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CCP PC 2004
1. La puissance moyenne absorb ee par le r eseau dutilisation correspond ` a leet Joule dans la r esistance 2 Ru . On a donc P = Ru Ief . Lintensit e ecace est donn e e par une simple loi des mailles. On a Ief f = f
E m 2
P P = 0 et X = 0. 2. Le maximum de la puissance absorb ee correspond aux deux conditions suivantes : R u u Le calcul de la seconde d eriv ee partielle nest pas n ecessaire car on peut raisonner de la fa con suivante : les parties imaginaires des imp edances (ou r eactance) peuvent etre positive ou n egative au contraire des parties r eelles (r esistance) qui sont toujours positives. On peut donc rendre la puissance absorb ee maximale en rendant le d enominateur minimal du point de vue de Xu . Ceci se produit lorsque Xu = X0 . Lexpression de P se simplie et la d eriv ee par rapport ` a Ru sannule pour Ru = R0 et correspond bien ` a un maximum. En conclusion, on retiendra que pour la P soit maximale, il faut que : Zu = R0 jX0 = Z0 . On a r ealis e une adaptation dimp edance. B. Mod elisation de la ligne coaxiale en r egime continu
3. La fem de Th evenin sobtient en calculant la tension en circuit ouvert. Il ne circule donc pas de courant dans la r esistance rdx. Pour le calcul de la r esistance equivalente, il faut passiver le r eseau. Un g en erateur de tension est ` a remplacer par un l. Le mod` ele de Th evenin consiste ` a associer en s erie la fem et la r esistance equivalente. 4. En rempla cant la fem U (x) par un l, on obtient une r esistance constitu ee par la mise en s erie de rdx avec une association en parall` ele de R(x) et R(x + dx) = rdx +
R(x) 1+R(x)gdx 1 gdx .
. Le calcul donne :
.
1 1+R(x)gdx
5. Le d eveloppement limit e consiste ` a ecrire que (r R2 (x)g )dx. L equation di erentielle est : d ecrire que On obtient :
dR dR 1 2Rc ( Rc +R + Rc R ) Rc +R Rc R ln R ln R c +R0 c R0 dR dx
2 = g (Rc R(x)2 ) .
(R0 +Rc ) exp Rc gx+(R0 Rc ) exp Rc gx Apr` es r eorganisation de la formule, on a : R(x) = Rc ( R0 +Rc ) exp Rc gx(R0 Rc ) exp Rc gx . On peut conclure en ecrivant que b = Rc g = rg , a1 = R0 + Rc et a2 = R0 Rc .
= gdx. Il est possible dint egrer entre les positions x = 0 o` u R(x) = R0 et x. Rc +R Rc R0 = 2Rc gx. En passant ` a lexponentielle, on trouve : Rc +R0 Rc R = exp 2Rc gx.
dR 2 R(x)2 Rc
7. Pour d eterminer la fem de Th evenin, on eectue un diviseur de tension car cette tension est d etermin ee en
1 gx sortie ouverte. On a donc : U (x + dx) = U (x) R(x)+ 1 gdx
U (x) 1+R(x)gdx . dU dx
En eectuant le
= R(x)gU (x) .
8. On peut r e ecrire cette equation en s eparant les variables : dU egrer en utilisant la priU = R(x)gdx. Il faut int U (x) mitive fournie par l enonc e entre les positions x = 0 o` u U = V0 et x. On a alors : ln V0 = gRc 1 b [ln(a1 exp bx a2 exp bx)ln(a1 a2 )]. On a
gRc b
Rc = 1. Apr` es simplication, on arrive ` a : U (x) = V0 (R0 +Rc ) exp bx2 (R0 Rc ) exp bx .
ediatement R(x) = Rc . 9. R(x) est ind ependante de la longueur de la ligne lorsque Rc = R0 . On a imm Lexpression de la tension se simplie en U (x) = V0 exp bx . C. Adaptation de la charge au maximum de puissance 10. Il y a adaptation dimp edance lorsque Ru = Rc . 11. En tout point x de la ligne, la r esistance de la ligne est egale ` a Rc , cest-` a-dire R0 . Comme ` a lextr emit e, on place une r esistance R0 , le reste de la ligne est aussi equivalent ` a R0 . On se retrouve avec un montage de deux r esistances en s erie et on peut eectuer un diviseur de tension pour conclure que : V (x) = U (x)/2 . 12. On a V (x) =
V0 2
exp Rc gx .
