Traité Élémentaire de Science Occulte

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Trait lmentaire de science occulte (5e d., augm. d'une 3e partie sur l'histoire secrte de la terre et de la race [...

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France

Papus (1865-1916). Trait lmentaire de science occulte (5e d., augm. d'une 3e partie sur l'histoire secrte de la terre et de la race blanche, sur la constitution de l'homme et le plan astral,...) par Papus.... 1898.

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de marges intrieures

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DU

DOCUMENT REPRODUIT

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~~i'~AITLMMTARE l,

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LA M~MOtME

STANISLAS
GRAND DE L'ORDRE KABBAUSTtQME

DE
MAITRE* DE

GUAITA
LA ROSE-CROIX

(i86i

119

Do.

1897)

CBMV&B
EST A~FBCTUBUSBMBNT M~~

VRITABLE

LABORATOIRE

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ETD'EXt't.X'tMLSTMORtSETLESSmBOLS ETD'Xl'I.IC~nmLESTIIORlESETJ.ESSnIBOLt:S EMPLOYES t'AR t.HS A~OESS, t'AR LES ALCHt)t)STS LES ASTROLOGUES, LES E. DE LA Y. LES KABBAUSTES

g Augmente Terre et de ta ta

6"
d'une Race

DITION
3' Partie sur Manche sur !a et )e Plan astral TABLEAUX l'Histoire Constitution secrte de t'Homme

f6 S ` ?

AVEC

NOMBREUX

ET

FIGURES

PAR

FAFTJS
S Doc<eiH' CH ~e~CtKC, 7)oc<et(~ CM A'a66a<e Pr<;s<deM< du SMpr~me CoHSCt< de <'0~t'c ;Vst'<<t!tS~ de t'Ofdfe de la ~osc-Crot.c DcM'j'Ke ~cne!'<t< ~a&6a<!S<:<j'Me de r~. B. o/. L, de << F. T. L., etc. ?'?&<' i

PARIS
j

CHAMUEL.
6, rue de 1898

DITEUR
Savoie, 6

PRFACE

DE

LA

CINQUIME

MTIONS~ ~~M /?~

ditions premires quatre Mte~atre de <Sc~~ce occaMc sont Les

du

2%vt:<eMdepuis volume '???

annes et cependant plusieurs est toujours de nombreuses l'objet notre ~'<n<e Sorte deprtace ~etCKce' occa~ tionnaire s'adresse () qui, de l'occultisme, surtout de toutes

puises ce petit

demandes.

a~

M~/M~Mrae <~ diclui, est un vritable le trait lmentaire ? ~$~ x~ .?j ~& et aux chercheur~ questions n'tait techni-

aux tudiants les

peu au courant

quesdel'hermtasme~ Mais notre premier plusassezcomplet grands la travato: atgna~me. pour de F.

ouvrage servir

cependant a~ so~

d'introduction annes

parus en ces dernires Ch.Brlet,

~de Stanislas''de?~ ~trc 'Haven~,et~ d~~ est

Guaita.-d'AM~Poisson, de tous les autres longue~. Ausai';vons'nou8-~

rud~~d~

ijfJ~~r

~~y N~ .A<~

~eenMSj~cta~sc~p~ du

chapitres

Nous esprons petit trait. premier que ce sera ainsi mieux sa nouvelle ~'travail.' adapt l'accueilleront aussi mission et que nos lecteurs /ien que son
Mars 1897..

an.

y;

D''PAPUS.

PRMMINAIRES

~A TM-UNtT.

LESCORRBSPONDANCESEf t.*AN~LOQt.

rapporte que les plus gr&nds penseurs de L'histoire qu'ait vus natre notre Occident aHerent B~rantiqoit leur instruction dans les mystres egypparachever tiens. ces Mys)~ La Science enseigne par les d~nteurs~e est connue sous difMrents noms Soieno~ $ ~tres EspMBermUsmet couiUsmte, Magie, ~occaKe, .t' prisme, etc., eta. N Partout identique dans ses principes, ce e~e d'inala Science des oonstttue ~aditionneM~ ~truotion Mages, que nous appeions g6nralement OecaMt~te. Cette science embrassait la thorie et la pratique tPun -i.C grand noBtbre de phnomne? dont une faible pMii constitue de nos jours le domaine seulement du magntisme ou des vocations dites spirites. Ces pra* dans rtnde de la Pydhurgie, ne tiques, renfermes de la formaient, notons-le bien, qu'une Mble partie Science occulte, qui comprenait encore trois grandes t divisions: l&Thurgie, la Magie, l'Alchimie. t L'tude de rOooulUsniee8tcapitaIe&de~point$d~ il:: M vue elle claire le passe d'un jour tout n~ve~e~x~ de reprendre rantiqui~ S permet a l'historien encore formeenoorepeu oon1ue.Ctte~hlde n 6 forme peuoonnue.(~~etudeprsented'au~ t part & l'exprimentateur obn~j~r~A & o~ g synineSq~e ~al~rmation

4 m~ et

PMHMtNAtMS

d'ides sur des forces encore peu oonnues, de la Nature ou de l'Homme contrler par

forces l'obser-

yation. de Q de l'analogie, mthode caractristique L'emploi nos sciences contemet son application l'Occultisme, ou nos conceptions modernes de l'Art et de poraines la Sociologie, de jeter un jour tout nouveau ~~`:~ permet sur les problmes les plus insolubles en apparence. la L'Occultisme ne prtend cependant pas donner seule aborde. des solution possible questions qu'il un moyen et un sot C'est un outil de travail, d'tudes, ses adeptes orgueil peut seul faire prtendre qu'ils la Vrit sur possdent absolue, quelque point que ce j soit. L'Occultisme est un systme philosophique qui donne une solution des questions qui se posent le souvent Cette solution notre plus esprit. est-elle de la Vrit ? C'est ce que l'expriunique l'expression mentation et l'observation seules dterminer. peuvent L'Occultisme doit tre viter divis, pour toute erreur en deux d'interprtation, grandes parties S. i" Une partie immuable formant la base de la tradiLion et qu'on retrouver dans les crits peut facilement de tous les hermtistes, quelle que soit leur poque et quelle que soit leur origine. 3* Une partie personnelle l'auteur et constitue par des commentaires et des applications spciales (i). La partie tre immuable divise en trois peut points: i' L'exislenoe de t<t M-U~~ comme loi fondMnentale d'action dans tous les plans de l'Univers (2). gJ g

a~eo intention ces d~ux pMUea, tj (i) C'est en confondant de l'Occultisme ont toujours cherch des que les dtracteurs arguments. ne peut concevoir l'Unit qu'aprs avoir B (2) L'homme de cette UntM. Da a analys les trois plans de manifestation 1& la Trinit dMne do la plupart des CosmogonioB.la TpiMM humaine de l'hermtiamOt T~n~s (sprit-Ame-Corps) dans la conception de Dieu et des unitaire ~yatMtiaoes l'Homme. B

HtUMB~AtMtS
de Con'MpmM&tMCM 2" L'existence de l'Univers ment toutes les portions unissant visible

~5'~
intimet invi-

sible~). d'un monde invisible, double exact et 3" L'existence du monde facteur visible (2). perptue! donne chaque La possibilit de intelligence ses potentialits dans les applications manifester de du Progrs des tudes, dtails est la cause efficiente des diverses coles et la preuve de la possil'origine auteur bitit qu'a chaque de conserver entire sa perd'action abord sonnalit, quel que soit le champ par lui. (1) C'est par l qu'on remonte, par l'emploi de l'analogie, lois et aux des faits aux des lois La doctrine principes. des correspondances et ncessite son implique l'analogie emploi. sur (2) Ici prennent place les enseignements soMriques le monde astral, les forces occultes de la nature et de l'homme et les tres invisibles qui peuplent l'Espace.

PREMERE Thorie

PARTIE

CHAPITRE
LA SCIENCE FESTATON SCIENCE DE DE OCCULTE. .'ANTtQUtT. L'NVStBt.E.

PREMIER
tA VSBLE MANt* DE LA~;

DEPtXITON

On a peut-tre aujourd'hui la Science avec confondre l'une est immuable dans ses

trop de tendances les Sciences. Autant

autant les principes, autres varient suivant le caprice des nommes; ce < il y a un sicle, en physique qui tait scientinque est bien prs de passer maintenant par exemple, dans le domaine de la fable (t), car ces connaissances domaine rpte, Nul sur des des sujets sciences, constituent le particuliers v' domaine dans lequel, jerl~ chaque instant. changent

les seigneurs

n'ignore que ces sujets particuliers sont justement ceux sur qui s'est porte l'tude des savants a la Science si bien qu'on modernes, applique les progrs rels une &ule de da~ accomplis Le dfaut branches spciales, d~ et~e concep~o~ (il Let pM~tStiqae~ par exemple-

TRANE

~MENTAMtE

apparat cependant cher, de constituer synthse, Cette quelques naissances expression ide d'une de dtail

il quand rellement totale

de tout rattas'agit la Science dans une Vrit.

de l'ternelle

embrassant dans synthse lois immuables la masse norme des conaccumules depuis deux sicles,

aux chercheurs de notre se perdre poque parait dans un avenir tellement souloign que chacun d'en voir poindre le lever haite ses descendants < l'horizon des connaissances humaines. bien audacieux en affirmant paratre a exist, que ses lois sont telleque cette synthse vraies ment exactement aux qu'elles s'appliquent Nous dcouvertes modernes, thoriquement initis, que les Egyptiens contemporains la possdaient dans son entier. et d~Orphe, Dire que la Science a exist dans l'antiquit, des esprits srieux passer auprs de la plupart ou un naf, et cependant ma paradoxale prtention de me prter contradicteurs encore un sophiste de prouver tion. Tout nous science elle d'abord, trouver antique demandera-t-on, de quelque trace, ? Quelles dcouvertes pratiques cette apprenait-on me o cette pouvons. et parlant, de Mose c'est pour tcher mes attenallons

je vais et je prie quelque

connaissances

prtendueembrassaita-t-elle pr<Tsyni.

? Quelles duites? Comment

fameuse

th~edontvou~parlez? Tout bien considr, ce ne sont pas les matriaux qui nous font dfaut pour reconstituer cette antique de vieux science. Les dbris les symmonuments, les hiroglyphes, des im~tMWS les rites boles,

CE SCUMCE OCCULTE se pressent les manuscrits diverses, aider nos recherches. Mais les uns sont indchiffrables qu'on se soucie fort peu de possder, autres en foule sans une

9 pow def

et manuscrits) est (rites contemporains qui les par les savants ter tout au plus l'Ecole d'Alexandrie. des bases Il nous faut donc chercher et nous allons vains antrieurs les trouver dans

des l'antiquit loin d'tre admise font remon-

plus solides les uvres des cri-

de beaucoup l'Ecole d'AlexanTitePlaton, Aristote, Pline, drie, Pythagore, Live, etc., etc. Cette fois il n'y aura plus chicaner des textes. sur l'antiquit facile que de pas une chose rechercher cette science antique pice pice dans les acteurs et nous devons notre toute anciens, reconnaissance ceux qui ont entrepris et men bonne fin cette uvre colossale. Ce certes les plus estimables il faut citer Dutens (t), Fabre d'Olivet (a), Saint-Yves (3). d'Alveydre Ouvrons le livre de Dutens et nous allons voir les Parmi effets produits lisons par la science antique; d'Olivet et Saint-Yves et nous d'Alveydre dans les temples d'ou rayonne une pntrer sation dont Fabre allons civilin'tait

les productions tonneraient les prtendus civiliss modernes. Je ne puis dans e chapitre ces que rsumer auteurs et c'est eux qu'il faudra consulter pour vri(i)Dutena, OW~ne des Dcouvertes attrib. <n<a?ModctTtMn i825.2voLia-8. (2)TabreA'OUvet, Fers Dors de P~~gore. Bi~fepM!<MopM9Med~TAMtaH<M. (8) aaant-Yvea d'Alvey<ife~MMs!<~ dM ~M~, ch. !Vt

M nor les airmations

TRAT~UMBNTAiM!

fournissent En marche

que je vais produire les preuves ncessaires. les autour anciens du Soleil

et dont

ils la

Astronomie de la Terre

connaissaient

de !a pluralit des mondes (a), verselle (3), des mares produites par l'attraction lunaire de la voie lacte (~), de la constitution surtout pos, je la loi redcouverte ne puis rsister trs significatifs par Newton. au plaisir de tirs est de

(t), la thorie de l'attraction uniet

A ce prociter deux L'un,

passages sur l'attraction l'autre, Plutarque,

de Dutens.

universelle, sur la loi des carrs,

Plutarqae

vriqui a connu ts brillantes de l'astronomie, a aussi entrevu la les unes force rciproque qui fait graviter les plantes sur les autres, et, aprs avoir entrepris d'explide la-tendance des corps terrestres quer la raison vers la terre, il en cherche dans une attracl'origine tion rciproque entre tous les corps qui est cause fait graviter vers elle les corps terque la terre de mme que le soleil et la lune font gravirestres, ter vers leurs toutes les parties corps qui leur une force les et, par appartiennent attractive, retiennent dans leur sphreparticulire . Il applique ces phnomnes d'autres particuliers plus sur notre il gnraux et, de ce qui arrive globe, en posant le mme principe, dduit, tout ce qui doit arriver dans les corps clestes respectivement
(i) ?) (3) (4) tx. Dutens, chap. ch. vu. Dutens, vt. Id., chap. ch. xv. A!

est de Pythagore toutes les presque

ensuite

MB

actBNGE

OCCM.T&

et les considre en particulier, ensuit doivent suivant ce avoir, le rapport qu'ils aux autres. cipe, les uns relativement chacun

dans prin-

dans un autre endroit de cette II parle encore daus les corps, c'est--dire dans la force inhrente sur terre et dans les autres plantes pour attirer elles tous les corps qui leur sont subordonns (i). donne les Pythagore, dont la mmes sons est longueur la tension ou la force avec;laqnelte double, lorsque la dernire est tendue est quadruple; et 1~ gravit d'une plante est quadruple de la gravit d'une autre double. Fn gnral, qui est une distance pour devenir l'unisson qu'une corde de musique puisse d'une corde plus courte de mme espce, sa tension doit tre augmente dans la mme proportion que le carr de sa longueur est plus grand et, afin que la gravit d'nne plante devienne gale celle d'une autre plante du soleil, elle doit tre plus proche proportion de sa distance que le carr est plus grand. Si donc nous supposons des cordes de musique tendues du soleil a chaque augmente an soleil l'unisson, plante, pour que ces cordes devinssent il faudrait dans ou diminuer leur tension augmenter les mmes proportions ncessaires pour qui seraient a C'est de rendre les gravits des plantes gales, la similitude sa doctrine Ce sont a tir de ces rapports que Pythagore de l'harmonie des sphres (a). l des dcouvertes gnrales que la Corce Une corde de musique, dit autre corde qu'une

(i) Dutens, I, p. 160, De facie in ot'Be :MMa? (Putar~ue). Loi du Cardes (2) Dutens. pp. 16~168, dt~attees ~Pytha~ore~

ta

TRATF

t~MENTAM

sumre t*eaprit pouvait chez les montrer peut-on de

faire anciens

mais atteindre; les dcouvertes et les con-

du xix sicle les gloires exprimentales, du Progrs preuves qui nous entrane? dans nous sommes l'Astronomie, Puisque sultez bon

Ovide et surtout StraArchimde, Aristote, cit par Dutens (i) et vous allez voir apparatre les Miroirs concaves (a), les verres

le Tlescope,

servant de Microscopes (3), la rfraction grossissants la dcouverte de l'Isochronisme des de la lumire, du Pendule vibrations (4), etc. Vous ments, connus cela. Je n'ai pas encore parl des questions les plus imserez sans doute tonn de voir ces instrucroit si modernes, vulgairement qu'on des anciens; mais vous m'accorderez encore

portantes: La Vapeur, notre Chimie

l'lectricit, o sont-elles

la Photographie dans la science

et toute antique re. Il ? a

vivait au vr sicle de notre Agathias crit cette poque un livre en qui fut rimprim 1660 (5). Vous trouverez aux pages i5o et i5i de son de la iaon dont Anlivre la description complte thme motrice de Tralle se servit pour dplacer est: lamanirede placer la vapeur pour produire le feu, etc., etc. verner (i) (2) (3) (4) (6)

de la vapeur comme force un toit tout entier. Tout y l'eau, de boucher a haute pression, les issues de gou-

Chap. x. Chap. vin, t. II. Chap. tx,t. II. Chap. Vt, t. II. AgathiaS) De f~~M.~<~

PttfiB, i~

!a'M<

DR

SCMiNCE

OCCUME

'3

Saint-Yves ouvrage connue ces

cite aussi le fait dans son d'Alveydre tait (t) ou il nous montre que la science cette poque. depuis bien longtemps feraient bien triste initis mine devant gyptiens maniaient et leurs la Coudre (grecs et rocomme nous em-

Nos lectriciens prtres

mains)

etla faisaient descendre ettomber ployons la leur gr. C'est Saint-Yves qui va nous montrer une des mise en uvre de ce secret qui constituait du sanctuaire. les plus occultes pratiques Sozomne (liv. l\Ni!s<OM'ecec~sMS<ty!M~e sacerdotale IX, ch. vt) on peut voir la corporation dfendant coups de tonnerre, des Etrusques contre Alaric, la ville de Narnia qui ne fut pas nat., nous prise (a). ? Tite-Live (liv. I, chap. liv. 11, chap. et liv. Mil, dcriventIamortdeTuIIusHostilins la force les lectrique d'aprs de Numa et mourant foudroy rites pour Dans

qui la chaleur

xxxi)

et Pline

(Hist.

XXVIII,

chap. tv), voulant voquer d'un manuscrit n'avoir pas

su

le choc en retour. prvoir On sait que la plupart des mystres les parmi n'taient dont ils prtres gyptiens que le voile couvraient les sciences et qu'tre initi dans leurs tait tre instruit dans ces sciences mystres qu'ils De l on donnait Jupiter cultivaient. le nom d'Elicius ou Jupiter le considrant comme la lectrique, foudre et qui se laissait attirer sur la personnifie, terre par la vertu de certaines formules et pratiques nd signifie Elicius autre mystrieuses; car Jupiter (i) Chap. tv. t2)W<M.~M~,Phttp.tVt i

TNAMU~MENTAM!
chose venant que Jupiter susceptible suivant Ovide d'eKcere,
cmtM te. tapMff E))p)')nt Nunc quuque te Ct'h'brant,

d'attraction, et Varron
vocant.

Elicius ().
y

unde mtnorea Etictomque

(Ovid., Est-ce Le assez clair?

Fast.,

Uv. in,

v.

3a? et 3a8). nous

iv de la chapitre encore que apprend a Le manuscrit d'unmoine

Mission

des

JfM~

d'anciens rvle, d'aprs tion de la chimie la photographie. du procs mis en lumire propos

de l'Athos, Panselenus, auteurs ioniens, l'applicaCe fait de Niepce a t et de

La chambre noire, les appareils Daguerre. d'optique, la sensibilisation des plaques mtalliques y sont dcrits tout au long. ? des anciens, raiQuant la Chimie j'ai de fortes mes quelques sons de croire, connaissances d'aprs tait de beaucoup alchimiques, qu'elle suprieure et pratiquement notre Chimie mothoriquement derne. Mais comme il iaut citer des faits et non desS coutez encore Dutens (chap. ni du tome II). opinions, Les anciens connaissaient la faon de gyptiens les mtaux, travailler la dorure, la teinture de la soie en couleurs, la verrerie, la manire de faire artificiellement clore des ufs, d'extraire les huiles mdicinales des plantes et de prparer l'opium, de faire la Bire, le Sucre de canne, appelaient qu'ils Miel savaient
aides.

des

et beaucoup -Roseaux, distiller et connaissaient

d'onguents; les alcalis

et

ils ls

(i)Butsns),t.I,p.2T5.

DE SCMNMB OCCUMB Dans

Plutarque (Vie ~eacoK~e, ehap. xxtx), dans dans no!<aHrodote, Sn&que (Questions liv. 111, chap. xxv), dans Quinte-Curce re~cs, (liv. dans Pline naturelle, X, chap. dernier), (Histoire liv. XXX, chap. xv), dansPausanias~rca~, chap. xxv) on peut sels, l'alcool, d'une chimie auteurs clef. a renforcer celle des Telle retrouver l'ther, organique plus nos en un et nos bases, nos acides, mot les traes certaines dont pas livrer ces la

n'avaient

inorganique ou ne voulaient

est l'opinion de Saint-Yves venant celle de Dutens. Mais il reste encore une question: c'est Canons et de la Poudre. dans dcrit son livre l'artillerie sur Porphyre, da l'Empire,

l'Administration Porphynous

de Constantin

rognte. Valerianus, dans sa Vie dAlexandre, montre les canons de bronze des Indiens. Dans mlange Ctsias on retrouve de soufre le fameux et d'un de salptre, bien avant

feu grgeois,

hydrocarbure Ninus en Chalde, dans l'Iran. employ dans les Indes sous le nom de Feu de Bharawa. Ce nom qui fait allusion de la race rouge, au sacerdoce dnote lui des noirs de l'Inde, premier lgislateur seul une immense antiquit. Pausanias des Justin, parlent de pierres sous une pluie qui engloutissent sillonns de flammes, les Perses projectiles de Delphes. Servius, Jules Valrius Flaccus, Marcas <&rcoeug dcrivent la pondre envahisseurs Gaulois Hrodote, mines et de et les

l'Africain, d'aprs tes

16

TRAME

JMBNTAM!

anciennes proportions veydre.) Dans voyons dernes,

traditions;

le

d'aujourd'hui. autre branche

dernier donne mme nos (Saint-Yves d'Alnous mo-

une

les prtendues entre autres la circulation

de connaissances, dcouvertes mdicinales du sang,

l'anthro-

et labiologie gnrale, pariaitementconnues pologie de l'antiquit (i), et surtout d'Hippocrate. admettre ce que vous avancez, On peut la rigueur car chacune de nos nouvelles dme direz-vous, couvertes, montrer il se trouvera que tel vieil mais y a-t-il quelque toujours auteur en quelqu'un parlait pour ou plus nous

moins ne possdions ou chimique sible ? L encore mais, vous vertes

exprience

que

plus, quelque phnomne physique dont la production nous serait impos-

il y aurait une foule de choses citer pour ne pas vous fatiguer plus longtemps, je nommerai seulement Dmocrite et ses dcou-

autres la producentre pour nous; de pierres la dcouverte tion prcieuses; de l'art de rendre le verre gyptienne mallable, les momies, celle de conserver de peindre d'une maperdues artificielle nire en trempant inaltrable divers vernis dans une seule sortait revtue de couleurs par une solution toile enduite de d'ou elle resdes ar-

produits chitecture. Pourquoi Peut-tre

employs tout

sans parler varies, les Romains pour leur

cela est-il

cause

si peu connu? de l'habitude qu'ont les auteurs t. ~.t chap. tv.

M) Datons, t. l; chapi t; Bahit-Yves,

SCENCE

OCCOME

d'histoire de se copier mutuellement sans classiques des travaux la question se proccupe!* trangers du public peut-tre par l'habitude qui les intresse; ses journaux de ne croire qu'en qui ne croient faites Dieu sait comme; peutqu'aux encyclopdies le temps mais pourquoi chercher tre. perdre des causes dont la connaissance n'avance rien ? Le de l'antifait existe, et cela nous suffit, la science de son existence des preuves mulquit a donn tiples et il faut tmoignage Il nous faut cette science y croire des hommes. maintenant ou nier savoir tout ou l'on jamais le

et pour cela la Mission derechef nous tre utile (page 79) L'ducation et l'instruction lmentaires

apprenait des Juifs va taient, selon Sexes inutile les au de

donnes aprs la callipdie, par la Famille. Celle-ci tait religieusement constitue rites de l'ancien culte des Anctres et des foyer, et. bien nommer ici. L'ducation taient donnes d'autres et sciences qu'il est

l'instruction professionnelles italiens par ce que les anciens en un mot la gens et les Chinois la jin, appelaient et trs peu connu par la tribu, dans le sons antique de cette expression. notre compltes, analogues Instruction taient le partage de secondaire, l'oeuvre des temples, et se nommaient l'adulte, Petits Mystres. plus <( Ceux quelquefois humaines qui avaient longues, dos Petits au acquis, les connaissances Mystres bout d'annes et. de le titre naturelles Des tudes

prenaient

8
Fils

TRA!T~

HMBNTAMHS

de Fils de l'Homme et de la Femme, de Hros, certains tels que la sociaux, possdaient pouvoirs ses branches, dans toutes la MdiaThrapeutique la Magistrature des gouvernants, arbiauprs etc. trale, etc. Les Grands ne compltaient ces enseiMystres de sciences gnements par toute une autre hirarchie tion et d'arts, de Fils donnait l'initi possession des Dieux, de Fils de Dieu, selon n'tait pas ou tait mtropolitain la dont le titre que le en et, sacerdorend'abord

temple certains Pouvoirs sociaux, outre, appels taux et royaux. ? C'est donc dans le Temple que se trouvait ferme cherch poursuivre cette science dont nous avons l'existence

parvenus peu connaissent. Mais fallait-il nation rance caste Pas pour tre

et que nous allons maintenant de plus en plus Nous sommes prs. ces mystres dont tous parlent et que si tre d'une admis classe de les subir ces initiations de la

spciale,

tait-elle exploite ferme ? le moins

force par

croupir initis recruts tout

une partie dans une

ignodans une

du monde

rang qu'il fut, pouvait comme mon airmation quelques-uns, je renvoie

de quelque homme, se prsenter a l'initiation et, ne pourrait a l'ouvrage pas suffire de Saint-Yves cite un auteur Fabre des d'Oli

et je pour le dveloppement gnral instruit entre tous dans ces questions, ce point particulier vet, pour lucider <c LesreligionO taient surtout, antiques, pleines de et celle mystres.

gyptiens Une foule

SCENCB

OCCfUI.<&

d'images admirable

et de symboles tissu! ouvrage d'hommes le livre en

en composaient sacr d'une

le tissu suite non

interrompue tour, et dans la Divinit,

tour divins, qui, lisant de la Nature pt dans celui de en langage dont le regard humain le

traduisaient

Ceux ineBabIe. langage sur fixant sur ces images, allgories pissaient, ignorance voulaient sanctuaires constance

se stupide, ces symboles, sur ces ne voyaient rien au del, crousaintes, il est vrai, dans l'ignorance; mais leur tait volontaire. Des le moment qu'ils en ils n'avaient taient ouverts; qu' Tous parler. et s'ils avaient rien les la

sortir, leur

ne les empen connaissance, chait de marcher en rvlation, de rvlation plus sublimes jusqu'aux dcouvertes. Ils pouvaient, vivants et humains, et la force de leur volont, descendre chez les suivant ncessaire, de connaissance s'lever morts, dans la nature sait toutes et tout pntrer Dieux, embrasCar la religion et rien de ce qui composait ces choses ne restait inconnu au souverain pontife. jusqu'aux lmentaire. Thbes

et la vertu

la religion Celui de la fameuse n'arrivait

qu'aprs avoir alternativement dvolue d'arriver On

gyptienne, par exemple, ce point culminant de la doctrine sacre, avoir parcouru tous les grades infrieurs, puis et grade, la s'tre dose de science digne montr

chaque au plus lev. ne

prodiguait pas les mystres parce que les mystres taient on ne profanait chose quelque de la Divinit, pas la connaissance parce que cette et pour conserver la vrit connaissance existait;

ao plusieurs tons(i).~ Quelle tait on

TRAN ~MENTAmB ne la donnait pas vainement

donc

l'antiquit origine ? la base

de ces mystres? de toutes les grandes

Quelle tait leur On les retrouve civilisations tiennent. form les romains, mille ans,

quelque antiques, Pour l'Egypte seule plus nous grands hommes assez pouvons ce qui montre

race qu'elles appardont l'initiation a et grecs de dix fausses

hbreux, remonter plus combien sont

les chronologies classiques. Voici les preuves de cette S'agit-il de l'gypte Platon, initi ses que dix mille ans avant sation complte, dont yeux; Hrodote (a)?

assertion

a beau nous dire mystres, Mens a exist une civiliil a eu la affirmer preuve le mme sous les

a beau

nous

fait tout de l'anUniver-

en ajoutant, s'agit d'Osiris (Dieu lorsqu'il cienne et de l'ancienne Alliance Synthse

scellent ses lvres et qu'il selle), que des serments tremble de'dire mot; nous Diodore a beau certifier des qu'il tient prtres d'gypte que, bien avant Mens, ils ont les d'un tat social complet, preuves ayant dur jusqu' Horus dix-huit mille ans a beau nous tracer, gyptien, seul Mens, une chronologie six mille huit cent reportant M!M'<Me reste, p. 1, Manethon, prtre rien qu' 'partir du consciencieuse (i) Fabre
2' vol.

nous d'Olivet,

!< Za~Me

(2) Saunt-Yves d'Atveydre,

Mission des Juifs, p. 95.

DE SCHBNOEOOCm.TE

a:

ans en arrire de la prsente quatre-vingt-trois anne; Il a beau nous prvenir ce souverain qu'avant indien plusieurs de civilivice-roi cycles immenses succd sur la terre et en gypte sation s'taient mme Tous ces on augustes tmoignages, auxquels ceux de Brose et de toutes les bibliodu Thibet efde la Chine, sont nuls de sectaesprit le masque de la

peut ajouter thque de l'Inde, et non avenus

pour le dplorable risme et d'obscurantisme qui prend . Thologie Arrivs en cet endroit d'ensemble et de nos sur les

recherches,

un coup d'il avons abords il nous

est permis Nous avons d'abord

points voyons les conclusions auxquelles de nous arrter. dtermin l'existence

jetons que nous

dans

aussi puissante d'une science dans ses l'antiquit effets que la ntre et nous avous montr que l'ignorance des modernes son gard de la provenait nonchalance anciens. Nous enferme Enfin exclu dans de avons dans ensuite vu les temples, tion et de civilisation. nous cette avons tait que cette science centres de haute instrcn'tait que personne se perdait l'origine places au dbut des physiques, intellectuelles. avec laquelle ils abordaient l'tude des

pu savoir initiation dont

primitifs. Trois genres d'preuves taient de toute instruction: des preuves preuves morales et des preuves

la nuit

des cycles

aa Jamblique, Lenoir (i),

TRAM~ Porphyre Christian

~t.MBNTAHUE

et Apule parmi les anciens, les mo(a), Delaage (3) parmi dcrivent tout au long ces~preuves sAlesdemea, Ce qui d'insister mutile davantage. quelles~e~rois tout la science ressort de tout cela, c'est qu'avant tait la science tude cache. mme super&cielle les ont laisss connaissancs des crits anciens scientipermet de Une

fiques que nous constater que si leurs des mmes production diffraient Pour cependant et la thorie. savoir

la atteignaient elles en effets que les ntres, beaucoup quant la mthode

ce qu~on apprenait dans les temples, il nous faut chercher les restes de ces enseignements et qui nous dans les matriaux que nous possdons ont t ou mistes. plus conservs grande partie Nous ne nous inquiterons moins apocryphe de ces crits. Ils Si nous en par les alchipas de l'origine les savants (d'aprs existent et cela doit une dcouvrir

modernes) nous suffire. mthode alchimistes

qui

explique et en mme

parvenons le langage

anciennes d'Or, liques de Troie, du Sphinx, nous pourrons affirmer un morceau que nous tenons antique. tout d'abord Voyons traitent un phnomne natre par opposition la faon naturel la mthode dont pour

temps de la Toison

des symbolique les histoires symbode la Gnerre crainte science sans de la les

modernes con<

mieux

antique.

(i) La Franc-Maonnerie rendue sa odr:MMe<M'~tHe (i8i4). (2)msMMde!sAfa9!e(1863). (3) M Science du w<~ (Dentu, JL884).

DE Que

8C!ENCB

OCCULTE

a3

)~

diriez-vous

d'an

homme

qui vousdcrirait

un

!J livreainsi: Le livre

donn a tudier que vous m'avez est deux mtres plac sur la chenune quarante. de la table o je suis, il pse cinq. neuf centimtres huit dcigrammes, il cent quarante-cinq grammes estMrmdetroiscentquarante-deuxpetitesieutUes existent deux centdix-huit de papier sur lesquelles mille cent quatre-vingts caractres d'imprimerie,

~) qui ont us cent quatre noire. g Voil la description vous mne. Si cet exemple moderne science exactement S Soleil

vingt-dix

grammes du

d'encre

exprimentale

phno-

ouvrez les livres de choque, et voyez s'ils ne rpondent pas comme mthode la description du par l'astronome le volume et la densit qui dcrit la des astres, ou par le physicien ce n'est

ou de Saturne

place, le poids, la description qui compte Ce qui vous

du spectre solaire le nombre des raies 1 intresse dans

pas lectmatriel, mais bien ce que l'auteur a physique, voulu exprimer ce qu'il y a de cach par ces signes, sous leur forme, le ct mtaphysique pour ainsi dire. Cet exemple suffit montrer la diRrence entre les mthodes et les mthodes modernes. anciennes Les premires, dans Ftude du phnomne, s'occupent toujours N autres restent du fait. Z Pour montrer que tel est bien l'esprit de la me* du ct a priori de la question, les gnral cantonnes dans le domaine

le livre

=4

TRAM

JMMENTAM!

un passage trs signincatif je rapporte antique, de Fabre d'Olivet sur les deux faons d'crire l'histoire (). Car il faut bien gorique se souvenir de ces temps couls, autre ne lui esprit que l'histoire positive qui lui a succd, ressemblait en aucune manire et que c'est pour les de si avoir confondues on est tomb dans qu'on graves tante erreurs. C'est une de des observation nouveau. que je fais ici confie la mmoire imporCette histoire, ou conserve trs que l'histoire crite dans un all-

thode

parmi ceaux

hommes, des temples les archives sacerdotales en mordtachs de posie, ne considrait les choses

ne s'occupait que du ct moral, jamais des indic'est--dire les et voyait vidus, agir les masses les corporations, les sectes, les doctrines, peuples, les arts mme et les sciences, comme particuliers par qu'elle dsignait ' Ce n'est pas, sans doute, que ces masses ne pusles mouvements. sent avoir un chef qui en dirigeait Mais comme l'instrument d'un regard tait nglige par l'histoire esprit quelconque, qui ne s'attachait Un chef succdait jamais qu' l'esprit. un autre chef, sans la moindre mention. accumules rale dont sur la tte on examinait que l'histoire allgorique Les aventures de tous d'un seul. C'tait dont la marche, en fit taient moce chef, autant d'tres un nom gnrique.

la chose

on dcrivait

(1) Je fais je surcharge chaque pas improbable de preuves parti pris.

mes excuses au lecteur pour les citations dont ce trait mais je suis oblig de m'appuyer sur des bases solides. a que j'avance parait si beaucoup, et j'ignore pourquoi, que le nombre servira peine combattre une incrdulit de

acttatcB

occTMns

aS

les progrs ou la chute. La succession la naissance, celle des individus. L'histoire des choses remplaait la ntre, suit une mthode qui est devenue positive, entirement elle les individus diHerente, elle note avec une exactitude tout pour les scrupuleuse sont

dates, les faits se moqueraient ciens, suad mthode

Les modernes que l'autre ddaignait. des ande cette manire allgorique

comme je suis pers'ils la croyaient possible, se seraient de la que les anciens moqus

des modernes, s'ils avaient pu en entrevoir dans l'avenir. Comment la possibilit approuveraiton ce qu'on ne connat pas ? On n'approuve que ce connatre tout ce qu'on qu'on aime; on croit toujours doit aimer (i). ce livre imprim maintenant Reprenons qui nous a servi tablir notre en premire comparaison notant drer ce que nous voyons, les caractres, le papier, c'est--dire matriels l'encre, par les signes qui ne sont que la reprsentation de quelque chose de plus chose que nous ne pouvons lev, et par ce quelque pas voir physiquement Ce que nous voyons voyons pas. Le visible les ides manifeste de Fauteur. ce que nous de l'invisible. ne Ce l'est nous Par bien qu'il y a deux faons de le consi-

est la manifestation

vrai pour ce phnomne principe, particulier, aussi pour tous les autres de la nature, comme le verrons par la suite. Nous voyons encore plus clairement

la diffrence

(1) Favre d'Olivet, Vers <&M'<!s de t~a~f~

pp.26et2?.

a6

TRAME

JI~MBNTAMS

BE

SCENCB

OCCtJt.T~

fondamentale des modernes.

entre

la science

des ancins

et la science

du visible uniquement La premire s'occupe dcouvrir l'invisible qu'il reprsente. La seconde

pour

du phnomne s'occupe pour lui-mme sans s'inquiter de ses rapports mtaphysiques. c'est la science du cach, La science des anciens, de l'sotrique. La science de l'exotrique. Rapprochons dont les anciens tifiques et nous de ces ont donnes leurs l'obscurit voulue couvert sciensymboles une dfinition qui est occulta. occultati. des modernes, c'est la science du visible,

tablir pourrons de la science de l'antiquit acceptable La science cache Scientia La science du cach Scientia La science qui cache ce qu'elle a dcouvert

Scientia

occultans.

Telle

est la triple dfinition de la SCIENCE OCCULTE

CHAPITRE
LA MTHODE LOGIE. LES DANS LES LA SCIENCE MONDES.

II
ANTIQUE. LE t.'ANATERNATRE. LES LOIS CY-

TROIS

OPRATIONS

THOSOPHIQUES.

CLIQUES.

gg

dans l'antiquit l'existence Aprs avoir dtermin son mode de transmission, les d'une science relle, sur lesquels de prieelle portait sujets gnraux de pousser notre analyse rence son tude, essayons les mthodes employes plus avant en dterminant dans la science occulte antique (Scientia que nous avons vue tre la Science Le but occulta). comme nous par de l'ide

~g

tait, poursuivi de l'invisible dtermination

le savons, la le visible, du nou-

mne par le phnomne, par la forme. L premire faut nous rsoudre, question qu'il c'est de savoir si ce rapport de l'invisible au visible t~ ja~ M existe vraiment et si cette fait ide n'est pas par l'expression d'un pur mysticisme. Je crois avoir assez

sentir

H~

M M g

livre, nonc prcdemment, du visible, du phnomne, compare & une tude de du noumne. l'invisible, Comment savoir ce que l'auteur a pouvons-nous voulu dire en voyant les signes dont il s'Mt servi ses ides? pour exprimer Parce un rapport que noua aavona qu~il existe

du l'exemple ce qu'tait une tude

a8 constant entre

TRAfn

~t.MNNTAME

o'est-a-dire De mme

le signe et l'ide qu'il entre le visible et l'invisible. que nous

reprsente,

en voyant le signe, pouvons, dduire l'ide, de mme nous pouvons sur-le-champ le visible en dduire immdiatement l'invienvoyant sible. Mais pour dcouvrir l'ide cache dans le caractre il nous d'imprimerie, c'est--dire une employer a fallu mthode d'un apprendre spciale. lire, Pour

dcouvrir l'invisible, faut apprendre aussi

il phnomne, lire par une mthode spciale. La mthode de la Science occulte c'est principale les rapports Par l'analogie on dtermine l'Analogie. l'occulte trois mthodes

entre les phnomnes. qui existent donn l'tude de l'homme, Etant conduire au but peuvent principales On pourra tudier l'homme c'est l'tude leurs fonctions induction. On pourra tudier l'homme dans dans

ses organes, dans du visible, l'tude par sa vie dans son

dans ce qu'on appelle son me c'est intelligence, l'tude de l'invisible, l'tude par dduction. ces deux mthodes, On pourra enfin, runissant considrer la fonction, organes Ainsi du dtail l'extrieur formation. Si nous considrons la mme science l'estomac, nous apprendra de transque cet organe est charg former les aliments qu'il reoit du dehors. le rapport ou entre c'est si nous nous l'tude qui existe entre deux fonctions, les organes et ou entre deux la science

par considrons

analogie. le poumon,

apprendra l'air qui subit

que cet organe reoit de en lui une certaine trans-

DE

SCIENCE

OCCULTE

aa

s'arrte La science du phnomne l, elle ne peut du Fait. aller plus loin que la constatation j~ L'analogie, s'emparant du de ces donnes c'est--dire dtail, et les traitant par la gnralisation, uppose la mthode phnomnes Le poumon ~j transforme. L'estomac transforme. le poumon et l'estomac une foncexerant sont analogues entre eux. tion analogue Ces conclusions aux paratront plus que bizarres mais qu'ils hommes vous l'tude du dtail se souviennent de cette nouvelle branche de l'anatomie Donc qu'on g appelle Anatomie philosophique le rappellent l'analogie parfaitement bras et la jambe, la main et le pied, et ils verront aux conclusions que la mthode qui m'a conduit ci-dessus a prsid phique. Si j'ai n'est choisi de que le dveloppement la naissance de l'anatomie comme celle qui philosoentre le (z), qu'ils tablie entre se reoit du dehors quelque chose qu'il reoit par lamthode formule ainsi les chose

du dehors

quelque

qu'il

JM ag g

en garde et l'estomac, poumon contre une erreur qu'on fait trs souvent et qui ferme a tout jamais la connaissance des textes hermtiques, celle de croire que deux choses analogues sont sentbiables. C'est entirement faux: deux choses sont pas plus semblables que le poumon analogues ne et l'estomac, ~<!oM~~ et

exemple l'analogie c'est pour mettre

y~y' iy G~Mn'd hcMtaae, J~~MKt 3 ~((MoH~iVOiittt.8':

3o

TRAft~MEnTAMUB

ou la main est on ne sciences

et le pied. plus

Je rpte importante

que cette pour

peut occultes.

remarque l'tude des

n'est donc ni la dduction, analogique c'est l'usage de la clart qui rsulte ni l'induction; de l'union de ces deux mthodes. La mthode Si vous voulez connatre un monument, deux vous moyens i" Tourner ment trez ainsi sont fournis

ou plutt ramper(t) autour du monuses moindres dtails. Vous connaen tudiant

la composition de ses plus petites parties, entre elles, etc., etc. les rapports aS~ctent qu'elles de l'dimais vous n'aurez aucune ide de l'ensemble Tel est l'usage de l'induction a" Monter sur une hauteur et regarder ment le mieux qu'il vous sera possible. ainsi une ide gnrable de son ensemble la moindre ide de dtail. fice. votre monuVous aurez mais sans

de la mthode Tel est l'usage de dduction. Le dfaut de ces deux mthodes saute aux yeux sans qu'il soit besoin de nombreux commentaires. A chacune d'elles il manque ce que possde l'autre runissez-le~ diez les dtails mencez tement celle et la vrit puis tant qu'il le faudra, votre difice .unissez se produira, tuclatante montez sur la hauteur et recomvous connatrez parfaidu physicien et vous donnerez naissance vritable seule expression comme de la la mthode

du mtaphysicien la mthode analogique, synthse Faire antique. de la mtaphysique

le tholoBau-

(1) Voyez Edg. delaire).

Po, BtM'e&a, pp. 10 29 (Traduction

DE

SCtENCE

OCCULTE

faux que de faire de la physique gien, c'est aussi dinez le noumne sur le seule comme le physicien et la vrit apparatra phnomne Que conclure de tout cela ? Il faut en conclure que le livre de Kant, dans sa dmontre tout jamais la vanit des partie critique, en ce qui concerne mthodes l'expliphilosophiques de haute physique, et laisse cation des phnomnes o l'on se trouve de~Hre constamvoir la ncessit ment marcher de front l'abstraction condamnant resterait dans tion desphnomnes, tout ce qui d'avance lisme ou le rationalisme acecfo&serp~irrvocablement le phnomna-

purs (:). de faire un nouveau Nous venons pas dans l'tude en dterminant l'existence de de la science antique mais cela ne spciale; doit pas encore nous suffire. N'oublions pf.s en effet est l'explication, que le but que nous poursuivons soit d'ailleurs, de tous quelque rudimentaire qu'elle ces symboles ces histoires et de toutes allgoriques cette mthode absolument rputes si mystrieuses. en parlant de l'analogie Quand, et l'estomac, nous avons gnralis le poumon les faits dcounous ou inductive, et entre

verts par la science exprimentale avons fait monter ces faits d'un degr. Il existe donc des degrs entre les phnomnes les noumnes, va-t-on me demander? Il sumt d'un peu d'observation pour s'apercevoir qu'une trs grande par un petit nombre
(i) Louis

quantit de lois.

de faits C'est

gouverns de ces sur l'tude

sont

Lucas,

Chimie

nouvelle,

p.

2i

:~3a

T&ATt.MEttTAmE

lois considres portent Mais vernes mires. tement ces causes

sous

le nom

de causes sont

secondes

que gou-

les travaux

des sciences. secondes elles-mmes

de caosespretrs restreint par un nombre est du reste parfaiL'tude de ces dernires

qui, abandonnent

ddaigne par les sciences contemporaines dans le domaine des vrits sensibles, relgues aux rveurs de toute Et cole et de toute c'est l que # pourtant

leur recherche. religion rside la Science. Nous n'avons

pas discuter pour l'instant raison ou qui a tort, il nous sumt de constater tence de cette triple gradation i" Domaine a* Domaine secondes 30 Domaine causes infini plus plus des FAITS restreint des LOIS restreint ceci dans
Mtenuaque ri 4m Syathettame sctentUtque J/ EtementM~me Mtent. j~/ t ~/L_ Sens

qui a l'exis-

y~

ou des causes ou des

des PRINCIPES

premires. tout Rsumons


Intellectualisme

` ';.

une ngure ()
Sens Mperhttt

compataUt

LOIS
FAITS Sens po<tHt

Cette rle elle

gradation considrable qu'est

base dans

sur le nombre la science partie

Trois

en grande

antique. fond. le domaine it. 8~i

joue un C'est sur de

(~ Tire de

MMMt (?0 JM<

DE

MMNCS

OCCULTE

33

Aussi devons-nous l'analogie. tion ses dveloppements. se retrouvent Ces trois termes

prter

quelque

atten' dans

dans l'homme,

le corps, la vie et la volont. e du corps, un doigt, Une partie par quelconque tre soustrait l'influence de la peut exemple, sans qu'il cesse pour cela de vivre (paralysie il peut de mme tre, par la ou cubitale) radiale soustrait l'influence de la vie sans cesser gangrne, de se mouvoir. volont Voil du corps au moyen donc trois domaines srie distincts: le domaine action le domaine d'une de la vie exerant de conducteurs son

les nerfs grand sympathique, lise dans le globule le sanguin volont agissant par des conducteurs et n'ayant volontaires) l'entretien essentiels Nous pouvons, lit de la mthode points obscurs Si une chose avant pas d'influence de la vie. d'aller plus

spciaux (le et locavaso-moteurs) domaine de la (nerfs spciaux sur les organes loin, voir l'uticlairer certains

analogique pour et voici comment

est analogue une autre, quelconque toutes les parties dont cette chose est compose sont aux parties de l'autre. analogues correspondantes Ainsi les anciens avaient tabli que l'homme tait analoguoa l'homme et l'Univers mnde) (petit macrocosme 11 s'ensuit monde). (grand que, pour de la vie dans l'Univers, il connatre ~circulation sumt d'tudier la circulation vitale chez l'homme, et connatre les dtails do la rciproquement, pour de l'accroissement et de la mort d'un naissance, l'Univers. microcosme Ils appelaient pour cette raison

34

TRAKR

~tMBNTME

il faut homme, un monde. Tout

tudier

les mmes

phnomnes

dans

ceci paratra bien mystique quelques-uns, bien obscur quelques aussi je les prie de autres et de se reporter au chapitre suiprendre patience vant saires o ils trouveront toutes les explications ce qu'on nces ce sujet. comme Cependant, dans citations

surtout deux rarchies l'autre sont Fabre n'tait

il faut prouver des questions comme intressantes, l'une

avance, coutez celles-ci, sur les trois hidsignes par

(FAITS-LOIS-PRINCIPES) les anciens sous le nom de LES sur le microcosme tires de la doctrine d'Olivet (du application point une invention commune aux

MONDES et le macrocosme Elles de Pythagore expose par nombre arbitraire ja) l'Univers

TROIS

Cette elle tait

de qui il l'avait reue, de peuples la Terre; elle avait lieu l'institution donn du dont la division en douze astrismes a t zodiaque trouve existante de temps immmorial. partout La distinction pement sphres gences connues rpandre Memphis des Indiens. en un des trois nombre mondes et leur moins par taient plus ou habites diffrente, dvelopde grand Intelli-

Chaldens, et aux principaux

de Pythagore, aux Egyptiens, J

~'j

concentriques, d'une puret avant

les

Pythagore qui ne faisait la doctrine avait reue qu'il et Babylone. Cette doctrine

galement en cela que Tyr, tait celle

l'homme sous trois modifiPythagore envisageait cations comme l'Univers; et voil pourprincipales,

DE

SCtENCE

OCCULTE

35

quoi il donnait de petit monde. Rien de plus

l'homme commun

le nom de microcosme chez les nations anciennes

uu

un grand homme, et l'Univers que de comparer l'homme un petit univers. considr L'Univers comme un grand Tout anim, d'me et de corps, tait apcompos d'intelligence, de mme, mais d'une manire Incompos d'me et d'intelligence; et chaverse, de corps, tait son tour envisage cune de ces trois parties sous trois rgnant moindre galement rgnait de ses subdivisions. de. ternaire, Chaque celui l'immensit puis celui qui embrassait jusqu' le plus &dble individu, selon tait, qui constituait dans une unit absolue ou relaPythagore, compris tive et formait ainsi le quaternaire saou la ttrade cre des pythagoriciens. versel ou particulier. Pythagore cette doctrine jusqu'au gamment fond n'tait Ce quaternaire tait unimodifications, le tout, dans en sorte que le ternaire, dans la pel tait Pan ou Phans. L'homme ou le microcosme

de au reste, l'inventeur point, elle tait rpandue depuis la Chine lde la Scandinavie. On la trouve dans les oracles de Zoroastre

exprime
Le Ternaire Et la Monade

brille partout son est principe

dans l'Univers (t).

selon cette doctrine, considr Ainsi, l'homme, comme une Unit relative contenue dans l'Unit' absolue du grand Tout, s'offrait, comme le Ternaire sous les trois modifications universel, principales de corps, d'me et d'esprit ou d'intelligence. L'me, (i) Fabre d'Olivet, Vers dors, p. 839.

36{

TNAT tjSMENTAtRE son irasle vice

s prsentait en~ tant que sige des passions, d'me raisonnable, to~r sons les trois facults cible et apptante. Or, suivant Pythagore, de la facult

de l'me, c'tait apptante l'intemp. ranceou celui de la facult l'avarice; irascible, c'tait la lchet; et celui de la facult raisonnable, sur ces trois c'tait la folie. Le vice qui s'tendait facults, c'tait philosophe ses disciples, tante, dence facults l'injustice. recommandait Pour quatre viter vertus ces vices, le principales la facult appla praces trois

le courage pour la facult ensemble,

la temprance pour la facult irascible, pour raisonnable,

et pour

comme e la justice, qu'il regardait la plus prfaite des vertus de l'me. Je dis de l'me, se dveloppant car le corps et l'intelligence, gale- y~ ment au moyen des trois acuits ou '_y instinctives ainsi que l'me, susceptible taient, spirituelles, vice et de vertus qui leur taient propres. De nouvelles difficults viennent de natre nos pas. A peine avons-nous l'tude des trois mondes venait nant ce sont les nombres donc cet usage s'tendait leur qui cissements. D'ou~ vient l'antiquit? Cet usage critures (i) du Trois si rpandu le sens (a) dans trait de `~ sous

l'analogie que maintes'imposer, des clair-

demandent

qui

depuis mtaphysique

de leurs et qui,

jusqu'

(1) Les prtres gyptiens avaient trois manires d'exprimer leur pense. La premire tait claire et simple, la seconde symbolique et ngure, la troisime sacre ou hiroglyphique. Bs se servaient, cet effet, de trois sortes de caractres, mais non pas de trois dialectes, comme on pourrait le penser. (Fabre d'Olivet, !a jLaM~. M&. rest., p. 24.) (2) Les anciens Mages ayant observ que l'quilibre est

bB

StitENE

OCUt.~

franchissant de nos Il plus de

les clbres

sicles,

vient crivains d'une pour

se

retrouver (i)? spciale actuelle

dans

un

Balzac langue la science

vient

l'emploi perdue

qui

est la

compltement langue choses dans voient Pythagore, Egyptiens nombres d'ouvrir limites dentales sujet Nous son vons d'un un nous sa entier en grand phnomne devons signification. (a). ne les des Platon, que les

nombres. qui voyait dans de sens appris reu nos que la musique jours, nos voyait algbristes ce sens d'aprs Or, donner Il que, depuis bornes rgnait les aux suffit les occisur ce d'autres aussi n'y

musiciens un avait l'avait s'accordaient signification

nombres plus. Il qui ne une un livre

y voir des pas

Egyptiens. seuls

mystrieuse. pour voir

antique de l'Asie une

orientales de ? pouvons cette connatre secours l'Europe,

jusqu'aux mme ide

peut-tre langue des

pas nombres,

reconstituer mais ce qui nous nous

dans pousera

quelques-uns, par la suite. de le nombre la

Etudions Nature Trois dans et

d'abord lequel

quelconque retrouver

connatre

en physique la loi universelle et qu'il rsulte de l'opposition de de deux concluant apparente forces, l'quilibre physique & c'estdclarrent Dieu, mtaphysique, qu'en -dire dans la premire on devait cause vivant&et reactive, connatre l'une la stadeux ncessaires l'autre proprits buit et ie mouvement, la force quilibres par la couronne, suprme. (Eliphas Levi, Dogme et-Rituel, p. 79.) II existe le Divin. trois mondes le le (1) Naturel, Spirituel, H existe un culte donc ncessairement un culte matriel, un culte trois formes spirituel, divin, par qui s'expriment le la la autrement fait, par parole, dit, par prire, l'action, 1 entendement et l'amour. i<M~sA<MM6~.) (Balzac, vol. (2) Fabre f~ d'OMvet, ZsM~. M$. p. ~),8'

l'quilibre

..3.

38

TRAM

~MBNTAtRE

Pois modernes nombres. Enfin, quelque

nous

tudierons

et pratiques nous chose verrons de leur

inconnues des les oprations sur les par toute lantiquit si noua pouvons dcouvrir

si la Voyons E~ To nx~ (tout est dans cations. Prenons le premier

gnration. formule des anciens tout), est vraie

alchimistes, dans ses applila lumire retrouver s'appliquer entirement

venu, phnomne du jour et cherchons par exemple, en lui des lois assez gnrales pour exactement dnrent. des phnomnes d'ordre

Le jour s'oppose les p la nuit pour constituer riodes et de repos que nous retrouvons d'activit Ce qui frappe dans la nature entire. surtout dans ce phnomne, et l'Ombre qui Mais solue ? plus prs et nous remarquerons la Lumire et l'Ombre, qui semblaient de a cette l'opposition s'y manifeste. est-elle opposition c'est entre la Lumire si ab-

vraiment

Regardons qu'entre tout jamais

existe quelque chose qui n'est spares, ni de la Lumire, ni de l'Ombre, et qu'on dsigne La pnombre en physique sous le nom de pnombre. et de l'Ombre. et de la Lumire participe la Lumire l'Ombre diminue, Quand augmente. L'Ombre de la plus dpend tit de la Lumire; l'Ombre de la Lumire. Tels sont les FAITS Rsumons-les: ou moins est une grande quanmodification constater.

que nous

pouvons

M! SCtENCE OCCCME La Lumire l'une spares un intermdiaire deux. c'est L'Ombre, Pour dcouvrir il nous faut sortir de la Lumire les LOIS du en moins. sous ces FAITScaches et l'Ombre de l'autre. ne sont Entre

~9

pas compltement elles deux existe qui participe des

la pnombre

(tude de la Lu particulier mire) et aborder le gnral; il nous faut ~t~ra~ser Pour les termes cela, qui sont ici particulariss. les plus gnraux de la un des termes employons langue franaise Deux choses le mot opposes commun intermdiaire chose, et disons ont en apparence toujours elles. Cet inopposs

un point entre rsulte de l'action des deux termdiaire l'un sur l'autre et participe des deux. Deux choses des degrs Si ces

en apparence ne sont que opposes diffrents d'une seule et mme chose. sont vraiment, elles gnrales de phnomnes; loi si

LOIS

doivent beaucoup s'appliquer car nous avons vu que ce qui caractrise une c'est d'expliquer seule beaucoup de FAITS. Prenons des opposs d'ordres divers et voyons nos lois s'y appliquent. Dans triss Dans l'ordre des sexes, deux opposs ce sont le mle et la femelle. physique nous pourrions dans les forces (chaud-froid, mais comme c'est une les force deux considrons tat solide, bien

carac-

l'ordre

prendre positif qui nous tats op.

les opposs ngatif, a servi poss etc.);

d'exemple, de la matire,

tptgazeux.

4o

tRAT~MEMSNTAntE

LOI: Deux opposs ont entre eux un intermdiaire rsultant des deux.
FAITS

l i"FA!T FAIT 2"FA!T FAIT 3"FAtT FAIT

Mle-Femelle intermdiaire rsultant des deux Enfant J'ai ajout un

Etat solide-Etat gazeux Pre-Fils, intermdiaire intermdiaire: Etat liquide Saint-Esprit d'ordre intellectuel,

phnomne

de Dieu d'aprs les Chrtiens, conception pour montrer l'application de la Loi dans ses sphres les plus tendues. AUTRE LOI: Les ne sont que la conception opposs d'une seule chose. diffrents
FAITS

degrs

Conception divers FemeUe~sde~ la Enfant Enfant Famile Mle Mle

notre ~i, reprenant de l'Ombre, nous l'tudions nous pourrons encore, voir que la Lumire agit, l'Ombre s'oppose, tandis flotte entre les deux< neutre, que la Pnombre, Rsumons notre loi d'aprs ces donnes. Z'~c~e< (Lumire) par leur action Passif. (Ombre)

Pre La DJE"U a 1 ile Liquide Matire Liquide Ltqmde S'-Espnt r M S de la Lumire et exemple Solide

Ac" .f-~ r1> r-

~~M!s<'M<

r~c~oyae yM<Far<M~pe~MDeM~.

j~M~ (Pnombre)

DE

SCIENCE

OCCULTE

41

Pour FAITS

prsenter noncs

dans ci-dessus,

un

ensemble nous dirons

clair

les

trois

LE PASSIF L'ACTIF Mate Femelle Etat gazeux Etat solide LE FILS LE PRE La Lumire L'Ombre Le Froid Le Chaud Le Ngatif Le Positif L'Attraction La Rpulsion La Base L'Acide J'ai

produisent par leur action rciproque LE NEUTRE Enfant Etat liquide LES~-ESPMT La Pnombre Le Tide Le Neutre L'Equilibre Le Sel

la liste en citant de nouveaux FAITS allong la vrit de la LOI. pour montrer Cette Loi forme, sous le nom de Loi de la Srie, la base des travaux de Louis Lucas (i) qui l'applique chimiques, physiques presque tous les phnomnes et mme biologiques de la science contemporaine. Nous n'en finirions citer pas si nous voulions tous les auteurs le nom anciens et modernes termes qui qui en ont parl sous tituent des TROIS la cons-

LOI Il suffit de

DU

TERNAIRE ci-dessus exemples le qui constituent

se reporter aux termes pour voir que les trois ternaire sont l'Un terme a" Un terme 3" Un terme actif; passif; neutre rsultant

de l'action

des deux cher-

l'un sur l'autre. premiers Comme cette loi doit

s'appliquer

partout, occM~e.

{i) Voy. ~<~M Nt~jK~M~ de sc~~cs

TRAtT

LMENTAtRE

chns

les nombres sont

qui,

agissant

l'un

sur

l'autre,

produisent 3. Ces nombres

i et a, car i -}- a = 3. Nous pouvons du mme coup comprendre nombres. des trois premiers Le nombre Le nombre Le nombre i reprsente a 3 l'Actif, le Passif, la Raction le Passif. Vous terme placs pouvez remplacer voudrez que vous sous ce mot et vous le mot des ACTIF

le sens

`t de l'Actif sur

tableaux

par tel ci-dessus

voyez de suite que, d'ale chiffre l reprsente analogique, prs la mthode toutes les ides gouvernes l'Actif, par ce principe le Pre divin, c'est--dire la Lumire, la l'Homme, dans etc., etc., suivant Chaleur, qu'on le considre tel ou tel des 3 mondes.
i

Monde Matriel: Monde Moral ou Naturel: Monde Mtaphysique' ou Archtype Il en est de mme des mots

La Lumire, l'Etat gazeux. L'Homme. Dieu le Pre.

PASSIF que vous pouvez remplacer par a et NEUTRE par 3. Vous voyez que les calculs aux chiffres appliqus aux ides dans la s'appliquent mathmatiquement science ce qui rend ses mthodes si gnrales antique, et par l mme si diSrentes des mthodes modernes. l les lments Je viens de donner de l'explication de la ROTA de Guillaume Postel (). (i) Voir pour l'explication tel, de Christian et surtout de ce terme les oeuvres de Pos1:' d'EMphasLevi. ."J

MS SCIENCE OCCUMB

43

1.

't'T~ de montrer Il s'agit maintenant que ce que j'ai dit sur les nombres tait vraiment appliqu jusqu'ici de mon et n'est pas tir totalement dans l'antiquit imagination. Nous retrouverons un livre conteste hbraque d'abord dont ces applications dans M. Franck lui-mme ne

dont (), le <S'ep~er Jesirah, pas l'antiquit traduction franaise (a). Mais j'ai fait la premire comme ce livre est surtout kabbalistique, je prfre citer des philosophes L'essence divine anciens tant inaccessible aux sens, non le langage des pour la caractriser, employons donnons a l'intelligence sens, mais celui de l'esprit

on au principe le nom de monade acti f de l'Univers la ou d'unit, le mme; parce qu'il est toujours matire ou au principe ou de passt/* celui de dyade multiplicit, changements qu'il est le rsultat tire. (Doctrine des parce qu'il au monde est sujet toutes sortes de, enSn celui de triade, parce de l'intelligence et de la ma-

Pythagoriciens yo~a~c de 1809.) d'Anacharsis, 1.111, p. 181 (dition Qu'il me suffise de dire que comme Pythagore Dieu par i, la matire dsignait par a, il exprimait l'Univers autres. de la runion par la, qui rsulte ? (Fabre les Vers dors d'Olivet, dans rsume maint des deux de 7~'<%a-

gwe.) On a vu ci-dessus trine de Pythagore matrs, l'antiquit des Hbreux tout

passage que la doccelles des gyptiens, ses Indiens; pourquoi par suite, je cite de ce r

et des c'est

entire

(i)Franck,:<t~a66<it~i863.< (2)Voy.~<jttMm~A.<!eSc<eMCC(iccM~e.

44

TRAIT

~MENTAtR~

philosophe d'lucider Nous naient

fois qu'il prfrence chaque un point de la Science antique. connaissons le sens que les anciens nombres , des autres a et 3; voyons nombres. dans la note

de

s'agit M dong S

aux

maintenant de Fabre s

quelques-uns on a pu le voir Comme d'Olivet sur le Microcosme Quaternaire dont nous J'aurais ramenait venons l'air

dans

et le Macrocosme, le l'unit les termes i, a, 3, si je n'lucidais trois termes

de parler. d'crire en chinois

pas ceci par un exemple. Le Pre, la Mre et l'Enfant le Pre est actif lesquels la Mre est passive et rpond n'a pas de sexe, est neutre, c'est--dire au nombre 3. Qnee est termes ? C'est l'Unit qui dans

s S

forment

et rpond au nombre i, au nombre a. l'Enfant et rpond & plus a, en elle les trois

renferme

la Famille. Pre Mre Enfant 1" < Famille. J un ternaire g nonons est corn-

la composition du Quaternaire et l'Unit qui le renferme.

Voil

nous disons une Famille, nous Quand en un seul mot les trois termes dont elle pose, pour naire c'est

parler l'Unit.

ramne le 3 a t ou, la Famille pourquoi le langage de la science occulte, le TerS que je viens de donner

est, je crois, Dieu sait combien ~cile comprendre. Cependant il y a peu de gens qui auraient avant pu comprendre L'explication

g ',i g

MS

SCtBNCS

OCCUMB

cet exemple

la phrase

suivante

tire

d'un

vieux

livre

le Ternaire par le afin de rduire hermtique & la simplicit de r<7n~(). moyen du Quaternaire on verra bien ce qui prcde, Si l'on comprend de l'unit, et qu'il doit agir que 4 est une rptition comme agit l'unit. de 3 par i plus a, comAinsi dans la formation ment est form le deux? Par l'unit Nous qui s'oppose dans elle-mme la progression ainsi == a

donc voyons l'unit D'abord Puis une opposition de cette une autre

i, a, 3, 4

a sur l'unit

Puis l'action Puis diffrent, le retour d'une

opposition i+a=3 unit octave, d'ordre

si j'ose comprhensible; de cette progresde la science de la famille. =- i == pro==3 a

ainsi. m'exprimer Ce que je dveloppe comme la cependant sion est un des points occulte, je vais rpter

me semble connaissance les plus l'exemple

obscurs

Le premier dans principe qui apparat la famille, c'est le Pre, l'unit active. Le deuxime c'est la Mre, principe, l'unit qui reprsente L'action rciproque, duit le troisime terme, passive. l'opposition l'Enfant.

(1) i'OMt')'<! <(M<e dCe pt'ttS~bathter(i679).

jM~M t~t)ff!tcMe, par ta H. P. Hs3.

~l y' TRAHIE ~MEM'AtHE

Enfin d'ordre

tout revient

dans

une unit

active

=s 4 la Famille. suprieur, va agir comme un pre, un principe Cette famille non pas pour donner actif sur une autre famille, naissance naissance un enfant, mais pour donner la caste d'ou se formera nombres la tribu, unit d'ordre ces (i). suprieur La gense des quatre

se rduirait

donc

la mthode comme, conditions/et d'aprs les nombres exactement des analogique, expriment aux ides. ides, cette loi est applicable Voici quels sont ces quatre termes Unit ou Retour a l'Unit 1 4 7 10 (1) J'ai trer tous spar Opposition Antagonisme 2 5 8 11 (2) la premire est complte suivants allons clefs srie en ne des autres 12 (3) etc. pour montermes et que rpter cette loi dans une Action de l'opposition sur l'unit 3 6 9

qu'elle les termes

quatre font que dans

aMeo!H<reoc<acelammeloi.. Comme des nous dcouvrir pour ouvrir les mystres antien l'appliquant ques, je vais l'expliquer davantage un cas particulier le. dveloppement quelconque, social de l'homme par exemple et relisez ceci ensuite. meilleures

(1) Voyez le chapitre

suivant

DE SCtBNCB OCCULTE Unit ou Retour l'Unit Opposition Antagonisme Rsultat de cette opposition Distinction

3 Rsultat. Enfant. i La premire mo- 2 Opposition cette molcule. lcute sociale.Femme. L'Homme. 6 Distinction entre 4 Unit d'ordre su- 5 Oppositionentre les familles. les familles. pcrieur.LaFaRivalits de faCastes.. mille, rsumant milles. les trois termes prcdents. 7 Unitc d'ordre su- 8 Opposition entre 9 Distinction entre tes Tribus. tes Tribus. prieur.La.TrNationalits. bu, rsumant les trois termes prcdents. 10 La Nation. t Cette loi que j'ai donne peut en chiffres, c'est--dire une foule le montrera, de en formule du reste. ne remarquons-nous chose de pas quelque dans ces chiures? les siparticulier Que signifient 10 II 13 exemgnes places a la nn de mon premier ple ? Pour Mais gnrale, cas particuliers. Le s'appliquer suivant chapitre

le s.avoir,

il nous

faut par sont

dire les

des oprations chiffres.

'employes

mots quelques anciens sur les con-

Deux de ces oprations natre

indispensables

tLa2~!K'<t<Mt~OSOpAt~tM; a"L'OM~osopAtyM. 1 La-R~Ho~oK~osop~tyMe consiste a rduire

48

TRAtT~

~UMBNTAM!

tous fres

les nombres en nombres les n'en


Ainsi

forms d'un seul qui

de

deux chiffre,

ou plusieurs et cela en le nombre

chitaddijus-

tionnant qu'

chiffres reste

composent plus qu'un.


i

ce qu'il

:M==i+o==i n==i-t-i==a 12 ==1+3=3

et

pour

exemple -)- 6= gale De tante, ne sont chiffres.

comme composs, par ou 666= 6 S.aai = 3 +a + a + i =8, 6+ 18 = + 8 ==~, le nombre 666 i8 et comme des nombres plus neuf. ceci c'est dcoule une considration trs impor-

que tous les nombres, que des reprsentations les neuf

soient, quels qu'ils des neuf premiers chiffres, ainsi ne sont tous

Comme

premiers

qu'on que les

par l'exemple peut le voir des reprsentations des nombres sont reprsents Or tats ces quatre premiers divers de l'Unit. ne sont que

prcdent, quatre par les chinres Tous des les premiers,

quatre premiers. ne sont que des nombres, quels diver-

soient, qu'ils ses de l'Unit. a" Addition Cette

manifestations

thosophique pour connatre additionner depuis en addition l'unit la valeur arithmjusqu'

consiste, opration d'un nombre, thosophique tiquement lui. Ainsi


l~-a-3-)-4==M

tous

les

chiffres

le chiffre

4 gale

thosophique ==a8.

Le

i a + 3+4-t-S chiffre 7 gale + 6-~ 98 se rduit immdiatement en ~+8o.

DE

SCtENCE

OCCULTE

49

Si vous briste, vante

voulez

remplir

d'tonnement thosophique

un

prsentez-lui

ropration

algsui-

4==io
7== Donc 4== 10 ']

Ces deux

sophiques, sont indispensables les crits

oprations, ne sont pas

rduction difficiles

et addition apprendre. pour

thoElles

connaitre

comprendre les d'aprs suit la nature nous

plus dans ses productions. Vrifions mathmatiquement cite prcdemment. Rduire le ternaire par de l'unit. la simplicit Ternaire par rduction ==3 avons

hermtiques grands matres

et reprsentent la marche que

la phrase le moyen du

que

quaternaire 4

Quaternaire

3+4-7
thosophique; du total 7==-{-a-t-3+4+5-{-6+7===a8==io et rduction par addition thosophique,
Ennn: io==i-t-o==i il

L'opration

s'crira

donc

ainsi 1 chinr donn

4-~ 3==y==a8==io==i Reprenons en premier 4+3=. i maintenant l'exemple lieu i. a. 3.

4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. II. I2.


'<a);(3)

50

TRAIT

LMENTAIRE

et-faisons servant

thosophiques. d'abord Nous que remarquons c'est--dire que le cycle recommence


IO II

quelques des calculs

remarques

son

sujet

en

nous

l'unit aprs rduits

reparat, trois prothosophia i, a,

gressions

10,Ji.,

etc.,

de nouveau donnent naissance quement 3, etc. (). LES Ces trois reprsentent progressions tout est renferm. dans lesquels MONDES Nous verticale prsentant en effet,
I~T

TROIS

remarquons i, car
1

ensuite

10, que j'ai diverses l'Unit

que la premire ligne considre comme reOctaves, la reprsente

/{==j:-{-a-4-3-t-=io===i

~==i+a-~3-(-4+5+64-7=a8=M==i 10~1
i3==~==io==i I 16~=a8==M==.i

On Finni qu'on faute Je

ainsi peut et vrifier

continuer ces

la

fameuses

progression jusqu' lois mathmatiques de mystiques, ce sont Ht

va traiter, je n'en doute pas, d'en comprendre la porte. a ceux qui croiraient conseille rveries et la la loi chimie la lecture de Louis des

que

de nbuleuses la physique trouveront

sur ouvrages Lucas (a), b& ils sous le nom

prcdente

dsigne

de cette loi dans Motse< Fabye (i) Voir, pour FappUca.ton d'OUvet,httaHSfMeAe6.Mst. dans te !~<t~ m~o~gMe (X) Vo(r!a liste d ses ouvrages 'WSC~HC~M~M~e.'

M!

SCMNCB

OecCM

s<

des dmonstrations et applique expride chimie et de biologie. mentales si la Chimie et la PhysiJe leur conseille encore, de lire les pas assez positives, que ne leur paraissent de srie de Wronski (i) sur les" ouvrages mathmatiques trs favorable, onfit un rapport quels l'Institut sont entirement tires de la vrage dont les principes Science dela antique ou Science occulte. Voici un tableau parfaitement des nombres gnration qui peut le systme de Wronski expliquer

On voit chiSre

dans

ce tableau

i, 3, 3, 4, etc., dont naissance Un et deux donnent sortent tous

l'application j'ai dj tant trois

de la

loi

parl. et de ces trois

nombres

les 9 d'aprs jusqu' mmes principes. A' partir de o tous les nombres, se rduisent~ soient. quels qu'ils par rduction aux nombres d'un seul chinre. thosophiqque, Les nombres sont du reste disposs par colonnes dont dique trois par et deux secondaires, principales je les indes s chiffres de grosseurs ~USerentes.

les autres

4(i3/~ Colonne principale (22) (31) 4 -+ Co!onne secondaire 7 (i6) = 7 (25) == 7 (34) == 7 (i) Voir la liste de ses ouvrages de Sc~eKc~ oecsK6.

dans

le

?M~~Mto~M6

Sa

TRAIT

t.~MNNTAmE

Colonne

principale 36-g 00 Colonne secondaire 8 (17) = 8 (26) == 8 (35) = 8 5 a5(M)=5(~)==5(3!:)==5 Colonmeprincipale Poursuivant et tendant considrablement ami et matre l'tade F.-Ch.

JP

que nous esquissons a pu tablir Barlet, considr comme numral.

ici, notre le tableau une clef

suivant, dfinitive

qui peut tre du systme

DE SCIENCE OCCU.TE La connaissance de ces tableaux n'est-

sa du reste

la comprhension de ce pour importance ceux que cet amas de chiNres qui suit; aussi je prie et de de ne pas s'en occuper davantage effrayerait passer outre. d'aucune ce chapitre, Avant de terminer dj fort long, je une chose d'une extrme tiens signaler importance le ttragramme sacr des Hbreux pour comprendre dont nous parlerons par la suite. La progression i. a. 3

4. 5. 6 etc.
est forme 3 colonnes de quatre seulement en disposs chiffre n'est que parce que le quatrime du premier. C'est comme s'il y avait chiffres

la rptition i. a. 3. i, etc. Les Hbreux le nom le plus expriment lettres dont une auguste de la divinit par quatre est rpte deux fois, ce qui rduit le nom divin = IVE. trois lettres ainsi IEVE Cette remarque aura sa place dans l suite. Arrivs en ce point jetons un rapide coup d'il sur le chemin parcouru, afin de nous rendre compte des aspects sous sente maintenant Aprs avoir rentrmedansles employait thode analogie. Puis nous posait fur pour lesquels a notre dtermin la Science esprit. l'existence antique se pr-

do cette science vu qu'elle un&mr mthode par mthode~ trois

nous avons sanctuaires, ses conclusions parvenir que nous avons appele cette

spciale

avons dcouvert que une hirarchie naturelle

comprenant

54

TRAIT

~USMISNTAHtE

grandes causes

divisions, secondes et

celle celle

des des

celle phnomnes, causes premires, des

des ou,

Saint-Yves d'aprs celle des LOIS et dsignes TROIS les par MONDES. de ce l'tude

celle d'Alveydre, celle des PRINCIPES, anciens sous le terme

FAITS, divisions de LES

L'emploi conduit

nombre de la

trois conception

nous

a forcment sous nomnous }

la science laquelle bres et, par la faon avons dcouvert une lution entire. L'analyse procds ns, ~Homre Pythagore l'addition Nous thodes plus elles secret ple de cette de calcul des nombres

spciale les primitive envisageait dont se forme le Ternaire, Loi

l'vocyclique prsidant et par suite celle de la nature loi nous des toute a fait tudier

inconnus

algbristes l'antiquit

deux moderdepuis

procds

employs par alchimistes jusqu'aux et l'cole

en passant par Mose, d'Alxandrie la rduction et

thosophiqucs. sommes maintenant qui vont aussi les peut-tre n'hsitons-nous

en nous

possession permettre pas pntrer pour savoir couvert

de

m-

d'aller avec

loin; dans que voile.

mystres antiques conservaient les initis 1

le grand d'un tri-

CHAPITRE

III

LA

VIE TUAIRE. SELLE).

