Hyperfrequences
Hyperfrequences
Hyperfrequences
Hyperfrquences
Sources hyperfrquences
et adaptation des lignes de transmission
Facult des Sciences de Tunis
Hassen Ghalila
2014-2015
- Hassen Ghalila
2014-2015
I Gnralit
I.1 Dfinition
Les ondes hyperfrquences, ou encore ondes microondes, sont des ondes lectromagntiques
situes dans le domaine des ondes hertziennes ou radiofrquences. Elles se situent entre 3MHz et
300 GHz dans le spectre lectromagntique. Toutefois ces limites sont arbitraires et dpendent du
domaine dapplication (communication, radar, satellites, mdicale, ). La figure ci-dessous montre
son tendue dans le spectre lectromagntique.
Figure 1.1 Rpartition des ondes hyperfrquences dans lchelle des ondes lectromagntiques
Milieu
Vide
Dindice n
c
m
f
o c = 3.108 ms-1
300MHZ
1 mtre
1/n (m)
300GHz
1 millimtre
1/n (mm)
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1
s
f
300MHZ
3 ns
Dure
300GHz
3 ps
I.2 Classification
Lorganisme international de rgulation des hyperfrquences est : lUnion Internationale des
Tlcommunication (UIT : www.itu.int/employment/index-fr.html ) ou, en anglais, International
Telecommunication Union (ITU).
Il existe plusieurs classifications dont la plus sommaire est un dcoupage en dcades des bandes.
HF
VHF
UHF
SHF
EHF
: High Frequencies
: Very High Frequencies
: Ultra High Frequencies
: Super High Frequencies
: Extra High Frequencies
: 3 MHz - 30MHz
: 30MHz - 300 MHz
: 300MHz - 3GHz
: 3GHz - 30 GHz
: 30GHz - 300GHz
La bande comprise entre 1GHz et 300GHz est elle mme divise en sous-bandes. Ces divisions
sont souvent motives par des raisons technologiques et industrielles.
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Frquences
GHz
Longueur d'onde
cm
Bande L
1-2
30 - 15
Bande S
2-4
15 - 7,5
Bande C
4-8
7,5 - 3,75
Bande X
8 - 12
3,75 - 2,5
Bande Ku
12 - 18
2,5 - 1,6
Bande K
18 - 27
1,66 - 1,15
Bande Ka
27 - 40
1,15 - 0,75
Bande V
Bande W
40 - 75
75 - 110
0,65 - 0,53
0,53 - 0,3
Dsignation
Applications
Radioastronomie, recherches
spatiales
Radars mtorologiques, satellites
de communication
Radars mtorologiques,
radiodiffusion par satellite
Radars mtorologiques (courte
porte)
Radiodiffusion par satellite
(tlvision, radio et informatiques)
Fortement absorbe par l'eau
Bande Kurtz-above
tlcommunications spatiales.
Communication entre satellites
Communication entre satellites
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II Sources
Il existe plusieurs sources hyperfrquences bases sur des principes de fonctionnement trs
diffrents les uns des autres. Cependant, la plupart dentre elles repose sur une mme ide qui est
lutilisation de la modulation des vitesses des particules charges (mise en paquets) pour transformer
leur nergie cintique en nergie lectromagntique. Nous dtaillons ici le principe de fonctionnement
de trois sources: le magntron, la diode Gunn et le Klystron rflex. Les deux derniers font lobjet de
sances de travaux pratiques alors que le premier est dtaill ici car il a contribu la diffusion du
terme micro-onde dans le grand public travers lutilisation du four micro-onde.
II.1 Magntron
II.1.1 Principe de fonctionnement
Le magntron fait partie des sources de type tubes CFA (Cross Field Amplifier), voir le
diagramme de la figure suivante. Le chauffage de la cathode favorise lextraction des lectrons. Ils sont
Franois COSTA, Transmission dnergie distance, 21-22 mars 2002 - Cachan Journes Electrotechniques
du Club EEA
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acclrs vers lanode sous leffet du champ lectrique E prsent entre les deux lectrodes. Lanode est
forme de cavits qui peuvent tre de nombre et de formes diffrentes (circulaires, triangulaires,
rectangulaires).
Figure 2.2 Magntron form de huit cavits circulaires. Un champ
On montre une trajectoire particulire dun lectron sous leffet du champ crois (E , B ). Le
passage des lectrons devant lentre dune cavit excite le mode fondamentale de celle-ci. Les
dimensions de ces cavits dcident de la frquence dmission de ce type de sources. En ajustant
convenablement le couple (E , B ), il est possible dobtenir un courant modul par la frquence des
cavits travers les passages successifs de faisceaux dlectrons devant lentre des cavits.
Figure 2.3 Mise en paquets des lectrons lors de lamplification du signal hyperfrquence
Lnergie lectromagntique hyperfrquence est transporte vers lenceinte du four laide dun
guide dondes qui est coupl une des cavits par une sonde. Cette sonde constitue lme intrieure
dun cble coaxial coupl au guide donde qui dbouche sur lenceinte du four.
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tourner la mme frquence que ce dernier. Ceci est li aux proprits lectriques (moment dipolaire)
et structurelles de la molcule deau (lgre relativement aux autres molcules). Cette dernire transmet
cette nergie de rotation aux molcules voisines par collision et initie ainsi lagitation thermique dans
le milieu qui se propage ensuite par conduction et convection.
Figure 2.4 Principe de fonctionnement dun four microonde et permittivit (droite) de certains aliments2
La puissance microondes convertie en chaleur dans laliment par unit de volume est donne par la
formule :
Pabs = 20f|E|2 r
W/m3
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leffet Gunn car ils font intervenir des notions de physique quantique pour les solides qui ne sont pas
au programme de la 1er et 2me annes universitaires.
Figure 2.5 A gauche, vitesse de drive des lectrons en fonction du champ lectrique. A droite, courbes montrant
lvolution, type boulle de neige, dune perturbation de la densit de charge.
Une partie de cette courbe une vitesse diffrentielle ngative (NDR : Negative Differential
Resistance). Ce phnomne apparat lorsque le champ lectrique devient suprieur une valeur seuil Es.
Ainsi, sous certaines conditions les lectrons ont une vitesse plus faible alors que le champ continue de
crotre. Ce point est la base de la modulation de vitesse des lectrons et par consquent la mise en
paquet du courant responsable de leffet Gunn. Cette modulation sapparente leffet boule de neige
avec une augmentation de la densit de charge tout au long de la traverse des lectrons.
Il faut prciser que cet effet ne peut prendre place quen prsence dinhomognits prsentes au
sein du courant. Ainsi la moindre perturbation de la distribution des vitesses initie ce processus. Cette
perturbation, ou inhomognit, est gnralement prsente du fait de lagitation thermique. La figure de
droite met en scnario la chronologie des vnements aprs lapparition dune perturbation (courbe
bleue en trait plein).
(1) La distribution de charge entraine une diminution du champ global (EL1<E0) afin de respecter
lquilibre entre le champ impos par le circuit lectrique et le champ dans le volume.
3
The Gunn-diode: Fundamentals and Fabrication, Robert van Zyl, Willem Perold, Reinhardt Botha.
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(2) Les lectrons situs avant A voient le champ EL1 et, conformment la courbe de gauche,
sont plus rapides que ceux compris entre A et B. Ceci a pour consquence un accroissement de la
densit lectronique entre A et B. Paralllement cela, le dpeuplement droite de B se poursuit tant
donn que le champ lectrique, qui est plus faible dans cette rgion, rend ceux-ci plus rapides.
(3) Ce processus accompagne la progression des lectrons dans leur voyage de la cathode vers
lanode. La taille du paquet se stabilise linstant t>t0 lorsque nous atteignons le point C. Nous voyons
qu cet instant les lectrons en C (courbe rouge en pointill) voient un champ lectrique EL2 alors que
ceux en D voient un champ lectrique EH2. Conformment la caractristique (figure de gauche), ces
deux populations se dplacent la mme vitesse ce qui signifie que le paquet conservera sa taille.
