Resolution Problemes Griesp
Resolution Problemes Griesp
Resolution Problemes Griesp
ds la seconde (Griesp)
Introduction .............................................................................................................................. 3
2.
5.
6.
GRIESP
juillet 2014
6.2.2 Les choix qui ont motiv la conception des ressources ................................................... 11
6.2.3 Liste des ressources proposes ...................................................................................... 11
7.
8.
9.
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juillet 2014
1. Introduction
La rsolution de problmes a t explicitement introduite dans le nouveau programme de spcialit
de la classe de terminale S entr en application la rentre scolaire 2012. Laptitude rsoudre un
problme fait partie des grandes comptences du XXIme sicle, comptences qui devront tre
construites dans les coles de demain. Daprs lOCDE1, on constate ces dernires dcennies une
forte augmentation des emplois requrant de solides comptences en rsolution de problmes.
Dans le cadre de lvaluation internationale PISA2 2012, les performances des lves de 15 ans en
rsolution de problmes ont t values. Dans le contexte de PISA, la rsolution de problmes est
dfinie comme la capacit dun individu sengager dans un traitement cognitif pour comprendre
et rsoudre des problmes, en labsence de mthode de solution vidente, ce qui inclut sa volont
de sengager dans de telles situations pour exploiter tout son potentiel de citoyen constructif et
rflchi . Il faut souligner que les problmes mis en uvre dans cette valuation internationale sont
a priori conus pour saffranchir des connaissances des domaines classiques valus par
PISA comme la comprhension de lcrit, la culture mathmatique et la culture scientifique. Ce nest
pas le parti pris pour ce qui concerne la rsolution de problmes en physique-chimie, celle-ci doit
sappuyer de fait sur les connaissances et savoir-faire exigibles des programmes de lyce, ce qui la
diffrencie de manire significative du cadre identifi par PISA mme si les comptences mobilises
sont similaires.
La formation la rsolution de problmes doit sinscrire dans un continuum qui va du collge, o les
lves se voient proposer des tches complexes et des dmarches dinvestigation,
lenseignement post-baccalaurat, avec lintroduction de la rsolution de problmes en classes
prparatoires aux grandes coles et dans certaines universits. Pour faciliter cette transition, ce
document prend rsolument le parti dinciter les professeurs dbuter la formation des lves la
rsolution de problmes ds la classe de seconde. Ainsi, certains des exemples proposs sont
destins des lves de seconde ; d'autres sont lintention des lves de premire ou de
terminale.
Ce document vise proposer aux professeurs des pistes et des exemples pour former les lves
la rsolution de problmes. Les suggestions formules nont naturellement aucun caractre normatif
ou prescriptif, les questions des comptences mobilises et de lvaluation formative ou sommative
seront galement traites car elles sont indissociables dun apprentissage efficace et structur.
Remarquons enfin que cette contribution sera complte ultrieurement par un document traitant
des approches documentaires3 (analyses et/ou synthses de documents scientifiques).
http://www.oecd.org/pisa/keyfindings/PISA-2012-PS-results-fre-FRANCE.pdf
On pourra consulter la note de la DEPP numro 8 davril 2014.
3 La porosit entre les deux dmarches (approche documentaire et rsolution de problmes) est souligne
dans ce texte de prsentation.
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Ces comptences ont t identifies dans le document de lIGEN Recommandations pour la conception de
lpreuve crite de physique-chimie du baccalaurat S publi en dcembre 2013 et dans les nouveaux
programmes de physique et de chimie de CPGE appliqus en premire anne la rentre 2013 et en
deuxime anne la rentre 2014.
Document tlchargeable
ladresse suivante :
http://www.cndp.fr/portails-disciplinaires/fileadmin/user_upload/Physiquechimie/PDF/Recommandations_pour_l_epreuve_ecrite_du_bac_S_15-12-2013.pdf
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Communiquer.
Il convient de souligner que la comptence tre autonome, faire preuve dinitiative , non
mentionne ci-dessus, est transversale. Elle est souvent mobilise sur l'ensemble de lactivit de
rsolution de problmes et elle participe la dfinition du niveau de matrise des autres
comptences.
On peut dgager quelques invariants concernant la rsolution de problmes scientifiques o
llve, confront une question prcise, est amen :
- prendre des dcisions : sachant que les chemins de rsolution sont multiples, la crativit,
lengagement voire laudace doivent tre encourags (comptence tre autonome, faire
preuve dinitiative ) ;
- articuler des donnes issues de son exprience personnelle, de ses acquis et des documents
proposs. Les donnes utiles ne sont pas apportes par lnonc de manire squentielle et
locale mais elles peuvent tre regroupes au dbut ou la fin du document prsentant la
rsolution de problme ; il peut y avoir des donnes manquantes que llve devra identifier et
dont il devra ventuellement estimer une valeur (comptences sapproprier et analyser ) ;
schmatiser, identifier et nommer des grandeurs, mobiliser des modles, relevant de la
physique ou de la chimie, jugs pertinents pour faire des prvisions et/ou apporter des
arguments (comptences sapproprier et analyser ) ;
construire et mettre en uvre une stratgie qui peut recourir lexprience (comptences
analyser et raliser ) ;
rendre compte de ses travaux lcrit comme loral, individuellement ou collectivement
( communiquer ) ;
avoir un regard critique sur le(s) rsultat(s) trouv(s) qui peut amener llve reconsidrer sa
dmarche ( valider ).
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juillet 2014
possible de procder comme pour un exercice guid comportant des questions successives qui
structurent par avance le plan de la rsolution.
Pour pouvoir analyser les productions des lves, il est ncessaire de rechercher lavance les
schmas de rsolution possibles, didentifier les comptences et les capacits mises en jeu, de
dcrire des exemples dindicateurs de russite et de reprer dans les diffrentes tapes de la
dmarche personnelle des lves si ces indicateurs sont prsents.
La rdaction du corrig ncessite, lors de la conception du sujet, davoir recherch le (ou les)
schma(s) de rsolution envisageable(s) et den faire par exemple une reprsentation de type
algorithmique visant expliciter au mieux les tapes identifiables.
Lidentification des comptences mises en jeu et la description dexemples dindicateurs de russite
ncessitent de sappuyer sur les comptences (identifies dans le tableau du paragraphe 2.2) qui
ont t mises en uvre dans la rsolution. Il convient galement de caractriser la manire dont les
comptences sont mobilises en listant des exemples de capacits contextualises cest--dire en
lien direct avec la rsolution mise en uvre.
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Niveau de matrise
B
C
Sapproprier
Analyser
Analyser
Raliser
Raliser
Valider
Communiquer
Si une valuation chiffre est attendue (comme cela peut tre le cas dans lexercice de spcialit du
baccalaurat S not sur 5 points), la note finale rsulte dune analyse du tableau. Des lments
indicatifs, exemplifis au paragraphe 5.2.3 peuvent tre prciss mais la dcision finale relve de
lexpertise du professeur. Soulignons que le passage la note nest en aucune manire une
obligation.
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Classe
Quelques caractristiques
Nombre de
versions
Page
Le rugby
2nde
3 versions
15
Autonomie en
plonge
2nde
3 versions
35
Homopathie
2nde
2 versions
43
2nde
2 versions
50
Geocentrique ou
presque
2nde
1 version
63
Lever de la Terre
2nde
2 versions
69
Le sel
2nde
3 versions
76
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Intitul
Classe
Cascade
1S
Profondeur du pont
1S
1S
Extraction slective
1S
Jet d'eau
(version 1)
1S
Hobbit
1S
Panneaux
photovoltaques
TS
Dilatation des
ocans
TS
Voiture en
mouvement
TS
Octobasse
TS
Jet d'eau
(version 2)
TS
TS
Mission Apollo
TS
Le rugby
TS
TS
GRIESP
Quelques caractristiques
Optique gomtrique. Possibilit de la
coupler avec celle sur la Profondeur dun
pont .
Optique gomtrique ; prolongement
possible de la ressource Cascade . Pas
en phase dinitiation.
Niveau initiation trs adapt. Le niveau
expert est difficile (ncessit de
travailler avec des ordres de grandeur). Le
niveau confirm est assez difficile mais
riche car les lves doivent prendre des
dcisions.
Approche exprimentale de la rsolution
de problme ; permet d'introduire et de
travailler sur la proposition de schma de
rsolution du problme ; ncessite deux
sances.
Plutt en fin danne. Peut tre aussi
propose en terminale.
Une thmatique relevant de la sciencefiction. Notion de puissance et dnergie.
Diffrents registres.
Trs bonne introduction; peut tre utilise
en 1re si on explicite le lien puissance et
nergie. Illustre le fait qu'une rsolution de
problme n'est jamais termine
(approches itratives).
Une version initiation - Ressource dj
publie dans sa version confirme .
Exprimentale, trs simple au niveau de
lappropriation. Peut se faire rapidement en
dbut d'anne de TS. Niveau confirm
cause des calculs. Fichier son.
Base : sujet de bac (septembre 2013
mtropole) - 2 versions confirm - une
version expert utilisant lanalyse
dimensionnelle.
Adapte au niveau TS, approche
nergtique. axe sur l'analyse
dimensionnelle.
Base : bac S mtropole juin 2013. Vise
montrer comment adapter un sujet pour
construire un niveau expert .
En spcialit niveau expert ; deux
voies de rsolution possibles dure
suprieure une heure
On demande de proposer des quations
horaires partir d'un modle dterminer
par les lves
Exercice de spcialit du baccalaurat S
session 2014
12
Nombre de
versions
Page
2 versions
89
3 versions
97
3 versions
106
3 versions
124
3 versions
138
2 versions
147
1 version
154
2 versions
160
1 version
170
3 versions
177
2 versions
189
3 versions
195
3 versions
208
2 versions
221
1 version
232
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7.2 Sitographie
7.2.1 Sites nationaux et internationaux
-
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/SPC/50/8/Resolution_de_problemes_221508.pdf
Eduscol : ressources pour la classe terminale.
http://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_639558/resolution-de-problemes
lacadmie de Paris.
CPGE,
site
de
http://physique.ac-orleans-tours.fr/lycee/premiere_s/resolutions_de_problemes/ (Orlans-Tours)
http://www.discip.crdp.ac-caen.fr/phch/resolution_pb/resolution_pb.htm (Caen)
http://spcfa.spip.ac-rouen.fr/spip.php?rubrique174 (Rouen)
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8. Membres du Griesp5
AUZELY-LEXA
BARON
BLOQUEL
COPPENS
GIROUX
GYR
HELIOT
LE RILLE
MASSOTTE
MOUTET
MONTANGERAND
SCHLOSSER
MOMBELLI
SIMON
VIGNERON
Catherine
Christine
Carole
Nicolas
Bruno
Marc
Ludivine
Alain
Muriel
Laurent
Michel
Nicolas
Bruno
Christiane
Michel
professeure
professeure
professeure
professeur
professeur
professeur
professeure
professeur
professeure
professeur
professeur
professeur
IA-IPR
IA-IPR
IA-IPR
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9. Annexes
Rsolution de problme :
Passe en avant ou en arrire au rugby ?
Niveau :
Seconde gnrale
Thme :
La pratique du sport
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de Seconde
Notions et contenus
Comptences attendues
Ltude du mouvement : lobservation, lanalyse de mouvements et le chronomtrage constituent
une aide lactivit sportive. Des lois de la physique permettent dapprhender la nature des
mouvements effectus dans ce cadre.
Relativit du mouvement.
Comprendre que la nature du mouvement observ
dpend du rfrentiel choisi.
Rfrentiel. Trajectoire.
Exploiter des enregistrements vido pour analyser
des mouvements.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de
difficult diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Version 3
Comptences
(niveau initiation ) (niveau confirm )
(niveau expert )
1
1
2
Sapproprier (APP)
2
4
4
Analyser (ANA)
1
3
3
Raliser (REA)
1
2
3
Valider (VAL)
1
2
2
Communiquer
(COM)
Droulement de lactivit
Le professeur prsente la vido de lessai litigieux puis llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites
dans la fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette
activit par comptences sil le souhaite.
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GRIESP
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@RugbyramaFR
Difficile de juger un en-avant ! Une passe en avant est juge dsormais selon le
mouvement des mains du joueur et non plus selon la trajectoire du ballon sur le terrain
Au dclenchement de la passe, le
mouvement des mains du joueur est bien
dirig vers larrire.
Daprs : http://www.lindependant.fr/2014/01/10/les-mains-de-la-discorde,1833348.php
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Problme :
Finalement, la passe de Yoann Huget Maxime Mdard est-elle une passe en avant ou une passe
en arrire ? Larbitre a-t-il eu raison de valider lessai ?
Problme :
Cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes favorise-t-elle les joueurs les plus rapides ou
les joueurs les plus lents ?
GRIESP
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@RugbyramaFR
Difficile de juger un en-avant ! Une passe en avant est juge dsormais selon le
mouvement des mains du joueur et non plus selon la trajectoire du ballon sur le terrain
Au dclenchement de la passe, le
mouvement des mains du joueur est bien
dirig vers larrire.
Daprs : http://www.lindependant.fr/2014/01/10/les-mains-de-la-discorde,1833348.php
Dans le cadre de l'extension du recours l'arbitrage vido cette saison, il est donc prn de ne plus tenir
compte de la trajectoire du ballon mais du geste. "On est en train de construire une usine gaz o chacun
interprte sa manire et a cre des incomprhensions grotesques. La faon dont elle est applique depuis
le dbut de saison dans le championnat franais cre des situations ubuesques. Dans le vestiaire dimanche,
certains joueurs taient persuads que l'arbitre avait siffl une pnalit et pas un essai. Ils ne comprenaient
pas qu'il ait pu tre accord", explique le directeur sportif de Clermont Jean-Marc Lhermet, ulcr par l'essai
toulousain.
Pour linstant, lors des matchs de la saison rgulire, la polmique reste mesure mais elle prendra une toute
autre importance en phase finale, voire en finale, avec un titre en jeu. "Je ne vous cache pas que les arbitres
franais sont mal l'aise. Avoir introduit cette notion est une complication, une source d'incomprhension
GRIESP
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supplmentaire. Nous prfrerions qu'on revienne la dfinition prcdente de la passe en avant, savoir si
le ballon va vers la ligne de ballon mort adverse", rpond le patron des arbitres franais, Didier Mn.
Questions pralables :
Pourquoi le ballon peut-il atterrir devant son point de dpart si le joueur court lors du lancer du
ballon ?
La passe de Yoann Huget Maxime Mdard est-elle une passe en avant ou une passe en arrire ?
Problme :
Cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes favorise-t-elle les joueurs les plus rapides ou
les joueurs les plus lents ? Que pensez-vous finalement de cette nouvelle rgle ?
GRIESP
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APP
ANA
APP
ANA
REA
APP
ANA
Larbitre a-t-il eu raison de valider lessai ? (question pose uniquement dans le problme de la
version 1).
Daprs les lgendes du schma explicatif, la passe est maintenant juge selon le
mouvement des mains du joueur.
Daprs le document et la vido, Maxime Mdard a rcupr un ballon lanc vers l'arrire
par Yoann Huget.
Etudier la passe de Yoann Huget Maxime Mdard dans le rfrentiel li au joueur.
GRIESP
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APP
VAL
APP
ANA
La relation entre les valeurs des composantes dans la direction de la longueur du terrain :
- de la vitesse du ballon dans le rfrentiel li au terrain Vballon/terrain ;
- de la vitesse du ballon lanc vers larrire dans le rfrentiel li Yoann Huget Vballon/Huget ;
- de la vitesse de Yoann Huget vers lavant dans le rfrentiel li au terrain VHuget/terrain ;
REA
est : Vballon/terrain = IVHuget/terrainI - IVballon/HugetI *
(dans le rfrentiel du terrain, le ballon va : - en avant si Vballon/terrain > 0
- en arrire si Vballon/terrain < 0).
Dans le rfrentiel du terrain, le ballon va en arrire (Vballon/terrain < 0) uniquement si
IVHuget/terrainI < IVballon/HugetI.
Plus IVballon/HugetI est faible, plus IVHuget/terrainI doit tre faible pour que le ballon aille en arrire
dans le rfrentiel du terrain (Vballon/terrain < 0).
VAL
* : travailler avec des valeurs absolues permet de faire apparaitre la ngation, ce qui est plus simple
pour les lves.
GRIESP
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APP
ANA
VAL
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Raliser
GRIESP
23
juillet 2014
Raliser
Valider
Exploiter et interprter des rsultats.
Dans le rfrentiel du terrain, le ballon va donc en arrire (Vballon/terrain < 0) uniquement si
IVHuget/terrainI < IVballon/HugetI.
Ainsi pour un mme lancer de ballon (avec une mme valeur de vitesse Vballon/Huget), un joueur rapide
(IVHuget/terrain1I grand) enverra le ballon en avant dans le rfrentiel du terrain car IVHuget/terrain1I >
IVballon/HugetI alors quun joueur plus lent (IVHuget/terrain2I plus faible) lenverra en arrire car IVHuget/terrain2I
< IVballon/HugetI.
Les joueurs les plus rapides taient donc dfavoriss par lancienne rgle et cette nouvelle rgle
avantage enfin les joueurs les plus rapides par rapport aux joueurs les plus lents.
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Sapproprier
Analyser
Raliser
Versions 2 et 3 :
Vballon/terrain = IVHuget/terrainI - IVballon/HugetI.
Une explication sans calcul avec uniquement des phrases peut galement
suffire.
Par exemple : avec lancienne rgle qui tudiait le mouvement des passes
dans le rfrentiel li au terrain, les joueurs les plus rapides devaient
lancer le ballon plus en arrire que les joueurs lents pour que le ballon aille
en arrire dans le rfrentiel li au terrain.
Version 1 :
Larbitre a eu raison de valider lessai.
Valider
Versions 2 et 3 :
Cette nouvelle rgle avantage les joueurs les plus rapides par rapport aux
joueurs les plus lents.
Version 3 :
Cette nouvelle rgle est intressante car elle avantage les joueurs les plus
rapides. Cependant, cette nouvelle rgle est difficile comprendre.
Communiquer
GRIESP
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GRIESP
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Copie 1
GRIESP
27
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Evaluation
de la copie
1
Niveaux de russite
A
B
C
D
Yoann Huget a lanc la balle vers larrire mais elle est arrive plus en avant sur le terrain.
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
Cette passe est maintenant considre comme une passe en arrire et elle est donc
valable.
X
X
.
Le ballon peut atterrir devant son point de dpart si la valeur de la vitesse du ballon lanc
vers larrire par Yoann Huget dans le rfrentiel li au joueur est infrieure la valeur de
la vitesse de Yoann Huget vers lavant dans le rfrentiel li au terrain du joueur.
X
X
Aide la notation :
Deuxime tape :
- majorit de A : note entre 4 ou 5 (majorit de A et
Premire
NOTE
: tape :
aucun C ou D : 5)
- majorit de A et de B : note entre 3 et 5 ;
majorit de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B : 3)
- majorit de C et D : note entre 0 3
-
4/ 5
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Copie 2
GRIESP
29
Juillet 2014
Evaluation
de la copie
2
Niveaux de russite
A
B
C
D
Yoann Huget a lanc la balle vers larrire mais elle est arrive plus en avant sur le terrain.
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
Cette passe est maintenant considre comme une passe en arrire et elle est donc
valable.
X
X
.
Le ballon peut atterrir devant son point de dpart si la valeur de la vitesse du ballon lanc
vers larrire par Yoann Huget dans le rfrentiel li au joueur est infrieure la valeur de
la vitesse de Yoann Huget vers lavant dans le rfrentiel li au terrain du joueur.
X
X
X
Aide la notation :
Deuxime tape :
- majorit de A : note entre 4 ou 5 (majorit de A et
Premire
tape
:
NOTE :
aucun C ou D : 5)
- majorit de A et de B : note entre 3 et 5 ;
majorit de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B : 3)
- majorit de C et D : note entre 0 3
-
3/ 5
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Copie 3
GRIESP
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Juillet 2014
Evaluation
de la copie
3
Niveaux de russite
A
B
C
D
Yoann Huget a lanc la balle vers larrire mais elle est arrive plus en avant sur le terrain.