UNIVERSELLE. LA L'INV D'APRES LUMIRE

LE

GRAND ASTRALE ET

SECRET (FORCE L'VOLUTION.

DU

SANC-

UNIVER-

OLUTION PYTHAGORE.

L'HOMME

En

dernire

la cellule,

analyse l'humanit

humain se corps se rduit la molcule se rduit a l'astre

le

rduit sociale et l'Uni-

qui est l'homme, vers au Monde. Mais ne sont cellule, que

le monde

humanit, des octaves

astre, de

monde, l'Unit

Univers, toujours se la

mme. N'allons-nous pour former un pas voir les cellules grouper se grouper hiet ceux-ci

les organes organe, les appareils former rarchiquement pour se grouper l'individu? pour former Cellule, Organe, Appareil, Individu, telle est la progression parlant. cet individu, suit la qu'est-ce, nature est sinon qui constitue

l'homme une

physide

quement Mais

cellule

l'humanit? La loi que si vraie que partout

56

TRAT~

UMBNTAME

nous tendue mille

la

retrouvons des objets

identique, considrs. pour former

quelle former

que soit

l'.

L'homme

se groupe

se groupe pour blissent le groupement la nation, reflet

la fa. la famille, la tribu, les tribus ta. hirarchique pour constituer

de l'Humanit. Homme, Famille, Tribu, Nation-Humanit.

donc que l'humanit sinon une clqu'est-ce Iule de l'animalit? Cette animalit n'exprime qu'un sur la plante. des degrs des rgnes existant Voyez les satellites les plantes autour les Mondes Mondes; cellules de l'Univers l'innniles Partout arrangement lois clate des se ranger des Soleils autour pour qui ne sont eux-mmes que des en traits do feu dans marquent de la Nature. cet progression, devant l'Unit qui part de jusqu' cette gravitent les des plantes, constituer les

Mais

ternelles cette

mystrieuse units infrieures

cette sriation(i) suprieure, l'atome d'astre pour monter UNIT Univers. Tout PREMIRE autour

universelle en Monde de qui

est analogue, la loi qui rgit les Mondes rgit la vie de l'insecte. la faon tudier se groupent dont les cellules c'est tudier la faon dont pour former un organe, les Rgnes de la Nature se groupent pour former la la de notre Monde; c'est tudier Terre, cet organe (i~ Terme employ par Louis Lucas.

NESCIENCE OCCULTE

87

se groupent pour constifaon dont les individus cet organe de l'Humanit. tuer une famille, d'un appareil tudier la formation par les orgala formation d'un monde nes, c'est apprendre par les plantes, Apprendre les appareils, l'Univers Nations. Tout est analogue lule c'est connatre L'absolu connatre le secret Tout clate le secret de Dieu. est dans ici dans tout. toute sa de la celpar d'une enfin c'est nation la par les familles. constitution d'un homme la constitution par et de l'Humanit par de les

connatre

les Mondes

est partout. La mthode analogique splendeur.

si l'homme est une cellule de l'humaPourquoi, ne serait-elle nit, l'humanit pas l'appareil suprieur d'un tre anim qui s'appelle la Terre? la Terre ne serait-elle Pourquoi pas un organe d'un tre suprieur dont le Soleil nomm le Monde est le cerveau? de l'tre des tres, du Macroinfrieure cosme dont les Univers sont les appareils? Telles sont les questions qui se sont dresses comme autant de sphinx 'jvant les investigations de toute l'antiquit. Et quand le Postulant n'avait suffisantes pas atteint les connaissances pour plonau centre des ger de toute la force de son intuition centres de l'Univers, quand il ne savait pas suivre ce conseil de Pythagore
<Mn ttMMMtherMdtenx que levant Au des Mttt tmttMfMtt tu Nts utt Dieu toUnOaM. g

Pourquoi pas la srie

ce monde

lui-mme

ne

constituerait-il

S8

TRAM~

JIJMENTAMU

du seul instrument il s'emparait et fort de sa mthode, connt encore, l'tude de l'Innni. dans la cellule, Mais la vie circule d'ou vient-elle? dans l'homme, alors La cellule humaine est immobilise

solide s'lanait

qu'il dans

la vie circule dans

l'organe, mais voici que le courant vital port par le sang elle prend de ce coud'elle; passe rapide au-devant rant ce qu'il lui faut et accomplit sa fonction le courant transforme Ici c'est force dans est le mme diffremment. la cellule la vie que d'une glande le sang lui va puiser et la apporte, qui tre scrts. sa sa;~ partout et chaque cellule le

live, le suc gastrique L c'est la cellule

ou la bile musculaire

vont

le qui va emprunter ce mme courant qui a moyen de se contracter fourni tout l'heure des scrtions diverses. L ennn c'est la cellule nerveuse agent forc qui va transforproducteur la de en Intelligence ce mme si diffrents. phnomnes Est-il

mer

mme possible qu'une transforme en forces d'ordres

soit vie, si diffrents et cela dans de lumire et se transdu verre le

des organes ? par la forme diffrente A cette question se renferme l'gyptien laboratoire du temple et voit un faisceau blanche venir se brisercontreun prisme former en couleurs varies. do l'paisseur Les couleurs dpendent travers. Cet essai sufflt. La vie toujours la mme a la lumire peut tre compare organes un morceau diSrcnt II comprend. qui circule dans

l'homme

chacun des blanche, du prisme. Le cou-

SCIENCE

OCCUt-TE

Sa

rant agit

de lumire en lui Ici,

blanche c'est un

passe

et chacun

il reprsente grossire, vont leurs infrieures tions

o organe la base du prisme, ou plutt est

de~'organes la matire est les cou~es scr.

apparatre

les plus grossires. o la matire La, c'est un organe il reprsente mum de perfection, prisme, les couleurs suprieures telligence Telles va sont natre. les bases vital, de d'o la

so~ maxile sonimet du forment, occulte ? l'in-

se

Mdecine encore

(i).

Mais ce courant De l'air

vient-il

o le globule va le chercher sanguin pour c charrier travers l'organisme. Mais l'Unit des productions d'Osirismagnifique sis apparat encore plus clatante. Un 'hacun mme courant circule travers elle h* Plante et des Individus qui est sur et transforme dans lui sa vie. y prend la Vie terrestre en transfbrle Itbie en

aspire 'ie humaine, comme era cette Vie humaine 'ie hpathique, etc. L'Animal transforme 'ropre, selon Le Vgtal peciale dans Le Minral personnelle son

L'homme

le cerveau crbrale, terrestre

en Vie

la Vie

en la sienne

espce. aussi puise de la les

celle et tous cette

pleines feuilles la mre commune tres tranforment

sa

vie

Terre.

en force

force

terrestre. mathmatiquement et le prisme exacte, dont chaque

Toujours l'analogie vec la lumire blanche trc reprsente un

morceau. la Mdecine nouvelle, de Louis

~) voy. pour dveloppement uras,

6o
Mais selle ta Terre

TttAM~ LMEN~AtR
ne prend-elle de t~ut pas sa vie et par suite dans ce courant lumi.

ce qu'elle porte elle plonge? neux et vj~al dans leqnelle sur Le Sol~U dverse pleins flots sa Vie solaire d'elles trans. de son systme et chacune les plantes La Terre en forme 1& Vie solaire en sa vie prpre. la Vie saturnienne, fait la Saturne, V~ie terrestre; et ainsi pour sa vie propre, triste et i&~oide Jupiter, satellites. et de leurs chacune dps autres plantes ne tire-t-il Mais le Soleil lui-mme pas sa Vie :y lumire-chaleur-lectricit cette solaire, qu'il Je verse, de l'Univers le prtre Alors, auguste ensemble et adore. Il adore Terre la Vie lui a donne, dont il fait partie ? saisissant gyptien, dans son

la Synthse

de la vie, se prosterne

qui est en lui, cette Vie que h cette vie que le Soleil a donn 9 g

a tire de l'Univers et que <~ notre* Monder que celui-ci et ineffable tire du centre l'Univers mystrieux l'UNIT v o l'tre des tres, l'Univers des Univers, rside dans son ternelle union. VIE, OSIRIS-1SIS, `~ Il se prosterne et il adore en DIEU dans lui, DIEU le monde, DIEU dans l'Umvrs, DIEU en DIEU. La vie que nous avons trouve sauraitpartout aux lois communes ? `~ elle chapper Le phnomne, quel qu'il soit, rvle son origine trinitaire. Les sries partout grandes qu'elles apparaissent loi vant la mystrieuse AoM Postttf
+.

toujours

et

se rangent

pour aus< toutes sa

Passif Ngatif

Neutre Equilibr

Chapitre

ME

SCtBNCE

OCeut.TE

~~1
matre dans la

Cet famille

homme ou il

qui

commande

en

le positif va se courber reprsente devant la loi de la tribu, et, par l, devenir ngatif & elle, qui runit La Terre dans son qui attire les tres et les objets situs absorbante unit/tous sa surface, agissant vement l'attraction Nous sries voyons infrieures par par ainsi comme du Soleil, l apparatre les sries obit active, son suprieur. l'absorption jMMtdes et de par

celles-ci, considres une srie suprieure, La chaleur apparalt tive dans La

suprieures comme sries infrieures, v etc., l'innni (i). positive dans

le Froid, dans quilibre Lumire apparat positive dans l'Ombre, se montre le Ngatif, quilibre positive

le Chaud, ngale Tempr. dans la dans dans Clart, la P-

ngative nombre.

L'lectricit

ngative dans Mais la Chaleur, reprsentent-elles leve (a)? Cette chose

quilibre et l'Electricit l~L Lumire phases d'une

le Positif, dans le Neutre. ne plua j

pas trois '<~ dont la

chose

le Positif, reprsente la le Ngatif c'est l'lectricit Lumire l'quilibre, la Force de notre JMonde, a tcavrs Remontons les phexprimaottalement Chaleur nomnes; voyons apr~ dans une la physique exprience traversons connue: la chimie, L'oxygne

(i) Loa:s Lucas, 3' tt du AfoMoemeM<. (2)D~J&hatMre,relM~cit n'est qa'tta~~d~ ;~Qmm(l' dans le SpeotM solaire le ruge n'est qa'aenttance. ,)) } Etactricit, Cnateur, t.tttBtre sont tfois p&ascs ~a~ `v du mouvemnt dnt intfiuies du~oNvemntdontesnu&ocestnterthedMMs~~ Ies=~itiianaes inlEr~iairs.~sont JUfiu1s~'; i ~e~t~tac~ ,?;

6a
rendra do la au ple Rsistance de ces les

fRAT

~USMENTAtAB

du Mouvement, et deux l'azote ples,

l'hydrogne tantt l'un, le rle

au ple tantt &

l'autre dans

suivant

combinaisons. des autres

V oyons corps

absolument

qu'il mtallodes

qu'il joue en est de mme et mtalacidifiant, les deux, Quand en Univers de

retrouvons liques le repos alcalinisant reprsent

par en progression, progression nous aurons remont la nous mme dans libre Funit, remonte verrons une force dans

le mouvement partout et l'quilibre entre et ses nuances (i). l'azote d'Univers plus haute

pour crer, sa passivit tout

unique son activit,

abstraction, elles'opposant le Mouvement, dans son quiet force la

la Matire

ce qui est compris les, chelons infinis

(a) et la divisibilit entre par lesquels

l'tat solide (3) jusqu'aux formes les depuis leves de l'intelligence, du gnie, et enfin plus dont l'activit le son origine Dieu, jusqu' s'appelle Pre ou la passivit le Fils ou Isis, et l'quilibre, Nous cause de Tout, se nomme tenons image de la TRI-UNIT qu'il constitue, (4) ou Horus. des plus grands

Saint-Esprit maintenant un

(i) Louis Lucas, Chimie <MMw!!e, p. 282. (2)Lamatire prsenteune rsistance; une rsistamcc.c'eat-dire une force. Car les forces seules sont capables de rsisla matire dcle son oritance, et, par cette considration, avec le mouvement initial et tgine UNTAIRM identique mentaire. Le mot Matire du mouveexprime la passivit ment comme le mot Force en dsigne l'activit (Louis Lucas), (3) La matire rvle son origine par ses trois principales nuances: Matire ou Etat gazeux. Matire ngapositive tive ou Etat solide, Matire quilibre ou Etat liquide. ~4) Voy. les uvres de Christian, Eliphas Levi et surtout Lacuria cites dans le Trait Af~Aod'MMe de Science occulte.

DE

SCIENCE

OCCULTE

63

secrets passs, agent

du

Sanctuaire, et

la futurs,

clef la

de

tous

les

miracles de cet

prsents

connaissance

le mme et toujours diversement toujours le Telesma le Serpent de Mose d'Herms, dsign, des alchimistes, l'Azoth la Lumire pt des Indous, astrale des Martinistes de Mesmer et d'Etiphas enfin le Levi, et le Mouvement de Louis

Magntisme Lucas,

les trois lois qui le dirigent qui a dcouvert et en a montr aux sciences l'application positives contemporaines. Dj nous connaissons par suite desquelles vie de chaque tre. lution. Cette manation cet les modifications universel maintenant diverses devient son la vo.

agent Etudions

suivra

universellement

trois

phases de dveloppement Dans une premire le passif phase, l'emportera sur l'actif et le rsultat sera une passivit, une matrialisation, Multiplicit Dans une libreront; intrieurs Dans tera l'Unit sur wn (). seconde la loignement l'actif la autour de l'Unit vers la j phase, et le passif srie, apparatra, du terme suprieur. enfin, de la l'actif s'quiles

hirarchie,

graviteront une troisime le passif, s'effectuera. ou

phase, l'volution

l'emporsur Multiplicit

Involution Equilibre. Evolution

Matrialisation

progressive.

ou

spiritualisation

progressive.

(1) Voy. Lucas.

EMfcA-a d'Edgar

Poe

et CA~e

MOMpcHe de L.

64
Telles Du sont centre

TRAtTB

UMENTAmE

les trois

lois En

du Mouvement. lequel se tient l'inet~ une

fable, force mane Cette qui lui diffrent dans

mystrieux l'inconcevable dans nnnni. force constitue

dans

Suph-Parabrahm,

a donn suivant

comme ce active-passive, un rsultat va produire naissance, dominera que l'actif ou le passif de l'Unit aussi pour le Mul. gagner crateur du Mul-

l'action. s'loigne la Division; domine-t-il passive, qui le plus le passif, ce moment. La matrielle s'corcifie reprsentent proche une

La force tiple, tiple, surtout

L'intelligence veloppes matire radiante. A ce moment

est production la force se matrialise. peu peu, se revt d'en. d'abord l'tat de la essences: la matire contrades

des

humaines, ceptions verse Sur les l'Espace. Mondes qu'elle fend dans se dressent annoncent: Sur les immortels la divine natre L'Esprit et du haut Une comte

norme masse, infime aux yeux plantes sa course, traverse

pour les de l'Infini, infrieures

les instruments les mortels les

des observatoires notre

plantes suprieures et adorent se prosternent lumire de Dieu

systme. de ces Mondes

son retour

religieusement d'o doit le sacrifice qui accomplit l'Unit. Us s'inclinent et s'crient: traverse notre masse Monde. s'loigne La de l'Unit, a Matire

Cependant, plus la la matrialisation plus l'Etat gazeux apparat, la masse qui ralentit l'espace. Le savant

s'accentue. remplissant 'sa course

en grande partie ds en un point annonce aux mo~

qui l'aperoit

DE

SCtENCB

OCCULTE

6S

tels

une

nbuleuse, l'Immortel

la Naissance

d'un

la Naissance conoit a pris naissance, les agglomle plus passif L'tat solides sont mais en mme la rations nes; temps se dgage force active peu peu et vient quilibrer ntaire la force systme d'autant La vie passive. dans un Soleil plus son se concentre et les plantes en au centre reoivent sont de plus mme acd'o du

systme d'un

plaDieu.

influence

qu'elles

sont moins matrielles, qu'elles proches, une influence d'autant reoit que le Soleil tive qu'il est il est man. C'est ment pes alors sur plus prs la force de la VIE-PRINCIPE

plus

que la force du

active

l'emporte

dnnitivese sont l'tre grouvivant

autour

les plantes passive, centre prpondrant; d'o qui

quonappelleunMondeaprisnaissanceilestorganis et lentement il volue vers l'Unit Sur chacune sance au Monde vis--vis vis--vis trielle des du des plantes la loi

il tait a donn Soleil

parti. naisagit

se rpte, Le identique. comme l'UNIT-VIE plantes La plante loigne puis est d'autant de lui.

Spleil.

agissait plus mat

est plus qu'elle D'abord en ignition,

quelques agglomrations sein de cette masse liquide, naissance. Puis mence l'volution et la Vie

gazeuse, puis liquide, au solides apparaissent les continents prennent vers son Soleil com-

de la plante

ja

La force active plantaire s'organise. ici encore sur la force matrielle, l'emporte passive. Les productions sur la plante natre qui vont suivront les mmes phases que celle-ci a subies visg ~-viaduSoleil.
:4.'

66
Les leur ment n'est sur continents, sein la force

TRA!T

MMENTAnUE

en

se solidifiant,

condensent

dans

en ignition primitive. qui formait la plante. Cette force vitale terrestre, qui manation de force vitale solaire, qu'une agit et les rudiments les mtaux vitaux plus volue me se dveloppent infrieurs (i). vers la ~ie de son de toude mme monde mes ensemble en lui

la Terre

en constituant De mme Univers

que ce Monde une en se crant pJantaires plante son me

tes les mes que chaque en crant

(a), renfermes vers

volue

l'me

de son des

plantaire,

ensemble

de mme le mtal, renferme que cette plante premier terme de la vie sur la plante, volue travers une me vers l'me de la terre. ses divers ges Ce mtal d'abord infrieur en plus, devient capable et en quelques centaines jadis masse vis dans le se perfectionne de plus de fixer plus de force active d'annes la vie qui circulait maintenant dans une agissant de la terre. le vgtal la vis-.

circule plomb des mtaux~ d'or (3), le Soleil d'eux comme le Soleil vis--vis progresse milliers de mme d'annes

La vie quelques plus leve sente tait le

travers aprs,

ducontinentapparat, de l'animalit Soleil de la minralit.

production l'homme quireprl'Or reprsen'

et, la

comme

le soleil

l'volution (1) Ici commence conue d'aprs les modernes connu parfaitement qui n'ont pas vu son cdt descendant des anciens. de cette assertion la cration (2) Voir pour claircissement de l'me humaine. de la doctrine alchimique. (3) Fondement Voy. pour cette ide d'volution de la mme vie dans des corps de plus en plus parfaits la loi indoue du KARMA.

DE SCt~CE

OCCUME l'homme mais

63 ici

va se retrouver dans La loi progressive de la nature comme dans tout le reste sont ncessaires considrations quelques de la similitude des progressions. en arrire et nous

propos

nous rappelleReportons-nous moment de la Naissance d'un Monde rons qu'au existaient des d'autres dj qui avaient accompli l'volution vers l'Unit. Si bien degrs diffrents plus ou moins vieux. qu'il y avait des Mondes Il y a de mme dinrents ges dans les plantes, difterents une Quand ges dans leurs productions. fois le premier vesplante volue pour la premire une autre plus ge dans ses tige du rgne Minral, a dj volu le premier vitales rgne productions animal, une autre enfin plus ge encore a dj volu le premier rgne de l'homme. De mme qu'il y a des plantes de plusieurs ges, de mme il y a des continents plus ou moins gs sur une mme plante. Chaque d'hommes un Soleil. Comme moment hommes, race d'hommes sur le second continent apparat volu par la plante, la premire race d'hommes volue sur le premier continent y est en plein dtandis veloppement intellectuel, que la dernire venue est sauvage et abrutie (t). progression il s'ensuit qu'au la existe aussi les parmi ou la deuxime continent comme est chaque couronn monde une par est couronn race par

!i)voy.!<!tMM<<MK&M JMt/s'ot ques de la Science sotrique.

les doctrines

phUosopM-

68 Le mme la famille

TRAT t~MENTAXM! < fait se retrouve clatant de vrit o nous

dans

pli d'exprience, dis que le dernier de vie. Entre eux deux et le pre

le fondateur, l'aiaul, remvoyons mais abattu par la vieillesse, tan. n est aussi ignorant que plein de existent toutes les gradations tout son dve. tablit la tran-

la virilit dans reprsente tandis loppement que le grand-pre sition entre lui et l'aeul. Enfant, Pre, Grand-Pre,

Aeul que

donc dans la famille cette volution reprsentent nous retrouvons dans la nature entire. Les tres, nire analyse

sont forms en derquels qu'ils soient, de trois parties constituantes le corps, 1 et l'me. la vie ou l'esprit, d'un corps produit L'volution une vie, l'voluvie produit une me. Vrifions ces donnes en les appliquant l'homme. continent se couronne, d'une Chaque je le rpte, d'hommes race diffrente le terme reprsentant tion de rvolution matrielle sur la plante. suprieur homme trois Dans chaque se montrent: parties la poitrine, la tte. A chacune de ces parle ventre, des membres. Le ventre sert & ties sont attachs le corps, la poitrine sert fabriquer la fabriquer vie, la tte Le but donner celle sert & fabriquer l'me. la nature cre est de d'ordre reoit suprieure la vie terrestre tre que de chaque naissance une force minral d'une

qu'il reoit. Le et doit la transformer

le vgtal lution et celle-ci la vie humaine.

en vie vgtale son vcpar la vie animale donner naissance

StRNCE

OCCULTE

La forme une Le lopper germe seront Cette

vie en

est une

donne force (i).

& l'homme plus leve

pour Fam.

qu'il

la L'me

transest

rsultante but en et, de lui si une

Fhomme cette

est me

donc qui ne

avant ne suffit s'y

tout trouve pas,

de

dvequ'en

existence (a).

plusieurs

ncessaires ide, cache dans dans C'est du une Boudhisme mais

par tous la des

les les

initiations auteurs qui

aux ont des divulgues dans que

profanes, pntr lois de la par temps cri-

se retrouve profondment nature. l'tude modernes vains

connaissance principales sotrique ainsi jamais que l'absolu avec son essence Dieu qui son

les

l'antiquit ne en effet de l'ont

quelques

occidentaux ainsi

ignore. lui-mme, est savoir absolue son par essence, l'tre et qui c'est la

C'est connaissance identifie lui

intime perptuellement dans

correspond

nous est une cration en (i) L'me originale appartenant et prsentant l'ternit le flanc de sa responsabipropre lit (Louis JM~ectMe Lucas, nouvelle, p. 33.) Le son reprsentant la force vitale autre chose produit dans sa diversit il produit la TONALIT, d'o extrme nat l'effet gnera! ou rame; avec sa valeur etrelaspciale tive. Un orchestre est un avec tous ses matriel, organe tes sons, leurs leurs appareils HARMONIES, composs; combinaisons c'est le jeu des forces immenses; vitales; c'est l'toffe du corps d'o l'me, se cre et s'lve, comme de la tonalit se cre un sentiment dfinitif et gnral, t'osultantiet. Ainsi la tonalit GNRALE qui est trangre et l'instrument et aux harmonies inerte par lui-mme, croises voila FAME du concert, etc., (Id). qui sont enjeu les divers auteurs de l'me, il faut (2) En lisant qui traitent bien prendre du sens ce mot. Les garde qu'ils attribuent uns appellent me ce que j'appelle ici~e~ espr~.et esprit le troisime terme Ame. L'ide est la mme que J'appelle des seul varie. partout, termes l'emploi

po

TRAm

~t.MBNTmE

ainsi cration

manifestement propre ou

par cons. rhomme est cr l'image de Dieu, quent, puisque c'est par le mme son moyen qu'il doit conqurir en oprant ainsi sa cration immortalit, propre par de l'essence la dcouverte de l'absolu, c'est--dire des conditions d'Olivet, la doctrine elles-mmes dans de la vrit l'admirable Fabre fait de (). rsum qu'il a montre en antique. doctrines des plus

que Dieu opre son immortalit.

sans Et

cesse

sa

quelques Il suffit

pages de le lire

de Pythagore, nous le rsum de la psychologie et de

duBoudhisme grands Voici secrets

le comparer aux connatre un sotriquepour renferms dans les sanctuaires.

ce rsum: admettait deux mobiles des actions

Pythagore humaines, du Destin fondamentale manaient

la puissance de la Volont et la ncessit il les soumettait l'un et l'autre une loi appele la Providence, tait de laquelle libre ils

galement. Le premier de ces mobiles en deux sorte que natures

et le second plac consuide sur

contraint entre traires, vant

l'homme

se trouvait mais ou non pas

indiffremment qu'il

opposes, bonnes en sur et les faire.

mauvaises, L puissance faire ou choses sans qu'elles

l'usage la Volont l'avenir; ou sur l'autre,

savait

s'exerait la ncessit pass travaillant

choses sur alimentait les

du Destin, l'une sur les

faites cesse se

le en

matriaux

fournissaient

rciproquement.

Lettre MpNpe. Voir la liste des uvres (1) Wronskl, Wronski dans t'OccMMsme coK~emporatK.

de

SC~NB

oCCMTE

.91

c'est du pass philosophe, de l'avenir que se forme le pass que nat l'avenir, de l'un et de l'autre et de la runion que s'engendre existant, le prsent duquel ils tirent galetoujours Car, selon cet admirable ment leur origine ide ciensavaient adopte. rgne dans que les stocette doctrine, Ainsi, d'aprs le la Ncessit dans l'avenir, sur le prsent. Rien de ce trs profonde

la Libert pass, et la Providence qui existe, n'arrive la loi fondamentale humaine

de mais par l'union par hasard, et providentielle avec la volont

en oprant qui la suit ou la transgresse, sur la Ncessit. L'accord consde la Volont et de la Providence L'homtitue le bien, le mal nat de leur opposition. dans la carrire me a reu, pour se conduire qu'il doit parcourir sur la terre, trois forces appropries chacune des trois modifications de son tre, et

toutes trois enchanes sa volont. La premire, attache au corps, est l'instinct la seconde, est la vertu la troi l'me, dvoue ou l'intelligence est la science sime, appartenant la sagesse. Ces trois forcs, indiffrentes par ellesce nom que par le bon usage mmes, ne prennent en fait, car, dans le mauvais que la volont usage, elles dgnrent en vice et en ignoen abrutissement, le bien ou le mal physiques peroit rsultant de la sensation; la vertu connat le bien et le mal moraux la science existant dans le sentiment de juge le bien ou le mal intelligibles qui naissent le bien et le mal l'assentiment. Dans la sensation L'instinct dans le sentiment, ou douleur; s'appellent plaisir amour ou haine; dans l'assentiment, vrit ou erreur. rance.

?a

TRAT~

~LMENTAMtB

La corps, naire

sensation, dans l'me

le sentiment et dans

rsidant

dans

le

qui,

relative, me considr

se dveloppant constitue le quarternaire abstractivement. affections

un ter. forment l'esprit, la faveur d'une unit humain ou rHom.

Les trois

et ragissent agissent s'elairentous'obseurcissentmutuellement;etl'unite se perfectionne l'Homme, qui les lie, c'est--dire se dprave, selon qu'elle tend se confondre l'Unit universelle Le moyen de s'en distinguer, rside qu'elle ou s'en distinguer. qu'elle a de s'y confondre

ce ternaire qui composent les unes sur les autres, et on avec

ou de s'en

ou de s'en loigner, rapprocher tout entier dans sa volont, qui, par l'usage le fait des instruments que lui fournissent

se s'instinctifie ou s'abrutit, corps, l'me et l'esprit, rend vertueuse ou vicieuse, et se sage ou ignorante met en tat de percevoir avec plus ou moins d'nergie, de connattre rectitude ce qu'il dans la sensation, ou de juger avec plus ou moins de de beau et de juste y a d&bon, de le sentiment ou l'assentiment avec plus ou moins de force et de lumire distinguer enfin le bien et le mal et de ne point se tromper dans ou douleur, amonr ce qui est rellement plaisir vrit ou erreur. ou haine, L'Homme tel que je viens de le dpeindre, en avait conue, l'ide que Pythagore d'aprs plac sous la domination et l'avenir, dou la vertu et se portant mouvement, des malheurs l'Homme, qu'il de la Providence, libre d'un volont ou au entre par vice de le pass son essence son propre la source et, loin

dis-je, doitconnaitre ncessairement prouve

DE

SCtENCE

OCCULTE

73

d'en

accuser

cette maux

mme

Providence selon s'en suite

les biens ses mme fautes actions s'il

et les

chacun ne une

qui son

dispense mrite et qu'a luide ses plusieurs

antrieures, souffre par

prendre invitable

car passes successives existences qui nous frappe,

admettait Pythagore et soutenait que qui nous

et l'avenir

prsent menacenesont

le

du pass ouvrage que l'expression qui a t notre dans les temps antrieurs. Il disait que la plupart des hommes en revenant la vie, le souveperdent, nir de ces existences une faveur passes particulire cette mais il devait conserver que, pour des Dieux lui, d'en

la mmoire. sa doctrine, ncessit fatale

c'estlui-mme de se plaindre, de sa volont; il parcourt, qui l'a cre par l'emploi mesure la route dans le temps, qu'il qu'il avance s'est dj trace lui-mme et suivant qu'il la modifie en bien ou en mal, vices, ses vertus et ses pour ainsi dire, qu'il y sme, douce il la retrouvera plus le temps sera venu de la par-

Ainsi, suivant dont l'Hommenecesse

ou plus pnible lorsque courir de nouveau (i). Je joins permettra J'ai fait erreur remdier cette

importante de voir le systme mon

citation dans

un son clair; il sera

tableau ensemble. si

qui

s'est

tre possible pour dans ce travail, glisse

quelque facile d'y

en se reportant au texte. La partie gauche du tableau reprsente pRS positifs par le signe (-). dsigns
(l)F<tbM 249 et 85L

les prince

d'OMvet,

pp.

34

TBAMf~ ]UMBNTAtM! par on 1 dtt

La partie droite, les signes ngatif~ dsigns le signe (). Enfin la partie mdiane, les signes quilibrs suprieurs dsigns par le signe ( oo). est le rsum En bas et gauche du tableau ternaire indiqu iNTEM.&ENCE humain: AME, par les signes ci-dessus.

coRps.

MB

SCNBNCE

OCCOME

.ls'5~

H-)
HBERT Avenir (VoionM)

(~)
PROVIDENCE NCESSITE p~g~ Prsent

(-)
(Destin)

~0_N~~
INTELLIGENCE Seteace !attoMMa "s.

(+) ~AME
Yerta Vtce (-)

('-) CORPS
tMUMt (+) AbraMmemeM (-)

Sentiment Amour Natne Assentiment VMM (+) Emeur (-) Plaisir

Sensadon Douleur

7~ o&.

J-

?6

TRAIT

LMENTAIRE

L'enseignement ment a l'tude verses

se rduisait Temple de la force universelle dans du

unique. ses di-

manifestations. d'abord des les sciences constat srie la Nature effets, nature, la nature des l'initiation l'aspirant et naturelles. Quand physiques ces effets dpendaient il avait rduit Lois, Causes. l'initiaC'est natula

Etudiant phnomnes, apprenait il avait d'une

mme

que tous de causes, dans lui le dans les

multiplicit tion ouvrait alors rante mme sance nait Vie

des faits pour

quand l'unit des

Monde l'tude Lois de

des

qu'il pntrait en apprenant dans ses de la Vie les clefs des

de la Nature la Vie

diverses

manifestations et des la clefs dans dans

la toujours la connaislui donde la

Mondes

Univers connaissance

terrestre

de l'Astrologie, lui donnait les encore degr retrouvait natures, ces deux la d'un

de l'Alchimie. l'chelle l'homme et de la l'iniruet force les

Montant tiaticii nion pouvait

l'aspimt des deux de

naturante

nature,

l s'lever

dont unique deux ples. Peu d'entre la connaissance raient des

d'une conception natures reprsentaient la pratique

les hommes des sciences

atteignaient

et

pouvoirs sciences, qui traitaient mise en action dans la Nature l'homme, se trouvaient sacre l'existence a pas la

suprieures qui confParmi ces divins. presque et de sa divine d l'essence par Thurgie, a" degr ordre, son alliance la dont de Magie, l'aspirant son'initiaavec la

Thrapeutique avait entrevu tion. Il n'y

et l'Alchimie au

eu qu'un

seul

l'ordre

naturel,

DE

SCIENCE

OCCULTE

77

d'tudi tre, dents. Trois rante, qui

dans

la science je l'ai

comme

antique dais indiqu embrassaient et enfin et leur

il y en les chapitres

a eu

qua-

prcnatu-

d'entre

eux nature de lien

la Nature la Nature Mrogramme la tradition de 1EVE, de ce cycle dans

la Nature leur sert

humaine tait

la Vie. EVE, Le quatrime, siaque sances, Un lisation, 1 Unit Lui-Mme superstition mais comme sant, mant forme. Le nom Epoux d'une un culte par

reprsent la premire lettre

dans

motcor-

du nom hirarchie dix (i).

respondait

a une tout autre du nombre marque fait certain, du c'est l'Unit

connais-

que dans Genre humain en Dieu,

de civi-

de l'Univers taient

l'Unit

l'Univers, de Dieu en

non comme une enseignes pas obscure et obscurantiste, primaire, le couronnement hirarchie dont lumineux, de le Sabisme blouisanitait la sciences,

quadruple biologique, du Dieu

suprme

de ce

de la Sagesse de la vivante, est le mme Pracriti, que Mose tira, sicles de la Tradition quante ensuite, des Abramides et des sanctuaires cyclique de faire le symbole ou, son

Iswara, cycle, Nature naturante, de cinprs Kaldenne Thbes pour

de

en

mouvement:

Iswara-El, ou Esprit D'aprs

Isral, par contraction, Intelligence de Dieu (a), royal ce qui prcde on voit que l'enseignement

(1) Saint-Yves, ?) Saint.Yves

p. 121. d'Alveydi-e,

p. 9&.

TttAtT

~SuSMENTANE

de

la

soience

antique

se

rduisait

aux

quatre

degrs

j j <

suivants: i tude de la force'universes manifestations selle dans viMea. de cette force 2 tude hudans ses manifestations m&mes. 3 Etude de cette force dans ses manifestations astrales. 4 tude de cette force dans et mise son essence en ddes principes pratique couverts.

Sciences

physiogoniqaos

Sciences

androgoniques

Hi 1

Sciences

cosmogoniques

Sciences

thogoniques

1 1

DEUXIEME Ralisation

PARTIE

CHAPITRE
DE L'EXPRESSION DU LEUR LANGAGE. INTERPRTATION. ET SON EXPLICATION. DES IDES. LES

V
LES SIGNES. -ORIGINE ET x

HISTOIRES LA

SYMBOLIQUES TABLE LE DES D'MERAUDE TELESME. HERM-

D'HERMES L'ALCHIMIE. TIQUES. NOMS

EXPLICATION LA GEOMETRIE ET LEUR

TEXTES

QUALITATIVE. UTILIT.

LES

PROPRES

fond du sanctuaire notre jusqu'au tude de la science nous avons successiveantique Poursuivant ment abord renfermait. Mais l ne doit L'ide, tant point se borner notre uvre. reste dans le cerveau de son qu'elle est invisible crateur, pour le reste deshonanes. Ceux-ci ne pouvant, en gnral, communiquer entre eux que par les sens ne percevront cette ide qu'une fois sensibilise. c'est l'invisible. Pour rendre L'ide, ce~ vistMe invisible, iHaut employer un signe. les ides les plus gnrales qu'ell

80

TRAIT

~LMENTAtRE

J'entends l'homme Les les

par se sert

Signe

lments

pour du Signe le

extrieur moyen manifester ses ides. sont la voix, mouvement le geste et

tout

dont

et

caractres Ses matriaux

traces. son, le la lu-

mire

des Signes qu'il nous afin de voir la faon entreprendre les ides qu'il ,gyptien exprimait l'initiation. de recherches Quel plus beau sujet seur que celui de l'origine des langues Il est curieux de voir deux hommes tion et d'une rudition le arriver, presque remarquables,

(i). C'est l'tude

faut dont avait

maintenant le prtre de

reues

le pour humaines? d'une

pen-

pntraClaude de Fabre des cette

Saint-Martin, d'Olivet, conclusions

et inconnu, philosophe des voies diflrentes, par identiques contre au sujet de

importante question. Tous deux se rvoltent sualistes, positivistes, arbitraire conduits fonde

dans ces repris par les affirmant sont le rsultat que 1 es langues des caprices et tous deux ont t humains, dans leur tude par la connaissance pro-

le systme derniers temps

des

sen-

de la langue hbraque. croire? Ceux Qui faut-il qui ne ou deux modernes qu'une langues ou ceux langues langues qui se sont antiques mres,

savent sans

peine connattre

leurs

origines, les de toutes sance des trois

levs

jusqu' le Chinois,

par l'tude la connaisle Sans-

(1) Fabre d'Olivet, t<Mt~. JM6. rest. le C!*oco~!e. Saunt-Martui,

Voy.

aussi

Claude

de

UN SCENCE OCCM.TB
crit et

l'Hbreu

(),

ceux

humaines leve? `l

proclament

qui de l'origine l'existence d'une

des

races

RAISON

manire De quelque que l'on envisage l'origine de la pense le germe radical du genre humain, n'a pu lui tre transmis que par un signe et ce signe suppose une ide mre (a). de Oui, si je suis point tromp par la faiblesse je ferai voir que les mots qui composent en gnral, et ceux de la langue hbraque loin d'tre jets au hasard et forms en particulier, d'un caprice comme on arbitraire, par l'explosion mon talent, les langues, l'a prtendu, sont, au contraire, produits par une raison profonde je prouverai qu'il n'en est pas un au moyen d'une analyse seul qu'on ne puisse, grammaticale d'une riable ramener bien faite, nature immuable pour l'infini pour la forme. des lments le fond, fixes, vaquoique

Ces lments, tels miner ici, constituent

les exaque nous pouvons du discours cette partie Ils comprenlaquelle j'ai donn le nom de Signe. et les caractres nent, je l'ai dit, la voix, le geste tracs (3). Remontons l'origine J'ai voix, encore plus haut et nous de allons voir

de ces Signes comme dsign

lments

le geste et les caractres et la moyens, le son, le mouvement


(i) Fabre d'OUvet, (2) Saint-Martin, ~<!). ~Fabre

la Parole, la comme tracs; lumire mais

BBt SS

M6. r<'s< Lang. Dissertation, tes Signes e< tes Ides (dans d'OHve~, t<tf.attat.M&.fMM<M~e.

introduot. !e Croco-

6.

8a

TRAtT

~HMENTARE

existeraient vaineet ces moyens lments une puisment, s'il n'existait pas en mme temps sance cratrice, d'eux, indpendante qui se trouve de les mettre s'en emparer et capable intresse ces c'est la Volont. puissance, son principe Je m'abstiens de nommer outre qu'il serait dimcilement conu, ce n'est en uvre. Cette le lieu saurait d'en parler. tre nie, Mais l'existence car ici ne

pas de la Volont

dtermin, doute sans reconnatre.

le plus mme par le sceptique en ne pourrait la rvoquer puisqu'il sans la le vouloir, et par consquent

ou et le geste affirmatif articule, et ne peuvent tre que l'expression de la Volont. C'est elle, c'est la Volont, qui, s'emles force devenir du son et du mouvement, .parant ses interprtes, et rchir au dehors ses affections intrieures. Cependant si la Volont est affections diverses doivent quoique c'est--dire les individus tre respectivement qui les prouvent. une, tre toutes ses

Or, la voix ne sont ngatif,

identiques, les mmes pour tous

~m homme Ainsi, et affirmant sa volont voulant, par le geste, ou par l'inflexiou vocale, n'prouve pas une autre affection que tout homme qui veut et afSrme la mme chose. Le geste et le son de voix qui accompagnent l'affirmation ne sont point ceux destins peindre la ngation et il n'est

pas un seul homme sur la terre ou auquel on ne puisse faire entendre par le geste, l'inflexion de la voix, qu'on l'aime on qu'on le par veut ou qu'on ne vt'ut pas une chose hait, qu'on qu'il prsente. Il ne saurait l y avoir de conven-

DE tion. C'est

SCIENCE

OCCULTE-

93

une puissance identique, qui se manifeste d'un loyer volitif, et qui, rayonnant spontanment, sur l'autre. va se rflchir de dmontrer Je voudrais qu'il fM aussi facile sans convention, et par la seule que c'est galement vocale force de la Volont, que le geste ou l'inflexion ou la .ngation se transforaSects l'affirmation et comment il arrive, ment en des mots divers par que les mots oui et non (i) ayant le mme exemple, sens et entranant la mme inflexion et le mme mais si cela pas le mme son geste, n'ont pourtant de la Parole tait aussi facile, comment l'origine serait-elle reste jusqu' prsent inconnue ? Comment la synthse une question faire suivre sentir avec de savants, arms et de l'analyse, n'auraient-ils tant aussi tour tour de pas rsolus ? Il n'y pour l'homme la Parole, le j'espre qui voudront me

importante a rien de conventionnel dans ceux mais

de mes lecteurs

leur prouver des gomtres importance

attention; une vrit

je ne promets pas de de cette nature la manire haute trop la renfermer dans une mis la disest d'une

sa possession pour qu'on doive

quation algbrique. Revenons. Le son

et le mouvement

sont modifis position de la Volont par elle; c'est-dire qu'a la faveur de certains organes appropris cet effet le son est articul et chang en voix; le mouvement est dtermin et chang en geste. Mais la voix et le geste n'ont dure instantane, qu'une S'il importe a la volont fugitive. de l'homme de 't) !13 et

TRAT

LMENTAIRE

faire au cela

que le souvenir survive dehors

des aux

affections affections

qu'elle

manifeste et

elles-mmes,

lui importe ressource aucune s'empare organe secret sur du

presque pour

mouvement,

ne trouvant alors, toujours, fixer ni peindre le son, elle et l'aide de la main, son

le plus expressif, force d'efforts, le trouve, de dessiner sur l'corce des arbres, ou degraver le geste qu'elle a d'abord la pierre; dtermin. l'origine geste l'un et des caractres symbole des lments de les tracs, l'inflexion plus qui, comme vocale, fconds du

Voil du image deviennent

tendent son empire et prsenlangage, rapidement un moyen tent l'homme de combinaiinpuisable son. Il n'y a rien de conventionnel dans leur prinest toujours non et oui est toujours cipe, car non oui jbrme un homme est un homme. Mais comme leur du dessinateur, de peindre d'une et ses et elle

dpend le premier la peut assez s'y glisser

baucoup volont assez

qui prouve affections, varier pour usage. il

d'arbitraire,

pour qu'il soit besoin assurer leur authenticit n'est-ce dans

peut convention leur

autoriser

Aussi avance

sein d'une jamais qu'au peuplade la civilisation et soumise aux lois d'un

d'une gouvernement rgulier qu'on rencontre l'usage criture On peut tre sr que l o sont quelconque. les caractres l sont aussi les formes civiles. tracs, Tous ides, qu'ils parce les hommes tels soient parlent et se communiquent tre, leurs pourvu

sauvages qu'ils puissent des hommes mais tous nuUement d'un pour besoin langage, celui d'une

pour est toujours

n'est qu'il l'tablissement besoin

n'crivent pas, de convention tandis crituret qu'il en

DE

SCtNNC

CUM

les caractres tracs suppo Cependant quoique ainsi que je viens de le dire, il sent une convention, de deux ne faut point'oublier qu'ils sont le symbole pas, l'inflexion qui n'en supposent naissent de l'explosion le geste. Celles-ci Les autres sont le fruit de la Volont. choses flexion (z). capables se plier d'exprimer une autre futur. son condes signes En possession devait encore ide, l'initi sidration Il fallait l'intelligence langue telle qu'un le choix crer une vocale et spontane de la r-

de son lecteur

d'avance langue s'adaptant de celui qui elle tait destine, une ne prsentant au vulgaire mot, qu'un

de signes devnt bizarres, pour le voyant une rvlation Bien autrement au temps les faisaient, jadis, ils crivaient lettres quand sages d'Egypte par nul qu'ils appelaient hiroglyphes lesquelles tendait et un chacun entendait qui n'entendt, entendit la VFRTU, PROPRIT et NATURE choses par icelles figures. Desquelles Crus Apollon deux livres et Polyphile au davantage L'ide expos. (Rabelais, n'enqui des

ensemble

a en grec compos d'amour en a songe livre I, chap. x.)

au choix de cette thorique qui prsida de la gradation Terlangue fut'celle hirarchique naire les TROIS MONDES indiqus par Rabelais dans la citation ci-dessus. Cette dans un ide cercle d'enfermer spcial est certaines tellement connaissances commune

(i) Fabre d'OHvet) ~<tHp.

!'M~ ch&p. tv; S 1.

86

TRAIT

t~MENTAM

tontes

en ce sicle de les poques que nous voyons, et de diffusion outrance, les sciences divulgation histoire communes, naturelle, mathmatiques, de mots s'entourer d'un mdecine, rempart spciaux. usage parmi les anciens? au triangle des trois mondes Reportons-nous et nous allons voir FAITS -LOIS -PRINCIPES, l'initi en possession de trois diffrents moyens une ide par le sens positif, le sens d'exprimer comparai 1" tous ou le sens L'initi superlatif. se servir de mots compris par la valeur des mots Pourquoi en action s'tonner de retrouver le mme

peut

en changeant simplement suivant la classe d'intelligences qu'il veut instruire. Prenons un exemple simple tel que l'ide suivante un pre et une nt~ye. Un enfant ncessite S'adressant . tous, sans distinction au sens positif aucune

de

et dira classe, l'crivain parlera ncessite un pre et une mre. Un enfant S'il veut retrancher de la comprhension de cette ide les gens l'intelligence ceux qu'on matrielle, dsigne sous le terme collectif au sens parlera dans des FAITS Le Neutre comparatif, le domaine le Vulgaire, il du domaine montant en disant de

de? LOIS

un pos:<<e< un ngatif; ncessite Mn actif et un passif. L'quilibre dans l'tude Les gens qui sont verss des Lois de ceux qu'on en gnral la nature, notre dsigne poque sous le nom de savants, comprendront parncessite faitement paysan. le sens do ces Lois inintelligibles pour le

DE

SCIENCE

OCOOM'E

8y

~< de la connaissance retrancher d'une Mais faut-il devenus ou perscuvrit ces savants thologiens s'lve encore d'un degr, il pntre teurs, l'crivain dans le domaine de la symbolique de plain-pied

en dit:

entrant La

dans

le

MONDE la

des

PRINCIPES

et

Couronne

ncessite habitu lui, saisir

Sagesse

e< '7n<eMt-

gence. Le Savant, se prsentent

rsoudre comprend le rapport un sens

les problmes qui les mots isolment,

mais ne peut capable de donner base prter quand raissent outre solide lui

qui les lie. Il est a cette phrase mais la

il n'est pas sr d'intermanque; hausse-t-il les paules aussi exactement; des phrases celle-l lui appanalogues dans les livres et passe-t-il hermtiques et Fourberie Mysticisme de l'crivain ? diffrents

en s'criant

N'tait-ce 20 suivant C'tait

pas l le dsir

L'initi cette

des signes peut employer ceux qui il veut s'adresser. mthode

d prfqu'employaient rence les prtres en hirogyptiens qui crivaient en langue ou en langue idoglyphes, phontique suivant le cas (). graphique Mais clairons encore de ceci employant, pour plus dans le premier cas Un enfant ncessite S'adressant
(1) Voir

par des exemples la mme ide clart,

en que

la

un pre et une n~re. le prtre dessinera masse,


et S~n~Yves d'Atveydre.

tout.

Pabre

d'OUvet

88

TBAttTS

~MENTME

un enfant simplement diralaphrasetextuelle. S'il veut restreindre abordera briques ainsi: Soit crira ee S'il ncessite veut encore il + et le Monde du

entre

son pre

et sa mre

ou

g~ t~

le nombre des Lois et savant

des lecteurs, il les signes aigs'aligner l'enfant, on

NjT g NL

compris le signe

viendront le neutre,

oe dsignant

B~ ou (-}-) + () == (<ae ) le domaine de restreindre abordera signes idograaux principes et dira 0 l'heure 3) = <? = X } -}que ces signes, qui les curieux, ne sont contraire une qu'au choix. -tles JB~ la p gj~ es S @

comprhension, phiques

correspondant astrologiquement ou gomtriquement

Nous ont

verrons le don

tout

d'exasprer mais pas pris arbitrairement; leur raison profonde prside 8? L'emploi encore une autre et mme frents Ainsi signe suivant le signe

encore

N[ t~ j~ JB~ at j~

de la gomtrie qualitative permet mthode c'est l'emploi d'un seul qui peut tre pris dans des sens dit l'entendement suivant: pour 0 rillettr du lecteur, dans un

ne reprsentera rond.

qu'un

point

t~

Le savant une comprendra que ce signe reprsente Ctreontrnc et son centpe ou, astronomiqueme~ le Sleil et par extension la vrit (tl est rare que l~is&yant ~'init~ '"L.id~s: dpasse ce degr). et son dyeloppemenit.; tjj N yven~a le Principe

ie)\'d.sl\Rt~i~i9d~kf!i;

DE SCtBNCE

OCOCt.T

Tout l'heure nous verrons l'orisens prcdents. gine de ces interprtations. dont je viens de parler ont surtout Les mthodes servi traiter les sujets les pins caehsde l'initiation, dans les livres hermtiques on en retrouve l'emploi de Magie. Il existe nn antre moyen les l'antiquit pour transmettre par toute employ dans les sanctuaires, dcouvertes vrits je veux symboliques. parler des histoires et dans Quel meilleur que d'intresser moire? retiendra Vulcain sera-t-il J'ai Racontez moyen pour transmettre au au lieu l'imagination une histoire une vrit de la mles rites

et, de veille en veille, et de Vnus gagneront de mme des Lois de Kepler?

il la paysan, les aventures de la postrit. En

peine, je assise paysanne

me Bghrer une brave l'avoue, au coin du feu et numrant les symbolique contient

lois astronomiques. L'histoire des vrits autrement cependant

Le paysan n'y voit qu'un d'imale savant y dcouvre avec tonnement les gination lois de la marche du Soleil, etTiniti dcomposant les noms propres uvre et y voit la clef du grand les trois sens que cette histoire renpar l comprend ferme(). (i) La tradition alchimiste veut que l'initiateur ne parle que par paraboles ou au moyen de fables allgoriques, mais non pas de ~aMes inventes plaisir. Dans le grand uvre, H n'y aqu'un jfait ma}ar c'est latransmutatiOB qui sefait: suivant des phases admises. Oc, comment ne neat-on pas comprendre que iadescriptioa de ces phases va tre aborder avec des s~ets dtaer~nts partl ou tlauteurmemarquz que te noQYe&u~nn 86 piquera toujours d'tre plustor~ en ym~ imagia~on qM6*MStaevat~Btr. Les InabasrMon~t

importantes. exercice agrable

90

TRAM

~UMRNTAmE

J'ai

tenu

donner afin d'un

ces

mthodes le lecteur revenir

dans

un

certain de les

ensemble connattre II d'elles nous

de mettre

mme sur

coup d'iL faut maintenant certains clairement 1 d'en voir

chacune

en fournissant

permettent

dveloppements qui la mise en uvre.

A la premire mthode de la Science admirable pratiquement, les laquelle respect, attribue une

se

rattache

un

rsum z

occulte

synthse initis se sont toujours inclins avec de la Table d'meraude je veux parler Herms Trismgiste. page et nous allons dans les chapitres donnons-en l'ensemble. y retrouver prcdents

et thoriquement lumineuse devant

cette Analysons abordes les ides mais auparavant

TABLE

D'MERAUDE

D'HERMS

trs vritable. n est vrai, sans mensonge, Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ce qui est en bas et ce qui est en haut est comme pour faire les miracles <c Et comme toutes d'Un, unique ainsi toutes d'une choses sont seule ont nes chose. t et sont dans cette venues chose

choses

par adaptation.

les Egyptiens le voyage d'08iri8;!e8 nationdeVichnou; Gpeos la navigation de Jason; les Druides les mystres de Thot les chrtiens, d'aprs Jean De, la passion de JesusC&rist;lesArabes les peripeMesd'Aladin etdeIalaMpe mot'veitteuse. Roman (Louis Lucas, a!cMm~Me, p. i'H~

MB

aCMNCE

OCCCMK

Le soleil en est le pre, la lune en est la mre, la terre dans son ventre, est sa le vent t'a port le Thlme de tout le le pre de tout, nourrice si eUe est consa force est entire monde est ici vertie en terre. Tu spareras la terre du feu, le subtil de l'pais, industrie. Il monte de la il descend en terre et il

avec grande doucement, terre au ciel et derechef

et infrieures. reoit la force des choses suprieures du monde et Tu auras par ce moyen toute la gloire toute obscurit de toi. s'loignera C'est la force forte toute chose ceci subtile le monde seront Ainsi De de toute et pntrera a t cr. et force, car elle vaincra toute chose solide. d'innombrables

sortiront

le moyen est ici. adaptations desquelles C'est pourquoi Herms Trismj'ai t appel de la philosophie du giste ayant les trois parties monde. Ce que j'ai dit de l'opration du Soleil est accompli et parachev. f! est tv<H Mensonge c~&aMe dbute par

Sans Trs La Herms rgit naire chose table d'meraude

auirme la Nature se rduit les considre

trinit. une mot la Loi qui ainsi ds le premier Nous savons entire. que le Tersous le a une hirarchie dsigne Mondes. C'est donc une mme que diC~rents

nom de

j~oM

cesmotsnous

sous ~.ro~aspects prsententaconsidrer.

9~

THtT

J~MEtTAtRE

chose, c'est la vrit tion dans les Trois Mondes Il est vrai. Sans Mensonge.

Cette

et sa triple.

manifesta.

Trs t~tttaMe.

Vrit sensible correspondant au Monde C'est l'aspect tudie par physique. la Science contemporaine. Opposition de l'aspect prcdent. Vrit philosophique, certitude correspondant ou moral. au Monde mtaphysique Union des deux aspects prcdents, la thse et l'antithse pour constituer la Vrit intelligible corressynthse. pondant au Monde divin. que l'explication que j'ai dn nombre Trois trouve donne ici son

On

peut

voir

prcdemment

clatante. application Mais continuons Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas En ainsi Ternaires ( ) cette et qui est en bas est comme (; ce qui est en haut d'une seule chose Ce phrase nous un retrouvons con-

pour faire les miracles disposant d'abord deux sidr sous

ou plutt

Ternaire

positif y Nous mthode Herms

et ngatif aspects positif haut f bas ( < analogue ngatif j analogue bas haut 1 ( ( retrouvons ensuite de l'application de la Science occulte, l'analogie. (haut) est analogue bien de dire qu'Hs du quatre seule c~ose.

deux

la au

dit. que le positif ngatif (bas), il se garde semblables. En&n nous la rduction PotM'~Mre voyons du trois

sont

la constitution l'unit (t): d'une `

par

les. miracles

(1) Voyez la MB da chapitre

H,

DE

SCtBNCE

OCOUMB

'9~'

Ou

du

Ternaires) Le quatre on peut des deux

sept, par l'unit.

la rduction

du

six (les chose

deux

et le sept exprimant avec certitude prendre

la mme l'une

(i),

quelconque

applications. de la seconde l'explication phrase Rapprochons de la premire, et nous verrons de l'explication ~M'aM< aspect tout. celle considrer une Fe~fc dans son pA~Myae, mtaphysique seulement la p< spirituel triple avant A qui Lois de /< du en

C'es< alors

connaissance d'apprendre qu'il

permettra Enfin

qu'on peut appliquer mthode analogique les Lois. la Ma~K<~ du Principe l'tude des des ou

~Mn~pcr Cause premire. Herms multiple disant

faut rduire dcouverte ensuite

aborde l'unit, toutes

ou de la Cration choses choses ont sont t

rapports au Crateur, et sont

Et comme d'UN, chose ainsi

venues cette

~oajfes par

nes

dans

unique Voit dans

adaptation. mots tout quelques du

sanctuaire

sur la cration

du l'enseignement Monde La cration

ou par le quaternaire par adaptation dveloppe dans le Sepher Jesirah (a) et dans les dix premiers du B~scA~ de Mose (3~ chapitres Cette chose d'o tout c'est la drive, unique du chapitre M. (i)Vayez!&<ta ?) Voy. la Traduction que j'at i~ite de ce livre si Rnpoptant dons le n 7 d~ to~MS(octobre i88T). (3) Voy. Fabre d'Olivet, e t<!K~Me??~N6 Ms~Me.

94 'WTt-

TRAm

LMENT.MM

Force tion

universelle

dont

Herms

dcrit

la gnra-

Le Soleil (positif) La Lune (ngatif) Le Vent rcepteur) La Terre laccroissement C~~) jt Cette d'une chose qu'il appelle

en est le Pre en est la Mre l'a port dans son ventre est sa nourrice. Thlme (Volont) est

dmetelle importance qu'au risque d'allonger cette explication, surment je vais montrer l'opinion de' plusieurs auteurs son sujet Il existe divin, un agent mixte, agent un mdiateur un naturel et

et spirituel, corporel plastique un rceptacle commun des vibrations du universel, mouvement et des images de la forme, un fluide et une force qu'on en quelque mapourrait appeler nire l'imagination de la nature. e Par muniquent cette force tous secrtement les appareils nerveux comde l naissent la ensemble; de l viennent les rves

sympathie et l'antipathie; les phnomnes de seconde vue par l se produisent et de vision Cet agent universel des surnaturelle, uvres de la nature Hbreux et du c'est fondes chevalier de Reichembach, des Martinistes. L'existence c'est la lumire astrale

et l'usage de cette force possible 1 sont le grand arcane de-la magie pratique. astrale La lumire aimante, chauSe; claire, coaattire, magntise; vivine, dtruit; repousse; gule, spare; l'impulsion B. ~e~Jtif.tiQ.) rassemble toutes brise, de volonts puissantes. choses ? (E< sous Levi,

DE SCUENCOCCCM

9&

ne sont que fluides impondrables Les quatre diverses d'on mme les manifestations agent universel qui est la lumire. (E. Levi, C. des G. M.,
20:.)

Nous

avons

parl une

d'une est

substance ciel

rpandue c'est-

dans l'infini. La substance

qui

et terre,

ses degrs de polarisation, subtile -dire, suivant ou fixe. Cette substance est ce qu'Herms Trismgiste Telesma. la produit Lorsqu'elle appelle le grand elle se nomme lumire. splendeur, et mouvement. Elle est la fois substance un fluide et une vibration
11~.)

C'est Levi,

perptuelle.

(E.

C. des G. M.,

Le grand agent magique se rvle sortes de phnomnes, et a t soumis ment des sciences profanes lectricit, sous quatre

par quatre au ttonnenoms calomala troi-

rique, lumire, magntisme. Le grand est la quatrime agent magique nation de la vie-principe dont le soleil est sime forme. (E. Levi, D. i5a.)

Cet agent solaire est vivant par deux forces conune force d'attraction et une force de protraires; il jection, ce qui fait dire Herms que toujours remonte et redescend. (E. Levi, i53.) n j

Le mot~mploy par Mose, lucabalistiquement, nous donne donc la dfinition et la description de cet agent magique universel, figur dans toutes les tho-

96

TRAIT

LMENTAtRN

gonies par le serpent, rent aussi le nom

et auquel d'OD=+ OB= Aour=0o

les Hbreux

donn-

11 aimante les universelle, lorsqu'elle forme lumire astrale; mondes, s'appelle lorsqu'elle les mtaux, on la nomme azoth ou mercure du sage; donne la vie aux animaux, elle doit s'aplorsqu'elle peler magntisme animal. c'est n (E. Levi.) le soude c'est du Dieu en action La lumire

Le Mouvement

parmi les choses cres sant qui, un et uniforme n'en origine peut-tre, promoteur de la varit

ce principe dans sa nature moins

tout-puiset dans son et le

des phnomnes qui les catgories indicibles des mondes; composent comme Dieu, il anime ou ntrit, ou dsororganise des lois secondaires ganise, suivant qui sontla cause de toutes pouvons p. 34.) Le Mouvement c'est l'tat NON DFINI de la les combinaisons observer autour et permutations que nous de nous. (L. Lucas, C. N.,

est pas infinie

la cause

ibreegnrale qui anime lan ature; lemouvementest et une force lmentaire, la seule que je comprenne dont je trouve qu'on doive se servir pour expliquer les phnomnes de lauature. Car l mouvement de est susceptible de plus et de moins, c'eat-a-dire condensation et de dilatation, chaleur, lectricit, tous lumire. 11 est susceptible encore do COMBINAISON de

b SCtENCE OCMiUfE
condensations. Enfin on retrouve chez de ces combinaisons. NISATION matriellement ACTIF Le mouvement suppos nous donne la clef de tous et intellectuellement phnomnes, p.a5). n (Louis Lucas, Mdecine

"97
lui l'ORGA-

les

nouvelle,

non dRni est suscep Le mouvement suppos de se concende s'organiser, tible de se condenser, trer ou tonaliser. d'un pouil fournit En se condensant uneforce voir relatif. En s'or~aMtsan< des organes diriger d'organes. Ennn il devient spciaux, apte mme a conduire, des faisceaux il lui et de Lucas,

en se concentrant, en se tonalisant, de rflchir la machine est possible sur toute de l'organisme. diriger Fensemhie ? (Louis Mdecine KoapeHc, p. 45.) Dans tre toutes l'me du Monde fluide ambiant

choses, il y a un courant traction et un courant de colre ou de rpulsion. Cet ther lectro-magntique dont nous sommes ce corps ign du Saint-Esprit aimants, qui renouvelle sans cesse la face de la Terre est nx par le et par la force d'attracpoids de notre atmosphre tion du globe. La force d'attraction se fixe au centre des corps et la force de projection Cette dans leur contour. double traires force qui mouvement agit par spirales ne se rencontrnt que celui de mouvements conC'est le mme jamais. du Soleil qui attire et repousse
6

qui pnd'amour ou d'at-

98 sans l'ordre cesse les festation

TttAT I-MBSTAME astres de systme. l'ordre moral son Toute comme manidans M

de la vie dans

est produite extrme physique par la tension de ces deux forces. a (Christian, lHomme rouge des Tuileries.) ne m'en voudra d'apprendre de ces notes, qui claircissent le sujet pas, j'espre, mieux dissertations du monde. que les plus belles de cette force univerA la suite de l'amrmation aborde selle, Herms nration de l'Homme par l'Homme On trouvera /'2M:c:r dans dans de l'Occultisme par lui-mme la rgpratique, et de la Matire dans g g Le lecteur curieux B g g

rgnr. sur ce point des dtails suffisants indou Vie publi par un Chla Blavatsky

les ouvrages de M" le Rituel d'EliphasLevi.

~(i) et (a), ainsi que

II est un point cependant que je suis forc d'aborder pour l'explication de certaines c'est la histoires, Philosophie hermtique.

g g

DE C'est science aux

L'ALCHIMIR que les donnes de la

j!) M) m

grce

alchimistes

sont, en grande antique partie, parvenues nous. Aussi ne puis-je des prinjusqu' m'occuper ces chercheurs la sans tudier cipes qui guidaient Science occulte tout entire. Je me bornerai donc dans ce court aperu y' a donner une ide gnrale de

M N<

~i~M"3duto<Ks. (2)M(so'Meec<.

DB

SCtBtCB

OCCtfME

~9

la pratique

sur

laquelle

sont

bases

les

histoires

symboliques~). Certaines personnes pensent qu'il est impossible la pratique du grand nvre sans poude connatre la pierre c'est une voir fabriquer philosophale ont Les alchimistes oprations qu'ils excutaient. erreur. lement employe obscurs dans que sur un les oprations. d'aborder parfaitement Ils ne sont point, c'est dcrit universella matire il faut rsoules

avant Cependant dre deux questions

ce sujet,

i* Qu'est-ce que la pierre philosophale ? a" Est-ce une fourberie ou a-t-on de son existence des preuves Depuis vaincantes pouvoir nement t taxer irrfutabtes ? consans des preuves longtemps je cherchais de l'existence de la transmutation en dcouvrir. tant s'en des Les faits faut,

pas, excuts

ne manquent certaimais comme ils avaient les pouvait de nulle valeur on

par de fourberie

alchimistes, et ils n'taient

de M. Fil'ouvrage remarquable dans lequel cet auteur veut prouguier (a), ouvrage ver que la transmutation n'a jamais exist, je dcouvris trois faits constituant des preuves scientiCques, impurs la prsence aucun du irrfutables, en or. L'opration de l'alchimiste et l'oprateur des changement avait t excute qui n'avait tait quelques dans pages mtaux loin touch chaque avant de .&

pour la critique En feuilletant

scientifique.

instrument

(i) Voy. j& Note de Louis ~uoaa, celle-ci. (2)L~!eMN!~e~es~(cM!K(M.

MO

TBAM

LMENTAHtE

cas un ennemi l'existence

dclar

de l'alchimie,

ne croyant

pas w~

de la pierre philosophale. J'ai du reste la critique de ces faits dans publi le lecle numro 3 du Lotus (t) auquel je renvoie Je prie donc toute personne qui voudrait nier la transmutation de me fournir auparavant de ces expriences une rfutation scientifique que je teur curieux. encore croire irrfutables. persiste La pierre philosophale est une poudre qui ancter couleurs diffrentes suivant plusieurs de perfection mais qui, pratiquement, ou rouge. que deux, blanche possde est rouge. La vritable pierre philosophale degr peut son n'en Cette

rouge possde trois vertus poudre en or le mercure ou le plomb Elle transforme sur lesquels on en dpose une pince en fusion je dis en or et non en un mtal qui s'en rapproche plus ou moins comme l'a cru, je ne sais pourquoi, nn savant contemporain (a). a" Elle constitue un dpuratif pour le nergique sang et gurit rapidement, prise l'intrieur, quelque ce soit que maladie 3 Elle crotre, Voil beaucoup d'accord Il sumt trois agit mrir trois de mme sur les plantes et &ucti&er en quelques en les faisant heures. fabuleux sont tous

tg Ma nt[ m

points

de gens, ce sujet. du reste

bien qui paratront mais les alchimistes. de rflchir

& M)

n'en constituent proprits forcement de l'activit vitale. (i)

voir que ces ron' seule qu'une pour

ta P<ef)'e pMtosopha~e~M'OMtxiepat' des faits. (2) M. Berthetot.

SJ

B aCtEN OCCM.TN

MX

est donc tout ;simplement La pierre philosophale de la Vie (t) dans une une condensation nergique de matire et elle agit comme un petite quantit on la met. terment sur le corps en prsence desquels Il suffit d'un peu de ferment pour faire leper une de mme, il suffit d'un peu grande masse de pain la vie condvelopper minrale, quelconque, vgVoil pourquoi les alchimistes tale ou animale. apmdecine des trois rgnes. pelent leur pierre ce qu'est cette pierre phiNous savons maintenant de pierre philosophale tenue dans une matire pour assez losophale, dans une histoire nos ambitions. Voyons maintenant Voici quelles sont Tirer appel sophes. Faire du par Mercure les sa fabrication. les oprations un essentielles ferment des spcial philoen tirer en pour en reconnatre symbolique, la description et l doivent se borner

vulgaire alchimistes

Mercure

agir ce ferment un ferment. galement Faire agir le ferment tirer aussi Combiner tir de l'argent tras d verre boucher cuire du ferment. le ferment

sur

l'argent

pour sur l'or

du Mercure tir de l'or

pour

avec le ferment dans forme un mad'uf, et le mettre 6L

et le ferment mercuriel vert trs solide et en ce matras

hermtiquement dans un fourneau athanor. que par

alchimistes fourneaux

particulier appel par les L'athanor ne dinere des autres combinaison qui permet de

une

(t) Voy., dans le chapitre

sur la vie MH<MfMM<. Ht, F~MMcte

ioa

TRAtT ~UMENTAmE trs longtemps alors (pendant et d'une cette iaon spciale l'oeuf

chauffer susdit. C'est ment

que se produisent sont bases toutes les histoires quelles alchimiques. La matire contenue dans l'uf devient d'abord noire, tout semble putrfi, le nom de tte de corbeau. leur noire succde sage du noir au blanc, est une excellente pierre une histoire symbolique La matire mtaux ainsi fixe cet tat est dsign Tout coup cette clatante.

et alors seulecuisson) certaines couleurs sur les-

par cou-

une blancheur

Ce pas la lumire, de l'obscurit de touche pour reconnatre de l'alchimie. ~qui traite sert transmuer les

au blanc

en argent. mercure) impurs (plomb, Si on continue le feu on voit cette couleur peu peu, la matire prend infrieures depuis les couleurs des

blanche teintes

disparatre diverses, (bleu,

du spectre

couleurs vert) jusqu'aux suprieures (jaune, et enfin arrive au rouge rubis. La pierre orang), est alors presque termine. philosophale Je dis grammes plus de vingt il faut pierre de mercure fer. mande presque de pierre termine~ car cet tat dix pas la ne transmuent philosophale de mtal. Pour grammes parfaire dans un uf un avec an et recommencera demand

la remettre

des philosophes L'opration qui avait

un pea chaufne de-

plus que trois mois et les couleurs reparaissent dans le mme ordre que la premire fois. transmue en or dix fois son poids. Acettatlapierre On recommence encore l'opration. Elle ne dure qu'un mois, de mtal. la pierre transmue mille fois son poids

PB

SCIENCE

OCGM.TE

to3

EnRn

on

la fait

une dernire

fois

et on

obtient

la vritable parfaite, qui transphilosophale pierre mue dix mille fois son poids de mtal en or pur. sons le nom de sont dsignes Ces oprations MMMp~C<!<t<Mt de la pierre. on Ht un- alchimiste Quand il faut donc voir de

il parle quelle opration du mercure des phi" S'il parle de la fabrication auquel cas il sera srement inintelligible losophes, pour le profane. de la pierre a* S'il parle de la fabrication propreclairement. ment dite, auquel cas il parlera et alors il sera 3" S'il parle de l multiplication, tout fait clair. le peut ouvrir livre de M. Figuier d'une et, s'il n'est pas ennemi douce gaiet, lire de la page 8 la page 5a. 11 dcMHrera aisment le sens des histoires symboliques donnes, et lui font haqui sont si obscures pour M. Figuier sarder de si joyeuses explications. Tmoin l'histoire suivante qu'il traite de grimoire (p.4T): Il faut commencer au soleil couchant, Mise dans le matras en forme lorsque le mari Rouge et l'pouse Blanche s'unissent dans l'esprit de vie pour vivre d'uf des deux dans l'amour et dans la tranquillit dans actif ferments, la proportion exacte d'eau 'et de terre. ou Rouge, passif ou Blanc. De l'Occident avance-toi travers les Divers degrs tnbres vers le Septentrion. du feu. Altre et dissous le mari entre l'hiver et le printemps, change l'eau eu une terre Ttede corbeau, noire et lve-toi travers les couleurs couleurs de l'muvre. ~rieesversl'Oriento&semontreIapleine ` N; Lune.Apralepursa.toircapp&r&tles&leu blanc et radieux. Blauo. (Hiple.) Muni de ces le lecteur

t0~ En considrant toujours chercher

t)~!T une le

JMMBNTAtM! histoire sens symbolique il faut

et qui s'y cach plus Comme la nature est partout la mme identique, les mystres du grand ceuvre, histoire qui exprime le cours du Soleil pourra signifier galement ou la vie d'un hros fabuleux. solaires) (mythes L'initi seul sera donc en tat de saisir le troisime (i), tandis deuxime Zodiaque, premier sens (hermtique) des mythes anciens et le savant n'y verra que les premier et naturel, cours du Soleil, (physique et le paysan n'en comprendra que le

hermtique qui tait le trouve srement. presque

que sens etc.) sens

du hros). (histoire Les aventures de Vnus, de Vulcain et de Mars sont clbres a ce point de vue parmi les alchimistes (a). tout cela on voit que pour faire la pierre il faut avoir le temps et la patience. philosophale Celui qui n'a pas tu en lui le dsir (3) de l'or ne sera n sunit pour jamais riche, alchimiquement parlant. s'en convaincre de deux alchide lire les biographies D'aprs mistes du xixe sicle, Cyliani (4) et Cambriel (5).

II Nous avons qu'avait l'initi assez la premire dvelopp ses ides. pour rendre manire

le M<tc<Mmer<e occMKe. (i) Voy. Rgon, Fastes initiatiques. (2)~M. (3) Voy. 1'admirable trait intitul Lumire sur tsentier (chez Carf). r ~Bt~s~xMM. (5)CoMr8<<cMm<e~d<.c-MeM/'tefa<t6t

MB

SCtMMB

OCCtHMFB

o5

Revenons

S S ~

veloppons, des signes Rien n'est

sur la seconde &con et dmaintenant nous l'avons comme promis, remploi ou astrologiques. gomtriques plus fastidieux

que la liste des rapports et les nombres entre les figures gomtriques qu'on dans les auteurs trouve un peu partout qui s'occuCette scheresse vient de pent de la Science occulte.

la raison ce qu'ils n'ont pas jug propos de donner de ces rapports. des ides Pour tablir l'alliance aux ngures go~g il nous faut une base de dveloppement mtriques, solide, connue dj de nous. Le point de dpart d'o nous allons gg Il sutut partir ce sont les nombres. de se reporter la fin du chapitre n pour suivre. et de l'Unit

les dveloppements comprendre C'est de l'Unit que partent tous ne sont que des aspects elle-mme.

qui vont tous les nombres diffrents

toujours identique C'est du Point que naissent toutes les figures goces figurs ne sont que des mtriques et toutes du Point (t). aspects diffrents sera analogiquement L'Hnt~[t] reprsente par le point Le premier nombre donne naissance , auquel c'est a. La premire laquelle donne naisngure Nsance le point, c'est la ligne. Le deux [a] sera ceprsent par la ligne simple ou double

M B~

(1) La kabbale est fonde sur la mme ide. Toutes les lettres naissent d'une seu!, <of!, dont elles exprimettt~ tous les aspectaeomtatat nature exprime 6dtvra aspects du Crateur. (Voyez teS~A~Ms~aA.)

JK~

TRAM ~MOENTAtRB

la ligne une autre c'est la direction. Avec Les mme nombres les lignes se divisent affectent

considration

entre

en jeu,

ou impairs, en pairs de deux directions princi. j l'Actif. reprsente le Passif. les opposs figure i et a,

pales. La direction La direction

verticale horizontale

Le premier nombre c'est le Ternaire 3. ferme, c'est le triangle.

qui runit La premire

complte,

Le <y*<Ms[3j sera reprsent

analogiquement

par :1 c'

A partir du nombre 3 nous savons que les chiffres recommencent la srie universelle, 4 c'est une octave diffrente de i (). Les figures suivantes ~des termes prcdents, Le quaternaire deux opposes opposes dans a forces < a forces passives sont et rien donc des combinaisons des ~forces Lignes de plus. par par des deux.

