L'atlas de La Creation - 3
L'atlas de La Creation - 3
L'atlas de La Creation - 3
Dans tous les livres de l'auteur, les questions liées à la foi sont expliquées à la lumière des versets coraniques
et les gens sont invités à connaître la parole de Dieu et à vivre selon Ses préceptes. Tous les sujets qui concer-
nent les versets de Dieu sont expliqués de telle façon à ne laisser planer ni doute, ni questionnement dans
l'esprit du lecteur. Par ailleurs, le style sincère, simple et fluide employé permet à chacun, quel que soit son
âge ou son appartenance sociale, d'en comprendre facilement la lecture. Ces écrits efficaces et lucides per-
mettent également leur lecture d'une seule traite. Même ceux qui rejettent vigoureusement la spiritualité res-
teront sensibles aux faits rapportés dans ces livres et ne peuvent réfuter la véracité de leur contenu.
Ce livre et tous les autres travaux de l'auteur peuvent être lus individuellement ou être abordés lors de
conversations en groupes. Les lecteurs qui désirent tirer le plus grand profit des livres trouveront le débat très
utile dans le sens où ils seront en mesure de comparer leurs propres réflexions et expériences à celles des
autres.
Par ailleurs, ce sera un grand service rendu à la religion que de contribuer à faire connaître et faire lire ces
livres, qui ne sont écrits que dans le seul but de plaire à Dieu. Tous les livres de l'auteur sont extrêmement
convaincants. De ce fait, pour ceux qui souhaitent faire connaître la religion à d'autres personnes, une des
méthodes les plus efficaces est de les encourager à les lire.
Dans ces livres, vous ne trouverez pas, comme dans d'autres livres, les idées personnelles de l'auteur ou des
explications fondées sur des sources douteuses. Vous ne trouverez pas non plus des propos qui sont irres-
pectueux ou irrévérencieux du fait des sujets sacrés qui sont abordés. Enfin, vous n'aurez pas à trouver éga-
lement de comptes-rendus désespérés, pessimistes ou suscitant le doute qui peut affecter et troubler le cœur.
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A PROPOS DE L'AUTEUR
F
ossile est le nom donné aux
restes ou aux traces d’une
plante ou d’un animal préservé
dans les strates géologiques ou dans cer-
tains cas dans de l’ambre depuis les temps
préhistoriques. Les fossiles provenant des
quatre coins du monde constituent une source
d’information importante sur les organismes ayant
existé sur terre depuis les temps les plus anciens re-
montant parfois jusqu’à des centaines de millions d’années.
La recherche sur les fossiles nous permet d’apprendre des
choses sur les plantes ou les animaux disparus, ainsi que sur
les formes antérieures des espèces existant encore aujour-
d’hui. Grâce à ces données, nous savons quelles formes de vie
existaient à telle ou telle époque, quelles étaient les carac-
téristiques de ces formes de vie et si elles ressemblaient aux
espèces de nos jours.
Selon la théorie de l’évolution de Darwin, dont l’inva-
lidité scientifique a été révélée, depuis, par des décou-
vertes scientifiques, tous les êtres vivants descendent d’un
seul ancêtre commun. Darwin et ses partisans pré-
tendaient que des formes de vie très différentes s’étaient
développées les unes des autres suite à de petits
changements sur de très longues périodes de temps.
D’après les principes de cette théorie invalide,
des coïncidences auraient donné naissance aux pre-
mières cellules vivantes. Ensuite, ces cellules nées
du hasard se seraient combinées pour devenir, au
terme de millions d’années, des invertébrés marins.
Plus tard, le développement d’une colonne
vertébrale leur aurait permis de devenir des pois-
sons. Puis, ces poissons auraient quitté les eaux
pour la terre ferme et pour se transformer ainsi en
reptiles ; reptiles dont les oiseaux et les mammifères
sont supposés descendre.
Si ces idées étaient justes, alors un grand nom-
bre de formes “intermédiaires” montrant la transi-
tion entre les différentes espèces auraient dû
exister autrefois, et tout au moins un certain nom-
bre d’entre elles auraient dû se fossiliser. Si les rep-
tiles étaient réellement devenus des oiseaux, il aurait
bien fallu que des milliards de créatures mi-oiseaux,
mi-reptiles aient existé autrefois. De la même manière, il
Adnan Oktar 13
LES FOUILLES MENEES DEPUIS
LES 150 DERNIERES ANNEES Après la déclaration citée précédemment, Darwin aboutit à cette
N’ONT PAS PERMIS DE METTRE conclusion :
AU JOUR LE MOINDRE FOSSILE “… le nombre des variétés intermédiaires qui ont autrefois existé a dû
être considérable.”2
DE FORME INTERMEDIAIRE
Darwin exprima le même point dans d’autres parties de son livre
L’origine des espèces :
Il a dû certainement exister, si ma théorie est fondée, d'innombrables
variétés intermédiaires reliant intimement les unes aux autres les es-
pèces d'un même groupe… On ne pourrait trouver la preuve de leur
existence passée que dans les restes fossiles... 3
Darwin était néanmoins très conscient du fait qu’aucun fos-
sile de ces formes intermédiaires n’avait été encore mis au jour,
ce qui représentait une difficulté majeur pour sa théorie. Dans
un chapitre de son livre intitulé “Des difficultés sur la théorie”,
il écrivait :
Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés insensi-
bles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d’innombrables formes
de transition ? Pourquoi tout n’est-il pas dans la nature à l’état
de confusion ? Pourquoi les espèces sont-elles si bien définies
?… Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la
croûte terrestre les restes de ces innombrables formes de tran-
sition qui, d’après cette hypothèse, ont dû exister ?…
Pourquoi donc chaque formation géologique, dans chacune
des couches qui la composent, ne regorge-t-elle pas de
formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément
pas une série organique bien graduée, et c’est en cela, peut-
être, que consiste l’objection la plus sérieuse qu’on puisse
faire à ma théorie.”4
La seule explication de Darwin face à ce dilemme
majeur fut l’absence de preuves, l’insuffisance des
vestiges fossiles découverts à l’époque. Il estimait
qu’une fois les données fossiles examinées en détail,
les liens intermédiaires manquant allaient in-
évitablement être découverts. Or, au cours des
150 années passées, la recherche a montré que
les espoirs de Darwin et de ses successeurs
étaient vides. Aucun fossile de forme intermé-
diaire n’a jamais été mis au jour.
Les milliers de musées et de collections
privées à travers le monde comptent env-
iron 100 millions de fossiles. Tous sont
identifiables en tant qu’espèces de par
lco tt
Ch arl es Do oli ttle Wa leurs structures uniques et leurs dif-
Charles Doolittle Walcott rassembla quelques 65 000 spécimens de formes de vie les férences anatomiques. Aucun ves-
plus anciennes issues de la région du Schiste de Burgess et élabora ensuite l’une des plus
graves fraudes scientifiques de tous les temps. Les fossiles dont il fit la découverte ap-
partenaient à des formes de vie du cambrien (543 à 490 millions d’années). Ils constitu-
aient une preuve d’importance réfutant la théorie de l’évolution. Néanmoins, il les
dissimula pendant 70 années dans le Smithsonian Museum, dont il était directeur à
l’époque. En raison de l’inexistence totale de fossiles de formes intermédiaires, malgré
150 années de fouilles, les darwinistes furent poussés à perpétrer toutes sortes de fraudes.
Adnan Oktar 15
LE DILEMME DES EVOLUTIONNISTES :
LES FORMES INTERMEDIAIRES
Les évolutionnistes font appel aux archives fossiles pour confirmer leur théorie selon laquelle les espèces
vivantes évoluèrent progressivement les unes des autres. Or, bien que 99% des fossiles aient été mis au jour et
catalogués, ils ne disposent toujours pas de la moindre preuve en faveur de l’évolution. C’est pourquoi cer-
tains évolutionnistes ont tenté de fabriquer leurs propres fossiles et de les faire passer pour des preuves de
leur théorie. Les contrefaçons de ces “vestiges” finirent néanmoins par être dévoilées ou assimilées à des er-
reurs d’interprétations.
Les fossiles dans les strates de la terre confirment le fait que toutes les formes de vie ont existé sous leur
forme originale parfaite depuis leur création. Le professeur de paléontologie de l’Université de Glasgow, T.
Neville George exprima ce point de vue il y a de nombreuses années :
Il est inutile de s’excuser plus longtemps par la pauvreté des archives fossiles. D’une certaine façon, elles sont
devenues riches à un degré pratiquement ingérable, et la découverte dépasse l’intégration… Les archives fos-
siles continuent néanmoins à se composer principalement de fossés.7
Le paléontologue Niles Eldredge estime que Darwin avait tort d’accuser la nature insuffisante des
archives fossiles de l’absence des formes intermédiaires :
Les sauts dans les archives et toutes les preuves montrent que les archives sont réelles : les fossés que nous
voyons reflètent des événements réels dans l’histoire de la vie, et non l’objet d’archives fossiles pauvres.8
Nombreux sont ceux qui se trompent en voyant une corrélation positive entre les archives fossiles et la
théorie de Darwin. Cette idée fausse est expliquée dans un article du magazine Science :
Un grand nombre de scientifiques bien formés externes à
la biologie évolutionniste et la paléontologie ont mal-
IS TE S
U SS ES PR EU V ES D ES EV O LU TI O N N heureusement l’idée que les archives fossiles sont bien
LE S FA fo nt pa sse r po ur de
s pr eu ve s se
év ol ut io nn ist es plus darwiniennes qu’elles ne le sont. Cela provient
Le s fo ssi les qu e les dé for -
me s de me ns on ge s, de co ntr efa ço ns , de
ter probablement de la sur-simplification inévitable dans
dé fin iss en t plu tôt en e qu elq ue s-u ns :
, tou rs de pa sse -p as se . Po ur n’e n cit er qu les sources secondaires : les manuels de bas niveau, les
ma tio ns
ow n” dé fen du av ec
- “L ’h om me de Pi ltd articles semi-populaires et ainsi de suite. Il y a égale-
in ist es pe n-
fer ve ur pa r les da rw ment peut-être une volonté de prendre ses désirs pour
da nt qu ar an te
pr és en té co mm e un
an né es
e pr eu ve
et
FALSE des réalités. Au cours des années après Darwin, ses
défenseurs espéraient effectuer les progressions
l’é vo lu tio n
sig ni fic ati ve de prévues. En général, ils n’ont encore rien trouvé, pour-
rn au x qu e
au ssi bie n da ns les jou tant leur optimisme est resté inébranlable et de pures
ol air es éta it
da ns les ma nu els sc L’h om me de fantaisies s’immiscèrent dans les manuels.9
. L’h om me de
en réa lit é un ca nu lar Pil tdo wn
ex ist é. Ce “fo s-
Pi ltd ow n n’ a jam ais Le paléontologue américain S.M. Stanley décrit
un or an g-
av ait été fab riq ué av ec la mâ ch oi re d’ comment la vérité révélée par les archives fossiles
sil e”
ma in.
ou tan et un crâ ne hu de nt. Il est ignorée par la mentalité qui domine le monde
ka ” fut rec on sti tué à pa rti r d’u ne sim ple
as
- “L ’ho mm e du Ne br sa it qu e
vo lut ion , alo rs qu ’en réa lit é il ne s’a gis scientifique, ce qui contribue également à l’igno-
l’é
éta it ce ns é pr ou ve r rance des autres :
sa uv ag e.
d’u ne de nt de co ch on és um é du ch ev al, rep
re-
rie de s Ch ev au x, l’a rb re gé né alo giq ue pr Les archives fossiles connues ne sont pas et n’ont ja-
- La Sé ffé re nt es
em en t in dé pe nd an tes ay an t vé cu à di
tal mais été en accord avec le gradualisme. Ce qui est re-
na it de s es pè ce s to
e.
tes rég ion s du mo nd
pé rio de s da ns dif fér en s es pè ce s marquable est que, à travers une variété de
l’A us tra lop ith èq ue éta ien t en réa lit é de
- Le Ra ma pit hè qu e et de faç on circonstances historiques, même l’histoire de l’oppo-
do nt les fo ssi les fu re nt re pr és en tés
éte in tes de sin ge s, sition a été obscurcie. … Comme l’historien bi-
tro mp eu se . t qu e le ologique William Coleman a récemment écrit : “La
ba se de la thè se d’E rn st Ha ec ke l mo ntr an
- Le s ill us tra tio ns à la su iva it les majorité des paléontologues sentirent que leurs
l’e mb ry on da ns le ve nt re de sa mè re
dé ve lo pp em en t de ini ste s ne
l’é vo lut ion éta ien t fra ud ule ux . Le s da rw preuves contredisaient simplement l’accent de
éta pe s pr és um ée s de rs thé or ies . Darwin sur les changements minimes, lents et cu-
ien t alo rs plu s de rie n po ur dé fen dr e leu
dis po sa
mulés menant à la transformation des espèces.”…
Leur histoire a été dissimulée.10
Œil de trilobite
Adnan Oktar 17
C’est comme si les créatures cambriennes étaient juste plantées là, sans la moindre histoire évolutionniste.11
Ce fait invalide irrévocablement la théorie de l’évolution. Parce que dans L’origine des espèces, Darwin
écrivit :
Si des espèces nombreuses, appartenant aux mêmes genres ou aux mêmes familles, avaient réellement ap-
paru tout à coup, ce fait anéantirait la théorie de l'évolution par la sélection naturelle.12
Le coup fatal appréhendé par Darwin vint de la période cambrienne, avec le début des archives fossiles.
De nouvelles formes de vie firent leur apparition de façon soudaine avec des structures complètes et par-
faites au cours des ères qui succédèrent au cambrien. Des groupes de base tels que les poissons, les amphibi-
ens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères émergèrent sur terre à un moment unique et sous des formes
parfaites. Ils ne comptent parmi eux aucune forme intermédiaire tant espérée par les évolutionnistes.
Ce fait révélé par les archives fossiles montre que les êtres vivants n’ont pas évolué d’un stade simple
vers un stade plus complexe, que ce soit sur le plan fonctionnel ou physique, mais qu’ils ont été créés par
Allah. L’évolutionniste Mark Czarnecki avoue que :
Un problème majeur dans la démonstration de la théorie a été les archives fossiles ; les empreintes des es-
pèces disparues préservées dans les formations géologiques de la terre. Ces archives n’ont jamais révélé les
traces des variantes intermédiaires hypothétiques de Darwin – au lieu de cela des espèces apparaissent…
abruptement, et cette anomalie a alimenté l’argument créationniste selon lequel chaque espèce fut créée par
Allah.13
Adnan Oktar 19
La réponse à cette question se trouve dans la vision du monde épousée par la théorie de l’évolu-
tion. Les matérialistes et les athées tentent de garder en vie la théorie de Darwin depuis sa mise en
avant au milieu du 19ème siècle. Bien que la théorie soit basée sur un scénario totalement imagi-
naire, les matérialistes saisirent l’opportunité pour en faire une hypothèse censément scientifique.
Mary Midgley, penseuse évolutionniste, s’exprime ainsi :
[la théorie de l’évolution] est, et ne peut s’empêcher d’être, également un puissant conte populaire à
propos des origines humaines. … Des suggestions sur notre mode de fabrication et notre prove-
nance vont nécessairement impliquer notre imagination, former nos opinions sur ce que nous
sommes maintenant et affecter nos vies.17
A la fin de son manuel de biologie Life on earth (La vie sur terre), le biologiste darwiniste Edward
O. Wilson fait cet aveu sur l’évolution :
Chaque génération a besoin de ses propres mythes de création, et ceux-là sont les nôtres.18
La propagande du “chaînon manquant” est, par conséquent, une duperie visant à maintenir en
vie le mythe évolutionniste à propos des origines ainsi que son influence. La propagande évolution-
niste est le moyen principal par lequel les matérialistes propagent leurs opinions. Le concept de
“chaînon manquant” est la clé de la traçabilité de toutes les espèces vers des ancêtres communs
selon Darwin. Plus les évolutionnistes parviennent à garder leur concept sous les feux de la rampe,
plus ils peuvent espérer de soutien pour leurs opinions matérialistes. Leurs efforts visent précisé-
“Le premier point est que l’égoïsme et la violence nous sont inhérents et hérités
de nos ancêtres animaux les plus reculés…La violence est donc la nature de
l’homme, un produit de l’évolution.” (P.J. Darlington, Evolution for naturalists,
1980, pp. 243-244)
Les propos du scientifique évolutionniste P.J. Darlington traduisent le véritable
état d’esprit darwiniste. Les idéologies darwinistes, le communisme et le fascisme
en tête, considèrent les communautés humaines comme des troupeaux animaux,
totalement indifférents aux valeurs humaines et éthiques et elles estiment que tous
les moyens sont légitimes pour l’obtention du pouvoir et de l’autorité. De telles
convictions sont à l’origine de la dévastation et de la cruauté terrible infligée à
l’humanité.
Joseph Staline, sanguinaire dictateur communiste, disait que “afin de désabuser
l’esprit de nos étudiants séminaristes [de l’idée de la création]…nous avons dû
nous familiariser avec les enseignements de Darwin.” (V.I. Lénine, L’attitude du
parti des travailleurs envers la religion, Prolétariat, n°45, 13 mai 1909). Mao Tse
–Tung, commanditaire impitoyable des meurtres de dizaines de millions d’indi-
vidus en Chine et de l’abandon à la famine de millions d’autres, affirmait que “le
fondement du socialisme chinois repose sur Darwin et la théorie de l’évolution.”
(Le livre noir du communisme, Harvard University Press Cambridge, p.491)
Ces citations dénoncent de façon directe le lien direct entre le darwinisme et les
idéologies sanguinaires marxistes, léninistes et maoistes.
Dans sa célèbre auto-biographie, Mein Kampf, le leader fasciste Adolf Hitler
proclama la supériorité naturelle de la race aryenne. L’idée de Darwin de “la lutte
pour la survie” lui inspira le titre de son livre. Lors le rassemblement du Parti à
Nuremberg en 1933, Hitler exprima ses opinions darwinistes à travers ces propos :
“la race supérieure assujettit la race inférieure… un droit que nous voyons dans la
nature et qui peut être considéré comme le seul droit concevable”. (J. Tenenbaum,
Race et Reich, New York: Twayne Pub., 1956, p. 211). L’analyse de l’évolution-
niste feu Stephen Jay Gould est particulièrement intéressante. Selon lui, le darwin-
isme est l’une cause de la guerre en Allemagne.
Benito Mussolini, le plus allié d’Hitler, basa son invasion de 1935 de l’Ethiopie sur
les points de vue racistes de Darwin et sur le concept de lutte pour la vie. Il était
un darwiniste convaincu qui associait l’affaiblissement de l’Empire Britannique au
fait qu’“il cherchait à éviter la guerre, l’impulsion principale de l’évolution.”
Adnan Oktar 21
LA FORMULE ILLOGIQUE ET NON-SCIENTIFIQUE DE DARWIN
Quand il est question du sujet de l’évolution, beaucoup s’imaginent que ce problème relève de la science
et que le darwinisme n’est pas accessible aux individus moins savants que les scientifiques. Ils supposent
qu’il est inutile de discuter le concept, pour ou contre. Les darwinistes s’évertuent à employer des termes
latins et scientifiques peu parlants pour le public profane afin justement d’encourager cette idée. Ils se lan-
cent dans des descriptions complexes, recourent à la démagogie et aux slogans creux dans le but de donner
l’impression qu’ils discutent de questions hautement scientifiques.
Alors qu’en réalité, l’idée de base du darwinisme est totalement non-scientifique et sa faiblesse logique
est évidente même pour un élève de l’école primaire. Selon le darwinisme, la première cellule se serait formée
mystérieusement sur la terre primitive, dans un bassin d’eaux boueuses. De cette unique cellule, une série in-
terminable de coïncidences aurait donné naissance à des animaux, des plantes, des êtres humains et des civil-
isations. Toute l’humanité, ainsi que le règne végétal et le monde animal sont donc supposés être l’œuvre de
l’équation idéale entre une certaine quantité de boue, une longue période de temps et une abondance de coïn-
cidences.
D’après les darwinistes vraisemblablement dépourvus d’un sens logique, ces matériaux inconscients au-
raient donné naissance à des êtres humains doués de raison et de conscience, des êtres capables de penser,
d’aimer, d’éprouver de la compassion, de faire preuve de jugement, de créer des toiles et des statues, de com-
poser des symphonies, d’écrire des romans, de construire des gratte-ciels, des réacteurs nucléaires, de faire
des découvertes médicales, de se lancer dans la politique… Ils prétendent qu’avec suffisamment de temps,
les lions, les tigres, les lapins, les cerfs, les éléphants, les chats, les chiens, les papillons, les mouches, les croc-
Adnan Oktar 23
odiles et les oiseaux sont nés accidentellement d’une eau boueuse. Toute
une gamme de fruits et de légumes, aux saveurs et aux odeurs uniques –
les oranges, les fraises, les bananes, les pommes, le raisin, les tomates,
les poivrons – et les fleurs à l’aspect incomparable seraient nés de la
même boue.
Depuis l’époque de Darwin, d’innombrables journaux, magazines,
films et programmes télévisés répètent le scénario évolutionniste selon
lequel la vie serait née par hasard de la
boue. En d’autres termes, si vous de-
Boue
mandiez à un darwiniste : “Comment
est née notre civilisation ?” ou “D’où
provient une telle variété de formes de
vie ?” ou “Comment est née l’humanité
?”, sa réponse sera : “Les coïncidences
donnèrent naissance à toutes ces
choses, dans la boue, sur une longue
période de temps.”
Temps
Il faudrait être évidemment
dépourvu de raison ou manquer d’apti-
tude à comprendre pour croire à un tel
conte. Pourtant, cette théorie irrationnelle et illogique a ses adhérents
depuis des années et continue à se propager sous couvert scientifique.
Coïncidence
La théorie de l’évolution avancée dans les conditions rudimentaires du 19ème siècle a été réfutée par
les progrès de la science et de la technologie. Il est désormais reconnu que les idées de Darwin sont totale-
ment irréalistes. La sélection naturelle et les mutations, supposés être les mécanismes moteurs du proces-
sus de l’évolution, n’ont pas les effets envisagés par les darwinistes. En d’autres termes, il leur est
impossible de donner lieu à de nouvelles espèces.
Le dernier coup porté au darwinisme provient des archives fossiles. Darwin s’imaginait que les mil-
lions de formes de vie différentes étaient la descendance d’un seul ancêtre commun. Des traces dans les
archives fossiles – document irréfutable de l’histoire naturelle – de ce supposé ancêtre primitif et des
formes de vie en découlant doivent permettre de vérifier cette affirmation. Si tous les mammifères descen-
dent des reptiles, comme le prétendent les évolutionnistes, alors les vestiges d’êtres mi-mammifères/mi-
reptiles devraient être disponibles dans les archives fossiles. A ce jour, des millions de fossiles appartenant
à une grande variété d’espèces ont été mis au jour au cours de fouilles, sans qu’aucun ne témoigne de la
transition entre les espèces. Chaque fossile découvert montre systématiquement que tous les êtres vivants
sont nés soudainement, avec des caractéristiques complètes. Il témoigne en somme que toutes les espèces
végétales et animales sont le produit de la création.
Confrontés à ce fait, les évolutionnistes réagissent au moyen de mensonges. Ils n’hésitent donc pas à
créer des contrefaçons de fossiles artificiels faisant honte à la paléontologie. Ils tentent de tromper le pub-
Adnan Oktar 25
lic en manipulant d’authentiques fossiles de formes de vie éteintes et en inventant une série de scénar-
ios imaginaires.
Le plus célèbre scénario est celui de “l’évolution du cheval”. Des fossiles appartenant à des espèces
totalement différentes ayant vécu en Inde, en Amérique du Nord et du Sud et en Europe furent arrangés
par ordre croissant de taille au gré de l’imagination des évolutionnistes. A ce jour, les chercheurs ont
plus de 20 versions différentes de l’évolution équine.
Ils ne parviennent pas à se mettre d’accord sur l’arbre généalogique du cheval, si ce n’est sur le tout
premier ancêtre du cheval : une créature proche du chien, l’Eohippus (ou Hyracotherium) ayant vécu du-
rant l’ère éocène. Cependant, l’Eohippus, éteint depuis des millions d’années, s’avère être pratiquement
identique au daman, qui n’a rien d’un cheval et n’a aucune parenté avec cette espèce.19
De plus, il a été établi que des races de chevaux vivant aujourd’hui ont été découvertes dans les
mêmes strates rocheuses que l’Eohippus.20 Ce qui signifie que le cheval et son supposé ancêtre co-ex-
istèrent à la même époque et que le cheval n’a jamais subi de processus dit d’évolution.
1. C. Darwin, The Origin Of Species, Chapter X, "On the Imperfection of the Geological Record."
2. C. Darwin, The Origin of Species, Chapter X, p. 234.
3. C. Darwin, The Origin of Species, Chapter I, p. 179.
4. C. Darwin, The Origin of Species, Chapter I, p. 172.
5. N. Eldredge and I. Tattersall, The Myths of Human Evolution, Columbia University Press, 1982, pp. 45-46.
6. R. A. Raff and T. C. Kaufman, Embryos, Genes and Evolution: The Developmental Genetic Basis of Evolutionary Change , Indiana University
Press, 1991, p. 34.
7. T. N. George, "Fossils in Evolutionary Perspective," Science Progress, Vol. 48, January 1960, p. 1.
8. N. Eldredge and I. Tattersall, The Myths of Human Evolution, p. 59.
9. Science, July 17, 1981, p. 289.
10. S. M. Stanley, The New Evolutionary Timetable: Fossils, Genes, and the Origin of Species , Basic Books Inc. Publishers, N.Y., 1981, p. 71.
11. R. Dawkins, The Blind Watchmaker, 1986, p. 229.
12. C. Darwin, The Origin of Species, 1st ed., p. 302.
13. M. Czarnecki, McLean's, 19 January 1981, p. 56.
14. H. Gee, In Search of Deep Time, Beyond the Fossil Record to a New History of Life , The Free Press, A Division of Simon & Schuster, Inc.,
1999, p. 5.
15. A. S. Romer, Chapter in Genetics, Paleontology and Evolution ( 1963), p. 114
16. N. Eldredge and I. Tattersall, The Myths of Human Evolution, p. 127.
17. M. Midgley, Evolution as a Religion, London: Routledge Classics, 2002, p. 1.
18. E. O. Wilson, et al., Life on Earth, [1973], Sinauer Associates: Sunderland MA, 1975, reprint, p. 624.
19. F. Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong , New York: Ticknor and Fields, 1982, pp. 30-31.
20. F. Hitching, The Neck of the Giraffe, pp. 30-31.
Adnan Oktar 27
CRANE DE TIGRE
Age : 80 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Région de Gui Zhou, Chine
Les efforts évolutionnistes cherchant à représenter l’ancêtre supposé du tigre sont inutiles.
Les fossiles prouvent que les tigres ne descendent d’aucune autre espèce, mais qu’ils ont
toujours existé en tant que tigres. Le fossile ici représenté indique que les tigres ayant vécu
il y a 80 millions d’années sont identiques à ceux qui vivent aujourd’hui, et réduit efficace-
ment au silence les théories évolutionnistes stipulant le contraire.
Les êtres vivants ne sont pas le fruit de mutations ou du hasard. Allah Tout-Puissant,
Seigneur au pouvoir créateur sublime, a créé toutes les formes de vie.
Adnan Oktar 31
CRANE D'HYENE
Age : 85 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Ville de Tai Lang, Gan Su, He Zheng, Chine
Les archives fossiles ne démontrent aucune trace d’êtres vivants ayant graduellement ac-
quis leurs caractéristiques, ce qui réfute l’idée d’évolution. Par exemple, n’a jamais existé
un fossile d'hyène avec un globe oculaire et l’autre non, avec une mâchoire à demi-dévelop-
pée ou avec des déformations et des défauts au niveau du crâne. Tous les fossiles de hyènes
découverts sont unanimes : les hyènes ayant existé il y a des millions d’années s’avèrent
être identiques à celles qui existent aujourd’hui. Cela implique évidemment que les êtres vi-
vants n’ont jamais évolué mais qu’ils ont été créés.
Adnan Oktar 33
OURS A LUNETTES
Age : 85 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Zhou Kou Dian, Comté de Fang Shan, Pékin, Chine
Ces membres de la famille des ursidés sont des mammifères carnivores. Aujourd’hui les
ours à lunettes survivent uniquement en Amérique du Sud. Comme les pandas, ils sont en
voie d’extinction.
Ce fossile d’ours des Andes ayant préservé tous les détails du crâne révèle que cette espèce
est demeurée identique depuis toujours. La structure des dents, les orbites, les mâchoires,
etc. de cet animal ayant vécu il y a 85 millions d’années dénotent que les ours à lunettes
n’ont connu aucun changement depuis des dizaines de millions d’années, autrement dit
qu’ils n’ont jamais évolué. Ce fossile ainsi que les autres expliquent l’origine des êtres vi-
vants par la création, et non par des coïncidences aveugles.
Adnan Oktar 35
CRANE DE SINGE DORE
Age : 36 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Sichouan, Chine
Afin de justifier le lien de parenté entre les êtres humains et les singes, les darwinistes
n’hésitent pas à rappeler la capacité de mimétisme de certaines espèces de singes. Les singes
sont certes capables d’imiter les actes et les comportements qu’ils voient, sans pour autant
que cela ne leur permette de devenir des êtres humains. Si cela avait été possible, alors
d’autres espèces animales tout aussi réputées pour leur intelligence auraient dû faire
preuve de qualités humaines. Les perroquets sont ainsi capables d’imiter le langage hu-
main. Donc dans le cadre du raisonnement insensé des darwinistes, les probabilités de voir
les perroquets acquérir la parole humaine sont grandes.
De nombreuses découvertes telles que le crâne de singe datant de 36 millions d’années ici il-
lustré témoignent de l’immuabilité des êtres vivants : ils n’ont jamais changé et ne sont pas
issus du développement d’une autre forme de vie. L’entêtement de cette ineptie est insensé.
Adnan Oktar 37
38 L'atlas de la création vol. 3
Harun Yahya
CRANE D’ANTILOPE
Age : 83 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : He Zeng, Gan Su, Chine
Si les idées évolutionnistes étaient justes, alors il aurait dû exister autrefois une très étrange
créature présentant les traits de l’antilope et d’autres formes de vie. Ces animaux, dont il n’y
a pas la moindre trace dans les archives fossiles, devraient être immédiatement identifiables,
du fait de la coexistence de caractéristiques propres à deux espèces différentes. Ils illustr-
eraient ainsi la relation descendant-prédécesseur défendue par les évolutionnistes. Or, au-
cune de ces formes intermédiaires n’a encore été présentée dans les publications
évolutionnistes riches en mythes et fictions en tous genres.
De tels fossiles n’existent pas parce que de telles formes de vie n’ont jamais existé
non plus.
Comme cette antilope datant de 83 millions d’années, tous les
êtres vivants ont survécu jusqu’à nos jours sous la même
forme qu’au moment de leur première création.
L’histoire naturelle réfute la théorie de l’évolution.
Adnan Oktar 39
CRANE DE LOUP
Age : 80 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Comté de Du Lan, Qing Hai, Chine
Les découvertes de fossiles prouvent les unes après les autres que la création est une vérité
manifeste. Ce crâne de loup illustré ici est une forme de vie n’ayant jamais changé au cours de
millions d’années. C’est la preuve qu’il fut créé et que le processus d’évolution n’a jamais eu
lieu.
En revanche, les évolutionnistes ne disposent pas de preuve en faveur de leurs théories. Il est
normal de s’attendre à ce qu’ils exposent quelques fossiles de formes intermédiaires afin de
vérifier leurs idées. Or ils ne le peuvent et ne le pourront jamais. C’est pourquoi, depuis des
années, ils se justifient en faisant passer des illusions pour des réalités.
Le temps est enfin venu pour les darwinistes de mettre un terme à leurs rêveries et de voir la
vérité en face : des millions de fossiles sont la preuve de la création.
Adnan Oktar 41
CRANE DE COYOTE
Age : 5 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Chine
Comme cela a déjà été clarifié, la théorie de l’évolution avance que des formes de vie imag-
inaires sont nées dans les mers et par voie de changements progressifs, sont devenues des
reptiles. D’après ce même scénario, les reptiles seraient les ancêtres non seulement des
oiseaux, mais aussi des mammifères. Or l’hypothèse selon laquelle les reptiles sont de-
venus des mammifères n’a aucune base scientifique, comme en témoignent les archives
fossiles. En dépit de toutes les fouilles entreprises à ce jour, aucune forme intermédiaire re-
liant les reptiles aux mammifères n’a jamais été découverte. Les formes transitionnelles ne
seront certainement pas découvertes dans le futur pour la simple raison qu’elles n’ont ja-
mais existé. C’est pourquoi l’évolutionniste Roger Lewin fut forcé d’écrire que “La transi-
tion vers le premier mammifère… reste une énigme.” (Roger Lewin, Bones of
mammals’ancestors fleshed out, Science, vol. 212, 26 juin 1981, p. 1492)
Adnan Oktar 43
CRANE DE LAPIN
Age : 33 millions d’années
Période : Oligocène
Localisation : Formation White River, Comté de Converse, Wyoming, Etats-Unis
Si les théories darwinistes voyaient juste, alors des fossiles de lapins étranges avec un crâne par-
tiellement développé, des moitiés d’oreilles et de mâchoires auraient été découverts au cours des
fouilles effectuées. Or pas le moindre fossile de lapin semi-développé n’a été trouvé. Tous les fos-
siles de lapins sont complètement formés et présentent des caractéristiques parfaites, à l’image
de ce fossile de 33 millions d’années ici représenté. Ceci étant, les darwinistes n’ont plus besoin
de persister dans leur erreur, car les fossiles ne jouent absolument pas en leur faveur.
La science vient défendre la création et non l’évolution.
Adnan Oktar 45
CRANE DE RENARD
Age : 5 à 1,8 millions d’années
Période : Pliocène
Localisation : Asie
Le renard est une espèce mammifère appartenant à la famille des canidés. Le crâne de
renard ici représenté date d’environ 5 millions d’années et présente les mêmes traits
que les renards de nos jours. Chaque découverte de fossile démolit les croyances évo-
lutionnistes. L’incompatibilité entre les fossiles déterrés et leurs contes oblige les évo-
lutionnistes à inventer de nouveaux scénarios, qui sont cependant immédiatement
réfutées. Les évolutionnistes persistent dans leur lutte en vain.
Adnan Oktar 47
CRANE DE RATON-LAVEUR
Age : 12 à 7 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Chine
Avec ses dents, son crâne et sa structure maxillaire, le fossile de raton-laveur ici
représenté est identique à ses homologues présents. Cela démontre une fois de plus
que les êtres vivants sont restés dans le même état qu’au moment de leur première ap-
parition dans les archives fossiles. En d’autres termes, ils n’ont jamais évolué. Les fos-
siles vivants démontrent que les formes de vie n’ont pas évolué mais qu’elles furent
créées.
Les espèces n’ont pas acquis leurs qualités physiques présentes après avoir subi un
processus aléatoire de transformation, comme veulent nous le faire croire les évolu-
tionnistes. Allah Tout-Puissant les créa dans la perfection. Leur existence sur terre se
fit sous la même forme qu’au moment de leur création première.
Adnan Oktar 49
CRANE DE CROCODILE
Age : 100 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Guangdong, Chine
La structure maxillaire de ce bébé crocodile de 100 millions d’années décou-
vert dans la région de Guangdong en Chine a été très bien préservée. Ce
crâne fossilisé ne présente aucune différence avec celui des crocodiles vivant
aujourd’hui.
Si une forme de vie n’a pas subi le moindre changement au cours des cent
derniers millions d’années, alors il est impossible de défendre le mythe de
l’évolution des êtres vivants.
Adnan Oktar 51
CRANE DE HYENE
Age : 23 à 5 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Gan Su, Chine
Ce fossile de crâne d’hyène datant de 23 à 5 millions d’années ici en photo est l’une des
preuves que toutes les formes de vie sont nées sur terre de façon soudaine et indépendante.
Ce fossile d’hyène bien préservé est identique aux spécimens d’hyènes vivant aujourd’hui
qu’il s’agisse de la mâchoire, des orbites, des incisives ou des autres détails anatomiques.
Les évolutionnistes désespèrent face à de tels fossiles et chaque nouvelle découverte con-
tribue à leur désespoir.
Adnan Oktar 53
CRANE DE ZEBRE
Age : 70 à 40 millions d’années
Période : Crétacé - Eocène
Localisation : Quang Xi, Chine
Les fossiles de formes intermédiaires recherchés par les évolutionnistes
n’ont jamais été mis au jour. Pourtant chaque jour apporte son lot de nou-
veaux fossiles révélant le fait de la création, comme par exemple ce crâne
de zèbre fossilisé. Sa structure dentaire et maxillaire s’avère identique à
celle des zèbres d’aujourd’hui, ce qui confirme une fois de plus que la
théorie de l’évolution est un grave mensonge et qu’Allah est l’auteur de
tous les êtres vivants.
Adnan Oktar 55
CRANE D’ANTILOPE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Da Quing, Hei Longjiang, Chine
Le fossile datant de 50 millions d’années sur la
photographie est la preuve que, comme tous les
autres êtres vivants, les antilopes n’ont pas subi
d’évolution. Si les évolutionnistes disaient vrai,
alors les antilopes auraient dû présenter des
traits très différents au cours des 50 derniers
millions d’années et être très différentes des
antilopes que nous pouvons voir aujour-
d’hui. Mais il s’avère que les antilopes au-
jourd’hui ont exactement les mêmes
caractéristiques que celles qu’elles avaient
au moment de leur première création – ce
qui réfute l’idée d’évolution.
Adnan Oktar 57
CRANE DE TIGRE
Age : 90 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Si Chuan, Gan Su, Chine
Les darwinistes sont totalement confus quant à l’origine des mammifères. Les évolution-
nistes ne sont pas capables d’en apporter la moindre preuve ni d’expliquer les liens
généalogiques entre les animaux mammifères. Les déclarations de George Gaylord
Simpson, l’un des principaux évolutionnistes du 20 ème siècle, témoignent du problème
rencontré par la théorie de l’évolution :
Cela est vrai pour les trente-deux ordres de mammifères… Les membres les plus anciens et les
plus primitifs connus de chaque ordre présentent déjà les caractères ordinaux de base, et en
aucun cas il n’existe une séquence relativement continue d’un ordre à un autre ordre connu.
Dans la plupart des cas, la rupture est si nette et le fossé si large que l’origine de l’ordre est
spéculative et très discutée… (George G. Simpson, Tempo and Mode in Evolution, New York :
Columbia University Press, 1955, pp. 105, 107)
Adnan Oktar 59
CRANE D’ANTILOPE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Da Qing, Hei Iong Jiang, Chine
Les antilopes, membres de la famille des bovidés, font partie des animaux les plus rapi-
des sur terre. Il en existe 90 espèces. Selon les archives fossiles, les animaux de cette
classe sont nés soudainement. Par ailleurs, les mammifères apparus de la sorte sont très
différents les uns des autres : les chauves-souris, les chevaux, les rats, et les baleines ont
tous fait leur apparition au cours de la même période géologique.
Aucune gymnastique imaginative ne peut établir de lien d’évolution entre ces animaux.
Pourtant, à travers la théorie de l’évolution, “les experts” tentent cet exploit impossible.
Ils cherchent ainsi à tromper le public en faisant passer des non-sens pour des faits sci-
entifiques.
Adnan Oktar 61
CRANE DE TIGRE
Age : 89 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Yun Nan, Chine
Les darwinistes pointent vers des fossiles d’espèces de reptiles disparues pour
défendre l’idée que les mammifères descendent des reptiles. Le fait que ces
créatures aient disparu leur permet de spéculer autant qu’ils le souhaitent.
Toutefois, les recherches scientifiques ont révélé l’invalidité de ces thèses.
L’étude du cerveau de certains de ces reptiles a ainsi mené à la conclusion que
ces formes de vie ne possédaient pas de caractéristiques mammifères et qu’elles
étaient tout à fait semblable aux reptiles.
Les archives fossiles indiquent par ailleurs que les différentes espèces mam-
mifères sont apparues avec les mêmes traits que ceux qu’elles possèdent encore
aujourd’hui. Ce fossile de tigre datant de près de 90 millions d’années ici
représenté est identique aux tigres d’aujourd’hui, ce qui est bien la preuve que
l’évolution n’a jamais eu lieu.
Adnan Oktar 63
CRANE DE TIGRE
Age : 89 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Gan Su, Région de He Zheng, Chine
Les soi-disant “reptiles semblables aux mammifères”
que les évolutionnistes présentent comme les
prédécesseurs supposés des mammifères sont des
formes de vie distinctes désormais disparues. Ils n’ont
pas d’ancêtre commun avec les mammifères et ne se sont pas trans-
formés en d’autres formes de vie.
L’évolutionniste George Gaylord Simpson reconnaît que les mammifères font une apparition
subite dans les archives fossiles :
L’évènement le plus déconcertant de l’histoire de la vie sur terre est le changement du mésozoïque,
l’ère des reptiles vers l’ère des mammifères. C’est comme si un rideau était descendu sur une scène où
les rôles principaux étaient tenus par les reptiles, en particulier les dinosaures, en grand nombre et
d’une variété étonnante, et qu’il était immédiatement relevé pour révéler le même décor avec une dis-
tribution totalement nouvelle, une distribution où les dinosaures n’apparaissent pas du tout, où les
autres reptiles sont surnuméraires et où tous les rôles principaux sont joués par des mammifères dont
on trouve à peine les traces dans les actes précédents. (George Gaylord Simpson, Life before man, New
York: Time-Life Books, 1972, p. 42)
Adnan Oktar 65
CRANE DE TIGRE
Age : 89 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Gan Su, He Zheng, Chine
Les mammifères apparaissent toujours en tant que mam-
mifères dans les archives fossiles et les reptiles apparaissent
toujours en tant que reptiles. Aucune découverte concrète
n’indique qu’une forme de vie s’est transformée en une
autre forme de vie différente. Les évolutionnistes peuvent
rêver comme ils veulent mais les fossiles ne concrétiseront
jamais leurs rêves. Comme en témoigne ce fossile de tigre
datant de 90 millions d’années, les êtres vivants n’ont pas
évolué. Toutes les choses, animées ou non, sont l’œuvre de
Allah, Seigneur de l’univers.
Adnan Oktar 67
CRANE DE LOUP
Age : 120 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Qing Hai, Chine
Les revendications des évolutionnistes con-
cernant l’origine des mammifères s’assimi-
lent à un grand nombre de scénarios
irrationnels et illogiques, qui, dénués d’assise
scientifique, sont matière à propagande. Ils
peuvent bien évidemment inventer et utiliser
ces hypothèses à loisir, mais il est faux de les
présenter sous un angle scientifique. Selon
les termes du biologiste Pierre Paul Grassé,
“il n’y pas de loi contre les rêveries, mais la
science ne doit pas s’y laisser aller”. (Pierre
Paul Grassé, Evolution of living organisms,
New York: Academic Press, 1977, p. 103)
Adnan Oktar 69
CRANE DE HYENE
Age : 80 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Gui Zhou, Chine
Les évolutionnistes postérieurs à Darwin qui disaient “je ne peux pas concevoir qu’un quel-
conque reptile existant soit transformé en mammifère” (Francis Darwin, The life and letters of
Charles Darwin, vol. II, New York: D. Appleton and Co., 1888) ont également été incapables de
fournir une explication scientifique convaincante à propos de l’origine des mammifères, en
dépit de tous les progrès scientifiques et technologiques.
Roger Lewin admet que “la transition vers le premier mammifère… reste une énigme”. (Roger
Lewin, Bones of mammals’ ancestors fleshed out, Science, vol. 212, 26 juin 1981, p. 1492)
Les fossiles comme ce spécimen appartenant à une hyène datant de 80 millions d’années con-
damnent les darwinistes à leur position désespérée actuelle.
Adnan Oktar 71
CRANE DE HYENE
Age : 9,5 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Shan Dong, ville Zi Bo, Chine
La principale difficulté à laquelle sont confrontés les darwinistes dans leur explica-
tion de l’origine des mammifères est l’immense diversité de ce groupe. Aucune
donnée ne vient étayer les liens généalogiques qu’ils ont imaginés entre les mam-
mifères alors que les biologistes les divisent en différents sous-groupes.
Le zoologue évolutionniste Eric Lombard reconnaît par exemple que : “ceux qui
recherchent des informations spécifiques utiles à la construction de phylogénies
des taxons mammifères seront déçus.” (R. Eric Lombard, Review of evolutionary
principles of the mammalian middle ear, Gerald Fischer, Evolution, vol. 33, décem-
bre 1979, p. 1230)
Adnan Oktar 73
CRANE DE BELETTE
Age : 60 millions d’années
Période : Paléocène
Localisation : Shan Dong, Chine
Les publications évolutionnistes
véhiculent nombre d’histoires agrémentées d’une abondante terminologie scientifique à
propos de la transformation des reptiles en mammifères. Ces histoires ne proposent mal-
heureusement pas d’explications scientifiques et rationnelles permettant de comprendre
comment des reptiles à sang froid ont pu créer leur propre chaleur corporelle afin de de-
venir des mammifères à sang chaud ni comment ils ont pu échanger leurs écailles pour de
la fourrure, ni comment ils ont réussi à produire du lait malgré l’absence des glandes
nécessaires.
Les évolutionnistes ne disposent tout simplement pas de réponse à ces questions. Existe-
t-il des fossiles démontrant de tels changements ? Cette question adressée à un darwin-
iste se soldera par un profond silence. Malgré tous leurs efforts, les évolutionnistes n’ont
jamais découvert de fossile du genre.
Adnan Oktar 75
CRANE DE GLOUTON
Age : 60 millions d’années
Période : Paléocène
Localisation : Gan Su, Chine
Les scénarios évolutionnistes sur l’origine des mammifères sont un produit de leur
imagination. Il n’existe pas la moindre preuve de ce qu’ils avancent puisqu’il est sci-
entifiquement impossible que des reptiles deviennent des mammifères. Comme ce
fossile datant de 60 millions d’années l’indique, aucun mammifère doté de carac-
téristiques uniques n’est né d’un ancêtre commun. Toutes les espèces mammifères
n’ont jamais subi de transformation au cours de leur temps de vie sur terre.
Adnan Oktar 77
CRANE DE TIGRE
Age : 80 millions d’années
Période : Crétacé
Dans son livre Shattering the myths of darwinism, Richard Milton décrit le manque de preuve scien-
tifique des darwinistes malgré leurs efforts : “Il est impossible pour un individu authentiquement ob-
jectif de dire : ‘Voici la preuve scientifique concluante que j’ai cherchée’.” (Richard Milton, Shattering
the myths of Darwinism, p. 14)
Quiconque cherche une preuve solide de la théorie de l’évolution s’en reviendra les mains vides. La
plus profonde déception naît des archives fossiles, car en dépit de 150 années de recherche, aucun
spécimen allant dans le sens de la théorie de l’évolution n’a été découvert. Tous les fossiles té-
moignent unanimement non pas de l’évolution mais de la création.
Adnan Oktar 79
CRANE DE BELETTE
Age : 23 à 5 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Chine
Les belettes, animaux de la famille des mustélidés, sont une autre forme de vie qui par
la nature immuable de leurs traits depuis des millions d’années réfutent le concept
d’évolution.
Comme toutes les autres branches de la science, la recherche géologique pointe vers le
fait de la création au détriment de la théorie de l’évolution. Edmund J. Ambrose, pro-
fesseur de biologie cellulaire à l’Université de Londres, remarque cette situation :
Au stade présent des recherches géologiques, nous devons admettre que rien dans les don-
nées géologiques n’est contraire à la perspective des créationnistes conservateurs, qu’Allah
créa chaque espèce séparément… (Edmund J.Ambrose, The nature and origin of the biological
world, John Wiley&Sons, 1982, p. 164)
Adnan Oktar 81
CRANE DE CERF AXIS
Age : 78 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Xin Jiang, Chine
L’idée que la vie est le produit d’un processus aléatoire sans but nous vient d’une ineptie
du 19ème siècle. Toutes les découvertes faites à date, notamment les archives fossiles
s’accordent sur le fait que l’évolution est un non-sens. Le processus sorti de l’imagina-
tion des évolutionnistes n’a été confirmé par les fossiles.
Ce spécimen de cerf axis datant de 78 millions d’années témoigne de l’immuabilité des
êtres vivants depuis des millions d’années. N’est-ce pas là la preuve concrète de l’inexis-
tence de l’évolution ?
Adnan Oktar 83
CRANE DE BINTURONG FEMELLE
Age : 88 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Sud du Yunnan, Chine
Ces créatures appartiennent à la famille des viverridés et à l’ordre des carnivores. Les évolution-
nistes sont incapables d’expliquer les origines du binturong et des autres êtres vivants
d’ailleurs. Ces animaux ne disposent d’aucun prédécesseur connu dans les archives fossiles. En
outre, rien dans les fossiles ne laisse imaginer qu’ils sont apparus graduellement.
Le fossile de 88 millions d’années ici représenté indique que ces animaux présentent les mêmes
caractéristiques depuis leur apparition. Ils n’ont donc jamais évolué au cours de millions d’an-
nées parce qu’ils ont été créés.
Adnan Oktar 85
CRANE DE SANGLIER
Age : 87 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Yunnan, Chine
Il existe trois espèces différentes de sangliers, membres de la famille des suidés.
Les sangliers ont toujours existé en tant que cochons sauvages et ne descendent
nullement d’autres espèces. Et ils ne sont pas transformés en une autre espèce
“ultérieure” non plus.
Les découvertes fossiles le prouvent. La démagogie et la propagande évolution-
niste ne sont pas de poids face au fossile ici représenté appartenant à un sanglier
de 88 millions d’années. Ce fossile s’avère totalement identique dans ses traits à
ses homologues d’aujourd’hui. Les évolutionnistes se trompent eux-mêmes,
mais ils ne peuvent plus continuer à égarer des individus logiques et rationnels.
Adnan Oktar 87
CRANE DE GLOUTON
Age : 23 à 5 millions d’années
Période : Miocène
Localisation : Chine
Depuis 150 ans, la quête d’un fossile de forme intermédiaire des darwinistes s’est
avérée vaine. Les évolutionnistes ne disposent d’aucun élément pouvant faire office de
preuve. L’anthropologue Jeffrey H.Schwartz affirme que les archives fossiles jouent en
défaveur du darwinisme :
… Au lieu de combler les fossés dans les archives fossiles avec de prétendus chaînons man-
quants, la plupart des paléontologues se retrouvent face à une situation où il n’y a que des
fossés dans les archives fossiles sans preuve d’intermédiaires transformationnels entre les
espèces fossiles documentées. (Jeffrey H. Schwartz, Sudden origins, 1999, p. 89)
Adnan Oktar 89
CRANE D’ANTILOPE
Age : 83 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : He Zheng, Gan Su, Chine
Les archives fossiles portent un coup fatal au darwinisme, mais les évolutionnistes re-
fusent de rectifier leur position. Au lieu de se concentrer sur leurs découvertes fossiles,
ils préfèrent élaborer des scénarios imaginaires et faire de la démagogie dans un souci
de propagande.
Même si les évolutionnistes fuient les faits, des millions de fossiles comme ce crâne
d’antilope de 83 millions d’années proclament que l’évolution ne s’est jamais produite.
Adnan Oktar 91
CRANE DE RENARD DU TIBET
Age : 86 millions d’années
Période : Crétacé
Le renard du Tibet, parfois appelé renard des sables du Tibet ou renard tibé-
tain, est carnivore et se nourrit d’oiseaux coureurs, de lapins et d’autres
rongeurs.
Les archives fossiles prouvent que les renards ont toujours existé tels qu’ils
sont et qu’ils ne descendent pas d’une autre forme de vie. Le fossile de crâne
de renard remontant à 86 millions d’années ici représenté, en plus d’être iden-
tique aux renards d’aujourd’hui, constitue une preuve mettant un terme aux
fables évolutionnistes. Aucun processus dit d’évolution n’a jamais eu lieu et
les hypothèses évolutionnistes ne sont pas étayées par des preuves scien-
tifiques concordantes.
Adnan Oktar 93
CRANE D’OURS BRUN
Age : 75 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Liao Yang, Liaoning, Chine
Des déclarations de George Gaylord Simpson, un fervent évolution-
niste du 20ème siècle, montrent la véritable fragilité de la théorie de
l’évolution :
Il est vrai que sur les trente deux ordres de mammifères… Le membre le
plus ancien et [censé être] le plus primitif de chaque ordre [de mam-
mifères] dispose déjà des caractéristiques de base et n’est en aucun cas
une séquence continue approximative d’un ordre à un autre ordre connu.
Dans la plupart des cas, la rupture est si nette et le fossé si large que l’o-
rigine de l’ordre est spéculative et très discutée… (George G. Simpson,
Tempo and Mode in Evolution, New York : Columbia University Press, 1944, pp. 105, 107)
Les évolutionnistes reconnaissent que le point de vue darwiniste quant à l’origine de la vie relève de la spécu-
lation. En revanche des éléments concrets tels que ce crâne d’ours brun ici sont une preuve de la réalité mani-
feste de la création.
Au cours de la formation des fossiles, des structures solides telles que les os et les dents sont mieux préservés
que les tissus mous qui ont tendance à disparaître alors que les structures osseuses se transforment progres-
sivement en structures inorganiques. Les minéraux dans les tissus osseux présentent souvent la même struc-
ture que les minéraux non-organiques dans les roches. Ce remplacement de molécules permet une
conservation dans les plus fins détails des êtres vivants ayant existé il y a des dizaines de millions d’années. Le
détail des dents et de la structure interne des tissus osseux de cet ours brun de 74 millions d’années est clair.
Les êtres ayant existé il y a des millions d’années présentaient exactement la même anatomie parfaite que leurs
congénères d’aujourd’hui.
Adnan Oktar 95
CRANE DE PANDA
Age : 96 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Xi Zang, Chine
Les pandas de la famille des ailuridés ne se nourrissent que de pousses de bambous. Ils
vivent dans les régions occidentales de la Chine.
Les pandas ayant existé il y a 96 millions d’années présentent les mêmes traits que les
pandas d’aujourd’hui. Ce fait prouvé par les fossiles est à la portée de tous. Pourtant les
darwinistes continuent à fermer les yeux. Les êtres vivants ne sont pas nés d’un proces-
sus d’évolution. Tout est l’œuvre d’Allah.
Adnan Oktar 97
CRANE DE LOUP GRIS
Age : 65 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Nord Est de Ji Lin, Chine
Ce fossile de loup gris datant de 65 millions d’années contribue au désespoir des darwin-
istes. Ces derniers sont incapables de proposer la moindre preuve du processus d’évolu-
tion qui, selon eux, serait à l’origine des êtres vivants. Les fossiles prouvent en effet que
les loups n’ont pas évolué mais qu’ils furent créés.
Adnan Oktar 99
CRANE DE PEKAN (MARTRE PECHEUSE)
Age : 78 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : He Zheng, Gan Su, Chine
Ces animaux de la famille des mustélidés (martres) ont un habitat qui s’é-
tend de l’Europe jusqu’à la Chine. Ils attaquent la volaille et le gibier à
plumes.
Il n’existe pas de différences entres les pékans ayant existé il y a 78 millions
d’années et ceux qui vivent aujourd’hui. Si l’idéologie évolutionniste était
juste, alors les pékans auraient dû subir des changements considérables au
cours des dizaines de millions d’années écoulées et ils auraient dû se trans-
former en d’autres formes de vie. Or, rien de tel ne s’est produit. Le carac-
tère immuable des êtres vivants depuis des millions d’années remet
totalement en question la théorie de l’évolution.
Période : Crétacé
Les darwinistes, pour la plupart, ont suivi des carrières académiques, lu des dizaines de
livres, effectué de nombreuses recherches et publié plus d’un rapport scientifique. Cela est
d’autant plus étonnant qu’ils restent aveugles à la plus évidente des vérités. Ils ne peuvent
admettre par exemple que les fossiles vivants (les organismes qui n’ont jamais subi le moin-
dre changement au cours de millions d’années) réfutent explicitement le darwinisme. Ils ne
reconnaissent pas non plus l’inexistence des “fossiles de formes intermédiaires” dont ils ont
tant besoin pour confirmer leurs théories.
En dépit des réticences darwinistes face à la vérité, d’innombrables fossiles tels que ce crâne
datant de 90 millions d’années indiquent que l’évolution ne s’est jamais produite.
CROCODILE
Age : 65 millions d’années
Période : Crétacé
Les darwinistes prétendent que les formes de vie marines sont les ancêtres des reptiles. C’est ainsi
que des poissons privés d’eau se seraient trouvés obligés de sauter sur la terre et de devenir des
reptiles. Or, aucun fossile de créature mi-poisson/mi-reptile n’a été découvert pour défendre ce
scénario. Parmi les centaines de milliers de fossiles disponibles à ce jour, les poissons apparaissent
toujours distinctement en tant que poissons et les reptiles en tant que reptiles. Chaque fossile dé-
couvert est identique à son homologue vivant aujourd’hui ou alors il correspond à une espèce
ayant existé autrefois mais qui s’est éteinte.
Le fossile de crocodile datant de 65 millions d’années ici représenté illustre bien que les crocodiles
ont toujours existé en tant que crocodiles.
LARVE DE SALAMANDRE
Age : 290 millions d’années
Période : Permien
Localisation : Rheinpfalz, Allemagne
Malgré l’absence de preuves, les évolutionnistes affirment que les poissons sont les ancêtres des am-
phibiens dont la salamandre est spécimen.
Il existe trois sortes différentes de poissons que les darwinistes estiment être les prédécesseurs des
amphibiens. Le cœlacanthe, célèbre fossile vivant, est l’un d’entre eux. Avec la capture d’un spécimen
vivant dans l’Océan indien en 1938, on comprit enfin que les spéculations évolutionnistes à propos de
cette créature étaient totalement erronées.
Le second groupe de poissons envisagé est celui de la classe des rhipidistiens qui, comme le cœlacan-
the, présentent une peau épaisse et des os sur leurs nageoires. Se basant sur ces différences struc-
turelles, les évolutionnistes estiment que ses appendices se sont développés en pattes. Or, ces
structures ne présentent pas la moindre ressemblance avec les pattes avant et arrière des animaux ter-
restres.
Le troisième candidat des évolutionnistes pour le rôle de l’ancêtre amphibien est le dipneuste. Ce
poisson a la capacité de respirer par ses branchies et de remonter à la surface pour respirer l’air. Il faut
toutefois souligne que les poumons du dipneuste n’ont rien à voir avec ceux des formes de vie ter-
restres. En outre, le squelette du poisson n’avoisine absolument pas celui des amphibiens.
Quelle que soit l’espèce de poisson choisie par les évolutionnistes pour représenter les ancêtres des
amphibiens, un nombre considérable de changements serait nécessaire pour que le poisson soit capa-
ble de se transformer en amphibien. Il devrait donc exister autant de formes intermédiaires. On de-
vrait pouvoir trouver des créatures étranges avec des pattes semi-formées, des moitiés de nageoires,
des bouts de branchies, des poumons ou des reins partiellement développés dont le nombre avoisin-
erait les millions.
On ne dispose cependant pas du moindre spécimen dans les archives fossiles. Ces dernières ne conti-
ennent que des poissons pleinement formés et des amphibiens tout à fait formés, mais pas de formes
intermédiaires. De temps à autres, les évolutionnistes reconnaissent cet état de faits, même s’il réfute
entièrement leur théorie.
CROCODILE
Age : 65 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Chine
D’après les darwinistes les reptiles sont les descendants des amphibiens alors qu’ils ne disposent
pas d’éléments pour corroborer cette thèse.
De nombreux scientifiques en sont tout à fait conscients. Par exemple, Robert L. Carroll, l’auteur du
livre Problems of the origins of reptiles écrit en effet :
Malheureusement aucun spécimen d’un ancêtre reptilien approprié est connu comme étant antérieur à
l’apparition des véritables reptiles. L’absence de telles formes ancestrales laisse sans réponses de nom-
breux problèmes sur la transition de l’amphibien vers le reptile. (Biological reviews of Cambridge philosophical
society, vol. 44, juillet 1969, p. 393)
Ce fossile de crocodile datant de 90 millions est la preuve que les crocodiles ne de-
scendent pas d’une autre espèce, mais qu’ils ont toujours
existé en tant que crocodiles, sans avoir subi le
moindre changement depuis des dizaines
de millions d’années.
Adnan Oktar 113
DENT FRONTALE
D’ELEPHANT
Age : 60 millions d’années
Période : Paléocène
Localisation : Yun Nan, Chine
Le fossile ici représenté est celui d’une
dent d’éléphant datant de 60 millions
d’années. Il indique que les éléphants
ayant vécu il y a 60 millions d’années
présentaient les mêmes structures den-
taires que ceux qui existent aujourd’hui.
Cette découverte remet totalement en
question le concept de l’évolution.
Période : Ordovicien
Les étoiles de mer vivent généralement dans les fonds marins et parfois même jusqu’à 7.000 mètres
de profondeur. Les évolutionnistes sont démunis face à ces échinodermes dont les traits sont restés
inchangés depuis près d’un demi-milliard d’années. Ces créatures sont les mêmes depuis, non pas
10 millions, ni 100 millions, ni même 200 millions mais bien 500 millions d’années.
Si les hypothèses évolutionnistes étaient justes, alors les étoiles de mer auraient dû depuis
longtemps s’être transformées en d’autres formes de vie en 500 millions d’années. En outre, on au-
rait dû trouver des fossiles de nombreuses créatures insolites à mi chemin entre l’étoile de mer et
d’autres invertébrés. Or rien de tel n’existe dans les archives fossiles.
Comme le prouve cette étoile de mer datant de 500 millions d’années, les étoiles de mer ont tou-
jours existé en tant qu’étoiles de mer, elles ne descendent pas d’une autre forme de vie et ne se sont
pas non plus transformées en une autre espèce.
Période : Crétacé
Localisation : Liban
Les calmars de la sous-classe des coléoïdes sont des mollusques à huit ou dix bras. Les évolu-
tionnistes affirment que les mollusques descendent d’un ancêtre commun alors qu’ils ne dis-
posent d’aucun élément scientifique pour étayer cette hypothèse.
Période : Jurassique
L’esturgeon de la famille des acipenseriformes est fréquent dans les archives fossiles depuis
très longtemps. Il vit habituellement dans les eaux douces ou dans les mers de l’hémisphère
nord. De par ses traits restés inchangés depuis des centaines de millions d’années, l’esturgeon
est l’un des êtres vivants qui réfute la thèse darwiniste selon laquelle les formes de vie ont
évolué d’un état primitif vers un état plus complexe.
Les archives fossiles permettent de comprendre que même dans les temps géologiques les
plus lointains, des organismes vivants présentaient des systèmes complexes d’yeux, de
branchies et de systèmes circulatoires ainsi que des structures physiologiques avancées iden-
tiques à celles des spécimens actuels.
De nouvelles découvertes datant de 1999 indiquent, par exemple, qu’au cambrien (il y a 543 à
490 millions d’années), il existait deux espèces différentes de poissons : Haikouichthys ercai-
cunensis et Myllokunmingia fengjiaoa. Ces nouveaux éléments assènent un coup fatal à la
théorie de l’évolution qui défend l’évolution des espèces d’un stade primitif vers un stade
plus avancé.
Période : Crétacé
Le poisson aiguille, membre de la famille des Belonidae, a un corps long et fin. Il peut sauter de la
surface de l’eau et y replonger, queue la première, afin d’échapper aux prédateurs.
Les archives fossiles montrent que toutes les espèces de poissons ont leurs propres caractéristiques.
Aucun lien dit évolutionniste ne relie les espèces entre elles. Le concept de l’ancêtre du poisson
n’est rien moins qu’un mythe. Le biologiste évolutionniste Ali Demirsoy admet l’aspect hypothé-
tique de ces thèses :
Nous ne disposons de rien de plus que des hypothèses à propos des poissons osseux se séparant des pre-
miers vertébrés paléozoïques à mâchoires. (Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kurallari, vol. III, partie I, p. 248)
En réalité, ce sont toutes les idées darwinistes sur l’origine de la vie qui reposent sur des spécula-
tions. Aucune n’est effectivement soutenue par des données scientifiques. Ces dernières concordent
avec la notion de création et non avec celle d’évolution consécutive à des transformations aléa-
toires.
Période : Ordovicien
D’après les évolutionnistes, les mollusques, les échinodermes, les arthropodes, les oiseaux, les in-
sectes, les poissons et tous les autres êtres vivants seraient nés d’une seule cellule, grâce au hasard,
en subissant d’infimes changements au cours de millions d’années. Ils ne peuvent cependant pas
justifier par des faits scientifiques les étapes par lesquelles ces organismes (dont les organes,
l’anatomie et le mode d’alimentation sont très différents) sont passés. Ils n’ont pas de fossiles entre
les mains leur permettant de confirmer ce processus imaginaire.
Les innombrables fossiles disponibles à ce jour démontrent que les êtres vivants sont nés avec leurs
caractéristiques propres et que ces dernières ont été préservées aussi longtemps que la forme de vie
a existé (des dizaines voire des centaines de millions d’années).
Le fossile d’étoile de mer ici représenté date d’environ 500 millions d’années. Il est la preuve que
les étoiles de mer n’ont connu aucune altération malgré le passage de 500 millions d’années, faisant
ainsi perdre toute crédibilité au concept de l’évolution.
POISSON AIGUILLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
S’il était vérifié que les êtres vivants descendent les uns des autres, alors nous devrions disposer d’un
grand nombre de fossiles présentant les caractéristiques de deux formes de vie différentes (comme une
créature mi-poisson aiguille/mi-hareng, ou une créature mi-baleine/mi-requin ou mi-truite/mi-croco-
dile). Or aucun spécimen n’est disponible. Darwin voyait dans cette absence de preuve un dilemme majeur,
même après avoir avancé sa théorie. C’est pourquoi il écrivit dans le chapitre “Des difficultés sur la
théorie” dans son livre L’origine des espèces :
Si les espèces dérivent d’autres espèces par des degrés insensibles, pourquoi ne rencontrons-nous pas d’innom-
brables formes de transition ? Pourquoi tout n’est-il pas dans la nature a l’état de confusion ? Pourquoi les espèces
sont-elles si bien définies ?... Mais pourquoi ne trouvons-nous pas fréquemment dans la croûte terrestre les restes
de ces innombrables formes de transition qui, d’après cette hypothèse, ont dû exister ? (Charles Darwin, L’origine
des espèces, GF Flammarion, Paris, 1992, pp. 223, 225)
COELACANTHE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Hjoula, Liban
Jusqu’en 1938, on croyait que les fossiles de cœlacanthes étaient la réponse au problème des évolution-
nistes en quête de preuves documentant le passage progressif des êtres vivants de la mer vers la terre. Ils
décidèrent donc de mettre les fossiles de cœlacanthe au centre de leur propagande. Ils interprétèrent les
nageoires de l’animal comme les pattes et un autre organe non-identifié comme un poumon primitif.
Rapidement des éléments vinrent démolir la validité de ces spéculations. En effet, en 1938, quelle ne fut
pas la déception des évolutionnistes lorsqu’un spécimen vivant de cœlacanthe fut capturé ! James
Leonard Brierley Smith, professeur à la faculté de chimie de l’Université de Rhodes, exprima son éton-
nement suite à cette découverte :
Bien que j’y aie été préparé, la première vision me frappa comme une explosion incandescente. J’étais tout bizarre
et mon corps chancelant frissonnait. C’était comme si une pierre m’avait frappé. Oui, il n’y avait pas l’ombre d’un
doute, écaille par écaille, os après os, nageoire après nageoire, c’était un véritable cœlacanthe. (Samantha
Weinberg, A fish caught in time: the search for the coelacanth, New York : Perennial Publishing, 2001, p. 20)
Des examens détaillés furent menés sur la structure et les organes internes du cœlacanthe. Il ne présen-
tait aucun des traits primitifs imaginés ni ne pouvait être qualifié de forme intermédiaire d’un ancêtre
primitif imaginaire. Ce que les évolutionnistes assimilèrent à un poumon primitif était en réalité une
vessie natatoire remplie de graisse. Par ailleurs, cette créature dépeinte sous les traits d’un reptile
prospectif se préparant à émerger sur la terre ferme était en fait un poisson vivant dans les fonds pro-
fonds et ne s’aventurant jamais au dessus de 180 mètres de profondeurs. Selon le Dr. Millot, le scien-
tifique ayant mené l’examen, cette forme de vie, jusqu’alors considérée comme un chaînon manquant,
manquait de traits primitifs par rapport à l’être vivant supposé être son descendant. (S. Weinberg, Op
cit., p. 102) Tout simplement, le cœlacanthe n’est pas une forme intermédiaire puisqu’il existe avec les
mêmes caractéristiques complexes dans les eaux profondes depuis 400 millions d’années.
138 L'atlas de la création vol. 3
Harun Yahya
POISSON VIPERE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Quels que soient les efforts des darwinistes voués à dissimuler ou à nier ce fait, depuis
l’époque de Darwin il est connu que les archives fossiles ne soutiennent pas la théorie de
l’évolution. C’est pourquoi Charles Darwin tenta de sortir de ce dilemme en incluant des
fausses interprétations délibérées dans son livre. Il consacra une attention particulière à cette
question dans le chapitre “Difficulté sur la théorie” de son livre.
Les fossiles qui dérangeaient tant Darwin à son époque constituent encore l’une des princi-
pales difficultés auxquelles sont confrontés les évolutionnistes parce que les données fossiles
réfutent l’évolution et confirment le fait de la création.
Le fossile de poisson vipère datant de 95 millions d’années ici représenté est une preuve de la
création dans la mesure où il est totalement identique aux spécimens vivant aujourd’hui.
POISSON-GUITARE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Peu importe leur époque, les fossiles de poisson-guitare sont tous identiques. Ces fossiles
similaires au poisson-guitare d’aujourd’hui sous tous les angles réfutent l’idée d’évolution
graduée. Allah créa tous les êtres vivants à partir du néant, sans recourir à des modèles an-
térieures et en les dotant de traits parfaits.
Les fossiles représentent les traces physiques de la création sublime d’Allah. Chaque dé-
couverte de fossile souligne les mensonges évolutionnistes.
POISSON AIGUILLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Liban
La théorie de l’évolution avance que les espèces doivent être en constant changement
pour pouvoir évoluer en une autre espèce. Si un organisme invertébré veut devenir un
poisson, un poisson aiguille par exemple, il doit subir une succession de petits change-
ments sur une très longue période de temps. Des processus similaires doivent ensuite se
répéter pour l’émergence d’une nouvelle espèce à partir du poisson aiguille.
Cependant, dans les archives fossiles, rien n’indique le passage d’un tel processus. Ce
fossile de poisson aiguille de 95 millions d’années indique que les formes de vie conser-
vent les mêmes traits depuis leur première apparition et aussi longtemps qu’elles sur-
vivront.
Période : Crétacé
Localisation : Liban
Les archives fossiles démontrent que non pas quelques-unes mais toutes les espèces fos-
siles ayant été découvertes sont restées inchangées au cours de leur existence. Le numéro
d’avril 2003 du magazine Focus, bien qu’étant une publication à tendance pro-évolution-
niste, reconnaît cet état de faits :
… Le nombre d’organismes présentant les plus proches similarités avec les spécimens fossiles
datant de millions d’années est en réalité assez important. Par exemple, le crustacé dénommé
Neopilina n’a pas changé depuis 500 millions d’années, le scorpion depuis 430 millions d’années,
la limule, une créature marine pourvue d’une armure et d’une queue en forme d’épée, depuis
225 millions d’années, et le tuatara, un reptile ne vivant qu’en Nouvelle-Zélande, depuis 230
millions d’années. De nombreux arthropodes, crocodiles, tortues et de nombreuses autres es-
pèces végétales peuvent également être ajoutés à la liste.
L’anguille ici en photo fait partie de ces créatures immuables depuis des millions d’années.
Datant de 95 millions d’années, elle est la preuve que les êtres vivants n’évoluent pas.
Période : Crétacé
Période : Crétacé
Selon les darwinistes, les plantes, les animaux, les champignons et les bactéries partagent tous
un ancêtre commun. Les quelques centaines de phyla (catégories taxonomiques de base telles
que les mollusques, les arthropodes, les vers et les éponges par exemple) auraient une origine
commune. D’après cette théorie, les organismes invertébrés se seraient transformés de façon
progressive (et aléatoire) en poissons grâce à l’acquisition d’une arête vertébrale ; les poissons
se seraient ensuite transformés en amphibiens, les amphibiens en reptiles, certains reptiles en
oiseaux et d’autres en mammifères. Selon cette même théorie, la transition se serait effectuée
sur une très longue période (des centaines de millions d’années) et par étapes. D’innombrables
espèces intermédiaires auraient dû émerger au cours de ces longues transitions. Pourtant,
aucun signe de formes intermédiaires n’est à signaler dans les archives fossiles.
Ce fossile de requin-chat remontant à 95 millions d’années indique clairement que les êtres vi-
vants sont nés pleinement formés, avec toutes leurs caractéristiques et qu’ils n’ont pas subi de
changement depuis des millions d’années.
Période : Crétacé
Ce homard de la famille des Nephropsidae n’a pas changé depuis sa première apparition. Il en
est de même pour le poisson volant. La stagnation dans les archives fossiles représente un em-
barras majeur pour les darwinistes.