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
Cette passe est maintenant considre comme une passe en arrire et elle est donc
valable.
X
X
Deuxime tape :
Aide la notation :
- majorit de A : note entre 4 ou 5 (majorit de A et
Premire
tape
:
NOTE :
aucun C ou D : 5)
- majorit de A et de B : note entre 3 et 5 ;
majorit de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B : 3)
- majorit de C et D : note entre 0 3
-
X
X
2/ 5
GRIESP
32 Juillet 2014
Copie 4
GRIESP
33
Juillet 2014
Evaluation
de la copie
4
Niveaux de russite
A
B
C
D
Yoann Huget a lanc la balle vers larrire mais elle est arrive plus en avant sur le terrain.
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
Cette passe est maintenant considre comme une passe en arrire et elle est donc
valable.
La passe de Yoann Huget Maxime Mdard est en avant ou en arrire suivant le
rfrentiel dtude.
Dans le rfrentiel terrestre li au terrain, la vitesse du ballon de rugby est tudie par
rapport la vitesse du joueur.
La modlisation de la situation est correctement prsente.
X
X
.
Le ballon peut atterrir devant son point de dpart si la valeur de la vitesse du ballon lanc
vers larrire par Yoann Huget dans le rfrentiel li au joueur est infrieure la valeur de
la vitesse de Yoann Huget vers lavant dans le rfrentiel li au terrain du joueur.
X
X
X
Aide la notation :
Deuxime tape :
Premire tape :
- majorit de A : note entre 4 ou 5 (majorit de A et
NOTE
:
aucun C ou D : 5)
- majorit
de A et de B : note entre 3 et 5 ;
- majorit de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B : 3)
- majorit de C et D : note entre 0 3
-
1/ 5
Rsolution de problme :
Autonomie en plonge
Niveau :
seconde
Thme :
la pratique du sport
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de seconde
Notions et contenus
La pression
Pression dans un liquide au repos, influence
de la profondeur
loi de Boyle-Mariotte, un modle de
comportement de gaz, ses limites.
Comptences attendues
savoir que la diffrence de pression entre deux
points dun liquide dpend de la diffrence de
profondeur.
Savoir que, pression et temprature donnes, un
nombre donn de molcules occupe un volume
indpendant de la nature du gaz.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de
difficult diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Version 3
Comptences
(niveau initiation ) (niveau confirm )
(niveau expert )
1
2
3
Sapproprier
(APP)
1
2
4
Analyser (ANA)
2
2
2
Raliser (REA)
1
1
1
Valider (VAL)
2
2
2
Communiquer
(COM)
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Juillet 2014
une grandeur dont lestimation nest pas vidente doit tre propose par llve (la
consommation dair du plongeur).
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son travail de rolution, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides,
dcrites dans la fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer
cette activit par comptences sil le souhaite.
GRIESP
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Juillet 2014
air
M0
P P0 = g h
liquide
Question : Quelle est la dure pendant laquelle le plongeur peut rester en plonge la profondeur de 20
m?
GRIESP
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Juillet 2014
Daprs http://www.tribord.com/fr/plongee/comment-choisir/comment-choisir-son-detendeur-de-plongeebouteille
Donnes
1 bar = 105 Pa
Consommation dair : d = 25 L.min-1
eau = 1000 kg.m-3
La pression atmosphrique vaut 1,013.105 Pa
Question : Quelle est la dure pendant laquelle le plongeur peut rester en plonge la profondeur de
20 m ?
GRIESP
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Juillet 2014
Daprs http://www.tribord.com/fr/plongee/comment-choisir/comment-choisir-son-detendeur-de-plongeebouteille
Donne :
1 bar = 105 Pa
Question : Quelle est la dure pendant laquelle le plongeur peut rester en plonge la profondeur de
20 m ?
GRIESP
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Juillet 2014
GRIESP
40
Juillet 2014
APP
ANA
REA
VAL
GRIESP
41
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
Les donnes pression dans la bouteille et profondeur de plonge sont extraites des
documents.
La notion de pression atmosphrique (et la valeur pour la version 2) est (sont)
connue(s).
Le rle du dtendeur est compris.
Les domaines dapplication de la loi de Boyle-Mariotte et de la relation de
lhydrostatique sont connus
Le volume de la bouteille est estim de faon raliste.
Pour les versions 2 et 3 :
La variation de pression avec la profondeur est correctement explicite.
La loi de Boyle-Mariotte et ses hypothses sont connues.
Pour la version 3 :
La consommation dair par le plongeur est estime de faon raliste.
La masse volumique de leau est estime de faon raliste.
La valeur de lintensit de la pesanteur est connue.
Le calcul de la pression la profondeur de plonge est correctement men.
La comprhension du phnomne de dtente et donc de lair disponible pour le
plongeur est comprise.
Lapplication de la loi de Boyle-Mariotte est convenablement mene.
La pertinence de la valeur numrique obtenue est ralise.
Un regard critique est port sur le raisonnement : ncessit de remonter avant davoir
consomm tout lair et/ou hypothses de la loi de Boyle-Mariotte vrifies.
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Les calculs sont effectus partir de formules littrales, dans un langage
mathmatique correct.
42
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Lhomopathie
Niveau :
seconde
Thme :
sant
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de seconde
Notions et contenus
Le diagnostic mdical
La quantit de matire. Son unit : la mole.
Constante dAvogadro : NA.
Les mdicaments
Principe actif, excipient, formulation.
Concentration molaire et massique dune
espce en solution non sature
Dilution dune solution.
Comptences attendues
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Comptences
(niveau confirm )
(niveau expert )
Sapproprier (APP)
3
4
Analyser (ANA)
3
4
Raliser (REA)
2
2
Valider (VAL)
2
2
Communiquer (COM) 2
2
GRIESP
43
Juillet 2014
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
44
Juillet 2014
Les mdicaments homopathiques sont fabriqus par des dilutions successives. Les dilutions s'expriment
en CH, centsimale hahnemannienne. Une dilution 1 CH correspond un produit dilu 100 fois. Une
dilution 2 CH correspond, elle, un produit dilu 100 fois puis nouveau 100 fois, soit 100 100 10000
fois, etc
On sait que la constante d'Avogadro ( N A 6,02.1023 mol 1 ) reprsente le nombre d'atomes ou de
molcules dans une mole d'une substance pure []. A partir d'une dilution 12 CH, il est trs peu probable
que les mdicaments homopathiques contiennent mme une seule molcule de la substance souche dont
le nom apparat sur l'tiquette. Ces dilutions sont appeles ultramolculaires.
Daprs L'homopathie une pratique histoires - Un concept plutt qu'une technique ,
La recherche, 31/05/1998, n310
On suppose quune solution initialement la concentration C0 1 mol .L1 subit une dilution 12 CH.
GRIESP
45
Juillet 2014
Parmi les mdecines qu'on appelle naturelles, alternatives, parallles ou complmentaires, l'homopathie
est, d'un point de vue scientifique, la plus controverse. Elle avance des arguments qui semblent contraires
l'intuition et est accuse de violer certaines lois scientifiques fondamentales. Ce scepticisme n'empche
pourtant pas l'homopathie d'tre l'une des formes les plus populaires des mdecines complmentaires :
environ un tiers de la population franaise y a recours. [] Sa dfinition formelle est pourtant simple :
l'homopathie est une mthode thrapeutique fonde sur un concept, les semblables sont traits par les
semblables , concept souvent invoqu dans sa forme latine similia similibus curantur . []
Les mdicaments homopathiques sont fabriqus par des dilutions successives avec succussion : la
succussion est une agitation vigoureuse dans le plan vertical, avec choc contre un butoir lastique. Les
dilutions s'expriment principalement en DH dcimale hahnemannienne, soit 1:10 et en CH centsimale
hahnemannienne, soit 1:100. Une large gamme est utilise et des dilutions atteignant 30 CH sont de
pratique courante.
Une connaissance minimale en chimie suffit pour comprendre le problme pos par ces dilutions. On sait
que la constante d'Avogadro reprsente le nombre d'atomes ou de molcules dans une mole d'une
substance pure []. Or un mdicament homopathique en dilution 30 CH reprsente une dilution 1060 de
la substance souche. La conclusion est vidente et n'est pas du tout mise en cause par les homopathes :
partir d'une dilution 23 DH ou 12 CH, il est trs peu probable que les mdicaments homopathiques
contiennent mme une seule molcule de la substance souche dont le nom apparat sur l'tiquette. Ces
dilutions sont appeles ultramolculaires.
Daprs L'homopathie une pratique histoires - Un concept plutt qu'une technique,
La recherche, 31/05/1998, n310
GRIESP
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Juillet 2014
GRIESP
47
Juillet 2014
APP
ANA
REA
VAL
n
V
GRIESP
48
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
49
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Gonflage d'un ballon de football
Niveau :
Seconde gnrale
Thme :
La pratique du sport
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de seconde
Notions et contenus
La pression
Loi de Boyle-Mariotte, un modle de
comportement de gaz, ses limites.
Comptences attendues
Savoir que, pression et temprature donnes, un
nombre donn de molcules occupe un volume
indpendant de la nature du gaz.
Description du document
Cette rsolution de problme a t teste et mise en uvre dans des formes diffrentes en classe de
seconde. Cette activit a t propose la fin de la partie du programme de seconde portant sur la
pression mais galement des lves n'ayant pas encore abord cette partie (cas signal par une toile *).
La version 1 "confirm" a t teste une fois en classe de seconde, avec un groupe de 18 lves de
Sciences et Laboratoire, en test individuel, sur papier pendant 45 mn.
La version 2 "expert", version initiale de l'activit au cours de sa conception, a t teste trois fois :
- en classe entire de seconde de 32 lves en test individuel, sur papier en 55 mn ;
- en classe de seconde avec un groupe de 18 lves sur un crneau de 1h en 45 minutes + 10 mn de
dbriefing.
- en classe de seconde (*) de 32 lves par groupes de deux ou trois lves lors d'une sance de TP par
demi classe, compte rendu sur traitement de texte en 1h30.
Cette activit peut, par exemple, tre propose comme approfondissement sur la partie pression avec
initiation la dmarche de rsolution de problme: dans ce cas la forme de l'activit sera celle d'un
exercice d'entranement la rsolution de problme, faire en classe, en interagissant avec les lves qui
travaillent par groupes de deux ou trois avec des aides ventuellement apportes par le professeur. Ces
aides, donnes dans la fiche 2 sont des questions destines faire rflchir l'lve sans lui apporter la
solution. Il est important que tous les lves arrivent au bout de leur rsolution. Plusieurs versions de cette
rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult diffrents (version 1 "confirm" ou
version 2 "expert").
Cette activit peut aussi tre propose en valuation complmentaire (version 1 "confirm") pour des
lves dj initis la dmarche de rsolution de problme. Le but est alors de tester les lves sur leur
capacit rsoudre un problme : le chemin suivi importe alors plus que la solution elle-mme qui sera
donne par le professeur lors du "dbriefing" (correction) de l'activit (voir Droulement de l'activit dans la
page suivante).
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
GRIESP
Version 1 "confirm"
Niveaux de difficult
Version 2 "expert"
3
4
2
2
2
4
4
3
2
2
50
Juillet 2014
Ce sujet prsente des difficults relatives pour les lves, surtout concernant :
lappropriation des documents qui sont nombreux et qui comportent de nombreuses donnes
dont beaucoup sont inutiles ;
lanalyse du problme qui induit une voie de rsolution utilisant la loi de Boyle-Mariotte dans un
contexte inhabituel ;
la partie raliser est finalement relativement simple puisque la rsolution numrique du
problme utilise des donnes qui ne ncessitent pas de conversions d'units ce qui est
classiquement un gros problme pour des lves de seconde (en particulier pour les units de
volume).
La version 2 est la plus difficile car les donnes sont "brutes" dans le sens o elles proviennent toutes de
documents rcuprs sur le web. Certaines donnes utiles la rsolution ne sont pas exploitables
directement et doivent tre analyses, comprises et traites pour pouvoir rsoudre le problme. Aprs
avoir test cette version, il apparait que les donnes suivantes posent problme :
la (les) pression (s) l'intrieur du ballon gonfl : il s'agit en effet de pression(s) relative(s) ce qui
n'est nullement vident pour les lves ;
la capacit (de la pompe) qui n'est pas explicit comme telle ;
la loi de Boyle-Mariotte dcrite dans une forme assez loigne de ce que l'on peut
habituellement rencontrer dans les ouvrages de seconde.
La version 1 prend en compte les difficults mises en vidence la version 2 et propose donc de lgres
(mais significatives) modifications dans la prsentation des donnes qui posent problme.
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
La gestion de ces aides dpend de la mise en uvre de l'activit dans la classe.
Ainsi, comme dj dit dans la partie description du document, les deux versions 1 et 2 de cette activit
peuvent tre proposes comme approfondissement ou mme comme dcouverte de la partie pression
avec initiation la dmarche de rsolution de problme. Dans ce cas, la forme de l'activit sera celle d'un
exercice d'entranement la rsolution de problme, faire en classe, en interagissant avec les lves qui
travaillent par groupes de deux ou trois avec des aides ventuellement apportes par le professeur. Ces
aides, donnes dans la fiche 2 sont des questions destines faire rflchir l'lve sans lui apporter la
solution. Il est important que tous les lves arrivent au bout de leur rsolution mme si celle-ci s'carte de
la ou les solution(s) attendue(s).
Cette activit peut aussi tre propose en valuation complmentaire (version 2 "confirm") pour des
lves dj initis la dmarche de rsolution de problme. Dans ce cas l'interaction avec les lves est
plus limit mais nanmoins essentielle en cas de blocage. La gestion de l'aide individualise pour chaque
lve en situation de blocage est peu raliste en classe entire. Ainsi, il est plus raisonnable d'envisager
cette activit sous forme d'valuation en demi-classe. Une solution possible pour la gestion consiste alors
observer rgulirement dans le temps les productions en cours d'laboration (en passant dans les rangs
par exemple) pour valuer leur tat d'avancement et les difficults rencontres, puis apporter oralement
une aide ponctuelle, cible et dclenchante pour relancer de manire globale l'ensemble du groupe.
L'objectif n'est pas forcment que tous les lves arrivent trouver la bonne solution. Par contre le chemin
et la dmarche suivis, valoriss de manire consquente, importe plus que la solution elle-mme qui sera
donne par le professeur lors du "dbriefing" (correction) de l'activit.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
51
Juillet 2014
D'aprs http://fr.wikipedia.org/wiki/Brazuca
Question : partir des documents ci-dessus, estimer combien de coups de pompe vlo sont
ncessaires pour gonfler un ballon de football.
GRIESP
52
Juillet 2014
D'aprs http://fr.wikipedia.org/wiki/Ballon_de_football
D'aprs http://fr.wikipedia.org/wiki/Brazuca
P1V1 = P2V2
D'aprs http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Boyle-Mariotte
Question : partir des documents ci-dessus, estimer combien de coups de pompe vlo sont
ncessaires pour gonfler un ballon de football.
GRIESP
53
Juillet 2014
APP
ANA
Quelle relation faut-il utiliser pour calculer le volume d'air V2 contenu dans le ballon ?
Faire le calcul du volume d'air contenu dans le ballon directement en cm3.
Utiliser la loi de Boyle-Mariotte pour calculer le volume V1, ramen la pression
atmosphrique, de la quantit d'air sous pression contenu dans le ballon.
Il n'est pas ncessaire de convertir les donnes dans d'autres units pour trouver la solution.
Quelle est la relation entre le nombre de coups de pompe et le volume d'air aspir par la
pompe ?
GRIESP
54
Juillet 2014
RA
VAL
Raliser
V1
Vo
P2V2
P1
Application numrique :
Nmini =
1,6 x5,6.10 3
= 85, soit 85 coups de pompe pour un gonflage 1,6 atmosphre
105
Nmaxi =
2,1x5,6.10 3
=1,1.102, soit environ 110 coups de pompe pour un gonflage 2,1 atmosphres
105
GRIESP
55
Juillet 2014
Valider
On valide les rsultats en les confrontant un ordre de grandeur : les rsultats obtenus sont de l'ordre
d'une centaine de coups de pompe ce qui est en accord avec la ralit.
(Le ballon tant compltement dgonfl, c'est dire cras sur lui-mme, 10 coups de pompe seraient
insuffisants pour le gonfler correctement alors que 1000 feraient probablement exploser le ballon ...)
GRIESP
56
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
57
Juillet 2014
Droulement de la sance:
- 15h35 : dbut de l'activit aprs distribution des sujets et nonc des conseils-consignes ;
- 15h55 : aprs passage dans les rangs :
conseil du professeur : " Faire un schma pour se reprsenter la situation"
- 16h05 : un certain nombre d'lves semblent en situation de blocage :
indice du professeur : "On peut gonfler le ballon plus ou moins..."
question d'un lve
: "On va donc devoir trouver un intervalle de valeur ?"
rponse du professeur : "Oui c'est une possibilit"
- 16h12 : question d'un lve : "Y-a-t-il plusieurs faons de rsoudre le problme ?"
rponse du professeur : "Oui mais globalement on va trouver peu prs le mme chemin"
- 16h15 : intervention du professeur : "Il faut maintenant penser faire la rdaction de la solution"
- 16h20 : fin de l'activit, ramassage des copies.
Bilan :
Sur les 18 copies, seules 4 prsentent la mme solution que celle donne la fiche 3 avec des rdactions,
chaque fois, trs personnalises. 5 lves sont sur la bonne voie mais les copies prsentent des erreurs
de calculs et les lves ne savent pas comment utiliser correctement la loi de Boyle-Mariotte. 5 copies
prsentent des solutions ne faisant pas intervenir la loi de Boyle-Mariotte (calcul du volume du ballon et
division par la capacit de la pompe soit 53 coups de pompe).
Enfin 3 copies prsentent des solutions qui montrent clairement que le problme n'a absolument pas t
compris.
On trouvera ci-aprs des exemples de copies scannes et commentes.
GRIESP
58
Juillet 2014
Copie 1 :
Dans la copie 1 la solution est juste et semble clairement prsente. On remarque cependant que l'aspect
communication est un peu lapidaire ...
GRIESP
59
Juillet 2014
Copie 2 :
Dans la copie 2 la solution est juste et le chemin suivi est ici clairement prsent. Le profil de l'lve
transparait au travers de la rdaction de la solution : le traitement est trs mathmatis mais la notion de
chiffre significatif (en relation avec le bon sens ici) n'est pas encore bien comprise. Les units sont encore
trs souvent absentes.
GRIESP
60
Juillet 2014
Copie 3 :
Dans la copie 3 on trouve une autre voie de rsolution tout fait intressante puisque l'lve fait une
estimation de la pression moyenne dans un ballon de football. L'lve se reprsente bien la solution et la
communique clairement mais il se trompe dans le calcul de la pression d'un facteur 10 (1,87.106 au lieu de
1,87.105) ce qui le conduit trouver un rsultat 10 fois plus grand que celui attendu. On note ici l'absence
de regard critique sur le rsultat obtenu qui montre que la comptence valid est mal maitrise.
GRIESP
61
Juillet 2014
Copie 4 :
Dans la copie 4 on trouve d'abord beaucoup d'erreurs sur les units mais galement des erreurs
conceptuelles. Les donnes sont exploites un peu n'importe comment, sans aucune logique. Une
production trs surprenante pour un lve ordinairement assez vif et dont les rsultats sont globalement
corrects dans toutes les matires...
GRIESP
62
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Gocentrique ou presque
Niveau :
Seconde
Thme :
Univers
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de seconde
Notions et contenus
Le systme solaire
Observation de la Terre et des plantes
Comptences attendues
Analyser des documents scientifiques portant sur
l'observation du systme solaire.
Description du document
Une version unique.
