Tradition Orale & Developpement (G. Singo, DeA)
Tradition Orale & Developpement (G. Singo, DeA)
Tradition Orale & Developpement (G. Singo, DeA)
UNIVERSIT DE COCODY
ANNEE ACADEMIQUE 2006-2007
MMOIRE DE DEA
LA TRADITION ORALE COMME MOYEN DE DVELOPPEMENT : le cas du toura
DDICACE
SOMMAIRE DDICACE ...............................................................................................................................1 INTRODUCTION ....................................................................................................................3 CHAPITRE I : PRSENTATION DU SUJET ......................................................................5 I. II. ORIGINE DU SUJET .....................................................................................................5 LES MOTIVATIONS DE LA RECHERCHE ENVISAGE ........................................6
CHAPITRE II: LABORATION ET SPCIFICATION DE LA PROBLMATIQUE ET DES OBJECTIFS ...............................................................................................................8 I. II. LA PROBLMATIQUE ................................................................................................8 LES OBJECTIFS ET HYPOTHSES ...........................................................................8
CHAPITRE III- LA REVUE DE LA LITTRATURE, LE CORPUS ET LES MTHODES D ANALYSE ...................................................................................................10 I. L TAT DES CONNAISSANCES SUR LE SUJET OU LA RECENSION
III. LES MTHODES D ANALYSE .................................................................................11 CHAPITRE IV- ACQUIS ACTUELS ET PERSPECTIVES.............................................12 I. II. PLAN PROVISOIRE DE LA THSE. ........................................................................12 APERU D UN POINT ESSENTIEL DE LA RECHERCHE....................................13
INTRODUCTION La tradition orale apprhende comme un hritage appartenant un peuple et transmis de bouche oreille travers les ges, est un lment fondamental dans la dfinition de l identit de ce peuple. Avec les effets du modernisme et de la mondialisation qui prnent une meilleure condition de vie pour tous, il devient ncessaire que l on se pose des questions sur le rle de cette tradition orale aujourd hui. C est ce qui nous amne rflchir sur la tradition orale comme ressource du dveloppement. Les traditions orales toura nous fourniront la matire pour une tude de cas qui nous permettra de dvelopper notre sujet. Le territoire occup par les Toura fait partie de la rgion des Dix-huit Montagnes dans l ouest de la Cte d Ivoire. Il se situe au nord de la ville de Man, la capitale dpartementale de l'Ouest de la Cte d'Ivoire, entre le 7e et le 8e degr de latitude nord et le 7e et le 8e degr de longitude ouest (voir Carte, annexe II). La tradition orale des Toura demeure pour l essentiel inexploite. Du reste, la bibliographie sur le peuple Toura est encore insuffisante, particulirement en matire de tradition orale. La ncessit de combler cette lacune est d ailleurs, en plus du thme mentionn ci-dessus, ce qui nous motive faire une tude sur la tradition orale de ce peuple dont nous faisons nous-mme partie. Un vaste travail de dfrichage qui, faute d une littrature bilingue existante, devra s appuyer presque exclusivement sur des documents oraux enregistrs ou enregistrer dans la langue locale, le toura. En revanche, la langue toura est parmi les mieux tudies de la Cte d Ivoire ( voir Holas 1962, Bearth 1971 et 1986, Idiatov 2004,). Elle est classe dans la famille mand sud et est parle par environ 60000 personnes (Idiatov 2004). Il s agira dans cette tude de rflchir sur les questions suivantes : 1. Comment la tradition orale peut-elle tre une ressource dans la recherche du dveloppement durable ? 2. La langue tant le vhicule de la tradition orale, quel rle cette dernire peut-elle jouer dans le rapport entre langue et dveloppement ? 3. En considration du fait que la tradition orale d un peuple est aussi fonction du cadre naturel dans lequel volue ce peuple, comment l tude de l environnement par le truchement de cette tradition orale pourra-elle constituer un atout pour mieux
4. Dans quelle mesure la tradition orale peut-elle rvler des traces, des signes, des motifs inhrents la mmoire collective d un peuple susceptibles de faonner l avenir de la socit africaine face aux besoins d adaptation, aux pressions socio-conomiques et face la mondialisation ? Pour tudier ces questions au travers de la tradition orale toura, nous aurons essentiellement recours : l ethnosociologie dans le but de mieux prsenter le peuple toura la sociocritique, pour une lecture contextualise des textes et discours. la smiotique, pour le double but de l interprtation des donnes sous l angle de l action dans la socit fictive des diffrents genres de la tradition orale, mais aussi pour mieux reprer les modles qui dterminent l action dans la ralit de la socit ambiante. la linguistique pour la transcription phontique, et la traduction smantique des textes audio, et pour le traitement des noncs.
