sans-gne
vis--vis
de
la
vrit
"-;
trique.
Le pre de Fima
tratif
<
se montra,
s'il
se
la
dmons-
pour
dii
<
tema
.
fils
_.^
j^
J-s^
^1
amour
fils tic
l'am< >ur
(
la
ngresse
Imm Aiman.
et
tema,
noii
comme
Prophte! La
tradition
rien
n'empche de
le
le
souponner
du
a pu
mme
de ce portrait dans
tion doctrinale:
l'quit
Prophte
et
l'im-
argument pour
prtentions
sfites
Le
Soyot,
^T
~r^L\
ex
^qjLt>
j,
k^^wJJI
p.i%4\)l
mis. 'sir
6'.
eff.
>
M
( )
J
iqn/i, /m/3*,
p.
ms. cit;
Comme
Non,
Hanbal,
33 bas.
'(
Le Prophte
se
le
tdwtl du Qor.m.
dit
Abo Bakx
et
>m.ir
lvent [voulant
demander
s'ils
le
qui
recout sa
semelle.
la
i
>r
'Ali
cous
sa
semelle
pratique par
it
la
course avec
ha
ft,
"***
1
rT
v^-o
J^
)y*JO
699,
^2\
^JLJ^^>
.
plein
de ces
rcits. Cl
AnsSl
liant. il,
a 14.
Ce thme
-
et Ibn "Al
Ibn Zobair;
il
de 'AU.
Fadl
l.
ibn
'Abb
.
simultanment avec
212. 216, 231
.
petit
,
OsSma
Hanbal, Mosnad,
:o;. ro4
!
...
IV
'I
autres HSimiti
par
le
Prophte
mont'
et
250 bas,
admettre
mme
/..
privilge
]><>ur
Ibn Zobair
240.
Un
<les artifices
du had
comme
ici
de
rerun
adversaire en quai"
tnt
04
Le chtiment du
vol
petit
r
Osma
s'tant fait en
front, l'altire
cuper du ngrillon.
plaie
selle,
cette
la
de
l'enfant
(').
Ah!
s'criait-il parfois, si
Osma
tait
demoi
je le couvrirais de soie et de
bijoux
des pieds
la tte
2
( ).
Au
plerinage d'adieu,
Osma
soin intime.
Mahomet
marche
les
Cette
partialit
provoqua
mme, au
aprs
au
dire
la rvolte,
la mort d'Abo'l Qsim (3). C'est assigner un bien futile motif mouvement national de la ridda arabe! Dans un moment d'nervement, Mahomet avait prescrit en son Qoran (5, 42) de couper la main aux voleurs. Il entendait bien en
rester la
les
innom-
agit de
il
mme
pour
la lapidation, dicte
En
l'adoptant,
Au
retour de
Les retardaires ou
qaidon,
(')
2
II,
61b.
I.
S.
Tabaq.,
<*~oLol
IV \
43.
;
( )
S.
Tabaq.,
IV
r
,
43, JL*lz*.
la
j AiyA^SJ <^_^-
^
J,I
Ibn
II,
al-Gauz!,
3; sort ap-
III,
281, S; la voleuse
Mahzumite
relatifs
Ibid.,
II,
1.,
prie
32
Ibid.,
le
1
;
20;
Mahomet
entre
,
Mecque
sur le
chameau d'Osma,
il
dclare
^UJl
C+*J\
mais
<0^
I.
UoU.Lo
:
II,
106, d.
107.
lev par
Mahomet
Al&\ Jf^s^S
terme de
^Jjt>\
revient encore)
S.
reoit
une tunique de 50
1
;
Mahomet en
3
( )
chaire;
Tabaq.,
IV
z
,
43,
45
Hanbal,
40;
il
propose volontiers
VI,
S.
Tabaq.,
IV \ 44;
(ms.
Kuprulu,
d'Osma.
4
(
Cf. notre
postrieurs citent
la
d'autres cas;
;
mais
(d.
les plus
Mahzomite
;
Ibn Rosteh
II,
de Goejej 193-94
cf.
Hanbal,
I.
4 19
Al
Ya'qoub, Hist.,
251.
la
partie
belle
pour
tenter
(').
la
vertu
hsitant
musulm
le
9
leurs maris
Aussi recommandait-il
de ne
m
i,
ne
hu-
jamais rentrer de
miliantes
"")
nuit,
afin
Tout en
qualifiant d<
Mahomet
ette
considration a pu
de
lu
(
la
;
lapidation
de son recueil, o
l
calife
il
Omar
prtendait l'avoir
).
'n
jour pourtant
damna une
main couj
un
<
G
les plus
la
sentence, atteignant
'
considrs de
il
la
Meo
[ue
.es
_>
|
raiites
s'adressrent
il
K.una
auprs du Prophte;
ne rsisterait pas
cette intercession!
il
Le lendemain
fille
coupable de
rant
lit
il
persisterais
lui
Abol Qsim monta en chaire; de Mahomet s'tait rendue couper la main (5 Au demeui
pratique;
vole:
le
Qorn ayant
quart
n-
de
:
'
l'objet
Si
un
de
dinar,
l'auteur
il
du Kitb Allah
faut mettre en
utilise
dispense de d
apparemment
la.
L'orthodoxie a
l'incident
i
pour
taire
Osma
et
latima. Elle
__~o-:
femmes dont
I,
les
maria
^mt absenta
245.
146.
4 .46.
le
II.
II.
Moslim Sahih
136.
vin,
Il
intervient tonjo
:.uiil
Comme
pour
la
i
rglement
*(
ment on d
Schwally, GtsekickU,
I,
tmar.
148 etc.
M
Moslim, $aJA
',
II.
.11.
4a.
Un bad
d
.ni.
'.eur
l'un asnl et d d
Pour te
tirer
un-
>i's
comment
la
Voir
,
discussion dans
107-08
ins.
instit.
biblique
K>>:
io6
Fatima
et
Abou Sofian
les prtenici
de
la
Sonna
la
et
de
la
Sfa,
la
la
premire reprsente
e
par
le
de Zaid,
seconde par
femme de
Al.
Devenu propritaire des riches oasis du Higz septentrional, Mahomet assigna Fatima une dotation annuelle de 85 charges d'orge (*)
la veille
de
la
reddition de la Mecque,
Abou
un accord avec
dans
Prophte.
Il
en
ralit
de combiner
le scnario,
devant permettre ce
des Qoraisites. Sa
les
dernier de
fille
frir
la cit
Omm
entames
si
alors.
Yazd,
il
fils
d'Abo
2
Sofin, a
la foi
pu
s'y intresser
galement,
ds lors
avait
embrass
( ).
nou-
velle,
comme
Aimant
dans
la
situations imprvues,
les
rdacteurs de
le
la
Sra ont
pre de Mo'wia
(3).
maison de Fatima,
la
(')
Hist., II,
I.
S. Ta-
baq.,
VIII, 17.
2
Cf.
Mo'wia, index,
s.
v.
( )
7.
Tout ce
dans
I.
etc.
On
Omaiyades en
I.
personne d'A2 d.
1.
de Fatima
En
Abou'l Qasim
tait fier
lui
les
Omaiyades met
et la Tradition ga-
leur
loge
il
dans
les
la
'Omar,
il
celui-ci
ne se gne pas,
reoit
2
,
la visite
de Otmn,
compose
321.
Ces
dtails
trahissent la
solation,
on montre
Compagnons,
lui
rendant
les plus
humbles
servi-
ces,
lui
servant de portier,
Ibid.
II,
comme Abou
Si
Mous
ont
si
Moslim. Sahh
II,
351.
nos Sahh
facilement admis
II.
l'histoire
la
fille
d'Abo Lahab
ff>nl..
339), le dsir
de rehausser
que
les
B.
Mahzoum
le
recherchaient
comme
le
l'entretien
prte au grand
le
diplomate
omaiyade un
te
rle
petit
pieds de sa
certains
le
mre ('
dtail
il
mme
la
prtendent
la
yeux de
la
Nu.
il
pour
l'ain
de
Faima
un<
A
assist
la
-i
suite
la
de son pre
la
et
de son mari,
la
mre de Hasan
de
a
atre
reddition de
Le
'
ne
russit
pas
lui
dcouvrir
une
Rendus au Prophte,
infinie!
plus infimes
la
Nous avons
dcrit
ribond,
lui
La Tradition se
devait pourtant de
seule survi
la
Ici
encore
viter de
la
lit
taire intervenir
Aisa
'".
Sur son
de mort,
il
lui
la
Moslim, Sah:h
I.
140
ni.
Hanbal,
\'i
I,
rtains
mosulm
Moe
(3)
$aMM ,
CC
n>trc
H.
la
le
CODPetl
le
de
maison de M.iunouna
ch<
fa\
Mentionnons
l'adieu
;
Hanbal,
III
Mahomet
homet
mettre en vidence
h m, Sahtti.
I.
l<-
63 victin*
'
couph
ma; fal
ji
I.
Hisfim
;' ,i v
io 8
Douleur de Fathna
premire de sa famille
c
le
suivre
dans
l'autre
monde;
prdiction
rendue vraisemblable par l'puisement total de la malheureuse femme de Al. La douleur de Ftima s'exhala en vers, conformment
mode arabe; elle serait alle les rciter sur la tombe paternelle. Quand Anas ibn Mlik, le fidle serviteur du Matre, revint de l'enterrement, elle l'accueillit par cette apostrophe Comment avezl'ancienne
:
vous eu
le
cur de
(')
(')
Tab.
;
I,
I.
c
S.
Il
2
,
83,
24; 84, 7
Hanbal,
Mahomet
Ibid.
VI, 300.
VIII.
DERNIERS
l<
>URS
>K
;
1
.\TIM.\
De
fille
la
coup d'audace
le
le
triumvirat.
a
califat
'
!
runis dans
maison de lapm.i.
de
d'Abo Bakr. Conduits par accoururent pour les y forcer. Chez partisans du triumvirat
l'opp<sition
au
pouvoir
)mar\ les
les Al-
la
tente ( a),
le seuil
fil
la
inviolables;
sur
tion ne
pas reculer
Omar
).
encore moins
le
deuil et
le
prestige
Cf.
'.
II.
Cf. notre
[58-59,
1^;
nom-
/...,.
>:,
**i Jl
. :
y>L
&
|
w
"del
M
la
H.i!
Faut-il traduire
c je le puis
i
en vertu de
religion fonde
Tu neti
Mahomet
du Prophte dmet
i-j).
horriblement gonfl
la
(I.
s.
faba.
il
Poui
la
mort de Mahomet
C'est
Ui
nova.
Mahomet
toilette dit
cadavre
nu
a
l'.a.ir
riens sVni;
ment survenu
et
Testament du Prophte
de Ftima.
reuse
vrir
fille
en public sa chevelure
2
(
),
le
femmes arabes
o Al
e
)!
On
maison,
s'tait retir
Omar
dout dans
les foires
de Okz, vint
4
( )
s'y
mesurer avec
imposent au
gendre du
3
( ).
Le Ooran,
la
Tradition
aprs
(5).
lui,
fidle
l'obli-
Esprit pratique,
Mahomet
a voulu
inutiles. A-t-il
argu-
mentation, convenons-en, ne
manque pas de
6
( ).
valeur.
Sur
le
la fin
de
Mahomet,
nie
il
dsordre
de
15 jours,
moment de
qu'il
lu-
cidit
Triumvirat
russit-il
ait sil
supprimer
rieusement song
Aux yeux
de
la
Sfa,
Ohod
!).
Ils
l'achvent, les
ccit,
s'ils
apercevaient
la
'aura d'Abo'l
Qsim:
Ibid.,
60,
19; 6i,
16 etc. Ils
d'tat,
du coup
accompli par
Ya'qob, Hist.,
Ag.,
II,
191
maison de Ftima
137,
XV.
7:
99, 18;
XVIII,
me dnoue ses cheveux. Ibn Hism, Sra, 105-96. Au fath de la Mecque, les femmes
vaux,
(
d.
1.
Wellhausen, Reste
2
,
199,
comp.
la
3
)
1818, 1820;
comp.
1.
S.
Tabac., III
223, 14.
D'un coup de
*
poing,
lim,
O; y*? ^^
Samson
rj^
*** r+*
la
>r***
'
^os-
Sahh
I,
34. Cette
'Ali,
rplique sonnite au
personnage de
4 (
)
Haibar.
II,
Ne jamais
Qoran,
Cf.
34
cf.
no-
tre Rpublique
?
l
marchande de
2,
",
II,
10.
176:
5.
105.
I.
(*)
Triumvirat, 130-32;
S.
Tabaq.
{vas.
cit)
123
etc.:
151 b etc.