Niveaux de difficult
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Version 1
(niveau confirm )
3
2
2
3
1
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
63
Juillet 2014
J
T
m
Terre
m : Mercure
V : Vnus
M : Mars
J : Jupiter
S : Saturne
J
Terre
M
Question :
Reprsenter des schmas susceptibles dexpliquer le raisonnement que les Egyptiens ont d
faire pour aboutir cette modification du modle gocentrique des Grecs.
GRIESP
64
Juillet 2014
GRIESP
65
Juillet 2014
Le modle de la physique mobiliser pour parvenir schmatiser les situations est celui-ci :
Une plante est visible si la lumire quelle diffuse parvient, en ligne droite, sans rencontrer
dobstacle, sur la Terre.
Le document 1 nous indique que les orbites de Mercure et de Vnus sont lintrieur de celle de la Terre
(bien visible sur le schma de ce document)
Il nous donne galement les conditions de visibilit des plantes et nous indique en particulier que Mercure
et Vnus, contrairement aux autres plantes, ne sont jamais visibles toute la nuit.
Le document 2 nous donne la reprsentation de lUnivers chez les Grecs et la modification apporte par les
Egyptiens.
Il faut commencer par expliquer, laide dun schma, pourquoi Mercure et Vnus ne sont visibles que le
soir ou le matin. On peut ensuite faire un schma reprsentant Vnus ou Mercure sur son orbite autour de
la Terre dans le systme Grec, dans une position qui ne colle pas avec la ralit et comprendre pour finir
comment les Grecs ont supprim ces positions interdites.
Raliser
Vnus ayant son orbite lintrieur de celle de la Terre, elle est toujours
du ct du Soleil puisquelle ne peut scarter au maximum que dun
angle dun ct ou de lautre par rapport la direction du Soleil. Elle
ne peut donc jamais tre loppos du Soleil par rapport la Terre
comme cest le cas pour Mars, condition ncessaire pour tre visible
toute la nuit.
Dans le systme grec, toutes les plantes et le Soleil ont un mouvement
circulaire centr sur la Terre. Les priodes de rvolution tant diffrentes,
il se peut que Vnus soit en opposition comme le montre le schma de
gauche ci-dessous.
Mars
Vnus
Terre
Soleil
Mars
Vnus
Terre
Vnus
Soleil
Terre
Mars
Soleil
Pour contraindre Vnus rester du ct du Soleil pour ntre visible que le soir ou le matin
(secteur vert sur le schma de droite ci-dessus), les Egyptiens navaient comme solution que de la
faire tourner autour du Soleil
Cest donc lobservation que Mercure et Vnus sont toujours du ct du Soleil et jamais visibles
toute la nuit qui a pouss les Egyptiens modifier un peu le systme gocentrique propos par
les Grecs.
GRIESP
66
Juillet 2014
Le systme gyptien corrige bien lerreur du systme grec. On peut galement vrifier que ce systme est
en accord avec le systme hliocentrique de Copernic :
- Les distances Vnus Terre et Mercure Terre varient de faon identique dans les deux systmes.
- du fait du mouvement du Soleil autour de la Terre, ces deux plantes passent dans toutes les
constellations du zodiaque comme dans le systme hliocentrique.
GRIESP
67
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
Le systme gyptien est compar au systme de Copernic : les distances TerreVnus par exemple varient de la mme faon
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Les schmas sont propres et illustrent clairement le raisonnement.
68
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Lever de Terre sur la Lune
Niveau :
Seconde
Thme :
Univers
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de seconde
Notions et contenus
Le systme solaire
Relativit du mouvement
Rfrentiel. Trajectoire
Comptences attendues
Comprendre que la nature du mouvement dpend du
rfrentiel choisi
Description du document
Deux versions dune mme rsolution de problme traitant de linfluence du rfrentiel sur la nature du
mouvement sont proposes avec des niveaux de difficult diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Niveaux de difficult
Version 1
(niveau confirm )
2
2
4
2
2
Version 2
(niveau expert )
2
3
4
2
2
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur qui se dclinent en deux types
de rsolution.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
69
Juillet 2014
Question :
Les deux photos suivantes sont des photos de la Terre vue de la Lune.
La deuxime photo peut-elle avoir t prise depuis le mme endroit de la Lune deux ou trois heures plus
tard ?
GRIESP
70
Juillet 2014
Question :
Les deux photos suivantes sont des photos de la Terre vue de la Lune.
La deuxime photo peut-elle avoir t prise depuis le mme endroit de la Lune deux ou trois heures plus
tard ?
GRIESP
71
Juillet 2014
GRIESP
72
Juillet 2014
Sapproprier le problme
Soit A(t), un point de la Lune qui voit, linstant t se lever la Terre (photo de gauche).
O se trouve le point A(t+t) linstant t+t ?
Dans le rfrentiel gocentrique, la priode de rotation de la Lune est rigoureusement gale la priode de
rvolution de la Lune autour de la Terre.
Pendant t, la rotation de la Lune se fait d'un angle , tandis que le segment Lune-Terre tourne du mme
angle : = .
GRIESP
73
Juillet 2014
Dans ce rfrentiel, la priode de rotation de la Lune est rigoureusement gale la priode de rvolution
de la Terre autour de la Lune.
En effet, pendant t, la rotation de la Lune se fait d'un angle , tandis que le segment Lune-Terre tourne du
mme angle : = .
Pour les deux mthodes:
Ainsi, si en A(t), linstant t on voit se lever la Terre , en point A(t+t) linstant t+t on voit aussi se
lever la Terre . L'observateur lunaire voit donc toujours la Terre se lever .
On peut donc rpondre la question en affirmant que les deux photos n'ont pas t prises du mme
endroit de la Lune des heures diffrentes.
tudier des cas limites plus simples dont la solution est plus facilement vrifiable ou
bien dj connue.
Le document indique que depuis la Terre, on voit toujours la mme face de la Lune. Si un point P de la
Lune est visible depuis un point Q de la Terre, le point Q de la Terre est galement visible depuis le point P
de la Lune. Cela signifie qu'une personne place sur la face cache de la Lune ne voit jamais la Terre alors
qu'une personne place sur la face visible la voit continuellement. Il n'y a donc pas de lever ou de coucher
de Terre sur la Lune.
Remarque pour les professeurs :
Dans la ralit, la rotation de la Lune est uniforme mais pas sa rvolution autour de la Terre car la
trajectoire est elliptique. D'autre part, l'axe de rotation de la Lune n'est pas rigoureusement parallle celui
de rvolution. Le centre de la Terre n'est donc pas tout fait immobile dans le ciel lunaire. Il dcrit une
petite ellipse en un mois mais on ne peut pas parler de lever ou de coucher de Terre sur la Lune.
GRIESP
74
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
La rotation de la Lune se fait dun angle gal celui de la circulation de lastre dont le
centre bouge dans le rfrentiel considr.
Valider
Communiquer
GRIESP
75
Juillet 2014
Programme de Seconde
Notions et contenus
Le diagnostic mdical
Masses molaires atomique et molculaire : M
(g.mol-1)
Comptences attendues
Calculer une masse molaire molculaire partir des
masses molaires atomiques.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer
(COM)
Version 1
(niveau
dbutant )
2
2
2
2
2
Version 2
(niveau
confirm )
2
3
3
2
2
Version 3
(niveau
expert )
2
4
3
4
2
76
Juillet 2014
il faut proposer des aliments industriels consomms par une famille afin destimer la quantit de
sel consomme sur une anne ;
il faut estimer l'apport en sel li aux prparations "maison" ;
les lves doivent comparer deux types d'alimentation bass soit sur des prparations
maison soit uniquement sur des plats industriels ;
la consigne invite les lves rflchir sur une ventuelle modification du rgime alimentaire
aprs lanalyse critique des rsultats.
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1). Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel
des aides, dcrites dans la fiche 2. Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le
professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
77
Juillet 2014
GRIESP
78
Juillet 2014
Document 3 :
Aliment
975
1138
1095
2625
2377
1000
600
165
au moins 1875
1875
un sandwich jambon/beurre
2750
413
au moins 2188
un croissant (50 g)
615
375
1250
475
Daprs www.doctissimo.fr
GRIESP
79
Juillet 2014
tes-vous en danger ?
Consigne :
Estimer la consommation moyenne en sel dune famille et indiquer
si elle constitue un risque potentiel pour la sant de ses membres.
Document 1 :
Un lien troit a en effet pu tre tabli entre une consommation excessive de sel et les complications d'ordre
vasculaire, notamment chez les personnes souffrant dj d'hypertension. On dnote en particulier :
Une augmentation systmatique de la tension artrielle et une augmentation des frquences
d'hypertension dans la population,
Des insuffisances cardiaques ou, tout au moins, des troubles du rythme cardiaque,
Une mortalit due aux accidents vasculaires crbraux plus leve, notamment chez les personnes en
surcharge pondrale.
Une accentuation de l'ostoporose : un taux lev de sel dans le sang favorise en effet, une limination
accrue de calcium dans les urines. Au bout de plusieurs annes, cela peut se traduire par une diminution
de la densit minrale osseuse et une aggravation de l'ostoporose.
Daprs www.e-sante.fr
Document 2 :
Les besoins physiologiques en sel nexcderaient pas 1,1 kg par an et par personne. Dans le rapport
datant du 4 janvier 2002, ralis par le groupe Sel de lAFSSA (Agence Franaise de Scurit Sanitaire
des Aliments), on peut lire dans les conclusions que le manque de certitudes scientifiques sur la
consommation optimale de sel nincite pas, lheure actuelle, des recommandations dfinitives : une
moyenne dapports rels de 2 3 kg de sel par an et par personne permettrait de modifier la distribution
des consommations de sel en France de telle sorte que la proportion des forts consommateurs (plus de 4
kg / an / personne) diminuerait.
Daprs www.als.uhp-nancy.fr/conferences/dossiers/21mai2011/05-Sel&Alimentation.pdf
GRIESP
80
Juillet 2014
Document 3 :
Aliment
383
447
431
1032
935
393
236
65
au moins 737
737
un sandwich jambon/beurre
1081
162
au moins 860
un croissant (50 g)
242
147
491
187
Daprs www.doctissimo.fr
Donnes :
MNa = 23,0 g.mol-1 ; MCl = 35,5 g.mol-1.
GRIESP
81
Juillet 2014
tes-vous en danger ?
Consigne :
Estimer la consommation moyenne en sel dune famille consommant
uniquement des plats industriels et indiquer si elle constitue un
risque potentiel pour la sant de ses membres. Estimer la consommation moyenne partir de plats
maison uniquement et comparer les deux types dalimentation. Proposer des conseils ventuels afin de
limiter la consommation de sel pour cette famille.
Document 1 :
Un lien troit a en effet pu tre tabli entre une consommation excessive de sel et les complications d'ordre
vasculaire, notamment chez les personnes souffrant dj d'hypertension. On dnote en particulier :
Une augmentation systmatique de la tension artrielle et une augmentation des frquences
d'hypertension dans la population,
Des insuffisances cardiaques ou, tout au moins, des troubles du rythme cardiaque,
Une mortalit due aux accidents vasculaires crbraux plus leve, notamment chez les personnes en
surcharge pondrale.
Une accentuation de l'ostoporose : un taux lev de sel dans le sang favorise en effet, une limination
accrue de calcium dans les urines. Au bout de plusieurs annes, cela peut se traduire par une diminution
de la densit minrale osseuse et une aggravation de l'ostoporose.
Daprs www.e-sante.fr
Document 2 :
Les besoins physiologiques en sel nexcderaient pas 1,1 kg par an et par personne. Dans le rapport
datant du 4 janvier 2002, ralis par le groupe Sel de lAFSSA (Agence Franaise de Scurit Sanitaire
des Aliments), on peut lire dans les conclusions que le manque de certitudes scientifiques sur la
consommation optimale de sel nincite pas, lheure actuelle, des recommandations dfinitives : une
moyenne dapports rels de 2 3 kg de sel par an et par personne permettrait de modifier la distribution
des consommations de sel en France de telle sorte que la proportion des forts consommateurs (plus de 4
kg / an / personne) diminuerait.
Daprs www.als.uhp-nancy.fr/conferences/dossiers/21mai2011/05-Sel&Alimentation.pdf
GRIESP
82
Juillet 2014
Document 3 :
Aliment
383
447
431
1032
935
393
236
65
au moins 737
737
un sandwich jambon/beurre
1081
162
au moins 860
un croissant (50 g)
242
147
491
187
Donnes :
MNa = 23,0 g.mol-1 ; MCl = 35,5 g.mol-1.
Document 4 :
Il faut savoir qu'une petite pince de sel reprsente 1 g de sel. On va en mettre au minimum une dans la
soupe, une sur les lgumes, une sur les tomates. Les plats maisons ne garantissent donc pas de manger
moins sal, car certaines personnes ont tendance rajouter beaucoup de sel dans leur assiette". Les plats
industriels sont sals, c'est indniable, et c'est pourquoi il ne faut pas en abuser et bien lire les tiquettes.
Mais encore une fois, on peut consommer autant, voire plus de sel avec sa soupe maison si on abuse de la
salire."
Daprs http://www.mutualite.fr/L-actualite/Sante/Sante-publique/Alimentation-comment-mesurer-saconsommation-de-sel.
GRIESP
83
Juillet 2014
APP
ANA
Pour la version 3 :
Quelle estimation proposez-vous pour la consommation annuelle de sel par une famille
utilisant uniquement des plats maison ?
Quelle estimation proposez-vous pour la consommation hebdomadaire de sel par une
famille utilisant uniquement des plats maison ?
Combien de pinces de sel sont utilises par repas par une famille utilisant uniquement
des plats maison ?
REA
GRIESP
84
VAL
Juillet 2014
Une consommation excessive de sel peut tre dangereuse pour la sant daprs le document 1.
On considre une famille constitue de N personnes.
LAFSSA vise une consommation annuelle en sel dont les valeurs sont comprises dans lintervalle suivant :
1,1 kg.an-1.personne-1 < mAFSSA < 3 kg.an-1.personne-1.
Les aliments dcrits dans le tableau du document 3 contiennent une certaine masse de chlorure de sodium
msel, aliment.
Versions 2 et 3 :
Les aliments dcrits dans le tableau du document 3 contiennent une certaine masse de sodium
msodium, aliment.
Analyser
Versions 2 et 3 :
On calcule les masses en chlorure de sodium partir des masses en sodium pour chaque aliment.
Il faut calculer la quantit de matire de sodium nNa pour un aliment donn partir de la masse de sodium
mNa puis de la masse molaire atomique MNa. Comme nNa = nNaCl, on peut en dduire mNaCl en utilisant MNaCl.
On a alors mNaCl
M NaCl
mNa
M Na
On peut aussi utiliser une stratgie utilisant une rgle de trois en fonction du niveau des lves.
Version 3 :
On considre 2 repas par jour et un petit djeuner.
On estime le nombre de pinces de sel par repas maison . Connaissant la masse dune pince de sel,
on calcule la masse de sel par repas ou ventuellement la consommation en sel journalire.
On peut en dduire alors la consommation en sel annuelle.
GRIESP
85
Juillet 2014
Raliser
Pour 2 repas et un petit djeuner avec une famille de N = 3 personnes cela donne par semaine :
10,5 baguettes
10,5 4 975 = 40950 mg
12 tranches de jambon blanc
12 1095 = 13140 mg
20 petites saucisses
10 2377 = 23770 mg
10 portions individuelles de camembert
10 600 = 6000 mg
10 portions individuelles d'emmenthal
10 165 = 1650 mg
12 plats cuisins surgels
12 1875 = 22500 mg
16 parts individuelles de quiche ou pizza
16 1875 = 30000 mg
21 cuillres soupe de vinaigrette industrielle
7 750 = 5250 mg
4 sachets individuels de chips
4 413 = 1652 mg
3 croissants
3 615 = 1845 mg
40 "petits beurres"
10 375 = 3750 mg
3 de bols de corn-flakes
9/2 1250 = 5625 mg
Les fruits contiennent une quantit ngligeable de sel ; une portion de lgumes contient entre 40 et 80 mg
de sodium, ce qui constitue un apport ngligeable par rapport lestimation ralise ci-dessus.
Cela donne une masse de sel pour 3 personnes et une semaine de 156 g.
La masse de sel sur une anne pour trois personnes est donc de 52 156 = 8,12 kg
Versions 2 et 3 :
Pour 2 repas et un petit djeuner avec une famille de N = 3 personnes cela donne par semaine :
10,5 baguettes
10,5 4 383 = 16086 mg
12 tranches de jambon blanc
12 431 = 5172 mg
20 petites saucisses
10 935 = 9350 mg
10 portions individuelles de camembert
10 236 = 2360 mg
10 portions individuelles d'emmenthal
10 65 = 650 mg
12 plats cuisins surgels
12 737 = 8844 mg
16 parts individuelles de quiche ou pizza
16 737 = 11792 mg
21 cuillres soupe de vinaigrette industrielle
7 295 = 2065 mg
4 sachets individuels de chips
4 162 = 648 mg
3 croissants
3 242 = 726 mg
40 "petits beurres"
10 147 = 1470 mg
3 de bols de corn-flakes
9/2 491 = 2210 mg
Les fruits contiennent une quantit ngligeable de sel ; une portion de lgumes contient entre 40 et 80 mg
de sodium, ce qui constitue un apport ngligeable par rapport lestimation ralise ci-dessus.
Cela donne une masse de sodium pour 3 personnes et une semaine de 61,4 g.
La masse de sodium sur une anne pour trois personnes est donc de 52 61,4 = 3,19 kg
58,5
La masse de sel sur une anne pour trois personnes est donc de mNaCl
3,19 8,11kg
23,0
Version 3 :
Les pinces de sel sont ajoutes la prparation du plat familial, et non par membre de la famille. On
estime 15 pinces de sel par jour la consommation de 3 personnes pour utiliser uniquement des plats
maison . Cela correspond 15 g par jour.
La masse de sel sur une anne pour trois personnes consommant uniquement des plats maison est
donc de 365 15 = 5,48 kg
Valider
GRIESP
86
Juillet 2014
La masse de sel sur une anne pour trois personnes est de 8,12 kg.
Cela correspond 2,71 kg.an-1.personne-1.
On est bien dans lintervalle indiqu par lAFSSA :
1,1 kg.an-1.personne-1 < mAFSSA < 3 kg.an-1.personne-1 , mais on est proche de la valeur haute de lintervalle.
Sachant que les besoins physiologiques en sel sont dau plus 1,1 kg par an et par personne, les membres
de cette famille consomment plus de sel quils nen ont besoin.
Version 3 :
La masse de sel sur une anne pour trois personnes consommant uniquement des plats maison est de
5,48 kg.
Cela correspond 1,83 kg.an-1.personne-1.
On est bien dans lintervalle indiqu par lAFSSA 1,1 kg.an-1.personne-1 < mAFSSA < 3 kg.an-1.personne-1
mais on est proche de la valeur basse de lintervalle.
Sachant que les besoins physiologiques en sel sont dau plus 1,1 kg par an et par personne, les membres
de cette famille consomment un peu plus de sel quils nen ont besoin.
Une consommation exclusivement base partir de plats maison permet de diminuer la quantit de sel
consomme par an et par personne. Ces valeurs sont des estimations, il faudrait avoir une ide des
incertitudes associes. Dautres part, lors de la cuisson des ptes par exemple, une partie du sel est
limine avec les eaux de lavage ce qui tendrait diminuer la valeur obtenue.
Lorsque lon regarde la consommation de la famille utilisant uniquement des plats industriels, on saperoit
quune importante partie du sel est apporte par le pain, la charcuterie, les plats surgels ou les portions de
quiche et de pizza. Il faudrait conseiller cette famille de commencer rduire la consommation de pain
par exemple et favoriser la consommation de plats maison .
GRIESP
87
Juillet 2014
Analyser
Versions 2 et 3 :
Une stratgie est mise en place pour calculer les masses en chlorure de sodium
partir des masses en sodium (par exemple : calcul de MNaCl, calcul de nNa puis nNaCl,
calcul de mNaCl ou en utilisant une rgle de trois ).