I.
ORIGINE DU SUJET
Aprs la soutenance de notre mmoire de matrise, il nous a paru indiqu de continuer nous intresser la littrature orale, mais en abordant un autre aspect de ce domaine. En effet, en 2004 nous avions t sollicite pour participer aux travaux d un projet nomm LAGSUS 1 qui se proposait d entreprendre une recherche sur la relation entre la langue, le
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genre et le dveloppement durable. Dans cette recherche nous avons t amene mettre en rapport les implications des questions du genre dans la recherche sur le dveloppement en passant par la langue en tant que vhicule du message innovateur. C est ainsi que plusieurs enqutes furent faites au pays toura dans la rgion des Dix huit Montagnes comme aussi Abidjan au sein de la diaspora toura. A travers les enregistrements faits dans ce cadre, il nous a t donn de constater que la langue ainsi que les relations du genre jouent un rle prpondrant dans la mise en uvre d un programme de dveloppement. Aussi,
l appropriation du message innovateur par la population cible passe par la considration des relations du genre et leurs implications pour cette socit. C est dire qu un examen centr sur le partage du travail, les droits et les devoirs selon les sexes, l galit ou l ingalit des sexes au sein de cette population apparat indispensable pour une meilleure apprciation du rapport entre genre et dveloppement. L approche du dveloppement par le moyen de la langue locale envisage par ce projet implique le recours l oralit, ce qui nous a conduite observer que les populations dans leur discours faisaient usage de certains aspects de la tradition orale (emploi de proverbes et de contes, par exemple), toute chose qui n intressait pas a priori les recherches de ce projet. C est dans ce contexte de recherche applique que nous est venue l ide de faire une recherche plus fondamentale qui s intresserait spcialement au volet tradition orale toujours dans le cadre de la mise en relation de la langue avec le dveloppement. L actualit de ce sujet apparat encore mieux sous l angle de la prise en compte, sur la scne internationale, des savoirs autochtones dans la gestion des ressources, en admettant l hypothse que ces savoirs sont en grande partie conservs dans les traditions orales qui reprsentent le patrimoine des connaissances techniques, intellectuelles, morales et spirituelles des anciens. Partant de l,
Le projet de recherche LAGSUS (language, gender and sustainability), est sponsoris par la Fondation Volkswagen (Hanovre, Allemagne), dans le cadre de son programme Thmes cls des sciences humaines
notre sujet peut premire vue tre apprhend comme tant situ dans le domaine de la littrature orale africaine qui elle-mme est ne de la tradition du mme nom. Cependant les traditions orales sont ici regardes dans un premier temps comme ressources du dveloppement, en ce sens qu elles renferment des connaissances qui ont un rle jouer dans la recherche d un mieux-tre pour un peuple. Par tradition orale nous entendons tout ce qui est transmis de bouche oreille, de gnration en gnration. En fait, cette dfinition englobe tout le patrimoine culturel. Nous entendons par la culture d un peuple la faon dont il se reprsente lui-mme comme tant diffrent des autres dans sa vision du monde, son comportement moral, spirituel et artistique. Le dveloppement pour sa part pourrait tre dfini comme une orientation vers le futur au travers d une action concerte qui vise amliorer les conditions d existence de l homme et de la communaut tout en prservant les besoins des gnrations futures, et ce dans le respect du contexte culturel. En considrant que la tradition orale verbalise la culture au moyen de la parole nous estimons qu elle peut jouer un rle important dans la mise en relation du dveloppement et de la culture. Le cas du peuple toura servira de support la recherche que nous envisageons. Pour tout dire, nous voulons centrer notre sujet sur une tude de la tradition orale en mettant l accent non sur ses implications littraires mais socio-culturelles. De cette manire nous pourrons l apprhender sous l angle de son impact possible sur le dveloppement.
II.
tant donn que la tradition orale du peuple toura reste quasiment inexploite nous avons t motive par ce fait mme en faire le thme de notre recherche doctorale. Toujours dans la perspective voque ci-dessus, nous nous sommes inspire pour sa concrtisation de l appel d offre de la Fondation Volkswagen pour une tude sur le thme de la relation entre les ressources d un peuple et ses aspirations une meilleure qualit de vie, en mettant l accent sur les traditions orales en tant que ressource. Cet appel concernait en fait un thme plus vaste, savoir ressources, stratgies de subsistance, rformes et processus de changement, propos sous le titre gnral de Savoirs de demain . Les projets autour de ce thme sont placs sous le signe de l interdisciplinarit et visent l identification et l optimisation des ressources pour le dveloppement dans la sous-rgion subsaharienne. 6
Pour assurer l ancrage local de cette recherche, l accent est mis sur l utilisation des savoirs autochtones afin de montrer leur interdpendance avec l innovation. Cette approche, au travers des savoirs locaux, mnera la ralisation d une meilleure apprciation des besoins et un ciblage judicieux des ressources qui reprsentent la cl de la russite de tout programme de dveloppement. Et nous pensons qu on ne peut parler de savoirs locaux ou traditionnels sans se rfrer la tradition orale africaine qui est une source laquelle on apprend les connaissances ancestrales. D o le double intrt de notre sujet qui, tout en abordant le rapport entre tradition orale et dveloppement, permettra de faire l tat des savoirs traditionnels au pays toura.