Ah
le
<-st
le
^.
te
Propl
Jre du
e
n| s
'
,^dans
le
a
^.
le
s:
i<
mprenn<
'i
testan*
frquemment
les
l'honneur
Parmi
Aral)-s.
contemporains de Mahomet, nous voyons frquemment des s.uis postrit mle <>u laissant des enfants mineur
de
l.i
sorte
mbait mesure de
.
t<>u;<>urs sur
les
influents, en
s
faire
respecter
'-M
leur sein
le
comme
on
lisait.
Nommons
:>r<-ini'T-
califes et
aurait
tt
charg de
d'Abol Qsim,
a dire
pouses
et sa
ou
naissant'-.
lui
de ces considrations
quand
ils
chappe aux partisans du* mari de latima. revendiquent pour lui le titre d< ment, s'<
n'a
i
Komait, apostrophant
le
Prophte
a part
Tous
tes
hommes,
le
t<>i.
laisseraient un
lgataire,
<-t
l'on
La Sonna
s<n
Aux
titre-s
de ^*oj, -
ii
-seur.
lgataire,
a..
Ali
Koi
miyi,
tn.r
I.
6o, 62, 72
est
d.
Horovitz
1
Voil pourquoi
.-
.m
qu'il
prt a acquit*
M ihom
lamationa pour
l*hi
l<
II,
:j
matiou
eal
attnuer
j^.irt.ns
ve
lira,
$*MA
n. 73
Ce
dtail,
a les 'AI
prouver qu
ma,
.
lei
du Prophte Uneth
DOtel
;
\h
<
'Al:
aurait fruS
a.
I.
>n
\..it
quelles
armes
Sur
la
nature
voir Ul
-mit de
s.
menl
leur
le
sadaqa
fbid.
l<-
MoaHm
<i<-
comme
dclare
texte marginal
II.
Moalitn
Komait,
44
Komait,
elle
le
Prophte,
ter-
de rdiger
un testament s'vanouit;
demeure sans
le
objet, lorsque le
mourant
le
Or
plus
dnment, mieux encore, dbiteur envers un Juif mdinois! Pourquoi aurait-il song un document de ce genre ne laissait-il pas
:
aprs
lui
le
(*).
'isa se
gismes, de ces
sur
rcits,
tendance polmique.
Le Prophte a expir
ma
2
( ).
Cette affirmaest
tion, la favorite la
3 Il ( ).
mort dans
sa maison, elle ne
pas quitt un
?
instant.
Quand donc
aurait-il
pu
* * *
La persvrante
avaient
fait
politique de
Mahomet,
grand propritaire foncier du Higz ( 4 ). Il possdait de vastes domaines Mdine, Haibar, Fadak, Wdi'l Oor. Ftima rsolut de revendiquer sa part dans l'hritage paternel
de
lui le
plus
de Fadak.
De
son vivant
elle
en avait
( )
2 (
)
Moslim, Sahh
I.
2
,
II,
r3, 4 d.
1.
14,
to.
cf.
S. Tabac., II
la
2
,
Triumvirat, loc.
laisse
cit.
3
(
)
Comme
Jj-o
suivante
en mourant
le
Prophte
<s\
X*>*
A^U; Hanbal,
I,
2
,
II,
14;
I.
S. Tabaq.,
;
voir la
S. Tabaq., II
51, 21.
Aussi oppose-t-elle
ses hadt ceux de 'isa; (Ibid., 50-51) 'Al a recueilli le dernier soupir
Elle proteste contre l'intervention
II,
du Prophte.
2
,
brutale
de 'Omar
ce
13-14.
4
(
Du
Juif Mohairiq
il
domaine, formant
le
la
sadaqa du Pro-
Comp.
Juden
in
dj rclam
it
la
l'un
r.
ref L'in-
d'Aboul Qasim,
la
.r
part
mme
proccupation
'
Historiq
ou non.
Dans
laiss.-
le
dveloppement de
parti.
la
cet incident,
prii
nous nous
>ut
aux prjugs de
Fidle son
Prophte
aux cts d'Abofl
n'a
de testament
Sonna
se ran e
la
Bakr
1
de
fortune territoriale
d'Abo
)sim
comme domaine
Le Prophte
Q
comme recueil s
p
or-
La prcaution
tait
prudente, tant
il
donn
le
e inconsistant
rvi
de certaines rvlations;
voulait
s.
rserver
il
le
loisir
deles
vita
de
laisser
mme
en
une matire
aussi
importante
nai
que
Il
transmission du pouvoir, au
sein de la
communaut
redouta avec raison de ne pas voir respecter ses dernier,-, volonl En portant la contestation .levant le tribunal du premier suc
r
le
de
la
donation pal
comme
fils
l.Iasan et l.losain
la
)n
voit
pourquoi
lv-
ivancer
les
Aux
tte
rclamations de Ftfma,
hypocrite
fin
AboG Bakr
:
s'tait
content d'opposer
de non-recevoir
les
prophtes ne laissent
difficile
d'hritiers
La
distinction ne pouvait
tre
fait
trouver et les
l-'atima.
1
crivains, favorables
aux
Alides. en ont
honneur
t6)
comm<
l'hritage de
citation
du Qoran (27,
ajouta
le
Salomon
bvie
recueillit
David
puis elle
dti
la
Boh.iri.
.-
iiador, 1
Hanbal,
I.
3.
.
1
VI. 44,
H..x.
(
143
iii
mort
t'ils
aurait
compt
..u-
'Ah
.II-
ion
'Ali.
puis de
Mobammad
61a
tf oaain
//.i.
cf
DOtl
U4
Dissentiments entre
'Ah
et
'
Abbas
).
Une
ajout
Si
autre version
I.
S.
1 abaq.,
II
2
,
du
mari de Ftima.
celui
l'exemple de Salomon,
c
par sa femme,
il
aurait
i, 6).
prcdemment
couple
le califat.
C'et t pour
le
mal-
empire arabe,
comme
la suite le
d'Ibn Sa"d et
mme
de Komait,
la S
Nous y voyons Omar revenir plus tard sur d'Abo Bakr, cder en indivis 'AH et Abbs les biense
la
quer
les
d'utilit
publique.
En
dehors de cette
e
charge onreuse, l'astucieux Ibn al-Hattb spculait sur leur msintelligence. Elle
traita
En prsence du
qualificatifs
calife,
Abbs
\Sjb
son neveu Al de
menteur, sclrat,
les
tratre, dloyal,
^i&JI
absolument
mmes
que
le
duo h-
La
pressions malsonnantes
).
etc.
D'aprs
Ibn
al Batrq
d.
Cheikho
II,
38,
19.
Hosain aurait
atteint 63
ans;
il
serait
O^o
^y^SJa
Pour
le
comp. Tab.,
;
XXIX,
2
,
101.
6.
Mahomet
I.
S.
Tabac., II
\
104.
ijj
Tab.,
III,
Jy^
^1 (3^4.
^V^
'j^Jjl ^,1;
comme
l'insinue l'isndj.
Mahomet
la
ceptable
famille:
le
famille
en faveur de
\^ -^
^J
la
;
O^-Jl
II,
^s. ^i-o
lol^yi
Hanbal,
raira
!),
prtentions de Ftima
(Abo Ho-
Ibid.,
242,
76
d.
1.
( )
Bohr (Krehl),
Tabac., II
II,
2
,
II,
7r
Caetani, Annali,
II,
687-89;
cf.
I.
S.
85-87.
IX.
DEUIL
<
111/
LES ANCIENS
A!
ISLAM
On
trois,
s'accorde placer
la
fin
de Ftima,
la
l'an
II
un,
deux,
quatre, six
divergence
suffirait
montrer que
l'on
don directe sur un vnement, pass inaperu au milieu des intestines pour la conqute du califat, et de la sanglante
de
la
ion
ridda.
Comme
elle
tille
survivante du Pro-
d<
emporains, sou-
moire.
Quand
la
ils
l'utilit
de cette rudition
historique,
La date de
attribut e a
s,
a t dduite de la
la
mi
pre sur
le
mort prochaine de sa
fille
),
on peut
l<>n
dment supposer
m- trouvait
n
processus inverse
de
l'impossibilit, <>
ce dernier elle
avait
la
jur
de
ne
plus adresser
parole
Comme
on
voit,
peu aprs
mort de Ma-
:':.n
'Abdalben
Hanbal, VI,
[n/t.
II.
72. T. il...
'..1
il.
i8as
ma
1595,
reconnu
jasti(
Ma*
Il6
'Ait, absent
aux
derniers
moments de Fatima
homet, Al arriver composition avec le premier calife et se conde sa femme. stituer un harem complet, on a conclu la disparition partir de ce u. A l'an sur Voil comment on est arriv s'accorder
terme, la personnalit de Ftima demeurait sans emploi. Sa conservades hros tion et entran des aveux pnibles pour la rputation
islamiques.
On
ingrate figure.
sa vie prive.
empress sans trop de regrets supprimer cette Ainsi avait agi Al dans la nouvelle organisation de
s'est
c
Fatima demeura obsde jusqu' la fin par cution. Aux veuves de Mahomet, entourant son
plaignit
la
lit
manie de
de mort,
la perselle
se
des
vexations,
dont
elle
avait
victime
sa vie durant.
et ce
compagnie
monde
expira
aux
son endroit,
,
c
annul
elle
l'ge de 23 ans
affirme
gravement
la
Ya qoub
(II,
128-29).
J
A
),
ce
moment suprme,
pris, assure-t-on,
sur-
par
soudainet de
catastrophe.
rien prvoir.
S'il
Mdine,
il
est
et
dans sa deril
),
cette
mort n'eut
rien de soudain.
Mais
fallait at-
tnuer
le
le fait-on
revenir
(3)
B.
le
diffrend.
Voici
le
"
Ma
famille
.
Et
mon pre?
?
il
Une
e
S.
aprs
la
mort de Ftima, Al
fait la
paix avec
Abo
^
il
AJy*.}
3^
C$
Personnellement
devait
sa qualit de gendre!
I.
S.
Ya'qob, Hist.,
12829. 260
b
;
(3)
Tab.,
III,
Moslim, Sahth,
:
II.
54. 5.
F-
tima a d mourir
comme
son
an
Hasan, J1~jI
il
poumons
faire
intervenir le poison,
comme on
pour prsider
Mes,
la
toilette
funbre de
la
morte Quand
il
perdait une
Mahomet
cadavre md'une
I
Celle de Ftfma se
fit
plutt
sommaire avec
l'assistance invitable
lieu
la
de'Abbi
fils.
nuit
mme
de son
avec
la
grande prcipitation. AboQ Bakr en eut connaissance trop tard. Lorsque Omm Salama, la future mre des lit son
i
premier mari,
produirait
ture,
la
elle
se
proposa de
vi, osas
ts
<
lui
sensation, a-*
*~&K
vanit.
Indiffrent
par
na-
la
dfaut de ce
sentiment,
pit pour
es racii
indes, afin
de valoir
Il
suprmes marques
dsarroi, rgnant
de d rence-
faut
soulvement de
la
ridda,
si
l'on
vent comprendre ce
men manque
Ya
>
d'in-
telligence chez
A'i et
chez
les
triumvirs.
Quant
accordent
2j. 20
ans
ou environ
4
(
).
laissait
lui
une marge
assigner 30
et
mme
35 ans
prtendu
cf.
Varia,
14951.
;
Au
lieu
<le
la
fille
d'A'at, on
iba Sohail,
BalSdor,
(')
femme de Hasan
.
rite aurait
nomme Mo
celle
de'Amrou
le
peur
coup
1.
Moslim, Safnh
1.
$45-47.
;
Innombrables h
VIII,
(8,
lu
'Ali
,
l'enterre sans
72.
mme
l'avoir
ta.,
haut; Moslim.
SaMA
.
II.
Moalim, $aJtik
if-jVa
s
1.
Pour
le
testament
1
<ie
Hanbal, VI,
-j.-JLo.
la
JjLj
j.-^ ai\
Jvij jl^
j^ji^^.\ LjJ
JL**Ji
j
tenture
trf'j
^ L*.
s;;r
Quel
est
nous avons
par:.-
aurait
;.
une lgie
la
1.
tombe de
[825,
sa
li
femme;
'Iqd*, 11,7,1
;
1869;
1
Ya'qob,
toc. ciL\ la
Ibn
al
Atir.
fTmU
rornb),
II.
259.
;
.-.
Elle
;i
.^.
non aubile
total
au dbut de
;
mission de
Mahomet
Mosl m,
v;'..
91
D'o un
1
d'au moins
>.
ans
rr.h.
:.'
.
.:.
'Abdalbarr,
/.
Nawawi
B50-
plusieurs
mois;
Le
culte des
croyons
inutile
fausse
le
lecteur devra
La
ghiliya ignora
le
On
et
pour
c
les
personnages
les plus
vnrs:
nommons
2
(
le
Pro-
Abo Bakr
et les
)
La
religion
Ce
la
(')
Cf.