(4) Cette distribution dipolaire de charge, connue sous le nom domaine de Gunn, continue son
voyage jusqu atteindre lanode et le mcanisme reprend de nouveau la cathode.
Figure 2.6 Succession des paquets dlectrons
entre les deux lectrodes durant la mise sous
tension du milieu GaAs expliquant les instabilits
de courant observes par J.B. Gunn sur son
signal lectrique.
Source :
MICROWAVE OSCILLATIONS OF
CURRENT IN III-V SEMICONDUCTORS.
J. B. Gunn
International Business Machines Corporation
Thomas J. Watson Research Center
Yorktown Heights, New York
(Received 8 August 1963 by J.A. Krumhansl)
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dans une cavit rsonante dont les dimensions fixent sa valeur. La figure suivante montre le principe de
fonctionnement de lensemble
II.3.1 Fonctionnement
a) Schma de principe
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Attention : Le rflecteur doit imprativement tre en fonction avant lallumage de V0 afin dviter sa
destruction.
b) Diagramme dApplegate
Le fonctionnement optimal dun tel dispositif est illustr par le diagramme dApplegate. Ce
diagramme reprsente la trajectoire dlectrons dans la zone de transit. Nous avons reprsent la
trajectoire de 13 lectrons traversant le gap diffrents instants de loscillation de la cavit. Celle-ci est
reprsente par la sinusode le long de laxe des abscisses. En ordonne nous avons la distance z(m) par
rapport au gap.
Nous montrons sur lexemple de la figure quun retour au gap, correspondant la situation
optimale, se fait aprs 1+3/4 de priode de loscillation. Llectron nayant subit aucune acclration
dans le gap (courbe verte) est pris comme rfrence. Cest ce moment que le regroupement des
3
lectrons concide avec son arrive au niveau du gap. Le Klystron fonctionne alors sur le mode : 1 .
4
Figure 2.8 Diagramme dApplegate montrant la trajectoire des lectrons dans la zone de transit. La sinusode
en bas symbolise loscillation de la cavit.
3 3
Lorsque linstant du retour correspond un mode particulier (0 , 1 , ) les lectrons voient le
4 4
mme champ lectrique que celui prsent lors de leur 1er passage, sauf que cette fois cest un champ
dclrateur maximal. Le groupement dlectrons est donc fortement ralenti cdant ainsi une partie
importante de son nergie cintique sous frome de champ lectromagntique la cavit rsonante.
10
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II.3.2 Thorie
a) Dynamique dans la zone dmission
Energie lentre du gap aprs lacclration dans la zone dmission (canon lectrons) :
1
mu02 = eV0 => u0 =
2
2eV0
m
2e
(V + V1 sin(t))
m 0
u(t) =
V0 : tension dacclration
avec V1 V0
2eV0
m
=> u1 = u0
1+
1+
V1
sin(t1)
V0
V1
sin(t1)
V0
(2.1)
m 2=
sin(t)
=>
u1 = u0 +
cos(t0) - cost0 + u
dt
dgap
mdgap
0
u1 = u0 1 +
V1
sin(t'1 )
2V0
(2.1)
est le coefficient de couplage du faisceau avec la cavit. Il est proche de 1 tant donn le
temps trs bref de passage dans le gap.
On voit que les deux expressions (2.1) et (2.1) donnant la vitesse de sortie des lectrons du gap
sont quivalentes pour V1V0.
b) Dynamique dans la zone de transition
Si nous ngligeons le potentiel V1, le terme de force est produit par la diffrence de potentiel
entre la cavit V0 et le potentiel du rflecteur VR-V0.
d2z e(VR - V0)
m 2=
dt
L
=>
z=
e VR - V0
(t - t1)2 + u1(t - t1) + d
2m L
11
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Nous utilisons les notations rappeles dans la figure Schma de principe avec t1 le temps de
sortie du gap. Soit t2 linstant darrive de llectron au niveau du gap (z=d) aprs rflexion par le
dflecteur. Si nous ngligeons d<<L, nous obtenons alors :
d=
e VR - V0
(t2 - t1)2 + u1(t2 - t1) + d
2m L
=> t2 - t1 =
-2Lm
u
e(VR - V0) 1
=> t2 = t1 -
2Lmu0
e(VR - V0)
1+
V1
sin(t1)
V0
(2.2)
2Lmu0
e(VR - V0)
T0 correspond au temps de transit pour les lectrons nayant subi aucune acclration dans le gap.
c) Optimisation
Le temps de transit optimal correspond la dure pour laquelle le regroupement du faisceau se
produit exactement lentre du gap et non lavant (dans la zone de transit) et au moment o le
champ dclre le plus les lectrons. Le diagramme dApplegate (Figure 2.8) met en vidence ce
mcanisme.
Ce temps de transit correspond un nombre entier doscillation de la cavit ajout de de la
priode, soit :
T = (n+3/4)1/f0.
Ces temps correspondent aux modes du klystron. Ils sont nots : n
Pour n=0 ; mode
3
4
3
3
3
pour n=1 ; mode 1 pour n=2 ; mode 2
4
4
4
Lorsquon galise T et T0, nous obtenons une relation entre la tension dacclration V0, la
tension du rflecteur VR, et la distance du rflecteur la cavit L.
V0
e
32
2=
2 2 n +
(VR - V0) 8mL f 0
4
(2.3)
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6,745E-6 Lf0 V0
- V0
3
n+
4
b) Exercice II :
=> VR = -370,44 V
3
la
4
L = 1,48E
n + 3
4 (VR - V0)2
+5
f0
V0
=> L = 0,1cm
3
Pour le fonctionnement sur le mode 2 , on trouve L =0,16cm
4
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V1Irf
2
o X = 2 (n+3/4)
14
V1 =
X V0
(n+3/4)
=> Prf =
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I0V0XJ1(X)
(n+3/4)
=>
Prf =
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P0XJ1(X)
(n+3/4)
(2.4)
1.0
0.8
0,398 I0V0
n + 3/4
0.6
0.4
0.2
0.0
0
2.4
c) Efficacit
Lefficacit est le rendement entre la puissance consomme et la puissance RF produite :
E=
Prf
XJ1(X)
=
P0 (n+3/4)
Il est possible de reprsenter la variation de la puissance, pour une frquence dsire f0, en
fonction de VR, L et V0. Nous donnons pour cela lexpression de X en fonction de ces trois paramtres,
soit :
!"#
X=
2
V1 2 2Lmu0 V1
T
=
f0 0 2V0 f0 e(VR - V0) 2V0
distribution
de
cette
!"#$
!"%
La
Mode
3
0
4
!"$
Mode
3
1
4
Mode
3
2
4
!"&
!"'
!"(
!")
!"!
!
(!!
&!!
$!!
*!!
)!!!
!%&'(&)'*+,'-*'.&'/0+"12$
)(!!
)&!!
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Le modes 1
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3
correspondent la configuration de la figure Applegate avec VR = -370V
4
V0 = 400 V et L = 1mm.
La relation suivante, obtenue partir de la relation (2.3), permet de trouver facilement la valeur
du potentiel VR qui fera passer le klystron dun mode au suivant :
|VR1| + V0
=
|VR2| + V0
n +1 +
3
4
(2.5)
3
n+
4
d) Exercice III
En reprenant la configuration de lexercice I , trouver la valeur du potentiel VR2 correspondant
3
au mode 2 . VR2 = -90,28 V
4
Irf
V2
montrant
le
couplage
du
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2+3/4 1+3/4
-2
3/4
0
-1
-1
-2
Puissance
minimale de
sortie (W)
Intensit
faisceau
I0(mA)
Tension
Accleration
V0(V)
Tension
Reflecteur
VR(V)
3.7 - 4.4
5.9 - 7.9
8.5 - 9.6
32.6 - 34
200 - 220
1,25
2
0,020
0,010
0,005
105
85
45
50
25
1000
750
300
400
2500
150 - 450
150 - 600
85 - 150
75 - 225
250 - 900
Intervalle balay
MHz
Mechanic Electronic
700
600
1100
1400
2000
25
25
30
60
100
Application
Relai M.O.