I.
LA PROBLMATIQUE
Notre sujet tel que nous le prsentons soulve plusieurs interrogations : 1) Quel est le rle de la tradition orale dans la recherche du dveloppement? 2) Les savoirs traditionnels ont-ils une place aujourd hui face la mondialisation? 3) Vu comme une ressource du dveloppement, comment exploiter les messages dlivrs par la tradition orale pour en tirer des lments qui puissent tre mis au service du dveloppement ? 4) Par ailleurs, la crise qui a secoue la rgion des Dix-huit Montagnes de laquelle le pays toura fait partie offre un cadre pour l exprimentation des mthodes auxquelles les populations ont eu recours pour leur survie. On pourrait par exemple chercher savoir quelles ont t les stratgies de subsistance en l absence de l administration et de toutes les structures tatiques, qu elles se situent au niveau sanitaire, agronomique ou juridique 5) Qu ont fait les populations pendant ce moment qui ouvrait toutes les portes l improvisation pour se tirer d affaire ? Et dans ces conditions, quel a t l apport des savoirs traditionnels autochtones ? 6) Face aux menaces qui psent aujourd hui sur la tradition orale et sa survie dans une ambiance culturelle domine par les mdias modernes, quelles stratgies faut-il adopter pour utiliser ces mmes mdias en faveur de cette tradition afin qu ils contribuent un dveloppement qui prendrait ses racines dans la culture locale ? Voici autant de questions qui nous conduiront dans ce travail de mise en valeur des savoirs autochtones pour une dmarche moins catgorique et moins contraignante qui se dmarquerait de celle qui a tendance imposer un modle de dveloppement faonn l occidentale aux peuples traditions non crites dont les connaissances mritent cependant d tre associes l innovation dans la recherche d un dveloppement authentique.
II.
Notre sujet se propose par le rapprochement avec le dveloppement de faire un examen du rle de la tradition orale aujourd hui. Il sera question de:
1. Montrer que la tradition orale a son importance, et quelle est cette importance l heure de la mondialisation. 2. Prciser qu elle n est pas incompatible avec le dveloppement, mais que sa prise en compte est une condition de sa russite et de sa durabilit. 3. Dire, en nous appuyant sur la tradition orale, que les savoirs locaux sont une ressource du dveloppement. 4. Montrer les richesses de la tradition orale toura qui restent jusqu ici quasiment inexploites. 5. Montrer en quoi la tradition orale peut-tre d une utilit concrte. 6. Voir dans quelle mesure la prise en compte de la tradition orale peut contribuer la rduction de la pauvret.
I.
L TAT DES CONNAISSANCES SUR LE SUJET OU LA RECENSION CRITIQUE DES TRAVAUX ANTRIEURS On peut aujourd hui voir la tradition orale comme un facteur qui, s il est bien analys,
peut contribuer une meilleure conception du dveloppement, surtout en Afrique o on a longtemps considr que les traditions orales taient incompatibles avec le dveloppement. Du moins si l on s en tient aux crits de E. NJOH MOUELLE 2 selon qui seule la
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connaissance scientifique peut tre exploitable pour le dveloppement conomique et social, et non la sagesse des proverbes par exemple. Cet auteur donne un point de vue qui nie l'apport de la tradition orale au dveloppement sur la base d'un a priori "scientifique" qui prconise la rupture avec cette tradition comme pralable de tout dveloppement. Mais, contrairement une conception selon laquelle le dveloppement de l Afrique se fera seulement le jour o les Africains accderont toutes les techniques de la science moderne en abandonnant leur culture, d autres auteurs se rallieraient au point de vue de Prosper ABEGA 3 qui assigne une
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place-cl la tradition orale comme moyen d appropriation des innovations. Pour lui, le vritable dveloppement rside dans l adaptation des sciences modernes aux cultures africaines. Il faut noter que ces deux opinions coexistent dans des articles parus au mme numro de la revue ABBIA. Au regard de cette pense on peut dire qu il est aujourd hui admis qu en s appuyant sur les traditions orales, il est possible de trouver des critres par lesquels une population se laisse guider dans sa recherche du progrs.