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Clemenceau
Nantes
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1+j l
l r
c g
0 oles de 18. Compte tenu des r esultats etablis avant, on peut ecrire que V (x) = V 2 exp Rc gx en permutant les r V0 g y et de Rc Zc ce qui pour ce dernier terme ne change rien loccurrence. On a donc : V (x) = 2 exp Rc (g + 0 jc )x. Lexpression de la tension est alors : V (x, t) = V 2 exp Rc gx exp j (t Rc cx). En transformant un peu 0 lcx) . et en utilisant la condition entre (r, g, l, c), on arrive ` a lexpression : V (x, t) = V 2 exp rgx exp j (t 19. On voit clairement appara tre dans lexpression pr ec edente, un terme de propagation en exp j (t lcx). Il correspond ` a une onde plane progressive dans le sens des x croissants qui poss` ede une vitesse de phase 1 v = lc .
vitesse de phase ne d epend pas de , le milieu nest pas dispersif . Latt enuation nest pas fonction de non plus, donc il ny a pas de ltrage . 21. On constate ais ement que si lon augmente l, la vitesse de phase diminue .
epaisseur de peau est = 20. Le terme datt enuation est du type eet de peau selon exp rgx. L
1 . rg
La
1. n < 1 et > 0 car > 0 ; en eet, 0 correspond au domaine visible et au domaine des rayons X . 2 NA Ne e2 avec aussi Ne = Z puisque On peut m eme armer que 0 , ce qui permet d ecrire = 40 me 4 2 c2 M Z NA e2 2 chaque atome comporte Z electrons. On a donc enn = . M 16 3 c2 0 me Pour lor, Au = 5, 31 103 ; pour laluminium, Al = 8, 91 104 . Comme le rapport Z/M est presque eristique constant pour tous les el ements du tableau p eriodique, cest la masse volumique qui est la caract critique pour que n s eloigne de 1. 2. Puisque n < 1 pour les rayons X , les lois de Snell-Descartes permettent le trac e de la gure 1. Les foyers image F repr esent es correspondent aux rayons X. rayons X visible d F (a) F C visible (b) rayons X
Fig. 1 Lentilles sph eriques de type plan-convexe (a) et plan-concave (b) 3. Un rayon qui atteint la face courbe ` a la distance d de laxe (voir le cas de la lentille convergente sur la gure 1) a pour angle dincidence = d/R ; langle d emergence est = n dans les conditions de Gauss. On a alors R R donc fAu = 1, 88 m et fAl = 11, 2 m . On v erie sans peine que la m eme = = d/f donc f = 1n relation sapplique aux lentilles convergentes (plan-concaves).
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L epaisseur maximale emax dune lentille plan-concave (convergente) en or est telle que exp (Au emax ) = 103 donc emax = 36, 6 m. Cette epaisseur est reli ee au rayon douverture r de la lentille par la relation g eom etrique 2 2 2 ( equation du cercle d enissant la face de sortie) R emax + e2 + r = R si e est l e paisseur au centre ; compte 0 0 tenu des ordres de grandeur, on aura aussi r2 = 2R [emax e0 ] donc r = 0, 73 m ; le diam` etre douverture de cette lentille est 2r = 1, 46 mm . Le dispositif est peu commode dutilisation : de faibles dimensions , il est de plus fortement absorbant . B. Utilisation de la r eexion 5. On a sin i = cos = n sin i . On a r efraction limite lorsque sin i = 1 et par cons equent pour cos = n. Pour des angles plus petit que > L = arccos n , il y a r eexion totale. Dans le cas de lor, on trouve L = 5 54 . 6. En B , on a (cf. gure 2) tan L = yA yB = ah h + 1 a tan L dx 1 1 = donc xB = , xA = xB + h et on en d eduit dy 2axB 2a tan L 1 yA yB = 1, 03 103 m1 . . On en d eduit a = 2 h h tan L x
A L B
O Fig. 2 Utilisation dun miroir parabolique pour focaliser un faisceau de rayons X xB = 1 2 = 4, 68 mm et yB = ax2 B = 22, 7 mm , xA = xB + h = 1, 47 cm et yA = axA = 22, 3 cm . On a 2a tan L 1 = 0, 24 mm . 4a
enn OF =
3/ 2 (1 + 4a2 x2 m) = 2, 40 m avec xm = 8, 2 mm. Lappareil 2a est r ealisable mais seulement sur de tr` es faibles dimensions, ` a condition de contr oler avec une tr` es grande pr ecision le rayon de courbure locale de la pi` ece abras ee.