I
,
Triumvirat, 133-34
143,
;
Hanbal,
II,
2
,
112.
I.
S.
Tabaq., III
146,
147,
189,
200; Moslim,
j$>
;
Sahh,
I,
I,
258-59
aux
funrailles,
tre
rapide,
mais
<
^il
Hanbal,
hynes;
43 2
les cadavres,
les
comme
les Juifs ,
(Mahomet), Hanbal,
turnes
(
;
II,
344,
ailleurs
Mahomet
Ibid., III,
295.
,
Comp., fd 4
II,
4,
II.
I,
9 d. 41
;
1.
al-
si
Goldziher, Abhandlungen,
et
1
du
;
mme
les
sur
le
dans
le
paganisme
dans l'islam
M.
S.,
229-63
Wellhausen, Reste
177-86.
La
on dcouvre
le culte
vers
le
anctres prsentables.
il
Quant aux
rcits,
musulmans une
souponner des
(cf.
ten-
Goldziher,
dispo-
M.
S.,
I,
258
etc.).
L'esprit
du hadt
est
non
historique,
mais doctrinal.
l'islam.
Cette
vie
sition
La
lit
de Fatima
de
en fournit
sa
l'endroit
chambre, o repose
dpouille du Prophte;
I.
S.
Tabaq.,
II
2
,
85, 15.
Ce
dernier
hadt peut contenir une protestation implicite contre le culte des tombeaux.
119
scu/ifu-.
pour
les
rudes compagnons de
ntau
impose au Prophte
la
sur
mon
troite
les plus
innocentes manifestt* us
du deuil
ption du monothisme,
quand en
ar;
ralit
renchrit
sur
la
Chez beaucoup
les
de Smites, observe
le
Pi
lin,
-nomm
i
Palmyrniens,
les
Aramens,
*
les
Nabatens
et
Juifs
la
le
stle
2
>.
apparat
le
comme
la partie
plus
Rappelons
^<-s
clbre
Qoss ibn
la
frres
Pans sou
les naa,
pu redouter
confusion
condamns parleQoran. De
n
l l'interdiction
le
I.ladit.
de
trans-
former
les
tombeaux en
dicte par
'l'un paladin,
d'un
1.
Un entassement
0:1
de blocs
3 ),
s
marquer Femplace
Pas
sang
le
de tombes,
la
mme
sol!
>
ainsi
prononce
(
Tradition.
''
.
montre
mort
>mm
Habba
d<
Divan de Oi
1
ibi's
iilu>>
-'
XXXV
Ci.
tfanbal,
II.
vi.
'
135,
1.
[69, haut;
Sahih
dei
Sellin,
/m
iieuiimgdn
'
. dana
191a, p. iao
Noua
y reviendrons
dans un antre
travail
en
pi
Tirmi.li, $aJHA,
I.
:9.s;
Moslim,
-S f *.->.
164-65; rjanbal,
9*
".
VI,
endre pari
sus
mai
L'lgie de
Garir
pre
Abou
de
Sofin,
afin d'obir
au prcepte du Prophte
c
Un
r
des
("),
favoris
la Tradition,
Ibn
Omar
Amrou
ibn
al-
si, le
autour de
ma
tombe,
me
consolera
1,
60).
Le Bdouin
chres
2
(
se glorifie
il
de son
insensibilit
grands dsastres:
).
Un
arabe
A quoi
!
bon
s'affliger
Une femme
se consoler,
s'en va,
de
comme
la
malicieuse
la sienne,
isa
le
rappellera
son auguste
(
poux. Sur
tombe de
).
la vrit
de l'motion
s'unit
au naturel de l'expression
deux
ca-
ractristiques,
du dsert. Mais
dsarmer d'avance
les rigueurs
de
l'opinion.
mottalib
Hanbal,
II,
II,
169; [CU4.I
^^>
o^
l*JJ1
(Hanbal,
244) tait
fait
mal vu;
cf.
de Ohod on
13
.
prier
le
la
Mahomet
Sra
cette
poque
la chronologie de
la Sra.
Mahomet
et la chronologie de
On
273,
met
cette prire
dans
la
du Pro
;
phte
Ibid.
.
Moslim, Sahh
d.
1.
II,
2S5.
Il
s'excuse de pleurer
I,
'isa
;
lui
dit:
au
retour
de mes
funrailles
^>^,
*aJ ^_^JJJiJ
cilcJ^jl
Jp*^j> IXo~jLo
Bohri, Sahh (Kr.), IV, 46. Pour la forme des tombes, voir
I.
com-
S.
Tabac.,
II
2
,
38.
Il
de compte
vengeances posthumes
fait
galer au
cit.
Moslim. Sahh
I,
357,
f.
5.
cf.
Mo'wia,
loc. sup.
Pour
les
x
(
Religiotiszviss.
:
XV,
148-49.
Sa'rn.
Lawqih al-anwr
150; VIII, 70.
29
a,
S.
Tabac.. V,
( )
Cf.
Vazd,
191.
3
(
)
'
N'tait
le
je
m'abandonnerais aux
un tre chri;
larmes,
fe
je
visiterais ta
tombe,
et
comme
on
visite
contemplerais
la
pourquoi dtourner
les
regards?
une
o a pntr
I
pioche.
a mort a dchir
mon
cur, au dclin de
ma
de
vie....'
l'hgire,
la
I.
(').
Nous sommes
ans.
l'islam
a l'aurore
le
du second
sicle
lai
avait eu
temps, semble-t-il, de
modifier
la
mentalit
i
aux sentiments de
piti.
ou
[ue
les
apprhensions de
pi.
Sa verve macabre
rival:
la vie.
se
Les
visite
visites se font
pendant
mais
je
ne puis admettre
la
Cette ignominie tu
pulcre,
<>u
'a
pntra
la
pioche
).
Ta morte
hynes
serte
4
(
tressaillit
;
.
d'pouvante
le
).
Bolaiya
se trouvant seule
dans
la
plaint
(')
Naq&'id Garir
d.
Bevan
-\_j_rJ1
/..-..
festations de
II,
demi: J^j^*.
^\
<4oi*b
*1\
T
^1
<*->'~o-o
^~JJJ\ ^\
rjanbal,
le*
273, 10.
Pour proteater contre cette duret et fonder leculte des toml>e.uix, un montre
les
des croyants,
grands ahSbs,
le
calife
Mo*Swia,
fidi
les
martyrs
Mahomet qualifie de
Bfoslim,
via
le
Nawaw, Sarh
faire
mac.
Institut
biblique
prier
la
de
bui
Rome
les
t5a
a.
On
s
.1
tenu pourtant
il
"'.
pour
ni'>rN
-.1
/''!..
<:>.
mai-
C. Pascal
l
12
rign
!<
<
Uns SymboUu
de reprendre
htierariiu
ktmorem
p.
230.
3
1
La
::;:.!:
iffecte
les
expression!
.une elle
uflise
la
mme
rime.
la
Lieu de spulture de
(*)
temiiir de
Gar
Comme
,'jL
l'insinue le
fait
morte
Cl
't les
deux hyi
/:.-,;';
plaine
d. Griffinl
17.
::.
>
.
^ <,-**
^i
J^A ^
Ain. il.
Ya'qoflb,
On
oublie l'emplacement de la
tombe de Fatima
Quand de nos
lui
larmes? Puisse
le
Tout-Puissant te confondre!
la
Ta
complainte
n'est
pas
l l'at-
titude d'un
homme
d'honneur!
).
On surprend aussi l'cho de sentiments plus humains. La nature ne perd jamais ses droits, mme au sein de l'islam primitif, si fortement imprgn de prjugs arabes. Ici mme nous avons vu. comment
par l'exemple de Fatima on a voulu protester contre la duret des murs anciennes, dplorable hritage de la barbarie [gafa) bdouine.
Mais ces protestations appartiennent un stade plus avanc de l'volution mahomtane, et il est permis de se demander si l'auteur du
Qoran
les et
approuves.
Que
les
ne
suffit
force d'instances,
il
tombe de sa
mre.
Il
s'agit d'un
homme
il
de bien,
pour
lui
y a
Par
ailleurs,
il
exalte
disso-
en accompagnant
les
la
On
pour
si
l'on
2
(
placement exact de
celle
tombe de Fatima
Ainsi
il
de son mari.
lui dit:
Un
jour isa
s 'tant plainte
d'une migraine,
Abo'l Qsim
mourir avant
moi!
Quel bel enterrement je te ferais, si tu venais Oui, rpondit vivement la fille d'Abo
en compa>
cela dans
ma
propre demeure!
3
(
Au
de Mas od,
la
(')
Comp.
il
ment de
2
)
Tab..
III,
2436;
S.
12-13;
mme
Cf.
I.
tombeaux de Ohod
25
;
Wqid
,
Kremer), 302-03.
24,
1.
'Otmn
lib\
^JjS
Ai
ette
-'
.
mort
Il
lui
titr<-
a l'attention <les
1
musulmans
ne parait
indiffrence pendant la
sment indcent
.1
raccourcir
la
la
treuvaj
derde
du Prophte
par la
fille
enfin
.1
se
rapprocher du Triumvirat
Mai
oQdl,
/'> .:.:..
IV,
la
'.:
'
Auasil
p. 14
:i
court faire
nis. H.
,
!
Kh.
I "
a1
1nmtfI
Except
toc.
(*)
I,
peut-tre
quand
11
se
vit
dlaiss
<i<-
t.
.us
.-
Cl
Peut
<
tndonna-t-il
p- ut
'Abbaa
1rs
le
Fatima
:iUs.
1860
aussi
souponner
^
^s.
^2
.
<^> Jl
251.
~^ d'aprs MadS'in
Ba
-.
A'a
mil (Tornb.
II.
Le
sion
sort
des
flots
fils
fit
couler des
de sang,
ftUjJlj^.*
').
pour reprendre
fils n<
L'ambition de ses
(
)n
en a
la
fait les
rwias
date de leur
En
cette matire
c<-
n'est
pas
la
fille
de Mahomet -ils
l'entrevirent
pre-, la
mort
le
Fima
la
parti au sein
de
la
ganta
islamite
et
(
Zainab, sur
de Hasan
)mai\ ades.
le
calife
'Omar
et
I,
passa suc
vement dans
trois
fils
de 'Abdallah, tous
[V
i-
trque pour
imiu.i.
fille
de Hosain, quoique
VI,
i
la
n!i<-
>lu
;
Prophte;
notre /.uni
131
,;.
Wv.iu'i,
T.i.h.f:
1 '.
S^i
Balfl
IM,
//.</..
II.
:;
I2 6
Msintelligence entre
'Ah
et les enfants
de Ftima
Aprs
la
mort de
c
de Ftima s'entendirent
s'tait
(')
tout juste,
comme lui-mme
les voit
accord avec
du Prophte. Frquemment on
au sein de la
nombreuse
famille
de
Al et s'unir,
et garons,
contre leur pre et contre les enfants de ses nouvelles pouses (Osd,
Mais
les
le droit
empressement oublier
efforc
tait l'an
2
(
l'absente,
s'tait
comprendre
gence
et aussi le
nombreux
croyant reconnatre en
Mahd.
Ce
nom de
fille
Ftima, pendant
le
de
l'hgire.
et
du Prophte,
elle laissa,
le
3
),
fille,
Al
Omma
repoussa
les
propositions
le h-
du
calife
le conseil
de
'Al
(
mourant
simite
de 'Abdalmottalib
4 ).
Le souverain
omaiyade
spicacit
francs!
pour deviner
ciens annalistes.
des compila-
(') i\>
Ool
1.
'Al
Han.
bal,
I,
2
144 d.
Il
II,
52, 4,
I,
o
158);
lisez:
( )
est
surnomm
I,
Hanbal,
on
le
^^o
U^U J^
la
mort de
Mahomet;
3 ( )
Ibid.,
95.
On
I.
voit
rarement,
comme
dans 'Iqd\
212,
paratre en
2077, 9 10.
laissait
Son pre
al-
'Awwm
comme
le
s'il
ne
galement
qu'il le constituait
comme semble
avoir
fait
Ibn
Mas'oud pour
4 ( )
mme
Zobair;
I.
S.
Tabac., III
14.
1
,
112-113.
S.
Tabaq., V,
Omma
nomme; mais on
?);
parle d'une
homonyme,
fille
de ce Mogra
(faut-il
I.
on revendic
J^
S.
258 en
fait
un Compagnon;
cf.
Ma g mou' a
('//</
liai
au
du vainqueur de
la
Ah. montrer
le
lu
famille lu Propht
Mais ce zle
avan
il
de Mo'awia
inutiles,
ne s)
Or
il
n'avait rien
gagner
i
rit
son h
i
tama
irvcu sa
msulman
donn
'Ah.
l'admettre
').