Relai M.O.
Oscil. local
Borne Radar
Milli.O.
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III.1.1 Cbles
On distingue principalement deux types de cbles : les cbles coaxiaux et les cbles bifilaires.
Les premiers ont progressivement remplac les seconds du fait dune meilleure protection du signal
contre les perturbations lectromagntiques. De plus, les pertes restent stables au fil du temps pour les
cbles coaxiaux contrairement aux bifilaires o le dpt de poussire sur le support isolant dgrade la
propagation du signal. Ces cbles sont couramment utiliss pour relier un metteur ou rcepteur une
parabole ou une antenne.
Cble coaxial
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Cble bifilaire
Ligne fente
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La ligne mirco-ruban est la plus utilise car elle est la plus simple fabriquer. Les avantages des
lignes micro-ruban, par rapport aux lignes coaxiales ou aux guides, sont : quelles sont faciles
fabriquer, elles ont un faible cot et prsentent un faible encombrement. Leurs inconvnients ou
limitations sont quelles prsentent des pertes plus importantes du fait de labsence de blindage et elles
ne peuvent transporter que des puissances faibles.
Guide rectangulaire
La distribution des champs
lectriques et magntiques sont
ceux des modes propres du
guide. Il nexiste pas de mode
TEM dans le cas des guides
creux (sans me intrieure).
Guide circulaire
Guide coaxiale
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Figure 3.7 Circuit lectrique quivalent pour un signal continu ; grandeurs globales ou localises.
b) Constantes rparties
Pour les signaux hyperfrquences, qui sont de lordre du GHz, la longueur donde dans le vide
est de 10cm. Dans ce cas, notre ligne de 1m de longueur voit une dizaine doscillations. Les valeurs du
courant et de la tension varient fortement tout au long de la ligne et il nest plus possible dutiliser des
coefficients constants pour dcrire la ligne. Nous sommes amens raisonner sur des portions
relativement petites de la ligne (petites devant la longueur donde) pour pouvoir dfinir nouveau les
coefficients constants adapts au couple courant-tension. Nous parlons alors de constantes rparties et
nous dfinissons pour cela les grandeurs liniques :
- capacitance linique : C (en F/m)
- inductance linique : L (en H/m)
- rsistance linique (pertes cuivre) : R (en /m)
- conductance linique (pertes dilectriques) : G (en S/m)
Figure 3.9 Circuit lectrique quivalent pour un signal hyperfrquence ; grandeurs rparties.
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C(F/m)
0r
2D
ln( )
d
20r
D
ln( )
d
Bifilaire
Cble coaxial
L(H/m)
Zc
0r 2D
ln( )
d
0r 2D
ln( )
d
0 r
0 r D
ln( )
d
2
1
2
0 r D
ln( )
d
0 r
Tableau 3.1 : Limpdance caractristique Zc est introduite au paragraphe III.2.3. (Voir lannexe pour les
expressions des impdances caractristiques pour dautres types de lignes).
v
v
dx) = - dx
x
x
et
vA - vB = Rdx.i + Ldx.
=> -
i
t
v
i
= Ri + L
x
t
(3.1)
i
i
dx) = - dx
x
x
et
iA - iB = Gdx.v + Cdx.
=> -
v
t
i
v
= Gv + C
x
t
(3.2)
2v
i
2i
+L
2= R
x
x
xt
(3.3)
2i
v
2v
+C
2= G
x
x
xt
(3.4)
23
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v
= R (Gv + C ) + L ( Gv + C )
x2
t
t
t
=>
2v
2v
v
=
LC
+ (RC + LG)
+ RG v
x2
t2
t
2i
i
i
= G (Ri + L ) + C (Ri + L )
x2
t
t
t
=>
2i
2i
i
+ (RC + LG) + RG i
2 = LC
x
t2
t
Nous obtenons finalement les mmes quations de propagation pour I et pour U. Lexpression gnrale
pour les lignes de transmission est donne par les quations suivantes :
2v
2v
v
+ RG v
2 = LC
2 + (RC + LG)
x
t
t
2i
2i
i
+ RG i
2 = LC
2 + (RC + LG)
x
t
t
(3.5)
2v
2v
2 = LC
x
t2
2i
2i
2 = LC
x
t2
Remarque :
- Equations des radio-lectriciens
- si L~0 et G~0
- si LG = RC
2v
v
= RC
x2
t
(3.6)
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jt
=
.exp
i (x,t) I (x)
=
I (x) I(x) exp ji(x)
avec
= - (R + jL)
I
2
V
x
2
V
x
2
V
x
(3.7a)
= - (G + jC)
V
(3.7b)
= -2LC
V + j (RC + LG)
V + RG
V
(3.8a)
2
I
x2
(3.8b)
a) Constante de propagation
Posons :
2 = (R + jL)( G + jC)
2
V
x2
2
I
x2
(3.9)
est la constante de propagation de la ligne.
=
V
= 2
I
(R + jL)( G + jC)
Les solutions de ces quations sont de la forme (AeBx) avec comme solution gnrale :
V (x)
-x
x
=V
+V
i e
r e
I (x)
=
Ii e-x +
Ir ex
V
Ii ,
Ir , sont des constantes dintgration. V
Ii accompagnent le terme
i , V
r ,
i et
(3.10)
(e-x) et
correspondent au signal se propageant vers les x>0. Cest pour cette raison que nous choisissons de les
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(3.11)
-xe-j(x-t) + V exej(x+t)
=V
ie
r
(3.12)
Cette fonction est la superposition de deux termes. Le premier terme correspond une onde se
propageant dans le sens gnrateur-rcepteur, choisi gnralement comme tant le sens positif. Le
second terme correspond une onde se propageant dans le sens rcepteur-gnrateur, considr
gnralement comme tant le sens ngatif.
-x
- lindice i dsigne lincidence vers le rcepteur : x => V
i e
x
- lindice r dsigne la rflexion par le rcepteur : x => V
r e
Le terme ex diminue avec x dans les deux cas. Cest donc un terme dattnuation.
Le terme ext correspond au terme propagatif o a la dimension dun nombre donde. Cette onde
se dplace la vitesse de phase :
vp =
ms-1
avec
2 -1
m
(3.13)
et
donc x =
Cst
+ t
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(rad/m)
Leur expression, fonction des constantes primaires, est obtenue en identifiant les parties imaginaires et
relles partir de la relation (3.9) :
=
1
2
1
2
(3.14)
(3.15)
(3.16)
1
LC
(3.17)
vp =
c
r r
- Lignes dilectrique
Les dilectriques gnralement utilis dans les lignes ont une constante dilectrique r >1 et r =1
LC = 0r0 = LC =
A partir de (3.13)
r
c2
vp =
c
r
0
r
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- Ligne vide
Pour les lignes avec comme dilectrique le vide (ou lair) r = 1 et r = 1
LC = 00 = 1/c2
vp = c
A partir de (3.13)
= 0
c) Impdance caractristique
En injectant (3.10) dans (3.7) pour les potentiels, il vient :
V
x
= - (R + jL)
I
-x
x
=> -V
+ V
i e
r e = - (R + jL)
[I e-x + I ex]
i
Par identification
-x
x
V =V
+V
i e
r e
V
i
Ii
=
Ii e-x +
Ir ex
=-
V
r
Ir
-V
Ii
i = - (R + jL)
=>
V
Ir
r = - (R + jL)
=>
R + jL
G + jC
V
i
Ii
V
r
Ir
=-
R+jL
G+jC
R+jL
G+jC
(3.18)
Nous reconnaissons bien ici lexpression dune impdance qui est aussi appele impdance
caractristique dune ligne :
Zc =
R + jL
G + jC
(3.19)
L
C
(3.20)
Voir lannexe pour les expressions dimpdances caractristiques pour diffrents types de lignes.
