Dictionnaire Des Monuments de Paris PDF
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~ Dictionna.ire
des monuments
de Paris
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Je l'aime tendrement jusqu' ses verrues et ses taches :je ne suis
franais que pour cette grande Cit, grande en peuples, grande en flicit
de son assiette ; mais surtout grande et incomparable en varit et
diversit de commodits ; la gloire de la France et l'un des plus
beaux ornements du monde.
Montaigne
Essais, III, 9, 1580.
Bien sr, il y aurait encore beaucoup crire sur chacun d'entre eux,
chaque faade a son mot dire, chaque fontaine, chaque statue peut tre
l'origine de dizaines de questions auxquelles il faudrait rpondre ... Mais tel
n'est pas l'ambition de cet ouvrage. Nous voulons, modestement, donner
quelques clefs au lecteur pour 1'aider mieux comprendre la " plus belle ville
du monde".
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Ruines des thennes de JuHen.
Repres historiques de la construction de Paris
Premiers habitants
On sait que Je site de Paris. l'origine constitu de marais et de forts. est
occup depuis le cinquime millnaire. mais c'est depuis le troisime sicle
avant notre re que les premiers Parisii s'y installrent de manire durable.
Les rives de la Seine n'tant p~s dlimites aussi nettement que de nos jours
et tant soumises aux crues du fleuve~ c'est sur 1' le de la Cit que ces pre-
miers habitants installrent leurs bases. Ils se fournissaient en bois sur les
collines de Montmartre;de Sainte-Genevive et de Belleville, pour construi-
re leurs huttes rondes ou carres, colmates par de la terre et recouvertes de
chaume. Les troupeaux paissaient sur les bords de la Seine, tandis qu'un pont
entre les deux rives permettait aux Parisii de lever des taxes sur les mar-
chandises qui passaient aussi bien par voie fluviale que terrestre.
Les Romain'
e a amage. off-:rts par la g .agraphie et la wpograph ~e du ~ i le n pa -
r nt pa inap ru aux y ux d , Romain qui a .a~e nt entrepr-i la c nqute de
~a Gaul depuis 5 a . 1. ... Le P:arisii fidle
Il'habitude gau1oi e. bnll re na
13
leur ville, sans que cela empche l'abdication de 52 av J .C .. Rapidement, la
ville reprit son expansion, s'tendant notamment sur les hauteurs de la mon-
tagne Sainte-Genevive et autour des deux axes perpendiculaires chers aux
Romains: le cordo (actuelle rue Saint-Jacques) et le decumanus form natu-
rellement par la Seine. La romanisation de Lutce tait lance : sur la rive
gauche, des arnes* pouvant accueillir jusqu' quinze mille personnes ; au
Ille sicle, est construit un forum rectangulaire o se runissait la popula-
tion ; un aqueduc fut construit sur seize km depuis Arcueil pour alimenter en
eau les nombreuses fontaines publiques ainsi que les thennes (v. Cluny) ;
enfin, les maisons de l'le de la Cit furent reconstruites.
14
Sige de Pars par les Normands
rieur des murailles se croisaient deux rues et une grande place tait rser-
ve " aux commerants.
Au Xe sicle, les abbayes de la rive gauche s'entourrent de murs, permet-
tant ainsi de nombreux serfs de bnficier de leur protection, mais les cons-
tructions n'taient pas exclusivement religieuses: un premier htel de ville*,
dit l'poque" Parloir aux bourgeois ",fut bti sur les ruines d'un difice
rom am.
15
de l'glise. Son fils. Robert le Pieux (v. 972-1 031), fut l'origine de nom-
breuses donations au clerg, par le biais de diplmes dont certains nous sont
parvenus. Henri Ier (1008-1 060) qui lui succda, se distingua lui aussi par la
fondation de couvents, comme le prieur de Saint-Martin-des-Champs (v.
Conservatoire national des Arts et Mtiers). C'est l'poque de Louis VI le
Gros (1081-1137) que les communes s'manciprent au dtriment des sei-
gneurs. Paris, l'administration municipale se trouvait entre les mains des
confrries marchandes dont une des plus puissantes tait celle des marchands
de l'eau. Sous son rgne galement, fut leve une enceinte entourant les fau-
bourgs de la rive droite : pour la premire fois, la ville s'tendait de chaque
ct du fleuve (la rive gauche restant le terrain privilgi pour les champs et
les vignes). Enfin, en 1133, Louis VI fonda, sous l'impulsion de sa femme
Adlade de Savoie, une abbaye de bndictines sur les hauteurs de
Montmartre ; il fut galement le fondateur de l'glise Saint-Jacques de la
Boucherie dont la tour Saint-Jacques* est aujourd'hui le dernier vestige.
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tours et de poternes pour se protger d'un ct par Richard Cur de Lion et
de l'autre par les seigneurs de Flandre et de Bourgogne. D'un point de vue
architectural, c'est cette poque que le style " ogival " supplante l'art
roman ; Notre-Dame de Paris*, dont Maurice de Sully lance les travaux en
1163, en est l'un des plus beaux fleurons. En 1200, le chur, le transept et la
nef sont construits et en 1250, les deux tours sont acheves.
Louis IX
Le XIIIe sicle est celui du roi que l'on n'appela vite plus que saint Louis
(1214-127). Celui-ci fonda nombre d'coles et collges, l'hospice des
Quinze-Vingt destin aux aveugles, des glises comme Saint-Julien-le-
Pauvre* mais aussi et surtout la Sainte-Chapelle*. construite sur l'le de la
Cit, de 1242 1246. De cette poque date galement le pavage et la dno-
mination de quelques rues, certaines le tirant du nom de couvents (rue des
Blancs-Manteaux), d'autres dans la profession, le patronyme ou encore une
caractristique d'une personne y rsidant (rue de l'homme arm).
Saint Louis Vincennes.
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Paris au dbut du XIVe sicle
De nombreux collges sont fonds, regroups pour la plupart dans le quar-
tier latin, souvent financs par des ecclsiastiques. Ce fut le cas du collge de
Navarre (sur le site occup plus tard par l'cole Polytechnique), cr en 1304
par Jeanne de Navarre, femme de Philippe Le Bel. Mais depuis le rgne de
Louis VII, un nouveau pouvoir existait : celui exerc par les Templiers dont
l'tablissement s'tendait sur tout notre actuel quartier du Temple*. Philippe
le Belles poursuivit et s'empara de leurs biens en 1309. Au dbut de ce XIVe
sicle, Paris tait une ville de 200 000 habitants, soit la plus grande
d'Occident.
;
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lution parisienne fut l'origine de la construction d'un nouveau rempart qui
-fait nouveau- protgeait les faubourgs de la rive droite. Le mme tienne
Marcel transfra 1'administration de la Ville du Parloir aux Bourgeois la
Maison aux Piliers, construite pour l'occasion sur la place de Grve.
Cet pisode fit comprendre Charles V (1338-1380), rimportance pour un
roi de pouvoir se protger de manire sre. C'est pour cela qu'il fit ram-
nager le Louvre, idalement plac entre la ville et la campagne. Cependant,
Charles V, et aprs lui Charles VI le Fou, y demeurrent peu, prfrant la
solennit du chteau l'htel Saint-Pol, dans le Marais. Mais le roi continua le
travail de fortification d 'tenne Marcel, levant l'est de la ville, la
Bastille*. Enfin, dans les annes 1360-1370, il poursuit les travaux de ses
prdcesseurs Vincennes o, aprs avoir achev le donjon (1369), il fait
excuter une importante enceinte autour du chteau, avant de lancer les tra-
vaux d'une sainte chapelle.