La propagande darwiniste ne peut plus entretenir d’effet durable étant donné les découvertes
concrètes issues des archives fossiles. Les darwinistes doivent reconnaître qu’il n’est plus pos-
sible de cacher le fait de la création et cesser d’insister sur leurs dogmes.
Période : Crétacé
Période : Crétacé
Les yeux, les nageoires, les branchies, les systèmes digestif et reproducteur – en somme
tout ce qui caractérise tous les poissons-aiguilles ayant jamais vécu au cours de l’histoire
– ont été pleinement formés et idéalement structurés. En outre, les formes actuelles de
ces êtres vivants s’avèrent tout à fait identiques à ce qu’ils étaient il y a des dizaines de
millions d’années.
Si on appliquait les idées darwinistes, alors ces fossiles devraient présenter une image
diamétralement opposée. Les archives fossiles devraient ainsi contenir de nombreux
spécimens de "mi-poissons-aiguilles". Dans la mesure où les fossiles ne collent pas avec
la thèse darwiniste, voire argumentent le contraire, la théorie de l’évolution, décrédibil-
isée, se voit remise en question.
Période : Crétacé
Darwin savait que sa théorie ne pouvait se vérifier qu’avec les archives fossiles, c’est
pourquoi il plaça de grands espoirs dans la recherche paléontologique. Dans une partie de
son livre, il dit :
Il a dû certainement exister, si ma théorie est fondée, d’innombrables variétés intermédiaires re-
liant intimement les unes aux autres les espèces d’un même groupe… On ne pourrait trouver la
preuve de leur existence passée que dans les restes fossiles… (Charles Darwin, L’origine des es-
pèces, GF Flammarion, Paris, 1992, p. 231)
Pourtant aucune forme de fossiles intermédiaires n’a été découverte au cours des 150
dernières années. Ses allégations n’ont donc jamais pu être vérifiées ni confirmées. Les fos-
siles comme celui-ci appartenant à un calmar datant de 95 millions ont enterré la théorie
de l’évolution de Darwin, dont l’invalidité est désormais reconnue.
CREVETTE
Age : 206 à 144 millions d’années
Période : Jurassique
La crevette ici représentée date d’environ 200 millions d’années. Sa nature inchangée
depuis aussi longtemps témoigne de l’inexistence de processus évolutionniste.
Les archives fossiles représentent la remise en question la plus sévère pour la théorie
de l’évolution parce que :
1. Les évolutionnistes prétendent que les êtres vivants progressent d’un état primitif
vers un état plus complexe en subissant une succession constante de petits change-
ments. Les archives fossiles montrent, cependant, que les êtres vivants n’ont pas subi
la moindre transformation au cours de centaines de millions d’années.
2. Les évolutionnistes défendent que tous les êtres vivants descendent d’un ancêtre
commun. Or, aucun fossile découvert à ce jour ne peut être considéré comme
l’ancêtre d’un autre être vivant.
3. Les évolutionnistes affirment que les formes intermédiaires sont les transitions
dans l’évolution d’une espèce vers une autre. Pourtant, malgré 150 années de
recherches et des millions de fossiles mis au jour, pas le moindre fossile de forme in-
termédiaire n’a été découvert.
Période : Crétacé
Localisation : Liban
Les archives fossiles témoignent de l’absence de changements chez les êtres vivants. Le requin-chat
datant de 95 millions d’années ici représenté fait partie de ces formes de vie n’ayant pas été altérée
au cours de millions d’années. L’évolution stipule pourtant que les êtres vivants sont dans un état
de changement constant afin de pouvoir progresser d’un état primitif vers un état plus développé.
Les découvertes de fossiles, les unes après les autres, sont la preuve du contraire et donc de l’inva-
lidité de cette théorie. Les principes évolutionnistes à propos de l’origine de la vie ne reflètent donc
pas les faits, comme semblent le souligner trois biologistes évolutionnistes auteurs du livre
Integrated principles of zoology :
De nombreuses espèces restent virtuellement inchangées pendant des millions d’années, ensuite elles dis-
paraissent soudainement pour être remplacées par une autre… forme assez différente. De plus, la plupart
des grands groupes d’animaux apparaissent abruptement dans les archives fossiles, tout à fait formés et
sans fossile découvert formant une transition avec leur groupe parent. (C.P. Hickman [professeur émérite
de biologie à l’Université Tech du Texas], L.S. Roberts [professeur émérite de biologie à l’Université Tech
du Texas] et F.M. Hickman, Integrated principles of zoology, St Louis: Times Mirror/Moseby College
Période : Jurassique
Les évolutionnistes ont tendance à déformer ou à soigneusement dissimuler les fossiles qui constituent
une preuve indiscutable de la création. Bien que les archives fossiles indiquent que l’évolution n’a ja-
mais eu lieu, ils sont déterminés à ignorer ce point.
Le paléontologue américain S.M. Stanley reconnaît que les faits issus des archives fossiles sont ignorés
par le dogme darwiniste dominant une grande partie du monde scientifique :
Les fossiles connus ne sont pas, et n’ont jamais été, en accord avec le gradualisme. Ce qui est remarquable est
que, à travers une variété de circonstances historiques, même l’histoire de l’opposition a été obscurcie…
comme l’a récemment écrit l’historien de la biologie William Coleman : “La majorité des paléontologues sen-
tirent que leurs preuves contredisaient simplement l’accent de Darwin sur les changements infimes, lents et
cumulatifs menant à la transformation des espèces”… mais leur histoire a été supprimée. (S.M. Stanley, The
New Evolutionary Timetable: Fossils, Genes and the Origin of Species, N.Y.: Basic Books Inc., 1981, p. 71)
Ces efforts darwinistes à vouloir réduire la vérité au silence sont désormais inutiles. Il n’est effective-
ment plus possible de dissimuler plus longtemps le fait de la création révélé par les fossiles et notam-
ment par cette crevette fossilisée depuis quelques 200 millions d’années.
Période : Crétacé
Localisation : Liban
tions directes sur la transition des poissons en amphibiens, car il existait cette vieille croyance selon laque-
lle les cœlacanthes étaient de proches ancêtres des tétrapodes… Mais l’étude de l’anatomie et de la physi-
ologie de Latimeria a montré que cette théorie de parenté et la réputation du cœlacanthe de chaînon
manquant semblaient injustifiées. (P.L. Forey, Nature, vol. 336, p. 727)
Les informations récentes concernant la structure complexe du cœlacanthe continuent à poser des
difficultés aux évolutionnistes. Ce problème fut exprimé dans le magazine Focus :
D’après les fossiles, les poissons sont nés il y a
environ 470 millions d’années. Le cœlacanthe
est né 60 millions d’années après. Il est étonnant
que cette créature, chez qui on s’attend à voir
des caractéristiques très primitives, présente en
fait une structure des plus complexes. (Focus,
avril 2003)
Période : Crétacé
Les évolutionnistes ne peuvent pas recourir aux fossiles de pastenagues pour étayer leur
thèse. Aucune pastenague primitive et aux traits semi-développés appartenant à deux formes
de vie différentes n’a été mise au jour. Chaque spécimen découvert était celui d’une créature
identique aux pastenagues vivant aujourd’hui dans le sens où leurs caractéristiques sont to-
talement identiques. Cela démontre l’invalidité de l’idée des espèces descendant les unes des
autres et de développement minimes et graduels des formes de vie.
Le fossile de pastenague remontant à 100 millions d’années ici représenté indique une fois de
plus que les êtres vivants n’ont pas évolué mais qu’ils furent créés.
Période : Crétacé
Localisation : Liban
L’écrevisse ici représentée date de 95 millions d’années. Pourtant elle ne présente aucune dif-
férence avec l’écrevisse d’aujourd’hui. Ces invertébrés inchangés depuis 95 millions d’années dé-
montrent que les idées évolutionnistes sont des fantaisies issues de l’imagination et non-étayées
par des données scientifiques.
En raison de leur point de vue matérialiste, les darwinistes ont pour habitude d’élaborer toutes
sortes d’hypothèses qu’ils ornent de termes latins et scientifiques difficiles d’accès pour le public
afin de donner à leurs thèses une tournure scientifique. Or, les preuves invalidant le concept
d’évolution sont parfaitement claires. Même un enfant de huit ans peut s’en rendre compte. Les
archives fossiles sont l’élément causant le plus de tort à la théorie de l’évolution. L’absence de
différences entres les êtres ayant existé il y a des centaines de millions d’années et les spécimens
actuels est un sérieux revers pour le concept de l’évolution.
Période : Carbonifère
Les oursins sont des invertébrés dont le corps entier est couvert d’épines. Cet oursin d’environ
300 millions d’années défie toutes les hypothèses évolutionnistes à propos des origines de la vie.
Mais les oursins ne sont certainement pas les seuls êtres vivants infirmant la théorie de l’évolu-
tion. Les archives fossiles regorgent d’exemples de végétaux et d’animaux n’ayant subi aucune
modification. Il n’y a pas la moindre preuve de l’existence de formes semi-développées ou défi-
cientes malgré le passage de périodes géologiques considérables. Les évolutionnistes n’avancent
aucune réponse rationnelle et scientifique pouvant expliquer pourquoi et comment les êtres vi-
vants sont restés inchangés depuis si longtemps. Pour les individus qui ne se sont pas laissés
duper par les préjugés darwinistes, la réponse est pourtant claire : les êtres vivants n’ont jamais
évolué, ils furent créés par notre Seigneur, Allah.
Période : Crétacé
En dépit des découvertes parlantes, les darwinistes refusent d’admettre que le darwinisme a été
vaincu par les données scientifiques. Ils persistent à défendre les idées mises en avant au 19ème
siècle alors que la science en était à ses balbutiements. Ils tournent le dos aux éléments scien-
tifiques par souci idéologique et à cause des préjugés. Ils recourent à des manipulations, des fabri-
cations et des explications irrationnelles et illogiques.
Toujours est-il que les millions de fossiles mis au jour au cours des 150 dernières années rendent la
théorie de l’évolution totalement indéfendable. Tous les fossiles, notamment celui d’une paste-
nague datant de 95 millions d’années ici représenté, indiquent que les êtres vivants sont restés in-
changés depuis des millions d’années. Autrement dit leur origine ne s’explique pas par l’évolution
mais par la création.
Période : Oligocène
Ces poissons appartenant à l’ordre des perciformes (proches des perches) sont classés dans la
famille des serranidés. Ce bar fossilisé d’environ 30 millions d’années identique dans son ap-
parence et dans ses caractéristiques structurelles aux bars actuels, constitue une preuve infir-
mant la théorie de l’évolution.
Comme toutes leurs autres thèses, les idées darwinistes concernant l’évolution des poissons se
limitent à des contes de fées, sans fondements scientifiques. L’examen de la littérature évolu-
tionniste révèle qu’aucune forme intermédiaire potentielle n’est mise en avant. Les évolution-
nistes ne détiennent aucune preuve fossile leur permettant de prouver que les organismes
invertébrés se sont transformés en poissons.
Période : Crétacé
D’après les archives fossiles, les formes de vie sont nées indépendamment les unes des autres,
chacune à un moment donné et sans qu’aucun lien de parenté ne les lie entre elles. Les poissons
ne sont donc pas issus des formes de vie invertébrées et ne sont pas devenus des reptiles, con-
trairement à ce que défendent les évolutionnistes.
Dans son livre datant de 1991 Beyond natural selection, la paléontologue américain R. Wesson
s’intéresse au sens des archives fossiles :
Les fossés dans les archives fossiles sont réels cependant. L’absence de trace d’un embranchement
évolutionniste important est assez phénoménale. Les espèces sont habituellement statiques, ou
presque, pendant de longues périodes… (R. Wesson, Beyond natural selection, Cambridge, MA : MIT
Press, 1991, p.45)
ANGUILLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Ces poissons de l’ordre des anguilliformes sont classés sous la famille des congridés. Le fossile en pho-
tographie prouve que les anguilles n’ont pas subi la moindre altération en 95 millions d’années. Il ne
représente que l’un des millions de
spécimens fossiles réfutant le dar-
winisme. Les fouilles des 150
dernières années n’ont pas permis de
mettre la main sur une preuve pour
étayer les théories des évolution-
nistes. En revanche, d’innombrables
fossiles prouvent que les êtres vi-
vants sont apparus soudainement,
complets dans leurs caractéristiques
et qu’ils n’ont pas changé malgré les
millions d’années passées. Ils sont
tout simplement la preuve de la
création et non de l’évolution.
184 L'atlas de la création vol. 3
Harun Yahya
ELOPIDAE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
L’expert en fossile évolutionniste David Pilbeam admet que les découvertes fossiles sont contraires à
la théorie de l’évolution :
Si vous ameniez un scientifique intelligent d’une autre discipline pour lui montrer les maigres preuves dont
nous disposons, il dirait très certainement : “Laissez tomber, cela ne suffit pas pour continuer.” (Richard E.
Leakey, The making of mankind, Barcelone: Sphere Books Limited, 1982, p. 43)
Pourquoi les darwinistes refusent-ils de voir que leur théorie ne repose sur rien ? Les découvertes de
fossiles ont depuis longtemps démoli la théorie de l’évolution. Le fossile d’Elopidae datant de 95 mil-
lions d’années ici représenté contribue à la défaite des évolutionnistes.
186 L'atlas de la création vol. 3
Harun Yahya
POISSON-PIPE ( SYNGNATHIDAE )
Age : 5,3 à 1,8 millions d’années
Période : Pliocène
Période : Jurassique
En raison de leur immuabilité depuis des millions d’années, les limules de la famille des
chélicérés sont assimilés à des “fossiles vivants”, même par les évolutionnistes. Les limules datant
du jurassique, soit environ de 150 millions d’années sont identiques aux limules habitant les côtes
aujourd’hui. Cette inaltérabilité démolit les thèses évolutionnistes et prouve une fois de plus que
le principe d’évolution des êtres vivants est un mythe ridicule.
La science révèle de façon irréfutable que les êtres vivants sont l’œuvre d’Allah Tout-Puissant.
Période : Crétacé
Michael Ruse résume les difficultés des évolutionnistes sur le plan des fossiles ainsi :
Il [Darwin] devait montrer non seulement pourquoi il pensait qu’il y aurait, si c’était le cas, peu de formes
transitionnelles mais aussi pourquoi les archives fossiles commencent si soudainement. Les archives ne vont
pas graduellement du plus primitif ver le plus complexe mais elle commence avec un boum de formes réelle-
ment complexes et sophistiquées. (Michael Ruse, The evolution wars: a guide to the debates, Rutgers University
Press, 2001, p. 49)
Les darwinistes persistent à ne rien vouloir voir de la défaite de leur théorie infligée par les décou-
vertes fossiles. L’Elopidae de 95 millions d’années ici en photographie est l’un des éléments témoignant
de l’invalidité de l’évolution.
Adnan Oktar
POISSON-AIGUILLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Tous les fossiles de poissons-aiguilles en date sont tout à fait développés. Il n’ex-
iste pas de preuve suggérant que les poissons-aiguilles sont les descendants
d’une autre espèce ou qu’ils aboutirent à leur forme présente suite à une série de
changements gradués. Ce vide remet totalement en question le concept d’évolu-
tion pour la simple raison que l’origine de la vie se définit par la création.
Période : Crétacé
Les fossiles d’ophiure remettent en question la théorie de l’évolution car elles n’ont absolu-
ment pas changé malgré les millions d’années passées depuis leur apparition. Ce fossile
bien qu’il date de 95 millions d’années est tout à fait identique aux ophiures d’aujourd’hui.
Période : Crétacé
Il est impossible de mettre la main sur le moindre spécimen d’ancêtre d’une quelconque espèce ani-
male dans les archives fossiles.
Les fossiles montrant que les anguilles ont toujours existé en tant qu’anguilles sont légion ; en re-
vanche, aucun ne peut faire office d’ancêtre de l’anguille. Cette situation délicate pour les évolution-
nistes est reconnue par de nombreux scientifiques.
Période : Crétacé
Période : Eocène
Période : Jurassique
La structure oculaire chez le homard et la crevette suscite des interrogations quant à l’évolution des
crustacés. Un grand nombre de formes de vie appartenant à la classe des crustacés ont une struc-
ture de lentille du type réfractif. Seuls le homard et la crevette ont un œil à miroir réflecteur. Selon
l’hypothèse des évolutionnistes, tous les crustacés ont dû évoluer d’un ancêtre commun. Si cela
était le cas, il faudrait prouver que la structure de l’œil à miroir réflecteur a également évolué de la
structure de lentille du type réfractif.
Une telle transition est pourtant impossible parce que ces deux types de systèmes fonctionnent de
manière complètement différente. Il est donc inutile de chercher une quelconque forme "intermédi-
aire".
Pour qu’un crustacé perde progressivement le cristallin dans son œil laissant place à des surfaces
miroitantes, l’invertébré devrait être privé de la vue pendant cette transformation, ce qui ne lui
permettrait pas de survivre.
Par ailleurs, aucun fossile découvert n’a jamais présenté un œil semi-réflecteur et semi-réfracteur.
Tous les fossiles disponibles à ce jour sont effectivement pourvus d’yeux parfaits comme chez cette
crevette datant de 150 millions d’années ici en photo.
POISSON DE SABLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
La situation délicate dans laquelle se trouvent les darwinistes provient de leur incapacité à trouver
la moindre preuve d’une transition des invertébrés vers les poissons ou des poissons vers les rep-
tiles, des reptiles vers les mammifères et les oiseaux. Le paléontologue évolutionniste feu Stephen
Jay Gould considérait que le manque de preuves des transitions était un problème dérangeant :
L’absence de preuves fossiles des étapes intermédiaires entre les transitions majeures dans la conception
organique, en fait notre incapacité, même dans notre imagination, à construire des intermédiaires fonc-
tionnels dans de nombreux cas, est un problème persistent et embêtant pour les explications gradualistes
de l’évolution. (Stephen Jay Gould, Is a new and general theory of evolution emerging?, Paleobiology 6,
1980, pp. 119-130, réimprimé dans la collection Evolution now: a century after Darwin, ed. Maynard Smith,
Freeman, 1982, p. 140)
ETOILE DE MER
Age : 430 millions d’années
Période : Silurien
Les paléontologues n’ont pas réussi à mettre la main sur les prétendus ancêtres de l’étoile de mer.
Rien, par ailleurs, ne témoigne d’une quelconque transformation des étoiles de mer en une autre
forme de vie. Or, si les thèses darwinistes étaient justes, alors les étoiles de mer dont l’existence re-
monte à des centaines de millions d’années auraient dû se transformer depuis longtemps en une
autre créature marine ou même terrestre.
Cependant aucune transition de ce type ne s’est jamais produite. Les étoiles de mer dont l’existence
en tant qu’étoiles de mer est avérée depuis les derniers 430 millions d’années réfutent toutes idées
associant l’origine de la vie à l’évolution.
Période : Crétacé
La plupart des fossiles présentés par les évolutionnistes comme preuves de l’évolution sont dé-
sormais reconnus en tant que contrefaçons. On s’est en outre rendu compte que les évolution-
nistes proposaient des interprétations fortement biaisées et incompatibles avec la méthodologie
scientifique. Par exemple, la découverte de l’oiseau à plumes Longisquama antérieur de 70 mil-
lions d’années à l’oiseau fossile archéoptéryx qualifié de principale forme intermédiaire clarifia
le fait que ce dernier n’était ni un oiseau primitif ni une forme intermédiaire.
En résumé, les évolutionnistes ne disposent d’aucun spécimen fossile pouvant justifier l’évolu-
tion. Ce fossile d’un ange de mer datant de 95 millions d’années, comme tous les autres, té-
moignent de la création.
Période : Miocène
Les fossiles prouvent que les poissons ont toujours existé en tant que poissons et qu’ils ne
descendent pas d’une autre forme de vie. Aucun fossile étrange doté de branchies semi-
développées, d’un système digestif non-formé ou de nageoires rudimentaires n’a encore
été trouvé. Chaque fossile de poisson mis au jour montre que les poissons sont apparus en
possession complète de toutes les caractéristiques de leur famille. Ce fossile de poisson
rasoir de 23 à 5 millions d’années ici représenté révèle que ces espèces sont restées tou-
jours les mêmes et qu’elles n’ont jamais été altérées depuis des millions d’années.
Face à ces éléments probants, les darwinistes doivent cesser de défendre aveuglément le
dogme du mythe de l’évolution et accepter la vérité soulignée par la science. Car la sci-
ence reconnaît en effet qu’aucun processus évolutionniste n’a eu lieu et qu’Allah est le
Créateur des êtres vivants.
PERCOPSIDAE
Age : 54 à 37 millions d’années
Période : Eocène
Ces poissons de la classe des percopsiformes vivent généralement dans les eaux douces
d’Amérique du Nord. Certains évolutionnistes prétendent que les poissons de cette classe présen-
tent des caractéristiques primitives. Les examens ont cependant révélé que les vertébrés en ques-
tion sont dotés de structures très complexes. Certaines familles étonnent les évolutionnistes
notamment par leur extraordinaire capacité à construire des nids et à prendre soin de leur
progéniture.
Le fossile en photo date d’environ 50 millions d’années. Il témoigne de l’immuabilité des poissons
de cette espèce depuis les 50 derniers millions d’années.
COQUILLE SAINT-JACQUES
Age : 300 millions d’années
Période : Carbonifère
Localisation : Shale Francis Creek, Braidwood, Illinois, Etats-Unis
On estime à 15.000 le nombre d’espèces disparues d’huîtres, ayant néanmoins laissé des
traces visibles dans les archives. Le nombre d’espèces vivantes aujourd’hui serait de l’ordre
de 11.000. Le fossile ici représenté est un membre de la famille des pectinidés. Il illustre que
les mollusques en question sont restés inchangés depuis des centaines de millions d’années.
Face à de tels exemples, les évolutionnistes incapables de fournir une explication, préfèrent
recourir à la démagogie, faire semblant de ne pas comprendre la question ou de créer la con-
fusion chez le public en lui contant des fables. S’ils se décidaient à évaluer honnêtement les
faits scientifiques, ils verraient alors que la théorie de l’évolution s’est effondrée sous le
poids des preuves issues des archives fossiles.
Les évolutionnistes considèrent qu’il s’agit d’une énigme. Alors qu’en réalité, il n’est pas
du tout question d’énigme mais d’une vérité manifeste : les fossiles démontrent le fait de la
création.
La stase dans les archives fossiles constitue un embarras pour les évolutionnistes pour une seule rai-
son. Cette absence de changement chez les êtres vivants démontre, en effet, l’invalidité de la théorie
de l’évolution et vient confirmer le fait de la création.
HIPPOCAMPE
Age : 5 à 1,8 millions d’années
Période : Pliocène
Localisation : Formation Marecchia River, Italie
Les hippocampes ont toujours existé sous la forme que nous leur connaissons. Ils
ne descendent pas d’une autre forme de vie et ne se sont pas non plus trans-
formés en une autre espèce. Ce fossile, preuve de l’immuabilité de ces créatures
depuis des millions d’années, indique clairement que l’évolution est un
mensonge. L’origine de la vie n’a rien à voir avec l’évolution. Allah, le Tout-
Puissant et l’Omniscient, créa l’univers et tout ce qu’il contient.
Période : Crétacé
La publication régulière d’articles pro-évolution dans la presse ainsi que la diffusion de pro-
grammes et documentaires évolutionnistes à la télévision indiquent non pas que le dar-
winisme est un point de vue scientifique mais l’intensité des efforts infatigables employés à
défendre cette théorie sur le plan idéologique. Le darwinisme est le fondement dit scientifique
du matérialisme et de l’athéisme.
Des fossiles par millions sont l’une de preuves que les évolutionnistes refusent de reconnaître.
Chacun d’entre eux, comme par exemple ce fossile de poisson-globe datant de 95 millions
d’années, est un signe clair de la création. Tous les fossiles montrent systématiquement que les
êtres vivants n’ont jamais évolué et qu’Allah en est le créateur.
COELACANTHE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Haqel, Liban
En1938, les darwinistes subirent un terrible revers avec la capture d’un cœlacanthe
vivant, un poisson supposé prouver depuis longtemps la transition des vertébrés de la
mer vers la terre. Dans les années qui suivirent, quelques 200 cœlacanthes furent
péchés. En 1987, le professeur Hans Fricke de l’Institut Max Planck observa ces
créatures dans leur habitat naturel à une profondeur de 200 mètres au large des
Comores, grâce au sous-marin Geo. Il remarqua que les nageoires osseuses n’avaient
aucun lien fonctionnel avec les membres permettant aux tétrapodes de marcher.
Le numéro d’avril 2003 du magazine Focus proposait un compte-rendu de ces
recherches :
“Les nageoires flexibles n’avaient pas de fonctions similaires à celles des vertébrés terrestres
à quatre pattes. Elles permettaient à la créature de nager la tête en bas et dans toutes les di-
rections, même en arrière.” (Focus, avril 2003)
En raison de ses structures inchangées depuis 400 millions d’années, le cœlacanthe met
les évolutionnistes dans une situation très difficile. N’oublions pas qu’en dépit des
mouvements continentaux s’étant produits au cours de ces 400 millions d’années, le
cœlacanthe n’a jamais changé.
Les cœlacanthes indiquent, en outre, un profond fossé entre les formes de vie marines
et terrestres, où la théorie de l’évolution suppose un lien transitionnel.
Période : Crétacé
POISSON-GUITARE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Haqel, Liban
Les nombreuses preuves accu-
mulées par la paléontologue
depuis des années confirment
que les êtres vivants n’ont jamais
évolué. Le fossile ici représenté
fait partie de ces preuves que les
évolutionnistes choisissent
d’ignorer. Il s’agit d’un fossile de
poisson-guitare datant de 95
millions d’années dont le squelette a largement été préservé. La tête et les branchies se devinent
parfaitement.
Confrontés à ce fossile identique aux poissons-guitares actuels, les évolutions n’ont pas la
moindre explication valide à proposer. Ils se contentent donc de tromper le public à travers leur
démagogie.
Période : Crétacé
Les publications darwinistes ne contiennent aucune explication reposant sur des preuves scien-
tifiques. Les dilemmes fondamentaux contredisant la théorie de l’évolution sont balayés en
quelques phrase, alors que de nombreux scénarii fantastiques sont imaginés et présentés comme
factuels.
Les évolutionnistes prétendent constamment que les êtres vivants se sont développés de façon
progressive d’une espèce à une autre mais gardent le silence quand des preuves solides sont
exigées. Ainsi les évolutionnistes sont très prolifiques dans leur explication de l’évolution des
poissons. Selon eux, les poissons auraient été forcés de passer sur terre en raison de la disparition
des mers pour devenir des reptiles. En revanche, quand il s’agit d’apporter des de preuves fossiles
de ce qu’ils avancent, les évolutionnistes gardent un profil bas.
Malgré toutes les recherches entreprises au cours des 150 dernières années, les darwinistes n’ont
pas réussi à mettre la main sur un seul spécimen de forme intermédiaire. Tous les fossiles dé-
couverts à ce jour démontrent que la vie est apparue soudainement, et donc que les espèces furent
créées, qu’elles n’ont jamais changé et qu’elles n’ont subi aucune évolution.
Crevette-mante
CREVETTE-MANTE ET ANGUILLE
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Haqel, Liban
Les données et découvertes scientifiques montrent que les anguilles ont
toujours existé en tant qu’anguilles et que les crevettes-mantes aussi. Elles
n’ont pas d’ancêtres dits primitifs puisqu’elles ne sont passées par aucune
étape intermédiaire d’évolution depuis leur création.
Période : Crétacé
S.M. Stanley de l’Université Johns Hopkins affirme : “Il est douteux qu’en l’absence de fossiles,
l’idée d’une évolution représenterait plus d’une outrageante hypothèse.” (S.M. Stanley, Les fos-
siles, les gènes et les origines des espèces du nouveau calendrier évolutionniste (The new evolution-
ary timetable fossils, genes and the origins of species), New York : Basic Books, Inc. 1981, p.72) En ses
termes, il souligne l’importance des archives fossiles pour la théorie de l’évolution.
Comme vous pouvez le voir, les évolutionnistes majeurs reconnaissent que la nature déficiente des
archives fossiles pose un sérieux problème à leur théorie. Le poisson-guitare remontant à 95 mil-
lions d’années ici représenté illustre les propos du professeur Stanley.
OURSIN DE MER
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Nammoura, Liban
L’oursin de mer est l’un des quelques centaines de millions de fossiles réfu-
tant la théorie de l’évolution. Cet oursin de mer remontant à 95 millions d’an-
nées suffit à remettre en question les idées des évolutionnistes, qui ne
peuvent plus désormais tromper le public avec leur démagogie, leurs contre-
façons et leurs spéculations de toutes sortes car les données scientifiques et
en particulier les archives fossiles sont accessibles désormais.
Quelles valeurs ont les spéculations évolutionnistes en présence de cet oursin
inchangé depuis 95 millions d’années.
Période : Eocène
Période : Eocène
Ces plantes de la famille des polémoniales font partie de ces êtres vivants qui remettent en ques-
tion la théorie de l’évolution par la nature inchangée de leur structure depuis des millions d’an-
nées. Les darwinistes persistent à défendre leur théorie car ils ne tiennent pas compte de
l’importance des découvertes fossiles, dont la totalité témoigne de l’inexistence de l’évolution.
Les évolutionnistes n’ont jamais pu intégrer le fait qu’aucun fossile de forme intermédiaire n’a
été mis au jour et s’accrochent à leurs mêmes théories dépassées. Cependant, ils ne peuvent plus
continuer à raconter des mensonges au public désormais bien informé sur le sujet.
Période : Eocène
Ce fossile prouve que les peupliers ne sont pas les descendants d’une autre espèce
végétale et qu’ils ont toujours existé sous l’aspect que nous leur connaissons aujour-
d’hui. L’exactitude de la ressemblance entre les peupliers ayant existé il y a 50 mil-
lions d’années et leurs homologues actuels est une solide preuve de la création. Le
concept d’évolution s’avère n’être qu’une invention de l’imagination.
Période : Eocène
Ce fossile-ci indique que les cèdres, une variété de conifère à feuilles persistantes, n’ont pas
changé au cours des 50 derniers millions d’années et souligne l’inexactitude des idées évo-
lutionnistes. Charles Darwin prétendait qu’un processus d’évolution avait permis à toutes
les formes de vie de se développer progressivement à partir d’un ancêtre commun unique et
ce sans exception. Pourtant, les archives fossiles traduisent tout à fait le contraire. Les restes
de formes de vie disparues ou toujours existantes ne présentent aucun lien généalogique
entre les espèces comme le stipulait la théorie de Darwin. Chaque fossile connu se carac-
térise par des traits uniques.
Le milieu naturel est divisé en groupes très différents dont les variations structurelles sont
La référence de Darwin au développement soudain des plantes reconnaît que les espèces végé-
tales ne sont pas nées progressivement, suite à une incrémentation de changements. Cela sig-
nifie autrement dit qu’il n’y a pas de preuve de leur évolution. Dans la mesure où Darwin
lui-même était conscient de l’inadéquation entre les fossiles végétaux et la théorie de l’évolu-
tion, pourquoi les évolutionnistes contemporains continuent-ils à insister sur le mythe de
“l’évolution des plantes” ?
FEUILLE DE PEUPLIER
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Utah, Etats-Unis
La question de l’évolution de la première cellule végétale mène invariablement les partisans du scé-
nario évolutionniste vers une impasse. Comment le premier élément végétal est-il né d’une cellule
unique ? Comment des milliers d’espèces de plantes ont-elles pu naître de ce premier être végétal ?
Aucun fossile de forme intermédiaire ne vient documenter un tel processus. Nulle part il n’y a la
trace de plantes primitives pourvues d’organes et de systèmes semi-développés. Nulle part il n’y a
une preuve laissant croire qu’une espèce végétale ait pu être l’ancêtre d’une autre. Au contraire, les
fossiles témoignent de l’apparition soudaine et individuelle des espèces végétales, dans toute leur
complexité. Les fossiles sont en cela la preuve que les êtres du règne végétal sont restés inchangés
aussi longtemps qu’ils ont survécu.
Ce fossile de feuille de peuplier datant de 50 millions d’années illustre bien nos propos puisqu’il
s’avère identique aux feuilles de peuplier d’aujourd’hui.
FEUILLE DE CHENE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Formation Green River, Utah, Etats-Unis
Comme en témoignent les fossiles, les espèces végétales ont été créées dans leurs formes
spécifiques et originales, totalement différentes les unes des autres et sans aucun lien évolu-
tionniste entre elles. Le paléontologue évolutionniste E.C. Olson reconnaît d’ailleurs : “De
nombreux groupes nouveaux de plantes et d’animaux apparaissent soudainement, et ap-
paremment sans ancêtres proches.” (E.C. Olson, The evolution of life, New York: The New
American Library, 1965, p. 94)
La feuille de chêne ici représentée remonte à 50 millions d’années. Ce fossile prouve qu’ef-
fectivement les feuilles de chênes ont toujours existé sous la même forme depuis les 50
derniers millions d’années et réfute donc le concept d’évolution.
Période : Paléocène
L’inexistence de fossiles de formes intermédiaires met, en effet, dans l’embarras, les scien-
tifiques épousant le scénario de l’évolution des plantes. Les fossiles de plantes dits “primitifs”
avec des systèmes semi-développés n’existent pas. A ce jour, aucune preuve n’a été produite
laissant entendre qu’une plante est l’ancêtre d’une autre. Par conséquent, les arbres
généalogiques spéculant sur l’évolution des plantes sont purement imaginaires, sans aucun
fondement scientifique.
Période : Paléocène
Période : Paléocène
FOUGERE
Age : 58 millions d’années
Période : Paléocène
Le fossile de fougère sur la photo fait partie des preuves indiquant que les plantes n’ont pas
subi d’évolution. Nombre de scientifiques affirment que les plantes ne partagent pas
d’ancêtres communs et que toutes les espèces végétales sont apparues sur terre soudainement
sans l’intervention d’un processus évolutionniste. Si des espèces antérieures avaient existé,
leurs traces devraient être disponibles depuis. En outre, elles devraient permettre d’expliciter
à quelle étape les plantes auraient divergé de leur ancêtre supposé. A ce jour, cependant, aucun
évolutionniste n’a pu avancer la moindre explication avec des éléments scientifiques à l’appui.
Et personne ne le pourra parce que, contrairement à ce que défendent les darwinistes, les
plantes n’ont jamais subi de processus d’évolution. Allah Tout-Puissant, l’Omniscient créa
toutes les espèces végétales.
Ces termes équivalent à l’aveu d’une défaite subie par la théorie de l’évolution en
présence de faits scientifiques. La feuille de chèvrefeuille de 58 millions d’années ici
représentée témoigne une fois de plus du revers subi par la théorie.
Période : Paléocène
Il existe actuellement sur terre plus de 500 000 espèces connues de plantes. Les fossiles de
ces mêmes espèces sont régulièrement déterrés, prouvant ainsi que les plantes n’ont connu
aucun processus d’évolution. Depuis leur première apparition et jusqu’à nos jours, elles
sont restées identiques.
FEUILLE DE SAPINDUS
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Nammoura, Liban
Période : Crétacé
Aucun fossile découvert à ce jour ne laisse entendre que les feuilles de sapindus
ont subi une quelconque évolution. Tous les fossiles de sapindus présentent, ef-
fectivement, les mêmes caractéristiques que les sapindus d’aujourd’hui. Les
évolutionnistes ne disposent d’aucun élément documentant leur processus dit
évolutionniste ou l’existence d’ancêtres communs pour les êtres vivants.
Les archives fossiles indiquent qu’à l’origine, toutes les espèces vivants firent
leur apparition sur terre de façon soudaine, événement envisageable qu’à tra-
vers la création. L’évolutionniste Douglas Futuyma partage ce point de vue :
“La majorité des groupes principaux apparaissent soudainement dans les roches,
sans pratiquement aucune preuve de transition de leurs ancêtres… Les archives fos-
siles s’avèrent donc inadéquats précisément là où nous en avons le plus besoin : à
l’origine des principaux nouveaux groupes d’organismes.” (D. Futuyma, Science on
trial : the case of evolution, New York : Pantheon Books, 1983, pp. 82-83)
FEUILLE DE SAPINDUS
Age : 95 millions d’années
Période : Crétacé
Comme pour le reste des plantes du règne animal, les sapindus ont tou-
jours existé en tant que sapindus. En témoignent d’ailleurs les résultats
des fouilles archéologiques. Les nombreux fossiles découverts in-
diquent que les sapindus remontant à 95 millions d’années ne sont
nullement différents des sapindus existant aujourd’hui. Cette immua-
bilité balaie totalement le concept d’évolution des plantes.
Période : Carbonifère
ARAIGNEE SAUTEUSE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les araignées sauteuses se distinguent par leur méthode de chasse : au lieu de tisser une toile et
d’attendre leurs proies, elles sautent pour les capturer. Leur capacité est si prodigieuse qu’elles
peuvent sauter pour attraper un insecte volant dans les airs à une distance d’un demi mètre. Ce
sont ses huit pattes fonctionnant sur les principes hydrauliques qui permettent à l’araignée d’ef-
fectuer de tels bonds.
Toutes les araignées sauteuses ont ce don depuis leur première apparition sur terre. D’aucune
manière, elles n’ont pu l’acquérir progressivement. Elles furent créées avec, comme en témoigne ce
fossile d’araignée sauteuse datant de 50 millions identique aux spécimens actuels.
ARCHEOGNATHA
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces insectes du sous-ordre des archéognathes de
l’ordre des thysanoures habitent généralement
les régions rocheuses. Depuis des millions d’an-
nées, ils ont survécu sans changer.
Chaque nouveau fossile découvert rend la situa-
tion des darwinistes de plus en plus délicate
dans la mesure où il vient étayer la réalité de la
création. D’innombrables formes de vie et en
l’occurrence les archéognathes remettent en
question la théorie de l’évolution et témoignent
de leur création.
ARAIGNEE SAUTEUSE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Certaines espèces d’araignées sauteuses sont maîtres dans l’art du camouflage. L’araignée
sauteuse myrmécomorphe imite par exemple les fourmis non seulement dans leur apparence
mais aussi dans leur comportement. L’araignée pourvue de deux pattes supplémentaires par
rapport à la fourmi soulève ses deux pattes avant de sorte à les faire passer pour des antennes
et ressembler de plus près aux fourmis.
Comment cette araignée est-elle capable de comparer son apparence à celle des fourmis ? Par
quelle intelligence a-t-elle su comment minimiser les différences entre les deux espèces ?
Les araignées qui existaient il y a des millions d’années possédaient déjà ce don, chose inex-
plicable par les darwinistes en terme de mécanisme évolutionniste. Il ne fait aucun doute que
les araignées, comme tous les autres êtres vivants, agissent sous l’inspiration d’Allah, util-
isant les caractéristiques et habiletés qu’Il leur a accordés.
Araneidae
ARANEIDAE ET MOUCHE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces araignées de la famille des aranéides sont
ornées de petits points sur leur dos. Elles ont, en
outre, la particularité de tisser des toiles circulaires.
L’araignée et la mouche ont été préservées dans
l’ambre depuis 50 millions d’années. Leur anatomie
et leur structure inchangées depuis des dizaines de
millions d’années défient la théorie de l’évolution.
GNAPHOSIDAE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ce fossile d’araignée de la famille des
Gnaphosidae date de 50 millions d’années.
Aucune différence ne le distingue des spéci-
mens vivant actuellement. Cette stabilité ne
concorde pas avec la logique darwiniste. Si la
thèse darwiniste était valide, alors les arach-
nides en question auraient dû passer par
plusieurs étapes d’évolution au cours des 50
derniers millions d’années. Cette transforma-
tion n’a cependant pas eu lieu. Aucun proces-
sus évolutionniste n’a jamais eu lieu.
GUEPE
Age : 100 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Myanmar
En dépit de tous leurs efforts, les darwinistes n’ont pas pu mettre la main sur les preuves
souhaitées issues des archives fossiles. Chaque spécimen découvert témoigne de l’immuabilité des
êtres vivants sur terre et de l’absence de transition évolutionniste chez les espèces.
David M. Raup, ancien président du département de géologie du musée d’histoire naturelle de
Chicago, exprime son point de vue :
“[Darwin] était embarrassé par les archives fossiles… Nous voilà maintenant 120 ans après Darwin et la
connaissance des archives fossiles s’est considérablement développée. Nous disposons maintenant de
près d’un quart de million d’espèces fossiles mais la situation n’a pas véritablement changé. Les traces de
l’évolution manquent encore étonnamment de sens…” (David M. Raup, “Conflicts between Darwin and
Paleontology”, Field Museum of Natural History Bulletin, vol. 50, no. 1, janvier 1979, p. 25)
REDUVIIDAE
Age : 25 millions d’années
Période : Oligocène
Localisation : République Dominicaine
L’ordre des hémiptères comprend des espèces d’in-
sectes tels que les punaises des lits, les gendarmes et
Reduviidae (voir photo). Lorsqu’on les compare, ce fos-
sile de 25 millions d’années s’avère identique à ses ho-
mologues actuels.
Cette conclusion remet totalement en question le
mythe de l’évolution des insectes. Les insectes n’ont ja-
mais évolué, contrairement à ce que défendent les dar-
winistes. Notre Seigneur Tout-Puissant créa les êtres
vivants sous différentes formes, dont celui des in-
sectes. Comme en témoigne ce spécimen, ils sont restés
inchangés depuis des millions d’années.
BLATTE ET MOUCHERON
Age : 25 millions d’années
Période : Oligocène
Localisation : République dominicaine
Ces deux insectes fossilisés ensemble dans l’ambre ont été préservés depuis 25 millions d’années.
Leur examen démontre qu’ils sont identiques à leurs congénères actuels. Les archives fossiles indique
que les blattes ont émergé soudainement et ne sont pas passées par des stades évolutifs. La complex-
ité de leurs caractéristiques indépendante de l’évolution est la preuve de la création d’Allah.
Bien qu’étant un magazine pro-évolution, Focus cita les blattes pour illustrer l’opposition entre les
fossiles et la théorie de l’évolution :
“… En théorie, divers éléments de pression tels que les conditions environnementales changeantes, les es-
pèces hostiles et la concurrence entre les espèces auraient dû conduire à la sélection naturelle, la sélection
des espèces avantagées par la mutation et à l’accentuation des changements chez ces espèces sur une aussi
longue période. POURTANT LES FAITS SONT AUTRES. Considérons par exemple les blattes. Elles se re-
produisent très rapidement et ont une durée de vie courte. Pourtant elles sont restées les mêmes depuis en-
viron 250 millions d’années.
Les Archaeobacteria constituent un exemple encore plus frappant. Elles sont apparues il y a 3,5 milliards
d’années, lorsque la terre était très chaude et existe encore dans les eaux bouillantes du parc national de
Yellowstone.” (Focus Magazine, avril 2000)
HETEROPTERE
Age : 25 millions d’années
Période : Oligocène
Localisation : République dominicaine
Les évolutionnistes prétendent que toutes les formes de vie descendent les unes des autres et
supposent donc que ces êtres vivants changent constamment. Cela impliquerait donc l’exis-
tence en nombre considérable de formes intermédiaires. Par conséquent, ce développement
évolutif supputé devrait être manifeste dans les archives fossiles.
Or, aucune de ces formes intermédiaires n’a été mise au jour et aucun signe d’évolution ne sem-
ble avoir marqué les archives fossiles. L’insecte en photo appartenant à l’ordre des Hétéroptères
est identique aux spécimens existant aujourd’hui. Ces punaises ont survécu inchangées depuis
25 millions d’années. Il est par conséquent impossible de les associer à un quelconque proces-
sus évolutif.
Mante religieuse
NITIDULE
Age : 25 millions d’années
Période : Oligocène
Localisation : République dominicaine
De tous les insectes de la famille des nitidulidés, seuls ceux qui vivent sur les fleurs sont con-
sidérés comme des nuisibles. La grande majorité de l’espèce se nourrit de pollen et de sève.
Les coléoptères présentent les mêmes caractéristiques que ceux qui vécurent il y a des mil-
lions d’années. Cette réalité confirmée par les découvertes fossiles signifie que les insectes en
question ne se sont pas formés par étapes, ou autrement dit qu’ils n’ont pas évolué.
PHORIDAE
Age : 45 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Kaliningrad, Russie
La Phoridae en photo ayant vécu il y a 45 millions d’années est pourvue des mêmes caractéris-
tiques que les autres membres de son espèce vivant aujourd’hui dans diverses régions du
globe. La nature inchangée de cet insecte prouve qu’aucun processus d’évolution n’a eu lieu.
Créer ou détruire tous les êtres vivants sur terre, l’univers et les galaxies, au moment de Son
choix est assurément aisé pour Allah. Cette vérité essentielle échappe aux évolutionnistes.
FOURMI OUVRIERE
Age : 45 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Kaliningrad, Russie
La fourmi ouvrière sur la photo appartient à l’ordre des hyménoptères, de la famille
des formicidés. Comme on peut le voir, elle n’est pas différente des fourmis ouvrières
de nos jours.
Il est évident pour toute personne objective et logique qu’il n’y a pas de place pour
l’évolution dans le point ultime atteint par la science. Les darwinistes poursuivent un
rêve vain et refusent de l’abandonner, malgré les preuves scientifiques de toutes sortes.
ELATERIDAE
Age : 45 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Russie
L’évolution n’a eu lieu à aucun moment de l’histoire. C’est ce que traduisent clairement les fos-
siles. Des spécimens d’êtres vivants ont pu être préservés depuis des millions d’années et dé-
montrer ainsi qu’ils sont des merveilles de la création apparues en un seul instant, sous la
forme parfaite voulue par Allah.
Les évolutionnistes comptaient sur la paléontologie pour étayer leur théorie. Or, cette science
défend plutôt la réalité de la création et remet en question la théorie de l’évolution. Ce fossile
de taupin remontant à 45 millions d’années est, en l’occurrence, l’un de ses arguments.
GUEPE BRACONIDE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Kaliningrad, Russie
Les exemples de formes intermédiaires attendues et espérées par Darwin n’ont toujours pas été
découverts, malgré 150 années de fouilles. La science a depuis prouvé que les formes de vie sont
apparues sans l’intervention d’un processus évolutionniste.
Continuer à défendre une théorie en dépit de la clarté des preuves contraires est le signe de
préjugés profonds. Cette guêpe de la famille des Braconidae ayant existé il y a 50 millions d’an-
nées fait partie de ces preuves soumises aux évolutionnistes. Sa structure inchangée depuis des
dizaines de millions d’années témoigne de l’erreur de la théorie darwiniste.
ARAIGNEE
Age : 45 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Kaliningrad, Russie
Les archives fossiles permettent de déterminer de la façon
la plus claire et la plus crue si l’évolution est un concept
valide ou non. A ce jour, une grande partie des strates sédi-
mentaires sur terre a été examiné et a contribué par mil-
lions à la découverte de fossiles. Or, aucun spécimen ne
démontre que l’évolution a véritablement eu lieu.
Les archives fossiles pointent, sous tous les angles, vers
l’existence d’Allah Tout-Puissant et de sa sublime capacité
créatrice. Cette araignée de 45 millions d’années préservée
dans l’ambre est, en effet, un exemple de la création.
CHRYSALIDE DE PAPILLON
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
“Le processus d’évolution” que les darwinistes nous présentent depuis les 150 dernières années
n’est que pure fantaisie. L’évolution n’a jamais eu lieu. Les êtres vivants ne sont pas l’aboutisse-
ment d’une évolution et n’ont pas non plus donné naissance à de nouvelles espèces en di-
vergeant des leurs.
Aucune hypothèse de la théorie de l’évolution n’a été confirmée scientifiquement. Pas la moin-
dre preuve n’a été découverte dans les archives fossiles, qui devraient représenter le soutien le
plus important du darwinisme. Au contraire, à l’image de cette chrysalide de papillon datant de
50 millions d’années, tous les fossiles réfutent le principe de l’évolution.
MIMETIDE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces araignées font partie de la famille des mimétidés. L’une de leurs caractéristiques
majeures est leur mode de neutralisation des prédateurs et de capture de leurs proies
en les aspergeant de sécrétions. On recense quelques 200 espèces connues. Qu’il
s’agisse de leurs traits anatomiques, de leur méthode de tissage des toiles ou des tech-
niques de chasse, chacune des espèces ayant existé il y a des millions d’années présen-
tent exactement les mêmes caractéristiques que les araignées actuelles. N’est-ce pas là
la preuve la plus parlante de l’inexistence de l’évolution des êtres vivants ?
GUEPE ICHNEUMON
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces insectes de la famille des ichneumonidés sont des parasites. Plusieurs espèces existent à
travers le monde, bien qu’elles vivent généralement dans l’hémisphère nord.
Leur structure et leur anatomie n’ayant guère changé depuis des dizaines de millions d’an-
nées, ces guêpes témoignent de l’invalidité de la théorie de l’évolution. Par ailleurs, les évo-
lutionnistes n’ont trouvé aucune forme de vie pouvant être qualifiée d’ancêtre commun de
ces guêpes. Ils sont également incapables d’expliquer par quelles phases ces insectes ont ac-
quis leurs caractéristiques présentes. Les archives fossiles ne contiennent, en effet, aucune
trace d’un tel ancêtre, ni d’étapes évolutives. La stase est l’élément commun qui ressort des
fossiles de guêpes ichneumon et de tous les autres êtres vivants.
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces créatures de la famille des Phasmatidae sont capables de changer de couleurs selon la lumière, la tem-
pérature, l’humidité et même l’abondance alimentaire. Ce changement s’effectue par l’altération de la
densité et la localisation des pigments ou par la formation de nouveaux pigments.* Ce phasme fossilisé
depuis 50 millions d’années était déjà capable de ces prouesses, tout comme ses congénères actuels.
Quelles que soient les caractéristiques des Phasmatidae aujourd’hui, ceux qui existèrent il y a 50 millions
d’années les possédaient déjà. En d’autres termes, cela revient à reconnaître l’invalidité de la théorie évo-
lutionniste.
*Ali Demirsoy, Yasamin Temel Kuramlari (Les théories fondamentales de la vie), vol. II, partie II, p. 406.
1 2
LARVE DE PAPILLON
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
La phase larvaire est l’une des quatre étapes
de développement du papillon. La larve se
métamorphose donc, devient ensuite une chrysalide et enfin un beau papillon. Cette méta-
morphose suit le même schéma depuis des millions d’années, sans que le processus n’en soit
altéré. Cette larve de papillon vieille de 50 millions d’années ici en photo n’a jamais évolué et
est en tous points identiques aux larves de papillons que nous pouvons voir aujourd’hui.
La dimension évolutionniste de l’origine de la vie renvoie est teintée d’une perspective athée
et matérialiste. Dans la mesure où il ne repose sur aucun élément scientifique, le darwinisme
se limite à des conjectures, à l’élaboration de scénarii fantaisistes, à la fabrication de preuves
et à la diffusion de mythes trompeurs. La création, et non l’évolution, est à l’origine de la vie.
ELATERIDAE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Ces insectes de la famille des elatéridés sont capables de se projeter à 20 voire 30 centimètres de
hauteur tout en émettant un son sec. On les trouve généralement dans les prés et les prairies. En
cas de dangers, ils font le mort en rétractant leurs pattes et antennes et attendent que la menace se
dissipe. Les archives fossiles ont révélé que ces formes de vie sont inchangées depuis des dizaines
de millions d’années.
Les évolutionnistes tentent en vain de tromper le public depuis des années en avançant des
preuves fausses. La recherche scientifique a, en effet, prouvé que les êtres vivants n’ont jamais
subi de processus évolutif.
CIGALE
Age : 50 millions d’années
Période : Eocène
Localisation : Pologne
Les cigales sont pourvues une paire de membranes localisées au dessus des poches à air situées dans
leur abdomen, qui leur permettent de produire leur chant si familier. En contractant et en relâchant le
muscle auquel elles sont reliées, les membranes émettent un son de caquet. Ce processus de contraction
et d’expansion se répètent en moyenne 500 fois par seconde. Le son augmente ou baisse selon l’ouver-
ture ou la fermeture de l’extension sur le côté abdominal du thorax.
Dans la mesure où l’oreille humaine n’est pas capable de détecter les sons individuels émis à une vitesse
supérieure à dix fois par seconde, elle n’est pas non plus capable de déterminer les segments individuels
de l’appel de la cigale. C’est pourquoi nous le percevons comme un grésillement constant.
D’après les archives fossiles, il apparaît que toutes les cigales ayant jamais existé présentaient cette
même spécificité.
En étudiant de près cette cigale sur la phot, on remarque à quel point elle est identique à ses congénères
actuelles. Malgré le passage de 50 millions d’années, ni sa tête, ni son squelette, ni ses ailes, ni les
plaques qui lui permettent d’émettre des sons, ne portent les traces d’une quelconque évolution.
FULGORE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Bassin Araripe, Brésil
Les ailes, les yeux, les pattes, les organes internes, tout ce qui définit le fulgore est inchangé
depuis des dizaines de millions d’années. Le fossile datant de 125 millions d’années con-
firme qu’il n’a jamais existé de fulgore avec des ailes ou des pattes semi-développées, ni
avec un seul ou d’autres organes distinctifs non encore formés. En somme, il n’y a aucune
trace dans les archives fossiles des étapes intermédiaires revendiquées par les évolution-
nistes.
Le permien va de –290 à –248 millions d’années. Dans le passage ci-dessus, Paul Grassé af-
firme d’une part que les mutations, l’un des mécanismes imaginaires d’évolution, n’ont pas
les effets voulus par les évolutionnistes. D’autre part, il remarque que les blattes n’ont pas
subi la moindre altération au cours de centaines de millions d’années. Elles existaient il y a
290 millions d’années, il y a 100 millions d’années (comme sur la photo) et aujourd’hui encore
sous la même forme identique. Face à cette réalité, les évolutionnistes n’ont d’autre choix que
de battre en retraite.
MOUCHE DE LA SAINT-MARC
(BIBIONIDAE)
Age : 45 millions d’années
Période : Milieu de l’éocène
Localisation : Formation Cache Creek, Canada
Personne n’a encore mis la main sur un fossile de
mouche de la Saint-Marc avec des ailes partiellement
développées ou des organes manquants, avec un œil ou
un appendice nasal sous-développé. Toutes les mouches
fossilisées se sont avérées parfaitement formées et iden-
tiques à celles que nous connaissons aujourd’hui. Si un
insecte actuel présente les mêmes caractéristiques que
ses homologues d’il y a 45 millions d’années, et s’il est
resté inaltéré pendant tout ce temps, alors il est impossi-
ble d’envisager un quelconque processus évolutif. Tout
en révélant l’invalidité du darwinisme, la stase confirme
en outre l’évidence de la création.
Ce fossile a laissé des marques en positif et en négatif sur les deux côtés de la roche.
BLATTE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
L’absence de preuves entre ce fossile de blatte datant de 125 millions d’années et les spécimens vi-
vant aujourd’hui souligne très distinctement l’inexactitude de l’hypothèse selon laquelle les es-
pèces descendent progressivement les unes des autres.
Les archives fossiles réfutent le principe d’“évolution graduée”. Un grand nombre de scien-
tifiques, notamment l’historien scientifique Peter Bowler, reconnaissent cette situation :
“Les archives n’ont certainement pas révélé de transformations graduelles de la structure avec le temps.
Au contraire, elles montrent que les espèces sont restées généralement constantes à travers leur histoire
et ont été remplacées de façon assez brusque par des formes considérablement différentes. De nouveaux
types ou de nouvelles classes semblaient apparaître pleinement formées, sans le signe d’aucune ten-
dance évolutionniste à travers laquelle ils auraient pu émerger d’un type antérieur.” (Peter J. Bowler,
Evolution: The history of an idea, 1984, p. 187)
EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Les éphémères sont restés identiques depuis environ 100 millions d’années et en cela, ils
remettent en question le concept de l’évolution. Tous les fossiles d’éphémères indiquent que
ces insectes ne se sont pas développés par étapes, mais qu’ils sont apparus soudainement
avec tous les éléments qui les caractérisent. Par ailleurs, ils ne témoignent d’aucune transfor-
mation au cours de leur passage dans les archives fossiles. Cela démontre que, comme tous
les êtres vivants, les mouches de mai ne sont pas le fruit de l’évolution mais de la création.
TETTIGONIIDAE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les darwinistes avancent toutes sortes de théories fantaisistes à propos de l’origine de la vie soule-
vant des centaines de questions, notamment celle-ci :
- Existe-t-il des formes intermédiaires susceptibles de prouver la théorie de l’évolution ?
Non est la réponse évidente à cette question constamment évitée par les darwinistes fuyant les faits !
Aucun fossile de forme intermédiaire n’a été mis au jour au cours des fouilles conduites depuis les
150 dernières années.
Les archives fossiles regorgent d’exemples d’animaux ou de végétaux qui ont traversé les âges tout
en conservant leurs structures, sans subir la moindre altération depuis des centaines de millions
d’années. Le Tettigoniidae datant de 125 millions d’années ici présenté est l’un de ces spécimens. En
présence de tels spécimens, les darwinistes sont condamnés au silence.
Période : Crétacé
Les darwinistes rattachent l’origine des insectes à une série d’hypothèses dépourvues de sens
logique. Quand on leur demande d’apporter des preuves concrètes et scientifiques, ils sombrent
dans le silence parce que toutes les études en date et les découvertes de fossiles réfutent caté-
goriquement ces idées.
Ce fossile de grillon date de 125 millions d’années. Cet insecte fossilisé identique sous tous les
angles aux grillons vivant aujourd’hui remet en question l’idée selon laquelle les êtres vivants
changent constamment. Les fossiles démontrent que les êtres vivants n’ont ni changé, ni évolue.
Ils furent créés.
GUEPE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les darwinistes sont persuadés que des mécanismes imaginaires transforment constamment les êtres vi-
vants en de nouvelles espèces. Le rêve évolutionniste du perpétuel changement des choses vivantes est
démoli par les archives fossiles. Ce spécimen de guêpe fossilisée remontant à 125 millions d’années
laisse entendre que les êtres vivants n’ont pas changé, ni évolué.
Le paléontologue David Raup souligne que les éléments géologiques contredisent le darwinisme :
“Il [Darwin] était embarrassé par les archives fossiles car elles ne ressemblaient pas à ce qu’il avait prédit. Aussi
consacra-t-il un long chapitre des Origines des espèces à une tentative d’explication et de rationalisation des
différences. Il y avait plusieurs problèmes, le principal étant que les données géologiques ne présentaient pas
alors et ne présentent toujours de chaîne finement graduée d’une évolution lente et progressive.” (David M.
Raupe, “Conflicts between Darwin and paleontology”, Field Museum of Natural History Bulletin, Chicago, vol.
50, janvier 1979, pp. 22-23)
EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Si tous les êtres vivants étaient issus de l’évolution, alors des signes en seraient visibles dans les archives
fossiles. On devrait, en effet, pouvoir trouver dans les strates géologiques des traces d’entités en pro-
gression constante, pourvues de systèmes et d’organes incomplets, faisant lentement le lien d’une es-
pèce à une autre.
Or, les archives fossiles ne proposent aucun exemple de ce genre de créatures étranges et primitives. Au
contraire, les fossiles indiquent plutôt que les êtres vivants sont apparus dotés de tous les membres et de
systèmes complets. Il semblerait également qu’aucune espèce n’ait connu de changement durant son ex-
istence géologique. D.S. Woodroof de l’Université de Californie dit à ce propos :
“Mais les espèces fossiles restent inchangées au cours de la plus grande partie de leur histoire et les archives ne
montrent pas le moindre exemple d’une transition significative.” (D.S. Woodroof, Science, vol. 208, 1980, p. 176)
Ce grillon datant de 125 millions d’années n’est pas le fruit de l’évolution d’un présumé ancêtre. Il
s’avère totalement inchangé depuis sa première apparition jusqu’à nos jours.
EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les éphémères passent la plus grande partie de
leur vie sous forme de larves ou nymphes. En
effet, ils ne restent adultes que quelques heures
ou quelques jours. C’est pourquoi on les appelle
“éphémères”. Le fossile d’éphémère ici
représenté date de 125 millions d’années, mais est
identique aux éphémères vivant de nos jours.
Le darwinisme est remis en question par les
éphémères, tels que celui-ci, parce que son im-
muabilité depuis 125 millions d’années ne té-
moigne pas en faveur du concept évolutif.
EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les fossiles sont la preuve la plus parlante de l’inexistence de l’évolution. L’examen des archives fos-
siles démontre que toutes les espèces vivantes sont restées identiques depuis des millions d’années,
sans avoir subi le moindre changement, en dehors de leur extinction. Joel Cracraft du Museum améri-
cain d’histoire naturelle explique qu’il n’y a aucune transition entre les espèces, d’après les fossiles :
“Il ne devrait y avoir rien de surprenant dans le fait qu’il soit extrêmement difficile de trouver des espèces fos-
siles spécifiques qui soient à la fois intermédiaires sur le plan morphologique entre deux autres taxons et posi-
tionnés dans la strate appropriée.” (Joel Cracraft, “Systematics, comparative biology, and the case against
creationism”, dans Scientists confront creationism, ed. L.R. Godfrey, New York: W.W. Norton&Co., 1983, p. 180)
Cracraft se limite à reconnaître que la découverte de fossiles de formes intermédiaires est extraordi-
nairement difficile pour ne pas admettre simplement que de tels fossiles n’existent pas. En dépit de sa
réticence, les fossiles en question n’ont toujours pas été mis au jour et il semble en outre impossible
qu’ils le soient à l’avenir.
GRILLON
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Si, comme le prétendent les évolutionnistes, les grillons descendaient d’autres insectes, alors on aurait
dû trouver un grand nombre de fossiles de “semi-grillons” en phase finale de développement. Or, à ce
jour, tous les fossiles de grillons découverts présentent les mêmes structures complètes et parfaites que
celles des grillons que nous connaissons aujourd’hui. La thèse de l’ancêtre commun à tous les êtres vi-
vants relève du domaine imaginaire.
Steven Stanley, professeur de paléontologie, comment cette situation :
“Les espèces qui étaient supposées avoir évolué d’autres espèces se sont retrouvées coexister avec leurs pré-
tendus ascendants. En réalité, les archives fossiles ne documentent pas de façon convaincante la moindre
transition d’une espèce à une autre.”(S.M. Stanley, The New evolutionary timetable : fossils, genes and the origin of
species, New York : Basic Books, 1981, p. 95)
TETTIGONIIDAE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Bien que de nombreuses questions restent sans réponses chez les darwinistes, ils continuent à
défendre leur théorie bec et ongles. Quel est l’ancêtre présumé du Tettigoniidae ? Quelles sont les
étapes de développement des Tettigoniidae depuis leur ancêtre ? Si ces créatures sont nées d’un
processus gradué, comment expliquer le fait que les Tettigoniidae d’il y a 125 millions d’années
sont identiques à leurs congénères d’aujourd’hui ?
Ce ne sont là que trois de la longue liste d’interrogations face auxquelles les évolutionnistes
restent muets. Leur silence donne une idée de l’échelle de l’embarras dans lequel se trouve le
darwinisme aujourd’hui.
LIBELLULE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
La nature supérieure du système d’ailes chez la libel-
lule et de son mécanisme de vol sophistiqué n’est
pas encore parfaitement dupliquée par les technolo-
gies modernes. Or les libellules disposent de ces
mêmes systèmes depuis plus de 125 millions d’an-
nées. Depuis leur première apparition sur terre, elles
jouissent de cette parfaite manœuvrabilité.
Le fossile ici représenté remet en question le darwin-
isme tout en révélant que les êtres vivants sont l’œu-
vre d’Allah.
Les évolutionnistes n’ont nul besoin de rechercher de nouvelles excuses, comme l’annonce
Brouwer. Il leur suffit d’ouvrir les yeux sur les faits. Un nombre infini de fossiles, tels que ce fos-
sile de guêpe remontant à 125 millions d’années, démontre que l’évolution n’a jamais eu lieu et
que tous les êtres vivants furent bel et bien créés.
NYMPHE D’EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les quelques 2.500 espèces connues d’éphémères appartiennent à la classe des
Ephemeroptera. Que ce soit sur le plan de l’apparence, des structures et des systèmes, tous
les fossiles d’éphémères sont exactement identiques. En outre, l’absence de différences
structurelles entre les éphémères ayant existé au cours de plusieurs ères géologiques
(étalées sur des millions d’années) réduit à néant les hypothèses mises en avant par les
évolutionnistes. Il est clair désormais que les êtres vivants ne sont pas le résultat de coïn-
cidences successives et qu’ils ne sont pas non plus dans un état de changement perpétuel.
C’est à Allah Tout-Puissant que nous devons la création de tous les êtres.
EPHEMERE
Age : 125 millions d’années
Période : Crétacé
Localisation : Formation Santana, Brésil
Les évolutionnistes ne peuvent pas expliquer pourquoi les éphémères sont restés inchangées
depuis une centaine de millions d’années. Pour conforter leur théorie de l’évolution des êtres vi-
vants, ils doivent présenter des espèces en changement perpétuel ou alors étayer leur hypothèse
par des preuves fossiles. Or, à ce jour ils ne disposent ni de l’un ni de l’autre. Il leur est donc im-
possible d’expliquer quoi que ce soit en terme évolutionniste. Les structures et les caractéris-
tiques des êtres vivants ainsi que les archives fossiles témoignent de l’inexistence de l’évolution.
La théorie de l’évolution
était généralement accep-
tée à cause du niveau sci-
entifique insuffisant à
l’époque. Le 20ème siècle
prouva cependant que le
darwinisme était démodé
et entièrement faux
Un appareil
photo du 19ème
siècle et un
modèle récent
Un appareil
photo du 19ème
siècle et un mo-
dèle récent
i aujourd’hui on i aujourd’hui on demandait aux journalistes, aux écrivains, aux philosophes, aux scien-
S tifiques, aux académiciens ou aux étudiants universitaires pourquoi ils croient à la théorie de l’évolution
et quelles sont leurs preuves, ils répondront pour la plupart avec des mythes non-scientifiques. Nous
pouvons établir une liste des mythes les plus répandus, mais tout autant faux :
1. Les défenseurs de l’évolution affirment que les expériences scientifiques ont montré que la vie est née
spontanément, suite à des réactions chimiques. Alors qu’en réalité, aucune expérience scientifique ne prouve
rien de tel. Il fut même plutôt démontré que cela était théoriquement impossible.
2. Ils pensent que les archives fossiles permettent d’illustrer le processus d’évolution sur terre. Au contraire,
tous les fossiles pointent vers une histoire naturelle tout à fait différente de celle de la théorie de Darwin. Les es-
pèces ne sont pas nées d’une série d’étapes évolutives, mais furent créées dans leur perfection en un instant.
3. Ils pensent que le célèbre fossile d’archéoptéryx est la preuve de l’évolution des reptiles en oiseaux. Or, il
fut démontré que l’archéoptéryx était un véritable oiseau capable de voler. Sans compter qu’aucun ancêtre rep-
tile n’a jamais été découvert. Pas un seul élément ne vient défendre la thèse évolutionniste de la transformation
des reptiles en oiseaux.
4. Pendant des années, “l’évolution du cheval” était représentée comme l’une des preuves les mieux docu-
mentées de la théorie de l’évolution. Des mammifères quadrupèdes ayant vécu à différentes périodes furent
classés en ordre croissant de taille. Cette “série de chevaux” fut exposée dans les musées d’histoire naturelle.
Des recherches récentes ont montré néanmoins que les créatures de cette série ne présentaient pas de liens
généalogiques. Par conséquent, la classification était sérieusement erronée dans la
mesure où les créatures censées être les ancêtres des chevaux avaient fait
leur apparition après le cheval.
5. Ils croient que les célèbres mites de la révolution indus-
trielle en Angleterre constituent une preuve de l’évolution par
sélection naturelle. Cependant, le changement de couleur qui se
produisit chez les mites pendant la révolution industrielle n’est
nullement dû à la sélection naturelle. Ces papillons ne changèrent
pas leur couleur. Il s’avéra uniquement qu’il y avait plus de mites
de couleur pâle au début mais que les conditions environnemen-
tales diminuèrent leur nombre et firent que le nombre de mites de
couleur foncée augmenta. Une fois que l’on comprit qu’il s’agissait
là d’une fraude scientifique, les évolutionnistes perdirent une
preuve de plus.
6. Ils avancent que dans les restes fossiles, des traces
d’“hommes singes” existent prouvant ainsi que les êtres hu-
mains descendent d’un ancêtre commun avec les singes. Cette
idée ne repose pourtant que sur des hypothèses et des préjugés.
Les évolutionnistes eux-mêmes sont forcés de reconnaître qu’il
n’existe aucune preuve fossile de l’évolution humaine. Richard
Leakey, paléoanthropologue, écrit :
Ce fossile de crabe datant de 54 à 37 millions
d’années ne présente aucune différence David Pilbeam commente de façon narquoise : “Si vous ameniez
avec son congénère d’aujourd’hui.
cœur. Le terme décrit des objets de vénération que des fausses religions utilisent pour rappeler à leurs mem-
bres ce qui est sacré. Certains de ces symboles auxquels eurent recours les dévots de la théorie de l’évolution
(qui n’est en réalité qu’une religion athée)5 sont les croquis représentant “l’homme singe”, “les branchies
dans l’embryon humain” et d’autres fabrications scientifiques semblables. Chacune constitue néanmoins un
mythe sans fond. Le livre de Wells, Icons of Evolution : Science or Myth ? Why Much of What We Teach About
Evolution is Wrong ? (Icônes de l’évolution : Science ou mythe? Pourquoi la majeure partie de ce que nous en-
seignons à propos de l’évolution est faux ?) établit une liste des dix icônes correspondant aux points que nous
avons listés précédemment, en développant dans les détails pourquoi elles sont toutes non valables.
Aujourd’hui ces mythes ont tous été discrédités et les évolutionnistes ne peuvent proposer aucune
preuve pour les remplacer. En tant que théorie, le darwinisme réussit à convaincre un public au 19ème siècle
quand les conditions scientifiques n’étaient pas sophistiquées. Mais au 21ème siècle, le darwinisme est dé-
modé, invalide et pour ainsi dire mort.
Depuis la fin du 19ème siècle, la théorie de l’évolu-
tion fait partie du programme d’enseignement dans
les pays occidentaux, c’est pourquoi elle est en-
seignée telle un fait à une succession de généra-
tions. Ce qui est enseigné aux étudiants n’a
pourtant rien à voir avec la science.
l’évolution chimique qui fit de lui l’un des opposants les plus célèbres de l’évolution. Aujourd’hui, il est de-
venu l’un des représentants du mouvement d’opposition contre la théorie de l’évolution et croit que les orig-
ines de la vie ne peuvent pas être expliquées par le concept d’évolution, mais seulement par la création.
Benjamin Wiker donne une interprétation détaillée de la relation entre Epicure et Darwin :
Le premier darwiniste ne fut pas Darwin, mais plutôt un Grec célèbre Epicure, né sur l’île de
Samos vers 341 avant JC. Il est celui qui fournit les bases philosophiques du darwinisme, parce
qu’il est celui qui façonna une cosmologie entièrement matérialiste [athée] où les agitations
sans but de la matière brute pendant un temps infini produisit, par une série d’accidents for-
tuits, non seulement la terre mais aussi toute une myriade de formes de vie depuis…
Epicure élabora donc une cosmologie non pas à partir de preuves mais à partir de son désir
d’abstraire le monde de l’idée d’un Créateur. Wiker poursuit ainsi :
… Ce dédain commun pour la religion unit l’épicurisme et la modernité car nous modernes
[darwinistes] sommes les héritiers d’Epicure. A travers une longue traversée balayée par les
vents, une forme revivifiée du matérialisme épicurien devint le principe de base d’un matéri-
alisme scientifique moderne – la même cosmologie matérialiste que celle supposée par Darwin
dans l’Origine et qui appuie encore le rejet matérialiste du dessein dans la nature.”6
Aujourd’hui, ceux qui s’acharnent de manière tenace à défendre la théorie de l’évolution
ne viennent pas du côté de la science mais du côté de l’athéisme. Comme leur précurseur
Epicure, leur attachement à l’athéisme découle de leur conscience du fait que l’acceptation de
l’existence de Dieu serait incompatible avec leurs propres désirs égoïstes.
Dans un verset du Coran, Dieu décrit parfaitement la situation des non-croyants :
Ils les nièrent injustement et orgueilleusement, tandis qu’en eux-mêmes ils y croyaient avec
certitude. (Sourate an-Naml, 14)
Dans un autre verset, Il révèle :
Ne vois-tu pas celui qui a fait de sa passion sa divinité ? (Sourate al-Furqan, 43))
Le “clan” épicurien-darwiniste rejette l’existence de Dieu uniquement parce que Son exis-
tence s’oppose avec leurs désirs personnels et leurs passions. En cela, ils sont très proches de
ceux qui sont décrits dans les versets ci-dessus. Par conséquent, il est incorrect de considérer la
dispute évolution/création comme un conflit entre la science et la religion.
L’évolution et la création, deux explications différentes des origines de la vie et de l’u-
nivers, existent depuis très longtemps. Afin de comprendre laquelle de ces deux explications
est correcte scientifiquement, nous devons prendre en considération les découvertes de la sci-
ence. Ici, comme dans nos autres ouvrages, nous allons voir une fois de plus comment toutes
les découvertes prouvent que la théorie de l’évolution est fausse et que la création est vraie.
e darwinisme avance que tous les êtres vivants sur terre sont nés non pas dans un certain but ou un cer-
L tain plan, mais suite à des événements aléatoires. Le premier lien dans cette chaîne d’événements est at-
tribué au premier être vivant apparu au sein de la matière inanimée. Pour discuter de l’existence ou non
d’un processus naturel de l’évolution, il faut d’abord démontrer que la vie a pu effectivement émerger par
hasard à partir de matière inanimée.