II.
LE CORPUS
Au niveau actuel de la recherche que nous envisageons, l essentiel de notre corpus se compose d une dizaine de contes et d un certain nombre de proverbes toura et de devinettes faisant partie des recueils du projet ALPHATOURA 4 , ainsi que d un recueil
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E. NJOH MOULLE, Sagesse des proverbes et dveloppement In ABBIA , revue culturelle camerounaise, numro spcial, 1974, p 100 3 Prosper ABEGA, Langues africaines et dveloppement In ABBIA, numro spcial 27-28, 1974, p121 4 Structure consacre l enseignement de la lecture et de l criture toura, et la promotion de littrature en toura.
10
linguistique toura. En outre, de nombreux enregistrements ont t faits et analyss pendant notre collaboration au projet LAGSUS dont l un des principes cls est d aborder le dveloppement travers le discours tenu sur le dveloppement (voir Annexe 1). Nous comptons utiliser toutes ces donnes en fonction de l authenticit de leurs sources, et surtout parce que les informations contenues dans ces documents nous paraissent d une grande qualit traditionaliste. Nous comptons en faire un rpertoire au travers d une classification prliminaire des textes. Cela nous permettra par exemple d identifier un certain nombre de contes qui se prtent une interprtation par rapport au sujet dont nous traiterons. Pour ce cas particulier, nous comptons nous appuyer sur le recueil de contes toura intitul Dainwuupbo, publi en deux fascicules par ALPHATOURA (Bearth 1972, Soupou 2007).
III.
permettra d apprhender le parcours actanciel des personnages dans le rcit oral. Nous nous servirons galement de la mthode dite sociocritique dans la perspective de Lucien Goldmann selon laquelle Une ide, une uvre ne reoit sa vritable signification que
lorsqu elle est intgre l ensemble d une vie, d un comportement. De plus, il arrive souvent que le comportement qui permet de comprendre l
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d un groupe social. 6 Nous nous intresserons plus particulirement l ethnosociologie, car notre tude ne saurait se faire sans tenir compte de l aspect social du peuple dont nous nous proposons d tudier la tradition orale. La linguistique nous aidera notamment pour la transcription des documents vido et audio qui font partie de notre corpus.
5 6
A.J.GREIMAS, Du sens: Essais smiotiques, Paris, Seuil, 1968 LUCIEN GOLDMANN, Le Dieu cach, Gallimard, 1955, p6
11
I.
Chapitre1: Prsentation des Toura I- Composition ethnique II- Situation gographique III- Antcdents historiques
Chapitre 2: Structures sociales I- Groupements familiaux II -Groupements totmiques III -Organisation hirarchique 2EME PARTIE : SURVOL/SYNOPSE DE LA TRADITION ORALE TOURA Chapitre1: Gnralits Chapitre 2: Les genres de la tradition orale toura - Le conte - Le proverbe - L pope - Les actes ritualiss - La chanson 3ME PARTIE : RAPPORT ENTRE TRADITION ORALE ET DEVELOPPEMENT Chapitre1 : Le caractre persuasif de la parole traditionnelle I- Le rle persuasif du discours traditionaliste. II- L usage des techniques oratoires traditionnelles dans la diffusion de message innovateur Chapitre 2: Le dcryptage des savoirs locaux par le biais de la tradition orale IIIIIIA travers le conte A Travers le proverbe A travers les devinettes 12
IVVVI-
IIIIIIIVV-
Les motifs L actualisation de ces motifs dans le contexte du dveloppement L conomie du partage Les stratgies de communication L identit communautaire
II.
Dans cette partie nous choisissons de parler des actes ritualiss qui s excutent quotidiennement au travers de la parole.
Les actes ritualiss En prenant les faits et actes de paroles comme faisant partie de la tradition orale, on peut dire sans risque de se tromper que les actes ritualiss sont une forme d hritage transmis eux aussi de gnration en gnration qui prside souvent toute action qui mrite l attention. Dans le monde traditionnel toura on a parmi les actes ritualiss, les rituels de salutation et autres manifestations de la politesse et ce qu il a t convenu d appeler la mthode traditionnelle du konon 7 .
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1- Le konon a- Dfinition Le konon est un canal donn tout message venant de l extrieur. C est un protocole traditionnel servant lgitimer un message exogne en lui confrant le statut d'objet de
Rituel qui consiste par exemple prsenter une assemble le motif du rassemblement.