Le XVe sicle
Le XVe sicle est dsastreux pour la France et sa capitale : Charles VI
(1368-1422) est devenu fou, tandis que les Armagnacs et les Bourguignons
se livrent une vritable guerre civile. La terrible pidmie de 1418 n 'arran-
ge rien et, ne sachant plus o enterrer les cadavres, l'on dut se rsoudre
creuser de grandes fosses. La fin du sicle est plus sereine sur le plan poli-
tique, et Paris s'orne de nouveau d'difices somptueux, comme l'htel de
Sens* ou l'htel de Cluny*.
Franois 1er
Le rgne de Franois Ier (1515-1547), vit le style " ogival " supplant par
une architecture nouvelle, inspire par les expditions italiennes. C'est
cette poque que sont bties Saint-tienne-du-Mont* et Saint-Eustache* et
que Pierre Lescot et Jean Goujon uvrent au Louvre. En effet, la destruction
de J'ancien donjon (1528) et la reconstruction d'un nouveau palais vocation
rsidentielle, sont une des marques les plus visibles de cette inspiration ita-
lienne : c'est 1'origine de la cour carre. Franois 1er fit galement recons-
truire l'Htel de ville* dont les travaux dbutrent en 1533 pour ne s'ache-
ver au'un sic]e n1us tard.
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Entre d'Henri IV Paris
Carnavalet*. C'est dans cet esprit que fut dcide, en 1605, la construction
de la place royale (actuelle place des Vosges*), inaugure en 1612. Les ta-
blissements religieux n'taient pas en reste et les deux femmes d'Henri IV,
Marguerite de Valois et Marie de Mdicis, firent construire, respectivement
le couvent des Petits-Augustins et l'hpital de la Charit, communment
appel Saint-Pre. ainsi que l'hpital Saint-Louis* destin aux pestifrs.
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Saint-Louis, et construisit le Pont-Marie* ; Richelieu dota le collge de la
Sorbonne d'une nouvelle chapelle (1626) et se fit construire ce qui allait
devenir le Palais-Royal* ; enfin, Anne d'Autriche fit dbuter les travaux du
Val-de-Grce* (1645).
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Le XVIIIe sicle
Aprs la mort de Louis XIV en 1715, Paris connat les fastes de la rgence
de Philippe d'Orlans, avant que Louis XV, devenu majeur, ne retourne
Versailles. C'est sous le rgne de ce dernier (1715~1774) que l'on commen~
ce inscrire le nom des rues leurs extrmits, numroter les maisons et
que l'on matrialise par des bornes le mridien de Paris allant de
l'Observatoire Montmartre. Deux nouveaux htels particuliers semblaient
alors polariser la vie publique : celui construit pour le comte d'vreux
(aujourd'hui palais de l'Elyse*) et celui lev pour la duchesse de Bourbon
partir de 1722 : notre Assemble nationale*. Sous J'impulsion de Madame
de Pompadour, Louis XV fit construire l'cole Militaire*, destine aux gen~
tilshommes peu fortuns dsirant devenir officiers (1748). Pour la production
de la monnaie, Louis XV choisit de faire difier en lieu et place de l'htel
Conti : l'htel des Monnaies*. Enfin, comme ses prdcesseurs, le souverain
voulait une place son nom, ce qui fut fait avec la place royale amnage
partir de 1755 par Jacques-Ange Gabriel ; elle deviendra notre place de la
Concorde*. En 1757-1758, dbutrent les travaux de l'glise Sainte-
Genevive (Panthon*) dont le plan adopt par Soufflot est en forme de croix
grecque. Son pendant sur la rive droite devait rsider dans la construction de
l'glise de la Madeleine*. Vers 1760. fut tablie
de man re d _finiti ,_ ~a po te P ri , alor u
le t1 . re se mtdtiplia..i nt, perm ttant not m-
:m ent aux P:ari w n , de jouir de la pr.om na-
de publiqu d . Champ - ~ ~ , ,*. _ai
1 rgne d uis fut urtout mar-
qu par 1 ftes donn ' Pari , le
peuple organisant ~uj .u i une cr-
bre j Qut na tiqu ur la S ine en
175 l.
L continu rent O!!l' l _:
rgne d oum (1714-1792)
qui bi n que r' i.dant "' rsaiUe ~
-e rendait .ou ent ,~ Pari . C"e t lui
qui dcide sur la pli po -ilion d .
Fermi . r Gnr ( bar: .~ d .
le .er 1. taxes de co11struice une
1
pri e: de la Bastille.
22
celle-ci suivait le trac de nos boulevards extrieurs et tait jalonne de pos-
tes de contrle, comme la rotonde de La Villette* ou la barrire du Trne
(aujourd'hui place de la Nation*), toutes deux dessines par l'architecte
Claude-Nicolas Ledoux. des fins commerciales galement, fut amnage
une ancienne halle au bl (v. Bourse de Commerce*). Louis XVI dcide par
ailleurs de reloger la Comdie-Franaise l'Odon*, en lieu et place de l'h-
tel de Cond.
La Rvolution
la convocation des tats-Gnraux, Paris vcut dans une fivre constan-
te et la prise de la Bastille* devint un symbole de la Rvolution. Pendant la
Terreur ( 1792), de nombreux btiments furent transforms en prison, comme
le Temple*, le Luxembourg* ou la Conciergerie*. Mais au cours des trois
annes que dura 1a Convention (1792-1795), des institutions furent cres,
comme l'cole Polytechnique ((d'abord installe dans l'htel de Lassay),
l'cole Normale Suprieure dans le collge du Plessis (avant d'intgrer la
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Sacre de Napolon Bonaparte, Notre-Dame.
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.de la ville les abattoirs. L'lvation de, monuments
majestueux ne s'arrte pas pour autant et, en 1808,
Napolon confie Brongniart la construction d'un
" Palais imprial de la Bourse* ". L'empereur fait
galement refaire la faade de notre Assemble
Nationale*, pendant sur la rive gauche de la
Madeleine* dont le plan fut de nouveau modifi et
qui fut ddi la Grande Anne, tout comme l'Arc
de Triomphe*, l'ouest de Paris, commenc en 1806,
mais achev seulement en 1836. Un autre arc de tri-
omphe fut rig l'entre du palais des Tuileries*,
clbrant les victoires de 1805. En 1810, fut leve,
place Vendme*. une colonne reprsentant les faits
de guerre de l'empereur. galement au dbut du XXe
sicle, l'on dcida la ralisation d'un rseau de
canaux dont celui de l'Ourcq et le canal Saint-
Martin*.
25
La prise du Louvre, en 1830.