Donc, lorsque nous comparons ce premier “lien” avec les données scientifiques, qu’apparaît-il ? Le hasard
peut-il donner naissance à un organisme vivant à partir de matière inanimée ?
Autrefois, on pensait que l’observation et l’expérimentation apportaient une réponse positive à ces questions. On
croyait alors que les créatures vivantes pouvaient évoluer spontanément au sein d’une matière inanimée. Mais les
observations et les expériences qui semblaient aller dans le sens de ces affirmations étaient extrêmement primitives.
A l’époque de l’Egypte antique, on pensait que le nombre de grenouilles le long du Nil augmentait pendant la
saison des pluies parce que le fleuve les générait à partir de boue. Les Egyptiens croyaient que non seulement les
grenouilles mais aussi les serpents, les vers et les souris venaient de la boue de la crue du Nil chaque été. Des obser-
vations superficielles menèrent à de telles superstitions.
La frontière entre les êtres animés et inanimés n’était pas claire pas seulement du temps de l’Egypte antique. De
nombreuses sociétés anciennes païennes considéraient que cette frontière pouvait être facilement traversée. Dans la
mythologie hindoue, le monde est né d’une immense goutte ronde de matière appelée prakriti. De cette matière, tous
les êtres animés et inanimés ont évolué et y retourneront de nouveau. Anaximandre, ancien élève du philosophe grec
Thalès, écrivit dans son livre Sur la nature que les animaux étaient nés d’une sorte de boue bouillante dans la chaleur
du soleil.
Toutes ces superstitions provenaient de la croyance selon laquelle les choses vivantes étaient des structures sim-
ples. Cette foi fut longtemps maintenue en Europe où la science moderne commença son développement au 16ème
siècle. Mais l’idée que la structure de la vie était simple conserva encore son influence pendant près de trois cent ans,
parce que les scientifiques ne disposaient pas des moyens d’observer les détails infimes chez les êtres vivants, parti-
culièrement les cellules microscopiques et les minuscules molécules.
Quelques observations et expériences superficielles suffirent à convaincre les scientifiques que la vie était sim-
ple. Le chimiste belge Jean Baptiste van Helmont (1577-1644) fit l’expérience de répandre du blé sur une chemise
souillée. Il observa par la suite des souris se précipitant autour de la chemise. Il conclut que les souris étaient nées de
la combinaison du blé et de la chemise. Le scientifique allemand Athanasius Kircher (1601-1680) mena une expéri-
ence similaire. Il versa du miel sur des mouches mortes et vit plus tard d’autres mouches tournoyer autour du miel.
Il supposa alors que la combinaison du miel et des mouches mortes produisait des mouches vivantes.
Des scientifiques plus soigneux furent capables de voir que ces conclusions étaient toutes fausses. Le scientifique
italien Francisco Redi (1626-1697) fut le premier à effectuer des expériences contrôlées en la matière. En utilisant la
méthode d’isolation, il découvrit que les vers sur la viande n’apparaissaient pas spontanément mais qu’ils prove-
naient d’œufs laissés par des mouches. Redi prouva que la vie ne pouvait pas émerger de matière inanimée mais
uniquement d’une autre forme vivante, un point de vue désormais connu sous le concept de biogenèse. Le nom
donné à la génération spontanée de la vie est l’abiogenèse.
La bataille scientifique entre les partisans de la biogenèse et ceux de l’abiogenèse continua jusqu’au 18ème siècle
avec John Needham (1713-1781) et Lazzaro Spallanzani (1729-1799). Les deux firent bouillir un morceau de viande et
l’isolèrent ensuite. Needham observa l’apparition de vers sur la viande et prit cela pour preuve de l’abiogenèse.
Spallanzani répéta la même expérience à la différence qu’il fit bouillir la viande plus longtemps. Ainsi toutes les
formes de vie organiques sur la viande furent détruites et par conséquent aucun vers n’apparut sur la viande. Bien
que Spallanzani ait invalidé la théorie de l’abiogenèse, nombreux furent ceux qui ne le crurent pas, sous prétexte que
Spallanzani avait fait bouillir la viande si longtemps qu’il tua “le pouvoir vital” qu’elle contenait.
Comme Charles Darwin développait sa théorie, la question des origines de la vie était obscurcie par de tels dé-
bats. Nombreux étaient ceux qui croyaient que la matière non vivante pouvait générer des bactéries et d’autres ger-
mes, si ce n’est des créatures visibles telles que les vers. En 1860, le célèbre chimiste français Louis Pasteur réfuta le
principe d’abiogenèse sans pour autant convaincre tout le monde.
Darwin ne s’attacha pratiquement pas à savoir comment la première cellule avait pu naître. Il ne fit aucune men-
tion du sujet dans son livre L’origine des espèces publié en 1859. Même si les expériences de Pasteur lui posaient un
J. B. S Alexan
. Haldan der Op
e arin
telle que les acides aminés ou les protéines produisent la vie”. C’est
probablement la superstition laissée par l’expérience de Miller
dans certains esprits. La vérité est qu’une telle chose ne fut jamais
observée. Comme nous l’avons expliqué plus haut, l’expérience de
Miller dont l’objectif était d’expliquer la formation des acides am-
inés est aujourd’hui considérée comme démodée et non valable.
Elle souffrit du même sort que la prétendue preuve de l’abiogenèse
de Jean Baptiste van Helmont ou de l’expérience d’Athanasius
Kircher.
Dans son livre Algeny : A New World – A New World (Algeny :
un nouveau monde – un nouveau monde), Jeremy Rifkin fait la
même comparaison lorsqu’il dit que si les scientifiques avaient pris
la peine d’avoir le moindre soupçon, ils auraient vu immédiate-
ment que l’expérience de Miller constituait uniquement un conte
scientifique fantaisiste, tout comme les scientifiques antérieurs
avaient prétendu, sur la base d’observations de vers émergeant de
poubelles, que la vie naissait de matière inanimée.11
Ceux qui estimaient que l’expérience de Miller avait produit
des résultats importants ne comprirent pas que Miller conduisit
son expérience dans des conditions artificielles choisies par lui- Stanley Miller
même et n’ayant rien à voir avec l’atmosphère de la terre primitive.
L’expérience fut donc menée dans des conditions non valables. Et surtout elle se limitait à synthétiser les
acides aminés. La formation d’acides aminés n’indique nullement la création de la vie.
Si nous comparons une cellule vivante à une immense usine, les acides aminés correspondent aux
briques de l’usine. La conception et l’arrangement de ces briques sont vitaux à l’usine. A ce jour, aucune ex-
périence n’a pu montrer comment les acides aminés ont pu naître spontanément ou s’organiser de manière
aléatoire de sorte à fabriquer une protéine fonctionnelle. Pour former une cellule vivante, un mécanisme
complexe doit entièrement être mis en place : des centaines de protéines différentes, des codes ADN ainsi que
des enzymes pour les lire et une membrane cellulaire perméable de façon sélective. Cependant, il n’a pas en-
core été montré qu’une “évolution chimique” de la sorte était possible. Aussi croire à une telle possibilité
équivaut à croire à l’impossible. Paul Davies, le célèbre physicien et écrivain scientifique, fait un commen-
taire important sur la question :
Certains scientifiques disent : “Jetez-y seulement de l’énergie et [la vie] apparaîtra spontanément.” Cela
revient un peu à dire : “Mettez un bâton de dynamite sous une pile de briques, bang et vous avez une maison
!” Bien sûr que vous n’obtiendrez pas une maison mais un beau désordre.
La difficulté à expliquer l’origine de la vie réside dans l’explication de la
naissance spontanée de la structure organisationnelle élaborée de ces
molécules complexes à partir d’une alimentation aléatoire en énergie.
Comment ces mêmes molécules complexes spécifiques ont-elles pu
s’assembler ?12
En réalité, l’exemple de Davies contient la solution au problème de
l’origine de la vie. Est-il raisonnable de supposer qu’une maison puisse
se construire suite à une explosion ? Est-il raisonnable ensuite d’éla-
borer des théories sur comment ? Ou est-il plus raisonnable de croire
que la maison était le résultat d’une création et d’une organisation
supérieures ? La réponse est évidente.
Au cours des vingt dernières années, durant lesquelles les
ifkin détails complexes de la vie ont pu être compris, de nombreux sci-
my R
Jere entifiques ont rejeté le mythe de l’évolution chimique et ont com-
mencé à donner une nouvelle réponse aux origines de la vie : la création.
Du temps de Darwin,
on s’imaginait la cellule
comme rien de plus
qu’une membrane
remplie de fluide. Les
découvertes ultérieures
révélèrent toutefois une
structure de la cellule
tout aussi complexe
qu’une usine chimique
à grande échelle, dotée
d’un grand nombre
d’organelles.
La biologie moléculaire révéla que la vie est bien plus complexe qu’aucun à l’époque de
Darwin n’aurait pu imaginer. Aujourd’hui nous savons que la cellule vivante est très
supérieure à toutes les inventions de l’humanité. Ce fait anéantit le darwinisme qui
considère la vie comme le fruit de coïncidences.
a paléontologie ou l’étude des fossiles se développa longtemps avant Darwin. Son fondateur fut le nat-
L uraliste français Baron Georges Cuvier (1769-1832). Selon l’encyclopédie Britannica, il présenta les fos-
siles selon une classification zoologique, montra la relation progressive entre les strates rocheuses et les
restes fossiles, et démontra dans son anatomie comparative et les reconstitutions de squelettes fossiles l’impor-
tance des relations fonctionnelles et anatomiques.18
Cuvier était opposé à la théorie de l’évolution avancée à l’époque par Lamarck. Il insistait sur le fait que les
genres d’êtres vivants avaient été créés séparément. Il soulignait le détail et la délicatesse de l’anatomie animale
et expliquait que ses caractéristiques excluaient toute idée d’altération aléatoire. Cuvier arguait également que
“chaque espèce est si bien coordonnée, sur le plan fonctionnel et structurel qu’elle ne pourrait pas survivre à des
changements significatifs”. Il défendait également que chaque espèce avait été créée pour son propre objectif
spécial et chaque organe pour sa fonction spéciale.19
Mais Charles Darwin interpréta les fossiles différemment. Il croyait que les diverses espèces descendaient
d’un ancêtre commun unique par étapes successives d’un processus d’évolution et que les fossiles étaient la
preuve de ce processus.
L’interprétation de Darwin ne repose cependant sur aucune preuve. Au
contraire, de son vivant aucun fossile ne démon-
trait l’évolution. Les fossiles
de créatures éteintes ne
partageaient pas le type de
Cuvier,
filiation et de ressem-
le fonda
paléonto teur de blance requis par la
la
logie, cr
création oyait à la théorie de Darwin.
et affirm
l’évoluti a que
on était Tous les fossiles con-
impossib
le. nus, et tous les êtres vi-
vants connus,
possédaient des carac-
téristiques uniques pro-
pres. Comme c’est le cas
de l’histoire naturelle au-
jourd’hui, les espèces du
passé n’étaient pas très
similaires et proches les
unes des autres. Elles se di-
visaient plutôt en groupes
très distincts, avec des dif-
férences structurelles majeures
entre elles.
C’est pourquoi Darwin ne pou-
vait pas utiliser les fossiles pour
prouver sa théorie. Au contraire, son
Contrairement à ce qu’avan-
cent les évolutionnistes,
l’archéoptéryx n’est pas un
“oiseau primitif” dans la
mesure où il était tout à fait
capable de voler.
Suite à ces découvertes, les spéculations évolutionnistes faisant de l’archéoptéryx le meilleur représen-
tant des formes intermédiaires sont largement réduites au silence aujourd’hui. Alan Feduccia, expert en or-
nithologie et professeur en biologie de l’Université de Caroline du nord, dit que : “Les plus récents
chercheurs ayant étudié les diverses caractéristiques anatomiques de l’archéoptéryx ont trouvé que la créa-
ture ressemblait bien plus à un oiseau qu’on ne l’imaginait auparavant.” Encore selon Feduccia, “la ressem-
blance de l’archéoptéryx avec les dinosaures théropodes a été largement surestimée”.21 En résumé, on sait
désormais qu’il n’y a pas de grandes différences entre les archéoptéryx et les autres oiseaux.
Un siècle et demi après Darwin, aucune forme intermédiaire – y compris l’archéoptéryx – n’a été décou-
verte. C’est devenu un fait indiscutable, surtout depuis les années 70 mais encore ignoré par quelques
paléontologues en faveur de la théorie de l’évolution. Parmi eux, les plus célèbres sont certainement Stephen
J. Gould et Niles Eldredge. Ils ont, d’ailleurs, tous deux proposé un modèle différent d’évolution baptisé
“équilibre ponctué”, qui leur permet de dire que les données fossiles ont réfuté le “gradualisme” du darwin-
isme. Ils reconnaissaient que divers genres d’êtres vivants étaient apparus soudainement dans les archives
fossiles et étaient restés inchangés pendant des centaines de millions d’années.
Dans un livre écrit avec Ian Tattersall, un autre paléontologue évolutionniste, Eldredge fit cette impor-
tante évaluation :
Que des types individuels de fossiles restent visiblement les mêmes tout au long de leur présence dans les
archives fossiles était connu par les paléontologues longtemps avant que Darwin ne publie son Origine.
Darwin lui-même… prophétisa que les générations futures de paléontologues allaient combler ces fossés par
des recherches diligentes … Cent vingt années de recherches paléontologiques plus tard, il devint abondam-
ment clair que les archives fossiles ne confirmeront pas cette partie des prédictions de Darwin et que le prob-
lème ne provient pas d’archives fossiles pauvres. Les données fossiles montrent simplement que cette
prédiction est fausse.
vaient dans les esprits l’idée que les êtres vivants évoluèrent par petits
changements fortuits à partir de la racine
commune de l’arbre évolution-
niste.
La vérité, relativement
différente, fut amplifiée
Marella : un
par la découverte de l’- arthropode
explosion cambrienne capable à la fois
de marcher et
au début du 20 ème de nager
siècle. En 1909, le
paléontologue
alcott
les D
.W Charles D. Xystridura : cette
Char espèce de trilobite
Walcott entama
possédait des yeux
des fouilles dans les complexes com-
montagnes rocheuses canadiennes. posés de nom-
breuses lentilles.
Dans la région du Mont Burgess, il découvrit
des strates bien préservées de roche de schiste. Il se rendit
compte rapidement que les schistes de Burgess contenaient
de nombreux fossiles appartenant au cambrien. Pendant les
quatre années qui suivirent, Walcott rassembla soigneuse-
ment entre 60.000 et 80.000 fossiles dans les schistes en
prenant note des plus subtiles différences entre eux.
Le plus étonnant à propos des fossiles des schistes de
Burgess, c’est qu’ils correspondent à des créatures de tous
les phylums existant aujourd’hui. (Un phylum est la caté-
gorie taxonomique la plus grande utilisée pour classer les
créatures du règne animal. Les animaux sont divisés en plus
de 50 phylums. Chaque phylum a une
conception du corps
propre. Les phylums
les mieux connus sont
les chordés com-
prenant les vertébrés,
les arthropodes com-
Pikaia : le plus
prenant tous les insectes ancien fossile de
et les mollusques com- chordé connu
prenant tous les in-
vertébrés à corps mous
dotés de coquille.)
Walcott fut très surpris
de voir à quels phylums ap- Le fait que tous les phylums vivants exis-
partenaient les fossiles. taient au cambrien remet en question la
Aucune trace de vie significa- base de l’arbre généalogique darwiniste.
tive n’avait été découverte
dans des strates bien plus anciennes ; mais les couches qu’il dé-
couvrit contenaient des créatures appartenant pratiquement à
tous les phylums connus ainsi que des fossiles de phylums
alors encore inconnus. Cela démontrait que toutes les carac-
téristiques physiques du règne animal apparurent à peu près à
la même époque, durant la même période géologique.
Une primevère
d’aujourd’hui
Un fossile de crevette
remontant au jurassique
(200 à 140 millions d’an-
nées) est tout aussi par-
fait dans son
apparence que les
spécimens d’au-
jourd’hui. Les
archives fossiles
mènent à la con-
clusion de la
“stagnation”.
e dernier chapitre montrait comment les archives fossiles ôtaient toute base au darwinisme. Dans
L L’origine des espèces, Darwin ne mentionna pas les archives fossiles en ce qui concerne les origines hu-
maines. Mais dans La filiation de l’homme publié douze ans plus tard, il avançait que les êtres humains se
situaient au plus haut échelon de la soi-disant échelle évolutionniste. Il défendait l’idée que leurs ancêtres les
plus proches étaient des primates ressemblant aux singes actuels.
En supposant que les êtres humains et les singes descendaient d’un ancêtre commun, Darwin n’avait au-
cune preuve pour étayer ses dires. Il avait simplement imaginé un lien de parenté entre les êtres humains et les
singes, les animaux qu’il estimait les plus adaptés à la comparaison avec les êtres humains. Dans son livre, il
développa ses arguments raciaux, affirmant que certaines “races prétendument primitives” constituaient une
preuve de l’évolution. (La génétique moderne a cependant infirmé ces idées raciales partagées par Darwin et
d’autres évolutionnistes.)
A partir du dernier quart du 19ème siècle, un pan entier de la science – la paléo-anthropologie se consacra à
la recherche de fossiles dans le but de prouver la théorie imaginaire de l’évolution. C’est alors que nombre des
partisans du darwinisme lancèrent des fouilles dans la quête du chaînon manquant entre les singes et les êtres
vivants.
La grande découverte qu’ils espéraient se fit en Angleterre en 1910. Pendant les 43 années suivantes, le
crâne de “l’homme de Piltdown” allait se faire passer auprès du public pour la preuve majeure de l’évolution
humaine. Le fossile fut mis au jour par Charles Dawson, un paléontologue amateur qui lui donna le nom
d’Eoanthropus dawsoni. Il s’agissait d’un fossile étrange : la partie supérieure était tout à fait humaine dans sa
structure, alors que la mâchoire inférieure et les dents ressemblaient à ceux des singes. Rapidement, la décou-
verte se propagea. Les Anglais étaient très fiers que ce fossile, découvert dans leur sous-sol natal, fut un ancêtre
de leur race. La taille considérable de ce
crâne fut interprétée comme
une indication de l’évolution
très précoce de “l’intelligence
anglaise”. Pendant les années
qui suivirent, des centaines
de thèses furent consacrées à
l’Eoanthropus dawsoni. Le
fossile fut exposé au British
Museum où des centaines
de milliers de visiteurs
furent convaincus de la
vérité de l’évolution hu-
maine.
Ils ne se doutaient pas que “le fossile” était un faux. Des tests effec-
tués en 1953 montrèrent que l’homme de Piltdown était une combinaison d’un être humain et d’un orang-
outan. Le public fut étonné d’apprendre que ce fossile supposé être alors la preuve majeure de l’évolution fut
retiré des vitrines du British Museum où il était exposé depuis des décennies.
En 1922, un autre scandale éclata aux Etats-Unis, de portée moindre mais tout aussi sérieux. Une dent
molaire découverte au Nebraska fut attribuée à une forme intermédiaire entre l’homme et le singe. A partir
de cette dent, l’homme du Nebraska fut concocté. En 1927, on détermina toutefois que cette dent n’apparte-
nait ni à un être humain ni à un singe mais à un cochon sauvage.
En dépit de tels fiascos, les évolutionnistes poursuivirent leurs recherches sur les origines humaines. Plus
tard, ils s’imaginèrent que les singes disparus du genre australopithèque étaient les plus anciens ancêtres hu-
mains. Ils élaborèrent alors une chronologie : après l’australopithèque venait l’Homo habilis, ensuite l’Homo
rudolfensis, puis l’Homo erectus et enfin l’Homo sapiens, c’est-à-dire l’homme de nos jours. Ce cliché repro-
duisant une série de singes marchant petit à petit sur deux jambes fut officiellement adopté dans les manuels,
les périodiques scientifiques, les magazines, les quotidiens, les films et même les publicités, sans être la cible
de la moindre critique pendant des décennies.
En somme, au 20ème siècle, l’idée était largement répandue que la théorie de l’évolution expliquait les
origines humaines.
Or, la réalité était tout à fait différente. Des fossiles éteints ne s’accordent pas avec le schéma évolution-
niste. Le problème ne sera pas résolu par la découverte d’autres fossiles. Au contraire, cela ne contribuera
qu’à compliquer les choses. Certaines autorités ont commencé à accepter ces faits. Parmi les plus éminents
paléontologues, Niles Eldredge et Ian Tattersall du Musée américain d’histoire naturelle font ce commentaire
important :
Le crâne de Sahelanthropus
bouscula le schéma évolution-
niste en raison de ses traits plus
“humains”, bien qu’étant plus
vieux que l’australopithèque.
Son livre In Search of Deep Time (A la recherche du temps lointain), publié en 1999, explique que le mythe de
l’évolution humaine disputé pendant des décennies dans les médias et la littérature évolutionniste scientifique
n’avait aucune valeur :
L’évolution de l’homme est supposée avoir été motivée par des améliorations dans la posture, la taille du
cerveau, et la coordination entre la main et les yeux, ce qui aurait conduit à des progrès technologiques tels que
le feu, la fabrication d’outils et l’usage du langage. Mais ces scénarios sont subjectifs. Ils ne pourront jamais être
testés par des expériences, ils sont donc non scientifiques. Ils reposent non pas sur les tests scientifiques mais sur
l’affirmation et l’autorité de leur présentation. Etant donné les polémiques omniprésentes des journalistes et des
écrivains à propos de la recherche de nos ancêtres et la découverte de chaînons manquants, il peut paraître sur-
prenant que la plupart des paléontologues professionnels ne pensent pas l’histoire de la vie en termes de scé-
narios ou de narrations, et qu’ils rejettent le mode narratif de l’histoire évolutionniste pour son aspect non
scientifique depuis plus de trente ans.44
Gee affirme qu’aucun schéma d’évolution ne peut être tiré des archives fossiles et qu’il n’existe qu’un nom-
bre restreint de fossiles non reliés “flottant dans une mer écrasante de fossés” :
Les nouvelles découvertes de fossiles sont incorporées dans cette histoire préexistante. Nous appelons ces nou-
velles découvertes “les chaînons manquants” comme si la chaîne de descendance était un réel objet de notre
contemplation et non ce que c’est réellement : une totale invention humaine créée après le fait, façonnée en ac-
cord avec les préjugés humains. … Chaque fossile représente un point isolé sans lien connu avec un autre fossile,
et tous flottent dans une mer écrasante de fossés.45
Ces très importantes concessions indiquent que la théorie de l’évolution supposée apporter une réponse
scientifique à la question de nos origines depuis 150 ans n’était qu’un scénario imposé sur la science par une vi-
sion du monde spécifique. Gee s’y réfère en disant : “De notre point de vue présent, nous arrangeons les fossiles
dans un ordre reflétant l’acquisition progressive de ce que nous voyons en nous-mêmes. Nous ne cherchons pas
la vérité ; nous la créons après les faits pour coller à nos préjugés.”
Les évolutionnistes finissent par accepter que le mythe de “l’arbre de l’évolution humaine”, imprimé dans
les esprits depuis les 150 dernières années était une invention humaine. Dans un article publié en 1996, le biolo-
giste évolutionniste F. Clark Howell de l’Université de Californie Berkeley écrivait : “Il n’existe pas de théorie
globale de l’évolution humaine… Hélas, il n’y en a jamais vraiment eu.”46
Les évolutionnistes eux-mêmes expliquent que le “chaînon manquant”, un thème populaire des gros titres
des journaux restera toujours manquant puisqu’il n’existe rien de tel. Comme tous les autres mythes darwin-
istes, celui de l’évolution humaine est enfin dénoncé.
Nous verrons dans le chapitre suivant qu’il a été remplacé par des “informations” prouvant que les êtres
humains furent créés..
atrix est un film très populaire. Ceux qui ont vu la suite The Matrix Reloaded se souviendront de la
M séquence où tous les personnages sont montrés comme des unités de logiciels, dans un environ-
nement où tous les objets correspondent à une unité de logiciel. Une scène montre une femme re-
cevant un comprimé et afin de mieux faire comprendre aux téléspectateurs que la femme et le comprimé sont
du logiciel, son corps et le comprimé deviennent des silhouettes de lettres et de nombres digitaux verts.
L’effet visuel, répété dans plusieurs scènes du film, fut conçu pour aider le public à comprendre que les per-
sonnages qu’il voyait étaient en fait des produits de logiciel.
La plupart de ceux qui visionnèrent The Matrix Reloaded n’étaient pas conscients du fait que tous les corps
du monde réel sont en fait, d’une certaine manière, des éléments très complexes du logiciel.
Si vous vouliez transposer toute l’information contenue dans le corps sur papier, vous devriez alors con-
struire une bibliothèque suffisamment grande pour couvrir tous les murs d’une grande pièce. Comparé à des
systèmes d’exploitation comme Windows ou Mac OS, votre “logiciel” est incomparablement plus complexe
et supérieur. Sans compter que votre système d’exploitation s’éteint souvent ou se bloque, vous obligeant
alors à le remettre en marche. Il arrive même que le système plante et perde toutes vos informations. Or rien
de tel ne se produit avec le logiciel de votre corps aussi longtemps qu’il vit. Si une erreur se produit dans le
système est extrêmement complexe. C’est comme s’il avait été conçu.
Il y a là-dedans une immense intelligence.47
L’information contenue dans l’ADN remet en question la perception du
darwinisme de la vie en tant que produit du hasard et détruit son fondement “ré-
ductionniste” matérialiste.
n
Watso
James Francis
Crick
La Fin Du Réductionnisme
La philosophie matérialiste prétend que tout n’est que matière ; que la matière a toujours été et qu’elle
sera toujours ; qu’en dehors de la matière, il n’y a rien. Afin de solidifier ces idées, les matérialistes utilisent
ans son livre La filiation de l’homme, Charles Darwin présenta les preuves qu’il estimait soutenir sa
D théorie des origines humaines. L’unique illustration dans ce livre, dans le premier chapitre,
représente le dessin de deux embryons : l’un est celui d’un être humain et l’autre celui d’un chien.
Dans le chapitre “Ce que témoigne que l’homme descend de quelque forme inferieure”, Darwin écrivit :
L’homme se développe à partir d’un ovule, d’environ un 125e de pouce de diamètre, qui ne diffère à aucun
égard des ovules des autres animaux ; l’embryon lui-même, en période très précoce, ne peut guère être dis-
tingué de celui d’autres membres du règne des vertébrés, Au cours de cette période… les fentes sur les côtés
du cou demeurent, marquant leur ancienne position… 53
Il poursuivit en affirmant que ses observations montraient qu’un embryon humain ressemblait étroite-
ment à celui du singe, du chien ou d’un autre vertébré mais qu’à un stade ultérieur de développement dans
l’utérus, une différentiation se produisait. Dans une lettre à son ami Asa Gray, Darwin considéra la preuve de
l’embryologie “de loin la classe unique la plus puissante des faits en faveur de sa
théorie”.54
Or Darwin n’était pas embryologiste. Jamais il n’a étudié les em-
bryons de façon détaillée. Par conséquent, en développant ses argu-
ments, il cita des individus qu’il jugeait être des autorités en la
matière. Dans ses notes, un nom en particulier était récur-
rent : celui du biologiste allemand Ernst Haeckel
dont le livre Naturliche Schopfungsgeschichte
(L’histoire naturelle de la création) contenait
divers croquis d’embryons accompagnés de ses
commentaires.
Peu de temps après, Haeckel allait marquer
l’histoire comme l’auteur de l’interprétation évo-
lutionniste de l’embryologie. Il lut L’origine des es-
pèces (1859) avec un grand intérêt, accepta ce que
Darwin écrivit et devint un évolutionniste encore
plus ardent que Darwin lui-même. Pour con-
tribuer à la théorie, il mena une série d’expéri-
ences et publia Naturliche Schopfungsgeschichte en
1868. Il y avança sa théorie de l’embryologie qui
allait le rendre célèbre. Dès le début, il affirma
que les embryons des êtres humains et de certains
animaux se développaient de la même manière.
Les croquis des embryons d’un être humain, d’un
singe et d’un chien à la page 242 en étaient la
preuve. Ces dessins étaient apparemment iden-
tiques. Selon Haeckel ces créatures provenaient
d’une origine commune.
Le biologiste allemand Ernst Haeckel fut
le fondateur de l’embryologie darwiniste.
grande majorité de tous les diagrammes dans les meilleurs manuels, dans les traités et les revues de biologie en-
courrait le même degré d’accusation de “contrefaçon” car tous sont inexacts et sont tous plus ou moins altérés,
schématisés ou fabriqués.57
En dépit de cet aveu, les darwinistes apprécièrent ses documents de propagande et refusèrent de les mettre
de côté. Ils ignorèrent le fait que les dessins étaient faux. C’est pourquoi pendant des décennies, les manuels et
une grande partie de la littérature évolutionniste les présentèrent comme des éléments authentiques.
Les falsifications des dessins de Haeckel eurent un écho important dans la seconde moitié des années 90. Le
5 septembre 1997, le numéro du magazine Science publia “Haeckel’s Embryos : Fraud Rediscovered” (Les em-
bryons de Haeckel : une fraude redécouverte). Cet article d’Elizabeth Pennisi expliquait que ces dessins étaient
fabriqués :
L’impression que les embryons sont exactement similaires est fausse, dit Michael Richardson, embryologiste à
l’école de médecine de l’hôpital St Georges à Londres… Alors lui et ses collègues firent leur propre étude com-
parative, réexaminant et photographiant les embryons triés selon l’espèce et l’âge des dessins de Haeckel. Voilà,
les embryons “étaient étonnamment différents”, rapporte Richardson dans le numéro d’août de Anatomy and
Embryology.58
Science rapportait qu’afin de démontrer la similarité entre les embryons, Haeckel retira délibérément
quelques organes de ses dessins ou en ajouta d’autres imaginaires. L’article continue ainsi :
Non seulement Haeckel ajouta ou omit des caractéristiques, rapportent Richardson et ses collègues, mais il
truqua également l’échelle pour exagérer les similarités entre les espèces quand les différences de taille étaient
multipliées par dix. Haeckel brouilla encore davantage les différences en négligeant de nommer les espèces dans
la plupart des cas, comme s’il suffisait d’un seul représentant pour un groupe entier d’animaux. En réalité,
Richardson et ses collègues remarquent, même les embryons étroitement proches comme ceux des poissons
varient pas mal dans leur apparence et dans le mode de développement. “Il semble que cela s’avère être le
plus célèbre faux de la biologie”, conclut Richardson.”59
L’article explique que d’une façon ou d’une autre, les aveux de Haeckel furent gardés sous couvert
depuis le début de ce siècle et que ses dessins continuaient à être étudiés dans les manuels comme s’ils étaient
authentiques :
L’aveu de Haeckel se perdit après que l’utilisation de ses croquis dans un livre datant de 1901 intitulé Darwin
and After Darwin (Darwin et après Darwin) et leur vaste reproduction dans les manuels anglophones de bi-
ologie.60
Un article dans le numéro du 16 octobre 1999 de New Scientist revint sur le mythe de l’embryologie de
Haeckel :
[Haeckel] appela cela la loi biogénétique, et l’idée atteignit une renommée populaire sous le nom de récapit-
ulation. En fait, il fut rapidement démontré que la loi stricte de Haeckel était incorrecte. Par exemple, l’em-
bryon humain au tout début de son développement n’a jamais eu de branchies fonctionnant comme chez
le poisson et n’est jamais passé par des étapes où il ressemble à un reptile ou à un singe adulte.61
Ainsi, ce qui pouvait être considéré comme la preuve la plus populaire de l’évolution – à savoir la théorie
de la récapitulation – fut complètement invalidé.
Bien que les contrefaçons de Haeckel aient été dévoilées, une autre falsification proche de celle de
Haeckel demeurait inaperçue : le darwinisme.
Darwin ne tint pas compte des opinions négatives des scientifiques à l’égard de l’interprétation de
Haeckel lorsqu’il utilisa ses dessins pour renforcer sa propre théorie. Ce n’était cependant pas le seul point
sur lequel le darwinisme déviait de la vérité. Il présenta, en effet, le point de vue de Karl Ernst von Baer –
réputé le plus grand embryologiste de son époque – comme étant erroné. Icons of Evolution (Les icônes de
l’évolution) de Jonathan Wells explique en détails que von Baer, opposé à la théorie de Darwin, la rejetait
durement. Il était fermement contre les interprétations évolutionnistes de l’embryologie, formulant la règle
que “l’embryon d’une forme supérieure ne ressemble jamais à une autre forme, mais seulement à son em-
bryon”.62 Il affirma également que les darwinistes “acceptaient de manière dogmatique l’hypothèse évolu-
tionniste de Darwin comme une vérité avant même qu’ils ne se mettent à observer les embryons.”63 Dans la
troisième édition de L’origine des espèces, Darwin déforma les interprétations et les conclusions de von Baer
afin de mettre en avant sa propre théorie. Wells explique :
Darwin citait von Baer comme la source de ses preuves embryologiques, mais sur le point crucial il déforma
ces preuves pour les faire concorder avec sa théorie. Von Baer vécut assez longtemps pour récuser l’abus de
Darwin concernant ses observations. Il fut un critique puissant de l’évolution darwiniste jusqu’à sa mort en
1876. Mais Darwin continua à le citer, faisant de lui un partisan de la doctrine du parallélisme évolutionniste
alors qu’il y était explicitement opposé.64
En résumé, Darwin exploita les conditions scientifiques primitives de son époque pour établir des dé-
ductions fausses basées sur des préjugés. Il profita des limites de la communication afin de déformer les dé-
couvertes des autres scientifiques.
Les faits enfin – tard certes – dévoilés permettent d’assener un coup fatal au darwinisme. Darwin reçut le
soutien de l’embryologie à travers les falsifications de Haeckel pour étayer sa théorie.65 Nombreux sont ceux
qui furent trompés et, qui dans leur naïve ignorance, crurent qu’ils avaient eu autrefois des branchies.
Cela fait partie du passé. Dorénavant on sait que l’embryologie ne prouve pas le darwinisme. Désormais
le même slogan peut s’appliquer au domaine de l’embryologie.
Il était une fois, existait le darwinisme !
e professeur de zoologie de l’Université d’Oxford Richard Dawkins est l’un des plus célèbres évolution-
L nistes au monde aujourd’hui. Il est connu non pas pour ses travaux en zoologie mais pour sa défense ar-
dente du darwinisme et de l’athéisme.
En 1986, il publia le livre The Blind Watchmaker (L’horloger aveugle) qui essaie de convaincre les lecteurs que
les caractéristiques complexes des créatures vivantes étaient le résultat de la sélection naturelle. Ses tentatives
reposaient pour la plupart sur des spéculations, des comparaisons défectueuses et des calculs faux que divers
scientifiques et écrivains ont exposés en détail depuis.66
Les caractéristiques “imparfaites” ou “mauvaises” faisaient partie des arguments de Dawkins. Il affirmait
que certaines structures chez les créatures vivantes étaient inutiles et qu’elles étaient donc imparfaites pour
éliminer le principe d’une création parfaite. L’exemple principal qu’il fournit est celui de la rétine inversée de
l’œil chez les vertébrés, y compris chez l’homme.
Une rétine inversée signifie que les photorécepteurs sont localisés à l’arrière de l’œil et non à l’avant, là où
la lumière pénètre. Les terminaisons
sensibles de ces cellules percevant la
lumière font face à l’arrière et les
nerfs rétiniens qui en ressor-
tent forment une couche
Dans son livre The
entre la lumière et les cel- Blind Watchmaker
lules. Ces nerfs convergent (1986), l’athée Richard
vers un point sur la rétine Dawkins se référa aux
par lequel ils quittent l’œil. caractéristiques im-
parfaites dans la na-
Parce qu’il n’y a pas de
ture. Il apparut plus
photorécepteurs à ce tard que son argu-
stade, c’est le “point ment provenait de
aveugle” de l’œil, où il l’ignorance.
n’y a pas de vision.
Les darwinistes ont
fait de cette inversion et
de ce point aveugle des
défauts, car selon eux,
l’œil est issu de la sélec-
tion naturelle et il faut
s’attendre par con-
séquent à de telles
bizarreries. Richard
Dawkins est encore une
fois un fidèle partisan de
cet argument. Dans The
Blind Watchmaker (L’horloger
aveugle), il écrivit :
Plus on s’intéresse de près à la rétine des vertébrés et plus il apparaît que chaque caractéristique y est nécessaire.
Si nous cherchions à reconcevoir depuis les principes de base un œil capable de la plus haute résolution et de la
plus haute sensibilité (capable de détecter un photon individuel de lumière) nous finirions par recréer l’œil du
vertébré – complet avec une rétine inversée… 73
En résumé, les arguments de Dawkins et des autres évolutionnistes cherchant à faire croire que “la rétine
chez les vertébrés est défectueuse” découlent de l’ignorance. Leurs conclusions ont été annulées par les investi-
gations plus informées sur la minutie des créatures vivantes. Mais il ne s’agit pas là du seul argument issu de
l’ignorance au cours de l’histoire du darwinisme. Voyons ce qu’il en est du mythe des vestiges d’organes.
Des expériences menées sur des lapins montrent que l’appendicectomie néonatale affecte le développement
de l’immunité muqueuse. Des études morphologiques et fonctionnelles de l’appendice du lapin indiquent
qu’il représente probablement l’équivalent de la bourse de Fabricius chez les mammifères. La bourse joue un
rôle essentiel dans le développement de l’immunité humorale chez les oiseaux. La similarité histologique et
immuno-histochimique de l’appendice du lapin et de l’homme suggère que l’appendice humain a une fonc-
tion similaire à celle du lapin. L’appendice humain peut être spécialement important dans les premières an-
nées parce qu’il achève son développement peu après la naissance et ensuite régresse avec l’âge, ressemblant
finalement à d’autres
régions du GALT tels
que les plaques de
Peyer dans l’intestin
grêle. Ces études ré-
centes démontrent
que l’appendice hu-
main n’est pas un
vestige d’organes,
comme cela fut
avancé à l’origine.75
En bref, la raison
pour laquelle l’ap-
pendice fut consid-
éré comme un
vestige vient du
dogmatisme de
Il est désormais reconnu que le mythe des vestiges d’organes souscrits par tant d’évolutionnistes fait
partie des arguments basés sur l’ignorance. Dans “Do Vestigial Organs Provide Evidence for Evolution ?”
(Les vestiges d’organes sont-ils une preuve de l’évolution), un article paru dans le magazine Evolutionary
Theory, le biologiste évolutionniste S.R. Scadding écrit :
A mesure que nos connaissances ont augmenté, la liste des vestiges de structures s’est réduite… Puisqu’il
n’est pas possible d’identifier sans ambiguïté des structures inutiles, et puisque la structure de l’argument
utilisé n’est scientifiquement pas valable, je conclus que les organes vestigiaux n’apportent aucune preuve
particulière à la théorie de l’évolution.76
Même s’il fallut plus d’un siècle et demi pour le faire admettre aux évolutionnistes, un autre mythe du
darwinisme vient de s’évaporer.
Le Pouce Du Panda
Au début de ce chapitre, il a été question de la rétine des vertébrés censément imparfaite selon Richard
Dawkins. Stephen J. Gould, paléontologue évolutionniste à l’Université d’Harvard, défendait des idées sim-
ilaires. Avant son décès en 2002, il faisait partie des principaux évolutionnistes aux Etats-Unis.
Comme Dawkins, Gould s’intéressa aux caractéristiques “défectueuses”, en l’occur-
rence le pouce du panda.
Contrairement à l’homme, le panda n’a pas de pouce opposable distinct de
ses quatre autres doigts lui facilitant la préhension des objets. Ses cinq doigts
s’étendent côte à côte. Mais en plus de ces cinq doigts parallèles, le panda
présente une projection sur le poignet, appelée “os sésamoïde ra-
dial”. Le panda l’utilise parfois comme un doigt, c’est pourquoi
les biologistes lui ont donné le nom de pouce du panda.
Gould prétendit que cet os dans la main du panda n’était
pas fonctionnel. Il était si convaincu de l’importance de sa
thèse qu’en 1980, il publia un livre sur le sujet.
Or, comme pour Dawkins, la théorie de Gould sur les
caractéristiques défectueuses était
fausse. L’erreur de Gould provenait
du fait qu’il comparait la main du
panda à celle de l’homme, sup-
posant ainsi que le pouce du Stephen Jay Gould
panda avait la même fonction.
Paul Nelson fit le commentaire
suivant :
Bien que le pouce du
panda soit peut-être
sous-optimal pour
de nombreuses
tâches (comme la
frappe), il semble
adapté pour ce
qui serait sa fonc-
tion usuelle, le
décorticage des
bambous.77
e dernier argument invoqué en faveur des organes vestigiaux ou défectueux est le récent – mais déjà dis-
Au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle, le mythe des organes vestigiaux commença à s’effondrer.
Les organes considérés alors comme inutiles s’avérèrent remplir des fonctions très importantes. Mais les évolu-
tionnistes, peu enclins à se défaire de la propagande fournie par ce mythe, en proposèrent une nouvelle version.
Ils suggérèrent donc que certains gènes contenant le code génétique des organes, au lieu des organes eux-
mêmes étaient des vestiges. Le concept d’organes vestigiaux fut ainsi remplacé par celui d’ADN poubelle.
Ce terme poubelle (junk en anglais) se réfère à certaines sections de l’immense molécule d’ADN où sont
codées toutes les données génétiques d’une créature vivante. Selon les évolutionnistes, une grande partie de
l’ADN est devenue non-fonctionnelle suite aux prétendus changements évolutionnaires. Le parallèle avec le
darwinisme était relativement clair. Aussi la littérature scientifique mentionnait-elle de façon récurrente le
terme d’ADN poubelle. La durée de vie de ce mythe n’en fut pas moins éphémère. L’annonce des résultats du
Projet du Génome Humain en 2001 confirma que l’idée était entièrement fausse. Evan Eichler, scientifique évo-
lutionniste de l’Université de Washington, reconnut que “le terme d’ADN poubelle traduit bien notre igno-
rance”.81
Maintenant examinons comment est né le concept d’ADN poubelle et comment il fut discrédité.
Récemment, des scientifiques découvrirent les fonctions de l’hétérochromatine, l’un des matériaux des
chromosomes comparés auparavant à de la “poubelle”. Ce code souvent répété dans l’ADN dont on ne pouvait
pas déterminer le rôle dans la production de protéine avait été qualifié d’inutile.
Hubert Renauld et Susan Gasser de l’Institut Suisse pour la Recherche Expérimentale sur le Cancer com-
mentent qu’en dépit de la représentation significative de l’hétérochromatine dans le génome (jusqu’à 15% dans
les cellules humaines et environ 30% chez les mouches), elle fut souvent assimilée à l’ADN poubelle, et jugée
d’aucune utilité pour la cellule.85
Les études récentes montrent cependant que l’hétérochromatine remplit des fonctions importantes. Emile
Zuckerandl de l’Institut des Sciences Médicales Nucléaires avance que :
… [S]i on ajoute des nucléotides (paires de base d’ADN) non-fonctionnels sur le plan individuel, on peut
aboutir à une somme de nucléotides fonctionnels collectivement. Les nucléotides appartenant à la chromatine
sont un exemple. En dépit des désaccords passés visant à considérer l’hétérochromatine comme de la
poubelle, de nombreuses personnes actives dans le domaine ne doutent plus qu’elle joue des rôles fonction-
nels. … Les nucléotides sont peut-être individuellement de la poubelle mais collectivement c’est de l’or.86
L’hétérochromatine intervient notamment dans l’appariement méiotique. En même temps, les études sur
les chromosomes artificiels indiquent que ces segments de l’ADN ont diverses fonctions.87
3. Les chercheurs ont montré la relation entre l’ADN non-codant et le noyau des cellules –
un nouvel élément qui sonne la fin du concept d’ADN poubelle.
En 1999, une étude examinant les génomes des organismes unicellulaires photosynthétiques – les crypto-
phytes – dévoila que l’ADN non-codant eucaryotique (également appelé ADN secondaire) était fonctionnel
dans le noyau.
De façon caractéristique, ces organismes présentent de grandes variations en terme de taille. Mais même
s’ils sont de dimensions var-
iées, il reste toujours une pro-
portion directe entre la taille
du noyau et celle de la cellule
globale.
En voyant la proportion
entre la quantité d’ADN
non-codant et la taille du
noyau, les chercheurs con-
clurent que plus d’ADN
non-codant était nécessaire
chez de plus grands noyaux.
Cette nouvelle donnée remet
clairement en question les
concepts opposés à la création
d’ADN poubelle et d’ADN
égoïste de Dawkins. 88 Les
chercheurs conclurent leur rap-
port :
De plus, le manque actuel de
quantités significatives d’ADN
secondaire nucléomorphe réfute les
théories “égoïste” et “poubelle” de
l’ADN secondaire.89
6. Les introns (considérés comme des segments d’ADN poubelle) sont vitaux pour le fonction-
nement des cellules.
Pendant des années, les évolutionnistes pensaient que les introns, glissés entre les gènes fonctionnels et dé-
collés durant le processus de production des protéines, faisaient partie de l’ADN poubelle. Ce n’est que plus
tard que leur importance fut dévoilée.
Les évolutionnistes croyaient donc que les introns n’intervenaient pas dans la production des protéines,
c’est pourquoi ils l’assimilèrent à de l’ADN poubelle. Or aujourd’hui, on sait que les introns sont “un mélange
complexe de différents ADN, dont la plupart sont essentiels à la vie de la cellule”.95
Un article court mais intéressant paru dans les pages scientifiques de The New York Times exposa les erreurs
commises par les évolutionnistes à propos des introns. Dans “ADN : Junk or Not ?” (ADN: poubelle ou non?), C.
Claiborne Ray résume les résultats de recherche sur les introns :
Depuis des années, de plus en plus de recherches suggèrent, en fait, que les introns ne sont pas de la poubelle
mais qu’ils influencent le mode de fonctionnement des gènes… Les introns ont des rôles actifs.96
Cet article souligne qu’à la lumière des récents développements scientifiques, l’ADN dit poubelle comme
les introns contribuent utilement à la vie des organismes.
Tous ces éléments apportent non seulement de nouvelles informations sur l’ADN non-codant mais aussi
clairement que le concept d’ADN poubelle reposait surtout sur des connaissances incomplètes voire sur l’“ig-
norance” comme le reconnut Evan Eichler.97
celle des choux ne soit pas la voie vers la déviation biologique infinie
qu’est l’évolution. Une grande ironie s’impose dans cette situation, car
plus que tout autre facteur, l’élevage domestique est utilisé comme un ar-
gument de … l’évolution.104
Edward S. Deevey, biologiste et écologiste de l’Université de Floride,
souligne qu’il y a une limite à la variation dans la nature :
Le blé est toujours du blé, et non pas par exemple du pamplemousse ;
et nous ne pouvons pas faire pousser des ailes chez les cochons ni
faire pondre des œufs cylindriques aux poules.105
Les expériences conduites sur les mouches à fruit frappent
également par le mur des “limites génétiques”. Au cours de ces
expériences, les mouches subirent des changements dans une Lore
n Eis
certaine mesure, mais au-delà de cette frontière, aucun change- ley
A cet égard, Darwin attira l’attention sur les coléoptères sans ailes de Madère. Pour un coléoptère vivant sur une
île exposée aux vents, des ailes peuvent constituer un handicap certain. Les mutations causant la perte du vol
sont clairement bénéfiques. Le cas du poisson des cavernes aveugle est similaire. Les yeux sont assez vul-
nérables, et d’autant plus que la créature vit dans l’obscurité totale, elle aurait tout intérêt à travers les muta-
tions à réduire cette vulnérabilité. Bien que ces mutations produisent un changement drastique profitable, il est
important de souligner qu’elles impliquent toujours la perte et jamais le gain. Il n’a jamais été observé que des
ailes ou des yeux ont été produits chez des espèces n’en disposant pas auparavant.114
Lester et Bohlin concluent que dans l’ensemble, les mutations sont toujours une cause de détérioration
génétique et de dégénérescence.
Les mutations causent toujours une perte de données génétiques. Croire qu’elles peuvent produire les codes
génétiques extraordinairement complexes de millions d’espèces différentes équivaut à croire que des livres
tombant au hasard sur le clavier d’un ordinateur peuvent écrire des millions d’encyclopédies. Le Dr Merle
d’Aubigne, directeur du département d’orthopédie à l’Université de Paris fait le commentaire suivant :
Je ne peux pas être satisfait à l’idée que des mutations fortuites peuvent expliquer l’organisation complexe et
rationnelle du cerveau, mais aussi des poumons, du cœur, des reins et même des ligaments et des muscles.
Comment est-il possible d’échapper à l’idée d’une force intelligente organisatrice ?115
En somme, les mutations ne peuvent pas expliquer l’origine des espèces de Darwin. Le biologiste évolu-
tionniste autrichien Gerhard Müller reconnaît, dans une critique qu’il rédigea pour le numéro de l’hiver 2006
de Biological Theory, que la théorie synthétique néo-darwinienne est incapable d’expliquer l’origine de la nou-
veauté morphologique.
Les deux mécanismes de sélection naturelle et de mutation ne corroborent nullement l’origine des créa-
tures vivantes. Aucune nouvelle donnée génétique ne ressort de la sélection, seules les données déjà exis-
tantes sont sélectionnées. Les mutations ne produisent pas non plus de nouvelles données génétiques et au
contraire, elles ont plutôt tendance à les détruire. Clairement les origines des données génétiques et par con-
séquent la vie ne répondent à aucun de ces mécanismes naturels.
Comme l’affirmait le Dr Merle d’Aubigne, cette origine provient “d’une force intelligente organisatrice”.
C’est là le pouvoir de Dieu Tout-Puissant avec Son intelligence, Sa science et Son pouvoir infini. Dans le
Coran, Dieu dit :
Et c’est Lui qui commence la création puis la refait. Cela Lui est plus facile. Il a la transcendance absolue dans
les cieux et sur la terre. C’est Lui le Tout Puissant, le Sage. (Sourate ar-Rum, 27)
Le darwinisme a tenté de nier cette réalité en vain et il est devenu une théorie démodée enfouie dans
l’histoire.
séquent, même si l’impossible s’était produit et un singe fut capable de positionner son squelette dans une
position debout, il n’aurait pu transmettre son habitude à sa progéniture et l’évolution n’aurait pu avoir lieu.
Alors pourquoi cette idée de Lamarck discréditée depuis plus d’un siècle cherche-t-elle encore à s’im-
poser ?
Les évolutionnistes disent que ces “histoires comme ça” englobent un processus réel d’évolution bi-
ologique. Ils ne croient pas que la nécessité mène à l’évolution mais que la nécessité guide la sélection na-
turelle vers une direction particulière. Ils pensent aussi qu’elle est la cause de la sélection des mutations qui
amèneront des résultats dans ce sens. Lorsqu’ils prétendent que les hominoïdes se tinrent debout, ils enten-
dent qu’ils trouvaient un avantage à se tenir debout. Certains se redressèrent, leur squelette subissant une
mutation au moment propice. Ce furent précisément ceux-ci qui furent choisis par la sélection naturelle.
En d’autres termes, les explications scientifiques ayant trait aux mutations sont totalement ignorées
parce que si elles sont examinées en détail, elles font apparaître clairement qu’il ne s’agit là que de supersti-
tions n’ayant rien de scientifiques.
Les histoires comme ça des évolutionnistes supposent que les mutations introduisent ce dont l’organisme
a besoin ainsi que les avantages les mieux adaptés.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’aucune mutation à ce jour n’a permis de développer de nouvelles
données génétiques.
Croire à ce scénario équivaut à croire à une baguette magique pourvoyant à tous les besoins d’une créa-
ture. Ce n’est ni plus ni moins de la superstition.
Bien que le zoologue français Pierre-Paul Grassé accepte en théorie l’évolution, il est conscient de la réal-
ité de cette situation et s’oppose au darwinisme sur le point des mutations :
L’apparence opportune des mutations permettant aux animaux et aux plantes de satisfaire leurs besoins sem-
ble difficile à croire. Pourtant la théorie darwinienne est encore plus exigeante. Une simple plante, un simple
animal requerraient des milliers et des milliers… d’événements appropriés. Ainsi les miracles deviendraient
la règle : des événements avec une probabilité infinitésimale se produiraient facilement… Il n’y a aucune loi
contre le fait de divaguer mais la science ne doit pas s’y laisser aller.119
En somme, le darwinisme est un produit de l’imagination n’ayant rien à voir avec la science. Les “his-
toires comme ça” présentées comme des faits scientifiques ne disposent pas du moindre appui scientifique.
Tous ces mythes ont en commun de supposer que les besoins spéciaux des êtres vivants sont d’abord
déterminés puis pourvus par les mutations. Les évolutionnistes appellent cela “la pression évolutionniste”.
(Le besoin de se tenir debout au dessus des hautes herbes de la savane est un
exemple de pression évolutionniste.)
Seuls ceux qui acceptent aveuglément le darwinisme peuvent sup-
poser que les mutations nécessaires sont à portée de main. Quiconque
n’est pas enlisé dans un tel dogmatisme peut voir que les histoires
comme ça sont des inventions sans relation avec la science.
D’ailleurs les scientifiques évolutionnistes admettent ouvertement
la nature de ces conjectures. Ian Tattersall, conservateur de la division
d’anthropologie du musée américain d’histoire naturelle, émit un com-
mentaire intéressant dans un article de The New York Times, intitulé
“Why humans and their fur parted ways” (Pourquoi les humains se
sont séparés de leurs fourrures). Le scénario de plusieurs avan-
tages fut proposé. Tattersall dit : “Il y a toutes sortes de notions liées
à l’avantage de la perte des poils, mais elles sont toutes des histoires
comme ça.”120
Dans son livre publié en 1999, l’évolutionniste Henry Gee, éditeur scientifique du magazine Nature,
souligna que chercher à expliquer l’origine d’un organe en termes de ce qui est avantageux pour lui était faux :
… nos nez furent conçus pour soutenir des lunettes, donc nous avons des lunettes. Pourtant les biologistes évo-
lutionnistes appliquent le même raisonnement quand ils interprètent une structure selon son adaptation à son
utilité actuelle. Ils ne voient pas que les besoins de l’utilité actuelle ne nous disent pas comment la structure a
évolué, ni comment l’histoire évolutionniste d’une structure a pu influencer la forme et les propriétés de cette
structure.121
Ces déclarations sont très importantes étant donné qu’il est très probable que vous rencontriez des histoires
comme ça dans les parutions évolutionnistes ou dans les médias. Rappelez-vous que ces histoires ne reposent
sur aucune preuve scientifique. Leur fabrication suit toujours la même méthode. D’abord, l’avantage d’une car-
actéristique particulière ou d’un aspect d’une créature est décrit, puis un scénario est inventé cherchant à mon-
trer comment cet avantage a pu évoluer. En pratique, il n’y a pas de limites à ce genre de thèses évolutionnistes
: “La trompe donne à l’éléphant la capacité de ramasser les nourritures sur le sol, donc elle a dû évoluer à cet
escient” ou “le cou de la girafe lui permet d’atteindre les branches en hauteur, donc il a évolué dans ce but.”
Accepter ce genre d’histoires équivaut à croire que la nature s’occupe des besoins de toutes ses créatures. Cela
revient en quelques sortes à croire à un mythe.
La nature de ce mythe devient de plus en plus claire chaque jour.
Pour résumer ce chapitre, on peut dire que l’origine des espèces fut associée à un processus évolutionniste
aléatoire à cause des déductions fausses faites par Darwin dans le contexte scientifique limité du 19ème siècle.
Toutes les observations et expériences menées au 20ème siècle montrent qu’aucun mécanisme dans la nature ne
permet de produire de nouvelles espèces ni des taxons supérieurs d’êtres vivants.
La science détruisit le darwinisme et il est maintenant évident que la véritable origine des espèces est dans
la création. Dieu Tout-Puissant, dans Sa science suprême, créa toutes les créatures vivantes.
orsque Darwin présenta sa théorie, il n’existait pas de formes intermédiaires pour la défendre, mais il
L espérait tout de même la découverte de spécimens dans le futur. Pour remédier à cette déficience vi-
tale, les paléontologues convaincus par le darwinisme assemblèrent une série de fossiles de chevaux
découverts en Amérique du Nord. Les darwinistes s’imaginaient avoir trouvé une parade à l’absence de
formes intermédiaires dans les archives fossiles.
En 1841, le paléontologue anglais Sir Richard Owen trouva un fossile appartenant à un petit mammifère
qu’il appela Hyracotherium en référence à sa similarité avec l’hyrax, une sorte de petit renard vivant en
Afrique. A l’exception du crâne et de la queue, le squelette découvert par Owen était presque identique à
celui de l’hyrax.
Comme ils avaient coutume de le faire pour les autres fossiles, les paléontologues darwinistes
étudièrent l’Hyracotherium d’un point de vue évolutionniste. En 1874, le paléontologue russe Vladimir
Kovalevsky essaya d’établir un lien entre l’Hyracotherium et le cheval. En 1879, deux célèbres évolutionnistes
poussèrent l’entreprise plus loin en compilant une série de chevaux qui allait rester dans les tablettes dar-
winistes pendant des années. Le paléontologue américain Othniel Charles Marsh et Thomas Huxley
(surnommé “le bouledog de Darwin”) conçurent un tableau en arrangeant des fossiles ongulés selon la struc-
ture dentaire et le nombre de doigts sur les pattes avants et arrières. En cours de route, pour souligner l’idée
d’évolution, l’Hyracotherium d’Owen fut rebaptisé Eohippus ou “cheval de l’aube”. Leurs idées associées aux
tableaux furent publiés dans American Journal of Science jetant ainsi la base de la série qui allait être exposée
pendant des années dans les musées et reprise dans les livres comme preuve de l’évolution du cheval con-
Est reconnu comme étant faux l’exemple courant de l’évolution du cheval, suggérant une séquence graduelle
de changements de créature à quatre doigts ou de créature proche du renard, ayant vécu il y a près de 50 mil-
lions d’années, au cheval à un doigt d’aujourd’hui beaucoup plus grand. Au lieu du changement graduel, les
fossiles de chaque espèce intermédiaire apparaissent distinctement, restent inchangés et ensuite s’éteignent.
Les formes transitoires sont inconnues.125
Des points de vue de Taylor, Nilsson et Rensberger, nous pouvons comprendre que la prétendue évolu-
tion des chevaux est dépourvue d’appui scientifique en raison des contradictions de la séquence. Donc, s’il
n’y a pas de preuve à la série des chevaux, sur quoi est-elle basée ? La réponse est évidente : comme pour tous
les autres scénarios darwinistes, la série des chevaux fantaisiste est imaginaire. Les évolutionnistes se con-
tentèrent d’assembler des fossiles selon leurs idées préconçues pour donner l’impression au public d’une
parenté évolutive entre les créatures.
Marsh peut être considéré comme l’architecte de la série des chevaux. Presque un siècle plus tard, l’évo-
lutionniste Robert Milner revint sur la “technique” employée par Marsh : “Marsh arrangea les fossiles pour
aboutir à l’espèce survivante, ignorant allègrement les nombreuses incohérences et preuves contradictoires.”126
En résumé, Marsh élabora un scénario sur lequel il fit concorder des fossiles comme s’il arrangeait des
tournevis selon leur taille dans une boite à outils. Contrairement aux attentes, les nouveaux fossiles boule-
versent le scénario de Marsh. Selon l’écologiste Garret Hardin :
Il fut un temps où les fossiles existant de chevaux semblaient
indiquer une évolution en ligne droite du plus petit au plus
grand… A mesure que de nouveaux fossiles furent mis au
jour, il devint trop apparent que l’évolution n’avait pas du tout
suivi une ligne droite.127
Les fossiles ne pouvaient pas être arrangés de sorte à mon-
trer l’évolution graduelle, comme Darwin l’envisageait.
L’évolutionniste Francis Hitching explique :
19 pour ensuite baisser à 18. Chez les ancêtres le nombre de vertèbres lombaires passa de 6 à 8 pour revenir à
6. Ces éléments ont une influence considérable sur le mouvement des animaux et même sur leurs vies.
Logiquement, une espèce dont les structures vitales subissent des variations aléatoires ne peut pas se per-
pétuer.
Une dernière incohérence vient de l’hypothèse évolutionniste selon laquelle une augmentation de la
taille sous-entend un progrès évolutionniste. Il suffit de regarder les chevaux de nos jours pour comprendre
que cela n’a pas de sens. Le plus grand cheval actuellement est le Clydesdale et le plus petit le Fallabella
mesurant 43 centimètres seulement.134 A la vue de ces écarts de taille, l’arrangement de la série des chevaux
en terme de taille n’a pas de sens.
En somme, la série entière fait clairement partie des
mythes évolutionnistes basés uniquement sur des idées pré-
conçues. Aux paléontologues évolutionnistes – les témoins
muets de la chute du darwinisme – de le faire savoir. Depuis
l’époque de Darwin, ils savent qu’il n’y a pas de formes inter-
médiaires dans les couches de fossiles. En 2001, Ernst Mayr dit
: “Rien n’a plus impressionné les paléontologues que la nature
discontinue des données fossiles.”135 Il exprima ainsi la longue
déception chez les paléontologues de n’avoir jamais trouvé les
innombrables formes intermédiaires escomptées par Darwin.
C’est peut-être la raison pour laquelle les paléontologues
débattent depuis des années de l’invalidité de la série des
chevaux quand d’autres évolutionnistes continuent à la
défendre ardemment. En 1979, David Raup affirma que cette
séquence était totalement insensée et non-valable :
L’histoire de l’évolution est encore étonnamment hachée et,
ironiquement, nous avons encore moins d’exemples de la transition évolution-
naire qu’à l’époque de Darwin. J’entends par là que les cas classiques de change-
ment darwinien dans les archives fossiles, telle que l’évolution du cheval en
Amérique du nord, ont dû être modifiés ou abandonnés en raison de nouvelles in-
formations plus précises. Ce qui semblait être une jolie simple progression quand
peu de données étaient disponibles apparaît maintenant beaucoup plus complexe et
moins gradué. Le problème n’a donc pas été résolu.136
Il y a environ 20 ans, le paléontologue évolutionniste, le Dr Niles Eldredge du
célèbre Musée Américain d’histoire naturelle reconnut que les diagrammes de la série de
chevaux exposés dans son propre musée étaient imaginaires. Il critiqua ceux qui
défendaient que cette série spéculative était suffisamment crédible pour avoir sa place
dans les manuels :
J’admets qu’une quantité horriblement importante de cela a pu s’immiscer dans les manuels
comme si c’était vrai. Par exemple, le célèbre exemple toujours exposé en bas est l’exposition
de l’évolution du cheval élaborée il y a environ cinquante ans. Ce fut présenté comme une
vérité littérale dans tous les manuels. Je pense maintenant que c’est lamentable, d’autant plus
que ceux qui proposent ce genre d’histoires sont eux-mêmes conscients de la nature spécula-
tive d’une partie de la chose.137
Ces commentaires provenant d’experts indiquent clairement que les idées derrière la
série équine manquent de substance. Aujourd’hui encore, les musées à travers le monde con-
tinuent à exposer cette série faisant croire aux visiteurs que les chevaux sont une espèce
évoluée. N’est-il pas ironique que les plus graves erreurs de l’histoire de la science soient af-
fichées là où une science vraie et précise est supposée être inculquée ? Tout ce que les visi-
teurs voient n’est qu’un mythe darwiniste discrédité depuis des décennies.
supérieure de Dieu. En conclusion, la série des chevaux présentée comme une vérité dans les parutions évo-
lutionnistes du 20ème siècle a perdu toute valeur. Les chevaux ne présentent aucun signe d’évolution, mais
leur anatomie complexe suffit à pointer vers la création.
Enfin, le mythe de l’évolution du cheval, comme tous les autres mythes, est discrédité.
Un poney Timor
d’origine australi-
enne
Un cheval
Breton élevé
Un cheval en Bretagne
Percheron de
Normandie
Une race
d’Ardennais
vivant dans l’est
de la France
e Biston betularia, une espèce de mites de la famille des géométridés, est peut-être l’une des espèces les
L plus célèbres du monde des insectes. Sa renommée est due au fait qu’il s’agit du soi-disant principal
“exemple observé” d’évolution depuis Darwin.
Il existe deux variétés de Biston betularia. Le type commun de couleur pâle appelé Biston betularia f. typica
est de couleur gris clair, avec de petites tâches sombres qui lui donnent le nom de “mite poivrée”. Au milieu du
19ème siècle, une deuxième variété fut observée : de couleur sombre presque noire, elle fut baptisée Biston betu-
laria carbonaria. Le mot latin carbonaria signifie de couleur charbon. Elle est également appelée “mélanique”, qui
signifie de couleur sombre.
En Angleterre, au 19ème siècle, les mites sombres devinrent prédominantes. Cette coloration reçut le nom de
mélanisme. A partir de ce phénomène, les darwinistes composèrent un mythe qu’ils allaient utiliser pendant au
moins un siècle en tant que preuve de l’évolution en action. Ce mythe se fit également une place dans presque
tous les manuels de biologie, les articles d’encyclopédies, les musées, les médias et les films documentaires à
propos du darwinisme.
Résumons les faits. Au début de la révolution industrielle, à Manchester et dans d’autres zones principale-
ment industrielles, l’écorce des arbres avait une teinte claire. C’est pourquoi, les mites mélaniques plus sombres
sur ces troncs pouvaient être facilement discernées par les oiseaux qui les chassaient. Leur durée de vie était
donc très courte. Au bout de 50 ans, en raison de la pollution industrielle, les lichens clairs vivant sur les écorces
disparurent et les écorces elles-mêmes s’assombrirent avec la suie. Les prédateurs purent alors repérer facile-
ment les mites de couleur pâle. Le nombre de mites de couleur pâle baissa tandis que les formes mélaniques,
plus difficiles à voir sur les arbres survécurent et se reproduisirent.
Les évolutionnistes manipulèrent les faits de sorte à faire croire que les mites de couleur claire avaient
évolué en mites de couleur foncée. Selon la littérature darwiniste, il s’agissait d’évolution en action.
Cependant, ce mythe finit par être décrédibilisé. Afin de comprendre pourquoi, nous devons nous in-
téresser à la manière dont se développa l’histoire.
De nombreuses études
menées après les expériences
de Kettlewell montrèrent que
seulement un type de
mites restait sur les
troncs d’arbre, les autres
types préférant le dessous
des branches horizontales.
Depuis les années 80, il est re-
connu que les mites se posent
rarement sur les troncs d’arbre.
Cyril Clarke et Rory Howlette,
Michael Majerus, Tony
Liebert, Paul Brakefield, et
er d’autres scientifiques en-
livre de Judith Hoop
Le core étudièrent le sujet
pendant 25 ans. Ils conclurent que dans l’expéri-
ence de Kettlewell, les mites étaient forcées à agir de
façon atypique et que par conséquent les résultats du test
ne pouvaient pas être acceptés comme étant scientifiques.
Le mythe de la phalène du bouleau, érigé sur un mensonge, s’est totalement effondré. La littérature visant à
le dissimuler aux yeux du public et à ainsi perpétuer une fraude n’a aucune valeur scientifique et s’assimile
donc à de la pure propagande.
u cours des dix dernières années, les dinosaures dotés de plumes aviaires ou les dino-oiseaux furent
A l’un des éléments de propagande préférés par les médias darwinistes. Une série de gros titres sur les
dino-oiseaux, des reconstitutions et des explications persistantes venant d’experts évolutionnistes
persuadèrent un grand nombre de l’existence passée de créatures mi-oiseau, mi-dinosaure.
Richard O. Prum et Alan Brush, deux célèbres ornithologues entreprirent une récente étude complète
visant à défendre cette créature dans le numéro de mars 2003 de Scientific American. Dans leur article, “The
Feather or the Bird ? Which Came first?” (La plume ou l’oiseau? Qui vint le premier ?), Prum et Brush étaient
affirmatifs comme pour mettre un terme à des querelles perpétuelles sur l’origine des oiseaux. Ils pré-
tendirent que leurs découvertes les conduisirent à une conclusion étonnante : les plumes auraient ainsi
évolué chez les dinosaures avant même l’existence des oiseaux. Les plumes, suggérèrent-ils, auraient évolué
non pas pour servir à voler mais dans des buts d’isolation, d’imperméabilité à l’eau, de parure en vue d’at-
tirer le genre opposé, de camouflage et de défense. C’est seulement plus tard qu’elles auraient servi à voler.
Cette thèse n’était en réalité que spéculation dépourvue de toute preuve scientifique. La nouvelle théorie
développée par Prum et Brush et relayée par Scientific American n’était rien de plus qu’une nouvelle version
creuse de la théorie “les oiseaux sont des dinosaures”, furieusement défendue par un fanatisme aveugle ces
dernières décennies. En fait, comme tous les autres symboles de l’évolution, celui-ci était totalement avarié.
Voyons maintenant ce qu’en dit l’une des autorités reconnues en matière d’origine des oiseaux : le Dr
Alan Feduccia du département de biologie de l’Université de Caroline du Nord. Il accepte la théorie selon
laquelle les oiseaux seraient nés suite à un processus d’évolution mais son point de vue diffère à propos du
concept de dino-oiseau défendu par Prum et Brush. Selon lui la théorie de l’évolution n’est pas claire à ce
niveau-là. Il refuse d’accorder un crédit au dino-oiseau, délibérément présenté comme un fait alors qu’il n’y
a pas de preuves.
Il écrivit un article dans le numéro d’octobre 2002 de The Auk, un périodique publié par l’Union
Américaine des Ornithologues servant de forum pour les discussions hautement techniques de l’ornitholo-
gie. Son article, “Birds are Dinosaurs : Simple Answer to a Complex Problem” (Les oiseaux sont des di-
nosaures : une réponse simple à un problème complexe) explique que la théorie des oiseaux descendant des
dinosaures, proposée par John Ostrom dans les années 70, ne disposait d’aucune preuve scientifique.
plumes (Feduccia 1999) et pourquoi les dromæosaures chinois, de façon typique, préservent le duvet de di-
nosaure mais pas les plumes, alors qu’un rachis endurci, s’il était présent, serait préservé plus facilement.155
Quelles sont donc ces créatures découvertes en Chine et passées pour des formes intermédiaires entre les
reptiles et les oiseaux ?
Feduccia explique que certaines créatures présentées comme “des dinosaures à plumes” étaient des rep-
tiles éteints avec du duvet de dinosaure tandis que d’autres étaient simplement de véritables oiseaux :
Il y a clairement deux phénomènes taphonomiques dans les dépôts lacustres du début du crétacé dans les for-
mations de Yixian et de Jiufotang en Chine, l’une préservant les filaments de duvet de dinosaure, comme chez
le premier soi-disant dinosaure à plumes découvert, le Sinosauropteryx (un Compsognathus) et l’une préser-
vant de réelles plumes aviaires, comme chez les dinosaures à plumes représentés sur la couverture de Nature,
mais qui s’avérèrent être des oiseaux ne volant pas.156
Autrement dit, tous les fossiles présentés comme des dinosaures à plumes ou “dino-oiseaux” appartien-
nent soit à la catégorie d’oiseaux ne volant pas (les poules par exemple) soit à celle des reptiles présentant du
duvet de dinosaure, une structure organique n’ayant rien à voir avec les plumes aviaires. Certainement,
aucun fossile ne permet d’établir l’existence d’une forme intermédiaire entre les oiseaux et les reptiles. (En
plus des deux groupes de base mentionnés plus haut, Feduccia fait également référence à “l’abondant oiseau
à bec Confusiusornis”, certains énantiornithes et un oiseau mangeur de graines nouvellement identifié baptisé
Jeholornis prima. Aucun d’entre eux n’est un dino-oiseau.)
Par conséquent, les dires de Prum et de Brush repris dans Scientific American à propos des fossiles prou-
vant que les oiseaux sont des dinosaures sont totalement contraires aux faits.
Arrivés à ce stade, les évolutionnistes furent donc contraints de développer une méthode incohérente : la
cladistique.
La cladistique est l’illustration que le darwinisme sensé être une théorie issue et basée sur des preuves
scientifiques n’est qu’un dogme déformant les preuves et les transformant en hypothèse, rappelant ainsi le
lyssenkisme, la doctrine scientifique officielle de l’URSS à l’époque de Staline. Le lyssenkisme fut concocté
par Trofim Lyssenko qui rejeta les lois de la génétique et fut un adhérent de la théorie de l’hérédité des traits
acquis de Lamarck. Comme le lyssenkisme, le darwinisme est désormais reconnu comme dépourvu de base
scientifique.
