Alimentation en Eau Dans Les Zones D'altitude
Alimentation en Eau Dans Les Zones D'altitude
Alimentation en Eau Dans Les Zones D'altitude
GUIDE TECHNIQUE
ALIMENTATION EN EAU
EN SITE ISOL DALTITUDE
P. Boldo / G. Nicoud
R. Beltramo / S. Duglio
GUIDE TECHNIQUE
ALIMENTATION EN EAU
EN SITE ISOL DALTITUDE
P. Boldo / G. Nicoud
R. Beltramo / S. Duglio
Partenaires
Collaborateurs
Conanceurs
Laboratoire
UMR 5204
Agence Touristique
Dpartementale
de Haute-Savoie
ISBN 978-2-9520432-5-0
2
Ce guide a t rdig sous la direction de Grard NICOUD de lUniversit de Savoie, UFR CISM,
laboratoire EDYTEM.
Avec la participation de :
Les auteurs tiennent remercier pour laccueil et lintrt dont ils ont fait preuve lors des rencontres :
les gardiens des refuges :
Albert 1er, Ambin, Arpont, Avrole, Bertone, Bonatti, Chaligne, Col du Palet, Conscrits, Deffeyes, Flix
Faure, Fond dAussois, Lac Blanc, La Leisse, Leschaux, Les Evettes, Levi Molinari, Oratorio di Cuney,
Pigeonnier, Plan du Lac, Presset, Quintino Sella al Flik, Tte Rousse, Tr la tte, Vallonbrun et tous
ceux, non cits, qui ont toujours rpondu avec patience nos sollicitations.
et tout particulirement Mr P. Chapelet et son quipe du service des Affaires Europennes et de la Coopration
Dcentralise du Conseil Gnral de la Haute-Savoie qui ont port ce projet Interreg.
Premire cascade de la Dora de la Thuile, La Joux (Valle dAoste), dans la monte au Refuge Deffeyes.
SOMMAIRE
5 Recommandations .....................................................................................................................39
Bibliographie..................................................................................................................................43
Prambule
Les technologies mises en oeuvre doivent tre bien adaptes au site et chaque refuge. Elles doivent tre
efcaces et les dispositifs faciles dentretien an de dgager les gardiens des procupations techniques et les
rendre disponibles pour un accueil chaleureux des randonneurs.
Cest surtout le fonctionnement des refuges durant la saison estivale qui regroupe les plus grosses exigences
en matire deau, dnergie et de traitement des efuents du fait de la concentration de lafuence sur cette
courte priode. Mais les besoins en saison dhiver ne sont pas ngliger malgr des marges de manuvres
techniques rduites du fait du climat montagnard.
font le point sur les techniques utilises. La conception des dispositifs, leurs cots, leurs atouts et leurs
inconvnients sont avancs en toute transparence grce aux investigations de terrain, aux observations, aux
expriences et aux conseils des gardiens et des propritaires de refuges. Une aide au bon choix des dispositifs
est apporte en fonction des caractristiques des refuges, de leur environnement physique, de la vulnrabilit
des milieux et du degr de confort admis ou contraint.
Ces guides sont destins :
aux propritaires de refuges,
aux architectes de montagne,
aux responsables administratifs (services de ltat, des dpartements et des communes),
aux nanceurs de projets,
aux gardiens de refuges,
et tous les passionns des faces caches de la montagne.
Refuge des Grands Mulets, 3051 m - Massif du Mont Blanc (France) (photo Daniele Fava).
8
Contraintes environnementales
1
Les contraintes
environnementales
du milieu montagnard
sur leau potable
Contraintes environnementales
1.1 La topographie
En zone montagneuse, les versants prsentent des
pentes soutenues fortes, rendant laccessibilit
aux btiments daltitude difcile impossible, tout ou
partie de lanne, pour tout vhicule, do les grandes
difcults de convoyage de matriel.