28
- Hassen Ghalila
2014-2015
IV Adaptation
Nous avons vu, au chapitre prcdent, que la solution de lquation de propagation est la
superposition de deux ondes, une se propageant vers les x >0 (conventionnellement choisi de
lmetteur le rcepteur) et lautre se propageant vers les x<0 (rcepteur metteur). Cette rflexion
a un effet doublement indsirable car cela signifie quune partie de la puissance transporte nest pas
utilise par le rcepteur et de plus ce signal de retour peut endommager le gnrateur. Des prcautions
sont donc prendre afin dviter ceci (isolateur, ). Nous tudions dans cette partie les conditions
permettant dviter ces rflexions.
du
Nous voyons, travers cet exemple simple, quil serait utile davoir une relation entre ces
diffrentes impdances pour estimer le taux de rflexion et trouver les rglages ncessaires pour leur
limitation. Avant dtablir cette expression, il est ncessaire de prciser les conventions de signe
employes
cette
fin.
Deux
possibilits
existent :
la
convention
cite
prcdemment
29
- Hassen Ghalila
2014-2015
Nous gardons pour le moment la convention metteur rcepteur pour tablir la relation entre
les diffrentes impdances. Dans le cas contraire, la convention est prcise. Nous tudions ici les
rflexions induites par le rcepteur seul. Nous supposons donc connues les caractristiques :
- dentre de ligne :
- et de la ligne :
Zc
V0 =
V(x=0) ,
et
I0 =I (x=0) ,
Z0 =
V0
I
VL =
V(x=L) ,
IL =I (x=L) ,
Zr = ZL =
VL
I
V0 = V
Ii -
Ir
i + V
r = Zc
I0 =
Ii +
Ir =
( Vi - Vr )
Zc
(4.1)
(4.2)
V
i =
1
1
V0 + Zc I0
2
2
(4.3)
V
r =
1
1
V0 - Zc I0
2
2
(4.4)
Ii
1
1 V0
I0 +
2
2 Zc
(4.5)
Ir
1
1 V0
I0 2
2 Zc
(4.6)
1
1
1
1
= V0 + Zc I0 e-x + V0 - Zc I0 ex
2
2
2
1
1 V0 -x 1
1 V0 x
e
I
(x)
=
I
+
e
+
I
0
0
2 2 Zc
2 2 Zc
Z(x) =
V(x)
I (x)
(4.7)
(4.8)
(4.9)
30
- Hassen Ghalila
2014-2015
Soit :
V (x)
= V0 ch(x) - Zc I0 sh(x)
I (x) = I0 ch(x)
Z(x) = Zc
V0
Zc
sh(x)
Z0 - Zc th(x)
Zc - Z0 th(x)
(4.10)
(4.11)
(4.12)
Z0 - Zc th(L)
Zc - Z0 th(L)
(4.13)
Z0 = Zc
ZL + Zc th(L)
Zc + ZL th(L)
(4.14)
I (x)
= I0 cos(x) - j
Z(x) = Zc
V0
Zc
sin(x)
Z0 - j Zc tg(x)
Zc - j Z0 tg(x)
(4.15)
(4.16)
(4.17)
ZL = Zc
Z0 - j Zc tg(L)
Zc - j Z0 tg(L)
(4.18)
Z0 = Zc
ZL + j Zc tg(L)
Zc + j ZL tg(L)
(4.19)
31
- Hassen Ghalila
2014-2015
1
1
V + Z I
2 0 2 c 0
=> V
i = V
0
V
r =
1
1
V - Z I
2 0 2 c 0
=> V
r = 0
= V0 e-x
et
I (x)
= I0 e-x
Londe qui se propage dans la ligne est constitue de londe incidente seulement. Il ny a pas
donde rflchie. Ce rgime correspond celui des ondes progressives.
Comme nous pouvons le voir sur les expressions du courant et de la tension, ces deux grandeurs
restent en phase (lorsque les phases lorigine sont nulles). En dautres termes, la puissance
transporte est sous forme active. Ce rgime correspond au rgime le plus favorable pour le transport
de lnergie.
Pour les lignes avec pertes >0 le signal dcrot exponentiellement e-x .
32
- Hassen Ghalila
2014-2015
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
200
x10
400
-6
600
1200
800
400
0
60
Figure
4.3 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur donde de = 1m. Le signal est
40
40
normalis
|Vi|.
20
20
x10
-6
x10
-6
60
x10
0.0
0.2
m0.6
0.4
V (x)
= V0 e-jx
I (x)
= I0 e-jx
0.8
1.0
10
-6
20
30
En dautres termes le module de ces fonctions est constant le long de la ligne. Une mesure
exprimentale de ce signal est proportionnelle ce module (Tension efficace :
|V
(x)|
2
).
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
-3
0.0
1000
800
600
400
200
0
50
50
-18
Figure40
4.4 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur donde de = 1m. Le signal est
30
x10
0
20
normalis
|Vi|.
-50
0
50
10
x10
-18
x10
-18
0.0
0.2
0.4
m0.6
0.8
1.0
-50
33
- Hassen Ghalila
2014-2015
situation
correspond
une
Daprs (4.11)
I (x) = I0 ch(x)
nous obtenons :
I (L) = 0 = I0 ch(L)
(4.10) =>
V (x) = V0
ch((L-x))
ch(L)
(4.11) =>
I (x) = I0
sh((L-x))
sh(L)
Zc
sh(x)
V0
Zc
sh(L)
th(L)
th((L-x))
1
th(L)
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
800
600
400
200
0
0.2
-6
0.0
0.0
x10
12
0
0.0
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
Figure 4.6 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur donde de = 1m.
Le signal est normalis |Vi|. Lorigine des axes est prise au rcepteur (inverser laxe des abscisses
pour retrouver les quations prcdentes).
m
0.0
-0.5
0.5
-0.5
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
34
- Hassen Ghalila
2014-2015
V0
= I0 cos(x) - j
Zc
sin(x)
(4.15) =>
V (x) = V0
cos((L-x))
cos(L)
(4.16) =>
I (x) = I0
sin((L-x))
sin(L)
=> 0 = I0 cos(L) - j
V0
Zc
sin(L)
tg(L)
tg((L-x))
1
jtg(L)
Dans le cas de la figure ci-dessous, correspondant une ligne de longueur L=1m et une longueur
donde =L, nous avons : tg(L) = 0. En remplaant lexpression de Zc dans (4.3, 4.4), il vient:
Vr = Vi =
1
V
2 0
=> V0 = 2Vi
=> VM = V0 = 2|Vi|
=> Vm = 0
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
m
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
0.0
400
300
200
100
0
0.4
x10
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.2
-3
0.0
0.0
1.0
0.84.7 : Reprsentation
Figure
0.6
0.4
normalis
|Vi|.
0.2
0.0
0.0
0.2
1.0
0.5
pour une ligne longue de L=1 m et une longueur
donde de = 1m. Le signal est
0.4
0.0
-0.5
0.5
-0.5
m0.6
0.8
1.0
-1.0
35
- Hassen Ghalila
2014-2015
situation
correspond
une
= V0 ch(x) - Zc I0 sh(x)
(4.10) =>
V (x) = V0
sh((L-x))
sh(L)
(4.11) =>
I (x) = I0
ch((L-x))
ch(L)
th((L-x))
th(L)
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
1000
800
600
400
200
0
-6
0.0
3000
2000
1000
0
1.0
Figure
0.84.9 : Reprsentation
0.6
normalis
|Vi|.
