Programme Maths ECS 1ère Année
Programme Maths ECS 1ère Année
Programme Maths ECS 1ère Année
Discipline : MathmatiquesInformatique
Premire anne
2 Comptences dveloppes
1 - lments de logique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 - Raisonnement par rcurrence et calcul de sommes et de produits
3 - Ensembles, applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a) Ensembles, parties d'un ensemble . . . . . . . . . . . . . . .
b) Applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
1 - Nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 - Polynmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
8
8
8
8
8
7
7
1234-
6
6
6
6
6
9
9
9
10
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
10
11
11
12
13
1 - Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a) Observation d'une exprience alatoire - vnements
b) Probabilit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
c) Probabilit conditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . .
d) Indpendance en probabilit . . . . . . . . . . . . . .
2 - Variables alatoires relles . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 - Lois usuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 - Complments de combinatoire . . . . . . . . . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
13
13
13
13
14
14
15
15
15
I - Algbre linaire
15
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
II - Complments d'analyse
123456789-
17
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Espace probabilis . . . . . . . . . . . . . . .
Gnralits sur les variables alatoires relles .
Variables alatoires relles discrtes . . . . . .
Lois de variables discrtes usuelles . . . . . .
Introduction aux variables alatoires densit
Lois de variables densit usuelles . . . . . .
18
18
18
19
19
19
20
20
20
21
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
15
16
16
16
16
17
17
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
2
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
21
22
22
23
23
24
7 - Convergences et approximations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a) Convergence en probabilit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
b) Convergence en loi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
24
24
25
26
26
1 - L'environnement logiciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
a) Constantes prdnies. Cration de variables par aectation.
b) Constructions de vecteurs et de matrices numriques. . . . .
c) Oprations lmentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
d) Fonctions usuelles prdnies . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 - Graphisme en deux dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 - Programmation d'algorithmes et de fonctions . . . . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
26
26
26
26
26
27
27
27
Introduction
Les mathmatiques jouent un rle important en sciences conomiques et en gestion, dans les domaines
notamment de la nance ou de la gestion d'entreprise, de la nance de march, des sciences sociales.
Les probabilits et la statistique interviennent dans tous les secteurs de l'conomie et dans une grande
varit de contextes (actuariat, biologie, pidmiologie, nance quantitative, prvision conomique, ...)
o la modlisation de phnomnes alatoires partir de bases de donnes est indispensable.
Les programmes dnissent les objectifs de l'enseignement des classes prparatoires conomiques et
commerciales et dcrivent les connaissances et les capacits exigibles des tudiants. Ils prcisent aussi
certains points de terminologie et certaines notations.
Les limites du programme sont clairement prcises. Elles doivent tre respectes aussi bien dans le
cadre de l'enseignement en classe que dans l'valuation.
L'objectif n'est pas de former des professionnels des mathmatiques, mais des personnes capables
d'utiliser des outils mathmatiques ou d'en comprendre l'usage dans diverses situations de leur parcours
acadmique et professionnel.
Une fonction fondamentale de l'enseignement des mathmatiques dans ces classes est de structurer la
pense des tudiants et de les former la rigueur et la logique en insistant sur les divers types de
raisonnement (par quivalence, implication, l'absurde, analyse-synthse, ...).
Comptences dveloppes
L'enseignement de mathmatiques en classes prparatoires conomiques et commerciales vise en particulier dvelopper chez les tudiants les comptences suivantes :
c Ministre de l'enseignement suprieur et de la recherche, 2013
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
mettre des conjectures notamment partir d'exemples, choisir des concepts et des outils mathmatiques pertinents.
Modliser : savoir conceptualiser des situations concrtes (phnomnes alatoires ou dterministes)
et les traduire en langage mathmatique, laborer des algorithmes.
Interprter : tre en mesure d'interprter des rsultats mathmatiques dans des situations concrtes,
avoir un regard critique sur ces rsultats.
Raisonner et argumenter : savoir conduire une dmonstration, conrmer ou inrmer des conjectures.
Matriser le formalisme et les techniques mathmatiques : savoir employer les symboles
mathmatiques bon escient, tre capable de mener des calculs de manire pertinente et ecace.
Utiliser avec discernement l'outil informatique.
Communiquer par crit et oralement : comprendre les noncs mathmatiques, savoir rdiger
une solution rigoureuse, prsenter une production mathmatique.
Le niveau de rfrence l'entre de la lire EC voie scientique est celui de l'enseignement obligatoire
de la classe de terminale scientique. Le programme se situe dans le prolongement de ceux des classes
de premire et terminale de la lire S.