4-Les dents séparent également les oiseaux des reptiles. Il est connu que par le passé, certains oiseaux dis-
posaient de dents dans leurs becs, ce qui fut longtemps présenté comme un signe de l’évolution. On apprit fi-
nalement que les dents des oiseaux leur étaient particulières. Selon Feduccia :
La différence probablement la plus impressionnante entre les théropodes et les oiseaux concerne la structure des
dents et la nature de leur implantation. Il est stupéfiant que plus d’attention n’ait pas été accordée aux dif-
férences spectaculaires entre les dents de l’oiseau et celles du théropode, surtout si l’on considère que la base de
la paléontologue mammifère implique largement la morphologie dentaire. Pour être bref, les dents de l’oiseau
(comme chez l’archéoptéryx, l’Hesperornis, le Parahesperornis, l’Ichthyornis, le Cathayornis et tous les oiseaux den-
tés du mésozoïque) se ressemblent remarquablement mais diffèrent de celles du théropode… Il n’y a essen-
tiellement aucune relation partagée ou dérivée d’un quelconque aspect de la morphologie dentaire entre les
oiseaux et les théropodes, que ce soit la forme des dents, leur implantation ou leur remplacement.161
Les oiseaux ont le sang chaud tandis que les reptiles ont le sang froid. Cela signifie qu’ils ont des métabo-
lismes très différents que des mutations aléatoires n’auraient pu transformer. Pour éluder cette difficulté, il fut
proposé que les dinosaures étaient à sang chaud. Mais la thèse ne dispose pas de preuve pour la rendre crédi-
ble.162
Ces différents points ôtent tout appui scientifique à la thèse évolutionniste à propos de l’origine des
oiseaux. Les médias darwinistes seront peut-être capables d’entretenir le mythe du dino-oiseau mais il est clair
désormais qu’il s’agit d’une campagne de propagande non-scientifique.
Quiconque examine l’origine des oiseaux et des autres créatures dans la nature en dehors du dogme évolu-
tionniste se rendra compte que ces créatures sont bien trop complexes pour être expliquées en termes d’influ-
ences naturelles d’événements aléatoires. La seule explication valable est celle de la création.
Dieu, Qui connaît toutes les créations de par Sa Science suprême, créa tous les êtres vivants dans leur per-
fection en un seul instant. Dans le Coran, Dieu révèle :
L’homme ne voit-il pas que Nous l’avons créé d’une goutte de sperme ? Et le voilà un adversaire déclaré ! Il cite
pour Nous un exemple, tandis qu’il oublie sa propre création. Il dit : “Qui va redonner la vie à des ossements une
fois réduits en poussière ? ”Dis : “Celui qui les a créés une première fois leur redonnera la vie. Il Se connaît par-
faitement à toute création.” (Sourate Ya-Sin, 77-79)
CONCLUSION
e professeur de philosophie et d’histoire de la science Thomas Kuhn, dans son livre The Structure of
L Scientific Revolutions (La structure des révolutions scientifiques), s’attarde sur le concept de para-
digme – une vision du monde scientifique acceptée à n’importe quelle époque particulière. Parfois les
scientifiques s’allient étroitement avec un paradigme, mais avec les nouvelles découvertes leur paradigme
finit par apparaître comme étant faux. A une époque, le point de vue dominant était celui du modèle de l’u-
nivers centré sur la terre de Claudius Ptolémée. Bien que très fort, le paradigme finit par être renversé par les
découvertes de Copernic. Il fut alors remplacé par un autre paradigme. Selon Kuhn, le monde de la science
connaît de grands mouvements de paradigmes appelés “révolutions scientifiques”.
Kuhn souligne qu’un nombre considérable de scientifiques font tout pour préserver le paradigme exis-
tant, ce qui fait d’eux des conservateurs. C’est pourquoi il estime que les initiateurs des révolutions scien-
tifiques n’ont pas “d’autorité scientifique” et sont plutôt externes au monde scientifique ou alors de jeunes
86. Emile Zuckerkandl, “Neutral and Nonneutral Mutations: The Creative Mix- 43, 1892, pp. 339-354.
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87. Hubert Renauld and Susan M. Gasser, “Heterochromatin: a meiotic match- 124. Heribert Nilsson, Synthetische Artbildung Lund, Sweden: Vertag CWE
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88. Evolutionists resort to the Selfish DNA thesis to account for the alleged evo- 125. Boyce Rensberger, “Ideas on Evolution Going Through a Revolution Among
lutionary emergence of non-coding DNA. This thesis is an illusory claim that Scientists,” Houston Chronicle, November 5, 1980, sec. 4, p. 15.
there is a kind of competition among DNA components that have lost their func- 126. Milner, The Encyclopedia of Evolution, 1993, p. 222.
tion. As shown in this text, the thesis has been shattered by this study on cry- 127. Garret Hardin, Nature and Man’s Fate, New York: Mentor, 1961, pp. 225-
tomonads. 226.
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116. Scott Gilbert, John Opitz, and Rudolf Raff, “Resynthesizing Evolutionary rekalert.org/pub_
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118. T. S. Kemp, Fossils and Evolution, Oxford University Press, 1999, p. 19. 162. V. Morell, “A Cold, Hard Look at Dinosaurs,” Discover, 1996, 17 (12): pp.
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121. Henry Gee, In Search of Deep Time, p. 103. sues/16.1docs/16-1pg11.html.
122. O. C. Marsh, “Recent Polydactyle Horses,” American Journal of Science
L
e 20ème siècle fut l’un des plus sombres et des plus meurtriers de toute l’histoire de l’humanité. La
quantité de sang qui y fut versée est sans commune mesure. La peur et l’oppression infligées aux
hommes étaient des plus terribles. Des dictateurs tels qu’Hitler, Staline, Pol Pot ou Idi Amin per-
pétrèrent des génocides atroces. Hitler faisait exterminer dans des chambres à gaz ceux qu’il considérait
comme étant “inutiles”. Des centaines de milliers de personnes dans les pays occidentaux tels que la Grande-
Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Suède furent soumises à la stérilisation forcée ou laissées mourir
à petit feu à cause de leur maladie, leur handicap ou leur vieillesse. Partout dans le monde, les hommes
furent opprimés et exploités à cause de la concurrence impitoyable. Le racisme devint l’idéologie de certains
états où certaines races n’étaient pas considérées comme humaines. A cause des conflits et des guerres
chaudes et froides entre l’est et l’ouest, les peuples des pays capitalistes et communistes, et parfois mêmes
des frères, devinrent des ennemis déclarés.
Rares sont ceux qui comprennent la nature de la base idéologique ayant conduit le 20ème siècle dans un
tel désordre, vers ces conflits et ces guerres, vers ce chaos et vers la haine et l’inimité. C’est l’économiste bri-
tannique Thomas Malthus qui jeta les premières fondations de ces idéologies. Son concept tordu largement
accepté par les hommes dénués de valeurs morales religieuses, fut renforcé plus tard par le sociologue bri-
tannique Herbert Spencer et disséminé par la théorie de l’évolution mise en avant par un autre Britannique,
Charles Darwin.
Ces trois personnages ignoraient totalement les vertus morales religieuses de la coopération, de l’altru-
isme, de la protection des pauvres et des faibles ainsi que de l’égalité de tous les êtres humains. Ils estimaient
que la vie était un champ de bataille où l’oppression voire l’extermination des pauvres et des races soi-disant
“inférieures” étaient justifiées. A la suite d’une lutte sans pitié, seuls les “plus forts” pouvaient survivre, le
reste étant éliminé. Ce processus était supposé conduire vers “le progrès” humain.
Avec sa théorie de l’évolution, Darwin chercha à appliquer sa philosophie de l’égoïsme aux sciences na-
turelles. Ignorant les exemples de solidarité et de coopération créés par Dieu dans la nature, il maintenait que
tous les êtres vivants étaient engagés dans une lutte pour l’existence. Sans la moindre preuve scientifique, il
avançait même que la même cruauté s’appliquait aux sociétés humaines. C’est ainsi que la transposition de sa
théorie de l’évolution sur le terrain politico-social donna naissance au darwinisme social.
Certains suggèrent que le darwinisme social était né dans la seconde moitié du 19ème siècle et avait perdu
de son influence dans la deuxième partie du 20ème siècle. Mais cette théorie a eu des effets bien plus perma-
nents et dommageables. Une vision du monde distordue en contradiction totale avec les valeurs morales re-
ligieuses s’est répandue prétendant que la vie est une lutte pour l’existence et les hommes ont besoin d’entrer
en compétition pour réussir dans cette lutte ou tout du moins pour survivre. De nouveaux styles de vie ap-
parurent inspirant des idéologies totalitaires et sanglantes comme le communisme, le fascisme, le capitalisme
féroce insensible à la justice sociale, le racisme, les conflits ethniques, la dégénérescence morale et bien
d’autres désastres responsables de catastrophes humanitaires.
Soudainement, le darwinisme social apporta une prétendue validité scientifique aux maux existants, aux
politiques et pratiques abusives. Adoptant ce courant, pourtant dénué de base scientifique, nombreux furent
ceux qui, incapables d’appliquer les valeurs morales religieuses, ont commencé à ne plus s’offusquer de la
méchanceté, de la sauvagerie et de la cruauté. Ils se sont débarrassés des valeurs telles que la compassion,
l’affection, la compréhension, le sacrifice, la solidarité et le soutien mutuel entre les individus et les sociétés
inscrites dans le système moral religieux. Les criminels disposaient désormais de quoi justifier scientifique-
ment leur cruauté et leur sauvagerie. Ces affirmations et suppositions fausses représentaient évidemment
une terrible tromperie.
Dans ce livre, nous examinerons et soulignerons deux sujets principaux. Premièrement les dangers d’é-
duquer les jeunes gens à la lumière du darwinisme et de l’acceptation largement incontestée de cette théorie
seront montrés à ceux qui sont inconscients de la menace que cela représente pour les sociétés et les individus
ou qui l’ignorent.
Deuxièmement, ce livre répondra à ceux qui affirment que Darwin et les évolutionnistes ne sont pas en
accord total avec les défenseurs du darwinisme social et montrera que tout évolutionniste qui accepte la
théorie de l’évolution accepte également le darwinisme social.
Tout au long du livre nous soulignerons que le modèle proposé par la théorie de l’évolution, prenant les
êtres humains pour une espèce animale, est une erreur basée sur le manque d’amour et de pitié, l’égoïsme et
l’intérêt personnel. Le darwinisme cherche à construire un monde où les hommes vivent et se comportent en
animaux. Les enseignements et les pratiques du darwinisme social en sont la preuve. Selon ces points de vue
erronés, il serait parfaitement acceptable d’expulser de chez lui un homme âgé dans le besoin, et même de le
tuer. Il serait également acceptable de rassembler les personnes handicapées dans des camps de concentra-
tion pour les y laisser mourir. En somme, les membres des classes soi-disant “inférieures” peuvent être per-
sécutés, exploités et éliminés sans pitié. Ceux qui croient que la société humaine ne peut progresser qu’à
travers ces politiques sauvages voient dans le meurtre, le génocide, la cruauté et l’absence de pitié une forme
de réussite. Ils affirment que les individus et les sociétés, des cultures et des nations entières en effet, inca-
pables de réussir doivent être éliminés.
Il est indéniable que ce mode de
pensée est des plus pervertis et des plus
dangereux. Percevoir ce danger est de
la plus haute importance pour
quiconque s’oppose à la théorie et aux
idéologies qui en découlent. Des mod-
èles sociétales basés sur le darwinisme
mèneront inévitablement à d’horribles
catastrophes. En revanche, les valeurs
morales commandées par Dieu pour
l’humanité dans le Coran garantiront
toujours la paix et le bien-être.
L
’inégalité raciale, la discrimination ethnique, la concurrence déloyale, l’oppression des pauvres, l’ex-
ploitation des faibles et l’idée que force passe droit sont des maux par lesquels les sociétés sont
passées au cours de l’histoire. Il y a des milliers d’années par exemple, à l’époque du Prophète Moïse
(psl), Pharaon s’estimait supérieur à tous en raison de sa richesse et de sa puissante armée. Il rejeta les
Prophètes Moïse et Aaron (paix sur eux) et tenta même de les tuer, en dépit de leur discours vrai. Pharaon
avait également des politiques discriminatoires, divisant son peuple en classes, certaines décrites comme “in-
férieures”. Il recourut à la torture envers les Israélites sous son règne et tenta même d’exterminer leur race en
tuant leurs hommes. Dieu décrit d’ailleurs les perversions de Pharaon :
Pharaon était hautain sur terre; il répartit en clans ses habitants, afin d'abuser de la faiblesse de l'un d'eux : il
égorgeait leurs fils et laissait vivantes leurs femmes. Il était vraiment parmi les fauteurs de désordre.
(Sourate al-Qasas, 4)
Ne suis-je pas meilleur que ce misérable qui sait à peine s'exprimer ? (Sourate az-Zukhruf, 52)
Ainsi chercha-t-il à étourdir son peuple et ainsi lui obéirent-ils… … (Sourate az-Zukhruf, 54)
Et les gens qui étaient opprimés, Nous les avons fait hériter les contrées orientales et occidentales de la
terre que Nous avons bénies. (Sourate al-Araf, 137)
L’Egypte antique n’était nullement la seule société extrémiste où le pouvoir régnait, où les hommes
étaient divisés en classes, où les classes dites “inférieures” étaient opprimées et soumises à des traitements
inhumains. De nombreux exemples de tels régimes existent aujourd’hui encore.
Au 19ème siècle, ces pratiques malfaisantes atteignirent une toute nouvelle dimension. Les mesures et
politiques cruelles commencèrent soudainement à être défendues par ce mensonge : on prétendait alors qu’il
s’agissait de “pratiques scientifiques basées sur les faits de la nature”. Qu’est-ce qui permit de justifier toutes
ces formes de cruauté ?
La théorie de l’évolution de Charles Darwin fut présentée dans son livre L’origine des espèces. Publié en
1859, il contenait un certain nombre de conjectures à propos de l’origine de la vie qui conduisirent à une vi-
sion du monde des plus distordues, sans apporter la moindre preuve scientifique, et à une philosophie cor-
rompue niant l’existence de Dieu et érigeant le “hasard” en force créatrice (Dieu est bien au-dessus de ce
qu'ils Lui imputent.) L’assimilation de l’homme à un animal et de la vie à une sphère de lutte et de compéti-
tion acharnée fut acceptée comme une vérité scientifique.
Darwin ne développa pas lui-même cette théorie qui fut avancée en raison de la compréhension limitée de
la science au 19ème siècle. Quelques cinquante années plus tôt, en 1798, Thomas Malthus proposa un nombre
d’idées, qui n’avaient rien à voir avec la réalité, dans son livre Essay on the Principle of Population (Essai sur le
principe de population). Cette étude, dont on démontra plus tard l’absence de base scientifique, prétendait
que la population augmentait plus vite que les ressources alimentaires et par conséquent la croissance de la
population nécessitait un contrôle. Malthus suggérait que les guerres et les épidémies agissaient en “freins na-
turels” sur la population, ce qui était bénéfique selon lui. Il fut le premier à faire référence à “la lutte pour l’ex-
istence”. D’après sa thèse, insensible aux valeurs humaines, le pauvre ne devait pas être protégé, mais laissé
dans les pires conditions. Il fallait également l’empêcher de se multiplier et réserver les ressources alimen-
taires aux classes supérieures. (Pour plus de détails, voir le chapitre 2, “L’histoire de la cruauté, de Malthus à
Darwin). Cette sauvagerie susciterait très certainement l’opposition de quiconque est doté d’une conscience et
de bon sens. Alors que les valeurs morales religieuses invitent à tendre une main secourable au pauvre et au
nécessiteux, Malthus et son successeur Darwin disaient que ces individus devaient être impitoyablement
abandonnés à la mort.
Le sociologue et philosophe britannique Herbert Spencer présida la liste de ceux qui immédiatement
adoptèrent et développèrent ces idées inhumaines. Le concept de “survie du plus apte”, résumé de l’idée de
base du darwinisme, appartient en réalité à Spencer. Il avança également que les “faibles” devaient être élim-
inés lorsqu’il écrivit : “S’ils sont capables de vivre, ils vivront et il est bien qu’ils vivent. S’ils ne sont pas ca-
pables de vivre, ils mourront et cela vaut mieux qu’ils meurent.” 1 Selon le point de vue de Spencer, les
pauvres, les non-éduqués, les malades, les handicapés et les perdants devraient tous mourir. Il chercha même
à empêcher l’état de promulguer des lois protégeant les pauvres.
Spencer était dépourvu de compassion à l’égard des hommes dans des situations suscitant la compassion
et la protection. Comme Malthus, il chercha des moyens de se débarrasser d’eux. Dans Darwinism in American
Thought (Le darwinisme dans la pensée américaine), l’historien américain Richard Hofstadter fait le com-
mentaire suivant :
Spencer déplorait non seulement les lois en faveur des pauvres, mais aussi l’éducation financée par l’état, la
supervision sanitaire autre que la suppression des nuisances, la régulation des conditions d’habitation et
même la protection de l’état envers les ignorants contre les médecins charlatans.2
Darwin, largement influencé par les visions du monde impitoyables de Malthus et de Spencer, présenta
dans L’origine des espèces le mythe selon lequel les espèces auraient évolué à travers la sélection naturelle.
Les adhérents les plus sauvages au darwinisme social étaient racistes, les plus dangereux étant, bien sûr,
les idéologues nazis et leur leader, Adolf Hitler. Le coût le plus lourd du darwinisme social revient aux nazis
qui expérimentèrent l’eugénisme, idée mise en avant par le cousin de Darwin, Francis Galton, stipulant que
les communautés peuvent améliorer la qualité de leurs individus en éliminant les mauvais gènes. Ils com-
mirent également des génocides faisant des déclarations darwinistes un écran susceptible de justifier leurs
actions. Sur les conseils de scientifiques darwinistes, ils exterminèrent les juifs, les gitans et les Européens de
l’est qu’ils considéraient comme des races inférieures. Ils massacrèrent les malades mentaux, les handicapés
et les personnes âgées dans les chambres à gaz. Au 20ème siècle, des millions d’êtres humains furent tués avec
des méthodes des plus cruelles au nom du darwinisme social devant les yeux du monde entier.
Le mouvement eugénique mené par Francis Galton est un autre produit désastreux du darwinisme so-
cial. Ses partisans soutenaient que la sélection humaine était nécessaire à l’accélération de la sélection na-
turelle, pensant ainsi accélérer le développement humain. Ils infligèrent la stérilisation obligatoire sur des
hommes dits “inutiles” dans de nombreux pays, depuis les Etats-Unis jusqu’en Suède. Etant perçus comme
inférieurs aux hommes, des centaines de milliers d’individus furent opérés contre leur volonté, sans la con-
naissance ni la permission de leurs familles. L’application la plus cruelle de l’eugénisme eut lieu en
Allemagne où les nazis stérilisèrent les handicapés, les malades mentaux et ceux souffrant de maladies
héréditaires. Insatisfaits, ils commencèrent à massacrer ces êtres humains en masse. Des centaines de milliers
d’hommes furent assassinés simplement parce qu’ils étaient vieux ou qu’il leur manquait des doigts ou mem-
bres.
Une telle sauvagerie n’a absolument pas sa place dans la moralité religieuse. Dieu a enjoint aux hommes
de protéger et de nourrir les nécessiteux. Pourvoir aux besoins des pauvres, traiter les handicapés avec affec-
tion et compassion, respecter leurs droits, et assurer la coopération et la solidarité au sein de la société font
partie de l’éthique religieuse. Ceux qui ignorent les valeurs morales commandées par Dieu dirigent leurs per-
sonnes et leurs sociétés vers la catastrophe.
L’une de ces catastrophes à laquelle le darwinisme social servit de justification est le colonialisme. Un
certain nombre d’administrateurs d’états coloniaux essayèrent d’expliquer l’exploitation impitoyable des
populations autochtones avec les thèses darwinistes sans la moindre validité scientifique ni cohérence
logique. Ils affirmaient que “les races soi-disant inférieures” avaient besoin d’être maintenues sous le con-
trôle de “races soi-disant supérieures” parce que c’était une loi de la nature ; aussi érigèrent-ils leurs poli-
tiques sur cette prétendue règle scientifique.
En recourant à la logique tordue du darwinisme social, les combattants des
deux guerres mondiales du 20ème siècle cherchèrent à montrer que la guerre
était inévitable. Ils décrivirent alors le meurtre des innocents et des pauvres, la
destruction de leurs maisons, de leurs commerces, de leurs bétails, l’éviction
de millions d’hommes de leurs maisons et de leurs terres, le
massacre indifférent de bébés et d’enfants comme des
moyens d’assurer le progrès humain.
En conclusion, le darwinisme social fut la force
motrice qui coûta la vie à des millions de personnes
aux 19ème et 20ème siècles. Il permit à des maux per-
sistants depuis des siècles d’acquérir une justifica-
tion dite scientifique. Dans son livre The Mismeasure
of Man (La mal-mesure de l’homme), le paléonto-
Les nazis commencèrent
logue évolutionniste Stephen Jay Gould rappela ce
par stériliser les enfants
point en commentant L’origine des espèces de Darwin : souffrant de maladies men-
Les arguments ultérieurs en faveur de l’esclavage, tales ou héréditaires, et les
envoyèrent ensuite dans les
du colonialisme, des différences raciales, des struc- chambres à gaz. Les enfants
tures de classes et du rôle des sexes avanceront princi- auxquels il ne manquait
palement sous la bannière de la science.5 qu’un seul doigt étaient de-
venus la cible du meurtre
au nom de l’eugénisme.
Je pense que la vraie raison du refus de certains à relier le darwinisme à des choses telles que l’eugénisme tient
au fait qu’ils ne veulent pas ternir la théorie avec ces implications morales. Mais les implications sont là, pas
seulement dans le texte, mais dans les preuves des effets moraux et sociaux du darwinisme depuis son appari-
tion il y a un siècle et demi.7
Comme nous le verrons dans les chapitres suivants, nombre des expressions et déclarations de Darwin
révèlent clairement être la source du darwinisme social. Les évolutionnistes modernes hésitent à accepter ce fait
en raison des conséquences terrifiantes du darwinisme social au 20 ème siècle. Pourtant, la concurrence, le
racisme et la discrimination – des éléments fondamentaux du darwinisme social – constituent également la base
même de la théorie de l’évolution. Que les évolutionnistes l’acceptent ou non, ce sont bien là les conséquences
de l’application du darwinisme. Toute théorie qui considère l’être humain comme le produit du hasard et
comme une forme légèrement plus avancée d’animal ; toute théorie qui dicte que certaines races sont moins
développées que d’autres et par conséquent plus proches des animaux ; toute théorie qui affirme que l’human-
ité peut progresser en opprimant les faibles, mènera inévitablement à des conséquences tragiques.
Le rejet apparent du darwinisme social de la part des évolutionnistes
n’est pas une solution. Notre espoir est que ceux qui furent trompés
par la théorie finissent par accepter que la théorie de l’évolution
est en banqueroute scientifique.
n’existait pas ; les lois de l’hérédité n’étaient pas encore découvertes. De nombreux biologistes et scien-
tifiques, y compris Darwin, étaient suffisamment ignorants pour croire à l’hérédité des caractères acquis. Ils
croyaient par exemple que si un maréchal-ferrant développait de puissants muscles en raison de son travail,
ses fils disposeraient également des mêmes muscles puissants. C’est dans un tel climat primitif que Darwin
développa sa théorie. Ni Darwin ni aucun de ses partisans n’ont été capables de soumettre des preuves de la
théorie de l’évolution issues de la paléontologie, de la biologie ou de l’anatomie. Néanmoins les observations
et les expériences effectuées les années suivantes et particulièrement les récentes découvertes du 20ème siècle,
révélèrent que la théorie était clairement fausse. Mais en dépit de la faiblesse scientifique de la théorie, le fait
qu’elle apporte une base à la pensée matérialiste et athée, contribua à son adoption immédiate par une partie
du monde scientifique.
Certains cercles commencèrent à appliquer la théorie de l’évolution à la sphère sociale, de par son con-
tenu en messages idéologiques. Elle est à l’origine des désastres du 20ème siècle tels que les génocides, les
massacres collectifs, les guerres civiles et les guerres mondiales ayant ruiné des nations. Les valeurs morales re-
ligieuses et les vertus furent abandonnées au profit de la loi de la jungle où le plus faible est opprimé puis élim-
iné. Cette théorie, dénuée de valeur scientifique, influença un siècle entier.
L’une des erreurs majeures des partisans du darwinisme social fut de tenter d’appliquer cette théorie au ter-
rain politico-sociale. Une autre de leurs erreurs était de supposer que les lois s’appliquant aux animaux s’appli-
quaient aussi aux êtres humains, à qui Dieu a accordé une conscience, une raison et une capacité de jugements.
Contrairement à ce que prétendent les darwinistes sociaux, les lois de la jungle ne s’appliquent pas aux êtres hu-
mains, chacun étant responsable d’utiliser au mieux ses capacités au cours de sa vie. Dieu créa l’homme avec
une durée de vie limitée. Tous les hommes finiront par mourir et seront ressuscités pour rendre des comptes sur
leurs comportements pendant leur vie sur terre.
Dans la nature, les êtres vivants peuvent mourir ou s’éteindre quand ils ne peuvent pas s’adapter aux con-
ditions dominantes. Le lapin à fourrure foncée dans une forêt couverte de neige est une proie facile pour le re-
nard qui le distingue facilement. Pourtant, contrairement à ce que veulent nous faire croire les darwinistes, les
lapins foncés morts n’engendrent pas une nouvelle espèce de lapins de couleur plus claire. Par ailleurs, les ani-
maux sont très différents des êtres humains dans la mesure où ces derniers n’ont pas l’obligation de s’adapter
aux conditions naturelles pour pouvoir vivre. Nous avons la capacité de changer notre environnement selon
nos besoins ou nos souhaits. Nous pouvons adapter nos habitations, le système de chauffage et de climatisation
aux conditions climatiques sous lesquelles nous vivons. La sélection naturelle n’existe pas dans les sociétés hu-
maines, car la raison et les capacités humaines empêchent une telle élimination.
De telles erreurs conduisirent les darwinistes sociaux à envisager les sociétés sous un angle inhumain. Un
exemple significatif de ce point de vue irrationnel et inconscient est l’idée que les sociétés pouvaient progresser
en abandonnant les faibles, les indigents, les infirmes et les handicapés à leurs eux-mêmes. Un tel reniement
égoïste mène vers le déclin et non le progrès. Ceux que le darwinisme voudrait nous faire négliger sont des êtres
humains conscients, capables de réfléchir et de raisonner. Entre les mains de l’injustice et de la cruauté, à moins
qu’ils ne fassent preuve des valeurs de patience, de clémence et de compréhension imparties par la religion, ils
peuvent ressentir une profonde colère et haine à l’égard de leurs bourreaux. Afin d’apaiser cette colère, comme
de nombreux exemples l’illustrent, ils peuvent recourir à la violence, aggravant ainsi le conflit et le chaos.
L’investissement matériel et spirituel nécessaire à la résolution de ces conflits fait décliner toutes les sphères
telles que l’art, la technologie, l’économie, la science, au lieu de les faire progresser.
Par ailleurs, le massacre des malades ou des handicapés au nom de l’eugénisme est non seulement terrible-
ment brutal, mais ne contribue en rien au progrès social. L’acceptation ouverte du meurtre causera des pertes
énormes qui finiront par ruiner la société. Aujourd’hui, environ 6% de la population mondiale, soit environ
un demi-milliard d’individus, est handicapé. Cela signifiera que tout le monde perdrait un membre de sa
famille ou du cercle de ses connaissances et aurait approuvé leur mort. Des blessures spirituelles s’ouvri-
raient alors, détruisant le bien-être psychologique des hommes. Dans une société où la mère ne peut faire
confiance à ses enfants, ni les enfants ne peuvent faire confiance à leur mère, ni les frères ne peuvent compter
l’un sur l’autre, une société où quiconque peut être autorisé à tuer à tout moment, la dégénérescence et la dé-
pression s’installent. En tous les cas, une société qui tue des hommes pour leurs seuls handicaps subit une
faillite morale dévastatrice. Il se peut même qu’elle ait déjà perdu toute valeur spirituelle, voire toute hu-
manité. Revendiquer le progrès à travers le meurtre indique indéniablement de graves problèmes mentaux et
psychologiques.
Les pratiques darwinistes sociales n’infligèrent à l’humanité que haine, colère, conflits, meurtres et guerres..
Si l’on ne veut pas revivre les souffrances du siècle passé et si l’on veut faire du 21 ème siècle un siècle de paix, alors il faut
prendre conscience des mensonges et des dangers du darwinisme.
omme nous l’avons déjà mentionné, les idées de Darwin dans L’origine des espèces furent fortement
Dans son Essay on the Principle of Population, as it Affects the Future (Essai sur le principe de population, en
tant qu'il influe sur le progrès de la société) publié en 1798, Malthus affirmait que la population humaine aug-
mentait tous les 25 ans selon une série géométrique (1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128, 256…) alors que la nourriture
augmentait de manière arithmétique (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9…) ; donc, selon cette théorie, quand la population
double, les ressources alimentaires montrent une croissance plus modeste. Malthus prétendait qu’en l’espace
de 300 ans, le rapport entre la population et les ressources alimentaires serait de 4.096 pour 13. Par con-
séquent, les ressources allaient être insuffisantes pour la population augmentant rapidement. C’est pourquoi
Malthus estimait qu’il était essentiel d’entamer une lutte sérieuse pour l’existence. Darwin fit la même reven-
dication dans le sous-titre de son livre : L’origine des espèces : la préservation des races favorisées dans la lutte pour
la vie)
Dans son essai, Malthus constatait que la rapide croissance de la population devait être arrêtée ; aussi
proposa-t-il plusieurs solutions. Selon lui, la misère et le vice sont les deux principaux facteurs freinant la
croissance de la population. Des phénomènes de famines ou d’épidémies étaient des exem-
ples contrôlant la population. La guerre était un autre exemple. Malthus écrivit que la
hausse rapide de la population pouvait être jugulée au moyen de guerres, de
famines, de maladies, d’infanticides afin d’atteindre un équilibre entre la pop-
ulation et les ressources alimentaires. Quiconque pourvu de bon sens et de
conscience s’accordera sur l’irrationalité et la brutalité horrible d’une telle
déclaration. Une planification précise des revenus et des ressources essen-
tielles pour le bien-être et la paix des sociétés est certes essentielle au futur
de ces sociétés. Mais il est tout aussi évident qu’envisager des guerres et
des massacres jetterait le futur d’une société dans les larmes et la souf-
france.
Malthus proposa des recommandations illogiques. Il suggéra, par
exemple, que toutes les mesures possibles fussent prises pour empêcher
les couples de classes pauvres ou ouvrières d’avoir des enfants. Les idées
malthusiennes atteignirent leur apogée en 1834 avec la promulgation d’une
nouvelle loi en Angleterre mettant en place des “workhouses” (hospices)
pour les pauvres. Dans le cadre de cette loi, les couples mariés dans les work-
houses étaient séparés par des règles fixées afin de limiter la hausse de la popu-
lation.
Tous les enfants qui naissent au-delà du nombre nécessaire pour maintenir la pop-
ulation en cet état, doivent nécessairement périr, à moins que les adultes ne
meurent pour leur faire place.9
Malthus avait l’esprit suffisamment bancal pour justifier la mort de nouveaux-nés pour le futur de la so-
ciété. On peut supposer que cette vision erronée appartenait au passé et qu’elle n’a plus sa place aujourd’hui.
Ce n’est pourtant pas le cas. Dans la Chine moderne, le contrôle de la population se fait au moyen du meurtre
de nouveaux-nés, rendant évidents les effets permanents sur les sociétés des idées destructrices de Malthus
et de son partisan Darwin. L’état communiste chinois essaie d’empêcher son propre peuple de vivre sous des
valeurs morales religieuses, et le considère sous un œil darwiniste. C’est pourquoi, en plus de l’énorme vide
social et moral, les êtres humains sont forcés de travailler dans des camps de travail dépourvus des condi-
tions humaines les plus basiques. Les enfants dont les parents ont dépassé le nombre d’enfants autorisés par
l’état sont rassemblés et tués. Les individus sont exécutés pour des “crimes de pensées”, les exécutions
prenant des formes de cérémonies sociétales. La Chine contemporaine est un exemple de ce qui attend une
société tombée sous l’influence des idées darwinistes.
Les thèses de Malthus préparèrent non seulement une loi oppressante empirant les conditions des pauvres
en Angleterre, mais rendirent aussi les problèmes sociaux encore plus difficiles. Ces thèses, encore défendues
par certains aujourd’hui, conduisirent à une théorie (le darwinisme) dont nous connaissons les conséquences
désastreuses (chaos, guerres, racisme, athéisme). Elles n’ont pourtant aucune base scientifique. Les idées de
Malthus furent en effet inspirées par une histoire de chèvres et de chiens, dont personne n’est sûr.
Darwin le malthusien
Dans son autobiographie, Darwin écrivit :
En octobre 1838, soit quinze mois après le début de mon enquête systématique, je lisais Malthus et son livre sur
la population pour me divertir, et étant bien préparé à apprécier la lutte pour l’existence partout à partir de
longues observations des habitudes des animaux et des végétaux, je fus soudaine-
ment frappé que dans ces circonstances, des variations favorables tendraient à
être préservées et les défavorables seraient détruites. Le résultat serait alors la
formation de nouvelles espèces. Là, je disposais enfin d’une théorie sur laquelle
travailler.12
Les concepts de l’évolution par la sélection naturelle et la lutte pour l’exis-
tence prirent forme dans l’esprit de Darwin après avoir lu Malthus. Dans
L’origine des espèces, Darwin admettait qu’il était complètement d’accord avec
Malthus :
Il n’y a aucune exception à la règle que tout être organisé se multiplie na-
turellement avec tant de rapidité que, s’il n’est détruit, la terre serait bien-
tôt couverte par la descendance d’un seul coup. L’homme même, qui se
reproduit si lentement, voit son nombre doublé tous les vingt-cinq ans, et, à ce
taux, en moins de mille ans, il n’y aurait littéralement plus de place sur le
globe pour se tenir debout.13
Par dévouement à Malthus et à Darwin, certains ont porté le principe de “la vie est un combat” à des ex-
trêmes, affirmant que non seulement les animaux mais tous les êtres vivants sont en concurrence.
L’embryologiste allemand Wilhelm Roux déclara que les organes luttaient entre eux pour l’alimentation, les
reins contre les poumons, le cœur contre le cerveau. T. H. Juxley défendit même que toutes les molécules au
sein d’un organisme étaient en concurrence les unes avec les autres !1
Les découvertes biologiques du 20ème siècle ont montré qu’une telle lutte n’a pas lieu dans la nature. Les bi-
ologistes d’aujourd’hui se réfèrent non pas à la concurrence comme base de l’organisme mais plutôt à la
coopération. Par exemple, dans son livre The Lives of a Cell (Les vies d’une cellule), le biologiste Thomas Lewis
écrit :
La plupart des associations entre les êtres vivants que nous connaissons sont essentiellement coopératives,
symbiotiques à un degré variable ; quand elles semblent être opposées, il s’agit habituellement d’une relation
de contrepartie, avec une partie émettant des signaux, des mises en garde à l’autre… 2
Norman Macbeth, auteur de Darwin Retried : an Appeal to Reason (Darwin rejugé : un appel à la raison), décrit
comment Malthus et Darwin se trompèrent et comment il n’existe aucun combat à mort dans la nature :
Darwin prit la relève de Malthus qui était un sociologue (et un sociologue sinistre) plutôt qu’un biologiste.
L’idée n’est pas dérivée d’une contemplation affectueuse des plantes et des animaux. Une telle contemplation
… n’aurait pas montré que “chaque être organique lutait pour augmenter son ratio géométrique” ou qu’il y
avait une lutte continuelle… 3
Dans son livre Mutual Aid : A factor of Evolution (L’aide mutuelle : un facteur de l’évolution), Peter Kropotkin
décrit l’erreur dans laquelle Darwin et ses partisans sont tombés :
Les innombrables disciples de Darwin réduisirent la notion de lutte pour l’existence à des limites très étroites.
Ils vinrent à concevoir le monde animal comme un monde de lutte perpétuelle parmi des individus à moitié
affamés, assoiffés du sang des autres… Si nous prenons Huxley… le monde animal est à peu près au même
niveau que l’arène des gladiateurs. Les créatures ont été bien créées et programmées pour combattre. Les plus
forts, les plus agiles et les plus malins peuvent vivre pour combattre le lendemain… Mais on peut remarquer
immédiatement que la perception de la nature d’Huxley avait peu de possibilité d’être prise pour une déduc-
tion scientifique.4
Ensemble, ces faits révèlent une nouvelle fois que la théorie de Darwin,
élaborée dans des conditions scientifiques rudimentaires, est pleine d’er-
reurs et de mensonges. Les différentes branches de la science ont remis en
question la valeur de la théorie de l’évolution. Ceux qui la soutiennent, au
nom de la science, ne doivent pas ignorer leur responsabilité dans la
défense d’une théorie aussi faible scientifiquement et doivent par con-
séquent s’en détourner immédiatement.
Norman Macbeth's book
Darwin Retried: An Appeal to Reason
1. T. D. Hall, Ph.D., "Influence of Malthus and Darwin on the European Elite," 1995, http://www.trufax.org/avoid/manifold.html
2. Ibid.
3. Ibid.
4. Peter Kropotkin, Mutual Aid: A Factor of Evolution, 1902, Chapter 1; http://www.spunk.org/library/writers/kropotki/sp001503/ch1.html
5. Bilim ve Teknik (Science and Technology Magazine), No: 190, 4.
Darwin décrivait la relation entre la théorie de Malthus et la thèse de la sélection naturelle ainsi :
Comme il naît plus d’individus qu’il n’en peut vivre, il doit y avoir, dans chaque cas, lutte pour l’existence, soit
avec un autre individu de la même espèce, soit avec des individus d’espèces différentes, soit avec les conditions
physiques de la vie. C’est la doctrine de Malthus appliquée avec une intensité beaucoup plus considérable à tout
le règne animal et à tout le règne végétal... 14
Ces idées de Darwin, ayant trouvé un appui dans la pensée tordue de Malthus, ne possèdent aucune preuve
scientifique. Par ailleurs, cette perspective cruelle soutient que la planification de la population peut être as-
surée par l’élimination des faibles et des pauvres. Cela équivaut à prêcher tout simplement l’éradication des
faibles. Considérer la vie comme une jungle où la survie se fait dans une lutte impitoyable au lieu d’un havre de
paix, de sécurité et de compréhension plongea les sociétés dans les pires catastrophes.
La leçon dans tout cela est que Darwin et les autres qui rejetaient Dieu et la promesse de Sa providence et de
Son intervention ont trouvé dans le principe de Malthus un spectre terrifiant de tragédie et de désespoir qui
les conduisit vers des propositions éthiques absurdes. Cela en dépit des faiblesses et des déficiences évi-
dentes de l’argument de Malthus.16
Bien que la science réfuta la facette “impitoyable, désespérante et insensée” du principe de Malthus, il
n’en demeura pas moins influent jusqu’à nos jours. Le livre de Ian Taylor In the Minds of Men (Dans l’esprit des
hommes) résume la chaîne de cruauté qui commença avec Malthus et se termina avec Hitler :
La maxime sur laquelle Malthus basa sa pensée était ce qui allait devenir plus tard “la survie du plus apte”.
La notion remonte à Condorcet, Malthus, Spencer, Wallace et Darwin. Elle proliféra enfin au point d’influ-
encer des hommes tels que Adolf Hitler, mais nous devons nous rappeler que tout commença avec un conte
de chèvres et de chiens.17
Comme nous l’avons vu, divers administrateurs et dirigeants cherchèrent à masquer leurs propres in-
térêts derrière les opinions de Malthus. Divers formateurs d’opinion avec leurs propres soucis idéologiques
influencèrent fortement les idées suscitant l’acceptation générale. Les désastres causés par le soutien accordé
à cette vision du monde cruelle furent sans commune mesure. Au fil des pages suivantes, nous examinerons
comment cette perspective impitoyable lancée par Malthus gagna en force sous le nom de darwinisme social
– et ce qu’il en coûta à l’humanité.
L
e darwinisme est à l’origine de nombreux dangereux mouvements intellectuels, idéologies et pratiques
ayant subsisté jusqu’à présent. Il est tout à fait intéressant de voir qu’il constitue la source d’idéologies
complètement opposées. Le darwinisme joua un rôle dans la naissance et le développement du
nazisme, du fascisme et du communisme, dans la justification des massacres racistes et communistes, ainsi que
dans la validation pseudo-scientifique du “capitalisme sauvage”. En Grande-Bretagne victorienne et en
Amérique en particulier, le darwinisme fut acclamé et considérablement renforcé en raison de l’appui qu’il ap-
portait aux capitalistes impitoyables connus sous le nom des “barons voleurs”.
L’erreur essentielle du capitalisme sauvage fut de n’instaurer aucune limite à la manière d’écraser, exploiter
et éliminer les entreprises plus faibles (et aussi les individus). Aujourd’hui, on résume ce principe par l’expres-
sion : “les gros poissons mangent les petits”. En d’autres termes, les petites entreprises sont éliminées – ou ac-
quises – par les plus grandes. C’est le darwinisme appliqué au monde des affaires.
Pendant le 20ème siècle, le monde essaya deux modèles économiques différents : le modèle libéral basé sur
la propriété privée et la libre intervention et le modèle socialiste reposant sur la propriété d’état et l’économie
planifiée. Les économies socialistes échouèrent dans tous les pays, réduisant leurs populations à la pauvreté et
à la misère. En revanche, les économies libérales exhibèrent un succès indéniable, contribuant à un meilleur
bien-être des individus et des sociétés.
Or le modèle libéral en soi ne suffit pas à garantir le bien-être à une société entière. Certes, le bien-être
économique de la société augmente mais tout le monde ne profite pas de cette croissance. Les pauvres restent
pauvres et les dangers de l’injustice sociale commencent à croître. Pour empêcher ce danger et pour éliminer
l’injustice sociale, deux choses sont nécessaires :
1) L’état doit tendre la main aux laissés pour compte et aux chômeurs, dans le cadre d’“un état social” en
prenant des mesures en leur faveur.
2) Les sentiments de coopération et de solidarité requis par les valeurs morales religieuses doivent im-
prégner la société entière.
La deuxième condition est particulièrement essentielle, car en fin de compte elle tend à définir la première.
Si une société accorde de l’importance aux valeurs religieuses et morales, alors l’économie libérale qu’elle ap-
plique pourvoira à la fois au développement économique et à la justice sociale. Les riches utiliseront une partie
de leur capital acquis pour aider les pauvres et établir des programmes sociaux pour soutenir les faibles. (C’est
en effet le modèle économique révélé par Dieu dans le Coran. La propriété privée existe en Islam, mais les pro-
priétaires se doivent de consacrer une partie de leurs actifs, sous forme d’aumônes, à l’assistance aux pauvres et
aux nécessiteux.)
Si une société tombe dans la dégénérescence morale, alors l’économie libérale se transforme en “capitalisme
sauvage” où les pauvres et les sans-abris sont opprimés et ne reçoivent aucune aide, où les programmes d’as-
sistance sociale sont inexistants et où l’injustice sociale est considérée non comme un problème mais comme
un état “naturel” des choses.
Le modèle économique que nous critiquons ici n’est pas celui de l’économie libérale – basé sur la pro-
priété privée et la concurrence – mais celui du capitalisme sauvage.
Sa source se trouve auprès du darwinisme social.
Ce sont les Américains qui, les premiers, mirent en application les pratiques darwinistes dans le monde
des affaires. Ils furent surnommés les “barons voleurs”. Ils croyaient au darwinisme et estimaient que l’idée
de “survie du plus apte” justifiait leurs pratiques impitoyables.18 Il en résulta une concurrence acharnée en
affaires, conduisant parfois même au meurtre. L’unique objectif des barons voleurs était de maximiser leurs
gains et d’acquérir encore plus de pouvoir. Ils n’avaient aucun intérêt dans le bien-être social, même pour
leurs propres ouvriers. Des millions de vies furent ruinées avec l’entrée du darwinisme dans la sphère
économique, instaurant des salaires extrêmement bas, des conditions de travail désastreuses et des horaires
interminables. Le manque de mesures de sécurité expliquait les maladies, les blessures voire les morts des
ouvriers.
celui de l’entrepreneur J. P. Morgan qui acheta 5.000 fusils défectueux à 3,50$ la pièce pour les revendre à l’ar-
mée américaine pour 22$. Autrement dit, il avait perdu toute trace de sens moral au point qu’il était capable
de tromper sa propre nation et de mettre en danger la vie des soldats. Les soldats qui utilisèrent ces fusils eu-
rent les pouces réduits en bouillie.24 Les troupes poursuivirent en justice Morgan, mais perdirent parce qu’à
cette époque les tribunaux émettaient des jugements favorisant les barons voleurs.25
Quand on demanda à l’un des employeurs capitalistes de construire un toit de protection pour ses ouvri-
ers, il répondit que “ces hommes valaient moins que des tuiles” – un autre exemple de cruauté de cette
époque.26
A la racine de toute cette indifférence, l’influence du darwinisme se discerne clairement. Une vision du
monde qui assimile les humains à une espèce animale, qui pousse à croire à l’infériorité de certains hommes,
qui fait prévaloir le pouvoir conduit inévitablement à l’oppression, à l’absence de pitié et à la cruauté.
Andrew Carnegie
Le célèbre industriel américain John D. Rockefeller se laissa également embourber dans les suggestions
darwinistes. Il est l’auteur de cette phrase : “La croissance d’une grande entreprise n’est que la survie du plus
apte… le résultat d’une loi de la nature…” 31
Le voyage de Spencer en Amérique décrit par Richard Hofstadter dans Social Darwinism in American
Thought (Le darwinisme social dans la pensée américaine) illustre clairement les effets du darwinisme sur le
monde des affaires :
Cependant, aussi imparfaite que fut l’appréciation des invités envers les subtilités de la pensée de Spencer, le
banquet montra à quel point il était devenu populaire aux Etats-Unis. Sur le dock, alors que Spencer attendait
son bateau le ramenant en Angleterre, il prit les mains de Carnegie et Youmans. “Voici”, dit-il aux journal-
istes, “voici mes deux meilleurs amis américains”. Venant de Spencer, il s’agissait d’un rare geste de chaleur
humaine. Au-delà de cela, il symbolisait l’harmonie entre la nouvelle science (le darwinisme social) et la per-
spective d’une civilisation commerciale.32
Certains capitalistes adoptèrent le darwinisme social parce qu’il absolvait les riches de toute responsabil-
ité envers les pauvres. Dans les sociétés où sont préservées les valeurs morales, le riche est supposé tendre la
main pour aider le pauvre et le nécessiteux. Or le darwinisme social tenta d’éliminer cette vertu. Dans The
Golden Door : The United States from 1876 to 1918 (La porte dorée : les Etats-Unis de 1876 à 1918), Isaac Asimov,
l’écrivain connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique, commentait cet
aspect cruel du darwinisme social :
Spencer fabriqua l’expression “la survie du plus apte” et en 1884, il argumenta par exemple que les hommes
inemployables ou pesant sur la société devaient mourir au lieu de faire l’objet de secours et de charité. Une
telle mesure aurait éliminé les individus faibles et renforcé la race. C’était une philosophie horrible qui pou-
vait être utilisée pour justifier les pires impulsions de l’être humain.33
Les partisans du capitalisme sauvage soutenaient le darwinisme tout autant que les darwinistes les
soutenaient. Par exemple, William Graham Sumner prétendait que les millionnaires étaient “les individus les
plus forts de la société”, déduisant par là qu’ils méritaient en conséquence des privilèges particuliers et qu’ils
furent “naturellement sélectionnés dans le creuset de la concurrence”.34 Dans un article à propos du darwin-
isme social, dans la revue The Humanist, le professeur de philosophie Stephen Asma décrit l’appui de Spencer
envers les capitalistes :
Spencer inventa l’expression de la survie du plus apte et Darwin l’adopta dans les éditions ultérieures de
L’origine des espèces… Selon Spencer et ses disciples américains – des entrepreneurs tels que John D. Rockfeller
et Andrew Carnegie – la hiérarchie sociale reflète les lois inflexibles et universelles de la nature. La nature se
déroule de sorte que les forts survivent et les faibles périssent. Ainsi, les structures économiques et sociales
qui survivent sont “plus fortes” et meilleures, tandis que celles qui ne résistent pas sont évidemment vouées
à couler.35
Mais les valeurs spirituelles et leur préservation représentent l’élément principal dans le progrès des so-
ciétés. Là où l’esprit de coopération et de solidarité est fort, les hommes font preuve de compassion et re-
spectent ce qui permet de surmonter plus facilement les difficultés économiques. Or quand les relations
humaines disparaissent, quand les hommes manquent de compassion et de compréhension, quand les
hommes considèrent leurs semblables comme des rivaux, les effets destructeurs commencent à émerger, en
dépit du progrès économique. Par conséquent, tous les individus d’une société doivent proposer des solu-
tions pour accroître la qualité de vie et le bien-être, pour contribuer à un environnement où les hommes peu-
vent jouir d’une sécurité économique et psychologique. Cet idéal n’est accessible qu’en ayant un mode de vie
respectueux des valeurs morales religieuses. Il fut prouvé qu’aucun mouvement ni idéologie incompatible
avec les valeurs morales religieuses ne peut garantir le bien-être, la paix et la sécurité auxquels aspirent les
êtres humains.
Il ne faut pas oublier que c’est Dieu Tout-Puissant, le Seigneur de toute existence et de tout l’univers qui
accorde les gains et les succès. Un individu ne s’enrichit pas en s’adonnant à une concurrence sauvage dans
“la lutte pour l’existence” ou en opprimant les faibles. Dieu distribue les richesses parmi les hommes afin de
les éprouver. Le riche est en réalité testé par sa richesse, comme Dieu le révèle dans ce verset :
Nous avons placé ce qu'il y a sur la terre pour l'embellir, afin d’éprouver les hommes et de savoir qui d'entre
eux sont les meilleurs dans leurs actions. (Sourate al-Kahf, 7)
L’homme est, par conséquent, responsable du meilleur usage de tous ces bienfaits accordés par Dieu, afin
de gagner Son agrément. Le véritable croyant agit pleinement conscient que tout ce qu’il possède est un bi-
enfait de Dieu et que Dieu peut à tout moment accroître ses biens ou les lui retirer.
Images de la
Grande-Bretagne
dans la deuxième
moitié du 19 ème siè-
cle. Tandis qu’une
partie du pays se
vautrait dans la
richesse et le con-
fort, l’autre vivait
dans la misère.
Rien n’a changé en dépit du passage d’un siècle. Pourtant les ressources mondiales sont
suffisamment riches pour pourvoir au confort de tous. Il faut disséminer les concepts
LE 20 ème SIECLE d’altruisme, de coopération et de solidarité requis par les valeurs morales religieuses.
Harun Yahya
LE DARWINISME SOCIAL
ET
LE MYTHE DES RACES FAVORISEES
B
ien que le racisme soit récurrent au cours de l’histoire, Darwin fut le premier à lui octroyer une validité
dite scientifique. Le sous-titre de L’origine des espèces était La préservation des races favorisées dans la
lutte pour la vie. Les écrits de Darwin à propos de “la préservation des races favorisées” ainsi que les af-
firmations non-scientifiques distillées dans La filiation de l’homme servirent de support au nazisme, la croyance
en la supériorité de la race aryenne et à une croyance britannique similaire à propos des Anglo-Saxons. Par
ailleurs, la théorie de la sélection naturelle darwiniste faisait allusion à une lutte mortelle, celle de “la loi de la
jungle”. Son application aux sociétés humaines déboucha sur des conflits et des guerres inévitables entre les
races et les nations. Nombre de personnalités proéminentes de l’époque, qu’il s’agisse d’hommes d’état, de
philosophes, de politiciens ou de scientifiques, adoptèrent la théorie de Darwin. Dans The Twisted Road to
Auschwitz (La route déformée vers Auschwitz), le professeur Karl A. Schleunes de la faculté d’histoire de
l’Université de Caroline du Nord décrit comment :
La notion de lutte pour l’existence de Darwin fut rapidement appropriée par les racistes… un tel combat
légitimait les récentes opinions scientifiques, justifiait la conception raciste de peuples supérieurs et in-
férieurs… et validait la lutte entre eux.37
Avec les déclarations de Darwin, les racistes s’imaginaient naturellement avoir trouvé la base scientifique
à leurs opinions sur les classes humaines. Or peu après, la science révéla l’absence de validité scientifique de
la théorie et par conséquent l’énorme erreur des mouvements à tendance darwiniste.
Aidés du darwinisme, les nazis pratiquèrent un racisme des plus violents. L’Allemagne ne fut pas le seul
pays balayé par ce racisme soi-disant scientifique. Des hauts responsables et intellectuels racistes émergèrent
dans plusieurs pays, en particulier en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où des lois et des pratiques racistes
firent rapidement leur apparition.
Les évolutionnistes du 19ème siècle et du début du 20ème siècle avaient presque tous des opinions racistes.
De nombreux scientifiques n’hésitaient pas à exprimer ouvertement les leurs. Des livres et des articles parus
à l’époque offrent des preuves concrètes. Dans Outcasts from Evolution : Scientific Attitudes of Racial Inferiority
(Les exclus de l’évolution : les attitudes scientifiques de l’infériorité raciale), John S. Halle, professeur d’his-
toire à l’Université du Sud Illinois décrit comment tous les évolutionnistes du 19ème siècle croyaient à tort à
la supériorité de la race blanche. Un article dans le magazine American Scientist mentionne le livre de Haller :
… Extrêmement important… dans sa présentation de ce qui a été longtemps suspecté : le racisme enraciné,
ferme et presque unanime des hommes de science en Amérique du Nord pendant le 19ème siècle (et une par-
tie du 20ème siècle)… Dès le début, les Afro-Américains étaient perçus par ces intellectuels comme étant d’une
certaine façon irrémédiablement, définitivement, irrévocablement inférieurs.38
Un autre article dans le magazine Science contenait le commentaire suivant à propos de certaines des af-
firmations de Haller :
Ce qui fut nouveau pendant l’époque victorienne, c’était le darwinisme… Avant 1859, de nom-
breux scientifiques se demandaient si les noirs étaient de la même espèce que les blancs.
Après 1859, le schéma évolutionniste souleva des questions supplémentaires, partic-
ulièrement celle de savoir si les Afro-Américains pouvaient survivre en concur-
rence avec les blancs. La réponse fut un non retentissant… Les Africains
étaient inférieurs parce qu’ils constituaient “le chaînon manquant” entre
le singe et teuton**.39
**Terme teuton désigne des peuples germaniques qui pourraient être différents et
dont le nom générique signifie notre Peuple.(fr.wikipedia.org)
Cette idée était, bien évidemment, totalement non-fondée. La différence de couleur de peau, de race ou
d’origines ethniques n’est pas un critère de supériorité ou d’infériorité. La théorie se répandit rapidement au
19ème siècle en raison de l’ignorance de l’époque et à des conditions scientifiques primitives.
Edwin G. Conklin, biologiste américain de l’Université de Princeton, connu pour ses opinions racistes,
n’avait aucun scrupule à les exprimer ouvertement :
La comparaison d’une quelconque race moderne avec les néandertaliens ou les types de Heidelberg montre
que… les races négroïdes ressemblent plus étroitement à la lignée originale que les races blanches ou jaunes.
Toute considération devrait conduire ceux qui croient en la supériorité de la race blanche à lutter pour
préserver sa pureté et pour établir et maintenir la ségrégation des races.40
William Sollas, professeur de paléontologie et de géologie de l’Université d’Oxford, précisa ses opinions
dans son livre Ancient Hunters (Anciens chasseurs) paru en 1911 :
La justice appartient au fort et est proportionnelle à la force de chaque race… Ce n’est pas la priorité d’occu-
pation, mais le pouvoir d’utiliser qui établit le droit à une terre. Aussi est-il du devoir de chaque race, et de la
famille humaine, de cultiver par tous les moyens possibles sa propre force : tout retard vis-à-vis de ce devoir
sur le plan de la science, de la reproduction ou de l’organisation pour l’auto-défense aboutira à une pénalité
que la sélection naturelle, rigoureux mais bénéfique tyran du monde organique, s’empressera d’exiger dans
sa pleine mesure.41
Dire que la justice appartient aux forts conduira à un chaos social terrible. Quelles que soient les condi-
tions et les circonstances, tous les hommes doivent bénéficier d’une vraie justice, indépendamment de leur
couleur, leur langue ou leur genre. L’idée darwiniste raciste qui veut que la justice ne s’applique qu’aux forts
ne reflète nullement la vérité. Tout individu peut souhaiter acquérir des biens de la meilleure qualité pour lui
et sa société, mais cela ne lui donne pas le droit de nuire aux autres dans ce processus. Affirmer le contraire
va à l’encontre de la raison et de la bonne conscience.
Des avis racistes sont également disponibles dans les années suivantes, même dans les écrits d’évolu-
tionnistes s’affirmant non racistes, comme une conséquence naturelle de leur foi en l’évolution. Le paléonto-
logue George Gaylord Simpson qui ne supportait pas d’être taxé de raciste, affirma dans un article publié
dans le magazine Science que les différences
raciales étaient le résultat de l’évolution et que
certaines races étaient plus ou moins avancées
que d’autres :
L’évolution ne se produit pas nécessairement
au même rythme chez les différentes popula-
tions, donc parmi de nombreux groupes d’ani-
maux il est possible de trouver des espèces
ayant évolué plus lentement, c’est pourquoi
elles sont aujourd’hui plus primitives sur un
trait en particulier ou dans leur ensemble. Il
est naturel de demander – comme beaucoup
l’ont déjà fait – si parmi les races humaines il
ne puisse pas y avoir similairement des races
Les graines du racisme semées par la théorie de l’évolution au milieu des années 1800 commencèrent à
produire leurs fruits vers la moitié des années 1900. Friedrich Nietzsche, un contemporain de Darwin et un
défenseur passionné de la théorie de l’évolution, rendit célèbres des termes creux tels que “le surhomme” et
“la race suprême”. Le national-socialisme en fut le résultat inévitable. Hitler et les nazis firent de la loi de la
jungle de Darwin une politique d’état décimant quarante millions d’êtres humains. (D’autres détails seront
examinés au chapitre 5)
fév rie r 20 01
Jo ur na l Mi lli ye t , 13
tiques… Je voulais apporter de l’objectivité sur le sujet. Cette analyse très objective montre que le résultat ne l’a
pas échappé bel : il n’y a rien de semblable à une réelle subdivision distincte de l’humanité.58
Selon les conclusions de Templeton, la similarité génétique entre les Européens et les Africains subsa-
hariens, et entre les Européens et les Mélanésiens habitant les îles au nord-est de l’Australie est plus grande que
celle entre les Africains et les Mélanésiens. Pourtant, les Subsahariens et les Mélanésiens se ressemblent à de
nombreux égards, que ce soit au niveau de la couleur de peau, de la texture de cheveu ou des traits du visage et
du crâne. Bien que ces caractéristiques soient typiquement considérées pour décrire une race, ces populations
se ressemblent très peu, génétiquement parlant. Cette découverte, Templeton l’affirme, montre que “les traits
raciaux” ne sont pas observés dans les gènes.59
Dans leur livre The History and Geography of Human Genes (L’histoire et la géographie des gènes humains),
les généticiens de population Luca Cavalli-Sforza, Paolo Menozzi et Alberto Piazza aboutissent à la conclusion
suivante :
Une fois les gènes des traits de surface tels que la coloration et la stature ne sont pas pris en compte, les “races
humaines” sont remarquablement similaires en dessous de la peau. La variation entre les individus est plus
grande que les différences entre groupes.60
En fait, la diversité entre les individus est si énorme que le concept entier de race perd son sens au niveau géné-
tique. Les auteurs disent qu’il n’y a “aucune base scientifique” pour les théories vantant la supériorité génétique
d’une population sur une autre… En dépit des difficultés, les scientifiques firent des découvertes à même de dé-
molir des mythes. L’une d’eux saute directement de la couverture du livre : une carte en couleur de la variation
génétique mondiale place l’Afrique à un bout du spectre et l’Australie à l’autre. Parce que les Aborigènes
d’Australie et les Africains subsahariens partagent les mêmes traits superficiels tels que la couleur de peau ou la
forme du corps, on pensait qu’ils avaient un lien de parenté étroit. Mais leurs gènes disent une toute autre his-
toire. De tous les humains, les Australiens sont les plus distants des Africains et ressemblent plus à leurs voisins
Asiatiques du sud-est.61
Un article intitulé “Do races differ ? Not really, DNA shows” (Les races dif-
fèrent-elles ? Pas vraiment, démontre l’ADN) publié dans le New York Times .
Puis quand on soufflera dans la Trompe, il n'y aura plus de parenté entre eux ce jour-là, et ils ne se poseront pas de ques-
tions. (Sourate al-Muminune, 101)
597
EXEMPLES DE PRATIQUES RACISTES
Les médecins de l’entreprise commencèrent par donner à la fillette une dose quotidienne expérimentale de 56
mg de ce médicament. Le troisième jour, la fillette mourut. Les enquêtes du Washington Post ont montré que le
test des médicaments à des fins pécuniaires se répandait de plus en plus vite en Afrique, Asie, Europe de l’est et
Amérique du Sud. Afin de contourner les règles strictes de FDA, certaines entreprises américaines coopéraient
avec les médecins de ces pays et des dizaines de milliers de citoyens du Tiers-Monde furent utilisés comme des
cobayes dans des expériences. Bien que le porte-parole de l’entreprise en question ait affirmé que les expéri-
ences avaient reçu les autorisations nécessaires, les experts déclarèrent que l’incident au Nigeria était incom-
patible avec l’éthique et la régulation médicale à de nombreux égards. Alors que les expériences de ce type
doivent durer au moins un an, celle au Nigeria ne dépassa pas six semaines. Les victimes de la méningite aux
Etats-Unis recevaient généralement des médicaments à action rapide par intraveineuse, mais la fillette nigéri-
enne dut avaler un médicament qui n’avait jamais été testé sur les enfants. Par ailleurs, en cas de réactions
négatives suite aux tests de ce genre, le traitement aurait dû être immédiatement stoppé et remplacé par un
autre traitement. L’entreprise pharmaceutique continua néanmoins à médicamenter la fillette jusqu’à ce qu’elle
en meure.
Le médicament en question n’a jamais reçu l’autorisation d’être utilisé chez les enfants. Aux Etats-Unis, son
usage est réservé à l’adulte en raison des troubles des reins qu’il peut causer. Il est totalement interdit en
Europe. Cela démontre à quel point ce produit est dangereux.1
• o Les évolutionnistes américains étaient aussi fortement impliqués dans cette industrie florissante de rassem-
blement de spécimens de “sous-hommes”. L’Institut Smithsonien à Washington détient les restes de quelques
15.000 individus de différentes races. (Ces échantillons n’étaient nullement des êtres humains de race in-
férieure, mais des hommes de différentes origines ethniques avec des caractéristiques physiologiques dif-
férentes.)
• o En plus de ceux des conservateurs de musées du monde entier, des noms de scientifiques britanniques
furent mêlés à ce commerce de cadavres à grande échelle.3 Furent concernés l’anatomiste Sir Richard Owe, l’an-
thropologue Sir Arthur Keith et Charles Darwin lui-même. Darwin écrivit une demande de crânes tasmaniens
alors que seuls subsistaient quatre aborigènes tasmaniens de pure souche, à condition que cette requête ne
bouleversât pas leurs sentiments. Les musées n’étaient pas seulement intéressés par les os, mais aussi par les
peaux fraîches. Cela devait servir à alimenter des expositions évolutionnistes intéressantes, une fois empaillées.
• Les cerveaux d’aborigènes marinés étaient également demandés, pour essayer de prouver qu’ils étaient in-
férieurs à ceux des blancs.
• Il ne fait pas de doute, étant donné les preuves écrites, que de nombreux spécimens “frais” étaient obtenus
par le meurtre pur et simple d’Aborigènes.
• Edward Ramsay, conservateur du Muséum Australien de Sydney pendant vingt ans depuis 1874 était partic-
ulièrement impliqué. Il publia un livret de musée qui faisait apparaître les Aborigènes sous la désignation
d’“animaux australiens”. Il donnait des instructions sur la manière de piller une tombe, mais aussi comment
camoufler des blessures de balles dans les spécimens fraîchement tués. De nombreux collectionneurs travail-
laient sous ses ordres. Quatre semaines après avoir demandé des crânes de noirs Bungee (Russell River), un
zélé étudiant lui en envoya deux, lui annonçant que les derniers membres de la tribu venaient d’être fusillés.4
• Amalie Dietrich, une évolutionniste allemande, vint en Australie demander aux propriétaires d’élevages des
Aborigènes à tuer pour en faire des spécimens, en particulier la peau pour pour ses employeurs du musée.5
Une autre étude est consacrée au mauvais traitement et au massacre infligés aux Aborigènes dans le livre
Aborigines in White Australia : A documentary History of the Attitudes Affecting Official Policy and the Australian
Aborigine 1697-1973 (Les Aborigènes dans l’Australie blanche : une histoire documentaire des attitudes affec-
tant la politique officielle et l’Aborigène australien 1697-1973) édité par Sharman Stone, secrétaire parlemen-
taire du ministère australien de l’environnement et de l’héritage. En dehors des quelques commentaires de
l’éditeur, ce livre reprend des documents tels que les archives parlementaires, les rapports d’examen, les lettres
aux éditeurs, et des rapports anthropologiques.
Dans le livre, Stone établit la relation suivante entre la théorie de Darwin et le massacre des Aborigènes :
En 1859, le livre de Darwin L’origine des espèces rendit populaire la notion d’évolution biologique (et par con-
séquent sociale). Les savants commencèrent à débattre de la civilisation comme d’un processus linéaire avec
des races capables d’ascension et de descente sur
l’échelle graduée. L’Européen était le plus apte à sur-
vivre. L’Aborigène était condamné à mourir selon
“une loi naturelle”, comme le dodo ou le dinosaure.
Cette théorie, défendue par des faits continua à être
citée jusqu’au 20ème siècle lorsqu’on remarqua que la
race de peau noire se multipliait. Jusqu’alors elle pou-
vait être utilisée pour justifier la négligence ou le
meurtre.6
Les réponses fournies par un officier de police lors d’une enquête menée par
Royal Commission en 1861 permettent de clarifier à quel point la base raciste
et le mauvais traitement des Aborigènes étaient considérés comme parfaite-
ment naturels à l’époque. On demanda à l’officier :
“Et si nous ne punissions pas les noirs, ils considéreraient cela comme une con-
fession de faiblesse ?”
“Oui.”7
“Rien de ce que nous pouvons faire altèrera les lois impénétrables et en outre immuables qui dirigent notre pro-
grès sur ce globe. Par ces lois, les races indigènes d’Australie furent condamnées à l’avènement de l’homme
blanc, et la seule chose qu’il nous reste à faire est d’assister dans leur poursuite avec le moins de cruauté possi-
ble. Nous devons dominer les noirs par la peur.”8
Ces lignes révèlent une fois de plus la cruauté inhérente au point de vue darwiniste social. Ces hommes étaient
assimilés à une espèce animale, mais étaient traités de la manière dont personne ne traiterait un animal, sim-
plement parce que leur peau était d’une teinte plus sombre et parce qu’ils possédaient des caractéristiques
physiques distinctes. Une lettre à un journal également datée de 1880 décrivait l’oppression des Aborigènes :
Voilà, dans un langage franc, comment nous traitons les Aborigènes : lors de l’occupation d’un nouveau terri-
toire, les habitants aborigènes sont traités exactement de la même manière que des oiseaux ou des animaux
sauvages que des colons auraient pu trouver. Leurs vies et leurs possessions, les filets, les canoës… sont réqui-
sitionnés par les Européens et sont donc à leur absolue disposition. Leurs biens sont pris, leurs enfants sont
volés de force, leurs femmes sont emmenées, selon les caprices des hommes blancs. La moindre démonstration
de résistance est réprimée par une balle de fusil. Ceux qui voulaient s’amuser ont tué, ravi et volé les noirs sans
le moindre obstacle. Non seulement ils n’ont pas été freinés, mais le gouvernement de la colonie a toujours été
disponible pour les sauver des conséquences de leur crime.9
Ces récits ne représentent qu’une infime partie du côté sombre du darwinisme social, mais suffisent à suggérer
l’échelle des désastres abattus sur l’humanité à cause de l’athéisme et du darwinisme.
1. Joe Stephens, "The Body Hunters:As Drug Testing Spreads, Profits and Lives Hang in Balance," Washington Post, December 17,
2000.
2. David Monaghan, "The Body-Snatchers," The Bulletin, November 12, 1991, pp. 30-38.
3. Ibid., p. 33.
4. Ibid., p. 34.
5. Ibid., p. 33.
6. Sharman Stone, Aborigines in White Australia: A Documentary History of the Attitudes Affecting Official Policy and the Australian
Aborigine 1697–1973, Melbourne: Heinemann Educational Books, 1974.
7. Ibid., p. 83.
8. Ibid., p. 96.
9. Ibid., p. 93.
Selon la théorie de récapitulation avancée par l’évolutionniste athée allemand Ernst Haeckel, les embryons en
formation répètent le processus d’évolution que nos prétendus ancêtres auraient traversé. Selon lui, pendant
son développement dans le ventre de la mère, l’embryon humain présente d’abord les caractéristiques du pois-
son, ensuite ceux du reptile, avant de se transformer enfin en bébé humain. Pendant de longues années, cette
thèse fut décrite comme une preuve de la théorie de l’évolution, mais elle finit par être jugée totalement non-
scientifique. Il ne s’agissait en fait que d’un fruit de l’imagination de son auteur.1
Afin de prouver sa théorie fantasque, Ernst Haeckel falsifia des dessins, essayant de rapprocher les embryons
du poisson et de l’homme. Une fois sa fraude démasquée, il se défendit en affirmant que les autres évolution-
nistes en avaient fait autant.2
Ce scénario imaginaire a toutefois contribué à jeter des bases apparemment scientifiques du racisme dans de
nombreux pays, notamment en Allemagne.
Cette théorie de la récapitulation prétend que les caractéristiques de l’humain à un stade embryonnaire ou au
tout début de l’enfance sont des restes de nos ancêtres adultes de l’évolution. Par exemple, Haeckel et ses par-
tisans affirmaient que l’enfant “civilisé” avait la même intelligence et le même comportement qu’un “sauvage”
adulte. Ils utilisèrent d’ailleurs ces éléments pour prouver la supériorité de la race blanche. Dans son livre Ever
Since Darwin (Depuis Darwin), Stephen Jay Gould résuma l’assise que la théorie de la récapitulation fournit au
racisme :
La récapitulation était l’argument favori de Haeckel… Haeckel et ses collègues invoquèrent également la réca-
pitulation pour affirmer la supériorité raciale des blancs européens du nord. … Herbert Spencer écrivit que “les
traits intellectuels des non-civilisés sont traits récurrents chez les enfants des civilisés.” Carl Vogt le disait plus
fermement en 1864 : “L’adulte nègre prend, en ce qui concerne les facultés intellectuelles, de la nature de l’en-
fant… ”3
Bien sûr, cette opinion mise en avant par Spencer, Vogt et les autres ne reflétait absolument pas la vérité. Elle fut
graduellement infirmée par la science même puis abandonnée. Dans The Panda’s Thumb (Le pouce du panda),
Gould écrivit :
Cette théorie, souvent exprimée par “l’ontogénie récapitule la phylogénie”, maintenait que les animaux
supérieurs, dans leur développement embryonnaire, passent à travers une série d’étapes représentant, dans le
bon ordre, les formes adultes de créatures ancestrales inférieures. (…) La récapitulation fournissait un foyer
pratique du racisme imprégné des scientifiques blancs… 4
Le professeur George J. Stein, directeur de International Security Studies Core (Le Centre des études de la sécurité
internationale) à Air War College publia un article intitulé “Biological Science and the Roots of Nazism” (La sci-
ence biologique et les racines du nazisme) dans American Scientist. Il résuma la relation mortelle entre Haeckel,
le darwinisme social et le racisme :
En résumé, Haeckel et les autres darwinistes sociaux avançaient l’idée qui allait devenir les hypothèses cen-
trales du national socialisme.5
1. Keith S. Thompson, "Ontogeny and Phylogeny Recapitulated," American Scientist, vol. 76, May/June 1988, p. 273.
2. Francis Hitching, The Neck of the Giraffe: Where Darwin Went Wrong, New York: Ticknor and Fields, 1982, p. 204.
3. Stephen Jay Gould, "Racism and Recapitulation," chapter 27 of Ever Since Darwin, New York: W.W. Norton & Co., 1977, p. 217.
4. Stephen Jay Gould, The Panda's Thumb, New York:W. W. Norton & Company, Inc., 1992, p. 163.
5. George J. Stein, "Biological Science and the Roots of Nazism," American Scientist, vol. 76, Jan/Feb. 1988, p. 56.
602
Harun Yahya
On peut voir les opinions darwinistes sociales dans les lignes écrites en faveur de l’impérialisme par
le général allemand retraité Friedrich von Bernhardi dans son livre Britain as Germany’s Vassal (La
Grande-Bretagne en tant que vassal de l’Allemagne) :
Dans l’intérêt de la civilisation du monde, il est de notre devoir d’élargir l’empire colonial de
l’Allemagne. C’est seulement ainsi que nous pouvons politiquement, ou tout du moins sur le plan na-
tional, unir les Allemands de par le monde, car c’est seulement alors qu’ils reconnaîtront que la civilisa-
tion allemande est le facteur essentiel au progrès humain. Nous devons nous efforcer d’acquérir de
nouveaux territoires à travers le monde par tous les moyens en notre pouvoir, parce que nous devons
préserver pour l’Allemagne les millions d’Allemands qui naîtront dans le futur et nous devons leur
fournir de la nourriture et du travail. Ils devraient être capables de vivre sous un ciel allemand et de
vivre une vie allemande.66
La soif de nouvelles terres causée par le nouvel impérialisme conduisit à des conflits entre les pays
impérialistes mêmes. En assimilant les peuples locaux à des races inférieures, le darwinisme conduisit à
d’indicibles cruautés. Les impérialistes prétendaient qu’ils apportaient la civilisation aux contrées en
question, mais au prix de larmes et de souffrances.