Version 3 :
Une stratgie est utilise pour estimer la consommation annuelle en sel de la
famille utilisant uniquement des plats maison (par exemple : nombre de repas
par jour, masse de sel par pince, consommation en sel journalire et
consommation en sel annuelle).
Calcul de la consommation annuelle en sel de la famille.
Versions 2 et 3 :
Conversion de la teneur des aliments en sodium en teneur en chlorure de sodium.
Raliser
Version 3 :
Calcul de la consommation annuelle en sel de la famille utilisant uniquement des
plats maison .
Calcul de la consommation annuelle en sel par personne.
Comparaison avec les recommandations de lAFSSA et conclusion.
Valider
Communiquer
GRIESP
Version 3 :
Calcul de la consommation annuelle en sel par personne pour des familles utilisant
uniquement des plats maison .
Comparaison entre les deux types dhabitudes alimentaires au niveau du sel.
Conseils la famille pour diminuer la consommation en sel.
Les tapes de la dmarche sont prsentes de manire synthtique, organise,
cohrente et comprhensible.
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis
88
Juillet 2014
Rsolution de problme :
La cascade
Niveau :
Premire
Thme :
Optique
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de premire S
Notions et contenus
Lentilles minces convergentes : images
relle et virtuelle.
Distance focale, vergence.
Relation de conjugaison ; grandissement.
Comptences attendues
Dterminer graphiquement la position, la grandeur et le sens
de limage dun objet-plan donne par une lentille
convergente.
Utiliser les relations de conjugaison et de grandissement
dune lentille mince convergente.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Comptences
(niveau initiation )
(niveau confirm )
1
3
Sapproprier (APP)
2
3
Analyser (ANA)
2
2
Raliser (REA)
1
3
Valider (VAL)
2
2
Communiquer (COM)
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
89
Juillet 2014
GRIESP
90
Juillet 2014
Botier
Photo
Objectif
f'=135 mm
Capteur
14,9 mm
F'
Distance variable lors de
la mise au point
Question :
En faisant un schma o apparatront la cascade, lobjectif et le capteur et en appliquant les relations de
conjugaison et de grandissement dune lentille mince convergente, estimer, grce aux documents, la
hauteur de la cascade infrieure du parc national de Yellowstone.
GRIESP
91
Juillet 2014
GRIESP
92
Juillet 2014
Botier
Photo
Objectif
f'=135 mm
Capteur
14,9 mm
F'
Distance variable lors de
la mise au point
Question :
Estimer, grce aux documents, la hauteur de la cascade infrieure du parc national de
Yellowstone.
GRIESP
93
Juillet 2014
GRIESP
94
Juillet 2014
APP
ANA
REA
VAL
Objectif
Cascade
d'
O
h'
Image de
la cascade
sur le
capteur
1 1 1
+ = .
d' d f'
h' d'
= .
h d
d' =
1 1 1
qui donne
+ =
d' d
f'
h' d'
on utilise le grandissement = = , soit
GRIESP
h=
95
d
1400 8,8 10 3
h' =
= 91 m
d'
0,135
Juillet 2014
Valider
Version 1 :
La hauteur trouve est trs proche de la valeur donne.
Version 2 :
On peut vrifier la pertinence : la hauteur de la cascade est plus petite quune montagne ( 10 3 m ) et plus
grande quun arbre ( 10 m ).
On peut comparer la hauteur de la cascade la taille t dun arbre quasiment au mme plan : t = 15 m
(comme un immeuble de 5 tages), ce qui semble raliste.
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
La hauteur de la cascade est mesure sur le doc. 1. Elle est convertie dans la ralit.
La distance cascade appareil photographique est mesure sur le doc. 2. Elle est
convertie dans la ralit.
Les formules de conjugaison et de grandissement sont appliques.
La hauteur calcule de la cascade est compare la hauteur relle (version 1)
La hauteur calcule de la cascade est compare des valeurs connues (version 2)
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Les calculs sont effectus partir de formules littrales, dans un langage
mathmatique correct.
96
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Profondeur d'un pont
Niveau :
Premire S
Thme :
Optique
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de premire S
Notions et contenus
Lentilles minces convergentes : images
relle et virtuelle.
Distance focale, vergence.
Relation de conjugaison ;
grandissement.
Comptences attendues
Dterminer graphiquement la position, la grandeur et le
sens de limage dun objet-plan donne par une lentille
convergente.
Utiliser les relations de conjugaison et de grandissement
dune lentille mince convergente.
Description du document
Cette rsolution de problme ne peut en aucun cas constituer une valuation sommative, donne pour
valuer les rcents apprentissages sur la partie du programme portant sur les lentilles convergentes, car
elle suppose que les lves travaillent partir dune hypothse qui pourrait leur sembler aller lencontre
de ce quils viennent dapprendre. En effet, en premire S, les lves apprennent qu' une distance lentilleimage donne correspond une distance lentille-objet unique, ce qui n'est pas lhypothse de travail faite ici.
Il sagit donc dun exercice d'entranement la rsolution de problme, faire en classe, en interagissant
avec les lves qui travaillent par groupes de deux ou trois avec des aides ventuellement apportes par le
professeur. Ces aides, donnes dans la fiche 2 sont des questions destines faire rflchir l'lve sans
lui apporter la solution. Il est important que tous les lves arrivent au bout de leur rsolution. Plusieurs
versions de cette rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult diffrents.
Niveaux de difficult
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer
(COM)
Version 1
(niveau confirm 1 )
2
2
3
2
1
Version 2
(niveau confirm 2 )
3
2
3
2
1
Version 3
(niveau expert )
4
2
3
2
1
97
Juillet 2014
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
98
Juillet 2014
Voici la photo d'un pont permettant le passage sous une route 22 voies spares par un terre-plein central + une
voie daccs. Elle a t ralise avec un appareil photo argentique :
format de l'image sur la pellicule : 24 mm36 mm ;
distance focale de l'objectif assimil une lentille mince convergente : f = 35 mm.
1
1
1
1
1
1
1
est ngligeable devant
et la relation
devient
ou
f
OA
OA ' OA f
OA ' f
OA ' f .
A titre d'exemple, pour une distance focale de 35 mm et une distance objet-lentille gale 10 m, la formule de
conjugaison donne OA' = 35,1 mm. Tous les objets loigns ont donc une image nette sur la pellicule si celle-ci est
dans le plan focal de l'objectif. Cette image est d'autant plus petite que l'objet est loign. C'est ce que l'on peut
constater sur la photo du pont.
Sens de propagation de la lumire
Pellicule
C
Objectif
B'
A
O
A'
C'
f = 35 mm
d > 10 m
Attention, le schma n'est pas la mme chelle des deux cts de la lentille. Il n'est donc pas possible de
tracer d'autres rayons que ceux qui passent par le centre optique
Question :
Estimer, partir de la photo, la profondeur du pont. Remarque : On apportera le plus grand soin aux
mesures effectues sur la photo et on validera le rsultat obtenu.
GRIESP
99
Juillet 2014
Voici la photo d'un pont permettant le passage sous une route 22 voies spares par un terre-plein
central + une voie daccs. Elle a t ralise avec un appareil photo argentique :
format de l'image sur la pellicule : 24 mm36 mm ;
distance focale de l'objectif assimil une lentille mince convergente : f = 35 mm.
1
1
1
1
1
1
1
est ngligeable devant
et la relation
devient
ou
f
OA
OA ' OA f
OA ' f
OA ' f .
A titre d'exemple, pour une distance focale de 35 mm et une distance objet-lentille gale 10 m, la formule
de conjugaison donne OA' = 35,1 mm.
Sens de propagation de la lumire
Pellicule
C
Objectif
B'
A
O
A'
C'
d > 10 m
f = 35 mm
Attention, le schma n'est pas la mme chelle des deux cts de la lentille. Il n'est donc pas possible de
tracer d'autres rayons que ceux qui passent par le centre optique
Question :
Estimer, partir de la photo, la profondeur du pont. Remarque : On apportera le plus grand soin
aux mesures effectues sur la photo et on validera le rsultat obtenu.
GRIESP
100
Juillet 2014
Voici la photo d'un pont permettant le passage sous une route 22 voies spares par un terreplein central + une voie daccs. Elle a t ralise avec un appareil photo argentique :
format de l'image sur la pellicule : 24 mm36 mm ;
distance focale de l'objectif assimil une lentille mince convergente : f = 35 mm.
f
OA
OA ' OA f
OA ' f
OA ' f .
A titre d'exemple, pour une distance focale de 35 mm et une distance objet-lentille gale 10 m,
la formule de conjugaison donne OA' = 35,1 mm.
Question :
Estimer, partir de la photo, la profondeur du pont.
Remarque : On apportera le plus grand soin aux mesures effectues sur la photo et on validera le rsultat
obtenu.
GRIESP
101
Juillet 2014
GRIESP
102
Juillet 2014
Sapproprier le problme
Faire un schma
Identifier les grandeurs physiques pertinentes.
On note :
H la hauteur du pont (entre et sortie ont la mme hauteur)
d la distance qui spare l'entre du pont de l'objectif
D la distance qui spare la sortie du pont de l'objectif. La profondeur du pont est donc D d
h la hauteur de l'image de l'entre du pont sur la pellicule
h' la hauteur de l'image de la sortie du pont sur la pellicule
Sens de propagation de la lumire
Pellicule
Objectif
Sortie du pont
Entre du pont
F'
h'
Profondeur du pont
d
D
Pour calculer h et h' sur la pellicule, il faut dterminer le rapport entre la taille de la photo fournie et celle de
la pellicule. La photo mesure 180 mm 120 mm et la pellicule 36 mm 24 mm.
Il faut donc diviser par 5 les longueurs mesures sur la photo pour obtenir les longueurs correspondantes
sur la pellicule car
36
24 1
180 120 5
Pour mesurer correctement la hauteur de l'entre et de la sortie du pont sur la pellicule, il faut dterminer
avec soin limage de l'entre et la sortie du pont. Ne pas se fier l'ombre car le soleil n'est pas au znith. Il
faut utiliser les cts
On trouve : 3,6 cm pour l'entre ce qui donne h = 0,72 cm
1,9 cm pour la sortie ce qui donne h' = 0,38 cm
GRIESP
103
Juillet 2014
18 cm
12 cm
3,6 cm
1,9 cm
5,0 cm
f H
f H
21 m et D
40 m
h
h'
Comparer le rsultat obtenu avec le rsultat dune autre approche (mesure exprimentale
donne ou dduite dun document joint, simulation numrique).
Les distances trouves permettent de valider l'hypothse des images formes dans le plan focal image de
la lentille.
La largeur normalise d'une voie de circulation est 3,5 m (de nombreux lves de 1S sont en conduite
accompagne et ont pass le code de la route). Le professeur peut fournir ce renseignement si aucun
lve ne connat cette valeur.
Le document 1 donne l'indication : route 22 voies spares par un terre-plein central + une voie daccs.
Cela fait 5 voies = 53,5 = 17,5 m sans compter le terre-plein et les glissires de scurit qui peuvent faire
2 3 m. Le rsultat trouv est donc cohrent.
Remarque. On peut calculer la largeur des deux voies qui passent sous le pont partir de la photo mais on
ne trouve que 6 m car les voies sont rduites en largeur 3 m chacune cause de la piste cyclable.
GRIESP
104
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
105
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Le CO2 mis par une voiture
Niveau :
Thme :
Activit exprimentale :
Origine du sujet :
Programme de premire S
premire S
chimie
non
GRIESP
Notions et contenus
Comptences attendues
Convertir lnergie et conomiser les ressources
nergie libre lors de la combustion dun crire une quation de combustion. Argumenter sur
hydrocarbure ou dun alcool.
limpact environnemental des transformations mises en
jeu. Dterminer lordre de grandeur de la masse de CO2
produit lors du dplacement dun vhicule.
Description du document
Cette rsolution de problme vise dterminer lordre de grandeur de la masse de dioxyde de carbone
produit lors du dplacement dune voiture.
Elle peut tre propose en initiation la rsolution de problme ou en valuation. Dans le cas de linitiation
des aides (cf. fiche 2) peuvent tre apportes par le professeur afin damener llve en difficult
rsoudre le problme par lui-mme.
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Version 1
(niveau initiation )
1
2
2
2
2
Niveaux de difficult
Version 2
(niveau confirm )
1
3
2
2
2
Version 3
(niveau expert )
1
4
2
2
2
GRIESP
106
Juillet 2014
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la fiche
2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 (deux types de solution) pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
107
Juillet 2014
On donne :
1
- La masse volumique de lessence oc tan e 0,74 kg L quon assimilera de loctane.
- La masse molaire de lhydrogne est de M (H) 1 g mol1 , celle du carbone de M (C) 12 g mol1 , et
celle de loxygne de M (O) 16 g mol1 .
Question : l'aide des informations fournies, estimer la masse de CO2 mise par cette voiture essence
lors dun dplacement de 100 km.
GRIESP
108
Juillet 2014
Question : l'aide des informations fournies, estimer la masse de CO 2 mise par cette voiture essence
lors dun dplacement de 100 km.
GRIESP
109
Juillet 2014
Question : l'aide de ces donnes, estimer la masse de CO2 mise par cette voiture essence lors dun
dplacement de 100 km.
GRIESP
110
Juillet 2014
M (C) 12 g mol 1 ,
M (O) 16 g mol 1 .
Plus spcifique la version 1
- A quel alcane assimile-t-on
lessence ? Quelle est sa
formule brute ?
- Quelle hypothse peut-on
faire quant la combustion de
lessence ?
- crire lquation de
combustion de loctane.
- Relier noctane, la quantit de
matire doctane consomm
nCO2, celle de dioxyde de
carbone form.
Version 2
- Le volume dessence
consomme pour 100 km :
V = 6,4 L ;
- masse (hydrocarbure)
masse (des atomes de C le
constituant) ;
- Les masses molaires :
M(C) M(O) ;
Version 3
- Le volume dessence
consomme pour 100 km :
V = 6,4 L ;
Version 2
- Comparer la densit de
lessence celle de leau et en
dduire la masse de lessence
consomme sur 100 km.
- Estimer la masse de carbone
partir de celle de lessence ;
- Quelle hypothse peut-on
faire quant la combustion de
lessence ?
- Ecrire la conservation de
llment carbone au cours de
la combustion.
Version 3
- Estimer la masse dun
hydrocarbure partir de la
masse des atomes de carbone
le constituant.
- Comparer la densit de
lessence celle de leau et en
dduire la masse de lessence
consomme sur 100 km.
- Estimer la masse de carbone
partir de celle de lessence ;
- Quelle hypothse peut-on
faire quant la combustion de
lessence ?
- Ecrire la conservation de
llment carbone au cours de
la combustion.
- Relier la masse du dioxyde de carbone produit lors de la combustion au volume dessence
consomm.
- Vrifier lhomognit des formules tablies.
APP
ANA
REA
GRIESP
111
Juillet 2014
VAL
Lors dun dplacement de 100 km, la voiture consomme Voc tan e 6,4 L dessence.
Lessence est assimile de loctane.
La combustion de loctane produit du dioxyde de carbone CO2.
La masse volumique de loctane est : oc tan e 0,74 kg L1
Les masses molaires donnes sont : M (H) 1 g mol1 , M (C) 12 g mol1 , M (O) 16 g mol1 .
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites
Dterminer et noncer les lois physiques qui seront utilises.
valuer quantitativement les grandeurs physiques inconnues et non
prcises
Analyser
1
La masse molaire du CO2 est : M CO2 M C 2 M O 44 g.mol .
.
M oc tan e
M oc tan e
C8H18
25
O2 8CO 2 9H 2O
2
Valider
M CO2
Raliser
AN : mCO2 8
mCO2
M CO2
M oc tan e
44
0,74 6,4 15 kg
114
Vrifier la pertinence du rsultat trouv, notamment en comparant avec des
estimations ou ordres de grandeurs connus.
La valeur trouve est comprise entre les deux valeurs que lon peut dduire des cas extrmes :
Cas A : 100 g / km 100 km 10 kg
Cas G : 250 g / km 100 km 25 kg
Cest donc tout fait cohrent.
GRIESP
112
Juillet 2014
Lors dun dplacement de 100 km, la voiture consomme Voc tan e 6,4 L dessence.
La combustion de cet hydrocarbure libre du CO2.
Version 2 :
- masse (hydrocarbure) masse(des atomes de C le constituant) ;
- masses molaires : M(C) M(O) ;
Analyser
La masse dun hydrocarbure est sensiblement gale celle du carbone quil comprend.
Le volume V 6,4 L dessence correspond une masse m de carbone.
On peut estimer la masse de carbone m 6,4 kg ou un peu moins car la densit de lessence est
plus faible que celle de leau (lors du mlange deau et dessence, liquides non miscibles, lessence
flotte sur leau).
La conservation de llment carbone au cours de la combustion suppose complte, implique que tout
le carbone compris dans ce volume V est transform en CO2 de masse m.
Raliser
Comme le carbone et loxygne sont proches dans la classification priodique, leur masse molaire est
proche et on estime donc que le CO2 a une masse trois fois plus grande que le carbone : m' 3m .
m' 18 kg
Valider
La valeur trouve est comprise entre les deux valeurs que lon peut dduire des cas extrmes :
Cas A : 100 g / km 100 km 10 kg
Cas G : 250 g / km 100 km 25 kg
Cest donc tout fait cohrent.
GRIESP
113
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Version 1
- Lessence est assimile de loctane
- La masse volumique de loctane est : oc tan e 0,74 kg.L1
- Les masses molaires de C, H et O sont extraites
Version 2
- masse (hydrocarbure) masse(des atomes de C le constituant) ;
- masses molaires : M(C) M(O) ;
Version 1
- Les masses molaires de loctane et du CO2 sont exprimes
- La relation entre quantit de matire de loctane, sa masse et sa masse molaire est
formalise
- Ecriture de lquation de la raction de combustion de loctane et hypothse dune
combustion complte de loctane
- La relation entre quantit de matire de loctane et celle de CO2 est tablie
- La relation entre quantit de matire de CO2, sa masse et sa masse molaire est
formalise
Versions 2 & 3
- Lessence est assimile un hydrocarbure.
- Lhypothse dhydrocarbure un peu plus faible que deau, est formule
- La masse de lessence consomme est estime.
- La conservation de llment carbone durant la combustion suppose complte, montre
que tous les carbones de lessence se retrouvent dans le dioxyde de carbone.
- Le calcul analytique de la masse du dioxyde de carbone produit est effectu.
- Application numrique correcte :
mCO2 = 15 kg (version 1) et m 18 kg (versions 2 &3)
Version 3
- Lhypothse M(C) M(O) est formule
- Les deux limites (A et B) du document sont estimes pour un trajet de 100 km.
GRIESP
114
Juillet 2014
GRIESP
115
Juillet 2014
GRIESP
116
Juillet 2014
On note que :
Les diffrents lments dinformations ont t correctement reprs ;
Les hypothses clairement prcises ;
Les grandeurs physiques ont t identifies et llve leur a attribu systmatiquement un symbole ;
Les diffrentes tapes du raisonnement sont clairement exposes et la dmarche a t mene
jusquau bout pour rpondre explicitement la question pose ;
Les calculs analytiques sont justes et ont t effectus partir de formules littrales ; Les chiffres
significatifs des rsultats donns sont cohrents.
Largumentaire pour valider le rsultat trouv est pertinent ;
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Le niveau A a t attribu chaque comptence.
GRIESP
117
Juillet 2014
GRIESP
118
Juillet 2014
GRIESP
119
Juillet 2014
On note que :
Les diffrents lments dinformations ont t correctement reprs ;
Les grandeurs physiques ont t identifies et llve leur a attribu systmatiquement un symbole ;
Les diffrentes tapes du raisonnement sont clairement exposes et la dmarche a t mene
jusquau bout pour rpondre explicitement la question pose. On peut remarquer que llve a
raisonn partir de la conservation de llment carbone.