Linstallation dun dense rseau de drainage, avec des
valles nombreuses et encaisses, favorise le ruissellement des eaux plutt que linltration. Paralllement, les bassins versants sont de taille rduite,
infrieure au km2.
Linstabilit sur les versants (chutes de blocs, avalanches, accumulation de neige, ravinement, reptation, glissement) conduit installer les btiments
sur des perons rocheux et dsorganise les ouvrages
et rseaux dadduction deau.
1.2 La gologie
En haute altitude, les massifs rocheux sont en cours
drosion et de dstructuration. Les formations aquifres prennes sont exceptionnelles et perches.
Leau ne peut pas sy accumuler.
En moyenne montagne, les formations aquifres
sont plus nombreuses, mais trs htrognes (glacier rocheux, boulis, moraine dablation, roches
ssures ou karstiques), peu puissantes et souvent
trs supercielles. L encore, elles sont perches par
rapport au rseau de drainage superciel. Leau ne
peut pas tre durablement retenue.
La minralisation sera toujours trs faible tant
donne la vitesse leve dinltration et le faible
pouvoir de dissolution des roches magmatiques ou
mtamorphiques les plus frquemment rencontres
(granite, gneiss, quartzite).
10
Il est caractris par une longue saison froide hivernale, avec un stockage neigeux dpaisseur variable pouvant masquer les points de captage. Le sol
tant gel et leau sous forme solide, il ny a pas
dinltration vers les aquifres. Lalimentation en eau
courante durant lhiver et une grande partie du printemps savre dautant plus impossible que lon se
trouve en haute altitude.
Durant la n du printemps et lt, les pluies et la
fonte des neiges puis des glaces alimentent les aquifres rapidement saturs. Le ruissellement devient
alors prpondrant. Les pisodes orageux saccompagnent de la mise en suspension de matires nes et
de laugmentation de la turbidit des eaux dans
les aquifres superciels et les torrents. Les eaux
captes doivent alors subir une dcantation avant
traitement et distribution. Paralllement, les dplacements des cours deau lors des dbcles dstabilisent
les prises deau en torrents.
11
Contraintes environnementales
1.3 Le climat
13
Contraintes rglementaires
2
Les contraintes
rglementaires
Contraintes rglementaires
En France
En France, il nexiste pas de rglementation spcique
la montagne. Tous les articles et dcrets applicables
lalimentation en eau potable dans les sites isols
daltitude sont les mmes que ceux qui sappliquent
en valle pour un btiment recevant du public.
Une autorisation prfectorale est ncessaire pour
utiliser de leau prleve dans le milieu naturel en vue
de lalimentation humaine. Larticle R.1321-7 du Code
de la Sant Publique dnit les pices ncessaires
la demande dautorisation. Dans certaines conditions,
les eaux douces supercielles qui ne rpondent pas
aux critres de qualit dnis par la rglementation
peuvent tout de mme tre utilises pour lalimentation humaine, aprs autorisation du prfet. Cette eau
devra cependant subir un traitement appropri (art.
R.1321-42 du Code de la Sant Publique).
Il est possible de demander des drogations auprs
du prfet pour utiliser de leau non conforme sil
nexiste aucun danger ni dautres possibilits pour
assurer la distribution de leau (art. R.1321-31 36,
40 et 41). Une drogation est attribue pour trois ans,
renouvelable deux fois. Cette drogation est accorde
pour certains paramtres physico-chimiques mais ne
peut en aucun cas concerner les paramtres bactriologiques.
Larticle L.1321-2 du Code de la Sant Publique dtermine la protection rglementaire autour dun point de
captage.
Les articles R.1321-49 59 du Code de la Sant
Publique dnissent la conception des installations de
captage et de distribution, les modalits dentretien
des rseaux extrieurs et intrieurs.
14
Les eaux destines la consommation humaine doivent respecter des normes de qualit xes par la
rglementation (art. R.1321-2, 3 et 39). La personne
qui propose de leau destination de lalimentation
humaine a pour obligation de sassurer de la qualit
de leau (art. L.1321-1 du Code de la Sant Publique).