Ce que j’ai dit sur le mauvais bétail me semble s’appliquer aux races inférieures d’hommes. Pendant combien
de siècles, pendant combien de milliers d’années, le Kaffir* ou le nègre a-t-il maintenu de vastes régions
d’Afrique inviolées par l’homme blanc ? Pourtant, leurs luttes intertribales n’ont pas encore produit de civil-
isation comparable dans la moindre mesure avec les Aryens. Eduquez-les et nourrissez-les autant que vous le
voulez, je ne crois pas que vous réussirez à modifier le bétail. L’histoire me montre une voie et une seule dans
laquelle un haut niveau de civilisation a pu être produit, à savoir la lutte de la race avec la race, et la survie de
la race la plus apte physiquement et mentalement.68
conflit, à la crainte et à l’humiliation plutôt qu’au bien-être, au bonheur, à la culture et à la civilisation. Même
si l’on accepte que les colonisateurs aient pu bénéficier à leurs colonies, les conséquences négatives furent
plus importantes encore.
Le discours de Karl Pearson dénué de toute humanité et de compassion résume les opinions basées sur le
darwinisme :
La lutte signifie la souffrance, une souffrance intense pendant qu’elle est en cours ; mais cette lutte et cette
souffrance ont été les étapes par lesquelles l’homme blanc a atteint son stade actuel de développement, et
elles expliquent pourquoi il ne vit plus dans des cavernes et ne se nourrit plus de racines et de noix. Cette
dépendance du progrès sur la survie de la race la plus apte, aussi noire que cela puisse sembler, donne à la
lutte pour l’existence ses caractéristiques rédemptrices ; c’est du creuset ardent que sort le métal plus fin.
Vous pouvez rêver d’une époque où l’épée sera remplacée par le soc de charrue, où les commerçants améri-
cains, allemands et anglais ne se concurrenceront plus dans les marchés du monde pour leurs matières pre-
mières ni pour leurs sources alimentaires, où l’homme blanc et l’homme noir partageront la terre entre eux
pour la labourer selon leurs souhaits. Mais croyez-moi, quand ce jour viendra l’humanité ne progressera plus
; il n’y aura rien pour freiner la fertilité du bétail inférieur ; l’implacable loi de l’hérédité ne sera pas contrôlée
ni guidée par la sélection naturelle. L’homme stagnera… Le chemin du progrès est jalonné de ruines de na-
tions ; les traces de races inférieures massacrées sont visibles partout, ainsi que celles des victimes qui ne trou-
vèrent pas l’étroite voie vers une plus grande perfection. Pourtant, ces morts sont, en vérité, le tremplin grâce
auquel l’humanité s’est élevée vers une vie intellectuelle supérieure et une vie émotionnelle plus profonde
aujourd’hui.71
Une photo du
Congo sous le
règne colonial
français. Les
peuples in-
digènes dans la
jungle furent
massacrés par
les blancs qui
ne voyaient en
eux qu’une es-
pèce animale.
Ce point de vue qui considère la plupart des nations comme étant inférieures, leur souffrance et leur mort
comme une étape sur la voie de la prétendue évolution pose un danger pour toute l’humanité. Si les individus
joignent leurs forces pour faire passer une idée pour un fait scientifique, aussi dangereuse et illogique soit-elle,
et s’ils lancent une propagande à ce sujet, alors rapidement cette idée et ses produits dérivés seront acceptés par
ceux qui manquent d’information sur la question. C’est là que repose le danger du darwinisme. Les individus
convaincus des concepts tels que “la lutte pour l’existence” et “le conflit entre les races supérieures et in-
férieures” perpétrèrent toutes sortes d’actes cruels sous couvert de ces déclarations, ou tout du moins gardèrent
le silence alors que d’autres les perpétraient. C’est ainsi que des dictateurs racistes, agressifs et impitoyables tels
qu’Hitler, Mussolini et Franco émergèrent et que des millions applaudirent à leurs idées. A cause de ces idéolo-
gies sanglantes, des dizaines de millions d’hommes vécurent et moururent dans la douleur, la crainte et la souf-
france.
1
3
2
5
611
Pendant la première guerre mondiale, les intellectuels allemands croyaient que la sélection naturelle était ir-
résistiblement toute-puissante (Allmacht), une loi de la nature les poussant à la lutte sanglante pour la domina-
tion. Leurs ouvrages politiques et militaires promouvaient les théories de Darwin comme étant la base
“scientifique” d’une quête pour la conquête du monde, avec l’appui total des scientifiques et professeurs de bi-
ologie allemands.72
Pendant ces années, le général Friedrich von Bernhardi entama la propagande au nom du darwinisme so-
cial. Dans son livre, Germany and the Next War (l’Allemagne et la nouvelle guerre), il soutenait que le conflit était
une obligation biologique et la meilleure manière de débarrasser le monde des inaptes :
La guerre est une nécessité biologique de la plus haute importance, un élément régulateur dans la vie de l’hu-
manité dont on ne peut se dispenser, puisque sans cela un développement malsain s’ensuivra, ce qui exclut tout
avancement de la race et par conséquent toute réelle civilisation.73
L’idée que la guerre puisse être “un élément régulateur” ne peut pas se justifier en termes rationnels et
logiques, ni par des faits scientifiques. La guerre est une force destructrice causant des pertes énormes à la vie et
à la propriété dont les effets sur une société sont excessivement difficiles à réparer.
Néanmoins, ceux qui assimilent la guerre constante et le massacre à des conditions de soi-disant civilisation
continuèrent à y inviter. Ailleurs dans le livre de Bernhardi, il écrivit par exemple :
La guerre n’est pas seulement un élément nécessaire dans la vie des nations, mais un facteur indispensable de la
culture, dans lequel une civilisation réellement civilisée trouve la plus haute expression de force et de vitalité…
La guerre donne une décision biologiquement juste, puisque ses décisions reposent sur la nature même des
choses… Ce n’est pas seulement une loi biologique, mais une obligation morale, et en tant que telle, un facteur
indispensable pour la civilisation.74
Les défenseurs de telles idées se laissèrent aller à croire que la guerre est compatible avec la nature humaine
et est donc inévitable. De ce point de vue, plus les hommes font la guerre, plus ils gagnent en puissance et
vitalité. Quel mensonge ! Dieu créa les êtres humains de sorte à ce qu’ils soient heureux dans la paix.
Le chaos et le conflit causent une tension terrible à l’âme humaine. Les progrès sociaux,
économiques et culturels les plus rapides sont réalisés dans un climat de paix et de sécurité.
Dans son livre Darwin and the Darwinian Revolution (Darwin et la révolution darwinienne),
Gertrude Himmelfarb fait le commentaire suivant :
Pour le Général Berhnardi, les nécessités de la guerre primaient, les aventures impérialistes et
les expériences nationalistes suivaient. Pour d’autres, c’était le contraire : les aspirations im-
périalistes et nationalistes conduisaient à la guerre et au militarisme. Il y en avait même
612
Harun Yahya
qui aurait aimé les vertus de la guerre sans le devoir de militarisme ou de nationalisme ; c’était là le darwin-
isme dans sa forme la plus pure et la plus désintéressée.75
Sir Arthur Keith, un anthropologue évolutionniste et biographe de Darwin, admit ouvertement qu’il était
pleinement en faveur de la guerre. Bien qu’il aimât l’idée de paix, il craignait les résultats d’une telle expéri-
ence. Il fit également la prédiction insensée selon laquelle après 500 ans de paix, le monde allait se trans-
former tel en “un verger n’ayant pas connu les cisailles pendant plusieurs automnes et s’étant donc
surdéveloppé à foison pendant d’interminables années.”76
Les mots de Keith indiquent les effets des suggestions darwinistes sur les hommes. Keith croyait que le
monde avait besoin d’être “cisaillé” de temps à autres, c’est-à-dire que les éléments
ayant retardé le renforcement du monde devaient être coupés et abandonnés. Il soute- L’idée darwiniste de conflit
nait ouvertement la sauvagerie. Les “cisailles” auxquelles Keith faisaient référence comme partie essentielle de
la nature humaine encour-
n’étaient autre que la guerre, et ceux qui mourraient en guerre et qu’il estimait devoir
age la guerre entre les na-
être abandonnés, étaient des hommes, des femmes et des enfants impuissants. Les in- tions. Or, l’impact de ces
dividus entraînés par les mensonges du darwinisme n’éprouvaient aucune sympathie guerres sur les civils inno-
pour les innocents. La théorie cherchant à renforcer et à développer la race blanche au cents est évident.
La guerre devint le
symbole, l’image, la
motivation, la raison et
le langage de tous les
actes humains sur la
planète. Celui qui n’a
pas parcouru une par-
tie considérable de la
littérature de la période entre 1870 et 1914 n’a pas idée de la mesure de
cet appel au sang… Les militaristes de la seconde moitié du siècle
poétisèrent la guerre et se délectaient dans sa perspective. Impunément,
il leur était acquis que toutes les luttes dans la vie devaient être des
luttes pour la vie, et la mort du perdant son objectif “naturel”.82
Dans le même livre, Barzun décrivait comment l’Europe
en particulier était tombée sous l’influence des idées
racistes et militaristes du darwinisme :
Dans chaque pays européen entre 1870 et 1914, il
y avait un parti de la guerre exigeant de l’arme-
ment, un parti individualiste exigeant une
concurrence impitoyable, un parti impéri-
aliste exigeant une main libre sur les pe-
uples arriérés, un parti socialiste
exigeant la conquête du pouvoir, et un
parti racial exigeant des purges internes
contre les étrangers – tous, lorsque les
appels à l’avidité et à la gloire
échouèrent, et même avant, invo-
quèrent Spencer et Darwin, c’est-à-
dire la science incarnée… La race était
biologique, elle était sociologique ; elle
était darwinienne.83
Ces idées trompeuses, identifiées et
décrites par de nombreux académi-
ciens, expliquent l’histoire de la
guerre, du massacre et du génocide du
20ème siècle.
Afro-américains
lynchés en 1906
616
Harun Yahya
617
Ceux qui aiment et craignent Dieu et Lui obéissent dans Ses commandements voient les autres hommes
comme des êtres qu’Il créa et ne font pas de distinctions sur les critères de race, de nation, de couleur de peau
ou de langue. En chaque homme, ils contemplent la beauté créée par Dieu. Leur foi les rend affectueux, com-
patissants et protecteurs. En revanche, une fois endoctrinés par les mensonges du darwinisme, ils regardent les
autres races et nations de haut. Leur oppression et leur éradication deviennent justifiées. Ils répandent alors la
tension, le malheur et la crainte. Le racisme et l’impérialisme ayant traversé les 19ème et 20ème siècles sont le ré-
sultat d’une vision du monde darwiniste.
Dans le Coran, Dieu interdit la discrimination pour des raisons de race. Il révèle également que la supérior-
ité peut être atteinte par la foi en Lui et la crainte de Lui :
O hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et Nous vous avons répartis en peuples et en
tribus, pour que vous fassiez connaissance entre vous. En vérité, le plus méritant d’entre vous, auprès de Dieu,
est le plus pieux. Dieu est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. (Sourate al-Hujurat, 13)
A
la lumière de ce qui a été révélé à propos du darwinisme social jusqu’ici, il n’est pas surprenant que
les nazis, infâmes architectes de l’un des génocides les plus terribles de l’histoire, y soient étroite-
ment liés.
L’examen des écrits, des discours et des documents d’Hitler et des idéologues nazis montre clairement
qu’ils érigèrent leurs politiques sur le darwinisme.
Hitler pensait pouvoir améliorer la race humaine, comme les éleveurs d’animaux. Il prétendait que ceux
qu’il voyait “polluer” la race aryenne, ceux souffrant de maladies génétiques ainsi que les faibles devaient
être éliminés. C’est pourquoi il ordonna l’élimination catégorique de millions d’individus, preuve qu’il con-
sidérait les êtres humains comme du bétail et qu’il était lié au darwinisme. Dans un article intitulé “The Nazi
Terror” (La terreur nazie), Alexander Kimel – l’un des rares à avoir survécu au génocide – souligne le lien
entre le darwinisme et le nazisme, en décrivant comment les nazis adoubés de leur foi dans le darwinisme so-
cial furent capables de traiter les hommes comme des animaux et de ne ressentir aucune pitié pour eux :
Le nazisme avec l’acceptation du darwinisme social rendait l’homme égal à l’animal, lui volait la liberté indi-
viduelle de choisir, la capacité de penser. La brutalité, la terreur, le caractère mensonger et l’exploitation impi-
toyable de l’homme par l’homme devinrent la norme de comportement. Si les mêmes lois de sélection
naturelle chez les animaux gouvernent l’homme, lorsque l’étincelle du divin est ôtée de la conscience de
l’homme, alors l’homme peut être traité comme un animal, il peut être reproduit artificiellement et traité
comme du bétail. Par exemple, la guerre et la conduite imprudente de la guerre causèrent un grand nombre
de victimes. Hitler tenta d’améliorer la situation, non pas en réduisant les pertes, mais en améliorant les
méthodes de reproduction. A Auschwitz… Josef Mengele [un médecin nazi] menait des expériences “scien-
tifiques” sur des jumeaux, les tuant, les disséquant et essayant de comprendre comment améliorer les méth-
odes de reproduction, pour doubler la production des femmes allemandes. Les Allemands étaient traités
comme des animaux procréant des SS – leurs pasteurs et leur éleveur maître – leur Führer. Les Allemands
étaient comme du bétail de prix, les autres nationalités étaient traitées comme du bétail ordinaire et les juifs
comme de la vermine.84
Les nazis adoptèrent l’initiative de perpétrer l’un des pires génocides. Le mensonge de “la race
supérieure” défendue par Hitler reposait sur le mensonge de l’inégalité entre les groupes au sein d’une es-
pèce particulière. Selon Hitler et ses partisans, pendant que des espèces évoluaient, des individus ou des
groupes au sein de ces espèces étaient restés arriérés et primitifs. Cette idée perverse socle du racisme était
l’un des éléments fondamentaux de la théorie de Darwin. Dans un livre à propos d’Auschwitz, Dr Karl A.
Schleunes, professeur d’histoire, accepte la justification soi-disant scientifique du racisme :
En résumé, les opinions d’un grand nombre d’historiens et de chercheurs ainsi que les écrits et les dis-
cours d’Hitler indiquent que le nazisme tira sa force et sa subsistance du darwinisme en utilisant des argu-
ments prétendument scientifiques pour justifier toute leur cruauté psychopathique. En fait, l’environnement
culturel qui encouragea une telle idéologie présentait également les traces du darwinisme. Nous le verrons
dans les pages suivantes, le darwinisme social entré en Allemagne durant la première moitié du 20ème siècle
grâce à des darwinistes fanatiques tels qu’Ernst Haeckel, influença profondément la société allemande et
constitua la base philosophique du succès du nazisme.
personne rationnelle de bonne conscience ne pourrait jamais accepter de telles déclarations. Il n’en demeure pas
moins que les éminents Allemands les adoptèrent résolument.
En Allemagne, mais aussi dans d’autres régions du monde, le darwinisme social rejetait les valeurs morales
caractérisées par les vertus de compassion, de protection, de coopération, de sympathie et de patience en-
seignées dans les religions divines. Au lieu de ces vertus, le darwinisme social faisait l’apologie du meurtre de
ceux qui étaient incompatibles avec les intérêts de la société, à travers la destruction et la cruauté, attributs de
satan, le grand ennemi de l’humanité. La haine à l’égard des religions divines repose au cœur même de l’inim-
ité des nazis envers les juifs.
Pourtant le néo-nazisme survit dans le monde, démontrant le danger encore posé par cette idéologie
malade. Quelque soit le nom employé, le mode de vie avancé par le darwinisme social se limite au conflit, à la
lutte, au sang, à la guerre, à la souffrance et à la peur. Les camps de la mort comme Auschwitz furent le lieu de
mise en pratique du darwinisme social. Le darwinisme mène inévitablement au darwinisme social. Dans un
monde où le darwinisme social revient au pouvoir, d’autres Auschwitzs seront inévitables.
Ernst Haeckel, le représentant principal de Charles Darwin et du darwinisme social en Allemagne, fit le com-
mentaire suivant à la lecture de L’origine des espèces :
J’ai trouvé dans la grande conception unifiée de Darwin de la nature et dans son fondement implacable pour la
doctrine de l’évolution la solution à tous les doutes qui me dérangeaient depuis le début de mes études bi-
ologiques.1
Haeckel imaginait que le livre de Darwin avait soulevé tous les doutes, mais bien sûr il se trompait. La théorie
de l’évolution formulée dans des conditions rudimentaires de l’époque était incapable d’avancer une explica-
tion valide, cohérente et surtout scientifique à l’origine de la vie. Dans The Wonders of Life (Les merveilles de la
vie), Haeckel résumait ses opinions irrationnelles concernant les races humaines qu’il avait développées sur la
base du darwinisme :
Bien que les grandes différences entre la vie mentale et la civilisation des races d’hommes inférieurs et
supérieurs soient généralement connues, elles sont sous-évaluées et la valeur de la vie à différents niveaux est
faussement estimée. … [Les] races inférieures (telles que les Veddas ou les nègres australiens) sont psy-
chologiquement plus proches des mammifères (les singes et les chiens) que les Européens civilisés ; nous de-
vons, par conséquent, assigner une valeur totalement différente à leurs vies. … Le fossé entre l’esprit penseur
de l’homme civilisé et l’âme animale dépourvue de pensée du sauvage est énorme – plus grand que le fossé qui
sépare ce dernier de l’âme d’un chien.2
Ces déclarations étaient dénuées de base scientifique. Néanmoins, ses opinions furent adoptées par un grand
nombre d’individus comme un fait scientifique. Haeckel développa
également une sorte de croyance matérialiste dérivée de la théorie de
l’évolution, à laquelle il donna le nom de monisme. Cette idée per-
verse rejetait totalement l’existence de l’âme et réduisait tout au con-
cept de matière. Haeckel écrivit :
corps animaux et inanimés et que tout a une explication mécanique. Ce principe fut mis à mal par les progrès
scientifiques et la recherche menée au cours du 21ème siècle. Toutes ses bases censément scientifiques furent to-
talement infirmées. Chaque nouvelle découverte, chaque progrès scientifique révèlent le fait que l’univers est le
produit parfait de la création. L’univers n’est pas éternel ni infini, comme voudraient nous le faire croire les
matérialistes. Il n’est pas né non plus de développements et influences mécaniques. Dieu créa l’univers et tout
ce qu’il contient. Quand l’heure désignée par Dieu viendra, l’univers arrivera à son terme, ainsi que les êtres
humains et les autres entités.
En raison de son mode de pensée matérialiste, Haeckel rejeta les religions divines et l’humanité et la compas-
sion imparties par les valeurs morales religieuses. Il fit l’éloge de “la sélection humaine artificielle” pratiquée
par les Spartiates (membres de la cité-état grecque fondée au 9ème siècle avant JC qui rejetaient l’art, la philoso-
phie et la littérature et qui se basaient uniquement sur la force militaire) en défendant leur barbarie eugénique.
Les Spartiates, selon une loi spéciale, soumettaient les nouveaux-nés à un examen soigneux. Les bébés faibles,
malades ou souffrant de défauts physiques étaient tués. Seuls les enfants parfaitement sains et forts étaient au-
torisés à vivre. Haeckel défendit cette pratique spartiate barbare en faveur du meurtre de bébés. 4
Quel bien cela fait-il à l’humanité de maintenir artificiellement et de soigner des millions d’infirmes, de sourds-
muets, d’idiots, etc., qui naissent chaque année avec un fardeau héréditaire de maladie incurable ? 5
Le cadre proposé par Haeckel est incontestablement inhumain. Selon lui, les sentiments d’amour, de compas-
sion et d’affection devraient être ressentis seulement à l’égard de ceux qui peuvent apporter un bénéfice. Cette
attitude égoïste fleurit sous l’influence combinée du matérialisme et du darwinisme. Les hommes qui vivent
selon les valeurs morales religieuses font, cependant, preuve de compassion envers les indigents en les pro-
tégeant, même s’il n’y a aucun gain. Voilà la vraie humanité. Le Coran révèle que les vrais croyants offrent de la
nourriture aux autres uniquement pour gagner l’agrément de Dieu :
Ils offrent la nourriture, malgré leur amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier : “C'est pour le visage
de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude.” (Sourate al-
Insan, 8-9)
Les monistes menés par Haeckel prétendaient que les caractéristiques physiques mais aussi le caractère pou-
vaient découler des défauts génétiques. Ils estimaient que tous ceux qui avaient un défaut devaient être élim-
inés.
Les livres de Haeckel jouèrent un rôle important dans l’acceptation du programme eugénique nazi. Wilhelm
Bölsche, l’élève et le biographe de Haeckel, transmit directement les idées darwinistes sociales à Hitler. Par
ailleurs, the Archiv für Rassen und Gesellschaftsbiologie (Archive pour la biologie raciale et sociale) publié de 1904
à 1944 devint le principal organe de dissémination des mensonges de l’eugénisme et de la fausse science nazie.
Il reprenait régulièrement des extraits des travaux dangereux de Haeckel.6
Les opinions d’Hitler sur l’histoire, la politique, la religion, le Christianisme, la nature, l’eugénisme, la science,
l’art et l’évolution, bien qu’éclectiques, et de sources plurielles, coïncident pour la plupart avec celles de
Haeckel et sont exprimées plus qu’occasionnellement dans le même langage.7
Haeckel était en faveur du suicide et de l’euthanasie. L’être humain est, selon lui, né uniquement suite aux rela-
tions sexuelles entre le père et la mère. C’est pour cette raison, quand la vie devient un fardeau, la personne
peut la perdre :
Si les circonstances de la vie deviennent trop pressantes sur le pauvre être qui s’est ainsi développé, sans la
moindre faute de sa part, de l’ovule fertilisé – si au lieu du bien espéré, viennent uniquement le soin, le besoin,
la maladie et la misère de toute sorte, il a le droit indéniable de mettre un terme à ses souffrances par la mort. …
Cependant, les êtres humains ne sont pas nés du hasard aveugle. Dieu les créa. Derrière cette création il y a un
objectif révélé dans le Coran :
Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. (Sourate ad-Dariyat, 56)
Les êtres humains sont responsables de tous les actes qu’ils accomplissent à travers la vie et devrons rendre des
comptes pour chaque instant dans l’au-delà. Ceux qui comme Haeckel, incitent au suicide et au meurtre
adossent une grave responsabilité qu’ils ne seront pas capables de justifier.
Dans Wonders of Life (Les merveilles de la vie), Haeckel prétendait que les nouveaux-nés étaient sourds et
dépourvus de conscience (ce qui est loin d’être le cas), et que par conséquent ils n’avaient pas d’âme humaine.
C’est ainsi qu’il justifiait la destruction des nouveaux-nés anormaux et suggérait que ce geste ne pouvait être
raisonnablement considéré comme un meurtre. Comme nous l’avons vu, Haeckel défendait ouvertement le
meurtre et encourageait les autres au meurtre. Haeckel était suffisamment cruel pour soutenir non seulement
l’euthanasie volontaire mais aussi son équivalent obligatoire. Il exprimait sa colère sur le sujet en ces termes :
“Des centaines de milliers de malades incurables – les lunatiques, les lépreux, les cancéreux, etc. sont artifi-
ciellement maintenus en vie … sans le moindre profit pour eux-mêmes ni pour le corps général.”9
… La rédemption de ce mal devrait être accomplie par une dose de poison indolore et rapide … sous le contrôle
d’une commission d’autorité.10
La sauvagerie qu’il défendait eut des effets très dommageables en Allemagne. La recherche de Haeckel ouvrit
la voie au programme d’euthanasie du T4, dans le cadre duquel quelques 300.000 handicapés mentaux, ceux
possédant des difformités physiques, incurables et autres personnes "indésirables" furent cruellement tués.
La cruauté de Haeckel ainsi que les meurtres encouragés et permis par Hitler n’avaient qu’une seule source : le
darwinisme social.
L’eugénisme, l’euthanasie, la stérilisation forcée, les camps de concentration, la pureté raciale et les chambres à
gaz du 20ème siècle sont les produits de la coalition Darwin-Haeckel-Hitler, représentant les pires atrocités de
l’histoire de l’humanité.
1. Quoted in Daniel Gasman, The Scientific Origins of National Socialism: Social Darwinism in Ernst Haeckel and the German
Monist League (London: MacDonald, 1971), p. 6.
2. Ernst Haeckel, The Wonders of Life: A Popular Study of Biological Philosophy, trans. Joseph McCabe (New York: Harper &
Brothers, 1905), pp. 390-91.
3. Ernst Haeckel, The History of Creation, trans. E.Ray Lankester (New York: D. Appleton, 1901), 1.23.
4. Ibid., 1.75-76.
5. Benjamin Wiker, Moral Darwinism: How We Became Hedonists (Intervarsity Press, 2002), p. 260.
6. Robert Jay Lifton, The Nazi Doctors (New York: Basic Books, 1986), pp. 441, 161.
7. Gasman, Scientific Origins, p.161.
8. Haeckel, Wonders of Life, pp. 112-14.
9. Ibid., pp. 118-19.
10. Ibid., p.119.
ne autre des pratiques répandues du darwinisme social est l’eugénisme, la science qui cherche à
U améliorer la race humaine au moyen de la reproduction. Le terme fut d’abord proposé en 1883 par le
cousin de Darwin, Francis Galton, et se compose de deux mots grecs : eu (bon) et genet (naissance).
Ensemble, le mot signifie “bien-né” ou “santé génétique”. Loin du sens linguistique et d’avoir une connotation
positive, ce concept mène à une cruauté sauvage.
Les partisans de l’eugénisme prétendaient que seule leur propre race ou classe nécessitait protection et
progrès, tandis que les autres races ou classes devaient être soumises à une “sélection artificielle”. Selon Galton,
psychologue et physiologiste, cette protection était réservée à l’unique classe supérieure britannique. Il proposa
par conséquent que l’on empêche les pauvres, les malades, les faibles et les non doués de talents de se multi-
plier.
D’autre part, les nazis estimaient que ceux qui n’étaient pas de sains aryens représentaient un fardeau
pour la société et devaient être éliminés par la stérilisation ou l’extermination. Ils mirent en pratique, par la
suite, ces idées. Dans le cadre de leur politique eugénique, ils stérilisèrent des centaines de milliers de person-
nes et en tuèrent des milliers qui étaient malades, infirmes, handicapés mentaux, âgés, incultes ou sans familles,
en les envoyant dans les chambres à gaz, en les empoisonnant ou en les laissant mourir de faim.
Les adeptes de l’eugénisme pensent que la plupart des traits d’une personne sont hérités ou l’affirment
en partie. Selon Galton entre autres, les caractères handicapants comme la fainéantise ou la pauvreté faisaient
également partie de l’héritage. S’imaginant que des parents oisifs engendreraient des enfants oisifs, ils es-
sayèrent d’empêcher ces personnes de se marier dans un premier lieu. Il est intéressant de voir comment les
évolutionnistes pouvaient défendre une idée si dépourvue de logique et de sens, au nom de la science.
L’eugénisme des darwinistes conduisit à de grandes souffrances. L’examen du développement d’une telle
cruauté donnera une meilleure appréciation des fondations de ceux qui la défendirent. Il est par conséquent im-
portant de comprendre comment Darwin soutint et encouragea une telle perversion au nom de la science. Bien
que les origines de l’eugénisme remontent aussi loin que La République de Platon, avec le darwinisme il acquit
une couverture scientifique et faillit même devenir une branche de la science. Karl Pearson dont nous avons
déjà cité les opinions racistes et qui fut fortement influencé par Galton, affirmait que la théorie de l’évolution
sous-tend l’origine de l’eugénisme :
… La pensée de l’eugénisme moderne surgit seulement au 19 ème siècle. L’émergence de l’intérêt pour
l’eugénisme pendant ce siècle avait de nombreuses sources. La plus importante fut la théorie de l’évolution, car
les idées de Francis Galton sur l’eugénisme – et c’est lui qui créa le terme eugénisme – étaient un corollaire direct
logique de la doctrine scientifique élaborée par son cousin Charles Darwin.103
Une photographie
d’une classe for-
mée à l’eugénisme
en 1914
Chez les sauvages, les faibles de corps ou d’esprit sont bientôt élimines ; et ceux qui survivent affichent
généralement un état de santé vigoureux. Nous autres hommes civilisés, au contraire, faisons tout notre pos-
sible pour mettre un frein au processus de l’élimination ; nous construisons des asiles pour les idiots, les es-
tropiés et les malades ; nous instituons des lois sur les pauvres ; et nos médecins déploient toute leur habilité
pour conserver la vie de chacun jusqu’au dernier moment… Ainsi, les membres faibles des sociétés civilisées
propagent leur nature.106
Ces mots, traduisant une mentalité malade, formaient l’encouragement de base aux racistes, partisans de
l’eugénisme et défenseurs de la guerre pour finalement infliger de terribles catastrophes à l’humanité. A la
fin de La filiation de l’homme, Darwin déclarait encore que “la lutte pour l’existence” profitait à l’humanité,
que le plus doué réussirait mieux dans la bataille de la vie que les moins doués, sans quoi les hommes
couleraient dans l’indolence.107
Avec ces théories distordues, Darwin jeta les bases des pratiques eugéniques. La théorie de l’évolution in-
stituée en fait scientifique permit aux politiques eugéniques et racistes d’être acceptées et mises en application.
L’eugénisme en Grande-Bretagne
Le dirigeant du mouvement eugénique était le cousin de Darwin, Francis Galton, mais Leonard Darwin, le
propre fils de Darwin, fut également l’un des partisans de l’eugénisme en Grande-Bretagne. Winston Churchill
prêta également son soutien au mouvement.108
Galton considérait qu’il fallait se conformer au principe de “survie du plus apte” et que seuls les plus aptes
étaient autorisés à participer au monde. D’après sa thèse illogique et non-scientifique, l’humanité était en posi-
tion de contrôler sa propre évolution et même de produire sa propre race supérieure. Galton affirmait ouverte-
ment sa foi en la supériorité de “la classe supérieure” et de la “race supérieure". Selon lui encore, les noirs
possédaient un bas niveau d’intelligence :
… Le nombre parmi les nègres de ce que nous appelons de faibles d’esprit est très important. Chaque livre
faisant allusion aux serviteurs nègres en Amérique est riche en exemples. Je fus moi-même très impressionné
par ce fait durant mes voyages en Afrique. Les erreurs effectuées par les nègres dans leurs propres affaires
étaient si puériles, stupides, nigaudes et fréquentes au point de me faire honte de ma propre espèce.109
Galton alla jusqu’à suggérer que certaines races de chiens étaient plus intelligentes que certaines races
d’hommes.110 Mais dans son évaluation des noirs et des esclaves, il ignorait un point évident : la grande ma-
jorité des livres concernant les esclaves étaient rédigés par des propriétaires d’esclaves. Par ailleurs, dans la
mesure où les esclaves étaient immergés dans une société totalement étrangère, dans une culture dont ils ne
connaissaient rien, il est naturel que leur comportement ait pu sembler ignorant. Si un Européen devait aller
vivre dans un village africain, il aurait certainement fait preuve de la même incompétence dans l’adaptation à la
culture et au mode de vie étranger.
Plus grave encore est l’absence de validité scientifique des déclarations de Galton à propos des noirs ou de
ses propres concitoyens allant s’installer dans d’autres contrées. Elles s’appuyaient uniquement sur les hy-
pothèses illusoires de prétendus scientifiques, dont le cerveau fut envahi par une vision du monde matérialiste,
sous la pensée primitive de l’époque.
Les thèses de Galton pleines de préjugés et d’incohérences ne se limitaient pas à cela. Il proposa par ex-
emple pour créer du progrès social d’empêcher la reproduction de ceux dont les niveaux d’intelligence
étaient bas et d’encourager la reproduction des plus intelligents. Sinon, il mit en garde contre un effon-
drement social. Bien évidemment, l’effondrement social est venu de l’application du modèle proposé par
Galton et ses semblables, reposant sur le massacre, le conflit et la violence. Lors d’une conférence donnée à
l’Institut Huxley en 1901, Galton prétendit que “les cerveaux de notre nation se situent dans les plus hautes
de nos classes”.111 Par ailleurs, il recommanda l’identification à la naissance des enfants des hautes classes et
un paiement de 1.000 livres sterling à leurs familles. Il invitait les femmes des classes supérieures à donner
naissance à au moins un fils et une fille supplémentaires.112
En s’imaginant que l’augmentation de la population des classes supérieures pouvait mener au progrès
social, Galton manqua de rationalité, de logique et de preuves scientifiques. De nombreux éléments con-
tribuent au progrès d’une société, notamment et principalement les valeurs morales et les caractères de ceux
qui font la société. Une société dont les membres sont dotés de valeurs morales fortes et de caractères forts
peut progresser rapidement et de manière permanente. Il est toutefois impossible de transmettre ces carac-
téristiques génétiquement. Celui qui veut faire avancer sa société doit se concentrer sur le renforcement spir-
ituel des individus par diverses voies culturelles et éducatives. Galton et ceux comme lui cherchaient à
augmenter le nombre des riches et à réduire celui des pauvres en traitant les êtres humains littéralement
comme des animaux dans les pays de leur influence, et cherchaient même à justifier le meurtre. Ce sont les in-
carnations d’une terrible cruauté et d’une ignorance indescriptible.
Néanmoins, sous l’impulsion de Galton, la première activité du mouvement eugénique en Grande-
Bretagne concernait le contrôle des naissances. Cette mesure prise par ceux qui avaient été trompés par la
théorie de l’évolution visait uniquement les pauvres et ceux qui appartenaient à “une race inférieure”.
Dans les années 1920 et 1930, on pensait que l’augmentation de la population pauvre et la baisse de la
population riche représentaient une menace. En 1925, Julian Huxley écrivit dans le magazine Nature :
La proportion de désirables baisse, celle des indésirables augmente. La situation doit être prise en main.113
Selon les eugénistes, la première étape pour assurer un équilibre entre les “désirables” et les “indésir-
ables” était l’hygiène raciale. D’abord, il fallait déterminer pour qui “l’hygiène raciale” était souhaitable et
pour qui elle ne l’était pas. Des moyens excessivement prim-
itifs et incroyables furent utilisés pour établir cette dis- Galton mena une étude illogique
tinction. En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, par vouée à l’échec afin de déterminer les
exemple, les têtes des personnes furent mesurées. caractéristiques génétiques communes
des criminels, en se basant sur les em-
Dans le cadre de ces campagnes sous la direction
preintes digitales et la forme du vis-
de Galton, les tailles des crânes furent mesurées
et l’intelligence déduite de ces résultats. La sci-
ence allait toutefois révéler plus tard l’absence
de relation entre les mesures crâniennes et le
niveau d’intelligence.
Après les mesures crâniennes, on utilisa les
tests d’intelligence. D’après les résultats, il était
décidé que certains devaient être stérilisés et
gardés en observation et supervision à vie.
On se rendit compte plus tard que les
tests d’intelligence ne donnaient pas des
résultats fiables. Ces analyses tradui-
saient l’ignorance scientifique de
l’époque. Les tests ne prenaient pas en
compte ni les conditions dans lesquelles
les sujets testés avaient été élevés ni leur
éducation. Les résultats concluaient s’ils
étaient intelligents de manière innée. En
L’eugénisme en Allemagne
La biographie d’Adolf Hitler par Ian Kershaw en 1998 affirme que le darwinisme social, l’eugénisme et
le fascisme étaient étroitement reliés en Allemagne dans les années 1920 :
Le nationalisme intégral, ... le national-social-
isme, le darwinisme social, le racisme, l’anti-
sémitisme biologique, l’eugénisme, l’élitisme
se côtoyaient avec des forces variables… 118
Dr Robert Youngson, qui étudia les erreurs
dans l’histoire de la science, analysa que l’idée
d’eugénisme est à l’origine du massacre nazi, et
que l’eugénisme même était une terrible erreur
scientifique :
Le point culminant du côté sombre de l’eugénisme fut bien sûr la tentative d’Hitler de produire une “race
supérieure” en encourageant l’accouplement d’Aryens purs et en assassinant six millions de personnes qu’il
jugeait avoir des gènes inférieurs. Il est à peine juste de blâmer Galton pour l’holocauste ou pour son échec à an-
ticiper les conséquences de son plaidoyer en la matière. Mais il était certainement le principal architecte de
l’eugénisme et Hitler était certainement obsédé par cette idée. Alors, en termes de conséquences, celle-ci se qual-
ifie en tant que l’une des plus grandes bourdes scientifiques de tous les temps.119
Qualifier le point de vue irrationnel et non scientifique de Galton de “bourde scientifique” est en réalité une
approche un peu trop optimiste et légère. Dans les faits, les positions de Galton et de ses semblables étaient à
l’origine d’une sauvagerie et d’un massacre sans pareil. Lorsque l’Allemagne nazie adapta la vision du monde
darwiniste sociale à la société, les catastrophes qui en découlèrent sont une leçon de ce qui peut se produire.
Les nazis firent une politique d’état des meurtres de tout être humain inférieur, déficient, imparfait et
malade "polluant" la race aryenne. Hitler en explique la raison :
Les peuples en décomposition… Sur le long terme, la nature élimine les éléments nocifs. On peut être dégoûté
de cette loi de la nature qui exige que tous les êtres vivants se dévorent mutuellement. La mouche est gobée par
la libellule, qui elle-même est avalée par l’oiseau, qui lui-même est la victime d’un oiseau plus grand…
Connaître les lois de la nature nous permet d’y obéir.120
Hitler commit la grave erreur de suggérer que les divers phénomènes maintenant l’équilibre écologique
dans la nature pouvaient également s’appliquer aux êtres humains. Si les animaux se considèrent les uns les
autres comme des proies, cela ne signifie pas que les hommes doivent détruire impitoyablement ceux qu’ils
considèrent plus faibles. Par ailleurs, les animaux n’ont pas de conscience. Les êtres humains sont à la fois con-
scients et consciencieux. Ils peuvent, grâce à leur capacité de jugement, distinguer le bien du mal. Seuls ceux
qui, comme Hitler, cherchent à justifier leurs déséquilibres psychologiques affirment que les êtres humains de-
vraient avoir un mode de vie animal. Hitler exprima la portée de ces idées :
Si je pouvais accepter un commandement divin, ce serait : “Vous préserverez les espèces.” La vie de l’individu
ne doit pas être établie à un prix trop élevé. Si les individus étaient importants aux yeux de la nature, la nature
aurait pris soin de les préserver. Parmi les millions d’œufs que la mouche pond, très peu écloront – et pour-
tant la race des mouches prospère.121
La vie de tout être humain est chère, peu importe sa race, son genre ou sa langue. Les hommes pourvus
de conscience doivent tout faire en leur pouvoir pour protéger chaque être humain indépendamment de ses
caractéristiques raciales ou physiques. La deuxième guerre mondiale dévoila aux yeux de tous les dommages
causés par les idéologues nazis peu regardant de la valeur de la vie humaine et leurs velléités de vengeance à
l’égard des autres nations. La vision du monde d’Hitler représentait un cauchemar même pour son propre
peuple. L’eugénisme, largement mis en application en Allemagne, en est l’illustration.
En 1900, l’industriel allemand Alfred Krupp sponsorisa un concours du meilleur essai sur le sujet :
“Que peut nous apprendre la théorie de l'évolution sur le développement politique intérieur et la législation
d'état ?”
Le premier prix fut remporté par Wilhelm Schallmayer qui interpréta la société de culture, la moralité
et même les notions de bien et de mal en termes de lutte pour la survie. Il voulait aligner toutes les lois avec
ces concepts afin d’empêcher les races blanches de dégénérer et de rétrograder au niveau des Aborigènes
australiens. Car aussi longtemps que la société protégeait les faibles
mentalement et physiquement, la dégénérescence était in-
évitable. Dr Alfred Ploetz, le darwiniste social qui introduit
l’hygiène raciale en Allemagne, annonça son soutien total
des idées barbares de Schallmayer. Il ajouta, par exemple,
qu’en temps de guerre, les races inférieures devaient être
envoyées au front afin de protéger la race blanche.
Puisque les soldats combattant sur les lignes de front
étaient généralement tués, cela préservait la partie plus
De nombreux en-
fants furent négligés
et mal-aimés parce
qu’ils n’apparte-
naient pas à la race
aryenne. Des efforts
étaient même entre-
pris pour les tuer ou
les stériliser sous dif-
férents prétextes.
La loi de stérilisation ne suffisait pas pour atteindre le réel objectif des nazis. Afin d’établir une “race
aryenne purifiée”, les lois de Nuremberg passèrent en 1935. Dans le cadre de ces lois – où sauvagerie et barbarie
étaient légalisées – était inscrit l’idéal de la purification de la race aryenne.
Le travail de purification raciale commença avec une enquête sur la généalogie des fonctionnaires. Ceux qui
étaient perçus comme n’appartenant pas à la race aryenne étaient forcés à la retraite. Les lois de Nuremberg di-
visaient le peuple allemand en deux : ceux qui étaient les sujets de l’état et ceux qui jouissaient d’une citoyen-
neté entière et de droits politiques. Les juifs, les tsiganes et les membres d’autres races n’étaient que des sujets
de l’état sans droits de citoyenneté. La deuxième loi de Nuremberg “Pour la protection du sang allemand et de
l’honneur allemand” (connu comme étant la loi de la protection du sang) cherchait à garantir la pureté raciale
de la nation.
D’après cette nouvelle loi, le mariage entre les citoyens allemands et les sujets allemands devint un crime.
Cela représentait un précédent aux pratiques futures mises en place pour isoler “les individus indésirables”.
La première étape dans le programme eugénique consistait à classer les caractéristiques de la classe
supérieure. En voici une énumération :
Les mesures crâniennes, la Blond, grand, le crâne long, le visage étroit, le menton
couleur des cheveux, la ca-
prononcé, le nez étroit avec un pont haut, le cheveu
pacité pulmonaire et les
empreintes digitales étaient doux, des yeux clairs espacés, la peau d’un blanc
utilisées par les eugénistes rosé.124
pour identifier ceux qui n’é-
taient pas “supérieurs”. Ces critères incontestablement issus d’une
mentalité perverse sont à la fois une violation
de la science et moralement inacceptables.
Comme nous l’avons déjà souligné, il n’existe
aucune raison logique ou morale à la discrimi-
nation d’hommes sur la base de la couleur de
peau, des yeux ou des cheveux.
642
Harun Yahya
En dépit de ces critères, il n’était pas simple pour les nazis de distinguer les races les unes des autres.
Aussi effectuèrent-ils toutes sortes de mesures, utilisant des méthodes primitives, mesurant les crânes et
faisant passer une série de tests d’intelligence sans valeur scientifique. Les femmes qui répondaient aux
critères raciaux nécessaires étaient placées dans des maisons spéciales pour qu’elles portent les enfants des
officiers nazis aussi longtemps que cet état primitif des affaires dura. Des enfants de pères inconnus vinrent
au monde dans ces fermes de reproduction immorales. Ces enfants représentaient la génération suivante de
la prétendue race supérieure. Cependant, il s’avéra de façon tout à fait inattendue que le QI moyen des en-
fants nés dans ces fermes était inférieur au QI moyen de leurs pères et mères.125
Unknown (L’homme, cet inconnu), qui fut traduit en neuf langues en trois ans. Dans le dernier chapitre du
livre “The Remaking of Man” (La refonte de l’homme), Carrel voyait dans l’eugénisme et l’euthanasie des so-
lutions aux problèmes sociaux. Il disait que les malades mentaux et les criminels devaient être tués dans des
petits centres d’euthanasie équipés de gaz appropriés. En tenant le discours suivant, il cherchait à justifier le
meurtre :
Il reste le problème irrésolu du nombre immense de défectueux et de criminels. Ils constituent un énorme
fardeau pour la partie de la société restée normale. Comme il a déjà été souligné, des sommes gigantesques
sont aujourd’hui nécessaires à l’entretien des prisons et des asiles de fous et la protection du public contre les
gangsters et les lunatiques. Pourquoi préservons-nous ces êtres inutiles et nuisibles ? L’anormal empêche le
développement du normal. Ce fait doit être explicitement reconnu. Pourquoi la société ne peut-elle pas dis-
poser des criminels et des fous d’une manière plus économique ? Nous ne pouvons pas continuer à essayer de
séparer le responsable de l’irresponsable, de punir le coupable, d’épargner ceux qui, bien qu’ils aient commis
un crime, sont jugés moralement innocents.
Nous ne sommes pas capables de juger les hommes. La communauté doit néanmoins être protégée des fau-
teurs de trouble et des éléments dangereux.
Comment cela peut-il être accompli ? Certainement pas en bâtissant des prisons plus grandes et plus confort-
ables, tout comme la santé ne peut être promue par des hôpitaux plus grands et plus scientifiques. En
Allemagne, le gouvernement a pris des mesures énergiques contre la multiplication des types inférieurs, les
fous et les criminels. La solution idéale serait d’éliminer de tels individus dès qu’ils s’avèrent dangereux.
Pendant ce temps, les criminels doivent être gérés efficacement. Peut-être que les prisons devraient être
abolies. Elles pourraient être remplacées par des institutions plus petites et moins chères. Le conditionnement
Après la promulgation des lois racistes en Allemagne, le temps était venu d’obtenir la reconnaissance
publique des mesures eugéniques, en particulier de l’euthanasie. Des méthodes de propagande diverses, des
films en priorité, furent employées pour faire croire qu’il était inutile de s’efforcer à garder en vie des individus
nuisibles. Les journaux publiaient des rapports et des articles à propos de la quantité d’argent consacrée aux
handicapés mentaux et sur les usages alternatifs meilleurs de cet argent dans d’autres domaines. La campagne
fut lancée à une telle échelle qu’elle influença même les ouvrages scolaires.129
Les premières mesures d’euthanasie en Allemagne furent prises à la fin de 1938, au moment où un certain
Knauer de Leipzig écrivit une lettre à Hitler, disant qu’il cherchait un médecin pour mettre un terme à la vie
d’un de ses enfants né aveugle, avec une partie seulement de ses jambes et de ses bras et qui semblait débile. En
réponse, Hitler envoya son médecin privé, le professeur Karl Brandt, à Leipzig, où l’enfant fut dûment mis à
mort.130
Hitler fit signer un document autorisant Karl Brandt et le chef de la chancellerie Philip Bouhler à user de
l’euthanasie dans des cas spéciaux. La permission officielle dite “Führer-Order” stipulait :
Le chef de la chancellerie Bouhler et le Dr Brandt sont chargés de la responsabilité d’élargir l’autorité de certains
médecins désignés nominativement, après avoir établi un diagnostique soigneux sur leur condition de maladie,
et selon le jugement humain, d’accorder une mort clémente. Signé A. Hitler”131
Cette autorité qui fit du meurtre une routine quotidienne formait la base de tous les crimes perpétrés par les
psychiatres de l’Allemagne nazie. Plus tard, ironiquement, les prévenus à Nuremberg et dans d’autres procès
de crimes de guerre prétendirent qu’il s’agissait d’un ordre et donc d’un facteur atténuant leurs crimes.
L’autorisation,
dite le “Führer-
Order” permet-
tait aux
médecins nazis
de tuer les pa-
tients dont la
mort était jugée
nécessaire. Cela
constituait la
base dite “lé-
gale” des crimes
perpétrés par
les médecins
nazis.
Une cheminée fumante des fours
utilisés pour brûler les corps au
centre de la mort de Hadamar
tsiganes dans les camps de concentration. L’opération 14F13 commença en décembre 1941. Des commissions
spéciales composées de psychiatres s’ajoutèrent à l’équipe T4 de Berlin. Ils sélectionnaient les malades et les
individus indésirables selon eux pour les envoyer dans les camps de concentration et vider les services médi-
caux et les centres de malades. Les patients choisis se retrouvaient généralement dans l’un des six centres de
la mort où ils étaient tués. Les personnes sélectionnées dans les camps de concentration étaient classées selon
leur aptitude à travailler ; si elles étaient inaptes au dur labeur, elles étaient éliminées.
En 1943, les enfants aussi commencèrent à devenir une cible, à Hadamar, dans l’une des stations de la
mort. Il s’agissait d’enfants handicapés mentaux ou moteurs, mais aussi d’enfants provenant d’orphelinats et
de refuges de l’état.133
Un hôpital
psychiatrique
allemand en
1925
Le cimetière du centre de la
mort de Hadamar
s tu èr en t
A ga uc he : “L es na zi
m al ad es ”
ég al em en t 20 0. 00 0
M ill iy et en
ra pp or te le jo ur na l
20 03 .
da te du 10 oc to br e
4
3
* Les médecins examineront tous les patients les jours spécifiques à des heures spécifiques et en un lieu spécifique,
gratuitement, sans faire de distinction entre le riche et le pauvre. Les vaccinations nécessaires seront également
faites gratuitement.
* Les médecins examineront ceux qui sont incapables de se rendre aux consultations chez eux. Des frais prédéter-
minés devront être payés par ceux qui ont les moyens de payer. Aucun honoraire ne sera pris des pauvres car les
coûts encourus seront payés par un médecin sur des fonds municipaux.
* Ne pas soigner un malade sans raison valable ou recevoir des honoraires de la part des pauvres sera une cause de
licenciement.135
Les hôpitaux mentaux ottomans disposaient également de méthodes de traitement spéciales. Dans l’Empire
Ottoman du 15ème siècle, des hôpitaux spéciaux pour les malades mentaux furent construits. Les malades étaient
soignés, selon leur maladie, au moyen de mélodies turques spécialement sélectionnées, de repas spéciaux et de
fleurs. Les patients étaient nourris, en particulier, de volaille. Toutes les chambres des patients avaient deux
fenêtres donnant de préférence sur un jardin de roses.136
Longtemps avant l’Empire Ottoman, d’autres états musulmans recourraient à des méthodes spéciales de traite-
ment des malades mentaux et physiques. A l’époque du Califat Abbasside en particulier, le monde musulman avait
atteint le plus haut degré de sophistication médicale et psychiatrique. Les premiers hôpitaux du monde furent con-
struits dans le monde musulman. Les premiers traitements des malades mentaux au moyen de la suggestion firent
leur apparition. Les valeurs morales du Coran donnèrent aux musulmans la compassion, l’affection, la raison et la
compréhension.
Ces valeurs encouragent les croyants à faire preuve de compassion à l’égard des pauvres, des faibles, des indigents
et de ceux qui ne peuvent pas se prendre en charge. Ils doivent les soigner et les protéger, fût-ce au prix d’un sacri-
fice. Dans plusieurs versets du Coran, Dieu révéla comment les faibles, les pauvres et les personnes âgées devaient
être traités :
… N'adorer que Dieu, faire le bien envers les pères, les mères, les proches parents, les orphelins et les nécessi-
teux, avoir de bonnes paroles avec les gens ; accomplir régulièrement la prière et acquitter l’aumône ! (Sourate
al-Baqarah, 83)
La bonté pieuse ne consiste pas à tourner vos visages vers le Levant ou le Couchant. Mais la bonté pieuse est de
croire en Dieu, au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux prophètes, de donner de son bien, quelqu'amour
qu'on en ait, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, aux voyageurs indigents et à ceux qui demandent de
l'aide et pour délier les jougs, d'accomplir la prière et d'acquitter l’aumône. Et ceux qui remplissent leurs en-
gagements lorsqu'ils se sont engagés, ceux qui sont endurants dans la misère, la maladie et quand les combats
font rage, les voilà les véridiques et les voilà les vrais pieux ! (Sourate al-Baqarah, 177)
Ils t'interrogent : “Qu'est-ce qu'on doit dépenser ?” - Dis : “Ce que vous dépensez de bien devrait être pour les
père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous faites de
bien, vraiment Dieu le sait.” (Sourate al-Baqarah, 215)
Adorez Dieu et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers vos père et mère, les proches, les or-
phelins, les pauvres, le proche voisin, le voisin lointain, le collègue et le voyageur, et les esclaves en votre pos-
session, car Dieu n'aime pas, en vérité, le présomptueux, l'arrogant. (Sourate an-Nisa, 36)
e soutien soi-disant scientifique que le darwinisme social fournit au racisme, au fascisme et à l’impérial-
L isme, ainsi qu’au communisme est un sujet familier qui a fait couler beaucoup d’encre. Il est tout de
même moins connu du grand public que de nombreux darwinistes, Darwin y compris, étaient persuadés
que les femmes étaient biologiquement et mentalement inférieures aux hommes. La différence mentale entre les
genres était d’une telle dimension selon les évolutionnistes qu’ils les divisèrent en espèces physiques distinctes
: les hommes étaient des Homo frontalis et les femmes des Homo parietalis.137
Darwin décrivait les femmes comme une espèce inférieure parce que sa vision du monde était basée sur la
sélection naturelle. De ce point de vue irrationnel, les hommes sont proportionnellement plus aptes que les
femmes à lutter en guerre, à trouver une compagne, à obtenir de la nourriture et des vêtements, alors que les
femmes restaient à distance de telles activités. D’après cette déduction insensée, la sélection naturelle opère une
influence plus forte sur les hommes, afin qu’ils atteignent une position supérieure dans toutes les sphères et
qu’ils évoluent davantage que les femmes. Comme le montreront les pages suivantes, Darwin proposa ces idées
sans les preuves scientifiques mais en s’inspirant uniquement des idées préconçues évolutionnistes.
De nombreux chercheurs ont révélé que les théories de Darwin sur la sélection naturelle encourageaient la
discrimination sexuelle. Le professeur d’histoire et de philosophie, Evelleen Richards, conclut que les opinions
de Darwin sur la nature des femmes nourrissaient sa théorie évolutionniste, “perpétuant ainsi plusieurs généra-
tions de sexisme [soi-disant] scientifique”. 138 L’écrivain scientifique évolutionniste Elaine Morgan affirme
qu’en utilisant plusieurs branches de la science telles que la biologie ou l’ethnologie, Darwin encouragea les
hommes à penser que les femmes étaient “manifestement inférieures et irréversiblement subordonnées".139
Comme le soulignait le scientifique évolutionniste John R. Durant, les deux principales conséquences de la
théorie de l’évolution sont le racisme et la discrimination sexuelle :
Darwin appuyait son cas sur un mélange judicieux d’arguments zoomorphiques et anthropomorphiques. Les
sauvages dont on disait qu’ils possédaient des cerveaux plus petits et des membres plus préhensibles que les
races supérieures et dont les vies étaient dominées plus par l’instinct que la raison… étaient placés en position
intermédiaire entre la nature et l’homme ; et Darwin étendait ce placement par analogie non seulement aux en-
fants et aux idiots congénitaux mais aussi aux femmes, dont les pouvoirs d’intuition, de perception rapide et
peut-être d’imitation étaient “caractéristiques des races inférieures et par conséquent d’un état passé et inférieur
de civilisation”.140
Les erreurs commises par Darwin auxquelles fait référence Durant apparaissent dans La filiation de
l’homme :
Il est généralement admis que chez la femme les capacités d’intuition, de perception rapide, et peut-être d’imi-
tation, sont plus fortement marquées que chez l’homme ; mais quelques-unes, au moins, de ces facultés sont car-
actéristiques des races inférieures, et donc d’un état passé et inférieur de civilisation.141
Si l’on se penche sur les opinions générales de Darwin à propos des femmes et du mariage, on peut voir
clairement qu’il considérait les femmes comme des citoyens de seconde classe. Cette opinion se reflète
d’ailleurs dans sa théorie de l’évolution. Voilà comment il décrivait l’utilité du mariage :
… des enfants – compagne constante (amie dans la vieillesse) qui fera preuve d’intérêt, objet à aimer et avec
laquelle jouer – en tout cas mieux que le chien – la maison et quelqu’un pour prendre soin de la maison – les
charmes de la musique et les babillages de femmes. Ces choses sont bonnes pour la santé.142
En résumé, Darwin considérait le mariage souhaitable parce que “l’amitié d’une femme est meilleure que
celle d’un chien”. Ses déclarations à propos du mariage ne faisaient nullement référence à des concepts
d’amitié, d’affection, d’amour, de dévouement, de fidélité, d’intimité, de sincérité ou de confiance entre deux
personnes passant leurs vies ensemble. A propos du mariage, Darwin disait plutôt :
Une perte de temps, on ne peut pas lire le soir, engraissement et oisiveté, anxiété et responsabilité, moins d’ar-
gent pour les livres, etc. Si les enfants sont nombreux, on est forcé de gagner son pain et peut-être que ma
femme n’aimera pas Londres ; alors la sentence est le bannissement et la dégradation avec une imbécile oisive
indolente.143
Ces déclarations excessives sont parfaitement naturelles venant de la bouche de celui qui ne voyait au-
cune différence entre les êtres humains et les animaux et qui pensait que les femmes et les enfants en partic-
ulier étaient plus proches des animaux. Celui qui pense que sa femme et ses enfants appartiennent à des
espèces inférieures aura peu d’affection pour eux, fera peu de sacrifices pour eux et ne leur témoignera aucun
intérêt aussi longtemps que c’est dans son intérêt de ne pas le faire. En fait, les idées de Darwin montrent une
fois de plus qu’il n’y a pas de place pour l’amour humain, l’intimité et l’amitié dans la morale darwinienne.
Darwin prétendait que les hommes étaient supérieurs aux femmes :
La distinction principale dans les capacités intellectuelles des deux sexes est montrée par le fait que l’homme at-
teint un sommet plus élevé, quoi qu’il entreprenne, que ne peut faire la femme – que cela requière pensée, raison
ou imagination profondes, ou simplement l’usage des sens et des mains. Si l’on faisait deux listes des hommes
et des femmes les plus éminents en poésie, en peinture, en sculpture, en musique… en histoire, en science et en
philosophie… les deux listes ne supporteraient pas la comparaison. Nous pouvons aussi déduire, d’après la loi
de la déviation par rapport aux moyennes, si bien illustrée par M. Galton dans son ouvrage Hereditary Genius,
que si les hommes sont capables d’une prééminence certaine sur les femmes sur de nombreux sujets, la
moyenne de la capacité mentale chez l’homme doit nécessairement être supérieure à celle de la femme.144
Darwin écrivait
que le mariage
fournissait à
l’homme “un
compagnon con-
stant, un ami
dans le vieil âge,
un objet à aimer
et avec lequel
jouer, mieux
qu’un chien en
tous les cas”.
Ces mots résu-
ment clairement
le point de vue
de Darwin sur
les femmes.
Ci-dessous : une
photo de
Darwin et de
son épouse
Bien sûr Darwin n’avait aucune preuve scientifique de ce qu’il avançait, mais cela n’empêcha pas ses
préjugés sur les femmes de se répandre rapidement auprès de ses contemporains scientifiques.
Le matérialiste Carl Vogt, professeur d’histoire naturelle à l’Université de Genève, accepta toutes les con-
clusions tirées par Darwin, sans les soumettre à la moindre analyse scientifique et il déclara que “l’enfant blanc,
la femelle blanche et le sénile blanc” avaient toutes les dispositions intellectuelles et personnalités du “nègre
adulte”.145 Vogt alla plus loin en affirmant qu’ils étaient plus proches des animaux que des hommes. Selon Vogt,
une femme était un “homme rabougri” dont le développement avait été obstrué parce que son évolution s’était
arrêtée prématurément.146 Vogt conclut même que l’écart entre les hommes et les femmes augmentait avec le
progrès de la civilisation et qu’il était plus creusé chez les sociétés avancées européennes.147 Darwin, grande-
ment influencé par les divagations de Vogt, se sentait honoré de le compter parmi ses partisans les plus impor-
tants.148
A plusieurs reprises au cours de l’histoire, des efforts fructueux tentèrent de garder les femmes en arrière
plan, à cause de l’ignorance et du retard de ces sociétés en question. Il y a cependant une chose qui découle di-
rectement de l’influence de la culture établie. Il n’est absolument pas question de retard biologique comme veu-
lent nous le faire croire Darwin et ses disciples, puisque Dieu créa l’homme et la femme égaux. Dire des
hommes qu’ils sont supérieurs pour traiter les femmes comme des citoyens de seconde classe constitue une at-
titude primitive pratiquée dans des sociétés où les valeurs morales religieuses ne sont pas appliquées à la vie.
De nos jours, à opportunités égales, d’innombrables femmes ont réussi prouvant qu’elles sont tout autant intel-
ligentes et capables que les hommes.
La croyance qu’il existe chez l’homme quelque étroite relation entre la taille du cerveau et le développement
des facultés intellectuelles est étayée par la comparaison des crânes des races sauvages et civilisées, des peu-
ples anciens et modernes, et par l’analogie de toute la série des vertébrés.149
D’après le discours de Darwin, les études sur les mesures de crâne et les volumes du cerveau (dans les con-
ditions scientifiques primitives de son époque) devaient fournir les données étayant la théorie de l’évolution.
Or, les résultats scientifiques s’avérèrent totalement contraires à ses prédictions. Les mesures de différents
crânes et volumes crâniens ne fournirent aucune information à même de soutenir la théorie de l’évolution. Il est
effectivement reconnu aujourd’hui que de telles mesures ne permettent des comparaisons valides.
Le scientifique Paul Broca s’imaginait prouver l’infériorité des femmes en utilisant la craniologie (la sci-
ence de la mesure du crâne). Considéré comme l’un des fondateurs de l’anthropologie physique, il fut parmi
ceux qui employèrent et défendirent des méthodes aussi primitives que la mesure des crânes de groupes
d’hommes et d’y attacher de la valeur.150 A la lumière de ces mesures censément scientifiques, Broca exposa
sa logique distordue :
En général, le cerveau est plus gros chez les adultes matures que chez les adultes plus âgés, chez l’homme que
chez la femme, chez les hommes éminents que chez les talents médiocres, chez les races supérieures que chez
les races inférieures… A égalité sur d’autres choses, il existe une remarquable relation entre le développement
de l’intelligence et le volume du cerveau.151
Broca était particulièrement intéressé par les différences crâniennes entre les hommes et les femmes. Avec
ses préjugés, il analysa les mesures des crânes qu’il rassembla et aboutit à la conclusion que les femmes
étaient intellectuellement inférieures.152 Broca défendit également que la différence de taille de cerveau entre
les hommes et les femmes augmentaient. Pourtant, il ne disposait pas de la moindre preuve pour confirmer
ce point. Il recourra alors à une hypothèse tout autant non-scientifique : la différence croissante était “le ré-
sultat des pressions évolutionnaires différant sur les hommes dominants et les femmes passives.”153
Aujourd’hui, les évolutionnistes eux-mêmes reconnaissent que les conclusions de Broca étaient sans
valeur scientifique. Gould fit le commentaire suivant :
… Ils [Les faits de Broca] étaient rassemblés de manière sélective et ensuite manipulés inconsciemment au
service de conclusions prédéfinies.154
Autrement dit, Broca avait “inconsciemment” interprété les données obtenues de manière préconçue, à la
lumière de la théorie de l’évolution.
Gustave Le Bon, l’un des fondateurs de la psychologie sociale, faisait également partie de ces évolutionnistes
qui utilisèrent les mesures crâniennes et qui virent dans la femme un être inférieur. Le Bon affirma en effet :
Chez les races les plus intelligentes… il y a un grand nombre de femmes dont les cerveaux sont plus proches
en taille de ceux des gorilles que de ceux des hommes les plus développés. Cette infériorité est si évidente que
personne ne peut la contester pour le moment, seul son degré est digne d’être discuté. (…) Les femmes
représentent les formes les plus inférieures d’évolution humaine et (…) sont plus proches des enfants et des
sauvages que d’un homme adulte civilisé. Elles excellent dans l’inconstance, l’absence de pensée et de
Les thèses de
Darwin n’étaient
pas basées sur la
science, mais
plutôt sur la cul-
ture et la percep-
tion scientifique
primitive de
l’époque victori-
enne.
a dégénérescence morale croît constamment. Les comportements auparavant réprouvés, méprisés, inter-
L dits et condamnés gagnent graduellement l’acceptation, voire l’intérêt et tendent à être largement adop-
tés. C’est là un point dont beaucoup sont inconscients. Les modes de vie et les comportements perçus
récemment encore comme immoraux sont désormais permis au nom de “la différence de choix”. Les perver-
sions telles que l’homosexualité sont acceptées. Les agressions et les vols se développent, les fraudes aug-
mentent, les époux peuvent aisément se tromper et finir par vivre avec ces trahisons, le nombre de divorces
augmente, la consommation de drogues et d’alcool s’accroît, certains peuvent commettre des meurtres sans
scrupules, le taux de criminalité explose, les hommes manquent de respect les uns envers les autres, les com-
mérages se répandent. Il ne s’agit là que de quelques-unes de voies de dégénérescence morale manifestes. Cette
situation particulièrement dominante dans les pays occidentaux démontre à quel point cette dégradation est
dangereuse.
Ces maux tiennent leur origine dans l’erreur dans la réponse à la question de savoir pourquoi l’homme ex-
iste. La vérité est que les hommes existent pour connaître Dieu, leur Créateur. Dans le verset, “ N'est-ce point
par l'évocation de Dieu que se tranquillisent les cœurs ?” (Sourate ar-Raad, 28), Dieu révèle qu’il n’y a qu’une
source de paix alors que certains la recherchent aux mauvais endroits. Le style de vie religieux commandé par
Dieu apportera à l’homme la paix et le bonheur dans le monde.
L’ignorance de ce fait mène à la dégénérescence morale, au malheur, au désespoir et à la dépression.
L’une des causes principales de cette corruption morale se situe dans l’idéologie darwiniste définissant
l’homme non pas comme le serviteur de Dieu mais comme un animal égoïste né du hasard. Il ne faut donc pas
s’attendre à ce qu’il ait des lois et des valeurs morales différentes de celles d’un animal. La vie est une lutte, les
êtres humains doivent être totalement impitoyables, se battant bec et ongles les uns contre les autres.
Cela correspond à un mépris total des valeurs morales. Dans son livre Defeating Darwinism (Battre le dar-
winisme), le professeur Phillip E. Johnson de l’Université de Californie, Berkeley, écrit sur les effets négatifs ap-
parus dans la société depuis les années 60 avec l’affaiblissement des croyances religieuses et la domination
d’une vision du monde matérialiste :
Il serait approximativement précis de dire que les années 60 marquèrent la seconde Déclaration Américaine de
l’Indépendance vis-à-vis de Dieu. On peut s’attendre à des conséquences morales et légales de grande portée
suite à une telle déclaration, et ce fut bien le cas.159
Le biologiste moléculaire Michael Denton affirme qu’il est impossible d’analyser les troubles ayant laissé
leurs marques au 20ème siècle sans prendre en compte le darwinisme :
Notre siècle serait incompréhensible sans la révolution darwinienne. Les courants sociaux et politiques qui ont
balayé le monde au cours des quatre-vingts dernières années auraient été impossibles sans sa sanction intel-
En revanche, l’amour et la crainte de Dieu assurent aux hommes une vie conforme aux valeurs morales
et un comportement agréé de Dieu. Cela permet à une société de progresser et de se renforcer. Sinon, les con-
flits, les guerres, les cruautés et l’injustice ne s’arrêteront jamais.
Dieu enjoint la bonté, la justice, l’honnêteté et l’ordre. Dans le Coran, Il révéla :
Et aux Madyan, leur frère Chuaïb : “O mon peuple, dit-il, adorez Dieu. Pour vous, pas d'autre divinité que
Lui. Une preuve vous est venue de votre Seigneur. Donnez donc la pleine mesure et le poids et ne donnez
pas aux gens moins que ce qui leur est dû. Et ne commettez pas la corruption sur la terre après sa réforme.
Ce sera mieux pour vous si vous êtes croyants.” (Sourat al-Araf, 85)
Et ne vous placez pas sur tout chemin, menaçant, empêchant du sentier de Dieu celui qui croit en Lui et
cherchant à rendre ce sentier tortueux. Rappelez-vous quand vous étiez peu nombreux et qu'Il vous a mul-
tipliés en grand nombre. Et regardez ce qui est advenu aux fauteurs de désordre. (Sourate al-Araf, 86)
d’un mensonge lugubre qui cherche à détourner les hommes de la voie qui inspire la joie. La joie naît du fait
que l’homme n’est pas solitaire, abandonné, sans amis et qu’il a un but précisé par Dieu.
En oubliant que Dieu créa les êtres humains dans un objectif précis, les sociétés sont condamnées à souf-
frir un délabrement moral et spirituel. La plupart des personnes qui s’adonnent à la drogue ou à l’alcool,
ayant tiré un trait sur leurs vies, les personnes qui souffrent de troubles psychologiques comme la dépression
et le stress ou les personnes qui commettent un suicide sont inconscientes du véritable objectif de leurs vies.
Bien qu’étant évolutionniste, Fred Coyle dit à propos de la philosophie nihiliste – selon laquelle la vie n’a
pas de sens et que les êtres humains ne valent rien – émanant de L’origine des espèces :
Je suis hanté par la conviction que la philosophie nihiliste que l’opinion censément éduquée choisit d’adopter
suite à la publication de L’origine des espèces engagea l’humanité dans une tendance à l’autodestruction au-
tomatique. C’est alors que commença le compte à rebours.167
Dieu créa tous les êtres humains pour Son service et insuffla en eux Sa propre âme. L’homme n’est pas
une entité issue du hasard et de substances inanimées, mais une entité créée par Dieu Tout-Puissant à qui Il
donna la raison et la conscience ainsi que toutes sortes de bienfaits. Les êtres humains ont la mission la plus
précieuse qui soit : satisfaire Dieu Tout-Puissant, Qui les créa, les fit naître de rien et leur accorda une âme et
une conscience. A tout moment dans nos vies, nous devrions obéir aux commandements divins avec le plus
grand soin et le plus grand enthousiasme, dans l’espoir de gagner Sa clémence et le paradis éternel en retour.
La véritable vie d’une personne se déroule dans l’au-delà, qui commencera après la mort. Dans notre monde,
la personne doit vivre de sorte à atteindre le paradis.
Dieu révèle dans le Coran que les êtres humains ne sont pas libres de toutes contraintes :
L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ? (Sourate al-Qiyamah, 36)
Pensiez-vous que Nous vous avions créés sans but, et que vous ne seriez pas ramenés vers Nous ? (Sourate
al-Muminune, 115)
Les darwinistes comme Richard Dawkins et Peter Singer comprennent cela parfaite-
ment. … Une fois que nous nous voyons comme un animal de plus dans le spectre
évolutionnaire, alors nous devons soit affirmer que notre morale s’applique à
tous les êtres vivants, soit nier que notre morale a la moindre base.
Généralement les darwinistes fournissent une sorte de mélange incohérent
des deux. Ils traitent certains animaux comme s’ils avaient le même statut
moral que les êtres humains et ils traitent les êtres humains à certains égards
comme s’ils étaient un simple animal. D’une part, ils défendront les droits des
animaux ; d’autre part, ils affirmeront que les êtres humains difformes, vieux
ou infirmes devraient être éliminés, par compassion, comme nous en té-
moignons à nos animaux domestiques.171
Les évolutionnistes s’attachent à représenter l’homme comme un animal afin
d’éradiquer toute valeur morale. Si l’homme était un animal, comme voudrait nous le faire
croire le darwinisme, alors le concept même de morale n’aurait aucune importance. Les Un exemple de souffrance
dommages que cela infligerait à la société sont au-delà de toute imagination. C’est infligée à des innocents
par la philosophie darwin-
pourquoi l’humanité entière doit se tenir sur ses gardes contre le darwinisme et ses men-
iste sociale. Les attaques
songes scientifiques. terroristes d’aujourd’hui
En assimilant l’homme à un animal, le darwinisme tente également d’imposer l’idée sont également le résultat
que le comportement animal et le comportement humain ne sont guère différents. Cela de valeurs darwinistes es-
timant que les êtres hu-
ouvre la voie à des attitudes indésirables telles que la violence, l’agression, l’égoïsme, la
mains sont des animaux et
concurrence impitoyable, le viol, l’homosexualité, héritées des soi-disant ancêtres ani- ne contribuant à l’human-
maux de l’homme, et celles-ci deviennent des comportements naturels pour les hommes. ité que par le sang versé,
Le scientifique évolutionniste Philip Jackson Darlington écrit par exemple : la souffrance et les larmes.
Le premier point est que l’égoïsme et la violence sont ancrés en nous, hérités de nos an-
cêtres animaux les plus reculés. La violence est, par conséquent, naturelle chez l’homme, un produit de l’évo-
lution.172
Toutes sortes de crimes deviennent donc normaux et justifiés. Il est même suggéré de les laisser impunis.