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ngociation au sein de la communaut (cf. Bearth et Fan 2002). 8 Son rle principal est de
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reconstituer le tissu social, de raffirmer la cohsion sociale, condition de dveloppement. Il peut intervenir dans diverses situations condition que le terme konon soit prononc en prsence des destinataires, pour les avertir de prime abord qu il y a un message important livrer et que cela ncessite une attention particulire de l auditoire. Le mot konon prcise aussi qu il s agira d une rencontre au cours de laquelle tout le monde pourra intervenir.
b- Droulement
La langue locale facteur mconnu du dveloppement In Bioterre Revue Internationale des Sciences de la Vie et de la Terre, N0 spcial, 2002, 344-357.
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traditionnelle rpondant l idal dmocratique ou un lment de la tradition orale qui pourrait tre mis au service du dveloppement ? Donner une rponse cette question sera sans doute une des ambitions de notre thse. Ce qui est certain c est que cette rponse devra tenir compte du fait que dans sa forme actuelle le konon, tout en donnant le droit l expression tous les participants mles, ne remet pas en question le pouvoir de dcision exclusif des anciens. Par ailleurs, la participation des femmes est laisse la discrtion du porte-parole.
c- Rle dans la recherche du dveloppement Le rle du konon dans son rapport avec le dveloppement saura encore tre mieux apprci lorsqu on touchera la question du rapport entre dveloppement et communication. En effet, face l chec de nombreux projets de dveloppement notamment en Afrique, la communaut scientifique a t amene s interroger sur l efficacit de la communication entre les partenaires des projets de dveloppement. En fait, la plupart des projets se sont fait sans la participation active de ceux qui taient senss tre les bnficiaires de ces projets tous les stades de leur laboration. Le premier niveau de cette participation est tout d abord communicationnel. Et cette participation doit s inscrire dans un processus de ngociation au sortir duquel on aboutit une indignisation du message innovateur. C est dans ce contexte qu on comprendra l importance de la mthode traditionnelle du konon qui assigne la communaut une tche consultative qui permettra chaque membre de formuler son intrt et
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sa conception du but vis. Cette procdure qui enclenche donc une ngociation doit mener un consensus. C est en cela que Ki Zerbo en parlant du Foroba 9 dit que il n y a pas
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d action innovatrice sans ngociation, sans consensus avec les anciens C est pourquoi les anciens sont le dernier maillon de la procdure du konon, car le plus souvent ce sont eux qui donnent l ordre pour qu une dolance ou une proposition soient acceptes ou refuses. Le fait de n avoir pas opr cette ngociation pralable et vitale pour la durabilit est l une des raisons pour laquelle certains projets n ont mme pas pu dmarrer. En somme, nous pensons que la mthode traditionnelle du konon peut jouer un rle capital pour une approche communicationnelle dans la recherche du dveloppement diffrents gards. D abord, la dmarche du konon s apparente aux principes de la vie communautaire qui recherche un largissement du champ de communication en faisant sentir chacun son importance. Ce qui vite la mise l cart de certains membres susceptibles de jouer un rle prpondrant dans le projet. Ensuite, par son aspect consultatif auprs de la communaut cible, cette mthode multiplie les chances de bonne rception du message. En outre, avec cette procdure, le message n est pas impos mais, le pouvoir est donn au destinateur d oprer sa propre critique et de faonner le message en l adaptant ses ralits. Enfin, la mthode traditionnelle du konon assure la population qui reoit un message innovateur une autonomie communicationnelle lui permettant non seulement de comprendre le message mais de se l approprier. Dans ces conditions le dpart de l organisme de dveloppement ou de l expert ne signifie pas la fin du projet. Le konon se prsente alors comme une interface entre socit et dveloppement d une part et culture et dveloppement de l autre, car il est une expression de la culture du peuple toura et son observation peut tre aussi un gage de russite des projets de dveloppement.
III.