Le contrle de la qualit de leau est encadr par les
articles R.1321-15 24 du Code de la Sant Publique. Les mesures prendre en cas de mauvaise
qualit sont consignes dans les articles R.1321-26
47. Les donnes sur la qualit de leau destine
lalimentation humaine sont des donnes publiques
(L.1321-9).
En rsum, il existe des autorisations administratives
qui permettent de contrler le cadre de la distribution
deau potable. Des drogations sont possibles et portent sur les normes de qualit autorises. Le rle du
prfet et de ses services est essentiel.
15
Contraintes rglementaires
En Italie
Contraintes techniques
3
Les contraintes
techniques
17
Lorigine des eaux captes va conditionner les amnagements raliser, en particulier le type de captage,
de dcanteur, le traitement de leau et la protection du captage.
Chaque captage est un cas particulier, fonction des conditions gologiques et topographiques locales.
Captage
Primtre de protection
immdiat
Chambre de
dpart
Dcantation
Rservoir
Sanitaires
Toilettes
Eau Brute
Vidange
Vidange
Adduction
Contraintes techniques
Cuisine
Filtration
Potabilisation Eau potable
Distribution
18
dre de profonds dgagements. Les travaux consistent en un dbridage de la source en remontant les
venues deau sur plusieurs mtres soit par une tranche rectiligne si la venue est ponctuelle soit par
une tranche en V dans le cas de venues diffuses.
Lcoulement des eaux est alors drain par un tuyau
quip de fentes, recouvert dlments rouls propres 20/60 mm, le tout protg par un gotextile
bloqu par des pierres lies par du bton.
La difcult de ce dbridage est grande dans des
matriaux de grosse taille ou dans des secteurs
inaccessibles aux engins mcaniques (Tr la Tte Mont Blanc).
Sur
fa c
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ut
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na
ce
tu
re
re
co
l
ns
tit
u
e
Terrain
naturel
Contraintes techniques
Su
Dalle de couverture
B. A. 350
Blocage de drainage
en pierrailles propres
(granulo. mini 50 mm)
Remblai ordinaire
Niveau aqu
ou venues ifre
d'eau
Terrain
naturel
70
Drain PVC 150
Niveau impermable
20
80
20
19
A lextrmit aval du drainage, une chambre de rcupration (ou de dpart ) doit comprendre deux compartiments spars par une paroi de dbordement.
Leau arrive par le haut dans le premier comparti-
Surface reconstitu
Contraintes techniques
Remblai ordinaire
Arrive
Crpine
Dpart
Terrain naturel
20
80
10
180
50
20
Elvation coupe
Figure 8 : Photo et dessin en coupe dune chambre de rcupration avec accs de face (photo S. Pelisset).
20
Contraintes techniques
(photo S. Pelisset).
Crpine
Vannes
Dpart
20
100
20
100
20
260
21
Contraintes techniques
22
23
Contraintes techniques
Le primtre de protection immdiate est matrialis par une clture mobile ralise laide dun
let moutons ou de trois ou quatre ranges de
ls espacs denviron 20 30 cm, lectris grce
un dispositif photovoltaque (batterie + panneau
mobile). Il stend sur une trentaine de mtres
lamont du captage ou de la prise deau. Il protge
louvrage de captage contre des intrusions de gros
Contraintes techniques
Berge
Courant
3D
Vannes
Vannes
Elvation coupe
30
20
50
20
20
Plan
50
40
40
150
20
24
20
30
50
250
170
30
55
Elvation coupe
80
26 28
30 20
Pente 4 %
Terrain naturel
Contraintes techniques
Plan
Figure 14 : Schma et
photo dune grille de prlvement,
refuge
des
Conscrits Mont Blanc
(photo S. Pelisset).
25
Contraintes techniques
La protection rglementaire de ces captages en torrent nest pas possible et le traitement de leau est
obligatoire avant consommation.