0.4
0.2
0.0
0.0
0.2
pour une ligne longue de 1 m et une longueur0.5 donde de = 1m. Le signal est
0.4
-1.0
m0.6
0.8
-0.5
0.0
0.0
0.5
1.0
36
(4.15) =>
V (x) = V0
sin((L-x))
sin(L)
(4.16) =>
I (x) = I0
cos((L-x))
cos(L)
- Hassen Ghalila
2014-2015
tg((L-x))
tg(L)
1 1
V
2 tg(L) 0
car
1
tg(L)
=> V0 = 0
| |
| |
-jx
-jx
-jx
jx
|
V (x)| = V
+V
V
+ V
= |Vi| + |Vr| or Vr = -Vi => VM = 2|Vi|
i e
r e
i e
r e
=> Vm = 0
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.2
-3
0.0
0.0
200
x10
400
600
0
0.0
1.0
1.0
0.8
0.5
Figure
4.10 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur
donde de
0.6
0.4
0.0
normalis
|V
|.
Lorigine
des
axes
est
prise
au
rcepteur
(inverser
laxe
des
abscisses
i
-1.0
-0.5
0.0
0.5
1.0
0.2
-0.5
0.0
quations
prcdentes).
0.0
0.2
0.4
m0.6
0.8
1.0
-1.0
37
- Hassen Ghalila
2014-2015
pour = 1m
2
3
x = 0,75 (3/4) soit x=
pour = 1m
2
x = 0,25 (1/4) soit x=
Z LZ C
ZL + ZC
=> Z0 = j
L
2
1 -
2
Lorsque = 0 => Z0 =
- Pour x= 0.5, limpdance est 0, une ligne de longueur /2 en court-circuit se comporte comme
un circuit LC en srie et la rsonance (20 = 1/LC).
Rappel lectrocintique :
Z0 = ZC + ZL
Z0 = jL +
1
1 2
=j
-1
jC
C 20
Lorsque = 0 => Z0 = 0
38
- Hassen Ghalila
2014-2015
directes
ne
certains
sont
pas
cas, les
possibles
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
-3
0
0.0
20
x10
40
60
0
0.0
1.0
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
2.0
0.0
1.5 0.0
1.0
0.5
0.0
Adapte
0.5
0.0
-1.0 -0.5 0.0
0.5
1.0
-0.5
0.2
0.4
m0.6
0.8
1.0
-1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
x10
-3
0
1000
800
600
400
200
0
1.0
0.84.12 : Reprsentation pour une ligne longue
Figure
0.6
ct rcepteur.
Le signal est normalis |Vi|.
0.4
0.2
0.0
0.0
0.2
0.4
m0.6
-0.4
0.0
0.0
-0.2
0.4
-0.4
0.8
1.0
39
- Hassen Ghalila
2014-2015
ligne
quart-onde
(/4)
est
Si L2 (2n+1)
=>
L2 = (2n+1)
=>
tg(L)
ZL + j Zc2 tg(L2)
Zc2 + j ZL tg(L2)
=> ZL- /4
Z2c2
ZL
Nous sommes en prsence dun inverseur dimpdance. Lorsque limpdance de sortie est un
court-circuit alors limpdance dentre est en circuit ouvert et vice versa. Lisolateur est une
application directe de cette proprit puisquil vite la panne en cas de court-circuit.
En court-circuit
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
-3
x10
0.0
80
60
40
20
0
0.0
1.0
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
0.0
0.5
0.0
-1.0 -0.5 0.0
0.5
1.0
-0.5
0.0
0.2
0.4
m0.6
0.8
1.0
-1.0
40
- Hassen Ghalila
2014-2015
Adapte
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
x10
-3
0
1000
800
600
400
200
0
1.0
0.8
Figure
0.64.14 : Reprsentation pour une ligne longue
0.4
ct rcepteur.
Le signal est normalis |Vi|.
0.2
0.0
0.0
0.2
0.4
m0.6
0.4
0.0
0.0
-0.2
0.4
-0.4
0.8
1.0
41
- Hassen Ghalila
Emetteur Rcepteur
V
x
I
x
2014-2015
Rcepteur Emetteur
= (R + jL) I
= (R + jL) I
x
I
= (G + jC) I
x
2 V
= (G + jC) I
= 2 V
2x
2 I
2x
= 2 I
V(x) = Vi ex + Vr ex
V(x) = Vi ex + Vr ex
(4.20)
I(x) = Ii ex + Ir ex
I(x) = Ii ex + Ir ex
(4.21)
Zc =
Vi =
Vr =
Ii =
Ir =
V (x) = V0 ch(x) Zc I0 sh(x)
I (x) = I0 ch(x)
V0
Zc
Z0 Zcth(x)
Z(x) = Zc
Zc Z0th(x)
sh(x)
Vi
Ii
=-
Vr
Ir
V0,L + Zc I0,L
2
V0,L - Zc I0,L
2
I0,L
2
I0,L
2
+
-
V0,L
2 Zc
V0,L
2 Zc
V (x) = VL ch(x) + Zc IL sh(x)
I (x) = IL ch(x) +
VL
Zc
ZL + Zcth(x)
Z(x) = Zc
Zc + ZLth(x)
sh(x)
(4.22)
(4.23)
(4.24)
42
- Hassen Ghalila
Origine = Gnrateur
(x) =
2014-2015
Origine = Rcepteur
e 2x
(x) =
e2x
(4.25)
V L + Z c IL
2
V L - Z c IL
2
=>
=>
Vr
Vi
Vr
Vi
V L - Z c IL
V L + Z c IL
ZL - Zc
ZL + Zc
=> (x) =
Pour x= 0
ZL - Zc -2x
e
ZL + Zc
=> L =
(4.26)
ZL - Zc
ZL + Zc
(x) = L e-2x
(4.27)
(4.28)
Nous pouvons rcrire les expressions (3.10), avec les conventions de signes actuelles :
V (x) = Vi ex 1 + L e-2x
I (x) = Ii ex 1 - L e-2x
Z(x) = Zc
1 + L e-2x
1 - L e-2x
(4.29)
(4.30)
(4.31)
Nous tudions dans la suite les diffrents cas rencontrs pour ltude de la rflexion.
43
- Hassen Ghalila
2014-2015
et
I (x) = Ii ex
Il ne reste donc plus que londe se propageant dans le sens allant de lmetteur vers le rcepteur.
Nous sommes en rgime dondes progressives.
V (x) = VL ch(x)
(4.30) =>
I (x) =
(4.31) =>
Z(x) =
VL
Zc
sh(x)
Zc
th(x)
I (x) = j
Z(x) = -j
Zc
sin(x)
Zc
tg(x)
b) Ligne en court-circuit
ZL = 0, VL = 0 et L = -1
(4.29) =>
V (x) = Zc IL sh(x)
(4.30) =>
I (x) = IL ch(x)
44
(4.24) =>
- Hassen Ghalila
2014-2015
Z(x) = Zc th(x)
=>
L =
jXL - Zc
jXL + Zc
V (x) = Vi e jx 1 + e j(-2x)
L(x) = e j
I (x) = Ii e jx 1 - e j(-2x)
Pour -2x = 2k
Nous retrouvons les mmes variations que dans le cas des lignes termines sur un court-circuit et
les lignes en circuit ouvert (minima nuls et maxima = 2Vi). Ce qui change, cest la position des maxima
et des minima de V et de I. Les flches montrent le dplacement des courbes pour diffrentes valeurs
de la ractance.
Figure 4.15 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur donde de = 1m termine sur 4
ractances Xe diffrentes. Le signal est normalis |Vi|.
45
- Hassen Ghalila
2014-2015
V (x) = Vi ex 1 + L e je-2x
I (x) = Ii ex 1 - L e je-2x
1 + L e je-2x
Z(x) = Zc
1 - e je-2x
L
Nous limitons ici lanalyse au cas des lignes sans perte. La dmarche est similaire pour le cas des
lignes avec pertes. Le terme dattnuation rend les expressions plus lourdes sans rellement apporter de
diffrences notables dans la dmarche.