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(1847) ou celle du square Louvois* dont les quatre figures fminines sym-
bolisent les fleuves franais. De leur ct, la Madeleine* et l'Arc de
Triomphe* sont enfin achevs. C'est en ce milieu du XIXe sicle que Paris
devient la tte de lignes des chemins de fer franais alors en plein essor. La
construction des gares suit la croissance du trafic : ainsi la gare de l'Est* est
construite en 1847-1850 pour servir d'embarcadre pour la ligne Paris-
Strasbourg. Mais les transports se dveloppent aussi l'chelle municipale
et, en 1840, les omnibus forment un rseau de vingt-trois lignes exploites
par treize compagnies diffrentes. L'pidmie de cholra de 1832 fut l'ori-
gine de la construction de l'hpital Lariboisire*, mais attira aussi l'attention
sur la ncessit d'assainir le rseau d'gouts. Ce dernier, sous 1' impulsion
notamment du prfet Rambuteau, atteint 96 km en 1840. Citons enfin la
bibliothque Sainte-Genevive* qui, par la structure mtallique utilise par
Labrouste, semblait prfigurer l'architecture du Second Empire.
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1848
Du 22 au 24 fvrier 1848~ Paris connat une nouvelle rvolution quipous-
se Louis-Philippe abdiquer. En 1851, sous l'phmre Ile Rpublique, la
population atteint le million d'habitants. Avec le rgne de Napolon III, aprs
son lection comme prsident de la Rpublique, puis son coup d'tat du 2
dcembre 1852, va pouvoir commencer l'uvre d'Haussmann.
Lamartine l'Htel de Ville en 1848.
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Le Second Empire (1852-1870)
Napolon III, choqu par la vtust et l'insalubrit de Paris, entreprend 1a
destruction de quartiers entiers pour tablir de grandes voies ares, favori-
sant la circulation et le dveloppement de la capitale. L'exemple le p1us frap-
pant reste le chantier de 1'le de la Cit sur laquelle furent construits le
Tribunal de Commerce, 1'Htel-Dieu* et 1a Prfecture de Police, tandis que
l'on ramnageait le Palais de Justice*. Quant aux travaux de J'ensemble
Mariage de Napolon lll Notre-Dame.
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Louvre-Rivoli, interrompus depuis Napolon 1er, ils reprennent sous la
responsabilit de Visconti puis Lefuel. Mais le chef-d'uvre du XIXe sicle
reste pour beaucoup l'Opra* de Charles Garnier, remarquable, entre autres,
par sa faade et son grand escalier. Profitant de cet ge d'or du thtre, deux
autres furent btis :le thtre Lyrique (actuel thtre de la Ville) et du Cirque
(actuel thtre du Chtelet), symtriques sur la place du Chtelet*. Les
Champs-lyses* deviennent une promenade la mode, se couvrant d'ta-
blissements et d'htels particuliers. Un effort fut galement accompli au
niveau de la vie de quartier : Haussmann fit construire des glises, comme
Saint-Augustin* dont la structure mtallique est caractristique de cette
poque et de l'uvre de Victor Baltard, galement architecte des anciennes
Halles*. Cette architecture est aussi visible la gare du Nord* (1861-1864)
et dans la salle des imprims de la bibliothque nationale* (rue Richelieu),
uvre de Labrouste. Les parcs n'taient pas oublis, comme en tmoigne le
ramnagement du bois de Vincennes et la transformation en parc des
anciennes carrires de gypse aux Buttes-Chaumont*.
L'Artillerie des Fdrs Montmartre en 1871.
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La Commune et les dbuts de la Ille Rpublique
Le 2 septembre 1870, l'arme franaise capitula Sedan. Le 4 septembre,
la Rpublique fut proclame aprs que la foule eut envahi le Palais-
Bourbon*. Il s'agissait une nouvelle fois de dfendre la ville encercle.
L'armistice sign, le calme ne revint pas pour autant, lorsque le 18 mars
1871, le gouvernement tenta de reprendre les canons de la butte Montmartre.
Le peuple ne supporta pas la provocation et organisa la Commune de Paris,
qui ne capitula qu'au terme de la semaine sanglante du 22 au 28 mai 1871.
L'Htel de Ville*, dtruit en 1871, dut tre reconstruit de 1873 1882 et un
monument expiatoire fut lev sur les hauteurs de Montmartre. Finance par
des fonds privs, l'architecture du Sacr-Cur* fut vivement critique. Le
mouvement religieux se manifesta galement par la construction de deux
grandes synagogues*, rue de la Victoire et rue des Toumelles. Mais l'poque
tait aussi aux grands magasins, alors en pleine expansion, comme le Bon
March*, ou le Printemps* cr en 1881.
Le XXe sicle
Au sicle du mtal succde celui du bton, de l'acier, de la brique et du verre.
Les deux guerres mondiales laissent un souvenir traumatisant et 1'on parle plus
de reconstruction que de construction proprement parler. TI faut attendre Ja
deuxime moiti du sicle et les " Grands travaux " des prsidents pour que des
transformations viennent de nouveau bouleverser la gographie parisienne.
C'est nanmoins pour l'exposition universelle de 1937 que l'on dcide de
dtruire l'ancien Trocadro et de btir le palais de Chaillot* ainsi que le
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palais de Tokyo* qui abrite notamment aujourd'hui le Muse d'Art Moderne
de la Ville de Paris. Au cours des annes 1950-1960, tandis que l'urbanisme
vertical triomphait, des immeubles d'quipements et des bureaux, comme la
Maison de la Radio* furent construits. partir de 1970, le temps tait aux
Grands Projets, dont r re dbuta avec le centre culturel Georges-
Pompidou*, en 1971 ; l'uvre de Renzo Piano et Richard Rogers souleva
une vive polmique. Le march de Rungis cr, tous les commerants quit-
trent les Halles de Paris en 1969, sur lesquelles on construisit un vaste cen-
tre d'activits : le Forum des Halles. Sous les deux septennats de Franois
Mitterrand, eurent lieu de nombreux travaux, comme la construction de
l'Institut du Monde Arabe*, le parc de la Villette* l'emplacement des
anciens abattoirs, la gare d'Orsay* transforme en muse ddi l'art du
XIXe sicle, et 1'Opra Bastille* inaugur en 1989. Franois Mitterrand fait
galement amnager le Grand Louvre*, dont la pyramide de Pei fit scandale,
pour en faire le plus grand muse du monde, et la Bibliothque Nationale de
France* qui porte aujourd'hui son nom. Citons enfin le quartier de la Dfense
dont le ramnagement avait t dcid en 1955 et dont l'arche est aujourd'-
hui le symbole.
37
XVIIe sicle, le cardinal Egon de Frstenberg, abb, y ajouta des communs
dont la cour constitue l'actuelle place Frstenberg.
C'est sur cette place, au numro 6, que Delacroix installa son atelier la
fin de sa vie. C'est aujourd'hui un muse qui lui est tout naturellement
ddi.
Htel d'Albret
31, rue des Francs-Bourgeois
Ce pont fait partie de 1' ensemble urbain construit pour 1'Exposition univer-
selle de 1900, visant crer une perspective entre les Champs-lyses* et les
Invalides* (v. Grand Palais). Les ingnieurs Jean Rsal et Amde Alby,
pauls par les architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin, construisirent
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un pont avec une seule arche, rpondant un cahier des charges trs strict,
puisqu'il fallait voir la perspective prcdemment cite, tout en respectant les
jmpratifs de navigation fluviale. Ils s'entourrent d'une quipe de dix-sept
sculpteurs (parmi lesquels Jules Dalou, Emmanuel Frmiet, Georges
Rcipon, Laurent Marqueste ... ) qui uvrrent la dcoration des quatre
piliers encadrant chaque extrmit du pont (surmonts de groupes questres
en bronze), et aux motifs marins ornant le tablier.