~4] sera reprsent deux, c'est--dire leur direction deux actives j L'-D j

on veut exprimer une production Quand produite par le 4, on fait croiser les lignes actives et passives de manire dterminer un point central de conde c'est la figure de la croix, vergence image l'Absolu.

(i, Voy. (i) vo~. ohap ohapn.tt.

BE SCtENCE OCCNUEB < Au cbiNre cinq [5] rpondra l'toile a cinq

<oy pointes dirihumaine) (les quatre

l'intelligence symbolisant forces geant les quatre membres).

(la tte lmentaires

Et

Chaque nombre, Mide et une Sarme.

avons-nous Nous sommes

une dit, reprsente a prsent capables

sa d'tablir

ces rapports:

TRAtf

~MENTAH

sont employs D'autres signes par les connatre; par cela mme indispensables les plan&tes. lessives qui dsignent Ils tant quer plus par importants ta gomtne qne chacun qualitative d'eux dont

initis et ce sont g sont d'an-~) s'expU-~ YenoM~

peut nous

SCtENCE

OCCU~H

de parler (x). Je n'aborderai point icicetto~tudequi loin sans rsultat immdiat nous conduirait pour de leur gnration. uniquement m'occuper dans les plaet le passif sont reprsente et la Lune Q)). ntes par le Soleil(~) donne naissance aux action Leur rciproque ngurs par la croix ('{-). quatre lments c'est la lune domine 1) Saturne par les lments. L'actif Jupiter Lune. ce sont les lments domins par la du

J* Mars c'est la partie igne du signe Blier agissant sur le Soleil.

zodiacal

les lments. $ Vnus c'est le Soleil dominant Enfin la synthse de tous les signes prcdents c'est Mercure contenant en lui le Soleil, la Lune et les lments.

Nous reviendrons

dans

le chapitre

vt sur le grand

pantacle alchimique. Si l'utilit de ces signes n'apparat pas de prime abord,. nous en verrons dans la suite l'application. Mais pour exercer ces donnes, traduisons en langage gomtrique d'meraude: les premires phrases de la Table

La vrit

.&~y dans les trois mondes

\<~

V<!ttMt)t]rt~m (i)Voir: chemioua. c eouaum. ~0!MS Bt~NpMce'nic de Jean JellJ1 D~e, in theatrum D,. th~at.r.m.
,7

?" Cequt0'!tenhaut est ce qui Pour chose comme est

TKANE

J&USMENT~E A

en bas les miracles d'une seule ..~L txf

accomplir

Et comme venues d'un

toutes

choses

ont nes

et

sont cette est le

Ainsi toutes choses sont chose unique par adaptation signe de l'adaptation) m Si nous symboliques, voulions parler troisime

dans (La croix

il faudrait l'antiquit, Outre que ce travail a dj t entrepris (i), le cadre de notre sujet ne noua permet pas de le faire. ce chapitre Cependant je ne, voudrais pas quitter sans citer quelques bien la extraits qui montrent de la Bible sont tombs faon dont les traducteurs dans les textes au sens matriel. en prenant ces Fabre d'Olivet s'est lev avec justice contre Saint-Yves nous clairera prtentions, d'Alveydre davantage Pour calomnies du Pre soulever en rhabilitant dlivrer la pense le lgislateur des dont il a t l'objet thologiques au~uj~t du Genre de Humain, ~e prie le lecteur avec moi le triple voile dont j*ai parl. de Mose. des Hbreux l'erreur

des histoires longuement dans mthode employe revoir toute la mythologie.

(1) Ragon, Maonnerie occulte.

M!

SCtBKQE

OCCUME

Ml

de IEVE masculin et fminin comme Similitude bien plus vaste encore lui, Adam a une signification formulent eux, malgr que ce que les naturalistes la Puissance voulant exprimer cosmogoquand, qui spcifie l'homme, cette sique, ils appellent minai. Adam est rhirogramme nique en tant qu'individu le Rgne puissance phyHo-

l'me sel; il reprsente Verbe Universel lui-mme, non seulement systme solaires

de ce principe univerde l'Univers intelligente la totalit animant des dans l'Ordre visible,

dans l'Ordre invisible. mais aussi et surtout Car lorsque Mose parle du principe animateur ce n'est plus Adam de notre Systme solaire, qu'il mais Noah. mentionne, Ombre de IEVE. nique des ~Elohim, manent toutes les futures, mensit de cette non seulement des cieux. universelle substance de Vie, Nephesh que Mose homogne, Haiah, appelle vivante pense Adam est l'Essence Humanits ici-bas, et orgacleste d'o Loi

passes, prsentes, mais travers l'im-

C'est l'Ame

ce que Platon nomme la Terre suprieure. Adamah, Or ici je n'interprte litnullement, j'exprime tralement la pense de Mose; cosmogonique car, tel est l'Adam de Thbes et du Beedes sanctuaires reschit, le grand Homme cleste de tous les anciens ciens temples, la Gaule jusqu'au fond des depuis Indes (i). ? Le fameux serpent du prtendu jardin de delicea

(i)8&;nt-Yve8d'AtveydM,p.i35,~<!aM.

a~a

TRAIT

ELEMENTAIRE

me signifie de Mose, d'exprimer l'Attraction

dans le texte chose, gyptien pas autre Saint-Hilaire vient que ce~ que Geoffroy de soi pour Nahash, soi) (rattraction dont l'hiroglyphe tait un originelle des Hbreux

dessin d'une certaine manire. serpent Le mot Haroum dont le lgislateur tait suivre Hariman tranement le principe Quant dans rhirogranune du premier universel prcdent au prtendu

est le fameux prcdent, Zoroastre et exprime l'ende la Nature nature, caus par ce qu'il signifie d'Osiris

prtre Gan-Bi-Hden, sjour d'Adam-Eve, reprsente de la Sphre universelle du Temps, l'Organisme de la Totalit de ce qui est temporel. l'Organisation Les fameux fleuves c'est--dire qui qui sont au nombre un de en un, quatre naire organique, forment quater-

le texte

(a). ? Eden, voici de Mose, hermtique

~B

le Tigre et n'expriment pas plus Tibre, la Seine ou la Tamise, car, l'Euphrate, que'le encore une fois, les dix premiers de MotSe chapitres sont une Cosmogonie et non une gographie. Aussi ces prtendus fleuves sont en ralit des fluides de Gan, la Puissance qui, partant la Sphre teminondent organique par excellence, le Temps sans borne de Zoroastre, Heden, porelle, elle-mme entre deux Eternits, l'une antplace l'autre Grhlim (i). rieure, Kdem, postrieure, Enfin je vais les tymologies montrer, d'aprs de quelques phniciennes nomsmythologiqnesgMcs, ,~)S&:at-Yv@sd'Atv6ydt', (2) Sa.lnt-Yvea d'lveydrc, Quatre <leuves.. ~MM! <~J~. M(;s<OM des J~ os. g Ourobtipoa. p. i~. Les universels

DE

SRMNCE

OCCCM&

~3

la ralit exprimer anciens.

de l'importance rationnellement

des noms la plupart

propres pour des mythes

EURIDICE Euridice seigne (supu3tx~) nm (t'oAe) Vision, Clart, videnc. ou en~1 (<<<c7t) ce qui montre de M (bien). prcds de cette pouse mystrieuse la lumire ne signifie qu'il que voulut la doc-

Le nom en vain trine

rendre

de ce qui science, l'enseignement dont Orphe d'enrichir est beau et vritable essaya ne peut point la terre. Mais l'homme la envisager la lumire intellecvrit, avant d'tre parvenu tuelle, sans les tnbres la perdre s'il ose la contempler dans de sa raison elle s'vanouit. Voil ce que chacun connat (Fabre d'Euridice d'Olivet).

de la vraie

la fable que signifie retrouve et perdue.

HLNE PARIS T~ene (la Lune) p..


n (Cris

MNLAS splendeur, de gloire,

( ~n ide (

de

d'lvation~).

ou 19 (Bar ou PAo~ toute gn~31 extension U~ -ration, propagation, j (Ish) L'tre principe.

(i) Cette Htpne dont le nom appliqu & ta Lune signifie '!t resplendissante, cette femme que Paris enlev & son <:poux Mnl&a n'est <mtre chose que le symbole de rmo humaine ravie par le principe de la Gnration & ce!td del Pense, ait st~ot de laquelle, !e9 passions morales et physiques se dolarent la guerre.

i~t~'iNM~

~0 (jM~t)

tout

rgie, dfinit rationnelle, (latin JM~H~as M6veAM< tvt,,o~

ce qui une chose. la raison,

dtermine, La iacult la mesure

m~

~fens~AfeMSMro). M Z

~~(~<!s~)rtre principe agissant; 1 < on place au-devant duquel le prt uxe la relation (L) pour exprimer gnitive. MENEH-L-AOSH nelle gnral, ou La acuit de rationl'tre en

rgulatrice de l'homme

en particulier.

QUELQUES Oso< ~n(~Lds) lettre signe HpMOtt 0~

SENS

DE

NOMS

PROPRES

principe, prcd de la n (0 th) hmantique qui est le de la perfection. un tre exprimant tout <H M M~ 1'existence. de volont, un

de 1*~ (%err) prcd ce qui domine.. runi un au mot

Ax~Mv (A~p.) la Terre, Eov (A~Mv) (.A) point

principe central de

dveloppement.

-;1~ (Z<!M) La facult Ce dernier colombe, fameux yo~ une

gnrativo. g B =

mot a signifi, dans un sens restreint, et a t le symbole de Vnus. C'est le et mme le plastique la Grce. CMde l'Univers. y~ des

nois, De la le nom

des Indiens, c'est--dire la nature d'Ionip donn

HE

SCtENC

OCGOME

tx5
voix, langage, Un tre

Po<fs!<" (M~<n;)

HtO (JPAoAc) discours. (Ish) principe, Un

Bouche, tre

suprieur. au ngur Dieu.

<, Appo~on D<on~os

3tt(~ou 1 ( pre Le

~) universel, vivant

joint W~~M. infini ternel.

Le

voo: L'esprit L'Entendement 11K (Aour) Orphe e (Rop~a*)

(gnitif). et l'Entendement. du Dieu vivant.

Lumire. Ce

ou enqui montre de eu (bien). seigne, prcd la Lumire. Qui montre ou enseigne nn TW (Harr .ou ~Aarr) sence, souverainet. ~(~Co~Tont. ou Excel-

Z?prcM?e

< (

(Fabre

d'OMVET.)

CHAPITRE
DE L'EXPRESSION ANALOGIQUES. TIONS D' ISIS ANALYTIQUE LA MAGIE. DES

V
IDES. LES H.-P. DIX TABLEAUX PROPOSI-

DVOILE DU

? PAR

BLAVATSKY. D'AGRIPPA.

TABLEAU

MAGIQUE

QUATERNAIRE DES

L'ASTROLOGIE. LOGIQUES.

LECTURE ADAPTATION DU

TABLEAUX

ANA-

TERNAIRE.

Dans exprimer

les

qu'ici la moindre changement. La valeur des signes employs mais l se borne toute la mthode. varie dans un harmonieux Que faire pour dvelopper ensemble traits? Nous traite verrons frquemment, des phrases dans les rapports qui existent en entre les

par l'initi employes pour ses ides, nous n'avons jamais vu jussubir le forme gnrale d'exposition mthodes

sujets

occulte, Z~<M~e se yap~wfe <'<~ ` si l'on n'en trouve phrase incomprsible pas la clef. Cette clef rside tout entire dans une mthode tablie d'aprs la mthode de d'exposition gnrale h Science occulte l'analogie. Cette mthode consiste & exprimer les ides de telle ian que l'observateur puisse saisir d'un coup d'il le rapport et te qui existe entre H Lo~ lel~it d'un phnomne observ. principe __?*

un parcourant de celle-ci le,genre

~8
Ainsi un fait

T&AT6

~MEKTAtM!

tant

dcouvrir champ entre qui existe faits. Comme mme vous observ mnes. Cette histoires que dans tait base d'une Pour mthode, deux

sur-Iepouvez et le rapport la loi qui le rgit loi et une formule cette d'autres donn,

vous

choses (LOI) le

troisime dterminez et l'un

(FAITS) analogues sont entre analogues qui existe des entre autres

une

rapport quelconque on le

elles, le fait phno-

voit, aussi

symboliques les temples sur faon,

analyse, n'tait-elle lve et

claire

les

et entre

employe matre. Elle disposs dp le dcou-

la construction

de tableaux

certaine dcouvrir

la clef

du

systme,

essayons

reconstituer

de toutes

avoir lu une Aprs vert qu'elle renfermait D'abord mme et d'une les rapports de l'Ombre mtique duction de un sens l'histoire mre puis

pices. histoire trois

symbolique sens.

j'ai la d'un

positif exprim par un enfant rsulte un sens comparatif rapport enfin

donne pre

des personnages et de la Pnombre

exprim par de la Lumire, un sens her-

et par l mme trs gnral Loi de prode la Nature, le Soleil et la Lune produisant le Mercure. La Les loi qui domine tout cela, c'est la loi du Trois.

sont l'actif, le passif et le neutre. principes Pour dcouvrir les rapports entre qui existent trois Mis production de ~'JEt~K~~o~ae~OM la Pnombre, l'un au-dessous production de l'autre <i?N Af~caife, en remarquant je les Men

ces

cris quel

Il DE SCIENCE OCCULTE

actif (-<-), te principe est le principe passif neutre ( oo) ainsi qu'il suit principe + Pre Lumire Soleil H sui&t d'un coup voir que les rapports Tous les Mre Ombre Lune d'il sont

()

et le

o& Enfant Pnombre Mercure

actifs principes tous. rangs sous le mme signe qui les gouverne et des prinil en est de mme des principes passifs cipes neutres. Tous les faits sont

jet sur ce tableau pour admirablement indiqus. des faits observs sont

dans la mme disposirangs tion en suivant une ligne horizontale, de telle faon on voit le qu'en lisant ce tableau verticalement~ des principes rapport xontalement > on entre voit le eux en le lisant faits horiaux on voit des rapport son ensemble

et en parcourant principes, s'en dgager la Loi gnrale.

F A

Ql ~<
M

de cette importante qui rsulte c'est que, comme tous les faits sont goudisposition verns par, la mme loi, ces faits sont analogues entre eux et qu'on peut les remplacer les uns par

Une considration

a&

TBAtT~~t.MENTAtRE

lesautres, en ayant soin de choisir, un mot, un autre mot gouvern par

pour remplacer le mme, prin*

cipe. De l, une grande confusion de ceux dans l'esprit voient deux faits en apparence discordants qui accols l'un l'autre, comme dans la phrase suivante mercure est l'en fant du Soleil Notre androgyne &<!r6H et de la Lune Quel rapport et la gnration plantes une application pourtant car
Mercure

sa compagne. entre y avoir peut-il qu'on leur des tableaux

ce mtal, les C'est attribue? analogiques,

androgyne (Enfant) barbu

<t c'est ( j (, j

le Neutre

Soleil

(Pre) Lune Lune compagne compagne (Mre)

c'est

FAchf

C'est le Passii c'est Passit

et voici

leurs

rapports Lune Mre Argent dire l'Or, oo Mercure Enfant Vif argent si l'on remet la Lune PO~ e<

+ Soleil Pre Or Si bien

voulait que l'alchimiste place le Soleil par son quivalent par son quivalent l'Argent: ~Vo~re Mercare a~~Ar~M~. Rapportona-nous mtc d chapitre touafait. aK<~ro~tte

est ~~K~e

aux quelques mots sur ralchiet nous comprendrons prcdent

KK SStENCB OCCIftfB
D'antres celui qui phrases connat sont les aussi faciles 4out rduire en

.M[t
pour restant

incomprhensibles Ainsi l'alchimiste

rapports, pour le profane. ne dira jamais bien

mais lide en Liquide, lide) en eau (liquide). Il prenant sant Ta rsulte les de phrases cela

convertir

le Sochanger la terre (so-

beaucoup alchimiques

que

d'ignorants la lettre et li-

cA<M~<?r<M

l'eau

en

<~rc~a~c~ se sont ruins en avant humus

<erre trouv

tu

spareras

la

d'avoir ou

le

l'eau changer icn. Ils n'ont occulte ne faut le

de sparer jeter sur

moyen la terre

de du

pas peu contribu discrdit dont elle aller bien

la science Il des

pas encore gens instruits qui des anciens sique lments, quatre si qui trouvent pour cause. Si l'on a bien analogique, des tableaux divers objets. on qui

jouit aujourd'hui. loin pour trouver

gravement professent que la physe rduisait Ftude de leurs terre-eau-air-feu. obscurs les livres Ce sont ces gens et hermtiques

de la mthode compris l'emploi de verra tout suite l'importance indiquent d'une sciences les rapports extrme entre entre les

Ces rapports taient de certaines pratique

utilit antiques,

dans autres

la

la Magie et l'Astrologie. H existe de tels prjuges que quelques saires. mots

a l'gard

de ces sont

sciences nces-

d'xpHcattons

t~a

TRAMnS

~MENTAIBtE

DE

LA

MAGIE

La Magie psychiques l'initiation. Les anciens

tait

la mise

acquises

en pratique des proprits les divers de pendant degrs

l'existence de ayant constat partout la Vie avaient aussi remarqu l'inuence universelle exerce par la Volont. Le dveloppement que doit poursuivre mander On les forces donc peut rez-vous. haut de la Volont tout homme ces ceci de la Nature. commander Mais comme forces? demandeau est donc le but comse destinant

Certainement.

choque

plus

les ides contemporaines, point je vais exposer les aperus suivants comme de simples curiosits sans plaider ni le pour ni le contre. Le monde d'un autre sensible monde serait chappant le monde serait classes. au bien comme au mal, mais de l'un comme de d'esprits lmende toutes parts pntr l'action des sens et visible serait d'tre doubl

spirituel; purement d'un autre monde invisible. Ce monde comprenant Les uns, invisible plusieurs insensibles

peupl

spirituels

les instruments devenir pouvant sont dsigns sous le nom l'autre, taires ou lmentals.

Les autres, vitaux des hommes vestiges imparfaitement des volonts et des dvelopps, perverses sont dsigns sous le nom de larves. Ils suicids, sont dirigs le dsir toujours par une seule chose, inassouvissable.

ME SCENCE OCCm.TE Enfin ce monde invisible comme dans active serait encore rels. peupl

M3

de

nos ides, agissant Chaque pense elle est dveloppe, devient une entit

des tres

de l'homme

on passe, an moment le monde intrieur o elle

son association, ce par sa fusion, avec un L. appeler que nous pourrions c'est--dire avec une des forces semi-inMENTAL, des rgnes de la nature. Elle survit comme telligentes une intelligence active, crature un temps plus prit, pendant l'intensit de l'action originelle donn naissance. Ainsi une bonne engendre par l'esou moins long suivant t crbrale qui lui a

comme est perptue pense un pouvoir activement une mauvaise bienveillant; comme un dmon malfaisant. Et de la sorte, l'homme dans l'espace son courant peuple continuellement d'un monde lui ou se. pressent les enfants de ses de ses dsirs, de ses impulsions et de ses fantaisies,

de son en proportion ragit sur toute organisation sensidynamique tive ou nerveuse en contact avec lui. qui se trouve Le Bouddhiste l'Hindou son SHANDBA, l'appelle lui donne le nom de KARMA involue (i). L'adepte passions intensit ce courant consciemment laissent ces chapper au moyen L'agent duquel c'est la Volont! 1 On peut voir intellectuelles, le chapitre n (3) que les facults humaines (t) Voy. chap. m, le Systme de Pythagore. (2) Kout-Houmi (Sinnet, Monde occttMe, traduit riau, p. i70). (3)t<!Ps~e/M!o~edef~</M!9we. formes; les sans en avoir hommes les Vautres conscience (a). on agit sur ces forces dans sont,

parGabo-

94

TP~AtTj

uSMNNTAtBK

indiffrentes au bien comme au par elles-mmes, mal, leur porte varie d'pres l'impulsion qu'y atta. Il en est absolument de mme d6 che la Volont. ces tres lmentaires. Il arrive nent parfois abandonque des tres humains de leur volont et cherl'usage avec en rapport que les crations le le Monde perverses, Inviles leur

compltement chent se mettre sible. Larves, faible vie C'est alors trouveraient

en accaparant constituaient anciennement, lement constitueraient les rites. La diffrence

moyen d'augmenter celle de ces hommes les Sorciers parmi Mdiums

qui, et actuelles Spi-

c'est que le mage un sorcier, tansait ce qu'il fait et ce qui en rsultera, premier dis que le second l'ignore absolument. c'est donc la Volont, les et toutes L'important traditions sont unanimes ce sujet, comme le dit d'un Fabre cette d'Olivet premire touche lgrement s'agit, la Volont de l'homme Hirocls, aprs avoir manire les vers d'expliquer la seconde peut dans expos dont il que Provi-

en disant

sur la iniluer une me forte, elle est dence, lorsque, agissant assiste du secours du ciel et opre avec lui. Ceci dans tait une la divulgation Selon cette doctrine, dont on d'assez fortes traces dans Platon, peut reconnatre la Volont, vertue par la foi, pouvait subjuguer la Ncessit et commander la Nature, elle-mme, des miracles. Elle tait le principe sur leoprer la magie des disciples de Zoroastre. quel reposait les mystres aux profanes. partie et dont de la doctrine on dfendait enseigne

nEscn~cEocpM'a Jsus en disant paraboliquement, branler les qu'ait

fa5
de moyen ne faisait de tous

la foi on pouvait que suivre la tradition

montagnes, connue thosophique,

La droiture du cur et la foi triomphent les sages. disait tout homme de tous les obstacles, Kong-Tze; dont les gal aux sages et aux hros peut se rendre la mmoire, disait ce rvrent nations Meng-Tze; le pouvoir c'est la volont; n'est jamais qui manque, pourvu Ces dans on russit. qu'on veuille, des thosophes chinois ides des Indiens, les crits et mme je l'ai Europens, qui, comme n'avaient assez d'rudition point la volont est se retrouvent dans dj ceux de

quelques server, imitateurs. Plus

fait obtre

pour

dit Bhme, grande, plus lY'trc eut grand, il est puissamment plus inspir. La volont et la libert sont une mme chose (i). C'est la source de la lumire, de rien. chose La quelque ment devant soi est la foi forme en esprit, et se soumet une me reoit la magie, volont qui va elle modle choses; sa toutes qui fait rsolupropre par elle

le pouvoir son influence de porter dans une autre me, et de la pntrer dans ses essences les plus intimes. Lorsqu'elle agit avec Dieu, elle peut renverser les montagnes, briser les roles complots des impies, souMcr chers, confondre sur eux le dsordre et Tenroi aux tout ne lui les prodiges, commander chainer la mort mme; peut rien nommer qu'elle ~fs~or~s, tous peut oprer enil la mer, cieux, ell est soumis. commander w On ne au v `:

puisse

(1) Fabre d'OIh'et,

p. 2M. J~ ~h~M.

a6
nom choses de l'ternel. ne fait

TRAIT

)h.MEKTAYM!

L'me

Mose, Jsus semblable puissance. Rien meure ne (i). saurait

qu'imiter et les aptres. nuire

qui excute les prophtes Tous les disparalt celui en

grandes et les saints, lus ont une devant qui Dieu eux. de-

ces

Le mal

du monde visible au monde invisible Les rapports t appliqus tous ces tres spirituels, avaient et les mages donn des noms au moyen leur avaient ils prtendaient desquels Leur aide ne servait centrer autour les appeler. qu' une chose c'est con-

de l'adepte une plus grande quantit de Force universelle, de Mouvement, au moyen de il pouvait des rsultats laquelle produire propor l'intensit tionns de ses facults psychiques. Le sable ne, brute cerveau tire de force qu'il gnrateur inpuide la qualit la plus ramcosmique infrieure de la nature de l'nergie a fait de lui-mme un centre complet d'o naltront corrlations Tel est travers les ges venir. humain est un

l'adepte de virtualits rayonnant sur corrlations la clef du mystrieux jeter et de matrialiser formes

pouvoir dans

de proqu'il possde le monde visible les

a construites dans l'inque son imagination visible avec la matire inerte. cosmique L'adepte ne cre rien de nouveau; il ne fait qu'employer, en les manipulant, des matriaux a en que la nature magasin durant formes. de lui, la matire qui premire les ternits a pass travers les toutes Il n'a qu' choisir celle dont il a besoin, et Question 6. autour

(1) Jacob Bhmo,

DE

SCtE~CE

OCCULTE

ta?

la rappeler rait-il

l'existence de vos de

pas l'un d un fou ()? ? rapports tendus leurs savait soit, forme. caractres magiques. Ces objets pui sur la chalne remontait Les

Ceci ne sembleobjective. SAVANTS biologistes le rve au visible limites, un de objet, qui avaient si bien t qu'on

l'invisible grandes laquelle

plus par

l'intelligence De l l'emploi de certains pour fixer la volont

qu'il quel il devait sa

de certains objets, dans les oprations un

ne servaient

lequel s'appuyait aimant comme un puissant pour agir ne peut universelle. Un adepte pas effet contre un miracle, nature, pour son que cela n'existe pas. Je ne saurais mieux d'Isis les conclusions Il n'y est le rsultat jours active. tion penter grandes appelle Comme ignore autrefois science. de forces 1.

qu' former la volont

point d'apde l'adepte sur la force un rai-

produire la bonne

ceci qu'en citant expliquer de M" Blavatsky dvoile tout ce qui arrive tou-

a pas de miracles; de la LOI ternelle, Le miracle apparent ce

immuable, n'est que

antagonistes de la Socit (membre connaissances les lois bien de ses c'est et mais

que l'oprale D' B. Carhomme de la savoir, nature. de

Royale), de peu de

dmontres con&'res~

beaucoup un fait, connues

qu'il peut maintenant

le D~Carpenter des Lois y avoir la inconnues

(i)Kout.Houm{~oc.,eM.,p.:t67). v

i8 ta8

TRT

tJMEKTtRE

La Nature

est ~Me(!). modle source

objective; s" Nature occulte, naturante, invisible, vital de l'autre. exact et principe 3 Au-dessus de ces deux est l'Esprit, et indestructible. ternel de toutes forces, Les natures la plus 3. leve infrieures jamais. est aussi tri-un. l'homme vitalisant objectif. ou me, changent

il, Nature

visible,

constamment;

L'homme

i" Le corps physique, a" Le corps astral, rel. l'homme 3 Ces deux sont l'immortel troisime, Quand l'homme ce dernier, il devient

c'est le

tonaliss Esprit. rel russit une entit

et illumins a se fndre immortelle.

par

dans

4. La Magie considre comme science est la de ces principes et de la voie par connaissance l'omniscience et l'omnipotence de l'Esprit laquelle et son contrle tre dans tion acquis par le corps. sur les forces de la Nature tandis qu'il l'individu comme peuvent est encore

Considre

de ces connaissances

art, la Magie la pratique. des arcanes en usage Magie

est l'applica-

5. La connaissance la sorcellerie BIEN, elle constitue 6. Le mdium titue

mise la vraie

consmsaprise do avec l'ide ou la Sagesse. Le m~

est l'oppos

de l'adepte.

(i) La division ternaire est la base do tout sotrisme. dans Toutefois ce ternaire atteint son plein dveloppement le Septnaire (Papus).

DE SC!ENCE

OCCULTE

~9

dinm

est

l'instrument

exerce gres, l'adepte et sur toutes lui-mme 7. Tout

d'inftuences tranpassif sa puissance sur activement les puissances infrieures.

ce qui est, qui fut, ou qui' sera tant tablette de l'unidans la lumire astrale, strotyp en usant de la vision vers invisible, initi, l'adepte de son propre connu et tout 8. Les esprit, peut savoir ce qui le sera. Races d'Hommes tout ce qui a t

ditrent

en

dons

comme en dons corporels sta(couleur, spirituels les voyants ture, etc.). Chez certains peuples prvalent chez d'autres ce sont les naturellement, mdiums. Quelques-unes et sont adonnes la sorcellerie se transmettent les rgles secrtes de la pratique de en gnration. Ces rgles embrassent gnration des phnomnes psychiques plus ou moins grands. 9. Une phase d'habilet tion volontaire et consciente (Corme astrale), physique). Dans hors c'est l'extracmagique de l'homme du dedans extrieur cette (corps sortie

de l'homme

lieu; involontaire; avec eux le corps est plus ou moins en catalepsi ce moment; mais chez les adeptes on ne peut s'apercevoir de l'absence de la forme astrale, car les sens. sont alertes et l'individu seulesemble physiques ment tre dans un tat de recueillement, tre part comme on dit. Ni le temps ni l'espace n'eurent do la forme astrale. prgrination autre d'obstacle Le Thaumaturge la

le cas de quelques mdiums mais elle est inconsciente et

3o tout &

TRAIT

LM~NTAtM!

fait

habile son corps

en

science

occulte semble Carme visible

peut

faire

en on Il le

sorte

que

en apparence prendre sa forme peut rendre apparences rsultat provient collective nation est des des

physique toute astrale

disparatre qu'il lui plat. ou lui les deux cas

donner

Dans protennes. d'une hallucination sens de tous les

tmoins.

Mesmrique L'hallucile ':: co: sujet que ce

jurerait n'est qu'un sa conscience riseur. Mais partout, distance

si parfaite sa vie qu'il tableau par

que celui a vu une de son

qui en est ralit alors

la volont

esprit irrsistible

sur imprim du Mesm-

tandis pntrer hors du

que tout

la

forme

astral et tre

obstacle

aller peut vue a toute

ce dernier est corps physique, ordinaires de transport. Il peut sujet aux mthodes tre lvit dans des conditions magntiques spmais il ne peut pas passer d'une une ciales, place autre sauf de la manire inerte ordinaire. dans cas et certains peut, sous certaines tre dsintgre, conditions, passer travers des murs, mais cela puis tre reconstitue; est impossible avec les organismes vivants. Les Swedenborgiens des croient et la science enseigne le corps vivant dition d'existence, vivants. parmi sespoir die. Dans Ceci lesquelles trop la forts, arcanes que frquemment et que chaque jour, nous rencontrons tre une le rsultat l'me en abandonne conchaque de ces cadavres varies, La matire

peut

de causes

une. douleur, un defrayeur, une violente ~de malaattaque a vacante et

<t carcasse

peut

entrer

M habiter la forme

SCtNCe OCCCMB d'un

$<

astrale

lmentaire

la terre) mental. ment le mme dans r,

(me humaine mais trs rarement, d'un lou encore, en Magie blanche a naturelleUn adepte pouvoir; mais, sauf quand il est

adepte sorcier ou d'un dsincarne attache

un but important et d'accomplir l'obligation il ne se rsoudra tout fait exceptionnel, pas le corps d'une personne imse polluer en occupant pure. Dans l'tre du patient astral folie, est, soit troubl et sujet a l'influence de toute demi-paralys, et le sorte d esprit qui passe, soit parti pour toujours la de quelque entit vampirique corps est la possession en voie de dsintgration, qui s'accroche dsesprment la Terre dont elle veut goter les plaisirs une courte sensuels allonge par pendant priode cet expdient. de la Magie c'est une angulaire du Magnconnaissance et approfondie pratique tisme et de l'lectricit, de leur qualit, de leur corpierre rlation et de leur c'est ncessaire, dans et sur le rgne animal et l'homme. Il y a des proprits occults aussi potentialit. d'tre familiaris Ce qui est surtout avec leurs effets 10. La

dans beaucoup que celles de l'aimant raux que les praticiens en Magie doipent connatre, dont la science dite exacte est complteproprits ment ignorante. Les plantes aussi proprits mystiques songe et d'enchantement ont, un degr tonnant, et les secrets des herbes ne sont perdus que pour

que tranges d'autres min-

des de la

t3a

TRAME

LMENTAIRE

science

quelques chich. Et encore

europenne cas bien

et lui marqus les enets

sont

inconnus,

sauf

dans

sur quelques plantes ds comme des cas vidents poraire. femmes Les femmes de

et le hasl'opium mmes de ces psychiques humain l'organisme sontregar. de dsordre Thessalie rites lors de et mental temles d'Epire, Sabasius n'ont de leur et ceux aussi

comme

pas sanctuaire.

hirophantes leurs emport Ils sont

des secrets

de la chute

connaissent proprits Pour SAGESSE matrielle, Un ce principe

conservs toujours la nature du Soma savent autres

qui bien les

plantes. rsumer en peu de mots, la MAGIE la Nature est SPIRITUELLE,

des

est la l'allie

principe humaine a perfection. stipousse peut L'adepte muler les mouvements des forces naturelles dans les plantes et les animaux un degr Ces actions, loin d'obstruer le cours agissent, fournissant intense. dominer L'adepte peut les conditions des corps autres verner personnes et employer (i), non les sensations et Il lui peut et altrer astraux au contraire, les conditions comme d'une des supra-naturel. de la Nature,

la pupille et le serviteur du Magicien. vital commun toutes choses et remplit subit la domination de la volont

adjuvants action vitale

en plus

physiques

des

adeptes. il comme

des lments sur

mais

immortel l'2?spr<< on mort, car ces esprits (i) l4meat~s..

il ne peut d'aucun tre sont

plait exercer

aussi goules esprits son action vivant des tin~

humain gal

titre

M celles de l'essence

SCtEKCE OCt~MB divine et ne sont sujets

33

& aucune

? (H. P. Blavatsky.) Ce passage remarquable jette un grand jour sur de la magie ainsi que sur les le secret des pratiques de nos jours par les spirites. obtenus phnomnes domination trangre. curieux Il est toutefois concernant ces thories l'homme recours Comme r matire !a, qui nombre universel et l'invisible; Fabre d'Olivet de rechercher les aussi de l'origine intermdiaires entre vais-je encore avoir

Dieu par , et la Pythagore dsignait l'Univers par a, il exprimait par le nombre de la runion des deux autres. rsulte Ce se formait que comme la multiplication ce philosophe concevait par de 3 par 4, le Monde

c'est--dire

de trois mondes compos partil'un l'autre an moyen de culiers, qui, s'enchanant se dveloppaient lmentaires, quatre modifications en douze sphres concentriques. ces douze qui remplissait sans tre saisi par aucune, tait DIEU. sphres, lui donnait et pour Pythagore pour me la vrit Les Intelligences corps la lumire. qui peuplaient les trois mondes les Dieux taient, premirement, immortels les hros dits, secondement proprement glorifis, Les l'tre troisimement Dieux les Dmons manations de ses terrestres. directes facults de innimmortels, et manifestations L'tre ineffable

incr

nies, taient ainsi nomms parce qu'ils ne pouvaient dans l'oubli de leur Pre, errer dans jamais tomber les tnbres au lieu de l'ignorance et de l'impit selon que les mes des hommes qui produisaient, leur degr les hros et les de, puret, glorifis
8

34

tRAHn

]tJMB!<?'A!RE

dmons vie car divine

terrestres,

pouvaient

mourir

par leur loignement la mort de l'essence intellectuelle imit en. cela par Platon, des

la quelquefois de Dieu; volontaire n'tait, selon

Pythagore, et l'impit.

que l'ignorance on concevait spirituelle la lumire cratrice, par de des inac. mamL

D'aprs le systme l'unit absolue en Dieu l'Univers, lumires cessible nation, centre blement une le principe on croyait l'entendement diflusion

manations l'me

comme

de l'existence, que cette mme, de lumire allait et sa de source sa Unit

produisait,

la circonfrence, de son clat de

du qui, procdant en perdant insensipuret, mesure

~6

confins jusqu'aux elle finissait lesquelles par se conen sorte devefondre que ses rayons, divergents, de moins en moins ~ant et, d'ailleurs, spirituels, qu'elle s'loignait des tnbres dans les tnbres, repousss par mlant avec elles et, prenant formaient toutes les espces renferme. Ainsi l'homme diaires portion teur. Tous admirent l'on une dont de admettait chalne les leur entre incalculable l'tre et suprme d'tres intermen procrase une d'tres condensaient forme que en se matrielle, le Monde

g gj g

perfections loignement

dcroissaient du Principe les sectaires,

f~

spirituelle, envisagrent, les tres sous des rapports qui leur taient propres, dinerents dont elle tait des compose. Les mages Perses, parfaits, qui y voyaient donnaient leur des gnies des noms ou moins plus leurs relatifs

philosophes cette hirarchie

les

et tous

qui

g g

bis

scNCE

bccutT

i35

des voquer de I& ymt la magie duPersans reu que les Juifs ayant par tradition Babylone, Kabbale. rant leur captivit appelrent se mla l'astrologie les ChalCette magie parmi dens anims nations qui considraient les astres comme universelle des tres la chaine elle se lia des ma-

perfections mmes pour

et les

se

servaient

ensuite

de

ces

noms

appartenant divines

de la Nature

et se renferma

en Egypte aux mystres dans les sanctuaires, o

sous l'corce des symboles les prtres l'enseignaient en concevant cette et des hiroglyphes. Pythagore, comme une progression hirarchie gospirituelle mtrique, sous des logie les Il appela clestes facults influences. attribu Divinit Platon ces mmes par cherchait mettre se. Synsius, gore celle Nombre qui runissait de Platon, l doctrine de PythaDieu le Les le envisagea les tres la composent qui et fonda par anacelles de la musique. sphres les exprimer et livre appelait leurs sar la ` des

harmoniques rapports sur lois de l'Univers harmonie et se servit des tres de le

mouvement nombres

diffrents, fait dans

pour leurs relations d'un il

Hirocls

mention lequel

~e~philosophe, le Nombre des qui considra, tres comme

Nombres. quelques des ides nature, et la force sicles et se de des aprs, types, les soula pen-

leur pntrer la dialectique

des Nombres

tantt appelait et tantt l'ide des aux qui tres signine

ides.

donnaient gnostiques nom d'Eotitt. Ce nom Principe de Volont,

intermdiaires en

se dveloppant

un gyptien par une facult

~j[36.

TKAtt

tJMKTAtt

inhrente, plastique, dure infinie (). Pour taient tisme, Le montrer pousss

s'est

appliqu

en grec

une jt s

ces rapports jusqu' quel point en occulmatres par les anciens magique

un des tableaux je vais reproduire celui du Quaternaire. d'Agrippa, lecteur

la faon voir, par son tude, pourra dont les faits, les lois et les principes sont disposs dans les tableaux On verra, par exemple, analogues. aux esprits de l'AIR, il pourquoi, pour commander faut une plume d'AIGLE les rapports (a), d'aprs entre l'lment et l'oiseau. analogiques qui existent Toutes ces pratiques ne servent, je le rpte, qu' xer la volont. de Pythagore. (1) Fabre d'Ollivet, Vers <~M'es (2)EtiphasLevt,i!~Met<<eB<tM<eJfa~e.

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-l~n.mn'.

3&

TRAITE

EtEMENTARE

Une aborder diction toire

autre des par

question d'aller avant vnements excellence

que

plus futurs. c'est

je voudrais loin est celle La

au

moins

de la prscience divinaSi l'on se

les donnes rappelle concernant la Libert de voir chercheurs les raisons dans

l'Astrologie. de la doctrine de et la Ncessit,

Pythagore il sera facile

les thoriques qui guidaient ces tudes. Comme tout est analoles loia qui guident les doivent

dans la Nature, gique dans leur course Mondes l'humanit, ces cellules la Volont ce cerveau

galement guider de la Terre, et les hommes de Toutefois, l'empire comme on l'a vu tout

de l'humanit.

est si grand que, elle peut aller jusqu' dominer la Ncessit. l'heure, De l cette formule la base de l'astro. qui forme logie Astra (Ls non inclinant, astres inclinent, necessitant. mais ne ncessitent

drive de ses actions pour l'homme 1) de ce que les Indous antrieures, son appellent Karma. Cette ide est aussi celle de Pythagore et par suite de tous les sanctuaires voici la antiques; de ce Karma gnration Nirvana, est-il dit dans de l'immortalit individuelle AME particules, celle-ci tant dans Isis, signifie la certitude en ESPRIT, non en ses de

pas.) La Ncessit

composes

un~ manation nnie< de sensations humaines, vers

et d'aspirations passions tive d'existence, doivent tgrer MOI avant soit

quelque forme objecncessairement se dsin-

immortel renferm dans le que l'esprit tout fait auranchi et, par consquent,

DB

SCIENCE

OCCtJME

:39

assur comment

contre

toute

transmigration pourrait-il

nouvelle. atteindre cet

Et

l'homme

aussi longtemps que et de vivre encore,

ce dsir l'UPADANA, de l'Etre n'aura pas disparu de l'AHANCARA d'un revtu, sentant, pourtant 2 corps thr ? C'est ft7pa<~MK: ou dsir intense

tat, de VIVRE

la FORCE, VOLONT, qui dveloppe la MATIRE, c'est--dire un dernire qui engendre une forme. Ainsi le MOI dsincarn, objet ayant rien que parce qu'il a en lui ce dsir qui ne meurt pas, fournit inconsciemment des conditions

la qui produit et c'est cette

ses

sous diverses successives, gnrations propres de son tat mental ces dernires formes dpendent c'est--dire des bonnes ou mauet de son KARMA, de sa prcdente vaises actions de ce existence, qu'on appelle DMRITES. C'est dmrites Il en est donc communment ses MRITES et ses ces un ? (Mme Blavatsky.) l'ensemble de ces mrites

et de volont

qui constitue pour l'homme mener leur peu qui sachent

sa Ncessit.

tel qu'elle influe sur cette destine; dveloppement ncessitent-elles aussi les inclinations des astres

des hommes. pour la plupart L'avenir se compose c'est--dire du pass; que la route que l'homme dans le temps, et parcourt au moyen de la puissance libre de sa qu'il modifie il Fa volont, mme manire, d}a parcourue pour me servir et modine; de la d'une image sensible, son orbite annuel autour du les parcourt autour d'elle h

dcrivant que la terre selon le systme soleil, moderne, mmes espaces, et voit se dployer

t~o

TRAITE

~MENTAME

peu prs nouveau rait, non

les mmes une route

aspecs qu'il s'est

en sorte trace,

de que, suivant l'homme pourl'empreinte de

seulement mais prvoir puisqu'il l'image une suite

ses pas, rencontrer,

y reconnatre d'avance les les dj et si cette a

objets qu'il va y si sa mmoire vus, n'tait image de sa nature point et des

en conservait eSace lois par

ncessaire qui

par n'est qu'un retour du pass ne suffisait connatre le canevas on avait besoin principe la Nature que sphre haute l'une son qui tait celui est semblable action comme comme l'autre tant dans dans par lequel

providentielles Le principe

la rgissent. on posait lequel

que pas d'un

l'avenir pour en second que

on tablissait

partout uniforme la plus

et, par consquent, dans la plus petite dans la plus grande, on peut analogie. infrer de

la plus

basse, par des

et prononcer Ce principe dcoulait de l'Univers, l'animation ticulier d'pres Grand sont Cieux, jusqu'aux trs par dogme lequel Tout, comme les on mais consacr

sur dogmes antiques tant en gnral qu'en parchez toutes les nations et que non seulement innombrables qui les Cieux, qui et le Ciel le en des

enseignait les mondes membres, et tous

les Astres plantes la mme

les peuplent, et aux mtaux, mmes sont pnme et mus par le mme Esprit. aux Chaldens, . Kircher le Rabbin (t) Maimonides

les tres

attribue Stanley aux gyptiens fait remonter

ce dogme et le savant jusqu'aux

Sabens.

(i) Fabre l'Univers.

d'Olivet,

Vers dors,

p. 273. ~<tt*nt~, Unit

de

DE

SCENCE

OCCPM~

t4t

Si nous ides toutes elle tait comme

de ces quelle est l'origine sur l'astrologie, nous verrons comme que, les grandes sciences cultives par l'antiquit, savoir rpandue le prouve sur l'auteur toute la surface do la Terre me lasser que je ne puis

voulons

d invoquer Laisse les fous agir et sans but et sans cause, Tu dois, dans le prsent, contempler l'avenir, C'est--dire, tu dois considrer quels seront les de telle ou telle action, et songer rsultats que ces de ta volont, tandis rsultats dpendant qu'ils sont encore Ncessit croissant natre, l'instant dans deviendront o l'action une fois former le domaine sera excute, auront de la et pris d'un

naissance, nouvel avenir. Je prie prochements,

le pass concourront

qu'ils le canevas

le lecteur, curieux de rflchir un la

de ces sortes moment vritable

de rapsur l'ide de source de la pas, cette les pas de

Il y trouvera Pythagore. science astrologique des sans doute, science sur

anciens.

tendu quel empire la face de la terre. Phniciens le culte

Il n'ignore exera jadis Les gyptiens,

les Chaldens, celle qui rgle n'taient qu'une tour

ne la sparaient des Dieux. Leurs

qui servait l'autel des sacrifices.

image abrge d'observatoire Les

temples de l'Univers, et la ct de s'levait suivaient cet

Pruviens

gard les mmes usages que les Grecs et les Romains. Partout le grand unissait au sacerpontife doce la science ou astrologique, et gnthliaque cachait avec soin, les prinau fond du sanctuaire,

4a

tRT

TLKMENTA!&E

cipes chez encore

d les

cette

science. et et au

Elle

tait Rome ceux un

lin Les

secret elle Brahmes

d'tat l'est n'en

Etriqus en Chine les

comme

Japon. qu'a

eonnaient

lments

qu'ils moment

jugeaient le banc~

d'tre initis. dignes Or, il ne faut qu'loigner deau des prjugs, voir pour

science uniqu'une lie partout ce que les hommes reconverselle, ne peut tre le produit naissent de plus saint, de la folie et de la stupidit, comme l'a rpt cent fois la foule des moralistes. certainement qu'elle cultivait nous tre existaient ni L'antiquit tout entire n'tait et les sciences folle ni stupide, s'appuyaient aujourd'hui pas moins sur des

principes qui, pour totalement n'en inconnus, (i).


ALPHABET D'ASTROLOGIE

Dans nous sujet Nous bleaux connatre Nous

ce Trait

lmentaire

on

est impossible d'aborder aussi vaste et aussi complexe allons trs donner aux simples trs bien les tableaux qui leur dans les tudiants et ils

comprendra qu'il en grands dtails un que l'Astrologie.

tudiants

taquelques de se re. permettront ouvrages techniques. p<M* c<Bttr beaucoup cette nces-

prions

ces quelques d'obscurits Ceux science

d'apprendre verront ainsi

disparatre. tudier qui voudraient compltement trouveront tous les renseignements

(i) Fabre logte.

d'OUvet, Vers dot's de P~/M~ot'e, p. 270. Astfo-

M spires dans le

SGHSN~ OpCUJLTSE Trait ~~s~ro/o~c et dans le rsum

~3 judiciaire e de Selva(a~

de l'Astrologie et de la Magit de Magie pratique voyez notre Trait1lmentaire (3). p. 328 et suiv. 1
JOURS PLANTES SIGNES COULEURS de la SEMAINE
Saturne Saturne Noir Nuir Samedi Samedi Piomb Plomb

d'AbelHaatan(t), Pour les rapports

MTAUX

Jupiter )Ltrs Le Soleil Venus Mercure La Lune $ e~'

Bleu Rouge Jaune Vert Multicolore Blanc

Jeudi Mardi Dimanche Vendredi Mercredi Lundi

tain Fer Or Cuivre Mercure Argent

Plantes le Soleil. Plantes

masculines. fminines.

Saturne,

Jupiter,

Mars,

Venus, la Lune. Plante neutre avec les masculins, (masculine minine avec les fminines). Mercure. Plantes

f-

bnuqucs. Malnquea. Neutres.

Jupiter, Saturne, Mercure, diteur,

Vnus, Mars. la Lune.

le Soleil.

~) i vol. in-S, isa&, Chamuel, (X) M. M. (3) M. M.

5, rue de Savoie.

1 i44

TRA!T~

LMEt!TA!RE

PARTIES

DU CIEL

DOMICILE
<t)t(Hurne.

DES

PLANTES
omnoetarM.

Maison pHaeipeb SATURNE. JupiTER. MARS.


SOLEIL.

HaiMnseeondaire Verseau. Poissons. Scorpion. Balance. Gmeaux.

Capricorne. Sagittaire. Blier.


Lion.

VNUS. MERCURE. LuNE.


LES

Taoreau. Vierge. Cancer.


SIGNES DU ZODIAQUE

Voy. les 2 tableaux Signes deFeu. de Terre d'Air. d'Eau.

d'Abel Haatan, p. 51 de son ouvrage. Blier Taureau Gmeaux Cancer Lion Vierge Balances Scorpion Sagitaire. Capricorne. Verseau. Poissons.

SITUATIONS

RESPECTIVES

DES

MANETES

(Signes CONJONCTION 'DoT'K~p,

courants.) des plantes. 3o" entre 6o' ~00 les plantes.

ou runion angle de de

n Trine,

QUADRATURE,

de

deiso" QaMcoMce, OPPOSMION~ dei5o'' 'de 8o,: j

DE

aCUSNCB

OCCULTE

:4S

Quand, arbitraire, principes les astres toute

par les nn

suite initis livre

des

perscutions furent obligs

du de

pouvoir sauver lea

de leur

science,

ils composrent d'aprs rsum et clef de mystrieux,

et livrrent ce livre aux antique, la clef. Les alchisans leur en donner profanes le sens mystrieux de ce livre et mistes comprirent de leurs entre autres les douze traits, plusieurs clefs de Bazile prtation. l'appela la sur Valentin, sont bass Guillaume Postel en retrouva Gense <fBenoc~ son interet le sens

la science

le (i), les Rose-Croix leves (a) et les initiations possdrent galement n'en ont pas perdu le secret comme le prouvent les du thosophe de Saint-Martin ouvrages (3), tablis ces donnes. des dveloppeOn trouvera d'aprs ments ce sujet dans les derniers du chapitres Rituel de Haute Levi. Magie, d'Eliphas J'ai voulu d'il sur les jeter un rapide coup sciences les tableaux pour lesquelles analogiques sont indispensables j'espre que le lecteur ne m'en voudra pas trop. Les histoires le sens reprsentent symboliques les tableaux positif des vrits nonces, correspondent au sema comparatif et l'analyse de ces vrits; 1646. (l)C!e/'<&scAoses caches, Amsterdam, (2) Les Rose-Croix affirment par exemple qu'ils ont un livre dans lequel ils peuvent apprendre tout ce qui est dans les autres livres faits ou faire (Naud, cit par Figuier, P. 299). Il ne faut pas confondre ces Rose-Croix avec les titulaires du i8* degr maonnique qui portent le mme titre et ne savent rien. (Voy. ~aMcs-Map<Mts Thosope, n5 du to<s). ya6!eaM <Mt<tc'eotc6 B<:p(3) Surtout t'oavrage suivant po''<8~ea~s<eH<em<fe~eM)~oa!Me~OM~ce!'s.
9

'46
nous allons respondent

TRAIT

tMBNTAmE

tudier

tout

l'heure

les signes

qui corla

la synthse. restent lucider deux questions Auparavant et la lecture de ces tableaux. construction Pour mine construire un tableau d'abord le chiure

est le dveloppement. est construit dessous donc tout d'abord tudis,

on dteranalogique (i, a, 3, 4, etc.) dont le tableau Ainsi le tableau cimagique le chiure colonnes autant 4. 11 faudra qu'il y a de de colonnes Prenons que comme

d'aprs de autant c'est--dire

principes le chiffre

exemple leur position

reprsente faits quatre d'aprs

d'units.

et dterminons quelconques le nombre Trois. Isis Mre Lune Ombre Eau Horus Enfant Mercure Pnombre Air

Osiris Pre Soleil Lumire Feu Nous nous voyons ne savons Aussi bien

pement.

supplmentaire nous laquelle


i" COLONNE

pas est-il ncessaire aux colonnes crirons


COLONNE POSITIVE

un expos dans ce tableau, mais de quoi les faits sont le dvelopd'ajouter une colonne dans prcdentes, ce qui nous'fait ici dfaut.
COLONNE NGATIVE y COLONNE NEUTRE

SUPPLMENTAIRE

Dieu d'aprs les gyptiens La Famille Les trois Astres La Clart Les lments w Mais soient, tous

Osms Osiris Pre Soleil Lumire Feu pour

Isis" ISIS Mre Lune Ombre Eau aussi la

Horus Enfant Mercure Pnombre Air nombreux des qu'ils Troi~

ces faits,

se rangent

d'aprs

hirarchie

SCiNCN

OCCOMJS

:4?

Mondes qui porte mentaires gique.

aussi deux

faut-il. le

encore ajouter une colonne, ce nombre des colonnes suppltableau analo-

tout qu'il faut ajouter Voici le tableau dnitif:


+ 00

i" COLONNE SUPPLMENT. Dieu d'aprs les Egyptiens La Famille ta trois AxtK! La Clart Les Elments

COLONNE POSITIVE Q~ "s"~ Pre Soleil Lumire Feu

COLONNE N&AT!VE Isis Mre Lune Ombre Eau

COLONNE NECTBE

2* COLONNE SUPPLMENT. Monde archtipe

Horus Enfant Mercure Pnombre Air

Monde moral Monde matriel

de se reporter au tableau d'Agrippa pour voir l'usage de cette colonne des Trois Mondes. La lecture et la pratique des tableaux analogiques sont en grande numriques partie bases sur la lecture des tables la table le triangle de autres de entre antiques, Cette lecture se fait d'aprs Pythagore. ainsi qu'il suit: rectangle l. a. a. 4. 6.
4. 8.

Il suffit

3. 6. 9'
t2. 16.

4. 8.

Soit chercher donne la multiplicaquel nombre tion de 3 par cherch sera l'angle Le rsultat droit d'un triangle dont les deux autres rectangle de la multiaaglesseront&rmsparles~ments plication ainsi qu'il suit:

:48

TRM~

t~MBNTAtRE

On voit

que le rsultat

M se trouve ces donnes

&Fangle

droit anaqui

du triangle rectangle. Il suffit d'appliquer pour former logique n'en a pas la clef,

un tableau tranges pour

des phrases ainsi

r.

phrase

Osiris Osiris

est

le PRE

d'Rbras. <fJS<M'as. ePHoras. sur les combinai-

28 phrase 3e phrase Il est sons inutile,

est la LuM&RE d'insister

:OstWses<~FEi je crois,

rsulter de cette faon multiples qui peuvent d'crire. On peut retourner droit du triangle, l'angle le faire venir sur le mot Horus, et lire par exemple, ta Vthfaaa tttuvantf

SCH!NCE

COUMHB

T~9

Nous des

avons

donn

applications d'y revenir. pour qu'il nous semble inutile Nous venons d'claircir encore un des mystrieux

au commencement du chapitre diverses de cette mthode assez

manifester employs par les initis pour procds donnes conleur ide. Nous avons aussi quelques cernant deux des plus grandes sciences du Sanctuaire route la Magie et voyons aussi heureux dans l'tude de la faon la plus secrte dont tait entour de la Science occulte: Les Pantacles l'enseignement ou figures symboliques. Mais auparavant du Trois quelques-unes dans un tableau naissances beaucoup exemples lecteur. contemporaines. mais augment donns seront Ce tableau nous pensons pour rsumons des pourrait que clairer contre les le et l'Astrologie. si nous serons Poursuivons notre

suffisants

!&0

TRAtTt.MEttTARE

B
3 & a S~ S g

~x,
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a! i!

CHAPITRE
DE L'EXPRESSION PANTACLES. MTHODE CROIX. LA DEVISE CLEF LE MIDES. TANGLE ET D'HERMES. SPHINX LE LE ET SYNTHTIQUE LE SERPENT ET DES LE

VI
DES SA IDES. LES

SIGNIFICATION. LA SALOMON. 1~ PRIMITIVES. LES LE TRIANGLE PYRARECSI*

D'EXPLICATION LE TRIANGLE. DE CAGLIOSTRO. LES SA

PANTACLES. SCEAU (n')!T). LANGUES DE

TROIS

SIGNIFICATION.

FENTAGRAMME. LIVRE CHINOIS

TCHEN-PEY.

tous en exprimant L'initi peut s'adresser ses ides au moyen des histoires corressymboliques et an sens positif. aux FAITS pondants sinon le sens, du comprennent encore, Beaucoup moins les mots qui composent les tableaux analoaux LOIS et au sens compagiques correspondant ratif. comprhension l'initi qu'emploie Munis des La totale. de la est rserve aux que aborder nous dernire seuls langue

lments

adeptes. nous possdons, partielle et la plus rsumer les lois et veut qu'on

pouvons cependant de cette mthode synthtique, leve des Sciences occultes. exactement, les principes transmettre. dans un seul

l'explication la dernire

Elle consiste signe, les faits, l'ide

correspondant

ia

TRAIT

MMENTARE

et l'usage des pantacles aux PRINCIPES et au sens superlatif respond la hirarchie ternaire. Nous figures ensuite Nous avons deux choses savoir leur au sujet d'abord

Ce signe, vritable un pantacle. s'appelle La comprhension

reflet

des

signes

naturels, cordans de ces

mystrieuses, et surtout leur avons en signes que plus

construction, de la Table C'est un vri-

explication. dj donn la rduction gomtriques. nous avons de clart, ainsi

d'meraude table pantacle

cependant, pour truire un autre. Le secret

nous

construit; allons en cons-

le plus cach, le plus occulte du sancla dmonstration de c'tait, nous le savons, tuaire, d'un agent universel l'existence sous une dsign des pouvoirs foule de noms et la mise en pratique acquis par Comment cette force son tude. faudrait-il par s'y prendre pour dsigner

comme doue, son Crateur aide constituer, de deux quaqu'elle lits polarisables elle est active et passive, attrac. la fois positive et ngative. tive et rpulsive, Nous avons une foule de manires de reprsenter le dsigner par le chiffre i en le passif du chiffre a, ce qui nous donnemarquant rait :a pour l'actif-passif. C'est l le procd pythal'actif; pourrons goricien. encore le dsigner Nous pouvons par une barre le passif par une barre horizonverticale, dsignant nous

un signe? Etudions pour cela ses proprits. Avant tout cette force est unique

SCIENCE

OCCULTE

tS3

tale;

alors

nous

aurons

C'est l'actif-passif. des Rose-Croix, Mais ces deux dsignations,

autre ta croix, image l le procd des gnostiques signifiant bien

de et

actif-

du positif et du ngatii, ne font pas mention passif, et dn rpulsif. de l'attractif notre chercher Pour atteindre but, nous allons dans le domaine des formes, reprsentation oh le positif sera reprdans la Nature elle-mme, sent par un plein et le ngatif par son contraire, de c'est--dire par un vide. C'est de cette manire notre concevoir phallodes l'actif que sont dcoules toutes les images de l'antiquit.

un plein et un vide, voil les lments grce les premires de nous exprimons auxquels qualits la force universelle. Mais cette force est encore doue d'un perptuel mouvement, a tel point que c'est par ce nom que Louis Lucas l'a dsign L'ide de mouvement en gomtrie au cercle cyclique rpond qualitative et au nombre dix.

Donc

t~~w.HM

f:()fe

e<MM<*ere~.
e.

54

TBAT

~MMBNTAM!

Voil

d'un serreprsent par la queue par son corps~ pent, le vide par sa tte et le cercle Tel est le sens de l'oupoopo: antique.

le point Le plein sera

de dpart

de notre

pahtacle.

Le serpent

est enroul

quesatte(vide-attractii-passif) lement dvorer sa queue fait dans un ternel la Voil

de telle faon sur lui-mme cherche continuelqui Comment et par dans le quilibr ou positif

(plein-rpulsif-actif), mouvement. la force.

de reprsentation ses lois ? exprimerons-nous nous Celles-ci, suite quilibres. monde

le savons, sont harmoniques Elles sont reprsentes

par de l'Ombre par le Midi positif de la Chaleur, quilibr par le Nord ngatif de la Chaleur ou positif du Froid. Deux forces, Lumire et Chaleur s'opposant l'une l'autre en positif et ngatif pour constituer un quaternaire, des Lois du Mouvoil l'image vement dsignes reprsentation par ses Forces sera la Croix. Equilibres. Leur

de la Lumire, par l'Orient positif l'Occident de la Lumire ngatif

donc entre la bouche et la queue ajouterons du serpent ou autour de lui l'image de la Loi qui le quaternaire. rgit le mouvement,

Nous

DE

SOBNCE

OCCULTE

t55 et sa reprComment expri-

Nous sentation

connaissons ainsi

la force

universelle

merons-nous Nous savons

que celle sa marche'?

de ses lois.

perptuellement et renrialisent, puis se spiritualisent, qui sortent dans l'unit. L'un de ces coutrent constamment la Multiplicit, est rants, celui qui va de l'Unit donc passif descendant l'autre, qui va de la Multiest actif ascendant. plicit l'Unit, Plusieurs nous serons donc fournis moyens pour la marche de la force universelle. reprsenter la dsigner pourrons par deux triangles, l'nn noir et descendant, l'autre blanc et ascendant. C'est l le procd suivi dans le pantacle martiniste. Nous

volue et volue que cette force des courants vitaux qui se mat-

la dsigner colonnes, pourrons par deux l'une blanche, noire suivi dans la l'autre (procd colonnes ou JAKIN et BOHAS) Franc-Maonnerie, donnes aux bras d'un personnage, par les positions l'un lev en haut pour dsigner le courant l'autre baiss vers la terre pour dsigner descendant. Runissons tous ces lments et ascendant, le courant verrons

Nous

nous

56
apparaitre image Le quatre libres centre jeune ment, raux

TRAM

t-MENTAnM!

la figure de l'absolu.

qui constitue la

la a i~ clef du Tarot, force les

serpent animaux manes

reprsente

symboliques, de cette force,

universelle, la loi des forces les deux

quicolonnes au la

la marche du serpent, fille, la production qui considr donc un exprime Ce sera qui existent.

du

et Mouvement, en rsulte, la Vie. son les dveloppeplus

L'oupoopo~

sans seul, des principes l'image De l'action le Fils.

gn-

Dans Dans tuel Dans

le Monde divin le Monde Intellec-

du

Pre

sur

De l'action sur

de la Libert

la Ncessit.

le Monde

Matriel
De l'action sur de la Force la Rsistance: d'une pantacle, foule une

ou Physique:

Cette

figure

est

encore un mot,

En d'applications. de l'absolu. image

susceptible c'est un

des PaM<cc~s. Ces figures qui 2~ep/!ca<MW semblent au premier abord si mystrieuses deviennent cependant, dans la plupart des cas, relativement rgles faciles les plus expliquer. gnrales Voici qu'on peut quelles assigner sont les cette

explication I. 11. D~coMtposer Vo~ ~a~Mre St<!M<MW e~ ses ~Mp~s;

<<a~s <a! ~t<~

~tt'OCCMpeM< ces ~KPK~ yM ttMs par ro~ot'< aux autres;

DE

SCBBNCE

OCCULTE

in.

Chercher

la science

laquelle

se rattache

d'e

plus prs

le pantacle. 1

Dcomposition Tout peut ments

de la Figure aussi

en ses lments. qu'il paraisse, nombre d'lqualitative un certain (voy. nombre de

pour pantacle, tre dcompos se rapportant passer

complexe en un certain

la gomtrie en revue

cbap. iv). Nous allons d'lments

grce

auxquels je tiens

le travail donner

se trouvera

abrg. beaucoup Mais auparavant

doit toujours employer lments est difficile, alors trouve rangs douze. S'ils ment sont

quand c'est de les par trois,

un moyen la dtermination compter. par l'ide sept ou

qu'on des On les par

rangs par trois, est celle d'Actif-Passif-Neutre

renferqu'ils et de ses conssoit her-

quences. S'ils sont aux sept

rangs

plantes, et la 3e considration mtique, se rapporte la figure) claire Enfin tout ticulier. Cette difncult carte, lments. s'ils sont rangs zodiacal, mouvement

par sept, ils se rapportent de l'oeuvre soit aux couleurs

a laquelle (science alors la description.

ils expriment par douze, et celui du'Soleil en parvoyons quelques-uns des

principaux La croix deux pour

exprime donner

des orees deux l'opposition naissance la Quinte essence.

58 C'est l'imago

TRAM~

~SUMENTAME

de l'action

de l'Actif

sur le Passif,

de

l'Esprit

sor la Matire.

le corps, l'Esprit domine la Matire expri quand les sorciers veulent mer leurs ides dans un pantacle, ils formulent leurs l'harmonie de la figure, en dtruisant imprcations ils mettent la croix la tte en bas et par l expri les ides suivantes:

Naturellement

la tte

domine

La Le Les

Matire Mal

domine

est suprieur Tnbres sont prfrables

l'Esprit: au Bien; la Lumire.

doit se laisseret guider instincts Z'&oMme L'homme ~at~er antyaenten~ uniquement joar par 6<:s t~s<tKc<s e< <oa< ~<Mre ~oa~ ses ~as <~e<ytttre son intelligence, etc., etc. Nous savons que1a croix exprime ses, ides parce qu'elle est forme d'une barre verticale horizontale l'actif) et d'une barre (image avec toutes les analogies attaches ces termes. Le carr exprime des forces actives l'opposition et passives pour constituer quoi il est particulirement de (image du passif)

un quilibre c'est pourde la forme. l'image

Le triangle les positions

exprime qu'aScte

des ides

diffrentes

suivant

son sommet.

M SCBNOE En lui-mme

OCCCMB

le triangle est form de deux lignes image du a et de l'antagonisme, qui iraient opposes, sans se rencontrer se perdre dans l'Innni si jamais une troisime ligne ne venait les uni&er toutes deux et par premire l les ramener &rme. l'Unit en constituant la figure

la tte en haut Le triangle monte de bas en haut.

reprsente

tout

ce qui

Il est

particulirement

le

symbole

du

Feu,

du et le et

chaud(i). C'est le mystre de la Lumire hirarchique du Feu lmentaire, de la Matire radicale c'est formel du Soleil, de la Lune, des toiles principe de toute Cette la Vie naturelle. lumire

porte en haut tous les primitive de sa vertu parce qu'tant phnomnes purifie par l'Unit de la Lumire elle s'lance incre, toujours vers l'Unit d'o elle emprunte son ardeur (2). a Le triangle la <~<c en bas reprsente descend de haut en bas. tout ce qui

& s'lela flamme d'une tend (i) Comme torche toujours ver de quelque la tourne, ainsi l'homme dont manire qu'on le cur est enflamm par la vertu, quelque accident'quilut se invers ie but lui arrive, dirige toujours que la sagesse dique, du BrahmeBarthrihari.) a (ffoc~es (2) L'Ombre idale universelle. de la Sagesse

t6o

TRAJnE~U~MBNTAMS
H est particulirement l'Eau Monde toutes aurcelestc sortie choses de qui le symbole la Matire de l'Eau, de

l'Humide. C'est sique Mre du de ou mtaphyla le

prototype; l'Esprit du Binaire produit tendent en bas et de

Quaternaire. Tous ces vient et les tence qu'elle corps ?

mouvements individualise de toutes choses

les Matires en leur

particulires donnant l'exis-

(i). L'Union

des

deux

naison Lune,

du Chaud

la combireprsente triangles du Soleil et de l'Humide, et de la de toute cration, la circulation au Ciel, la Terre et de la Terre

le principe de la VIE du Ciel l'volution des

Indous.

de SALOMON, SCEAU figure appele l'Univers et ses deux Ternaires: DIEU reprsente et la NATURE c'est l'image du Macrocosme. Elle explique les paroles d'Herms dans la Table d'meraude Il monte cend en terre et infrieures, Elle de la Terre et reoit au Ciel et derehef il desla force des choses suprieures

Cette

encore les vertus (~6M~Mt,xotK) reprsente SM~<x, dans les cycles gnxcKif) Suvot~n) rpandues rateurs du verset occulte du~Po~F* de (et< Tou: <xM~at<)
(i) A'Om~'e idale de la Sagesse universelle.

!NB 8CBNCE OCCm.TB Saint-Jean, doxea. C'est <~ue rcitent la perfection des six jours l'Orient encore de l'Univers o l'on assigne et l'Occident, les prtres dans

~t

ortho~

mystique haut et le bas, Septentrion.

l'ouvrage au Monde. le le Midi et le

du Monde en dcouvre Ainsi cet hiroglyphe dans le mystre des sept jours de les sept lumires fait le Septecar le centre du Senaire la Cration, et se repose la Nature et que naire sur lequel roule Dieu a choisi pour sanctifier dis donc que LA LUMIRE tenaire est parce l'Horizon que l'on monte de l'ternit son Nom adorable. sort Je du Monde d'o du Sepde lui au Denaire qui partent ? (L'Ombre toute la idale.) les indica-' d'un

et la vertu des choses. jouissance Le lecteur doit tre mme, tions prcdentes, de comprendre crit du plus pur mysticisme.

d'aprs ces passages

II Situation Dterminer des ~MtKen~s un panqui composent mais l ne doit pas se

les lments

tacle, c'est un grand point, borner le travail de l'investigateur. La position ces lments jette une qu'occupent vive clart sur les points les plus obscurs et cette position mthode est relativement des oppositions. ac!le a dterminer

par la

~9 Cette gence mthode

TKAtTEMENTAmE consiste appliquer l'intelli-

d'un

lment

rest

obscur

la

de l'lment oppose plac Soit l'exemple suivant P. L.. Voici tro. trois lettres formant

en opposition

signification de celui-ci.

D la devise de Caglios retrouver le sens

arriv, supposons, de la premire et voir qu'elle Libert; signifiait confirme j'ai vu ma supposition par le triangle sommet et suprieur par les trois points reprsent situ sa suite, je cherche la signification de l'autre lettre, D. je sais que aura un sens ce sens Mais doit le la mthode des oppositions, D'aprs cette lettre, de la premire, oppose du premier sens. Libert; rciproque tre enferm dans ride de sommet infrieur triangle est passive que cette ncessit tions et l'ide de Devoir vient la lettre por. exemple de la donnes d'une grande Cet de saisir les simple permet mthode des oppositions qui est utilit dans l'explication des figures est toujours Cette mthode employe les opposs diffpar des couleurs les deux colonnes J et B des francsl'autre soit en les dsibleue, diffrentes comme la bouche images de l'actif et du passif, trs D, la raction

Je suis

Ncessit.

bientt m'indique dans ses manifesta-

la place de prendre de L sur D donne le Pou-

mystrieuses. soit en dsignant rentes maons, comme l'une

gnant par et la queue

rouge, des formes du serpent

DE

SCBNCE

OCCULTE

de gnration sur les coplaces symboles soit encore en leur donnant lonnes maonniques, diffrentes comme dans le Sceau de des directions on les sommets (les deux triangles des Lignes). dans la croix (opposition Salomon couleurs Formes Directions Telles dsigns Nous sont les trois opposs) ou

opposes

les pantacles. les antagonistes de ceci dans les retrouvons l'application diverses le quaternaire, faons de reprsenter image de l'absolu. (Voy. Cycle des nombres, chap. n.) le quaternaire est dsign Littralement, par quatre lettres La premire La seconde toutes Enfin et indique Isis. Pour deux. la quatrime la perptuit ces lettres n (h) est la seconde rpte des productions d'Osirisinitis, il hbraques nin' l'actif. (iod) reprsente du passif. n (h) est l'image 1 (vau) reprsente le lien La troisime

faons dans

sous

lesquelles

sont

qui les lie

crire

faut les disposer

la iaon des en croix comme ceci

n t

Dans ce cas, la direction la signification indique des lments, actifs car les lments (iod et vau) sont sur la mme ligne verticale.

t64
Les lments

TRtT tJMENTAntE passifs sur ta mme ligne horizontale. par des

On peut galement formes diffrentes Le Bdton La Coupe, ou

dsigner

ce quaternaire

le :oo~ (~. image de l'actif, reprsentera creuse, image du passif, reprsentera le premier h (n). image passif, de l'alliance le vau deux et par de l'actif et du

L'~p~e La

Croix

reprsentera reprsentera poses quant

(1). supera indi-

Le Disque

coupes suite a fois

2M<OM ou Coupe ~occ ou

Trfle CMr

la rptition du h (n). Tels sont les lements, de l'absolu, images qui constituent j jouer. de deux les cartes

laons opposes peints et noirs) pour montrer est (rouges que le quaternaire form deux deux de deux forces par l'opposition une active l'autre primordiales, rouge, passive noire. Voici considrer le rsum gomtrique 3M<w de cette manire de le quaternaire

Disque <~es lments

ou Pique ou Carreau sont

DE Considrez la

SOtENO

bce~MN

a~ clef tout ceci

du Livre dans les

d'Herms quatre

et

voua

allez

retrouver

animaux

symboliques. la seconde mthode En rsum, d'explication le haut de la figure avec le bas, consiste & opposer la droite avec la gauche pour en tirer les claircisse l'explication. Il est rare que le sens d'une figure, pour aussi soit, n'apparaisse qu'elle pas en alliant mystrieuse mthode des lments) la premire (sparation celle-ci. ments Toutes figures lecteurs ces considrations sur bien des ~'explication futiles quelques ncessaires

que la science antique rside presque dans les pantacles, entirement et alors sans doute ils excuseront la monotonie deees dveloppements. Ne retrouvons-nous donnes mitives dans la faon le Chinois, Le Chinois s'crit de ces l'application les trois langues prile Sanscrit (i) ? c'est--dire ver-

paratront peut-tre mais qu'ils songent

pas d'crire

ticalement

l'Hbreu, de haut en bas, et de droite gauche.

L'Hbreu horizontalement Le Sanscrit horizontalement D'aprs l'criture peuples. Saint-Yves

indiquerait Si nous appliquons

a gauche. et de gauche droite. de d'Alveydre (a)~ la direction de l'instruction des l'origine ceci aux critures pr-

et de droite

nous trouverons cdentes, que: Tous les peuples comme qui crivent (i) Voy. tes travaux braque. (2)MM<<M<<MJM~. de Fabre

les Chinois,

dOUvet sur la langue h6-

'ntAft

iLMENTAUUE

c'est'a-dipe touchant Chinois criture Tous d'une sont

du de trs

Ciel

a la Terre

prs la les seuls qui

~) ont une origine source (Les primitive. encore une possdent comme les Hbreux, reu leur instruction crivent tiennent comme leur d'Occident le

`..

idographique.) les peuples qui crivent l'Occident, source orientale. tous les ont

de l'Orient

Enfin,

Sanscrit, des primitifs et surtout

peuples qui d'Occident en Orient, sanctuaires des Druides.

savoir

mtropolitains

on pourrait le Chinois cela, D'aprs considrer une racine du ciel, comme primitive qui, partie donnerait comme rejeton l'Hbreu ou le Sanscrit, suivant comme active ou passive, qu'on la prendrait ou occidentale. comme orientale Tout ceci se rsume ` dans les dispositions suivantes:

~3~5 SANSCMT ,2

5 HBREU

ni ~cM~ca C'est o! ~rMe~es6r<)MacAe~epa~<ac~. point d'avoir dcompos d'avoir le sens trouv une Sgure de ces l-

un grand

en ses lments,

dans son !!Y'a~ sur !'O~Me (i) More~u de Dammartin, dM CeMtci~es <!<p&aM<~MM(Paris, 1339), d~moatre que les caj&otres chinota sont tirs de t& conaguration dsignes crtes.