Il est indispensable que chaque enseignant ait une bonne connaissance des programmes du lyce, an que
ses approches pdagogiques ne soient pas en rupture avec l'enseignement qu'auront reu les tudiants
en classes de premire et de terminale.
Le programme s'organise autour de quatre points forts qui trouveront leur prolongement dans les tudes
futures des tudiants :
L'algbre linaire est aborde d'abord par le calcul matriciel, outil indispensable pour le calcul multidimensionnel, puis par les espaces vectoriels. La pratique de l'algbre linaire permet de dvelopper
chez l'tudiant des capacits d'abstraction, mais aussi de renforcer sa dmarche logique indispensable
en mathmatiques.
L'analyse vise mettre en place les mthodes courantes de travail sur les suites et les fonctions et
L'informatique est enseigne tout au long de l'anne en lien direct avec le programme de math-
matiques. Cette pratique rgulire permettra aux tudiants de construire ou de reconnatre des
algorithmes relevant par exemple de la simulation de lois de probabilit, de la recherche de valeurs
approches en analyse ou d'outils de calculs en algbre linaire.
Il est important de mettre en valeur l'interaction entre les direntes parties du programme. Les
probabilits permettent en particulier d'utiliser certains rsultats d'analyse (suites, sries, intgrales...)
et d'algbre linaire et justient l'introduction du vocabulaire ensembliste.
Le programme de mathmatiques est organis en deux semestres de volume sensiblement quivalent.
Ce dcoupage en deux semestres d'enseignement doit tre respect. En revanche, au sein de chaque semestre, aucun ordre particulier n'est impos et chaque professeur conduit en toute libert l'organisation
c Ministre de l'enseignement suprieur et de la recherche, 2013
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr
de son enseignement, bien que la prsentation par blocs soit fortement dconseille.
Dans le contenu du premier semestre, gurent les notions ncessaires et les objets de base qui serviront
d'appui la suite du cours. Ces lments sont accessibles tous les tudiants quelles que soient les
pratiques antrieures et potentiellement variables de leurs lyces d'origine, et la spcialit qu'ils auront
choisie en classe de terminale. Ces contenus vont, d'une part, permettre une approche plus approfondie
et rigoureuse de concepts dj prsents mais peu explicits au lyce, et d'autre part, mettre en place
certaines notions et techniques de calcul et de raisonnement fondamentales pour la suite du cursus.
En continuit avec les programmes du lyce, le concept de variable alatoire densit est prsent
ds la premire anne sur des exemples simples, et permet de justier l'introduction des intgrales
gnralises en analyse, de mme que l'tude des variables discrtes pour l'introduction aux sries.
L'algbre linaire est aborde, au premier semestre, par le biais du calcul : calcul matriciel, systmes
d'quations linaires. Des rudiments de vocabulaire gnral sur les espaces vectoriels sont introduits
lors du premier semestre. Ce choix a pour ambition de familiariser les tudiants avec le calcul multidimensionnel an de les prparer l'introduction de la notion abstraite d'espace vectoriel, qui sera
tudie essentiellement au second semestre.
En analyse, le premier semestre permet de consolider et approfondir des notions familires aux tudiants, comme les suites, les intgrales et les drives. Le second semestre gnralise les notions du
premier semestre en introduisant les sries et les intgrales gnralises, dans l'objectif de l'tude des
probabilits.
Pour les probabilits, on se place sur les espaces probabiliss nis au premier semestre, plus gnraux
au second semestre, les variables alatoires densit tant abordes au second semestre.
Le programme se prsente de la manire suivante : dans la colonne de gauche gurent les contenus
exigibles des tudiants ; la colonne de droite comporte des prcisions sur ces contenus, des applications
ou des exemples d'activits.
Les dveloppements formels ou trop thoriques doivent tre vits. Ils ne correspondent pas au cur
de formation de ces classes prparatoires.
La plupart des rsultats mentionns dans le programme seront dmontrs. Pour certains marqus
comme admis , la prsentation d'une dmonstration en classe est dconseille.
Les travaux dirigs sont le moment privilgi de la mise en uvre, et de la prise en main par les tudiants
des techniques usuelles et bien dlimites inscrites dans le corps du programme. Cette matrise s'acquiert
notamment par l'tude de problmes que les tudiants doivent in ne tre capables de rsoudre par
eux-mmes.
Le symbole I indique les parties du programme pouvant tre traites en liaison avec l'informatique.