Omma
-"
aurait
.
son.
mier mari, un
l.iiya.
fils
nomm Mohammad
le
1
puis un autre
Ya-
limite
morte chez
Tour
.via.
an
51
les
illustrations
islamiques,
de
les listes
ncrologique
le
giques:
maires,
le
dbut,
milieu, la
':>i
du califat
substituer
il
ces
rubrique
certains
auteurs prtrent
''
'les
chiffres.
Prcision
vent fallacieuse!
lit
Surtout quand
celle
s'agit d'un<
aussi
iuss
insaisissable
les
que
de
<
'marna.
Elle
avait,
croyait-on,
avoir un second
l'anne 50,
la
date de sa
mort
bonne heure,
de
la
s'il
tstrit
tir
se serait teinte de
\
faut
en croire
ibn
Bakkr
les
tion
descendance de l'atima.
entente
faire le silence
on constate parmi
autour
(1
auteurs
la
comme une
etons
de
mainte famille.
C'tait en
somme
le
parti
' 1
V,
'.
l)
aprs
\c
mme
LwaVI
reue
1
ma, aucune
'
ti
U<
iafiaiment vraisemblable
,
..
1,473,
raroomm
1a
j<4-
//./..
;
aomm
daai fat
/..
\'
XI
. :
lonyme; Baldori,
Mai
im&ma
en mol-
s^~.
._.
du Prophte!
mille, vraie
>n
.1
voulu
affaiblir
cei
1.
entants
Pour
la
cbi
I.
310.
128
Zainab.
fille
ane de
Fatima
le
plus sage.
droit
la
Jusqu'
mort de
Al,
personne ne parat
partir
s'tre inquit
l'intrt
le
de
la
descendance
s'veil-
du Prophte,
ler,
A
la
de cet vnement,
politique.
commence
(*). Il
mais sous
forme
Dans
aspirations
de
l'Iraq
2
(
),
les vises
ambitieuses de l'aristocratie
Omaiyades
le
s'appuyant sur
nant
titre
e
la Syrie,
contre
le
monopole de
(
les meilleurs
postes de l'empire
3 ).
leurs
yeux
principal
de Al
chez eux
la
mtropole du
califat.
De
la politique
les divisions,
de Fatima,
elle
ne se sentait aucune
envie d'exciter l'ambition des branches collatrales de la famille prophtique. Cette tendance s'est perptue dans les innombrables hadt
quilibristes, utiliss
par nous.
la
descen-
dance des
filles
de Fatima,
les
surs des
au
deux Hasan
fut, dit-on,
En bonne
de perp son
mme
titre le privilge
tuer la famille de
remarquablela
ment
intelligente,
Cette rputation,
elle
doit
attitude
elle aurait
montr de
la dcision
).
On
s'expliquerait mal
comment
s'y
(')
Cf. notre
Yazd,
139.
l'exclusion
des
points
de
vue thocratiques des anciens contradicteurs del dynastie omaiyade. Ce n'est pas seulement
le
dpart de
le
la
de Hosain. L'enthousiale
sme pour
CU^JI
,Jjbl
n'est pas
dveloppement de
admettre une
la
du 4 Juin
Peut-tre faudrait-il
distin-
Marwanides.
De
deux Ha-
Cf.
48.
i
3
(
Tab., Annales
Osd, V, 469.
Cf.
194,
\.
()
(5)
Yazd, 173.
('tutu
A'oitourn,
la
Cadttte di
pouse
(*)
d'Ibn Ga'far,
si
noua ne
la
trs hostile
(aire
1 1
a cette pitoyable
aventure
l'\
figurer
pour attnuer
(
le
lamentable effondrement
fils
sain.
Il*ii
i.i
far
'-lit-
donna quatre
a pein<
croit
(
et
une
fille,
plus
llu.
KoltoQm
<
Sa sur,
Omm
calife
(*),
de
-m
ans,
nu
livre (3)
en mariage au
'm.ir.
On
rver
4).
(
lisant
cette histoire,
les annalistes
d'- viol.
Ah
s'y tait
d'abord re
i
s'agit
ki l'a
transforma
de
i'-
la
conception,
que
se faisait
du mariage
l'islam primitif,
tri
que
comprenaient des hommes de la valeur de 'Omar. Au )mm KoltoQm donna un fils (5), nomm /.aid. mort et eut' jour que sa mre. Marie aprs la mort de Omari a
<
vieux calife
rr<- le
mme
fils
trois
de
Ga'far, on ignore
les
la
"
si
elle
descendants de sa tante
Zainab, et de
sa
sur
Comme de mme
:
pour
nom,
(')
Divorce. *J^
Oob,
4:;,
<1
.1.
Elle et sa
sur Zainab
les distinguer
antres enfant!
homonymes
de
Ali
Tal>..
1.
.47.
'Omar;
il
le
.s;
l.
VIII,
hisl
'vit--
d insister
T.iL.
Inna/cS,
I.
attnuer
et
invente DOC
expliquer o
te.
emblable.
le
Omar
I
habitue
''mm Kol|oQm nu
1.
train
Toujours
(*)
(S
Tal>..
Annatcs,
j./>/;.;.>*.
'.
Cf.
M
fille,
l.
I.
El une
)
190: VIII
6
(
Tu pu un coq;
'>..'.
Gfihia,
f/axwan,
l.
7
(
\'.
jsj_>
c-a-d
aprs le divorce d
(I
sur Zainab;
BalSdor,
'<
156*.
Gnralement on conteste
(Tfcfaf
toc-
dt
s.
qu'aprs
mar
elle
H
la
puis. pie
BOU frre
Ha
Aprs
s,
,n
div<
Zainab ne
eel
nous
!
retrouvons
Karbalft.
Ga'far
I,
130
Tables gnalogiques
Les tableaux suivants permettront de mieux comprendre ces dsans prtendre tre tails sur la descendance immdiate de Mahomet complets, ils faciliteront l'orientation en cette matire (*)
:
MAHOMET
Roqaiya
'Abdallah
(?)
c
Omm
Koltoum
Zainab
Fatima
(Voir tabl.
II.)
Al
Omama
Mohammad
Yahy
(?)
(?)
II.
FTIMA
Hasan
Hosain
Zainab
Omm
Koltoum ( 'Omar)
'Al
Ga'far
(ou)
'Aun
'Abbas
Omm Koltoum
Zaid
Mohammad
Fatima (ou) Roqaiya
Imams
'alides
au sein de l'orthodoxie, Fatima passe pour 2 femmes du Paradis, aprs Mariam ( ), fille de Imrn
Mme
la reine
(3).
des
Plus on
(')
Moslim, Sahih
2
,
II,
6,
cite
5,
un
Mohammad
petit-fils,
fils
de Fatima,
e
fille
du Prophqu'il s'agit
te.
Le hadt
fils
parallle (lid.,
II,
non d'un
ce dernier
2
(
Mohammad
de
ibn
Al ibn
Hosain,
le
Rapprochement
Qu'on
ait
balol, vierge,
le
accorde
nier;
cf.
Fatima.
song
451.
Vierge
Marie,
il
serait
tmraire de
Margoliouth,
(3)
Mohammed,
II,
III,
135;
VI, 282.
/./">
taJtiil
prrogative*
</>
Ffima
md
la
la
srie
s'all
si
liste
des
/'<//</
ou prrogatives de cette
fille
de Mahomet,
familial*
la
mon
d<
sans
l'insignifia elle
le
rsonnelle de
se trouvera
femme de
Aii.
et
Au
jour de
la
Rsurrection,
sur
mme
plan
Le Mahd,
suffiront
le
Ces
dtails
pour
la
littrature
///W/V,
cultive
si
par
les crivains
faudrait une
la
monographie,
par
l'on
voulait
la
rsumer
les
divagations de
S"a sur ce
thme. La vritable,
elle
seule import
la
fait:
s'est
perptue
de
lui
dance du Prophte
).
vain,
d-
Ce
toire,
rsultat ngatif
les
malheurs des
Alides.
Mans
le
dveloppement de
couple
on retrouvera toute
la lgret,
le
toute l'inintelligence
Ali-1'atima.
aussi
tans les
du pro-
('
C(.
Istfdby 727,
5
72S
Hanb.il.
[,
293,
C' Osd, V.
;;
les <
Il'ii
H.ii^.ir.
>
IfSba,
IV.
d'<
VotUaka
k'iivz
V. 9^.
;
Ifaho
rjanbal,
oge parmi
VI, 29-,
f>.
I
Mabds
le
mari
femmes
dange*
446. les
rene
la
thorie
Mahd, en tendant ce
titre.
Dam
II.
contre
ceux
de
'.'-
(*)
( )
4
<Wi>l
VI kijl
ll>n
^JJ\ Jl~J
IbO
H
la
..>(
grande majoi
(Krehl
. I
T.il.
I.
>,
Le pieux
Sirin dclarait
apocryphe
RohSf,
bad) relal
Ah.
la
3*-?
v^^
$Mk
II.
436, 4
Poui
avec
Comment
s.ihth
;
concilie!
cette
constatation
la
teo-
Ireaee pour
la
enfanta,
l'intensit
du sentiment
.
familial, attestes
chei
le
Prophi
Tradition? Voit p
les
ex Moalim,
11.
191 9s
Le
mme
it'ti
auteui
rement
badf(,
attribua
il
consent I
pooi
le
Mas'oDd
est
grand
homme
de KoBfa
(voii
le
l'i
l'cole
-,
de
cette vilk
,
vie le son
nom
de
^\ dut-sA.
BU
<
!, 2
Traditions apocryphes
ces,
les
si
moindres
variantes.
dict lui
Le
lecteur pourra
donc reprendre
le
procs,
notre ver-
il
aurait
form
le
centre (Voir
84).
Comme
pour
Omm
Un
Salama
dont on prolonge l'existence jusqu'aprs Karbal, (voir plus haut p. 91), on 2 I, 15 d. 1., 16, 1). de le faire assister la bataille de Siffn (Moslim, Sakk
,
s'est efforc
clbre
mohaddit
sTte,
Gbir
al
Go'f
il
pos:
sdait 50 ou
mme
cit.,
1,
Sur ce nombre
il
30 mille.
On
op.
de 'Al-Ftima
fabrication
Moslim,
de Moslim,
le calife
I,
9-17 sur
lui
la
des
faux hadt.
Un
c
Zindiq,
condamn
mort par
Mahdi
en faveur des
LLa*. If-Lo;
Hsimites
4,000 hadt
^y^\ J^
to
L^
gin
Dans
le
ses Maudo't
B.
Ibn
Gauz s'lve
les
contre
Hasan
et
plumes
de l'ange Gabriel
INCLUSION
GD
>IRE
l'<
>STHUME DE F [MA
I
le
lecteur prouvera
vers
la
Suisse
ft
<1
Tartarin
une srie de pa
pas
ra
-
un coin.
ne
truqu, machin
comme
la
les d<
Chaque
<1<-
fois
la
terrain
s--
dr
la
<>n
d'un traquenard,
le
tout
]
gr
ment
dis-
An
la
cours de cette
monotone enqute,
de
la
pour
islamique,
tudier
gense
et
l'volution
tradition
en quoi
pouvons-nous nous
ces historiques'elle fut
somme de
du
nos connais
Une
,!<
d,-
Mahomel
a existe
nom de Fapma:
1
femme
Ali et
-,
mre des
les
petit-fils
du Prophte
s
autres
dates de sa naissance, de
mai
de
sa
<
pleine lumire
de l'hisl
r.mt de
qu'aux o
truquage
sentiment de dconvenue se
nous mettons
examiner
l'appareil
fer-
de rdaction, destins
le
I
masque
tchinerie primitive.
Comment, dans
134
La Sonna
et la
Sa lgende
raines, enfin
fait
partie de la Slra.
le
Or
les
Ooran,
le
un nombre, plutt
restreint,
de traditions
locales,
d'ob('):
observateurs
sujet
sicle
la
2
(
).
Le Ooran, nous
l'avons constat,
la
demeure muet au
de
l'hgire.
mre des
deux Hasan
mesure
nalistes et
nous avons
vu combien
fille
du Prophte.
Et voil comment Ftima se rduit tre un nom, recouvrant
mais demeure nigmatique, un fantme se
d'approche. Autour de cette appari-
une personnalit
relle,
drobant toutes
tion inconsistante,
faite
les tentatives
Stes
et Sonnites
lutte,
parallles,
empche
ni
la
vue de l'ensemble,
le
l'agitation,
(
la
vide de
l'action
3 ).
regard de
dsireux de
lut-
de
la
tes mesquines.
cette entre en
fractions
des coles,
de l'exemple de cette
fille
(')
Cf.
3
( )
Le vague de
marge
comme
Hadga
S.
Tahaq., VIII.