Figure 15 : Grille de rcupration deaux de ruissellement du refuge de la Martin, Vanoise (Photo PNV).
26
Contraintes techniques
27
Contraintes techniques
La matrialisation du primtre de protection immdiat nest jamais ralise dans les plans deau.
28
Contraintes techniques
Captage nv
Rservoir haut
Rservoir bas
Source 2
Source 3
Bachal
Pompe
Source 1
29
Contraintes techniques
30
31
Contraintes techniques
Contraintes techniques
(photo P. Mandaroux).
Figure 26 : Rservoir haut du refuge du lac Blanc Aiguilles Rouges (photo P. Mandaroux).
32
Puis des ltres servent xer les dernires matires en suspension prsentes dans leau. Les ltres
poches ou cartouche sont bien adapts. Ils peuvent tre garnis (charbon actif, coton) et complts
par des ltres en cramique dont les pores sont plus
petits. Ces ltres sont en gnral associs en srie,
par ordre dcroissant de la taille des pores, de 200
25 microns (Avrole - Haute Maurienne). Les cartouches doivent tre parfois changes tous les dix
jours.
Le Parc national de la Vanoise a opt pour des ltres de 100 microns tamis argent. Ces ltres sont
quips de tissus en acier inoxydable. Un systme de
rtrolavage manuel ou automatique permet de sexonrer compltement de cartouches interchangeables.
Ces ltres sont robustes, conomiques lexploitation
et noccasionnent quune faible perte de charge (de
lordre de 0,2 bar ) lorsque la pression darrive est
dj faible. Le prix est de 350 HT pour un modle
rtrolavage manuel. Une ltration complmentaire
reste utile.
3.4.2 Le traitement
En rgle gnrale, le traitement bactricide de
leau, suit la ltration et est assur par traitement
aux ultra-violets. Une lampe particulire envoie des
rayons UV travers une gaine en quartz vers leau circulant dans un tube. Pour une parfaite efcacit, leau
doit tre la plus claire possible, sans matires en suspension. Cest essentiellement leau de consommation
qui est traite car cette technique est consommatrice
dnergie. Celle-ci est assure le plus souvent par des
panneaux solaires (Les Evettes - Haute Maurienne).
Pour un dbit trait de lordre de 500l/h et une puissance lectrique de la lampe de 11 Watts pour une
transmission suprieure 90% (clart de leau), la
consommation journalire slve 265 Wh. La puissance des modules photovoltaques ncessaires doit
tre dau moins 135 Wc. Des programmateurs horaires (pour extinction de la lampe la nuit par exemple)
tendent optimiser la puissance des modules photovoltaques mais au dtriment de la dure dutilisation
de la lampe prvue au dpart pour 8500 heures.
Les alimentations lectriques peuvent se faire en 220V
ou 24V. Les puissances lectriques se situent entre 40
et 60W pour des dbits de 1 2,2 m3/h. Le cot est
de lordre de 1400 HT pour la partie traitement UV.
Le prix dune lampe varie de 25 35 HT, celui de la
gaine en quartz est de 20 HT. Lalimentation lectrique 22OV AC du ltre Judo nest ncessaire que pour
le modle rtrolavage automatique.
33
Contraintes techniques
Une chloration annuelle des rseaux de distribution partir de la chambre de dpart doit tre ralise.
De mme, la mise hors gel de toutes les installations est absolument ncessaire Elle peut demander
jusqu une journe de travail suivant la complexit
de linstallation.
Contraintes techniques
Un dispositif type de traitement de leau par ultraviolets doit tre conu suivant le schma de la
gure 28.
Alimentation lectrique
24 V DC (R.E.R. )
Alimentation lectrique
220V AC
Coffret lectrique
Filtre
JUDO
Vanne tour
Vanne tour
Sortie
eau
potable
Arrive eaux
charges
Raccords
filets
Evacuation
eaux de lavage
34
Station de traitement UV
Chambre
dirradiation
4
Bilan sur les eaux
distribues
35
Lexploitation de la base de donnes, conue dans le cadre du projet Alcotra Interreg Refuges n 192 Qualication de loffre des refuges de haute montagne pour un tourisme durable dans les valles dAoste et les
pays de Savoie nous fournit des indications sur ltat des lieux de plus de 150 refuges des pays de Savoie
et de la Valle dAoste.