DE

SC~CN

CCUM-h

6~

ments

par

la mthode se borner

doit point

ds oppositions; mais le travail du chercheur.

ne

& rapporter aux sept qu'il soit arriv Supposons d'une analyse a-t-il difficile; sept lments plantes lieu d'tre satisfait? du Pantacle Le sens gnral peut seul l'clairer le sens positif atS'il s'agit ce sujet. d'Astrologie, tribu lui sumra s'il s'agit d'Alchimie, seul sera utile et les plantes le sens comparatif les couleurs de l'oeuvre (i); enfin, s'il dsigneront de Magie, les plantes se rapporteront est question aux noms des intelligences qui les gouvernent. est la dtermination On voit de quelle importance du sens d'unpantacle tre obtenue qu'en mthodes sitions Enfin, et cette combinant dtermination les deux en lments. ne peut premires Oppodu sens jamais desdans aux plantes

D~compo~to~ des lments. disons

que cette spcification n'existe figures mystrieuses presque les figures antiques et quelles dsignent ment les trois mondes. Appliquons l'explication 1 maintenant des figures les significations correspondant donnes

analogiqueaux trois

prcdentes les plus symboliques

(1) Mais toutefois quand le roi est entre, premirement il se dpouille de sa robe de drap do fin or, battu en feuilles trs dlies, et la baiH& a son premier homme qui s'appelle Saturne. Adonc Saturne la prend et la garde quarante jours ou quarante-deux au ptu87 quand une fois il Fa eue; aprs le roi revt son pourpoint de fin velours et le donne au deuxime homme qui s'appelle Jupiter, qui le garde vingt jours bons. Adono Jupiter, du foi, !e par cotnmandeBMnt baille la Lune, qui est la tierce personne, etc., etc. (Bernard le Trevisan.)

~68 faciles culte. Je tions, ment m'abstiendrai

THAT ~MMENTAtM rencontrer dans souvent l'tude de la Science oct que le lecteur pourra que moi par l'emploi Le d'analyser retrouver des mthodes les explicaaussi facileci-dessus.

Sphinx. les gnpouvoir, de l'an-

Les Religions se succdent sur la Terre, et les derniers venus croient rations passent les connaissances dans leur orgueil, narguer

Au-dessus de toutes les sectes, au-dessus de tiquit. toutes les querelles, au-dessus de toutes les erreurs se dresse le Sphinx immobile par un qui rpond troublant aux ignorants Que suis-je? qui blasla Science. phment les livres tre dtruits, Les temples peuvent sans connaispeuvent disparatre que les hautes sances acquises outre par les anciens puissent bUes. Le sphinx reste et il suffit. Symbole les plus Symbole les erreurs Symbole mystrieux. Ma religion tien. La vtre seule vient est l'oeuvre d'un de Dieu, rpond Tous vos livres saints sont s'crie l'Indou. Rvlation, imposteur, le Juif. des copies la mienne de notre e B de l'Unit, l'une tranges it rsume l'autre. de toutes en lui les formes B

de la Vrit, il montre la raison dans ses contrastes mmes. de l'Absolu, seule il manifeste

le Quaternaire chr-

est vraie,

crie le fanatique

SCtEtMB

OCCOMJE

~9

sont des mensonges, rien religions de la Matire, les principes de en dehors n'existe de la contemplation viennent des tons les cultes le Savant astres, la Science seule est vraie, soutient Tontes moderne. Et le sphinx se dresse au-dessus de l'Unit de toutes de tous les dis-

les

le Lion et le l'Ange, l'Aigle, les vanglistes le Juif Taureau qui accompagnent le songe du Juif Ezchiel; les l'Indou, y reconnat et le savant allait passer dsecrets d'Adda Nari, il retrouve sous tous ces symboles daigneux quand les lois des quatre forces lmentaires Magntisme, Lumire. Chaleur, Electricit, dans la vie, le futur initi Indcis sur sa marche le sphinx et le sphinx parle interroge Regarde-moi, dans dit-il, j'ai une tte humaine comme te l'indiquent les laquelle sige la Science, ornements de l'initi qui la dcorent. La Science conduit ma marche dans la vie, mais, J'ai des griffes seule, elle est d'un faible secours. de membres; quatre je suis arm pour l'acet & gauche, en avant tion, je. me fais place droite et en arrire, rien ne rsist l'Audace conduite par la Science. Mais qu'elles ces pattes ne sont aussi solides que parce sont gt'etfes sur mes flancs de Taureau. Lion mes

putes, immobile, rsum de toutes les Sciences. au chrtien Il montre

les cultes,

une action, je poursuis Quand une fois j'ai entrepris mon but laborieusement, avec la patience du boeuf qui trace le sillon. 1 Dans les moments de dfaillance, quand le do"
10

iyo

TRAT

~LMENTAM:

couragement ne se sent

mes j'agite de l'intuition, je lis dans crets de la Vie universelle, mon uvre en silence, Ma Mes tte gr~es

est prs de m'envahir~ quand ma tte mon tre, plus assez forte pour diriger dans le domaine ailes d'aigle. Je m'lve le Cur du Monde les sepuis je reviens continuer

te recommande

de d' de

Savoir Oser Vouloir Taire juste et

Mes flancs Mes ailes Suis belle.


Le Se: Ses Et

de Se et la vie te paratra

mes

conseils

front d'Homme du Sphinx parle d'intelligence mamelles ses d'amour, ongles de combat ailes sont la Fot, le Rve et t'Esprance le travail ses flancs de Taureau d'ictbas.

S! tu sais travailler, te dfendre. croire, aimer, tu n'es pas enchatn, St par de vils besoins et ton esprit comprendre, Si ton cur sait vouloir Roi de Thbes, salut, te voil couronn (1) t

TTE
AILES FLANCS PATTES PATTES

Dans sitions

ce symbole se montrent

de sphinx

deux

grandes

oppo.

En avant En arrire

La jf~e

(la Science)

s'oppose

aux

(l'audace).. pattes Les .F7aNCN ~T~apat~ galement aux pattes

s'opposent (audace).

(i)B;tiphMMvi,~MMe<S~M6o!M.

DE

SOBNCE

OCCCMB

Entre

les

deux dans de

Existe son

l'tM<a<<KMt (ailes) agira (fane

qui

les

L'audace

rgle. action devant) la domino

manire assez pour

(pattes efficace si la Science

toujours

la guider. (TTE~ de sucdans. les tudes sera couronne L'audace de derrire) (pattes conduire et la ces si elle se laisse par le Travail Persvrance. Eniin vent les excs temprs dans (flancs de Taureau) l'Action ou dans l'tude par l'usage de l'imagination celle du Haut doi-

tre

(ailes d'aigle). Une autre opposition et du Bas harmoniss


HAUT MILIEU BAS PATTES DE + TETE

c'est apparat, par le Milieu.


AILES FLANCS DEVANT DE

TAUREAU DE DERMERE

PATTES

En haut

sigent

la

Science

bas la pratique, devant) pratique rire). La Thorie

dans pratique dans l'imagination doit

l'Imagination, la Science (pattes (pattes

et

en de

de der-

et conduire dominer la toujours les Vrits de la celui qui veut dcouvrir pratique, Nature rien matrielle est que par l'exprience semblable tte pour Pas un mettre homme se passer qui voudrait ses membres en action. MMPro<!yM de

de Thorie

~<M<~Pra~tyMes<MS?'~oWe

f T~M~MSMM~

f~s~e?%~M~ P~~P~

ce que nous dit encore le Sphinx. tout ceci dans une figure d'aprs Rsumons indications de dcouvrir. que nous venons Devant Derrire Milieu oo Nous f t humaine Tte Pattes de devant d'aigle Pattes de derrire e= Actif = Passif =s Actif = Passif + + Neutre o& actif

Voil

les

Ailes f j (

Entre les deux et les unissaut on voit les Canes de taureau. le devant du sphinx

dsignerons une barre verticale. Le derrire nous

par et

passif par une barre la figure suivante obtiendrons Tte humaine 1 Ailes d'Aigle FLANCS Pattes ) Pattes de Devant

horizontale

de Derrire

ouenrsum +

Cette

dernire

Sgure

nous

indique

les

lois

des

DE SCENCE OCCULTE forces seUe Nord Froid ngatif de la chaleur lmentaires manes de la Force

"t?runiver-

Occident Ombre ngatif de la Lumire

1 Soleil ou Vie Universelle de notre monde

Orient Positif de la Lumire

1 Midi Antre signification Positif de la chaleur

du Sphinx.

Les Le lique Les sistent n'est sphinx que nous ait traces encore dn des dans

Pyramides le seul monument symbosub-

pas lgn anciens

l'Egypte. centres

d'initiation

En face dtache core ont

les Pyramides. le plateau Caire,

de

Gizeh,

qui

se en-

en peron de l chaine porte libyque, sur la rive gauche du Nil trois monuments l'action du Temps bases furment dont et des hommes

dne

qui ce sont

les Pyramides. Ces trois gales

masses,

carres,

en grandeur, un triangle pective une autre l'Occident grande, situe

par 'leur une face regarde et la porte

peu situation le

un

inresNord,

et la troisime.l'Orient. vers seconde, le

La plus Delta, leve

symbolise au Sud-Ouest,

l'angle du Nord la force de la Nature; distance d'une

de JEtches de 10.

'94

TRAtT

tJMBNTAtRE

est le symbole la premire, du Mouvement et la btie au sud-est de celle-ci distance dernire, d*un de la seconde, le Temps. symbolise jet de pierre An midi de cette une mdiocre disdernire, de l'Orient tance, sur une ligne qui se prolonge se dressent trois autres l'Occident, mant des masses moins considrables s'entassent d'innombrables quelles sales d'une que l'on septime pourrait considrer pyramides et prs fordes-

colospierres comme les ruines

supposer que ou cojMdos senter aiguilles par sept dont mes, les sept mondes plantaires notre univers et dont Herms rgissent vlateur: et 100.) ? (Christian, J?M<. de

Il est en effet permis de pyramide. les gyptiens avaient voulu reprflammiforles gnies fut le rpp. 99

la Magie,

est construite sur une base craChaque pyramide la forme, le re, s mbolisant par l la matire, signe, l'adaptation.

L'lvation

de chacun cette

des

cts

est

Ternaire

et sur le J

ride, symbolise Que veut dire quaternaire?

la thorie. suprmatie du Ternaire

DB

8CBNCB

OCCULTE

~S

Le dire

Ternaire

domine

le

Quaternaire,

c'est--

L'Ide L'Esprit La Thorie L'ensemble

le Signe la Matire laPratique

de la Pyramide est Sonne de 4 et de de sept, de l'alliance entre 3, c'est--dire symbole et la Matire, entre l'Ide et le Signe, entre l'Esprit la thorie et la pratique, En haut la Pyramide (son sommet) Ces triangles). unique dans solidarit. l'tude de ces pyramides, le c'est nous d'o la Ralisation. montre un point maides quatre viennent se et par l mon-

thmatique

(quatre baser sur une forme trent leur Nous retrouvons mystrieux

partent ides quatre (la base)

ttragramme. Le

Pen<<xg7'aMMe

ou toile cinq pointes, l'toile Pentagramme des francs-maons, est encore un panflamboyante tacle et un des plus complets imaqu'on puisse Le giner. Ses sens sont multiples, mais l'ide primordiale de l'alliance del'Unit. ils se ramnenttous du quaternaire et

~6

TRAITE

LMENTAIRE

Cette cette

figure

dsigne que suprieure

surtout nous allons

l'homme, l'tudier.

et c'est

dans

acception

La pointe tre autres peut cinq doit aussi sens

pointes, considrer mais cette

reprsente les membres ce pantacle signification ici

la tte, de comme trop

les

quades ne

l'homme..On image positive les

pas nous Sans vouloir de cette est facile

arrter. expliquer nous figure, compltement montrer pouvons se-

crets bien

com-

sa mise vent, tte bas.

l'interprtation en pratique. En

sur les agir pour en haut, les sorciers

dans qui peut guider se sereffet, les magiciens du Pentagramme la esprits, du Pentagramme en haut tte) la tte en

Le Pentagramme chez qui la volont ~les membres). L'ide tant a, on

la tte (la

indique conduit les

l'homme passions

par

reprsente par 3etla en peut, dcomposant cette domination

matire ainsi

(dyade) le Pental'Esprit

dmontrer .gramme, sur la Matire.

de

Le mme chez

Pentagramme figure qui les que Passions

la la croix

tte

en

bas

renverse, la laisse c'est

la reprsente c'est l'homme Volont, subjuguer le Mdium. c'est sa

entrainent

l'homme volont

l'homme passif, qui par les mauvais esprits,


b

DB

SCtBtCB

OCCCttTE

'37

Dans

cette

matrialisation mettre sa tte

situation, lePentagrmme de l'Esprit, l'homme en bas et ses jambes

la indique qni -consent en l'air.

Pentagramme ou le Mal suivant

Le

peut donc la direction

reprsenter qu'il affecte

le Bien et c'est sa

de l'Homme, pour cela qu'il est l'image cosme capable de faire le Bien ou le Mal Volont. Le Il existe Triangle connu rectangle ds la plus

du Microsuivant

le triangle dont les quit rectangle cts ont une longueur spciale. Ils ont respectivement 3, 4 et 5, si bien que le carr de l'hypotnuse 5 X 5 = a5 est gal au carr des autres cts 3 X 3 = 9 et 4 X 4 === 16; ce panpas le sens attribu les nombres ont en effet une signification tacle ainsi. mystrieuse qu'on peut interprter 3, l'ide, allie 4) la forme, fait quilibre 5, le ou l'Homme; ou dans une autre Pentagramme interprtation: L'Essence absolue a, plus l'Homme 4. &it quilibre au Mal 5. On voit que cette dernire interprtation ne diHere de la premire que parl'applicaticn 16 + a == a5. Mais la ne s'arrte

un pantacle en Chine, c'est

haute

anti-

~6 des mmes le montre

TM~ principes la disposition

Mi~OENTAM~E un monde infrieur, comme

-=

suivante

Ide-Essence Forme-Homme Homme-Mal. du Pentagramme sumt ces apparentes contradictions. L'tude Nous 7~en-~e~ extrait Paris J.-C. mentaire donnons bas des titre sur les donnes du reste a expliquer chinois Il est

de curiosit

le livre ci-dessus. (t.

1~83). dclare antrieur Claude

Lettres ~?an<es Le missionnaire l'incendie

de Saint-Martin

qui des livres, en a publi

a6, p. /;6, l'a traduit le ai3 un av. com-

dans son Trait des Nombres mystique Paris, i863). (Dentu, Comme on peut le voir ce livre est bas sur les aa clefs du livre d'Herms.

LES

22

TEXTES

DU

LIVRE

CHINOIS

TCHEN-PEY

1 Anciennement kao les et dit J'ai ou on nombres pour mesurer Tcheou-Kong interrogea Changdire que vous tes habile dans dit que Pao-hi adonna des rgles

le ciel. 2

au ciel, on ne peut avec le pas monter la terre; je vous prie de me pied et le pouce mesurer dire les fondements de ces nombres.

On ne peut

DE

SCBNCE

OCCUME

1,

3 a Chang-kao dit 4 Le Yu-en (rond) vient 5 Le Fang vient du Ku. 6 Le Ku vient fait 8. de la multiplication de 9 par 9, cela du Fang (carr) 4 == ic.

Si on spare le Ku et un Kou large de trois King joint les deux le King est de cinq. cts

en long

deux,

on

fait

le Une

Keon ligne angles,

de quatre. Kou fait Keon,

des

Voyez

la moiti

du Fang. 9

Le Fang

ou le Plat

fait les nombres


10

3, 4.5.

Des deux M-kn total

Ku font un long Fang des Ku (5 X 5 == a5).


Il

de a5, c'est

le

C'est par la connaissance es calculs que Yu mit l'Empire

des

fondements tat.

de

en bon

:8o

TRAtT UMENTAtRE
la

Tcheou-Kong dit haite savoir comment rpondit: Le Ku aplani et uni

qui est grand, je souse servir du Ku. Chang-kao Voil est pour j3 niveler le niveau.

Le Yen-ku

est pour

voir

le haut

ou la hauteur.

Le Fou-ku

est pour

mesurer
i5

le profond.

Le Go-ku 1 Le Ouan-ku

est pour

savoir 16

l'loign.

est pour

le rond.
i?

Le Ho-ku

est pour

le Fang.
8

Le Fang est du ressort Fang.

est du ressort du ciel, le ciel

de la Terre. est Yu-en,

Le Yu-en la terre est

19 Le calcul Yu-en. BO La figure Ly est pour server le ciel. On dsigne brune mle et noire. de jaune Les nombres On dsigne et d'incarnat. et le calcul reprsenter, la terre par le ciel par pour obdcrire, une couleur une couleur dans du Fang est tien. Du Fang vient le

le ciel

sont

DE

SCIENCE

OCCULTE

t8

la figure Ly. Le ciel est comme une au-dessous de cette terre se trouve sert cette figure ou instrument du ciel et de la terre. situation ai Celui bile. la terre qui connat Celui qui connat le ciel

enveloppe,

la

et enveloppe connatre la vraie

s'appelle

s'appelle sage, La connaissance du Keou. Ku donne sans passions. on connat la sagesse, par l la terre par cette de la terre on parvient la connaisconnaissance sance du ciel et on est tort est Ching. Les cots Keou la connaissance de ces nombres toutes choses. aa Tcheou-Kong dit Il n'est rien de mieux. on sage et sans passions. et Ku ont leurs nombres; prouve celle de

sage Fort

et ha-

11

TROISIME Introduction

PARTIE Partie

la Troisime

ADAPTATION Les chapitres ont fourni au lecqui prcdent teur la clef de la porte mystrieuse qui spare le Nous avons monde visible du monde invisible. vu la manire manire dont dont la Science tatt elle cachait ce qu'elle ce qu'on peut dvoiler de toutes ces prcaula cache, avait dcou-

maintenant vert, voyons concernant mme l'objet tions le Monde Invisible. Ouvrons

la porte et ne soyons pas aveugl par la lumire pas qui s'en chappe, n'ayons peur de dire ce qui <<<M<tre dit, car les matres ont voulu soie'itrvque certains mystres ls au XX" sicle et tout ce qui, est mis au jour, restera occulte et pour les les profanes pour donc esprits aperu prvenus. Qu'avez-vous dans ce ct Une histoire toire patente occulte occulte de l'Univers? et crant l'hisprcdant comme la sve cache des historiens

184

TRAT

~tMENTAM!

sous fleurs

l'corce

patentes Une science comme dans

et prcde de l'arbre. occulte le Soleil

cre

les

feuilles

et les

B H

dominant domine

les sciences son cortge

fanes, plantes science corps. Un

pro. de la du

g g g

de l'me

l'enseignement venant illuminer

exotrique la science

art

occulte

lier le plus

et

dlier

les

mes.

Le t8! <g

d'lvation point dre un homme faut encore

haut -Mais

incarn.

atteinque puisse sur ce sujet, il ne tre dit con-

Disons cernant l'Invisible Entre L'histoire en rvlant l'involutiondes pies. L'histoire formations. L'histoire humaines vers. Chaque Le degr Le degr Le mant de autres

parler toutefois

qu'avec prudence. tout ce qui peut et ses mystres.

g tg M

l'Initiation abordait mystres, de la Terre et de ses transformations relles de l'volution des races

les causes

et de M g g

continents, l'me

et des peuses~rans-

humaine

et de

g Bg

de l'Univers et divines,

et des en action

forces dans

naturelles, cet UniM

enseignement positif

comprenait

trois

degrs

degr le milieu

ou tude physique ou tude superlatif mtaphysique ou tude comparatif analogique entre les deux tudes prcdentes.

for-

Ainsi

prenons

un exemple

DE L'tude i L'tude ce que MonMC. a" L'tude du Ciel

SCtENCE OCCULTE

85

comprenait se rapportant physique nommons aujourd'hui se

nous

a peu prs l'Astro-

mtaphysique

l'Astrologie qui est devenu GNALOGIE. r~HC et ~<?~C la 3" L'tude ces, par laquelle du Temprament, Mdecine. Il est trs analogique ou

rapportant dans sa partie tude des

ce <~o-

se reliai l'Astrologie l'Histoire naturelle

Influen la Science et la

facile

de

retrouver,

mme

de nos

de toute science vritajours, ces deux divisions blement car c'est seulement l'synthtique; les sciences poqne de la Renaissance que toutes humaines ont t coupes en deux. et partie physique science est devenue ds lors du nom pompeux La matrielle un tout exacte de spar chaque baptis

de Science

La partie que science

et mtaphysique a t ddaigne <S'cte~c~ ont mme

ou positive. de chaanalogique et a t

classe parmi les Les historiens tendre tu

et rejete Occultes. eu l'audace avait de

que la partie mtaphysique le dbut et le balbutiement mais les faits s'accumulent

de prconstichaque

science;

pour montrer i :1 Donnons mutiles.

Ferreur quelques

desdits grossire noms de ces sciences

aujourd'hui historiens. ainsi

86 =

'PRA!TB

~UMBNTAM!

a g la ~5 S &
SO~oi ~fA

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5 x-

i0

MN

SCtEXCR

OCCULTE

Ceux qui liront atten~vement cetableau de l'espace dront compte qu'il faudrait chacun des lments. Nous dvelopper lons pas faire

se renpour en ne vou-

ce dveloppement ici, nous vouau lecteur comment montrer on Ions simplement la tromp en lui disant visible de que la partie toute la science, et en chaque science constituait et en lui apprelui cachant systmatiquement toute la partie invisible la nant mpriser seule vivante. de toutes ces sciences De l le dveloppement sortant de l'Ecoie mortes qui mettent l'ingnieur polytechnique rit constante~ vis-a-vis ses facults en tat d'infrioqui les possde de vue des inventions, au point de l'ouvrier ou de l'ignorant guid par intuitives. Tous les initis ont, du et Claude

la cause de cette erreur reste, signal de Saint-Martin, le philosophe raconte inconnu, dans le Crocodile les-olefs d'or ont (~omment t perdues Malfalti de Montepar ~es savants.

de regio. dans sa Mathse (a), donne le moyen renouer le lien bris, et, plus prs de nous, un Michel simple Louis (de Figanires) paysan, dveloppe, a~tat ides sur la v~t universelle (3). les plus hautes d'inspiration, vivante et la Science de la Vie

de Saint-Martin. le Crocodile ou la Guerre (i) Claude Bien et du Mal, de Monteregio, (~ MalfaIti !<t Mathse dana (repubU le ~oHe d'Ms, journal 5, rue de Savoie, Paris). (3) Louis Michel (de Ftganieres), CEuyrea (pass&t).

du. le

t83
qu'il synthse confondre sections mais n'ont unitaire Nous rsum au moins natre. suivants, tendue i* La Terre a" La Race

TNAH

~U~MENTAtRE

se garder de la avec ce que les dictionnaires appellent les <S'cMMces occultes et qui comprennent les deux les plus pas, leves prises qu'il science; chaque le caractre sparment, occulte. d'ajouter un est utile de

soit, la Science de ces sciences et il faut

en

occulte

est

la

et synthtique pensons des hauts sur les

de la Science

enseignements

Nous

points aborderons tout

traditionnels, conindispensables seulement les objets plus une tude

renvoyant

le reste

et son histoire blanche de diffrents invisibles dans et la

secrte constitution

de sa de

tradition; 3" L volution l'homme et ses 4" Les tres est en rapport

l'Esprit

immortel

plans d'existence avec lsquels l'homme plans.

ces diffrents

CHAPITRE
LA TERM: ET SON

VU
HiSTOtM! SBt&TE

Si nous l'tat nous que

un globe terrestre regardons reproduisant actuel des continents et des mers et que nous attachions la description de ce pkysique verrons, l'extrieur nous d'un ferons comme l'analyste

nous

qui dcrit sans savoir

son poids, livre, etc., ce qu'il y a dedans. aller plus loin, nous nous adressons Si, croyant au gologue, celui-ci nous racontera l'histoire phydes matriaux sique et chimique qui ont servi Mtir notre livre. Ce sera dj plus intressant, mais ce ne sera pas plus Adressons-nous complet. l'initi et demandons-lui la

clef de ce qu'il y a crit dans ce livre colossal qu'est le globe terrestre. Etl'initi :IEVE. vanoua rpondre IEVE cela veut dire le cycle du nombre Quatre et cela s'crit en langue et physique astronomique Est-Ouest-Sud-Nord. La Terre est forme tinent nullement en ce moment d'un seul con-

les Toutes complet L'Europe de continents autres terres ne sont yae <~es restes en pote de <r<ns~~m<t<ton. ~t8par<tsoa et Race Blanche Or, Europe cela veut direTNord e~ cela indique que cette race a t prcde ~'au~si v

it.

~O

TRAIT tMENTAMB humaines et par suite d'autres continents car chaque race humaine rellement

races

complets,

est le produit d'volution d'un continent frente et dinrent. rellement personnel Il y a donc eu une race Sud, la Race Noire, dont l'Afrique reprsente Une race Ouest, reprsente enfin Et le lieu aujourd'hui la Race Rouge le lieu dont Jaune tout cela d'origine. l'Amrique dont l'Asie le

d'origine. une race Est, la race de dpart

le point reprsente cycle E S. 0. N.

d'aprs

~M..

mieux EO-SN (Est-Ouest, qui se traduit Sud-Nord) au point de vue de l'Histoire. Car il faut encore se souvenir d'une remarque capitale. ou ~po!a<t0tt d'un contidisparition CC continent nent, le KeK qui a donn M<:<M<!KCC = la race humaine caractristique dudit. continent, comme tmoin sarpt< et demeure scr P~aM~e. Voil la raison d'tre relle et philosophique de ces masses de terre dont le gographe et le gologue que le corps que seul peut nous en donner l'Esprit. La Terre a donc t domine successivement quatre grandes "LaRaceJaune. races: noua dit la vie. L'Initi ne Dans toute

par

ME

SCtBNCE

OCCULTE

'9~"i~

",<

La Race La Race La Race Chacune

Rouge. Noire. Blanche. de ces races volution et une


DE t-A

a fait son Tradition


iHviKtfN

une personnel par une Science


une INVOLUTION

de pue point intellectuelle couronne et confirme


dans ladite

par
race.

us de procds particuChaque race a, de plus, de l'tat instinctif l'tat d'illuliers pour s'lever mination diverses jours une divine. traditions unit De l la diurence sous que toute lesquelles l'initi est apparente on retrouve seul capable des toude reve-

dans comprendre Nous parlerons nons maintenant

son intgrit. plus tard de ces traditions, l'histoire de la Terre. w s

Tout

dans

la Nature

est vivant. titre

La

Terre

est

un un

au mme tre~ un tre vivant un minral arbre, un homme, Ces perues lois par de vie de la la Science

qu'un

chien,

ou le Soleil (i). Terre ont t vaguement sous les noms de avec et les

positive

Magntisme leurs effets L'inclinaison

Terrestre, d'lectro-magntisme et leurs causes. de la Terre Fcliptique du ple terrestre sur

dterdplacements priodiques minent l'anne- platonique (a5.ooo ans). Si l'quateur se conondaient/l eircliptique au Terre serait dans un tat d'harmonie physique, (1) Voy. pour dveloppement Louis Mtchet~figfm<re8t La Vie. Un~MeMe; de '-h~

r ~a TRAT tMENTAttUB

point

de vue

des

saisons n'existant

et

des

climats,

qu'elle

ignore totalement. Cette harmonie

pas. les ples terrestres et c'est de cette oscillation oscillent priodiquement les transformations subies par les que drivent et graves dans la mmoire des hommes sous forme de cataclysmes gologiques et de dluges. la tradition peut, d'aprs Chaque ple terrestre la science actuelle), oc. secrte (et non plus d'aprs successives huit situations par rapportcuper continents l'quateur. que nous C'est nous l la loi des contenterons cette inclinaison Toutes cela vient p~s de nommer huit terrestres sans aller

plus loin. D'o vient rapport unanimes La

l'quateur? cet gard; destine

de l'cliptique les initiations de LA LuJM. faire dans

par sont

Lune

intgrante cette projection

primitivement de la Terre a t projete a dtermin

partie et atacar

l'espace

l'pouvantable

clysme connu sous le nom de dluge universel, l'inclinaison sur Fcliptique s'est produite alors et les eaux du ple ont balay tous les continents habits. en clef de .ce mystre racontant a t forme de quatre que la Terre plantes en voie de dsintgration devenues des continents terrestres et que la Lune, destine former un d'tre incruste avec les a refus et a t condamne, de par sa propre se dsintgrer titre de simple satellite. volont, N'oublions exista des peuples dont les pas qu'il noms indiquent qu'ils n'ont pas connu la Lune. continent, autres plantes Louis Michel donne la

M! SMBNCB OCCULTE

'93

ce mystre entrevoir et Le lecteur doit seulement l sur ce point. nous nous en tiendrons sa race humaine ayant amen Chaque continent la civilisation, fois les grandes Parmi terrestre vlation la race lois volue a retrouv chaque la vie la rses fonc(de 60 7o expirations manifestent secrtes de la Nature.

ces lois, celles et ses phases des cycles. manifeste

qui se rapportent a donn naissance

L'tre humain tions vitales par par minute)

extrieurement du cnr des pulsations et des du cur

et des

(ao par minute). les deux galement de dilatation

aspirations Les battements

et temps de contraction (systole) du cur. De plus, l'tre hu(diastole) de jeunesse, ges d'enfance, travers une succession de sommeil, et la nuit.

ses quatre main poursuit d'ge mr et de vieillesse de priodes de veille

correspondant Voil un rsum rapide de ce qu'on pourrait appeler les cycles de la vie humaine, l pulcommenant sation pour aller jusqu' la grande priode de ao ans qui enferme chacun des nesse, etc.) de l'tre Les initis sachant quatre humain. ges (enfance, jeu-

et de priodes au jour gnralement

incarn ne faisait que l'homme les lois du grand homme cleste, que reflter enpetit ont t amens chercher pour les races d'abord puis pour l'humanit enfin, pour terrestre puis, l'univers des priodes lui-mme, cycliques analogues celles de l'tre humain et embrassant dans leur dveloppement* la Terre aussi et chacune des races. Peuples C'est ainsi qu& la raction bien que et chacun des

du jour

de la nuit

~94

TRAtT~

~M~NTARE

de la Terre et produite par la situation respective du Soleil donna le jour et la nuit terrestres, manide la plante festant la diastole et la systole et renfermant chacune un matin, un midi, nn aprs-midi et nn soir, manifestant les pulsations locales du corps terrestre, en secondes. Les positions produisirent une que l'aspiration un mois divis tion(N.L. etP.L.) Le mouvement comptes respectives priode en heures, de la Terre en minutes at

qui tait et l'expiration taient en d'expiration de la Terre autour quatre et deux semaines

et de la Lune pour la Terre ce pour l'homme deux d'aspira-

(P.L. et N.L.). du Soleil (selon les thories actuelles) reproduisirent pour la Terre, sous le nom d'anne, ce que la journe tait pour et l'anne une priode d'activit l'homme; comprit la priode correspondant (Minuit(Printemps-Et) Midi) et une priode (Automne-Hiver) du jour. Minuit) A ces priodes de production et de repos la priode correspondant (Midiil convient la priode d'ajouter ans (redcouverte de

de 5ao lectro-magntique nos jours par Bruck) la Terre ce (i) qui est pour est pour l'Homme, et la grande anne e que l'anne de 25.ooo ans qui est pour la Terre ce platonique qu'un des quatre ges est pour l'tre humain. nous permette ici une Qu'on concernant cette loi quaternaire dans le cours dj parl nous Msons ici l'adaptation (1) Bruck de notre courte dont digression nous avons et dont

ouvrage

te ARt~MM~M ~treMfc.

DE

SCIENCE

OCCUME

gS

se prsente nous sous forme de La loi gnrale une d'ascension, une autre deux grandes priodes, chacune cade descente, spares par une priode et qui ractristique changer de direction. nous avons la gure annonce Ainsi suivante que le pour le jour courant de l'homme va

<~

M'

Cette

loi est donc

une

loi rellement

universelle

et s'applique aussi bien a l'volution eta l'involution de la force divine dans les Univers qu' la circulation de. la force vitale porte par le sang dans humain. l'organisme

'96

TRAM

~UMENTAtM!

Aussi tabli

les anciens pour des chaque

peuple cette race d'enfance, lesse.

chaque cycliques priodes pendant lesquelles et ce peuple passaient par leurs phases de jeunesse, mr et de vieil. d'ge

collges initiatiques race humaine et

avaient-ils pour

hritiers de la tradition Les Brahmanes indiens, noire et d'une partie jaune ont gade la tradition de grandes de ~3a.ooo ans, applilement priodes cables aux races humaines. Mais il ne faut pas oublier que, dans une famille, quand petit-fils voulait quent ment. le grand-pre grandit arrive encore prs du tombeau, l'tat d'enfant. Si le l'on g

ce petit-fils appliquer on se au grand-pre

les lois qui s'applitromperait grande-

des hmisphres terrestres a des lois Or, hacun et d'involution <~po~a<Mn rciproquement coinplet quand l'humanit d'un mentaires, hmisphre de vieillard est l'tat l'autre plein d'exprience, humanit et de l'autre hmisphre est l'tat d'enfance rciproquement.

l'Orient et surtout l'Asie sont Actuetlement(896), de la sagesse et de la vieillesse, tandis ~l'poque termine l'adolescence que l'Europe, pivot central, et que l'Amrique sort du tombeau et presque de jeunesse. Les Brahmines rope que l'Asie cependant appliquer indiens savent a eu son Messie l'tajt d'enfance trs que l'Eu2o sicles, tandis de 8;y sicles, et bien

il y a peine a eu le sien il y a plus certains crivains d'Occident voudraient a notre hmisphre les lois cycliques qui

DE

SCIENCE

OCCUMK

rgissent sommes

l'Orient en

et viennent

priodes C'est une erreur trs grande dont tous (Kali-Youga). se garder; d'Occident doivent car elle les occultistes aurait de notre de trs race. grands dangers pour l'intellectualit

prtendre que nous et <fM!<'o~B<:oK d'obscuration

s'eMrondre sur Terre, un autre Quand un continent et ce serait mconnatre nat l'hmisphre oppos, toutes les lois de la cration que de vouloir appliqui vient les lois de celui qui s'en qur au continent va. Or, cela est aussi vrai pour une race et pour un Evitons donc soigneupeuple que pour un homme. et ne croyons sement une telle erreur pas que les l'Europe sont applicables ou cycles brahmaniques l'Amrique, les appliquer. du moins de la manire dont on veut

Les Brahmes, d'hui le Satya-Youg actuel et cela

eux-mmes,

(ge noir) en dpit de leurs

prconisent aujouret calomnient l'ge annales propres qui

le troisime et signalent ge comme le plus brillant le plus heureux. Ce fut l'ge de leur maturit ila sont aujourd'hui dans leur dcrpitude et leurs rese tournent sougards, comme ceux des vieillards, vent vers les temps de leur enfance (r) . Muni aborder min sur Terre. Les races jaunes, elles accomplies mme Plante, de ces donnes, nous sans crainte l'histoire pouvons des races maintenant qui ont doontsur n'est-il la

noires rouges, leur volution, continent

et blanches successive terrestre p. i02.

ou chaque

(1) P&bfo D'Olivet, MM. PMtMt~M~tM,

!98

TRAtT

LMENTAtBE

Les restes d'une autre Plante. que la cristallisation la Terre, de quatre de ces Plantes ont-ils forms ainsi que l'enseigne la hauts rvlation signe Louis Michel de Figanires (i) ? La Lune est-elle un de ces continents tairement la non satellite Ce sont destins a former la Terre des autres, a t spar harmonie terrestre et devenant mais normal, des questions bien trop un cancer leves et qui volondterminant ainsi pas un de la Terre ? et trop graves Que les curieux non

en quelques pour tre traites pages. lisent ce sujet les uvres de Louis-Michel deFigaleur difncult et considnires, malgr apparente, rons simplement notre commenant nents haut. Nous Jaune, laisserons de la race donc de ct l'histoire dont nous Orientale terrestres D'Olivet, de Fabre le

comme rsoin en problme alors que tous les contihistoire, sont forms et suivant la mthode sans aller ni plus loin, ni plus

de la race e retrouverons

les restes avec Fo-hi. simplement De la race Occidentale, la race Rouge qui avait tenu le sceptre sur la Terre avant de la civilisation les belles colonies en rappellerons en Bretagne, en Espagne (et dans Grande-Bretagne, les o les trusques en Italie Pays Basques), taient race une rouge colonie fonda et erifin en Egypte o la rouge la la colonie atlante qui, aprs les transmit aux autres races On commence Occident, que savoir l'gypte on les Noirs, nous

grande hautes

catastrophe, vrits de l'initiation. maintenant

seulement

(i)f.<tneMM~)efMH6.

SCIENCE

OCCULTE

dont les plus tait une colonie de rouges, au Prou (i). tes ont t retrouvs L'effondrement de la Puissance de l'AHanlide

beaux

res-

bientt conquis naissait race blanche Nord.

fit passer le sceptre aux mains de la race noire, qui eut toute la terre alors habitable. La alors aux environs du Ple

Je vais me transporter decelle o nous vivons; qu'un long prjug travers l'obscurit

a une poque et raffermissant

assez recale mes yeux fixer

avoir affaiblis, pourrait des sicles le moment o la Rac

vint paratre Blanche, dont nous faisons partie, sur la scne du monde. A cette poque dont plus tard je chercherai dterminer la date, la Race (i) Il suffit pour se rendre compte de la vriM de cette assertion de comparer tes hiroglyphes, tes sphinx et les pyramides des Pruviens, ou l'art trusque et l'art gyptien. N~Mt'e des naMotM cioM~M du M~Voy. pour dtaHs que et <<e t'~mdf~Me du Sud, 4 vol., par t'abb BBAS9ANDE cotonet DoasAEM i!;.CaWe amMca~e, BouMouRc; parte (Paris i88~) et <'ccj!(ecAM tes ~t~or~Mes de jt'~mdf~Me du Sttd, par le docteur Honri GtRGOM, qui donne do forts argumenta tout eu ne dfondant pas la mme thse.

aoo

TRAtT

~LMENTAnUE

Blanche

tait

encore

arts, sans culture espce, venirs et trop dpourvue d'entendement Elle habitait cevoir mme une esprance. rons

faible, d'aucune

sauvage,

lois, sans dnue de sou. pour conles envi-

sans

du ple Boral, d'o elle avait tir son origine. La Race Noire, dominait qu'elle, plus ancienne alors sur la terre et y tenait le sceptre de la science elle

toute l'Afrique et la possdait de l'Asie o elle avait asservi et plus grande partie la Race de la Jaune. dbris comprim Quelques obscurment sur les som. Race Rouge languissaient de l'Amrique plus hautes montagnes survivaient l'horrible catastrophe qui venaient les frapper; ces faibles dbris taient inconnus; Race;Rouge nagure la. Race a laquelle ils avaient mets des et de la

et du pouvoir

veraine, et, comme faisait Boral

avaient appartenu, occidental du Globe; possd l'hmisphre la Race noire, alors souJaune, l'Oriental, s'tendait au sud sur la ligne quatoriale;

je viens de le dire, la Race Blanche qui ne errait aux environs du Ple que de natre etd'exdevan-

(i).~ Qu'il nous soit ici permis de rendre justice toute notre admiration l'initi primer qui, ant

les dcouvertes de la critique conhistorique a su aller arracher au Plan astral, o temporaine elle tait fixe, l'histoire de notre race. Toutes les coles initiaques d'Occident comme honorer doivent un des plus grands matres ait que la Providence de l'Histoire l'auteur ~a envoys, Philosophique Genre humain, FABRE D'OUvET. Devant le labeur (i) Psbrc d'OMvct, ~s<. j)A~$opA~ p. 67.

DE

8C!ENCE

OCCULTE

a6

l'tudiant de ce grand esprit, s'arrte, et l'initi la crainte et l'admiration, celui qui demanda langue des esprits les clefs que l'Extase gares et mconnues. soient les traits ses

entre partag saine dans la la Prire et avaient

prdcesseurs Matre vnr,

que la calomnie Acadmies dirige contre vous, soyez assur de troulev de la tradiver dans le cur de tout vritable un asile pour l'avenir. tion occidentale, Fabre d'Olivet ricien et son uvre de la rvlation a un autre cur. rvlation fat la lumire du courant magnifique expose le ct encyclopdique d'un

quels que des Instituts et des

pythagoun seul ct C'est de grand la devons le

grand initi, doubl Saint Yves d'Alveydre,

homme

et la justification des Patriarches, des courant de l'Eglise c'est--dire le ct vivant et de Jsus, d'amour crateur de la rvlation rons la fin de ce trait. Et maintenant, de notre l'histoire Fabre d'Olivet vade-mecam de ses tudes. La Race

que nous de l'autre courant

Prophtes et le ple aborde-

que nous

de mon mieux, je vais rsumer race, telle que nous l'a transmise dont les ouvrages doivent tre le vritable occultiste au dbut

de tout

ne prs du Ple Nord, fut d'aBlanche, bord a l'tat et errant, ignorant qu'il sauvage existt d'autres tres humains sur terre. Protgs par leur climat, et en force. Puis vers Terre le Sud les Blancs commena travers les grandirent la descente immenses en nombre progressive ibrts del

des Chevaux Ross-land (Russie actuelle), qui amenrent les Blancs jusqu'aux terres suprieures*

aoa
Poil ?~a<s Land

TRAMB BNBMBNTAtM 1
(Pologne) des Ames et de centrale), l aux bornes terres leves par ZaM<%(Europe an nord

et a l'ouest, D~~V-jMar~, par les Terres infrieures BoM-Z<M!<< et G&<!H-Z<M~ (la de la Race C'est lh que se fit la rencontre Gaule). Blanche et de la Race Noire. la Limite Les Blancs, emmens par aux travaux eresses. furent srieuses, masse en esclavage et furent occups des mines et aux constructions des forils apprirent, dans la souffrance, de leurs ennemis, ils se perfecles Noirs. faibles et sans armes

Mais

les armes utiliser perfectionnes et, la faveur des forts impntrables, tionnrent Mais, dans l'art de combattre

leurs seules forces tout, livrs malgr les Blancs n'auraient physique", pas fait de rapides sans l'assistance de la Providence divine progrs qui fondait de grandes C'est la femme qui 'Invisible blanche, vues fut sur leur race. le dbuta par sur la race choisie, ds

d'extase, salut. Sur le point en effet d'en venir aux mains entre eux, deux grands chefs blancs furent avertis par le Voluspa cachs en grand noirs, que les guerriers nombre dans les environs, n'attendaient que la fin de la lutte entre les blancs pour survenir et anantir les survivants. Cette rvlation surnaturelle qui s'unila prophdes prrapidegrandement frappa rent et exterminrent Mais pleins de tesse, tresses ils crrent et l'autorit des deux chefs l'sprit les'noirs. reconnaissance pour

pour agir prophtiquement et c'est une prophtie del femme l'tat de la Voluspa durent leur que les Blancs

ds ce jour les collges des druidesses grandit

jt

MSCBENCBOCcmTB

909

bientt toute union relle perdirent leur faiavec l'invisible cleste, et, pour masquer dans la race blanche les blesse elles introduisirent et le rgime de la terreur. C'est sacrifices humains ainsi que la femme alors toute-puissante provoqua la terrible enlever s'tait desses raction toute expatrie libert. qui lui pour longtemps, des Celtes Dj& une partie fuir le despotisme des Druiallait,

ment. Celles-ci

travers qai fut plus oit bbdhones ~r~s mille est l'origine Juifs. la tyrannie La race un terrible munications grs humains la desse

(vers tes rgions tard

pour 10,000 avant

et avait gagn J.-C.), occupes par les noirs, la contre l'Arabie. Cesont ces celtes errants

une partie constitua plus tard, vicissitudes, le peuple hbreu (t). Telle de l'tat infrieur de la femme chez les nos Celtes faillit rests en Europe tre anantie dans sous des druidesses. blanche Nau encore contracte par les com-

dont

Revenons

lpre, avec les noirs la

malgr offerts

et qui fit d'effrayants prodes sacrifices multiplication au -dieu Thr de gnie au druide Ram. d'une et a que la

Freya. Providence s'adressa Ram senf&ait

par les druidesses C'est un homme cette fois en son me

de voir

ravages faits. dans les corps des blancs par et d'autre part les ravages non moins effrayants faits dans les esprits. des druidesses par les exactions

part les la lpre

(i) C'est du mlange qui s'effectua alors du sang boren et du suden que sont issus les Arabes. Toutes les Cosmogonies o l'on trouve la Femme prsente comme la cause du mal et la source fconde de tous les malheurs. qui ont assailli la Terre, sont sorties de la. (Fabre d'Olivet, NMf. philosop~p.l'i~vo!.}

ao$

TRAtT

MSMENTAtMS

Plein dormit tral

de ces sombres au pied d'un se rvla son rvla

le jeune penses chne et bientt tre lumineux. de sa race

druide le plan Ram vit

s'enas-

l'me paratre mann, qui lui d'une certaine

collective

et le moyen l'autorit que leur Ram annona

manire de redonner avaient cette

le grand que le gui du chne prpar de la lpre tait le remde au collge des druides ravie les druidesses.

ap. Herr-

rvlation

au chef de son col-

confirma la ralit de la vision. lge et l'exprience Les druides gardrent pour eux le secret de la prdu gui et une fte commmorative transmit paration Cette fte fut la vnement. d'ge en ge ce grand rcolte du gui du chne chaque anne l'poque du des forces de la Terre renouvellement (a la Nol). Fabre d'Olivet raconte ses propres (d'aprs visions efforts astrales) dsesprs comment pour les druidesses retenir I~autorit firent qui des leur a et,

chappait. Ram fut cit porter c'est--dire a tre sacrifi

un message sur l'autel.

aux anctres Ram refusa

avec plucivile, s'expatria pour viter une guerre sieurs milliers de Celtes qui s'taient sa attachs vers fortune (vers 6?oo avant J.-C.). Ram se dirigea s'arrta te sud-est, plulongea la mer Caspienne o il sieurs annes aux pieds des monts Ourals deson arme~ de tous les Blancs tablis augmenta et ayant dRnitiveen ces rgions, puis longtemps ment organis ses forces entreprit de la conqute l'Inde alors au pouvoir & des Noirs (i). Il franchit ) Car il fut un temps o les rives du Gamge taient

BE

SCMNCS

OCCU.TnS

aoS

cet effet

la chalne

de

FOura!

et

tablit

entre la mer Caspienne mier campement d'Aral. soit par ses C'est de l que soit par lui-mme, Ram repoussa les Noirs jusqu' Ftle de lieutenants noir fut dnnitiveLanka (Ceylan) ou le Pha-Rawon cras et perdit la vie (i). Le pome indou du Rama-, une partie de ces hauts faits. A cette ~ana raconte M~MpM*e<fcjRant qui eut une telle poque commence influence J'ose sur toutes peine dire les traditions ici combien de la race blanche. de sicles comp-

preet la mer

son

tent les chronologistes. J'ai dq montr qu'on astronomiques, prs de 5,ooo faire

de Ram l'poque ans au-dessus de notre re, en suppodans le casant qu'il n'y et pas eu de corrections lendrier mais qui assurera runique; qu'il n'y en avait pas eu ? Arrien qui, sans doute, avait crit d'aprs des traditions originales, rapporte que depuis ce Thocrate Sandrocothes jusqu' qui fut vaincu s'accomptait 6,~oa ans. Pline avec Arrien, ne paquoiqu'il raisse pas l'avoir Or chacun sait que l'ex. copi. d'Alexandre aux Indes eut lieu 3a6 ans pdition avant J.-C. d'o il rsulte qu'on peut tablir depuis Ram jusqu' la prsente anne 1821 une dure de on par Alexandre, corde parfaitement 8,55o ans (a). habites par des Ethiopiens (Enseignement dea Brahmanes). Vie <Mpo!!ot!hM, oh. IH cit par A!narave!ta /M<a<M!. (1) Voy. pour dtails Fabr&d'OMvet,'i"vo! p. 853etsuiv. (2) Fabre d'Olivet, ~M<. Phil., ter vol. p. 2i7.
12

peut, remonter

au moyen

de calculs

il

ao6

TRAHT

ttMENTAME

De cette De J.-C. D'Alexandre Et avant Matre

anne

J.-C. Ram.

896 3a6 6~oa SCa~

Alexandre.

J.-C. du monde

6728.

la civilisaqui devait prsider tion de toute sa race, Ram organisa son empire d'aet religieuses. Il taprs les formes thocratiques le sige du Souverain-Pontife blit au Thibet et son nom de combat Ram (le Blier) en changeant celui du prtre t Lam (L'agneau), il qu'il avait fonda tique la race Lamique, que nous retrouvons ce culte ce culte comme de l'agneau caractristique n~sde

commencent profanes l'histoire. Ils voient bien la race blanche ou aryenne de l'Inde de l, la tradition pour apporter partir blanche sur toute la Terre mais ils ne savent pas venus que les Blancs taient dans l'Inde.. Tout ce que nous avanons sidr avons livres bases d'Olivet comme srieux que celles (i). un pur roman la certitude que, d'histoire donnes d'ailleurs ici sera et et d'Occident con-

aryenne. C'est ici que les historiens

peut-tre

nous cependant dans trente ans, tous les n'auront d'autres plus le grand matre Fabre

par

(1) J'ai sous les yeux un gros livre qui traite de la SdeMM `: de l'histoire; o la chronologie, fonde sur celle d'Ussrius, est prsente dans une srie de nombreux tableaux. On y voit entre autres choses que-Promthe enseigna JE aux hommes l'usage du feu l'an i687 avant J.-C. que Cadmus montra aux Grecs Fa~t d'crire, l'an 1493; qu'un heureux hasard prnfura. aux Dactyles la dcouverte du ?!* !'a& jg

DE

SCIENCE

OCCULTE

20~

Nous digression mais points table Ram rellement blancs leurs les et nous les

pourrions, historique prferons plus

la et

rigueur, renvoyer en retenir

arrter aux quelques pour par tous le sa les

ici historiens pages tout

notre

rsumer

les vri-

importants

occultiste. frappe tellement providentielle quelques o autres il est facile le monde que placrent de le

conduite peuples dans sous

hros

annales noms

reconnaitre

suivants

NOMS Hindous. Thibet. Chine Japon W t'A NorddelAsie..< Persans.

DIVERS

DONNS Rama. Za~a.

RAM

Pa. PO!-D<. ( jPa-<SA<!A ..o, c,. GMtM-5~a. ou Pa-St-pa.

Iraniens. Arriens. Dionysos. suiront seuls retrouver l'unit au

Ces

noms

donna Fan 1385; et de la charrue 1406; que Crs l'usage tout cela plusieurs la de sicles fondation du royaume aprs et Phorone avait an Siapone que dj donn d'Argos,tandis code de lois aux Argiens; avait t btie que Sparte qu'on et que Semid'or dans Athnes avait frapp des monnaies ramis avait tonn le monde les magnifiques par jardins qu'elle avait fait construire Certes dans c'est Babylone. chose sans chard'admirable quelque que des royaumes des rues, codes de loi sans de la monnaie d'or sans lettres, icu. et des villes bties sans fer 1 ~brcd'0!ivet,p.344.

ad8

TRAtT&

LMBNTAtRE

de la diversit a Ram. rapportant milieu

des

histoires

mythiques

se

le Zodiaque aux ces noms Ajoutons signes comme le fera plus duquel Ram a ml son histoire, de la Terre, et nous troutard Mose pour l'histoire verons Les aussi l'adaptation du de la partie au nombre mythique de l'astronomie. signes Zodiaque, sont ce qu'il y a de plus remarquable cleste; les autres ne servent gure de douze, dans la sphre

C'est per la triple expression. ces signes que Ram a mis toute la force de son gnie. doit tre .consiCelui qui porte son nom, le Blier, dr comme le premier. Mais a quelle de partie l'anne doit-il correspondre Si c'est au commenceil faut donc le placer ment, comme il parait certain, cette nuit-mre au -solstice d'hiver, appele parles Celtes Modra-Nect. en examinant l'tat du Alors, ciel, nous verrons aujourd'hui que cette nuit tombe sur le Sagittaire de prs de quatre une rtrogradation ce. qui donne ou cent vingt Or signes degrs. en calculant ces cent vingt nous trouvons, degrs, du Zodiaque, 8&{o ans; pour l'anciennet prcisment ce qui ne s'loigne pas trop de la chronologie que le et divi' Ram a

qu'a en dvelopdans l'invention de

d'Arrien, que j'ai dj rapporte. /< En suivant cette hypothse, il se trouve tombait au solstice d't signe de la Balance ;sait l'anne en deux parties gales. Comme i t confondu avec le symbole l'ont fait le soleil, du Blier,

~par comme cours

une foule de cet astre et ses diverses

aussi que l'on a dsign il a t tout simple, de ~dire le d'crivains, influences carac-

DE

SOBNCE

OCCULTE

909

mais en signes qu'il franchit sar l'histoire de ce clbre Thocrate, on voit qu'elle est assez telle que je l'ai raconte, ces bien exprime par les figures qui accompagnent trises par rMchissant signes. D'abord, en arrire, la situation reau furieux qui fuit, la tte tourne l'il fix vers le pays qu'il quitte. Voil de Ram abandonnant sa patrie. Un Tauc'est un Blier

les douze

vouloir sa marche parat s'opposer dans la vase, mais la moiti de son corps, enfonce d'excuter son dessein il tombe sur ses l'empche genoux. Ce sont les Celtes, dsigns par leur propre tous leurs efforts finissent par symbole, qui, malgr se soumettre qui suivent, avec les sauvages n'expriment pas mal son alliance Touraniens. Le Cancer ses mditations et signifie son retour sur lui-mme le Lion, ses combats, et surtout l'le de Lanka, la dsigne par cet animal Vierge aile portant sa victoire. Par la l'galit queurs indique palme la main, n'a-t-il Balance, pas caractris tablit entre les vaincus et les vainpeut retracer et le Sagittaire le Verseau morale rvolte, quelque la vengeance qu'il et les Poissons une Ram. Les Gmeaux

qu'il Le Scorpion

quelque trahison en tira. Le Capricorne, tiennent plus la partie

retracent des vnements tre par les deux Poissons, manire celle il croyait de son successeur. c'est de la dont

de son histoire; ils de sa vieillesse et, peuta-t-il voulu exprimer la ameserait enchane

queson

Comme

aux environs

emblmatiques vers le trente-septime

que les figures ont t inventes, sphre les astrodegr de latitude,


12.

de Balk

axo nomes

TRAME JSMNNTAM! trac du ct de du la

voir que le cercle purent par les constellations ple austral de l'Autel et du Centaure, Baleine, au-dessous dessinent donnent, d'elles exactement dans les plus l'horizon

du Navire, et le vide anciennes de cette

laiss

sphres, latitude et fut (i). tou-

par consquent, orthodoxe L'initiation

le lieu de leur invention de la race blanche

jours caractrise par la couleur de la force, du mle. de Ram dura environ L'Empire et alors le lent commena civilisation de l'Inde ou l'avait la Celtide Voil pas voulu ou il aurait donner, la clef de ce schisme

Blanche,

symbole sicles ple de

trente-cinq du dplacement amen Ram

d tre

primitivement fminin que d'Olivetn'a

jusque nx.

car il la connaissait.

la cause visible de la dislocation de Effectivement, de Ram fut le schisme de ceux Empire qui, sur la musique, voulurent s'appuyant placer le passif au-dessus de l'actif. Mais la cause MftStMe tait bien Nous venons de la faire pressentir. plus haute. Ces rvolts comme signe de protestation prirent la couleur comme emblme et c'est d'eux Rouge, de la pourpre comme que date l'origine marque du Pouvoir. noms: Partis Pasteurs, de l'Inde vers Ils turent Yonis, vers 3.aoo avant sous diffrents dsigns PaUi-Phniciens Yonijas, J.-C., ils arrivrent

en Egypte

teurs) aprs l'Asie-Mineure empires (i) ~b.

des Pasa.yoo avant J.-C. (Invasion avoir conquis l'Arabie et presque toute et tabli les fondements des grands et de l'Assyrie. vol.

de la Phnicie

d'Ouvert,

N<s<o<rePAMosopMoMe, p. ?9,1"

DN SCtBNCt! OCCULTE
Quelle tait donc

9H

la situation

de l'Egypte

cette

poque? ainsi L'gypte, propos de l'histoire que nous le verrons plus tard de la tradition, avait conserv la vieille tradition atlante venant

intacte presque et transmise de la race rouge par la race noire. une grande de Ram avait eu de plus L'empire ou le gouvernement, en Egypte inuuence par les avait prospr; Pha-Rawn aibrmethocratique, l'poque o nous en sommes il avait donn quatorze l'Egypte. dynasties avait L'Ancien Empire pris fin avec la dixime

il avait durde5oo~a 3o64 av. J.-C., c'est. dynastie, du Grand' -dire jusqu'au moment de la dislocation Empire de Ram. C'est peut-tre mme cette dislocation qu'il faut attribuer la naissance de la premire dios. dynastie politaine Quoi vahisseurs treizime de l'gypte).. (la onzime qu'il en soit, la horde des dut menacer Asiatiques vers a6oo lors en-

dynastie. les prtres, sentant cy~r~F:~ squences, conserver /<!fC. Ce n'est Pasteurs nages gnant l'Inde, les toutefois envahirent et des la tradition

de la l'gypte C'est, en effet, ce moment que le danger et prvoyant ses conles Grands pure rouge que vers Mystres de toute J..C. pour souilque les des carcraidans `

aaoo av.

o ils firent' l'gypte massacres sans nombre. Mais, orthodoxes fbrtiBer rests tour

des reprsailles on vit ces Asiatiques du ct de l'Arabie, profanes qui n'ont

nouvelle

conqute historiens

ce qui tonne tous les pas la clef de ce mys-

ata

TRAtT

JLMENTAttE

tre

si simple. pourtant ditMariusFontanes. La lgende ment d'horreurs.

coutez

ce propos

ce que

a fait de cette On affirma

invasion

un dchane-

et pendant longtemps fut pille, sans hsitation ruine, que l'Egypte dtruite par le fer et par le feu systmatiquement de la population livre a la mle, qu'une partie des Asiatiques dans fureur , succomba ignobles ces massacres, l'autre partie tant rduite en esclavage L'invasion de Shalif est certaine une inaugurant indiscutable dynastie, et le rgne la quinzime; de ces envahis-

moins sre est l'origine beaucoup comme des Asiatiques seurs qui, dnoncs ignobles par Manethon, vont bientt, le mme d'aprs contre les Asiahistorien, dfendre ~Z~p<c <tyaM(). Faute d'avoir taient que ces Asiatiques les des rvolts d'autres craignant reprsailles ce point d'histoire est rests orthodoxes, Asiatiques demeur obscur pour les historiens. compris coutons notre opinion. Manethon maintenant dnomme Manethon les qui confirme a Leur

envahisseurs

c'est--dire dit-il, fut appel B~sos, car A~c dans la.langue sacre signifie oa roi, et sos, selon le dialecte vulgaire, pasteur Il en p<M<eHrN; de.ISt le mot compos ~sos (a). peuple entier, rois pasteurs, (i)Marhi8Pont&ne8,Z.Mj?~P<cs.P.!M8. {~) Il nous vint un roi nomm Ttmfm. Sous ce roi, je &e sats pour quoi, Dieu souMa contre nous un vent d~favo-

DE

SCtENCE

OCCCME

at3

est, ajoute Manethon, qui des Arabes. Nous savons pourquoi Arabes

prtendent on

que

c'taient

venaient puisqu'ils et refoul dans le dsert les vrais quis cette contre Arabes dont une partie , prit le nom d'Hbreux Ceci est tellement c'est--dire errants. important Fabre textuellement d'Olivet. que nous citerons ainsi L es Indiens dissidents, que cela est consne parvinrent tat par toutes les lgendes sanscrites, dans l'Inde proprejamais faire de grands progrs ment dite; mais cela n'empcha pas que, d'un autre extrmement ct, ils devinssent puissants. ? Leur premier s'efconsidrable, tablissement, fectua d'abord vers le golfe Persique; do l, ils pasla conqute srent dans l'Yemen dont ils firent malgr la violente opposition qu'ils y rencontrrent. Lea Celtes bodhones, mattres de depuis longtemps autant qu'ils le purent, l'Arabie, aprs avoir rsist aimrent mieux s'expaobligs de cder au Destin, trier que de se soumettre. Une grande partie passa en Ethiopie, le reste se rpandit dans le dsert et s'y divisa en peuples errants, qu'on appela Hbreux les Phniciens pour cette raison (t). Cependant ayant pris la domination.de la mer qui spare l'Arabie de

les croire pouvait d'Arabie aprs avoir con-

des parties de l'Orient, rabto; et, contre toute vraisemblance, dee gens do race ignoble, venant l'improviste, envahirent io pays et le prirent sans aucun par force, aisment, combat. MANETBON. (i) Le mot Ae6W, dont nous avons fait hbreu, signifie transport, dport, expatrie, passe au'deta. Il a la mme raoino que ie mot &afM en arabe mais il a plus de force en co qo'U exprime une dislocation plus grande.

s"4

TRAME

~t~MRNTAME

lui donnrent leur nom et vinrent, comme l'Egypte le dit Hrodote, le rivage de la Mditeranoccuper le sige de leur empire ne, o ils tablirent (). chalden fut renvers. Un A cette poque, l'empire des Phniciens, connu sous le nom de Plaksha, fit la conqute l'Asie Mineure, sur Babel, appel fut donc a appel ~?*ten. Les ciens, bodhones reuse, Hbreux, Nembrod Hbreux, cause chasss et contraints dis-je, pour ennemis qu'ils implacables taient issus des de ces PhniCeltes les bords a de l'Euphrate il donna Blus la son clbre nom. des chefs de JMM: et btit ville Ce de Blli

laquelle ou BelQs

et les Latins par les Grecs le fondateur de cet empire clbre qu'on tantt tantt ou AsS~r~n 2?<6~07Men,

de l'Arabie heupar ces pasteurs d'aller errer dans les dserts, les donnrent la ce B&lli le nom de violence en et la vain

exprimer de son usurpation. Mais le torrent trent d'arrter Depuis ques

ce fut qui

tyrannie tenqu'ils sur eux.

se dbordait subit

le Nil jusqu' tout l'Euphrate le joug de ces formidables sicles

en quelPasteurs qui, qu'on efforts avait Isral la ou

assis sur le trne, gardaient quoique leur avait donn comme injurieux. La Haute cause des Egypte rsista longtemps partisans, le nom facult chez vigoureux sous masculine, mais enfin la Isis et la desse

ce nom

a leurs qu'y

facult Osyris partout

d'Zswara,

oppose l'emporta les Thebaites et la le nom de Pall'Mume ou la

(1) Les Pouranas des Hindous lui donnent listhan; c'est la Palestine proprement dite, Phenicie.

ME

SCIENCE

OCCULTE

95

desse

Mylidha J~

chez

tes Babyloniens, ou

furent

mentplaces Mre Grecs, force

au-dessusd'Adon.EnPhrygie, appele Dindymne le Pre Atis, ne C~M~e

galela bonne par de les

dpouilla et ses virile

qu'en lui curant faisait thodoxie Nous allons

prtres en sacrifice maintenant

sa souverain, se conserver purent mme de son les dont culte l'Or(i). fait ce la

la chose l'emblme tous

ailleurs voir

etibrts de pris

pour rparer par les initis fminin dont les schisme couleur rouge. Laissons de ct l'Inde

les consquences adhrents avait

Krischen tard, vers Fo

(Gopalla) (Sakya) l'unit dans les

avant (2.600 J.-C.) plus puis, 1.600 avant s'efforcrent J.-C., et transportons-nous perdue, terres jadis illustres par L un initi de gnie parses, disparition lui donna nouvelle connu d'action 1 Inde sous non seulement laquelle l'impulsion et fructueuse le nom de elle la race

de retrouver l'Est, les jaune mais

jaune. runissant la race

bandes de la encore

sauva tait

appele,

psychique carrire. Fo-Hi et il

une ncessaire Cet homme fut cra son centre

l'poque mme et o les Grands le

oit Krischen,

c'est--dire Egypte, en mme~ temps que eu Perse.

Mystres de 2.~00 a a.6oo premier

dans agissait taient crs en avant J.-C. paraissait (a),

Zoorastre

(i) Fabre d'Olivet, B<s<M! p. 276& 278. Le Livre des Empereurs de Chine, tir de la Bibliothque (2) tt''s Missions trangres peu de chose prs ces confirme dates, puisque Fo-Hi et Xin-Num prcdent immdiatement HoMn-Ti qui ept port comme ayant rgn vers 2.697, avant J.-C.

at6

TRAME

~tMENTtM

Fabre <t Parmi Gange,

d'Olivet les un autre

dit ce sujet Peuples qui habitaient Thosophe, non moins

an

del

du

(que Zoorastre), appel Fo-Hi, mier schisme des Pallis avait

prtendit pris naissance

audacieux que le pr* dans

un malentendu, et qu'on l'aurait facilement vit si l'on eut examin sexuelles que les deux facults avaient t mal poses sur les deux Principes cosmogoniques A dater tre Iswara et Pracriti. l'histoire analytique peutbon historien. quel Nous l sur ce point. mais sous ses rapports de ce moment

dans reprise n'importe Aussi nous arrterons-nous allons maintenant une forme

l'histoire, reprendre et surtout dans synthtique sotrique.

avec la tradition

LES Les Noires

GRANDS anciennes ont lgu

MESSAGERS civilisations

DIVINS

(i) et

la race

Jaunes, Rouges des connaissances blanche dont

et religieuses historiques, scientifiques semble constitue une tradition transmise sieurs manires

l'en-

qui peuples Nous avons ce livre poiler faisons

et par diffrentes voies ont t chargs de cette transmission. pu voir dans les premiers chapitres

de pluselon les de

les procds employs principaux pour reet pour dvler l'enseignement sotrique; maintenant de nosorcdents l'adaptation

enseignements. (1) Ce terme de Grand Messager ouvres de Louis Michel de F!gamierea. est emprunt aux

DE

SCIENCE

OCCULTE

9t?

L'homme

n'est

pas

abandonn

seul

dans

la

car-

Si le Destin se sourire qu'il accomplit. l'oblige l'humiliation et la souNrance, sa mettre parfois de prcieux Volont libre peut recevoir enseignements de la part de la Providence. ne peut agir sur les hommes que et ce sont les g7'<M<<s initis sortis par les hommes soit des fraternits la tradition, soit qui conservent La Providence de l'ascension tase qui sont de trouble de rappeler vine et le but de leur lame humaine tard personnelle dans chargs due la Prire les et l'exde doute et poques aux hommes leur origine diexistence ici-bas. A propos de nous verrons plus dont de

et de son histoire

invisible de ces grands initis l'origine nous ne traitons ici que le ct effectif et visible. Ce qui a empch la plupart des historiens

ces floraisons c'est l'habitude d'initis, remarquer d'crire sparment l'histoire de chaque peuple sans de l'histoire de la Terre tout entire une s'inquiter poque donne. Cette dernire de prcieux enseignements. Nous commencerons laissant volontairement Cela nous avant J.-C. L'empire J.-C. clate de Ram dans dure 35 sicles et en 3aoo avant l'Inde le grand schisme qui devait celte son ple original. des pasteurs, essencourant permet mthode nous a fourni en Asie vers

l'arrive

de Ram

de ct l'poque de dbuter cependant

antrieure. 6.~00

ramener la civilisation Le courant ionien tiellement raison

d'une flol'arrive ncessite, e.Ko~t'~yae d'initis de ramener l'unit le dua~ chargs les Ioniens. Cette floraison se proi3

lisme cr par

a8
duit rO-H! dans vers CM les a~oo Chine, Indes,

TRAIT UMENTANB
avant J.-C. et donne naissance ou le temps Egypte. historien mouvement fait clairement n'ait GOPAU~ Iran que et Lis

KRSHNA, au ~ Tyr sont

KRtSCHEN dans

zopoASTRE en tablis donc mme en qu'aucun ce

sANCHONtATON GRANDS Comment encore Providentiel apercevoir Mais morale dtiennent accomplissent que fois l'Esprit et vient FoE l'7r<m, viennent origines rgne de est-ce de la ? le race song MYST&REs se

fait-il

remarquer qu'un simple

splendide tableau

seul.

Pas

le

moins point, et vers

du

monde. les castes l'autorit avant encore

La qui

s'abaisse le tels Pouvoir excs,

tel

partout de

crasent 1600

J.-C., une

providentiel illuminer dans en Egypte la l'e,

se Terre

manifeste de le ses

rayons. dans Thraces, clestes vritable

(SAKYA) MosE de et

2e ZonoASTRE chez race les ses le (i).

et ORpnE rappeler parmi les la

nouveau ramener dont

hommes

Dieu

ils

s'loignaient

a revtu des plus brillantes les ides (1) Orphe couleurs, de Ram, de Zoroastre et de Krischen; il a cr le polythisme il a enflamm instinctive des potes; l'imagination des peuples. en nous transmettant divine Mose, l'unit des Atlantes, en droulant nos yeux les droits a port l'inteUiternels, humaine une hauteur se o souvent elle a peine gence tenir. Fo en rvlant en le mystre des existences successives, le la grande de l'Univers, en montrant expliquant nigme but de la vie, a parl au cur ses de l'homme, a mu toutes a surtout exait passions, l'imagination animique. vCes trois hommes de la mme qui partent galement mais en faire rit; qui s'attachent plus particulirement ressortir s'ils avaient seraient une. des faces, pu tre runis, faire la Divinit absolue connatre peut-tre parvenus

M!SC!NC!!OCCCMB Que

'T9

nous

donnes lestes,

importent la rvlation nous

les sortie

adaptations des mmes les moyens traduire le sphinx on peut

divines plans cdiffrents cette rva quatre

que

employs par pour nous savons lation unique que sur chacune modalits desquelles

importent initi chaque

l'nigme qui orne pour dchinrer Fo sera surtout Zoroastre, intellectuel; magicien Mose seul ramnera la race l'oret naturaliste et de Ram, grce un joug de des ronges camarade d'initiafer impos son peuple. Orphe, tion de Mose, lev dans le mme temple d'Osiris, de l'sotcharmera des Thraces, en cachant l'unit thodoxie risme ide infinies multiplicit rvlant manifestations, sous la des formes de ses la hirarchie des

s'appuyer le sanctuaire.

forces Principes, laiss entrevoir. les survivantes

avait seulement que Sanchoniaton Cela lui vaudra d'tre assassin par de l'initiation celtique des druique plus belle et la Grce guidera s'approche du sparent les voies.

mais son ide n'en devient desses le phare qui constitue dsormais naissante vers

son glorieux avenir. Mais l'poque des grands changements grands pas, six sicles peine nous Christianisme et la Providence prpare

En 50o avant la plus nous voyons natre J.-C., tendue et la plus belle des floraisons divines. Les Grands entire se multiplient clestes Messagers entend les voix d'en haut. et la Terre

Mose dans son insondable Unit, Orphe, dans 1'inQnit de ?3 facults et de ses attributs, Foe dans le principe et la "R de sea conceptions. FABRE D'OUVET,

aao

THATn~JMBNTAtM!
au Japon, et KoNe-TzEE c'estle 4" BouDDHA (qu'il

En Chine, c'est LAo-TzE c'est SoN-Mou dans l'J~~c, ne faut

avec Sakya, le prcdent) en pas confondre c'est le rdacteur du Zend-Avesta, Perse, principal le DERNER ZonoASTRE en Egypte, la Grande Universit se rvle sous le nom d HEMES, chez les Juifs, le Spher c'est EsDRAs qui rtablit grce au chalden en Grce et dans tout l'Occident, c'est la Daniel; voix de PYTHAGORE qui rvle l'Occident puissante le principe de son volution dans la future future; Rome mme, c'est NuMA qui relielatradition trusque matres rouge aux fables apportes par les prochains du monde. historien est maintenant assez Quel aveugle pour ne pas voir et pour ne pas comprendre ? Parlerons-nous des annes prcdant le Christiales missions bouddhistes rappeler l'EcoM! D'ALEXANDRIE et formant des raatteignant cines jusque chez les EssENiENS; faut-il nommer nisme ? Faut-il ceux-ci, voix grandes faut-il nommer parmi surhumain, de rvler Mais le Grand tivement dant les Lumire divin et JEAN-BAPTISTE, les deux le Verbe'fait chair; qui prcdrent et PLATON, gnie SocRATE, le divin,
AMSTOTE,

HiLLEL

et le sage le grand voici.: les

mystre oracles

Serpent corrupteur l'humanit dans ses noirs

qui tous s'efforcent qui se prpare ? tout coup se taisent, semble enserrer d6nianneaux et cepenla tressaillent, d'un feu

et les Voyants Prophtes secrte de la Nature s'illumine les images

temps apparaissent sible tout entier vibre tellations, celle qui

ds longmystrieuses annonces dans l'Astral et le monde inviperdu, prside car la reine l'union des Consme de toute

DE

SCBNCB

OCOOI.tB

99t

cleste

et de tout

son image a'eorcine la jusqu' Sabaoth changes

la Vierge du ciel a cr messager et le Verbe du Pre, lentement terrestre, et se, couvre de chair arriver pour Terre. des Mystres, Mystre manent leur cleste lumire, lou. les Ar-

le Bon

et les Thrnes, les Dominations et tes Anges connaissance de ce monde si loigne de prennent la Vierge Lumire~ leur essence et se rvlent les Mages se mettent Puis les initis de la Chalde, dans en chemin et leurs corps de lumire suivent, son Terre. dans arrive, l'tincelle Que la Lumire la Lumire le Principe nous
EST INCARN.

qui intellectuelle

divine

tombe soit

sur

la

comme

voici venu parmi


CHRIST

leMessie

se rvla Physique dela Race Blanche. le le

comparaison Verbe et les Sauveurs se tiennent Mystre, tables initis seuls

Nulle

ne peut-tre tablie entre des autres races qui, dans sa droite. Mais les ce Mystre

vriet ce

n'est pas ici le lieu davantage. En mme temps que le Verbe, des Grands Messala Terre et si Christ, en humanisant gers gagnaient le divin (en tablissant le v au milieu de nin~ ce son nom kabalistique qui constitua le plan' intellectuel de l'humanit; Esprits
Apou.oNus

comprennent d'en parler

concouraient
DE THYANE

aux
en

uvres
voluant

niwn~) voluait deux grands tout humaines

et ODIN mme

en

voluant terrestre.

le

plan

le plan instinctif de cette animique nous main-

humanit

Ce coup d'il sur l'histoire synthtique de comprendre ce que nous avons permettra tenant dire de la tradition en elle-mme.

aaa

TRAM~

~MBNTAtM

Nous dront dtails

donnerons, aller plus ne seront ouvrages

toutefois, pour ceux qui vou. loin un tableau dont les gnral dvelopps que dans un de nos fJ?<s<OM*c de 7~'<M~KW cso.

prochains trique.

CLEF

DU

TERNARE

ET

DU

DENAIRE

pour

Z'JE~a~

de la Kabbale.