8.
premire femme du
fils
Prophte,
comme on
donn
le
nom de
Thir,
3
)
vieillesse,
;
accepte
QodT,
'Omomya, Constantinople
!
L^^-lc
On
voit l'insinuation
Falima
modle df*
tmu
'
*s
doctrine
'
.
'
pour masquer de ce
nom vnr
s. -ri
d<
La
postrit
la
de Ftfma
de prtexte, de thme
faciliter
dveloppements,
en
complicit du cur.
culte,
dcern au Prophi
le
premier
l'hgire.
-^
'
trieurement
tion,
souponn
la significa-
personne ne
demand
aug-
menta
mesure que
l'islam
prouva
le
Tour raffermir
habits, les
la
vertu
B <
des femmes,
claustration
- ^^>'->
les battre,
condamner
la
perptuelle
P)i tolls
con
>mar
&&/**
ces
remdes
devaient paratre
insuffisants.
posant l'exemple de
Omm
pensa y avoir pourvu en leur proad Darda' 4), aussi rudite que pieu*
On
Mo
de
ada
la
Adawiya, de Rbi'a al-Qaisiyaet de tant d'autres parangons perfection fminine (S). Mais dcemment, pouvait- n, sans manB
al
le
nom de sa
qu<
fille?
Sa vague lgende
l'attention
prtait
mieux
l'amplification
difiante
le
miroir et le collyre
'
I.
T&t>aq.,\\
[19,4),
la
mieux
E
et
de Zainab, dont
mme
isa
Ainsi
>>n
fait
lire
.m Prophte:
c Si
.
FStima
commettah do
vol, je lui
fa
coupei
la
main >;
la
Boh,3r,
$ahlh
Krehl
II.
eal
-
Pendant
rituelle
utilise
poni tablir
la
irtnatioa
;
SaMA
.<
etc.
Ali
i
Moslim, op
',7;.
Comme le
.
-
Prophte n
accompli qu'un
s
donc malgr
prsence de Ftima.
:
Aussi cherche-ton
tablir
leua mot*a
<
*\*Ll
.*-*JO:
I
_~^.
x^-
fbL
loc
cil
'..1I11/.
//,tia:r,iri.
\'i>ir
ce
nom dans
t.
llndes de
1
Mo
s
.
Goldsiber, M.
il.
295-;
136
celle
de 'i'sa.
regrettait
de voir perptuer
le
souvenir par
le
hh
2
,
I,
84).
ne se prsentaient
(').
Mdine
- toute
dvoue AboQ
la
Bakr,
le
fondateur
du
califat
accumul
les
de
c
la favorite.
Le Qoran
s'tait
occup
nommes
ou dsignes dans
Livre d'Allah.
Il
suffit
de rappeler
le
cas de Zaid
ibn Hrita. Si cet obscur Kalbite a extraordinairement fascin la Tradition la plus ancienne, c'est
pour tre
le seul,
voir son
nom
inscrit
dans
le recueil
d'Abo'l Qsim.
* *
Sous
la pression
de
la
dire, l'cole
fix
dans
l'Iraq le
la glorification
de sa
mme
le
les craintes
de l'orthodoxie,
Plus haut
mouvement,
la
rendre
inoffensif.
Comme
la notice
de
Al
donne frquemment
2
(
),
rponse
la
Bakr
la
On y
le
surprend
en maint endroit
mosnad de
(')
Margoliouth,
Mohammed,
dire
Elizabeth de l'histoire.
2
(
Ainsi on
fait
'AU
on
le
Mahomet pour
spcimen, voir
JL^.
i
enlever
le
AboQ Bakr
lui
Comme
le
discours que
251
'Al s'y
lui
proclame
,b
il
de No
>
en dehors de
point de salut!
"ta
l'insolente favorite
')
La refonte a adroitement
ch<
utilis le
personi
leux
le
en
vain
urs
dans
la
de
l'orgueilleuse
la
pouse
sa
de
vie
terrestre
selon
fsim.
L'orthodoxie
finira
par se tourner du ct de
elle
;
l-.itim.i
Confiante
l'effii
dans
les
prcautions dont
m systme
islamite, en
la
quilibriste
elle
si
da
la
personne
famille lu Matre.
I"
mtribuant combler
i
modre
cart*
le
les siens.
A
la
personne
les
retouches,
les
dveloppements
si:
comme aux
".\l>l>afit
monopo
Bis
le
de
le
<
l'orphelin
>
(Qoran, j.
mecquois, du
dans
se
dan
haimite.
Le
calife
HisJLm
taisait
Ces
l'Envoy d'Allah,
comme
un article de commerce
Iroite
sous
la
men
descendants de
Ali.
les califes
de Bagdad
(')
u
<
I.
Mahomet
S.
est
II
il
m
.
rt
la
tte
dans
la
le
Deux chapitres de
waiya
.
Jaa.,
fait
:9-si
discutent
qu<
Importante pour
'alide.
A Ah on
continuent
'..<v.'
payer
les
le
pour donn<
.
lr-
qu'il
-.-s
tls
I.
a l'actif et
j\
mme manuvi
J
'<
('
Bali
Ils
jiLo
<>
il
le
.*
tolreront
mme
des
h.i-in,
y
calife
l<-ur
(mai
Ile
tr.iitnsf
affirme
>;
appartenance
i
du Pro-
dont
i>:<-n
purifi les
curs
lt
'-
Attmales^
double poi
tr.utr.-.
'Ali l'pithte de
fournir
.ni
i'
^_p'oJ Jkmi\
:
AbbBi
pool
lui,
refuse
<-t
le la
payei
SOI
la
fin
de
!'
membre de
la
Vfoslim
1.
563, 9.
138
Comment
ils
l'exploitent
de
la
lgende ftimite
(').
Adhsion
intresse, o se trahit
chaque
Chez
dsormais
seront
ils
ils
tolreront
leur impo-
du groupe
Al-Ftima. Mais
comme
d'Abou
Tlib,
comme
miettes
de leur abondance.
Abbs
et
Hamza
aprs
Le premier rachtera
Si.
Aql
2
( )
Badr; sa
c
femme
l'hgire,
Mecque,
ce fut pour
veiller sur
prrogative
plerins.
l'hospitalit
aux
tout prix
ne
fallait-il
pas empcher ce
privilge
de leur chapper?
c
3 ).
c
Al,
baisant
(
les
mains
et
les
Abbs,
et s'criant:
de grce
),
rends-moi ta bien-
L'amour de 'AIL
caractristique de
la
la
foi
Moslim, Sahh-,
I,
46.
De nombreux
'Al; tous
le
pre de
remontent 'Abbs
au verset qoranique
Hsimites sont
avidit,
et
son
fils:
[,
103.
Le commentaire anecdotique
les
^-^o-si'Sll
S3y^s.
les plus
Ibid,,
[,
101.
Se dfiant de
leur
sadaqa.
Ce
comme
I,
399. J
Tandis que
'Al refusera
de parler en sa faveur.
....
yu
..
>.
^Xs.
sic) j^-jl
^U
comp. Fragmenta
histor.
.
arab.,
d.
de Goeje,
^o-*
;
'-
jJo,
i^^lkU^i
^U
^j""-^ ^-^*
^3
U^oIa ^1
Dans Borclama
3,
c'est
les
de Ftima
tous deux
demandent
Fadak [U_^-^vl
le
but du duel
part Hai-
dans
le
C^y^\
Jjfel] et leur
ne leur
tait
les
revenus.
Sous
I,
les
'Abbsides
Ainsi pour
le
la
mot d'ordre
est
de
glorifier
les
1825.
Hism, Sra, 88
(
ne prouve dans
natre la lgende
le
contexte
spul-
Le
vers 89, 4
90,
1,
ture de
Hsim
Gazza
comp.
la
O^r-* tombe
'
fait
del
est place
dans
le
dsert Cj^t-*
&*
l'ai? ut
dt
;9
veillance!
>
(')
aveu de
le
Ah
ca-
au
lifat
mme
leur
i
Abbs:
\iii.mi
Dans
valait
ta
famille
rsident
la
prophtie et
si, l-s.
dlbn
>llecti<
de
l-'<itf>i il,
')
aussi pr<
>lix<
peine moins
Aprs
de Bagdad
us
assister a la glorification de
l'avait
de
la
maison
>.
Leur machiavlisme
rendue inoffen
De
la
htrogne
d'lments
pour
et fr-
quemment
Son
effort
contradictoires
nous' L'tudiant
Ce caractre peut nous choquer: libre musulman ne s'inquite pas de synthse historique.
ne
s'lve
intellectuel
pas
au-dessus
de l'analyse, une
la
crdibilit
La
mme
l'la-
boration sculaire de
Sn-a.
Autour du noyau,
fourni
par
l'inter-
Comp
pu
lea
ll.--
d'Abo
Tahl>.
Au
to
d [bu
'A
contemp
Propht
aux siens
L_< 3
la qualit d'tre
parents
du
^y'JJI
a
shm.
Xiht/t,
II,
104, 6 d
U--Jls.
iiU3
^'J
Ce badj
de
lui
donner une
itiou et
cit.,
II.
limiter la dngation
des contemporains au
chamelle [bn Ga'far
II,
du butin;
voir toc
103-04,
Ma-
bomel
r -H.
sur
<>/
s.i
et
lit
vant; Moslim,
.'..
133.
l'ont
ce ha.
des rlSsimitea
.-st
On
fait
rap-
Mahomet
l'espoir
;
.m t'ont
>>'>.
f>.
t'agil
peut tre de
omme
b.
;
celles narres,
M'
'.h
71.
3 ( )
l'.alaUon,
DU
cit
cotnp.
I.
S.
/'.;'/./..
Il
--'t.
avec nu
entirement 'abblsi
!.
t..
etc.
iao
Sa valeur pour
stantes,
amas
bizarre
amalgam
du soufisme.
Ce
n'est pas,
his-
den Islam
(p. 20),
l'image
sa place se substitue
de
bonne heure
la
.
pieuse
hroques vertus
de cette
pour
les
souterraine.
Il
la
preuve
dtaille
Quand
bonne
fin,
valeur de la Vie
officielle
du Prophte.
* *
Ftima ne
'alides.
fut
pas
la
femme
idale,
entrevue par
les crivains
sonnellement
rdacteurs
maladroits
de
comparaison impartiale
des anciens documents trs sobres, moins chargs d'additions fabuleuses. On s'explique pourquoi la pit des ges postrieurs a voulu
embellir l'image de la
fille
du Prophte
la
).
On comprend mal
si
pours'tait
quoi
elle aurait
sciemment cherch
dformer,
elle
ne
falsifications
tendancieuses.
'
Osma
le
prfr
:
* l'exception
de Ftima
1.
S.
\ 42,6.
ADDENDA ET O
>RRU ENDA
}>.
note
dk)
(:>
signifiant
une Femme
^i IkJI
O^
si-
gnification dfavorable.
p.
{,,
note
i:
Au
lieu
de
lisez
....
Uni al*Gauz.
P.
7.
ligne 7 et.-.:
Le Qoran
59: lifcLLJ
inspir',
J- suppose
la
pluralil
es
l
'i--
Mahomet
,:s
I'.
Partant de ce texte
oo aura voulu
tout le
moins dconvrii
I'.i'jiii.i
iv
14,
I.
21
2
:
lisez:
il
les
marie
la
toutes
re
<late.
P.
u.
1.
corrigez: de
il
P.
16,
13:
issus
r
s 'agissait
d'ailleurs
galement de
la
fils
de
"AIT,
non
P35.
1
de Fatima
lisez
:
quivalait
P. 36.
P.
I.
2:
lise/.;
la
moins attaquable.
_,.,-.
41.
I.
s etc.:
Le Qoran
49 mentionne
seulement
les
filles
lui >,
oncles
s.ms
et
6m
affirmer nulle
part que
P. 58,
il.
2.
Au
de ^l^. ^ ^Jo
la
lise/
<*cJ,
il
MKUMMIj
IX,
B6.
la
ligne prcdente de
i.-
mme
note
faut
le
s.ms
blement
p.
lut.
l'homme de
poussii re,
comp
p. 58, n. 5.
61,
I.
m
5;
B
1
lise/,
/.arr
;,
Ibn Sadofls.
ta,
P. 62,
r.
I.
Qoran,
ises
lise/
dans
la
recension de
Flm
68,
'
11.
gem/n
Bilal.
et
P. P.
1'
69,
70, n. 4
73,
(
lise/
[bn
Qsiym
ai
de
et
les
manufactures en Galile
I
S Kr.uiss,
9066a,
Taimmdchi
12:
s
la
ls
possession
-le
indue
les
.V-'V-"".
-,4.
I'.
7s.
n.
de fresques mu
77. n. 4)
142
Addenda
et
corrigenda
o Ton
2,
vise les
pDl'H ou nVDl'H
le
^U^ = riuooia.
habituelle.