Les calculs analytiques sont justes et ont t effectus partir de formules littrales ;
La copie est soigne, lcriture lisible.
Par contre :
Toutes les hypothses nont pas t prcises, notamment celle dune combustion complte ;
Il y a eu une confusion dunit entre km et kg en fin de rsolution ;
La notion de chiffres significatifs nest pas assimile ;
Largumentaire pour valider le rsultat trouv est peu dvelopp ;
Le vocabulaire nest pas toujours bien prcis : confusion notamment dans lutilisation des termes
mole et atome.
Les niveaux attribus aux diffrentes comptences ont t :
- A pour sapproprier : tous les indicateurs de russite prsents ;
- A pour analyser : tous les indicateurs de russite prsents en dehors de lhypothse formuler sur la
combustion complte de loctane ;
- B pour raliser : les calculs analytiques ont t bien mens mais une confusion km/kg et quelques
incohrences dans les chiffres significatifs retenus ;
- C pour valider
- A pour communiquer : les tapes de la dmarche ont t clairement explicits, les calculs correctement
effectus partir de formules littrales, la communication tait claire en dehors de quelques confusions
dans lutilisation de termes scientifiques.
GRIESP
120
Juillet 2014
GRIESP
121
Juillet 2014
On note que :
Les diffrents lments dinformations ont t correctement reprs ;
Les grandeurs physiques ont t identifies et llve leur a attribu systmatiquement un symbole ;
Les diffrentes tapes du raisonnement ne sont pas clairement exposes mais la dmarche a t
mene jusquau bout pour rpondre la question pose.
Une partie des calculs analytiques sont justes et ont t effectus partir de formules littrales ;
Les chiffres significatifs des rsultats donns sont cohrents.
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Par contre :
Toutes les hypothses nont pas t prcises, notamment celle dune combustion complte ;
Llve a commis plusieurs erreurs :
- dans la formule brute de loctane ce qui a entran un calcul faux pour sa masse molaire ;
- dans le calcul de la quantit de matire de loctane (confusion dans les valeurs des masses
molaires) ;
- dans la relation tablie partir de lquation de la raction de combustion et liant la
quantit de matire de loctane avec celle du dioxyde de carbone ;
- dans les symboles des units : g.mol pour g.mol-1 ;
Largumentaire pour valider le rsultat trouv est peu dvelopp ;
Les niveaux attribus aux diffrentes comptences ont t : A pour sapproprier, C pour analyser, C pour
raliser, C pour valider et B pour communiquer.
GRIESP
122
Juillet 2014
Niveaux de russite
A
B
C
D
Raliser
Valider
- Les deux limites (A et B) du document sont estimes pour un trajet de 100 km.
Communiquer
Aide la notation :
Deuxime tape :
- majorit de A : note entre 4 ou 5 (majorit de A et
Premire tape :
aucun C ou D : 5)
- majorit de A et de B : note entre 3 et 5 ;
majorit de B : note entre 2 et 4 (uniquement des B : 3)
- majorit de C et D : note entre 0 3
-
GRIESP
NOTE :
/5
Rsolution de problme :
EXTRACTIONS SELECTIVES
Niveau :
Premire S
Thme :
Agir
Activit exprimentale :
oui
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de Premire S
Notions et contenus
Comptences attendues
Synthtiser des molcules et fabriquer de nouveaux matriaux.
Acides carboxyliques : nomenclature, caractre Pratiquer une dmarche exprimentale pour extraire un
acide, solubilit et pH.
acide carboxylique dun mlange
Raliser une extraction par solvant
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Version 1
Version 2
Version 3
Comptences
(niveau
(niveau
(niveau
dbutant )
confirm )
expert )
2
3
4
Sapproprier (APP)
2
3
4
Analyser (ANA)
2
3
4
Raliser (REA)
2
2
2
Valider (VAL)
2
2
2
Communiquer
(COM)
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
124
Juillet 2014
Problmatique
Elaborer un protocole permettant de sparer le plus efficacement possible les constituants dun solide
contenant de lacide benzoque et du naphtalne laide dextraction(s). Le protocole de sparation pourra
tre propos sous forme dun organigramme schmatisant les diffrentes tapes suivre.
Acide benzoque : BH
utilis comme conservateur
alimentaire et naturellement prsent
dans certains produits naturels tel
que le propolis ou bien les
canneberges
Naphtalne : N
hydrocarbure aromatique
couramment utilis comme
antimites
Tfusion (C)
Tb (C)
Densit d
Acide benzoque
BH
122,12
122,4
249
1,2659
Naphtalne N
128,18
80,55
218
1,025
Ethoxythane
(ther)
74,12
-116
34,5
0,7137
Dichloromthane 84,93
-95
40
1,3266
Ethanol
46,07
-114
78
0,7890
Eau
1,0
GRIESP
125
Juillet 2014
Solubilit dans
lthanol
Solubilit dans
ltoxythane
Solubilit dans
le
dichloromthane
Acide benzoque
BH
ts
ts
ts
Ion benzoate B
ts
Naphtalne
N
Ethoxythane
(ther)
Dichloromthan
e
ts
Ethanol
Symboles de solubilit :
i : insoluble
s : peu soluble
GRIESP
126
Juillet 2014
Problmatique
Elaborer un protocole permettant de sparer le plus efficacement possible les constituants dun solide
contenant de lacide benzoque et du naphtalne laide dextraction(s). Le protocole de sparation pourra
tre propos sous forme dun organigramme schmatisant les diffrentes tapes suivre.
Acide benzoque : BH
utilis comme conservateur
alimentaire et naturellement prsent
dans certains produits naturels tel
que le propolis ou bien les
canneberges
Naphtalne : N
hydrocarbure aromatique
couramment utilis comme
antimites
Tfusion (C)
Tb (C)
Densit d
pKa
Acide benzoque
BH
122,12
122,4
249
1,2659
4,19
Naphtalne N
128,18
80,55
218
1,025
Ethoxythane
(ther)
74,12
-116
34,5
0,7137
Dichloromthane
84,93
-95
40
1,3266
Ethanol
46,07
-114
78
0,7890
Eau
1,0
GRIESP
127
Juillet 2014
Solubilit
dans leau
Solubilit
dans lthanol
Solubilit
dans
ltoxythane
Acide benzoque
BH
Naphtalne
N
ts
ts
ts
ts
Ethoxythane (ther)
Dichloromthane
Ethanol
pKA
B prdomine
pH
Plus on sloigne de la constante nomme pKA (constante une temprature donne, souvent tabule
25C) caractristique du couple acido basique BH / B , plus une forme prdomine sur lautre (la
concentration dune des espces chimiques est de plus en plus grande par rapport lautre).
GRIESP
128
Juillet 2014
Problmatique
laborer un protocole permettant de sparer le plus efficacement possible les constituants dun solide
contenant de lacide benzoque et du naphtalne laide dextraction(s). Le protocole de sparation pourra
tre propos sous forme dun organigramme schmatisant les diffrentes tapes suivre.
Acide benzoque : BH
utilis comme conservateur
alimentaire et naturellement prsent
dans certains produits naturels tel
que le propolis ou bien les
canneberges
Naphtalne : N
hydrocarbure aromatique
couramment utilis comme
antimites
Densit
d20/4(*)
pKa
1,2659
4,19
Naphtalne N
128,18
80,55
218
1,025
Ethoxythane
(ther)
74,12
-116
34,5
0,7137
Dichloromthane
84,93
-95
40
1,3266
Ethanol
46,07
-114
78
0,7890
Eau sale
1,1
Eau
_
_
_
1,0
_
(*) Masse volumique de lespce chimique pure 20C par rapport la masse volumique de l'eau prise
4C
GRIESP
129
Juillet 2014
Solubilit
dans
lthanol
Solubilit
dans
ltoxythan
e
Solubilit
dans le
dichloromth
ane
Solubilit
dans leau
sale
Acide benzoque
BH
Naphtalne
N
Ethoxythane
(ther)
ts
ts
ts
ts
Dichloromthane
Ethanol
Symboles de solubilit :
i : insoluble
s : peu soluble
pKA
B prdomine
pH
Plus on sloigne de la constante nomme pKA (constante une temprature donne, souvent tabule
25C) caractristique du couple acido basique BH / B , plus une forme prdomine sur lautre (la
concentration dune des espces chimiques est de plus en plus grande par rapport lautre).
L'extraction sera d'autant plus efficace que le coefficient de partage est grand, on choisit, lorsque cela est
possible, un solvant d'extraction dans lequel le solut est trs soluble. On peut montrer que pour un volume
donn de solvant d'extraction, il est plus efficace de procder en plusieurs extractions avec des fractions de
ce volume qu'en une seule fois.
La saturation dune phase aqueuse avec du chlorure de sodium permet de favoriser lextraction des
molcules organiques prsentes dans cette phase : cest le relargage.
Daprs Hagop Demirdjian pour Culture sciences-chimie
GRIESP
130
Juillet 2014
GRIESP
131
Juillet 2014
Quelle proprit est considrer pour mettre le solide en solution ? puis pour sparer N de BH ?
Comment choisir le solvant pour mettre le solide en solution ?
Dispose-t-on dun solvant permettant de sparer directement N de BH ?
Comment modifier lune des espces afin de pouvoir les sparer ensuite ?
Quelle est la proprit intressante de la forme basique B ?
APP
ANA
Pour la version 3 :
Comment peut-on amliorer une extraction ?
Comment extraire au mieux la phase aqueuse (afin de rcuprer tout le N) ?
Comment sassurer de rcuprer tout B de la phase organique ?
Questions pratiques sur la manipulation :
Comment identifier les deux phases dans lampoule dcanter ?
Comment valuer rapidement si le pH est suffisamment basique ? puis suffisamment acide ?
Comment savoir si la phase organique est suffisamment sche ?
REA
Pour la version 3 :
Au niveau de la filtration sur Bchner : comment amliorer la puret des cristaux obtenus ?
Comment caractriser les produits obtenus ?
Sous quel tat physique sont obtenus les produits ?
VAL
Pour les versions 1 et 2 :
Comment peut-on amliorer une extraction ?
GRIESP
132
Juillet 2014
GRIESP
133
Juillet 2014
Raliser
Mise en solution de BH + N
dans le dichloromthane
NaOH jusqu' pH basique
Phase aqueuse
Phase organique
B-
N + eau
HCl jusqu' pH
2
Schage sur
MgSO4 anhydre
BH solide
Phase organique :
N
Filtration sur
Bchner
Evaporation du
dichloromthane
BH solide
N solide
Caractrisation(s) :
Caractrisation :
Temprature fusion,
CCM
GRIESP
Temprature fusion
134
Juillet 2014
Mise en solution de BH + N
dans le dichloromthane
NaOH jusqu' pH basique
Phase aqueuse
B- +N
Phase organique
Saturation de la
phase aqueuse
avec NaCl
Lavages leau
sale
N +B-
puis extractions
fractionnes au
CH2Cl2
Phase aqueuse
Phase organique
B-
N + eau
Schage sur
MgSO4
anhydre
HCl jusqu' pH
2
Phase organique
BH solide
N
filtration sur
Bchner
Evaporation du
dichloromthane
BH solide
N solide
Caractrisation(s) :
Caractrisation :
Temprature fusion,
CCM
GRIESP
Temprature fusion
135
Juillet 2014
Valider
Obtention des deux solides ou dun solide et dune phase organique sche.
Contrle des produits obtenus par prise du point de fusion ou par ralisation dune CCM dune solution de
BH (2 volumes de cyclohexane pour 1 volume dactone ; dissolution dune pointe de spatule de BH dans 2
mL de cyclohexane et comparaison un dpt de BH commercial).
En cas dimpossibilit dvaporer le solvant de la phase organique, seul BH peut tre caractris.
GRIESP
136
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
137
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Le jet deau
Niveau :
premire
Thme :
nergie
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de premire
Notions et contenus
Comptences attendues
Formes et principe de la conservation dnergie
nergie dun point matriel en mouvement dans Connatre et utiliser lexpression de lnergie cintique
le champ de pesanteur uniforme : nergie
dun solide en translation et de lnergie potentielle de
cintique, nergie potentielle de pesanteur,
pesanteur dun solide au voisinage de la Terre.
conservation ou non conservation de lnergie
Raliser et exploiter un enregistrement pour tudier
mcanique.
lvolution de lnergie cintique, de lnergie potentielle
Frottements ; transferts thermiques ; dissipation et de lnergie mcanique dun systme au cours dun
dnergie.
mouvement.
Formes dnergie
Connatre diverses formes dnergie.
Principe de conservation de lnergie.
Exploiter le principe de conservation de lnergie dans
des situations mettant en jeu diffrentes formes
dnergie.
Convertir lnergie et conomiser les ressources
Production de lnergie lectrique ; puissance.
Distinguer puissance et nergie.
Connatre et utiliser la relation liant puissance et
nergie.
Connatre et comparer des ordres de grandeur de
puissances.
Schmatiser une chane nergtique pour interprter les
conversions dnergie en termes de conservation, de
dgradation.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
GRIESP
Version 1
(niveau initiation )
1
1
1
2
2
Niveaux de difficult
Version 2
(niveau confirm )
1
2
1
3
2
138
Version 3
(niveau expert )
1
4
3
3
2
Juillet 2014
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
139
Juillet 2014
On fournit ci-dessous une information technique issue de la fiche touristique de la ville de Genve relative
son clbre jet deau qui culmine 140 m (cf. photographie) :
vitesse djection du jet : 200 km/h.
On donne la valeur de lintensit du champ de pesanteur g = 10 ms-2.
Question :
l'aide de ces donnes et en assimilant un volume deau un solide, retrouver l'ordre de grandeur de la
hauteur du jet.
GRIESP
140
Juillet 2014
On fournit ci-dessous des informations techniques issues de la fiche touristique de la ville de Genve
relative son clbre jet deau (cf. photographie) :
Dbit : 500 L/s,
Vitesse djection du jet : 200 km/h
Puissance de l'clairage : 9 kW
Question :
l'aide de ces donnes, trouver l'ordre de grandeur de la hauteur du jet.
GRIESP
141
Juillet 2014
On fournit ci-dessous des informations techniques issues de la fiche touristique de la ville de Genve
relative son clbre jet deau (cf. photographie) :
Dbit : 500 L/s,
Puissance des pompes : 1MW,
Puissance de l'clairage : 9 kW
Question :
l'aide de ces donnes, trouver l'ordre de grandeur de la hauteur du jet.
GRIESP
142
Juillet 2014
Parmi les donnes du problme, lesquelles sont pertinentes ? Leur attribuer un symbole et
donner leur valeur numrique dans le systme international dunits (SI).
Quelles sont les grandeurs physiques non prcises qui pourraient tre utiles la rsolution du
problme ? Leur attribuer un symbole et donner leur valeur numrique dans le systme
international dunits (SI). (versions 2 et 3)
Rappeler les expressions de lnergie cintique, de lnergie potentielle de pesanteur, de
lnergie mcanique. En labsence de frottement, que vrifie lnergie mcanique ?
Quelle est la relation qui existe entre puissance et nergie pendant une dure t ? (version 3)
Exprimer lnergie mcanique dune masse m deau en bas du jet et en haut du jet.
On cherche exprimer le dbit massique
APP
ANA
m
o la masse m est jecte par la pompe pendant
t
m
D . o D est le dbit volumique et la masse volumique de
t
leau. Quimpose sur les coefficients et lanalyse dimensionnelle de lexpression
m
D . : en terme de longueur ? en terme de masse ? (version 3)
t
la dure t . sous la forme
REA
Dans le cas o des frottements existeraient, quelle influence aurait cette dissipation dnergie sur
la variation dnergie mcanique ? Que peut-on en dduire concernant la hauteur relle du jet
deau, comparativement la hauteur calcule ?
VAL
GRIESP
143
Juillet 2014
g 10 ms 2 (version 2).
Lnergie cintique dune masse m deau est Ec
1 2
mv .
2
E
pendant une dure t .
t
Lnergie communique une masse m deau leve dune hauteur h pendant une dure t est
E mgh en labsence de frottement o g 10ms 2 .
E m
gh et dy faire intervenir le dbit D et la masse
t t
et le champ de pesanteur g 10 ms 2 plutt que la masse m et la
1 2
mv 0
2
Etat final : leau en haut a une nergie mcanique E f 0 mgh
Etat initial : leau en bas a une nergie mcanique Ei
v 2 55, 6
h
154 m
2g
2 10
2
Version 3 :
Premire mthode :
m mV
V
m
et D
.
V
t
m
D .
Ainsi,
t
Or
GRIESP
144
Juillet 2014
m
m
sous la forme
D . .
t
t
Les units donnent : pour les secondes : 1 et pour les kilogrammes : 1 .
m
Ainsi,
D .
t
P
106
Dans tous les cas, on trouve : h
200 m
D.g. 0,5 10 103
Deuxime mthode : on cherche
Valider
Version 1 :
La valeur trouve (154 m) est bien du mme ordre de grandeur que la valeur relle (140 m), mais cette
dernire est plus faible du fait des frottements ; des transferts thermiques ; de la dissipation dnergie.
Versions 2 et 3 :
On pourrait estimer la hauteur du jet un immeuble ayant de nombreux tages (de 3 m environ) daprs la
photo.
GRIESP
145
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
146
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Le hobbit
Niveau :
Thme :
Activit exprimentale :
Origine du sujet :
Programme de premire S
premire S
Comprendre (lois et modles)
non
GRIESP
Notions et contenus
Comptences attendues
Cohsion et transformations de la matire
Variation de temprature et transformation Interprter lchelle microscopique les aspects
physique dun systme par transfert thermique.
nergtiques dune variation de temprature et dun
changement dtat.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficults
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
(niveau confirm )
(niveau confirm )
2
2
3
4
2
2
2
2
2
3
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1) quil commence par lire en entier, puis lenseignant prsente la vido ou si
llve dispose dun poste informatique, il visualise seul la vido.
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la fiche
2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 (deux types de solution) pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
147
Juillet 2014
Symbol
e
Masse
molaire
(g.mol-1)
Masse
volumique
(g.cm-3)
Temprature
de fusion
(C)
Temprature
dbullition
(C)
Energie
massique
de fusion
(kJ.kg-1)
Capacit
thermique
massique
(J.kg-1.K-1)
Au
79
197
19,3
1064
2856
63,7
129
Question : laide des documents fournis ci-dessus, dterminer la quantit dnergie ncessaire pour
fondre lor devant remplir la statue. Les scnes du film portant sur la fusion de lor et sur la noyade de
Smaug vous semblent-elle ralistes ?
GRIESP
148
Juillet 2014
Symbol
e
Masse
molaire
(g.mol-1)
Masse
volumique
(g.cm-3)
Temprature
de fusion
(C)
Temprature
dbullition
(C)
Energie
massique
de fusion
(kJ.kg-1)
Capacit
thermique
massique
(J.kg-1.K-1)
Au
79
197
19,3
1064
2856
63,7
129
Question : Les scnes du film portant sur la fusion de lor et sur la noyade de Smaug sont-elles
ralistes ? Justifiez votre rponse en vous basant sur les documents fournis ci-dessus.
GRIESP
149
Juillet 2014
APP
ANA
- Quelle est lnergie transfrer lor de masse mAu pour quil change dtat ?
- Le volume dun cylindre est gal au produit de sa surface par sa hauteur.
- Vrifier lhomognit des formules tablies.
- Vrifier les calculs numriques et rflchir la cohrence des chiffres significatifs du rsultat
donn.
REA
GRIESP
150
Juillet 2014
Sapproprier le problme.
La statue est assimile un cylindre de hauteur H = 15 m et de diamtre D = 2,5 m. Elle est entirement
en or de masse mAu .
La masse volumique de lor a pour valeur : Au 19,3 g cm3 .
Dans la grotte, lor est initialement ltat solide la temprature i 10C .
La capacit thermique massique de lor pression constante a pour valeur : cP 129 J kg 1 K1 .
Dans la grotte, lor passe de ltat solide ltat liquide la temprature f 1064C .