Contemporain de la place des Vosges, 1'htel d'Al mras est l'un des der-
niers exemples de l'architecture de brique et de pierre. C'est surtout l'uvre
de Louis Mtzeau, clbre architecte du Roi, qui sut tirer parti de l' troites-
se du terrain que Pierre d' Almras, conseiller et secrtaire du Roi, lui avait
demand de btir en 1611. En 1655, Louis Betauld acquiert 1'htel qu'il
modifie largement, puis, en 1719, c'est au tour de Robert Langlois de La
Fortelle d'en devenir propritaire.
Jean-Baptiste Amelot de Bisseuil avait hrit cet htel de son pre et dci-
da de procder une grande rnovation qu'il confia Pierre Cottard, de 1657
1660. La principale particularit de ses transformations rside dans la cra-
tion de deux cours successives dont la plus" luxueuse" et la plus grande est,
curieusement, la deuxime. Le portail est orn de sculptures reprsentant
deux Renomms et, au revers, Remus et Romulus, uvres de Thomas
Regnaudin.
Il est probable que cet htel ait servi de rsidence aux ambassadeurs de
Hollande, mme si ce n'est pas attest.
L'htel tire son nom de Michel Amelot de Gournay, diplomate qui 1'ache-
ta en 1713 1'architecte de l'difice ( 1712) : Germain Boffrand. L' originalit
de cet htel rside dans la forme ovale de sa cour d' honneur qui permit
Boffrand de tirer parti au maximum de l'exigut du terrain.
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Ancien American Center
51 , rue de Bercy
Arc de Triomphe
Place Charles-de-Gaulle
40
L'Arc de triomphe de l'toile,
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baron Haussmann dote la place d'htels dits" des Marchaux" mais, surtout,
sept nouvelles avenues partant de la place, portant ainsi leur nombre douze.
Au lendemain de la premire guerre mondiale, c'est sous l'Arc de
Triomphe que l'on place la tombe du soldat inconnu, symbolis par la
Flamme du Souvenir qui brle depuis le 11 novembre 1923.
Arnes de Lutce
6, rue des Arnes
Ce n'est qu'en 1869, lors du percement de la rue Monge, que cet difice fut
redcouvert. Oubli pendant de nombreux sicles, il dut encore attendre 1918
pour que ses vestiges soient enfin dgags et restaurs, une partie restant
encore sous les immeubles de la rue.
Contrairement ce que son nom semble indiquer, il s'agit en ralit d'un
Arsenal
1-3 , rue de Sully
Pour prparer la guerre d'Italie, Louis XII fait construire un arsenal pour
fondre des canons (1512). Mais c'est surtout en 1547, avec Henri Il, que le
slte acquiert sa vraie dimension :le roi achte de nouveaux terrains et moder-
nise les quipements existants. De 1715 1725, le nouveau grand Matre de
l'Artillerie, le duc du Maine, confie les travaux Germain Boffrand. En
1755, Marc-Antoine-Ren d'Argenson, marquis de Paulmy est nomm
Grand Matre ; c'est lui qui fait amnager la clbre bibliothque pour y
installer tous les livres qu'il avait acquis. Le comte d'Artois rachte la biblio-
thque qu'il enrichit en 1785. En 1788, l'Arsenal est supprim par dit et en
1797, un dcret cre la bibliothque nationale de 1' Arsenal. En 1807, une par-
tie des btiments est rase par le percement du boulevard Sully.
Tout proche se dresse le pavillon de l'Arsenal, lev en 1878 et rachet en
1988 par la Ville de Paris pour y organiser des expositions relatives 1' ar-
chitecture.
42
Muse national des Arts Africains et ocaniens
293, avenue Dausmenil
43
fut fond par Henri Ier. Il fallut six ans pour construire l'glise, et c'est par-
tir de 1079 que la collgiale fut administre par les moines- clunisiens, en
devenant un des centres les plus importants au cours des deux sicles qui sui-
virent. C'est de cette poque " faste " que datent 1' glise et le rfectoire.
De l'glise, il subsiste aujourd'hui les deux premiers tages de la tour roma-
ne du XIIe sicle ; le chur qui constitue (toujours au XIIe sicle), un des
tout premiers exemples de 1' architecture gothique ; la nef datant du XIIIe si-
cle pour ressentiel. La faade, quant el-le est une construction du XVIIIe
sicle.
Le rfectoire, traditionnellement attribu Pierre de Montreuil, date du
XIIIe sicle. Remarquable, entre autres par ses dimensions, ce btiment est
aujourd'hui occup par la bibliothque du conservatoire National des Arts et
Mtiers.
Le XVIIIe sicle fut marqu par la construction de nombreux immeubles et
en 1791, le prieur fut supprim. C'est en 1794 que la Convention cra le
Conservatoire que les architectes Lon Vaudoyer et Gabriel Ancelet ne ces-
srent d'agrandir dans la deuxime moiti du XIXe sicle. l'intrieur de
ces btiments se trouve le Muse national des Techniques, consacr l'his-
toire de ces dernires.
45
quation avec sa culture humaniste et ses ambitions politiques : il est un des
signataires du trait de Westphalie (1648), mettant fin la guerre de Trente
Ans. Il en confie les travaux Pierre Le Muet partir de 1642. Ceux-ci n'-
taient vraisemblablement pas achevs sa mort, et Paul de Beauvilliers, duc
de Saint-Aignan dcide de restaurer et de remanier le monument, 1691
1693.
L'difice est mis sous squestre en 1792, et hberge commerces et diverses
industries ... Commence une lente dtrioration et dfiguration, jusqu' son
rachat par la ville en 1964. Ce n'est que rcemment que l'on dcida d'y
installer le muse d'Art et d'Histoire du Judasme.
Htel d'Aumont
7, rue de Jouy
Opra Bastille
Place de la Bastille
Place de la Bastille
4-11-12mes arrs.
47
de dfendre la ville et de favoriser ventuellement une retraite de l'htel
Saint-Pol au chteau de Vincennes (le protgeant ainsi des Parisiens). Une
porte permettait de rentrer dans la vlle. Ce n'est que sous le rgne de Louis
XI que la forteresse fut transforme en prison, symbole d'oppression dtruit
le 14 juillet 1789 et dont les pierres furent dmontes une une.
Sous Napolon, il fut dcid d'orner la nouvelle place d'une fontaine
monumentale, dans le cadre des travaux des canaux de l'Ourcq et Saint-
Martin*. La construction de celle-ci, en fonne d' l-
phant, est confie Jacques Cellerier et Jean-Antoine
Al avoine qui posrent la premire pierre en 1808. En
attendant, un lphant en pltre est plac sur le socle ; il
y restera jusqu'en 1846, le changement de rgime en
1815, mettant un terme au projet.
Louis-Philippe, devenu roi en 1830, dsire commmo-
rer les journes de juillet 1830 surnommes les Trois
Glorieuses. Jean-Antoine Alavoine, dsormais seul, pro-
pose alors d'riger la colonne juste au-dessus de la
vote du canal Saint-Martin. Son successeur (i1 meurt
48
Colonne de Juillet.
49
en 1834), Joseph-Louis Duc, achve son uvre en la transformant quelque
peu. La colonne est divise en trois parties symbolisant les trois journes
de juillet 1830, sur lesquelles sont gravs les noms de 504 combattants
tombs cette rvolution. son sommet, le Gnie de la Libert est l'uv-
re de Augustin-Alexandre Dumont ~ il tient dans sa main gauche la chane
rompue du despotisme et, dans la droite, la flamme de la civilisation.