P. 80, P.
7
1.
Dans
le
Qoran,
comme
op.
la
monture
86, n.
Pour Mahomet
et ses
contemporains, l'extension
cit.,
de l'Arabie ne pouvait
I,
diffrer
P.
5,
8-1
d.
1.
91.
1.
6.
baiser,
d dans
i
le
'>
principe
signifier flairer',
comme
Aug.
l'insinue le
rer
Tg
al-'Aros, VII,
1-2.
76;
voir
104 et 105
q'idom et
non
'idon,
littr.
les sdentaires,
les
demeurs en
arrire.
comprenez
la
tradition 'abbside.
22: lisez:
21:
12: lisez:
elle cita.
P. 120,
P.
1.
&U^.^I
127,
1.
\<
>MS
HISTORIQUES
(')
'As
oncle
de
Mahomet:
:
i\.
24;
25*;
Obod
il
la
mosque
26*
banquier,
,v>*
sa taille gigantesque
49*;
55; ses
quaHta,
$6;
ss*,
67*;
'Ali,
Trop:
.
114,
138-
svit contre
et
la
Abofl H>-
7;
123*;
137*;
138,
et 'Ali.
raira
bara'a. 99*;
103*;
et
139-
Triumvirat,
fils
1
lige le
cadavn
et
'Abbs,
de Zainab.
;
>.
petit-tls
du
Pro-
Mahomet,
tX3-XI4;
109*;
lis
FStima
Fadak,
phte:
116*;
- et les funrailles
'Abbsides:
leur
et
1
et 'Alides,
23,
24.
26*, 37;
41, leur
luxe;
et l'cole
peintures,
"Al,
136.
136*
les <
ceux
112*;
de
maison
>.
te*;
103;
per-
xkra:
et
11*;
123*: monopolisent
le
fahbal al GomakT,
.
pote):
:
>
Abou
// voira
24
4 ;*
ialiak,
du
calife
'OtmSn: 2;
historique
55;
tr:
125.
et
95;
:
la soie,
72*;
et
les peintures,
rlasan,
Prophte: 33*.
2.
'
et
.
la
6ara*a, 49*;
no*; juement
du Prophte
sur 'A \i
135
u. in- de
51
.
Mail m< t: 6;
timogalib, anctre
du Proph
2.
B,
daua
[a
le
ihm.r;
cai ivai
tes riches
et
-
>s
aea
aille
Mahomet
ium
5;
s.
17,
18;
pr
vr.it
tendant de Ftima
20,
21*, 34;
sa fuite
i'i
AJoat prrs un
chiffre,
l'astrisque
'
renvoie
ai.x
trxtr
144
Noms
(voir
historiques
Abo Qohfa:
Abo
Abo Bakr).
le
gence, son
49.
austrit,
Sofin:
49
inintelligent,
;
et
prophtisme. 61;
55
sa porte sur la
mosque, 49*
traite la reddition
120.
de
la
Mecque, 106-107;
Abo TcUha, Y Ansrien 29*; Ohod, 45*. Abo llib: 16, 23, 24; sa misre, 30*; celle de sa famille, 37 138; 139*. (Voir
: ;
Mahzomites, 50; et la fille d'Abo Lahab, 50-51; Mahomet le nglige, 52, 56; 57: grand dormeur, son indoet les
lence, 57-58.
le
et
la
domicile
conjugal;
Hsimites, 'Alides
72;
l'utiliser,
Absalon: 119.
et les
la
,
califes,
87*;
,
Adam
65*.
sa
taille,
88;
et les
gens de
maison
99, 100;
centenaire,
les
gens du manteau
99; 103*;
136.
13. 15, 18,
Ai'sa,
femme de Mahomet:
26*;
28; 34;
20*;
22*, 23;
et Ftima, 46-47;
39; 44;
46;
87,
'Omar, 110; lgataire de Mahomet, 111112; son ge, 113*; 'Al au tribunal d'Abo Bakr, 113-114; dsaccord avec
'Abbs, 114;
absent
la
mort de sa
funrailles,
il
et 'Ali; 47-48,
88; 52*; son luxe, 53*, 54*; esprit commercial. 55*; sa capacit d'intrigue, 56,
86; 69*;
et les
comment
se
et
71*;
8889; ricane contre les hadt dfavorables aux femmes, et Talha, 98; son roman 88*; 95; avec Safwn, 98; invoque son droit de
86; 87*; ses colres,
de Ftima. 126; et le mariage de sa son appafille Omm Koltom, 129 rition dans les nuages, 132*; et la
;
tnot'a,
135*
sa
lgende,
;
calque
sur
celle
s'humilie devant
'Abbs,
sides,
maternit, 98*;
favorite
du
Prophte,
et
le pe-
Hsimites).
103*;
'Al,
fils
Osma, 104; au lit de mort de Mahomet, 107, 112; 118; et la tombe de Mahomet, 118*; 120; 122; sa vanit, 135; et le roman de Zainab, 135-136,
137.
'Ali, fils
de Hosain de Zainab et
;
13*.
petit-fils
du Prophte:
6;
103
ib?i
130.
fils du Prophte: 18, de 'Abbs: sa taille, 36*.
'
'AU
Hosain, petit
'Al, petit-fils
'Alides: (voir
la
Abbsides), les
et
les
'Al,
Table
9,
ge'ne'-
rale):
8; posie
de
7*.
16,
17;
gens de la maison , 98-100; explication de leur tragique histoire, 131 lgendes apocryphes, leur nombre, 132*; 137; 138;
2425; 26:
'Aql,
voir Hsimites).
et
A'm's, lecteur
30; son ge
l'poque
de son
comment
le
'
'
36-37;
.sa
du Qoran: 51. Amina, mre de Mahomet: 7*; 33*. Ammr ibnYsir, partisan de 'Al: 48*; 98*. Amrou ibn al-'si, compagnon de Mahomet: 31; suprmes recommandations
118*, 120.
dot Ft'ma, 37; dupe des Omaiyades, 37*, 49*; la naissance de ses
.
'Amrou
108.
ib?i
Sohail
sa
fille,
117.
de Mahomet:
43;
compar Hron,
dsaccord (86
sa
43;
et
'Aisa, 47-48; en
.
avec sa
;
monogamie. 4S-49
sa mai-
Ansrs: 29; 31*; taille de leurs hros, 36*: leur hospitalit, et le Prophte, 43
'
45
Indpendance
ii
d<
les,
le
y/*,
;
1'
.
iui
Mahomet
et la
fin
entrent
11
dans
h
i
Ma
Itima
du mon
menti
non
et
(la
le-.
1 1
i!
ieni
da
ii
et
lea
fastueuse
ad
Voii
<
ommen
ial
de
mlrateun d'images byzantines, 71, instincts dmocratiques, 79; marques de se, 91; inviolabilit de la maifemmes,
leur
Indifii
ti
1
A':,
vit.
:;
--.:
le
Darra
fille
d'Abofl Labs
><'-
bism
et islam,
120*,
QoVt Auih:
Aramens:
I
5.
119.
Pou'l Bi&adain:
tain:
-.1
4'.
4*.
'
tille,
117*.
.
''
AsmV,
'Auu,
130.
fille
d'Aboli
'' '"
1
Yadain
5.
;
Pou'l Wafctun
4*.
tils
de Zainab,
petJt-hls
du Propl
Doty:
Elias NisibemtSi crivain
Elisabeth d'Angleterre:
136*.
BaluJcri:
Utilis
>>t
:
MadSln, 93.
(voir Mahzotmiies).
:
\i
de
Mo
clan m.ih/.iitimiti2*
;
50.
120*.
is:
:i'ttahira:
:.:ns:
[34*
Voil
103*.
12
1-
lins
observateurs, 6:;
et
Ma
iUe
de Mahomet (voir
13
15,
la table
e.
65,71:
79;
ret<
le
him de
les
le
-
leurs
chefs,
78-79;
nrale
9."
'
8;
enlvent
troupeaux
cheval,
^
;
de
Mahomet,
leur
2.
:6; ses
Uui
et
du-
Ci:
19;
'lit
1
20; 2:.
31
;
22;
25.
insensibilit,
1
leurs
26;
proie
sur le deuil,
,
10-
sa
Voli Arabe
:
le
s,
con-
du Prophte fond
.
et
FStima,
tre son
mai
;>;
avec
AboQ
nonciatJon, 68*;
etl'pedn Propl
la naissance
Ohod,
s,
im|
s6.
plaint le l'ind
I
du
l'ass',.;.-:
Propl
monture du
16*.
m
que par so
ourquoi
n
ir
le
Propl
:
sofl
opinion sur
'.Mi et
les Ornai-
61.
Ss; Influ
nante, S6
ce qui
146
Noms
manquait, 86
historiques
lui
la
prire; la trane
87*; a la dtarais
;
et la
de
et
96; 97;
la
la
mobhala, 97
femme de Mahomet:
12,
2*,
17,
7; son
et les maison , 99; gens du manteau >, 99, 100; sa place modeste dans la Sra, 100 ses filles, date de leur naissance, 102*; sa dotales
gens de
ge avanc, 9;
47*;
13*,
14*,
87
mort de
23;
Abo
Sofin chez
Ha/sa,
femme de Mahomet:
d'intrigue,
15;
46;
106;
la
reddition
de
la
Mecque,
capacit
'Aisa, 86.
56;
d'accord avec
109-116; sa
109-110;
vers
de
108,
109*;
elle
rclame Fadak,
nal d'Abo"
Haggg, gouverneur omaiyade 92-93; 129*^ Hlid ibn al- Waltd: 70. Hamza, oncle de Mahomet: beaut de sa
:
fille,
sa
misre,
30*;
45;
mort, 115; refuse de se rconcilier avec Abou Bakr, 115; derniers moments, 116;
morte phtisique? 116*; ses funrailles, 17-118; son testa117; son ge total, ment, 117*; sa tombe oublie, 122; ses Fada il, 131; les donnes historiques de sa vie, 133; les raisons de cette con1
43.
43.
Hron
Hasan
Hartmann,
fils
120*.
les
de Ftima; 41;
deux Ha;
clusion,
celle
134
sa
lgende, calque
sur
53
71*;
Ftima,
Ftima,
blance avec Mahomet, 88*, 89; 90*; en chaire avec le Prophte, 92; 95; 96; sa premire parole, 97; ses divorces, 97*;
99*;
100; 102*; 107;
130.
et
le
testament
Fazra (banoj,
Friedliinder,
36*; 71*.
de Mahomet, in; tmoin de sa mre, 113; mort phtisique, 116*; rawia de sa mre, 125; en dsaccord avec 'Ali, 126;
128; 132*; 137;
53, 75;
139*.
et les images,
:
_
138*.
91*;
Hsimi/es: 24; 28*; 29*; leur misre, 30*; leur taille gigantes83*; 35*; le nez des
24*
et
en Abys-
Mahomet redoute
leur avi-
25;
35*; 72;
les
fils,
gens de
125.
la
maison,
100;
ses
(Voir
Hasimites).
Ga'far
de Ma-
Hsimiyt, recueil potique: 7 (voir Komaif). Hassan ibn Tbit (pote): valeur de son
divan, 4*; 29*; pote de
Ghiz:
et les veuves
Mahomet,
la
98*.
la
Hazrag
mort de
sa
femme;
(Voir
rplique de Farazdaq;
120-122
opinion sur
Gala/au
banou
tribu: 63.
les 'Abbsidcs,
137.
2*, 41; le
Hosain,
118*;
fils
de Ftima:
Prophte
et
le
sa
'
47
nie d'un
Juii
<-t
de
lui,
M.i-
hofl
89;
ap|
'
dans
la
<
le
Prophti
il
inou de
I
I
;
;,
/
tribu
de 'Abl
;
Kom
I
1
images, 76'
ations de
1
1
consult-
'.Al:.
58;
Mahomt
:./.;'//,
hoinet, IXi;
\ oii
13^
:
A'; ru.
auteur
11.
\1
i
Ponui, auteur
auteur:
filfl
Ibn
al- Ci us il:
::.::,
[3a*
,
96*
Voit
l'basides
Ibn al-IIatnijiya,
surnom-
m
Il>n
1
afn 49;
t
le
Mahd,
Mahdt
(le;:
99*; (voir I
I<
131.
mille
Mahomet:
1;
le
dsir le
la
paternit chez
fille
et
et le
mariage de ses
B
homet, 103*
Ibn
i
comment
:r
25;
J4i
35i 5
>
lement du moi
le
Htitm
r
:
19-20;
2
i
;
eu
et
l'apocryphe,
il
envisage
mariage
il>at.
32-
.-.
de Mahomet: 6b*,
r.orit,
131*.
-
sa politique
commerciale
-.1
Ibn
.<:(
mdinois;
:
'
Ibn 'Omar
deuil,
1
son
1;.