CHAPITRE

VHI

LA

BACE

BLANCHE DE SA

ET

LA

CONSTITUTION

TRADITION

j. Prliminaires. sdons aujourd'hui diffrentes. 1 Sous Kabbale possdons le nom et antres une

La tradition provient de

que nous deux sources

posbien de nous des

de philosophie hermtique, du mme genre appellations issue directement

tradition

et adapte l'Occident et des noirs rouges par Mose, par les initis par Pythagore, gyptiens, l'cole d'Alexandrie, les Gnostiques, les Kabbalistes et les Rose-Croix. juifs, les Alchimistes Taosme, orientale, Bouddhisme et autres Bhrahmanisme, appellations du mme genre, tudier nous pouvons galement certains allie la de la tradition noire, points tradition tablis par les Celtes jaune et modifie dans races l'Inde. d'Orient Cette par tradition au niveau adapte Ram, par Krish'en, par Kong-Tzeu,.Sonpar Eo-Hi, d'autre part, enseigne occidentale notre cerveau. des les les a" Sous le nom de tradition

Bouddha d'une part, Mou et les Zoroastres mmes vrits d'une manire que

la tradition

mais

peu abordable

aa~! 3 se Enft sont ces

TRAN deux

~MENTAtM! grands courants traditionnels

cours tact

plusieurs de l'histoire

fois

trouvs

en contact

dans

le

comme

ils se retrouvent

en con.

mme. De l sont drivs aujourd'hui plusieurs courants nous signalerons annexes parmi lesquels et crateur de la tradition Odin, initi de Zoroastre teutonique Certaines Enfin nels les tion de nos jours vulgarise par Wagner. sectes gnostiques et les Templiers, etc. il faut souvenirs ajouter ces courants traditionpopulaires la tradi. (Folklore), et les apports nou-

l'antiquit blanche le par les prcurseurs, Messie et les dvlateurs du Messie, c'est--dire le Gnose, l'islamisme tout le christianisme, et le Ba. bysme, celles voit les rvlations compter de Louis Michel et autres il faut courants garder sans annexes semblables. comme Ou

druidique, pour veaux faits la race

quelle prudence natre dans tous ces vritable se rend de l'arbre

historique par

qui de la race blanche.

pour se reconforment la s~M On

compte de ces diverses veau Pour faite actuel. nous, rellement

galement traditions Celtes pour et

de la valeur rapport

rciproque cer notre la tradition la tradition

occidentaux, notre esprit est

et que, kabbalistique rgnre par le Christianisme son origine, des centaines et d'idepuis d'envoys nitis ont digre et rendue assimilable in notre telligence. Cette tradition est devenue donns claire et ses enseignements dans chacune aux eSorts tre peuvent de nos langues des rvlateurs. doit donc entirement grce de

europennes, former

Cet enseignement

la base

DB SC!BNCE OCCCME ~&

toute

initiation n'est mais

dire qu'il traditions;

mais cela ne veut pas occidentale; d'tudier les autres pas trs utile cela doit se faire seulement quand bien la tradition occidentale. si l'on prtend en orientale, on fait comme

assez nous possdons Si l'on veut suivre une autre voie, la tradition uniquement enseigner

de notre race, place de la tradition chinois une assemble de l'orateur qui parlerait On sera compris de trois franais. orientalistes; le dos. Il faut aussi ajouter les autres tourneront au christiad'Orient, trangres que les traditions relle du nisme, ne comprennent pas la grandeur Christ beaucoup et de son d'esprits discuter et induisent de uvre, dans une fausse voie. sur l'antriorit traditions, viennent c'est faire de l'une uvre ce chef ou de

Quant l'autre des deux Toutes race noire deux

d'igno-

rant et de sectaire. ou de la race rouge ou de la ou de la race jaune et rsultent d'un m-

lange plus ou moins lointain. De plus, une tradition n'a de valeur qu'autant est rgnre tous les qu'elle sicles par un nouvel quelques envoy cleste et, ce point de vue encore, la tradition occidentale a l'avantage. Aussi, le rsum que nous allons de cette tradition. principalement o) 0 f il ne faut point l'oublier, fut la dernire L'Egypte, contre qui resta sous la domination des Atlantes. Elle conserva donc toujours le souvenir de ces peuples et lors mme qu'elle passa sous la puissance
0.

faire

portera-t-il

aa6

TRAtT

LMNNTAtRE

elle resta en possession de des Pasteurs phniciens, la premire deux traditions importantes qui loi de la Race sudenne, dont ses venait originellement et la seconde avaient fait partie, habitants qu'elle de la Race borenne, dont elle avait acquise subi plus tard le culte et les lois. Elle pouvait mme, remonter une au moyen de la premire tradition, avait et conserver ide de la Race antrieure, quelque la sudenne. Cette preaustrale qui avait prcd le nom mire race laquelle appartenait, peut-~tre, avait pri tout entire au milieu primif d'Atlantique, la terre, l'avait dluge effroyable qui, couvrant d'un ple l'autre, et avait submerg l'le ravage immense et magnifique au que cette Race habitait d'un del trale des mers. tenait Au moment ou cette le avait avec tous sudenne se trouvait les peuples l'Empire qui sortait encore qui l'habitaient, universel et dominait disparu la race aussur la et Le

peine de l'tat de barbarie dans l'enfance de l'Etat social.

fut tellement violent dluge qui l'anantit qu'il n'en laissa subsister souvenir confus dans la mqu'un moire des Sudens Ces Sudens qui y survcurent. ne durent position quatoriale et aux sommets des montagnes car qu'ils habitaient; il y n'y eut que ceux qui furent assez heureux pour se trouver sur les sommets les plus levs qui purent au naufrage. chapper Les traditions, que le corps sacerdotal gyptien une juste supseul, lui donnait possdait presque riorit sur les autres (i).. (i) Fabre d'OUvpt, Hstotfe pMtosopMqMe,p.306. leur salut qu'a leur

DE

SC'BNE

OCCULTA

as?

Avant

tout,

ractristique La tradition nombre. gomtrie,

rapplons de chaque

le caractre tradition.

distinctifet

cale

se rvlera rouge sera soumise La forme et les dessins

toujours au nombre mmes

par

des hommes (Figure

par la seront

et gomtriques. triangulaires des Etrusques primitifs, mides, etc.) La tradition

triangulaire Pyra-

Hiroglyphes,

son caractre jaune par marquera idol'ide dominant tout, mme la forme. (Ecriture Chine, Egypte.) graphique, noire donnera, au contraire, la suprLa tradition les ornements, matie la forme et a l'imagination, les descriptions les adjectifs, caractriseront toutes de la race noire. les productions derniers constitueront venus, Enfin, les Blancs, le nombre et la leur propre tradition par le poids, toutes les traditions mesure, tendus prcdentes. La tradition occidentale a t constitue par Mose en unissant tions pures les Grands crbtes dans une magnifique rouge, et les de la race les tradisynthse en Egypte dans puises traditions auprs les plus sede Jethro,

Mystres de la race noire

puises

dans le temple a. Mose, lev aux mystres Ethiopie, Ce fut l

du dsert.

MosE. & la cour

La

.XaMa~e.

sacrs, cause d'un

initi de Pharaon, gyptien en heure de bonne passa meurtre qu'il la tradition avait commis. des primitive unepartie

qu'il connut AtlantesaurFUnitdivine.et

qu'il retrouva

aa8

TRAM~

UMBNTAtM!

de*ces peuplades chasses avaient

que les Pasteurs phniciens de l'Yemen, ainsi que je rai dj issus d'un mlange Ces Arabes, d'Atlantes racont. avaient toutes sortes de moet de Celtes bodhones, ils conserces Pasteurs, tifs pour dtester auxquels vaient comme Mose le nom de Philistins. dans avait l'Egypte, pris naissance dans l'Ethiopie Disperss ils y taient trs malheureux.

arabes

il en fut accueilli. comment cet homme

parmi eux. Il tait errant, L'infortune les lia. On sait assez

divin, appel par la Providence de si hautes fut rduit garder les troudestines, dont il pousa la fille Zphora. peaux de Jethro, tait un des prtres de ces Arabes Jethro expaOn les nommait tris dont j'ai dj fait mention. la raison que j'ai dite. Jethro connaisHbreux~pour de ses anctres il les lui apprit. sait les traditions conservait-il livres genethliaques Peut-tre quelques relatifs celui dita aux Atlantes; Gnrations d'Adam, des Prophties, se pntra thocrate longtemps. tant dans Enfin il les lui donna. celui sont des Le livre des Guerres de JTtda, Le jeune

cits par Mose. de toutes ces choses et les mil obtint

sa premire inspiration le dsert. Le Dieu de ses pres, qui se nomme lui-mme lui fit enIha, l'Etre-tant, tendre sa voix du sein d'un buisson ardent. Je secret n'insisterai du Sepher puisque de choses ce sujet (i). Ce que j'ajouterai beaucoup trait la matire ici, comme ayant particulirement que je traite, c'est que Mose, aprs avoir rapport sur point de Mose, le sens et mystrieux j'ai dit ailleurs

(i) Lang. hb. restitue.

DE SCIENCE OCCULTE la lgende suite celle d'~o~MM, de No, l'Etre

aag

des tres, rapporte ~enle Repos de la Nature; celle le Pre celle de Mose, le d'Abraham, Sublime; il mle laquelle habilement la sienne, Sauv, celui qu'il s'est choisi thocfatiquement laissant

Josu, le sauveur, le soin d'apour lui succder En sorte que les origines chever son ouvrage. qu'il donner son peuple, et qu'il a donn luiparait dont il lie ces lgendes son mme par la manire sont purement s'atpropre, allgoriques, tachent des objets cosmogoniques infiniment plus des poques et remontent infiniment importants plus recules. histoire Telle tait la mthode de cet Sages, telle fut celle homme extraordinaire, jusqu' nous la faveur du triple voile dont il l'a couvert, nous a port la tradition la plus ancienne qui existe sur ta terre. Elle atteint non seulement aujourd'hui des Atlantes mais s'levant au l'poque primitifs; del de la catastrophe dont ils furent les victimes, s'lance travers l'immensit des sicles jusqu'aux premiers principes forme du Dcret gesse (i). LA KABBALE. Mose relies divisa enseignement une troisime. crite la lettre, son en deux forme parties des choses, sous la qu'elle enarre man de l'temelle Sadivin, les que suivaient de Mose. Le Sepher tout entier parvenu anciens

par i" Une partie

de carac-

(1) Fabre d'OMvet, Histoire .pMtosopM~e,

p. 326.

230 trea

TRAM

MiSMENTAMtK

idographiques

trois

sens

et constituant la

le clef

corps. a~ Une

orale partie de la section prcdente. 3" Entre relatifs les deux la

l'esprit,

constituant un code

parties, conservation

de rglements du texte scrupuleuse avec la jurisprudence prit se le nom divisa de Massora, en Mishna et

formant comme

la vie de la tradition

animateur. principe Le corps de la tradition La vie de dont l'Esprit constitua la tradition la runion de

la Mashore. GAeM<ra Ennn, secrte, le Tarot fit le TA~MUD.

la partie la plus le Sepher le Zohar avec TestraA, et les Clavicules comme annexes. du tout forme la KABBALE. (ou tradition orale) est donc la partie d'un tre mystique constitu par Mose des tres crs. notre connais. C'est, tradition lev et qui se prsente c'est nous l la synthtique, et de sa facile de l'Ame Elle

la tradition,

L'ensemble La Kabbale illuminatrice

sur le plan la seule sance, avec raison d'tre

ce caractre

de son unit occidentale. est la science correspondances.

adaptation

l'inteUectualit La Kabbale toutes leurs

et de Dieu dans

que TOUT prouve TOUT permettant, au principe, l'image

et elle enseigne EST DANS UN et que UN EST DANS de de remonter grce l'analogie, ou de redescendre l'instant

du principe la forme. Une lettre est, hbraque un univers en petit, -avec tous ses pour le Kabbaliste, de correspondance, comme l'Univers est un plans alphabet kabbalistique avec ses chanes de rapports

DE SCBNCB OCCM.TE

a3t

vivants. Aussi, rien n'est plus facile comprendre. rien n'est plus difficile tudier que la Sainte Kabde toute l'initiation d'occibale, noyau vritable dent. plans d'existence appels cratrice manifestent l'Unit hors Trois trois dont Mondes Dieu chacun nous les retrouverons l'Univers le triple bien dans que dans manifeste les trois Mondes Ces d'elle-mme.

aussi partout, ou dans l'Homme, plan dans une d'existence. dans un grain un ver de parole hu-

Nous les retrouverons de bl, comme dans terre comme dans un maine comme dans

intgralement une plante, soleil, dans

un signe d'criture. n'est-il Aussi, pas tonnant que les Kabbalistes travers aient t considrs, les ges, comme d'ingnieux ignorants initis. rveurs et comme les pdants et par de prodigieux savants par par les les

La possession des clefs Kabbalistes ouvre l'avenir, le succs et le ciel toute religion ou a toute fraternit d'initis. La perte de ces clefs condamne mort ceux qui ont laiss s'teindre la prcieuse lumire. A l'poque de Ptolme, les Juifs ne peuvent plus traduire le Sepher de Mose ils vont perdre leur sous peu, et seuls les Essexistence indpendante niens, perptuer qui possdent leur esprit les grce clefs de la Kabbale, au Christianisme. est ferme vont

l'Apocalypse autant romains, Catholiques tants vanglistes, pour les pour les Armniens; les clefs

Aujourd'hui,

que pour orthodoxes sont

pour les les Protesautant que

perdues.

a3a

TBAMnS

MMNNTAJRB

l'aacia n'est plus maonniques, loges n~a pas t conserv le cur dTiram dans connu, le vase mystique des athes, des ambitieux ignorants disent temples. clergs moins, saints, initis. Voil un peu 1NM IAVE du fronton et rayent Ils sont encore plus plaindre car ces derniers qu'ils injurient, le dvouement conserv qui s'ils ont perdu la tradition qui de leurs que les ont, au fait des fait des

Dans

les

aperu pitre.

il est ncessaire de parler encore pourquoi de Kabbale, nous en ayons quoique dj traces un prcdent dans chaquelques

donc successivement dtails Voyons Quelques sur les trois mondes en eux-mmes, dans c'est--dire, leurs Principes aussi bien que dans constitutionnels, leur triple plan de manifestations. de ces lois, de ces rapports idales et Les images de ces Principes ngures par les lettres idograde la langue les dix numraphiques hbraque, tions secrtes ou l'Arithmtique Sephnoth sacre. et les oprations de

La Kabbale la cration

tablit entire

d'abord ne sera

une loi gnrale, qu'une d'une

dont

drive loi, c'est la trinit, si l'on tudie les origines, la fusion en aspirant l'Unit si l'on tudie les fins, ou se dveloppant en un cycle quaternaire si l'on tudie la vie ou la priode d'tat.

Cette application. unit primordiale,

DE N

SCCBNCE

OCCULTE

a33

Cette trinit mier de toute

existe cration

d'abord

dans

le Principe ngure

pre-

et est ainsi

Chacun possde

des lments

constitutifs

de cette

Trinit

de cration et de gnration le pouvoir que mais ce pouvoir est le Principe Premier possdait teint d'on caractre dans chaque lment driv, affinit ou sexe suivant qui s'appelera particulier les plans ultrieurs d'action. dans lesquels, Il y a, en effet, trois plans d'action de et dans lesquels l'activit seuls, peut s'exercer sont toute crature. Ces trois plans ou hirarchies les trois mondes et sont repar la Kabbale, des cratures comme dans dans la moindre prsents la plus immense. est une crat<u'e intelAinsi, une lettre hbraque appels lectuelle trois sens crature contenant les trois mondes un globule hirarchiques, de vie manifestant les trois des sous l'aspect de sang est une mondes par

trois centres (enveloppe, substance mdiane, noyau), le corps physique de l'homme est une cration phyles trois sique manifestant galement sa constitution (tte, poitrine, ventre). Ces trois mondes sont constitus Par un monde supMeur; a* Par un mdian; mondes par

234

TRAtT

LMENTAtRE

3"ParuninjEoNenr, des qui recevront la crature ici pour la les source dans

noms

tout on

fait diffrents les considrer?. et

suivant C'est d'erreurs ont

laquelle d'une foule erreurs

d'obscurits

tudiants,

de conjurer essay les trois dans un globule mondes Ainsi, de sang, du globule sont reprsents dans agissant par l'me le noyau, la vie du globule dans la substance agissant pourtant mdiane Dans Etre la et le corps l'homme, ou du globule limit le monde suprieur par l'enveloppe. sera l'Esprit ou nerveux conscient, le systme enfin sanguins la matire. est son re-

que les KabbaUstes de leur mieux.

immortel Vie

utilisant principe

le systme utilisant animateur et les vaisseaux et supportant de voir que trois de

nerveux

le corps Mais il est facile tour flte une

sympathique renouvelant

toute le corps mondes, mme

des reprsentation une trinit, glemcnt Comment l'erreur

la vie

immortel. viter

reprsenter

que l'Esprit cela tout pour

Chaque mit par tale du

et l'obscurit ? d'interprtation sera monde lireprsent par un espace deux lignes horizontales. La ligne horizontouchant au monde immdiatement bas au monde seront mondes

haut

la ligne horizontale du suprieur, immdiatement et les trois infrieur, ainsi superposs

Monde Monde Monde

Suprieur. Mdian. Infrieur.

SCtBNCE

OCCUMB

a36

Mais chaque reprsentation veux conscient, des manations

monde

a dans

l'autre

un rellet

ou une

de lui-mme.

quoique dans la Poitrine

Ainsi, centralis

le systme nerdans la tte, a le Ventre.

et dans

et sanguin, cenLe systme sympathique quoique envoie des artres et des tralis dans la Poitrine, dans les autres mondes de veines partout humains, mme que le systme digestif et lymphatique, quoique le Ventre, mane galement des vais circulant dans tout l'organisme. seaux et des globules subdivisions Trois nouvelles dans chaque monde centralis indiqueront trs facilement tout cela. dans

a36

TRAM

LMBNTAtRB

et leurs pour bien indiquer que ces mondes les Kabba. reflets se pntraient rciproquement, des lignes verticales ou colonnes listes ont adopt qui traversant chacune, chacun des trois mondes au premier de ces indiquent coup d'il les relations divers centres les uns avec les autres, hirarchiques ainsi qu'on le verra par la figure suivante

Mais

S!!PmECB

Reflet Monde suprieur. R/M suprieur. LoMlimUen. suprieur.

Re/!<'< mdian. Monde Mdian. Reflet mdian.

!!OMN

LMtttmtitB.

Re/!e< infrieur. Monde Infrieur. LeMMMMen.

Reflet infrieur.

NFNECR

M! SCtENCE OCCUMB
le champ dans lequel vont oprer d'action et il est clair que ce champ d'action les cratures de nom en mme changera temps que la crature en lui. qui sera contenue Voil pour l'homme, plan ou monde suprieur Ainsi nous (tte) aurons voir dans le

L'Esprit qui y est localis; a" La Vie qui y est rete 3* Le corps qui y est galement Dans mme. le plan mdian Il y aura: ou poitrine,

rent. il en sera de

de l'Esprit conscient; a" La localisation de la Vie; 3" Le reflet Enfin dans du corps matriel. nous nous trs

i* Le reflet

retrouverons indiqueront facilement

le plan infrieur ou abdomen, cette triple division. Des cercles chaque lment suivante et nous aurons

la figure

Mais mans

B'oubMoM d'un grand

pas

que

ces innni

neuf

centres

sont nais"

Principe

qui a donn

sas
sance

TRA'n TttNENTARB
la premire trinit. Notre

ngure ne sera donc du monde au-dessus complte qu'en figurant supce Principe crateur et au-dessous du 1 rieur, premier monde Infrieur le reflet direct de ce principe, l'lment par lequel la cration seconde ou gnration toujours peut s'accomplir l'homme comme et nous aurons image) (en prenant la figure suivante

J~tM~tt~Mf M6V_

BWNT
..S~ e~<m~tM r &vn<~MT et!<&~t.

-MCT
MMa~w tt~~tt.' M~~Mt 9<ttttt<h)M<<.

que cette figure que nous l'homme tout entier venons d'appliquer s'appliaussi bien l'analyse c'est-querait anatomique, dire constitutive de l'homme seul, Cela indique que absolue de la loi figure est bien l'expression et quil.suffit de changer de constitution le gnrale nom des lments obtenir le immdiatement pour nom des plans des mondes ou rcicorrespondants proquement. analyser divisions grce cette figure, on pourrait les par la clef dix (3 ternaires tonaliss), les plus fines de la cellule aussi bien Et cette

Il faut bien

se souvenir

E1

DESCtENCBOCCDM'B que nous entier. avons analys celles do l'homme

a39 tout

Les

Kabbalistes pas

rale n'avaient

dtermin ayant l'obscurcir par

cette le

gnchoix d'un

loi

chaque gnral pour viter toute confusion; aussi, dans la figure qui devait servir d'exemple cha toutes les figures d'application, cun des termes fut-il nomm NUMRATION, car il n'existe pas de terme plus gnral que le nombre. Telle bale
LES DIX SEPHIROTH OU LES DIX NUMRATIONS

il fallait exemple quelconque; terme de cette loi un nom assez

laisser

est l'origine

de ce que

l'on nomme

en Kab-

Chacune applique Exemple

de aune

ces

Sephiroth

ou

Numrations

fut

des qualits de Dieu dans le premier et l'on obtint ainsi le tableau d'application

dont nous donnons, fois classique pour la premire & notre connaissance, la gense et la clef de construction dans les quelques pages prcdentes.

a~o

TRAIT tJMBNTAUUE

DR

SCIENCE

OCCCLTB

2~

applicables lments d'analyse pas isols les uns quelconque n~sont il leurs de colonnes, Outre relations des c<Mes d'union, entre existe eux, appeles les uns avec ~les lments CANAUX et runissant Cependant une ralit des autres. les autres. Chacun lit cre suivant de ces canaux est constitu par un tre intellectuel, la crature le monde auquel appartient la figure des numrations. on applique par une ravital ou matriel chagn-

ces Dix

laquelle De mme

que des Numrations indiquaient de notre figure cun des lments constitutifs les rale, de mme, chacune des voies ments. Ici encore Kabbalistes de cet hbraque. L'alphabet hbraque lettres hiroglyphiques, ture il fallait suivre la loi trinitaire dans lettres.

indiqurent A~r~fyaes unissant ces lmystiques et les

n'y ont pas manqu instrument merveilleux

la constitution l'alphabet

qu'est

se compose de vingt-deux dont chacune est une craintermondes

de profondes intellectuelle, susceptible Ces lettres aux trois prtations. rpondent de la faon suivante Trois lettres mres n" t3 et le sn (Schin) suprieur. Sept lettres dian. Douze rieur. Comme chacun dos mondes est reprsent lettres doubles l'A (Aleph) n" , n" ai reprsentent reprsentent reprsentent

l'M (Mem) le monde m" inf~ dans


n

le monde le monde

simples

a~a

TtAm

LMENTAIRE

les

nous trouverons autres, lettres dans chaque monde. Le Monde suprieur aura doubles Le et quatre simples a une Monde Mdian Infrieur

chacun C'est une mre, ainsi lettre deux deux

des genres

de

constituant

que trois mre, ses canaux. doubles, doubles, six deux

simples. Le Monde simples. On trouvera de ces lettres Telle tme est

une mre,

les noms

et les numros

de chacune du

p. a~6. la loi de constitution

statique

sys-

des Sephiroth. avec ses deux tonalisantes, une ternaire, et une intrieure, et les canaux mystiques par des lettres qui unissent hbraques centres. systme, est la que ce systme de la Loi de Vie rpandue dans l'Uniaussi vont-ils les divers lments donner, par leurs une infinit de lois nouvelles que nous diverses diril'anatomie du

Le triple suprieure manifests les divers Mais et il c'est

l le statique, ne faut pas oublier

figure exacte vers tout entier venons de voir combinaisons, geant le dtail dans

de la rpartition de la force centrale les divisions ultimes des divers mondes. que le grand un nouveau schma sphirotique de ralits, systme et des des centres et c'est pour des lettres ~s~mes l la route drouter les

fois Chaque sera appliqu aussitt voies qu'ont toutes

les significations de caractre changeront suivie les Kabbalistes et les profanes.

paresseux

Lasignification symbolique a t prise dans ~asears

hbraques diffrents,

DE

SCIENCE

OCCUMB

a4~

des ralits de didans plusieurs applications et c'est pourquoi certaines lettres se rapvers plans comme l'homme le C~A qui montre le portent tandis se rapportent terme, que d'autres poing comme le <S'<MMecA le serpent la Nature qui dsigne astral. et crite dans un tudiant A la vrit pas de clef complte relle des lettres de la valeur hbraques seul plan d'application et c'est chaque une clef de ce genre en la de ralit; car pour chaque systme ainsi manier rellement apprendra lui-mme, le livre ferm de sept sceaux. il n'existe

faire

recommenant le chercheur l'analogie

et ouvrir

Comment On comprend expos, entrer la Kabbale occidentale. ment

faut-il

tudier

la kabbale

dans ce court que nous ne pouvons, dans de multiples dtails concernant de l'initiation qui forme la base relle Nous venons assez claired'exposer

la construction des Sephiroth, nous avons dit mots des lettres il nous reste quelques hbraques, donner conseils ceux qui voudront quelques loin leurs Voici d'abord ce tudes. pousser plus d'une manire peu prs imqu'il faut savoir et qui constitue l'A B C de la quesperturbable tion. 1 Les dix Sephiroth dans leur application la manifestation divine. a" Les aa leur leur lettres, leur nom, place, nombre et leur hiroglyphe dans l'alphabet traditionnel. 3 Les ~cAMMO<A ou noms divins qui forment

a44
l'dme vines. 4" Cela bien de la formation, le Sep~er 5" C'est dans les

TRAM~ LMNNTAtBE
des Sephiroth considres comme vertus di.

il est utile d'tudier connu clef analogique de la Loi

le livre de Vie ou

Z~HraA (i). alors qu'on (~A~. l'art

Agrippa

classiques, le caractre des tria, l'art de dterminer Notaria et enfin l'art des commutations naisons aborder et sublime du char tres leste ou Themuria. avec prparatoires fruits la lecture livre de sont 6" Ces tudes

d'abord comprendre pourra ensuite dans occulte, co~ des transpositions ou Ghemaou signes et combi-

ncessaires

pour

de ce livre

qu'est

mystrieux la Lumire, le livre mysC-

cleste, le Zohar qui nous initie aux de la Digestion des Univers par l'Homme de l'Adam-Kadmon.

et de la constitution Les uvres

de Levi et aussi celles d'JE~tpAas Louis Michel ~e Figanires de la Vie, la (Clef Vie Universelle) sont particulirement indiques titre de commentaires et de rsum de tous les enseignements. On voit maintenant l'tude de la Kabbale pourquoi a toujours t regarde comme un des efforts les plus beaux auquel puisse se consacrer hul'intelligence maine. On trouvera les lments de tout cela dans les dans tableaux notre suivants Trait et certains dveloppements de Science occulte

nt~od~tM

notre traduction de ce livre (1) On trouvera franaise dans le :~M m~OtM~Me de Science occulte et une nouvelle traduction plus dveloppe encore, dans notre revue r~M~tOtt,

DE

SCIENCE

OCC~MN

a4S

que dans les remarquables de Stanislas de Guaita. ouvrages ainsi

et trs

personnels

LES dans leur application

SEPHIROTH la manifestation divine.

ENSOPH

L'Absolu
KETHER

La BINAH L'Intelligence PECHAD La Crainte

Couronne CHOCHMAH La Sagesse CHESED La Misdricorde

TtPHERETH

La
HOD

Beaut
NZAH

Z'J?onnear
lESOD

La

~M<oM'e

Le Fondement
MALCHUT

Le

Royaume

i4.

9~6

TRAIT

~MENTAtM!

Les PLACE dtMFAtptaM et Caraot6re MRE DcM6!e Double Double Simple Simple Simple Simple Simple ~Sip~O PnD~e Double Simple MRE Simple Simple Simple Double Simple Simple Double MRE Double NOH

aj3 nOME

Lettres NROeuPHEnSCN. TAKM

1 Aleph 2 Beth 3 Ghimel 4 Daleth 5 H 6 Vau 7 Zan 8 Heth 9 Teth lod ii 1 12 13 i4 i5 16 17 i8 19 20 12 22 Caph Lamed Mem Noun Samech Han Ph Tzad Coph Resoh Schin Thau

i~ n

L'Homme, La Botdte de l'homme.

A LaMain dansl'action de prendre.3 t Le Sein. n L'Hateine. 1 .L'OEil. L'Oreille. T Ftche. n la Un Champ. UneToKure. L'Index. 3 ') a a D ? s 3r p 1 W n LaMaindaMreetMtdeMMtr. Le Bras se dployt! La Femme. Un Fruit. Serpent. Lien matrialis. La Boucheet la Langue. Toit. Hache. La Tte de l'Homme. Flche. Le Sein. t.

i 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 300 400

Les 1. 2. 3. 4. 5. Ehieh. lab. lehovah. El. Eloha.

ro

Noms

divins 6. 7. 8.

(Shemoth). Elohim. IAVE Sabaotb. Elohim Sabaoth.

9.

Shada.. 10. Adona.

DE

SOENCE

OCCULTE

a47

QUELQUES Le Trait

NOTES

DE

HAUTE de et la

KABBALE des du

Ames, D~ Marc

kabbalistique traduction indite Haven, un

~co~H~o~ commentaires

contemporains, de ces levs d'autant

des plus profonds kabbalistes donne au sujet des points les plus doctrines certains enseignements qu'ils ont t incomplte par En rsumant, t ces enseiHaven,

plus utiles faire connattre de manire trs souvent prsents de la kabbale. les commentateurs d'aprs le manuscrit du Dr Marc

nous laisserons toutefois certaines quesgnements, tions le voile que la patience et l'effort personnel seuls de l'tudiant doivent lever. Aussi, procderons-nous par notes spares. LES Les trois, Mondes tonaliss MONDES

(i) de

sont au nombre kabbalistiques ce sont par un quatrime,


on AziniTH.

Le Monde ~mano~ Le Monde cratif Le Monde formatif Le Mon~ej~e~ LES Dans sonnes chacun mystiques,

ou BRiAH. ou jEsiRAH. ou AsiAH. PERSONNES mondes, disposes existent cinq per-

de ces ainsi

(1~ Voy. & ce st~jet l'tndeprcdonte 6a<M(<pMs.

sur les Mondes &a&-

a~8

TMT~t'RMKE

MACROPROSOPE

on Lomguanime.
LE LE PRE LA MERE L'EPOUSE

MICROPROSOPE ou

Irascible. de haut en bas, de ces sont personnes ainsi repr-

La

ruexion,

mystiques, gnre Dans l'Homme, sentes(i).


CHAIJAH NESCHAMAH

les dix Sphires. les Personnes

JECHIDA ROUACH

(Nous).
NEPHESCH

(Epitnmia). (Psych). ADAM

Adam

se manifeste

sous trois

plans

ADAMKADMON.
ADAM ADAM BELIAL. PROTOPLASTE.

Adam Chute, Adam cies

Kadmon Adam Belial

est

l'Adam est l'Adam

qui des

prcd

la

le Principe ~'ro<op~os<eest d'Olivet (celui que Fabre se manifeste

et Ecorces, des mes diffrenappelle l'Homme Pnn-

Universel). Adam Kadmon

dans

les

cinq

a) VoU~ pourquoi David a dit (Pa. <03-i04): Qt~m~~me JkMM'c~~Mt~SeXaneMf.

DE SCIENCE OCCCME cipes redresss des mondes renverss et Adam (ceci Belial dans

~9 les

cinq Principes

est un mystre).

LES Les Ames sont issues

AMES de la diffrenciation d'Adam

elles sont au nombre de soixante myProtoplaste; riades et se gnrent les nombres d'aprs mystiques suivants 3 L et non de la Loi. des <~KM ou Ibbur Z'~nt&~onna~ (TQ~r) est double selon que l'me est nouvelle ou rincarne. La .B~poht<MW des. ~ntes ou Gilgoul ~1~ comde la destine plte le mystre ce mystre, connaissent savent a i3 ans et un jour. humaine. qui Ceux qui qui est l'homme M ailleurs yo est 6i3 l'origine 60 myriades. des 6i3 prceptes

3. En mme

L'HELLNISME.

le ct que Mose temps dveloppait le ct masculin unitaire et dorien de la tradition, de la Divinit~ en Thrace, le ct Orphe~ dveloppait et ionien de ladite tradition, la manifestamultiple de la Divinit, de l, le Polytheisme. taient partout institus des Mystres Cependant se pour enseigner aux initis que ces deux aspects en une sublime aussi les synthtisaient Unit d'Isis apprenaient-ils les voies de l'intnimystres tMm aux touches <Ha<~ples du Dieu M&le, tandis < que lesMystresdoMiHu'aetd'ApoIlon enseignaient tion fminine

aSo

TRAHT

~BMNTAME

les

voies

d'unification du Dieu fminin.

psychique que l'histoire l'sotrisme ioniens.

aux nous des Et

imaginatifs ait trans-

disciples Aussi mis

comprend-on fidlement plus des

mystres

que d'Egypte que de beauts le voile gracieux

mystres et combien

profondes, des fables de l'Hellnisme Le

cependant caches sous (i).

CRATION

DE

LA

C.R&CE.

Polythisme.

L'Europe, pire indien,

en partie de l'emsauvage, dpendait comme tout le reste de notre hmis-

le schisme des pasteurs venant phre, lorsque elle en fut tout coup spare et passa sous clater, la domination des Phniciens avec les contres de l'Asie et de l'Afrique voisines de la Mditerrane. Ces peuples, trs habiles navigateurs et marchands les ctes, en tablirent le purent, s'emparrent d'autres dans l'intrieur et

en parcoururent audacieux, des colonies existantes, autant qu'ils pntrrent, des terres. blissements Les noms

symboles plus florissante

leurs taqu'ils imposrent furent tous tirs de la mythologie ou des de leur culte. la Celle de leur colonie et la plus tendue la comprenait les Dacs, les Tosques et les Etrusqui ne diSrent que par le dialecte et c'est savoir au nom primitif l'Espace thr. en Phnicien,

fois les Thraces, ques, tous noms se rduisent au mme: de Thrace, qui signifie,

celles de Vaillant (1) Les uvres de Dupuis et surtout de ta Fiction et de (Ctef Magique Fait) indiquent aux chercheurs le troisime sens (naturaliste de ces symboles. Ne pas oublier l'existence des deux sens suprieurs sous peine de regrettables erreurs.

M! SCtENCE OCCCMN La Thrce, Grce c'tait n'tait pas d'abord le mme nom plus de la

agi

de la distingue restreint et moins de l'article

emphatique, initial. Celui

cause

diffrence

d'Ionie, qui lui fut donn par la suite, et qui dsignait le symbole de la secte particulier lui fut commun avec toutes les possessions ionienne, tant en Europe
DE

phniciennes

qu'en
LA

Asie

().

AUTONOMIE

GRCE.

alarms d'une doctrine Ioniens, justement des Tetracordes) restrein(disposition qui tertdait dre leur inunence, et craignant de voir leur empire affaibli par tant de dchirements, s'crouler tout sa marche, mais il tait fait, voulurent s'opposer sacerdoce des lana vainement trop tard. Le suprme anathmes. La Grce entire se souleva et commena ds lors se distinguer de la Thrace proprement la mtropole. On leva autel dsormais le de reconnaitre et, refusant souverain sur la montagne sacre rsidant pontife, de la Thrace, on choisit le mont Parnasse pour remdite, reste contre autel fidle placer cette montagne et l'on sous Delphes, dsigne pour tre nom de Pytho. Ce fut l que la secte nouvelle, disant conduite <Me!t, plaa par l'e ~rit universel de l'hermaphrodisme fameux ombilic, symbole et divin et prit, pour objet de son culte, le soleil lune, runis d'<o~Mos. jamais dans Cette le mme rvolution tre d'abord sous qui, en sparant cette et isolant la y btit la ville sainte ville de le se le la

Les

le nom pour der-

la Grce

de la Prhygie

(i) Fabre d'Olivet,

!a Musique, p. 70, 71.

a5a nire

TRAIT LTMENTAtRE de la Thrace, a exerc inCuence un jour,

la plus grande de l'Europe, sur les destines mritera, de l'histoire les crayons (i). d'occuper ORPHEE

est le premier homme chez les Grecs qui Orphe en se posant au centre d'une ait fait poque, sphre sentir dont l'influence se fait encore morale, parmi sicles. Instruit aprs trente-trois par les Egyp. initi les plus secrets, il tiens, fleurs mystres et de Pontife s'leva en Grce au rang de prophte au mme culte vingt Il sut runir suprme. peunous plades ennemies, divises leurs autant lois religieuses que par par civiles, leurs opinions et fonda cette dcrets

admirablefdrationamphictyoniquedontles taient soumis la sanction du souverain Delphes. C'est lui qui est le crateur qui, grecque secte intolrante des ridicules tous nos

pontife de de cette magniefforts brille dont on dans

fique mythologie redoubls d'une encore au travers

les malgr et fanatique, lambeaux arts et rgne

l'a enveloppe, anime notre posie (a).


LES ')

MUSES.

n'avoir compt que trois Le~ Egyptiens semblaient celle qui muses, .Mn~M~, QM~, c'est--dire Milet, on dsigne, ou gnre, celle qui conserve produit Les celle et rend qui idalise comprhensible. Grecs en portrent davantage le nombre distinguant presqu' les attributs. Ils en neuf, les dirent

(t) Pabre d'Olivet, la JtfM~Me, p. 78,79. (2) Fabro d'OUvet, !a AfMS~Me,p. 80.

;?? miles de

SCBM

'SCSOM'B.

~eas

et

de

l'tre tive,

C~o~ ocelle qui clbre; JMe~pom~Ke, celle qui chante les faits dignes de mcelle qui s'panouit, Thalie, inoire qui cherche celle qui ravit; Euterpe, ?~MtcAo~c, l'agrment; de la pause; celle qui celle qui se dlecte Eralo, aime; C<~Mope, celle qui raconte les faits clatants; le ciel; Polymnie, celle qui considre Uranie, celle les diffrents arts. qui explique musesreconnaissaientpourchefJLpoKon, universel le gnrateur et prenaient quelquefois pour le seigneur et le matre de l*Uniguide Hereule, vers(i). PYTHACOBE. Za Tradition secrte. Les neuf

ternellement et les nommeront:

e'est-a~-dire de ~fjR~MOSwet vivant et de la facult mmwa-

Lorsque parut en Grce, NehedetouteSf Pythagore de l'A&'ique et de l'Asie, les lumires environ neuf sicles aprs Orphe, il y trouva le souvenir de ce effac de la mmoiredes hommes, philosophe presque et ses instructions les plus hetlea, ou mconnues ou~ rapportes Le misrable a des origines fantastiques. de se dire autochtone et de ne rien devoir orgueil aux nations les voisines avait boulevers toutes en Grt le tombeau de Zetts, le On plaait dieu vivant on voulait, &toute ~rce, faire natre, dans une bourgade de la Bo~, J~KMo~, resp~ et dans une petite divin l'Archipel, ~o~~ le pre universel. M On dbitait ext~et~va~ de cette nature et le peuple, devenu souvrai~ (t) C'OUyet~ ~~s~M~p~ 4&~ :
~~5

f.

ides.

k i~i~

364
y croyait, ttes d'y natre

TBAtR t~MENTAmE
commandait croire. Les un arrogamment.aux tablis mystres trop plnsfortes pour faire connombre d'initis inti. le

grand leur les hirophantes, influence perdaient mids ou corrompus, se taisaient en consacrant mensonge. perdit manire tout Il fallait fait ncessairement ou qu'il se

la vent

se que la vrit trouvt une autre

de la conserver.

fut l'homme qui ce secret fut rvl. Pythagore Il fit pour la science ce que Lycurgue avait fait pour la libert. Celui-ci, de point comme la avait institu lgislateur, Grce un couvent de soldats sur un

contre

le despotisme.persan lequel vint se briser celui-l, comme une assemble secrte institua philosophe, d'hommes en sages et religieux qui, se rpandant en Asie et mme en Afrique, contre Europe, y lutta et l'impit tendant l'ignorance selles. Les services qu'il rendit immenses. La n'estpas comme sur nous secte devenir univerfurent a l'humanit

et qui, qu'il cra aujourd'hui entirement teinte avoir aprs un sillon. de lumire, les tnbres des par l'irruption Romain et l'rection Barbares, ncessaire la

mme, travers, amoncels la chute d'un n'eut sicles de

l'empire intolrant des sans travaux

culte t de

et superstitieux sciences mille fois elle, et nous (i)~ bien cette

a rendu plus facile

restauration

qu'elle

a pargn affirmation

plusieurs de Fabre

Retenons

d'Olivet

(1) Fab.

d'Olivet,

La MMs~c.p.Sl.

TNB A ct du courant

SCaatCJE

OCCULTE

aSS

Egyptiens en Europe Le premier religieuses le second scientifiques des savants

parMoise, un courant et leves, se reconnat bien

Kabbalistique pur nous retrouverons d'initiation

Tenant plus

des tard

se reconnatra

toujours il fait des coAens, des prtres; au contraire ses tendances trs par leves la fusion il de fait ces

pythagoricienne. ses aspirations

que toujours et des sages. C'est certaines

deux courants proque ternits

illumination

initiatiques leur force et leurs dans l'espace.

et par leur rcipoques des fraque les plus belles d'Occident ont vu augmenter d'action dans le temps et moyens

4.

LE

CHRISTIANISME. <MFMO!M<-V<P<M~.

Le Courant

Si l'on le de courant la

considre de et

avec lumire de

le et

plus de

grand science par

respect driv

Orphe et Platon et un peu aussi par Aristote, Pythagore il faut bien prendre une garde de ne pas commettre en n'attachant au grande erreur pas une importance moins courant d'illuminisme religale au grand des facults divines gieux bas sur la pure culture de l'homme, en dehors de toute science et au-dessus de tout enseignement dductif. Les Patriarches, les le Christ, Prophtes en Isral, grands docteurs Gnostiqnes, tianisme et les Thosophes reprsentent ce courant les Aptres, certains les Saints du Chrischrtiens illumins nous auquel

Kabbale

l'Hellnisme

splendide,

aS6

TRAIT

LMJSNtAttCE

si nous devons cleste, au courant la clef du Trsor terrestre prcdent. de constater Et il est intressant que si Fabre devons clef du Trsor d'Olivet a t le sublime rvlateur ces courants, Saint Yves d'Alveydre du second. C'est par une erreur trs grande aptre des suivants dans ces deux voir qu'on pourrait grands esprits, qui chacun nous rvler les deux ples l'Etemelle Vrit. Et nous vraie veydre, ce sommes heureux lumire de son dont ct, l'union viennent constitue ici dans Yves Patriarches sa de premier a t le profond du

la

de remettre Saint et des

et sa juste place. du Christ chevalier

d'Al-

toutes les initiations, a su demeurer qui, possdant le champion Dieu par la Vie et de la communion formant dans le ciel un seul Principe par l'Amour l'Amour-Vivant. Aussi Souverains, ais, a-t-il en face l'auteur Mission des ? Missions des des , Mission Mission des Franet vivante

Juifs, cr le Synarchie chrtienne de l'Encyclopdisme du courant peut-il son grand et compter labeur sur et

purement justice qui

scientifique, sera rendue eubrts.

la

ses courageux

LE

CHRISTIANISME

Les historiens venons encore sous duire sations de

n'ont

par l'innuehce a son

signaler cette soi

que nous pas vit l'erreur et cette faute a t aggrave disant moderne critique qui,

des ides

troit du plan divin.

a voulu rmatrialistes, raliles mystrieuses horizon

DE

SOOBNCE

OCCUME

aS~

professionnel pour ne pas mme cause ne peut pro. se rendre compte qu'une semblables. duire que des effets toujours Si le Christianisme n'tait l'oeuvre d'un que fut-il second homme vaguement illumin, par un organisateur cet raisons diffrents de de la valeur de St-Paul, homme ceux aurait-il gnrs par gnr tous les par quelles des effets illumins

Il faut

tre

historien

ses prdcesseurs. s'accorde L'histoire

reconnaitre annes un effort avait

phte juif Hillel, plusieurs Nazareth avait entrepris plus, il est avr russite Jsus. vient venu avant de moyens dont disposa saient sente d'o ainsi.

que le proavant Jsus de semblable. en main De des

qu'Hillel autrement Si l'chec

puissants que ceux les moyens humains suffid'HilIel qu'on nous prtrenteaurol

Hillel six ans d'une

de Babylonie Jsus, bizarre. pauvre Tomb

Jrusalem, et doux est

lgende mourant et ramen las, transi, fut en sabbat Hillel aussitt puis recherch .de la subtilit cause

Jrusalen, un jour la vie bien qu'on devenu sympathique;

de l'lgance de sa parole, du charme de sa de ses discussions, de sa modestie. petite voix grle, de l'tranget On ne parvenait en colre il ne pas a Je mettre condamnait il n'admettait titre que les trafiquants de connaissance que la Thora; il ne tenait rien, sauf ni biens, ni femme, ni famille n'ayant tudier. Il avait dit que toute loi se rsumait & ceci Ne faites pas autrui ce que vous ne voudriez vous Rt a* vous-mme a. Son pas qu'on

a88

TRAn'~ENTAB

influence

s'tendit

rapidement;

on

le nomma

chef

del'Assemble(i). il est vrai, en disant que Jsus fut On s'en tirera, de ne un imitateur mais cette habitude d'Hillel, a fait, le ct secret de l'histoire jamais chercher dans de ce cas cette Certains Parmi eux commettre encore, livres initiatiques bien des bvues. les secrets enseignent du ciel vers la race blanche.

descente

se place au premier do rang ce bijou Pistis Sophia Valentin nous ren(&) , auquel les initis et par lequel nous avons essay voyons d'tablir claircissements. De ce livre, quelques au sujet qui les nous dtacherons nous occupe simples pages suivantes

CRATION
INVOLUTION TITUER CRER LES LE DES

DU
PRINCIPES

CHRISTIANISME
CLESTES TERRESTRES VENANT QUI CONSVONT

INDIVIDUALITS

CHRISTIANISME.

en lui-mme le principe possde ascension. runisse, propre Qu'il par un son Esprit immortel la Vertu quelconque, L'homme qui

de sa moyen cleste

durant sa vie dans le corps phyl'accompagne sique, et il devient un j')ar<tc~p~n< ~MjM'eMter~~sun saint, dira le catholicisme, an ~re, dira Valntin, (i) Marius Fontanea, CA~Ma~NM, p. 206. du copte parAmt(2) Pistis Sophia de Valentin tradutt UMau.l vol. in-8, Charnuel, i895. <~ soa Salut d'aprs Pistis Sophia- par Clef de <Me Papas.

M!

SCENCN

CCUJLTN

a59
coles d'initia-

c~rcs~os tion du

ott un christos,

diront

les

il ne reMcKra il degr lmentaire, plus, au Nirvna , diront les Orientaux et participera les coles brahmaniques. Or, ici se cache un pige de signaler. redoutable qu'il est important Toute volution une ou deux itavolutions, suppose tout homme Dieu ncessite un Dieu qui qui devient comme rvolution s'est fait homme, dans l'intestin, ncessite la descente suprieure d'origine C'est faute de cette le sang remarque et la d'un de force deux aliment forces de samde l'ininerveuse.

du courant

la voie rude /?ce et d'amour qui prcde de l'me humaine tiation et de l'volution initiations naturalistes adeptes un plan d'Orient croire d'existence ont que coup de leurs Christ )) tait tout homme pas l'effort

que les conduit beaul'tat de

pouvait constant

atteindre, du Principe involution,

psychique que et qui ne ncessitait cleste

capable~ par son mes volues. De-mme

Christ, seul de ramener lui les

sanguin que la comte, vritable globule de l'Omnivers, comme dirait Michel de Eiganires, vient certaines la vie redonner des priodes, centres outre suprieurs le courant aux familles cons<<!n< solaires, d'involution de mme, divine et

il faut, certaines humaines, une grande descente suivie d'une Divine, qoques, Dieu l'occagrande monte d'mes, pour donnera sion de manifester son Amour absolu en devanant le temps de la Rintgration de l'Humanit totale. d'volution voir l'existence comme Mt~K~M~~ pas cleste de la Vierge de Lumire, et des du Christ Ne

des mes

C a6o TRAM ISLMENTAtM:

autres dans

c'est s'arrter Principes, qui conduit cej~<Mt mental

en route,

stationner ma-

mais fermer trialiste yeux du plan les vertus du sur l'existence cleste que l'amour et la prire bien plus rapicur, atteignent dement les forces et le la critique mentales, que raisonnement. Avoir uni l'amour cleste, l'amour manifest de l'homme par la Grce

au panthisme les volontairement

et la Rdemption mani&st par la Prire secret illumins de la par

et le Sacrifice, des Chrtiens,

pour le ciel, c'est l tout le des blancs,

et qui sont appels rgir la Terre le jour o ils remplaceront la loi entire, de Violence et d'Amour par la loi de Tolrance (). va nous la descente des PrinValentin dcrire cipes Race la clestes blanche un qui viennent en constituant chapitre rserve, les plus de dans leves. le salut prparer le Christianisme. cette les Neutre premiers secrte sicles de la C'est du aux

puissance le Christ,

tout

Sauveur, initiations

INCARNATION Aprs cela il arriva

DE JSUS l'ordre du que, par de nouveau en bas Marie, je trouvai maselon le corps

donc

<( premier Mystre, vers le monde celle triel que l'on

je regardais de l'humanit ,ma mre

nomme

de Gabriel aussi sous la figure je lui parlai et, lorsqu'elle se fut tourne en haut vers moi, je (1) Voyez ce .sujet les beaux &rtMe8d\4MM', dans t'jfM~et dans son livre: -tion et les autres journaux spiritualistes diteur. Le Congrs de {'jHMHtftM~, i vol. in-i8, Chamuel,

MB

SCtBNO!

OcCuLTB

'a6x~"

jetai en elle la premire dos mains de Barbil,

j'ai port en Haut, de la main du en elle la per<H que j'avais reue dans le grand Sabaoth le bon, celui qui existe d'Amli lieu de droite (p. 7 de la traduction neau.)
LA VIERGE MARIE

reue j'avais c'est--dire l corps que et au lieu de l'me (t) je jetai que

pe~a

de la Vierge la mre de Jsus.

C'est

de ZanM~e

qu'est

issue

Marie,

Toi aussi, Marie, toi qui a pris forme dans Barbil, selon la matire, et tu as pris une res semblance avec la Vierge de la lumire, selon la lumire, toi et l'autre Marie la bienheureuse, les tnbres est sorti ont exist le corps cause hylique de toi et encore o j'habite de toi et que j'ai

purin ? (p. 60). Jsus en tant qu'homme vit jusqu' l'ge de douze ans de la vie terrestre. C'est seulement cet ge que sa vertu tre divine physique. naturaliste verront rieurs et des constituer tique dans rellement prend Les adeptes des l l'union de son possession coles d'initiation des principes de l'homme le docteur l'erreur de dcrire infpour gnos viter avec

principes suprieurs le Christ. On dirait que travers car les sicles, il prend soin

a prvu, ce cas

la constitution (2) Ainsi, contrairement habituelle des tre humains, tous les Principes devant constituer la personnalit du Christ viennent du pian oteete. Dans:l'homme ordinaire, la Vertu cleste (qui ne s'incarne pas) vient seule de ce plan.
i5.

a6a

TRAM~

~UMENTAM de chacun la descente, va se matrialiser pour

dtails l'involution, grands des principes clestes qui constituer un tre terrestre.

NCABNATON

DE

L'ESPRIT

DE

JSUS

elle dit Mon Seila parole, prit gneur quant la parole que ta vertu a prophtise savoir: La piti et la vrit se sont a par David, rencontres, la justice et la paix se sont baises, Marie donc la vrit du haut a lleuri sur la terre et la justice du ciel ta vertu autrefois ton sujet. Lorsque tu tais petit, descendu sur toi, alors avec Joseph, a prophtis avant que tu a regard cette parole fftt dans

que l'Esprit te trouvais

une vigne est descendu des l'Esprit il est ~venu moi dans ma maison, Hauteurs, te ressemblant, et comme je ne le connaissais pas et que je pensais O est toi, il m'a dit que c'tait Jsus ? Et, mon frre afin que je le rencontre lorsqu'il m'eut dit cela, je fus dans l'embarras, et je pensais un fantme que c'tait pour m'prou ver au pied du lit qui je le pris, je l'attachai tait ma maison, jusqu' ce que je fusse alle <t vous trouver dans la vigne, Joseph tait occup mettre la vigne en chalas. Il arriva donc que, m'ayant compris entendu dire cette chose la chose, tu te rjouis et est-il que je le voie? Non, je l'attends en ce lieu. . Et il arriva que Joseph entendu dire ces t'ayant paroles, ensemble, fut dans nous trouble, entrmes dans le et nous la maison, allmes nous Joseph, tu tu dis Ou dans

DE

SCIENCE'

OCCME

a6~

attach au lit, et nous te regarl'Esprit dmes avec lui, nous trouvmes que tu lui resEt celui attach au lit se semblais. qui tait il te baisa et toi aussi dlia, il t'embrassa, tu le trouvmes baisas, poas personne. Voil c'est donc l'Esprit ne depintes la chose qu'une seule et mme la piti, par le

premier humain, il a envoy les pchs du monde reussent royaume vertu le de

qui est afin mystre

et son explication venu des Hauteurs

du genre qu'il prit piti son Esprit pour pardonner entier afin que les hommes qu'ils La vrit hritassent le c'est la aussi, de Barbil elle et La elle a fait le c'est

mystre, lumire.

en moi, venu qui a habit est devenue ton corps hylique hraut sous le lieu de la Vrit.

Justice,

ton Esprit tous les mystres d'En qui a amen Haut, afin de les donner au genre humain. La paix aussi, c'est la vertu qui a habit en ton corps hylique selon le monde, ce corps qui a baptis le genre humain, afin de le rendre au tranger pch qu'ils en paix avec ton Esprit, afin soient en paix, avec les manations de la lumire, et la paix c'est-a dire afin que la justice se baisent. la vrit a Et selon ce qui a t dit fleuri sur terre la vrit, c'est ton corps hylique qui a pouss en moi dans la terre des hommes, qui a fait le hraut sous le lieu et de la vrit encore selon ce qui a t dit La justice a fleuri hors du Ciel la justice, c'est la vertu qui a regard les mystres du Ciel, celle qui donnera de lumire humain et les hommes au genre et de le rendre

a6$ deviendront le royaume

TRAtT MMENTAnuE justes, ils seront bons, il hriteront de lumire (p. 62 et suiv.)

LES

DOUZE

APTRES

du Christ et de que l'me mes des douze Aptres ne viennent pas des Archons, mais bien du plan cleste les extraits suivants nous l'affirment

De mme

les Marie, du monde ainsi que

dans l'allgresse, donc, soyez Rjouissez-vous car lorsque ds le je suis venu vers le monde j'ai amen avec moi douze Puisainsi que je vous l'ai dit ds le commen sances, de la main des douze cement; je les ai reues Sauveurs du trsor de lumire, selon l'ordre du ces puissances premier donc je les ai mystre <t jetes dans le sein de vos mres ds mon arrive lians dans le monde et ce sont elles vertus des qui sont maintenant douze Sauveurs du vos corps. Et les douze de lumire commencement

que j'avais reues des mains des douze Dcans du milieu je lesjetai dans la sphre des Archons et les Dcans des Archons avec leurs Liturges archons, attachai amenrent; je les dans le corps de vos mres et lorsque votre et t accompli on- vous mit au temps sans que vous eussiez monde en vous des mes des Archons. ? JdJe En vrit, <?es Aptres je vous le dis Je vous pensaient que et les Liturges c'taient les des mes des

trsor

en vrit,

DE

SGtBNCE

OCOOME

a65

en tons les plrmes, parfaits depuis les de l'intrieur mystres de jusqu'aux mystres de l'Esprit, l'extrieur, de sorte je vous remplirai qu'on vous appelleraPneumatiques.parfaits detous et en vrit, les Pirmes en vrit, je vous le
rendrai

tous les mystres dis, je vous donnerai de mon Pre et de tous les cieux

de tous les lieux des

premiers mystres, afin que celui que vous introdans la lumire duirez sur terre on l'introduise <M que foas re/cerez s!M* la dans le royaume de mon Pre terre qui est dans les Cieux (p. 3a). ? le docteur auteur du Ainsi, Valentin gnostique, est formel. Pistis Sophia, Toutes les manifestations terrestres sid la naissance du Christianisme qui ont pr. sont des PersonB<a!M<et que on le rejette celui

C'est nes du plan cleste. lution divine que l'volution possible. Voil le caractre lev

invopar une sublime des mes est rendue

et particulier du Chrisde ses mystres les plus profonds. tianisme, l'origine race humaine d'un mesChaque peut tre l'objet sianisme mais chaque nouveau messpcial sianisme la race nouvelle plus lev de la spirale est celle qui .a appel la dernire manifestation n'est-il les lois mmes de divine pas juste, d'aprs l'volution dans le temps et dans l'espace, que cette manifestation ait t plus leve et qu'elle ait, par suite, d'ordre galement la m- w plus lev ? Nous livrons ditation de ces ides ceux qui savent rellement ce que les prcdentes ncessit une involution se prsente sur un plan volutive. La race blanche

a66

TRAIT

.MENTARE

qu'est qu'elle Jsus aux vils

la mthode traduit. venait

analogique d'un

et les lois mystrieuses lev s'abaisser pour les hommes pour tait juste

plan

trop

asseoir titre

moyens employs par leur puissance, et Fabre d'Olivet r&exion que si

cette

Il est suivre

ici remarquer la route des conqutes

Jsus

et voulu

les peuples lorsque ronne et qu'il se ft mis la tte des Juifs qui atten. daient un Messie conqurant, il aurait invitablement fait la conqute de l'Asie mais l'Europe lui aurait et comme c'tait en Europe rsist, qu'il devait prinson influence, il dut tre inclin exercer cipalement choisir mais bien une plus victoire forte bien dans du moins l'avenir, Destin clatante et se plutt suit tel d'abord, rsoudre qu'

devant lui qui s'ouvrit de la Galile lui offrirent la cou-

surmonter servir Et voie (i). cependant, historique

la fatalit le grand et surtout les forces

s'en

matre

mconnatre travers les

critique, secrtes qui dit. Jsus-Christ requise dut

qu'il se manifestent

point en arrive

la

a-t-il aptres, Ces douze aptres que n'avaient la force point Le Christianisme

avait remplir saint

laisss, leur Paul

apostolat. sa force tuelle d'un

pour donc

dogmatique II reut

et morale

et sa doctrine

thosophe Ammonius a (a).

sacrs plus tard ses rites de l'cole d'Alexandrie,

spiriet ses formes nomm

Histoire (i) Fabre d'Olivet (2)Loe. ctt. p. 58.

philosophique,

2* vol., p. 79.

DE

SCENCE

OCORMR

a6?

Oui, mais ce les

tout qui

cela doit Ce

est

vrai

de

ce

ct-ci c'est

du rideau* justemej~f de l'autre

intresser sont

l'initi

le contraire. ct,

les forces

en action

ressorts

subtils

scientifique, religieux, va s'crouler

philosophique le Polythisme qu'tait

le gant grce auxquels et, disons-le hautement, dans son Principe, sous la pousse de M ardente

en quelques annes, de peu de savoir, mais de ces hommes les premiers chrtiens. que furent Plus tard, l'imprialisme reprendra

sa revanche,

de Rome; mais l'ide gr&ce certains voques pure dominera les erreurs et les coutoujours passagres rants mystiques seront cultivs avec soin par certains ordres Nous n'oublions devons religieux. l'Hellnisme devons que c'est vivant. Yves Voil d'Alveydre. la Science et l'Art, que nous enbrc

pas l'Amour saint

au Christianisme ce que s'st

d'enseigner

5. Nous tradition sa vie

INFLUENCE venons de voir

DE la

ZOROASTRE. lente constitution

(M~. de la

des blancs,

personnelle et cependant le monument devons encore poursuivre

ses emprunts aux vieilles races, lui infuser le Christ, que vient s'bauche notre peine et nous

A peine le Christianisme uvre Rome, que le courant bares va faire dans irruption l'Orient toute la tradition desonmieuxsonintellectualit gieuse. Les Barbares sont nos

enqute. commencer va-t-il dvastateur l'empire, la anctres;

son

des Barrejetant

scientifique

pour adapter tradition relice sont les

a68 farouches

TBAT

~MENTAM

descendants alls mais vers initi chercher cette eux. de la

des

Celtes

sont

pas

la Science Science

indompts dans l'Inde

qui ne ou en un

Egypte; rameau Un

a cependant de Zoroastre, aux Celtes la

pouss Odin vrit

tradition

ou des au

est venu rvler Frighe, et il a adapt sanctuaires loigns, caractre de ses disciples. farouche tait sectateur de Zoroastre; Frighe d'ailleurs Grecs, laisses blement. On Odin qu'une suivants toutes ainsi que dans la Il pourrait n'a eu, faible vont tait les traditions des des

sa rvlation

il connaissait Chaldens et des qu'il a

plusieurs Scandinavie, initi aux croire que

institutions

le prouvent invincide Mithras mystres (i). la tradition par apporte dans le temps, Les cet extraits gard sont

vu

son

influence dissiper combien

loignement, sur notre tous les les

race. doutes

en montrant encore dernires

imprgns annes,

anglo-saxons peuples de cette rvlation dans ces qui, a t si hautement glorifie par le fit l'ancienne

de Wagner. gnie Les changements des Celtes ne furent fut de substituer un Dieu

qu'il pas Teutad,

religion

considrables. le

Celtes, duquel nom (a).

suprme toute la nation reut gothique le mme C'tait que Zoroastre

grand Wd appel

Le plus grand des anctre ou ensuite appelait <?o<A, son le

Histoire. pMosopM~Me, (1) Fabre d'Olivet p. 45. (2) J'ai souvent parl de ce nom. Il faut remarquer qu'il s'est appliqu, aux Indes, a la plante de Mercure et au exactement comme dans le nord de l'Europe; Mercredi, mais ici il a persist l'Etre comme davantage, dsignant lieu dans il s'est donn plus suprme; au que l'Indoustan,

DE

SCIENCE

OCCULTE

a6<~

sans Temps des Hindous lAsie. aussi du dont La C'est le Pre ~foM~c, nous

bornes,

que du nom

la gr~M~e le jBoadfA Eternit, Ram avait trouv toute connu-dans de Dieu, suprme le Dieu vivant, W<M, appel le Crateur de Wb~an, le Divin. donc avec

universel,

que avons

le nom reut Frighc fait Odin, c'est--dire Scandinaves de unit

des lgislation de force et beaucoup roastre dans dont riman anctre toutes celle des sa mythologie le nom tait donna

la doctrine de Zosagacit anciens Celtes. Il introduisit Loke (i) appel de celui d'AhBore pour

un gnie du mal l'exacte traduction

au genre humain l'antique et continua fonder sur la valeur

les vertus.

le principal

jouiraient, de toute la plnitude des flicits Ne quittons pas les rformateurs d'Apollonius. Ainsi, tandis

Il enseigna positivement, de son culte, dogme que les seuls hros le palais de la valeur, dans le Valhalla, clestes sans

guerrire et ce fut

(a). dire un mot

culte entirement intellectuel, qu'un destin dominer la raison, se prparait en Jude, une doctrine dans ses prceptes, violente animique, aux Envoys divins et aux Prophtes. particulirement Ce mme nom, crit et prononc God ou Goth, est rest celui de DiEU, dans la plupart des dialectes septentrionaux, de culte et l'tablissement du Chrismalgr le changement tianisme. H s'est confondu avec le mot SM<, qui signifie bon; mais les deux mots ne drivent pas de la mme racine. Le nom de Dieu God ou Goth, vient de l'atlantique W/M< et le mot Gui ou Good, bon, vient du celtique l'Eternit; le de l Gust, le got. (F. D'OuvET.) Gut, gosier; le renferm le comprim, le tnbreux. (1) C'est--dire Observez que les Scandinaves, en attribuant Loke le samedi, avaient assimil le gnie du mal Saturne. Histoire philosophique; (2) Fabre d'Olivet p. 47.

a~o

TRAIT

~~MENTAtRE

s'tait parer gation tinctif,

tablie les et voies

en

Scandinavie ce

cependant d'un capable l'empire chtiment,

pour prculte et en favoriser la propaun homme ins' puissamment grand effort de volont, que la vie deux et la dans avait

seulement

trs romain, un

parcourait n'est qu'un tats mort.

enseignant milieu pnible

entre

indiffrents Cet homme,

en eux-mmes, appel

la gnration suivait, doctrine

la doctrine de plus

de Pythagore, positif ().

~tpo~onM!s, ce que cette

6. Le main jete cette torrent

LES

ARABES.

des barbares

et l'intellectualit vers Constantinople. lente civilisation

a englouti Rol'Empire de la Race blanche a t refaut que intellectuelle du pour christianisme pousser qu'au nouveau mis ses Il le bnfice ne soit de

Si la pure graine perdu. de la solitude de l'me bourgeons il sera

pas a besoin

ncessaire,

premiers moment o ces courant pureavec le Ce sera apporter avait qu'il tincelle les chrtiens Jrusalem, les terres surtout c'est de

seront le forts, bourgeons < ment intuitif et mystique soit courant vieux encyclopdique l'uvre a l'occident des Arabes. D'abord, la tradition

en contact

et rationaliste. ils viendront

gypto-grecque et ainsi se produira la premire perdue la Science chrtienne. Puis, leur tour, se prcipiteront ramener croyant par comme des fous vers au patrimoine le sang du Christ

de la race mais

arroses

Fabre

d'Olivet:

page 56, 2 volume.

DE

SGEXCE

OCCULTE

a~

initiation rencontreront avec l-bas l'antique qu'ils et sa progressive illumination. Partis ses preuves ils reviendront la plupart Croiss, pour Templiers et infuseront de la Kabbale Ainsi rationnel tiens fique rire ibra les nouveau et Arabes dans la race les mystres du courant de la Gnose. furent les gardiens

eux du reste) quand les chr(bien malgr taient faibles recevoir ce magnitrop pour les Arabes furent la baret, plus tard, dpt de cette l'Asie Europe et

l'envahissement qui s'opposa chrtiens rester dans ces mmes

avait marque que la Providence pour leur dvelopet dont ils voulaient s'enfuir. toujours pement Jsus avait succd succda l'inspiration de Mose. Mahomed celle vines Mose de Jsus, seulement s'taient l'inspiration de Mose et reconnut qu'il galement pour diil prtendit de que les sectateurs carts de sa doctrine, et celle que les de leur de de la

de Jsus avaient mal entendu disciples en consquence, matre (l). Il rtablit, l'avaient Dieu, telle que les Hbreux tradition et enferma toute atlantique, dans ce peu et Mahomed avec la plus

l'Unit reue

sa religion de paroles Il n~* a de Dieu yae Dieu est son Prophte. Il tablit, d'ailleurs, grande force l'immoctalit de l'me et

(1) H est digne de remrque que ce fut le mme reproche constamment que les Oracles du Polythisme adressrent aux Chrtiens. Les oracles consults nousur la religion de ses sectateurs, rinacoutume velle, et sur l'intolrance pondaient tous qu'il ne fallait Jsus de ces pas accuser ses disciples qui avaient excs, mais seulement corrompu sa doctrine. Jsus tait un homme divin, le plus admirabte de tous ceux qui eussent paru- sur la terre.

a~a

TBAtTE

UMENTAtM:

le dogme et des rcompenses des chtiments futures selon les vices et les vertus des hommes (i). la toi et Oh si les hommes des Ecritures avaient la crainte chs, dlices. nous S'ils du nous Seigneur, les introduirions observaient effacerions dans les leurs pdes

le Pentateuque leur a envoys, que le Seigneur gile et les livres de biens sous leurs jouiraient qui se trouvent et au-dessus de leurs ttes. Il en est parmi eux agissent oh que avec leurs 1 droiture actions mais sont le plus dtestables. grand

jardins et l'Evan-

ils pas qui

nombre,

(Koran; Ceux

chap.

V, ~o.)

les Juifs, les Sabens, les Chrqui croient tiens en Dieu et au jour dernier, et qui qui croient auront la vertu, de toute seront pratiqu exempts crainte et ne seront point aligs. (Koran, Nous savent lectuel que ne rappellerons l'influence des de la Race. chap. V, y3.)

pas ce que tous nos lecteurs s arabes dans le rveil intelencore d'abord eut cette remarque

Soulignons si le Christianisme n'avait l'me celte, ce rveil

longuement

faonn

t impossible.

?<

QUELQUES

MOTS ORIENTALE

SUR

LA

TRADITION

A min naires,

plusieurs l'Orient soit par

les reprises ont renou leurs crits,

Initis soit les

qui par

avaient leurs, liens

illu-

missionjadis

premiers

(1) Fabre d'Otivet,

Histoire

Philosophique,

2 vol. p. 78.

DE

SCNCE

OCOCME

a~3

tablis Egypte

par

Ram.

En

puis au moment des drie, les missions envoyes avec les Blancs. ont pris contact la conqute de l'Inde Depuis est devenu encore contact plus de ces chapitres, vu, ds le dbut cus avaient voulu cycles d'Orient tout en tudiant ne s'adressaient imposer et comment ces cycles,

en Assyrie, du christianisme centres

Chalde, Alexande l'Orient

en

ce par les chrtiens troit et nous avons comment les vain-

leurs il tait de bien

les vainqueurs de notre devoir, montrer qu'ils de la

oriental qu' l'hmisphre Terre et que notre race possdait des cycles personnels d'volution dans le temps absolument inverses et dans l'espace des cycles indiens. Il faudrait cet Orient un volume et des rvlations entier pour bien

Ram. depuis ct historique

qui s'y sont Nous avons rsum le plus haut nous de cette Force est, question.

de parler manifestes

de renvoyer nos lecteurs pour le ct philosophique, aux ouvrages l'excellent de Colebrooke et surtout volume de M. G. de Lafont (i) le meilleur crit depuis sur la question. On y trouvera une trs longtemps savante histoire des reliques de l'Inde qu'il sufnra de corriger de d'Olivet retroupar l'opinion pour ver la vrit la plus claire. Disons ici que la plupart des hissimplement toires loin de sa faconcernant la iuite de Bouddha mille et loin de son palais indiquant sept enceintes que le fondateur sont du des

allgories,

boud-

i vol. in-18, Chamuel, i) G. de La.font, le Bouddhisme, 95. On trouvera aussi une excellente bibliographie, par l'Initiation. Sdir, dans le n" d'octobre 189? de la Revue

a?4
dhisme Facult cycle a

TRAT ~MBNTAM
sa famille (Initiatique); quitt d'avoir du Brahmanisme avant de l'initiation. Par suite la haute accompli la rvlation morales l'homme l'Inde pure d'enle

omplet

bouddhique de l'homme avec le

les facults dans prit sa racine et non dans la communion de Divin directement. initiation brahmanique existent encore n'y a dans traditionnellement Il dont les

seule qu'une c'est l'initiation seignement cachs aux L'initiation ces centres mis

centres

bien aujourd'hui, que des profanes, blancs ou jaunes. yeux ne peut tre donne complte que dans adet tous les Brahmanes n'y sont pas initis du sanscrit c'est--dire et ces Tout un centre clefs les clefs individu indien est, ou possdent en hbreu seuls la clef et de l'hbreu de toute et t ne ou cou-

les Brahmanes

de rversibilit en chinois langue

clefs sont

premires

figure

hermtiques. initi dans

hiroglyphiques avoir qui prtend et qui quelconque simple ou l'lve farceur, d'un

possde pas ces la victime d'une vent plan lule bouddhique d'volution comme

un

mystification, o l'on ne le plan secret de ce

connalt mental de

que instrument la vrit pas

d'autres point avec la piNous

bilocation.

garantissons nous n'avons dit

la moindre aaceK< Quant pour les se

et avanons que nous crainte d'tre contrereco~na~e autres, le dans temps rvladans le se

ceux pas qui montre lumineux. chargera Voici tion de rpondre cependant

aux nous.

grandes principes

aux par rapport les contrea d'Orient

de la lignes de l'univers,

DE SCEKCE OCCUMB jM p~-to~g


tSWARA SWARA. ISRAEL OU

9;y&

(L'Absolu

d'aprs

les

Atlantes)

OSIRIS

j des Egyptiens. 3" priode. la distinction la prpondrance


SWARA

Le des

schisme

d'Irschou divines, fminin

est bas suivie

sur de

deux

facults

du principe

PRAKMT

considr source du

comme pouvoir ~t~/aj

la et

considr source conceptif feur. du

comme pouvoir et forma~S'< J

la

gnratifetvivifiant.
1

Les initiations division niaton double sous


IIYPSISTOS

ioniennes

admettent

les

que nous retrouverons noms de et e La cration sous le nom et de de

cette partout dans Sancho-

BEROUTH

Le trs et les Grecs

haut (i)

de la

Nature

SATTJRNE

RH~A ramener par le Quaterles rvlations le

Les initis cherchent priode. au ternaire et de l l'unit binaire, naire (4 == M ==: i) ce qui suivantes fait natre

le principe (1) Les noms de ~<!<MfMeet de Rlta signifiait comign et le principe aqueux. Les deux racines quiles posent se recrmnassent dans les noms des deux races Sudenne et Borenne. (Fabre d'OMVtST).

a~6 Zarathoustra

TRAM le

~IJMENTAtM!

Ier zoroastre (i)


WODH

constituie

en Iran

la

rvlation

suivante

L'E<ermtM absolue nMHe


ORMUDZ HARMAN

agissant dans t'Esprit comme principe du bien Le Gnie de la Lumire La Providence


MiTHttA

agissant dans la Matire comme principe du JtM! Le Gnie des Tnbres Le Dcs~t

Premire synthse secondaire La Fo!oK< humaine Fo-Hi vlation


TAI-KI le Premier Moteur

civilisateur

de la Chine

tablit

ainsi

sa r-

mane YANG Le moMcemeKt


PAN KOU YN

Le repos
v

L'Etre universel les deux principes sont Fo-Hi principis Yn le repos et yan~' le mouvement, issm tous'deux d'un seulprincipe Tai-Ki, le preprincipiant appel mier Moteur. Les deux principes donnent yM et yany par leur action rciproque, naissance au troisime Principe i vol. in-i8. Selon

(l)Voir Charnue!,

le ~<M<M~Hte, par M. de Lafont. diteMr.

ME

acBNCB

OCC~M

l'Etre appel Pan-Kou, il existe trois puissances appeles c'est--dire hoang et GMt-Aoan~ et l'hominal, le Rgne terrestre, la Providence; le Destin, termes mdiateur

universel yte~oa~, le Rgne

alors '<cleste, d'autres de

ou, en et la Volont

les mmes au l'homme, que j'ai tablis ment de cet ouvrage. Le culte des anctres fut admis dans de Fo-Hi plus expressment de Zoroastre (i). quelques crs de la Chine L'Y possde Voici extraits Fappui le grand encore

commence-

la religion que dans celle

intuitiques de ce que

des dit

livres d'Olivet

sa-

le couple 1 du couple et de la les huit symboles.

c'est lui qui terme, sont venus les quatre

produit images,

ZtM'e M-fse.

Le grand terme est la grande unit et le grand Y l'Y n'a ni corps ni figure et tout ce qui a corps et figure a t fait par ce qui n'a ni corps ni figure. Co*KM!es<<t~'e de cette phrase du J'H-'sc, par Lo-Pi. Le grand terme ou la grande Un est trois et Trois sont un. unit comprend trois

La Tradition. qui n'a ni figure ni son est la source sont sortis tous les tres matriels et tous les sensibles. HtM~-Matt-tse. Le caractre Y ne marque point ici un livre L'tre d'o sons

{i) Fabre d'Olivet,

Histoire ~Mp/t~MC,

p. 284.
i6

a~S

TttAtTJt~NQa!!tTA!RE

nomm

mais

il faut savoir

quand il n'y avait lors existait une qu'aucune image ne peut nommer et a laquelle

qu'au commencement, point encore de grand terme, ds raison et inpuisable, agissante

ne peut reprsenter, nom qu'aucun en toutes manires, qui est inunie rien ajouter. raM~-c/t~t. 0:

on ne peut

Pour

montrer

Funiversalit seulement suivants

de cette d'aprs

nous indiquerons les Quaternaires

institution d'Olivet (p. 3a~)

1..

DE

SCtENCE

OCCULTE

~<

a8o

TMAtT

ttt~MENTAtRE

Il ne faudrait

Mose par mmes Principes. cite cet gard. Peuples

pas croire que les forces dans la Gense ne drivent Le tableau 11 est tir suivant

nommes pas des

est plus explide l'histoire des anciens i8a8, in-)

parFourmont.