ANO, N guessan Marius, Aide-mmoire de conte africain, Abidjan 1981, 154p ronotes CALAME-GRIAULE, Genevive, L art de la parole dans la culture africaine, Paris, Prsence Africaine, n0 47, 1963 CALAME-GRIAULE, Genevive, Le renouveau du conte, Paris, CNRS, 1991
9
Joseph Ki Zerbo, A quand l Afrique ? Entretien avec Ren Holenstein. Paris, Editions de l Aube, 2004
16
GOLDMANN, Lucien, Le Dieu cach, Paris, Gallimard 1955 GREIMAS, A, J, Du sens: Essais smiotiques, Paris, Seuil, 1968 GREIMAS, A, J, Smiotique et sciences sociales, Paris, Seuil, 1976 MAUSS, Marcel, Manuel d Ethnographie, Paris, Payot, 1971 PAULME, Denise, La mre dvorante, essai sur la morphologie des contes africains, Paris, Gallimard, 1976 PIAGET, Jean, De la pdagogie, Paris, Odile Jacob, 1998 2- Ouvrages en rapport avec le sujet ABEGA Prosper, Langues africaines et dveloppement In ABBIA, numro spcial 27-28, 1974, BEARTH, Thomas & Diomand Fan, La langue locale facteur mconnu du dveloppement In Bioterre Revue Internationale des Sciences de la Vie et de la Terre, N0 spcial, 2002 BEARTH, Thomas, La bouche qui mange est aussi celle qui parle - aspects linguistiques et sociolinguistiques de la problmatique nutritive In: La scurit alimentaire en questions. Dilemmes, constats et controverses, Paris, Karthala, 2000, pp 81-93. BEARTH, Thomas, L'nonc toura, Norman: SIL. Thse de doctorat, Universit de Genve, 1971, BEARTH, Thomas, L articulation du temps et de l aspect dans le discours toura Berne,Edition 1986, BEARTH, Thomas, Dainwuupbo, Recueil de contes toura. Fasc. 1 Abidjan : SIL, 1972 GOH, Soupou, Dainwuupbo, Recueil de contes toura. Fasc. 2, Man : Alphatoura, 2007. GONNIN, Gilbert, Rapports entre Mand et peuples forestiers et prforestiers de l'Ouest de la Cte d'Ivoire travers les traditions orales toura, (Thse de doctorat de 3e cycle), Universit de Paris I, Panthon Sorbonne, 1986 GONNIN, Gilbert, Rapports entre Mand et peuples forestiers et prforestiers de l'Ouest de la Cte d'Ivoire travers les traditions orales toura. Paris, Universit de Paris I, Panthon Sorbonne, (Thse de doctorat de 3e cycle.) 1986 HOLAS, Bohumil, Les Toura. Paris, PUF, 1962 IDIATOV, Dmitri, Le systme des termes de parent toura In Muse d Anthropologie et d Ethnographie, St. Petersbourg, Popov 2001, pp. 278-284IDIATOV, Dmitri, Dictionnaire toura-franais, Version prliminaire. Abidjan, S.I.L. 2004
17
IDIATOV, Dmitri, La gographie linguistique du toura (une langue mand de Cte d Ivoire) in Actes du Colloque mmorial de Dmitri Olderogg St. Petersbourg 2001 KAKOUE, Jrme, Nouveau syllabaire toura. Abidjan: S.I.L. 1990 KI ZERBO Joseph, A quand l Afrique ? Entretien avec Ren Holenstein. Paris, Editions de l Aube, 2004 NJOH MOUELLE, Emile, Sagesse des proverbes et dveloppement In ABBIA, revue culturelle camerounaise, numro spcial, 1974 SOUMAHORO Moustapha, Activit humaine et dveloppement durable dans la rgion montagneuse de l ouest de la Cte d Ivoire : le cas du pays toura. Thse Universitaire de Laval. 2003 SOUMAHORO, Moustapha, Activit humaine et dveloppement durable dans la rgion montagneuse de l ouest de la Cte d Ivoire: le cas du pays toura. Thse de Doctorat de l Universit de Laval, 2003 3- Autres ouvrages AMON D ABY Franois-Joseph, La mare aux crocodiles, contes et lgendes populaires de Cte d Ivoire, Abidjan-Dakar : Nouvelles Editions Africaines, 1973 ANO, N guessan Marius, Contes agni de l indeni, Abidjan, CEDA, 1988 BITSINDOU Mahoukou Emile, le conte koongo et l ducation traditionnelle , Thse de doctorat en sciences de l ducation; Universit de Paris, Ren Descartes, Sciences Humaines, Sorbonne (tome1), 1992
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18
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CONCLUSION
Au terme de notre prsentation, nous tenons prciser que les points numrs ne sont que des aperus de ce qui sera vritablement notre Thse de Doctorat dans laquelle nous voulons prsenter la tradition orale comme interface de la relation entre dveloppement et culture. A l tat actuel de notre travail nous nous situons dans la phase prliminaire d une recherche documentaire. L une de nos tches actuelles est de procder la classification de la documentation qui est notre porte. Il s agit de complter de faon cible les lments de cette documentation et de les slectionner selon leur pertinence pour notre sujet d une part, et d aprs les critres inhrents la littrature orale entant que discipline de l autre. Cette classification nous conduira l laboration d une grille qui aura pour but de circonscrire la relation entre les volets tradition orale, socit et dveloppement. La difficult principale que nous rencontrons est la carence de littrature spcifique sur notre sujet. Pour l anne venir nous comptons nous investir dans la collecte de donnes sur le terrain pour l enrichissement de notre corpus et l largissement de notre champ d investigation.