Dans Ever Since Darwin, Stephen Jay Gould affirme que ce fut l’expert italien en criminologie, le professeur
Cesare Lombroso qui initia l’idée :
Les théories biologiques de la criminalité étaient à peine nouvelles, mais Lombroso donna à l’argument une
nouvelle tournure évolutionniste. Les criminels nés ne sont pas dérangés ni malades ; ils sont littéralement
renvoyés à une étape évolutionniste précédente. Les caractères héréditaires de nos ancêtres primitifs
simiesques restent dans notre répertoire génétique. Quelques hommes infortunés sont nés avec un nombre
important inhabituel de ces caractères ancestraux. Leur comportement a pu être approprié chez les sociétés
sauvages du passé ; aujourd’hui nous les taxons de criminels. Nous pouvons avoir pitié du criminel né car il
ne peut se retenir… 173
Comme l’indique la description de l’idée de Lombroso, le fait de perpétrer un crime dépasserait la
volonté libre, dans la mesure où il s’agit d’un héritage des prétendus ancêtres animaux de l’homme. Cette
déclaration est totalement irréaliste. Dieu créa tous les êtres humains avec des ego inférieurs les incitant con-
stamment au mal, mais Dieu nous a pourvus également d’une conscience nous protégeant contre ces incita-
tions et nous permettant d’éviter le mal et de faire le bien. C’est précisément ce que révèle ce verset :
Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa
piété ! A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdu, certes, celui qui la corrompt. (Sourate ach-Chams, 7-10)
Tous les êtres humains sont donc conscients du bien ou du mal de leurs actes, et la correction de leurs
comportements. Chacun est responsable d’éviter le mal et d’accomplir le bien. Les personnes qui feront de
bonnes œuvres recevront la meilleure récompense, tout comme ceux qui se laisseront aller au mal seront in-
évitablement châtiés. La théorie de l’évolution, justifiant toutes les formes de crimes et d’immoralités, con-
duit les hommes au désastre, à la fois dans ce monde et le suivant.
commettre des massacres, perpétrer des actes de terrorisme et exterminer des hommes parce qu’ils sont
handicapés mentaux ou physiques ou qu’ils sont d’une race différente deviennent tout à fait “légitime”.
Le professeur américain E. A. Ross est en phase avec cette mentalité dangereuse dépréciant la valeur de
l’homme. D’après ce darwiniste social : “Le culte chrétien de la charité comme moyen de grâce a formé un
abri sous lequel des idiots et des crétins ont grimpé et se sont multipliés.” Encore selon Ross : “L’état rassem-
ble les sourds-muets sous son bras protecteur, et une race de sourds-muets est en voie de formation.” Dans la
mesure où ces éléments obstruent le développement évolutionniste naturel, il déclara que le moyen le plus
rapide d’améliorer ce monde consistait à abandonner ces individus à eux-mêmes afin qu’ils soient éliminés
par la sélection naturelle.176
Quelle cruelle opinion ! L’homme n’est-il pas doté d’une conscience qui lui commande de protéger le
faible, le laissé pour compte et le pauvre ? Si l’homme perd cette capacité à penser comme un être humain, il
se trouvera alors dans une position inférieure à celle des animaux, étant donné que les animaux font preuve
d’une grande solidarité et d’une grande coopération.
Ross n’est pas le seul darwiniste social à déprécier la vie humaine. L’évolutionniste Peter Singer, pro-
fesseur de bioéthiques à l’Université de Princeton, partage ses idées terrifiantes et va encore plus loin en af-
firmant que les hommes avec de graves handicaps physiques ne sont pas dignes de vivre. Il exprima sa
cruelle opinion en ces termes :
Si nous comparons un enfant humain gravement handicapé avec … un chien ou un cochon, par exemple,
nous trouverons souvent que les non-humains ont des capacités supérieures… Seule son appartenance à l’e-
spèce des homo sapiens fait que cet enfant défectueux soit traité différemment d’un chien ou d’un cochon.
Cependant l’espèce seule n’est pas importante moralement … 177
Singer alla jusqu’à suggérer que les handicapés mentaux puissent être tués au cours d’expériences scien-
tifiques ou même à des fins alimentaires ! Voici les mots exacts employés par Singer :
Les défectueux mentaux n’ont pas un droit à la vie, et peuvent par conséquent être tués pour s’en nourrir – si
nous venions à développer un goût pour la chair humaine – ou à des fins d’expérimentation scientifiques. 178
La logique darwiniste peut défendre une attitude aussi sauvage et aussi révoltante. Joseph Fletcher, ancien
président de Right to Die Society (La société du droit à mourir) a la même approche des handicapés mentaux :
Les humains sans un minimum d’intelligence ou de capacités mentales ne sont pas des personnes, quel que
soit le nombre de leurs organes actifs, quelle que soit la spontanéité de leurs processus vivants … [Les idiots]
Le 20 avril 1999, deux élèves américains de Columbine High School dans l’état du Colorado, Eric
Harris, 18 ans, et Dylan Klebold, 17 ans, attaquèrent leur école avec des armes et des bombes. Après
avoir tué douze élèves et un enseignant en l’espace d’une demi-heure, ils se suicidèrent.
Les fouilles des maisons des deux élèves après les attaques permirent de découvrir des documents et
des informations intéressantes. Dans un de ses écrits datant du 26 avril 1998, publié sur le site web
Westword basé à Denver, Eric Harris écrivait que lui et Klebold allaient mettre en application “la sélec-
tion naturelle” dans leur école :
“En avril, moi et V [Klebold appelé V pour Vodka dans les journaux] prendrons notre revanche et fer-
ons parler de la sélection naturelle. Armés de ce qui suit : un sac de terroriste plein de bruyants cri-
quets, de bruyants criquets attachés à des bidons de WD40, des bombes à pipe avec… un tas d’éclats
d’obus, de bombes à feu, de bombes à gaz chloré, et de bombes au CO2.”1
Par ailleurs, Harris portait un T-Shirt avec écrit “NATURAL SELECTION” (sélection naturelle) au mo-
ment de l’attaque.2
Il semble à partir de leurs écrits, que leur acte était un acte de revanche contre les professeurs et les étu-
diants qu’ils considéraient “inférieurs”.3
La plupart des traces écrites laissent voir que Harris se referait constamment à la sélection naturelle et
au concept de supériorité. Dans les trois vidéos qu’ils enregistrèrent avant l’attaque, les deux se dis-
aient plus “évolués” que les autres et avaient le sentiment d’être “au-dessus des humains”.4
En avril, comme Harris l’avait écrit dans son journal, lui et Klebold entrèrent dans le Columbine High
School avec des armes similaires à ceux dont ils avaient parlé et commencèrent à massacrer les étudi-
ants. Tous deux étaient connus dans leur lycée pour leur admiration pour Hitler. Ils portaient des t-
shirts avec des emblèmes svastikas. Par ailleurs, le jour de leur attaque correspondait au 110 ème
anniversaire d’Hitler.
Les deux garçons étaient des élèves ordinaires du lycée avec des familles stables, dont personne n’au-
rait imaginé qu’ils auraient pu perpétrer une telle attaque. D’après leurs journaux, ils semblaient en-
tretenir de bonnes relations avec leurs familles et n’avaient pas de problèmes particuliers avec eux.
Leur côté particulièrement agressif qui les conduisit à commettre une attaque psychopathe a dû trou-
ver son terreau dans l’éducation qu’ils reçurent. Ils utilisaient le concept de “sélection naturelle” qu’ils
avaient appris à l’école afin de résoudre leurs problèmes avec leurs camarades qu’ils croyaient les
avoir rejetés. Il n’est pas étonnant que des individus éduqués pour croire que la vie est une lutte à mort,
qu’il faut lutter pour survivre, que les forts doivent écraser les faibles, que la vie humaine n’a pas de
valeur et que les êtres humains sont comme des animaux, lancent des attaques rattachées au concept de
sélection naturelle.
La vision de la vie acquise par l’éducation reçue est imposée par le darwinisme. Les personnes qui ap-
prennent la concurrence impitoyable de la sélection naturelle dans les manuels et en classe et qui
s’imaginent que c’est là le seul moyen de survivre peuvent considérer la haine et l’inimité comme
légitimes. Elles seront par conséquent capables de perpétrer des actes similaires.
Cependant, lorsque l’éducation se fait à la lumière des valeurs morales du Coran plutôt que celle des
dogmes comme la sélection naturelle, les jeunes gens et par extension la société entière chercheront à
être cléments, à ressentir de l’amour, de l’affection, de l’amitié et à assurer la paix et la tranquillité
plutôt que la haine et le conflit. La solution à la dégénérescence morale repose dans le renversement in-
tellectuel de la philosophie qui y mène et par son remplacement par les valeurs morales recommandées
par le Coran.
1. CNN, "Columbine Killer Envisioned Crashing Plane in NYC," 6 December 2001, http://edition.cnn.com/2001/US/12/05/columbine.diary/
2. Denver Rocky Mountain News, 25 June 1999, pp. 4A, 14A
3. Antonio Mendoza, "High School Armageddon," http://www.mayhem.net/Crime/columbine.html
4. Ibid.
A mencèrent à spéculer sur la manière dont le comportement social humain, les émotions, les juge-
ments et les idées – tous les attributs de l’esprit humain – avaient pu être façonnés par l’évolution.
Selon l’erreur la plus répandue, si l’apparence et le fonctionnement de notre corps furent façonnés par l’évo-
lution, alors le comportement de notre corps a également dû être façonné par l’évolution. Les évolution-
nistes, incapables d’expliquer la naissance des structures biologiques chez les êtres vivants, se mirent à
inventer des contes à propos de la dite évolution de l’âme humaine.
Dans La filiation de l’homme, Darwin défendait l’idée que dans le futur l’évolution allait constituer le
fondement de la psychologie :
J’entrevois dans un avenir éloigné des routes ouvertes à des recherches encore bien plus importantes. La psy-
chologie sera solidement établie sur une nouvelle base, c’est-à-dire sur l’acquisition nécessairement graduelle
de toutes les facultés et de toutes les aptitudes mentales, ce que jettera une vive lumière sur l’origine de
l’homme et sur son histoire. 181
La première tentative détaillée d’explication des origines du comportement humain et animal en termes
évolutionnistes vint d’Edward O. Wilson, entomologiste à Harvard. En dépit de l’échec complet de cette ini-
tiative, elle fut reconnue comme de “la sociobiologie”.
Dans Sociobiology : The New Synthesis (Sociobiologie : la nouvelle synthèse), publié en 1975, Wilson
défendait que le comportement animal avait un fondement complètement biologique. Se
basant sur l’évolution biologique, il pensait que des gènes particuliers contrôlaient le
comportement humain et animal. Son véritable domaine d’expertise était les insectes,
auxquels il fit référence dans les 26 premiers chapitres de son ouvrage. Dans le 27ème
chapitre, il tenta d’adapter ses idées aux êtres humains. Son livre publié en 1978,
Human Nature (La nature humaine) spéculait que les gènes humains étaient respon-
sables de comportements tels que la haine, l’agression, la xénophobie, l’amitié,
l’homosexualité et les différences caractéristiques entre les hommes et les femmes.
Aucune des théories de Wilson ne dépassait le stade de la conjecture.
Aucune découverte scientifique ne vint en effet corroborer les opinions de
Wilson. Au contraire, toutes les données scientifiques ont démontré qu’elles
étaient complètement fausses.
Wilson pensait que les êtres vivants n’étaient rien moins que des por-
teurs de gènes et que leur responsabilité majeure était de transmettre ces
… Aucune espèce, y compris la nôtre, ne possède un objectif au-delà des impératifs créés par sa propre his-
toire génétique (c’est-à-dire l’évolution)… L’espèce manque tout but externe à sa propre nature biologique.185
Autrement dit, si la continuation des gènes était le seul but, alors les êtres humains responsables de leur
protection devraient être aussi égoïstes et impitoyables que possible dans l’intérêt de leurs gènes. Les gènes
dits égoïstes seraient alors les vainqueurs de cette compétition. Dans The Selfish Gene (Le gène égoïste),
Dawkins résume son point de vue darwiniste :
Nous, et tous les autres animaux, sommes des machines créées par nos gènes. Comme les gangsters de
Chicago triomphants, nos gènes ont survécu, dans certains cas pendant des millions d’années, dans un
monde hautement concurrentiel. Cela nous laisse en droit d’attendre certaines qualités dans nos gènes.
J’indiquerai que la qualité prédominante escomptée dans un gène triomphant est l’égoïsme impitoyable. Cet
égoïsme génétique suscitera habituellement de l’égoïsme dans le comportement individuel. Cependant,
comme nous le verrons, il existe des circonstances spéciales dans lesquelles un gène peut mieux atteindre ses
propres buts égoïstes en encourageant une forme limitée d’altruisme au niveau des animaux individuels.
“Spécial” et “limité” sont des mots importants dans la phrase précédente. Nous pouvons espérer croire le
contraire, mais l’amour universel et le bien-être des espèces dans leur ensemble sont des concepts qui n’ont
tout simplement pas de sens évolutionniste.186
Dans son ignorance, Dawkins déclare que puisque les gènes portés par les êtres humains sont égoïstes,
l’homme doit aussi être égoïste. Ceci étant, les "robots égoïstes" peuvent recourir à n’importe quelle mesure
Les gènes sont des structures inanimées constituées d’atomes et dépourvues d’intelligence. Il est insensé de s’y référer
comme à des entités conscientes à même de prendre des décisions et de faire des sélections. La psychologie évolutionniste
est néanmoins, basée sur ce non-sens.
Alors que la plupart associait ces événements à la dégénérescence morale ou à des troubles mentaux, Steven
Pinker, un professeur en psychologie du Massachussets Institute of Technology, proposa une explication terrifi-
ante : la contrainte génétique. Dans son article publié dans le New York Times, Pinker prétendait que le meurtre
d’un bébé le jour de sa naissance n’indiquait pas une maladie mentale parce qu’il s’agissait d’une pratique ac-
ceptée dans de nombreuses cultures au cours de l’histoire :
Le meurtre d’un bébé est un acte immoral, et nous exprimons souvent notre indignation envers l’acte immoral
en invoquant la maladie. Mais les motifs humains normaux ne sont pas toujours moraux et le néonaticide ne
doit pas être un produit du mauvais fonctionnement de circuits neuronaux ou d’un dysfonctionnement d’édu-
cation.1
La partie la plus frappante du discours de Pinker est la phrase “mais les motifs humains normaux ne sont pas
toujours moraux”. Cela révèle l’anormalité de son mode de pensée. En d’autres termes, même si certains com-
portements sont immoraux, ils peuvent être légitimes parce qu’ils sont des motifs “normaux” propres aux êtres
humains. Selon Pinker, le meurtre d’un bébé sous des circonstances nécessaires est un comportement censé-
ment “normal”. D’après les déclarations fictives des évolutionnistes, les mères dans des conditions primitives
doivent faire un choix difficile entre prendre soin de leur progéniture déjà existante et nourrir les nouveaux-
nés. Si un bébé naît malade ou semble avoir peu de probabilités de survivre, alors elle peut choisir de l’éliminer
pour procréer une fois encore. Cette hypothèse n’est ni scientifique ni vraie. La mentalité darwiniste oblige
néanmoins Pinker à endosser cette barbarie.
L’idée avancée par Pinker et d’autres comme lui sont évidemment très dommageables à la société. Quand le
concept de contrainte génétique est mis en avant dans les choix moraux, alors le meurtrier peut dire : “Je devais
le faire, ce sont mes gènes qui m’y ont poussé.” Dans ce cas-là, puisque les gènes ne peuvent pas être punis, il
n’y a ni crime ni criminel. Pinker néglige la raison et la conscience s’imaginant que tout peut s’expliquer en ter-
mes de gènes. Suite à la réaction du public, il fit quelques modifications dans sa terminologie, s’enlisant dans
une incohérence interne.
Ils nous le font voir non pas comme une horreur morale mais comme une adaptation évolutionniste codée géné-
tiquement… 2
Pinker parvient à défendre ses positions bien qu’elles ne reposent sur aucune preuve scientifique. L’une des cri-
tiques de Pinker s’adressait au fait que ces idées reposaient seulement sur des conjectures issues des percep-
tions du monde illusoire des évolutionnistes. Ferguson remit en question la logique de Pinker à cause de son
manque de preuves. Le fait est que toute la psychologie évolutionniste est érigée sur des conjectures creuses et
sur la capacité d’imagination. Dans son livre The Wedge of Truth (Morceau de vérité), Phillip Johnson écrit :
En somme, la psychologie évolutionniste procède en érigeant une montagne de spéculation sur la base de
preuves fragmentées à propos des cultures primitives.3
La conjecture se solidifie en fait ; le fait devient alors la base d’une autre conjecture, qui implique ensuite
d’autres prémisses factuelles, et ainsi de suite.4
1. Steven Pinker, "Why They Kill Their Newborns," New York Times, 2 November 1997.
2. Andrew Ferguson, "How Steven Pinker's Mind Works", The Weekly Standard, January 12, 1998, p. 16.
3. Philip Johnson, The Wedge of Truth, Intervarsity Press, Illinois, 2000, p. 113.
4. Andrew Ferguson, "How Steven Pinker's Mind Works," The Weekly Standard, p. 16.
Si les gènes contrôlaient réellement le comportement, notre système de justice et son principe directeur de protec-
tion égale ne seraient pas les seules victimes. Comment notre concept d’égale opportunité pourrait-il survivre ? Et
l’idée du mérite ? Pensez simplement à l’effrayante “génétocracie” décrite dans le film Gattaca (et remarquez les let-
tres composant le mot), un monde dans lequel les enfants sont assignés à des castes à la naissance, du fait de l’éval-
uation de leurs capacités intellectuelles et du potentiel professionnel inscrits dans leur ADN.190
Dans son article, Collins décrit le manque de logique dans le fait de croire que le comportement est codé
dans les gènes avec une citation du biologiste Johnjoe McFadden :
Pour élaborer sur une métaphore offerte par le biologiste Johnjoe McFadden, chercher les gènes codant nos com-
portements uniques et les autres produits de notre esprit équivaut à analyser les ficelles d’un violon ou les
touches d’un piano dans l’espoir d’y trouver l’empereur Concerto. En effet, le génome humain peut être pensé
en terme de plus grand orchestre avec chacun de nos quelques trente mille gènes représentant un instrument
unique jouant le concert merveilleux et imposant qu’est la biologie moléculaire. Chaque instrument est es-
sentiel, et il doit être en accord pour produire le son musical adéquat (et hautement sophistiqué). De la même
manière, les gènes sont essentiels au développement du cerveau et doivent être “en accord” afin de produire
des neurones et des neurotransmetteurs fonctionnels. Mais cela n’implique carrément pas que les gènes font
plus de choix que le violon ou le piccolo n’écrit de sonates.191
Collins consacre la fin de son article à éclairer une autre raison expliquant pourquoi les qualités hu-
maines ne peuvent pas découler de l’ADN en attirant l’attention sur la création supérieure de Dieu :
Pour nombre d’entre nous, il existe encore une autre raison puissante, tout à fait distincte des mécaniques de
la science, de rejeter le concept selon lequel l’ADN est la substance centrale de notre humanité. C’est la foi en
une puissance supérieure… Bien sûr, certains scientifiques et écrivains rangent cette notion spirituelle au
rang de pure superstition. Ainsi Richard Dawkins a observé que “nous sommes des machines construites par
l’ADN dont l’objectif est de faire des copies du même ADN… C’est la seule raison de vivre de tout objet vi-
vant.” Vraiment ? N’y a-t-il rien chez les êtres humains de différent d’une bactérie ou d’une limace ?
La notion selon laquelle la science seule détient tous les secrets de notre existence est devenue une religion à
part entière… La science est la voie pour comprendre le naturel, bien sûr ; mais la science ne nous donne au-
cune raison de nier qu’il existe des aspects de l’identité humaine qui tombent en dehors de la sphère de la na-
ture, et donc en dehors de la sphère de la science.192
Comme le remarquait Collins, les chaînes de molécules composées de carbone, d’hydrogène, de ni-
trogène et d’oxygène ne peuvent doter une personne de sentiments d’amour, de dévouement, de plaisir
procuré par l’art, de réjouissance, d’émotions maternelles, de désir ou de sacrifice de soi. Si l’âme est déduite,
l’être humain n’est rien de plus que de la chair et des os. Les gènes, qui sont eux-mêmes des entités
matérielles, ne permettent pas à cet assemblage de chair et d’os de penser, de faire des calculs mathéma-
tiques, d’apprécier la nourriture avalée, de penser avec nostalgie à un ami absent, ou d’être satisfait de voir
une belle chose. Un être humain est une entité créée par Dieu, très différente et distincte du corps, du
cerveau, des cellules et des gènes. Dieu précise dans le Coran que l’être humain est une entité dotée d’une
âme par Dieu :
Il a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa de-
scendance d'une goutte d'eau vile ; puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit. Et Il vous a
assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! (Sourate as-Sajda, 7-9)
L’âme humaine est insufflée à l’homme par Dieu. Les matérialistes évolutionnistes, peu disposés à ac-
cepter l’existence de Dieu et la présence de caractéristiques métaphysiques chez l’homme, cherchent à répan-
dre le mensonge stipulant que tout est codé dans les gènes – ce qui ne peut évidemment pas créer l’âme
humaine.
En réalité, cette croyance perverse n’est nullement nouvelle. Elle a traversé l’histoire sous le nom de pa-
ganisme. A l’instar des hommes qui fabriquaient des idoles en bois pour en faire leurs divinités, la théorie de
l’évolution défend l’idée selon laquelle les gènes sont l’objectif et le créateur de tout. (Dieu est au-delà de
cela.) Ce point de vue primitif et dogmatique, dont on espérait dériver une base pour la théorie de l’évolu-
tion, fut réfuté par les découvertes scientifiques. Même Collins, qui mena des recherches historiques sur les
gènes, affirme ouvertement que les gènes n’ont en réalité aucun pouvoir et que les êtres humains sont des en-
tités métaphysiques.
CONCLUSION
“Délabrement moral pire que le délabrement économique !”, “La prostitution des enfants… ”, “Le viol
est naturel selon les jeunes britanniques”, “Quatre cent couples homosexuels et lesbiens se marient en
Finlande”, “Le mariage des gays”, “La colère refuse de s’apaiser”, “Il n’y a pas de fin à la corruption”, “Le
cauchemar de la corruption”, “La consommation de drogues commence à 13 ans”, “L’oppression partout”,
“La guerre contre la famine”, “Le cauchemar se poursuit”, “Une année de guerre, de scandale et de révolte”,
“Les Serbes imitent les nazis” “Des civils écrasés par des tanks”, “La terre est comme une poudrière”, “Le
monde affligé par les larmes et le feu”, “L’explosion du crime”, “L’alcool consommé comme de l’eau”, “La je-
unesse européenne s’abandonne à l’alcool”, “Les Etats-Unis ne parviennent pas à contenir la violence”,
“L’humanité a disparu”, “Le délabrement spirituel”, “La jeunesse américaine face à la déchéance morale”,
“L’humanité va vers la solitude”…
Ce sont là quelques exemples de titres qui apparaissent tous les jours dans les journaux. Les récits de
ce genre sont si nombreux que la plupart des gens finissent par s’y habituer. Ils ne trouvent plus rien d’extra-
ordinaire aux combats constants, aux conflits et à l’anarchie qui déchirent le monde, à l’opposition armée
d’une même nation, à la corruption, à l’absence de mains charitables tendues vers les indigents, au
développement croissant des désordres psychologiques tels que le stress ou la dépression, au nombre crois-
sant de suicides. Le monde entier semble avoir adopté un style de vie conflictuel, troublé et tendu où l’injus-
tice et la cruauté règnent en toute suprématie.
Dans la mesure où tous ces phénomènes sont jugés naturels et comme les conséquences inévitables de
la nature humaine, les hommes finissent par les accepter. Ce sont en réalité les conséquences de la vision
matérialiste et darwiniste ancrée chez les hommes. Le darwinisme social étudié dans ce livre occupe une par-
tie importante de cette vision.
En toute inconscience, les hommes sont encouragés à mener une vie darwiniste-matérialiste. A quoi se
résume-t-elle : se désintéresser et s’insensibiliser à la pauvreté des pays du Tiers-monde et à la souffrance des
opprimés ; à faire preuve d’égoïsme, à propager la haine, la vengeance, la concurrence dans le monde des af-
faires et ailleurs ; à ne faire preuve que de peu d’amour ou d’affection à l’égard de ses congénères. Comme
nous avons pu le voir au travers de ce livre, la vision du monde darwiniste matérialiste rend légitime et en-
courage toutes les formes de corruption, en allant du viol jusqu’à la guerre.
En fait, chaque homme souffre de cette perception du monde d’une façon ou d’une autre. Nombreux
sont ceux qui sont malheureux, soucieux, tendus qu’il s’agisse d’un étudiant noir soumis à des attaques
racistes ou de vieux parents abandonnés par leurs enfants égoïstes, des ouvriers forcés à travailler dans des
conditions terribles pour un salaire de misère ou des jeunes gens qui s’imaginent que la vie n’a pas de but et
qui s’attirent des problèmes en menant une vie délurée et irresponsable.
684
Harun Yahya
NOTES
1. Herbert Spencer, Social Status, 1850, pp. 414-415. 33. Isaac Asimov, The Golden Door: The United States from 1876 to
2. Richard Hofstadter, Social Darwinism in American Thought, Rev. 1918, Boston: Houston Mifflin Company, 1977, p. 94.
Ed., Boston: Beacon Press, 1955, p. 41. 34. Milner, Encyclopedia of Evolution, p. 412.
3. Mark Kingwell, "Competitive States of America, Microsoft 35. Stephen T. Asma, "The New Social Darwinism: Deserving
proves it: we're still wrestling with that treasured national ideal," Your Destitution," The Humanist, 1993, 53(5):11, 10/3.
New York Times, June 25, 2000; http://www.spaceship- 36. Sahih al-Bukhari, Al-Adab Al-Mufrad; al-Hakim and al-
earth.org/Letters/Editor/Competitive_States_of_America.htm Baihaqi.
4. "Modern History Sourcebook: William Graham Sumner (1840- 37. Karl A. Schleunes, The Twisted Road to Auschwitz, Urbana, IL:
1910): "The Challenge of Facts;" http://www.fordham.edu/hal- University of Illinois Press, 1970, pp. 30, 32 ; Jerry Bergman,
sall/mod/1914sumner.html "Eugenics and Nazi Racial Policy," p. 118.
5. Stephen Jay Gould, The Mismeasure of Man, New York: W.W. 38. Sidney M. Mintz, American Scientist, vol.60, May/June 1972,
Norton and Company, 1981, p. 72. p. 387.
6. Francis Darwin, The life and Letters of Charles Darwin, D. 39. John C. Burham, Science, vol.175, February 4, 1972, p. 506.
Appleton and Co., 1896, vol. 2, p. 294. 40. Edwin G. Conklin, The Direction of Human Evolution, New
7. "Darwin as Epicurean: An Interview with Benjamin Wiker," York, NY: Scribner's, 1921, p. 34.
http://www.touchstonemag.com/docs/issues/15.8docs/15- 41. "Evolution and Ethnicity;" http://www.ncl.ac.uk/lifelong-
8pg43.html learning/distrib/darwin/08.htm
8. Thomas R. Malthus, An Essay on the principle of population as it 42. George Gaylord Simpson, "The Biological Nature of Man,"
affects the future improvement of society, Reprint, London: Reeves Science, vol.152 (April 22, 1966), p. 475.
and Turner, (1798) 1878, p. 412. (emphasis added) 43. Henry Fairfield Osborn, "The Evolution of Human Races,"
9. Ibid., pp. 411, 430-431. (emphasis added) Natural History, January/February 1926; 2nd pub. Natural
10. Karl Polanyi, The Great Transformation, Boston: Beacon Press, History, vol. 89, April 1980, p. 129.
1957, p. 112. 44. James Ferguson, "The Laboratory of Racism," New Scientist,
11. Ibid. vol. 103, September 27, 1984, p. 18.
12. Sir Gavin de Beer, Charles Darwin, London : Thomas Nelson & 45. Stephen Jay Gould, "Human Equality is a Contingent Fact of
Sons, 1963. History," Natural History, vol.93, November 1984, p. 28.
13. C. Darwin, On the Origin of Species by Means of Natural 46. Charles Darwin, The Descent of Man, 2nd ed., New York: A L.
Selection, London, 1859, 2nd edition 1964, Cambridge:Harvard Burt Co., 1874, p. 178.
University Press, p. 64. 47. Matt Ridley, Nature Via Nurture, Chapter One, "The Paragon
14. Ibid. of Animals."
15. Hofstadter, Social Darwinism in American Thought, p. 88. 48. Charles Darwin, The Voyage of the Beagle, edited David
16. Ian Taylor, "Historical Sketch: Robert Thomas Malthus (1766- Amigoni, London: Wordsworth, 1997, p. 477.
1834);" http://www.creationism.org/csshs/v04n3p18.htm 49. "Evolution and Ethnicity;" http://www.ncl.ac.uk/lifelong-
17. Ian Taylor, In the Minds of Men, Toronto: TFE Publishing, 3rd. learning/distrib/darwin/08.htm
ed., 1991, p. 65. 50. Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, Vol. I,
18. Jerry Bergman, "Darwin's Influence on Ruthless Laissez Faire 1888. New York:D. Appleton and Company, pp. 285-286.
Capitalism," March 2001; 51. Stephen Jay Gould, Ontogeny and Phylogeny, Cambridge,
http://www.icr.org/pubs/imp/imp-333.htm Mass: Harvard University Press, 1977 , p. 127.
19. Robert Hunter, Poverty, New York: Torchbooks, 1965. 52. Thomas Huxley, Lay Sermons, Addresses and Reviews, New
20. Jeanne Stellman, Susan Daum, Work is Dangerous to Your York, NY: Appleton, 1871, p. 20.
Health, New York: Random House Vintage Books, 1973. 53. Robert Lee Hotz, "Race has no Basis in Biology, Researchers
21. Otto Bettmann, The Good Old Days! They Were Terrible! New Say," Los Angeles Times, February 20, 1997.
York: Random House, 1974, p. 68. 54. Ibid.
22. Ibid., p. 70. 55. Natalie Angier, "Do Races Differ? Not Really, DNA Shows,"
23. Howard Zinn, A People's History of the United States, New New York Times, August 22, 2000.
York: Harper Collins, 1999, p. 255. 56. Ibid.
24. Ibid. 57. Ibid.
25. Bettmann, The Good Old Days! They Were Terrible!, p. 71. 58. Tony Fitzpatrick, "Genetically Speaking, Race Doesn't Exist in
26. Ibid. Humans;" http://www.eurekalert.org/pub_releases/1998-
27. Kenneth Hsu, The Great Dying; Cosmic Catastrophe, Dinosaurs 10/WUiS-GSRD-071098.php (emphasis added)
and the Theory of Evolution, New York, Harcourt, Brace, 59. Ibid.
Jovanovich, 1986, p. 10. 60. Sribala Subramanian, "The Story in Our Genes;" Time, January
28. Joseph F. Wall, Andrew Carnegie, New York: Oxford University 16, 1995, p. 38.
Press, 1970, p. 364. 61. Ibid.
29. Richard Milner, Encyclopedia of Evolution, 1990, p. 72. 62. Jim Knapp, Imperialism: The Struggle to Be Superior,
30. Wall, Andrew Carnegie, p. 389. http://www-
31. William Ghent, Our Benevolent Feudalism, New York: personal.umich.edu/~jimknapp/papers/Imperialism.html
Macmillan, 1902, p. 29. 63. Encyclopedia Britannica, 1946 edition, vol. 12, p. 122A.
32. Hofstadter, Social Darwinism in American Thought, p. 49. 64. Gertrude Himmelfarb, Darwin and the Darwinian Revolution,
C
e qui est expliqué dans ce livre est une vérité essentielle qui a surpris de nombreuses personnes
et a changé leur vision de la vie. Cette vérité peut être résumée ainsi : "Tous les événements et
objets que nous rencontrons dans notre vie – les bâtiments, les gens, les villes, les voitures,
les lieux – en fait, tout ce que nous voyons, tenons, touchons, sentons, goûtons et entendons – existe
par la vision et les perceptions que notre cerveau créé."
On nous apprend dès l'école que ces images et ces sensations sont provoquées par l'existence d'un
monde extérieur matérialisé au niveau de notre cerveau. Cependant, la réalité est bien différente; nous ne
voyons jamais les matériaux qui existent vraiment et nous ne touchons jamais la matière elle-même. En
d'autres termes, chaque entité matérielle dont nous croyons à son existence réelle dans nos vies, n'est, en
fait, qu'une vision créée dans notre cerveau.
Ceci n'est pas une spéculation philosophique. C'est un fait empirique
qui a été prouvé par la science moderne. Aujourd'hui, tout scientifi-
que spécialiste en médecine, biologie, neurologie ou dans tout
autre domaine lié à l'étude du cerveau répondrait à la ques-
tion, à propos de la manière dont se forme notre vision du
monde et l'endroit où elle se situe, que nous voyons le
monde dans le centre visuel qui se trouve dans notre
cerveau.
Ce fait a été scientifiquement prouvé au 20ème siè-
cle, et bien qu'il puisse nous sembler surprenant, il
implique nécessairement de répondre à ces deux
questions ; "Si nos vies sont des vues créées dans
nos cerveaux, alors qu'est-ce qui crée ces visions ?
Et qu'est-ce qui perçoit ces images dans nos cer-
veaux alors qu'il n'a pas d'organe visuel et les ap-
précie, ressent de la fébrilité et de la joie à leur
vue ?" Dans ce livre, vous trouverez les réponses à
ces deux importantes questions.
Tous les évènements qui font partie de notre vie – les individus, les
édifices, les villes, les voitures, bref tout ce que nous pouvons voir,
tenir, toucher, sentir, goûter et entendre tout au long de notre vie –
sont en réalité des visions et des sentiments formés dans notre cerveau.
690
Harun Yahya
L
e sujet sur "La vraie nature de la matière" a été critiqué par certaines personnes. Ayant mal com-
pris l'essence du sujet en question, elles prétendent que ce qui est expliqué comme le secret der-
rière la matière est identique à la philosophie panthéiste (wahdat al-woujoud).
Premièrement, il faut bien préciser que l'auteur de ce livre est un Musulman qui est fortement lié à la
Sunnah; il n'est pas soufi, il ne défend pas la discipline de wahdat al-woujoud.
Cependant, on devrait également se rappeler que la doctrine de wahdat al-woujoud a été défendu
par des savants musulmans importants tel que Moheïddine Ibn 'Arabi. Il est vrai que plusieurs savants
musulmans qui décrirent le concept de wahdat al-woujoud dans le passé, le firent en considérant cer-
tains sujets mentionnés dans ces livres. Mais, ce qui est expliqué dans ces livres n'est pas la même chose
que la discipline de wahdat al-woujoud.
Certains défenseurs de l'idée de wahdat al-woujoud furent influencés par des idées erronées et firent
certaines affirmations contraires au Coran et à la Sunnah. Ils nièrent, par exemple, complètement la créa-
tion divine. Cependant, nulle part dans ces livres où ce sujet est traité, on ne peut trouver une explication
de la sorte. Le chapitre en question affirme qu’Allah a créé tous les êtres et qu'Il voit les originaux de ces
êtres, tandis que les hommes ne peuvent voir que les images de ces êtres formées dans leurs cerveaux.
Les montagnes, les prairies, les fleurs, les hommes, les mers, bref tout ce que nous voyons et toutes
choses qu’Allah nous informe dans le Coran qu'elles existent et qu'Il les a créées à partir de rien, sont
bien créés et existent sans doute. Mais les hommes ne peuvent pas voir, sentir ou entendre la réelle nature
de ces créations avec leurs organes sensoriels. Ce qu'ils voient et sentent sont seulement les copies qui se
créent dans leurs cerveaux. Ceci est un fait scientifique enseigné dans toutes les écoles en particulier les
facultés de médecine. Le même phénomène s'applique au texte que vous êtes en train de lire ; vous ne
pouvez ni voir ni toucher la vraie nature de celui-ci. La lumière provenant du texte original est convertie
en signaux électriques par certaines cellules de vos yeux, ces signaux sont envoyés au centre visuel situé
à l'arrière de votre cerveau. C'est à cet endroit où la vision de ce texte prend forme. En d'autres termes,
vous ne lisez pas un texte qui est devant vos yeux ; mais, bien un texte créé dans le centre de vision situé
à l'arrière de votre cerveau. Le texte que vous lisez en ce moment est une "copie du texte" à l'intérieur de
votre cerveau. L'article original est seulement visible par Allah.
En conclusion, le fait que la matière soit une illusion fabriquée par nos cerveaux ne représente pas un
"rejet" de celle-ci, mais plutôt une source d'informations sur sa vraie nature : car personne ne peut entrer
en contact avec son original.
INTRODUCTION
L
orsque vous regardez par la fenêtre, vous pensez voir une image avec vos yeux, c’est de cette ma-
nière que l'on vous a appris à penser. Mais, en réalité ce n'est pas ainsi que cela fonctionne, car
vous ne voyez pas le monde avec vos yeux. Vous ne percevez de ce monde que l'image créée par
votre cerveau. Ce n'est ni une intuition, ni une spéculation philosophique, mais une vérité scientifique.
Pour mieux comprendre ce concept, nous devons saisir comment notre système visuel fonctionne.
L'œil a pour mission de transformer la lumière en signaux électriques grâce aux cellules rétiniennes. Ce
signal électrique atteint ensuite le centre de vision dans notre cerveau. Les signaux forment alors l'image
de ce que vous voyez quand vous regardez par la fenêtre. En d'autres termes, ce que vous voyez est créé
dans votre cerveau. Vous percevez l'image renvoyée par votre cerveau, non celle vue à partir de votre fe-
nêtre. Par exemple, sur l'image à votre droite, la lumière qui vient de l'extérieur est projetée dans les yeux
de la personne. Cette lumière est transmise au minuscule centre visuel situé à l'arrière du cerveau, après
avoir été transformée en signaux électriques par les cellules oculaires. Ce sont ces signaux électriques qui
forment l'image dans le cerveau. En réalité, si nous ouvrons le cerveau, nous pourrions constater qu'il
n'existe aucune image. Cependant, une certaine conscience dans notre esprit reçoit les signaux électri-
ques sous forme d'images. Le cerveau perçoit alors les signaux électriques sous forme d'images, pourtant
celui-ci n'a ni œil, ni cellule oculaire, ni rétine. Mais alors, à qui appartient cette conscience dans le cer-
veau ?
On peut se poser la même question à propos du livre que vous êtes en train de lire. La lumière qui ar-
rive à vos yeux est convertie en signaux électriques et atteint votre cerveau, c’est à ce moment précis que
la vision de ce livre se forme. En d'autres termes, le livre que vous êtes en train en ce moment de lire n'est
pas à l'extérieur, il est en fait à l'intérieur de vous, dans le centre visuel situé à l'arrière de votre cerveau.
Puisque vous ressentez la rigidité du livre dans vos mains, vous pourriez penser que le livre est à l'exté-
rieur. Cependant, cette sensation de rigidité provient également du cerveau. Les nerfs situés aux extrémi-
tés de vos doigts transmettent l'information électrique au centre de contact situé dans votre cerveau. Et
lorsque vous saisissez le livre, vous ressentez sa rigidité et son poids, les pages qui glissent, l'aspect gra-
nuleux de la couverture ainsi que les coins de pages anguleux, toutes ces sensations se forment dans
votre cerveau.
Mais en réalité, vous ne pouvez jamais toucher la vraie nature de ce livre. Même si vous pensez que
vous touchez ce livre, c'est votre cerveau qui perçoit les sensations tactiles. En outre, vous ne savez même
pas si ce livre existe en tant que matière en dehors de votre cerveau. Vous interprétez simplement l'image
de ce livre à l'intérieur de votre cerveau. Cependant, vous ne devriez pas être leurré par le fait que ce
LUMIERE
SIGNAL
ELECTRIQUE
livre a été écrit par un auteur, que les pages ont été conçues par ordinateur et imprimées par un éditeur. Les
faits qui seront expliqués en temps voulu vous montreront que les personnes, les ordinateurs et les éditeurs
lors de chaque étape de la production de ce livre ne sont que des visions qui se forment dans votre cerveau
et vous ne pourrez jamais savoir si elles existent ou non à l'extérieur de votre cerveau.
Nous pouvons donc conclure que tout ce que nous voyons, touchons et entendons n'existe que dans
notre cerveau. C'est une vérité scientifique qui a été prouvée scientifiquement. Le point important est de ré-
pondre à la question ci-dessus et que cette vérité scientifique nous a mené à la poser ; qu'est-ce celui qui n'a
pas d'œil, mais qui regarde par la fenêtre dans nos cerveaux, qui tantôt s'amuse, tantôt s'impatiente de ce
qu'il voit ? Ceci sera expliqué dans les pages suivantes.
UN FAIT SCIENTIFIQUE :
LE MONDE EXTERIEUR SE FORME DANS LE CERVEAU
N
ous sommes conscients que les différentes caractéristiques de ce monde sont perçues grâce à nos
organes sensoriels. Les informations collectées par ces organes sont converties en signaux électri-
ques, et chaque partie de notre cerveau les analyse et les traite. Après que ce processus d'interpré-
tation ait eu lieu à l'intérieur de notre cerveau, nous allons par exemple lire un livre, goûter une fraise, sentir
une fleur, toucher la texture d'un tissu en soie ou entendre le bruit des feuilles malmenées par le vent.
On nous a appris que les vêtements que nous touchons sont à l'extérieur de notre corps, comme le
livre que nous tenons à 30 centimètres de nous, ou le parfum des arbres pourtant loin de nous ou encore
le bruit des feuilles des arbres qui s'agitent dans le lointain. Cependant, tout ceci n'est que dans notre
imagination. Tous ces événements se forment dans notre cerveau.
A ce stade, nous faisons face à un autre fait étonnant ; il n'existe aucun son, aucune couleur ou image dans
notre cerveau. Tout ce que l'on peut trouver dans notre cerveau, ce sont des signaux électriques. Ceci n'est pas
une spéculation philosophique. C'est tout simplement la description scientifique de nos fonctions sensoriel-
les. Dans son livre Atlas du cerveau – Neurosciences du comportement : les nouveaux savoirs et leurs conséquences,
Rita Carter, journaliste scientifique, explique la manière dont nous percevons le monde :
Commençons par le commencement : nos organes sensoriels –yeux, oreilles, nez, langue et récepteurs so-
mato-sensoriels de l'épiderme. Chacun est spécialement adapté à son propre type de stimulus : molécules,
ondes ou vibrations. L'explication que nous cherchons n'est pas ici, car malgré leur fantastique diversité, ces
organes accomplissent tous le même travail : ils traduisent le type de stimulus qu'ils reçoivent en impulsions
électriques. Et toutes les impulsions se ressemblent. Il n'est nullement question de la couleur rouge ou des
premières notes de la Cinquième Symphonie de Beethoven – mais d'énergie électrique. En fait, les organes
des sens ne discriminent pas les influx sensoriels ; au contraire, ils les rendent homogènes.
Tous les stimuli sensoriels pénètrent dans le cerveau sous forme d'impulsions électriques qui, comme la
chute en cascade d'une rangée de dominos, se transmettent de neurone à neurone le long d'un circuit particu-
lier. Rien de plus. Au bout du trajet, aucun transformateur ne convertit à nouveau cette activité électrique en
ondes ou en molécules. Ces courants électriques aboutiront à la vision ou à l'odorat selon le type des neurones
stimulés.1
En d'autres termes, toutes les perceptions que nous avons dans ce monde (vue, odorat, goût, etc.) sont is-
sues de la même matière, c'est-à-dire de signaux électriques. En outre, c’est notre cerveau qui traduit ces si-
gnaux pour nous et les transforme en odeur, goût, image, son ou toucher. Il est étonnant de constater que le
cerveau, qui est fait de chair, puisse déterminer quel signal électrique doit être interprété en tant qu'odeur et
quel signal en tant que vision, et puisse traduire ce matériel en sensations et sentiments tellement différents.
Observons maintenant nos organes sensoriels et la manière dont nous percevons le monde.
Réflexion Toucher
Parler
Vue
Ouïe
Goût
Odorat
Nous vivons notre vie entière au sein de notre cerveau. Les gens que nous voyons, les fleurs que nous sentons, la musique que
nous écoutons, les fruits que nous savourons, l’humidité sur nos mains… Tout ceci se forme dans notre cerveau. En réalité, ni
les couleurs, ni les sons, ni les images existent dans notre cerveau. Les seules choses présentes dans le cerveau sont les si-
gnaux électriques. Cela signifie que nous vivons dans un monde formé de signaux électriques dans notre cerveau. Ce n'est ni
une option, ni une hypothèse, mais l’explication scientifique de la manière dont on perçoit le monde.
Ce ne sont pas nos yeux qui voient, mais c’est plutôt notre cerveau
En raison de l'éducation que nous avons reçue tout au long de notre vie, nous imaginons que nous
voyons le monde avec nos yeux. Finalement, nous arrivons généralement à la conclusion suivante ; nos
yeux sont une fenêtre sur le monde. Mais, la science nous prouve que nous ne voyons pas avec nos yeux.
Les millions de cellules nerveuses situées à l'intérieur des yeux sont responsables de la transmission des
messages au cerveau, comme le long d'un câble, afin de faire "voir" ce qui se passe. Si nous analysons l'in-
formation que nous avons apprise au collège, il est alors plus facile de comprendre la réalité de la vision.
La réflexion de la lumière d'un objet à travers le cristallin de l'œil, génère une image inversée sur la
rétine située à l'arrière du globe oculaire. Après quelques processus chimiques produits par les bâtonnets
et les cônes rétiniens, cette vision se transforme en impulsion électrique. Cette impulsion est alors trans-
mise par les influx au système nerveux situé à l'arrière du cerveau. Le cerveau traduit cet influx en une
vision représentative et tridimensionnelle.
Par exemple, lorsque vous observez les enfants qui jouent dans un parc, vous ne voyez pas les en-
fants et le parc avec vos yeux, car l'image de cette vision ne se forme pas devant vos yeux, mais à l'arrière
de votre cerveau.
Malgré cette explication simple, la physiologie de la vue est en réalité un processus extraordinaire.
Immanquablement, la lumière est convertie en signaux électriques, lesquels révèlent par la suite un
monde lumineux, tout en couleurs et en trois dimensions. R. L. Gregory, dans son livre Eye and Brain : The
Psychology of Seeing reconnaît ce fait important, et explique ainsi cette incroyable structure :
Nous recevons de minuscules images déformées et inversées dans les yeux, et nous voyons des objets solides
distincts dans notre environnement. A partir de simulations rétiniennes, nous percevons le monde des objets,
et ceci est ni plus ni moins un miracle.2
Toutes ces constatations nous mènent à la même conclusion. Au cours de notre vie, nous avons toujours
supposé que le monde existait en dehors de nous. Cependant, le monde est à l'intérieur de nous. Bien que
nous croyions que le monde se trouve à l'extérieur de nous, il se situe dans la plus petite partie de notre cer-
veau. Par exemple, le dirigeant d'une société peut considérer que l'immeuble de son entreprise, sa voiture
dans le parking, sa maison en bord de mer, son yacht et toutes les personnes qui travaillent pour lui, ses
avocats, sa famille et ses amis, tous ces éléments sont à l'extérieur de son corps. Cependant, toutes ces cho-
ses ne sont que des visions qui se forment dans son crâne, dans une partie minuscule de son cerveau.
Il n'est pas conscient de cette réalité et même s'il la connaissait, il n'y penserait pas. S'il se tient fièrement
près de sa voiture de luxe dernier cri, et qu'un grain de poussière ou une particule portée par le vent pénè-
tre dans son œil, il va peut-être se frotter doucement l'œil qui le démange, et en le rouvrant constater que
"les choses matérielles" sont à l'envers ou se sont déplacées sur les côtés. Il va alors se rendre compte que les
choses matérielles vues dans son environnement ne sont pas stables.
Ce qui est démontré ici, c’est que chaque personne durant sa vie est spectateur de tout ce qui lui arrive
à l'intérieur de son cerveau et à aucun moment ne peut être en contact direct avec les différents objets
matériels qui soi-disant créent son expérience. Les images que nous voyons sont des copies dans notre
cerveau des objets dont nous supposons qu'ils existent à l'extérieur de nous. Nous ne pouvons jamais sa-
voir dans quelle mesure ces copies ressemblent aux originaux, ou si les originaux existent eux-mêmes.
Bien que matérialiste, médecin et journaliste allemand Hoimar Von Ditfurth reconnaît ce fait scientifi-
quement :
Peu importe la manière d'argumenter, le résultat ne change pas. Ce qui se tient devant nous dans toute sa di-
mension et ce que nos yeux voient n'est pas le "monde". Ce n'est qu'une image du monde, une ressemblance,
une projection dont la combinaison avec l'original est sujette à discussion.3
Par exemple, lorsque vous jetez un coup d'œil à la pièce où vous êtes assis, ce que vous voyez n'est pas
la salle extérieure à vous, mais une copie de la salle qui existe dans votre cerveau. Vous ne pourrez jamais
voir la salle originale avec vos organes sensoriels.
Lorsqu'une personne se frotte l’œil, elle voit l’image de sa voiture qui monte ou qui descend. C’est la
preuve que l’observateur ne voit pas la voiture réelle, mais seulement son image dans son cerveau.
Comment une image lumineuse et colorée peut apparaître dans un
cerveau complètement sombre ?
Il existe un autre point qui ne doit pas être négligé ; la lumière ne peut pas passer à travers le crâne. La
zone où se situe le cerveau est complètement sombre, et la lumière ne peut y pénétrer. Cependant, aussi in-
croyable que cela puisse paraître, il est possible d'observer un monde tout en couleur et lumineux dans
cette obscurité totale. Cette nature magnifique tout en couleur, ces images éclatantes, ces tons de vert, ces
couleurs de fruits, toutes ces formes de fleurs, cet éclat du soleil, ces personnes marchant le long d'une route
à grande circulation, ces voitures qui passent à grande vitesse sur les routes, ces vêtements dans ce centre
commercial – tous ces éléments se forment dans un cerveau sombre.
Imaginez-vous devant un barbecue allumé. Vous pouvez vous asseoir et contempler des heures les
flammes du barbecue, mais au cours de ce moment, votre cerveau n'aura jamais affaire avec l'original de la
lumière, de l'éclat ou de la chaleur du feu. Même lorsque vous ressentez la chaleur du feu et observez son
éclat, l'intérieur de votre cerveau demeure sombre et garde une température constante. Le mystère de-
meure sur le fait que dans l'obscurité, les signaux électriques se transforment en images pleines de cou-
leurs et lumineuses. Toute personne qui s'interroge sur ce phénomène sera fascinée par cette occurrence
merveilleuse.
RESULTAT RESULTAT
Une vision brillante, tridimensionnelle, claire, éblouis- Une vision parfois enneigée, parfois instable, non iden-
sante, pratiquement identique à l’originale, sans la tique à l’originale, dénuée d’impression de profondeurs
neige et les maelströms, et avec une profondeur
nous devons aborder : La lumière, telle que nous la percevons, ne réside pas à l'extérieur de notre cer-
veau. La lumière que nous connaissons et savons expliquer se forme également dans notre cerveau. Ce
que nous appelons lumière dans le monde extérieur, située prétendument à l'extérieur de notre cerveau, se
compose d'ondes électromagnétiques et de particules d'énergie appelées photons. Lorsque ces ondes élec-
tromagnétiques ou photons atteignent la rétine, la lumière telle que nous la connaissons, commence à appa-
raître. La lumière est décrite ainsi en sciences physiques :
Le terme "lumière" est employé pour les ondes électromagnétiques et les photons. Le même terme est utilisé en
physiologie, en tant que sentiment éprouvé par une personne lorsque les ondes électromagnétiques et les pho-
tons heurtent la rétine. En termes objectifs et subjectifs, la "lumière" est une forme d'énergie apparaissant dans
l'œil d'une personne, qui se matérialise à travers la rétine par la vision.4
Par conséquent, l'existence de la lumière est le résultat d'effets provoqués par des ondes électromagné-
tiques et des particules dans notre cerveau. En d'autres termes, il n'y a pas de lumière à l'extérieur de notre
corps qui crée la lumière que nous voyons dans notre cerveau. Il y a seulement de l'énergie. Et lorsque cette
énergie pénètre dans notre cerveau, nous voyons un monde tout en couleur, radieux et lumineux.
mesurant les différentes fréquences des ondes, nous voyons des "couleurs". En réalité, la mer n'est pas bleue,
l'herbe n'est pas verte, le sol n'est pas brun et les fruits ne sont pas colorés. Ils apparaissent ainsi en raison de
la manière dont nous les percevons dans notre cerveau. Daniel C. Dennett, célèbre pour ses livres traitant du
cerveau et de la conscience, résume ainsi ce fait mondialement reconnu :
L'opinion la plus répandue est que la science moderne a enlevé les couleurs du monde physique, les rempla-
çant par un rayonnement électromagnétique incolore aux différentes longueurs d'ondes.5
Dans son livre The Amazing Brain, R. Ornstein et R. F. Thompson ont affirmé que ces couleurs se for-
ment ainsi :
Ce genre de "couleurs" n'existe pas dans le monde ; elles existent seulement dans l'œil et le cerveau du
spectateur. Les objets reflètent de nombreuses longueurs d'ondes de lumière différentes, mais ces ondes lu-
mineuses n'ont elles-mêmes aucune couleur.6
Afin de comprendre ceci, il faut expliquer notre manière de percevoir
les couleurs. La lumière du soleil atteint les objets et chaque
objet renvoie cette lumière sous forme d'ondes de diffé-
rentes fréquences. Cette lumière aux fréquences va-
riables arrive jusqu'à l'œil. (Rappelez-vous que le
terme "lumière" se rapporte en fait ici aux
ondes électromagnétiques et aux photons et
non à la lumière qui se forme dans notre
cerveau.) La perception de la couleur
commence dans les cellules de cône réti-
nien. Dans la rétine, il y a trois types de
cellules coniques, chacune réagissant
aux différentes fréquences de la lu-
mière. Le premier est sensible à la lu-
mière rouge, le second à la lumière
bleue, et le troisième à la lumière verte.
A partir des différents niveaux de
stimulations de ces cellules coni-
ques, des millions de couleurs dif-
férentes sont formés. Cependant,
la lumière parvenant aux cellules
coniques ne peut à elle seule former
des couleurs. Comme l'explique
Jeremy Nathans de l'Université mé-
dicale John Hopkins, les cellules de
l'œil ne forment pas les couleurs :
Tout ce qu'un simple cône peut faire, c’est
de capturer la lumière et de vous renseigner
sur son intensité. Il ne vous indique rien sur la
couleur.7
Grâce à leurs pigments, les cellules coniques interprètent les données des couleurs sous forme de si-
gnaux électriques. Les cellules nerveuses connectées aux cellules coniques transmettent ces signaux électri-
ques vers une zone spécifique du cerveau. La zone où nous voyons un monde en couleur tout au long de
notre existence est cette zone spécifique qui se situe dans le cerveau.
Ceci prouve qu'il n'y a aucune couleur ou lumière en dehors de notre cerveau. Il y a seulement de l'é-
nergie qui se déplace sous forme d'ondes électromagnétiques et de particules. La couleur et la lumière
n'existent que dans notre cerveau. En fait, nous ne voyons pas une rose rouge en tant que rouge, simple-
ment parce qu'elle est rouge. L'interprétation par notre cerveau de l'énergie qui atteint l'œil nous fait perce-
voir que la rose est de couleur rouge.
L'achromatopsie prouve que les couleurs se forment dans notre cerveau. Une petite lésion bénigne de la
rétine peut mener à l'achromatopsie. Une personne atteinte d'achromatopsie est in-
capable de distinguer le vert du rouge. Qu'un objet externe soit coloré ou non n'est
pas important, car la raison pour laquelle nous voyons les objets en couleur ne s'ex-
plique pas par le fait qu'ils le soient. Ceci nous mène à la conclusion que toutes les
propriétés qui caractérisent un objet ne se trouvent pas dans le monde extérieur, mais dans notre cer-
veau. Cependant, puisque nous ne serons jamais capables d'aller au delà de nos perceptions pour pou-
voir atteindre le monde extérieur, nous ne pourrons donc jamais prouver l'existence de la matière et des
couleurs. Le célèbre philosophe, Berkeley, reconnaît ce fait et l'exprime en ces termes :
Si les mêmes choses peuvent être rouges et chaudes pour certains et pour d'autres exactement l'inverse, ceci
signifie que nous sommes sous l'influence d'idées fausses et que ces "choses" existent seulement dans notre
cerveau.8
L’oreille externe capture les ondes sonores et les achemine vers l’oreille moyenne. Cette dernière amplifie
ces sons avant de les transmettre à l’oreille interne, qui les transforme en signaux électriques sur la base de
leur intensité et de leur fréquence et les envoie vers le cerveau.
Le cerveau est imperméable au bruit et à la lumière. Par conséquent, même si les bruits que nous entendons sont forts, l’inté-
rieur du cerveau reste dans le silence. Pourtant dans ce silence, il existe une conscience capable d’interpréter les signaux
électriques en une mélodie, un son de voix d’un ami ou une sonnerie de téléphone.
en fait dans un silence total. Cependant, vous entendez dans votre cerveau très distinctement les sons,
tels que les voix. Elles sont si limpides qu'une personne en bonne santé les perçoit sans la moindre diffi-
culté ou la moindre déformation. Vous entendez dans le cerveau insonorisé la symphonie d'un orchestre
; vous pouvez entendre tous les sons dans une large gamme de fréquences et de décibels, allant du bruis-
sement des feuilles au vacarme des avions à réaction. Lorsque vous allez au concert de votre chanteur
préféré, le son pénétrant et puissant qui envahit tout le stade, se forme dans le silence total de votre cer-
veau. Lorsque vous chantez vous-même à tue-tête, vous percevez le son dans votre cerveau. Cependant,
si vous pouviez à ce moment enregistrer le son dans votre cerveau avec un magnétophone, vous n'enten-
driez que le silence. C'est un fait extraordinaire. Les signaux électriques qui parviennent au cerveau sont
interprétés par le cerveau sous forme de sons, comme par exemple le bruit d'un concert dans un stade
bondé de personnes.
Les molécules volatiles telles que la vanille ou le parfum d'une rose, arrivent jusqu'aux récepteurs situés sur
les poils dans une partie du nez appelé l'épithélium et interagissent entre eux. Le résultat de l'interaction
des molécules olfactives avec l'épithélium pénètre le cerveau sous forme de signaux électriques. Ceux-ci
sont alors perçus sous forme de parfum par le cerveau. Ainsi, toutes les odeurs que nous interprétons
comme bonnes ou mauvaises ne sont que des perceptions produites dans le cerveau après que l'interaction
avec les molécules volatiles ait été transformée en signaux électriques. Le parfum d'une fleur, d'un aliment
que vous aimez, de la mer - en résumé toutes les odeurs que vous pouvez aimer ou ne pas aimer – sont per-
çues dans le cerveau. Cependant, les molécules olfactives ne parviennent en fait jamais au cerveau. Au ni-
veau de notre odorat, ce ne sont que des signaux électriques qui arrivent au cerveau, il en est de même
pour l'audition et la vision.
Donc, une odeur ne circule dans aucune direction déterminée, car toutes les odeurs sont interprétées
par le centre de l'odorat situé dans notre cerveau. Par exemple, l'odeur d'un gâteau ne provient pas du four,
de la même manière l'odeur d'un plat ne provient pas de la cuisine. Il en va de même pour l'odeur du chè-
vrefeuille qui ne provient pas du jardin et l'odeur de la mer au loin, elle non plus ne provient pas de la mer.
Une personne qui sent des roses dans son jardin ne sent pas les originaux de ces roses en réalité. Ce qu'elle sent est une
interprétation des signaux électriques par son cerveau. Cependant, l’odeur semble si réelle que cette personne ne pour-
rait jamais comprendre qu'elle sent ou non la rose originale, c’est pourquoi nombreux sont ceux qui supposent sentir la
rose réelle. C’est là un grand miracle d’Allah.
* Nous ne pouvons ni ressentir la fraîcheur de la mer, ni la chaleur du soleil - nous n'en ressentons
que les copies formées dans notre cerveau.
* De la même manière, personne n'a pu goûter l'original de la menthe. Le goût que l'on ressent
comme de la menthe n'est qu'une perception qui se forme dans le cerveau. C'est parce que la personne ne
peut ni toucher, ni voir, ni sentir, ni goûter l'original de la menthe.
Pour finir, au cours de nos vies, nous vivons avec des perceptions, les copies des originaux qui nous sont
présentées. Cependant, ces copies sont si réalistes que nous ne nous réalisons jamais qu'elles ne sont que des
copies reproduites dans notre cerveau. Par exemple, levez la tête et regardez autour de vous. Vous voyez que
vous vous trouvez dans une pièce meublée. Lorsque vous touchez les accoudoirs du fauteuil dans lequel
vous êtes assis, vous sentez la dureté du fauteuil comme s'il s'agissait vraiment de l'original. La réalité des
images qui vous sont présentées et leur extraordinaire réalisme suffisent amplement à vous convaincre, vous
et des milliards d'autres personnes que ces images sont "palpables donc bien réelles". Bien que la plupart des
personnes aient appris que les perceptions que nous avons de ce monde se forment dans notre cerveau en
cours de biologie au lycée, ces images sont si réalistes qu'elles ont du mal à croire qu'elles ne sont que le fruit
d'une imagination fertile de la part de leur cerveau. Pour la simple et bonne raison que la restitution de cha-
que image dans notre cerveau est d'un réalisme et d'une parfaite précision.
Certaines personnes admettent le fait que les images se for-
ment dans leur cerveau, pourtant elles affirment que les
originaux de ces images sont extérieurs à leur per-
sonne. Néanmoins elles ne peuvent jamais le dé-
montrer, car personne n'a la capacité d'aller hors
des perceptions présentes dans le cerveau.
Nous vivons tous dans une cellule, à l'inté-
rieur de notre cerveau, et nous ne pouvons
vivre autre chose que ce qui est ressenti
par nos sens. En conséquence, personne
ne peut savoir ce qui se passe au delà de
ses perceptions. Aussi déclarer avec cer-
titude "il y a les originaux à l'extérieur
de notre personne" serait en fait une
supposition infondée, car dans ce cas
il n'y a rien qui puisse le prouver. En
outre, même s'il existe des originaux
qui appartiennent au monde exté-
rieur, ces "originaux" seront égale-
ment vus dans notre cerveau, ce qui
signifie que le spectateur doit avoir af-
faire aux images formées dans son cer-
veau. En conséquence, de telles
affirmations ne peuvent être soutenues
parce qu'il nous est impossible d'atteindre
"les copies matérielles" des objets qui pour
nous existent.
Imaginez que vous pénétrez dans une pièce sombre où se trouve un grand écran de télévision. Si vous ne pou-
viez observer le monde extérieur qu'à travers cet écran, vous vous ennuieriez rapidement et souhaiteriez sortir.
Imaginez un instant que l’endroit où vous êtes n'est nullement différent. A l’intérieur de votre crâne, similaire à
une boite, vous observez les visions du monde extérieur tout au long de votre vie. Vous continuez à regarder
ces images dans votre cerveau sans sortir de ce petit espace sans jamais vous en lasser.
Par ailleurs, jamais vous ne croiriez que vous regardez ces images défiler sur un simple écran. La vision est en
effet si convaincante que depuis des milliers d’années, des milliards d’individus sont incapables de comprendre
cette grande vérité.
Nous devrions également souligner que le progrès scientifique ou technologique ne peut rien changer
cela, puisque chaque découverte scientifique ou invention technologique se forme dans l'esprit des person-
nes, et ne nous est donc d'aucune aide pour atteindre le monde extérieur.
Des philosophes renommés comme B. Russell et L. Wittgenstein nous donnent cet avis sur le sujet :
Qu'un citron, par exemple, existe vraiment ou pas et comment il est apparu, cette question ne peut être posée ou
examinée. Un citron se résume uniquement à un goût ressenti par la langue, une odeur humée par le nez, une
couleur et une forme perçues par l'œil ; et seules ces fonctions peuvent être, à peu près, soumises à examen et à
évaluation. La science ne pourra jamais connaître le monde physique. 13
Le philosophe G. Berkeley s'est clairement exprimé sur le fait que nos perceptions n'existent que dans
nos esprits et que nous serions dans l'erreur en prétendant systématiquement qu'elles existent dans le
monde extérieur :
Nous ne croyons en l'existence des choses que parce que nous les voyons et les touchons, et parce qu'elles
nous sont reflétées par nos perceptions. Cependant, nos perceptions ne sont que des idées dans notre esprit.
Ainsi, toutes ces choses que nous captons par des perceptions ne sont que des idées et ces idées ne sont nulle
part, mais dans notre esprit… Comme elles n'existent que dans l'esprit, cela signifie alors que nous sommes
séduits par des mensonges lorsque nous imaginons que l'univers et les choses existent en dehors de nos es-
prits. Ainsi, tout ce qui nous entoure n'existe pas en dehors de notre esprit. 14
En outre, il importe peu à tous de savoir si une chose qu'une personne ne peut ni atteindre, ni voir, ni
toucher, existe ou n'existe pas, parce qu'indépendamment de savoir si oui ou non il existe un monde
matériel, un être humain n'a de connaissances de ce monde qu'à travers les perceptions dans son cer-
veau. Une personne peut ne jamais rencontrer le véritable original d'un objet matériel. En outre chacun
se contente de voir la copie. Par exemple, une personne qui se promène dans un jardin fleuri aux cou-
leurs vives ne voit pas l'original de ce jardin, mais la copie de ce dernier dans son cerveau. Cependant,
cette copie du jardin est si réaliste que chacun éprouve un certain plaisir d'être dans ce jardin, comme si
il était réel alors qu'en fait il est imaginaire. Les milliards de personnes, jusqu'à aujourd'hui, ont pensé
qu'ils voyaient l'original de chaque chose. En conséquence, il n'y a aucune raison pour elles de s'intéres-
ser au "monde extérieur".
Ces images sont pourvues d’une profondeur tout à fait réaliste. Une vision en trois dimensions avec une profondeur peut être
formée sur un plan en deux dimensions en utilisant l’ombre, la perspective et la lumière. Cet élément de réalisme peut être
accentué selon le talent du peintre. On peut en dire autant de notre propre sens de la vue, puisque la vision qui atteint la ré-
tine est bidimensionnelle. Cependant, les images qui atteignent chacun de nos yeux deviennent une seule image, de sorte que
notre cerveau perçoit une image tridimensionnelle en profondeur.
aucune distance entre un verre que vous pouvez tenir à la main si vous étendez le bras et un avion dans le
ciel, vous comprenez qu'il se trouve à des milliers de kilomètres au dessus de vous ; tout ceci se situe sur
une seule surface, plus exactement dans le centre sensoriel du cerveau.
Par exemple, un bateau qui disparaît à l'horizon ne se trouve pas en fait à des kilomètres de vous. Le ba-
teau est dans votre cerveau. Le rebord de la fenêtre que vous regardez, ce peuplier face à votre fenêtre, la
route qui passe devant chez vous, la mer et le bateau sur la côte se trouvent dans le centre visuel de notre
cerveau, sur une surface bidimensionnelle. Exactement comme le peintre peut représenter cette sensation
de distance par un jeu de proportions, de couleurs, d'ombre, de lumière et de perspective sur sa toile en
deux dimensions, de la même façon cette sensation de distance peut également se former dans notre cer-
veau. En conclusion, le fait que nous ayons l'impression que les objets soient éloignés ou proches ne devrait
pas nous leurrer, car la distance est une sensation comme tous les autres sens.
Puisque le corps est une image visionnée dans le cerveau, la question est de savoir si vous êtes
dans la pièce où vous êtes ou la pièce est en vous ? La réponse est claire : bien sûr, la pièce est
en vous, dans le centre de la vue de votre cerveau.
Si votre corps est une image perçue par votre cerveau, est-ce que la pièce est aussi à l'intérieur de
votre cerveau ou êtes-vous dans la pièce ? La réponse évidente à ceci est "La pièce est à l'intérieur de
vous." Et vous voyez l'image de votre corps à l'intérieur de cette pièce, elle-même dans le cerveau.
Expliquons ceci à l'aide d'un exemple. Vous appelez l'ascenseur. Lorsqu'il arrive, votre voisin qui vit
à l'étage supérieur, est à l'intérieur. Vous entrez dans l'ascenseur. En réalité, êtes-vous dans l'ascenseur ou
l'ascenseur est-il à l'intérieur de vous ? La réponse est la suivante : l'ascenseur, les images de votre voi-
sin et de votre corps se forment à l'intérieur de votre cerveau.
En conclusion, nous ne sommes pas à l'"intérieur". Tout est à l'intérieur de nous ; tout se passe dans le
cerveau. Le soleil, la lune, les étoiles ou un avion dans le ciel à des milliers de kilomètres ne peuvent pas
changer cette vérité. Le soleil et la lune, comme le livre que vous tenez ne sont que des images qui se forment
dans le minuscule centre visuel situé dans le cerveau.
Nos expériences dans nos rêves et dans le monde réel sont basées sur la même logique. Nous connaissons
les rêves et le monde réel dans notre cerveau. Nous comprenons que nos rêves sont imaginaires unique-
ment lorsque nous nous réveillons dans notre lit. Nous en déduisons que nous dormions et que tout ce à
quoi nous avons cru faisait partie d’un rêve.
Que se passerait-il si nous ne nous réveillions pas et continuions à rêver ? Pourrions-nous nous rendre
compte que nous n'avons pas affaire aux originaux des choses vécues et vues dans notre rêve ?
La réponse est évidemment non. A moins que nous nous réveillions et découvrions que nous étions en
plein sommeil, nous ne pourrons jamais comprendre que nous étions en train de rêver et passerions ainsi
le reste de notre vie à croire qu'il s’agit de notre vie réelle.
Alors, comment prouver que notre vie réelle n'est pas un rêve ? Disposons-nous d’informations sur ce qui
se passera une fois que nous quitterons cette vie et que nous regarderons les images de cette vie présente
défilée depuis un autre endroit ?
vent dans cet exemple. En outre, en dépit de dormir dans une pièce surchauffée, elle va ressentir les ef-
fets de l'humidité et du froid, comme si elle vivait réellement cette scène.
Celui qui pense que dans ses rêves, il a affaire au véritable monde matériel, peut en être très con-
vaincu. Il peut mettre la main sur l'épaule de son ami lorsque ce dernier lui dit que la "matière est une
image ; qu'il n'est pas possible d'avoir affaire à l'original du monde", il lui demande alors "Suis-je une
image maintenant ? Ne sens-tu pas ma main sur ton épaule ? Si tel est le cas, comment peux-tu être une
image ? Qu'est-ce qui te fait penser ainsi ? Et si nous allions faire un tour sur les rives du Bosphore et le
remonter ; nous pourrons en parler et tu m'expliqueras pourquoi tu penses ceci." Le rêve qu'il est en train
de vivre dans son sommeil profond est tellement clair qu'il démarre la voiture avec plaisir et se met à ac-
célérer progressivement, la faisant presque bondir lorsqu'il appuie soudain sur la pédale. Sur la route, les
arbres et le marquage au sol semblent exister grâce à la vitesse. Qui plus est, il respire l'air pur du
Bosphore. Mais imaginez que ce rêve soit soudainement interrompu par son réveil, au moment même où
il s'apprêtait à dire à son ami que ce qu'il est en train de vivre n'est pas un rêve. Ne protesterait-il pas de
la même manière, qu'il soit endormi ou éveillé ?
Au moment où les personnes se réveillent, elles réalisent que ce qu'elles viennent de vivre, n'était
qu'un rêve. Mais pour une raison inconnue, elles n'imaginent pas que cette vie qui commence avec une
image "d'éveil" (ce qu'elles appellent la "vie réelle") peut aussi être un rêve. Cependant, la manière dont
nous percevons les images dans la "vie réelle" est exactement identique à la manière dont nous percevons
les rêves. Ces deux visions sont présentes dans notre esprit. Nous ne pouvons pas comprendre jusqu'à
notre réveil qu'il ne s'agit que d'images. Ensuite seulement, nous disons "Ce que j'ai vu était un rêve".
Ainsi, comment pouvons-nous démontrer que ce que nous voyons, peu importe le moment, n'est pas
un rêve ? Nous pouvons supposer que le moment que nous vivons est bien réel, simplement parce que
Le rêve qu'il voit lui paraît si réaliste qu'il sent qu'il démarre Alors qu'il conduit en compagnie de son ami, il sent
la voiture, qu'il appuie sur l'accélérateur et qu'il fait avancer l'odeur de la mer, entend le bruit des vagues et sent
la voiture, exactement comme s'il était dans le monde réel. le souffle du vent, comme dans le monde réel..
Alors
qu'il es-
saie de
convain-
cre son ami
que toutes ces
choses sont réelles,
A mesure qu'il conduit plus vite, il peut voir les
il est réveillé par la sonnerie de
arbres disparaître derrière lui le long de la route.
son réveil. Quand il se lève, il se rend compte
Toutes ces visions dans ce rêve ne présentent au-
que toute ce qu'il a vu, le réalisme de tout ce dont il était
cune différence avec la réalité.
sûr, n'était qu'un rêve. Et s'il était à cet instant précis dans
un rêve différent, dont il se réveillera bientôt ?
nous ne nous sommes pas encore réveillés. Il est possible que nous découvrirons ceci lorsque nous nous se-
rons réveillés de ce "rêve éveillé" qui dure plus longtemps que les rêves que nous faisons tous les jours.
Nous n'avons aucune preuve qui démontre le contraire.