Le monument est inaugur par Louis-Philippe le 28 juillet 1840. C'est
cette occasion que l'on y place les restes des combattants de la rvolution de
1830. Ceux de 1848 les y rejoindront sous la Deuxime RpubJique .
Beaubourg: v. Georges-Pompidou
Htel de Beauvais
68, rue Franois-Miron
50
Htel Benoist de Saint-Pau lie
30, Faubourg-Poissonnire
Benoist de Saint-Paulle tait un des spculateurs qui ont loti le quartier, rai-
son pour laquelle il revendit cet htel construit par Samson-Nicolas Lenoir
dit le Romain, en 1776, trois ans seulement aprs sa construction.
Htel de Berlize
Auberge de 1'Aigle d'or
41 , rue du Temple
Guichard Faure fait construire cet htel au dbut des annes 1580, sur deux
terrains ouverts sur la rue Pierre-au-Lard. Son fils. Nicolas Faure, sieur de
Berlize en hrite en 1636 et achte un nouveau terrain mitoyen donnant sur
la rue du Temple en 1640. Ds lors s'opre un retournement du plan : la nou-
velle entre se fait sur la rue du Temple, l'ancien jardin devient cour d'hon-
neur, l'ancienne cour devient un petit jardin et une nouvelle aile est cons-
truite.
Au XIXe sicle, l'htel devient une auberge. Aujourd'hui, une partie est
occupe par le Caf de la Gare.
51
L'originalit du site es[ de prsenter au sein de son propre dcor des vesti-
ges de monuments divers comme l'avant-corps central du chteau d'Anet
(sur la faade de l'ancienne chapelJe), ou des lments sculpts de J'hte] Le
Gendre (dans les arcades face la chapelle).
Parc de Bercy
Quai de Bercy
52
Lors de son second Septennat, Franois Mitterrand 1ana un concours inter-
national dont Dominique Perrault sortit vainqueur. Il construisit sur le site de
1
Tolbiac, partir de 1989, quatre tours en querre entre lesquelles S organise,
en sous-soi, un grand patio l'abondante vgtation. Les salles de lectures se
trouvent sur les deux niveaux du grand " socle ", autour du patio, tandis que
les tours abritent les bureaux et les magasins livres. Celle que l'on appelle
aussi la ,. Trs Grande Bibliothque fut inaugure en 1995.
h
Bon March
22-36, rue de Svres ; rues Ve1peau et de Babylone
C'~st en 1852 qu~Aristide Boucicaut fonda son magasin rangle des fiiCS
de Svres et de la rue du Bac. Rinvestissant chaque fois ses bnfices dans
de nouveaux btiments voisins, son commerce devint rapidement l'archty-
pe du grand magasin parisien. De 1869 1872, c'est Alexandre Laplanche
qui construit l'difice en pierre, charpent de bois, puis, de 1872 1874, c~est
au tour de Louis-Charles Boileau d'agrandir les lieux, ne lsinant pas sur le
fer, comme en tmoigne la charpente qu'ils confirent Gustave Eiffel, pour
1'extension sur la rue de Svres de 1879 1887. date de rachvement des tra-
vaux. Cette demire partie tait dote d'un escalier monumental dmoli pen-
dant les travaux de modernisation effectus entre 1987 et1991. Enfin, le nou-
veau magasin, au n 36 de la rue de Svres, est l'uvre d'Hippolyte Boileau
(} 920-1923).
Palais-Bourbon
Assemble Nationale
126-128~ rue de l'Universit et 29-35, quai d'Orsay
53
Palais Bourbon
confis en 1722 l'italien Giardini qui est remplac sa mort par Pierre
Cai11eteau dit Lassurance (1722-1724), puis Jean Aubert et Jacques V
Gabriel qui les achvent en 1730. En 1754, le roi rachte 1'htel qui est vendu
en 1764 au prince de Cond qui lui joint l'htel de Lassay* tout proche et
apporte de nombreuses modifications, comme J'allongement des deux ailes
et la construction de la faade colonnades.
L'htel devient bien national en 1795 et l'on confie Jacques Gisors et
Emmanuel-Chrubin Lecomte le soin de construire la grande salle de sance
semi-circulaire: la salle des Cinq-Cents. En 1806, Bernard Poyet succde
Gisors pour travailler la faade sur le quai : entre temps,la Madeleine avait
t construite et il s'agit de corriger le biais qui jurait dans la symtrie cre
par le pont de la Concorde, tout en gardant les sculptures d'origine (le fron-
ton tant Lui remplac).~
partir de 1828, Jules de Joly construit une nouvelle salle des sances
(l'actuelle de l'Assemble Nationale) et fait rnover les dcors intrieurs,
notamment par Eugne Delacroix (salon Delacroix partir de 1833 et biblio-
thque partir de 1838) et Horace Vernet (salle des Pas Perdus de 1838
1847).
Muse Bourdelle
14-16, rue Antoine-Bourde Ile
Palais de la Bourse
Place de la Bourse
55
Palais de la Bourse
En 1851-1852 quatre statues allgoriques viennent marquer les entres ;
elles reprsentent le Commerce, la Justice, l'Agriculture et l'Industrie.
Devenu trop troit, il fallut agrandir l'difice de 1902 1907. Jean-
Baptiste-Frdric Cave] fit rajouter deux ailes qui sont l'origine de ce plan
en forme de croix grecque ceinture de colonnes.
Htel de Brienne
Ministre de la Dfense
14, rue Saint-Dominique
Le parc prend place dans un site jusque-l occup par une ancienne carri-
re de gypse ainsi que des dcharges publiques. En 1863, le baron Haussmann
charge les ingnieurs Adolphe Alphand et Darcel de transformer le tout en un
parc. Les deux hommes utilisent les accidents du terrain pour crer un parc
pittoresque trs vallonn. Gabriel Davioud fut l'origine des constructions
de plusieurs btiments dont le belvdre en forme de petit temple situ plus
de trente mtres de haut ; on y accde par deux ponts dont 1'un, en brique, est
surnomm le pont des Suicids. Le parc des Buttes-Chaumont fut inaugur
pour 1' Exposition uni verse lie de 1867.
Caisse des dpts et consignations
1-3, quai Anatole France ; 2-4, rue du Bac ; 52~56, rue de Lille
C'est la caisse des dpts qui fit agrandir et restaurer des htels du XVIIIe
sicle, incendis lors de la Commune (1871). De ces htels, difis par
Robert de Cotte, il ne reste aujourd'hui que le fronton reprsentant Minerve
protgeant l'architecture et la sculpture. La reconstruction de la fin du XIXe
sicle ou du dbut du XXe sicle est attribue soit Eudes, soit Pierre-Flix
Julien, sans que rien ne permette de trancher (on peut seulement dire que l'ar-
chitecte a respect le style Louis XV). Les amnagements rcents de Pierre
Riboulet ont dgag des cours intrieures ; dans celle du n 3 du quai Anatole
France, se trouve une sculpture que Dubuffet avait ralis en 1988 (et conue
en 1972): Rsda.
Muse Carnavalet
23, rue de Svign
58
tel qui n'appartenait plus la famille Kemevenoy est vendu Claude
Boyslesve, intendant des finances. Ce dernier s'adresse Franois Mansart
pour la ralisation de nouveaux travaux. Dans l'entourage de Fouquet,
Boyslesve est arrt, et son htel est saisi en 1662. Parmi les occupants sui-
vants, citons Madame de Svign qui y logea de 1677 1696.