(Paris, <D ta aa
0 si

< zs: 0 a ~S s i z~ 1I1s: Sa

.*=

..<

~s~?~~S~ ..Q <Q.lICdI,n.~Ocd~ ) g '.-s~i! 'o~S~o)~ s, ) ~ '.< ,rD 01" S. ~s a~ ~'III)Q UJ :1 0 F'. 0 c 0 UJ II) e ' ~S ~g~ <<~M-9'~<Ct-'eOOtO r fI So
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~i~j! -s ~ ~s~s~ Meo~~<c'S g

1
d

'j:g

vyy Q o t!:;f;i-8 f e~ '<f t0 <e <<* <!0 <a

DE

MMNCB

OCCCMB

a8
VH.

Rsum Si l'on s'abstrait

du un

chapitre instant

des

et si, l'histoire, sur la constitution force dition, grandeur. de reconstituer le spectacle

nn coup jetant de la tradition la lente ne manque

cts de petits d'il d'ensemble

on s'efblanche, de cette tragense pas d'une certaine

de recevoir de par leur faute, en leur Incapables, la rvlation et propre lieu d'expansion, animique les Blancs sont obligs, au prix d'un intellectuelle, double constituer en Orient, en pleine exode, d'aller de cette tradition, Asie, les lments par des emfaits aux races Les prunts prcdentes. grands laborent avec peine l'intellecdivins messagers de la Race, Orphe diffuse le courant ionien, tandis que Moise ploie sous une discipline de fer, le reste des premiers Blancs jadis venus en Arabie, et depuis croiss, localement hbraque, Pythagore et le travail gardien lance en Occident de fermentation le peuple pour constituer de la tradition kabbalistique. ses fraternits d'initis tualit

de toutes l'appoint aAlexandrie. Les missionnaires

aid par commence, les rvlations qui se rencontrent se multiplient et l'un des plus Frighe, graines qui n'a-

d'entre les disciples grands de, Zoroastre, surnomm Odin, vient semer les premires des Blancs d'intellectualit dans la portion vaient

pas quitt leur lieu d'origine. Alors la race est mre pour. la premire grande et personnelle et le Christ enrvlation, parait,
.t~

i6.

a8a

TRAIT

~MBNTAtRE

l o jadis Pythagore les aptres du Verbe voyant les missionnaires de la science, et per~ avait envoy des farouches dvastateur mettant, grce au torrent l'me de la Race, de s'imprgner d'Odin, disciples lentement de la lumire du cnr. est assez avance, et que le cette action Quand cerveau demande son tour des aliments, voici que d'Orient le flot des Arabes, les exils volonarrive taires de jadis, apportant, les initiations et l'industrie. avec la conqute, jaillit, vient les arts,

Le courant l'tincelle s'tablit des astrologues et des alchimistes liens veau secrets qui unissent

et la chane renouer les au nou-

l'ancien

monde

les no-platoniciens, et les par les gnostiques, descendants de Pythagore. A leur tour, les Templiers d'Orient rapportent les arts et les formules les troubahermtiques, dours sont les vivants chanons de cette chane des et aprs la disparition du Temple, jamais les ne se sont plus ferms en Occiinitiatiques doit passer les forces matrielles, par des armes, de la Science et du scepticisme, se pour et rclamer de Dieu la Race blanche

initis centres dent.

Du baptme mystique, avec par la communion l'preuve matrialiste relever du des guerres,

et pratique fond de la Matire

le mariage de la Vierge et deTAgnean; la rvlation de la, troisime personne qui doit marquer pour la le et terribles race, et aprs d nouvelles preuves, rgne du Saint-Esprit. La tradition toutes celles blanche qui auront sera paru alors la plus belle de sur la terrer mais elle

DE SCIENCE OCCCME

a83

et cependant combien il nous a s'bauche peine, fallu de patience pour suivre sa gense, depuis son nos jours. dbut jusqu' Il nous est maintenant plus spcialement tialits. de nous occuper possible de la vie humaine et de ses oten-

CHAPITRE

IX

CONSTTUTMN

ME

.'HOMME

dans le cours des premiers On trouvera, chapitres un rsum assez net de la constitution de ce trait, en trois principes. de l'tre humain C'est 1& ta doctrine fondamentale et vraie. au lecteur de saisir les subMais, pour permettre certains auteurs sont tilits auxquelles d'analyse nous allons tudier, avec quelques dtails, arrivs, et leur volution. ces trois principes LTiomme i D'un physique 3" D'un universelle: 3" D'un divin: est constitu Principe essentiellement et provenant du monde de la Nature ,? monde matriel

:ec<M~MOKec<!d'<MT~ vital et provenant Principe le corps astral; Principe spirituel

fespf~tntmor~,

et provenant du appel <&KCgnralement

enphiisophie. donc en lui des mamtstations~ L'homme possde ou des trois plans des trois mondes asphysique tral et divin, et, par suite, possde en lui toutes lois qui t est agissent danses trois mondes aussi a-t-il q~ ou appel~&ocosMB le ipeitet st~ctement pu p~tmbnde~ parce exact du MAt~qcos~

v`` :=

,gran~m~nde. gt'Iil.l4,J!L.,

,<

a86

TMMJ~BMENTAtM!

de l'homme scaJ!, parOn, peut donc, par F~ade de toutes les lois physiques, vanir & la connaissance astrales et divines. De l le y~Mt e6<xuw des Grecs et l'axiome Nature de Claude de Saint-Martin Etudier la et non l'Homme par l'Homme par la Nature. L'incarnation de chaque me humaine refait de la chute du Grand-Adam en petit l'histoire avec ses deux phases i" Chute du Monde physique chute encore si l'me a" Nouvelle inpossible d'en bas. carne ne rsiste pas aux attractions de comprendre Il est trs ncessaire cette clef, car les initiations naturalistes d'Orient, qui ont multipli l'homme, les analyses concernant la constitution de ont tellement perdu la trace des rapports de l'homme et des autres plans, qu'elles analogiques astral ne voient, dans le monde et dans le monde des lois de la vie humaine, divin, que des similitudes se rappeler des analogique image trois sans que lois l'homme universelles, comment l'homme. des autres contraires Cette des tintrois on n'est qu'une image mais sous une a analys les divin dans le Monde

physique. maintenant Voyons Principes constituant

Ces Principes les uns vis-a-vis agissent comme des courants de noms lectriques dont celle la rencontre ne durera produit une tincelle. que le contact qu'autant c'est--dire en

une existence tergnral On ne peut donc pas donner & cette crarestre. tion transitoire le nom de principe. et ce sont les en disant chrtiens qui ont raison avec Saint-Paul est eM~~cHeMe~ de trois que l'homme compos Principes,

SCtENCE OCCUME

a8?

Anima et Compas. Le reste sont Spiritus, principes TRANSITOIRES des cRATONs produites par les ractions de ces Principes les uns sur les autres. De mme que dans chacune des trois sections du corps les autres (tte-poitrine-ventre) physique de mme dans chacun des sections sont reprsentes et une fois que l'incarnation Trois Principes est les autres resont galement accomplie principes prsents. reprsente Ainsi par plexus nerveux dans le ventre du sang et de la force nerveuse descendent l'volution des pour permettre tances la poitrine est l'abdomen, ses vaisseaux et la tte par les ce sont l les voies d'involution qui subsdans

digres. Dans le corps physique, le corps astral et l'Eset il en est a d'eux-mmes prit ont des images ainsi pour chacun des trois Principes. Il suffit de se reporter sur la kab& notre chapitre bale et la cration cette action des Sphiroth pour avoir la loi de ici. que nous allons rappeler rapidement

PMwtw

~Ma!~se L'Esprit Im-mme. du corps astral dans Reflet L'Esprit l'Esprit. ( Reflet du corps physique dans l'Esprit. Reflet de l'Esprit dans le astral. corps Le Corps astral ht~mme. AeCo~s~s~a~ t Reflet du corps physique dans le corps astral. Reflet de l'Esprit dans le tphyatqe. Reflet du corps oorps astral ,da d&ns v: He physique. astr, al. ,n,s, LeMrpsphy8i<~M-m~!M.

Z~Cadawe

s88

TBAMS

~MBNTAttE

Ainsi

les trois

Principes

considrs nous indiquent

dans neuf

leur

dfaite sta-

composition

~es~a<MMS par la Kabbale. Mais tique cette

analytique et c'est l

M<MM-

l'analyse la

gnralement dcomposition en marche,

analyse indique de l'Etre humain.

Quand on tudie l'Etre ces diverses manifestations le plan dynamique tate que certaines dans les autres constitu

humain

se prsentent

quand & nous sur

alors on consou physiologique, d'entre elles se fondent les unes nous alors apparat au lieu de neuf, reflets.

et que l'homme

par sept manifestations par la fusion entre eux de divers Pour montrer la vrit de ce que nous avanons un exemple des plus vulici, nous allons prendre tout cela s'claircira et deviengaires, grce auquel dra trs simple. Principes cocher. consLa voi-

Un quipage se compose de trois titutifs une voiture, un cheval, un ture

et mue est l'image du corps passive le cheval passif mais moteur est l'image astral l'Esprit. Mais ties et le cocher le cocher actif et directeur est

physique, du corps l'image de

la tte, Le cheval de trois

se compose son tour les bras, le corps. parties aussi aussi

de trois

par-

la tte, le sige,

le corps, le corps quand l'curie la et

les pattes. La voiture de la voiture, Voila

de trois parties les roues.

principes voiture est dans la remise, le cocher dans sa chambre.

nos neufs

qui existent le cheval dans

DE

SCIENCE

OCCULTE

Mais

runissons

ces

trois

cments

premiers

et

voyons ce que cela devient. Les bras du coeAer vont faire corps avec la tte de c&eM~ pour constituer par les rnes, le systme de l'quipage. directeur avec le D'autre part le corps du cheval va s'unir au moyen des brancards cops de la voiture moteur de l'quipage. le systme constituer Voil neuf lments rduits sept ainsi qu'il F<!M:p<e non constitu. Tte du cocher. SER.. Bras du cocher. Corps du cocher. pour suit

9 8

Equipage cons<M~. Tte du cocher. Corps du cocher.

7 ? 6 8

Tte du cheval ;VAL..Corps du cheval. Pattes du cheval.4

~RNES. Systme directeur y~ Union des bras du cocher ett 6 de la tte du cheval. 5<. 4 Pattes du cheval. ~BRANCARDS.Systme moteur.

4 3

voiture..3/ (Sigedela JtmE.< Corps de la voiture.. y i Roues de la voiture..

Sige de la voiture. Roues do la voiture. i

Une remarque amusante en passant. Les rnes et les brancards ni 5 et n" 3 peuvent se placer dans soit entre i et 3 soit entre a et 4 pour rnumration les brancards et soit entre 5 et 7 soit entre 6 et 8 suivant pour les rnes, considrer. Aussi est-il le point de vue qu'on veut divertissant de remarquer auteurs que qui enseignent

ont les quelle peine l'homme est compos de sept principes sans tenir et des principes il est direls, compte des reflets ont ces Mvertissant, peine dis-je, de voir quelle
i7

ago
leurs

TRAtt t.MNNTAOME
La place verront et apNous

placer leur 3< et leur 5~ principe. avec les auteurs et nos lecteurs change la clef de ces chinoiseries. maintenant donc Reprenons exactement pliquons rduirons en sept. S<S<<~MC.
EapMT.

notre

analyse

de l'homme

l'exemple simplement

ainsi

bien

de l'quipage. les neuf lements

cc fOHC<tM. 9 8 ? 7 Esprit. jBc/!e< ~Ayst~Me. UNION de ~sM ett de t'Esp~< 7 6 5

Esprit Reflet astral. Reflet physique.

tReSet

Esprit.

ASTRAL.. Astral f Reaet physique..

6 5 4

jRe/!c<ph~st?MC.

Esprit. PHYSiQUE~ReNt astral. f Physique. On peut principes aussi unis considrer

Reflet

3 2 1

UNION de t'Astral ett 3 du PA~SM~MC. 2 Jte/fet Esprit. PA~gtte. la fusion suivants en plaant 1 les

de la manire

Esprit.
6 UNION

ASTRAL-ESPMT..As~a!

suprieur.

5 Reflet physique en divin. en astral. Reflet physique 3 Renet esprit. a UNION ASTRAL-PHYSQ~E. Physique. Les trois doux principes lments transitoires

Astral

M/MtM'.

qui

unissent dont

les nous

cqnstK.uent<'M~<tKc~cs

M!

SCtENOB

OCCULTE

a9<

et cessent d'exsister a la parl tout l'heure du courant c'est--dire l'tincelle infrieure rupture union astrale-physique mort ou ? la premire astrale-eset l'tincelle mort terrestre suprieure avons mort prit la seconde du torrent des gnrations, on voudra bien l'appeler Ce qu'il possible l'tre humain l'homme le second ou mort entre selon fuite hors astrale, dans le ciel comme (t). est imrelle de

de bien importe de comprendre la si l'on ne un quaternaire terme est double,

les initiations noter c~est qu'il constitution

est

de ce fait que part point form d'un ternaire dont exactement comme le

(mrp IEVE) dont le second terme grand tetragramme le h, est double le ddoublement du second terme rend compte du complmentarisme des sexes, des aspirations et des mes, ainsi que de la manire dont les Principes s'unissent entre eux (a). En analysant ces trois grands Principes constituant on peut dterminer l'homme, sept, neuf et jusqu' mais il faut se constituants vingt et un lments le septenaire de prendre garder soigneusement comme point unique de dpart, car alors on montre qu'on ne connat rien on les questions mtique sacre, les plus claires, et on devient d'tablir incapable une srieuse et mthodique chelle ce d'analogie, de toute tude un peu qui est le commencement Eleve de l'occultisme. (1) Voyez pour dtails notre chapitre sur la constitution de l'homme dans le Trait MdtAtMM~Me de Science occulte. (2) La femme n'est'ni suprieure ni infrieure & l'homme, elle est. c<MMpMmeM<<e. Telle est la vraie solution du Mminisme d'aprs l'tnittattoatr&ditionneUe' aux enseignements obscurcit' plaisir de l'arith-

aga

TRAt'C&UMENTARE

Constitution.
EN TRI

de !'BbnMMe
UNIT

enseignement

immuable ce sujet.

de

la tradition

Toutes sujet

les Initiations

leves

sont

unanimes en trois

au

de la constitution

de l'homme

avec ddoublement du second. cipes suivantes claireront dfinitivement nos lecteurs ce point. Constitution de l'Homme gyptiens. i5oo dynastie, ou ou Khat. Ka. Khou. ou Ba-Ba. cpres avant les

prinLes citations sur

anciens

(xvin~ i. ( a.~ f 3. Le Le La Corps Double

J.-C.)

Substance~

intelligente lumineuse L'Essence

(Voy. Marius Fontane, Constitution de ~<~ Zoroastre. ~Mntcw

Les ~~p~s.) <ap~s `

t.

physique. Conserve la forme du corps et ( dans toutes ses parties, entretient Le D/an et l'harmonie. (; l'ordre ( a. personne humaine comprenant ou L'Ante le jugement et fi.nnteUigence(Boc), FEROUER) magination (fOMatt) et la substance de l'me (F<!fOMe<*). propre f divin- et inaltrable qui Principe faire, nous claire sur le bien qu'il faut t f'~&&~ aur!e mal qu'il faut vit&r, et noue 0. ~A~KO ' annoncBdescettavieunevtemoiileuM.

Le Corps

DE

SONNB

OCCME

Constitution

de

fJ~<re

humain

d'aprs

la Kabbale. . a 3. LeCorpsphysique. ~Vep~pscA (ttK~o) jRaacA Neschamah Le Mdiateur L'Ame. L'EspHtpur. plastique.

Constitution . ( l 3. La Les Chair Mdnes

de

l'homme

d'aprs la terre.

Ovide.

va dans

L'Ombre

L'Esprit

autour du tombeau. voltige sont aux enfers (infera). au ciel. s'envole

Constitution t. t a.< 3. Corps Homme Astral (Evestrumj

de ~'jSom~e lmentaire.

d'aprs

Paracelse.

Arc~eoKAfBMM t Esprit animal.

Amespirituelle.

ANALYSE Nous allons

DES'

TROIS

PRINCIPES des trois

Principes de l de l'Honme, analogiques rapports Nature et de Dieu, tels que nous les avons exposs dans la NeMncN <~M J~~M, et qu'il est utile de rerappeler avec les l'analyse mettre sous les yeux des lecteurs.

994
LE Rien

TRAM~! t~MENTAT.

MICROCOSME

OU

L'HOMME

au premier ne parait plus compliqu aspect Comment tous les dhumain. analyser quo l'tre et physiologique tails de la constitution anatomique de cet tre, sans parler mme de sa constitution psy. chologiqne. L'Esotrisme laisse sciences terminer l'tre l'tude recherche des dtails la partout aux puissants synthse efforts et des

analytiques.

Voyons

synthtiquement humain.

s'il est possible de dles principes constituant

tous les organes constituant cet Gnralement, nous en pleine priode tre humain apparaissent se manifeste d'action. Tout cela fonctionne, s'agite, et ce n'est a nous sous mille la aspects, qu'avec dinicult plus grande causes peu nombreuses effets. Mais voici le soir dterminer qu'on peut travers la multiplicit les des

les membres flchissent, venu; les yeux se ferment, le monde extrieur n'a plus d'action sur l'tre et lui-mme n'a plus humain, d'action sur le monde de ce sommeil notre tude. pour et cependant L'homme ses artres battent, dort, son cur fonctionne, et le sang circule; ses organes continuent leur travail, et ses poumons digestifs et expirent l'air'vivifiant. aspirent rythmiquement Pendant Jo ce sommeil, ce que nous appelons l'homme n'est ni de mouvement, ni de sensation, capable il ne peut ni aimer, ni de pense; ni har, ni tre extrieur; commencer il dort. Profitons

DE SCtENCB OCCUMB ni souffrir; heureux, sa face est immobile, comme fonctionne riv (i). Nous sommes dans l'homme i" aussi Une bien partie pendant machinale le continuant que dans son donc ses membres et cependant si rien amens reposent

agS inertes, organisme n'tait ar considrer action

son de nouveau forcment

sommeil

la veille; appace que aussi

c'est l'organisme a" Une autre raissant seulement nous appelons Le domaine bien tranch t-il dans Tout

dit; proprement intellectuelle partie, dans l'tat la Conscience, de l'organisme

celle-l, c'est de veille; donc

l'Esprit. semble Mais

que celui

de Fesprit.

que se passe-

cet organisme ce qui dpend

face et ses organes, nous mme, tout cela repose, cela entoure l'tre humain, rique. C'est dans l'intrieur

? de l'Esprit, les membres, la la voix, la sensibilit gnrale l'avons tout cela du tronc, vu. Mais tout est priphdans les trois ou tte de la

ventre, segments qui le constituent poitrine les phnomnes que se passent producteurs humaine. marche automatique de la machine Comme toute main possde et un centre cette force

huespce de machine, l'organisme une force motrice des organes mus, d'entretien de et de renouvellement en prenant un exemple des nous y trouverons et le renoude la vapeur, ce repoa

motrice.

Ainsi, si nous considrons, trs matriel, une locomotive, organes d'acier mus par

(1) Le phnomne du rve vient peine troubler et rappeler l'extateoce du principe suprieur.

ag6

TRAM~

~MENTAtME

vellement

de cette

continuel gement De mme dans des organes jBbres lisses), mus lets

est entretenu vapeur de chaleur. humain particulire organes transporte Cette force, des cellules d'action

par nn dga. nous trouvons etc., les fi.

l'organisme de constitution

(organes digestifs,

par du grand

artres, veines, de la force nerveuse sympathique. de chacune

vie particulire est entretenue les organes, artriel. diverses, Donc force

par ainsi que la constituant sanguin des forces animatrice qui cens*

organes, nerveuse motrice

par centres

le courant et force

tels sont sanguine, la machine tituent Mais vient l'homme s'ajouter

les principes essentiels humaine en action. s'veille. Quelque prcdentes. le visage chose

aux forces

qui reposaient, yeux s'ouvrent; dresse et parle. pendant quement Le principe tiellement d'action stries): du corps comme gouverne

s'agitent; l'tre humain Une vie

de plus Les membres, s'anime et les

se qui tait tendu nouvelle va commencer, poursuivra diere mcaniessen-

que la vie son action.

organique

qui vient

d'apparatre

des principes

particuliers il a un systme comme le mcanicien tous un

prcdents dans le corpsnerveux ouvrier se sert tout

il a ses organes fibres (organes

il se sert spciale se sert d'un outil, de la locomotive; il

ces centres reposaient

et tous

phriques qui nous l'appelons

ces organes pri l'heure. Ce.principe,

conscient. l'Esprit Si nous rsumons nous troul'expos prcdent, vons dans l'homme trois principes ce qui supporte tout, c'est M coRps PHYSIQUE; ce qui anime et ce

MSaCBBNCBOCCCMB

397

qui meut

tout,

formant

les deux

ples

d'un l'tre

mme tout

t.'AMB; enfin ce qui gouperne principe, t.'ESPMT. entier, Le corps physique, l'me ou mdiateur doublement trois polaris, principes Si l'on prend

conscient, l'esprit constituant l'tre gnraux

plastique tels sont les humain.

garde que le mdiateur plastique est double, on peut dire que l'homme est compos de trois ce qui supporte, principes organiques ce qui anime, ce qui meut, le Corps, le Corps astral et l'Etre et ramens l'unit psychique synthtiss d'action conscient ce qui ~OMpeme par un principe l'Esprit. Voil un exemple de ce qu'on appelle dans l'Unit ou la Tri-Unit en Occultisme. la Trinit

LES

TROIS

PRINCIPES.

de trois princompos le corps le mdiateur cipes physique, plastique ou me, et l'Esprit Conscient. Ce dernier terme synthtise les termes prcdents et transforme en unit la Trinit (i). organique de tous les ges et Rappelons que les occultistes de toutes les coles sont d'accord sur cette division fondamentale l'anaCependant, de leur action lyse de ces principes, phyou intellectuelle, de leur locasique, passionnelle principes. l'tude (i) H y a trinit et unit dans l'homme, ainsi que dans Dieu. L'homme est un en personne; il est triple en essence; il a le aounte de Dieu ou l'me, l'esprit sidr et le corps~
(PABACNMB XVJt' Sicle.)

L'Etre

humain

est donc

en trois

i7.

ag8 %F-

TRAIT

~M~NTAtM

lisation diverses tiques, gnement cipes Le constituant dans ments d'action la Cohsion L'Etre tuant placs centre tte (a). L'Esprit, prcdents, (i).

anatomique coles du reste. sotrique, des Mais

ou

psychologique, purement immuable doctrine des

conduit analy-

snMtptSMKS, la c'est base la

do trois

l'enseiprin-

corps

physique l'homme Le

supporte incarn. corps l'homme Il astral incarn. et humain. meut tous constitue

tous a son anime Il le

les centre tous

lments d'action les l-

l'abdomen. constituant dans de psychique l'homme sous d'action la la

a son principe

centre de

poitrine l'Etre

les

lments des

constilments il a de son la

incarn, dpendance la

l'exception de l'Esprit;

partie

postero-infrieure

synthtisant gouverne,

en clair

lui

les par

trois

principes et

l'Intelligence

a t donne ces subdivisions au point (1) La loi de toutes de vue mathmatique, en 1800, sous le par Hn-Wronski, nom de Loi de Cration. en un ternaire L'Unit se manifeste d'abord dans (comme notre de l'Etre humain premire analyse De ces trois lments drivent lments primitifs quatre secondaires ce le nombre des (3+4=7), qui porte sept lments rsultant de la premire analyse. Mais Wronski va loin et dtermine trois nouveaux plus drivs de l'action des sur la lments, lments positifs srie et ce les dix ngative rciproquement. qui porte termes de l'analyse. de la Kabbale.) (Les dix Sphiroth En synthtisant ces termes on obtient la. srie par l'Unit, l'auteur la synthse la complte de Wronski, qui a atteint le xixe plus complte qu'ait sicle.. produite Trois mres dans l'homme la Tte, le Ventre et la Poi(2) trine. La tte a t cre du Feu, le ventre et de l'Eau, la poide trine, milieu entre eux, l'Esprit. SEPHEB jEStRAH (H" sicle, d'aprs Aj. Franck,)

DE

SCBBNCE

OCCULTE

aM

tout entier. L'Es. par la Volont, l'organisme dans le cerveau prit a son point d'appui matriel; il n'est pas complmais, sauf de rares exceptions, dans l'Etre humain tement incam (r). servi

LE

CORPS-PHYSIQUE

Ce qui supporte humain sur l'tre

tous la

les

Terre;

lments c'est le a sa

constituant corps phy-

sique. Le Corps physique fournit les muscles tion le squelette, ainsi

propre

constitu-

leurs que toutes les corps astral les hmaties, et toutes leurs dpendances. psychique nerveux tous les conscient. Les lments vellent sous de l'appareil renouvellement la matriels l'influence tous

et les organes digestifs, Il fournit au dpendances. circulatoires organes Il fournit a l'tre

les principes matriels du systme Il fournit enfin & l'Esprit ganglionaire. matriels du systme nerveux principes de l'tre des aliments en du cA~e. corps humain Le se renoucentre par de est

transforms

digestion et d'action

physique

donc plac dans l'abdomen. Le Corps physique dans circule l'organisme par le systme des vaisseaux sur le trajet lymphatiques, de rsont placs centres desquels des ganglions, serve matriels. physique, dirig dans sa marche orgaLe corps

(1) La tte est ie sige de lame intellectuelle; de l'me vitale; le ventre, de F&me sensitive.
ROBERT FHjM(xvt*

la poitrine,
sicle.)

3oo

TNAT

LME~TARE

mqne par

par I'AtS<Hte<, se manifeste les besoins.


LE CORPS ASTRAL

&l'Esprit

conscient

constituant Ce qui anime tous les lments l'tre c'est le Corps ~s<r< humain, Le corps astral est le double exact du corps phyune ralit et il possique. Il constitue organique, des organes des localisations. sde Les physiques, des centres d'action et

anects au organes physiques spcialement de la respiration et de corps astral sont les organes la circulation et toutes leurs dpendances. Le centre d'action du corps astral est donc dans la poitrine. Ses fonctions organiques de l'air atmosphrique, sous Finnuence en force respiratoire par l'appareil le globule s'entretiennent transform vitale fixe sur dans psyde la

sanguin (oxyhmoglobine) (i). circulatoire diffuse la force vitale L'appareil tous les points de l'organisme et fournit l'tre chique les principes force nerveuse (a). ncessaires l'laboration

(1) L'Ame sensitive ou lmentaire rside dans le sang et est l'agent de la sensation, de la nutrition, de la reproduction, en un mot de toutes les fonctions organiques.
ROBERT FLUDo (xvf sicle.)

(2) Pythagore enseignait que l'me a un corps qui est donn suivant sa nature bonne ou mauvaise par le travail intrieur de ses facults. Il appelait ce corps le char subtil de l'me et disait que le corps mortel n'en est que l'enveen pKatiquant la vertu, loppe grossire. C'est, ajoutait-il, la vrit, en s'abstenant en embrassant de toute chose impure, qu'il faut avoir soin de l'me et de son corps lumineux.. IleUX4. v. M (v 6io!e.) HtMCt.St ~fM C~WH~MN;

DB

SCIENCE

OCCUT.TE

3M se mani-

Le corps astral, dirig conscient feste l'Esprit Z'J~re Ce qui meut tous nisme humain, c'est L'tre psychique centre astral. d'action. Les l'tre tme dances moteurs dans organes psychique nerveux [Cervelet d'action de sublimation Il

par par

le sentiment, la Passion.

psychique. constituant l'orgale parler, du corps et

les lments f~*e

est, et de condensation physiques

Ps~cA~ap. proprement

a ses organes

de circulation

affects physiques spcialement sont les organes constituant le syset toutes ses dpenganglionnaire Grand s~Mpo<A~r!M. psychique N. pasoest donc

(i). Le centre la Tte

de l'tre

Ses fonc(partie postro-infrieure). tions organiques s'entretiennent sous l'influence de la force vitale apporte par le sang et transforme par l'action du Cervelet, en force nerveuse (a).

dans l'homme L'tM~(t) H y a deux sortes d'intelligences ligence NtaMWeHe a pour tche de diriger, de coordonner les du corps (elle ne peut point se sparer de la mouvements matire). de L'intedtigence acquise et communique, indpendante est une manation directe de l'organisme, l'intelligence active ou universelle. Elle a pour attribut spcial la Science proprement dite, la connaissance de l'absolu et de o elle prend sa l'intelligible pur, des principes divins source. MAtMONtttES (xu" sicle.) l'me sensitive, commune (2). Il y a deux espces d'mes l'homme et aux animaux, immortelle intellectuelle, Mme ou Bimplementl'esjpr(mens)~ui n'appartient qu'&l'homm6t/ VAN RM.MttNT(xvf sicle.)

S 3oa

TRAM

~uSMENTAMtE

L'appareil mouvement fournit

nerveux dans

de la vie organique diffuse tous les points de l'organisme les lments (i). par l'Intuition, (a). ncessaires

le et

l'Esprit conscient l'laboration de la Pense L'Etre Psychique, par guid l'Esprit

se mani-

feste

l'Inspiration

/ESPMT

CONSCIENT

Ce yH gouverne sent, ce qui pense organique immortel. L'esprit tion bien Les

l'tre

humain

et ce qui veut, de la Conscience, l'unit l'tre avec humain, un centre particuliers.

ce qui entier, ramenant latrinit c'est domaine l'Esprit d'ac-

tout

a, dans dlimit

un

d'action,

des orga&

nes et des conducteurs

aSects organes physiques spcialement sont les organes constituant le systmener* l'Esprit avec toutes ses dpendances. veux conscient, L'Esprit corps nerveux force a donc pour centre d'action lui fournit la matire physique corps cette astral matire, lui la Tte. du

Le

le conscient, vitale qui anime

systme fournit la psychi-

l'tre

(1) Or ces sens (sens commun et imagination) ont leurs organes dans la tte; l le sens commun et l'imagination tiennent les premires places, les premiers siges, les pre" demeures ou cellules du cerveau (quoimires habitations, que Aristote ait voulu que. l'organe du sens commun ft dans le cosur) et la pense ou la facult de penser tient le haut et le milieu de la tte et ensuite la mmoire tient le dernier ou le derrire de la t&te. Ac.R!N'& (xvr sicle.) (&) Au sujet du Corps Astral, voir le .trs remarquable article du matre Barlet, dans la revue l'Initiation de jani897. vier

DE SCtENCE OCCUUME la force que lui fournit action. De plus chacun l'esprit un on plusieurs nerveuse des trois ncessaire

3o3 son a et

Le corps physique lui fournit le got, le corps l'odorat, astral, l'oue et la vue. lui fournit psychique Ces divers monde sens mettent l'Esprit en rapport extrieur.

fournit principes des sens (i). organes le toucher fournit l'Esprit

Ftre avec le

est d'autre en rapport avec l'tre part L'Esprit lui par l'impulsion intrieur senqui se manifeste ou intellectuelle. suelle, passionnelle C'est par la moelle pinire (portion postrieure), que les communications trois centres organiques Poitrine et Tte. L'Essence se laisser rieur diale bitre. L'Esprit, quoique indpendant chacun des trois centres organiques, sur eux, non immdiatement pas ment. ne peut pas modifier directement L'Esprit che des organes mais il a tout digestifs, la marpouvoir en lui-mme agit cependant mais mdiafede s'tablissent de l'tre avec chacun humain des Ventre, de int-

de l'Esprit consiste dans aller aux impulsions venues C'est en cette essentiellement le

sa Libert de l'tre facult

ou d'y rsister. que consiste

primorarbiLibre

(i) L'homme est mortel par rapport an corps; mais il est immortel par rapport l'me, qui constitue l'homme essentiel. Comme immortel, il a autorit sur toutes choses; mais relativement la partie matrielle et mortelle de lui-mme il est soumis au destin.
PtMANDRE D'RERM&S

(H* sicle d'aprs

la critique

universitaire.)

1 3p4 t_wdans TBAT~ ~MENTAtBE

des aliments, et la bouche, porte d'en. est sous la dpendance tre de l'abdomen, exclusive de l'Esprit, avec le Got comme sensoadjuvant riel. directement la marLTEsprit ne peut pas modifier mais il a tout pouvoir che des organes circulatoires, du milieu et les fosses dans le choix respiratoire, nasales, porte d'entre de l'Esprit, dpendance vant sensoriel.. Il rsulte de l de la poitrine, avec l'Odorat sont comme sous la adju-

le choix

que l'Esprit peut volontairement du corps physique en modimodifier la constitution fiant les aliments de convenablement (" phase magie pratique), le corps astral toire atmosphrique que) Enfin oreilles l'action et que l'Esprit peut aussi agir sur en agissant sur le rythme respiraet en modifiant l'air par des parfums spciaux inspir de (a" phase l'Esprit sur de magie les yeux pratiet les et la prati-

de dvelopper la clairvoyance permet clairaudience conscientes (3" phase de magie que). Par tions, les aliments, par l'air sur l'tre inspir, intrieur; par

les sensamem-

bres, Le larynx, d'expression,

l'Esprit agit il agit sur la Nature. les la

parles

encore s'ajoutent ciente de l'Esprit sur les autres et le hommes, Monde extrieur; sur le non-moi. En rsum, les fonctions de l'Esprit se rduisent aux donnes suivantes

comme yeux, considrs organes considre de mme, bouche, aux membres dans l'action cons-

MSSCtBNOBOGCCM'B

3o5

et physiologie Anatomie ~SostS~~ philosophique.

t CeoM~seMt. < ) t Il reoit:

Grce aux lments matriels, vitaux et psycbi,ques lni fourS~~r?rmSes~ l'tre intrieur, l'Esprit possde des moyens d'action spciaux. De l'tre intrieur des im animipulsions sensuelles, et intellectuelles. ques Du Non-Moi < des sensations diverses.

MM:pen~e.

les ides de ces qui drivent 11 peroit tats les les divers psychiques, compare, tire son et formule en classe, jugement enfin sa volont.. l'tre intrieur par les d'entre des trois conportes d'entre tres, portes qui et sont sous sa dpendance, les lments introduits par chacun des trois cendans tres. la Il peut aussi sur agir son de tre par les p~p~~e membres. Sur leNon-Moipar lesmembres sous sa dpenplacs dance et par certains autres la d'expression organes le Regard, le Geste, etc. Voix, veut ce est qui en relation pense les directe domine Sur

Ce qui veut.

Il agit ensuisensuite

Ce avec au

qui les

sent organes

et

ce

qui

corporels;

contraire. De l'action rsulte le Non-Moi de l'ide. rsulte-t-il et ? sur l'tre donc -de l'action et sur de le l'Esprit monde consextde le l'Abdomen chyle (air) la Tte rsulte sur de sur l'action le le Non-Moi de la (aliPoitrine du (la sang

ment) sur

dynamisme

de l'action rsulte Que cient rieur

l'organe

sensation)

intrieur

3o6

TRAME ~tME!<TA!RE

De L'tre humain

la Destine comme un tout, fabrique, des l. ou de la le libre

conu

que fait sa volont, par le libre emploi ments qui lui sont confis, de la chance future. C'est malchance pour son volution arbitre humaine qui ().
LE MACROCOSME OU LA NATURE

rgle

lui-mme

la destine

de a Monade

L'homme cits

a bti

des villes

des champs bien les prairies on a vu de pleine

superbes cultivs se sont beaux

autour tendus

de ces dans en ses

troupeaux

une socit humaine, tranquillit sociaux et ses facults nationales, organes dans ce merveilleux pays d'Egypte. Mais l'axe magntique des civilisations plac leurs degr, dans ravages les villes superbes, d'un

paltre avec

s'est fixe s'est d-

la guerre et l'incendie ont port les cits, les ruines ont remplac les herbes folles et les forts ont

sensitive et intelligente de notre notro tre 8tro doit (1) La (i) La. partie scnsitive tre considre comme les runions de trois principes distincts i* Le Djan, qui conserve la forme du corps et entretient dans toutes ses parties l'ordre et l'harmonie (Corps astral). 2 L'~A&o, principe divin et inaltrable, qui nous claire Bur le bien qu'il faut faire, sur le mal qu'il faut viter, et nous annonce ds cette vie une vie meilleure (Esprit conscient). 3" L'Ame, ou personne humaine, comprenant l'intelligence (Boc),le jugement et l'imagination (MMfMt)et la substance propre de l'me (Ferouer) (tre psychique). A la mort, l'Akko retourne au ciel, et l'Ame demeure seule responsable db nos bonnes ou de nos mauvaises actions. ZoMASTRE (Sad-der) (800 av. J.-C.)

DE

SCtENCB

OCCM.TB

39

les btes froces cultivs, pris la place des champs venimeux ont succd aux gras trouet les serpents aucune socit humaine peaux, et, maintenant, n'applus dans ces dserts. parat Quelle est donc cette dfait ainsi les uvres adversaire cach puissance mystrieuse qui des hommes, quel est cet qui reprend pied pied possesds que l'homme cesse de lutter: c'est la force fatale aperoit le Soleil autour qui de lui

sion de son bien, La Nature, c'est la Nature. dirige tout ce que l'homme dans l'Univers, Ce n'est d'herbe. depuis qu'au

prix

brin jusqu'au de la lutte de tous les cesse les domiprcieux humaine ce sont qui se

ce n'est qu'en sans instants, dployant efforts de sa Volont que l'Homme parvient et s'en faire un auxiliaire ner la Nature dans sa marche est aussi vers l'Avenir. La Volont naturelle puissante que la Fatalit deux des forces cosmiques les plus leves dans l'Absolu. soient manifestes Considrons dans lequel partage avec ne retrouverons nrales rents. Voici couches un coin de fort cachs un coin quelconque la Nature manifeste l'action de notre

de l'homme, et des lois gpas l des principes des efforts appa sous la multiplicit et ses La Terre tropicale. de veines mtallientremles totaau de dans

plante sans sa puissance et voyons si nous

gologiques la base, le support de la presque ques forment lit de ce que nous pouvons apercevoir. Un milieu toutes ruisseau des parts. arbres Sans trace l'eau silencieusement qui plantes fertilisante, et des

sa route surgissent agissant

308

TRAME

t~MENTAtRE

la Plante

comme

ne pousserait des insectes Entre ces plantes, circulent, rapides Sur ces et aSairs l'existence. par la lutte pour des oiseaux et, dans les profonarbres, s'battent, on entend deurs de la fort, le sifilement des serdes fauves. pents et le rugissement Au-dessus de tous ces tres vgtaux un fluide subtil circule ou animaux, l'air impalpable

le chyle sur la Terre

agit dans dessche.

l'homme,

rien

invisible, du mouvement vital atmosphrique, origine qui meut toute la nature anime. dans le Enfin, l-haut, ce coin ciel, le Soleil darde de ses rayons brlants le mouvesolaires rayons apportent ment la Plante tout entire, le mouvement dont les combinaisons intenses avec la plus ou moins de terre. Les matire nues. arbres, chaleur ment la Terre toutes les forces physiques produisent Le soleil se condense dans la substance d'o venu l'homme du soleil sous l'extraira le bois en brlant sous forme condes

plus tard l'tat de on la houille. Le mouvedans l'intrieur et se manifeste molculaire. de

se condense

sa surface Rsumons.

de magntisme, forme d'attraction

de l'Eau qui supporte, et de l'Air qui animent, du Feu solaire qui meut en crant toutes les forces physiques, et la Fatalit qui la marche de toutes ces forces et de tous ~oocerKe les tres, voil ce que nous coin de Terre. Est-ce tout? Non. lent Toutes travers ces forces, trois rgnes, les apprend ces des la vue lments de ce circules

De la Terre

tous les

minraux vgtaux en substance

lentement qui

dcomposs assimilent

par et les

racines transforment

vgtale

DE

SCIENCE

OCCCME

3.9

solaires viennent de princharger que les rayons et que l'air atmosphrique vient cipes dynamiques, Mais les animaux saisissent leur tour la animer. et transforment vgtale qu'ils digrent animale. en substance Et la vie universelle, identous les tique pour tous les tres, circule travers substance rgnes, cerveau animant aussi bien le brin d'herbe que le du grand quadrumane. Trois rgnes constituent le corps matriel de chaet chacun de cun des continents de notre Plante, de ces trois rgnes manifeste un centre particulier Le rgne minral en est l'osterrestre. l'organisme de digestion et d'excrtion, le rgne le minral vgtal en est le centre animique digrant et purifiant indispensans cesse l'air atmosphrique sable tous les tres enfin, le rgne animal en est le centre intellectuel, voluantl'instinctetl'intelligence sature, travers l'ascension Ce qui supporte c'est la Terre avec Plante, nrale. vgtale et animale. vers la conscience pnible (i). tous les principes en action sur la sa triple et l'Air. volution L'Eau mile centre

Ce qui anime, Ce sont l'Eau sant dans la Nature comme

et l'Air sang dans l'homme, comme le globule du sang dans

agisla partie du liquide dans la Nature agissant l'homme.

se dveloppe sous l'action des (1) L'me des minraux plantes. L'me des vgtaux sous l'action du soleil, et en se dveloppant elle se multiplie; car chaque graine de la semence renferme dans le calice des fleurs est une me distincte que recouvre une lgre enveloppe d'eau et de terre. ROBERT FLUDD (XVt* Sicle.) Vol. aussi ta Vie Universelle, de Michel de Figaniref.

~M
Ce qui meut,

fHAM ~MNTAtR
ce sont les forces physico-chimiques des rayons solaires

produites par les combinaisons avec la matire on inorganique, c'est le organique mouvement dans son essence que les anciens appelaient Feu. De la Terre, de l'Eau, de l'Air et du Feu, tels sont les quatre principes que nous voyons agir dans la Nature si nous abandonnons le champ de l'analyse sur le terrain essentiellement pour rester gnral. Nous ne craignons donc pas d'tre tax d'ignorance ou d'tre le poids du ridicule la fin du xtx~ sicle, aux quatre revenir, de l'ancienne des initis. physique Mais coin l'Air, nous l'Eau venons plante. et la Terre de notre d'analyser Les forces constituent l, accabl sous en osant lments un les

seulement

physico-chimiques, uniquement de la Nature qui anciens notre

en action dans la portion principes entoure ce que les nous immdiatement, le Monde lmentaire. Poursuivons appelaient analyse. Nous venons de voir des faits

se passant sur une faible partie de notre plante. de l'analogie L'emploi nous permet mme d'esprer que, de mme qu'une loi dirige la marche d'une cellule et celle d'un organe dans diriger Plante, Notre de mme une loi identique doit l'homme, la marche d'un continent et celle de tonte la conue comme un tre organique spcial. alterbaigne

isole dans l'Espace, plante, nativement la plus grande partie d'un de ses hmidans le fluide solaire. De l; l'existence du sphres une aspiration et jour et de la nuit correspondant une expiration d~ l'tre humain. Dans l'organisme

&E

SCtENC

CCCM.f

3M

le fluide rparateur, le sang, circule a trahumain Dans l'organisme du vers les organes qu'il baigne. ce sont les plantes monde, au contraire, (organes dans le ftuide sodu systme solaire), qui circulent La Terre aspire le mouvement laire rparateur. et l'expire Fquateur par les ples (i). du monde extrieur Notre reoit plante influx spciaux i" Celui du Soleil a" Celui de la Lune, 3 Celui des autres par trois

satellite

(Nous considrons gnes pour avoir une action L'tude de ces courants constitue Terre physiologique Mais notre fluides. t" Elle est immdiatement

plantes les toiles fixes comme spciale fluidiques

de la Terre; du systme

solaire. trop loi-

sur les plantes.) et de leur action ct d'une

l'astrologie. de son dgage entoure vue des autres

plusieurs couche

spciale; atmosphrique 20 Elle est lumineuse 3" Elle

plantes. particulire surface de la aussi sur les de la

une force d'attraction possde qui agit tant sur les corps placs la plante que sur la lune et spcialement antres plantes du systme. La Lune tant une dpendance

cosmique

(1) La lumire, en se mlant l'air invisible a produit l'ther, autre espce de feu plus subtil et plus actif, principe de la gnration et de l'organisme, vhicule de la vie dans toute l'tendue de l'Univers.' L'Uier n'est pas proprement parler un corps, mais nn terme moyen, une sorte de mdiateur entre les corps et la force vivifiante dont ils sont pntrs, c'est--dire l'me du monde. R. FujDD (xv!* sicle).

3:a
Terre rentre

TttAtTB ~MENTARB
dans

et la pla. sa sphre d'attraction, nte unie son satellite forme un systme plan. taire. La Lune agit vis-a-vis de la Terre comme le Grand sympathique et elle rgularise et par l prside sance Terre. Mais la Terre qu'un des de notre systme solaire qui, seul, constitue un organisme dans l'Univers. spcial solaire matriels Satellites est compos hirarchiss obissant obissant obissant en trois catgod'une d'un d'un So. et son satellite ne forment de tous de l'organisme humain, la force dynamique, et distribue l'accroissement et la dcrois les organismes vivants, sur la vis--vis

organes un tout, Un systme D'organes ries i" Les

l'attraction l'attraction

Plante a" Les Plantes leil; 3 Un Soleil

l'attraction

centre

particulier. Entre les satellites physico-chimiques Entre les Plantes

et les plantes agissent les forces et les fluides dits lmentaires. et le Soleil agissent astraux. les forces

et les fluides dits cosmiques Entre le Soleil et le centre les forces psychiques agissent cipiateurs. Pour une plante satellite agit donc d'un

d'attraction

plus lev et les fluides dits prinle (oules) dans agit

solaire, systme comme l'abdomen

le soleil agit comme le c<Bur dans l'homme, l'homme, et le centre d'attraction du Soleil agit comme la tte dans l'homme..

SCiENC

OCCCM'

313
comprend trois satellidu Soleil. les dans du

un rsum, ordres de principes Ce qui supporte En tes, plantes Ce qui anime Ce qui satellites centre meut

systme

solaire

Les organes et Soleil. fluide force dynamique d'attraction

du systme man localise

de la plante et dans d'attraction du Soleil.

le soleil

et mane

Ce qui gouverne Nature ou Destin. L'ancienne

La puissance

cosmique

appele

des hermtistes considrait physique l'Univers comme constitu de trois plans ou mondes. i" Le monde lmentaire constitu par les forces en action sur notre et dont blunaire, son satellite La Lune chimiques.) a" Le monde action maine dans s'tendait plante, le domaine suappel aussi monde s'tendait de la Terre des forces physico-

(domaine constitu

des orbes

le systme et solaire, du soleil aux plantes astrales.)

par les forces en dont le domaine du systme (do-

des forces

constitu en empyre par les forces action dans l'Univers tout entier, et dont le domaine, s'tendait du centre (encore peu dtermin scientifid'attraction quement) situs dans la mme des forces-principes.) Et ces trois d'action l'homme, plans strictement on retrouve de sphre notre soleil aux soleils d'attraction (domaine

30 Le monde

ne constituaient dlimits. dans

pas des centres De mme que, dans de toutes les parties

de la lymphe, l'organisme veuse, quoique l'abdomen,

nerdu sang et de l'action le thorax et l tte soient

i8

34

THAtT

~UMENTARE

les plans qui centralisent l'action de ces trois lon re. de mme, dans la moindre ments, plante de la vie et de l'attrac. trouve des forces physiques, dumonde lmentaire, tion, manifestationrcspective dn monde des orbes et du monde empyre.

L'ARCHTYPE

Lorsque

nous

voulons de son

nous corps

figurer

toujours l'image sente la premire Et cependant,

l'homme, physique qui se

c'est pr-

a notre esprit. un peu de rflexion suffit pour nous faire comprendre ne fait que que ce corps physique et manifester l'homme vritable, supporter l'Esprit qui le gouverne. On peut enlever des millions de cellules de ce en coupant un membre sans que pour corps physique de la Conscience at~ela l'unit subisse la moindre L'homme intellectuel teinte. qui est en nous est indpendant que des tion. Il n'en nous, sont pour prit vrai cependant pas moins que, pour dans notre tat actuel, ces organes physiques des plus utiles, sont mmes indispensables nous permettre de remonter l'action de l'Esest en lui-mme et des des supports organes de moyens qui ne sont communica-

et de la comprendre. Sans cette base toute phyle caractre vague sique, nos dductions prendront et mystique des donnes exclusivement mtaphysiques. Mais nous une analyse conduire superficielle l'homme confondre toute seule peut intellectuel

DE

SCIENCE

OCCULTE

3t5

avec l'homme entirement

Or, quand du temps dans un des excs on tombe la plupart de signaler propos de l'homme. que nous venons L'ensemble des tres et des choses existants supla Divinit comme le corps phyporte et manifeste sique de l'homme Vouloir traiter ces manifestations et manifeste supporte l'Esprit. de Dieu sans s'appuyer sur toutes c'est risquer de se physiques,

on rendre la Volont organique, solidaire de la marche des organes. il s'agit de traiter la question de Dieu,

de la mtaphysique, c'est perdre dans les nuages la plupart des demeurer incomprhensible pour C'est donc en nous appuyant sur la intelligences. constitution de l'homme d'une part et sur celle de l'Univers nous faire Dans de l'autre que nous allons une ide de Dieu. nous avons fonctionnant durant la veille l'tre et l'tat de cet tre nous efforcer de

l'homme,

vu un tre d'une

ou plutt organique, chinale aussi bien sommeil. avons en action Au-dessus ds dtermin

physique, faon male en

que pendant nous organique, intellectuel entrant presque

un autre le rveil pendant

se manifestant de veille.

exclusivement

La partie de l'tre humain organique rpond l'ide que nous nous sommes faite de la Nature. C'est la mme loi fatale et rgulire qui dirige la marche de l'homme comme celle de l'Univers, organique, ce dernier tant form d'organes an lieu cosmiques d'tre form d'organes humains. L'tre intellectuel suite, mais d'une que nous pouvons par rpondra l'ide faon trs lmentaire, nous faire de Dieu. Les rapports dans l'homme

3~6 de l'homme

TRAM t~MEKTAtRE

l'homme intellectuel nous physique claireront sur les rapports de la Nature et de Dieu, et l'Esprit comme les rapports entre l'tre physique dans l'homme sur les rapports Par l, nous nous clairer logiquement peuvent de l'Homme avec Dieu. maintenant est vraie, et par en poser Dieu, quoila Nature,

ds pouvons que si notre analogie principe, par l'Humanit que manifest quoique miques,

sur ces deux grands cosagissant principes a cependant une existence et indpropre Premire ainsi

pendante. Mais FUnit

n'a pas plus conue dans la marche des lois naturelles a intervenir que de l'homme, l'tat conscient n'intervient, l'Esprit dans la marche du cur et dans celle du normal, foie. L'homme sa destine. cercle dans plat Dieu de sa est le seul libre crateur et le seul Il est d'agir sa guise autant qu un voyageur peut, un steamer, agir comme il lui ou dans son compartiment. juge de dans le

fatalit, un train ou dans dans sa cabine

ne peut pas plus tre rendu des fancomplice tes humaines du que le chef du train ou le capitaine ne sont responsables des steamer des fantaisies en avant. voyageurs qu'ils conduisent Il faut afin d'viter toute erreur dans la donc, suite, distinguer que Dieu, telqu~il apparat au est l'ensemble de tout ce qui existe, abord, premier de mme que l'homme est l'ensemble de tous les en organes et de toutes les facults qui apparaissent premier Mais lieu. l'homm vritable~ 1 Esprit, es~ distinct
19

bien

du

DE

SCtENCE

OCCCt.TE

~?

du corps astral et de l'tre corps physique, psyDe mme Dieuchique qu'il peroit etqu~il domine. de la Nature et de l'Humanit Unit est distinct qu'il A parler d'une faon grosperoit et qu'il domine. est le corps de Dieu, et l'hiunanit sire, la Nature est la vie de Dieu, mais autant matque le corps riel est le corps l'Etre psychique de vitaux de principes l de l'homme et non organique une fois, n'use de qui, encore comme de manifestamoyen l'homme, sont les et le corps astral et

il s'agit l'homme; de l'homme Esprit, ces principes que tion (i). Il n'en

est pas moins vrai cependant que l'Esprit de l'homme est en relation avec par le sens interne la moindre de son organisme, sur parcelle parcelle laquelle il ne peut agir, mais qui, elle, peut se manifester l'Esprit De mme, Dieu par la souffrance. est prsent mdiatement ou immdiatement dans la moindre parcelle de la cration, il est en chacun, de humaine nous; comme la conscience est prsente titre de rceptrice ou de motrice consciente jdana chacune de nos cellules corporelles. agissent donc librement La Nature et l'Homme

dans l'unit (1) D'abord, Dieu n'existe qu'en puissance, ineffable c'est la premire personne de la Trinit ou Dteu le Pre; puis il se rvle lui-mme et se cre tout un il s'oppose comme la pense, comme la. monde intelligible; raison universelle; c'est la seconde personne de la Trinit ou Dieu le Fils, enfin, il agit et il produit, sa volont s'exerce et sa pense se ralise hors de lui c'est la troisime personne de la Trinit ou l'Esprit. Dieu, passant ternellement par ces trois tats, noua offre l'image d'un cercle dont le centre est partout et la circonfrence nulle part. ('MMopA. mo! seot. , liv. Il, ch. tv.) R. FH!D& (xvf sicle).

18.

1- 3 entours

TRAtT ~tJMENTAn de toutes parts entrane divine circonpar l'action vers l'Univers le Progrs, dans les lois natudespotiquement humaines. Ainsi le capide son de la

ferentielle, qui sans intervenir relles taine navire dans ou dans du steamer

les actions

vogue le dtail

qui agit sur le gouvernail vers le but du voyage sans intervenir de la machinerie motrice (image

nature), capitaine

ou dans

gnral rieur des cabines.

les occupations des passagers. Le circonfrentiellement le systme gouverne il n'a que faire de ce qui se passe l'int-

l'action du capitaine s'exerce sinon Cependant du moins mdiatement. immdiatement, f Sur la machinerie par le porte-voix. a" Sur les voyageurs de bord par les rglements (i). par le capitaine En Kabbale, on appelle Pre le principe divin qui de l'Univers sur (action agit sur la marche gnrale en action la Barre), Fils.le dans l'Humaprincipe et Saint-Esprit le principe en action dans nit, la Nature. Ces termes les mystiques indiquent diverses de la force cratrice univerapplications selle (a).
L'UNtT

labors

L'Univers

conu

comme

un

tout

anim

est

com-

pos de trois principes qui sont et Dieu, ou, pour employer le

la Nature, langage

l'Homme dos herm-

(1) Le principe unique de l'univers, c'est la pt'< de itttriadc PoRMYRM (nr sicle). intetitgtMo (X) Voy. les couvres de Saint Denis t'~opag~.

DE

SCIENCE

OCCULTE

3t9

tistes,

le

Macrocosme,

le

Microcosme

et

l'Ar-

chtype (i). microcosme est appel L'homme analogiquement parce qu'il contient qui rgissent La Nature manifestation L'homme l'Univers forme (a).

ou petit monde en lui les lois de

le point et le centre d'appui des autres principes. gnrale

sur la Nature sur agissant par l'action, hommes par le Verbe, et s'levant les autres jusqu' et l'Extase le lien qui constitue Dieu par la Prire au crateur. unitla cration Dieu enveloppant de son action providentielle les les domaines dans librement agissent lesquels domine l'Univers dont il ramne autres principes, tous les lments Dieu se manifeste qui mais la Providence marche; aucune l'unit dans vient de direction l'Univers clairer et d'action. de sa par l'action l'homme dans

qui ne peut des deux autres

s'opposer dynamiquement forces primordiales~). le monde archtype, te macroc'est--dire la nature et Dieu,


R. FLUDD (XVI' sicle).

a trois mondes, (1) Il cosme et le microcosme, t'Homme.

(2) L'homme forme lui seul tout un monde appel microcosme parce qu'il offre en abrg toutes les parties de l'univers. Ainsi la tte rpond l'empyre. la poitrine au ciel thr ou moyen, le ventre la rgion lmentaire.
R. FLUDD (xvf sicle).

(3) C'est !a nature qui prside notre naissance, qui nous donne un pre, une mre, des frres, des surs, des rolations de parent, une position sur la terre, un tat dans la socit; tout cela ne dpend pas de nous tout cela, pour le mais pour le philosophe vulgaire,. est l'ouvrage du. hasard d'un ordre antpythagoricien, ce spnt les consquences rieur, svre, irrsistible, appel Fortune ou Ncessit. une nature Pythagore opposait cette nature contrainte libre qui, agissant sur les choses forces comme sur une

330

TRAIT

LB~ENTARE

L'homme l'action contre de la

se

manifeste Volont et

dans

l'Univers

le Destin

qui lui permet d'en faire le serviteur

par de lutter de ses

Dans l'application de ses volitions au conceptions. monde extrieur, a toute l'homme libert de faire de la Providence ou d'en mappel aux lumires l'action. priser La Nature se manifeste du Destin dans l'Univers par l'action immuable et fonLois

d'une manire qui perptue dans un ordre strictement dtermin les types damentaux sa base d'action. qui constituent Les faits du domaine de Dieu. ne cre jamais les Principes dveloppe Dieu sont du domaine de l'homme, de la Nature, du les Principes

les

domaine

La Nature qu'en Principe. crs pour constituer les faits, et l'homme, tablissant, par l'emploi que fait sa volont des facults les relations qu'il possde, qui unissent perfectionne Mais un jamais man les faits aux ces faits par des Lois. n'est fait, quelque simple qu'il soit, d'un principe que la traduction par la nature de Dieu, et l'Homme rtablir peut toujours Principes, la cration transforme et

matire brute, les modiSo et en tire & son gr des rsultats bons ou ma.u\M8. Cette seconde nature tait appele Puissance ou Volont c'est elle qui rgle la vie de l'homme et qui dirige sa conduite d'aprs les lments que la premire lui fournit. La Ncessite et la Puissance, voil, selon Pythagore, les deux mobiles opposs du monde sublunaire o l'homme est relgu, les deux mobiles tirent leur force d'une cause supnommaient rieure, que les anciens Nmsis, le dcret fondamental, et que nous nommons Providence. FABRE D'OLIVET (Vers do~s, 5' examen, MN&).

DE SCIENCE OCCCME le lien qui relie le fait et cela par l'nonciation la mthode analogique.) visible

39

au principe invisible, d'une Loi. (Fondement de

<

Un steamer

est lanc

sur l'immense

Ocan

et voen

gue vers le but assign Tout ce que contient avant. Et

pour le terme du voyage. le steamer est emport est libre

chacun cependant cabine comme il lui plait. ter sur le pont contempler a fond de cale. Le progrs la masse totale;

Chacun l'infini en avant

sa d'organiser est libre de monou de descendre s'effectue chaque individualit

mais chaque jour pour est libre d'agir a sa guise dans le cercle d'action qui lui est dvolu en partage. Toutes les classes sociales sont l sur ce navire, depuis le pauvre migrant, dans un sac, jusqu'au riche bonne vres, cabine. est la mme pour tous, tous aboutiront fonctionnant tout entier. riches, pauen mme Et la vitesse qui couche qui tout habill une yankee, occupe

et petits, grands temps au terme du voyage. Une machine inconsciente des lois strictes meut

d'aprs

le systme

Une force aveugle dans des canalise (la vapeur) tubes et des organes do mtal gnre par un (acteur anime la machine tout entire. spcial (la chaleur) Une volont, dominant et la machine organique et l'ensemble des passagers, tout le gouverne capitaine.

3aa

TRAHT

i~UMENTAtM!

Indiffrent sager, dre, nisme

l'action

le capitaine, la la main vers le terme des

particulire les yeux Hxs conduit du voyage,

de sur

chaque pasle but atteinses orgaordres 0-

barre,

l'immense donnant

a l'arme Le l'hlice diate

intelligences qui lui obissent. ne commande directement pas Capitaine il n'a d'action immqui meut le steamer, un Dieu immense tient le

que sur le gouvernail. l'Univers Ainsi peut tre steamer dont ce que nous gouvernail dans l'hlice la Nature qui fait

cf compar

appelons est la machinerie tout

marcher strictes,

synthtise le systme aveusont

glment d'aprs des Passagers, Le mais Progrs

des lois

et les humains

existe,

tre chaque le cercle de sa fatalit. Telle est

pour tout gnral, humain est absolument

le systme, libre dans

enseignements

l'image qui peint de l'Occultisme

assez sur

clairement cette question.

les

INVOLUTION

ET

VOLUTION

DES

PRINCIPES

viennent chacun d'un monde Principes et ils y retournent ou plan diffrent ou moins plus la mort. longtemps aprs Le corps physique, le cadavre, tire ses lments constituants ments physique. (crmation) substances du cadavre du plan matriel auquel temps lesdits aprs la par lmort le feu retourneront On peut ou la que

Les

Trois

quelque hter cette retarder

rintgration au contraire les Tout cellules cela

cataleptisent

des par matrielles du but

(momification).

dpend

DB SCtENCE OCCUME celui que poursuit de ces pratiques. qui se livre a l'une quelconque orbes, dit la

3a3

Le corps astral du monde des qui vient de la sphre des Archons, plan de Destin, se divise Icntin dans Pistis Sophia, aprs qui lui a t donne l'incarnation. Si l'tre n'est par pas purifi le corps fice ou la souffrance, astral reste suivant jusqu' L'tre la seconde alors mort forme au Principe un Elmntaire l'aimantation

du Vamort

durant le sacriattach (i). vo-

suprieur qu'on peut

conditions quer dans certaines (a). La destine de l'Esprit de l'aimantation dpend S'il a t constamment attir qui lui a t donne. parles plaisirs il est corcifi les tourbillons S'il a matriels et il devra astraux. volu et de vers la l'altruisme douleur, des avec il et est et les satisfactions dissoudre gostes ses corces dans

t au contraire rudes de sacrifice

les voies

tout prpar fuir pour et pour devenir, par la lment premier rie d'mes (i).

le torrent fusion

gnrations l'me sur, d'une

le s-

de rintgration

divine

(1) Voyez ce sujet notre tude sur l'Etat de trouble et 1 brcoh. in-8. Cha l'Evolution posthume de t'E~'e humain. le muel, diteur, ainsi que nos tudes sur corps astral dans !'M(MtM<Mt. (2) Voy. le Temple de Sa~sn, par Stanislas de Guatta~l vol. m-8. Chamuel diteur. ce srieux (i) Les tudiants approfondir qui voudront point si intressant devront tudier Pistis SopMa (traduction de la lecture et la faisant prcder franaise d'Amlinau) des Commentaires que nous avons tablis pour clairer cette sont aussi reuvre, les ouvrages de Mc&e! de Figanieres commands ce propos.

3a4

TRAM

1 tStJMENTAtRE

LE

R&&NE

MOMtNAL

L'homme

ne doit

car dans isol de l'Humanit totale.

pas tre considr cet tat il ne forme C'est

l'tat

d'tre

cellule qu'une des liens la connaissance

ce la cellule humaine l'Humanit, qui unissent Hominal d'Olivet que Fabre qui appelle le Rgne forme la base de la morale les rapports qui rgle des hommes sortira entre eux sur terre. C'est suivants clairement des extraits d'Olivet. dans pas l'Homme dans l'universalit son isolement de son espce, Ce Rgne se prce qui resdans l'ensei-

de Fabre gnement Je ne considre individuel mais

hominal. que j'ai appele Rgne sente toujours moi comme un tre unique, jouissant d'une senexistence intelligible, qui devient sible par l'individualisation. Quand les philosophes ont dit que la Nature ils ne fait que des individus, ont dit vrai, en appliquant cet axiome la nature s'ils l'ont mais ils ont dit une absurdit physique la Naturelle tendu intellectuelle cette nature ne fait, au contraire, suprieure que des Rgnes et modins d'abord en Espces, ensuite en Genres enfin en Individus, infrieure. Dans par la Nature le Rgne hominal les espces sont des Races distinles formes physiognonomiques gues par la couleur, les genres sont des nations ou des diversiSs le culte, les lois peuples, par le langage, et les moeurs les individus sont des hommes, pardans ces na< ticulariss par leur position respective tions ou dans ces Races et portant dans cette posiet le lieu natal

M!SC!BNCEOCCCMnE

3a&

Mcults et leur volont indiviUon leurs propres un tre raduelle. Tons les hommes qui composent ils sont les membres cet tionnel dont sensibles tre rationnel, qu'on appelle Corps politique, ou Nation, une double existence Pet~e possde et physique et peut tre considr, ainsi que sous le triple de son l'homme individuel, rapport corps, de son me ou de son esprit, comme tre cormorale animique porel et instinctif, Cette double et intelligent. jours dans des proportions vent l'une vivante est forte et passionn, existence n'est spirituel pas tou-

La mme ingalit quand existe aussi parmi les qui existe parmi les hommes chez les uns les passions sont plus dve. peuples il y en a de purement bppes que chez les autres; instinctifs Or, comme il existe de purement deux grands intellectuels. moyens diverses d'laboration

quand l'autre est morte.

car souharmoniques l'autre est faible, et l'une

sous formes et demploys n'en sortent noms, signs par diffrents pas moins d'une mme cause pour arriver un mme rsultat. qui, quoique Ces deux moyens sont

L'Unit et la Divisibilit agissant dans Les ~HC~es. L'Attraction et la Rpulsion agissant dans Les Blments. La Formation et la Dissolution agissant dans La Sphre politique. La Vie et ta Mort agissant dans Les Individus. de l ~bmt~OM au moyen que le Rgne tend ruiner les individus hominal qui le comla plus absolue, la parttcularisation posent depuis o e'est-a'dire individuel depuis cet tat d'isolement C'est l'homme ne connaissait que hu-~nme~ n'apasmeme

~9

3a6
l'ide du lien conjugal, la l'universalisation mmes hommes. C'est ment aprs lois,

LMBNTAtRE TRAIT

le premier ou le sociale, langue,

de tous, mme

jusque les les tous

culte,

mme

runissent

an moyen de la dissolution contraire a lieu, et que le avoir recueilli dans toutes les fruits la de

que Rgne

le

mouve hominal, absolue

l'universalisation

retombe sociale, en repassant par universel l'Empire lisation Ainsi l'Univers. divine cette pele Nature. d'abord et qu'elle de l'homme donc,

particularisation

les phases la plus jusqu'

depuis politiques, troite individua.

sauvage. le Rgne hominal

renferme

en lui tout

Il n'y a absolument hors de lui que la Loi et la cause d'oit qui le constitue, premire Loi est mane. Cette est ap. cause premire et cette Loi divine le nom de Dieu, porte DiEU offrir mme est un UN second renferme trois la de l mais comme la Nature difrent mouvement natures parait de Dieu d'ou la na-

principe un triple diffrentes nature

rsulter paraissent ture providentielle, fatidique, peut rien il suit saisir

volitive

et la nature

ou triple dans effort de son intelligence, alors il atteint le DiEU, thagore,


.t~

ne individuel que l'homme dans ses principes, qui ne soit double ses facults. par un grand Lorsque, il arrive l'ide quaternaire vraie de fameux a rien. de Py'

hors

duquel

il n'y

La Ncessit la Ncessit qui dpend

p~'opt~en~e~

j~!<M?t~e par de la volont adhre

agit par sensation.

assentiment; Le sentiment l'une

librement

DE

SCIENCE

OCCULTE

397

on l'autre galement peut rester

de ces deux pour dans rester

ncessites, dans

on

les La

repousse Volont

son centre. animique aussi

son centre

longtemps les plus so-

ne se divise qu'elle pas. Fabre d'Olivet a ainsi lides qu'ait pu tablir la question la lumire

pos les la tradition dans ses

bases

Reprenant et l'clairant et de la

Pythagoricienne. vivants Principes

fulgurante des Missions (i), veydre tique C'est Barlet sion a rvl

de l'Eglise des Patriarches rvlation l'auteur chrtienne, de Saint la seule la Yves voie d'Alpoli-

le marquis aux intellectuels

avec l'initiation compatible cette lumire sociale grce

et Lejay (a) ont pu dterminer les lois de vie, de croissance et de mort considre et de crer route trace en dehors de comme de un dtruire tous luttes des

Synarchie. nos amis que avec prcide la

Socit facult est la

a~H~ organisme ses organes. Telle ceux striles qui voudront des partis, hu-

connatre, l'art sacr maines.

pour des

l'organisation

collectivits

(I) Mf~MMt des Souverains. Mission des Juifs. AKss:OH des des Franais. JeaMHe ~Mttp<s. Jeanne d'A:c victorieuse. ? Sociologie synthtique..

CHAPITRE

LE

PLAN

ASTRAL

H ne faut pas considrer l'homme, soit collectif comme isol du reste sible Nous ajouts et invisible. aurions pu ce Trait C'est arrter l l'erreur

soit individuel, de la Nature vides matrialistes. chapitres il nous a sembl que tout tu-

ici les nouveaux

indispensable diant doit possder ture et sur les tres

mais lmentaire, de rappeler les notions

sur le plan Invisible de la Nainvisibles avec lesquels l'homme les dtails sur ces qui intpourraient d'abord dans le

peut tre en rapport. On trouvera tous resser trs les lecteurs

de Guaita, remarquable ouvrage la Clef de la Magie noire (i), qui est le travail le plus lev publi sur cette question jusqu' ce jour, ensuite dans nos essais personnels Trait de Magie et surtout la Magie et ~N~pKoae. Les pratique, notes suivantes ne sont qu'un rapide rsum destin fixer les points principaux. La partie visible de l'homme nous manifeste la partie invisible comme reproduit
(1)

points, de Stanislas

la dpche
DE GUAMA

le rcepteur du de loin. envoye


<<t C~f de !e

tlgraphe

STAMSLA8

Magie

tM~,

VOL

a,

in-8 de MO pages.

Chamul,

1896.

33o

TRAtT~

J.MENTAIRE

Dans

la

l'occultisme, objets et des forces matriels. De mme

Nature, toute

il une

existe partie

galement, invisible, qui frappent

d'aprs ct des nos sens

physiques

invisible circulent que dans l'homme des fluides et des cellules et ner(fluides sanguin et leucocytes), facteurs incessants veux~ hmaties de l'organisme, de mme dans circulent des forces et des tres, du plan physique (i). la Nature facteurs invisible incessants

dans l'homme l'exisL'occultiste, qui a constat tence d'un corps astral, facteur et conservateur des formes organiques, ne saurait s'arrter dans l'tude de la Nature, a la constatation des forces physicoou des rsultats de l'volution. Ces choses chimiques visibles principes ne sont, encore une fois, que le rsultat invisibles nos sens physiques. que la partie grands d'une principes part, invisible et l'Esprit une entit de l'homme astral conscient et le corps de

Rappelons-nous deux comprend l'tre d'autre psychique part. La Nature

conue

comme

prend astral, d'autre

dans galement, un plan psychique

comspciale sa partie invisible, un plan d'une part, et un plan divin

part. La connaissance veut

si l'on

l'occultisme

du plan astral est indispensable les thories comprendre par prsentes en tous les phnomnes pour expliquer c'est--dire que mais qu'elle le
(m* sicle).

(i) L'me se fait son corps elle-mme, non-seulement elle le gouverne et l'anime, faonne.
PORPHYRE

DE

SCENCB

OCCPMR

3~:

apparence l'homme,

tranges,

dveloppe Le sujet est fort il sulfit de s'appuyer tution de l'homme reste exposer.

d'tre produits susceptibles par d'une faon particulire. obscur en lui-mme. Cependant, le plus pour possible sur la constice qui nous comprendre

en apparence si biQu'entend-on par ce terme, Mrrc, de plan astral? Nous allons nous servir de quelques comparaisons, assez grossires il est vrai, mais aussi trs suggestives, pour nous mettre sur la voie d'une a l'ide dfinition de faire de ce terme. comprhensible Voici par exemple un artiste une statuette. De la matire, tout? Sans doute, le malheureux

qui

son ide? Que lui faut-il pour raliser un peu de terre par exemple. Est-ce oui, au premier artiste manchot ide de abord. Mais supposez

on paralys. statuette sera D'autre aussi

Qu'adviendra-t-il ? Il arrivera que son

nette que possible dans son cerveau. la terre sera toute recevoir prte cette forme; mais L'tNTERMDiAtRE,

part, et manifester

d'une part, bissant plus au cerveau, d'autre rien agir sur la matire, part, duit.

la main, n'oet ne pouvant ne se pro-

Pour que l'ide de l'artiste puisse tre manifeste l'existence d'un intermdiaire entre par la matire, Mde et la matire est ncessaire. Pour rappeler une de nos comparaisons les plus de l'artiste AU connues, l'ide peut tre assimile cocher d'un quipage et la matire la voiture.

33a

TRtTK

MMRMNNTAtM!

L'intermdiaire le cheval. sige, Or,

entre sans

le cocher'et

cheval,

ne peut pas plus ne peut l'artiste bras, rle de l'intermdiaire dentes. Revenons Supposons se soit plie notre

agir modeler dans

la voiture, c'est le cocher, assis sur le sur la voiture, que, sans la terre. Tel est le les comparaisons prc-

artiste

et &sa statuette. par le travail, de la main qui la ptrit, que cette statuette une vaincue

que la matire, aux impulsions somme, de l'ide

et que la statuette en Qu'est-ce, image physique veau. La main la matire

soit termine.

a dans le cerque l'artiste a fait l'omce d'un moule dans lequel a t modele~ et cela est tellement vrai brise la forme la statuette originelle de terre, l'ar. exMtoujours refaire une nou. de l'ide

que, si un accident iste en retrouvera tante dans son

cerveau

velle statuette, image qui sert de modle. Il existe de la mouler

et pourra plus ou moinsparfaite

un moyen de prvenir la perte cependant statuette ds qu'elle est termine, c'est de cette statuette. Par le moule, on obtient un tel ait que la matire la for me toujours jamais interde l'ide positives les unes de c<~

de la chose a reproduire, ngatif du moule manifestera qui sortira primitive, venir. Il suffit originale de cette sans donc que l'artiste

pour ide, images aux autres, prennent sur la matire. ngatif Eh bien, chaque

qu'il existe un seul ngatif que des multitudes d'images

toujours identiques naissance par l'action organique

forme

ou inorganique

M!

SCIENCE

OCCULTE

3~

nos sens est une statuette d'un qui se manifeste le Crateur, ou plutt, qui s'appelle grand artiste le qui vient, d'un plan suprieur que nous appelons plan de cration. ce plan de cration il n'y a primordiale, de mme que dans le que des ides, des principes, cerveau de l'artiste. Mais ce plan suprieur et notre monde physique, il existe un plan de intermdiaire visible, charg recevoir les impressions du plan suprieur et de les en agissant sur la matire, de mme raliser que la main de l'artiste est charge de recevoir les impressions du cerveau Ce Plan et les claoses et de les fixer entre sur la matire. !n<pr/H<MMHre des choses leprincipe c'est M ce qu'on appelle, (i). que ce plan astral a perne Entre dans

CMoccultisme, Qu'on ne se figure est dans une rgion cevoir saurions bot autrement

elles-mmes, ~jo~M astral

pas cependant

mtaphysique impossible Nous que par le raisonnement.

trop rpter dans la Nature

et que chaque brin La ncessit de l'analyse astral et son plan divin. absolument nous oblige seule sparer des choses la qualit de dterminer connexes. Nous venons mais ce n'est pas de ce plan astral d'intermdiaire tout.

emque tout est troitement aussi bien que dans l'homme, d'herbe porte avec lui son plan

tres maMdirectement les n'a pas produit (i) Ormuzd il les a prose compose riets et spH'ttuela dont rUntvors du du Verbe de la parole, divin, duits par l'intermdiaire saint NaHOMt'. ZBND AVESTA.
i9.