L'enseignement informatique est commun l'ensemble des lires des classes conomiques. Le logiciel
de rfrence choisi pour ce programme est Scilab.
I -
- lments de logique
L'objectif est d'acqurir le vocabulaire lmentaire des raisonnements mathmatiques, mais tout expos
thorique est exclu. Les notions de ce paragraphe pourront tre prsentes en contexte au cours du
semestre, vitant ainsi une prsentation trop formelle.
On prsentera des exemples de phrases mathmatiques utilisant les connecteurs et les quanticateurs, et on expliquera comment crire leurs
ngations.
n
X
k=0
qk ,
n
X
k.
k=1
k2 ,
k=1
Notations , .
Dnition de n!.
k3 .
k=1
P Q
tations
n
X
i=1
ui et
ui o A dsigne un sous-
iA
ensemble ni de N ou N2 . I
3
- Ensembles, applications
L'objectif est d'acqurir le vocabulaire lmentaire sur les ensembles et les applications, en vue de
prparer l'tude des chapitres d'algbre linaire et de probabilit, mais tout expos thorique est exclu.
a)
b)
Applications
II -
- Nombres complexes
R[X]
et
C[X]
est hors
programme et les acquis de la classe de terminale seront complts. On vitera toute manipulation
trop technique faisant intervenir les nombres complexes. Les rsultats concernant les racines
n-mes de
- Polynmes
La construction des polynmes formels n'est pas au programme, on pourra identier polynmes et
fonctions polynomiales. Les dmonstrations des rsultats de ce paragraphe ne sont pas exigibles.
III -
Multiples et diviseurs. I
Cas du trinme. I
Rsultat admis.
Exemples simples de factorisation dans C[X] et
R[X] de polynmes de R[X]. Les mthodes devront tre indiques.
Algbre linaire
L'objet de ce chapitre est de mettre en place l'outil vectoriel ds le premier semestre, an de confronter
rapidement les tudiants aux notions tudies dans le cours d'algbre linaire.
Dans un premier temps, on prsentera la notion de matrices et l'on familiarisera les tudiants la
manipulation de ces objets avant d'en aborder les aspects vectoriels.
L'tude de ce chapitre pourra tre mene en lien avec l'algorithmique en ce qui concerne le calcul
matriciel.
- Calcul matriciel
a)
Matrices rectangulaires
- Systmes linaires
Cette premire approche des espaces vectoriels permet d'introduire le vocabulaire et sera accompagne
de nombreux exemples.
Il sera possible, l'occasion d'autres chapitres en analyse ou probabilit, de rappeler la structure
d'espace vectoriel des ensembles les plus courants, an de familiariser les tudiants avec le vocabulaire et
les notions fondamentales, avant une tude plus approfondie des espaces vectoriels au second semestre.
Le programme se place dans le cadre des espaces vectoriels sur
K.
IV -
L'objectif de ce chapitre est de familiariser les tudiants ds le premier semestre avec des mthodes
d'analyse. La construction de
Rsultat admis.
Notation bxc. La notation E(.) est rserve
l'esprance mathmatique.
Suites arithmtico-gomtriques.
Suites vriant une relation linaire de rcurrence d'ordre 2 coecients rels. quation caractristique.
V -
En analyse, on vitera la recherche d'hypothses minimales, tant dans les thormes que dans les
exercices et problmes, prfrant des mthodes ecaces pour un ensemble assez large de fonctions
usuelles.
Pour les rsultats du cours, on se limite aux fonctions dnies sur un intervalle de
R.
Les tudiants
10
Toute
fonction
monotone
sur
]a, b[
( 6 a < b 6 +) admet des limites nies droite et gauche en tout point de ]a, b[.
Comportement en a et b.
Une fonction f est continue par morceaux
sur le segment [a, b] s'il existe une subdivision
a0 = a < a1 < < an = b telle que les restrictions de f chaque intervalle ouvert ]ai , ai+1 [
admettent un prolongement continu l'intervalle ferm [ai , ai+1 ].
On exclut toute tude approfondie des fonctions
continues par morceaux.
Notations max f et min f .
[a,b]
[a,b]
Toute fonction continue et strictement monotone sur un intervalle I dnit une bijection de
I sur l'intervalle f (I). Sa bijection rciproque
est elle-mme continue et a le mme sens de variation.
On utilisera ce rsultat pour l'tude des quations du type f (x) = k.
En liaison avec l'algorithmique, mthode de dichotomie. I
- Drivation
Interprtation graphique. I
11
Notation f 0 .
o F est une primitive de f sur I . Cette dnition est indpendante du choix de la primitive
F de f sur I .