20
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ANNEXE I : ENREGISTREMENTS DU CORPUS LAGSUS (ARCHIVE ABIDJAN) Le tableau suivant est le corpus des enregistrements du konon dont nous avons parl. Ces enregistrements reprsentent une des sources importantes pour l tude de ce procd.
ENQUETEURS CORPUS TIRES ET SUPPORTS NUMEROS TECH NIQUES Tou DG 201 LVK MD ( Mini disque) LIEU DE REALISA TION Adjam (Abidjan) DATE THEMES/ PARTICIPANTS Filles toura de la diaspora. Comment les filles de Kpata peuvent-elles participer au dveloppement de leur village. Gouanin Josphine Douo Siagb. Entretien sur la situation de la population du pays Toura pendant la crise. Population. Runion du bilan de la gestion de la dcortiqueuse des femmes de Bnomba. Douo Saty Saba Batrice. Mtadiscussion sur la rencontre de TOU-DG 201. Tia Zenou Thrse. Entretien avec une femme toura exemple de russite sociale. Mannin Marcel. Enqute sur le processus de mariage au pays toura. Groupe Makta Kpata. Entretien avec un groupe mixte sur la notion de durabilit.
Lydie V Kouadio(LVK) Guly D.Honorine (GDH) Diomand Fan Monsia (DFM) LVK Singo Genevive DFM GDH DFM LVK GDH DFM
20/12/03 15h-17h
MD CD
SIL (Abidjan)
22/05/04 15h30-17h
BENOMBA
SIL (Abidjan)
MD VIDEO
Abobo (Abidjan)
28/01/05 09h-12h
MD APP. PHOTO
Yopougon (Abidjan)
10/12/05 18h-20h
MD APP. PHOTO
Kpata
05/02/05 09h-12h
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GDH SG DFM
LVK GDH DFM LVK GDH DFM SG DFM GDH DFM GDH
La M (Alp)
29/09/05 14h-21h
Zol Wga. Enqute sur l volution du role de la femme toura. Depuis les temps anciens jusqu nos jours. Douin Pouh. Enquete sur l volution du role de la femme toura. Femmes du comit de rflexion Lagsus II. Reflexion sur le projet Lagsus II. Choix des femmes de Nimbo. Runion de concertation avec le chef des gouros et le reprsentant des femmes AGRA au pk 61. Visite de contrle pour voir si le terrain a t nettoy Et si ceux qui ont nettoy ont t pay. On n a pens aussi mesurer le terrain pour ne pas dpasser ce qui a t donn aux femmes. Travaux de plantation du manioc avec 9 femmes du groupe AGRA. Le groupe femme de nimbo ayant t divis en des parties pour aller tour de rle au champ. Sance de travail du groupe LAGSUS en vue de donner les grandes lignes du sjour au pays toura.
Abobo (Abidjan)
SIL (Abidjan)
PK 61 AGRA PK 61 AGRA
DFM GDH
VIDEO PHOTO MD
PK 61 AGRA
18 /09/06 10h-16h
Tou DG 218
MD VIDEO
31/01/07 9h
Tou DG 219
MD VIDEO
01/02/07 15h
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LVK GDH DFM SG JB TB FD LVK JB GDH GS (Goh Soupou) DFM TB FD LVK JB GDH GS DFM TB FD LVK JB GDH GS DFM FD LVK JB GDH GS DFM TB FD JB GDH
d accueil de Bthanie
Tou DG 220
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Village de Gourn
02/02/07 9h
Tou DG 221
MD VIDEO PHOT
Village de Gourn
02/02/07 10h
Tou DG 222
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Village de Gourn
02/02/07
Conseil de Fan aux populations de Gourn sur les techniques agricoles et la gestion familliale
Tou DG 223
MD
Tou DG 224
MD
Village de Bnomba
05/02/07 15h
24
Tou DG 225
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(village) De Yngbyal
06/02/07 10h
Tou DG 226
MD
Village de Bnomba
07/02/07 15h
Runion Alphatoura.
Tou DG 227
MD VIDEO PHOTO
Village de DIO
07/02/07 19h45
Tou DG 228
MD
Tou DG 229
MD VIDEO PHOTO
Rglement d un conflit de dtournement de fond au sein d un groupe mixte de villageois. Entretien avec la population de Kokialo.