334
Si Fon a bien

TRAtT

]t.MENTAME

cette comparaison, il est compris facile de se faire une ide de ce que l'on maintenant entend en occultisme du proprit par la seconde la cration des formes. plan astral cre dans Toute chose est d'abord c'est--dire en principe, l'ide chez l'homme. en puissance le monde d'tre, divin

analogue

Ce principe passe alors dans le plan astral et s'y < en ngatif manifeste C'est--dire ? que tout ce devient obscur, qui tait lumineux dans le principe et rciproquement tout ce qui tait obscur devient ce n'est. pas l'image exacte du principe lumineux de cette image. c'est le moulage qui se manifeste, en astral a Le moulage la cration une fois obtenu, est termine C'est physique, agissant physique, statuettes. auxquels change forme, alors (i). que commence la cration sur le plan forme astrale forme ces

visible. dans le monde La sur la matire donne naissance comme Et l'astral il donne l'image il faudra le moule donne ne peut pas naissance, plus

la naissance

les types changer ne que le moule

qu'il crer

que pourront mdiatemont.

faire

Pour modifier la reproduit. un nouveau c'est ce moule, Dieu immdiatement et l'homme

de l'Intelligence ou de la (1) Au-dessous du Verbe divin, Raison Universelle qui a prexist etpt'6a(<M & la formation des choses, nous rencontrons les y~oMefs, c'est--dire les les immorteta d'ea diffrents tres. ~t)Ms dM~es, types Le feu et les animaux ont leurs j~OMefA comme l'homme aussi bien que les indites nations, les vtHes, les provinces, vidus. ZENB AVE9TA.

DE

SCIENCE

OCCCMB

335

LES

FLUIDES

Les agents

Elmentals,

Elnientaires. de l'Archtype, crateurs, il existe des de l'Astral, de le les

Outre les fluides, fluides fluides conservateurs,

actionnant les fluides. gents particuliers les doigts Dans notre comparaison prcdente, les mille cellules oprateur, qui entretiennent ouvement et la vie de ces doigts reprsentent ;ents dont nous parlons. Etant donn que tout ce qui est visible ifestation et la ralisation d'une ide occultisme istc dans enseigne ne hirarchie d'tres l'homme, ' la cellule nerveuse, M vritable hirarchie Les tres qu'il existe, dans

est la mainvisible, la Nature, qu'il jusl'hmatie,

de mme psychiques, depuis la cellule osseuse en passant par d'lments ngurs. la rgion qui peuplent

dans psychiques les forces physico-chimiques ont quelle agissent d'lmentals ou esprits des lments. tptienom 9 sont analogues aux globules et surtout sanguins m leucocytes de l'homme. Ce sont les lmentals Magissent dans les couches infrieures du plan tral en rapport immdiat avec le plan phyqae. Cette question des ~MCM~s, la qui obissent )!ont bonne ou mauvaise qui les dirige, qui sont do leurs actes tout en tant intelliMsponsabls de curieuses polmiques ~ts, a soulev des auteurs Les citations 'ers temps. Ms donnons ci-dessous prouveront en ces deranciens que que l'occul-

336
tisme tence De plan joue a connu des plus, physique, le mme pas matre, le entits il

TRAITE

t~MBNTAHtB

et

enseign astrales

depuis (i). se rappeler fort Le chien homme, du

longtemps

l'exis

su&t un rle. un et

de animal

que,

dans le e

no

intelligent d'un brigand sous ne dans s'il il est d'obir responsable.

n'a

quera-t-il de pas Dans honnte de qui rle ses son sur les

honnte le chien tente chien

l'impulsio se jette-H la ferme

fermier d'entrer

voleur cas, ou et se

qui le

deux homme

ignore bandit;

a affaire irresponsah) son Tel malt

un contente

actions seul, lmentals des

reste, des

entirement dans lmentaires de grouper la discipline autour

est

l'astral ne

(a). peut militaire. de lui par le tre compa Le du

Dompter qu' d'arme l'action a su

dvon

bien des gens contre moi, si (1) Je rvolterai peut-tre dis qu'il a les des cratures dans y quatre lments, ne sont ni des purs ni des hommes, animaux, quoiqc' en aient et le sans en avoir i'ih" raisonnement, la ngure raisonnable. Paracelse en parle ainsi clairement, que P phyre. On nature extraordinaires sont d'm prtend que ces cratures non pas d'une spirituelle; spiritualit qui exclut tou mais d'une matire, spiritualit qui n'admet pour fondem i matire infiniment dilue et autant substantiel qu'une perceptible que l'air. GniMOUtE du xvi' sicle (Petit Albert, p. 99 et 123). un lieu prs de la terre; bien ptas, (2) Ils habitent sont des entrailles de la terre; il n'y a mchancet qa' tel n'aient l'audace de pousser ils ont l'humeur bout; machina ment violente et insolente, c'est ce qui fait qu'ils des p le plus souvent et tendent des piges et embches ils font leurs a et des plus soudaines, violentes et, quand et en ils sont Mes d'ordinaire, cachs partie en'partie, font violence, se plaisent fort partout o rgnent rinjust" 0';POR}>ItYRE PONpttYRE (nr (m" sicle).

.>atla.disoprde..

DE

SCIENCE

OCCULTE

33?

ment bles, celle seconde

ou la crainte

des

tres

conscients asservir ibrcs de

ont bien voulu qui du chef ou ont t action est bien

et responsaleur volont le faire. Cette

le chien. mentaire mais reste

sur plus dimcile que l'action Il en est de mme en astral, o l'lmenn'obit toujours que par libre dvouement de rsister ou par crainte, la volont du

Ncromant. Les nuelle Elmentals dans sont en circulation de l'Astral. de l'avis de tous contipresque Outre ces entits, les voyants. formes par volution nerveuses des des exisCe les con-

les nuides d'autres

il en existe sont les

esprits sidrable. des noms anciens. tence. On Kabbale

Intelligences des hommes Ces tres

directrices qui ont subi

une

analogues

aux cellules

centres trs

sympathiques dans divers Nous nous

de l'homme, ont reu toutes les cosmogonies d'indiquer leur

contentons

trouve

encore, dans le plan

d'aprs astral

de la l'enseignement des entits doues de

ce sont les restes des hommes conscience, qui viennent de mourir, et dont l'me n'a pas encore subi ce que toutes ses volutions. Ces entits rpondent les spirites des esprits , ce que l'ocappellent cultiste Les des lmentaires appelle lmentaires sont donc des tandis que les lmentals (i). entits n'ont humaines pas encore

volues,

(i) Quand on a des raisons solides de croire que ce sont des esprits des Ammes <M/!M~s qui gardent les trsors, il est bon d'avoir des cierges bnits au lieu de ch&ndHea communes. nu XVt* DU xm* sib~f6 GRt5!0!RE SiCClC -(Petit (PeHt~eft). Mbort).

Il'~

1D.~1.111l1~11l

3~.

TRAtT

AUMENTANU5

pass nir(3).

par

l'humanit,

point

trs

important

rete.

t.~MACE

ASTRALE

La

thorie

des

particulires l'occultisme, plus tranges, mieux. A propos statuette, plan formes moule tuette. Cette peut divin astral

images astrales celles parmi qui

? est une sont de

des plus par les

exposes

pour l'explication aussi devons-nous

phnomnes la rsumer de notre

de notre nous avons ? tait et

de l'artiste et de la exemple des fonctions vu qu'une du de de conserver les reproduire, les formes les types comme de notre des le sta-

physiques conserve

et reproduit

vient de ce fait que le plan astral proprit tre considr un miroir du monde comme en ngatif physiques les futures. de mme que, que une ombre sur le projette un reflet son de cette sur ides principes,

qui reproduit des forces origine Mais l'occultisme toute chose ou tout

enseigne tre projette tout

plan physique, le plan astral. Quand en astral une

de mme chose

ou un et reproduit

tre

disparat, l'image

reflet chose

persiste

sera universelle; elle renouvellera la (3) 1 rintgration nature et Unira par purifier le principe mme du mal. Touont besoin de tefois, pour cette uvre, les e<a'es infrieurs l'assistance de ces esprits l'intermonde entre qui peuplent en commerce le ciel et la terre. U faut donc entrer avec eux; tablir des c<MKNtMK!C<!<:oMS par degr ~uaqu'& ce qu'on aux plus puissants. parvienne
~M4~'rtNEzPAS&CAM~Y(xvttt*8iec!e).

DE

8CBENC6

OCCUME

339

on de cet tre, telle que cette image tait au moment homme laisse Chaque prcis de la disparition. donc en astral & un reflet, une image, caractrisA la mort, l'tre humain subit un changetique. de la cc~ ment d'tat caractris par la destruction unis des principes et d'origine sion-qui maintenait de tendance trs diffrentes. ou enveloppe corps physique au monde physique tourne la Terre, venu. Le corps astral et l'tre Psychique clairs par la et la Volont des souvenirs Mmoire, l'Intelligence dans le plan astral et des actions terrestre passent surtout dans ses rgions les plus leves o ils constituent un lmentaire La somme ou un esprit. ' de ces aspirations les plus nobles de Le charnelle d'o il retait

1 tre humain, de la mmoire des choses dgage terrestres autant est dgag des que le somnambule souvenirs de l'tat de veille, en un mot l'idal que s'est cr pendant la vie, devient l'tre humain une entit dynamique qui n'a rien voir avec le MOI et passe dans le monde divin. C'est cet idal plus ou moins lev qui sera la source des existences futures et qui en dterminera actuel de cet individu le caractre. C'est astrales en se mettant en relation ? que le voyant civilisations vanouies dcouverte toute rcente, images toute l'histoire des retrouve et des tres Une disparus. celle avec ces c

de la ~c~om~p~* est venue montrer de l'oculque ces affirmations tisme, qu'on pourrait pour de la mtaphyprendre S des ralits absolues. sique pure, correspondent

w ~:`: `~ `rf

340

TRAME

JSt~MBNTAM!

Supposez

que

votre

reflet

dans

un miroir ses

persiste,

avec aprs votre dpart, et toutes ses apparences une trale Les nes ide

sa couleur, de ralit,

expressions et vous aurez l'image ces qui du as-

de ce qu'on peut entendre d'un tre humain. anciens connaissaient

par

parfaitement

donvoplan vo-

et appelant ombre astrale, l'image dans les rgions infrieures luait les plus le MOI l'entit ~onc astral, personnelle, de l'astral luait dans les rgions suprieures esprit

qui et enfin

dit l'idal de l'tre. proprement ou ceux Que les incrdules qui se figurent que coutent l'occultisme est une invention moderne Ovide (i): Dans l'vocation

d'un

tre

dfunt,

il faudra son

donc image

bien

a faire prendre garde si l'on astrale ? o son MOi vritable. Dans comme le premier cas, l'tre un reflet dans un miroir.

se conduira voqu 11 sera visible, il

faire quelquesgestes, pourra mais il ne PARLERAS PAS. dans Roi, Macbeth, et qui ne fantme

photographiable; Tel est le fantme de Banco visible seulement pour le

il sera

Shakespeare de l'occultisme. ment Dans sieurs le second

aucune profre tait fort au

parole. courant

des

enseigne-

cas, pourront

Ftre

mortels

PARLERA, etpluvoqu le voir en mme temps.

les dans~homme: (1) Hy a quatre choses considrer jnnes, la chair, l'esprit et l'ombre ces quatre choses sont en son places chacune lieu, la terre couvre ac~a~f, Forn~'e et sont aux enfers, vottigeautourdutomt)eaa,<MMtdMes t'es~f~ s'envole au oieL. OVtCE.

DE

SCXBNCE

OCCPMR

34'

C'est peare Les tion sicle cultisme, le xvt* teur cation chant

le

cas

du

fantme

mis

en

action

par

Shakes-

dans

Hamlet. spirites connus une de thorie tout dits temps. complte, occulte. trop les dans de Matrialisaau xvf l'oc-

phnomnes ? taient en donne dans sicle lire

Agrippa d'aprs

sa Philosophie semblait avec fruit encore tous

Si cependant le d'une lecvo-

rapproch, dtails Homre, ES~ov

peut

d'aprs XI, o

l'occultisme l'image astrale

Odysse, (J).

s'appelle

R~SUM~

En plan

rsum, physique entits qui

le et

plan le

astral monde

intermdiaire divin prsidant Ces. entits suprieurs par la leur propre renferme la

entre

le

i" Des tout sont manits tive. ce

directrices en par astral. les

marche psychiques des

de

volu

constitues antrieures, (Esprits

hommes

hu-

volus de

initia-

directeurs

Kabbale.)

du reste, titrede la description d'une curiosit, (1) Voici, en 1528: conversation a, par coups frapps Advint aucuns jours aprs qu'Anroinette jouyt quelque d'elle faisant aucun et comme soubz ses chose entour son, aucun ainsi du heurteroit qui petiz coups, pieds frapper baston carreau ou un bout d'un dessoubz ung marchepied. ce fesait ce son et ainsi Et sembloit proprement que que fust dedans terre heurtait profondment; mays le son qui en terre estoit se faisait ouy quasi <pttre doye toujours de la dicte soubz les pieds pucelle. Je ~'0!~ ouy aM~:<e< /&!s sur ce que l'enqueroys e< em !ne rpondant ~'atpo~ tant de coups que 9t<e<!e<naa<h~s. demcendo~s.. ADMEN DE MONTAMiMBERf (1528). entre rame de la t6ort6 toute une conversation S'ensuit et les obtenue communication nonnes, eatieremeat'pxr coups frapps.

34a

TtAM

M~MENTAtRE

a" Dos iluides analogue

particuliers

ferms doue

d'une

substance

l'lectricit, mais la lumire astrale. psychiques: 30 Dans ces fluides circulent

de proprits

des tres

de subir l'influence dela ceptibles les Elmentals, souvent constitus de l'homme. talises Outre nous ces y trouvons tes se manifester constitues cratrices principes encore dans

divers, susVolont humaine: par les ides ctplan astral, de l'avenir pr<~ formes physique, ngatif des ides au

propres les formes le

par la du monde

plan rflexion en divin.

5" Les images astrales des tres rflexion en ngatif du plan physique, de la Volont 60 Des fluides mans dn monde Des divin corps et actionnant astraux d'tres l'astral.

et des choses, humaine ou

de mat surchargs rialit d'tres en voie d'volution (suicids), (let d'Entits humaines traversant mentaires) l'astral, soit pour dsincarns corps s'incarner (Mort). (Naissance), On peut aussi ou de s'tre aprs les y rencontrer sorciers en priode soit

astraux

d'adeptes

d'exprimentation. !t <! A titre dveloppement nous prcdentes, de et allons des d'application ce chaterminer

donnes

une tude complte sur pitre par un emprunt Barlet l\As<ra!. F.-Ch: et qui publi par le matre mrite une attention trs grande de la part de tout s tudiant srieux,

ji

1 DE

SCtE~OE

OCCUMN

343

NOTES par Si c'est dans

SUR F.-C~. propre

L'ASTRAL Barlet (jr~. que cherche rame, l'ther en op-

son

organisme dsir, elle infrieure

formul quelque aprs avoir ncessaire pour l'incorporer, ou partie rant sur le fantme astral

le trouve

Than Sarira, (Linga Nephesh) de son principe central mdiaire magntique (Kama, Elle peut alors, nous l'avons Khi ou AaacA). comme dcrit, agir, traduire son avec dsir en acte ou du corps matriel, le secours

de son corps par l'inter-

en geste de la force vitale

en mme astral. qui l'imprgne temps que le corps Mais soit qu'elle ne le veuille ou qu'elle ne le l'me n'achve cette ralipuisse pas, pas toujours sation extrieure en ce cas, et astrale, une ardeur par son imprgner le lancer, elle bien qu'elle du moins n'y puisse extrioriser renoncer l'bauche

peut dans ce but,

proportionne Verbe en un tourbillon cette forme

l'ther ambiant avec aspirer sa convoitise, l'informer astral, propre sans noyau, et magntisme comme intermdiaire, spirituel Kama, plus

de son

son centre par nous l'avons dit (par l'me du corps la recherche d'un Khi, Ruach) capable que le sien de la ralisation

organisme rve (a).

sont extraites d'une tude (i' Ces pages remarquables 1896 et en parue en deux fois dans t'jM~aMon, en novembre janvier 189Tf. et projection (2) C'est ce double courant d'aspiration de russi!' strate que le D' Baraduc vient tout rcemment photographter. Le lecteur est pri aussi de se reportera ce su!et~;i!fn'-

t44

TRAT

t~MENTAntE

Voila c'est hindoue nasique, sige du cette

un

tre sorte

de

plus

dans

l'atmosphre auquel expressif la de (l'me de Kama

astrale; philosophie ~antc-ma humaine, (la force

d'lmental le nom tant avec le trs n de

donne comme dsir)

Mana

concours

magntique) Pour d'atomes par son tre

M). un tre

complet, que sa il le dans

il forme

lui

manque attend plus une et,

le

corps comme moins

protyliques origine mme, il constitue

dsire l'astral

ou

ardemment,

/orcepo

de M. Descrespe de septembre article (lnitiation ce courant nomme qu'il E.ee)'~OMe. ce sujet autant de nettet difficile que ~} Pour donner de il n'est inutile bien le terme d); possible, pas prciser souvent dans cette tude, comme force employ reprsentant un tre, sans que nous eu l'occasion de le deti. ayons nir. H faut se reprsenter les principes ici. que d'aprs poss tout dans la nature est personnifi bien que spirituel Aussi bien l'me est une et savons nous l'atome, que monade, la matire n'est de rsistances que qu'un jeu des, monades. ici des tres monadiquesdpourym Forces Or, on appelle de mouvement, consnon de puissance (c'est--dire par l'initiative on mais livrs des autres d'initiative, quent) sont comme le monde des les esclaves dans peut dire qu'ils monades. Si l'on se reporte la constitution on comprenhumaine, dra mieux cette dnnition en peut-tre que remarquant des trois une chacune trinits une comprend spontanit, d'informations do ces eMforce et un instrument (chacun tant d'un ments ensemble donc de mocompos d'atomes, nades. en Par cas de sensation le corps exemple, pour la spontanit est extrieure et apparat physique, par le est transmise et traduite corps matriel, par la force vitale, le astral. par corps la spontanit Pour l'me, est dans elle se transl'esprit; met par la.K'ce de Fesprit intrieur et se traduit en dsir dans l'me ancestrale. Pour l corps la spontanit est tantt dans le spirituel, le sens). KfHM ~ntAme, tantt d&ns Fam anccatrale (selon la force. est toujours gnienx 1895) sur

DE

SjMENCE

OCCdfE

346

tentielle

qu'elle transformation C'est

() mobile, rencontrera

qui les

se traduira conditions

en force propres

vive

ds

cette les l-

ce que de cette mentaux mais avides

d'nergie. l'on traduit classe en

en comme

reprsentant des tres

innocents,

qute des individualits leur donnerun ralit incarnes qui peuvent corpos'attachant elles avec tout l'acharnement relle aprs de vritables de la possession; vampires pour l'me. Ces tres thrs recevoir de leur crapeuvent d'existence, teur, cis moyennant c'est ce qui des certaines explique, conditions, par un but reflet exemple, des envotements du prdes

bndictions, de tous direction genres.

maldictions, la plupart Mais, leur manque; qui les laisse la foule

prcise

indfinie impulsion dans dire l'aventure vivants leur qu'ils

temps, cette ils n'ont qu'une errants pour ainsi au milieu seulement, dsirs, des les des

astrale,

convoitent,

d'tre attirs origine, et les lmentaux de mme C'est d'une primes, ainsi existence que

capables par les

par forces

genre. les penses sont

tres

dous sont ex(a).

propre du moment qu'elles c'est--dire extriorises par leur

auteur

do la force, on peut se (i) D'aprs la dfinition prcdente la /bt'ce po<eH~e comme l'atome thre qui a reprsenter une certaine impulsion dfinie, spciale, mais actuellereu ment empche plus puissante. par une force contraire Pour continuer la mme comparaison, ce sont des monades d'une mission qu'elles ne peuvent accomesclaves charges mais laquelle elles ne renoncent plir immdiatement pas: fldles de la volont les a mandataires elles qui dirigdes, en ds la facult. qu'elles l'accompliront trouveront inutile, II que noua pouvons d'ajouter (2) est presque proune deforce hors noua de magndtiquo forco jeter charge vitale seulement au corpsseu!), ou (c'eat-a-dire emprunte

346

TRAtT~

~LMENTARE

selon par sympathies analogiques, la loi mcanique de force de mme direction, elles en une rsultante se multiplient en se concentrant C'est alors le monde ressent, commune. que tout avec une conscience plus ou moins obscure, qu'une ide est dans l'air, ou que tout au moins les sensitifs la peroivent et l'noncent comme une rea. parfois mais qui, pour le prsent, est en. lit dj assure, core invisible, encore en puissance d'tre. Onrcoit d'eux alors un pressentiment, une prvision de choun oracle. ses futures, Les dsirs humains pareils expriment d'inspirs lmentaux; d'adapts peut-tre ne sont la pas seuls .former'de

Rassembles

des animaux en plupart la nature de leurs dsirs, aussi par la vue des organes voient Ainsi fonctionner chez les peut s'expliquer isols et de ces monsqui se manifestent tous les dbutants non encore en infrieur

plus perfectionns qu'ils autres tres terrestres. l'abondance trueux flottant en de ces

organes d'organes

accouplements dans l'astral

clairvoyance.

a presque Ce sont les

accomplis aspiration ments

par l'Universel, idale vers de les efforts

dsirs, de l'tre

nouveaux pour efforts

de la Nature

perfectionnes'lever vers ta se traduique Dar-

et l'unit de l'Etre, puissance qui ront par les modifications diffrentielles win nous a si bien rvles. Enfin, la mer astrale qui abrite cette

innombrable

de corps astral, t'exclusion de dsir, on fait alors du made corps aatrat plus oa gntisme pur ou de l'extriorisation moins diaus (ce dernier cas tant spcialement celui des mdiums).

DE

8CENCE

OCCULTE

est agite, en mme temps, elle-mme, population de mouvements ondulatoires d'une en tous sens, antre cams, cutifs tions source. les des Les dsirs tres actes, mme thrs, les et motions les des tres inmouvements autant lectriques, comme sans consde vibramagn-. on le sait, qui un

produisent

lumineuses,

tiques surtout, dans ce milieu, s'y conservent, du tourbillon

calorifiques, qui se propagent, en s'y croisant en partie

se dtruire, par l'enveloppe pendant finesse.

rflchis

temps mesur Ainsi la forme matire, n'ont

suprieur sur leur thre,

et y persistent intensit et leur ou l'acte

dure finie la qu'une force qui les a crs en s'exerant dans la s'puise masse o elle est plonge; ils prissent rongs, pour ainsi dire, par les flots de la mer immense o ils naissent, toence rsorbs ont dans le feu astral; survit d'un mais l'inqu'ils dans l'astral leur engendre l'tat de vibrations le

qui la ralise, comme eux

en

propage caractre

elles modifient personnel; commun en y crant des tudes nouvelles, et, avec De cette faon de il n'est pense le corps pas

de ce milieu rgime de force, des ~e&tlignes de nouveaux dsirs. elles, d'tre, de geste, pas qui ne contribue la plante et, par pas

d'acte, pas transformer

particulire astral de

de ses habitants. l'astral toutes nos manienregistre festations dans la biologie de notre faisant, vitales, de la mmoire, le plus astre, fonction grand pour nous venons profit de l'volution y accomque plir.

lui, les aspirations C'est ainsi que

348

TRAm

~~MEfFAtR

RAPPORTS

DE

L'AME

HUMAINE

AVEC

L'ASTRAL

TERRESTRE

Reprsentons-nous dans ce milieu plonge prgne pntre Nousavons

incarne dont toute la plante est im. car c'est la loi commune que le plus subtil le plus dense qu'il environne.

maintenant

l'me

dit que l'organe central de notre Constitution Kama ou Khi) est capable d'absor(Ruach, aussi bien d'mettre toute ber que production vibration ou condensation. thre, comme d'mission de rception restre ment, (); grce nous en sommes par une donc lui, Il de l'organe l'astral ter. est

pntrs spcialevritable assimilation

aussitt ses emuves de rpand l'me animale et le corps astral. les microbes astraux Vitalisants pnqu vampires, trent par lui notre organisme tout entier, corporel la vie, ou y glissant et animique, le y ramenant C'est par lui que le thrapoison de l'envotement. nutritive, puisqu'il dans part et d'autre peute nous aux sources pntredes emuves vivinantesempruntes bienfaisantes de la Nature, par lui que noir nous assassine lchement dans la surennemies invisibles.

le Mage prise des forces C'est

ce mme organe que encore.par magntique en nous une foule de dsirs, de passioM pntrent avides du fait, se rpandant par l'me passionnelle fond de notre me spirituelle juMu'au pour la trou' ? aussi les Chinois le (1) Comme la bouche l'est pour t'atr (MOaisgent-Us sbuNe da vie on sait, en etfet, la ptt~ sance magntique particutirp du pottMe.

DE SCENOE OCCUMS

349

la subjuguer de ses dterbtcr de ses inquitudes, minations. Voil donc notre me humaine ~fcc(Neschamah, l'action de trois directions nas, 7%<n) sollicite dinerentes qui correspondent nous vivons en mme temps Les sensations du monde notre aux trois mondes o

corps y produisent comme on l'a vu, pntrer par t'me animale jusqu' la volont puissamment

physique une attitude et

perues

par peut, de

qui l'intermdiaire

la dterminer dire, tout sollicit. n'est

en lui prsentant, pour ainsi rexe le geste prpar pour la raction La suggestion hypnotique par l'attitude

la production et exagre exprimentale Au ple oppos, l'effervescence de notre imaginade formes thres tion, remplie que crent nos motions mondes et mmes les intuitions descendues des est transmise suprieurs, par l'me animale et le corps astral jusqu' nos forces vitales pour les provoquer. Enfin les eiuves motionnelles reues du dehors

que de cet effet.

se rpercutent, comme on par le centre magntique de nos deux autres vient de le voir, dans chacun centres pour y engendrer d'autres d'autres forces, de ralisation. enqute Voil contre quelles ardeurs la puissance de notre monade directrice, de notre volont, qui est notre seul Moi vritable, doit lutter constamment en en commandant les rglant son tour ses dsordres, virtualits rsistances sa consentements, en opposant souverainet aux pouvoirs de toutes t~a monades suzeraines dont son empire eat ibrmo.
on 20

ou

les

3So
Mais cer comment

TRAtt~ Nt~MNTAmB
cette souverainet peut-elle s'exef-

de peut-elle triompher les rvoltes, toutes commander notamment l'astral interne on externe ? Nous ne le savons que trop, sommes bien le jouet nous souvent de nos plus le matre la plus motions de que grande part nos nous actes n'en ne sont avons nous que rflexes trs souvent mme d'em. envatant elles ont pas conscience, les forces thres qui nous la l'acte, plus nous faut volont, mais souvent, obissons. un son en mais surcrot la c'est monade c'est Pour d'nergie

utilement?

Comment

sur pire hissent. C'est qui

toujours commande le que il lui

principale, rarement la ntre un que vouloir le ntre

elle-mme; trange domine,

dans penhauer, ressortir tement un acte, jours voulons vouloir. nant nous. Sophisme que c'est

langage subtil, disant que nous reste la

que Scho. fait partaivoulons tonsi Nous

qu'il Il conclut Volont

savoir

la

en allirngation !7h<cerse//e qui veut en qu'il est trs

de pure

forme

important sy la en

de signaler que parce trs aisment. enferme Volont nous mais avec ment ment, divine, dcr aux universelle, quand il faut notre dit est et, notre

la philosophie Il est vrai Dieu,

panthiste c'est que tout qui veut l'infrieur

c'cst-a-dire Moi commande

ajouter que c'est de notre consentement, assentiment et seulement avec lui. Autre* Volont, terre elle quand l'instrument elle qu'a la ne s'exerce de la rellevolont

notre sur

rciproquement, autres vouloirs

commanpeut condition d'tre

DE Une avec la Volont

SCIENCE divine,

OCCUMfE d'tre la Bonne

35 ~b-

!<Mt~(t). C'est la raison courir tion comme Flvation contraire chane rle dition du sur l notre d'tre la Nant tout autre des des volutive, sublime seulement au ou d'y que choix indpendante dans la faute En terrestre. humaines. le fonctionnement Mais de voyons la lutte, avec dont ces loi de plante en suprme, l'homme au grand parce terrestre uvre dans la Volont (a). le est son sort de que notre est la sa divine, Seulement, dans d'accepter de son la de but, con-

vivincasphre, par au la ce conchoix. sa proil doit

accomplissant monade,

tres vouloirs

infrieurs qui

prcdent libre concours

l'homme refuser son

dpende en et prtendant capable

Se refuse-t-il pre tombe cder de tout Des quelques puissance alors ou le

mme

de

tout, Il

impardonnable. deux refus est

disparatre mal

la source

possibilits dtails

la grave erreur (i) Ici se prsente prsente par le comte de Gabalis d'humour et malheureusement mise avec tant en pratique Elle consiste croire que par quelques gars. cette lvation doit consister en une incorporation hybride. !)s se livrent sous le prtexte donc en proie aux-lmentaux t'en faire des tres c'est renouveler le sacrilge humains, inutile nous raconte qu'accomplit qu'une singulire lgende nn Boudha en pture une panthre en qute en se livrant de nourriture ses petits. pour a prenUre vue en contradiction assertion semble (2) Cette avee toute mais ce n'est opration qu'une appamagique, rence d'ordre c'est est siroperation suprieur, que nous sommes si elle est d'ordre infles cooprateurs du Divin obtenue rieur, elle n'a pu tre abandon-. prcisment qu'en nant notre volont a d'autres cela sera clair puissances C'est pourquoi un peu plus loin. il est dit ici quandMOtfe ~'oiont s'exerce rellement

3Sa

TRAIT

MSMENTAME

l'me

humaine

est

le

de la aveugles sance immdiate, vers les efforts L'immortalit Cette conscients l'instinct, lutte,

Nature, et les sollicitations dunitifs de son en est le prix. la plupart d'entre

champ, du Nant

entre en

les dsir

instinct! de puis

providentiell affranchissement en sont peirn encore pa

nous

nous

vivons

paresseusement la Providence. Parmi ceux que tent qui se conscience, les influences sachent Ces les en deux de une ces parmi

presque bercs mmes

tous par les

ceux

qui notamment

d appels en ont quel qui ressen enco

derniers,

il y en a bien peu ou en profiter. comprendre de qui nous nous occuperons astrales, quatre classes: deux ou passives deux catgories plus particulirement l'autre plutt du commun dans leur iminines; on

seuls o da e an inf<

partagent

actives

masculines, chacune effet, forces rieures. Tous dance les eux uns

classe

distingue, sensible forces

suprieures, se distinguent de uide thr sont

aux

par

une

surabot

cet excs

particulirement ou le projeter chez les autres, sans flots,

mai constitution, retenir e aptes et o quand il s'chapp spciale, Leurs au po dsit lieu < i

au dehors au contraire, direction

ils veulent constamment faire

de nouvelles effluves. place excdent leur facult de concentration l'ther comme les ambiant, projeter l'aspirent dpertition. genres, prophtes qui pour compenser Ceux-ci sont peuvent s'ils vaticiner, appartiennent leurs les

prcdents, irrmdiab!< de bardes sphr to

mdiums devenir une

mmes

MMsiMtK

partielle

1 HOMMEpM-BMMT ANJMBM M CMfNHNMM


ANATOMIE mmnn<. BtNBOCS DU MOM haut (Voir f<)W.c!t: L'Asti Mti~on de janvier .897).

PHYSIOLOGIE AU DRDANS bas) Paulvit NI BEBAM AU DEHORS 0)m de h., m hottU ActtttM DveioppementdetaOjrM dans le muscle Irrit (avecdeRagementdeohaienr]

KABBAM

CHINOIS ONMOia

teGtdoM~ (tissus et charpente)

X'ht (ou Gaphah)

PMpa ou Sthula Sharira

Xuong (Substance organique

Action

physico-chimique

~~AMA-~A~jOtf ? ,S '"'K M~Sh~('C'"=ha gaph)

Prana T~Sma """ (Soufaevitati ~< (Le sang) Excitation du muscle parirritat)i)it6 Excitation de la force ou irritabilit vital

fa

Force ner n)erNep Nephesh ~v, Linga Sariro :[:0 (~~fp~ (~M~~ouveMan Than {Le mouvement) SeDsatioD Sensation le! nerfs Derfs RBr par branlement bran)ementde)amatire de la mati du corp: thr (vibration thre du nerveuse) corps

(oellule

yeuse) (Lefant8me) Le&ntAme)

prieur Infrieur ,S Than-Th (J>!iSSIJ1le de. tmienThan; Perce tiond~e 1a a s-nsation ~-~F~ mise e~ctim (Sensation tttriorisabie) commandement d'action sur la matire ~~re~e" thre ~ormeexternedeiapense)

= s

Le Fluide gryEique

'5 1>: Moyen

Kama

Rupa Le

(~lmaleDl m e '~?"

Khi ;!lroe vie)

de

Transfq'rmation de la foret phyviquo en force 'S~syollique

Transformltiondu rinei ~s~ d'action d~action en foroe an force active active

t. A Suprieur TMn )rM m.M~a [Passaeede ~~) Perception d'excitatio) (conscience aetiondeiam du p'incipe La pense comme sopneNre e la mise en d'action Hie~ethre) Ldtrie ancestrale ,I(sebdeaEgypai &a~ ticne on =.& meau oorps) ext. (Esprit de neor Swedenborg) Neschamah ~TMtt :Lumire lana.c ~e~ Chaleur) suprieurs < t ,1 Manas :nK~!Srs j frnn.=tatS?~W~ma<.tf --qualit (Con.tatiltl,:i! et quantit de Tarce ~s~ntet & P~t,;<e<!nteh~on d'action ou potentialit (vouloir, dsir) principe princi

i.

j M

~e

[ m t. t

L-Ame B~
BS tt~ t' 8 8 1'al~t~D~ pff~f~ettt cUtg int(Es rit ~eurd'e~' Swedenborg) ~t Cf'pah 1/ Buddhi BMtMM fAmemit-t(A el~iri-

Z
PerceNioHde~orme loi) ~t't~; orme Forme interne de ta pense Hffpene~re ou Fbrmeinternodelapans ou Verbe nprie,>?ra <

..
Tinh TfMt Am.n.-tattnn 'Association -M~

,).

Percegt~n L'Esprit pt <~S~ Yeshtda A~ (pur ~S~ Wun teste) 1; ..i:~ ~i do~t~n

'te t'uott

de la Pense an son P rtnoi p e enson~cipe

rit port I~~port ft~ .:i.

fB

SCatBNCE

OCCULTE

3S3
dynamis par les

)ssez leve

pour

attirer

l'ther

forces suprieures. Ceux-l sont les Magntiseurs concentrent et projettent sont poreUes; les Initis de recueillir l'ther de tous labor par

si les fluides ceux des

qu'ils forces cor-

degrs

s'il sont capables les puissances anid'un

miques et celles d'ordre suprieur. Le tableau suivant d'embrasser permettra fort simple. coup d'il cette classification
FORCES INFRIEURES PASSIF (absorbant dperdant) et ~MaKMNts ceux (notamment effets physiques)

FOMSS SUFtttSJMS ~fe~Mms

ps~c~M~s devins bardes, prophtes

ACTIF (concentrant mettant)

Magntiseurs et /,n,A.eM,M ~gaensseuM.etc.)

.t..

e< adeptes alchi(thrapeutes, mistes.tharges) Initis

Ce ne sont pas l des dictinctions superflues es vont nous permettre de comprendre ce que ce que -doivent tre les rapports de mventet
hcfmme avec

l'astral. des ralisations par rapport appareil de ~on jusqu' a la permises il faut l'Astral,

Pour

l'intelligence nstitution humaine rappeler que notre

aMsouJ~t)

estunorgane

tabledeserpandre orps on vers l'me'de ntre tment. constitution

(.NtMcA, magntique essentiellementcentral, et d'autre vers le part a la modiner l'equilib]pe transformer com~

Cette ibrce, sorte de rservo gnrale, est la disM Mtion de la Monade principale du~Mufren~

20.

354

TRAT~

~MMENTAtM!

de la spontanit dit de la Volont, Toutefois, mobilit, par son extrme aisment tionnel, cet soit soit empire, sous l'influence

individuelles. elle chappe

ainsi que nous considrables, et rsum dans le tableau prcdent. Dans ses mouvements, cet organe toujours lments quelque extrme

constitn. par dlaut de puissances plus dit plus l'avons haut thr entrane

Nephech, Linga Manas ou 27~) et mme de tous trale, Neschamah, les deux. Ce dplacement qui peut se faire soit vers en Fam, soit vers le corps, soit au dehors, dpend et en direction ou de la volont du Moi, on quantit d'une agissant l'organisme sujet tous force extrieure. le directement que les c'est en Ainsi, par exemple, sur ce centre de gravit de sur son magntiseur produit

de l'un des deux autres portion du corps (le fantme, spirituel S<H'H'<t ou Than, et l'me ances-

curatifs phnomnes que l'on sait il s'il dirige la rserve sur la force vitale laquelle une partie de la sienne, et fascinateurs peut ajouter s'il congestionne l'me aux ancestrale stupnants dpens rendue la reprsentant comme une ivresse de lumire astrale. Munis de cett double des diclef, la distinction verses sortes de constitution excdnt de fluide thr nous et le jeu du allons aisment centre magntique dirigeable, et classer les phcomprendre passives. de leurs dynafantme, d'une manire du opration saisissante qu'Eliphas en nous Tjvy a

nomnes

l'invisible. que produit Considrons d'abord les constitutions a l'aspiration dperditons.

portes propres

thre par suite Les forces ou atomes

DE

SCIENCE

OCCULTE

355

nuss leur d'o titution

qui centre leur

se

croisent magntique,

dans le

Fther dplacent exagre.

ambiant,

heurtant

constamment, Si leur cons-

impressionabilit morale, leurs vers temps, peu enets habitudes les

animiques, corporels plus le ou

facilitent en moins devienmagn l'obtendes

ce dplacement dant, organes dra un en mme spirituels mdium hypnotisable, a~ la le

organes les isoler

entrans, physiques, facile (i). a plus de intrieur l'me prend nette selon Nous de de la

sensitif un sujet

tisable, session, Si gions

suggestion,

lthargie

dplacement

tendance

vers (CA<a<f, ancestrale certaine spiritualit, alors

les

r-

animiques, retenant Manas, plus qui ou l'ont de de

l'esprit davantage 7%<) moins assaillie. lucidit, prvision,

Bud(Nesconsdes aux clai-

<~{, Tinh) chamah, cience, forces

une la

assistons clairvoyance, prophtie

phnomnes raudience, mme Ces selon (a). phnomnes l'intensit

de

peut-tre

prsentent de l'inuuence

une

foule

de

nuances la mobi-

extrieure,

mobilit suffire elle seule porter (1) L'extrme peut la force sur le corps, toute [mme temporairement quand l'me est bien dveloppe en spiritualit et en intelligence tel fut le cas, par exemple, du clbre mdium Home. Un mdium effets n'est donc ncessairement physiques pas tendances mais inversement un mdium mamatrielles les effets triel produira ncessairement physiques. cette seulement (2) il faut remarque parfaitement ajouter un travail de M. G. en savant de-Massue dans dveloppe du 7 octobre la Prole Journal du Magntisme 1896, que des Puissances phtie est un acte spontan sur suprieures aucune du prophte tandis lequel la volont action, n'a que tes autres de facults sont vosusceptibles dveloppement "f.~ tontaire..

356

TRAIT

~IJMENTAtM

lit

et le degr de spiritualit du sujet. Ainsi tel ne verra que les tres les plus voi. sins l ou d'autres les plus loignes; percevront l'un ne percevra que nettement distinguera tions thres. Il peut dn centre de forces les un antre objets matriels, les tres astraux et les vibra. arriver que ces dplacements se produisent sous l'influence c'est--dire de forces dans spciale hallucinations simples que ce cas, il don-

constitutionnelle

ne dirige n'en rsultera nant

magntique accidentelles, aucune volont ~que de

d'une pense. l'apparence A l'inverse, il se peut qu'une volont de beaucoup de lui complesuprieure a~ celle du sujet s'empare il suffit pour cela qu'elle occupe son centre tement magntique mentables dont reux on assiste de l'obsession donne alors aux et mme trop le cas des laphnomnes de la possession souvent

au hasard

la mdiumnit

C'est exemple' invisible, inconnu, gnralement et mme de l'me du mdium tome, pour tives. se manifester en apparitions

le dangeo un apparitions du fan- N s'empare en lthargie, et actangibles

de t Enfin, si le passif joint la facult absorbante de dsirs (provesa constitution une grande nergie ou nant de la prdominance de l'~MC ancestrale Manas astral appelle infrieur), pour tous il devient ceux un vritable vampire qui l'approchent de leur l'action et parce qu'il Ainsi volont. souvent surpremasculins; t w

sur lui-mme

l'action s'explique de certaines nante c'eat mme dn charme

particulire femmes sur

les tres

aussi a un degr fminin en gnral

suprieur l'explication Lca anciens en avaient

BE

SCIENCE

OCCULTE

35~

symbolis parfaitement les mes les plus viriles sur Mars, de Dalila'sur analogues. Observons maintenant

l'influence par Samson

sur particulire la domination de Vnus et autres lgendes actif. ce que nous ou psycho-

Il est peu prs avons not dj qu'il sera logue selon que son centre

le temprament de rpter inutile magntiseur

vers le corps ou vers l'me son gr de ce dplacement. Ce qui nous disposera le plus de connatre, c'est l'usage importe qu'il va absorber, pouvoir faire de la force qu'il sait ainsi et diriger. concentrer sur ses semblables projeter en les occupant, plus passifs, par contrainte, pour ainsi dire, par surprise avec la complicit de leur centre magntique. Ils produisent alors une sorte Il peut d'abord d'obsession a donn Honte semblable plus ou moins jadis des preuves et malheur Outre la facile irrsistible, dont Donato connues. cette bien publiques sur celui qui exerce dans le but la

sera port magntique il et que, psychologue,

fa son

cult relativement

de nuire

de son me, il dgradation choc en retour, une raction risque un vritable sur l'auteur du crime, gale a l'action, qui retombe sa grande Tel est le invisible, surprise. parfois cas de l'envotement dont il est ais la possibilit par ce qui prcde les L'actif peut, l'inverse, forcer ceux influence de qu'il magntiques une direction mme. C'est plus difficile qui lui permette de comprendre et le mcanisme. manations

prendre de les absorber luicharme et plus

le magntisme par attraction mais plus puissant pratiquer,

358

TttAtT~

t.MJEN'TAJRE

efficace trainte la cration. A un tion, lecture sujet dvoile

son que il a cette

le magntisme par oppos, force de l'Amour qui domine lev donne et trs difficile en

con toutt

trs degr cette pratique dans

la pense, inconscient parfaitement

roprateur en laissant gnralement des intimits

propop~ le don de le

(r). Il est ais de concevoir que demande autant d'lvation de vc spirituelle que soit lont, puisqu'il suppose que la force centrale dans un esprit intrieur trs dvelopp. transfre C'est Au agir une lieu sur des fonctions du psychologue. prcieuses ses semblables, sur l'actif peut Porte-t-il ses forces magncorporel, il produit o prodiges conles y

qu'il cet exercice

d'agir soi-mme.

sur son onanisme tiques et tous les effets curatifs excellent sistant plus

ces jusqu' les fakirs de l'Inde et de l'Afrique, gurir instantanment les blessures

graves. volont, par sa seule de tout et mme degr on sorties du corps astral tout entier et me (fanentraI-

se mettre, aussi U pourra en tat de somnambulisme acomplir le corps en cet tat des

de l'esprit (Chayah, partie de faon raliser comJ9a<iMM ou 3?~) l'ubiquit hu apparattre avec toutes les facults plte, lien distant maines en quelque de celui o gt son corps endormi.

tme, nant mme

est spirituel centre magntique une

intress

ancestrale), intrieur

(1) Le mdium aussi peut lire dans la pense, mais, quand il le fait, c'est inconsciemment tandis qu'il s'agit ici d'une lecture voulue.

MS

SCNCE

OCCCM'B

359

H est ils

ais

de

comprendre La

les force

dimcults de volont

de

pa-

accomplissements.

ittSit pas avisibles 'occuper ut rsulter mortel

toujours l'attaque pour prvenir a volont encore, suprieure la forme abandonne; corporelle soit un trouble organique trs

n'y d'tres

dsireux il souvent en

si l'oprateur se prcipite trop brusquement de la dpouille, au secours soit au moins l'alination mentale (alienum on En outre, "tent activit in mente) doit bien s'il n'y peut rentrer.

psychique

spirituelle quit volontaire. L'extase qui permet rgions ultra-terrestres, Ce sont phnomnes les plus levs, mal en donne

penser quel dveloppeest ncessaire raliser une pour celle que suppose rubigale l'me est de pntrer jusqu'aux ordre. du mme aux psychologues la pense aussi devons ainsi du

rservs si,

sante qu'il dre bien amrement pouvoirs Enfin 1 l'actif

par hasard, la force une intelligence faut alors la supposer, nous l'me qui exerce

mais

puisplain-

de pareils

sur les tres mmes. Il

ses eilluves peut diriger magntiques invisibles et les forces naturelles ellesalors les phnomnes d'ordre

produit

magique. C'est ainsi

l'homme, qu'il est permis la vgtation, comme on ple, d'activer font couramment certains fakirs ou, soustraire partie de force vitale il lui plat. au ses qui vgtal effluves leur et l'animal

par exemsait que le l'inverse, une de la

lui-mme charges la porter

magntiques est propre pour

la o

36o

TRAM

j~MJENTAtRE

11 peut faon par

modifier

mosphre, produire tion, torologiques, duisant son invisible

exemple, s'y lever ou

forces jusqu'aux physiques, invisible dans se rendre par le modifier

d Fpt

de la lvtta. prodige les phnomnes me la matire, de faon la restituer en la r on la rendre ensuite

dcomposer canevas thr, pour

et permable, il lui plat, et autres L'Alchimie appartient, Il donne phnomnes. fort importante. rale C'est voirs une accords loi universelle une

du mme ordre. oprations on le voit, ce genre de lieu une observation gndes

que sur

l'tendue est exactement la route

pou-

crature

portionne qui s'tend l'Etre. pour parce avoir miques, la Les

son du

avancement aux de la

proindfinie de

Nant

batitudes Nature

conscientes qui sont opres,

fonctions

plus grande que le Nant une initiative

lui-mme, part, par l'Esprit est trop faible encore pour y les fonctions cossuffisante mtorolo d'intrt gnral, incacratures bien que accomaux qui plus

giqnes, ne peuvent

surtout, physico-chimiques, qui sont d'ordre universel, tre abandonnes comprendre des

encore d'en pables le fonctionnement, avec plir forces et aux exigent haute l'exescer auxiliaires l'ordre sublimes des

le but aussi surtout de les

incapables dsintressement. esprits naturels

Le commandement est donc de ceux la

la plus spiritualit que

grande de pour le

perfection ceux aussi bien universel,

morale, qui ne

peuvent des comme C'est rares suprieure l que

accepts phnomnes qu'ils

de la Volont thurgiques supposent une

ilivine. aussi me

parce

DE

SCIENCE

OCCULTE

36

dj l'humanit clestes. Cependant

commune, l'ambition peu quand

prte

pour

les

rgions sont

si grands est qu'il autant que ceux-l per,

et l'orgueil de pouvoirs il croit

de l'homme qu'il pouvoir

convoite les usur-

et il le peut en eftet, tant son crateur que lui a laiss Nous allons le dire. Cette

est grande la latitude Mais quels risques

constitue l'o?H(ve le usurpation M~/yac, et jusqu'aux basses Naturalisme uvres de la sorcellerie. les explications Aprs prcdentes, quelsuffire a les dfinir. ques mots peuvent crmonielle Magie l'homme cherche quelle mme des forces naturelles, de divers A cet eftet, dire, ordres il agir les saisit, La opration contraindre par est une par lale jeu invisibles d'elles.

les puissances selon ce qu'il requiert il les

en projetant,

que suppose l'Unit hu-mme n'est pas peut ouvrir des ces

par l'effet de la Cration, le matre,

surprend, pour ainsi des correspondances des mais forces dont il ces

voies

extraordinaires.

auxquelles De l

pantacles, rigoureuses sous peine rection cieux

substances

de temps des plus est

ces conditions spciales, et de lieux qu'il faut observer dangers, car, si la digrands soit peu manque, auprs absolument Notre celle mais, appropries,
-M1

dirige

tant

l'audades-

est expos l'action de puissances il n'est de poussire. quelles qu'un grain La Magie crmonielle est d'ordre identique sance est peur, notre presque des science nulle industrielle. de auprs de la dynamite

de

puisla vaen leur des

de l'lectricit, par

opposant,

combinaisons

36a
forces naturelles

tNAiTJ LMtMttAmt:
aussi nous les nous les qu'elles, nous les con. emmagasinons, des masses ou briser qui quelques rduire minutes puissantes que annes donc en elle une seule nous ne pourrions nous rendre par. mille

concentrons,

transporter traignons nous annuleraient, de temps des distances courir qu'en plusieurs services. La dans que Magie suppose la science et

confiance elle ne

audacieuse demande

la connaissance des forces invil'intelligence, elle en usurpe car il doit tre rserv sibles l'usage, ceux que l'Amour de l'Etre a levs la hauteur du sacrifice de soi-mme (arcane des la Lumire pourquoi d'Egypte avec raison, comme le suicide de l'me se dans Encore faisait bien de son humaine la rvolte Promthe orgueil, les Anciens du tarot). C'est nous la reprsente, lments l'avaient fminins XII

et le chtiment avait-il mais

symbolide Promthe.

la science conquis qai compour un Promthe,

cuisiniers ractions

misrables pauvres magiciens ignorants, de l'Astral, de ces parfaitement ignorants dont ils n'ont recueilli ses cruellement voie prodiges aucune dtourne est celle audace; que feux la routine et

qui se brlent La seconde duction des de demander bien

la proqui conduit Loin du Naturalisme. elle est toute de passive, la prcde9

encore qu'intellectuelle on peut la reprsenter dente, lments masculins de l'me. Elle au lieu coup de consiste de ls fakirs se soumettre C'est

inverse comme

le suicide

aux le

esprits

naturels beau-

dominer.

et de mdiums

de procd de tous genres.

DE

SCIENCE

OCCULTE

363

Il est

clair

leur ces esprits, puisqu'on une force tout ce que peut engensuprieure, prte avec le secours drer leur puissance d'un organisme de vgtaux, croissances incarn rapides gurisons hallucinations instantanes, par courants puissants j'lmentaux des gntique valeur auxquels tit de praticiens pratiques ncessairement saintet, tre aux dans leurs une Ces Kama-manasiques et autres spectateurs se plaisent, de bas tage. ne sont une pas certaine sur le centre made mme prodiges en Inde surtout, quansductiou une il y faut certaine

que par et mme

lui

on pourra mieux qu'eux,

produire

comme

sans

religion,

spiritualit apparente invisibles thrs souvent sphres, est le prix esprits et par de ces naturels, humain, nature

se soumetpour trs puissants l obtenir leur concours. inutiles vanits? eux, un acte leur de

Mais quel les Adorer prter

s'identifier c'est faire

l'organisme contre rgression veler cette Sans doute chute on

c'estidentiquementrenouchante de l'Ange par Lamartine. l'action de ces aide puissamment infrieur ntre, mais et leur en action est universoise dcomposant consciente

d'ordre esprits selle comme la mme en tant

redescendre acte de haute le secours du ciel.

que personnalit leur niveau. C'est envers l'homme

ingratitude divin a amen

pour en mme un temps la Providence dont jusqu'aux portes de reconnatre une sort~ hardies-

Enfin,

dans cet effort de bassesse

on ne peut s'empcher ambition d'une misrable

au-dessous des qui le met bien 1 crmonielle de la magie du moins, es, nobles de ces passiforme La Sorcellerie est une autre

364
vits plus

'CRAtT

tMENTAntE

rpugnantes du procd, elle ajoute mal qui se cache pour sions. terribles tion des 11 est

encore,

en ce qu' la faiblesse et la lchet du l'ignominie les viles plus d'en rappeler pasles

assouvir

inutile parfaitement retours on les juge assez par la considra le sorcier livre son me. auxquels esprits

CONCLUSIONS

Si maintenant toutes ces

nous

rassemblons ou

d'un

coup

d'ceil emil va et ce

actives possibilits brassent la srie des phnomnes nous tre ais de voir lesquels qu'ils Le supposent. M~mnt nous tant

qui passives dits occultes, dsirables

sont

encourager mme par science

paratra ne qu'il

initi quelque de l'arracher capable la passivit, spiritualit

plaindre qu' plus sera soign dirig, pas d'ordre lev et de haute aux tant assez influences ne sera dveloppe influences comme nfastes pas luipour infvoyant, tre de pour expie'

qui menacent mme d'une chapper rieures. comme quelque suppler rations son autant Alors,

qu'il

aux que possible et alors seulement, de l'invisible, la pnurie des initis

explorateur utilit dans l'insuffisance demanderont

il pourra des adeptes mais

ses

prophte,

prophtie de l'Universel; spr. Rendons

tre commentes. toujours un de puret, il deviendra degr plus haut mais nous devons nous rappeler que la est un don absolu et accidente spontan l'exercice rgulier reste, aux n'en peut tre spi'i

hommage,

du

mdiums

DE

SCIENCE

OCCULTE

365
la bonne mme de toi, la

rites mais

en reconnaissant morale, eux. parfois dbut, d'prouver de dboires, il

non

seulement

la puret d'entre plupart ambition minent entre leur

le dvouement Si l'amour-propre dans les mobiles arrive

ou quelque qui dterplus

remarquables de fatigue,

dans l'exercice ragement c'est au prix de leur sant En dehors des conditions dont nous ter aucune apparitions nit. Nous venons

par plus de rpulsion, que d'encoude leurs facults et souvent le poursuivent. qu'ils de trs haute moralit ne aux pouvons ajouaux

aux toujours la suite beaucoup

de parler, nous certitude anx visions, mme

qui nous viennent savons bien tre ou le qu'elles peuvent de simples ou l'expression hallucinations, produit de ces dsirs inassouvis A~MtM~MHK(lmentaux

discours, par la mdium-

autour de nous, ou la manifestasiques) qui flottent tion de quelque me en peine enferme pauvre par le dragon de feu dans l'paisse astrale. atmosphre Le mdium donner encore comme peut enfin nous et presque avec plus de raison clestes, que dans des cas prcdents, les inspirations inconscientes de son propre descendues esprit par l'me spirituelle et l'organe selon la voie magntique, que nous avons mime. Nous mme savons ordre aussi que les de les dsirs penses, se rassemblent en un pour figurer une pertrace, jusqu' l'expression parle, crite on

corps assez sonnalit forte alors ralis sur l'me de ce

en ~e multipliant souvent puissant et bien astrale qui, dans

dtermine; ils de nos mdiums l'atmosphre

produisent le tableau thren~est

366

TRAM

t~MENTAt~

C'est ainsi (i). qu'un phmre pent-tre potentiel la ntre de vagues troubles comme que les poques anxits multiples, peu. publiques, d'aspirations en fausses vent tre fcondes prophties, expression des nale. craintes et des vux nous le variables dit, elles de l'me natiodes prcdent elles ne les annon-

mais spiritualit, temps cent que par le dsir des cratures qui les prsendirecte de l'Universel non par tent, l'inspiration avec les prophties relles divin qui nous apporte la bndiction d'espoirs suprmes. Nous agissements point Dans demande extrmes; seule devrons montrer la mme et rserve pour

L'vangile de haute

les

pour cet ordre

hypnotiques but exclusif

magntiques l'utilit de nos

qui n'ont semblables. justifie humanit peut

l'exprience que elle-mme une prudence l'tat intellectuel de

la science et notre une

epoque

l'excuser.

la magie crmonielle et au naturalisme Quant nous ne pouvons condamner autant pour que les leur inutilit les formidables que pour dangers et l'tat d'me qu'ils comportent qu'ils supposent. Mais notons de cette condamnation; bien les limites elle n'atteint nullement l'emploi des ressources etc.), et mandataire alors qu'en un intrt par mal'Inide la observer universel. la ma-

giques (pantacles, ti de haut grade volont les Son lois divine,

correspondances, cooprateur celui-ci ne fait et dans la

universelles constitue

opration

T~H~!e

et non

(i) Voir dans n~<i[(!OM Il Gnration du Futur de Guaita sur ce sujet.

de juin 1896, sous le titre de le bel article de notre cher frre

HE

SCENCE

OCCULTE

367

On entend en euet ici, sous cette ~te crmonielle. dnomination o la Volont dernire l'opration et l'intelligence humaine sont seules humaine en exercice C'est Mose ment quand mme la sans le concours que du divin. a fait entre distinction magiciens entre saint prsente vendre l'histoire

et les encore elle

pharaon, Paul et ce

nous de lui lieu que

et plus claireSimon le Mage dernier demandant de sa puissance su qu'il est des peut seule

l'Aptre Mage au pouvoirs

le

secret il aurait d'un

de Magicien la Saintet

Parfait

procurer. Il ne nous ments lecture de haut

reste

rappeler

magntisme la pense

que les accomplisseattractif qui produit ou les iacults

la

dans

L'automagntisme qui dveloppe de lucidit en pleine spirituelles extase dans le sommeil directe cette action est voulue sur magntique connaissance Et encore relles dont

conscience, spcial les forces avec

ou la

natules

l'Alchimie

une des

manifestations

plus connues. Or tous les prodiges l'avons dit, un tat volont disons intime Aussi -dire la plus pure

nous supposent, moral des plus levs avec la la spiritualit; tous ncessitent ou divine. c'estspmoins

de cet

ordre

l'union la saintet, plus plus, avec la Volont avec l'Universel, voyons-nous cette union dj que seule, la Saintet sans

mystique, aucun exercice

cial, donne

court en vain, agicien

de ces dons aprs lesquels la plupart l'ambitieuse du bien souvent, vanit la lecture de penses, le don

la lucidit,

368

TRAIT

~MMBNTAmE

de

gurir, l'ubiquit, directe. L'Initi apprend entranements seulement qui les C'est lui

l'extase,

la

connaissance

appropris, il n'y a que l'Amour donne

les perfectionner par les mais il les perfectionne mystique H. du Divin

=_ =

que recommande trice-

ce que de raison

par sa~croM nous avec autant de justesse exprime notre cher frre Amo quand il nous les pour forces du lever monde l' 1 Unit direc.

l'Amour

de toutes

La raison nous tel nous que

nous

en doit

rappelons nous le font

clairement si apparatre et le but de l'Univers l'origine les belles thories

rajeunies par Dieu nous a crs lui la spiritualisation secours providentiel o l'me destin; Lumire Units l'Amour, la fatalit, thr neaux que du se

apparatre le savant P. Leray.

pour que nous accomplissions du Nant. Parvenus avec des

en son

s'agite en possession et de

confins jusqu'aux dans les ombres encore de la vers dans qu'une nous en Libert l'C/K~

mondes du de la les de

confuses en vue

rassemblent nous et, n'avons avec

toutes laquelle les transports Rn faire nous sortir au del arracher

le monde des an-

nous

devons

accomplir et assentie. prise Si notre vidence tations redoutables offre nible une aussi,

Dragon. par notre faiblesse

emporter Nous n'avons la

Volont

qu'un moyen comVolont Divine la Prosollicides elle

n'y

y supple de la vie forces voie

par commune astrales.

peut suffire les chtiments

encore, ou les

plus rapide, celle de la triple

l'abri qui se passe Aux plus courageux mais beaucoup plus vie mystique

pau bout

DE SCIENCE OCCULTE
de laquelle et cleste, porte Cosmos, l'Eternel. Mais le ils sont arms des chevaliers que force de cet la tat

369
milice comdu avec

matres maniement

pouvoirs de la

plastique

de l'Astral, aux

en vue

de la coopration

aux aux perambitieux, imprudents, la plus douce la Providence vers, la rponse que faire est le coup de foudre qui les arrache puisse leurs uvres avant aient eu le temps impies qu'ils d'y retarder ou d'y perdre leur immortalit (i).

(1) F. Ch.

Barlet

l'Astral

(Initiation),

de janvier

1897.

Sh

CHAPITRE
OCCULTE ET ET CLAUDE D'INITIATION LES MAITRES. LA LE BERNARD AU XIX*

XI
SCIENCE CONTEMPORAINE BACON, LES LE DE MARL'U-

LA

SCIENCE

L'IMAGINATION TROUSSEAU, SOCITS TINISME. NIT.

RALISME. (CITATIONS). SICLE. LES MIRACLES

Nous voici

parvenu ont

au textes

but bien

que nous

nous

tions d'au-

dsign. Quelques tenrs anciens nous aussi riche

rvl

authentiques une science

exprimentalement que la ntre tout thoriquement curieux de pntrer plus avant, nous avons suivi cette science jusque dans les sanctuaires de l'initiation nous avons gyptienne; tetrouv le grand tence et la mise unique dans tions. Connaissant voulu savoir C'est alors l'exisqu'on y renfermait en uvre d'un agent universel, son essence, dans ses manifestatriple secret

presque et sur-

de la thorie, nous avons elle tait mise en pratique. comment nous est appaantique que la Science les lments

me complte, de ses mthodes munie spciales, bases sur l'emploi de l'analogie, et de ses divers Le prtre nous a moyens de diffusion. gyptien rvl avec quel art ta't aux gnrations l'histoire transmetsymbolique les grands secrets de rHerm-

3?a
tisme livr tacles nous cacher Les nattre les et clefs leur

TRAnn

~~MBNTARE

les tableaux

des

correspondances thorique ont fait lequel enfin tomber

nous les

ont =

de la Magie

explication le troisime voile derrire les secrets trois du sanctuaire.

pandevant se

pouvaient

premiers les enfin de

la thorie,

nous ont iait conchapitres trois suivants nous livrent la partie, antique. montr nous dvoile

ralisation; la Ralisation Nous nous science

la troisime la Science avoir assez

croyons conduisaient relle

les raisons l'existence

hors l ne

proclamer du domaine doit cependant

qui d'une con-

des

Sciences pas se

temporaines notre tude. Voyons pent l'une Nous

borner

la situation rapport dj

Sciences ne forque ces deux d'une ment en ralit seule que les aspects opposs et mme l'une la Science d'elles, Science occulte, s'occupant l'autre, cipalement sidrations clairement de la Vrit. Chaque ses par abouti gard donn cole, fois que la Science tablir exprimentale une synthse, vraiment p'est aux la alors a voulu, elle n'aa en la surtout Science du gnral et de la synthse; prinCes conmontrer aspects

par savons

que ces l'autre.

deux

Sciences

occu-

contemporaine, du particulier et de suffisent. a elles respective

s'occupant

l'analyse. seules pour de ces deux

la position

mthodes,

des rsultats qu'a au travail employ, l'tude du gnral se contentant Toutefois de f~need~

drisoires

a abanqu'elle rveurs de toute du monde les

connaissance lien entre

1 sensible.

toutes

DE SCtENCE branches tage d'une dies pays dans la du savoir

OCOUI.TE

3~3

suggestion force encore les savants

se fait chaque distance, inconnue les chez

davanjour sentir les manifestations les tuSpirites, de tous les de la Matire sceptiques ne veulent et croient Ils par

par

(i), ont amen le domaine de l'Esprit. d'tre convaincus craignant

plus minents de force la science Les de derniers force,

plus voir les phnomnes inexpliqus l empcher la Vrit de se produire. tout propos du fondateur l'opinion mthode tant duirait exprimentale, dit justement les l'emploi trop de Bacon, illusions irrflchi qui

invoquent officiel de la leur a pourles con-

auxquelles des Mathmati-

ques Au lieu clestes, tions et on

dmonstrations ces

les raisons des phnomnes d'exposer ne s'occupe et de que d'observations ces observaor, mathmatiques; dmonstrations peuvent bien fournir tout arranger de cet assemet

quelque hypothse cela dans sa tte, blage, mais non tout pourquoi elles indiquent rents,

ingnieuse pour et se faire une ide savoir

pour cela est tout au

au juste comment rellement dans la nature plus les la mouvements combinaison mais choses; non et les

artificiel, l'assemblage traire de tous ces phnomnes, vritables et la ralit des c'est avec sujet, mie est range cette De
ar

appaarbicauses

fort

classification D~tt.

de jugement les sciences parmi mathmatiques; ? (l~acon, droge, a sa dignit. peu jScM~c.,
Wf 3 -e;

ce quant' que rastrond-

e~ J~cr~M
i

1. in,
t~.j.

c, tv, )
:;a:~t

voy;

Wa~c~et~

s,t~~

3?4
Tous les

TRAtT

J!MBNTA!KE

hommes disent que Ftude du grands visible ne suffit pas, que l'invisible seul renferme les vrits les plus utiles connatre; qu'importe. Tout cela n'avait la merveilleuse pas chapp des initiateurs monsagacit antiques qui savaient la diNrence trer avec tant d'art, l'aspirant, entre le monde sensible et le monde intelligible Avant l'ouverture des Mystres on dond'Isis, nait au rcipiendaire une petite au dehors, un pauvre figurant, un scarabe. un petit insecte, Pouah en ouvrant aurait dit un ce modeste boite animal en pierre dure symbolique, moderne. Mais

sceptique

on trouvait en hiroglyphe, dedans un uf d'or pur, renfermant, dans sculpts des pierres les Cabires, les Dieux rvprcieuses, lateurs et leurs douze Maisons sacres. Telle tait mthode suivant l'exquise renfermait pieusement Sagesse le Cur la connaissance laquelle dans la

l'antique et dans Parole et cette

voile, symbolique de plus en plus savant, mesure sceau devenait le degr de la Science se rapprochait davantage divin Mystre de la Vie universelle (i). a De tous des causes cts les sciences se buttent

de la Vrit; cet hermtisme triple que du

au monde

de vouloir l'tudier et, faute premires, paralysent scientifiquement, le progrs. surtout dans une des Ceci apparat clairement l'humanit, science sciences les plus utiles qu'on encore un art la Mdeest contraint d'appeler cine. i.

(i)Satnt-Yve~d'~tvey<b'e,p~.6T..

DE

SCBMfC!!

OCCULTE

3~

La Mdecine visible, atteint Dans les leur ces

doit causes

de si prs le monde premires, que tt ou tard tudier

inelle

domaine. derniers

elle s'est .lance tte temps dans le Matrialisme, avec juste baisse, protestant les rveries raison contre de la Mtaphysique dans elle gravitait. L'anatomie a laquelle pathologique victorieusement l'appel ds audacieux rpondu novateurs dcouverte sur dcouverte, et, entassant a ferm la bouche aux partisans d'un animisme incompris plus tard ou d'un et grce vitalisme aux des miracles centres qui ne sera de admis la mthode que ho-

moeopathique. La topographie l'alliance troite

nerveux

dcouverte,

de la clinique et des dmonstrations physiologiques la Mdecine enfin opre, matrialiste tre fire de son uvre et allait pouvait sa victoire proclamer quand ce monde de l'invisible fit de nouveau son qu'on avait relgu pour toujours apparition. La suggestion distance, indiscutable malgr l'exis-

des retardataires, systmatique l'opposition du fluide nie d'abord tence de plus en plus probable avec tant d'acharnement, les phnomnes produits tudis et reconnus rels par les par les spirites, comme savants officiels forcent, (t) de tous pays, je l'ai dj dit; les investigateurs impartiaux aborder le domaine l les lments phnomne de l'immatriel de la future et augmenter par le synthse qui runira

au noumme. en

en Allemagne, Zlner (1) En Angleterre, Crookea; et France, le D'CHMer.(Voy.f.aj)f<!N:e t'H/~MMMe.)

3?6
Or, soient

TRAIT

tMENTAtRE

je ne crains pas les efforts entrepris que

d'affirmer ponr soient

que, quels qae de nouvelles difier les noms forcment ? Une dont on d~ns

investigations, quels les dcouvertes, dcore le domaine Que contre n'en de l'antique rsulter peut-il le matrialisme

on rentrera science de tout

occulte. cela raction

a jamais

encore plus grande qu'on il est difficile vu et, comme d'atteindre raction voudrais d'un tous Lucas l'ide qui vers le Mysticisme. montrer que la Vrit de l'autre et que leve contenue dans sert d'pigraphe pues ce

un juste milieu, une C'est pourquoi je ne sortira pas plus taire comprendre la phrase trait de Louis

extrme

Concilier anciennes

la afec

profondeur la rectitude moderne ainsi la les deux

des

thoriques de

<t l'exprimentation Quand je pose doit graviter quels Matrialisme, veries tires ont senti

et la puissance , tout est l. domaines l'Idalisme dans et

lesle

Mdecine,

ne croie pas qu'on de mon imagination. cette distinction, et ceux n'a rien voir en science de Trousseau avez un fait, un

que ce sont l rTous les matres qui affirment mconnaissent que

l'hypothse cette belle Ds quez-y cherchez-en lumire, au-devant Le

remarque que vous ce les que

seul

fait,

applien

tout

vous

possdez aux

ctessaillants, aller (i). avait

d'intelligence, voyez ce qui est hypothses, bien

laissez-vous s'il le faut

courez

professeur

Trousseau

compris

l'inu-

(i)

FM~tMMOit ta Clinique

de rB~NM<,

p. 33:

DE SCtENCE OCCULTE
tilit des tudes mdicales

3~-

de ceux pour la plupart avec les mthodes qui s'y livrent contemporaines et ce sont des pages entires qu'il me faudrait citer; si je voulais montrer quel point il s'en irrite Comment se fait-il donc que l'intelligence devienne plus scientifiques et de jouir, mesure paresseuse que les notions se multiplient, contente de recevoir peu soucieuse d'laborer et d'en&m-

ter(t)? ? Vous, autour

rassasis nervs, ment offert, vous ne savez que recevoir et qu'engloutir et votre intelligence toufe d obsit paresseuse et meurt improductive. De grce, un peu moins de science

de qui les moyens par ce qui vous

abondent, gts, est si abondam-

et un peu plus avait senti ces'

d'art, messieurs (a). ? Voil comment ce grand matre deux domaines tout dont je parlais avait dsigns sous les noms d'Art

l'heure

et il les

l'Idalisme, correspondant au Ralisme. Mdecine, correspondant Tous les penseurs, ont compris cette je le rpte, distinction et la physiologie encore l'unit proclame de l'imagination Claude Bernard et de la Science par la bouche

de la Mdecine, et de Science de la

de

il dit quand et La Science ne contredit pas les observations les donnes de l'Art et je ne saurais admettre l'opinion- de ceux qui prtendent que le positivisme doit tuer Suivant l'inspiration. scientifique ncessairement. c'est le contraire qui arrivera (l)Lo6.6it.,p..38' (2) Loc. oit., p.39. moi,

3?8

TNAtTJ

LMENTAME

J'ai sera

la

conviction

que,

le pote, assez avance, s'entendront tous siologiste

la quand le philosophe (i). ?

physiologie et le phy.

De quelque manire Bernard, qu'on juge Claude il est impossible do ne pas lui reconnatre une merveilleuse dans la manire de conduire ses sagacit recherches. est curieux a vu l'inutilit parlant Si ce n'tait Il sentait de constater admirablement la Vrit et il il la justesse avec laquelle du matrialisme exprimentalement m'carter du but de ces recherches, facilement qu'en physiologie, rien et n'explique

montrer je pourrais le matrialisme ne rien

conduit

(2). Les proprits matrielles des tissus constituent les moyens ncessaires l'expression des phne nomnes vitaux mais, nulle part, ces proprits peuvent gement muscle nous donner la raison premire de l'arrandes fonctionnel ne nous explique, La fibre du appareils. la proprit par qu'elle de la que le phnomne cette de la proprit la mme, ne nous des appareils mopour

de se raccourcir, possde mais contraction musculaire contractilit, qui est toujours

produire la voix, les autres pour effectuer la respiration, etc.; de dire et, ds lors, ne trouverait-on pas absurde de la langue et celles du que les fibres musculaires ont la proprit de parler et larynx ou de chanter, celles du diaphragme la proprit de respirer. H en

il existe pas pourquoi apprend teurs diffrents, construits les

uns

(1) Claude Bernard (Science e.Bp~KeMta!e), p. 366). (2) sc~ee &~<Mmea~,p.'3M (Physiologie du Cur).

DE SCENCE OCCULTE est elles do mme ont des pour les nbres et cellules

3?9

proprits gnrales de conductibilit, mais on ne saurait leur attribuer de sentir, de penser, ou de pour cela proprit vouloir. Il faut prits de donc la se garder matire avec bien de confondre les fonctions les proqu'elles

crbrales; d'innovation et

la Science expri& (Claude Bernard, accomplissent. de rception l'Ac. franmentale, p. ~ao. Discours aise.) J'ai voulu faire ces quelques citations pour mon l'Art que les Sciences de l'Ocgnrales qui sont du domaine entrer dans l'tude cultisme doivent pour beaucoup des sible. La Science occulte a donc de ce fait une utilit Au reste, les applications pratique. Louis Lucas suffiront, je pense, pour plus incrdules. a faites qu'en convaincre les Sciences spciales dpendant du monde sensans peut allier, qu'on matire l'ide et la Science trer tre un hallucin, bien plus, la

Ce point admis, il nous reste savoir quelles sont les diulcults de la Science Ftude que prsente occulte et comment on peut parvenir sa connaissance. pratique, dans les applications occulte, je n'ai parl que peu des extraordinaires pouvoirs acqurir par qu'on pouvait son usage, pi de la fabrication de l'or par la pierre et cela parce que je ne considre acthilosophale, une de nos tuellement l'Occultisme que comme. sciences contemporaines et- que je tiens ~me baser On remarquera ques de la Science

380

TRAIT

UMENTARE

sur des donnes sibles

sinon

admises,

du moins

trs

admispour de de

des contemporains. C'est par la majorit cette raison que je ne veux parler des difmcults l'tude de cette Science l'acquisition que dans la Thorie. les barrires Voyez nos. modernes toutes la physique ou qui se dressent essayez si vous l'entre d'apprendre

de

sciences,

l'astronomie

mathmatiques, sans franchir ture

essayez les terribles

d'apprendre obstacles vous ceux

les ignorez la Mdecine

de la nomenclale arrivs futurs. chemin tien-

anatomique, partout d'autant plus ferm que moins aurez avoir sainement occulte de

trouverez sont

nent vous

qui concurrents

la Science

jug ces diCicults, et cherchez franchement apprendre universelle tre les ?

Quand considrez s'il faut lois

d'tudes beaucoup. pour du Ternaire et de l'Unit La lumire les livres vaniteux. L'rudition le reconnatre la Nature l'tude Mais faut sur bien est une mais vraie science doit

grandes tous, la qu' Vrit faire

accessible

la et des

du jour suffit ne sont trop

pour apprendre souvent utiles

belle elle

chose, ne suffit plus

je suis pas, vite

le premier l'tude sur au but que

dirige les livres. diriger socits

conduit

comment des

cette

tude?

C'est

ici

qu'il le

parler

d'initiation. se bornait lancer

anciennement rcipiendaire l'avoir muni clairer cebut. des

l'instructeur dans la

voie qu'il connaissances petits H. mystres

prfrait sufnsantes

aprs pour

sa route.