L f 63,7 kJ kg 1
Analyser
D
V H
2
Le volume de la statue :
relation (1)
mAu Au V
relation (2)
On suppose que tout lor du moule passe de ltat solide ltat liquide et que la forge ne dpasse pas la
temprature de fusion de lor, soit f 1064C .
Au(s)
Au(s)
Q1
i 10C
( Pi 101,3kPa)
Transfert thermique
Q2
f 1064C
( Pf 101,3kPa)
( Pf 101,3kPa)
Transfert thermique
transfrer lor vers dans le moule pour quil fonde est gale : Q Q1 Q2
GRIESP
Q mAu cP f i mAu L f
Q mAu cP f i L f
mAu
relation (4)
Do
Q2 mAu L f
Raliser
Lnergie
Au(l)
f 1064C
Au H D 2
Au H D 2 c P f i L f
151
Juillet 2014
A.N. :
4
Q 2,8 1011 J 2,8 102 GJ
Valider
La masse
mAu
mAu
Au H D 2
Q (en GJ )
avec 1 tec = 29,307 GJ
29,307
2,8 102
mC
29,307
mC 9,6 tonnes soit environ 10 tonnes de charbon minral 600 fois moins que la consommation
mC
GRIESP
152
Juillet 2014
L f 63,7 kJ kg 1
D
V H
2
- Volume de la statue :
Analyser
- Q1 mAu cP f i
- Q2 mAu L f
Raliser
- Le calcul analytique de lnergie Q transfrer lor vers dans le moule pour quil
fonde est effectu.
- Application numrique correcte : Q 2,8 1011 J
- Calcul de la masse dor faire fondre : mAu 1,4 103 tonnes dor tonnes dor
GRIESP
153
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Production solaire d'lectricit
Niveau :
Terminale S (enseignement de spcialit)
Thme :
Matriaux
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Mots cls
Conducteurs, supraconducteurs, cristaux liquides.
Semi-conducteurs, photovoltaques.
Niveaux de difficult
(niveau initiation )
2
2
1
2
2
Ce document propose une rsolution de problme plusieurs niveaux de rsolutions. L'existence de ces
diffrents niveaux, dont le premier est relativement lmentaire, permet d'une part d'utiliser cette activit
comme introduction la rsolution de problme et d'autre part de montrer un exemple de rsolution
itrative , chaque tape apportant une prcision supplmentaire la prcdente. On peut noter que
certaines rsolutions de problmes, extrmement intressantes par ailleurs, ne permettent pas une telle
dmarche, les niveaux de rsolutions plus prcis tant hors de porte des lves ou ncessitant trop de
temps.
Il n'est pas ncessaire d'avoir ralis tous les niveaux de rsolution pour considrer que l'on a rpondu la
question, mais le rsultat doit tre associ des commentaires montrant que l'lve est conscient de la
prcision avec laquelle il a travaill (ordre de grandeur ou valeur prcise).
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Nous proposons des exemples de solution pour le professeur (fiche 2).
La fiche 3 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
154
Juillet 2014
Problme :
Quelle surface de panneaux solaires serait ncessaire pour produire la totalit de llectricit produite en
France en un an ? Est-ce raliste ?
Document n1: clairement
Sources : http://en.wikipedia.org/wiki/Insolation
Lclairement (Insolation en anglais) est la mesure de lnergie solaire reue sur une certaine surface
pendant un certain temps. Il sexprime habituellement en watts par mtres carr (W/m2), kilowatt-heures
par mtres carr et par jour (kWh/(m2jour)) ou kilowatt-heures par mtres carr et par an (kWh/(m2an)).
La carte ci-dessous donne des rsultats pour une anne densoleillement en Europe.
GRIESP
155
Juillet 2014
GRIESP
156
Juillet 2014
Pour produire une puissance de l'ordre de P 5.10 11 kWh / an (ou une nergie de E 5.10 11 kWh en un
an) (APP : informations donnes dans lintroduction du problme), il faut donc utiliser une surface S =
P
I
P 5,2.10 11
=
= 3,2.10 9 m 2 , soit un carr de ct d 57 km (REA).
I
160
157
Juillet 2014
Sans tre encore compltement extravagante, cette valeur illustre toutefois que la ralisation pratique
d'une telle centrale poserait un certain nombre de difficults (VAL).
Approche n2 : mthode de rsolution plus globale
Sapproprier
Sapproprier le problme.
I 1600
kWh / an / m 2
Pelec
Psolaire
Si S est la surface utilise, Psolaire = IS , la surface S ncessaire pour produire une puissance lectrique P
est : S =
P
I
5,2.10 11
= 3,2.10 9 m 2 , soit un carr de ct
0,1 1600
d 57 km .
Valider
Avoir un regard critique sur les
rsultats obtenus
GRIESP
158
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
Une valeur raliste de l'clairement est bien extraite du document 1, soit une valeur
moyenne sur la France, soit pour une rgion particulire.
La signification du rendement donn au document 2 est correctement dfinie en
termes d'nergie ou de puissance
Bien formuler le lien entre puissance solaire disponible, surface claire et
clairement.
Obtenir la valeur numrique de la surface ncessaire.
Exprimer la surface obtenue dans une unit adquate.
La surface calcule est compare celle des centrales existantes
La communication est claire, cohrente avec un vocabulaire scientifique prcis.
Les calculs sont effectus partir de formules littrales, dans un langage
mathmatique correct.
159
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Dilatation des ocans
Niveau :
Terminale S Enseignement de spcialit
Thme :
Eau
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Mots-cls
Mers, ocans ; climat
Description du document
Ce document regroupe deux versions :
La version dorigine dj tudie
Une nouvelle version plus simple.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Version 1
(niveau initiation)
2
2
2
2
1
Niveaux de difficult
Version 2
(niveau confirm )
3
3
3
2
1
Version 3
(niveau expert )
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite
GRIESP
160
Juillet 2014
GRIESP
161
Juillet 2014
dorsale
Iles du Cap
Vert
AFRIQUE
0
2000
4000
6000
profondeur (m)
Document 3 : Donnes
V
pour une lvation de temprature de 1C : 1,5 10-4
V
- Volume dune paisseur h deau la surface S dune sphre de rayon R : V = S h si R >> h
- variation de volume pour une variation de hauteur surface constante : V = S h
Question :
Au cours du XXme sicle, la temprature moyenne la surface de la Terre a augment. Cet
chauffement a induit une dilatation des eaux ocaniques.
Estimer la variation du niveau des ocans qui rsulte de cet chauffement, afin de savoir sil sagit
dun phnomne ngligeable ou pas.
Analyser la valeur numrique obtenue, ainsi que le modle utilis.
GRIESP
162
Juillet 2014
Questions :
En utilisant les documents fournis et en introduisant ventuellement dautres grandeurs qui vous
paraissent utiles :
1. Estimer la variation du volume dun kilogramme deau liquide conscutif une augmentation de
temprature de 1C, puis la variation relative de ce volume (c'est--dire la variation de volume rapporte au
volume total) correspondante.
2. Prsenter les tapes du raisonnement permettant dvaluer numriquement la variation du
niveau des ocans et le mettre en uvre.
3. Analyser la valeur numrique obtenue, ainsi que le modle utilis.
GRIESP
163
Juillet 2014
dorsale
Iles du Cap
Vert
AFRIQUE
0
2000
4000
6000
profondeur (m)
Document 3 : Donnes numriques
- volution du volume dun kilogramme deau en fonction de la temprature :
Le tableau suivant donne lvolution du volume dun kilogramme deau en fonction de la temprature.
Temprature en C
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
Volume de 1 kg deau en m3
1,00035.10-3
1,00045.10-3
1,00056.10-3
1,00068.10-3
1,00085.10-3
1,00095.10-3
1,00110.10-3
1,00126.10-3
1,00144.10-3
1,00164.10-3
1,00184.10-3
GRIESP
164
Juillet 2014
V
V
GRIESP
165
Juillet 2014
Sapproprier le problme
- Pour valuer la profondeur moyenne de locan, il faut chercher la ligne horizontale pour laquelle la
surface en bleu entre cette ligne et la ligne 6000 est gale la surface en blanc au-dessus. Cette ligne se
situe entre 4000 m et 5000 m. On peut choisir h = 5 km. Cest trs approximatif mais on ne connat rien de
la profondeur des autres ocans.
En notant S la surface des ocans (70 % de la surface de la Terre) et en utilisant les donnes du document
3, on obtient :
GRIESP
V Sh
9 10 5 h 9 10 5 5 10 3 0,5 m .
V
Sh
166
Juillet 2014
Daprs nos calculs, le niveau des ocans se serait lev de 0,5 m au cours du XXme sicle ce qui
semble beaucoup. Cest lhypothse sur le rchauffement de la totalit de leau des ocans qui majore
notre rsultat. Dans la ralit, leau ne schauffe que sur quelques mtres au plus.
Notre modle est trop simple pour qu'on puisse donner une valeur proche de la valeur relle mais cette
tude montre quand mme que l'lvation de temprature a un impact sur le niveau des ocans et justifie
les craintes des petits tats insulaires.
Le plus inquitant est l'volution de la temprature donne par le document 1 : partir de 1980, la pente
est beaucoup plus importante et il ny a plus de paliers.
V
V
1,5.104
Lobservation du document 2, permet de faire une valuation de la profondeur moyenne des ocans. En
analysant rapidement la coupe propose par le document on peut lvaluer 3 km.
On admet que le coefficient de dilatation de leau sale ocanique est comparable celui estim cidessus. En notant S la surface des ocans, on crit :
Sh
1,5.10 4 . On en dduit h 45 cm
Sh
Remarque :
Une alternative consiste valuer le volume des ocans mais il faut connatre la surface dune sphre.
Volume des ocans : Vo 0,7.4RT2 h 1.11018 m 3
Augmentation de volume par dilatation : Vo 1,5.104 .1,1.1018 1,7.1014 m 3
Augmentation de la hauteur qui en rsulte : h
Vo
0,45 m . On constate une certaine maladresse
0,7.4RT2
dans cette mthode car une simplification par la surface nest pas vue mais le principe est compris, on
pourra ventuellement ici suggrer lors de la correction une amlioration la solution propose.
GRIESP
167
Juillet 2014
3.
Le phnomne ne semble pas ngligeable : si lamplitude du rchauffement climatique saccentuait au
cours du XXIme sicle, leffet de dilatation des ocans pourrait tre mme de menacer certains littorales.
Mais il faut fortement nuancer le rsultat : la totalit de leau ocanique nest probablement pas affecte par
leffet de dilatation. Sil sagit seulement de leau en surface, leffet est donc sans aucun doute nettement
moindre !
Bien entendu dautres facteurs interviennent dans ltude de laugmentation du niveau de la mer.
GRIESP
168
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
Raliser
La relation h h
V
est tablie et utilise pour calculer h.
V
GRIESP
169
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Voiture en mouvement
Niveau :
Terminale S (enseignement spcifique)
Thme :
Observer (lois et modles)
Activit exprimentale :
oui
Origine du sujet :
GRIESP
Programme de Terminale S
Notions et contenus
Proprits des ondes
Effet Doppler
Comptences exigibles
Mettre en uvre une dmarche exprimentale pour
mesurer une vitesse en utilisant leffet Doppler.
Description du document
Une version unique dune rsolution de problme caractre exprimental.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Version 1
(niveau confirm )
1
2
3
2
1
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Il dispose dun ordinateur avec Audacity, Regressi ainsi que le fichier son du klaxon de la voiture en
mouvement.
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
170
Juillet 2014
Document 2
L'effet Doppler
Quand une source sonore est en mouvement par rapport un observateur, la frquence de l'onde perue
par l'observateur est diffrente de la frquence de l'onde mise par la source
Cette modification de la frquence constitue l'effet Doppler.
La vitesse radiale de la source vS (composante de la vitesse dans la direction source observateur) peut tre
calcule partir de l'une des deux relations suivantes :
f -f
f - fE
vS v A
quand la source s'approche ; vS v
quand la source s'loigne
fA
fE
avec : v : clrit de l'onde sonore : v = 340 m.s-1
f : frquence d'mission de la source.
fA : frquence du son peru par lobservateur quand la source sapproche.
fE : frquence du son peru quand la source sloigne.
GRIESP
171
Juillet 2014
Document 3
Ralisation de l'enregistrement
L'enregistrement du klaxon d'un vhicule, roulant vitesse constante,
a t ralis par temps sec sur la route dpartementale D 973 entre
la sortie du virage et le chemin de Javage, en plaant un
magntophone mi-chemin sur le bas-ct de la route.
Cet enregistrement sonore est tlchargeable sur le mme site que
le document.
magntophone
Question :
Le conducteur du vhicule est-il en infraction vis--vis du code de la route ?
Valider votre rponse.
GRIESP
172
Juillet 2014
GRIESP
173
Juillet 2014
Il faut commencer par dterminer la frquence du son enregistr quand la voiture sapproche, note f A puis
la frquence du son enregistr quand la voiture sloigne note fE. Pour que la vitesse radiale de la source
corresponde la vitesse de la voiture, on prendra un chantillon de lenregistrement au dbut puis la fin.
On calcule ensuite laide des formules donnes dans le document 2 la vitesse radiale de la source donc
la vitesse de la voiture. Pour cela, il faut liminer f entre les deux relations car la frquence dmission de la
source est inconnue. On valide ensuite notre rsultat laide de lchelle fournie sur le plan du document 3.
Pour dterminer la frquence du son enregistr quand la voiture sapproche, on utilise Audacity. On
prlve un petit chantillon de la bande son quon analyse avec Regressi. On peut :
soit mesurer la priode et en dduire la frquence ;
soit raliser le spectre en frquence (mthode retenue ici).
Echantillon
On trouve fA = 538 Hz
GRIESP
174
Juillet 2014
En procdant de la mme manire avec un chantillon de la bande son prlev vers la fin de
lenregistrement, on trouve fE = 474 Hz
Remarque : lenregistrement est beaucoup moins bon la fin car bruit par le souffle de lair dplac par la
voiture.
vS f A - f
vS f A vf A - vf vf f A (v - vS )
v fA
On obtient de mme : vf f E (v vS )
En galant les deux galits, on obtient : vS v
Application numrique : vS 340
f A fE
f A fE
538 474
21,5 m.s 1. 77, 4 km.h1
538 474
Cette vitesse tant largement infrieure la vitesse limite autorise hors agglomration, par temps sec, on
peut conclure que le conducteur nest pas en infraction.
Comparer le rsultat obtenu avec le rsultat dune autre approche (mesure exprimentale
donne ou dduite dun document joint, simulation numrique).
80 16
64 m
20
GRIESP
64
21 m.s 1 ce qui valide notre rsultat.
3, 00
175
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
176
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Loctobasse
Niveau :
Terminale S Spcialit Physique
Thme :
Son et musique
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
sujet du baccalaurat donn en septembre 2013 en mtropole
Mots-cls
Instruments cordes, vent et percussion.
Acoustique musicale ; gammes ; harmonies.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Version 3
Comptences
(niveau confirm )
(niveau confirm )
(niveau expert )
4
3
4
Sapproprier (APP)
3
3
4
Analyser (ANA)
2
2
4
Raliser (REA)
1
1
1
Valider (VAL)
2
2
3
Communiquer (COM)
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
177
Juillet 2014
Le son le plus grave de la contrebasse jouant vide est un mi0. La longueur de la corde mettant cette
note vaut L0 = 1,05 m. On souhaite construire une octobasse qui puisse mettre la note do-1.
En faisant lhypothse que loctobasse possde une corde de mme masse linique et de mme tension
que la corde mi0 de la contrebasse, que peut-on dire de la longueur de la corde L-1 de loctobasse
ncessaire pour mettre la note do-1 ? quelle difficult se trouve confront le luthier ?
Problme
En saffranchissant de lhypothse prcdente, quelle(s) solution(s) technique(s) le luthier peut-il
proposer pour que, en respectant le cahier des charges (document 3), une mme corde de
loctobasse puisse mettre un do-1 et aussi un r-1 ?
Remarques : lanalyse des donnes ainsi que la dmarche suivie sont values et ncessitent dtre
correctement prsentes. Les calculs numriques seront mens leur terme avec rigueur.
Document 1. Quelques informations
Une corde de longueur L vibrant dans son mode fondamental vrifie la relation :
L = avec : longueur donde de la vibration de la corde.
La clrit v de londe sur la corde est lie la tension T impose la corde et sa masse linique par la
relation :
avec T en N et en kg.m-1
Le domaine du spectre audible pour lhomme va de 20 Hz 20 kHz.
GRIESP
178
Juillet 2014
doigts mtalliques
manettes
GRIESP
179
Juillet 2014
(car f
GRIESP
et L =
; donc f
v
1
T
180
Juillet 2014
GRIESP
181
Juillet 2014
GRIESP
182
Juillet 2014
mtalliques
Le son le plus grave de la contrebasse
jouant vide est un mi0. La longueur de la
corde mettant cette note vaut 1,05 m.
GRIESP
manettes
183
Juillet 2014
ANA
APP
k
Dans le cadre de lhypothse faite dans cette question, montrer que f = L avec k une constante
ANA
APP
ANA
loctobasse puisse jouer la note do-1 ? Dans quel sens varient ces grandeurs par rapport celles
de la corde de la contrebasse ?
Aides pour la version 3 uniquement :
Les notes les plus graves joues avec la contrebasse sont-elles plus graves, plus aigues ou
identiques que les notes joues avec une octobasse ?
APP
Comparer sur la photo les longueurs des cordes de loctobasse et de la contrebasse.
Quelle est la frquence de la note mi0 ?
Les notes les plus graves joues avec la contrebasse ont-elles une frquence plus leve, gale
ou infrieure celle des notes joues avec une octobasse ?
ANA
Donner la relation liant la frquence f du mode de vibration fondamental, la longueur de la corde L
et la clrit v de londe sur la corde.
Montrer par analyse dimensionnelle que la clrit v de londe sur la corde est lie la tension T
impose la corde et sa masse linique par la relation : v
Montrer que la frquence f du mode de vibration fondamental est lie par la longueur de la corde
L, la tension T impose la corde et sa masse linique par la relation :
GRIESP
184
1
T
.
2L
Juillet 2014
REA
Daprs le document 1, L =
Analyser
et v
donc f
v
et
2L
1
T
T
Version 2 :
Sapproprier
Daprs le document 1, f
v
.
2L
Daprs le document 2, la longueur vide de loctobasse est 2,18 m et ses doigts mtalliques permettent
de rduire la longueur des cordes pour jouer les diffrentes notes.
Question pralable n 2
Version 1 :
Sapproprier Extraire l'information utile.
Daprs lnonc de la deuxime question pralable, la corde de loctobasse et sa tension sont identiques
celles de la contrebasse.
Daprs le document 2, f0 = 41,2 Hz et fdo-1 = 16,3 Hz.
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Si la corde de loctobasse et sa tension taient identiques celles de la contrebasse, la longueur L-1 de la
corde du do-1 devrait vrifier : L-1 fdo-1 = L0 f0 donc L-1 = L0 f0 / fdo-1.
Raliser
Valider
Version 2 :
Les lments de rponse de la version 2 sont identiques ceux de la version 1. Lappropriation des
informations utiles est toutefois facilite dans cette version car il nest plus ncessaire de rechercher les
valeurs des frquences des notes dans les documents.
GRIESP
185
Juillet 2014
Problme
Versions 1 et 2 :
Obtention du do-1 avec une octobasse
Sapproprier Extraire l'information utile.
Daprs lnonc du problme, on saffranchit de lhypothse prcdente, cest--dire que lon ne considre
plus que la corde de loctobasse et sa tension sont identiques celles de la contrebasse.
De plus, daprs le cahier des charges (document 3), la longueur des cordes de loctobasse est fixe
2,18 m : on ne considre donc pas dans ce problme que ce paramtre est ajustable.
Analyser
Cette longueur est infrieure celle que lon a calcule dans la question prcdente. Daprs la formule
f
1
T
donc rendre la note plus aigue quun mi0 si rien nest fait pour la tension et/ou la masse linique de la
corde.
f
1
T
2L
Elaborer une version simplifie de la situation en explicitant les choix des hypothses faites.