Le taux de rponse est variable selon les critres tudis. Il est en moyenne suprieur 50%. En Valle dAoste, 54 refuges sont recenss. Compte tenu de trois refuges ferms pour travaux, le taux de rponse stablit
83 % (42 refuges).
Origine de l'eau
Glacier
14%
Rseau
10%
Source
62%
Nv
8%
Ruisseau
6%
Quantit suffisante
Et 14%
Et + automne 53%
36
Permanente 33%
Analyses
1 par an
21%
Plusieurs/an 39%
Prtraitement
Dcantation
43%
Rien
52%
Filtration
5%
Traitement
Chloration 7%
UV
39%
Aucun
54%
37
Aucune
40%
Sur les refuges des pays de Savoie renseigns, les eaux captes brutes sont, pour
70% des analyses, non conformes aux
normes de potabilit bactriologique, mme
dans les sites de haute altitude. Mais 40%
des refuges ne fournissent pas au moins
une analyse annuelle. Lorsque deux analyses sont effectues par an, on constate une
dgradation de la qualit gnre par la
prsence danimaux ( sauvages ou domestiques) et la rarfaction de leau.
Les dispositifs de dcantation sont largement sousdimensionns, rares vidanges de fond. Les crpines sur le dpart des adductions deau sont absentes ou retires pour 60% des refuges.
Les prises deau sont gnralement sommaires, ralises la main sans moyen matriel et mal tanches
(Tr la Tte Mont Blanc).
Le primtre de protection immdiate nest matrialis que dans 20% des cas.
Type de rservoir
Pas de rservoir 44%
Eau brute
41%
Eau potable
15%
Recommandations
5
Recommandations
Recommandations
39
Recommandations
Il importe de faire un effort technique et nancier consquent dans ce domaine, ds la conception dun nouveau refuge ou de la rhabilitation dun
ancien. La citerne cylindrique, pr quipe, telle que
propose par le Parc National de la Vanoise, rpond
bien aux critres dune chambre de dpart. Reste la
phase terrain qui demande des moyens mcaniques
adapts.
Un stockage de leau proximit du refuge, dans
un rservoir quip, avec crpine et vidange de fond,
doit prcder les dispositifs de traitement bactricide
de leau (ltration si ncessaire et UV si nergie dis-
ponible). Avant chaque remise en eau, les cuves doivent tre nettoyes, dsinfectes et rinces laide
dune dose de Javel 12 chloromtrique, soit 50 ml
deau de Javel par mtre cube deau.
La qualit du captage et du pr-traitement
conditionne la dure de vie des dispositifs de ltration. Elle est garante de lefcacit du traitement UV
Deux analyses annuelles de leau doivent tre ralises pour chacun des refuges disposant deau courante. Une information doit tre fournie aux usagers
sur la qualit de leau et doit prciser les points deau
potable disponibles dans le refuge.
La mise hors gel du rseau doit tre soigneusement ralise pour chaque refuge en n de saison
estivale. Le reprage des diffrentes installations
(captage, rservoirs, raccords,) doit tre matrialis
laide de perches, avant les premires neiges.
Recommandations
41
42
Bibliographie
ARPE 2007, Guide de gestion environnementale des
refuges gards dans les Pyrnes. ADEME, DIREN,
PN Pyrnes.
CHEVASSU L., 2003- Proposition dune charte de gestion environnementale des refuges de lespace
parc. PN Vanoise, Mmoire Master2 Pro, Universit de Nice
43
44
Partenaires
Collaborateurs
Laboratoire
UMR 5204
Agence Touristique
Dpartementale
de Haute-Savoie
ISBN 978-2-9520432-5-0
Conanceurs