Si f est continue
a 6 b,
Z b sur [a, b]Z et
b
|f (t)|dt.
a
f (t)dt 6
12
VI -
L'objectif de cette premire approche est de mettre en place un cadre simpli mais formalis dans
lequel on puisse mener des calculs de probabilits sans dicult thorique majeure.
Dans la continuit du programme de terminale, l'tude pralable du cas ni permettra de consolider
les acquis et de mettre en place, dans des situations simples, les concepts probabilistes de base, en ne
faisant appel qu'aux oprations logiques et arithmtiques lmentaires. C'est pourquoi, pour le premier
semestre, on se restreindra un univers
P().
On vitera pour cette premire approche un usage avanc de la combinatoire, et l'on s'attachera
utiliser le vocabulaire gnral des probabilits.
- Gnralits
a)
Exprience alatoire.
Univers des rsultats observables, vnements. Oprations sur les vnements, vnements incompatibles.
Systme complet d'vnements ni.
Ai = .
iI
b)
Probabilit
Une probabilit sur P() est une application additive P valeurs dans [0, 1] et vriant P () =
1.
Cas de l'quiprobabilit.
Lors du premier semestre, on se restreindra la
tribu P().
Probabilit conditionnelle
Probabilit conditionnelle.
13
Formule de Bayes.
iI
d)
Indpendance en probabilit
On introduit dans cette section la notion de variable alatoire relle dnie sur un univers ni. Les
variables alatoires sont alors valeurs dans un ensemble ni, ce qui simplie la dmonstration des
formules.
E(X) =
xP (X = x).
X
xX()
Thorme de transfert.
E(aX + b) = aE(X) + b.
E(g(X)) =
admis.
xX()
14
- Lois usuelles
n
.
p
Formules
- Complments de combinatoire
I -
Algbre linaire
L'objectif de ce chapitre est d'approfondir et complter les notions vues au premier semestre.
1
15
Notation dim(E).
Dans un espace vectoriel de dimension n, une
famille libre ou gnratrice de cardinal n est une
base.
Si F et G sont supplmentaires,
- Applications linaires
a)
Cas gnral
16
Formule du rang.
II -
Notation MatB (f ).
Complments d'analyse
17
Suite ngligeable.
Suites quivalentes.
Compatibilit de l'quivalence avec le produit,
le quotient et l'lvation une puissance.
2
Notation un = o(vn ).
On prsentera nouveau les croissances compares rappeles au premier semestre.
Notation un vn .
un vn un = vn + o(vn ).
Notation f = o(g).
Notation f g .
x0
f g f = g + o(g).
x0
Extension au cas x0 = .
Compatibilit de l'quivalence avec le produit,
le quotient et l'lvation une puissance.
Comparaison des fonctions exponentielles, puissances et logarithmes au voisinage de l'inni, des
fonctions puissances et logarithmes en 0.
3
- Sries numriques
On soulignera l'intrt de la srie de terme gnral un+1 un pour l'tude de la suite (un ).
I
Rsultat admis.
On remarquera que toute srie absolument
convergente est la dirence de deux sries
termes positifs convergentes.
Rsultat admis.
ex =
+ k
X
x
k=0
k!
18
On vitera toute technicit dans ce chapitre dont l'objectif est d'introduire les outils utiles l'tude des
variables alatoires densit.
Intgration sur un intervalle semi-ouvert.
Convergence de l'intgrale d'une fonction continue sur [a, b[ ( < a < b 6 +).
On
dira
que
converge
dt
si
x7b a
Les techniques de calcul (intgration par parties, changement de variables non ane) seront
pratiques sur des intgrales sur un segment.
L'intgrale
Z
x 7
f (t)
lim
Thormes admis.
Z
a
dt
et
(t a)
des
Z
intgrales
Z
1
Brve extension aux fonctions dnies et continues sur ]a1 , a2 []a2 , a3 [ ]ap1 , ap [.
dt
,
t
et dt.
- Drives successives
Notation f (p) .
- Formules de Taylor
19
- Dveloppements limits
L'tude des dveloppements limits ne constitue pas une n en soi et l'on se gardera de tout excs de
technicit dans ce domaine. La composition des dveloppements limits n'est pas au programme. On
se limitera, en pratique, des dveloppements limits au voisinage de 0.
- Extremum
Pour prparer l'introduction des notions de topologie du programme de deuxime anne, on insistera
sur la dirence entre la recherche d'extremum sur un segment et la recherche d'extremum sur un
intervalle ouvert.