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Le doigt mtallique doit tre situ une distance prcise de lextrmit de la corde. On fait lhypothse que
la tension de la corde nest quasiment pas modifie. La masse linique nest pas modifie.
En reprenant le raisonnement des questions prliminaires, on obtient : L r-1 = Ldo-1 fdo-1 / fr-1.
Raliser
L r-1 = Ldo-1 16,3 / 18,3 = 1,94 m donc le doigt mtallique doit tre plac 2,18 1,94 = 0,24 m du haut
de la corde.
GRIESP
186
Juillet 2014
Version 3 :
Utilisation de cordes diffrentes pour fabriquer une contrebasse ou une octobasse
Analyser
Dterminer et noncer les lois physiques qui seront utilises.
Daprs le programme de lenseignement spcifique en Terminale S, f
Sapproprier
Daprs le document 1, L = .
Daprs le document 1, la clrit v de londe sur la corde dpend uniquement de la tension T impose la
corde et de sa masse linique .
Analyser
Proposer une mthode permettant de rsoudre le problme pos.
Il faut russir relier les diffrentes grandeurs entre elles (f, L, T, ).
Pour cela, il faut notamment mener une analyse dimensionnelle.
Raliser
Analyser
donc f
v
et
2L
1
T
T
tant donn que v
.
2L
Sapproprier
Valider
GRIESP
187
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
1
T
(version 1).
2L
1
T
peut tre trouve par analyse dimensionnelle (version 3).
2L
Pour jouer un do-1 avec une corde plus courte, le luthier peut diminuer la tension T de
la corde et/ou augmenter sa masse linique.
Les modifications qualitatives ncessaires de T et pour atteindre le do-1 sont
justifies correctement partir des relations prcdentes.
Le raisonnement conduisant Lr-1 et la position du doigt mtallique est
satisfaisant.
On trouve que : L-1 = 1,05 41,2 / 16,3 = 2,65 m.
Lanalyse dimensionnelle permettant de retrouver f
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
1
T
est correctement
2L
188
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Le jet deau
Niveau :
terminale
Thme :
conservation de lnergie
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet : GRIESP
Programme de terminale
Notions et contenus
Temps, mouvement et volution
nergie mcanique.
Comptences attendues
Analyser les transferts nergtiques au cours dun
mouvement dun point matriel
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Niveaux de difficult
Version 1
(niveau confirm )
1
2
3
2
2
Version 2
(niveau expert )
1
4
3
3
2
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
189
Juillet 2014
On fournit ci-dessous des informations techniques issues de la fiche touristique de la ville de Genve
relative son clbre jet deau qui culmine 140 m (cf. photographie) :
Dbit : 500 L/s,
Puissance des pompes : 1 MW
On donne la valeur de lintensit du champ de pesanteur g=10ms-2 et la masse volumique de
leau 1,0.103 kg.m3 .
La relation entre puissance et nergie est P
E
pendant une dure t .
t
Question :
l'aide de ces donnes, retrouver l'ordre de grandeur de la hauteur du jet.
GRIESP
190
Juillet 2014
On fournit ci-dessous des informations techniques issues de la fiche touristique de la ville de Genve
relative son clbre jet deau (cf. photographie) :
Dbit : 500 L/s,
Puissance des pompes : 1 MW,
Puissance de l'clairage : 9 kW
Question :
l'aide de ces donnes, trouver l'ordre de grandeur de la hauteur du jet.
GRIESP
191
Juillet 2014
Parmi les donnes du problme, lesquelles sont pertinentes ? Leur attribuer un symbole et
donner leur valeur numrique dans le systme international dunits (SI).
Quelles sont les grandeurs physiques non prcises qui pourraient tre utiles la rsolution du
problme ? Leur attribuer un symbole et donner leur valeur numrique dans le systme
international dunits (SI). (version 2)
Rappeler les expressions de lnergie potentielle de pesanteur, de lnergie mcanique. En
labsence de frottement, que vrifie lnergie mcanique ?
quoi sert lnergie communique par la pompe une masse m deau ?
Quelle est la relation qui existe entre puissance et nergie pendant une dure t ? (version 2)
Exprimer lnergie mcanique dune masse m deau en bas du jet et en haut du jet.
On cherche exprimer le dbit massique
APP
ANA
m
o la masse m est jecte par la pompe pendant
t
m
D . o D est le dbit volumique et la masse volumique de
t
leau. Quimpose sur les coefficients et lanalyse dimensionnelle de lexpression
m
D . : en terme de longueur ? en terme de masse ? (version 3)
t
la dure t . sous la forme
REA
Dans le cas o des frottements existeraient, quelle influence aurait cette dissipation dnergie sur
la variation dnergie mcanique ? Que peut-on en dduire concernant la hauteur relle du jet
deau, comparativement la hauteur calcule ?
VAL
GRIESP
192
Juillet 2014
On pose :
le dbit D 500 L/s 0,5 m3s-1 ,
la puissance des pompes P 1 MW 1,0.106 W ,
et la hauteur du jet h , dterminer.
Analyser
Dterminer et noncer les lois physiques qui seront utilises.
valuer quantitativement les grandeurs physiques inconnues et non
prcises
E
pendant une dure t .
t
Lnergie communique une masse m deau leve dune hauteur h pendant une dure t est
E mgh en labsence de frottement o g 10 ms 2 .
E m
gh et dy faire intervenir le dbit D et la masse
Il sagit de relier ces deux expressions : P
t t
volumique de leau 1,0.103 kg.m3 et le champ de pesanteur g 10 ms 2 plutt que la masse m et la
dure t .
La relation entre puissance et nergie est P
Raliser
Premire mthode :
m mV
o V est le volume deau lev.
t V t
V
m
et D
.
V
t
m
D .
Ainsi,
t
Or
m
m
D . .
sous la forme
t
t
Les units donnent : pour les secondes : 1 et pour les kilogrammes : 1 .
m
D .
Ainsi,
t
P
106
Dans tous les cas, on trouve : h
200 m
D.g. 0,5 10 103
Deuxime mthode : on cherche
Valider
Version 1 :
La valeur trouve (200 m) est bien du mme ordre de grandeur que la valeur relle (140 m), mais cette
dernire est plus faible du fait des frottements ; des transferts thermiques ; de la dissipation dnergie.
Versions 2 :
On pourrait estimer la hauteur du jet un immeuble ayant de nombreux tages (de 3 m environ) daprs la
photo.
GRIESP
193
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
194
Juillet 2014
Rsolution de problme :
COMMENT PROTGER LA COQUE DUN BATEAU DE LA CORROSION ?
Niveau :
Terminale S Spcialit Physique
Thme :
Matriaux
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
sujet du baccalaurat donn en juin 2013 en mtropole
Mots-cls
Cycle de vie
Corrosion, protection.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Version 1
(niveau dbutant )
2
2
2
1
2
Niveaux de difficult
Version 2
(niveau confirm )
3
3
2
1
2
Version 3
(niveau expert )
4
4
2
1
2
n( e )
).
k
La version 2 est le sujet du baccalaurat donn en juin 2013 en mtropole. Ce sujet prsente des
difficults pour les lves, surtout concernant :
lappropriation des documents (notion de potentiel standard, de densit de courant) ;
lanalyse du problme (par exemple, la relation I = J S est manquante dans lnonc. Il faut
rsonner partir des units).
La version 3 du problme est trs difficile et ce sujet est rserv aux lves ayant un got marqu et/ou
des facilits pour ce type d'activit. En effet, on supprime des donnes du document 1 juges redondantes
et considres comme des comptences exigibles (M
Mk+ + k e-, une mole de mtal oxyd produit k
moles dlectrons) ; On ajoute un document sur un navire coque en acier (c'est l'lve d'avoir l'initiative
d'une part de penser valuer la surface immerge du navire et d'autre part de mettre en uvre un
raisonnement pour procder cette valuation) ; On supprime les questions prliminaires (on prsente
ainsi une rsolution de problmes plus authentique) ; On supprime le seuil des 50 % de la masse de mtal
(on se concentre sur la problmatique centrale, dtail non essentiel dans la dmarche) ; On demande
uniquement un ordre de grandeur (la situation est plus ouverte) ; les lves doivent trouver que lanode
sacrificielle peut tre en zinc, en aluminium ou en magnsium.
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
Juillet 2014
195
Anode
sacrificielle
n( e )
k
Q
o, dans le systme international, I sexprime en ampre (A), Q en coulomb (C) et t en seconde
t
(s).
Rsolution de problme
Questions pralables
Un bateau possde une coque en acier donc compose essentiellement de fer. crire la demi-quation de
loxydation du fer mtallique.
Pourquoi lanode en zinc utilise est-elle qualifie de sacrificielle ?
GRIESP
196
Juillet 2014
Problme
On dsire protger pendant une anne la coque en acier dun bateau par une anode sacrificielle en zinc.
La surface de coque immerge dans leau de mer vaut S = 40 m.
Quelle est la masse totale danode sacrificielle en zinc quon doit rpartir sur la coque pour la protger
pendant une anne ? Exercer un regard critique sur la valeur trouve.
Donnes
Masse molaire du zinc : M = 65,4 g.mol-1
Une mole dlectrons possde une charge lectrique F = 9,65104 C.mol-1
Couple du fer : Fe2+ / Fe ; couple du Zinc : Zn2+ / Zn
Remarque :
Lanalyse des donnes, la dmarche suivie et lanalyse critique du rsultat sont values et ncessitent
dtre correctement prsentes.
GRIESP
197
Juillet 2014
Anode
sacrificielle
Pb2+ / Pb
-0,126
tain
2+
Sn / Sn
-0,138
Nickel
Ni2+ / Ni
-0,257
2+
Fer
Fe / Fe
-0,447
Zinc
Zn2+ / Zn
-0,760
Aluminium
Magnsium
3+
Al / Al
-1,67
2+
-2,37
Mg
/ Mg
Lorsque deux mtaux sont en contact et peuvent tre oxyds par le dioxygne, cest celui dont le
couple a le potentiel standard le plus faible qui soxyde : il constitue lanode et protge lautre
mtal qui ne ragira pas.
GRIESP
198
Juillet 2014
Q
o, dans le systme international, I sexprime en ampre (A), Q en coulomb (C) et t en seconde
t
(s).
Rsolution de problme
Questions pralables
Un bateau possde une coque en acier donc compose essentiellement de fer. crire la demi-quation de
loxydation du fer mtallique en considrant uniquement les couples du document 2.
Citer en justifiant votre rponse, les mtaux du tableau du document 2 susceptibles de protger la coque
en acier dun bateau. Pourquoi lanode utilise est-elle qualifie de sacrificielle ?
Problme
On dsire protger pendant une anne la coque en acier dun bateau par une anode sacrificielle en zinc.
La surface de coque immerge dans leau de mer vaut S = 40 m. Une anode sacrificielle sur une coque de
bateau doit tre remplace quand elle a perdu 50 % de sa masse.
Quelle est la masse totale danode sacrificielle en zinc quon doit rpartir sur la coque pour la protger
pendant une anne ? Exercer un regard critique sur la valeur trouve.
Donnes
Masse molaire du zinc : M = 65,4 g.mol-1
Une mole dlectrons possde une charge lectrique q = 9,65104 C
Remarque :
Lanalyse des donnes, la dmarche suivie et lanalyse critique du rsultat sont values et ncessitent
dtre correctement prsentes.
GRIESP
199
Juillet 2014
Anode
sacrificielle
Couple
2+
-0,126
tain
2+
Sn / Sn
-0,138
Nickel
Ni2+ / Ni
-0,257
Plomb
Pb / Pb
2+
Fer
Fe / Fe
-0,447
Zinc
Zn2+ / Zn
-0,760
Aluminium
Magnsium
3+
Al / Al
-1,67
2+
-2,37
Mg
/ Mg
Lorsque deux mtaux sont en contact et peuvent tre oxyds par le dioxygne, cest celui dont le
couple a le potentiel standard le plus faible qui soxyde : il constitue lanode et protge lautre
mtal qui ne ragira pas.
GRIESP
200
Juillet 2014
Q
o, dans le systme international, I sexprime en ampre (A), Q en coulomb (C) et t en seconde
t
(s).
Document 4: bateau commercial avec coque en acier
Le bateau commercial ci-dessus, en construction Gdansk en Pologne, possde une coque en acier qui
est donc compose essentiellement de fer.
Rsolution de problme
Problme
On dsire protger pendant une anne la coque en acier du bateau dcrit dans le document 4 par une
anode sacrificielle dont il faudra trouver la nature.
Quelle est lordre de grandeur de la masse totale danode sacrificielle quon doit rpartir sur la coque pour
la protger pendant une anne ? Exercer un regard critique sur la valeur trouve.
Donnes
MPb = 207,1 g.mol-1 ; MSn = 118,7 g.mol-1 ; MNi = 58,7 g.mol-1 ; MFe = 55,8 g.mol-1 ; MZn = 65,4 g.mol-1 ; MAl =
27,0 g.mol-1 ; MMg = 24,3 g.mol-1
Une mole dlectrons possde une charge lectrique q = 9,65104 C
Remarque :
Lanalyse des donnes, la dmarche suivie et lanalyse critique du rsultat sont values et ncessitent
dtre correctement prsentes.
GRIESP
201
Juillet 2014
APP
APP
ANA
APP
ANA
REA
VAL
GRIESP
202
Juillet 2014
APP
ANA
VAL
Version 1 :
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Le zinc va tre oxyd la place du fer. Le mtal protecteur est rong, les atomes mtalliques sont
transforms en ions mtalliques qui sont dissous.
Version 2 :
Sapproprier Extraire l'information utile.
Daprs le document 2, les mtaux susceptibles de protger la coque en acier sont ceux dont le potentiel
standard est infrieur celui du fer. Il sagit du zinc, de laluminium et du magnsium.
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Le zinc va tre oxyd la place du fer. Le mtal protecteur est rong, les atomes mtalliques sont
transforms en ions mtalliques qui sont dissous.
Problme
Version 1 :
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Dterminons dabord la masse de zinc consomme en une anne.
Comme nZn
mZn
alors mZn nZn M Zn
MZn
n( e )
2
Q
Q
M Zn
, alors mZn
F
2F
Daprs le document 2, I
Q
et I = j S.
t
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
On a donc Q = I t et Q = j S t.
Raliser
Savoir mener efficacement les calculs analytiques et la traduction numrique.
Mener la dmarche jusquau bout afin de rpondre explicitement la question pose.
Finalement m Zn
GRIESP
j S t
M Zn
2F
203
Juillet 2014
m Zn
Version 2 :
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Dterminons dabord la masse de zinc consomme en une anne.
Comme nZn
mZn
alors mZn nZn M Zn
MZn
n( e )
2
n( e )
MZn
2
Q
Q
M Zn
, alors m Zn
2q
q
Daprs le document 3, I
Raliser
Q
. On a donc Q = I t.
t
La densit de courant est j = 0,1 A.m-2. Au regard des units, on peut penser que j
I
.
S
Raliser
Finalement mZn
GRIESP
204
Juillet 2014
Version 3
Sapproprier Extraire l'information utile.
Daprs le document 1, la demi-quation doxydation du fer mtallique est : Fe = Fe2+ + 2 e
Daprs le document 2, les mtaux susceptibles de protger la coque en acier sont ceux dont le potentiel
standard est infrieur celui du fer. Il sagit du zinc, de laluminium et du magnsium.
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Le zinc, laluminium ou le magnsium vont tre oxyds la place du fer. Le mtal protecteur est rong, les
atomes mtalliques sont transforms en ions mtalliques qui sont dissous.
Dterminons dabord la masse de mtal M consomme en une anne (zinc, aluminium ou magnsium).
Comme nM
mM
alors mM nM M M
MM
n( e )
2
n( e )
MM
2
Q
Q
MM
, alors mM
q
2q
Daprs le document 3, I
Raliser
Q
. On a donc Q = I t.
t
La densit de courant est j = 0,1 A.m-2. Au regard des units, on peut penser que j
I
.
S
Analyser
Elaborer une version simplifie de la situation en explicitant les choix des hypothses faites.
On donne un ordre de grandeur de S en considrant que la coque du bateau peut tre assimile un
demi-cylindre de rayon R et de longueur L et immerge au 1/3..
S
R L
.
3
j S t
MM
2q
mZn
m Al
mMg
Soit environ 1 t de zinc consomm par an, 0,4 t daluminium ou 0,4 t de magnsium.
Il faut donc rpartir un de ces mtaux sur la surface de la coque.
Valider
Poser un regard critique sur la valeur numrique trouve.
Ce rsultat semble lev, la photo montre une anode sacrificielle qui semble assez petite. Il y a sans doute
plusieurs blocs rpartis sur la coque.
GRIESP
205
Juillet 2014
La coque nest pas un demi-cylindre. La surface est donc plus faible, ce qui diminue la masse obtenue. Le
bateau considrer est toutefois assez gros.
Il semble plus intressant dutiliser de laluminium ou du magnsium que du zinc car la masse est plus
faible. Il faut considrer peut-tre dautres facteurs (prix, faisabilit de la raction ) afin de choisir la
meilleure anode.
GRIESP
206
Juillet 2014
Analyser
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
207
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Mission Apollo
Niveau :
Terminale S Spcialit Chimie
Thme :
Leau
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
Apollo News Ref CM 1968.pdf
Mots-cls
Piles combustible.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
Version 3
Comptences
(niveau confirm 1 )
(niveau confirm 2 )
(niveau expert )
2
3
4
Sapproprier (APP)
2
3
4
Analyser (ANA)
3
3
3
Raliser (REA)
2
2
2
Valider (VAL)
2
2
2
Communiquer (COM)
Droulement de lactivit
Llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
208
Juillet 2014
Document 3 : fonctionnement dune cellule lmentaire dune pile combustible de type AFC.
e
circuit extrieur
dihydrogne
anode
lectrolyte
cathode
Au cours du fonctionnement de la
cellule lmentaire, les gaz dioxygne
et dihydrogne se combinent en
prsence d'un lectrolyte pour former
de l'eau. Durant ce processus, un
courant lectrique circule dans le
circuit extrieur reli aux deux
lectrodes.
dioxygne
eau
lectrodes poreuses
GRIESP
209
Juillet 2014
vue densemble
Donnes :
Masses molaires atomiques en g.mol-1 : M(H) = 1,0 et M(O) = 16,0 ;
Eau de boisson consomme par jour et par adulte : 2 L ;
Masse volumique de leau : 1,0.103 kg.m-3.
GRIESP
210
Juillet 2014
+
dioxygne
lectrolyte
cathode
anode
dihydrogne
eau
GRIESP
211
Juillet 2014
Document 4 : loi des tensions pour une association en srie de plusieurs cellules lmentaires dune
pile combustible.
U = U1 + U2 + U3
+
U1
U2
U3
Diamtre intrieur : 72 cm
Pression du dihydrogne lintrieur
du rservoir : 1,7.106 Pa
Masse volumique du dihydrogne
contenu dans un rservoir : 67 kg.m-3
coupe
vue densemble
GRIESP
212
Juillet 2014
GRIESP
213
Juillet 2014
Document 3 : fonctionnement dune cellule lmentaire dune pile combustible de type AFC.
U = U1 + U2 + U3
+
circuit extrieur
I
U1
U2
U3
Diamtre intrieur : 72 cm
Pression du dihydrogne lintrieur du
rservoir : 1,7.106 Pa
Masse volumique du dihydrogne
contenu dans un rservoir : 67 kg.m-3
214
Juillet 2014
APP
ANA
Mthode 2 :
Quelle est lquation de la raction de fonctionnement de la pile ? Comment ltablir ?
Comment relier la quantit deau produite la quantit de dihydrogne contenue dans un
rservoir ?
Donner lexpression reliant masse, quantit et masse molaire.
Rappeler lexpression de la masse volumique.
Combien y a-t-il de rservoirs ?