En 1866, la Ville de Paris dcide d'installer ses collections historiques dans
l'htel qu'elle acquiert pour la circonstance. Ds lors, dbutent de nombreu-
ses transformations tendant redonner (en vain ?) au btiment l'aspect qu'il
devait avoir au XVIe sicle. On en profite pour remonter dans l'enceinte du
muse trois vestiges : l'arc de Nazareth (provenant du palais de justice), la
faade du bureau des marchands drapiers (leve en 1660 rue des
Dchargeurs), et le pavillon de l'htel Desmarets (construit vers 1710 rue
Saint-Augustin). Le muse s'agrandit encore en 1907, mais surtout en 1989,
en s'tendant sur l'htel Le Peletier de Saint-Fargeau*.
C'est une partie de l'me de la capitale qui s'y trouve aujourd'hui expose:
de la Prhistoire nos jours., tableaux, gravures, sculptures, meubles et divers
objets d'art permettent aux visiteurs de traverser les poques.
L'arc de Triomphe du Carro use) fut difi de 1806 1808 pour commmo-
rer les victoires napoloniennes de 1805. L'empereur en confia l'ouvrage
Pierre Fontaine et Charles Percier qui s'inspirrent de 1' arc de Septime
Svre. L'arc servait l'origine, d'entre monumentale au palais des
Tuileries* incendi pendant la Commune et jamais reconstruit.
son sommet fut plac un quadrige
de bmnz qu le rme nu pol .~ -
niennes a aient rapport de
en L e. Quand le
Autrich iens. oc _uprenl
Pari , en 1 15, i ~ rendi -
rcnl 1 ur bi n aux
Vnitien . En 1827 Ull"Ie
copie des che a.ux de
Sainl- arc. tiran ~ un har
de in par p. :rc i r f ut de
nou eau pla au o mmet.
de Parc .
Le quadrige d JrOlll1. de
rare du BITOIJ~">el
59
L'arc du Carrousel.
60
Bas-reliefs de l'arc du Carrousel :
Ci-dessus: Capitulation d'Ulm, le 20 octobre 1805, par Cartelier.
Ci -dessous : Entre de Napolon Vienne, le l3 novembre 1805. par de Seine.
61
Fondation Cartier
261 , boulevard Raspail
Place de Catalogne
14me arr.
Muse Cernuschi
7, avenue Vlasquez
Palais de Chaillot
Place du Trocadro
62
L'ancien palais du Trocadro
64
monumentales de la France entire. Le Thtre national de Chaillot, jadis
dirig par Jean Vilar, est l'hritier du Thtre National Populaire cr par
Firmin Gnier en 1920.
Dans la seconde aile, le Muse de l'Homme a accueilli les rserves ethno-
logiques qui se trouvaient dans la partie centrale du palais. Il fut rejoint en
1943 par le Muse de la Marine, autrefois au Louvre, retrace l'histoire mari-
time du XVIIe sicle nos jours.
Htel de Chlon-Luxembourg
26, rue Geoffroy-l' Asnier
Champs-lyses
Sme arr.
65
Les Champs-lyses
66
tion de ce thtre dont la ralisation avait initialement t confie Henry
Van de Velde. Gabriel Astruc, initiateur du projet, soucieux d'en faire un
btiment luxueux, confia les dcors intrieurs des artistes de renom tel le
sculpteur Antoine Bourde11e ou les peintres Maurice Denis et douard
Vuillard. La cration de ce thtre marque le dbut des Ballets Russes Paris.
Chapelle expiatoire
Square Louis XVI, rue Pasquier et rue d'Anjou
La Chapelle expiatoire
67
au fond de laquelle s'lve la chapelle. Dans celle-ci se trouvent deux sta-
tues reprsentant le roi et la reine, respectivement dues Franois-Joseph
Bosio et Jean-Pierre Cortot. Il faut noter que le cadre actuel n'est pas celui
d'origine, puisque, au lieu du square, une grande alle menait la chapelle.
Stade Charlty
83, boulevard Kellerman
Place du Chtelet
1er-4me arrs.
. droil : La plae du
CMire-1 t .ul x ~ x ...,i d .
68
1807. Le prolongement de la rue de Rivoli (vers l'Htel de Ville), entre 1851
et 1856 et le percement du boulevard de Sbastopol, conduisirent un
agrandissement de la place. C'est cette occasion que Ja fontaine de la
Victoire (ou fontaine du Palmier) fut place sur un socle orn de sphinx.
Acadmie de chirurgie
5, rue de 1'cole-de-Mdecine
Cet htel appartecait la confrrie des chirurgiens, trs prsents dans la rue
et rivale des mdecins qui ne s'installrent en ces lieux qu'aprs la
Rvolution. Le premier amphithtre de Pacadmie royale de chirurgie fut
construit par Charles et Louis Joubert de 1691 1695. En 1775, les chirur-
giens dmnagent au numro 12 de la rue de 1'cole-de-Mdecine (v. facul-
t de mdecine) et c'est l'cole gratuite de dessin cre en 1765 par le pein-
tre Jean-Baptiste Bachelier qui investit les lieux. L'amphithtre fait mainte-
nant partie de l'institut des langues modernes.
70
Passage Choiseul
2me arr.
pm e Choiseu 1.
71
Le passage Choiseul fut construit de 1826 1827 par les architectes
Franois Mazois et Antoine Tavernier dans le cadre d'une importante opra
tion immobilire. Cette galerie a notamment t rendue clbre par l'voca-
tion qu'en fit Cline qui y avait vcu dans son enfance.
Cit universitaire
1-83, boulevard Jourdan
L'htel de Cluey.
72
Jnique de Nicolas Zahos (1932), Je paviHon suisse construit par Le
Corbusier (1933) ou la dernire construction en date : la rsidence Avicenne
de C. Parent architecte ( 1961).
Htel de Cluny
6, place Paul-Painlev
C'est en 1334 que les abbs de l'ordre de Cluny acquirent une maison cet
emplacement, mais c'est au cours de la seconde moiti du XVe sicle que fut
construit l'htel. C'est la premire fois Paris qu'un btiment si important
par la taille est construit d'un seul tenant: le corps de logis en forme de U est
ferm par un mur oblique impos par le trac de la rue. Les crneaux de ce
mur n'ont jamais eu de fonction militaire, mais uniquement dcorative.
Le btiment, abm par la Rvolution, est achet en 1832 par Alexandre Du
Sommerard, grand collectionneur d'art mdival. En 1843 l'Etat fait son
tour l'acquisition de l'htel et de ses collections mdivales. En 1844 le
muse est ouvert, alors qu'Albert Lenoir entreprend des transformations :
cration d'une nouvelle aile et d'un pavillon, ouvertures de portes sur la cour,
percement de fentres ..
Parmi les trsors du muse, on retrouve aujourd'hui les ttes des rois qui
avaient t tes de la galerie des rois de Notre-Dame, pendant la Rvolution,
puis retrouves en 1977, ainsi que les tapisseries clbres de la Dame la
Licorne, datant du XVe sicle et venant du chteau de Boussac, dans la Creuse.
Thermes de Cluny
Angle des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain
73
taurs au dbut du XIXe sicle.