C. Utilisation de la diraction 2 (P M ) dS P D pour londe w (M ) diract ee en M . On pourra utiliser pour le point P de la surface diractante les coordonn ees polaires en notant (P ) = (r) et dS = 2rdr. 8. Le principe a et e enonc e en cours . Sa forme int egrale est w (M ) = w 0 (P ) exp j 9. Le trac e est propos e sur la gure 3. La fonction nest bien s ur pas p eriodique et ses oscillations se resserrent lorsque r cro t. 1
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(r) exp j
2 +
r2 + D2 rdr .
D2 + r2 = D +
r2 1 1 r2 et (r) = + exp j 2 2 2D 2 4 a
1 1 1 R r d r qui s e crit encore I = du . Il sagit exp 2u 2 I = exp 2r 2 a 2 D 2 a 2 D 0 0 dint egrales classiques (fonctions en sinc) qui prennent leur valeur maximale lorsque le terme de phase est nul, 1 = 0. Ce r esultats maximal est inni si R lest aussi ; le seul point de convergence r ealis e soit pour 2 a 2D a2 ( > D > 0) v erie D = pour = +1. 2 On a aaire ` a un r eseau p eriodique qui donne trois ordres seulement, num erot es par lordre p = ; seul lordre un correspond ` a une convergence sur laxe optique r eel. 12. Le trac e se d eduit de celui d ej` a propos e ; il est port e sur la gure 4. 1
r/a 1 2
Fig. 4 Trac e de la r eplique binaire de en fonction de r/a 13. Le trac e de cette r eplique en fonction de r2 montre quil sagit dune fonction cr eneau, p eriodique de 2 p eriode a (voir gure 5). 1
Fig. 5 Trac e de la r eplique binaire de en fonction de r2 Le prolongement par p eriodicit e (en pointill es sur la gure) montre que la fonction est paire ; on peut donc r2 1 ` lhark cos 2k 2 avec pour coecient de Fourier correspondant a l ecrire sous la dorme (r2 ) = + 2 a 2 monique de rang k k = 2 a 4 k = 2 a
a2 /2 0 2 k=1 a2 /2
(r2 ) cos 2k
a2 /2 2 2
r2 a2
0
r (r ) cos 2k 2 a
4 d(r ) soit k = 2 a
cos 2k
u 2 k du = sin . 2 a k 2
On en d eduit que k = 0 si k est pair ; sinon, varie comme 1/2p + 1 (r esultat classique).
e est proOn observe des points de convergence dintensit e d ecroissant comme 1/(2p + 1)2 puisque lintensit portionnelle au module carr e de lamplitude. Le terme de num ero k = 2p +1 dans la d ecomposition de Fourier de
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r2 a2
a2 2k
du plan de la pupille. 14. a = 2D = 0, 1 mm . Le nombre danneaux brillants est le nombre dentiers p tels que p = r2 /a2 ; on observe donc R2 = 2 500 anneaux brillants . a2 2 500 2 499 = 1, 0 m ; une
L ecartement entre les deux plus grands anneaux vaut r2500 r2499 soit a
telle r ealisation est d elicate (cf. enonc e) mais parfaitement accessible dans les conditions technologiques actuelles.
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