Mthode 1 :
Combiner les relations n(e-).F = I. t et E = U.I. t pour exprimer n(e-) en fonction de E et U.
Quel est le volume deau de boisson consomm lors du voyage ?
Est-il concevable que la NASA nest pas prvue assez deau de boisson pour les astronautes de
la mission Apollo ?
Proposer une explication la diffrence trouve.
Aides pour les versions 2 et 3 uniquement :
Parmi les donnes du problme, lesquelles sont pertinentes ? Leur attribuer un symbole et
donner leur valeur numrique dans le systme international dunits (SI).
Quelles sont les grandeurs physiques non prcises qui pourraient tre utiles la rsolution du
problme ? Leur attribuer un symbole et donner leur valeur numrique dans le systme
international dunits (SI).
Mthode 2 :
Quelle est la forme dun rservoir ?
Quel est son volume ?
Mthode 1 :
Comment dterminer la tension aux bornes de la pile ?
Mthode 2 :
Toute la quantit de dihydrogne contenue dans les rservoirs fournit-elle une quantit maximale
deau ?
RA
VAL
APP
ANA
Mthode 2 :
Exprimer le volume rellement produit deau en fonction du volume maximal deau produit.
REA
combien peut-on estimer le volume deau de boisson ncessaire pour un individu et par jour ?
Les deux mthodes de rsolution donnent-elles un rsultat identique ?
VAL
GRIESP
215
Juillet 2014
2 H2 + O2 = 2 H2O
n(e- )
n(H2O) = n(H2) =
2
3 I. t
3E
n(e- )
=
=
2
F
2
U.F
2
3 E.M(H 2 O)
2 U.F
3 E.M(H 2 O)
Vtot(H2O) =
2 U.F. eau
mtot(H2O) =
GRIESP
3 1,5.1010 18.10-3
= 1,4.10-1 m3 soit 1,4.102 L
2 29 9,65.104 1,0.103
216
Juillet 2014
.V
8 R 3 .
M(H2O) =
M(H2O)
M(H 2 )
3 M(H 2 )
M(H 2O)
8 R 3 .
8 R3
M(H2O) =
eau
M(H 2 )
3 eau .M(H 2 )
3
67
18
8 (3,6.10-1 )3
Comparer le rsultat trouv (140 L ou 240 L) avec la valeur ncessaire pour couvrir les besoins en eau de
boisson des 3 astronautes pendant 15 jours (soient 90 L).
On peut videmment supposer ds lappropriation du problme que le volume deau trouver doit couvrir
la consommation deau de boisson de lquipage pour les 15 jours (comme en fait mention le document 1).
En fait le volume deau produit est suprieur celui ncessaire la consommation deau de boisson car
une partie sert dautres utilisations en particulier pour la prparation de la nourriture. On peut galement
voquer le problme pos par une pile qui cesserait de fonctionner.
GRIESP
217
Juillet 2014
Version 2 et 3 :
Les lments de rponses de la version 2 et 3 reprennent ceux de la version 1 mais on peut signaler en
plus :
Sapproprier
Mthode 2 :
En tenant compte du rendement : Vtot(H2O) = r
Application numrique : Vtot(H2O) = 0,60
Valider
M(H 2O)
8 R3
eau
M(H 2 )
3
67
18
8 (3,6.10-1 )3
Les deux mthodes 1 et 2 de rsolution donnent le mme rsultat ce qui montre leur cohrence.
GRIESP
218
Juillet 2014
Sapproprier
Analyser
GRIESP
219
Juillet 2014
Raliser
Valider
Communiquer
GRIESP
220
Juillet 2014
Rsolution de problme :
Passe en avant ou en arrire au rugby ?
Niveau :
Terminale S (enseignement spcifique)
Thme :
Comprendre (lois et modles)
Activit exprimentale :
non
Origine du sujet :
GRIESP
Comptences attendues
Choisir un rfrentiel dtude.
Description du document
Plusieurs versions dune mme rsolution de problme sont proposes avec des niveaux de difficult
diffrents.
Comptences
Sapproprier (APP)
Analyser (ANA)
Raliser (REA)
Valider (VAL)
Communiquer (COM)
Niveaux de difficult
Version 1
Version 2
(niveau initiation )
(niveau confirm )
2
2
2
3
1
3
1
1
2
2
Droulement de lactivit
Le professeur prsente la vido de lessai litigieux puis llve reoit lnonc (fiche 1).
Au cours de son raisonnement, en cas de blocage, llve peut faire appel des aides, dcrites dans la
fiche 2.
Des lments de rponses sont donns dans la fiche 3 pour le professeur.
La fiche 4 donne des exemples dindicateurs de russite permettant lenseignant dvaluer cette activit
par comptences sil le souhaite.
GRIESP
221
Juillet 2014
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=HG4tZ4KBr3Y
Rsum du match Toulouse-Clermont du 5 janvier 2014 (lessai litigieux est visible 1 min 8 s aprs le
dbut du rsum) : http://www.youtube.com/watch?v=LDGV0Op_bEw
GRIESP
222
Juillet 2014
Nulle rgle ne dfinit mieux le rugby que la sacro-sainte passe en arrire, mais ce principe est aujourd'hui
au cur d'une trs vive polmique, suite la volont des autorits mondiales du jeu de modifier le
jugement de la passe. "Avancer en se passant le ballon vers l'arrire": cette antienne inoxydable pose
question, jusqu'au sein mme du corps arbitral, depuis que l'International Rugby Board (IRB) rclame que
la passe en avant soit juge selon le mouvement des mains et non plus selon la trajectoire du ballon sur le
terrain.
Dimanche dernier, dernier pisode de la polmique lors du match Toulouse-Clermont de la 16me journe
de Top 14, un essai a t accord au Toulousain Maxime Mdard aprs qu'il ait rcupr un ballon lanc
vers l'arrire par Yoann Huget, mais qui avait atterri deux mtres en avant sur le terrain. "Si on se fie aux
nouveaux critres, il n'y a pas en-avant mais si vous me le demandez moi, je vous dirai que oui, il y a enavant", rsume l'entraneur des trois-quarts toulousains Jean-Baptiste Elissalde. Selon les nouvelles
directives de l'IRB, l'essai accord aprs un examen de la vido tait bel et bien valable. Jusqu' cette
saison, une passe tait juge en avant selon la trajectoire du ballon - vers l'avant ou vers l'arrire - par
rapport au terrain. Mais ce critre pose un problme scientifique : le principe physique de la vitesse relative
fait qu'un ballon lanc par un joueur qui court atterrira rgulirement devant l'endroit o il a t lanc.
Dans le cadre de l'extension du recours l'arbitrage vido cette saison, l'IRB a donc prn de ne plus tenir
compte de la trajectoire du ballon mais du geste. "L'arbitre vido ne doit pas juger la trajectoire du ballon
mais l'action du joueur qui a pass le ballon, c'est--dire si les mains du joueur effectuant la passe ont eu
un mouvement vers sa propre ligne de but", stipule une directive de l'IRB.
"On est en train de construire une usine gaz o chacun interprte sa manire et a cre des
incomprhensions grotesques. La faon dont elle est applique depuis le dbut de saison dans le
championnat franais cre des situations ubuesques. Dans le vestiaire dimanche, certains joueurs taient
persuads que l'arbitre avait siffl une pnalit et pas un essai. Ils ne comprenaient pas qu'il ait pu tre
accord", explique le directeur sportif de Clermont Jean-Marc Lhermet, ulcr par l'essai toulousain.
Pour linstant, lors des matchs de la saison rgulire, la polmique reste mesure mais elle prendra une
toute autre importance en phase finale, voire en finale, avec un titre en jeu. "Je ne vous cache pas que les
arbitres franais sont mal l'aise. Avoir introduit cette notion est une complication, une source
d'incomprhension et une source de subjectivit supplmentaire. Nous prfrerions qu'on revienne la
dfinition prcdente de la passe en avant, savoir si le ballon va vers la ligne de ballon mort adverse",
rpond le prsident de la Commission centrale des arbitres, Didier Mn.
Problme :
Cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes favorise-t-elle les joueurs les plus rapides ou les
joueurs les plus lents ? Que pensez-vous finalement de cette nouvelle rgle ?
GRIESP
223
Juillet 2014
Problme :
Aprs avoir modlis le mouvement du ballon de rugby avec des quations horaires, rpondre aux
questions suivantes :
Cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes favorise-t-elle les joueurs les plus rapides ou les
joueurs les plus lents ? Que pensez-vous finalement de cette nouvelle rgle ?
GRIESP
224
Juillet 2014
APP
ANA
Problme
Cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes favorise-t-elle les joueurs les plus rapides ou
les joueurs les plus lents ? (aides pour les versions 1 et 2)
L'International Rugby Board (IRB) rclame depuis la saison 2013-2014 que la passe en avant soit
juge selon le mouvement des mains du joueur lanant la balle et non plus selon la trajectoire du APP
ballon dans le rfrentiel li au terrain, comme ctait le cas auparavant.
Daprs le principe dinertie, si on nglige les frottements de lair, le ballon de rugby serait tomb
au pied de Yoann Huget sil lavait lch en courant en ligne droite vitesse constante (sans le
lancer vers larrire).
Dans le rfrentiel li au terrain (le rfrentiel terrestre), on peut modliser le mouvement de
Yoann Huget par un mouvement rectiligne parallle la ligne de touche, vers la ligne dessai
adverse.
ANA
http://www.lindependant.fr
/2014/01/10/les-mains-dela-discorde,1833348.php
GRIESP
225
Juillet 2014
ANA
La relation entre les valeurs des composantes dans la direction de la longueur du terrain :
- de la vitesse du ballon dans le rfrentiel li au terrain Vballon/terrain ;
- de la vitesse du ballon lanc vers larrire dans le rfrentiel li Yoann Huget Vballon/Huget ;
- de la vitesse de Yoann Huget vers lavant dans le rfrentiel li au terrain VHuget/terrain ;
REA
est : Vballon/terrain = IVHuget/terrainI - IVballon/HugetI *
(dans le rfrentiel du terrain, le ballon va : - en avant si Vballon/terrain > 0
- en arrire si Vballon/terrain < 0).
Dans le rfrentiel du terrain, le ballon va en arrire (Vballon/terrain < 0) uniquement si
IVHuget/terrainI < IVballon/HugetI.
Plus IVballon/HugetI est faible, plus IVHuget/terrainI doit tre faible pour que le ballon aille en arrire dans
le rfrentiel du terrain (Vballon/terrain < 0).
VAL
* : travailler avec des valeurs absolues permet de faire apparaitre la ngation, ce qui est plus simple pour
les lves.
GRIESP
226
Juillet 2014
ANA
v0terrain v0 v Huget
ANA
Il faut utiliser la deuxime loi de Newton pour trouver les quations horaires modlisant le
mouvement du ballon de rugby dans le rfrentiel li au terrain.
Daprs la deuxime loi de Newton :
. Ainsi :
et v
d OA
dt
REA
Que pensez-vous finalement de cette nouvelle rgle ? (aides pour les versions 1 et 2)
Daprs le document de lnonc, le directeur sportif de Clermont a t ulcr par l'essai
toulousain alors que certains joueurs taient persuads que l'arbitre avait siffl une pnalit et
pas un essai.
Daprs le document de lnonc, le patron des arbitres franais trouve que cette nouvelle rgle
apporte une complication, une source d'incomprhension et une source de subjectivit
supplmentaire.
Daprs la rponse la premire question du problme, les joueurs les plus rapides sont
favoriss par cette nouvelle rgle.
Les spectateurs, qui voient le match depuis le bord du terrain, peuvent eux aussi ne pas
comprendre la nouvelle rgle.
Tous les matchs de rugby, notamment les matchs avec les jeunes joueurs, ne peuvent pas
bnficier de larbitrage vido.
Il est possible de nuancer la rponse et de ne pas donner un avis dfinitif.
GRIESP
227
VAL
APP
ANA
VAL
Juillet 2014
Problme
Versions 1 et 2 :
Les joueurs les plus rapides favoriss par cette nouvelle rgle du rugby concernant les passes
Sapproprier Extraire l'information utile.
Daprs la dpche de lAFP, l'International Rugby Board (IRB) rclame depuis la saison 2013-2014 que la
passe en avant soit juge selon le mouvement des mains du joueur lanant la balle et non plus selon la
trajectoire du ballon dans le rfrentiel li au terrain, comme ctait le cas auparavant.
Analyser
Elaborer une version simplifie de la situation en explicitant les choix des hypothses
faites.
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Pour tudier cette nouvelle rgle et savoir si elle favorise les joueurs les plus lents ou les plus rapides, il
faut tudier le mouvement du ballon de rugby par rapport la vitesse du joueur faisant la passe dans le
rfrentiel terrestre li au terrain.
Pour simplifier la situation tudie, on peut ngliger les forces de frottements exerces sur le ballon et
considrer que le mouvement de Yoann Huget est un mouvement rectiligne, parallle la ligne de touche,
vers la ligne dessai adverse.
GRIESP
228
Juillet 2014
le ballon est en chute libre aprs avoir t lanc par Yoann Huget avec une vitesse v0 :
de valeur v0 ;
de direction horizontale ;
de sens vers larrire (vers sa propre ligne dessai).
x
O
v0
Ainsi, dans le rfrentiel terrestre li au terrain, la vitesse v0terrain du ballon linstant t = 0 est gale :
Raliser
Newton :
Ainsi :
Comme
De plus,
donc
et
A t = 0,
GRIESP
229
Juillet 2014
d OA
donc
dt
et
Comme
Valider
Exploiter et interprter des rsultats.
Dans le rfrentiel du terrain, le ballon va en arrire (vx < 0) uniquement si vHuget < v0.sin().
Ainsi pour un mme lancer de ballon avec une mme valeur de vitesse v0 et un mme angle , un joueur
rapide (vHuget1 grand) enverra le ballon en avant dans le rfrentiel du terrain car vHuget1 > v0.sin() alors
quun joueur plus lent (vHuget2 plus faible) lenverra en arrire car vHuget2 < v0.sin().
Les joueurs les plus rapides taient donc dfavoriss par lancienne rgle et cette nouvelle rgle avantage
enfin les joueurs les plus rapides par rapport aux joueurs les plus lents.
Que pensez-vous finalement de cette nouvelle rgle ? (versions 1 et 2)
Sapproprier Extraire l'information utile.
Cette nouvelle rgle favorise les joueurs les plus rapides.
Cependant daprs la dpche de lAFP cite dans lnonc, des directeurs sportifs, des joueurs et mme
des arbitres ont des difficults pour comprendre cette nouvelle rgle.
Analyser
Organiser et exploiter ses connaissances ou les informations extraites.
Il en est de mme pour les spectateurs et il ne faut pas oublier que tous les matchs, notamment les matchs
amateurs, ne bnficient pas de larbitrage vido.
Valider
Faire preuve desprit critique.
Ainsi, cette nouvelle rgle est intressante car elle est dans lesprit du jeu en favorisant les joueurs les plus
rapides.
Cependant, elle ncessite lutilisation de la vido car les arbitres et les spectateurs voient le plus souvent le
mouvement du ballon dans le rfrentiel terrestre du terrain. Cest donc une rgle qui ne peut pas tre
applique tous les niveaux, notamment chez les jeunes, et qui peut tre difficile comprendre pour le
public.
GRIESP
230
Juillet 2014
Daprs lIRB, cette passe est maintenant considre comme une passe en arrire et
elle est donc valable.
Cette nouvelle rgle apporte beaucoup de confusion car elle est difficile
comprendre.
Version 1 :
Vballon/terrain = IVHuget/terrainI - IVballon/HugetI.
Une explication sans calcul avec uniquement des phrases peut galement suffire.
Par exemple : avec lancienne rgle qui tudiait le mouvement des passes dans le
rfrentiel li au terrain, les joueurs les plus rapides devaient lancer le ballon dans
une direction plus en arrire ou avec une valeur de vitesse plus grande que les
joueurs lents pour que le ballon aille en arrire dans le rfrentiel li au terrain.
Raliser
Version 2 :
et
ou toutes autres quations horaires cohrentes avec la modlisation propose.
Cette nouvelle rgle avantage les joueurs les plus rapides par rapport aux joueurs
les plus lents.
Valider
Cette nouvelle rgle est intressante car elle avantage les joueurs les plus rapides.
Cependant, cette nouvelle rgle est difficile comprendre.
GRIESP
231
Juillet 2014
Haute Nendaz
Le berger, situ au sommet dune colline (point A sur la carte) joue la note la plus grave de son cor des
Alpes. Son instrument a une longueur de 3,4 m.
Pourra-t-on lentendre Haute Nendaz si le niveau dintensit sonore est de 100 dB un mtre de
linstrument ?
Hypothses de travail :
- Lamortissement de londe nest pas pris en compte : la dissipation dnergie au cours de la propagation
est ngligeable.
- Le rayonnement de la source est suppos isotrope.
Lanalyse des donnes ainsi que la dmarche suivie seront values et ncessitent dtre correctement
prsentes. Les calculs numriques seront mens leur terme avec rigueur. Il est aussi ncessaire
dapporter un regard critique sur le rsultat et de discuter de la validit des hypothses formules.
Donne :
Intensit acoustique de rfrence : I0 = 1,010-12 W.m-2
Document 1. Valeurs de la clrit du son dans lair en fonction de la temprature
GRIESP
Temprature en C
10
20
30
40
Clrit en m.s-1
337
343
349
355
232
Juillet 2014
Sonomtre
dB
GRIESP
233
Juillet 2014
La grille permet dapprcier, selon quatre niveaux (A, B, C, D), le niveau de matrise des comptences
mises en uvre par le candidat pour traiter lexercice. Pour cela, elle sappuie sur des indicateurs de
russite adapts la rsolution.
Dans cet exercice la comptence raliser est particulirement sollicite, sa contribution dans
lvaluation a un poids double par rapport aux autres ; elle dispose donc de deux lignes dans la grille de
comptence.
Ainsi, lors de lvaluation de la comptence raliser , le correcteur place une croix dans chacune des
deux lignes correspondant cette comptence ; ces deux croix doivent tre dans la mme colonne
correspondant au niveau choisi (A, B, C ou D).
Niveau A
Niveau B
Niveau C
Niveau D
Lexercice sera valu globalement en fonction de la position des diffrentes croix dans la grille
suivant des indications prcises ci-dessous.
En fonction de la position des croix dans la grille de comptences, le correcteur donne une note en point
entier, en portant un regard global en deux tapes sur la grille et en utilisant les indications non exhaustives
suivantes :
Premire tape :
-
Deuxime tape :
-
GRIESP
234
Juillet 2014
Comptences
values
Sapproprier
Indicateurs de russite
Analyser
Valider
GRIESP
v=f
Raliser
L = 10log
235
/5 points
En point entier
Juillet 2014
Calcul de f
Connaissance : v = f
Prise dinitiative : v = 340 m.s-1
Extraction dinformations :
l = 3,4 m ; = 2 l
Calcul : f = 50 Hz
A partir du document 3 :
I A dB2
I
LA 10log A , I A 102 W.m2 .
I0
On en dduit IB : IB 1,2.1010 W.m2
Connaissance : L 10log
L LA LB 10log
I
donc LB 10log B 21dB
I0
IA
I
I
10log B 10log A
I0
I0
IB
Regard critique
-
GRIESP
I
I0
lments de correction
Dtermination de la distance entre le berger et Haute Nendaz : d = 9 km
Frquence du son jou :
Document 2 : la note la plus grave possible sur l'instrument. Pour le cor des Alpes, elle est atteinte lorsque la longueur donde de la note fait
deux fois la longueur du cor.
Calcul de la frquence laide des donnes : v f f
50Hz
I A dB2
P
P
et
soit
(le point B dsigne Haut Nendaz)
B
IB d A2
4 dB2
4 d A2
Mthode 1 :
L LA LB 10log
IA
I
I
10log B 10log A
I0
I0
IB
dB2
d
20log B 20log(9 103 ) 79dB
2
dA
dA
donc L 10log
GRIESP