V (x) = Vi e jx 1 + L e j(-2x)
(4.32)
I (x) = Ii e jx 1 - L e j(-2x)
(4.33)
1 + L e j(-2x)
1 - e j(-2x)
(4.34)
Z(x) = Zc
(4.35)
(4.36)
1 + L
1 - L
(4.37)
(4.38)
(4.39)
46
- Hassen Ghalila
2014-2015
1 - L
1 + L
(4.40)
IM = 2|Ii|
et
Im = V m = 0
Tout se passe comme si le signal est gale la somme dune composante progressive,
damplitude constante Vm , et dune onde stationnaire damplitude (VM - Vm).
La figure suivante montre les variations du courant et de la tension pour une valeur de
limpdance quelconque. Nous voyons clairement que VM 2|Vi| et Vm 0 .
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
x10
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
-3
0.0
2000
1500
1000
500
0
0.30
0.2
Figure
0.204.16 : Reprsentation pour une ligne longue de L=1 m et une longueur donde de = 1m termine sur
0.0
une impdance
quelconque. Le signal est normalis |Vi|.
0.10
-0.2
0.2
0.00
-0.2
0.0
0.2
0.4
m0.6
0.8
1.0
47
- Hassen Ghalila
V M IM
=
V m Im
2014-2015
(4.41)
1 + L
1 - L
(4.42)
VM
Im
Vi 1 +
L
1
L
Ii
=>
ZM = Zc
=>
Zm =
(4.43)
Vm
IM
Vi 1 -
L
1
+
L
Ii
Zc
(4.44)
Pour les lignes faibles pertes et les lignes sans perte (Zc relle), ZM et Zm sont rels. En dautres
termes, limpdance le long des lignes est relle aux positions des extrema de la tension ou du courant.
48
- Hassen Ghalila
2014-2015
V Abaque de Smith
Labaque de Smith affiche sur un mme graphique : le coefficient de rflexion et limpdance
aux extrmits et aussi le long de la ligne. Il met en relation, de faon simplifie, diffrentes grandeurs
et permet de dterminer graphiquement un grand nombre de valeurs. La figure ci-dessous montre
labaque dans son ensemble. Des informations complmentaires (attnuation, coefficient de
transmission ou de perte, ) laccompagnent gnralement, mais ne sont pas affiches ici (voir
chapitre V.2.3).
49
- Hassen Ghalila
2014-2015
Nous montrons, dans ce chapitre, comment construire cet abaque et comment lutiliser. Nous
limitons les explications de son utilisation aux problmes relatifs ladaptation des lignes comme, par
exemple, la mesure de l'impdance d'une charge vue au travers d'une ligne ou encore le
dimensionnement dun circuit d'adaptation d'impdance lors de lutilisation de stubs.
L =
-1
+1
(5.1)
Nous avons galement vu, au paragraphe IV.3.4-b), que la mesure de la position dun minimum
de tension xmin permet de remonter la phase :
-2xmin = (2k+1)
(5.2)
Nous remontons donc, partir de ces trois mesures (VM, Vm et ) , lexpression complexe du
coefficient de rflexion :
L = L ej
(5.3)
1 + L e-2x
1 - L e-2x
(5.4)
50
- Hassen Ghalila
2014-2015
Le calcul de limpdance, partir de ces mesures et des expressions tablies dans ce cours, est
assez laborieux. Les formules mathmatiques sont difficiles retenir et sont pnibles manipuler, ceci
tant d essentiellement au fait que les grandeurs intervenant dans les calculs sont de nature complexe.
Labaque de Smith pallie cette difficult.
Pour simplifier la dmarche suivie pour la construction de labaque, nous limitons sa
dmonstration au cas des lignes sans perte. Cependant, il est intressant de montrer leffet des pertes
dans les lignes sur la reprsentation du coefficient de rflexion. Nous montrerons ceci aprs avoir
rappel comment reprsenter une grandeur complexe dans lespace complexe.
L = r + ji
Nous utiliserons, pour la suite, la reprsentation en coordonnes polaires sur laquelle nous
superposons un maillage form de deux repres : lun pour la partie relle de limpdance et le second
pour la partie imaginaire. Mais avant cela, regardons leffet des pertes sur cette reprsentation.
51
- Hassen Ghalila
2014-2015
| |(x) = L e-2x
| |(x) = L
Nous avons donc un coefficient de rflexion constant pour les lignes sans perte alors quil
dcrot de faon exponentielle pour les lignes avec pertes. Nous montrons, dans la figure ci-dessous et
titre dexemple, le comportement du coefficient de rflexion pour trois types de lignes : une ligne
sans perte, une ligne avec de faibles pertes et une ligne avec de fortes pertes.
1.0
1.0
0.8
0.8
1.0
R1 > 0
0.8
R2 > R1
R0 = 0
-1.0
0.6
0.6
0.6
0.4
0.4
0.4
0.2
0.2
0.2
0.0
0.0
-0.5
0.0
0.5
1.0
-1.0
-0.5
0.0
0.0
0.5
1.0
-1.0
-0.5
0.0
-0.2
-0.2
-0.2
-0.4
-0.4
-0.4
-0.6
-0.6
-0.6
-0.8
-0.8
-0.8
-1.0
-1.0
-1.0
0.5
1.0
Figure 5.3 : Reprsentation polaire du coefficient de rflexion pour : une ligne sans perte, une ligne faibles
pertes et une ligne fortes pertes.
Les caractristiques du coefficient de rflexion pour les lignes avec pertes compliquent bien
videmment la correspondance directe entre (x) et Z(x) offerte par labaque de Smith. Pour simplifier
lexplication de cette utilisation nous nous limitons aux cas des lignes sans perte.
52
- Hassen Ghalila
2014-2015
ZL - Zc
ZL + Zc
zL - 1
zL + 1
avec, zL =
ZL
Zc
(5.5)
(zr - 1) + jzi
(zr + 1) + jzi
(5.6)
Nous procdons par identification des parties relles et des parties imaginaires pour tablir le maillage
qui sert la dtermination des impdances sur labaque.
r (zr + 1) - i zi = zr
r zi + i (zr + 1) = zi
- zr 2 + 2 = 1 2
i
r 1 + zr
1+zr
(5.7)
1
zr
Cette quation est celle de cercles de rayon R =
et de centre C
, 0. Leur dessin dans
1+zr
1+zr
la reprsentation en coordonnes polaires du coefficient de rflexion (Figure 5.2-a) est celle de cercles
centrs autour de laxe i = 0 (Figure 5.2-b). La position du centre est variable le long de laxe des rels.
Cette position varie :
De C(0,0) pour zr = 0 (1,0) lorsque zr = .
Pour zr = 0, R = 1 et pour zr = , R = 0.
53
- Hassen Ghalila
2014-2015
54
- Hassen Ghalila
2014-2015
Les ractances peuvent tre positives (ractances inductives) ou bien ngatives (ractances
capacitives). Ceci explique les deux familles de cercles symtriques par rapport laxe des x.
Lorsque zi > 0 le centre se dplace vers les parties positives alors quil se dplace vers les parties
ngatives lorsque zi < 0.
Lorsque nous superposons les deux familles de cercles (rsistances et ractances), nous obtenons
labaque de Smith.
Figure 5.6 : Reprsentation des deux familles de cercles composant labaque de Smith. Les cercles en bleu sont
les cercles iso-rsistances et les ceux en rouges sont les cercles iso-ractances
55
- Hassen Ghalila
2014-2015
Nous voyons galement que nous pouvons dterminer les valeurs de ZM et Zm (expression (4.43) et
4.44)) directement partir du ROS (zM = et zm = 1/) qui correspondent sur labaque lintersection
du cercle L avec laxe des impdances relles ( = 2k et = (2k+1)).
Exercice : Calculer les valeurs de L et partir des valeurs de zL. En dduire le ROS. Retrouver ces
valeurs laide du diagramme de Smith.
