Grimault Jacques - Comprendre Le Nombre D'or PDF
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Dans une ruche, si lon divise le nombre des ouvrires par celui
des faux-bourdons, on obtient Phi... Etc.
Mais si Phi impose son harmonie, on nen peroit pas la valeur
mathmatique de manire directe, pas plus quon ne voit cette
loi dharmonie : on ne peut que la dceler, lapercevoir, la
deviner ou la calculer. Cest une loi purement statistique.
Phi apparat dailleurs dune autre manire, aussi curieuse
quintressante : aprs douze annes de patients travaux, le
biologiste russe Cislenko publie un ouvrage intitul Structure de
la faune et de la flore par rapport la grandeur physique des
organismes (Lomonosov ditions, Universit de Moscou 1980),
dans lequel il montre que les organismes vgtaux et animaux
semblent pour la plupart affectionner des tranches
dimensionnelles particulires, telles que notamment de 8 12
cm, de 33 55 cm, de 150 240 cm, etc. Jusqu ce jour, ce
1/Phi2
1/Phi 1
Phi
Phi2
Phi3
Phi4
Phi5
0,236
0,382
0,618 1
1,618
2,618
4,236
6,854
11,090
1
2
5,236
24
II
10
20
120
III
12
24
144
IV
22
44
264
34
68
408
VI
56
112
672
VII
90
180
1080
VIII
146
292
1752
IX
236
472
2832
382
764
4584
XI
618
1236
7416
XII
1000
2000
12000
XIII
1618
3236
19416
XIV
2618
5236
31416
mathmatiques
et
gomtriques
uniques,
rputs
complmentaires, masculin et fminin, structurant et
proportionnant lunivers entier tous les niveaux - du plus
petit au plus grand -, dans toutes ses formes et ses relations,
tant astronomiques que biologiques.
Pi, expression du rapport entre le diamtre et la circonfrence
dun mme cercle, procde dune origine unique et napparat
pas directement dans la Nature. Il serait masculin et strile...
Phi apparat partout dans la Nature mais statistiquement et
procde dune origine multiple : numrique et gomtrique.
Plus difficile cerner que Pi, qui rgne sur les sciences, il est
cependant infiniment plus prsent, concret et immdiat, et
rgne sur les arts et la vie. Il serait fminin et fcond...
Sur eux seuls, semble-t-il, repose une grande partie de tout
attrait esthtique dans le sentiment humain, autant dans les
arts graphiques et picturaux quen musique et en sculpture, et
une grande partie de tout attrait scientifique dans lintelligence
humaine : Ces nombres ne sont pas de simples expressions
arithmtiques, mais des principes co-ternels la vrit ,
explique avec profondeur le philosophe Louis-Claude de SaintMartin (1743-1803), qui prcise : La gomtrie ne sapplique
pas aux quantits spatiales, mais lharmonie des formes ;
lastronomie ntudie pas seulement les distances, les poids ou
les tempratures, mais les rythmes de lunivers.
Donc, de la mme manire quil y a gomtrie et Gomtrie, il
y a nombre et Nombre...
Et en effet, comme lexplique le savant et philosophe Platon
dans le Charmyde, il convient de faire une distinction :
La logistique est la thorie qui soccupe des objets
dnombrables, et non point des vrais nombres : elle ne
considre pas en effet le nombre dans le sens propre du terme,
mais suppose que 1 est lUnit, et que tout ce qui peut tre
dnombr est nombre, et elle leur applique les thormes de
larithmtique.
Cest donc l (et pour ces raisons) quapparat la diffrence
incommensurable entre un nombre arithmtique - dusage
profane ou vulgaire et exotrique - et le nombre divin dusage sacr et sotrique.
convenance
certitude.
qu
dautres,
cause
de
leur
irrfragable
Cest fou comme ces phrases nous rappellent celle dun certain
Albert Einstein, lorsquil crit : Je suis convaincu que la
construction purement mathmatique nous permet de dcouvrir
les concepts et les lois qui les relient, lesquels nous donnent la
cl pour comprendre les phnomnes de la nature. Lexprience
peut, bien entendu, nous guider dans notre choix des concepts
mathmatiques utiliser, mais il nest pas possible quelle soit
la source do ils dcoulent. Si elle demeure, assurment,
lunique critre de lutilit, pour la physique, dune construction
mathmatique, cest dans les mathmatiques que rside le
principe vraiment crateur. En un certain sens, donc, je tiens
pour vrai que la pense pure est comptente pour comprendre
le rel, ainsi que les Anciens lavaient rv. (On the Methods
of Theoretical Physics, The Herbert Spencer lecture, Oxford,
June 10, 1933). Comprendre, certes, et non reprsenter..
Voici venir prsent ce que nous vous avons promis en bas de la
premire page de ce livret : lapothose du Nombre dor...
Nous la trouverons dans notre ascension de la grande pyramide
de Gizeh, assise par assise, tape par tape, nous rservant le
meilleur pour la fin, pour que le promeneur soit rcompens
dans ses efforts pour suivre la haute pense des Anciens, qui
nous prcdrent... Tout dabord le plus utile :
la minuscule opration suivante est la cl de comprhension
des grandes pyramides, cest elle qui ouvre la voie vers
dincroyables horizons...