Tou DG 230
MD
10/02/07 9h 12/02/07
Tou DG 231
MD
Visite du chef du village de Yaloba pour l organisation du festival LAGSUS Entretien de Fan avec le
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DFM
Bnomba
20h
TB GS TB FD DFM GDH GS TB FD JB JB GDH GS DFM TB FD JB JB GDH GS DFM TB JB LVK GDH SG DFM TB FD DFM SG TB FDS DFM
Tou DG 232
MD VIDEO MD VIDEO
Village de Kpata
Tou DG 233
Village de Gaot
groupe yanyanl de Bnomba. Un groupe de jeune promotionnaire ayant dcider de travailler ensemble pour faire dvelopper le village. Entretien TB-Gbigui Gbe Sahi, Koya Moussa et le chef du village Siaba Wohi et Frres Entretien avec Alexi de Gaot.
Tou DG 234
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13/02/07 10h
Tou DG 235
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A Man au quartier 13/02/07 Belle ville au 15h30 domicile du vieux Zoh Charles de Bnomba
Tou DG 236
Visite d Amandine Sur le site AGRA. Entretien avec les population Gaot et Kpata Population de Gouan
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SG BJ TB FDS DFM SG BJ TB FDS DFM SG BJ DFM LVK GDH DFM LVK GDH DFM DFM GDH LVK GDH DFM GDH DFM
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Bnomba
11/02/05 10h-15h
Famille Fan
Bnomba
12/02/05 09h-12h
Jeunesse de Bnomba
Kpata
Festival de lexique Rencontre AGRA Information du Groupe les femmes de Nimbo sur le choix du projet Rflexion sur la stratgie de brulie et de plantage avec BS la prsidente. Travaux de plantation du manioc AGRA (9 femmes) Travaux de plantation du manioc avec 3 femmes AGRA du groupe femmes de Nimbo Entretien avec BS sur la conduite du projet et analyse des difficults rencontres par les femmes AGRA. Point financier global des dpenses effectues depuis le dmarrage du projet par BS Visite du champ par GDH et DFM.
Tou VCD 408 Tou VCD 409 DFM Tou VCD 410 DFM Tou VCD 411 DFM
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Adjam
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PK61 PK 61
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Adjam
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Adjam
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PK61
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DFM
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PK61
04/01/07 12h-16h
TB JB GS GDH DFM LVK TB JB GS GDH DFM LVK TB JB GS GDH DFM TB JB GS GDH DFM TB FD JB GS GDH DFM TB
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Evaluation des travaux faire pour finir le nettoyage. Ngociation avec notre reprsentant Etienne Goss pour qu il s engage nouveau dans la conduite des travaux de nettoyage. Car celui-ci avait t mis de ct par les femmes AGRA aprs avoir t accus d avoir utiliser frauduleusement leur argent. Sance de travail du groupe lagsus sur le programme du voyage au pays toura de 2007 Rencontre et entretien avec la population de Gourn. Sance de travail avec le groupe amandier local.
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(Village)de Yngbyal
06/02/07 10h-17h
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08/02/07
Rencontre avec la population de Kokialo Rencontre et sance de travail avec le CODIV de Gouan
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09/02/07 10h-18h
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Village de Gaot
12/02/07
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13/02/07 15-17h
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ANNEXE II
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DDICACE ............................................................................................................................... 1 SOMMAIRE ............................................................................................................................. 2 INTRODUCTION .................................................................................................................... 3 CHAPITRE I : PRSENTATION DU SUJET ..................................................................... 5 I. II. ORIGINE DU SUJET .................................................................................................... 5 LES MOTIVATIONS DE LA RECHERCHE ENVISAGE ....................................... 6
CHAPITRE II: LABORATION ET SPCIFICATION DE LA PROBLMATIQUE ET DES OBJECTIFS ............................................................................................................... 8 I. II. LA PROBLMATIQUE ................................................................................................ 8 LES OBJECTIFS ET HYPOTHSES ........................................................................... 8
CHAPITRE III- LA REVUE DE LA LITTRATURE, LE CORPUS ET LES MTHODES D ANALYSE ................................................................................................... 10 I. L TAT DES CONNAISSANCES SUR LE SUJET OU LA RECENSION
III. LES MTHODES D ANALYSE ................................................................................ 11 CHAPITRE IV- ACQUIS ACTUELS ET PERSPECTIVES ............................................ 12 I. II. PLAN PROVISOIRE DE LA THSE. ........................................................................ 12 APERU D UN POINT ESSENTIEL DE LA RECHERCHE ................................... 13 Les actes ritualiss .................................................................................................. 13 1abcLe konon............................................................................................................... 13 Dfinition ......................................................................................................... 13 Droulement .................................................................................................... 14 Rle dans la recherche du dveloppement ................................................... 15
III. TAT ACTUEL DE LA BIBLIOGRAPHIE ............................................................... 16 123Ouvrages critiques et thoriques ....................................................................... 16 Ouvrages en rapport avec le sujet ..................................................................... 17 Autres ouvrages .................................................................................................. 18
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