47,
partialit
;".;
101;
il
et la
famille
d'AboQ Lahab,
Ibn
Omm
ilr
iveugle:
57;
et
li<
51;
liant
Mahom<
15.
|
la
que-
t'ait
lloge
F'.m.i, 51-52
et
les
69.
membres du
su. dit>-,
<
Triumvirat
-,
56;
sa sen-
56, h^*;
le-.
s,
131*.
56-57;
les
et les
ave
m.u:\
s ( ,n
10a
brutalits des
fminii
rveiller
de Maliou,
59
ei
familier pour
;
Mahomet,
les dornietir>
:l
brusque Fatur.
6i-6a
:
transforme en
63*
in
se-
lie! d'tat,
affirme
les
66
mmandement,
mu
eunuques
et io
huiasien
Joseph,
ie
patriarche;:
'ie
:
Juijs en Aral
3
:
3"
ment
fuse les habits d<
leurs, 69;
Mahomet,
gai
.
et
tuniquei
7
1
;
<
hevelure,
il
use
<!
105;
Mahomet
leur dbiteur,
11a;
1'.
148
Noms
de-
Historiques
et 74"75; tres anims, croix chez futmusulman, 75"76; l'art de dbuts les il revendique le him, il iconoclaste? 77!
Marhab, guerrier juif de Haibar: 29*. Mariant fille de 'Imrn 130. Marie (la Vierge): ses icnes chez les mu:
sulmans, 78.
78-79; ses chevaux, 80, 82, 83; des nes, konia, 80*; il interdit la chair courage, sa monture ordinaire 80*, 8 1 son mdiocre cavalier, 82; il interdit 82; pal'levage du mulet, 82; autorise les sa cavalerie, ris aux courses, dveloppe
,
et la
Marwn
;
ibn
al-Hakam:
et les
peintures,
76, 78.
Omaiyades,.
Mas'ada ibn Hakama, chef bdouin; 54. Mas'od, auteur: 13-14; ses tendances
'alides,
16.
succs politiques, 83; explication de ses Bakr et son Abo sur s'appuie 85; il
et la monogamie, son groupe, 86; son hafection pour ses petits-fils, 8788; il juge les comment turbulent, 87; rem femmes, 82*, 88, 89 pleure la mort de
af-
90*
90*.
Mo'wia,
tions
13; 91*;
du Prophte, 93*;
'Ali,
et et
121*;
les ablu-
la
mort de
pour ses enfants, 88*, 119; son amour il s'amuse avec comment enfants, 89; les
eux, 88-93;
il
Hasan ibn
les
et
Martyrs de Ohod,
la
127;
et l'aog e
de
la pluie,
;
90;
pour
cratie
chronologie du rgne de
:
127.
l'aristo-
frquente les
marchs, 95
la
famille
Moba's'sara
28
luxe des
forment
de, comment on
99-100;
a largi ce concept,
musulmane,
73.
grand
plats favoris,
Mogra
Mohammad fils
Mohammad,
113*.
de 'Ait:
deux
titulaires
de
der l'impartialit
comment
io5;
il
_ et les Omaiyades,
de
'Al
ibn al-Hosain
Mohammad
Hanafiya)
ibn al-Hanafiya
(voir
Ibn
al-
comment
filles, 1
il
Mohammad Mohammad
Mahomet
Mokassin
ibn
ibn
:
Ga'far
125.
Maslama, compagnon de
42.
de ses
17
et
le culte
des morts,
29*.
fils
de Ftima
Morra:
dallah
le
nom de
24*.
43*.
l'anticalife
'Ab-
Mos'ab
le
Moslim, auteur
d'une
il
collection
les
canonialides,
du culte de , 135; n'a accompli qu'un plerinage, 135*; son roman avec Zainab, 135-136; les 'Abbasides exploitent le personnage
que
comment
juge
hadt
131*;
132*.
et
les
traditions
apocryphes,
134*.
de
137;
Motahhar,
Motaiyab,
fus
fils
modle des plus hroques vertus , 140; son affection pour Osama ibn Zaid,
de Mahomet: 2; de Mahomet: 2.
Mot'im
Badr, 50; 99*; la
lge,
Mahzoumites: 47; les 104*, 105; 106*. voleuse des MaimoTma, femme du Prophte: 107*. er MaisoTtn bint Bahdal, mre de Yazd I
Mottalib (banou'l):
138.
'Abbas
et
leur
privi-
Mtrn,
:
Mutar,
114*.
Margoliouth :
36*.
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25.
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63.
pidation, 105
le
et le testament, no
5.
pourquoi Mahomet n'a pas dit le 113; 114; il modifie des sourates avant
sa mort, 114*;
le
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fils
de Al
127;
130.
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134.
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Yazd,
106.
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conversion,
Roqaiya,
fille
de Mahomet
17-18;
3,
4,
5,
8,
9,
10; sa beaut,
37;
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130.
59.
c
29
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129*,
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du
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129; 130.
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et Ftima, 26; le
'isa, 98.
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78.
:
la saqfa
des
109.
:
90.
et Abou 27; 40; Lahab, 50 agent commercial de Mahomet, 55*, 95 87*; 136. Zainab femme de Mahomet 15. 22 40; son roman, 93, 135, ce qu'en pense
premier croyant,
;
Salomon (le roi): 113; 114. Samir ibn Dl Gau'san : 82*. Samson: Al et les gestes de
c
Zainab,
de Ftima
125
son
128;
intelli-
110*.
le
gence, 128;
130.
Karbal,
129;
Sarasin, crivain
sur-
Ibn
Ga'far,
129*;
59.
:
femme de Mahomet
120.
134*.
n;
6,
7, 9, 10,
son mari
et
,
E.
119.
Mahomet
les
compagnon de Mahomet:
enfants de
126,
101; enfants de
61.
102,
129; 130.
:
Sohaim, muezzin de
Sokaina
fille
Mahomet
:
68*.
de Hosain
:
17.
Awwm:
6; 55
propritaire,
;
63.
56*, maltraite sa
soie,
femme, 60*
porte
la
n.
Ali, crivain
19.
:
Syed Ameer
Ftima,
son portrait de
72; 91*; no; choisi comme excuteur testamentaire, 110; 126*; (Voir
Mobassara).
Zobair ibn Bakkr
:
10,
11
127.
:
Tabar, crivain
45.
Zohri, auteur
de traditions
10
47.
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12*.
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78.
95; sceptiques de
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119.
116;
122*;
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119.
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55*; 54*;
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Mahomet
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rien, 76.
Ohod: 30; 33; efforts pour attnuer la dsommeil faite de 45; 83; 85 110*, Mahomet et la tombe des marvisite par Mo'wia, 120*, tyrs de
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3.
128.
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122*.
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EXPRESSIONS ARABES
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Pourquoi ou a multipli le nombre des enfants de Mahomet Les filles de Mahomet; inconsistance <lc leur lgende itm.ui. le possesseur des deux lumires Les surnoms en Pou et Di Zainab, la fille de Mahomet; s >n histoire, sou mari, Abo'l 'A>i ma, la fille de M ihomet [uatre premiers califes; leur degr de saintet islamique, leurs relations de famille avec le Prophte
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Les limites de
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158
IL
MARIAGE DE FTIMA
Place restreinte de Ftima parmi les contemporains et dans
tion
la
primitive tradi15
musulmane
:
Enfance de Ftima sa konia Ses larmes, son caractre chagrin; Abou Bakr et le don des larmes . Sokaina, la petite fille du Prophte; le physique de Ftima La beaut de Roqaiya, sur de Ftima Intelligence de leur sur Zainab Pourquoi Ftima ne peut lutter d'influence avec 'Aisa. Son portrait chez les S'ites Absence de dot; dnment du Prophte Retards de son mariage. Foule de prtendants; Aboli Bakr et 'Omar rivaux de 'Al. Satires dguises dans la Tradition
...........
....
.
>
17
18
19
20
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Choix de
'Al
par
le Ciel
...
Sa prfrence pour des gendres paens; indiffrence des Compagnons. Viduit prolonge d'Omm Koltom, sur de Ftima Les divorces des surs de Ftima Les dbuts de 'Al. L'histoire de son enfance; valeur de cette composition. Esprit born de 'Al. Abou Tlib se dbarrasse de lui et de ses autres enfants
23
>
Les 'Abbsides prsentent les 'Alides comme leurs protgs; leur rle odieux^ Comment on a russi faire admettre cette conception Le premier croyant: 'Al ou Abou Bakr? Abou Darr, un favori de l'cole s'ite Comment la lgende de 'Al s'est introduite dans la Sra Toute la famille de 'Al, demeure hostile l'islam; ses parents meurent infidles 'Al, le premier musulman parmi les Hsimites; poque de sa conversion Les Hsimites, adversaires de Mahomet, la bataille de Badr Abou Lahab, type de l'ennemi personnel du Prophte. Tlib, frre de 'Al Ga'far; pourquoi on l'a envoy en Abyssinie invraisemblance de cette donne 'Al, converti de la premire heure Retards de son migration Mdine; comment on voudrait les expliquer; a-t-il accompagn l'hgire de Ftima? Zaid ibn Hrita lui dispute cet honneur Pourquoi la Sonna s'intresse Zaid? Candeur insidieuse du hadt; artifices enfantins, utiliss par cette compilation La glorification de Zaid, une manuvre polmique. L'orthodoxie l'oppose 'Al; exagrations de la Sonna; comment elle s'ingnie pour neutraliser les tho;
24
24
25
26
27
ries s'ites
........
comme
28
Mdine Mariage avec Ftima; l'ge normal du mariage pour les femmes arabes
....
.
29
30
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159
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31
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pouse de 'Abbas Toujours le mme systme: multiplier les obligations s 'Abbfisides; invraisemblance de cette hypothse. Pourquoi on de la faire admettre et raisons, avant contrit ince de lias. m; crmonial pratiqu: la 'aqiqa, la coupe des cheveux On s'v conforme pour la naii rventJon du Pn mrquoi Hasan fut le plus intelligent des deux fri
...
.
> >
Que
bassin?
les honneurs de Is matei 'Ah veut Imposer a ses fila le nom de rjarb; la pauvret de son pre La de ce clich
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45
6o
Ftima et la mmoire de Hamza. Le culte des tombeaux dans l'islam Ftima pleure la mort de Ga'far Fatima et les partis dans le harem Elle s'occupe de ngociations diplomatiques 'isa et chargent Fatima d'exposer faveur de la contre protestent Les pouses
.
46
Omm
Salama
et 'Aisa.
47
de
4^
Mahomet
Dsaccord entre
'Al s'est-il 'Al et
condamn
'Al.
la
monogamie du
vivant de Ftima?
tait-il
L'indigence de
riage antrieur?
"Al
.......
Mohammad
ibn al-Hanafiya
....
49
pense contracter de nouveaux mariages: il accueille les propositions des Banoi Mahzom et des Lahabides La fiance lahabide de 'Al; inconscience de ce dernier en toute cette affaire. Le Prophte n'entendait pas voir assigner des rivales ses filles. Les autres gendres de Mahomet taient-ils monogames? Le mari de Zainab
.
.
50
51
Protestation de
Mahomet
contre
1'
attitude
de
'Al
.
pu rpondre 'Al: absence d'intimit entre lui et le Prophte Rcriminations de Ftima contre son pre Sa pauvret: elle blme les chants indiscrtes de son mari Bill s'offre pour soulager Ftima en son intrieur Aux plaintes de Ftima contre son mari Mahomet oppose l'loge de 'Al Il lui refuse une assistance matrielle Nombreux prisonniers de guerre Mdine 'Al prie sa mre de suppler Ftima dans le mnage Maladies de Ftima. Comme les Compagnons, elle est prouve par la
Ce
qu'aurait
52
....
53
54
fi-
vre de Mdine
choue soulager sa femme il Les Compagnons mecquois s'enrichissent Mdine; leurs spculations commerciales. Le Prophte, proccup de cette prosprit
Incapacit de 'Al;
55
....
L'rudition historique
d'Abou Horaira La victoire de Badr, un succs commercial. Mahomet rve de transporter Mdine la prosprit conomique de la Mecque Pourquoi Abo'l Qsim s'appuya sur Abo Bakr et Omar? L'incapacit de 'Al, cause principale de l'abandon, o le laissa son beau-pre. Intrigues de 'Aisa
et
56
de Hafsa
Eu
Il
Il
des femmes
refuse
'Al; ce
qu'en pensaient
les
contemporains
ser-
57
Omm
Maktom
de
'Al, forc
de se mettre au
'Al, le
'Al et la posie.
Mahomet
utilise les
potes
'Al dserte le
domicile conjugal
Son surnom d'Abou Torb; comment on cherche l'expliquer Les Compagnons maltraitent leurs femmes: on met en cause les
des.