Cette cl, merveilleusement simple et belle, nest autre que le
rsultat
de
la
soustraction
des
deux
constantes
incommensurables, universelles et naturelles qui vous sont
dsormais bien connues : Pi et Phi... et ce rsultat nest autre
que la coude royale des btisseurs !
Compte tenu de ce que vous avez lu relativement ces deux
constantes jusqu prsent, la coude devient donc un talon
de mesure dexception, puisquelle les relie, les constitue et les
contient, et est en accord avec notre talon mtrologique usuel
contemporain, le mtre, comme vous allez le dcouvrir ci-aprs.
[( 5) + 1] / 2 = Phi
cest--dire, numriquement parlant (2,236 + 1) / 2 = 1,618
Or 5 nest autre - nous lavons dj fait remarquer avec
acidit et raillerie - que la somme du Nombre dor - Phi - et de
son inverse - 1/Phi - (en effet : 1,618 + 0,618 = 2,236 = 5),
do la tautologie mathmatique :
(Phi + 1/Phi) + 1] / 2 = Phi
Cet exemple simple permet de comprendre quun nombre tel
que 5, sil est uniquement attach la grandeur 5 pour les
modernes, est rattach au Nombre dor et son inverse chez
les Anciens, ce qui na strictement rien voir : lun est
totalement banal et quantitatif, alors que lautre nest rien de
moins quune expression numrique - sous deux formes signalant la prsence de la constante daccroissement naturelle
et universelle, manifestant qualitativement lharmonie tant dans
linanim que le vivant...
Et dans lUnivers entier !
Do, probablement, limportance donne par Pythagore au
secret et au nombre cinq, dit Penta en grec, cest--dire Tout...
Il ny a donc pas lieu de stonner des nouveauts que vous
trouverez dans ce bref livret : dune part, nous navons recopi
compil aucun autre ouvrage, et dautre part et surtout, nous
avons dabord sond dans le pass pour savoir o, quand et
comment ce nombre Phi apparat pour la premire fois, ainsi
que la valeur et les contenus rels de ses dsignations...
Or ce nombre apparat indubitablement dans la grande
pyramide de Gizeh, dite abusivement de Kheops - mais cela
est une autre histoire - et il y apparat de toutes les manires
possibles et imaginables...
Do lapparente originalit, ltendue et la profondeur de notre
travail qui, en effet, ne se rapproche daucun autre...
Nous avons cru utile et bon de donner la figure gomtrique ciaprs, qui nous claira, et mme plus, nous illumina : rien de
plus simple, de plus pur, de plus beau et de plus rvlateur...
diamtre = 1
primtre = Pi = 3,14159
arc 1 = Pi / 6 = 3,14159 / 6 = 0,5236 = coude
arc 2 = Pi - coude . 3,14159 - 0,5236 = 2,618 = Phi au carr
coude / 2 = Phi au carr / 10
CETTE FIGURE UNIQUE, ISSUE DE LUNIT, RECLE EN ELLE-MME
LENSEMBLE DES UNITS DE MESURE TALON DE LA GRANDE
PYRAMIDE DE GIZEH AINSI QUE DAUTRES GRANDS DIFICES.
EXEMPLE DE CORRESPONDANCE
ENTRE SURFACES CARRE ET TRIANGULAIRE
Hrodote rapporte, daprs les prtres dHliopolis, que la
surface dun carr ayant la hauteur pour ct est gale
la surface dune face de la grande pyramide
Diffrence
21 493,905 m2 - 21 477,318 m2 = 16,527 m2
soit 31,564 coudes2
racine carre de 31,564 coudes2 = 5,618 soit
Phi2 + 3
Autant vous dire que lorsque nous avons dcouvert tout ceci,
au moment prcis o lhomme mettait le pied sur la Lune pour
la premire fois, en 1969, nous venions davoir quinze ans et
ntions pas peu fier de notre dcouverte...
Mais revenons sur Terre !
Alors, selon vous, pourquoi une telle disposition ? Et aussi
discrte ; invisible ! ?
quoi peut-elle servir, dans un btiment vocation funraire,
dans un cnotaphe royal, dans une tombe pharaonique ?
Disposition qui dmontre lincroyable virtuosit des concepteurs
de cette pyramide, et leur connaissance approfondie des calculs
de toutes sortes, ainsi que - videmment - celle des racines
diffrence = 0,37 m
bien
pntr
de
cette
double
tableau
en
en
en
en
en
en
en
mtres x 4 = la largeur
mtres x 5 = la hauteur
mtres x 9 = la diagonale du fond
mtres x 16 = la longueur
mtres x 20 = la diagonale du sol
mtres x 21 = la diagonale du ct
mtres x 25 = la diagonale transverse
Total = 100
Le total des pierres visibles dans cette chambre est lui aussi de
100, do lon obtient donc 100 x 2,618 m = 261,8 m, qui est on sen souvient - la somme de la hauteur et de la demi-base
de la pyramide... exprime en mtres.
Ajoutons que le volume de cette chambre haute est lui aussi
intressant ; 20 c (longueur) x 10 c (largeur) x 11,18 c
(hauteur) = 2 236 coudes3, soit la valeur de 5 x 1 000...
La chambre haute, dont les mesures sont toutes en rapport avec des racines
carres, dcouvertes par le mathmaticien grec Thon dAlexandrie, plus de 22
sicles aprs la construction de la grande pyramide...
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