Datant du Ile ou du dbut du Ille sicle, ils furent construits de pierre et de
brique, et devaient tre recouverts d'enduit. Attribus tort l'empereur
Julien, on estime plutt que la corporation des nautes (bateliers) de Paris en
est l'origine : en effet quatre consoles en forme de proue de navire ont t
conserves dans le Frigidarium (bains froids). Non loin, sont galement visi-
bles les vestiges du tepidarium (bains tides individuels) et du caldarium
(bains chauds). Le tout bnficiait d'un systme de chauffage par le sol et le
sous-sol (les hypocaustes), et d'un systme d'coulement des eaux uses.
Le pilier des Nantes, dont il reste cinq blocs situs dans le frigidarium, fut
retrouv sous le chur de Notre-Dame, en 1711 . Il mentionne le nom des
habitants de la cit et reprsente quelques divinits romaines et gauloises.
Passage Colbert
2me arr.
Bourse de Commerce
2, rue de Viarmes
74
;., -
Ln B.ouliSC
de cormmcrce. .:--
-:::-=!..~-=-- ..:........-~!--
.-==~-..: - --.:- -- -
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----
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_.... - .
Catherine de Mdicis, par Bullant : l'htel de la Reine-Mre bientt connu
sous le nom d'htel de Soissons aprs son rachat en 1604 par le comte de
Soissons. Il n'en reste aujourd'hui que la colonne astronomique de style
dorique.
La deuxime moiti du XVIIIe sicle, Paris, est domine par un souci
d'hygine, illustr par la multiplication des marchs, comme celui d'Aligre
au faubourg Saint-Antoine ou le march Sainte-Catherine dans le Marais.
C'est dans ce contexte que, en 1763, fut dcid de remplacer l'htel de
Soissons par une halle au bl. Les travaux confis Camus de Mzires
eurent lieu de 1765 1768.
La cour circulaire fut abrite par une premire coupole en bois (1782-1783),
remplace en 1809 par une coupole en fer recouverte de feuilles de cuivre,
uvre de Franois-Joseph Blanger qui en fit un monument d'avant-garde. En
1838, les feuilles de cuivre furent nanmoins remplaces par des vitres.
En 1885, le btiment avait chang de fonctions, puisque, sous la direction
d'Henri Blondel, il fut transform en bourse de commerce. C'est le btiment
76
que nous pouvons voir de nos jours.
Juste ses cts, s'lve a colonne-observatoire de Ruggieri, dernier vestige
de 1'htel de Soissons.
Conciergerie
1er arr.
L'difice tire son nom du concierge du Palais, sous 1'autorit duquel tait
plac les btiments du roi.
Il s'agit d'une partie de ce qu'il reste (avec la Sainte-Chapelle) de rancien
Palais royal dsir par saint Louis. Les Mrovingiens occupaient vraisem-
blablement dj Je site construit J'poque gallo-romaine, mais aucun des
btiments antrieurs au rgne de saint Louis ne subsiste. Au XIIIe sicle,
Paris est dj une ville prpondrante du royaume, mais le Palais a plus une
valeur symbolique - puis juridique - que rsidentielle, le roi sjournant
volontiers Fontainebleau ou Vincennes, le Louvre* n'tant l'poque
qu'un chteau fort inconfortable. la fin du sicle, Philippe Je Bel fait cons-
truire le corps du btiment visible de nos jours
avec la salle des Gens d'armes et la salle des
Gardes, toutes deux de formes gothiques et
entoures par les tours d'Argent et Csar.
C'est sous son rgne, en 1313, qu'eut lieu l'i-
nauguration du nouveau palais. Enfin, au
milieu du XIVe sicle, Jean le Bon fait cons-
truire les cuisines (communment dites de
saint Louis) et la tour de l'Horloge qui ne prit
toutefois ce nom que sous le rgne de Charles
V lorsque celui-ci dota le btiment d'une hor-
loge publique en 1371.
Aprs les meutes d'tienne Marcel dans la
nuit du 22 fvrier 1358, les rois ne rsidrent
plus au Palais et, partir de 1417, c 'en est offi-
ciellement fini de son rle de rsidence royale
au profit d'une activit plus " administrative "
Pendant la Rvolution, la Conciergerie fit
usage de prison o passaient des dtenus avant
jugement et excution. Parmi les plus clbres
prisonniers y ayant sjourn on peut citer
Marie-Antoinette qui y resta du 2 aot au 16
octobre 1793, mais aussi Robespierre et Danton.
partir de 1851 , le monument est de nou-
veau transform afin d'y installer la Cour de
77
La Conciergerie.
cassation, la Cour d'appel et le tribunal civil. Joseph-Louis Duc et Honor
Daumet s'y attlent, construisant notamment les btiments entre les tours sur
le quai de 1'Horloge (1851-1853), la Cour de Cassation (1868) et le vestibu-
le Harlay (1 874). Enfin, de 1911 1913, Albert Tournaire difie la faade sur
le quai des Orfvres.
Place de la Concorde
8me arr.
C'est pour lever une statue questre la gloire de Louis XV que 1'on dci-
de de la ra1isation d'une place royale. En 1755, Jacques-Ange Gabriel est
charg du projet, aprs qu'un concours d'ides fut lanc. La statue, sur
laquelle travaillrent Edme Bouchardon puis Jean-Baptiste Pigalle, est inau-
gure le 23 fvrier 1763. Quant )a place, traverse par deux axes et large-
ment ouverte (contrairement aux autres places royales), elle est acheve en
1772. l'origine, une enceinte borde de fosss entourait la statue .
Jacques-Ange Gabriel est galement 1'auteur de deux palais jouxtant la
place. De 1766 1775, il travailla sur les faades colonnades, dont Je style
L'rect1on de l'oblisque de Louxor, place de la Concorde, en 1836.
79
La place de la Conorde.
rappelle celui de Perrault au Louvre. Aujourd'hui sc trouvent. ici l'htel
Crillon, l'Automobile Club de France, l'tat-major de la Marine nationale et
rambassade du ChilL Les groupes de chevaux ornant l'entre des Champs-
lyses et celle des Tuileries, sont dus respectivement Guillaume II Coustou
et Antoine Coysevox ; chacun sc trouvait l'origine au chteau de Marly.
la Rvolution, la guillotine remplace la statue de Louis XV et exerce sa
lame sur un mil1ier d'hommes et de femmes dont Louis XVI, Marie-
Antoinette, Danton et Robespierre. C'est pour oublier cela que l'on renom-
me la place Louis XV sous le Directoire (1795) : elle devient p!ace de la
Concorde.
La place doit son aspect actuel l'architecte Jacques-Ignace Hittorf qui dut
la rorganiser en vue de l'rection de l'oblisque provenant du palais de
Ramss Ill Thbes, que le vice~roi d'gypte, Mehemet-Ali, avait offert au
roi Louis-Philippe. Hittorf tablit de chaque ct de l'oblisque une fontaine
monumentale. et orne les gurites de Gabriel de huit statues allgoriques
reprsentant les vilfes franaises (Nantes, Bordeaux, Marsefne, Lyon,
Strashourg1 Lille, Rouen et Brest).
Pont de la Concorde
7me-8me arrs.
81
Le pont de la Concorde et le Palais Bourbon.