De nombreux savants musulmans ont également affirmé que la vie qui nous entoure n'est qu'un rêve, et
que ce n'est que lorsque nous sortirons de ce rêve au moment du "grand réveil" que les gens réaliseront
alors qu'ils vivaient dans un monde onirique. Un grand savant musulman, Moheïddine Ibn 'Arabi, appelé
aussi "Cheikh al-Akbar" ("Le plus grand maître", en arabe) en raison de son érudition, compare le monde à
nos rêves en citant le Prophète Muhammad (pbsl) :
Le Prophète Muhammad (pbsl) a dit que les "gens sont endormis et se réveillent quand ils meurent." Ce qui veut
dire que les choses que l'on voit dans le monde lorsque l'on est en état d'éveil sont semblables à celles que l'on
voit en rêve dans notre sommeil, ce qui signifie qu'ils existent dans l'imagination.16
Dans un verset du Coran, il est recommandé aux hommes de dire le jour du jugement dernier quand ils
seront ressuscités d'entre les morts :
En disant : "Malheur à nous ! Qui nous a ressuscités de là où nous dormions ? C'est ce que le Tout
Miséricordieux avait promis ; et les messagers avaient dit vrai." (Sourate Ya-Sin, 52)
Comme le démontre ce verset, les hommes se réveilleront le jour du jugement dernier comme s'ils sor-
taient d'un rêve. Comme quelqu'un réveillé en plein rêve, dans un sommeil profond, ces personnes deman-
deront de manière identique qui les a réveillées. Comme il est précisé, le monde autour de nous est comme
un rêve et tout le monde sera réveillé pour sortir de ce rêve, et commencera alors à percevoir des images de
la vie après la mort, qui est la vraie vie.
endroits, comme près d'une chute d'eau, sur le sommet d'une montagne ou sur le pont d'un bateau en
pleine mer en train de prendre un bain de soleil. Les casques permettent de créer des images en 3 D avec
un sens très réaliste de la profondeur et de l'espace. Ces images sont à échelle humaine et la sensation tac-
tile est quant à elle transmise grâce à des gants adaptés. Ainsi, une personne qui utilise cet équipement
peut toucher les objets qu'elle voit dans le monde virtuel, elle peut également les ramasser et les dépla-
cer. Les sons de profondeur et d'intensité variables que l'on entend dans cet environnement virtuel et qui
proviennent de partout sont d'un réalisme stupéfiant. Dans certains programmes, le même environne-
ment virtuel peut être présenté à des personnes situées dans des endroits très différents. Trois personnes
de différents pays (voire même de différents continents) peuvent se voir monter à bord d'un hors-bord.
Le système et les équipements utilisés pour créer ce monde virtuel sont les mêmes que ceux utilisés
par nos cinq sens. Par exemple, grâce aux effets créés par le dispositif intégré au gant que porte l'utilisa-
teur, les signaux sont envoyés aux extrémités des doigts puis transmis au cerveau. Lorsque le cerveau in-
terprète ces signaux, l'utilisateur a la sensation de toucher un tapis en soie ou un vase échancré aux traces
de doigts apparentes, malgré le fait que dans la réalité, il n'y ait ni tapis en soie, ni vase.
Un important domaine dans lequel la réalité virtuelle est maintenant utilisée est celui de la médecine. A
l'aide d'une technique développée à l'Université du Michigan, les candidats doctorants (en particulier le
personnel des urgences) complètent une partie de leur formation dans une salle d'opération virtuelle. Dans
le cadre de ce programme, des images d'une salle d'opération sont projetées sur le sol et les murs de la
pièce, ainsi que des images d'une table d'opération et d'un patient qui sont quant à elles projetées au centre
de cette même pièce. Grâce au port de lunettes 3 D, les doctorants commencent à opérer ce patient virtuel.
Ces exemples illustrent le fait qu'une personne peut être mise en situation dans un environnement
très réaliste, mais néanmoins virtuel grâce aux stimuli artificiels. Avec les technologies actuelles, l'image
ainsi produite peut être un facteur efficace d'aide aux praticiens. En principe, aucune raison n'existe pour
que cette technologie ne puisse finalement reproduire une réalité (virtuelle) semblable au monde réel. Il
est très intéressant de constater que quelques films à grand succès récemment réalisés ont traité ce sujet.
Par exemple, dans le film hollywoodien "Matrix", lorsque le système nerveux des deux héros est relié à
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Le thème du film The 13 th floor est celui-ci : les deux personnages principaux du film ont créé un monde virtuel au moyen d’ordina-
teurs. Dans ce monde virtuel, ils animent l’année 1937 alors que dans le monde réel ils vivent en 2000.
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Le personnage connecté au programme informatique est couché dans un lit pour que l’information à propos de son identité dans le
monde virtuel de 1937 soit téléchargée dans son cerveau. Ainsi le personnage du nom de Douglas Hall, PDG riche et prospère d’une
entreprise informatique reçoit, par téléchargement dans son cerveau, les détails concernant un trésorier de banque du nom de John
Ferguson vivant en 1937.
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Soudainement il se retrouve propulsé en 1937. Les voitures, les édifices, les vêtements appartiennent à cette époque. Il est surpris par le
réalisme de ces vies. Il peut ressentir l’humidité de l’eau et le vent et même éprouver la peur et l’excitation dans ses deux vies.
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Plus tard, ce personnage se rend compte que ce qu'il a vécu n'était qu'un programme informatique et que les voitures, les bâtiments et
même ses amis faisaient partie d’un rêve. En réalité, sa vie appartient à une année plus ultérieure que l’an 2000 et il observe toute sa vie à
travers un simulateur. Le film tente d’illustrer qu'il est difficile de distinguer la vie supposée réelle de l’imagination.
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Dans le film The Matrix , le personnage principal se rend compte qu'il vit dans un monde imaginaire formé par des signaux électriques en-
voyés à son cerveau. Alors qu'il pense être un programmateur informatique, il dort à l’endroit représenté ci-dessus. Ce qu'il croyait être sa
vie existait seulement dans son imagination.
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Dans le film, les câbles informatiques sont connectés au cerveau du personnage principal et permettent le téléchargement de certains program-
mes vers son cerveau.
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Après le chargement du programme, la personne qui est en réalité assis sur une vieille chaise dans des vêtements miteux se voit assis ailleurs
dans d’autres vêtements. Sa tenue est différente et ses cheveux sont plus longs. Son image est tout à fait différente de son image assise sur la
chaise du simulateur.
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Ce personnage refuse d’admettre la vérité car ce qu'il voit est trop proche de la réalité pour n'être qu'un rêve. Il touche le fauteuil et de-
mande : "Ce n'est pas vrai ?". La réponse qu'il reçoit : "Qu'y a-t-il de réel ? Comment définis-tu le réel ? Si tu parles de tes sens, ce que tu
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Ensuite ils lui montrent que le monde entier a été créé par un programme de simulation. Cela inclut tous les détails qu'il a vu : les voitures, le
bruit de la ville, la circulation, les gratte-ciels, l’océan, les gens. Tout ce qu'il voit et vit est une animation au sein de son cerveau d’un pro-
gramme informatique.
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Le personnage qui lui montre les faits lui dit également que lui aussi vivait une vie virtuelle et s’imaginait que tout était réel. Pourtant le monde
réel à cette époque était totalement différent. Il s’agissait d’un monde en ruine, détruit. Tous les beaux bâtiments modernes et les voitures ne
sont que des éléments imaginaires dans son cerveau.
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Il apprend que même l’histoire qu'il croyait réelle était un rêve et qu'il vit en fait à une toute autre époque.
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Une autre scène du film The Matrix . Le personnage de la scène sait que sa vie entière défile dans son cerveau grâce à un programme informa-
tique. Il mentionne que le bœuf qu'il mange n'existe pas en réalité, mais qu'il en apprécie tout de même le goût.
Dans le film Total recall , Arnold Schwarzenegger comprend que la vie qu'il croit être réelle n'est en fait qu'un programme télé-
chargé dans son cerveau. Il ne peut cependant pas faire la différence entre le monde réel et le monde du rêve.
un ordinateur qui se trouve sur un canapé, ils peuvent alors se voir dans des lieux totalement différents.
Dans une scène, ils se retrouvent pour pratiquer les arts martiaux ; dans une autre, ils portent des vête-
ments complètement différents et marchent dans une rue noire de monde. Lorsque le héros, influencé par
son expérience du monde réel, déclare qu'il ne croit pas que ces images soient créées par un ordinateur, l'i-
mage de l'ordinateur se fige. C’est à ce moment-là que cette personne prend conscience que le monde dans
lequel il croit être une réalité n'est en fait qu'une simple image.
En conclusion, il est possible en principe de générer des images de synthèse, autrement dit, un monde
virtuel à l'aide de stimuli artificiels. De ce fait, nous ne pouvons affirmer que "l'image de la vie" que nous
voyons en permanence est bien l'original du monde extérieur, et que ce monde dans lequel nous évoluons
est bien "l'original". Nos sensations pourraient bien avoir une origine très différente.
tence, l'homme est convaincu qu'il vit dans un monde qui existe à l'extérieur de son corps. Cependant, tout
ce qui fait que ce monde existe n'est en fait qu'une interprétation de signaux effectuée par notre cerveau
dans les centres sensoriels. En d'autres termes, nous ne pourrons jamais être en contact avec un monde
autre que celui qui se forme dans notre esprit. Nous ne pourrons jamais connaître ce qui ce passe ou existe
à l'extérieur de notre personne. Nous ne pouvons pas affirmer que les sources des signaux transmis à notre
cerveau ont une existence physique à l'extérieur de nous. Cette réalité a commencé à figurer dans les ouvra-
ges scientifiques et à être enseignée dès le lycée. Le problème est que les personnes ne considèrent pas le
sens de ces faits édifiants.
En réalité, le conférencier explique des points aux spectateurs dans son cerveau, alors que les specta-
teurs écoutent la conférence dans leur cerveau. En effet, tout le monde dans la salle est convaincu d’ê-
tre dans la salle et vit en réalité la situation dans son cerveau. Il y a une entité dans le cerveau de
chaque individu dans la salle qui écoute les courants électriques sous la forme de la voix du conféren-
cier. Cette entité n'a pas besoin d’une oreille.
Cette entité vit tout de façon si réaliste que le public ne peut pas se rendre compte qu'il n'a pas affaire
avec le son réel lui-même. Cette entité créée par Allah grâce à sa création unique est l’AME. En dépit
du silence profond à l’intérieur du cerveau, l’âme entend tout de façon parfaitement claire, tout comme
l’original.
Il est évident que ce n'est pas le cerveau, composé d'eau, de lipides et de protéines ainsi que d'atomes incon-
scients, celui qui perçoit tout ceci et qui est responsable du fait d'être conscient. Il doit y avoir un être au delà du
cerveau. En dépit d'être un matérialiste, Daniel Dennett réfléchit à cette question dans un de ses livres :
Ma pensée consciente et particulièrement la joie que j’éprouve dans l'la combinaison d'un soleil lumineux, aux
violons joyeux de Vivaldi, à l'ondulation des branches – plus le plaisir que je prends à la seule pensée de tout
cela – comment tout cela pourrait être juste quelque chose de physique se produisant dans mon cerveau ?
Comment une combinaison de réactions électrochimiques dans mon cerveau se résume-t-elle à la façon déli-
cieuse dont ces centaines de brindilles se prosternent en rythme avec la musique ? Comment un certain événe-
ment traitant l'information dans mon cerveau pourrait être cette délicate chaleur du soleil que je sens sur moi ?
Quant à cela, comment un événement dans mon cerveau pourrait être cette image mentale sommairement vi-
sualisée… d'un autre événement traitant l'information dans mon cerveau ? Cela semble impossible. Il semblera
que les événements qui sont mes pensées et expériences conscientes ne peuvent pas être des événements du cer-
veau, mais doivent être quelque chose d'autre, quelque chose provoqué ou produit par des événements du cer-
veau, sans doute, mais quelque chose en plus, fait de substance différente, situé dans un espace différent. Eh
bien, pourquoi pas ?24
D'autre part, R. L. Gregory remet en cause l'existence de l'entité située derrière le cerveau, qui voit tou-
tes les images :
Il est tentant de dire ce qui doit être évité, de dire que les yeux produisent des images dans le cerveau. Une
image dans le cerveau suggère la nécessité d'un certain genre d'œil interne de la voir – mais ceci aurait besoin
d'un autre d'œil pour voir son image… et ainsi de suite, dans une régression sans fin des yeux et des images.
Ceci est absurde.25
Les matérialistes qui pensent que rien n'existe à l'exception de la matière ne peuvent pas comprendre
cette question particulière. A qui appartient cet "œil interne", qui voit et perçoit les choses vues et réagit à la
vue de ces choses ?
Dans l'extrait suivant, Karl Pribram décrit cette importante question abordée par la science et la philo-
sophie sur le fait de connaître l'identité de celui qui perçoit :
Les philosophes depuis les grecs ont spéculé à propos du "fantôme" dans la machine, du "petit homme à l'inté-
rieur du petit homme" et ainsi de suite. Où est le JE - l'entité qui utilise le cerveau ? Celle qui est en fait à l'origine
du savoir ? Ou alors, comme Saint François d'Assise l'a dit par le passé, "ce que nous recherchons est ce que nous
appelons voir."26
Bien que beaucoup de personnes s'approchent de cette réalité en répondant à la question "qui est cette en-
tité qui voit", elles hésitent à accepter tout ce que cela implique. Comme on l'a démontré dans les exemples ci-
dessus, parlant de l'entité dans notre cerveau, certains la qualifient de "petit homme", alors que d'autres "de
fantôme dans la machine", certains font référence à "l'être utilisant le cerveau" alors que certains la nomment
"l'œil interne". Tous ces termes ont été employés pour décrire l'entité au delà du cerveau qui possède l'état d'ê-
tre conscient, et les moyens d'atteindre cette entité. Cependant, les hypothèses des matérialistes empêchent de
nombreuses personnes de comprendre la vraie nature de cet être qui voit et entend réellement.
La seule source qui répond à cette question est la religion. Dans le Coran, Allah déclare qu'Il a créé
l'homme physiquement au commencement et alors "a insufflé l'esprit" à l'homme qu'Il a créé :
Et lorsque ton Seigneur dit aux anges : "Je vais créer un homme d'argile crissante, extraite d'une boue mallé-
able, et dès que Je l'aurai harmonieusement formé et lui aurai insufflé Mon souffle de vie, jetez-vous alors,
prosternés devant lui". (Sourate al-Hijr, 28-29)
Puis (Il) lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le
cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! (Sourate as-Sajda, 9)
En d'autres termes, l'être humain a une autre existence à côté de son enveloppe corporelle. Cette entité dans
le cerveau qui dit "Je vois" les images à l'intérieur du cerveau, et "J’entends" les sons à l'intérieur du cerveau et
"Je suis conscient" de leur propre existence, et qui dit "Je suis moi", est l'âme qu’Allah a insufflé dans les êtres
humains.
lection naturelle. Nous ne sommes rien qu'un paquet de dispositifs informatiques dédiés aux différentes tâ-
ches. Nous ne sommes rien qu'un paquet de névroses sexuelles. Ces déclarations, comme celle de Crick, sont
toutes défendables et elles sont toutes insatisfaisantes.30
Bien sûr, ces explications sont toutes insatisfaisantes et elles ne sont vraiment pas logiques. Tout ma-
térialiste fanatique est en fait conscient de cette vérité. De manière non surprenante, Thomas Huxley, le
plus grand avocat de Darwin a également affirmé que la conscience ne peut pas être expliquée par l'inter-
action des neurones : "Comment est-il possible que rien de si remarquable qu'un état de conscience se
produise en raison du tissu nerveux irritant, ceci est simplement aussi inexplicable que l'aspect du
Djinn, quand Aladin a frotté sa lampe." 31
Depuis Huxley jusqu'à aujourd'hui, l'échec pour expliquer la conscience humaine grâce aux neurones a
toujours existé. Cependant, ce n'est pas en raison de l'insuffisance de la science à ce propos. En revanche,
particulièrement vers la fin du 20ème siècle, il y a eu de nombreux développements dans le domaine de la
neurologie avec beaucoup de mystères sur le point d'être résolus. Cependant, ces résultats ont montré que la
conscience humaine ne peut jamais être réduite à la matière et que la réalité se situe au delà du matériel. Un
des principaux auteurs matérialistes darwinistes en Allemagne, Hoimar Von Ditfurth, admet également le
fait que les méthodes actuellement adoptées ne peuvent pas décrire la conscience humaine :
Avec la recherche actuelle en histoire naturelle et en développement génétique, il est évident que nous ne
serons pas capables de donner une réponse à ce qu'est la conscience, l'esprit, l'intelligence et les senti-
ments. C'est parce que le niveau de conscience psychique est le niveau le plus élevé auquel l'évolution est ar-
rivée, au moins dans ce monde. Par conséquent, bien que nous sommes capables de regarder les autres étapes
et phases de l'évolution de l'extérieur, en passant au-dessus d'elles, encore grâce à l'aide de notre conscience,
nous sommes dans l'incapacité d'approcher la conscience elle-même (ou l'esprit) d'une manière semblable.
C'est parce qu'aucun niveau plus élevé que la conscience ne nous est disponible. 32
Philosophe et docteur en mathématiques, américain, William A. Dembski, affirme dans son article,
"Converting Matter into Mind", que le fonctionnement biochimique des neurones dans le cerveau hu-
main et les fonctions mentales que cela implique ont été compris, bien que des qualités telles que la prise
de décision, le souhait ou le raisonnement ne puissent pas "être réduites à la matière". Dembski précise
également que les spécialistes de la conscience ont réalisé l'erreur du réductionnisme ;
… Les scientifiques cognitifs abandonnent l'espoir de comprendre ce niveau plus élevé par un niveau neuro-
logique plus bas… Donc alors que l'engagement au matérialisme persiste, l'espoir d'expliquer l'intelligence hu-
maine au niveau neural, qui pour le matérialiste est le niveau logique, n'est pas une considération sérieuse.33
Il est impossible de décrire la conscience avec une vue matérialiste du monde, indépendamment de
l'ampleur du développement scientifique. Comme les détails de la surface du cerveau, il apparaît plus
clairement que l'esprit est irréductible à la matière. Les matérialistes doivent mettre de côté leurs préju-
gés et réfléchir plus attentivement et continuer à rechercher si ils doivent comprendre le concept de la
conscience humaine, car il est impossible de définir la vraie signification de la conscience par la matière.
La conscience est une fonction de l'âme qui est attribuée à l'homme par Allah.
C
e que les personnes perçoivent en tant que matière n'a pas d'existence absolue et ne se compose
en réalité que de perceptions, cela est tout aussi surprenant que le fait de constater que l'univers
a été créé à partir de rien, que l'existence est éternelle et qu'après la mort nous connaîtrons à
nouveau la vie pour l'éternité. Allah crée et façonne l'univers à chaque instant avec toute la précision et
les détails qui le caractérisent. D'ailleurs, cette création est si parfaite que les milliards de personnes qui
ont vécu sur la terre jusqu'ici n'ont pas compris que l'univers et tout ce qu'elles voient ne sont qu'illusion,
et que ceci n'a aucun lien avec la véritable nature de la matière.
En ce 21ème siècle, cette vérité est devenue d'autant plus évidente que les découvertes scientifiques
ont définitivement établi le fait que nous ne sommes en réalité jamais en contact direct avec la matière.
Malgré cela, de nombreuses personnes refusent d'admettre cette réalité, qui ne peut être ignorée, négli-
gée ou rejetée. Bien au contraire, pour rester pragmatique il est important de connaître la véritable na-
ture de la matière. Pour cette raison, il est fondamental pour ceux qui y réfléchissent, d'en saisir le sens.
Après avoir lu des études sur la véritable nature de la matière, certains ont affirmé ne pas comprendre
l'engouement suscité autour de cette question. Ils vont même jusqu'à prétendre qu'il n'y a aucun lien
entre la foi et la matière, et se demandent pourquoi le sujet sur la matière s'invite à chaque débat sur la
foi. Cependant, l'importance de ce sujet est maintenant évidente. Connaître la vraie nature de la matière
est la hantise des matérialistes, car elle anéantirait leur vision du monde, mais d'un autre coté il est essen-
tiel pour les musulmans de comprendre cette vérité et d'essayer de permettre aux gens d'en savoir plus à
ce sujet.
Cette connaissance de la matière permet aux hommes de répondre à certaines questions liées à la foi,
pour cela elle doit être expliquée avec la même ferveur qu'on le ferait pour tout autre sujet traitant de la
foi. Après l'analyse faite sur la véritable nature de la matière, les hommes sont ainsi libérés de ce qui les
attache à ce bas monde, ils axent leurs pensées vers ce qu'il adviendra après la mort, échappant ainsi à
une grave erreur de jugement qui jusque-là, les empêchait de comprendre, et ils peuvent désormais ap-
préhender certaines vérités. Une personne qui a une vision matérialiste de ce monde ou celle qui a grandi
sous cette influence, ne pourra jamais comprendre certaines questions telles que "Où est Allah?", "Le pa-
radis et l'enfer existent-ils ?", "Quelle est la nature de l'esprit et de l'éternité?", "Y a t'il une vie après la
mort?" Mais percevoir que la matière est une illusion répond naturellement à ces questions, et permet
aux personnes de voir clairement qu’Allah est l'Etre absolu.
Lorsque les personnes ont pris conscience de ce que représente la matière, elles ressentent alors for-
tement que tout ce qui les lie à la vie de ce bas monde - leurs désirs, leurs passions et ce qui les éloigne
d’Allah et leur fait oublier le jour du jugement – est trompeur et vain. L'étude de la véritable nature de la
pour savoir qu'Il est conscient de l'homme à chaque instant, même si ce dernier ne peut pas voir Allah
avec ses propres yeux. Quels que soient ses actes, Allah l'observe. Par conséquent, le croyant est soucieux
d'adopter un comportement, un discours, des idées plaisantes pour Allah. Allah est proche de nous dans
tout ce que nous entreprenons, qu'Il nous observe et que rien ne Lui échappe :
Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez
aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton Seigneur
ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit
dans un livre évident. (Sourate Yunus, 61)
Allah, l'Etre absolu, connaît tous les aspects des êtres humains qu'Il créa en tant qu'illusions. Ce fait
est très simple pour Allah. Pourtant, certains dans leur ignorance peinent à comprendre ce point.
Lorsque nous observons les impressions constituantes du "monde externe", c’est-à-dire notre mode de
vie, l'être le plus proche de nous n'est pas une impression, c’est clairement Allah. Ce secret est dévoilé
dans le verset :
Nous avons effectivement créé l'homme et Nous savons ce que son âme lui suggère et Nous sommes plus
près de lui que sa veine jugulaire. (Sourate Qaf, 16)
Mais lorsqu'un individu pense que son corps se compose de matière, ne peut pas concevoir qu’Allah
soit le plus proche de lui, car selon lui le plus proche de lui est son propre corps. En effet, si son existence
se définit par son cerveau, alors il ne peut pas admettre qu'un être lui soit plus proche que sa veine jugu-
laire. Cependant quand il s'aperçoit que la matière n'existe pas et que tout n'est qu'une reproduction de
ce qu'il vit dans son esprit, alors les notions d'extérieur, intérieur, distance et proximité perdent leur sens.
Sa veine jugulaire, son cerveau, ses mains, ses pieds, sa maison et sa voiture qui lui étaient extérieurs et
même le soleil, la lune et les étoiles qu'il croyait éloignés, sont tous sur le même plan. Allah l'englobe et
lui est proche éternellement.
Allah révèle dans ces versets son éternelle proximité avec les êtres humains :
Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi… alors Je suis tout proche… (Sourate al-Baqarah, 186)
fie qu'il n'y a rien en réalité si ce n'est un seul être. L'esprit et les matières ne sont pas composés d'êtres choi-
sis et de faits déterminés. Ils sont composés d'actes divins, de diverses manifestations de l'Etre tout-puissant.
De la même manière, les choses qui sont dites pour être finies ou infinies ne sont rien de plus qu'une entité
unique perçue par deux points différents.36
C’est donc Allah Qui créé chaque action et Qui fait en sorte que l'âme de l'acteur croie qu'il est l'au-
teur de cet acte. Allah créé cette sensation de façon si réaliste dans chaque âme que celui qui jette une
pierre, par exemple, s'imagine réellement être celui qui jette la pierre. Pourtant, une personne qui est un
être de l'ombre ne peut pas accomplir le jeter. Allah néanmoins lui donne l'impression qu'il agit de la
sorte. Grâce à la perfection de la création d’Allah, l'individu éprouve cette sensation intensément et
pense réellement qu'il tient une pierre, qu'il jette son bras en arrière pour accroître la vitesse de sa pierre
et qu'il la jette.
Les êtres humains dépendent d’Allah à chaque instant de leur vie. Qu'ils le sachent ou non, qu'ils
l'acceptent ou non, ils sont les sujets d’Allah :
Et c'est à Allah que se prosternent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et sur la terre, ainsi
que leurs ombres, au début et à la fin de journée… (Sourate ar-Raad, 15)
Ceux que vous connaissez, qui vivent ou ont vécu dans ce monde, dans le passé ou dans le présent,
où qu'ils soient, peu importe ce qu'ils possèdent, quelque soit le degré d'entêtement du négateur, chaque
être humain est soumis à la volonté d’Allah. Chaque personne est une ombre créée du souffle de l'esprit
d’Allah. Quiconque s'en rend compte refuse d'accepter les compliments sur sa richesse, sa science, son
titre ou sa réputation. Il refuse toute adulation liée à sa position dans la société ou au succès dans sa pro-
fession. Quant à ceux qui continuent à faire preuve d'arrogance, ils sont en réalité tout à fait impuissants.
Après avoir révélé que l'individu s'imaginant jetant une pierre ne l'a pas jeté en réalité, car c’est Allah
Lui-même Qui le fit, quelle ignorance que de croire mériter le crédit d'un succès humain.
C’est ainsi qu’Allah met à l'épreuve et forme les êtres humains. Ceux qui ne parviennent pas à accep-
ter ou à comprendre cette réalité aujourd'hui, verront tout sous sa véritable lumière lorsqu'ils seront ressus-
cités après leur mort. Ils se rendront alors compte l'inutilité de leur puissance :
Les œuvres de ceux qui nient leur Seigneur sont comparables à de la cendre violemment frappée par le vent,
dans un jour de tempête. Ils ne tireront aucun profit de ce qu'ils ont acquis. C'est cela l'égarement profond.
(Sourate Ibrahim, 18)
Allah est le seul Etre doté d'un pouvoir sur tout :
Ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre glorifient Allah. A Lui la royauté et à Lui les louanges. Et Il
est omnipotent. (Sourate at-Taghabun, 1)
la puissance d’Allah leur permettra de se distancer du type d'individus décrit dans ce verset :
Ils n'ont pas estimé Allah comme Il devrait l'être, alors qu'au jour de la résurrection, Il fera de la terre en-
tière une poignée, et les cieux seront pliés dans sa [main] droite. Gloire à Lui ! Il est au-dessus de ce qu'ils
Lui associent. (Sourate az-Zumar, 67)
Ceux qui détiennent des entreprises, des yachts ou des terres, qui
sont des images dans le cerveau, s'inquiètent pour rien
Dans cette section nous nous intéresserons au cas d'un entrepreneur insouciant dont la vie est guidée
par l'ambition d'être riche. Depuis son plus jeune âge, il travaille jour et nuit tout en étant persuadé que
son labeur lui ouvrira toutes les portes. Cet exemple nous mènera vers une vérité très importante.
L'individu que nous allons décrire est d'âge moyen. Il a deux enfants, un garçon et une fille qui étu-
dient dans de bonnes écoles. Il possède quelques voitures, un yacht, quelques maisons et quelques terres.
Cet homme pense posséder tout ce qui est admiré dans la vie de ce monde. Il pense avoir atteint ce à quoi
tout le monde aspire. En plus de sa richesse, il jouit d'une grande dose de respect. Il est considéré comme
une personne respectée d'un haut rang dans la société. Cette opinion est partagée par ses serviteurs qui
L’individu qui compte son argent avec satisfaction compte en réalité de l’argent dans son cerveau. Il ne comprend pas
que le yacht sur lequel il navigue avec autant de fierté et d’ostentation, les personnes qu'il cherche à impressionner et
tous les paysages qui se dessinent sont des impressions dans son cerveau. Si on lui annonçait la vérité, il la rejetterait im-
médiatement afin de ne pas perdre tout ce qu'il possède et l’estime qu'il suscite. Cependant, il peut tout aussi bien rêver
être le propriétaire de toutes ces choses sans nourrir de doutes sur leur réalité. Si on venait à lui annoncer dans son rêve
qu'il n'est pas le propriétaire réel de ces choses, il ne l’accepterait pas. En revanche quand il se réveillera, il comprendra
enfin que cela faisait partie de son imagination.
LA SITUATION DE L’INDIVIDU NON CONSCIENT
QU'IL SE VANTE AVEC DES IMPRESSIONS
Un homme riche, fier de son onéreuse voiture à ses associés * Quelle impression de voiture l’homme riche supposera être
se vante, en fait, de l’impression d’une voiture dans son es- la sienne et montrera à ses associés ?
prit. A ce moment-là, l’homme riche ne peut même pas s’i- * Chacun de ces associés n'est-il pas également perçu dans le
maginer ne pas avoir de lien avec la voiture suscitant toutes cerveau de l’homme riche ?
les félicitations. En réalité, l’impression de la voiture dans Ceux qui se vantent de leurs biens, de leurs maisons, de leurs
son propre cerveau se forme séparément dans le cerveau de voitures exposent en réalité des produits imaginaires formés
chacune des personnes à qui il montre la voiture. dans leur cerveau à d’autres produits imaginaires également
Si cinq personnes étaient présentes, alors chacune recevrait formés dans leur cerveau. La grande majorité des hommes ne
l’image de la voiture dans son cerveau, sont pas conscients de ce fait important. Il s’agit effective-
* Où est la voiture réelle ? ment d’une situation très humiliante dans la mesure où celui
* Des cinq impressions, laquelle est la voiture de l’homme qui met en avant ce qu'il possède ne peut pas voir de lien
riche ? avec la réalité d’une voiture qu'il souhaite exhiber ni celle
des gens à qui il souhaite la montrer.
Allah compare les actions des négateurs à un mirage ou un fantôme. Quand les hommes s'attachent à
ces fantômes et finissent par découvrir qu'ils ne peuvent rien en attendre, ils comprennent enfin que ces
fantômes ne sont pas réels et qu’Allah est la seule Réalité absolue.
La réticence des hommes à l'égard de cette vérité tient au fait qu'ils comprennent, comme l'homme de
notre exemple, que tout ce qu'ils possèdent, leur respect, leurs biens disparaîtront en un instant. Soulignons un
point ici : nous ne disons pas que tout ce que possède une personne ne lui contribuera en rien une fois mort. En
déclarant que "tout ce qu'une personne possède est une apparence", cette personne perd dans un sens ce
qu'elle détient alors qu'elle est encore en vie. Elle verra que tout ce pour quoi elle a lutté dans sa vie, tout ce qui
lui a causé tant d'ennuis et de tristesse, et tous les maux causés aux autres personnes dans ce processus ne sont
qu'une tromperie vide. Dans un verset, Allah révèle l'insouciance des individus vivant dans le mensonge.
L'attachement avide des hommes à leur propriété est mentionné dans ce verset :
On a enjolivé aux gens l'amour des choses qu'ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d'or et d'ar-
gent, chevaux marqués, bétail et champs. Tout cela est l'objet de jouissance pour la vie présente, alors que
c'est près d’Allah qu'il y a bon retour. (Sourate al-Imran, 14)
Un autre verset rappelle que la vie dans ce monde peut être trompeuse et assimilée à un jeu, une perte
de temps :
Sachez que la vie présente n'est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l'orgueil entre vous et une
rivalité dans l'acquisition des richesses et des enfants. Elle est en cela pareille à une pluie : la végétation qui
en vient émerveille les cultivateurs, puis elle se fane et tu la vois donc jaunie; ensuite elle devient des dé-
bris. Et dans l'au-delà, il y a un dur châtiment, et aussi pardon et agrément d’Allah. Et la vie présente n'est
que jouissance trompeuse. (Sourate al-Hadid, 20)
Quand les hommes comprennent que les apparences qu'ils croyaient posséder au cours de cette vie se
limitent en fait à une illusion, ils comprennent que leur lutte et leur inquiétude étaient vaines et que finale-
ment ils ont perdu leur temps. Quant à ceux qui protègent jalousement ce qu'ils possèdent, ils se laissent
envahir par la colère et finissent par abuser des autres. Mais dès qu'ils saisissent qu'ils n'ont aucune con-
nexion avec les choses matérielles réelles, la honte et le remords les prennent d'assaut, car c’est comme si
dans un rêve, ils agressaient les autres et leur criaient dessus. Ils comprennent immédiatement qu'ils doi-
vent adopter un comportement agréé par Allah, Qui est à l'origine de toutes les apparences qui défilent en
eux. Ceux qui sont conscients de cette vérité, à savoir les croyants, disent :
Dis : "En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l'u-
nivers." (Sourate al-An'am, 162)
Il est important de ne jamais oublier ce point : Il n'est jamais trop tard pour comprendre cette vérité.
Cette prise de conscience transforme immédiatement la perception de la vie et permet donc d'accorder sa
vie à ce principe. L'individu vit alors non pas pour les illusions, mais pour notre Seigneur, le seul Etre ab-
solu. Allah pardonne toujours à Ses serviteurs.
Ceux qui prétendent ne rien savoir de cette réalité et refusent d'accepter le fait qu’Allah est le seul Etre
absolu sont tombés dans un puissant piège. Allah décri leur état :
…Ceux qu'ils auront fait ici-bas sera un échec, et sera vain ce qu'ils auront œuvré. (Sourate Hud, 16)
Même si une personne ne veut pas accepter cette réalité maintenant en préférant rester dans l'erreur de
croire que les choses qu'elle détient sont des choses absolues, tout deviendra clair après sa mort, lors du jour du
jugement où elle sera ressuscitée. Ce jour-là, sa "vue est perçante" (Sourate Qaf, 22) et sa clairvoyance sera am-
plifiée. Si elle choisit de consacrer à courir après des buts illusoires, alors elle souhaitera ne jamais avoir vécu
dans ce monde. Elle périra en disant : "Hélas, comme j'aurais souhaité que [ma première mort] fût la défini-
tive. Ma fortune ne m'a servi à rien. Mon autorité est anéantie et m'a quitté !" (Sourate al-Haqqah, 27-29)
Cette réalité menace ceux qui sont attachés à ce monde par ambition
L'homme qui reçoit une récompense pour ses réalisations, la reçoit en réalité au niveau de son cerveau.
Ceux qui l'applaudissent aussi pendant ce moment ne sont qu'une apparition dans son cerveau.
La personne qui regarde la cérémonie de remise de récompenses sur le petit écran dans son cerveau n'a
pas les moyens de se connecter avec la source des personnes dans le public, de la récompense ou de l'audi-
torium. Ces éléments restent à l'intérieur de son cerveau. En somme, c’est comme si la personne regardait la
remise de la récompense sur une cassette vidéo.
Les soucis et les difficultés sont comme les images d'un rêve
Certains savent que les évènements sont des apparitions dans le cerveau, mais ont tendance à oublier
que cela est vrai pour tous les phénomènes. La vie humaine entière est, effectivement une vision dans le
cerveau. Ainsi l'homme d'affaires qui fait faillite reçoit les images de son entreprise et de ses employés dans
son cerveau. De même pour tout ce qu'il a vendu et même l'argent collecté. Quand il perd son argent, il
perd l'image de cet argent. En perdant son entreprise et ses biens, il perd l'image dans son cerveau de son
entreprise et de son patrimoine. Quand à celui qui se fait dérober sa voiture, il perd l'apparition d'une voi-
ture dans son esprit. Il ne peut donc plus voir l'image de la voiture qu'il pensait posséder. En réalité, il n'a
jamais été connecté à l'original de cette apparition, à aucun moment de sa vie.
Ce genre d'incidents, mais aussi tous les autres problèmes que connaissent les hommes au cours de leur
existence, sont dans le cerveau. Prenons l'exemple d'un individu qui vit dans un pays déchiré par les con-
flits internes. A chaque instant il est en situation de danger mortel face aux agressions des soldats hostiles.
Mais en réalité, il est face à une apparition de soldats hostiles dans son cerveau. Celui qui est blessé ou perd
un membre dans une bataille perd l'image de ce bras dans son cerveau et même l'impression de douleur est
une perception formée dans le cerveau. Les menaces, les paroles violentes proférées par les ennemis cons-
tituent des sons formés dans le cerveau.
Par conséquent, les événements -sources de difficultés, d'inquiétudes et de craintes- sont des illusions
se produisant dans le cerveau. La personne consciente de la nature de ces illusions ne laisse pas libre cours
à son anxiété et ne se plaint pas non plus lorsqu'elle rencontre des problèmes. Même face à l'ennemi le plus
agressif et le plus dangereux, elle maîtrisera sa peur et son désespoir, car elle sait qu'elle est en présence
d'illusion dans son cerveau. Elle sait donc que tous ces éléments néfastes sont une apparition formée par
Allah et qu’Allah les créa dans un but précis. Peu importe ce qu'elle croise dans sa vie, cette personne est en
paix, grâce à sa soumission et sa confiance en Allah. Dans certains versets du Coran, Allah révèle qu'il n'y
a ni crainte ni tristesse pour les croyants. L'un de ces versets suit :
Ceux qui disent : "Notre Seigneur est Allah" et qui ensuite se tiennent sur le droit chemin, ils ne doivent
avoir aucune crainte et ne seront point affligés. (Sourate al-Ahqaf, 13)
Une personne sachant que tout ce qui lui est arrivé au cours de sa vie furent des images créées par Allah
dans son cerveau, au lieu se laisser envahir par la peur, l'anxiété et la panique fera confiance à l'infinie mi-
séricorde et compassion du Créateur à l'origine de ces images.
Les sources de difficultés et d’anxiété dans la vie des hommes se produisent dans le cer-
veau. Une fois ce fait compris, l’individu fait preuve de patience face aux situations subies.
Il sait qu’Allah a tout créé dans un but positif et il Lui fait confiance.
Cela mène à une promesse d’Allah aux humains dans le Coran. Là où la vérité est évidente, les idées
fausses sont contraintes de périr :
Et dis : "La vérité est venue et l'erreur a disparu. Car l'erreur est destinée à disparaître." (Sourate al-Isra, 81)
Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. Et mal-
heur à vous pour ce que vous attribuez. (Sourate al-Anbiya, 18)
Le matérialisme et ses partisans usent de la matière comme prétexte pour se rebeller contre Allah,
Qui les créa à partir du néant, leur donna la vie et créa l'univers pour qu'ils y vivent. Posant des questions
aussi superficielles et apparentes que "Si la matière existe, où est Allah dedans ?", ils nient l'existence
d’Allah et font de leur mieux pour conduire les autres à Le nier également. Aujourd'hui ils sont les té-
moins de la destruction de l'un de leurs plus solides supports. La réalité décrite ici élimine leur philoso-
phie à la racine, sans discussion possible. La matière sur laquelle ils avaient basé toutes leurs idées, leurs
vies, leur arrogance et leur négation leur a échappé des mains en un instant.
A travers l'histoire, les matérialistes ont laissé un héritage de dénégation et de méthodes de dénéga-
tion. Par exemple, nombre de matérialistes ont recours aux mots de Lénine cités plus haut pour empêcher
leurs associés d'écouter ou de lire quoique ce soit qui se rapporte à cette réalité. Or, le fait que la science
ait clairement expliqué la nature de la matière conjugué à la rapidité de diffusion des informations grâce
aux technologies d'Internet a anéanti leurs efforts. Les individus s'informent sur la question et arrivent à
la comprendre. Ceux qui se disaient encore récemment matérialistes sont surpris d'apprendre la vérité à
propos de la matière et de la vie dans ce monde. Il s'agit là d'un piège extraordinaire préparé par Allah
pour les négateurs. Ces derniers ont perpétuellement tenté de piéger la véritable religion en fabriquant
des idoles matérielles dans le but de renier Allah. Allah, en retour, a fait en sorte que leurs idoles leur
soient ôtées des mains et qu'ils tombent dans leurs propres pièges. Allah révèle avoir répondu aux pièges
installés par les négateurs :
… Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes.
(Sourate al-Anfal, 30)
En donnant l'impression aux hommes qu'ils sont en contact avec la source de la matière, Allah fit
tomber les matérialistes dans un piège, les humiliant d'une manière inégalée. Ils prennent pour des êtres
Ce n'est pas votre main qui sent le livre que vous tenez en ce cevoir toutes les sensations sans recourir aux organes.
moment, les coins ou l’épaisseur des pages. L’impression que L’esprit, sans doigts, est capable de sentir s’il touche un
vous tenez un livre se forme à partir d’impulsions nerveuses livre, du coton, une pierre ou la fourrure d’un animal. Ce fait
ressenties dans le centre du toucher dans votre cerveau. effraie les matérialistes car ils s’imaginent toute leur vie du-
La conscience qui perçoit le sens du toucher n'a rien à voir rant liées à la matière. Or quand ils réfléchissent sur le fait
avec les nerfs ni les graisses dans le cerveau. Qu'y a-t-il donc qu'ils ne seront jamais capables de toucher ou de voir la réa-
dans le cerveau qui est capable, sans les doigts, sans les lité de la matière, ni de sortir de leur esprit, ils comprennent
mains, de sentir qu'une personne tient un livre ? avoir abouti une grande impasse. C’est pourquoi ils font de
Cet être au-delà de la matière est l’esprit humain. Un grand leur mieux pour garder cette merveille extraordinaire et re-
miracle d’Allah veut que l’esprit humain soit capable de per- marquable hors de la portée des autres.
J
usqu'ici il a été question de la matière, considérée comme ayant une existence absolue, n'est en réalité
qu'une perception, une image reçue dans le cerveau. Cette réalité tire son importance dans la mesure
où elle contribue à l'augmentation de la crainte et de l'amour pour Allah, à la propagation de la spiri-
tualité et des bonnes valeurs morales ainsi qu'à l'effondrement du matérialisme.
Il existe, par ailleurs, un autre concept que les matérialistes jugent éternel et absolu : le temps. Comme
la matière, le temps est une perception et n'est certainement pas éternel. Il fut créé à un moment donné. En
plus d'avoir été prouvé par des éléments scientifiques, ce fait est révélé dans plusieurs versets coraniques.
Le temps est un
concept qui
dépend de la com-
paraison d’évène-
ments vécus. Par
exemple,
quelqu'un entre
dans une pièce.
Plus tard, il voit un
stylo par terre et
se penche pour le
ramasser. Il prend
le stylo et le pose
sur la table. La
personne fait une
comparaison entre
toutes ses actions.
Elle estime qu'un
espace de temps
s’est écoulé entre
chaque situation et
en découle sa per-
ception du temps.
"J’ai encore du mal à l'accepter", dit Barbour. Mais bon, le sens commun n'a jamais été un guide fiable pour com-
prendre l'univers. Les physiciens confondent nos perceptions, depuis que Copernic était le premier à suggérer
que le soleil ne tourne pas autour de la terre. Après tout, nous ne ressentons pas le moindre mouvement de la ro-
tation dans le vide de la terre à quelques 67.000 miles par heure. Notre sens du passage du temps, affirme
Barbour, est aussi butée que le credo de la Société de la Terre Plate."41
Comme nous pouvons le voir ci-dessus, ce célèbre physicien souligne que toute idée que nous ayons du
temps absolu est fausse. La recherche effectuée en physique moderne vient le confirmer d'ailleurs. Le
temps n'est pas absolu ; c’est une perception variable et subjective dépendant des évènements.
François Jacob, penseur, lauréat du Nobel et professeur en génétique de renom, écrivit dans son livre Le
jeu des possibles ceci à propos de la possibilité d'un retour en arrière dans le temps :
"Les films en retour rapide nous permet d'imaginer un monde où le temps s'écoulerait en arrière. Un monde
dans lequel le lait se sépare du café et sort de la tasse pour retourner dans le pot à lait ; un monde où les rayons
lumineux sont émis depuis les murs pour être collectés dans un piège (centre de gravité) au lieu de jaillir de la
source lumineuse ; un monde où la pierre revient dans la paume d'un homme par la coopération étonnante d'in-
nombrables gouttes d'eau permettant à la pierre de sortir de l'eau. Pourtant, dans un tel monde où le temps
présente ces caractéristiques contraires, les processus de notre cerveau et la manière qu'a notre mémoire de com-
piler l'information fonctionneraient également dans le sens inverse. La même chose vaut pour le passé et le futur
et le monde nous apparaîtra tel qu'il apparaît actuellement."42
Parce que notre cerveau fonctionne en arrangeant les événements en séquence, nous ne croyons pas que
le monde fonctionne comme il décrit ci-dessus. Nous sommes persuadés que le temps fonctionne toujours
en avant. Or, cette décision provient de notre cerveau. En cela, elle est tout à fait relative. Si l'information
dans notre cerveau était arrangée comme un film projeté en mode retour, nous assimilerions le temps à
un film projeté dans le sens inverse. Dans cette situation, le passé deviendrait le futur et le futur serait le
passé. Notre mode de vie serait totalement opposé à ce que nous vivons actuellement.
En fait, nous ne pouvons pas savoir comment le temps fonctionne, s'il y a fonctionnement. Cela dé-
montre que le temps n'est pas une réalité absolue, mais seulement une sorte de perception.
Albert Einstein, le grand physicien du 20ème siècle, démontra que le temps est une perception dans
sa "Théorie générale de la relativité". Dans son livre, L'univers et Dr. Einstein (The universe and Dr.
Einstein), Lincoln Barnett dit :
"Avec l'espace absolu, Einstein renonça au concept du temps absolu – d'un flux de temps constant, invariable,
inexorable, universel, s'écoulant de l'infini passé vers l'infini futur. Une grande partie de l'obscurité ayant en-
touré la théorie de l'évolution provient de la réticence humaine à reconnaître que le sens du temps, comme
l'odorat, est une forme de perception. Tout comme l'espace est simplement un ordre possible des objets
matériels, le temps est simplement un ordre possible d'évènements. La subjectivité du temps est mieux ex-
pliqué avec les propres mots d'Einstein. "Les expériences d'un individu nous semblent arrangées en une série
d'évènements ; dans cette série, les seuls évènements dont nous nous rappelons semblent être ordonnés
selon le critère du 'plus ancien' ou du 'plus récent'. Il existe par conséquent, pour l'individu, un temps Moi,
ou un temps subjectif. Ce n'est pas mesurable en soi. Je peux, en effet, associer des nombres avec des évène-
ments, de telle sorte qu'un nombre supérieur est associé avec l'événement ultérieur plutôt que l'événement
antérieur."43
Grâce aux explications d'Einstein, nous pouvons comprendre que l'idée selon laquelle le temps
avance est une réponse totalement conditionnée.
Barnett citait encore Einstein dans son livre :
L'espace et le temps sont des formes d'intuition, qui ne peuvent plus être séparés de la conscience que nos no-
tions de couleur, de forme, ou de taille.44
D'après "La théorie générale de la relativité", le temps n'est pas absolu. En dehors des séries d'évène-
ments nous servant à le mesurer, le temps n'a pas d'existence indépendante.
Nos rêves peuvent nous aider à comprendre la relativité du temps. Dans notre sommeil, nous vivons
des situations qui semblent s'étaler sur des jours alors qu'en fait, notre rêve dure à peine quelques min-
utes voire quelques secondes.
Prenons un exemple concret pour illustrer ce
concept. Imaginons une pièce spécialement
conçue avec une fenêtre. Nous y passons un cer-
tain temps. Dans cette pièce, il y a une horloge
grâce à laquelle nous pouvons suivre le passage
du temps. Par la fenêtre, nous pouvons assister au
lever et au coucher du soleil à des intervalles
réguliers. Après quelques jours, nous sommes in-
terrogés sur la durée de notre séjour dans la pièce.
Notre réponse sera calculée à partir de l'informa-
tion accumulée grâce à l'horloge et au soleil. Nous
répondons donc que nous sommes là depuis trois
jours. Mais si l'individu qui nous a demandé de
passer du temps dans la pièce nous annonce que
notre séjour dure depuis deux jours, que le soleil
que nous suivions par la fenêtre était artificiel, et
que l'horloge fonctionnait en mode accéléré, alors
nos calculs n'ont pas de sens.
IL Y A TRENTE ANS
99% de la vitesse du temps et le fils restant sur terre. D'après Einstein, si le père avait 27 ans et le fils trois
ans au départ, trente ans après lorsque le père revient sur terre, le fils aurait 33 ans et le père seulement
30 ans.45
La relativité du temps n'est pas relatif à l'accélération ou au ralentissement de l'horloge. Il provient
du fait que tout système matériel, jusqu'aux particules du niveau subatomique, fonctionne à des rythmes
différents en terme de vitesse. Dans un contexte où le temps est ralenti, le rythme cardiaque, la vitesse de
division cellulaire et l'activité cérébrale seraient également ralentis. Dans cette situation, l'individu con-
tinuerait à mener sa vie comme avant, car il est inconscient du ralentissement du temps.
en a déterminé tous les détails. Tout comme nous sommes capable de voir le début, le milieu et la fin
d'une règle à mesure, Allah cerne en un moment, du début à la fin, le temps auquel nous sommes soumis.
En revanche, les humains sont amenés à connaître les événements seulement quand le temps, pour eux,
pour connaître le destin qui leur est réservé par Allah est bel et bien venu. C’est ainsi que chaque indi-
vidu rencontre son destin. Les vies de quiconque a déjà été créé et sera créé, dans ce monde et le suivant,
sont présentes auprès d’Allah dans tous leurs détails. Les destinées de tous les éléments vivants – les
planètes, les végétaux et les choses – ainsi que celles des milliards d'êtres humains sont consignées dans
la mémoire éternelle d’Allah. Elles resteront écrites sans jamais être perdues ou diminuées. La réalité du
destin est l'une des manifestations de la grandeur éternelle d’Allah, de Sa puissance et de Son pouvoir,
d'où Son attribut de Protecteur (Al-Hafiz).
PASSE FUTUR
PRESENT
ante-dix ans, alors pour ce trentenaire, ses trente ans déjà écoulés et les futurs quarante années suivantes de-
viendraient le passé. La présence du passé et du futur dans la mémoire signifie qu'il s'agit d'un vécu.
Allah nous a permis de percevoir les événements selon un ordre défini, du passé vers le futur. Aussi ne
nous a-t-Il pas informé du futur en nous en instillant l'information dans notre mémoire. Le futur ne fait pas
partie de notre mémoire, mais tous les êtres humains, passés et à venir, sont dans la mémoire éternelle
d'Allah. Pour donner une image, c’est comme si la vie humaine était un film terminé. Celui qui ne peut pas
appuyer sur le bouton avance rapide voit sa vie défiler au gré des événements successifs qui la jalonnent. Il
s'imagine à tort que ce qu'il n'a pas encore vu appartient au futur.
Voilà quelques nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peu-
ple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse se sera aux pieux. (Sourate Hud, 49)
Ce sont là des récits inconnus que Nous te révélons. Et tu n'étais pas auprès d'eux quand ils se mirent d'ac-
cord pour comploter. (Sourate Yussuf, 102)
Allah accorda au Prophète Mohammed des informations à propos de ce qui ne s'était pas encore pro-
duits et qui en cela, constituaient des nouvelles de l'invisible à propos du futur. La prise de La Mecque
(Sourate al-Fath, 27) et la victoire des Grecs sur les païens (Sourate ar-Rum, 3-4) avaient été révélées au
Prophète Mohammed avant leur occurrence. La description des signes du jour du jugement et de la fin
des temps (faisant partie de l'invisible) par le Prophète Mohammed montre qu’Allah les lui apprit.
Allah explique dans le Coran que les nouvelles de l'invisible sont transmises aux prophètes et à
quelques pieux croyants. Par exemple, Joseph fut informé que le piège organisé par ses frères n'allait
aboutir à rien. (Sourate Yussuf, 15) La mère de Moïse apprit que son fils allait échapper à la cruauté de
Pharaon pour devenir prophète. (Sourate al-Qasas, 7)
Finalement, tout ce que nous appelons passé et futur fait partie de la science de l'invisible caché
auprès d’Allah. Il accorde une partie de cette connaissance à ceux qu'Il choisit, au moment où Il le décide.
Les événements qui deviennent visibles et observables sont assimilés par les êtres humains comme étant
des événements passés.
Sur cette image, un groupe de personnes ne voit pas la voiture et ceux dans la voiture ne voient pas les autres. En cet instant
particulier, les deux groupes sont inconscients l’un de l’autre. Mais celui qui observe cette image à distance et sous un autre
angle verra les deux points de vue simultanément. Le même phénomène se produit dans la vie humaine.
Nous disposons des concepts du passé et du futur et parce que nous sommes limités par le temps, nous sommes capables de
percevoir notre futur uniquement à mesure que le temps passe. Quant à Allah, dans la mesure où Il n'est lié ni par le temps ni
par l’espace, Il voit notre passé, notre futur et notre présent en un seul instant, de façon claire et vivante. Par exemple, le
coup de frein brutal donné par le conducteur quand il voit des piétons sur la route est connu et déjà vécu aux yeux d’Allah.
pre volonté. C’est précisément ce qui se produit à chaque geste tout au long de sa vie. Celui qui se soumet à
Allah et au destin d’Allah sait que tout ce qu'il entreprend est selon la volonté d’Allah bien qu'il ait le sen-
timent d'autonomie. En revanche, celui qui ne se soumet pas à Allah et au destin conçu par Allah suppose à
tort que ce qu'il fait est le fruit de son intelligence et de son pouvoir.
Lorsque le croyant apprend qu'il a contracté une maladie, il sait que la maladie fait partie de sa destinée
et il s'en remet à Allah. Il considère que puisqu’Allah l'a intégré à sa destinée, cela lui apportera certaine-
ment un bien. Il ne reste pas pour autant sans agir, s'imaginant que si son destin veut qu'il aille mieux, il ira
mieux. Au contraire, il prend toutes les précautions possibles : il se rend chez son médecin, il soigne son
régime et prend ses médicaments. Il n'oublie pas néanmoins que l'efficacité du médecin et du traitement
ainsi que l'issue de la maladie font tous partie de sa destinée. Il sait que toute ceci fait partie de la mémoire
d’Allah et existait déjà avant sa naissance. Dans le Coran, Allah révèle que les évènements jalonnant la vie
des hommes sont déjà consignés dans un livre :
Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne
l'ayons créé. Cela est certes facile à Allah, afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a
échappé, ni n'exultiez pour ce qu'Il vous a donné. Et Allah n'aime point tout présomptueux plein de gloriole.
(Sourate al-Hadid, 22-23)
C’est pourquoi quiconque a foi en le destin ne sera pas ennuyé ni désespéré par ce qui lui arrive. Au
contraire, il fait preuve de confiance et de soumission à Allah. Allah a déterminé en avance tout ce que vit
la personne. Il nous a par ailleurs enjoint de ne pas nous désoler pour ce qu'il advient et de nous montrer
satisfaits des bienfaits qu'il nous accorde. Les difficultés, tout comme la richesse et le succès, sont déter-
minés par Allah. Ces éléments du destin prédéterminé par notre Seigneur visent à éprouver les êtres hu-
mains. Comme l'indique un verset : "… Le commandement d’Allah est un décret inéluctable." (Sourate
al-Ahzab, 38)
Dans un autre verset, Allah dit : "Nous avons créé toute chose avec mesure." (Sourate al-Qamar, 49)
Les êtres humains ainsi que tous les êtres animés et inanimés, le soleil, la lune, les montagnes et les ar-
bres, ont leur destin déterminé par Allah. Ainsi un vase ancien se brise au moment arrêté par son destin.
Alors même qu'il était en phase de fabrication, étaient déjà convenu les propriétaires de ce vase cente-
naire, sa localisation et des autres objets environnants. La conception de ce vase et ses couleurs était déjà
déterminées en avance par son destin. Allah savait l'heure, le jour, la minute, la manière de sa dispari-
tion. Tout ce qui avait trait à ce vase existait déjà aux yeux d’Allah en un seul instant. En revanche l'indi-
vidu qui brisa le vase n'avait pas idée de son geste jusqu'à l'instant où il brisa précisément le vase. C’est
pourquoi Allah invite les hommes à ne pas s'attrister sur les choses qui ont pu leur échapper. Ce qui leur
a échappé fait en fait partie de leur destin et ils ne peuvent rien y changer. Les hommes doivent tirer les
leçons de leur destin, voire l'objectif et les bénéfices de ce qui leur arrive. Ils doivent systématiquement
s'incliner devant l'infinie miséricorde, compassion et justice de notre Seigneur, Qui créa leur destin et
protège Ses serviteurs.
Ceux qui négligent cette vérité sont torturés par l'angoisse et la crainte. Ils s'inquiètent pour l'avenir
de leurs enfants. A quelle école iront-ils ? Quelle profession exerceront-ils ? Seront-ils en bonne santé ?
Quel sera leur avenir ? Ces questions les tourmentent alors que chaque instant de la vie de l'homme est
prédéterminé par Allah, qu'il s'agisse de la formation de sa première cellule, du jour où il apprend à lire
et à écrire, de son premier examen, de son premier emploi, de l'endroit et la manière dont il mourra. Tous
ces éléments sont dissimulés dans la mémoire d’Allah. Ainsi à ce moment précis, quelqu'un est au stade
fœtal, à l'école primaire ou à l'université. Tous font partie de la mémoire d’Allah en un seul instant, en
même temps que celui qui célèbre son trente-cinquième anniversaire, celui qui entame son premier jour
de travail, celui qui voit les anges après sa mort, lorsqu'il est enseveli et lorsqu'il rendra ses comptes à
Allah le jour du jugement.
Par conséquent, quelle est l'utilité de s'inquiéter et d'entretenir des craintes à propos d'une vie où
chaque seconde a été vécue et est présente dans la mémoire d’Allah. Quoique nous fassions, tout le
monde vivra la vie décidée par Allah.
L'individu pourvu de conscience et d'intelligence comprend alors qu'il doit se soumettre humblement à
Allah et au destin qu'Il lui a associé. En réalité, tout le monde est déjà soumis à Allah. Qu'on le veuille ou
non, on vit soumis au destin créé par Allah. Quiconque renie son destin est un négateur, parce qu'il est des-
tiné à être un négateur.
Ceux qui se soumettent volontiers à Allah peuvent espérer l'agrément d’Allah, Sa miséricorde et entrer
enfin au paradis. Leur vie sera empreinte de bien-être, de sécurité, de bonheur aussi bien dans ce monde
que dans le suivant. En se soumettant à Allah, l'individu sait, en effet, que rien n'égale le destin qu’Allah lui
réserve. Il n'a donc rien à craindre. Cet individu fera néanmoins de son mieux, car il sait que ces efforts sont
partie intégrante de sa destinée. Quoiqu'il fasse, il sait qu'il n'a pas la possibilité de modifier ce qui est écrit.
Le croyant se soumettra au destin arrêté par Allah. Confronté aux événements, il s'efforcera de com-
prendre le sens et l'objectif de ce qui lui arrive, de prendre des précautions et d'améliorer les choses. Il sera,
par ailleurs, conforté par le fait que tout découle de son destin et qu’Allah a déterminé la meilleure chose.
Allah mentionne, par exemple, les mesures prises par Jacob pour la sécurité de ses enfants. Afin de sensi-
biliser ses fils contre la malice humaine, Jacob leur conseilla de pénétrer dans la ville par des portes dif-
férentes tout en leur rappelant que cela n'aurait aucune influence sur ce qui était défini dans leur destin :
Et il dit : "O mes fils, n'entrez pas par une seule porte, mais entrez par des portes séparées. Je ne peux cepen-
dant vous être d'aucune utilité contre les desseins d’Allah. La décision n'appartient qu'à Allah : en Lui je
place ma confiance. Et que ceux qui placent en Lui leur confiance la place en Lui seul." (Sourate Yussuf, 67)
Les hommes peuvent tout tenter, mais ils ne seront jamais à même de changer leur destinée, comme le
souligne le verset suivant :
Puis Il fit descendre sur vous, après l'angoisse, la tranquillité, un sommeil qui enveloppa une partie d'en-
tre vous, tandis qu'une autre partie était soucieuse pour elle-même et avait des pensées sur Allah non con-
formes à la vérité, des pensées dignes de l'époque de l'ignorance. Ils disaient : "Est-ce que nous avons une
part dans cette affaire ?" Dis : "L'affaire toute entière est à Allah." Ce qu'ils ne te révèlent pas, ils le cachent
en eux-mêmes : "Si nous avions eu un choix quelconque dans cette affaire, disent-ils, Nous n'aurions pas
été tués ici." Dis : "Eussiez-vous été dans vos maisons, ceux pour qui la mort était décrétée seraient sortis
pour l'endroit où la mort les attendait. Ceci afin qu’Allah éprouve ce que vous avez dans vos poitrines, et
qu'Il purifie ce que vous avez dans vos cœurs. Et Allah sait ce qu'il y a dans les cœurs". (Sourate al-Imran,
154)
D'après ce verset, nul ne peut échapper à sa mort si la mort est écrite dans son destin. Les moyens et
les méthodes employés pour fuir la mort sont même déterminés par le destin. Allah rappelle aux êtres
humains que les éléments du destin visent à les éprouver et à purifier leurs cœurs. Dans le Coran, il est
dit que la mort de chaque individu est arrêtée par Allah tout comme la conception d'un enfant se fait avec
la permission d’Allah.
Et Allah vous a créés de terre, puis d'une goutte de sperme, Il vous a ensuite établis en couples. Nulle
femelle ne porte ni ne met bas sans qu'Il le sache. Et aucune existence n'est prolongée ou abrégée sans que
cela soit consigné dans un livre. Cela est vraiment facile pour Allah. (Sourate al-Fatir, 11)
Les versets suivants expliquent que chaque acte est consigné par écrit et que ce que les habitants du
paradis vivent a déjà été vécu. La vie au paradis fait pour nous partie de l'avenir. Mais dans la mémoire
d’Allah, des hommes vivent déjà au paradis, conversant et festoyant à loisir. Avant notre naissance, le
futur de l'humanité de ce monde et du suivant est déjà connu d’Allah en un instant et est conservé dans
la mémoire divine.
Et tout ce qu'ils ont fait est mentionné dans les registres. Tout fait, petit et grand, est consigné. Les pieux
seront dans des jardins et parmi des ruisseaux, dans un séjour de vérité, auprès d'un Souverain omnipo-
tent. (Sourate al-Qamar, 52-55)
Grâce au Coran, on comprend que le temps, aux yeux d’Allah, est un instant unique et que pour Lui
il n'y a ni passé ni futur. Certains événements relevant du futur pour nous sont décrits dans le Coran
comme ils existaient depuis longtemps, parce que le passé et le futur furent créés par Allah en un seul in-
stant. Par conséquent, une chose supposée se produire dans le futur s'est en fait déjà produite, mais
puisque nous ne pouvons pas le comprendre, nous l'assimilons au futur. Prenons l'exemple de ces ver-
sets relatant les comptes que devront rendre à Allah les êtres humains :
Et on soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre
seront foudroyés, sauf ceux qu’Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera, et les voilà debout à regarder.
Et la terre resplendira de la lumière de son Seigneur; le Livre sera déposé, et on fera venir les prophètes et
les témoins; on décidera parmi eux en toute équité et ils ne seront point lésés; et chaque âme sera pleine-
ment rétribuée pour ce qu'elle aura œuvré. Il connaît mieux ce qu'ils font. Et les impies seront dirigés par
groupes vers l'enfer. Puis quand ils y parviendront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront : "Des
messagers parmi vous ne vous sont-ils pas venus, vous récitant les versets de votre Seigneur et vous aver-
tissant de la rencontre de votre jour que voici ?" "Oui, nous l'avons été !" répondront les damnés. Mais l'ar-
rêt de damnation des infidèles aura été déjà publié ; aussi s'entendront-ils dire : "Entrez par les portes de
l'enfer, pour y demeurer éternellement." Qu'il est mauvais le lieu de séjour des orgueilleux ! Et ceux qui
avaient craint leur Seigneur seront conduits par groupes au paradis. Puis, quand ils y parviendront et que
ses portes s'ouvriront, ses gardiens leur diront : "Salut à vous ! Vous avez été bons : entrez donc, pour y de-
meurer éternellement." (Sourate az-Zumar, 68-73)
Suivent d'autres exemples :
Alors chaque âme viendra accompagnée d'un conducteur et d'un témoin. (Sourate Qaf, 21)
Et le ciel se fendra et sera fragile, ce jour-là. (Sourate al-Haqqah, 16)
C
eux qui ne comprennent pas tout à fait que la matière est en réalité un ensemble de perceptions
formées dans le cerveau, tombent dans l'erreur et aboutissent aux mauvaises conclusions. Ainsi,
pour certains, le fait que la matière est une illusion signifie que la matière n'existe pas. Pour
d'autres, la matière existe en tant qu'illusion uniquement lorsqu'on la regarde ; sinon, elle n'existe pas.
Aucune de ces idées n'est juste.
Tout d'abord, dire que la matière n'existe pas ou que les hommes, les arbres ou les oiseaux n'existent
pas est complètement incorrect. Tous ces êtres existent grâce à la création d’Allah. Depuis le début de ce
livre nous tentons d'expliquer qu’Allah créa toutes ces choses sous forme d'images ou de perception.
Autrement dit, une fois qu’Allah les a créées, Il ne leur a pas donné une existence indépendante concrète.
Chaque chose continue à être créée à chaque instant.
Que nous les voyons ou non, toutes ces choses sont éternelles dans la mémoire d’Allah. Toutes les
choses qui ont existé avant nous et qui existeront après nous ont déjà été créées par Allah en un instant
unique. Nous avons expliqué dans le chapitre précédent que le temps est une illusion. Allah créa le
temps, mais Il n'est pas limité par le temps. Par conséquent, les choses qui existeront pour nous à l'avenir
ont été créées en un moment auprès d’Allah et existent actuellement. En revanche, il ne nous est pas pos-
sible de les voir, car nous sommes limité par le temps.
Ce que nous verrons dans le futur est présent à tout moment dans la mémoire d’Allah, donc de la
même manière, les éléments du passé ne cessent pas d'exister et restent dans la mémoire divine. Par ex-
emple, lorsque vous étiez un fœtus dans l'utérus de votre mère, le jour où vous avez appris à lire et à
écrire, le jour où vous avez conduit une voiture pour la première fois, le jour où une vieille dame vous a
souris lorsque vous lui avez cédé votre siège dans le bus, tout ce que vous avez vécu dans le passé, ainsi
que tout ce que vous allez vivre dans le futur sont en ce moment dans la mémoire d’Allah et le resteront
pour l'éternité.
Imaginons que vous tapez du pied dans une pierre alors que vous marchez. L'instant où vous tapez
du pied dans la pierre était déjà déterminé et arrêté dans votre destin avant que vous ne soyez nés. Le fait
que cette pierre se soit détachée progressivement d'une roche plus grosse existait déjà dans la mémoire
d’Allah. Il en est de même pour le papillon mort que vous voyez dans la poubelle ou de la feuille qui
tombe de l'arbre pour atterrir sur votre tête. Etaient prédéterminés dans son destin l'époque du papillon
où il était encore une chenille, où il quitta son cocon, où il étira ses ailes pour la première fois et où il finit
par tomber dans la poubelle. Aux yeux d’Allah, le papillon vivant et le papillon mort continuent à exis-
ter et continueront à exister éternellement.
Chacun des états du papillon que vous pouvez observer sur l’image – de l’œuf au cocon, du cocon au moment où il déploie ses ailes,
jusqu'à sa mort – est présent de façon vivace auprès d’Allah. Aux yeux d’Allah, ce papillon quitte son cocon maintenant, commence à
voler maintenant, tombe et meurt maintenant.
Ceci est valable pour toutes les situations qui jalonnent notre vie. En cet instant précis, les fondations de
la maison dont vous avez héritée de votre grand-père sont en train d'être bâties. Vous êtes maintenant en
train de manger le repas que vous mangerez "en réalité" dans dix ans.
Pas un moment, pas un événement, pas une chose existante n'a jamais cessé d'exister. C’est comme
quand nous regardons un film qui a été enregistré sur une bande et qui est composé de plusieurs cadres. Le
fait que nous ne voyons pas ces cadres ne signifie pas qu'ils n'existent pas. C’est la même chose avec ce que
nous appelons le passé et le futur.
siècle dont les convictions s’heurtèrent à celles du roi Henry II. Le mural capte l’instant quand l’épée du
chevalier fend le crâne de Becket. Le sang gicle de l’entaille. Si la théorie de Barbour est correcte, alors le mo-
ment de martyr de Becket existe toujours comme un éternel Maintenant dans une certaine configuration de
l’univers, ainsi que nos propres morts. Mais dans le cosmos de Barbour, l’heure de la mort n'est pas une fin ;
ce n'est que l’un des innombrables composants d’une structure inconcevablement vaste, gelée. Toutes les ex-
périences que nous avons vécues et que nous vivrons sont fixées à jamais, figées comme des facettes
cristallines dans un bijou infini, immortel. Nos amis, parents, enfants sont toujours là.
"Nous sommes toujours coincés au sein d’un Maintenant", affirme Barbour. Nous ne passons pas à travers le
temps. Au lieu de cela, chaque nouvel instant est un univers entièrement différent. Dans tous ces univers, rien ne
bouge ni ne vieillit, puisque le temps n'est pas présent. Un univers peut vous contenir vous étant bébé en train
de fixer le visage de votre mère. Dans cet univers, vous ne bougerez jamais de cette scène unique immobile.
Dans un autre univers, vous serez à jamais à un souffle de distance de la mort. Tous ces univers et de nom-
breux autres à l’infini, existent de façon permanente, côte à côte, dans un cosmos d’une taille et d’une variété
inconcevable. Donc il n'y a pas un vous immortel, mais de nombreux : le nourrisson, le mec cool, le vieux bon-
homme. La tragédie – ou peut-être la bénédiction – est qu'aucune version ne reconnaît sa propre immortalité.
Aimeriez-vous réellement avoir 14 ans pour l’éternité, à attendre que le cours d’instruction civique se termine
? (Tim Folger, "From here to eternity", Discover, Décembre 2000, p.54)
Les explications des théories de Julian Barbour illustrent très bien l’aspect scientifique de ce qui a été
présenté dans cette section. Sur ce plan-là, les théories de Barbour coïncident avec le sujet de ce livre.
Mais il faut revenir sur un point important : Barbour explique que rien de ce qui se produit dans le passé
n'est perdu, et que chaque événement est présent à cet instant sous la forme d’une série de photogra-
phies. Il est certain que le passé et le futur sont présents à chaque instant dans la mémoire d’Allah, mais
non pas comme une série de pho-
tographies : ils sont réellement vécus
à cet instant précis. Par exemple, les
frères de Joseph tentent de jeter
Joseph dans un puits. Les pyramides
d’Egypte se construisent à cet instant
et les ouvriers mettent en place les
pierres de cet édifice. Tout comme
nous vivons cet instant de façon
réelle et vivante, les évènements
passés et futurs sont vécus auprès
d’Allah de façon vivante et réelle.
Aujourd’hui ces faits ont été
prouvés scientifiquement par les
progrès effectués en physique. Ces
découvertes correspondent consid-
érablement avec ce que dit Allah de
l’intemporalité et de l’éternité. Ce
grand miracle de la création d’Allah
est un signe de la puissance éternelle
d’Allah et de Sa majesté. Il s’agit
d’une réalité sur laquelle nous de-
vons soigneusement méditer.
E
n dépit de la clarté du sujet de la matière et de sa simplicité, certains évitent de reconnaître qu'il
s'agit de la seule conclusion possible et prétendent n'y rien comprendre.
Nombreuses personnes parmi ceux qui ont compris le problème ont exprimé leur émotion extraordi-
naire en apprenant "le secret derrière la matière" et à quel point cela a transformé leur vie et leur manière de
penser. Beaucoup cherchent à creuser la question davantage pour mieux la comprendre. Vous trouverez
certains de leurs commentaires dans le chapitre "Le grand émoi de ceux qui découvrent le secret de la
matière".
En revanche, d'autres s'entêtent à nier cette extraordinaire vérité en mettant en avant des objections.
Pour être convaincants, ils doivent démontrer scientifiquement que les images et les sons ne sont pas for-
més dans le cerveau. Pourtant qu'ils soient scientifiques, professeurs en neurologie, spécialistes du cerveau,
psychologues, psychiatres ou professeurs en biologie, aucune de leurs objections ne peuvent réfuter que les
perceptions sont formées dans notre cerveau. Il s'agit d'un fait établi scientifiquement.
Malgré cela, certains tentent de se débarrasser de la question en jouant sur les mots ou en adoptant un
ton scientifique exagéré. Ils essaient d'éviter la vérité à chaque fois qu'une affirmation commence par
"Puisque les images se forment dans notre cerveau…" Un exemple clair est la réponse des scientifiques à la
question de savoir si les images se forment dans notre cerveau.
L'un de ces scientifiques répond : "Non, les images ne se forment pas dans le cerveau. Les signaux en-
trant forment une représentation de l'expérience visuelle."
Examinons la méthode de ce scientifique qui s'emploie à ignorer la vérité. A la question qui lui est
posée, il commence par répondre avec un "non" définitif. Il continue ensuite en disant que les signaux for-
ment une image représentative qui nous permet de voir ce que nous voyons. Donc en réalité, il répond à la
question par l'affirmative. Bien sûr que l'image dans le cerveau est "représentative". Notre cerveau ne
pourra jamais contenir une table réelle, le soleil ou le ciel. L'image que nous percevons est une représenta-
tion, ou une copie. En disant que "nous voyons le monde", nous percevons en réalité "ce monde représen-
tatif" ou cette "copie" ou ce "monde imaginaire". Ces expressions font référence à la même chose. Un
scientifique répond à la question de savoir si nous voyons dans notre cerveau un monde représentatif :
"Absolument pas. Ce que nous voyons dans notre cerveau est une copie du monde." Autrement dit, il rejette
dans un premier la question qui lui est posée, puis il propose une explication assez confuse pour confirmer
que nous pouvons voir dans notre cerveau. Cette méthode tortueuse est utilisée par quelques scientifiques
qui craignent qu'en acceptant cette vérité ils ne soient forcés d'abandonner la matière, qui est selon eux la
seule chose qui existe.