On pourra montrer que le rsultat tombe en dfaut lorsque l'intervalle de dnition n'est pas
ouvert.
Ce rsultat sera dmontr grce au dveloppement limit l'ordre 2.
- Fonctions convexes
20
Dans ce second temps de l'tude des probabilits, le vocabulaire gnral est adopt et complt (en particulier le vocabulaire espace probabilis et la notation
(, A, P )
ne sera souleve sur ce cadre. L'tude des variables alatoires et notamment celles des lois usuelles se
fera en lien troit avec la partie informatique du programme.
- Espace probabilis
Notation A.
On pourra donner quelques exemples signicatifs d'vnements de la forme :
A=
+
\
An
et
A=
n=0
+
[
An .
n=0
Existence admise.
Notation (, A, P ).
Pour toute suite croissante (An ) d'vne-
ments,
+
[
!
= lim P (An ).
An
n+
n=0
ments,
+
\
n=0
!
An
= lim P (An ).
n+
21
[
n=0
+
\
An
= lim P
n+
Ak .
k=0
!
n
\
Ak .
[
k=0
Dnition.
n+
n=0
= lim P
An
On commencera cette section en expliquant comment les rsultats vus prcdemment se prolongent
dans le cadre gnral et l'on insistera sur les problmes de convergence de sries que l'on rencontre lors
de l'tude de variables alatoires innies.
22
Thorme de transfert.
absolument convergente.
Quand X() est inni, g(X) admet
une esprance
si et seulement si la sX
rie
g(x)P (X = x)
est
absoluxX()
ment
X convergente, et alors E(g(X))
g(x)P (X = x). Thorme admis.
xX()
E(aX + b) = aE(X) + b.
Formule de Koenig-Huygens :
Lois discrtes usuelles valeurs dans un ensemble ni sur l'espace probabilis (, A, P ).
Loi gomtrique (rang d'apparition d'un premier succs dans un processus de Bernoulli sans
mmoire).
Esprance et variance.
Loi de Poisson : dnition, esprance, variance.
5
Toute fonction fX valeurs positives, qui ventuellement ne dire de FX0 qu'en un nombre
ni de points, est une densit de X .
fX (t)dt.
23
Rsultat admis.
variable alatoire.
Transformation ane d'une variable densit.
Esprance d'une variable densit.
Variables alatoires centres.
E(aX + b) = aE(X) + b.
Notation X , E(). I
1
X , E() ( > 0).
Notation X , N (, 2 ). I
X
X , N (, 2 ) X =
, N (0, 1) avec > 0.
X , E(1) Y =
On attend des tudiants qu'ils sachent reprsenter graphiquement les fonctions densits des lois
normales et utiliser la fonction de rpartition
de la loi normale centre rduite.
- Convergences et approximations
a)
Convergence en probabilit
Si X est une variable alatoire positive admettant une esprance, alors pour tout > 0 :
E(X)
P (X > ) 6
.
24
X.
Notation Xn
b)
Convergence en loi
X.
Notation Xn
Si (Xn ) est une suite de variables alatoires telle que Xn , B(n, p) (respectivement
Xn , P(n)), alors la suite de variables alatoires centres rduites (Xn ) converge en loi vers
une variable alatoire suivant la loi normale centre rduite. Thorme admis. I
25
I -
L'objectif est d'initier les tudiants l'algorithmique et l'utilisation de l'informatique en mathmatiques au travers de thmes emprunts au programme pour comprendre, illustrer et clairer les notions
introduites. Ds qu'un calcul numrique est envisag, ds qu'un problme incite tester exprimentalement un rsultat, ds qu'une situation alatoire peut tre modlise avec des outils informatiques, le
recours des algorithmes et des logiciels devra devenir naturel.
Le logiciel retenu pour la programmation dans ce programme des classes conomiques et commerciales
est Scilab.
L'utilisation du logiciel se fait en continuit avec le cours de mathmatiques et sera suivi d'une mise
en uvre sur ordinateur. Seules les notions de Scilab indiques dans le programme sont exigibles.
- L'environnement logiciel
a)
%pi %e
Approximations de et e.
// permet de commenter une commande.
Oprations lmentaires
Oprations arithmtiques :
+
Comparaisons - tests :
==
>
<
>=
<=
<>
Logiques
&
and
d)
|
or
26
Fonctions rand
Fonctions matricielles : rank(A), inv(A), A'
if ...then ...end
if ...then ...else ...end
Structures rptitives :
n
Exemples : n!,
.
p
27
Rsolution de systmes AX = B .
28