56
- Hassen Ghalila
Z0 - jZctg(x)
Zc - jZ0tg(x)
Z(x) = Zc
Z(x) = Zc
Impdance rduite :
z(x) =
2014-2015
ZL + jZctg(x)
Zc + jZLtg(x)
Impdance rduite :
z0 - jtg(x)
1 - jz0tg(x)
z(x) =
zL + jtg(x)
1 + jzLtg(x)
Cette dtermination est ralise de faon directe, sans calcul, grce labaque de Smith. Nous
montrons ici comment procder pour les deux cas : lorsque limpdance dentre de ligne z0 est connue
ou alors lorsque limpdance de fin de ligne est connue.
Notons tout dabord quil existe dans labaque de la figure 5.1 un cercle, plus grand que celui
correspondant zr = 0 (identique au cercle L = 1), sur lequel sont indiques des graduations
correspondant des distances exprimes en fraction de longueur donde. Il existe deux graduations,
comme cela est indiqu sur la figure ci-dessous, lune pour les dplacements vers le rcepteur
correspondant une rotation dans le sens contraire aux aiguilles dune montre, et lautre pour les
dplacements vers le gnrateur allant dans le sens des aiguilles dune montre. Un tour complet
correspond un dplacement gal /2 (graduation de 0 0.5).
Pour illustrer la procdure suivie, nous reprenons lexemple donn dans la figure 5.7 avec
zL = 0,2+j0,5 . Nous cherchons, par exemple, la valeur de limpdance de ligne une distance gale
0.11 de la fin de ligne. Pour raliser ceci (suivre les tapes sur la figure suivante) :
57
- Hassen Ghalila
2014-2015
- Nous prolongeons la droite (I) partant du centre du cercle et passant par zL.
- Cette droite coupe le cercle extrieur 0.075.
- Nous tournons sur ce cercle de 0.11 dans le sens des aiguilles dune montre.
- Nous arrivons la graduation 0.185.
- Puis nous traons une droite (II) partant de ce point et allant vers le centre.
- Puis nous prenons lintersection de cette droite avec le cercle correspondant L.
Limpdance est simplement lue au point dintersection du cercle L (lignes sans perte) avec les
deux familles de courbes correspondant la partie relle (courbes en bleue) et la partie imaginaire
(courbes en rouge) sur labaque. Soit pour lexemple donn ici, z(x) = 1+j2 .
58
- Hassen Ghalila
2014-2015
1 + L e-j( - 2x)
1 - e-j( - 2x)
(5.7)
1 - L e-j( - 2x)
1 + e-j( - 2x)
(5.8)
y (x) =
Nous voyons que pour passer de (5.7) (5.8), il suffit de rajouter au terme de phase ( - 2x).
Cela se traduit par une rotation de sur labaque de Smith ce qui revient prendre le symtrique du
point impdance.
59
- Hassen Ghalila
2014-2015
constant avec lhorizontale. La projection sur lchelle radiale donne la valeur du ROS ou de son
inverse en fonction de la forme de lchelle.
La figure suivante est un exemple dchelle radiale. Le tableau suivant rsume les principales
grandeurs avec leur expression et le systme dunit.
Nom
Formule
Exemple
ROS (SWR)
ROS (dB) :
20Log()
9,45
0,25
-10Log(2)
-1
+1
0,5
60
- Hassen Ghalila
2014-2015
Le stub parallle est le plus frquemment utilis car il est facilement adaptable aux cbles
coaxiaux. Nous limitons ce cours ltude des stubs en parallle. Etant donn que les admittances
sadditionnent pour les circuits en parallle, nous utiliserons par consquent les admittances pour
trouver ladaptation.
Court-circuit
Z(x) = j Zc tg(x)
61
- Hassen Ghalila
2014-2015
Ainsi, un stub ramne son entre une impdance (ou admittance) purement ractive. Nous
utilisons cette proprit pour raliser ladaptation. Lexpression de limpdance et de ladmittance
rduite pour un stub de longueur s est :
Impdance rduite
Admittance rduite
Circuit ouvert
1
z(s) = -j
tg(s)
Court-circuit
y(s) = j tg(s)
y(s) = -j
z(s) = j tg(s)
1
tg(s)
Nous voyons sur ce tableau que lexpression de limpdance et de ladmittance sont inverses
selon que lon est en court-circuit ou en circuit ouvert. Pour cette raison, nous limitons les explications
au cas des stubs en court-circuit (C.C.). Un raisonnement identique pour les stubs en circuit ouvert
conduirait la mme dmonstration.
La configuration choisie est rsume par figure suivante :
Lobjectif tant ladaptation de la ligne par le stub, alors la portion de ligne en amont du stub,
cest--dire ct gnrateur, doit tre adapte. En dautre terme, il ny a aucune rflexion au niveau du
stub ou encore la ligne est en rgime dondes progressives. La rflexion engendre par la charge est
compltement ramene la portion de ligne comprise entre la charge et le stub qui se trouve en rgime
donde stationnaire. Cette portion de ligne doit tre de prfrence la plus petite possible ceci afin de
minimiser les pertes rsultant de la stationnarit.
62
- Hassen Ghalila
2014-2015
Plan 2 : y(d-) =
yL + jtg((d-))
1 + jyLtg((d-))
(g+jb) + jtg(d)
1 + j(g+jb)tg(d)
y(d-) =
g + j(b + tg(d))
1 - b tg(d) +jgtg(d)
y(d-) =
y(d-) =
g (1 + tg2(d))
b + (1 - g2 - b2)tg(d) - btg2(d)
+
j
(1-btg(d))2 + (gtg(d))2
(1-btg(d))2 + (gtg(d))2
63
- Hassen Ghalila
2014-2015
=1
(1-btg(d))2 + (gtg(d))2
=>
b + (1 - g2 - b2)tg(d) - btg2(d)
- cotg(s) = 0
(1-btg(d))2 + (gtg(d))2
x
conduit deux solutions pour x :
x
b - g(1 - 2g + b2 + g2)
1=
b2 + g2 - g
2=
b + g(1 - 2g + b2 + g2)
b2 + g2 - g
Pour chacune de ces solutions (x1, x2), correspondent deux solutions y (y1, y2):
y1 =
2
2g2b2Q - 2b3g - 2bg3 - 2bg + gQ - g3Q + g4Q + b4Q + 4g2b - gb2Q + b2Q - g2Q
g[g+b2-g2-b2g-g3-2bQ+b4+2b2g2+g4 ]
=-
2g2b2Q - b2gQ + 2b3g + 2bg3 + 2bg - 4g2b - g2Q + b2Q + gQ + g4Q + b4Q - g3Q
g[g+b2-g2-b2g-g3+2bQ+b4+2b2g2+g4 ]
avec Q = g(-2g+1+b2+g2)
Rmq: Ce calcul est pratiquement infaisable manuellement. Les expressions montres ici sont obtenues
laide dun calculateur formel (Mapple).
Les calculs dvelopps dans cette partie montrent la complexit du problme et, sans laide de
linformatique, il devient difficile de rsoudre rapidement ces quations. Labaque de Smith permet de
raliser ceci de faon directe et aise.
64
- Hassen Ghalila
2014-2015
Pour trouver d1 :
- On prolonge M sur le cercle extrieur C
- On prolonge A vers le cercle extrieur D
- Puis on tourne vers le gnrateur de C D, la longueur
correspondante ramene est d1.
Pour trouver s1 :
On dbute de y= (C.C.), puis on tourne vers le point B
afin de supprimer la partie imaginaire.
65
- Hassen Ghalila
2014-2015
Pour trouver d2 :
- On prolonge M sur le cercle extrieur C
- On prolonge A vers le cercle extrieur D
- Puis on tourne vers le gnrateur de C D, la longueur
correspondante ramene est d2.
Pour trouver s2 :
On dbute de y= (C.C.) puis on tourne vers le point B afin
de supprimer la partie imaginaire.