Les

remplissaient

DESCENCBOCCUME les mthodes d'instiruction diBerent. Aujourd'hui L'homme se dvelopper seul est conqui cherche sidr comme un dclass et mrite bientt l'piMthte flatteuse, nal. L'ducation originaliser au contraire, classes. Ceci pour ancienne qui sait l'apprcier, d'origi-

38

visait

les gens, grouper les intelligences Aussi malheur aux dclasss

presque uniquement l'ducation moderne tend, par grandes

sont les moyens curieux dit, quels qu'un peut mettre en usage en la prsente anne pour apla Science on Science occulte ? prendre antique M t Ces moyens j Instruction a" Instruction L'instruction utile et le travail sont de deux ordres diffrents: personnelle; par les Socits. personnelle des Socits soit est doit 1.T. seule se borner instruction les vraiment guider en tuune initia-

le postulant. On acquiert diant soit dans la nature; fois N m t

cette

dans donnes.

livres les

en possession de certaines forment le fond Ces donnes et ce trait des n'a qu'un

de toutes

tions tche

qu'il sion sur les dbuts le lecteur l'entreprise. De toute

rcipiendaires est en mon pouvoir. m'excusera,

la but, c'est de faciliter et des initiateurs autant illumais de hun &

Je ne me fais avenue mon travail inhrents je pense, vu la difncult

le chercheur consciencieux manire, des et site toujours suivre les conseils de beaucoup lui semble prfrable guide vivant toutes les bibliothques du~nonde. aux soci~s C'est alors qu'il s'adresse d~nit!ati6n.
.<d..)'

>

38~

TttAtT

LMENTA~E

La premire lui, c'est la Francqui se prsente Maonnerie. Loin de moi la pense de considrer cette vaste de tout intrt association comme dnue au point de vue de la Science occulte, comme le font quelques auteurs modernes. La Franc-Maonnerie, ainsi que dans le 2Tf<H<e mthodique de je l'ai dvelopp Science trs ont des symboles et des secrets occulte, possde mais l'insu de ses membres. Ceux-ci levs la clef qui ouvre le sens INRI et les Rose-Croix de la PAROLE irancs-maons

perdu

mystrieuse

continuer peuvent vastes intelligences, efforts courageux l'association apprendre des gens nes ? La lumire

pleurer cette perte. Quelques entre autres Ragon, ont fait de de l'intellectualit pour relever au point de vue occulte mais comment leve pas de la Science don les premires promet

la partie la plus qui n'en possdent

ses adeptes le plus rigoureux, elle ne peut la donner qu' ceux qui sont assez instruits seuls et qui, par suite, n'ont pour l'acqurir aucun besoin leur libert. d'engager veut tre vraiment initi chez les Le curieux-qui de la V. perd donc son temps, thoriquement E. ce soit peut-tre la seule socit au parlant, quoique abondantes ressourmonde qui lui fournisse d'aussi ces pour la pratique de la vie. journalire Ceci dit, nous devons la Franc-Maonnerie &, la pense rendus et les despotismes reconnaissance toutes notre pour les services qu'elle les gectariames a

que la Franc-Maonnerie sous le sceau du serment

en agissant~ontre de toute poque.

ME

SCIENCE.

OCCUt.TB

383

Saura-t-elle

continuer

sa route

sans

devenir

elle-

? mme sectaire On faut-il donc s'adresser vivants dans les tudes

des guides pour trouver dfaut de la en occultisme,

Franc-Maonnerie?

LES

SOCITS

D'INITIATION.

Notons tranger

d'abord ont conserv

que

certains

rites

une grande le rite tout kabbalistique en France mme raim se dresse encore comme gardien hauts ticiens enseignements ignorants qui Mais la Franc-Maonnerie mins rose-croix (i) pour et de recrutement les plus montrer ditionnels levs. leurs pour Quand matres symboliques, ont envahi servir les les

de l'ma. valeur symbolique; de Misfidle des

en face des poliles illupurs et en re-

les temples. a t cre par de centre les plus veulent

de culture

ordres lves

et brisent

!ien, alors leur rapide des sanctuaires autorisant

en inventer pour les matres abandonnent dissolution secrets des les et cercles hautes

les symboles tra leur mid'adquates les imprudents sortir de l'ombre fraternits en les car ls

font

crer

~Mp~rMtM'aZKCOR~HM Les Initis vritables reconnaissent mme source divine du Christ. (i) As~ote, {tose-Crotx.. toujours car tous Mais

extrieurs; l. sont toujours d'Orient et savent deux certains

se on d'Occident une communier


la mission

connaissent Europens

ont voulu <? ts

R.Ftud(!,

6M<M~ <Ma H-ers htumitMs ,;<u.t'

384
prsenter comme

TRAIT

~LMENTAtRE

orientale, une pure initiation entire d'lments htroclites puiss adaptation erreurs de la et ce fut l une des plus grandes partout, dont tous les initis franais Socit thosophique, se retirrent Nul plus que l'auteur du brusquement. ne respecte la conviction loyale et prsent ouvrage nul plus sincre, que lui ne reconnat qu'il existe en Orient des initis du plus grand mais ces savoir; initis se rattachent aux sanctuaires secrets du Brahmanisme et jamais au Bouddhisme. aux grands peu, sont initis immdiatement Parmi les

une

Brahmines, et ils se reconnaissent

mystres, en ce qu'ils

atlante les clefs de la langue primitive, possdent le watan, fondamentale au sans. qui sert de racine et au chinois, aussi bien qu' l'criture crit, l'hbreu hiroglyphique. Lorsque nous affirmons Socit que les doctrines par la pages non pas d'une nous non ne venons sotrisme ni d'un sont thosophique mais d'une compilation, initiation, nier l'existence d'une prole rsultat initiation

pas

faire plus que cette socit d'Orient et nous tique nous avons ont prouv, cane AZT grce lation font deux (1) Pour ReoMe des Paris'), un de Lahore, giaires de

nous ne venons d'Orient; pas aucun Nous prtendons parallle. ne reprsente pas un centre.initia-

cela parce prtendons que vu de vrais initis orientaux qui nous en nous donnant la clef relle de l'Arau watan, (1)..Cela que initiation dit, reconnaissons et compien toute

preuve de la ralit de notre opinion, voir dans la Hottes du i" ~vrili89Tf (12, avenue do l'Opra, article d'un oriental, d'Mtt MtdoM,ZoMddin Akma trs svre pour ceux qu'il appelle les plai'occnttisme orientai Voir aussi le rsume des

DE

SCENCE

-OCCULTE

385

conscience propager sanscrite. cessibles sont

les en

eflorts Occident d'initiation puisse

faits

par cette l'tude de la occidentale nommer sans

socit

pour

terminologie plus acindiscrtion, les

Les socits

et qu'on

La Ros-Croix; L'Ordre Martinistc. Les socits tiques drives L'Ordre Kabbalistique Grand-Matre grades est exclusivement alchimiques, du Mart.. astrologiques ou allies et herm lui

de la Rose-Croix, dont le de Guaita, Stanislas dlivre ses l'examen. est un centre Il est aujourd'hui actif de diffusion

ferm. compltement L'Ordre Martiniste

Il est constitu pour propager rapideinitiatique. ment et d'une manire tendue les enseignements de l'occulte et les grandes de la tradition occilignes dentale Suprme a Paris, Loges, t'Ordre chrtienne. Conseil les les Fortement de vingt et un centralis par un membres, sigeant et spciaux, les libres de

Dlgus

Groupes Martiniste TEurope, Aucune le nombre

gnraux et les Initiateurs

dans toute Amriques. en Occident

donc en France et rayonnent en Afrique et dans les deux socit ne possde initiatique de Loges et do Membres que

dans le opinions de Max Muller et des grands orientalistes Bouddhisme, par M. de Laffont. Un vol. in-i8, Chamuel, diteur. Nous donnons toutes ces rfrences pour viter h d'autres les ennuis que nous avons eprouva nons-memea aptes tre entrs dans cette socit dont nous fmes! ob)!gs. de Mrtu' volontairement avec Bariot.
22

386

TRAME

ELBMENTAME

compte tions,

l'Ordre

Martiniste

de Babystes les socits et toutes d'occultisme de Chine, Perse, les associations de l'Islam, et plusieurs religieuses centres de l'Inde les pourparlers auprs desquels sont entams. de l'Ordre Martiniste fonctionne avec et, parallle le ses Au-dessous

est en relations

qui, gr&ce suivies avec les

ses

anMia.

Groupe Indpendant cent quatre branches ment l'Ordre, distribuant dans annexes Ayres, France, l'examen, docteur D'autre poursuivent de mique cheurs secrtaire Ainsi mtique, rialiste, tellectuels le dpt fies.. Mais, de Lige,

d'tudes

sotriques,

et correspondants, la Facult des Sciences son centre de Madrid, Lyon de Paris et

J~erme~Mes et dans ses coles et de BuenosBordeaux en par et

de Berne de

l'tranger; de un enseignement aux

diplmes en sciences hermtiques

conduisant, progressif de bachelier, licenci (i). d'alchimie Socit

les tudes part, spciales sous la direction de la France, dirige et dont (10, rue

se a~c/!<-

comptents, gnral se dresse en face ainsi

de cherpar un comit M. Jollivet-Castelot est Saint-Jean, Douai). et her. et mat-

l'enseignement de l'enseignement

spiritualiste athe

se forme

en qui, des vrits

ce puissant d'intat-major cas de crise sociale, garderont vivantes ont t conqui leur un effort*plus consi-

en ces derniers

temps,

ou d'ensur ces centres, d'initiation (1} Pour tous dtails s'adresser seignement, 5, rue de Savoie, Paris, M. Sedif et professeur la Facult des du groupe directeur-adjoint dlsciences hermtiques, ou M. Sisera, administrateur gu'.
<

ME SCIENCE OCCULTE drable M~ts<e vements se sont a encore universelle, philanthropiques unis, groupant intellectuels t tent, tous et, sous le nom

?? d'Union

les chefs

d'Europe en un seul faisceau et des journaux

des grands mouet d'Amrique une en arme toute

de 3o,ooo langue.

LES MAITRES Les Socits d'initiation humaine directes la ont et but principal pour de la rendre apte suprieurs. bien que

d'voluer recevoir Elles ne

le nature les influences

dveloppent pas

surtout

des plans l'intellectualit

de la un des spiritualit l'initiation est <0!~oB:rs y enseigne m~M'M~aeMcetlasocit ne peut qu'indiquer la route, ngligeant axiomes qu'on en permettant Existe-t-il ct, ques. tables rituel, en dehors d'viter en les sentiers des Europe ou en dedans dangereux. matres vritables des centres initiatipar vrispivivant vie

A cette

l'aSirmative, ce sont

question en France

nettement je rpondrai il existe des matres comme deux de l'ordre

de l'ordre

intellectuel en ce moment

hommes que

au milieu spciale

de la socit

actuelle/bien

d'une

le portrait de chacun et je vais esquisser Mais il me faut rpondre une d'eux. auparavant de certains ignorants qui prtendent qu'un objection vivre dans notre atmostvrai matre ne pourrait phre Cela tant physique serait vrai que pour sociale. un mental matre et dved'gosme qui ne se sent pas pour abandonner

lopp sur le seul plan la puissance de sacrifice

ncessaire

388

TRAtTM

t~MENTAtHE

paradis la tagcr cratures tentent certains plus ou

le

thr souffrance qu'il veut

qu'il

cr, pour venir vie empoisonne et la Ces matres la se sauver. les ces du cerveaux

s'est

par- = des =~ conde

d'agir par hommes moins

sur !nsjMf<t<fOtt traduisent qui C'est l

nettement.

impressions raffinement =

ce n'est pas du dvouement crbral Au seuil de la vie nouvelle de se dresse, figure non seulement c'est le Christ. sublime exemple mais le plus

total. l'occident les une actes divin, qu'ait ce ne

de tous encore terrible

super-humain La souffrance

la personne du Dieu-Sauveur sont pas les tourments tout humains de la passion et c'est la descente totale dans la matire, f de la croix c'est
c'est

eu ressentir

la

limitation

la soumission du aux exigences ncessaire le vertige contact l'union trois absolue, avec avec ans de le le

de toute tendue, principe du principe constante spirituel de chair commencer corps par de l'embryonnat divin, maintenue jusqu' et la perte la reprise pendant souffrance Fakir ou de de

du

=.

plan Pre,

vie

terrestre.

intgrale La voil la pour un

pour Et c'est

qu'il quelque plan appartienne l un mystre si terrible et si lumineux que ceux qui ne savent avec colre, avec rage pas nient la possibilit un tre de vivre super-humain pour dans le milieu physique dans le et e e peuvent et dans Temps l-bas comprendre de l'Espace sont toujours j'ai des tenu dem Dcs

impossible une volu

atteindre

= 0

la limitation l'Etre connexes. a dtruire niadtrea Divin,

pour On verra cette

qui ici et maintenant

dont

avant objection dire je vais quelques

pourquoi de parler mots;

DE SCIENCE ORCU.fK

38$

deux

hommes

reprsente la matrise Le matre blancs dont tout entier

l'un que j'ai pris pour exemple la matrise de l'intellectualit, l'autre de la spiritualit. intellectuel est un homme' respire le calme la bont cheveux l'tre

absolue

la figure

et dont

et la paix de l'me. Sa rayonne voie d'initiation hit toujours la voie de la douleur et du sacrifice. 11 fut initi la tradition occidentale il lut initi la trapar les centres les plus levs, dition d'Orient par deux de l'Eglise des centres de la vritable les cahiers brahmanique saints de linde. initiation des plus grands dignitaires dont l'un fut le Brahatma Comme tous les lves

contresigne transmission cahiers

il possde tous orientale, dont chaque d'enseignement page est de la par le Brahmine responsable de la Parole sainte, la connaissance la lecture de ces non brahapprofondie et de l'hbreu (que ces

ncessite

du sanscrit seplement mines pourvus de hauts naissent dont les fond) mais hiroglyphes

congrades initiatiques encore des langues primitives et. le chinois sont des des Vidas

et par suite des des sept sens du Sepher et des clefs kabbalistiques, le matre intellectuel possde lapreuverelle de son grade c'est la c~Ctpon~e immdiate eu adaptation qui permet de transiormer l'homme, l'art, la qui, sans cela, formerait choses mortes et glaces, mais non de~ acadmies; doigts
E~~a.

adaptations. Outre les connaissances Mantras les plus saints,

socit

ces

connaissances

les rythmes

des

de belles une encyclopdie ce qui est le, partage des vritables ini~s. Sous so& chants anciens druidiques
'S~i

390

TRtT~

~~MENTAtRE

se forment les secrets

et des

naissent anciennes

prodigieux formes et de

et

troublants, et des formu-

futures lent,

architectures traduisant

de fer

gothiques verre se

vivantes je pourrai sans pages gieuse et qui qui

en langage architectural les paroles du Christ, les de la rvlation. Et anges encore poursuivre atteindre le fond de n'est 'telle que parce, des cette pages science et des

ne vit

le Principe souffrances nous, tgre, naissent alors

que parce qu'elle de l'Amour. Dire atroces, dj faire ce matre la moiti frmir

est qu'elle sa source prend au de

prodivivante dans quelles

prix intellectuel de son

que ce serait que de

est parmi me est rinqui ne con-

les hommes

des <J/as qu'on nmm les mystres traduit ns et dont la exotriquement par deux fois vraie traduction est CKW~sar~tMC/~ons la fois. Il me reste parler Celui-ci du matre spirituel. est celui-ci est mont; que le premier sait tout, mais il enseigne descendre et acqurir la certitude que l'homme qui sait qu'il ne sait rien, commence seulement comprendre la science; que descendu alors ne possde rien et qui prte qu'un grabat son grabat a qui n'en possde pas est plus riche que tous les riches, le matre il veut enspirituel quand celui qui soit ce qui soit est rare, peut parler, voir ce qui est plus commun pour lui. Posses~j~Mre seurde devivre qui lui permettraient biens physiques seigner, en oisif, son des mme cend le matre pauvres consacre et des toute aftligs. savie&laguriEt ces gurisons de la quel plan deset la maladie

indiquent l'Esprit qui

au plus

aveugle commande ..p i

Mo~He-meme.

DE SCTEKCEOCCULTE
Dans passer les rues humble de la ville entre qu'il les humbles; le bnissent et le connaissent. avec habite, aussi on le

39!
voit les pauvres Cet ouvrier qu'on cette vint le

lui doit sa jambe respect allait couper et qui fut gurie en une heure femme du peuple qui accourt son passage, trouver alors

gens seuls qui le salu

dit rlait et le matre que son enfant Femme, vous tes plus riche, de par votre dvouement incessant et votre courage devant les preuves de la terre est enfant allez, votre que les riches chez elle, la mre constate le ~uri. ? Et rentre miracle et irrite les mdecins. Cette qui dconcerte famille d'artisans courut lui alors que depuis dixhuit heures devant nouveau gens, le Pre dix fille unique tait morte, il vint et ouvrit la morte sourit tmoins, leur et de

les yeux la lumire. Demandez tous ces le nom de cet homme, ils vous diront C'est des Paupres. cet homme; ces pouvoirs Je suis sur demandez-lui tranges moins qu'une terre qui de n'tre qui il est, il et terribles, f~ pierre. sont ynej~rae

Interrogez d'o il tient vous rpondra a tant chose d'tres

cette

AeNtreo.x rien. J'ai un que je suis ami qui est, lui, ~K~yMecAoSC.~O~'e2;~Ott,pa<~< dans soumis aux lois sociales les qorcBpM, et et donnez de votre patrie, religieuses partagez ce que vous avez, ont besoin et mon si vous aM~POas <roMcear des frres aimera. HSn< qui moi, de mon

livre vident pauvre envoy, ~e~ts acr mieux, ~~e prie le Pre comme ja~s fit Notre Sauveur le C~rts~ sur la ym F'~on~~e~~o~e Terre e<~KS Cieux et aa enr ~ayae< on p<

3&a

TRAIT

~&MBNTAmB

vient Mariah

par

<< gr~ce de la Vierge dont le nom soit bni. pas ces pages,

de

Lumire

que ma reconnais. sance rend si douces, par le rappel des injures et des sarcasmes dont les savants, les satisfaits, les criti. Il les ignore, leur parle matre. ques accablent Je ne terminerai et prie pour eux. Cela suffit. le caractre, Cet homme dont je ariens d'esquisser eu gard son lvation, et avec quelle gaucherie de mme que le prcdent, n'est pas un mythe, un donne tre au fond de quelque nuageux perdu pays cessible. C'est un tre de chair et d'os, vivant vie sociale encore. Et dont il a assum toutes que, sauf la race blanche inacde la

le Christ a dsert, sa vie terrestre, du rgime mixte de la vcu pendant vit comme tous ses des hommes, le matre majorit frres humains, ne parlerai-je passerai-je sous silence phases d'existence, en dehors du temps Aussi que des uvres humaines dans les autres instantanes et

rappelant le modle de

les charges et plus dans le jene du

les transports les communications et

des Esprits. Un homme dcrire sur le livre de vie; les autres ne font qu'y lire. donc lire avant de vouloir Apprenez crire.

et la direction de l'espace vraiment libre a senlle droit

Il n'est socit chacun vent

pas ncessaire, quelconque pour

je le. rpte,

de suivre

une

peut y parvenir et ne doivent servir ;:o)~.

l'occultisme apprendre seul et les socits ne peuqu' indiquer la route que

BE SaENCE OCCULTE
1 tudiant devra

393

Ce trait sumt, parcourir aprs. ses imperfections rendre je l'esp&re, malgr pour clairs et faciles comprendre les auteurs modernes en Science la petite occulte bibliographie (). par l que les travers ses lois que l'antiquit ne sont nous pas vaidont j'ai publiles ouvrages intitule l'Occultisme dans con`

temporain On verra a transmises nes et que, phie, l'actif

symboles

la politique la philosodepuis jusqu' et le passif, l'autorit et le pouvoir, la Foi et la Science mieux s'unir lors s'opposent pour de la renaissance del Synthse scientifique, sociale

et religieuse. De tout tempsle gouverner intellectualit. Faire les

pouvoir hommes

a compris qu'en

qu'il

s'emparant

ne pouvait de leur

servir

ses ides, De tous opposant

au profit exclusif l'enseignement tel est le but de tout despotisme. il s'est trouv des protestataires temps intgrale l'initiation, voil la

de

de l'Unit l'enseignement du despote. seignement partiel de violenter le pouvoir Empcher est le but ternel de l'autorit. La lutte de l'autorit et du pouvoir,

l'en-

tel clef

de l'Histoire. Le pouvoir, domination, teindre. L'autorit toure ses la sentant que l'autorit partout s'oppose oit il peut des profond a sa l'at-

perscute

sous

les perscutions du plus

despotes mystre.

en-

enseignements

(1) Voir aussi le Catalogue Paris. doSvoie,

de la Librairie

Charnue!,

5, rue

i. 394 TR~M ~MBNTAtM!

L~antiquit s'efibrant soigne Plus gyptien tard, dans

nous vainement

montre de lutter

les

rois contre

dspotiques, la science en.

les mystres les prtres ne

gyptiens. juifs, disciples plus la du vrit prtre ints'oppo-

Mose,

dont ils sont grale ser aux enseignements Puis c'est l'glise Au nom de la foi, tous

comprenant les dpositaires, du Fils qui s'est

veulent

de Dieu. empare du pouvoir. comme ensei-

hrtiques

l'Inquisition ceux qui veulent par puis aux les par

perscute son ajouter

court. gnemnt L'autorit reprsente les alchimistes, ques, ses mystres oppose A la Ryolution arrive au pouvoir; est rance-Charit onnique Fidle aujourd'hui Elle veut enseignement Malheur bles

templiers gnostiles francs-maons,

de l'glise. perscutions la franc-maonnerie franaise, le terniaire remplac par chrtien son Foi-Espmaquivalent lutte la Science. son

Libert-Egalit-Fratemit. l'ternelle loi, la Franc-Maonnerie contre faire l'glise au tout nom ce qui les de

disparatre

s'oppose deux

incomplet. celui qui veut et la Foi

unir Les

la Science

le fbntdisparatre les fanatiques la Foi.

parce qu'il de la Science parce w pas 2 nous

fanatiques sur s'appuie qu'il

insparade la Foi la Science, de

s'autorise

Et pourtant ne voit-on l'Ombre s'unir la dans Femme s'unir dans tout

toujours

la Lumire l'Homme

et et la le le

Pnombre, crie

l'amour? entire le Temple

L'Histoire Palais

que que

jamais jamais

n'opprimera

en vain,

,DE SCtENCE OCCM.TE -0subsistera s'il veut exercer Temple ne et l'autorit. le pouvoir Dans voir veau. le corps est exerc Le cur humain, par le ne tarde rsum cur,

agS simultanment

du monde, le poul'autorit par le cerson mouvement

s'il est soustrait

pas l'influenee

cesser nerveuse.

Le pape qui unit le temporel au spirituel, le roi la religion sont des monstruoqui unit la royaut sits par devant la Nature et leur uvre est tt ou tard de mort. frappe Les monstres ne produisent Au seuil de notre Histoire charg par la culte l'ternelle reus que de tristes rejetons. se dresse un prtre de donner un

d'Osiris nouveau

Providence

aux enseignements ainsi la Loi de la

fidle Mose, Religion; dans les temples, annonce arbitraire l'empire est la voie du tigre, Nivoulut social dominer la le

A l'Empire dont le nom caractristique merod, le Csarisme.

Politique. arbitral succda

Ce type gouvernemental militaire violence l'tat

terrestre,

par comme

sur la plante. ple nord domine Dans ce type, le Ple gouvernemental, le Pouvoir ou personnel, au Rgne de Dieu, s'opposa anarchique l'Ordre ruchie de IEVE social qui est la Face dans PHumanit. des orthodoxes le est Pouvoir Nimerod, personnel l'aret De l cet axiome bitraire tout Rgne nomie gouvernemental, ce qui y a trait, de Dieu, de IEVE de se

l'Oppos,

l'Adversaire

du l'Antipode la physioempchant l'tat social p. ?8. ,ma (t). ?

rnchirdans 'M~~ <~s

(1) Saint-Yves

d'A!veyd~

398

TRA~

t~Mp~TAtRJE

Aujourd'hui qui comprennent cultes. S'levant

comme

il est des hommes toujours, l'unit et l'unit des sciences des de tous les fanatismes sont relila tra-

au-dessus

gieux, ils dmontrent duction d'une seule S'levant au-dessus

que tous les cultes et mme religion. de tous les

fanatismes

philo-

les philosoils dmontrent que toutes sophiques, d'une seule et mme science. phies sont l'expression au Catholique, au Juif et ils ont montr Quand l'Indou au fond les mmes que leurs cultes cachent revivifis symboles, par le Christ, quand ils ont fait tous que Jehovah, Jupiter, Osiris, comprendre d'un seul etmme Allah, sont dinerentes conceptions l'unit de la Foi, ils Dieu, quand ils ont proclam s'adressent aux philosophes. Ils ` montrent aux matrialistes mais qu'un ct de l Nature, sont justes. aux idalistes Us montrent qu'ils n'ont vu qu'une face de la vrit, mais que, de ils ont aussi ils raison. le Matrialisme proclament qui rsulte l'Unit et matrialisant de la science l'Idadans Idalisant lisme, n'ont vu qu'ils que leurs observations galement leur ct,

l'quilibre Puis, s'levant que le Polythisme deux deux

de l'analogie des contraires. ils font voir que, de mme encore, mme foi, et le Matrialisme ne sont que diffrentes d'une mme science et la Foi de l'unique ne que et ternelle sont deux Vet le Monothisme diffrentes d'une ne sont que de

conceptions mme que l'Idalisme

conceptions De mme la Science diuerentes

conceptions

BB

StENCB

OCCOMSE

3~

l'unit et ils proclament dans une mme Philosophie rite cent ainsi
CE QUt EST POUR

de la Religion dont synthse

et de

la

ils non-

la devise
EN HAUT EST LE COMME MIRACLE CE QUI DE EST EN BAS

ACCOMMJR

L'UNT

28!

1 L

DocumentsmanouanM(pagaa.cahiara.) HPZ43.j20-<3 P.H.1

DE

LA

PAGE PAGE

A LA )

DP SCtENCE OCCUMnB BxzioFianton


carr avec dessins.

4'$ Vol. in-t8


sur d'oxprieneea surtout dM Mpde tccompMates e< e.q'd-

de ttt

M<ttpieit

Ce nouveau livre collectionne les documenta tM mouvements d'otaets sans contact H relate riencea indites, particulirement convaincantes, des pMnoja~nM. photographies t<'EnvcAte'memt. <'tMMH<<tMa!. DMMN!eH<s Broch. io-i8 Jsus.

historiques

ANALOGIE
LOUIS Ctefdte Vie Plus la rniverseile. de Vie. MICHEL a vol. (DE in*t8 TIGANtRES) jsus. in-t 8 Jsus.

a vot.

Vot. in-t8 Myatrea. jsus. ctbres dont l'loge n'est plus faire et dont la nonOuvrages les savants et velle diNnaton dans le public intressera vivement tespMtOMphes. tout particulirement tes mnvressptendides Nous recommandons tudier set profondes de Louis Miche! tous ceux qui voudront rieusement et apprendre pratiquer la mthode analogique. P.

ASTROLOGIE
HAATAN (ABEL)

Vol, ia~ Trait ~n<Meiaipe d'Ast~etc~ie et dessins, avec nombreux carr tableaux, tables, figures rares. et deux portraits le premier remette en lumire la vritable Cet ouvrage, qui de chacun science prsente l'avantage permettre aatroMgiqne, Les nombreuses tables d'un thme gentMiaque. t'ercctton rapide vitent tescatcuts qui Nceslongs et pnibles qut t'accompagnent la connaissance de la trigonomtrie Enfin les siteraient sphrique. renferme rendent aise donns t'interprtatton astrologiques qu'il desprsajpM.

ALCHIMIE
HAVEN(MARC) La de un Vie et les OEMVFes de de vol. Villeneuve MstStre in-4 et une An'mam~ couronne, planche avec repte

ViUememveeBeau d'Arnaud portrait

(pantacehernaettque). sur la vie et et des plus documentes Etude des plus srteuses et l'auteur les uvres du clbre hermtiste; ajoute, philosophe rare et savoureux. du savant, ceux d'un stytMc aux mrites

90

'M~AM~USMENTAHUB RO&BR (BACON)

de la nature Lettres sur les et prodiges Puissance du Verte de t'<n*t. Carac~es magiques L'art Instruments mentale; de Men'etKeM; Suggestion Pierre la ~Ltac~me vie, pM~oprolonger CrMp<c~rojpMe; a MaeAtHe Cloche Poudre' oo!er canon; aptoM. pAa~e; in-8 de Ponts Broch. suspendus. 70 pages. geur Traduction absolument indite et commentaire du savant et regrett hermHste A. POISSON. JOLIVET-CASTELOT (F.)

AieMmie Les CMmiatea Hyiozesmte Broch. Mmita~rea. in-tSjsas. Etudes hardtes sur l'avenir de la chimie, dans lesquels l'auteur indique les rapports des thories hermtiques ot des exprimentations contemporaines. on devient ABeM<Miate Trail Comment Un beau vol. in-8 d*BenNe<Mme e< d'Art <pag!/r<oMe. avec nombreuses figures. (Pr&ce de Papas.) A. poissoN La ` Vie et UnvoLin-S. traits tes uvres ~'AMeMmie (Philophote) de Nieolas Mtumet

Ctmq

MYSTIQUE LEADE (JEANNE) Le eteste la Paix de univerMea~t~er selle. fois par Traduit de l'anglais pour la premire P. S~om. Broch. in-8 cu, avec un pantacle indit. Jeanne LEADE fut la clbre fondatrice de la Socit des Philadelphes; le prsent opnscnteestnn des moins connus qu'elle ait crits on saura are a M. SEDtR de l'avoir fait connaitre aux savants et aux mystiques franais. ROSICRUCIENNE de La Lumire BAER des CamX~Mea d'Egypte

BIBLIOTHQUE publie par le Traducteur RABBI omMtmem<<&i~e<tm

SSA'CHA& wM~i<sme

DE

SCIENCE

OCCUMKE

4~t

d ~'Onth~e

R. P. ESPRIT idale
MARTNEZ

SABATIER Sagesse
PASQUA.LY

de

ta
DE

universelle

Trait

de

la

Bintgration.
JEAN TMTHEME

Trait

des

Causes

secondes.
CUCHTEL

Pr&etiett TheoacpMtt RecommaBft spcialement tous les mfrMniates. MAGNTISME DURVU~E (H.)

Trait de Ktagntistme e.xprimental f~eo~e de Cours profess magntisme et de mas~'o<~Me Tome 1, Physique magntique. Vol. in-t8 raisin sage. avec portrait de l'auteur et nombreux dessins. Ce livre attendu, depnb longtemps, et dont le premier volume sera bientt suivi de ptasieaK autres, sera un des plus complets crits de nos jours sur le magntisme. BUE (A) I. MaMMe< <ec&M;gt' Le Magntisme eur&tM~ Vol. avec portrait de Mesmer. m-8 de ~ai pages. 11. Somnambulisme. Psycho-Physiologie. Hypnotisme, Loi phnomnale de Ja vie, Fascination, Clairvoyance. Fort vol. in-i8 jsus avec dessins. La premire partie expose tout d'abord ta pratique de la Thrapeatique magntique; la seconde en tablit la thorie d'aprs les ides de Louis Lucas que l'auteur a beaucoup tudie. SPIRITISME DELANNE Le (GABMEt.)

MtzKMMtme des Sa. Spirite. Tmoignage MM<s; Etude historique; JE!Bp<M~M)K Jtf('<Aod!:ge<<e tous les <~S H~pC<MMS; CoTtSM~ a!<a; P/~HONtMM; DM!CMS~<Wt
24

~aa dium; avec

TRAT~ La Thorie nombreuses

~UMENTAlHE pages des in` =

Vol. ia-8 de 325 philosophique. gravures. Le meilleur le plus etatr et le plus sctenMnqne rsum, nombrables volumes spirites puMts dputa AMaa-Kardec. devant in-~8 Jsus Un des plus remarquables Ces derntre< annes. <mi<miq[Me. le d'aprs la de Seiemee(Troistme

Le

Spiritisme Vol. dition).

470 pages. crttaaar ouvrages Essai Vot.

le spiritisme de psye~o!og')e in-)t8 Jsus.

en F F

t<*v<tIm~i<Mt physiologique, (Sous presse).

Sp~~sme.

FUGAIRON Essai tres NtCMe~ sur dits les vivants. Vol Mtmommea Explication in-tS.

(D~) lecttqMes sctentt~gMe actuellement dans ces des des phno-

spirites Une des rares tudes connaisse que l'on suive une mthode absolument scientifique dlicates. DOBISCO

o l'on recherches

(cONSTANTIN-ALEXANDROWrrCH Recherches future; (Prface Spiritisme de

DE) ~ye~gMes; exprimenVol. PAPCs). et dephnoa excit au

Traits de t<t<ntipe. Preuves de la vie matrielles tal au point de vue scteH<t~Me in-8 carr avec gravures).

extrmement curieux Compte-rendu d'expriences mnes entirement tndttadont la nouveaut spirttes, haut l'attention des plus degr spcialistes. BSLLEMARE Spirite et ehrtien. (ALEXANDRE) Vol. in-iS de

4~6 pages. de mditaCe livre qui a co&~a son auteur annes plusieurs tions et de travail, est un des meilleurs crits propos du spin' tisme et de la religion it a eu un grand succs dam chrtienne le monde des spirites pratiquants. CAI.M (REN~) 4 fasc. in-T8 Jsus.

Dieu

et

la

Crtttiom.

HISTOIRE

DES
(G.

RELIGIONS
D.) essai sur srieux le Vdisme et

LAPONT Le BM~dtMaene. ~.B~tt&!K<MM<sme. Ce livre appuy Prcd Vot. in-t8 sur

d'un

Jsus. tes documents les plus

des ouVMgM

DE

SCIENCE

OCCULTE

4a3

des grands orientalistes tels que En et Em. Bamonf. A. de Rbat: Cotebrootfe, Schta)!tntwe!t. musat, OMenberg, Foacaa)t,apouf l* de prouver civilisations de des grandes qu'au temps l'antiquit. monothiste l'Inde notamment avait une religion plasetevee que celle des hebreat, et que de t'tnde nous vient la philosophie des Grecs et partant la ntre 9' de deNnir le Buddhisme tt primitif a et de montrer rien t tabli n'a qu'M par Cakyamnnt qu'il a' EnBu voir avec la thosophie moderne qui prtend a'y attacher; ce livre contient de nombreux extraits de grands ouvrages sacres des VdM. des Upanlscbads, de la Bhagavad GtM. des lois de Manon de Latita-Vistara, et des Sutras. traduits et Em. Bnrparug. nou~ Pauthier, Otdennem, Langlois, Loiseleur-Deslongchamps, des grands indianistes sur la Foucaax, etc., et rsume l'opinion question. Le Mazdisme. profondes doctrine sur la des Mages. Etude des plus des anciens Religion leves pereans et des plus et sur la

EXPLICATION
DE L mRMHME AMtmntCE Pa~ DE MTEE-DAMB Cambriel. DE PANS

A l'une
l'glise

des

trois

grandes
cathdrale

portes
de Paris,

d'entre
et sur

de
celle

Notre-Dame,

se trouve sculpt qui est du ct de l'Htel-Dieu, sur une grosse pierre, au milieu de ladite porte d'entre, et en face du Parvis, l'hiroglyphe reproduit en tte du chapitre vu de cet ouvrage, reprsentant le plus clairement duit ou le rsultat tout le travail, possible de la pierre philosophale. 1 Au bas de cet hiroglyphe et gros carr de pierre, sur qui est sculpt se trouvent au ct petits ronds les~Vo~srcs n~<<Ht' deux et le pro-

un long gauche et du ct de l'Htel-Dieu pleins et saillants reprsentant

4a4

TRAME

N~NMENTAtRE

qlles parer

brutes par

on sortant plusieurs

de la mine fusions et des

(qu'il aidants

faudra salins).

pr-

II Du ronds crasses servi sont aussi oppos ou natures; mais travailles des mines ct les deux mmes des ont

ou dgages lesquelles

qu'elles apportent leur cration. III

Et deux

en mmes

face,

du

ct

du

Parvis, mais crasses

sont

aussi

les

ronds

ou natures de leurs

perfectionnes parle moyen

ou totalement des

prcdentes Les premires qu'il faut

dgages fusions.

reprsentent prendre pour

ques

mtallicorps commencer le travail

les

hermtique. Les deuximes vertu dans intrieure une caisse, de feu,

travailles et se rapportent tant lequel naissance

nous

manifestent

leur

cet homme entour dans

qui est et couvert de

flammes

Et les dgages babylonien se trouvent

prend troisimes

le feu. totalement au dragon dans lequel des natures

de leurs

ou perfectionnes, crasses se rapportent philosophai, les vertus

(i) ou mercure runies toutes

mtalliques. Ce dragon cet homme qui

est est

en face entour

du Parvis et couvert

et au-dessus de flammes

de de

(1) C'est M. le Tctcsmc Locas (Pa.pus).

d'Herms

et le mouvement

de Louis

M feu, et le bout de

SCtBNCB OCCUMB la queue

4~s

homme, pour dsigner est produit, et ses deux pour

de ce dragon tient cet qu'il sort de lui et qu'il en serres embrassent l'athanor

dsigner qu'il y est ou qu'il doit y tre mis en et se trouve et sa tte se termine dessous digestion, les pieds de l'voque. donc

que de cet homme, qui a pris naissance dans le feu et par le travail des aigles vofleurs formes lants (i) reprsents de par plusieurs le bas de sa quatre feuilles jointes dont est entour est produit le dragon dont parle babylonien ou le mercure Flamel, philosophai. Ce mercure est mis dans un uf de philosophal et cet uf est mis en digestion ou en longue verre, ou fourneau coction dans l'athanor en rond termin caisse, Nicolas ou vote, l'vque dragon. sur laquelle au-dessous vote sont placs se trouve les pieds de la tte du

Je dirai

desquels il rsulte De ce mercure

par l'vque qui est au-dessus Cet voque porte un doigt sa bouche pour dire ceux qui le voient, et qui viennent conprendre naissance de ce qu'il reprsente Si vous reconnaissez glyphe, et devinez taisez-vous! ce que je reprsente (2). par cet hiro-

la vie reprsente dudit dragon.

(1) Distillations (Papus). (2) Cambriel, Cours <? philosophie suiv.

hemtique,

pp. 30 et

84.

SOTRISME

DU PATER

NOSTER

)) a toujours t considr comme une des plus sotriqnes d'entre les prires chrtiennes. la tradition, le Christ aurait, au moment du D'aprs adress cette merveilleuse invocation sacrifice, son Pre cleste, et tous les occultistes ont prsent le travail l'esprit du Pater . Quelle est facile d'Eliphas Lvi relle mme sur le verset de cette occulte

Le Pater

que soit l'origine d'en dterminer une analyse,

l'essence

il prire, hautement iniNous

tiatique par allons tenter

sommaire.

de prsentera nos lecteurs, dans les un premier rsum de suivantes, quelques pages ce sujet. Nous ne doutons nos recherches pas que des esprits mieux prpars que le ntre, concernant ce sujet, ne puissent bien loin pousser que nous ne ferons qu'emeurer. n faut considrer dans le Pater ? i" La Prire 9" Les d'tre 3" Les principes LAPM&RE. Le Pater adaptations de l'Analogie. de cette Prire d'aprs les en elle-mme divisions qu'elle prsente et une tude

leur

raison

? comprend

deux

parties

t "

Une.

4~
partie

TRAH tM~NTAMtE

seule connue de la gnralit des. exotrique, d'Occident; catholiques a" Une partie connue des glises sotrique, d'Orient et dont l'nonciation est rserve aux prtres. La partie exotrique forces qui agissent dans de leurs moyens d'action. leur Granddont ces La partie principe Arcane. la rvlation des comprend les trois mondes et l'analyse

ces forces rattache sotriqne des mystres du par la rvlation C'est la synthse des enseignements

est contenue dans la premire l'analyse partie. Donnons le texte de franais pour mmoire deux parties. PARTIE P&RE ntre Que Que EXOTRIQUE

qui es aux Cieux, Ton Nom soit sanctifie Ton RGNE arrive, soit faite sur la Terre comme

Que TA VoLONT~ au Ciel.

notre aujourd'hui Pardonne-nous nos offenses, Comme nous les pardonnons offenss ().

Donne-nous

Pain ceux

Quotidien, qui nous ont

(i) Rappelons le texte latin de ce verset ZMM<Ke MoMs debita nostra s(CM<et nos ~mM<KMSdebitoW&MS MOS<f<S. Ce qui doit tre traduit exactement NetfM!8M<~< Mf~tM comme Mot<s femeMons~ cette ~Mt MONadc<MMt t9Mr d<t A notre ~efd!~

DE SCtENCE OCCCME Prserve-nous Et dlivre-nous de la Tentation, du Mal.

-1 4~9

PARTIE Parce dans

SOTRIQUE

que Tu es, LA ROYAUT et la R~&LE (cycles Tel est le texte de du reste nous l'instant indiqu reviendrons les ~Eons

et LA FORCE en

action

avons quelles Pour

gnrateurs). la Prire, dans nous lequel sur lesdj les divisions tout l'heure.

qu'il nous suffise de constater que les mots employs sont trs gnraux. Ciel. Pre, Nom, Rgne, Volont, Terre, Dettes Pardon, Tentations, Pain, (ou offenses), Poch. Cela nous Lois ds maintenant indique nous avons affaire, auxquelles que ce sont des c'est--dire que, aux anciens, chacun de ces

chre d'aprs la mthode mots est une clef permettant d'adapter analogique la loi nonce toute une srie de ralits. C'est de quelques-unes notre nousconsacrerons aux divisions versets. DIVISION DES VERSETS Nous savons capitales un essai de ces

prochaine qu'il faut

adaptations que tude. Revenons tablir entre les

date ni d'coles, " Le Monde Divin a" Le Monde Moral 3" Le Monde

de sans distinction que l'occultisme, l'existence de trois mondes enseigne ou Astral

Physique.

43o M. Gnose coles trois Amelineau, gyptienne,

TBAtT tJMENTA!M! dans insiste son savant sur travail sur la

sur ce fait

sont d'accord gnostiques Il en est de mme mondes. alchimiques premiers caractris Rgne, sert de

que toutes les l'existence des les coles au terme

de toutes

kabbalistiques, Or les trois Monde Pre, Volont. Terre, Divin Nom, Ciel,

ou thurgiques versets correspondent le

par trois termes. et synthtis par lien entre les deux

mondes. au monde la chair

Pardon, Pain, Offense, de la Volont humaine. Tentation et Pch Ennn et au monde physique. Monde Dieu

correspondent se rapportent

Dipin

est analys sous sa triple manifestation Le Pre (Notre considr comme existant Pre) dans tous les plans dans tous les Cieux, c'est--dire o notre Idal peut se rvler soit en physique, en astral ou en divin. se manifeste le par deux autres aspects, Verbe (Ton Nom) dont la vritable connaissance doit tre rserve aux initis pour ne pas tre profane (soit sanctin) Le Saint-Esprit (T~JR~te), de la Divinit dans toutes~ses l'initi appelle partout Divine <HV)M'e). Ennn l'Unit ralisation incarnations total vivante et dont (qu'il Ce Pre

l'avnement

dans cette mystapparat rieuse invovolution de la Volont ~b~OM~) (Ta toute la cration dont le courant d'amour parcourt

DB

SCtENCE

OCCDMB

43t

depuis

la

Matire

jusqu' l'Esprit, hirarchisations. C'est

dans. tous ses plans (la Terre) l'Idal ses (le Ciel) dans toutes courant (voqu qui allons par Herms lie le monde maintenant

ce mystrieux au dbut de sa Table Divin aborder. au monde

d'meraude) humain que nous

Monde A Pain nous tous les divin instants

RKtKCM de Notre vie et nous le courant apporte le

d'Amour

spirituel assimiler

plus souvent, divin qui, semblable peut

quotidiennement les influences salutaires. Mais, le nous fermons notre me cet influx au Soleil clairant la Terre, ne de la grotte

en nous pntre dont nous devons

au fond cependant pas pntrer nous-mmes en nous enfonant que nous creusons dans la matire au lieu d'voluer vers l'Esprit. Quel est donc le moyen Pain quotidien de spiritualit Le Verset suivant va nous d'ouvrir ? l'apprendre. notre Immortalit librement nous notre tre

au

offense iaite Chaque est une dette que nous contractons nous-mme les que cesse souKranc~s renseignait notre avenir et dont nous de la prochaine Pythagore,

divine envers

devrons

acquitter par incarnation. Ainsi nous

sans gnrons par l'emploi que fait notre volont du Prsent. Or, il est un moyen d'ouvrir rapidement la porte de notre ciel intrieur, un c'est de sacrifier peu de notre tMMcersa~. notre vie ~o~ Notre en vie est faveur d'un est ~'ofs<e <~otM8 les aM~s. pou de notre en nous, mais Ce n'est

morale

43a

TRAtT~

tJMENTAtNE

qu'en sons notre

agissant en mode

au profit d'volution nous agissons

des

<:B<~es tandis en

que

nous

agisa

profit d'obscurcissement. Si quelqu'un dette morale ment mon

quen agissant mode d'involution, avec moi une

m'injurie, dont je suis gr. Il devient,

il contracte libre

de retarder

esclave. pense tairement si je divin, me fait

Si je regarde la vengeance, le mal qui

de par la haine de son

le rgleson action, mon action et si je Mais, volon-

je m'golse, je gnre me tue spirituellement.

je m'universalise, pardonne, et je dtruis non seulement mais encore le mal lui-mme que dans

faire,

en mode j'agis le mal que j'allais mon ennemi s'tait mesure tout seraient l'une de entire restes, et mes en

moyens, rendant

la j'avance, l'volution de Phumanit deux mes qui

attractives

des sicles, peut-tre retard qui auraient Le Pardon d'appel ait t

r~M/SM'cs

l'autre, finale. la mthode

la rintgration volontaire est donc la plus

bien

la Providence rvle.

merveilleuse de ce mot par

qui nous

De l l'importance vue de la cration Immortalit.

capitale consciente,

au point de l'homme de sou

Monde Cette cration de

Physique.. du pour incarnation de la mal

nous-mme, dans le monde Tentation son dsir plusj~'<

c'est--dire Pch, est en effet la clef de notre de la Chair, C'est dans FAdam ce

monde

physique. de s'unir que Dieu,

la Matire a cr en ses

spirituel qui, par dans l'espoir d'tre molcules, c'eat-a-

DE SCENC OCCUM'B dire Notre issue en nous, la Tentation vers le monde d'en

433 bas. erreur forces d'une sans

est gravement poque de mme source. deux puissances, l'Ide

malade nue et

Entre

et l'Argent en apparence si puissant apparentes commt! levier le profane court l'argent universel, et ne tarde pas s'apercevoir ce que cette puissance n'est et que le tas d'or diminue au que l'illusoire fur et mesure veut en diffuscr l'influence qu'on un grand nombre d'tres. au contraire, L'ide, d'tres qui l'incarnent,

dans

se multiplie par le nombre s'accrot avec le Temps. Entre l'Esprit, idal subtil, et la Matire, manifestation Adam a immdiate, choisi cette dernire de l le Mal, le Pch, l'Incarnation des molcules c'estque chacune adamiques, -dire appel fice progressif possible un seul sde chaque l'Union tre doit humain, avec l'Ide-Providence de la Matire-Destin. de cette volution, et de l'Homme est contenue si l'on ne cette union dans tuer en parle faisant Sacri-

La clef de toute de Dieu

le Pardon. Principe ici le Pater On peut terminer

pos-

de l'initiation que les deux premiers degrs mais les pneumatiques a vont aller loin et plus de la constitution le grand mystre divine. voquer Nous lverons le voile autant qu'il le Caire sans danger par le parallle a- Tu ES LA
ROYAUT

est possible suivant

de

} }

Principe Principe

du Pre. du Fils. 25

LA

RGLE

434
LA FORCE

TRAM

J&MBNTAtRB

Principe dans

de l'Esprit.

or&teura du Ciel, de Principes l'homme et de la Terre, c'est. -dire des Trois-Mondes. LES ~EoNS Manifestations de divine (les ~Eona dant aux~Elohim nous avons final, si la Volont corresponde Mose). jus. remetdes

1 Rsumons qu' trons prsent l'article tout dans ce un suivant <~t Po<er. que

dtermin et nous

tableau l'tude

intressante

adaptations

MONDE

DIVIN

Pre es Notre qui t dans les Cieux. nom ton soit Verbe Que sanctifi. arrive. Que ton rgne ( (Que } f ta Volont soit faite sur la Terre au Ciel. comme

Pre

L'Esprit

INVO~V<M.m<MV (Lien)

PassageduDivin au } Moral ( InNuence con stante de la Providence sur 1 NOUS Auto-cration Notre Avenir par Notre Prsent du

Donne-nous autourd'huinotrePainquotidiea. MONDE MORAL nos Pardonne-nous offenses' comme les nous pardonnons ceux qui nous ont onenses. ( ( de la Prserve-nous Tentation. EtDelidu Pch. vre-nous Car tu es la Royaut, Et la Rgle, Et la Force action dans les ~Eons (les cycles gnrateum). ~MCM~ yr't.M.< ~aoMtme) `

de

MONDE PHYSIQUE

Destruction MALparnotreallianceavecDieu

partie c~f

sotrique

SYNTHSE

delaRvtation Le ~'t!<~ ~rcaM

DBSCNCEOCCU.TE Dans l'tude

435

dans l'Initiation prcdente parue de la prire d'aot 189~~ nous avons abord l'Analyse du Christ sous deux aspects en elle-mme i* La constitution de cette prire a" Les divisions et leur raison d'tre. secrtes Nous Pater Nous avions Noster. rserv l'tude des adaptations du

avant de avons, en effet, hsit longtemps cet gard les rsultats de nos recherches publier assez achev, ne nous semblait car, jamais le travail vu la grandeur du modle pris comme point de dpart. Mais une met aujourd'hui c'est l'assurance considration nous importante perde livrer nos essais a la publication: si ces essais sont imparfaits, que, la par aussi dter*

ils indiqueront du moins la voie ceux qui, une voudront suite, poursuivre adaptation curieuse qu'intressante. Nous min une rappellerons que les termes de lois donc du que nous Pater Noster avions

constituaient

varies susceptibles d'applications dans les trois mondes. De plus, nous avions indiqu la clef de l'action que cette admirable prire donnait divine en elle-mme dans le monde moral et dans le monde divin matriel moyen et de la raction de l'humain sur le de la grande ses consquences occultes loi du Pardon avec toutes

srie

nous de ct toutes les Aujourd'hui, considrations thoriques pour donner simplement le rsultat de quelques des termes Pre, adaptations Nom. Volont, Terre, Ciel, etc., Rgne, qui (i) Voy. ~M~sMoMd'aot 1894, p. !<?.

(i). allons laisser

4%0~ 436

TRAtT~

~LMBNTAMUB

forment blies

les lesdites

lois

gnrales

sur

lesquelles

sont

ta-

adaptations.

ADAPTATION (Image du Pre dans

A L'IDAL le monde Moral)

Mal ralisateur qu~ es dans mon Ciel intrieur, Que ton nom nous soit manifest par le dvouement, volutrice Que ton influence soit ralise, Que ton domaine s'tende en mon corps comme il est tendu en mon cur. Manifeste-moi chaque jour ta prsence certaine Excuse mes dfaillances Comme je pardonne celles des faibles mortels, mes frres. Prserve-moi des mirages de la matire perverse, mais dlivre-mo du dsespoir. Car tu es la Royaut et l'EquNibre et la Force t t en l'ternit de mon Intuition

ADAPTATION (Image du Pre dans

A LA

VRIT Intellectuel)

le monde

Vrit vivnte qui es en mon Esprit immortel Que ton nom soit afnfm parle Travail Que ta manifestation soit rvle, Que ta Loi arrive en la matire J

mESOENCEOCCONB
Comme elle est arrive en l'Esprit. Donne-nous chaque jour l'Ide cratrice. mon ignorance Pardonne-moi comme je pardonne celle mes frres. des ignorants, Pfserve-moi de la Ngation strile, mais dlivre-moi du doute mortel. Car tu es le Principe et l'Equilibre et la Rgle J ) en l'unit de ma Raison

4~7

ADAPTATION (Principe paternel

A LA

SOUFFRANCE dans le monde

de rdemption Matriel) (t)

bienfaisante qui es dans la racine de mon incarnation, Que ton Nom soit sanctin par le courage dans l'preuve, Que ton Inaaeneo soit comprise brute mon corps Que ton feu purificateur comme it a brute mon me. Viens chaque jour voluer ma nature indolente ma paresse et mon orgueil Viens dtruire Comme tu dtruis la paresse et l'orgueil des pcheurs, mes frres des t&chets qui pourraient Prserve-moi t'carter, car toi seule m'inciter Peux me dlivrer du mal que j'ai cr. Car tu es dans le cycle La Purificatrice de mes et l'Equilibrante existences et la ta Rdemptrice Rdemptrice (i) Les versets positifs deviennent et rciproquement. matriel, ngatifs dans le monde

0 souffrance

438

TRAtT~MENTAtRE AMMAnoN KABBAUSTIQUE

0 lod crateur qui es en A1N-SOPH, Que KETHER ton Verbe soit sancti&, de ton rgne Que TIPHERETH splendeur mane ses rayons, Que IAVE Ta loi cyclique rgne en MALCHUTH comme elle rgne en KETHER Donne chaque jour NESCHAMAH l'illumination d'une des 5o portes de BINAH infinie de CHESED Oppose la Misricorde aux corces que je cre en mon Imago l'une des 5a voies de lorsque, mconnaissant la rigueur de RUACH CHOCMACH, j'mane envers mes frres. Prserve NESCHAMAH des attractions de NEPHESCH et dlivre-nous de NAHASCH Car tu es RNSCH. Le Principe La SplennpHERETH. deurcratriee deur aratric tfsoD. La Matrice.

ou
ou

EL ~~ j

Dans

les

1ELOHIM ~ELOHIM

ouMEM

COMMENT

JE

DEVINS

MYSTIQUE

Notes

~'oa<oKog7'ap~M

intellectuelle. A Camille FtamoiaDon.

Beaucoup

d'crivains

indpendants,

et certains philosophes vent demand comment jeunes raison

chroniqueurs il pouvait se faire

quelques se sont sou-

dans les principes gens levs l'abri de la superstition abandonnent tout coup ces enseignements positifs pour se lancer dans des tudes s'intresser aux mystiques, pour problmes volutions gance occultes ration religieux et politiques, jusqu' ces recherches et la Magie qui du moins totale, intellectuelles? vers philosophiques plus qu'aux. et pour l'extravapousser concernant dnotent, un certain sinon les sciences une aberaffaiblissement

que des de la saine

des facults

le mysticisme de la jeunesse les hommes mrs et dconinquite contemporaine certe leurs esprances. Veut-on un anpermettre cien partisan des doctrines un modematrialistes~ cin lev dans les principes chers au positivisme, de raconter traits de son volution intelquelques et de montrer au moins un cas de cette lectuelle. trange intoxication mystique, suivi depuis son

Ce mouvement

44o
dbut jusqu'Ma

TRAIT

~LMENTAtRE

s'intressent

elle le profit dans un certain tualistes alins. C'est

Si les philosopher ne aigu? fra-t< observation, pas acette peut-tre des alinistes; est convenu puisqu'il milieu des de considrer dgnrs que sinon tous spiricomme des les

crise

comme la premire

fois

et je graphie. intellectuelle, tre aussi concis que possible. Je prviens les confrres d'abord tre qui pourront suivre contact traire qu'au tificat mon avec observation des que je n'ai

mon autobioj'aborde ferai mes efforts pour donc tout appels jamais t en

professeurs religieux qu'au contoutes mes tudes depuis l'cole primaire jusdoctorat en mdecine, en passant par le cerd'tudes le certificat de grammaire primaires,

et les baccalaurats, ont t poursuivies dans des ou au collge Rollin. Il n'y a donc pas coles laques chercher ici la prdisposition maladive drive des enseignements de l'enfance. En i88a, je commenai mes tudes de mdecine et l'Ecole de Paris toutes les chaires imporje trouvai tantes doctrines lutionnisme. Je devins tageant liste. comme donc un ardent de mon volutionniste mieux et propageant parla foi matriaoccupes qui les par des matrialistes enseignant leur taient chres sous couleur d'vo-

Car il existe un certain

une foi matrialiste tout cerveau Le matrialisme

ncessaire moment.

que je considre qui veut voluer

a qui apprend travailler sans aucun espoir de pour la collectivit seul ~e souvenir de votre per rcompense puisque

N6

SCtEN

OCCU.TB

44'

vous, cette doctrine, peut subsister aprs le cur et apprend ne saluer que les qui dessche forts dans la lutte pour la vie, a cependant une action puissante sur la raison, et cela rachte un peu sonnalit ses garements matrialisme On sait quel parti le et ses dangers. a su tirer de la doctrine de l'volution. approfondie la faiblesse de l'voludu matriau cette

Et cependant c'tait l'tude tion qui devait me montrer lisme et ses erreurs

d'interprtation. On m'avait dit Ces sels minraux, lentement et assimils dcomposs par vont voluer et devenir des vgtal, vgtal. scrtions deviendra cet animal.

terre, la racine du cellules du

son tour, transform Ce vgtal, parles et les ferments de l'estomac de l'animal, du chyle et se transformera en cellules de Mais la rexion un des me fit bientt facteurs comimportants

prendre qu'on oubliait du problme rsoudre. volue Oui, le minral deviennent les lments gtale. Mais une

et ses principes essentiels de la cellule vmatriels les forces viennent

physico-chimiques aider ce phnomne, forces

c'est que condition, et le soleil lui-mme c'est--dire condition

suprieures par leur volution l'volution des forces infrieures.

que des se sacr~e~~

bien la base matOui, le vgtal digr devient rielle d'une cellule animale, mais condition que du des forces sang et de la force nerveuse (c'est--dire suprieures se sacrifier dans l'chelle l'volution pour sa transformation En somm, de l'volution) de la cellule dans la srie, viennent vgtale toute et vo-

en chyle. toute monte

44a

TRAIT

EUSMENTAtRE

lution de deux tion la du fait lutte

demandait forces

le sacrifice

suprieures. est incomplte. Elle

et plus souvent La doctrine de l'volud'une

de mettre au par cette ide que je venais jour et qui me tenait cur, je rsolus d'approfondir de mon mieux ma dcouverte et je passai mes journes la Bibliothque nationale. J'tais externe des hpitaux; un an de travail, deux au plus m'aude devenir et d'accomplir raient permis interne une carrire mdicale fructueuse. J'ai consapeut-tre cr l'tude grimoires hbraque, tudier moment des ouvrages des alchimistes, de vieux et des lments de la langue magiques ces annes ont pass que mes collgues uvres dessin des mon examinateurs, avenir. Cette et, ds ce dcouverte

scett/K'e Possd

ne reprsente ct qu'un l'autre. Elle met jour la loi de et nglige elle oublie la loi du pie, mais poHr tous les phnomnes. qui domine

les s'est

avoir faite, je la retrouvai dans les que je croyais uvres de Louis Lucas, puis dans les textes hermindiennes et dans la tiques, puis dans les traditions Kabbale seul tait diffrent Le langage hbraque. crivons dessiet, o nous HCL, les alchimistes naient un lion ccr<, et o nous crivons aHCL les alchimistes + Fe=FeCl~ un + aH, (Mars, le

dessinaient

guerrier

Fer) dvor par le lion vert (l'acide). En quelques m'taient mois, ces fameux grimoires aussifacileslire bien plus obscurs, que les ouvrages, de nos pdants chimistes Et, de contemporains. plus, j'apprenais manier cette merveilleuse Ht~*

DE

SCENCB

OCCCMB

443

si peu connue des philosophes <A<M~<Ma?o~yMe, de rattacher toutes les scienmodernes, qui permet et qui montre que les ces en une commune synthse et simplement calomnis anciens ont t purement au point rique jours. de vue scientifique, par des professeurs inqualifiable l'ignorance de science histode nos

que j'eus les premires rvlations d'un prinet qui rend compte cipe en action dans l'tre humain si facilement de tous les faits hypnotiques et spihermtiques sur l'existence rites. que toute maladie une lsion cellulaire et qu'aucorrespond cune fonction ne peut s'exercer sans un travail cellulaire. Tous les phnomnes tous les psychiques, appris faits moire de volition et d'idation, tous les faits de mde certaines correspondaient un travail et la morale, cellules les ides de Dieu et nerveuses, du Bien taient le rsultat produit par mcanique ou du milieu les eBets de l'hrdit sur rvolution des cellules spiritualistes tre considrs ni l'anatomie plus alins livre tait nait nerveuses. dits Quant aux philosophes , ils devaient et aux thologiens soit comme des ignares ne sachant soit suivant comme le cas. que des Un s'il J'avais l'Ecole de mdecine

C'est

en tudiant

les livres

la physiologie, ou moins malades

ni

de psychologie n'avait valeur quelque fait par un mdecin et si ce mdecin &l'Ecole des gens instruits &l'Ecole matrialiste

c'est--dire

apparte et raisonnables, Et l'on officielle.

444 encore Fam L'me aux nafs qui croyaient ne s'est jamais rencontre sous votre scapeL Voil des opinions en quelques mots le rsum philosophiques qu on nous enseignait. disait J'ai une toutes eu la dangereuse manie de n'accepter toujours ide qu'aprs l'avoir tudie moi-mme sous ses faces. D'abord ravi

de par l'enseignement doutes l'Ecole, j'en vins peu peu avoir quelques la permission d'exposer. que je demande L'Ecole sans la enseignait que rien ne s'accomplit mise en action que la division Or, lors de l'incendie ganisme. avait vu des paralytiques, dont atrophies et dont les nerfs d'autant d'organes du <r<K'<K/ est mieux plus nombreux, tablie dans l'or-

de l'Htel-Dieu, on les jambes taient

plus l'tat recouvrer tout coup l'usage des memd'organes, bres jusque-l inutiles. Mais ce n'tait encore l n'existaient t qu'un faible argument. Les expriences de Flourens avaient dmontr que se renouvellent nos cellules toutes en un temps qui, n'excde pour l'homme pas trois ans. Quand je revois un ami trois ans aprs une visite antrieure, il des cellules matrielles n'y a plus en cet ami aucune Et cependant auparavant. qui existaient ~j~rpKes du corps sont conserves, la ressemblance qui me de distinguer mon ami existe toujours. permet Quel est donc cette conservation l'organe qui a prsid des formes, alors du corps n'a qu'aucun organe cette loi? Cet argument est un de ceux chapp le plus frapp. Mais je devais qui m'ont toujours aller encore plus loin. en tudiant les rapports de l'acClaude Bernard,

DE

SCBBNG

OCCULTE

445

tivit

la production de l'ide, avait constater t amen de chaque que la naissance ide provoquait la mort d'une ou plusieurs cellules si bien que ces fameuses nercellules nerveuses, veuses, qui taient de l'argumentation ces d'aprs d'instruments cellule l'ide et qui sont encore le rempart des matrialistes, reprenaient, leur vritable celui recherches, rle, et non celui d'agents La producteurs. tait de le moyen de manifestation cette ide. Une pas elle-mme de encore la valeur appuyait de l'tre humain Or, quand sont je remplame rapla cellule

crbrale

avec

nerveuse

et ne gnrait nouvelle constatation cet argument. Toutes les cellules

ces en un temps dtermin. dix ans pelle un fait arriv nerveuse qui, t remplace moire du fait cet hcatombe rie de la cellule Et mme l'poque, cent ou mille s'est-elle de cellules

auparavant, avait enregistr fois.

ce fait, a Comment la m travers ici la thoon fait

conserve ? Que 2 ?

intacte devient

gnratrice ces lments nerveux

sontjouer un tel rle dans les faits ce mouvement alors ils si indispensables que nous apprend de celque le groupe l'embryologie lules cur, nerveux embryonnaires qui bat rythmiquement du cur ne sont constitue alors que pas encore constitus. choisis au hasard parmi conduit faisait constater faire fausse l'instrument tard le plus les lments

auxquels du mouvement

Ces quelques exemples de faits m'avaient une quantit le matrialisme que l encore route inerte ses avec en adeptes l'agent effectif

confondant d'action.

446

TRAIT t.MENTAmE

La preuve nerveux l'ide, que le centre fabrique nous dit le matrialiste, c'est que toute lsion du centre nerveux se rpercute sur les faits d'idation et que, si une lsion se produit dans votre troisime vous deviendrez gauche, et aphasique d'un genre sui aphasique particulier vant le groupe de cellules nerveuses atteint par la lsion. Ce raisonnement est tout nous pour le dmontrer, un exemple raisonnements lgraphe. La preuve simplement allons appliquer quelconque absurde, et, les mmes tel le tcirconvolution frontale

la que l'appareil tlgraphique fabrique c'est que toute lsion de l'appareil dpche, tlgrase rpercute sur la transmission de la dpphique che et que, si je coupe le fil tlgraphique, la dp che ne peut plus passer. Voil exactement la valeur des raisonnements matrialistes veulent ils oublient le tlgraphiste ou ils son existence. ignorer Le cerveau est un principe spirituel qui existe en nous exactement ce que l'appareil transmetteur est au tlgraphe. La comparaison est vieille, mais elle est toujours Le matrialiste le tlgraphiste s'il n'existait excellente. vient n'existe nous dire Supposons que et raisonnons comme

pas, pas. Puis il pose une afBrmation Le transmetteur marche dogmatique tlgraphique tout seul et produit la dpche une srie de d'aprs mouvementsmcaniquesprovoqusparlesrenexes.a Une fois cela pos, le reste marche tout seul, et le matrialiste conclut joyeusement que l'me n'existe

DE

SCtNNCB

OCCCMB

449

pas

et que

le cerveau

produit

de lui-mme

les ides,

comme

la dpche. l'appareil tlgraphique produit Et il ne faut pas toucher ce raisonnemement c'est un <~o~MPpos!<<MS<e, dfendu qu'un dogme Je sais nit aussi sectairement enseign et religieux. m'en cote d'avoir j'ai

ce qu'il de ces raisonnements

dcouvert

l'inade roa-

t accus

blardise, parce qu'on qui devenait mystique blard versaires Mais ou un alin. d'avoir

a suppos matrialiste qu'un ne pouvait tre qu'un rou nos adGrAces soient rendues choisi le premier constater sont terme.

encore nous du

passons. De mme

cellules outils corps mme

que matrielles

pouvons corps

que les les simplement

de quelque chose qui conserve les formes du travers les disparitions de ces cellules, de nous pouvons voir que les centres nerveux

ne sont que les outils de quelque chose qui utilise ces centres comme instruments d'action ou de rception. Et l'Anatomiste arm de son scalpel ne dcouvrira en dissquant pas plus Mmp vrier arm de ses pinces ne phiste pianiste en dmontant en dmontant un cadavre dcouvrira Il que l'oule tlgraou le tlgraphique est inutile, je duraisonnephilosophes

l'appareil le piano.

l'inanit pense~ de dmontrer davantage les soi-disant ment qu'opposent toujours leurs adversaires. positivistes Avant de terminer ces l'attention appeler ment utiliss par cussions et qu'ils se sentent infrieurs sur les matrialistes

lignes, je tiens encore deux trucs a de raisonnedans les quand disils

servent gnreusement leurs adversaires.

448

TRAM

t.MENTAtMB

aux SoENCEa truc est celui du renvoi premier a qu'on juge inet aux mmoires obscurs spciales connus du naf adversaire. Le vous osez Comment, Monsieur, tions et vous crbrales, ignorez des foncparler la cristallogra-

phie ? Vous osez traiter ces questions, et vous n'avez pas lu le dernier mmoire de M. Tartempion sur les et du fonctions crbrales de l'homme tertiaire poisson rouge venez discuter les Or, lments ceux qui et ne reMonsieur, ? Allez l'cole, avec moi que quand vous saurez a de la question abordez. que vous nous soutiennent lves ces balivernes de l'Ecole de sont met de la sous le une titr

de brillants gnralement decine qui ne connaissent philosophie Le second ridicule, opinion

que le nom. a truc consiste nous

de la psychologie et encore 1 nous de M. craser l'audace X.

parce que contraire

avons

d'avoir plus

celle

docComment vous n'tes qu'un simple que nous. teur en mdecine, aller rencontre et vous voudriez des opinions de M. 0. ou de M. Z. agrg, le brillant professeur. Devenez rons. cela, ce sont de fausses sorties; mais, si communment les a servies dernireemployes qu'on ment M. Brunetire, qui a os parler ~SdENCE~ alors Et, qu'il quand on quand quand pas mdecin. on est mdecin, il faut est agrg, professeur, il faut il faut tre n'est mme Horreur! tre agrg, et, 1 Tout d'abord ce ya*~s sont, et aprs nous ver-

on est

et, professeur, tre de l'Institut,

DE

8CENC

OCCUttR

449

un membre de l'Acadmie des et, quand enfin, sciences ose affirmer sa foi en Dieu et en rimmortalit qu'il telles de l'me, tait <~eet doctrines. comme le fit Pasteur, on dit alors de que le ramollissement explique Tels sont les faux-fuyants habituels

des matrialistes, mais il suffit de les connatre pour les ramener leur juste valeur. Il n'est donc pas toujours juste de dire que la ~bt est une grce spciale accorde a quelques natures; mon ce que j'appellerai je suis persuad, d'aprs polution tude, Mais personnelle, que la foi s'acquiert comme tout le reste. la vaccination matrialiste par l'-

Elle permet grande importance. la psychologie et les problmes sant sur la physiologie et donne trs

a cependant une en effet d'aborder de l'me en se bapar l mme une doctrine des trois en hisappelle, du mdiateur

la grande importance et de ce qu'on de l'homme principes de la philosophie, la thorie toire plastique. admet entre Cette thorie et l'esprit immortel natomie,

le corps physique et l'aet la psychologie, un intermdiaire les relations principe charg d'assurer des deux extrmes et qui relve du domaine de la physiologie. Ce principe, connu sous le nom de vie aujourd'hui exerce son action exclusivement lisses du par l'intermdiaire a une existence bien dnnie, des dductions mta-

et qui organique, sur les organes nbres nerfgrand sympathique, mon avis, et ne relve physiques. Les anciens

en rien

hermtistes

nommaient

ce principe

4So corps formateur attribuent cette

TRAi'nS~MRNTAmX ou corps astral, et c'est lui qu ils et cet entretien conservation des

de d'organisme. Or, je puis dire que l'tude formes de ce corps astral, bientt que je poursuis depuis m'a permis une explication dix ans, d'tablir trs de ces tranges scientinque phnomnes hypnotiques tant en ce moment et spirites qui dconcertent tains professeurs de la Facult de Paris. Bien un examen srieux de toutes les thories ces faits pour expliquer 'la thorie de l'hermtisme l'homme, huitime trente-six d'une faits thorie dynastie qui n'a me permet sur la pas vari cerplus,

prsentes d'affirmer que de la dixdepuis

constitution

sicles, manire logique On

gyptienne, est la seule

depuis c'est--dire

qui rende compte et satisfaisante de tous les

aussi aborder l'tude du peut de la mort et du problme de la surviproblme de la personnalit vance au del de la tombe, et un certain cette tude doit prsenter intrt, puisde jeunes ? contemporains que beaucoup appartenant cherches la classe intellectuelle aux chinoiseries ces reprfrent de la politique et des luttes

observs.

de partis. Une autre

de ma voie fois, je parlerai peut-tre Pour voulu l'instant, j'ai simplement sotrique. montrer la route suivie de mes ~co~rNenteM~, convictions tiques matrialistes jusqu' mes tudes mysactuelles.

TABLE

DES MATIRES

DISPOSITION CHAp. i"' ) J Il Thorie III1 C~p.!v V VI Adapte~on

GNRALE CHAp. VII VIU IX 1 XI XII

Rliaation R~M~

Pa~FACE

de la S* dition. CHAPITRE

Prliminaires PREMIER (page

(page 7)

i).

La Science l'invisible.

de rAntiqait. Dfinition

Le visible manifestation de la Science occulte. Il (page 27)

de

CHAPITRE

dans la Science antique. La mthode L'analogie. Le TeMaire. Les oprations trois mondes. Les lois cycliques. phiques. CHAPITRE H! (page 5&)

Les thoso-

Le grand secret du Sanctuaire. La Vie Universelle. L'involution La lumire astrale (force univaraelle). l'volution. L'Homme d'aprs Pythagore.

et

4Sa

TBAm

~UMENTAtM!

CHAPITRE

IV (page

79)

De l'expression des ides. Les Signes. Origine du et leur interprtaLes histoires symboliques langage. < tion. La Table d'Emeraude d,Herms et son explication. L'Alchimie. des textes Le Telesme. Explication j La Gomtrie Les Noms hermtiques. qualitative. et leur utilit. propres CHAPITRE V (page 117)

De l'expression des ides. Tableaux analoanalytique La Magie. Les dix propositions d'Isis dgiques. voile de H. P. Blavatsky. Tableau magique du quades taternaire Lecture L'Astrologie. d'Agrippa. bleaux analogiques. du Ternaire. Adaptation CHAPITRE VI (page t5t)

des ides. Les Pantacles. De l'expression synthtique Le Serpent et sa signification. Mthode d'explication des Pantacles. La Croix. Le Triangle. Le La devise de Cagliostro. Sceau de Salomon. (mn~), Les 3 langues primitives. Laat'clof ~Herms; L~pMn~et sa signification. TesPyramtoes. Le Pentagramme. Le Rectangle.

TROISIME
ADAPTATION

PARTIE
OCCULTE

DE LA SCIENCE (Page VU (page

iNTROBCCtiON

T85) 189) Les

CHAPITRE La Terpe Races

et son histoire secrte. Vie de la Terre. humaines. Ram. Initiation des Blancs.

DE SCBENCBOCCUME
CHAPITRE VIH (Page a2&)

453

La Race Blanche et la constitution de sa tradition. La Les a& lettres. Kabbale. Les Sephiroth. L'HeHnisme. Les Arabes. Le Christianisme. Pythagore. La tradition orientale. CHAPITRE Constitution Tri-Unit. des Trois de IX (Page 285)

La l'Homme. Les Trois Principes. Les Sept Principes et leur clef. Analyse La Nature. Principes. L'Archtype. CHAPITRE X (Page Sa~) Barlet).

Le Plan Astral

et ses habitants CHAPITRE

(par F.-Ch. XI (Page 571)

Les La Science occulte et la Science contemporaine. Le Martinisme. au xtx" sicle. Socits d'Initiation Les Matres. CHAPITRE XH (Page 407)

occultes. Sciences mthodique. Bibliographie Hirogtyphe contemporains. Ouvrages Appendice. du Pater. Esotrisme de N.-D. de Paris. alchimique Comment je devins mystique.

ERRATA

P~ t 7 9 i3 7 4 (titre) av. dern., 8

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A.l:Md.:

T!< lmentaire trait lmentaire Ls M visoM. LA vsmM. du genre humain .deP&MHMn~ aprs tas mots leur gr , fermer les guillemets. t6=7 7 Bouddhisme dit sot,6-7 7 Boudhisme rique Rituel pantace 1(raph) t(resch)

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ERRATA HgM
3 et 4 a t M a as 5 19 20 anale sS av. dorn. 6 i8 5 19 14 10 i7 2S MM: AaNeade: PENTACLES PANTAGLES M. id. ML id. id. id. M. id. MatfattideMontereggioMalMtideMonteregio Atlanlide Atlantide BRASSECR de Boutbourg BBASSAN Arriens Aryens Fabre d'OUvet Fab. d'Olivet Erishnen Krishen <E<oKHos OEtolinos saint Paul St Paul saint Yves Saint-Yves otentialits potentialits Nature Naturelle tranger distinctions adquats Vedas trange dictinctions adquates Vidas

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