Les autres sont incapables de réfuter que les images se forment dans notre cerveau. Mais en raison de
leur hésitation, ils offrent une réponse flottante : "Oui, je vois le monde entier dans mon cerveau. Le cerveau
traite simplement les signaux entrants et lance l'activité neuronale. C’est ainsi que nous pouvons voir et en-
tendre." Le thème réel de la discussion se rapporte à l'endroit où l'image se forme, une fois que le cerveau
a effectué tout son traitement. La réponse fournie par ce scientifique n'est pas une réponse, mais une
brève explication de l'étape qui précède la formation d'une image. Le cerveau traite les signaux, mais il
ne les renvoie pas vers les yeux ou les oreilles. C’est pourquoi ce ne sont pas les yeux qui voient ni les or-
eilles qui entendent. Que fait donc le cerveau après avoir traité les signaux entrants ? Où est stockée l'in-
formation traitée ? Où se transforment en images ou en sons ? Qui perçoit ces données sous la forme
d'images ou de sons ? Lorsque ces scientifiques sont interrogés, ils tentent d'éviter la vérité en donnant
de longues explications alambiquées. En réalité, il est tout à fait surprenant qu'un débat soit animé au-
tour d'une vérité aussi évidente.
Ces façons de contourner la question sont assez faibles et invalides. Jusqu’à ce que celui qui s’oppose
à cette réalité décrite ici présente des preuves scientifiques qui réfutent le fait que les perceptions sont
formées dans nos cerveaux, ses propos n’auront aucune valeur. Les images et tous nos sens se forment
dans notre cerveau. C’est un fait. Pourtant, certains parviennent à intégrer ce concept, mais continuent à
nier qu’Allah est Celui Qui façonne ces images. Voilà ce qu'ils disent : "Je ne veux même pas y penser" ou
"J’ai du mal à imaginer que je ne pourrais jamais voir la véritable matière" ou "Ma vie n'a plus de sens". Il
est tout à fait déconcertant pour ces individus d'imaginer que rien n'existe en dehors d’Allah. Mais ils ne
peuvent pas prouver que le processus de vision passe par leurs yeux ni que les originaux de ce qu'ils
voient existent quelque part en dehors d'eux-mêmes. Même les matérialistes les plus déterminés recon-
naissent que les images sont perçues dans le cerveau.
Ce chapitre répondra principalement aux objections émises contre cette vérité. Vous verrez que les
réponses sont relativement évidentes si elles sont examinées de façon honnête et dénuée de préjugés.
Objection : "Lorsque vous voyez un bus se dirigeant vers vous, vous l'évitez. Cela signifie que le
bus existe. Pourquoi l'évitez-vous s'il existe dans votre cerveau ?"
Réponse : Cette question traduit une erreur de compréhension de la portée du terme "perception".
Selon eux, la notion est limitée à la vue alors qu'en réalité, toutes les sensations du toucher, de la solidité,
de la douleur, de la chaleur, de l'humidité ou de la fraîcheur se forment dans le cerveau, tout comme les
images visuelles se forment. Un individu qui sent le métal froid de la porte du bus lorsqu'il descend,
éprouve cette sensation de froid dans son cerveau. La sensation du toucher naît dans une région partic-
ulière du cerveau grâce à des signaux nerveux transmis par la peau en contact. Ce n'est pas la peau qui
donne la sensation, comme cela fut démontré scientifiquement. Quant au bus qui heurte quelqu'un,
lorsque la sensation du toucher est plus violente et plus douloureuse, ils s'imaginent que ce point ne s'ap-
plique plus. La violence du coup ou de la douleur est pourtant bien perçue par le cerveau.
Pour mieux comprendre, prenons le cas des rêves. Imaginons qu'un individu rêve qu'il se fait heurter
par un bus, il ouvre plus tard les yeux dans un hôpital, il subit une opération, il entend les médecins par-
ler, il ressent l'angoisse de sa famille auprès de lui, il souffre d'une douleur terrible. Dans son rêve, il
perçoit les images, les sons, le toucher, la douleur, la lumière, les couleurs très clairement et distincte-
ment. Ils lui semblent tout aussi naturels et crédibles que dans la vie réelle. Il est loin de s'imaginer que
tout cela fait partie d'un rêve. Pourtant tout ce qu'il voit est une illusion : le bus, l'hôpital, le corps qu'il
croit être le sien. Bien que ces éléments ne correspondent à rien de concret, il les ressent comme s'ils
étaient réels.
Sont aussi peu valables ces objections de la part de matérialistes : "Vous comprenez que la matière ex-
iste bien lorsque quelqu'un vous rentre dedans", "Vous prenez vos jambes à votre cou lorsque vous êtes
pourchassés par un chien sauvage", "Lorsqu'un bus vous heurte, vous comprenez alors si ça se passe
dans votre cerveau ou non", "Dans ce cas-là, allez sur l'autoroute en sens inverse." Un coup violent, une
forte gifle ou la douleur causée par les dents d'un chien n'indiquent nullement qu'on a affaire à la matière
même. Comme nous l'avons vu plus haut, ces mêmes situations peuvent être vécues en rêve, sans pour
autant avoir d'équivalents physiques. Par ailleurs, la violence d'une sensation n'ôte rien au fait que la
sensation s'opère dans le cerveau. Il s'agit d'un fait scientifique prouvé.
Objection : "Il est vrai que je perçois tous les objets dans mon esprit, mais je perçois ce qui existe
réellement à l'extérieur."
Réponse : Le fait que nous percevions le monde entier dans notre cerveau a clairement été établi par la
science. Toute personne équilibrée ne peut prétendre le contraire. Pourtant, certains ne comprennent pas
une chose : si nous percevons les choses dans notre cerveau, alors comment pouvons-nous être sur de l'ex-
istence des choses en dehors de notre cerveau. Ce doute est, il faut le reconnaître, valide : nous ne pourrons
jamais être sûr de l'existence d'homologues physiques de ce que perçoit notre cerveau, pour la simple rai-
son que nous n'aurons jamais l'occasion de sortir de notre esprit et de voir ce qui se trouve en dehors. Il est
donc impossible d'affirmer catégoriquement que les images dans notre cerveau correspondent à des élé-
ments du monde extérieur. Personne, pas un individu lambda, ni un neurologue, ni un chirurgien, ni un
philosophe, ne sera jamais capable de s'extérioriser de son cerveau pour voir ce qu'il y a à l'extérieur.
Tout ce qu'une personne sait de sa vie découle des perceptions de son cerveau nées de signaux élec-
triques. Autrement dit, nous vivons constamment dans les mondes apparaissant dans notre cerveau. Les
oiseaux que nous voyons dans le ciel, la voiture qui disparaît de notre vue au bout de la rue, les objets qui
ornent notre salon, les livres dans nos mains, nos amis, nos relations et tout le reste demeurent des copies
reproduites par notre cerveau. Personne ne peut sortir en dehors de cette vie vie qui se forme dans son
cerveau. Ni la science ni la technologie ne peuvent nous assister dans cette voie. En effet, les inventions
du scientifique restent des images au sein de son esprit. Ce qu'il réussit à créer pour voir le monde ex-
térieur est cantonné à son cerveau.
En dépit de la limpidité de cette vérité, certains imaginent encore que les images correspondent à des
réalités physiques du monde extérieur. Ils croient en "la matière" (bien qu'ils ne l'aient jamais vue), mais
ignorent que le terme de matière fait référence aux illusions. Personne ne peut déterminer à quoi ressem-
ble la matière parce que personne n'a jamais été en contact direct avec un élément original. Depuis le pre-
mier homme jusqu'à aujourd'hui, aucun être humain na pu entendre l'original d'un son, ni voir l'original
d'un objet, ni d'apprécier l'odeur originale d'une rose.
Quiconque avance qu'un monde physique existe en dehors de nos perceptions aura besoin d'une
paire d'yeux pour voir ce monde-là. Ce monde extérieur se transformera en un signal électrique qui
passera à travers ses yeux et qui donnera naissance à une image dans son cerveau. Par conséquent, cet in-
dividu sera toujours en présence d'une image du monde dans son cerveau. Si les nerfs menant au
cerveau sont sectionnés, l'image du monde dont il défend l'existence "extérieure" disparaîtra soudaine-
ment. Ceci étant, quel est l'intérêt d'insister sur quelque chose dont nous pouvons pas voir l'original, et
dont l'utilité serait inexistante si cela s'avérait vrai ?
Objection : "La matière existe en dehors de mon cerveau. La douleur d'une coupure de couteau et
le sang qui coule ne sont pas des images. Qui plus est, mon ami présent a assisté à la scène."
Réponse : Nous nous sommes déjà penchés sur ce type d'objection dans le point précédent. Etant
donné l'importance du sujet, il ne peut être que bénéfique de revenir sur la réponse.
Ceux qui défendent un tel point de vue ignorent que la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et tous les sens
se concrétisent dans le cerveau. C’est pourquoi ils avancent : "Je vois peut-être ce couteau dans mon es-
prit, mais le tranchant de sa lame est un fait. Regardez la blessure qu'il a fait sur ma main." Or, la douleur
et le flux du sang chaud restent des perceptions formées dans le cerveau. La présence de l'ami lors de l'in-
cident ne change rien, parce que son ami est également formé dans le même centre de la vision que le
couteau, la douleur, le sang… Cet ami peut même parfois apparaître dans ses rêves. Dans ces cas-là, l'ex-
istence de l'ami ne prouve pas l'existence physique de ce qu'il voit dans son rêve.
Même si quelqu'un intervenait au moment où il se coupe la main dans son rêve en lui disant "Ce que
vous voyez ne sont que des perceptions, le couteau n'est pas réel, le sang qui coule et la douleur ne sont pas
réels. Ils se définissent comme des événements dont vous êtes le témoin dans votre esprit", l'homme en ques-
tion ne le croirait pas. Il répondrait même : "Je suis un matérialiste. Je ne crois pas à ce que vous me disiez. A
chaque chose que nous voyons correspond une réalité physique. Regardez, vous ne voyez pas le sang ?"
Objection : "Est-ce que le discours assimilant la matière à une illusion dans notre cerveau est com-
patible avec l'Islam ?"
Réponse : Certains musulmans suggèrent que le fait de voir la matière comme une illusion n'est pas
compatible avec l'Islam, tout en s'appuyant sur les savants religieux du passé ayant également rejeté ce
point. Ce n'est pourtant pas le cas. Au contraire, ce que nous avançons ici est en conformité totale avec le
Coran. De nombreux versets impliquant que la matière est une illusion contribuent considérablement à
la compréhension de sujets révélés dans le Coran, tels que le paradis, l'enfer, l'éternité, l'infini, la résur-
rection et l'au-delà.
Ne nions tout de même pas qu'il est possible de vivre dans la foi complète sans être conscient de cette
question. Il est possible d'avoir la foi dans son corps, de n'entretenir aucun doute à propos de ce qu’Allah
a révélé dans le Coran. En revanche, il faut souligner que la compréhension de ce sujet permet au croyant
d'approfondir sa foi. Des savants musulmans s'étaient penchés sur ce point de vue justement. Les seuls
facteurs les ayant empêcher de propager à grande échelle ce qu'ils savaient sont ;
1) le fait que le niveau de la science de leur époque ne permettait pas de clarifier totalement la ques-
tion,
2) l'existence de tendances qui auraient pu mener à un malentendu sur le sujet.
Imam Rabbani fut le savant musulman le plus important ayant expliqué la vraie nature de la
matière. Il inspirait le respect du monde musulman pendant des centaines d'années et est considéré
comme "le plus grand réformateur du 10ème siècle selon le calendrier musulman." Dans son livre Lettres,
Imam Rabbani apporte sa vision détaillée sur cette même question. Dans l'une de ses lettres, Imam
Rabbani dit qu’Allah créa l'univers entier sur le plan de la perception :
J’ai utilisé la phrase suivante plus haut : "La création d’Allah est à la sphère des sens et des perceptions." Cela
signifie que "La création d’Allah est à une sphère telle qu'à cette sphère, il n'y a ni permanence ni existence
d'objets en dehors des sens et des perceptions."46
Imam Rabbani tâche de souligner que le monde que nous voyons, c’est-à-dire tout ce qui existe, a été
créé sur le plan de la perception. Tout ce qui existe en dehors de ce plan de la perception est l'Etre
d’Allah. En réalité, la notion d'"extérieur" est hypothétique, parce qu'une perception n'a pas de corps et
n'occupe pas d'espace. Imam Rabbani explique que les choses (en d'autres termes la matière) n'ont pas
d'existence au niveau extérieur :
véritable ni corps… Cela peut être comparé à un cercle créé par la description rapide de cercles d'un point. Il
a également une apparence, mais pas de corps…
D'autre part, le groupe de philosophes composé de lunatiques fait référence à autre chose. Ils veulent dire
que le monde est l'œuvre de l'imagination et qu'il est façonné par l'imagination. Il y a une grande différence
entre les deux."50
Comme l'indique Imam Rabbani, les sophistes de la Grèce antique disait que "la matière est une
perception que nous créons nous-mêmes." Cette opinion est rationnellement et scientifiquement ban-
cale et s'écarte de la religion. Répétons-le une fois encore, la vérité est que la matière est une percep-
tion créée par Allah.
Confondre ce point de vue faux émis par des philosophes avec l'explication fournie par les savants
musulmans constitue une grave erreur.
Objection : "Si tout est une illusion, comment pouvons-nous expliquer certains attributs d’Allah."
Réponse : Certains croyants pensent qu'en acceptant la véritable nature de la matière, un rideau de-
scend sur certains noms d’Allah (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) et que si la matière
est simplement une illusion, la manifestation de certains de ces noms ne peut pas être expliquée. Cette er-
reur découle de la réflexion superficielle et de l'échec à comprendre pleinement la nature du sujet.
Tout d'abord, aucune force, ni aucune idée ne peut couvrir d'un rideau un des noms d’Allah. Aucune
preuve scientifique ne peut empêcher la manifestation d'aucun de Ses noms. C’est Allah qui créa ces
vérités. Allah n'est pas limité par les choses ni par les lois qu'Il édicte. C’est pourquoi, aucune puissance
ni manifestation ne peut ternir l'une de ces manifestations. Le simple fait de penser une telle chose
traduit l'incapacité à apprécier le pouvoir infini d’Allah.
Par ailleurs, le fait que la matière ne soit qu'une perception se formant dans l'esprit prouve que, con-
trairement à ce que ces individus peuvent penser, la manifestation des noms d’Allah se produit à tout in-
stant et en tout lieu. Car, comme un film, cette image qui se forme sur le plan perceptif ne peut pas naître
d'elle-même : elle a besoin d'un support et donc d'un créateur pour la faire vivre.
La nature permanente et intacte de l'image est la preuve parlante de la continuité de la création
d’Allah. En fait, un verset dit que la terre et le ciel (donc l'univers) ne sont pas fixes et invariables. Ils ex-
istent uniquement en vertu de la création divine et cesserons d'exister quand la création cessera :
Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre après Lui ne
pourra les retenir. Il est indulgent et pardonneur. (Sourate Fatir, 41)
Dans la sourate An-Naml, verset 64, Allah révèle qu'Il "commence la création, puis la refait". Dans
un autre verset, Il attire notre attention sur le fait qu'à tout instant des hommes sont créés :
Est-ce qu'ils assignent comme associés ce qui ne crée rien et qui eux-mêmes sont créés ? (Sourate al-Araf, 191)
Autrement dit, l'aspect permanent et intact des images que nous voyons n'est pas à attribuer à leur
existence fixe et matérielle, mais à la création d’Allah à tout instant. Donc la manifestation de la créa-
tion continue d’Allah est palpable tout le temps, dans tout ce qu'une personne voit ou ressent.
Cette vérité contribue à rendre plus claire la manifestation des attributs d’Allah dans l'univers.
Prenons l'exemple d'un individu qui sait que dans un jardin tous les fruits, toutes les fleurs et tous les ar-
bres sont en réalité des images qui lui sont présentées dans son esprit se rappellera qu’Allah est le
Fournisseur (Al-Razzaq), Celui Qui lui accorde d'innombrables beautés et bienfaits et Qui lui montrent
ces images. Quant à l'individu qui dispose d'une maison agréable tout en étant conscient de la véritable
nature des meubles, des antiquités, de l'or et de l'argent, il ne cherchera jamais à se vanter de son patri-
moine. Tout comme le Prophète Salomon, il identifie Allah, le Donateur (Al-Wahhab) comme étant Celui
Qui lui dévoile la beauté de ces biens et Qui l'enrichit. Ou lorsque quelqu'un parvient à convaincre
quelqu'un d'autre de l'existence et de l'unicité d’Allah, qu'Il est le seul Etre absolu, ainsi que l'existence
de l'enfer et du paradis, il témoigne de la manifestation de l'attribut d’Allah en tant que Guide (Al-Hadi)
vers le droit chemin.
Nous devons nous rappeler qu'il est un fait scientifique que chacun puisse voir des images, entendre
des sons, ressentent des états physiques dans leur cerveau. Nous ne pourrons jamais savoir, au moyen de
nos perceptions, ce qu'il y a en dehors de notre cerveau ni si les objets ont un quelconque homologue
réel. Nous pouvons être surs cependant qu'une force existe grâce à laquelle nous voyons ces images et
entendons ces sons, les créant dans un rapport de cause à effet. Cette Force est Allah. S'il n'avait pas créé
ces images pour nous, il n'y aurait pas de vie dans ce monde. De cette manière, la création d’Allah et la
manifestation de Ses attributs se poursuivent perpétuellement. Ainsi Allah continue à créer pour
quiconque le lit, ce livre et les mots qu'il contient, ainsi que les couleurs des images.
C’est bien là l'illustration de l'attribut divin de Créateur (Al-Khaliq) et de la force de Sa création. A
chaque instant Allah montre à des milliards d'individus sur terre des milliards d'images distinctes.
Chacune d'entre elles est créée sans la moindre pause, en parfaite harmonie et dans le détail le plus fin.
Chacun voit les images sans la moindre erreur de détail. Il suffit de penser à ce miracle pour saisir la
portée infinie de la puissance d’Allah et l'idée qu'Il soit le seul Souverain de l'univers.
En affirmant que la matière fut créée sur le plan de la perception, Imam Rabbani explique que les
noms d’Allah se manifestent également sur le plan de la perception :
…Allah le Glorieux attribua une apparence parmi toutes les apparences pour les noms parmi tous les noms
dans la sphère de la non-existence de Sa puissance parfaite. Il la créa dans la sphère des sensations et des
perceptions. Au moment choisi par Lui et de la manière choisie par Lui… La constance de ce monde n'est
pas sur le plan extérieur, mais celui des sensations et des perceptions… Même à l'extérieur, il n'y a rien de
permanent et d'existant autre que l'Etre et les attributs d’Allah tout-puissant…51
Celui qui saisit la portée de cette vérité ne peut s'enfler de fierté à cause de son succès, de sa richesse,
des ses biens ou de ses titres. Puisqu'à chaque instant, en tout lieu, il sait qu'il y a la manifestation du
nom d’Allah et qu'il perçoit une image causée par Allah, il ne peut jamais oublier à quel point il est im-
puissant et nécessiteux face à Allah.
Il croit en la vérité établie dans le verset comme étant "Haqq al-Yaqin" ou une vérité établie :
O hommes, vous êtes les indigents ayant besoin d’Allah, et c'est Allah, Lui Qui se dispense de tout et Il est
le Digne de louange. (Sourate Fatir, 15)
Objection : "Il s'agit d'une philosophie ancienne mise en avant autrefois par les idéalistes."
Réponse : Parce que certains sont très mal à l'aise vis-à-vis de la véritable explication de la matière,
ils essaient de comparer aux philosophies antérieures la vérité selon laquelle la matière est une illusion
perçue dans notre cerveau. Les progrès de la science révèlent néanmoins que ce fait est scientifique et
non pas une simple spéculation philosophique. En somme, les efforts de ces individus sont vains.
Par ailleurs, l'appui d'une idée par des penseurs d'une autre époque ne réfute pas ni ne réduit la
valeur de cette vérité. Le fait que la matière est une perception est compris et défendu par des individus
du passé et du présent.
En outre, les idées des idéalistes passées ne furent pas réfutées par les matérialistes ultérieurs. Par
conséquent dire que cette idée a déjà été exprimée dans le passé ne prouve rien.
de cette image fidèle créée par Allah. C’est la raison pour laquelle, lorsque nous aimons quelqu'un, qu'il aie
ou non une existence physique séparée, nous aimons en réalité Allah et notre amour et affection pour cette
image sont en réalité de l'amour et de l'affection pour leur véritable source, Allah.
Par conséquent, ceux qui éprouvent de l'amour indépendamment d’Allah, comme s'ils avaient une ex-
istence distincte d’Allah, commettent une grave erreur. D'après le Coran, l'amour et la dévotion ne doivent
être ressentis que pour Allah et Ses manifestations. Allah dit de ceux qui s'octroient une existence indépen-
dante :
Parmi les hommes, il en est qui prennent, en dehors d’Allah, des égaux à Lui, en les aimant comme on aime
Allah. Or les croyants sont les plus ardents en l'amour d’Allah. Quand les injustes verront le châtiment, ils
sauront que la force tout entière est à Allah et qu’Allah est dur en châtiment !... (Sourate al-Baqarah, 165)
Comme l'indique ce verset, associer les hommes ou les choses à une force extérieure à l'existence
d’Allah revient à les considérer comme des égaux ou des partenaires d’Allah. Cependant, rien dans ce qui
existe n'a le pouvoir d'entreprendre quoi que ce soit si ce n'est Allah. Dans plusieurs versets du Coran, les
hommes sont mis en garde contre l'attribution de pouvoirs à autre qu’Allah :
Ceux que vous invoquez en dehors d’Allah sont des serviteurs comme vous. Invoquez-les donc et qu'ils
vous répondent, si vous êtes véridiques. Ont-ils des jambes pour marcher ? Ont-ils de mains pour frapper
? Ont-ils des yeux pour observer ? Ont-ils des oreilles pour entendre? Dis : "Invoquez vos associés, puis,
rusez contre moi, et ne me donnez pas de répit. Certes mon Maître, c'est Allah Qui a fait descendre le
Livre. C'est Lui Qui se charge des vertueux. Et ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne sont capables
ni de vous secourir, ni de se secourir eux-mêmes." Et si tu les appelles vers le droit chemin, ils n'entendent
pas. Tu les vois qui te regardent, mais ils ne voient pas. (Sourate al-Araf, 194-198)
Le secours ne peut provenir de personne d'autre en dehors d’Allah. Ni ses parents, ni ses enfants, ni
ses amis, dont il suppose l'existence toute sa vie durant ne peuvent aider un individu. Le soutien des
amis et de la famille n'est possible qu'avec la volonté et la permission d’Allah. Il n'est même pas possible
de marcher, de voir ou de ressentir, ou de survivre, si cela ne relève pas de la volonté d’Allah.
Nous ne devons pas non plus oublier que les choses et les hommes dont certains clament l'existence
physique en dehors du monde extérieur, seront retirés à ceux qui défendent un tel point de vue dans l'au-
delà. Comme Allah le révèle dans le Coran, chacun sera appelé à rendre des comptes tout seul. L'homme
est seul en réalité avec Allah dans ce monde, il sera également seul après la mort pour se justifier de ses
actes. Allah affirme dans un verset :
Et vous voici venus à Nous, seuls, tout comme Nous vous avions créés la première fois, abandonnant der-
rière vos dos tout ce que Nous vous avions accordé. Nous ne vous voyons point accompagnés des inter-
cesseurs que vous prétendiez être des associés. Il y a certainement eu rupture entre vous : ils vous ont
abandonnés, ceux que vous prétendiez (être vos intercesseurs). (Sourate al-Anam, 94)
Lorsqu'on regarde un ami, par exemple, tout le monde voit l'image d'un ami qu’Allah crée dans son
esprit. Si les nerfs dans le cerveau venaient à être sectionnés, l'image de l'ami disparaîtrait. Seul Allah est
le Vivant et l'Eternel. Comment donc, dans ce cas, peut-on s'attacher à une chose, dont on ne pourra ja-
mais atteindre l'original, et qui existe uniquement dans l'esprit ? N'oublions pas que seul Allah doit at-
tirer notre amour et notre soumission.
Quand le
musulman aime
quelqu'un, il
montre en réal-
ité son amour
pour Allah. La
véritable
source de
l’amour pour
une image
créée par Allah
est notre
amour d’Allah,
qui crée cette
image sous une
forme que nous
pouvons aimer.
Le lever et le
coucher du soleil
sont images qui se
forment dans l’e-
sprit des hommes.
Une personne re-
garde le coucher
du soleil dans son
esprit, tandis que
c’est son âme qui
y prend plaisir.
Objection : "Conclure que l'univers est un ensemble de perceptions revient à abandonner l'étude
du fonctionnement de l'univers, autrement dit de la science."
Réponse : Ce type d'objections est généralement mis en avant par les matérialistes et utilisé pour
montrer que ce sujet s'oppose à la science et tend à la réfuter, ce qui est clairement faux.
Allah nous montre les images que nous vivons en nous-mêmes comme si elles étaient unies par un
réseau de relations de cause à effet, toutes reliées par des règles. Les images du jour et de la nuit qui nais-
sent dans notre cerveau sont liées au soleil et aux mouvements de la terre. Lorsque l'image du soleil est
au zénith, nous savons qu'il est midi et lorsqu'elle décline, nous assistons à la tombée de la nuit. En
créant les perceptions ayant trait à l'univers, Allah les créa avec une relation de cause à effet. Nous ne
connaissons pas le jour une fois que le soleil est couché. La science est l'observation et l'étude de cette re-
lation de cause à effet créé par Allah dans notre esprit.
Prenons maintenant un autre exemple. Dans l'illusion de notre esprit, chaque fois que nous lâchons
un stylo, il tombe à terre. Suite à l'étude de la relation de cause à effet gouvernant ce genre d'occurrences,
nous découvrons "la loi de la gravité". Allah nous présente des images en les reliant à des causes et des
règles particulières. La création de ces causes et de ces règles est à attribuer au fait que la vie fut créée
comme lieu d'épreuves. La science est le résultat de la recherche consacrée à l'ordre au sein duquel fonc-
tionnent les lois et l'ensemble de perceptions constituant l'univers. C’est pourquoi il est essentiel d'é-
tudier la science, les règles qui semblent gouverner les images extraordinaires créées par Allah.
En conclusion, rien ne justifie l'idée matérialiste selon laquelle le fait d'accepter que la matière est une
perception équivaut au rejet de la science. Au contraire, ceux qui sont conscients de la véritable nature de
la matière voient dans la science un moyen crucial de comprendre l'ensemble d'images et de secrets
relégués en eux.
Objection : "N’y a-t-il pas une contradiction entre le fait de décrire d'une part l'être d’Allah avec les
preuves de Son existence dans la nature et de dire d'autre par que le monde physique (mis en avant comme
preuve de son existence) n'existe pas ?
Réponse : Affirmer que le monde physique correspond à un ensemble de perception ne signifie pas que
rien n'existe. Toutefois, dire de la matière qu'elle est un ensemble de perceptions ou d'images perçues dans
notre cerveau ne revient pas à dire que la matière n'existe pas. Il y a un univers physique, mais il renvoie
uniquement à une totalité de perceptions. Tout comme nos rêves, il existe sur le plan perceptif.
L'existence de la matière sur le plan perceptif est une preuve irrévocable de l'existence d’Allah. Dans la
mesure où rien de ce qui existe sur le plan perceptif ne peut se créer soi-même, il doit y avoir un Créateur
pour animer ces êtres. Donc le fait que l'univers physique ne soit qu'une image est une preuve concrète de
l'existence et de l'unicité d’Allah. C’est pourquoi, il n'y a pas de contradiction entre la matière en tant qu'im-
age et les êtres vivants prouvant l'existence d’Allah. Au contraire, l'un est la conséquence logique de l'autre.
Allah créa tout ce qui existe, mais sous la forme d'images. L'examen des propriétés de ces objets-images
démontre la supériorité de la création d’Allah, de Son art et Son infinie science. Dire que la matière est un
ensemble de perceptions et étudier les propriétés de ces perceptions pour y déceler la grandeur et la puis-
sance d’Allah n'est certainement pas contradictoire.
L’individu qui regarde un phoque le voit dans son cerveau. Il étudie également les caractéristiques de cette créature
dans son cerveau. Ce qu'il apprend lui démontre la perfection de la création d’Allah et la supériorité de Sa sagesse.
Certains s'imaginent qu’Allah existe uniquement aussi longtemps que des êtres pensent à Lui (Allah
est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) et expriment, par conséquent, un certain nombre d'objec-
tions. Or, si Allah le souhaitait Il pourrait éliminer toutes ces images créées par Lui et détruire tout ce qui
existe, sans qu'Il ne cesse d'exister, parce qu'Il est infini et intemporel. Plusieurs versets attirent l'atten-
tion sur la capacité d’Allah à détruire ce qu'Il souhaite au moment voulu :
S'il voulait, il vous ferait disparaître, ò gens, et en ferait venir d'autres. Car Allah en est très capable.
(Sourate an-Nisa', 133)
O hommes, vous êtes les indigents ayant besoin d’Allah, et c'est Allah, Lui Qui se dispense de tout et Il est
le Digne de louange. S'Il voulait, Il vous ferait disparaître, et ferait surgir une nouvelle création. Cela n'est
point difficile pour Allah. (Sourate Fatir, 15-17)
Il faut bien souligner que même si Allah détruisait tout ce qui existe, seule Sa propre existence con-
tinuerait à compter. Allah existait avant tout le reste et Il continuera à exister même si tout disparaît,
comme le révèle ce verset :
Tout ce qui est sur elle doit disparaître, seule subsistera la face de ton Seigneur, plein de majesté et de no-
blesse. (Sourate ar-Rahman, 26-27)
Objection : "Si nous acceptons cette explication, il ne peut donc pas y avoir de notions de licite et
d'illicite."
Réponse : Il s'agit là d'une idée totalement irréaliste. Le fait que le monde physique se forme dans
notre esprit ne nous épargne pas du secret des épreuves. Que la matière existe en tant que perception ou
qu'elle existe en dehors de notre esprit n'influe en rien sur ce qu’Allah a interdit ou rendu licite. Allah a
notamment interdit la consommation de la viande de porc. Prendre pour prétexte que le porc est seule-
ment une image de l'esprit pour s'autoriser à manger cette viande est une attitude hypocrite et stupide.
De même, se permettre de mentir parce que les hommes ne sont que des images ne dénote pas une
crainte d’Allah ni la compréhension de la réalité. Les limites, les commandements et les interdictions
Objection : "Tout le monde dit que les feuilles de l'arbre sont vertes. Puisque tout le monde décrit
l'arbre de la même manière, cela signifie qu'il n'existe pas seulement dans mon esprit."
Réponse : Ce que les autres autour de nous considèrent vert, nous aussi le considérons vert. Cependant,
la couleur qu'ils appellent le vert est-elle le même vert que nous voyons dans notre cerveau ou font-ils
référence à ce que nous voyons en bleu et le qualifient-ils de vert ? Il n'y aucun moyen de le savoir. Comme
nous l'avons déjà vu, il n'y a pas de couleurs en dehors de notre esprit. Il s'agit d'ondes de lumières de
longueur différentes et que notre cerveau les traite en couleurs. Les couleurs se forment ainsi en nous sans
que personne n'ait un jour la possibilité de voir la couleur que nous percevons dans notre esprit.
C’est là un sujet qui a été repris par de nombreux philosophes et scientifiques, et ces derniers s'accor-
dent à dire que : "Nous pourrons jamais dire si quelqu'un d'autre voit la rose que nous voyons du même
rouge que nous, ou si ce que nous considérons comme étant bleu n'est pas rouge." Cela s'applique aux per-
ceptions et pas seulement aux couleurs. Daniel Dennett, par exemple, exprima ses pensées et son intérêt
pour cette question :
Locke en discuta dans son Essai concernant l'entendement humain (1690) et nombre de mes étudiants me disent
qu'étant enfants, ils buttèrent sur la même idée et étaient fascinés. L'idée semble être transparente et saine :
"Il y a les manières dont les choses paraissent à mes yeux, sonnent à mes oreilles, sentent, etc. Ceci est évident. Je
me demande pourtant si les choses m'apparaissent la même manière que chez les autres."
Les philosophes ont composé de nombreuses variations sur ce thème, mais la version classique est la version in-
terpersonnelle : Comment sais-je que vous et moi voyons la même couleur subjective lorsque nous regardons
quelque chose ? Puisque nous avons tous deux appris les mots désignant les couleurs avec des objets publics de
couleur, notre comportement verbal concordera même si nous vivons des couleurs subjectives totalement dif-
férentes – même si le rouge qui m'apparaît s'assimile à du vert chez vous, par exemple."54
Drew Westen, professeur en psychologie à l'Université d'Harvard, dit que du point de vue scientifique,
nous ne pourrons jamais savoir si quelqu'un perçoit une rose de la même manière que nous :
Si la perception est un processus constructif, créatif, dans quelle mesure, les gens perçoivent-ils le monde de la
même manière ? Le rouge apparaît-il à l'un tel qu'il l'est pour l'autre ? Si un individu aime l'ail et l'autre le
déteste, les deux aiment-ils et détestent-ils le même goût, ou l'ail a-t-il un goût différent pour chacun d'eux ? La
nature constructive soulève la tout autant intrigante question de savoir si, ou dans quelle mesure, les gens
voient le monde tel qu'il est réellement. Platon arguait que ce nous percevons est légèrement plus que des om-
bres sur les parois d'une caverne, projeté par le mouvement d'une réalité invisible sous la lumière faible. Que
Objection : "Je suis dans un jardin avec deux amis. Nous trois voyons exactement les mêmes
choses. Si ce que chacun d'entre nous voit dans son esprit est identique, alors cela signifie que des
originaux doivent exister en dehors de nos esprits."
Réponse : De voir les mêmes choses ne confirme pas l'existence d'un homologue physique de ce qui
est perçu. Et ce parce que vous voyez également vos compagnons dans votre esprit. Supposons par ex-
emple que vous et vos amis, vous vous promenez dans un verger. Les pommes, les abricots, les fleurs col-
orées, le gazouillis des oiseaux, la chaude brise et les odeurs des fruits et des fleurs se forment dans votre
esprit. Il en est de même pour vos amis et les choses dont vous parlez. En d'autres termes, Pour repren-
dre le tout, vos amis marchent dans un jardin que vous voyez dans votre esprit, et non dans le monde ex-
térieur. Par conséquent, le fait que vos amis voient les mêmes choses que vous ne signifie pas l'existence
de contreparties physiques dans tout ce que vous voyez.
Au cours d'un match de foot, des milliers de personnes présentes dans le stade voient le but et
réagissent en même temps. Cela ne prouve pas pour autant l'existence physique du stade, des joueurs, de
l'arbitre, ni des milliers de spectateurs dans les tribunes. Les joueurs, les fans, les encouragements et tout ce
que vous voyez apparaissent dans votre cerveau. Le joueur qui marque un but et les supporteurs qui se
réjouissent sont en vous. Vous encouragez et vous applaudissez avec la foule qui est dans votre cerveau.
Même si ceux qui vous entourent confirment ce que vous percevez dans votre cerveau, cela n'indique en
rien que ce que vous voyez à une contrepartie physique dans le monde extérieur. Peu importe leur nombre,
les individus qui sont à vos côtés sont en réalité dans votre cerveau.
Objection : "Nous percevons le monde extérieur tel qu'il est réellement, puisque notre comporte-
ment concorde avec cette réalité. Ainsi lorsque nous sommes au bord d'un ravin, nous nous arrêtons au
lieu de continuer à marcher dans le vide."
Réponse : Cette objection traduit la confusion de son auteur. Cette objection découle du postulat suiv-
ant : "Il existe un monde physique en dehors. Cependant, tout le monde voit le monde différemment dans
son esprit." Cet individu s'imagine qu'il désapprouve ce postulat en disant : "Il existe une réalité matérielle
en dehors. Nous la voyons telle qu'elle est. Personne ne la voit différemment. La preuve en est que nous
voyons le ravin tel qu'il et cessons par conséquent d'avancer."
Or, le point discuté ici est très différent de ce que suppose cet individu. Un cas dit : "Il existe un monde
extérieur, mais nous voyons ce monde différemment de ce qu'il est réellement." Et l'autre dit : "Nous
percevons tout ce que nous vivons dans notre esprit, sans que nous puissions jamais entrer en contact direct
avec une sorte quelconque d'entité indépendante originale. C’est pour cette raison que nous ne pourrons ja-
mais savoir si ces originaux existent dans le monde extérieur ou pas."
Ne pas se jeter dans le vide une fois arrivé au bord d'une falaise ne sous-entend pas que nous voyons le
monde extérieur tel qu'il est réellement. Lorsque nous marchons droit et nous nous arrêtons au bord d'un
ravin, nous marchons sur un chemin dessiné dans notre cerveau et voyons le bord de la falaise dans notre
Celui qui pénètre dans un stade pour regarder un match Personne n'est cependant capable de distinguer sa propre
s’imagine qu'il regarde le même match que tout le monde, image de la réalité. Ni les fans dans le stade, ni les specta-
mais il a tort. teurs chez eux ne peuvent percevoir la véritable image. La
Parce qu'un terrain différent des joueurs, des fans et tout le raison en est que personne ne peut sortir de son cerveau
reste apparaît sous une image différente dans le cerveau de pour entrer en contact direct avec ce qu'il y a à l’extérieur.
chaque individu présent. Cependant, les milliers de person- Tout ce que ces individus peuvent voir c’est l’information
nes présentes croient qu'un seul match a lieu et que tout le qui atteint l’écran dans leur cerveau. C’est l’âme qui voit
monde le regarde. Même ceux qui suivent le match à la l’ensemble. Cette âme est créée par Allah, le Seigneur des
télévision croient regarder la même partie. cieux et de la terre. C’est également Allah qui est à l’orig-
Pourtant il se forme autant d’images que de spectateurs. ine des images si réalistes vécues par les individus.
cerveau. Même si nous chutons du bord de la falaise, notre perception reste cantonnée à notre cerveau.
C’est précisément le même phénomène qui se produit quand une voiture heurte quelqu'un ou quand un
chien nous mord. La douleur des blessures ou des os brisés suite à la chute se ressent dans notre cerveau.
Objection : "Il ne fait pas de doute qu’Allah nous montre ces images afin de nous éprouver. Mais
pourquoi Allah, le créateur de toutes les actions, nous soumet-Il à une telle épreuve ?"
Réponse : Allah n'a naturellement pas besoin de tester les hommes pour voir de quoi ils sont capa-
bles, puisque c’est Lui qui crée tous les événements, les dates et les lieux. Allah n'a pas de contraintes de
temps ou d'espace. Ce qui constitue pour nous le passé et le futur s'est déjà produit en un instant à Ses
yeux. Allah nous soumet néanmoins à ces tests afin que les hommes puissent témoigner de leur propre
comportement et comprendre pourquoi ils termineront soit au paradis soit en enfer. Le croyant qui sait
qu’Allah est son Ami infiniment juste, compatissant et affectueux, acceptera cette création de Sa part.
Objection : "D'après ce que nous avons vu jusqu'à présent, notre perception se poursuivra même
après la mort. Durera-t-elle éternellement ? Le paradis et l'enfer sont-ils également un ensemble de per-
ceptions ?"
Réponse : Allah créa les hommes de sorte qu'ils ne peuvent percevoir le monde qu'au moyen d'images
présentées à leur âme. En d'autres termes, nous pouvons seulement voir les images qui nous présentées
dans nos cerveaux et ne pouvons aucunement voir ni toucher ce qu'il y a à l'extérieur. Cependant, après la
mort Allah créera l'individu sous une forme différente. Cette création sera également sous forme d'image,
c'est-à-dire que nous verrons une image du paradis toujours dans notre cerveau, bien que nous ne puis-
sions jamais savoir comment cette nouvelle création sera.
Néanmoins, le fait que le paradis et l'enfer soient ressentis comme des perceptions n'affecte en rien la
jouissance tirée de l'un, ni la souffrance infligée dans l'autre. Tout comme nous éprouvons de la douleur
lorsque nous nous brûlons la main, nous ressentirons pleinement la réalité des perceptions dans l'au-delà.
Les impressions de douleurs, par exemple, ont été créées de manière à les rendre tout à fait réalistes, comme
les autres perceptions. La violence d'une douleur peut même provoquer la perte de connaissance. Certaines
images rendent certaines personnes mal à l'aise, même s'il ne s'agit que de perceptions dans le cerveau.
Qu'une odeur, un son ou une vision désagréable soient perçus dans l'esprit n'ôte rien à l'inconfort qu'ils
provoquent chez l’individu. Par conséquent, même si l'enfer sera présenté à l'âme comme une percep-
tion, cela n'allège en rien les tourments qui y seront affligés. Allah crée la vie dans ce monde de façon si
claire et convaincante que les hommes la prennent pour une "réalité définitive", aussi a-t-Il le pouvoir d'en
faire autant dans l'au-delà. Allah révèle dans plusieurs versets que les châtiments de l'enfer seront extrême-
ment pénibles :
Mon châtiment est certes le châtiment douloureux. (Sourate al-Hijr, 50)
Objection : "Ne pourrons-nous jamais expérimenter l'existence absolue ? De savoir que je n'existe
que dans un monde de perceptions me gène."
Réponse : Seul Allah existe dans l'absolu. Tout le reste est une manifestation d’Allah. Les hommes sup-
posent généralement qu'ils existent physiquement et qu’Allah s'infiltre en eux, un peu comme des ondes
radio. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) La vérité est tout à fait l'opposé. Seul Allah ex-
iste. Nous ne devons pas nous laisser tromper par le fait que nous ne pouvons pas voir directement Son
être. Où qu'on se tourne, tout ce qu'on voit est la manifestation d’Allah.
Par ailleurs, au lieu de gêner, ce fait devrait contribuer au bonheur de quiconque croit en Allah.
Qu’Allah soit tout ce qui existe et que nous, Ses serviteurs, soyons des illusions représente un grand hon-
neur. Cet état de fait devrait être source de réjouissance et multiplier la crainte que nous éprouvons pour
notre Seigneur ainsi que notre soumission à Son infini pouvoir.
Conscients de cette réalité, les hommes se libéreront naturellement de leurs désirs terrestres et pourront
adorer Allah sans Lui attribuer de partenaires. Il suffit de dire : "Autre chose doit exister en dehors d’Allah"
pour Lui attribuer un égal et pour laisser entendre qu'il y a un autre pouvoir en dehors d’Allah. Or, ce ne
peut être le cas pour un véritable croyant. Ce dernier ne craint rien ni personne si ce n'est Allah. S'il se
trouve en présence d'une force ou d'un pouvoir, il sait que ceux-ci appartiennent à Allah. Ainsi quand le
médecin soigne sa maladie, il loue Allah parce qu'Il est Celui Qui permit le rétablissement. Il sait donc
que le médecin n'est qu'un intermédiaire.
Il ne faut jamais oublier qu’Allah crée toujours ce qu'il y a de plus beau et de meilleur. Dans un ver-
set, il est dit :
Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée. (Sourate al-Fajr, 28)
Le croyant se rapproche d’Allah en se montrant toujours satisfait de chaque situation qu'Il crée. La
lecture du Coran se fait en s'imprégnant de cette vérité afin d'en apprécier toute la sagesse.
Il est vrai cependant que ceux qui ne croient pas en Allah, qui sont pris dans le piège de leurs pas-
sions terrestres, qui n'ont aucun espoir quant à l'au-delà, et qui défendent des points de vue matérialistes
se sentent terriblement mal à l'aise dans cette situation. Quelle déception et quel choc d'apprendre que
tout ce qu'ils désirent, que tous les individus auxquels ils attribuent une existence absolue ne sont en
réalité que des illusions. Une fois qu'ils auront compris la vérité, ils verront donc qu'ils ont passé leur vie
à courir après des illusions et qu'ils se sont épuisés en vain. Ils comprendront que leur énergie fut
gaspillée dans la négation de la vérité. Quels ne seront pas alors leur regret et leur humiliation !
Ils souffriront d'une profonde déception dans l'au-delà pour avoir imaginé que toutes ces illusions
étaient réelles.
Ce sont ceux-là qui ont causé la perte de leurs propres âmes. Et leurs inventions se sont éloignées d'eux. Ce
sont eux, infailliblement, qui dans l'au-delà seront les plus grands perdants. (Sourate Hud, 21-22)
Or le fait que tout est une illusion, qu’Allah est tout ce qui existe véritablement devrait susciter une
grande joie chez quiconque accepte Allah comme sont seul Ami et Protecteur et L'aime de façon authen-
tique.
Objection : "Celui qui comprend que tout est une illusion continue-t-il à être testé dans ce monde ?"
Réponse : Voilà un sujet très important. Certains suggèrent en effet que l'épreuve cessera quand cette
vérité est enfin comprise. Il s'agit là d'une idée malhonnête. Comme nous l'avons déjà souligné à plusieurs
reprises auparavant, les épreuves se succèderont tout au long de la vie.
Certes Allah nous fait vivre dans ce monde de perceptions, mais Il relie néanmoins le monde à toutes ses
causes et effets. Ainsi, quand nous avons faim, nous mangeons. Nous ne disons pas : "Il s'agit d'une illusion,
peu importe." Si nous ne mangeons pas, nous nous affaiblissons et finissons par mourir d'inanition. Allah
peut lever ces causes et ses effets dés qu'Il le souhaite, pour n'importe qui, par n'importe quel moyen. Nous
ne pouvons jamais savoir quand et pourquoi Il en décide ainsi. Toujours est-il que la vérité est là : Allah nous
enjoint d'obéir au Coran entier et de vivre dans la sphère des causes selon Ses commandements. Allah invite
ainsi les hommes à agir dans le bien et à éviter le mal. Il ordonne de protéger la femme et l'enfant sans
défense de la cruauté et des souffrances. Allah demande dans le Coran : "Pourquoi ne combattez-vous pas
en leur nom ?" Le rejet de ces responsabilités placées sur nos épaules par Allah serait injuste et malhonnête.
Celui qui sait qu’Allah lui montre tout ce qui se produit se sentira redevable pour chaque image qu'il
voit. Contrairement à beaucoup de personnes, il essaiera toujours de défendre le bien et d'empêcher le mal.
En aucun cas, il ne laissera cette responsabilité à d'autres à travers des excuses du type : "J’ai fait tout ce que
j’ai pu, passons à autre chose." Celui qui est conscient de la véritable situation dira plutôt : "Si Allah me
montre cette image, alors Il s'attend à ce que je trouve une solution. C’est ma responsabilité."
En conclusion, le comportement que nous adoptons doit s'accorder avec les responsabilités définies
dans le Coran. Connaître la véritable nature de la matière et parvenir à percevoir le monde sous cet angle
renforcera nos efforts vers l'agrément d’Allah et augmentera notre détermination.
Objection : "Est-il vrai qu’Allah est partout ? Sa souveraineté ne repose-t-elle pas dans les cieux ?"
Réponse : La majorité des individus croient en l'existence de leur propre personne, de la matière et du
monde qui les entoure. Ils pensent à Allah comme à une illusion qui cerne mystérieusement cette matière
existante. (Allah est bien au-dessus de ce qu'ils Lui imputent.) Ou puisqu'ils ne peuvent pas voir Allah avec
leurs propres yeux, qu'ils avancent qu’Allah doit être quelque part au-delà de notre regard, dans l'espace
ou loin dans le ciel. C’est une énorme erreur.
Allah est partout et pas seulement dans les cieux. Etant le seul être à réellement exister, Allah s'infiltre dans
tout l'univers, tous les hommes, tous les endroits. Où que nous nous tournions, la face d’Allah est là. Il est faux
selon le Coran de dire que la souveraineté d’Allah repose uniquement dans les cieux, parce qu'Il est partout.
Comme nous l'avons vu dans les sections précédentes, dans plusieurs versets du Coran Allah nous rappelle
qu'Il est partout, plus proche de nous que notre propre corps et que nous pouvons voir Sa face partout :
genre de question : "Si tout n'est qu'images, alors quel est le but d'accomplir les devoirs religieux ?" Ils
suggèrent que le fait d'avoir été créé en tant qu'image devrait empêcher l'homme de prier ou le fait que
la nourriture n'est qu'une image n'empêche en rien la consommation d'aliments illicites. Leurs intentions
se cantonnent au lancer d'objections sans prendre en compte la matière. Leur seule motivation est de re-
fuser la vérité.
En revanche, les croyants reconnaissent immédiatement la vérité lorsqu'ils la voient et s'y confor-
ment. Ils disent : "Nous avons entendu et obéis" comme dans le Coran. En présence de disputeurs, ils
fournissent des réponses claires sans tomber dans leur polémique. Allah révéla d'ailleurs la teneur des
réponses fournies par les croyants :
Dis : "Discutez-vous avec nous au sujet d’Allah, alors qu'Il est notre Seigneur et le vôtre ? A nous nos ac-
tions et à vous les vôtres ! C'est à Lui que nous sommes dévoués." (Sourate al-Baqarah, 139)
Ceux qui arguent contre les véritables croyants, qui refusent de comprendre qu’Allah est tout ce qui
existe réellement et qu'eux-mêmes ils appartiennent à Allah, rejetant ainsi des vérités évidentes et remet-
tant en question l'existence du paradis, de l'enfer, de la compassion d’Allah et Sa justice par des ques-
tions illogiques doivent néanmoins comprendre une chose : ils continueront à disputer pour l'éternité en
enfer. Les versets du Coran décrivent l'enfer comme un lieu de conflits éternels :
Ils diront, tout en s'y querellant : "Par Allah ! Nous étions certes dans un égarement évident." (Sourate ash-
Shu'ara, 96-97)
Et quand ils se disputeront dans le feu, les faibles diront à ceux qui s'enflaient d'orgueil : "Nous vous
avions suivis : pourriez-vous nous préserver d'une partie du feu ?" Et ceux qui s'enflaient d'orgueil
diront : "En vérité, nous y voilà tous." Allah a déjà rendu Son jugement entre les serviteurs. (Sourate
Ghafir, 47-48)
Les négateurs continueront à se disputer même au cœur des flammes de l'enfer. Un autre verset fait
référence à ceux qui cherchent à provoquer les croyants en ces termes :
Ils dirent : "Seigneur, celui qui nous a préparé cela, ajoute-lui un double châtiment dans le feu." Et ils
dirent : "Pourquoi ne voyons-nous pas des gens que nous comptions parmi les malfaiteurs ? Est-ce que
nous les avons raillés ou échappent-ils à nos regards ?" Telles sont en vérité les querelles des gens du feu.
(Sourate Sad, 61-64)
Ces âmes en enfer continueront à se disputer en ces lieux sombres et étroits, sous les gourdins de fer
et l'eau bouillante qui sera déversée sur eux, quand leur peau fondra à la chaleur des flammes. Ces dé-
bats inutiles se poursuivront à jamais et ils n'auront de cesse de se demander pourquoi ils subissent ces
tourments. Ils continueront à se brouiller avec Allah et les croyants :
Voici deux clans adverses qui disputaient au sujet de leur Seigneur. A ceux qui ne croient pas, on taillera
des vêtements de feu, tandis que sur leurs têtes on versera de l'eau bouillante qui fera fondre ce qui est
dans leurs ventres de même que leurs peaux. Et il y aura pour eux des maillets de fer. Toutes les fois qu'ils
voudront en sortir, en détresse, on les y remettra : "Goûtez au châtiment de la fournaise." (Sourate al-Hajj,
19-22)
Cependant, ils ne seront jamais capables d'aboutir à une quelconque décision de ces débats. Ceux qui
arguaient à propos de cette vérité dans ce monde et l'ignorèrent continueront même dans les souffrances
de l'enfer, dans une profonde tristesse éternelle.
La poursuite de cette polémique entre les compagnons de l'enfer indique que même le fait de voir les
feux de l'enfer ne les amènera pas à comprendre la vérité. Ils n'auront de cesse de nier :
Et ils jurent par Allah de toute la force de leurs serments, que s'il leur venait un miracle, ils y croiraient.
Dis : "En vérité, les miracles ne dépendent que d’Allah." Mais qu'est-ce qui vous fait penser que quand
cela arrivera, ils n'y croiront pas ? (Sourate al-Anam, 109)
C’est pourquoi nous ne devons pas être surpris si certains refusent d'accepter la vérité à propos de ce
que nous avons discuté ici, aussi claire et évident soit-elle. Leur entêtement face à la vérité est une révéla-
tion d’Allah.
U
n nombre croissant d'individus vient d'accepter cette vérité, ce qui pousse ces gens à remanier
leurs idées fondamentales et à avoir foi en Allah. Reconnaître cette vérité leur permet d'aimer et
d'obéir aux éléments moraux révélés dans le Coran, tout en les substituant de sentiments négatifs
tels que la concurrence, la haine ou l'animosité par des sentiments d'amour, de compassion et d'humilité,
plus en accord avec la véritable nature de la matière. Ceux qui se demandent pourquoi il leur a fallu aussi
longtemps pour comprendre cette vérité pourtant si évidente font partie de la majorité.
Il est très important que quiconque a conscience de cette vérité la transmette aux autres autour de lui,
afin de mettre à leur portée des questions aussi complexes que la destinée, le temps, la mort, la résurrection,
le paradis et l'enfer. Cette responsabilité permettra aux autres de comprendre le Coran mieux et plus rapi-
dement, étant un moyen d'accéder plus vite au droit chemin.
Allah a annoncé la bonne nouvelle selon une fois que rien ne Lui est associé, qu'Il est le Seul à être
adoré, qu'Il est reconnu comme l'unique divinité et unique pouvoir, alors la moralité du Coran règnera sur
terre :
Allah a promis à ceux d'entre vous qui ont cru et fait les bonnes œuvres qu'Il leur donnerait la succession sur
terre comme Il l'a donnée à ceux qui les ont précédés. Il donnerait force et suprématie à leur religion qu'il a
agréée pour eux. Il leur changerait leur ancienne peur en sécurité. Qu'ils M'adorent donc sans rien
M'associer, et ceux qui renieront leur foi seront de véritables scélérats ! (Sourate an-Nur, 55)
Pour que la morale coranique prenne le dessus, il faut avant tout que les hommes croient qu'il n'y a pas
une autre puissance que celle d’Allah. Les sujets discutés dans ce livre doivent être étudiés en profondeur
afin d'éliminer les idées polythéistes comme croire que la matière a une existence absolue en dehors
d’Allah, qu'Il peut s'infiltrer dans la matière de façon illusoire, percevoir Allah comme une entité aussi ab-
straite que l'intelligence, s'imaginer que les êtres humains ont du pouvoir en dehors d’Allah, que les
hommes peuvent changer leur destinée s'ils le souhaitent ou que le temps et l'espace sont absolus. Ceux qui
s'interrogent sur les raisons de l'importance du thème de la matière et de notre choix à intégrer le sujet dans
tous nos livres dans la mesure du possible devraient méditer davantage sur ces questions.
Allah est le seul Etre qui existe de façon absolue. Il voit et entend ce que nous lisons ou pensons de ce
livre, ainsi que les secrets de notre cœur. Allah nous entoure par toutes les directions. Allah existe dans
l'absolu. Le fait que nous, Ses serviteurs, soyons abstraits est une source de joie et de beauté pour tous
ceux qui aiment Allah et savent qu'ils sont Ses serviteurs. Il n'est pas bon pour les musulmans d'essayer
d'éviter cette vérité. Les musulmans doivent embrasser cette vérité de tout leur cœur et ne pas se diminuer
aux yeux d’Allah en l'ignorant. Allah émet d'ailleurs une mise en garde à l'intention de Ses croyants servi-
teurs dans le Coran :
Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité. (Sourate al-Baqarah, 42)
Nous ne devons pas oublier que la révélation de cette vérité permettra de renverser le matérialisme et
contribuera au règne sur terre de la spiritualité et d'une agréable moralité. Les membres des cercles matéri-
alistes qui finissent par comprendre cela sont très gênés par la révélation de cette vérité, aussi recourent-ils
à des méthodes ridicules et désespérées pour empêcher sa propagation. Ils savent que cela remettrait to-
talement en cause la base de leur philosophie. La vérité à propos de la matière est désormais dévoilée de
façon claire et ouverte. Cette vérité confinée jusqu'à présent à la sphère de la spéculation philosophique
en raison de l'absence de preuves scientifiques est désormais validée par la science. Frederick Vester a
compris la dimension véritable de la matière :
Les déclarations de certains penseurs selon lesquelles "l'homme est une image, tout ce qui est vécu est tem-
poraire et trompeur et cet univers est une ombre" semblent être prouvées par la science aujourd'hui.56
Toutes les manipulations matérialistes sont vaines. Désormais cette connaissance peut être commu-
niquée à travers le monde en un clin d'œil. Cette vérité qu'ils ont tenté de cacher aux yeux du monde pen-
dant des centaines d'années est maintenant lue, apprise et expliquée partout, de la Guyane à
l'Angleterre, de l'Amérique à l'Indonésie, de Singapour à la Suède et même dans les foyers du matéri-
alisme, en Russie, en Chine, à Cuba et en Albanie. Le matérialisme se désagrège de façon spectaculaire,
parce qu'aujourd'hui on se rend compte que nous ne pourrons jamais approcher l'original de la matière.
Nous ne pouvons pas savoir non plus si elle existe en dehors de notre esprit. Il est tout à fait illogique
d'ériger une philosophie sur une chose que personne ne peut atteindre. Si nous ne pourrons jamais
avoir de lien direct avec la matière, alors il ne peut exister de matérialisme.
La nature réelle de la matière, qui rend plus accessible de nombreux signes et sujets dans les versets
du Coran, démolit totalement les convictions superstitieuses et anti-religieuses qui font le matérialisme.
Il s'agit là d'un aboutissement majeur. Allah affirme dans le Coran :
Bien au contraire, Nous lançons contre le faux la vérité qui le subjugue, et le voilà qui disparaît. Et mal-
heur à vous pour ce que vous attribuez. (Sourate al-Anbiya, 18)
Comme le souligne ce verset, quand la vérité vient remplacer le mensonge, la matière, qui corre-
spond au cerveau du matérialisme, une idéologie fausse, disparaît également. Aucun matérialiste n'a la
moindre chance d'empêcher ou de transformer cette conclusion.
L
es lettres qui suivent proviennent des personnes qui ont lu "Le secret au-delà de la matière" publié au-
paravant dans d'autres livres. Ces extraits contiennent uniquement leurs sentiments après avoir ap-
pris la vérité.
Quiconque lit ce livre comprendra que la matière n'a pas de signification dans le vrai sens et qu'elle n'est
qu'une illusion. Le fait que la matière soit une illusion est si énorme qu'il semble presque impossible de le
décrire. Par exemple : pouvez-vous imaginer ce que ressent celui qui meurt puis revient à la vie ? Ou l'ineffa-
ble excitation de celui qui vole dans les airs, traverse les murs, est à plusieurs endroits à la fois ? Pourtant cette
matière n'est même pas comparable à ces états miraculeux. Le mot extraordinaire est faible en comparaison.
Même de dire que c’est extraordinairement étrange et excitant ne suffit pas. Cette manifestation du sens pro-
fond et sublime de l'art d’Allah est incomparable. Pourtant je ne comprends pas que quelque chose d'aussi
facile à comprendre soit resté caché de l'entendement humain depuis autant d'années. Comment l'humanité
n'a-t-elle pas compris ? Ou alors ceux qui avaient compris prirent peur et choisirent de ne le dire à personne ?
Je l'ai lu une fois et j’ai immédiatement compris. Tout est parfaitement évident… K. H. G. Francfort
Nous devons immédiatement partager la vérité avec tout le monde, bien qu'elle représente un choc
pour l'entendement humain. Qu'attendons-nous ? N'est-ce pas parfaitement clair ? Nous devons immédiate-
ment mettre en œuvre tous les moyens pour apprendre au monde cette nouvelle. Cette vérité rapprochera les
hommes vers Allah. Selon moi, il s'agit d'une vérité qui secouera les fondements même du monde. Je ne
trouve pas d'autres mots. Mes respects et puisse Allah vous garder. F. E. Ankara. Turquie
J’ai pris connaissance du chapitre "Le secret au-delà de la matière" à la fin de Le mensonge de l'évolution.
Il y a une chose que je n'ai pas comprise. C’est assez étrange. Qu'est-ce que cette chose, ce moi, en moi ? Quel
grand secret est-ce là. Je me demande quand les gens finiront par comprendre. C’est parfaitement clair et il n'y
a rien de difficile. Pourquoi nous a-t-il fallu aussi longtemps pour comprendre ? Quand la population entière
comprendra, je pense que la science connaîtra de nombreuses révolutions. Je ne sais pas comment qualifier
cette situation. J’étais bouleversé, stupéfié. Je remercie Allah, l'admirable. Je comprends maintenant tout et
beaucoup mieux. En revanche, il m'est assez difficile d'expliquer aux autres. Certains ne comprennent tou-
jours pas. Ils disent qu'ils sont là devant moi. Pourtant en disant cela, je suis une image dans leur cerveau.
Cette personne pense que je suis à l'extérieur. Je me demande comment mieux expliquer mon étonnement.
J’attends l'exploration de ce sujet dans votre nouveau livre. Si les exemples sont tirés de la vie quotidienne, ce
sera plus simple de présenter les choses aux autres. S. K. Mugla, Turquie
Cher M. Yahya, j’ai lu "Le secret au-delà de la matière" dans vos livres à plusieurs reprises. Mon opinion
est que la matière est définitivement une illusion. Il est miraculeux que la vie soit comme un rêve. Cela m'af-
fecte de la manière la plus extraordinaire. Cependant, l'impression de l'existence de la matière que j’ai, et les
sentiments qu'elle inspire en moi sont si convaincants que je vis généralement comme si la matière existait
réellement. Pourtant quand je réfléchis dessus un instant, je sais clairement que la matière est juste une illu-
sion. Mais elle est tellement crédible. Je ris de moi-même. Parfois, des choses m'ennuient tellement que je
hausse la voix. Je me sens embarrassé lorsque je me rappelle dans mon cerveau l'image de celui/celle contre
qui j’ai haussé la voix. Quelle étonnante création nous avons. L'idée que la matière existe est si puissante
que personne n'est pas sensibilisé à la question ne s'en douterait jamais. Je regarde parfois le Bosphore. Je
me demande combien de temps il faudra pour se rendre sur la côte opposée. J’observe la distance. Ensuite,
je réfléchis. Même l'endroit que je crois être le plus loin est en moi, dans mon cerveau, à l'intérieur, comme
une image en quelques sortes. L'homme est une créature extraordinaire. Allah l'a créé avec une science si
splendide que je ne sais pas exactement comment la décrire ni comment en parler. Laissez-moi dire en tous
les cas une chose : je souhaite que vous et votre œuvre trouverez la faveur d’Allah pour nous avoir divulgué
un savoir si immense. E. M. Istanbul, Turquie
J’ai lu votre récit du secret derrière la matière à la fin du Mensonge de l'évolution avec un grand intérêt
et une profonde émotion. Dans un premier temps, j’ai compris la théorie, mais ne l'ai pas mise en application.
Ensuite, tout s'est soudainement mis en place tandis que je réfléchissais à la question. Je fus emporté par une ex-
citation bouleversante. Je me suis dit : "Mon Allah, c’est une chose étonnante !" Pareille chose ne m'avait jamais
traversé l'esprit. Ils disaient que la vie était comme un rêve. Je pensais qu'il s'agissait simplement d'une mé-
taphore. De tels individus ne l'entendaient pas au sens strict du terme, mais comme un semblant. Qui sait ce
qu'ils feraient s'ils savaient que c’était vrai ? C’est une situation extraordinaire. Pourtant tous les lecteurs restent
relativement calmes. Je me demande s'ils ont tout à fait compris. Comment peuvent-ils garder leur calme face à
une telle découverte ? Je comprends maintenant la mort, l'au-delà, la résurrection, la vie au paradis et tout telle-
ment mieux. Dans le Coran, Allah dit : "Il Nous est aisé de vous créer à nouveau." Tout se clarifie dans mon es-
prit. Tout ceux avec qui je discute de ce sujet ont du mal à comprendre. Comment puis-je le leur expliquer
simplement et clairement ? D'autres à qui j’ai décrit ma découverte se sont véritablement emballés. Je me de-
mande si j’ai tort d'expliquer de façon aussi directe ? Ne vaudrait-il pas mieux de d'abord expliquer l'amour
d’Allah, de rappeler Sa compassion et Sa miséricorde, Sa volonté de faire accéder les hommes à ce qu'il y a de
meilleur, de la meilleure façon qui soit ? Qu'en pensez-vous ? S. U. Edirne, Turquie
Depuis mon enfance, je pensais que la matière était perçue authentiquement et qu'elle existait clairement.
Pourtant, depuis l'école primaire, on m'a toujours dit que les sens se forment à l'intérieur du cerveau. Il s'agis-
sait d'un fait que je connaissais très bien. Je l'ai expliqué clairement si souvent pendant les examens de biologie,
mais je n'avais encore jamais vu le véritable visage de la matière. Je disais que les images se formaient dans le
cerveau, mais que la matière existait loin, en dehors de moi. Elle était là-bas et je la voyais. Ma pensée était con-
fuse :je pensais que l’image que je vois se forme là où se trouvent mes yeux et aussi dans mon cerveau, et que la
matière existait de façon absolue, juste là devant moi. En réalité, je n'y avaispas réfléchi trop profondément. Or
la matière apparaît en un seul endroit. J’associe cet endroit et la matière. C’est comme si je suis devant un fin
rideau, mais celui qui observe n'est pas clair, le néant ou une âme. Pourtant, il y a un pouvoir qui perçoit tout,
un néant qui n'occupe aucune place, pourtant une conscience qui perçoit les cinq sens. Comptez-vous écrire un
ouvrage plus détaillé sur le sujet ? Par ailleurs, vos livres ne sont pas disponibles dans la province où je vis ?
Puis-je en informer les éditeurs ? Avec mes vœux respectueux pour votre succès. Y. C. Kayseri, Turquie
J’ai expliqué ce sujet à un certain nombre de mes amis. Bien qu'ils soient diplômés d'université, ils
sont incapables de concevoir cette vérité. "Cesse donc de dire n'importe quoi !", me disent-ils. "OK, l'image
se forme peut-être dans le cerveau. Mais tu es là juste en face de moi" disent-ils en mettant leurs mains sur
mes épaules. Je leur décris comment cette conversation et leur geste se produisent dans le cerveau. Je leur
dis même que si les nerfs connectés au cerveau étaient sectionnés, ils seraient incapables de les voir ou les
toucher. Ils ne comprennent toujours pas. Cet échec à comprendre s'assimile à "l'émergence d'une vérité mé-
taphysique diagnostique ", parce qu'ils sont incapables de saisir ce concept. Pourtant quand je l'ai expliqué
à mon neveu, un élève d'école primaire et il l'a tout de suite compris. Je me demande si leur entendement a
délibérément été empêché. Ou s'ils n'ont pas d'identité personnelle. Est-ce possible ? Le Coran parle de ceux
dont les yeux et les oreilles sont scellées. Est-il possible que ces personnes n'aient pas la conscience de voir
et d'entendre ? Pourriez-vous revenir sur ces questions dans la prochaine édition de votre livre ? Je vous re-
mercie d'avance. E.A. Istanbul, Turquie
Cher Harun Yahya, j’apprécie particulièrement lire tout ce qui a un trait à la philosophie, aussi j’ai lu
Le secret au-delà de la matière avec un grand plaisir. Il a déjà été expliqué à plusieurs reprises dans le passé
que la matière est une illusion. Pourtant les hommes n'ont probablement pas eu le temps de considérer les
dans une série d'états lorsque j’ai regardé les choses sous cet angle. Vous vous êtes penchés sur la matière
de façon plus profonde que quiconque auparavant. E. H. Toronto
Je viens juste de visionner une partie de la vidéo Le secret au-delà de la matière. Le sujet a été très bien
expliqué, bien que je pense qu'il nous faille plus d'exemples lorsqu'on explique la question aux autres. Les
exemples du documentaire sont suffisants, mais quelques-uns en plus tirés de la vie quotidienne en partic-
ulier, permettraient de faciliter la compréhension et l'explication, si vous considériez la possibilité d'une ver-
sion ultérieure. Beaucoup de personnes sont incapables de commenter le sujet comme il le faudrait et
mettent par conséquent des idées fausses en avant. Afin de mettre un terme à cela, je pense qu'il serait utile
que vous ajoutiez aux exemples existants d'autres exemples encore plus simples. S. G. Istanbul, Turquie
Ma perception du monde matériel et de la vie a changé radicalement. La vie, les gens et les per-
sonnes qui m'entourent ne sont plus ce qu'ils étaient. Plus j’en apprends sur les faits, plus je souhaite me
détourner de certaines choses. J’ai commencé à regarder en moi et à réfléchir davantage. Je me demande
si c’est juste. Mais d'une certaine manière, je me sens plus en paix, plus en sécurité et plus heureux. Ce
que les autres font et disent me semblent plus superficiels. Je recherche quelqu'un qui m'écoutera et com-
prendra ce que je vis. J’espère que, comme toujours, vous m'aiderez sur cette question des plus impor-
tantes. Je ne veux pas gaspiller ma vie en vain. K. U. Tekirdag, Turquie
1- Rita Carter, Atlas de Cerveau, Neurosciences du comportement : les nouveaux savoirs et leur conséquences,
Editions Autrement, Collection Atlas/Monde, 1999, Paris, p. 107
2- Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, Oxford University Press Inc., New York, 1990, p. 9
3- Hoimar von Ditfurth, Der Geist Fiel Nicht Vom Himmel, p. 256
4- M. Ali Yaz, Sait Aksoy, Physique 3 (Fizik 3), Editions Surat, Istanbul, 1997, p. 3
5- Daniel C Dennett, Brainchildren, Essays on Designing Minds, The MIT Press, Cambridge, 1998, p. 142
6- Daniel C Dennett, Brainchildren, Essays on Designing Minds, p. 142
7- www.hhmi.org/senses/a/a110.htm
8- Georges Politzer, Principes Elémentaires de Philosophie, Editions Sociales, Paris, 1954, p. 40
9- www.hhmi.org/senses/a/a110.htm
10- Michael I. Posner, Marcus E. Raichle, Images of Mind, Scientific American Library, New York, 1999,
p. 88
11- Bertrand Russell, ABC of Relativity, George Allen and Unwin, Londres, 1964, pp. 161-162
12- George Berkeley, A Treatise Concerning the Principles of Human Knowledge, 1710, Works of George
Berkeley, vol. I, Editions A. Fraser, Oxford, 1871 p. 35-36
13- Orhan Hançerlio¤lu, Düflünce Tarihi, Remzi Kitabevi, ‹stanbul : 1987, p. 447
14- George Politzer, Principes Fondamentaux de Philosophie, Editions Sociales, Paris, 1954, pp. 38-39-44
15- Rita Carter, Atlas de Cerveau, Neurosciences du comportement : les nouveaux savoirs et leur con-
séquences, Editions Autrement, Collection Atlas/Monde, 1999, Paris, p. 113
16- Moheïddine Ibn 'Arabi, Fusus Al-Hikam, p. 220
17- William Kroger, "Clinical and Experimental Hypnosis",
http://www.lucidexperience.com/HypnoPapers/512.html
18- Dr. Tahir Özakkafl, Gerçe¤in Dirilifline Kap› HIPNOZ, "Üst Ultrastabilite", Se-da Yay›nlar›, vol. 1,
1ère Edition, p. 204-205
19- Dr. Tahir Özakkafl, L’ouverture vers l’éveil à la réalité : l’hypnose, "Üst Ultrastabilite", p. 267
20- Terrence Watts, "Abréaction : Abreaction, The psychological phenomena that hypnotherapists ei-
ther love or hate", http://www.hypnosense.com/abreaction.htm
21- Poul Thorsen, Die Hypnose in Dienste der Menschheit, Bauer-Verlag, Freiburg-Haslach, 1960, p. 52-
53
22- René Sudre, Traité de Parapsychologie, Payot, Paris, 1956, p. 341
23- Dr. Recep Doksat, Hipnotizma, p.106-108
24- Daniel C. Dennett, Consciousness Explained, Little, Brown and Company, New York 1991, p. 26-27
25- R. L. Gregory, Eye and Brain: The Psychology of Seeing, p. 9
26- Ken Wilber, Holographic Paradigm and Other Paradoxes, p. 20
27- Bertrand Russell, ABC of Relativity, George Allen and Unwin, Londres, 1964, pp. 161-162
28- Henri Bergson, Matter and Memory, Zone Books, New York, 1991
29- John Horgan, The Undiscovered Mind: How the Human Brain Defies Replication, Medication, and
Explanation, New York: Free Press, 1999, p. 258-259
30- John Horgan, The Undiscovered Mind: How the Human Brain Defies Replication, Medication, and
Explanation, p. 258-259
31- John Horgan, The Undiscovered Mind: How the Human Brain Defies Replication, Medication, and
Explanation, p.229
32- Hoimar von Ditfurth, Der Geist Fiel Nicht Vom Himmel, p. 13