Figure 6.3 : Configuration double stub o d1 et d2 sont fixs et s1 et s2 sont les paramtres ajustables
Bien souvent, et pour des raisons de commodit, la distance entre les deux stubs d2 est choisie
gale 3/8. Ainsi, seules les longueurs des stubs, s1 et s2 sont les paramtres ajustables. Autrement
dit, les inconnues du problme sont : s1 et s2 . Rappelons que les impdances ramenes par ces tubs
sont :
- Impdance ramene par le stub en 3 : y(s1) = -jcotg(s1)
- Impdance ramene par le stub en 5 : y(s2) = -jcotg(s2)
Le tableau suivant donne lexpression des admittances obtenues aprs avoir nglig au niveau des
diffrents plans. On notera : d = d1 + d2.
66
1 :
x=0
2 :
x = d1-
3 :
x = d1+
4 :
x = d-
5 :
x = d+
---
y(1) = gL + jbL
y(2) =
yL + jtg((d1-))
1 + jyLtg((d1-))
yL + jtg(d1)
1 + jyLtg(d1)
---
- Hassen Ghalila
y(3) + jtg((d2-))
1 + j y(3)tg((d2-))
y(d1+) + jtg(d2)
1 + j y(d1+)tg(d2)
---
2014-2015
y(1) = gL + jbL
y(2) = g(2) + j b(2)
y(3) = g(2) + j[b(2) - cotg(s1)]
y(4) = g(4) + j b(4)
y(5) = g(4) + j[b(4) - cotg(s2)]
y(5) = y(d+) = 1 + j0
=>
g(4) = 1
b(4) - cotg(s2) = 0
=>
Pour
Nous ne dveloppons pas ici les calculs car ils sont trop longs. Nous passons directement la
dtermination de s1 et s2 avec labaque de Smith. Pour cela, nous avons besoin de dfinir des cercles
auxiliaires. Deux mthodes sont alors possibles : une o le cercle auxiliaire est obtenu partir de
ladmittance ct metteur et lautre o le cercle auxiliaire est obtenu avec ladmittance ct rcepteur.
Pour simplifier les explications dcrivant la faon de procder, nous traitons le cas dun exemple.
Nous choisissons arbitrairement ladmittance rduite de la charge y1 = 0,6 - j0,45. De plus, tant donn
que les distances d1 et d2 sont fixes, nous choisissons de placer le premier stub directement sur la
charge d1 = 0 et donc ladmittance en 1 = 2. Lorsque d1 0, il faut remonter ladmittance au niveau
du 1er stub. Nous fixons galement la distance entre les stubs : d2 = 3/8.
VI.2.1 Mthode I
Le cercle auxiliaire est obtenu partir du cercle dadmittance unit R (y)=1 correspondant
ladmittance ct metteur.
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- Hassen Ghalila
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- Hassen Ghalila
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Figure 6.4 : Cercle unit, ramen du 2me stub (noir) vers le 1er stub (rouge)
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- Hassen Ghalila
2014-2015
VI.2.2 Mthode II
On trace ici le cercle auxiliaire (cercle rouge) partir du cercle
R(y1)
lobtenir, on ramne le point A vers le point A en tournant de d2/ (3/8) vers le gnrateur. Les points
dintersections avec le cercle unit sont 3 et 3. Cest points sont identiques aux point 3 et 3 trouv
avec la 1er mthode. En partant de ces points et en tournant vers le rcepteur de d2/ (3/8), on retrouve
les points 2 et 2 , identiques ceux de la mthode I.
Figure 6.5 : Cercle admittance du 1er stub (vert) ramen vers le 2m stub (rouge).
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- Hassen Ghalila
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Bibliographie sommaire
-P.F. Combes ; Micro-ondes, Lignes, guides et cavits ; Dunod 1996.
-Fred Gardiol ; Trait dlectricit Volume XIII Hyperfrquences, Presses polytechniques
Romandes
-P.V. Subbiah and R.S. Rao ; Microwave engineering ; api_user_11797_sameervedula ; Dec
2009.
-M. L. Sisodia,G. S. Raghuvanshi ; Basic Microwave Techniques and Laboratory Manual ; John
Wiley & Sons Inc (27 avril 1987)
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- Hassen Ghalila
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Annexes
Annexes A : Bandes dans les MHz
A.1 Bandes HF
Classification :
Gamme de
frquences :
Longueur d'ondes :
Utilisation :
Exemples :
2,3 26,1
3,023
3,200 3,400
3,500 3,800
3,500 4,000
3,950 4,000
4,125
4,1775
4,2075
4,2095
4,210
4,750 4,995
5,000
5,005 5,060
5,680
5,900 6,200
6,215
6,268
6,312
6,314
7,000 7,200
7,000 7,300
7,300 7,450
8,291
8,364
8,3765
8,4145
8,4165
9,400 9,900
10,000
10,003
73
10,100 10,150
10,7
11,600 12,100
12,290
12,520
12,577
12,579
13,360 13,410
13,570 13,870
14,000 14,350
14,993
15,000
15,100 15,800
16,420
16,695
16,8045
16,8065
17,480 17,900
18,052 18,068
18,068 18,168
18,900 19,020
19,6805
19,990 19,995
19,993
20,000
21,000 21,450
21,450 21,850
21,870 21,924
22,376
23,200 23,350
23,350 24,000
24,890 24,990
25,000
25,005 25,010
25,550 25,670
25,670 26,100
26,000 26,100
26,1005
26,300 26,500
26,810 26,920
26,960 27,410
- Hassen Ghalila
2014-2015
74
27,095
28,000 29,700
29,700 32,500
- Hassen Ghalila
2014-2015
75
144 148
148 150,050
150,050 153,000
150,050 156
156,025 162,050
156,525
156,800
162 174
162 230
174 223
220 225
243
225 400,050
267 273
- Hassen Ghalila
2014-2015
76
- Hassen Ghalila
2014-2015
GSM
RADIOAMATEURS bande des 23 centimtres
Radioastronomie, recherche spatiale
Satellites INMARSAT
Trafic de dtresse et scurit sens espace vers terre
Radioastronomie, satellites
Trafic de dtresse et scurit sens terre vers espace
Radioastronomie, satellites
GSM
DECT 10 canaux de 2 MHz / 250mW PIRE maxi
UMTS
UMTS
RADIOAMATEURS bande des 13 centimtres
Appareils faibles portes, RLAN, Wi-Fi , tlcommandes modles
rduits...
Four micro-ondes (ex: 2,450 GHz)
Satellites tlvisions
Radioastronomie
r dans
2D
d1d2
Zc = 120 Ln
2 1 - t2
2
s 1 + t
Zc = 120 Ln
s=
2
1 - t2
;t=
s
1 + t2
77
- Hassen Ghalila
2014-2015
4h thD
2h
Zc = 120 Ln
d
4h
d
Zc = 120 Ln
Zc = 120 Ln
2a
1
1
+ 2
sin(D/a) sh (2h/a)
D
r2
Zc = 120 Ln = 120 Ln
d
r1
r12 - D2
r1r2
Zc = 60 Ln
4h
d
Zc = 60 Ln
78
- Hassen Ghalila
2014-2015
4a th(h/a)
Zc = 60 Ln
1,078.a
d
Zc = 60 Ln
2R n 2R
Zc = 60 Ln
nd
d'
Pour d = d : Zc = 60
n+1
2R
Ln
n
d n
a
Zc = 90 Ln 0,793
d
a
Zc = 80 Ln 0,877
d
a
Zc = 75 Ln 1,071
d
79
- Hassen Ghalila
2014-2015
a
Zc = 70 Ln 1,548
d
2D
2
d 1 + (D/D')
Zc = 60 Ln
D 3
Pour D=D Zc = 60 Ln
2D 1 + (D/D')2
2 2D
Pour D=D Zc = 60 Ln
d
Zc = 60 Ln
D
d
D+D'
Zc = 60 Ln
1-
Zc = 120 Ln
2D
D2
1+
4hh'
80
- Hassen Ghalila
Zc = 120 Ln
2D
d
Zc = 120 Ln
2014-2015
2D
D
1 + 2
4h
2
1-
D2
4h'2
81