....
seuls
59
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la prfre pour ses habits; il en change incesMahomet et la couleur rouge; samment ses sueurs abondantes et parfumes. Il rejette les tissus de laine. Ami de la reprsentation, il sait se montrer souverain
il
;
69
chaSes tuniques d'apparat; leur valeur; robes en soie, de pourpre, manteaux, marrs d'or Provenance trangre des toffes, prfres par le Prophte pour son usage
7o
7*
Tissus de Manbig; anbigniya ou manbigniya L'abondante chevelure du Prophte Varit de sa garde-robe. Pour lui rien de trop prcieux.
.
Il
s'affranchit
de
l'au-
impose aux simples fidles; revt la soie, les jours de combat; pour solennelles s'abrite sous un parasol de brocart parades les Les grands Compagnons s'habillent de soie, comment on a justifi cette exception Mahomet leur distribue, sa parent, son entourage des tuniques de soie. L'usage qu'en fait 'Omar. Les Qoraisites ne rsistent jamais l'appt d'une
strit,
...
72
fructueuse transaction
.......
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Mahomet
Les
et sa cour Mdine Mobassara , l'aristocratie des Compagnons leur garde-robe de voyage. Le remanment traditionnel a nglig d'effacer les traits, troublant l'esquisse austre du premier sicle de l'islam Mahomet et son pavillon de cuir carlate Il faut replacer le Prophte dans son milieu Reprsentations d'tres anims chez Mahomet: figures d'hommes, d'animaux sur les divans, les portires; encadrement de croix sur les toffes
. .
73
74
Rpugnances, prtes Mahomet ce sujet Les Arabes, grands admirateurs des images byzantines Pourquoi le Prophte aurait protest contre les reprsentations d'tres anims elles le distraient, rappellent les vanits du sicle et s'interposent entre lui
:
et la qibla
Les anges les vitent l'gal des chiens et des clochettes Figures dans les appartements des femmes du Prophte, sur
bagues, sur leurs ustensiles
75
leurs habits, leurs
voisins.
...
aucun des progrs, ofEn des origines de l'art problme Le avances. plus civilisations les par ferts musulman. Abo'l Qsim ne l'a pas souponn
76
La Tradition
chrtien.
lui
Compagnons
agissent
comme
lui
et
rpugnent l'asctisme
.
Les protestations de l'orthodoxie attestent la ralit du fait. A quelles conditions le Prophte aurait admis les reprsentations figures chez lui. trangre, Elles prdominent, ainsi que les croix, sur les toffes de provenance servant vtir Abo'l Qsim L'arabesque, antrieur l'art arabe, mis en vogue par les procds favoris
L'influence
l'islam
77
la
On
n'en peut rendre responsable Abo'l Qsim. Misrables polmiques qu'on son faste lui attribue. Il a us de tous les moyens sa porte pour taler
princier
>
i,
au dbat de llilara
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79
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mentalit da Proph
poursuit partout
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principe de l'unit dana
religion,
famille,
la
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La monture BorBq
Mahomet Combien
lent
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Mdine
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Mahomet
outre
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politiques. Causes
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Pourquoi
Mahomet un programme
m.ir:
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matriel!
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Mahomet
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Bakr,
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Comment
les annalistes
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g.
Attentions de
la prire
Son
affection
Mahomet pour Ftima: frquence de ses visites, il l'veille pour du matin pour Hasan et Hosain vritable anthologie familiale. Tout n'y
:
87
est pas de pure invention Dceptions domestiques d'Abo'l Qsim Son union avec Hadga ne l'a pas rconcili avec la monogamie. Il n'eut pas turbulent. la main heuieuse dans le choix de ses femmes. Son gynce Comment il traite le Prophte. L'opinion de 'Omar ce sujet
.
la
femme
lui
Ceux de Ftima
se
de
88
"isa
fche
quand
les
il
se rapproche
de
'Al.
Abo
.
Bakr forc d'intervenir Dicton de Mahomet: j'aime affection pour les enfants
les
femmes,
parfums
et les
bons repas
Son
89
Hasan
lui
ressemble.
Il
sont mis en circulation pour prouver l'humilit, la tendresse familiale du Prophte, enseigner des rgles pratiques. Autant de tableaux de pure imagination!
les
deux
H asan
la prire,
leur
prodigue les marques de tendresse Mahomet, l'ange de la pluie et Hosain L'ange prdit la catastrophe de Karbal L'intervention d'Omm Salama constitue un anachronisme
91
Mahomet
Il
prend en chaire ses cts Rle considrable de la chaire dans l'islam Mahomet semble se les associer il qualifie Hasan de saiyd Hosain la mosque; en chaire prs de Mahomet; but de l'anecdote Protestation de Haggg contre ces manuvres Epilogue de ces scnes familires. Comment se comporte alors le Prophte. L'importance qu'y attachent les Sahh La question des ablutions. Les Ashb al-wodou , chargs des ablutions
les
:
.
92
93
du Matre. En sa compagnie, les oprations les plus vulgaires acquirent une valeur inestimable: aussi a-t-on multipli les titulaires
.
VI.
LES
GENS DE LA MAISON"
Mdine. Mahomet continue s'intresser aux questions commerciales les commerants Kalbites; ses visites aux marchs scanda.
95
*
Mahomet
et
Hasan aprs
sa naissance
96
Hasan inonde les habits du Prophte Mahomet le beau modle pour les fidles Le tarqs de Ftima. dsagrable pour 'Al
tfS
La
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1 1
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des croyant! : sa signification. ne contient aucune allusion aux gnifie l'expression < gens de la maison
la
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Mahomet
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qu'elle y
Des motifs
lace,
politiques y font
comprendre
....
.
.
Mahomet
occupe par Fatima et 'Ali dans l'affection de Mahomet la soif du petit Ilasan: ingniosit de la Tradition pour com imuler la modeste place ao bler les lacunes de la &
apaise
VII.
Les enfants de Zainab bnficient de la mme tendresse que ceux de Fatima m ima. fille de Zainab. et le collier. La partialit du Prophte pour le dit proccup de tenir la balance gale entre Importance des moindres gestes de Mahomet. Comment les Juifs se moquent de
.
loi
...
cette conception.
On
utilise
d'anciens clichs
met se comporte avec les enfants de Zainab les garde pendant la prire il
Pourquoi on a multipli ces
et
les
fat
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:
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..... ........
comme
avec ceux de Fatima
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Prophte
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Ymnite!
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le*
musulman'
v.ent
Mahomet
de rentrer de nuit dans leurs demei:
et le calife
'Omar
....
ie la la. .
!6
La voleuse Mahzomite. Osma pri d'intervenir. Dcision de Mahomet La pnalit contre )e vol, inappliquable dans la pratique, la valeur de l'objet
. .
105
la
Sonna
et la S'a
......... ........
Osma
et Ftima,
la
.
.
sans rom-
106
Mahomet accorde une dotation Ftima Abo Sofian arrive a Mdine pour renouveler
tervention probable
et de Yazd, enfants d'Abo Sofian Ftima la ngociation. Hasan aux pieds de sa mre; pourquoi on cherche avancer l'anne de sa naissance Ftima, la reddition de la Mecque, assiste aux ablutions de Mahomet. Valeur infinie des plus infimes services, rendus au Prophte La dernire maladie d'Abo'l Qsim, 'isa monte la garde autour du mourant Dernire entrevue de Ftima avec son pre; mission dont il la charge Prdiction de Mahomet sa fille et sa douleur la mort du Prophte; com-
d'Omm Habba
intresser
107
ment
elle se
manifeste
108
VIII.
......... ........
Mahomet
l'a
109
chevelure
L'obligation de rdiger son testament. Pourquoi
110
impose
Mahomet
'Al le
un testament? Arguments des SMtes. La longue agonie d'Abo'l Qsim. A-t-il song Al pour sa succession?
a-t-il
laiss
....
. .
.
J^-03
lgataire
Comment comprendre
le
.........
le
J^ojl J^oa
ni
Prophte
est
mort
in-
testat. L'intervention
de 'isa
112
Mahomet
le
part,
spcialement Fadak
. .
.
.
.
. .
.
113
La
comme domaine
Pourquoi Mahomet ne se presse pas d'diter le Qoran Il nglige de rgler la transmission du pouvoir Ftima au tribunal d'Abo Bakr; sa maladresse Les prophtes ne laissent pas d'hritiers
.....
d'tat
.
113
...
....
>>
ection
l'exemple de David
el
114
ajoute l'exemple de
la
Au couple
1
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|
nt
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'Omar cde en
I.cu
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.
et
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IX.
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Date de
Elle
la
.....-
de FStima
<>n
l'a
obtenue
in-
'AH
et se constitue un
harem. Pourquoi
la
tradil
.......
l.i
spliquero
funbre Mahomet et les funrailh Enterrement nocturne et prcipit de FStima; assistance Omm Salama la mort le son premier mari Indiffrent par nature, l'Arabe cde a la vanit Indiffrence M. -s Mdinoia lamort de FStima; les circonsl
Il
prside
la
toilette
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Un
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la
mort
la
lit-
120
120-22
121
domestiques de Mahomet lgie de Garr sur la mort de sa femme: qualits, dbut de ce morceau potique La naqda ou rplique de Farazdaq montre o l'on en tait au dbut du
isa
On
On
second sicle surprend aussi l'cho de sentiments plus humains. Ils appartiennent un stade plus avanc de l'volution islamique. Comment on cherche les justifier par l'exemple du Prophte. Exemples et dictons contradictoires oublie l'emplacement de la tombe de Ftima
.
.............
mort de sa femme, comment
il
122
Dsespoir de 'AIT
la
se console
123
X.
125
leur attribue
de Ftima Msintelligence entre 'I et les enfants de Fatima; ils forment bande part. Ibn al Hanafiya fut-il l'an de ses frres? Son succs au sein de la S'a Mdiocre prestige du nom de Ftima, au premier sicle de l'hgire. Omma. nice de Ftima; ses mariages. La prtendue dot, offerte par Mo'wia Il n'est pas prouv que Omma ait survcu sa mre Zainab ses fils, la date de sa mort. Comment on l'a calcule. Sa postrit teinte prmaturment. Accord pour faire le silence autour des descendants de Mahomet, l'exception
Koltom,
filles
.
.
Mariages de Zainab et
d'Omm
126
127
des Fatimites
Dans
le
principe, la S* se
provincial
............. ..............
borna tre une opposition dynastique, un aux 'Alides. Dfiances de l'orthodoxie
.
128
parti
Pourquoi
l'Iraq s'intressa
et hadt equi
.
libristes
Rserv de l'orthodoxie vis--vis de la descendance des filles de Ftima Pourquoi on a vant l'intelligence de Zainab, l'ane de Ftima une rputation gagne Karbal
;
enfants.
129
Sa sur,
Omm
Koltom
;
autres maris
..........
le
calife
'Omar.
Ses
130
Comment
se rsume la vritable importance de Ftima scendance du Prophte Dans l'histoire sculaire des 'Alides on retrouve tous
...........
:
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131
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les
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132
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du Qoran et de l'ancienne p tsie, la prem FStima, un nom, recouvrant une personnalit relle, mais nigmatique proche disputent FStima tte lutte. La Sonna et
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'.'.
Hism
170
Bagdad
legard des
Alides
ils
tolreront
de Ftima, mais condition de voir mettre en vidence les obligations des 'Alides envers les Hsimites La famille d'Abo Tlib vit sous la protection des Hsimites; ceux-ci lvent les frres de Al Pourquoi 'Abbs demeura la Mecque aprs l'hgire? droits au califat 'Ali s'humilie devant 'Abbs, lui baise les pieds, reconnat ses But de ces anecdotes; sanctionner d'avance l'usurpation des 'Abbsides et leur inhumanit l'gard des Ftimites. Les Fad'il de 'Abbs et ceux de
c
.
138
139
son
Du
conflit
L'islam ignore
la synthse historique; il se borne l'analyse externe. La valeur exclusivement thologique du hadt Les mmes principes ont prsid l'laboration de la Sra; lments dont elle
se compose La pieuse lgende de Mahomet, modle des plus hroques vertus La biographie de Ftima trahit une activit analogue
.........- .......-
sortie la biographie
140
;Goldziherj
Reste
faire la preuve dtaille pour les autres parties de la Sra, avant de prononcer sur sa valeur dfinitive Ftima ne fut pas la femme idale de la tradition s'ite. Elle a pu tre moins insignifiante que ne l'insinue la rdaction de son mosnad orthodoxe. Cette dernire impression demeure pourtant la moins invraisemblable.
141
143
151 153 155
157
IMPRIMATUR
Fr.
S.
A. M.,.
IMPRIMATUR
FraNOSCUS
C'an.
FaBER]
\'ic
l'rbis