C'est saint Louis qui fonda ce couvent promis un grand avenir dans l'his-
toire religieuse de la France. Pendant longtemps en effet, les religieux francis-
cains devaient y passer tt ou tard afin d'acqurir ou de complter leur forma-
tion thologique. Sa rputation fut telle que des moines de 1'Europe entire y
furent accueillis. Il n'en reste aujourd'hui que les btiments du rfectoire com-
poss d'un rez-de-chausse o tait situ le rfectoire proprement dit, d'un pre-
mier tage o se trouvaient les dortoirs des novices et, enfin, des combles.
82
Aprs la Rvolution, Camille Desmoulins fonda en ses murs le club des
CordelieDS qui se runissait dans une salle aujourd'hui dtruite.
83
Place Dauphine
1er arr.
Arche de la Dfense
Quartier de la Dfense
84
Place Denfert-Rochereau
14me arr.
Le plan circulaire de la place est l'uvre de Nicolas Ledoux qui dressa 1es
deux pavillons d'octroi du mur des Fermiers gnraux (voir place de 1a
Nation*) en 1784-1787. cette poque, la place s' appelait place d'Enfer et
sa barrire percevait les taxes sur la route d'Orlans.
Ce n'est pourtant pas de cet ancien patronyme qu il faut tirer l'origine de
son nom actuel mais du colonel Denfert-Rochereau, chef des dfenseurs de
Belfort en 1870. La place fut rebaptise en 1879, un an avant de recevoir le
lion dit de Belfort, uvre d'Auguste Bartholdi et rplique de la statue monu-
mentale du mme artiste Belfort, commmorant la rsistance face la
Prusse.
Dans ]e pavillon l'est, se trouve l'entre des Catacombes. En effet, les
anciennes carrires ayant servi la construction de la capitale, abritent les
ossements exhums des cimetires infra muras depuis la dcision de leur
r .~?!~ r.atac.omhes .
85
suppression (c'est notamment le cas du cimetire des Saints-Innocents), de
1786 1814. Ce lieu est ouvert au public depuis sa cration, sous le Premier
Empire.
C'est pour Mdric de Donon, contrleur gnral des btiments du Roi, que
cet htel fut construit dans le dernier quart du XVIe sicle. Si l'on ne connat
pas le nom de l'architecte qui furent confis les travaux, nombre d'histo-
riens avancent le nom de Jean Bullant qui aurait t inspir par le style de
Philibert de l'Orme.
Au XVHe sicle, furent rajouts l'actuel htiment donnant sur la n1c
Elzvir. ainsi que les ailes arcades sur la cour.
En 1975i la Ville de Paris f<tit l'acquisition du btiment, avant de le restau-
rer au dbut des annes 1980. C'est en 1986 que l'on dcida d'y transfrer
les collections (essentiellement des uvres du XVIIIe sicle) rassembles
par Ernest Cognac et son pouse Louise 1ay.
E
cole militaire
Avenue de la Motte-Piquet
87
1764 et rarchitecte doit revoir ses plans la baisse. partir de 1780, c'est
tienne-Louis Boull qui prend en charge le chantier qui est achev en 1788
par son successeur Alexandre-Thodore Brongniard. Mais cette mme anne ,
une nouvelle fois pour des raisons financires, l'cole est ferme et cde
la Ville de Paris. Retrouvant sous Napolon 1er une vocation militaire, elle
est agrandie sous le rgne de son neveu Napolon III et abrite sous la Ille
Rpublique (1876) l'cole militaire suprieure (devenue en 1880 cole
suprieure de guerre).
Bonaparte, qui en sortit en 1786, fut un des pensionnaires les plus clbres.
Tour Eiffel
Champ-de-Mars
Palais de .J'lyse
"
Htel d'Evreux
55-557, rue du Faubourg Saint-Honor
Gare de l'Est
Place du 8 mai 1945
90
Le palais de l'lyse
Fondation Eugne-Napolon
254, rue du Faubourg Sant-Antoine
L'impratrice Eugnie utilisa l'argent offert par la Ville de Paris pour son
mariage, la construction d'un centre accueillant les orphelines et les jeunes
filles pauvres. Cette institution avait pour mission de leur offrir une forma-
tion professionnelle. Les travaux furent confis Jacques-Ignace Hittorff qui
les effectua de 1853 1857.
93
Collge de France
11, place Marcelin~Berthelot
Galeries Lafayette
38-46, boulevard Haussmann
Les Galeries Lafayette font partie des grands magasins " historiques " de la
capitale, mme si elles ne sont pas le plus ancien. Les Magasins runis (place
95
de la Rpublique) existaient depuis 1866, le Bon March* depuis 1869 et le
Printemps* depuis 1881, pour ne citer qu'eux.
Leur histoire commence pourtant en 1895 quand Alphonse Kahn et
Thophile Bader crent leur premier magasin, rue Lafayette. En 1899, 1e
magasin s'agrandit en atteignant les boulevards, mais c'est surtout en
1906-1907, quand Bader confie la construction Georges Chdanne sur
le boulevard Haussmann, que la grande histoire commence. En 1910-
1912, c'est au tour de Ferdinand Chan ut d'agrandir 1' difice, en gagnant
en profondeur et en construisant la clbre grande coupole vitre. C'est
galement lui qui en 1926 exploite une ide neuve et cre les vitrines du
rez-de-chausse, spectacle ds lors trs pris. En 1932-1936, Pierre
Patout construit quelques faades pour relier les btiments jusqu' la rue
de Provence. Enfin, en 1960, on surlve le btiment construit par
Chedanne.
Moulin de la Galette
77, rue Lepic
Muse Galliera
10, avenue Pierre-Premier-de-Serbie
96
Centre Georges-Pompidou
Place Georges-Pompidou
Hpital Georges-Pompidou
Rue Leblanc, XVe arr.
97
Place sous la direction de Charles Le Brun, puis de Pierre Mignard, la
Manufacture joua un rle dterminant au cours des XVIIe et XVIIIe sicles.
En 1826, la manufacture de la Savonnerie, fonde en 1604 et longtemps
installe Chaillot, rejoint les btiments auxquels se greffe galement en
1940 la manufacture de Beauvais, cre en 1664. De nos jours, la
Manufacture continue son activit dont la production est rserve l'Etat.
Ses btiments sont nanmoins ouverts au public.
Grand Palais
Avenue Winston Churchill
Htel de Gungaud
60, rue des Archives
98
La manutacture des Uobehns
Muse Gustave .. Moreau
14, rue de La-Rochefoucauld
101
dernier tant dmont puis remont Nogent-sur-Marne. Ces Halles furent
longtemps remplaces par un" trou" objet de vives polmiques.
la place, furent construits le Forum des Ha11es de Claude Vasconi et Georges
Pencrac 'h ( 1979) ; 1' espace Pierre Lescot construit par Jean Willerval en 1982 ;
les quipements publics souterrains autour de la place carre de Jean Chmtov
(1985) ; le jardin de Claude et Franois-Xavier Lalanne (1987).
En fvrier 2003, le maire de Paris Bertrand Delano lance un projet pour
ramnager cet ensemble qui a mal vieilli.
Htel d 'Hallwyll
28, rue Michel-le-Comte
Muse Hbert
85, rue du Cherche-Midi
Lyce Henri IV
23, rue Clovis
102
Htel dit d'Hercule
5-7, rue des Grands-Augustins
On connat assez mal l'histoire de cet htel. Le nom mme est issu de la
dcoration de 1'htel prcdent. Construit la fin du XVIe sicle ou au
dbut du XVIIe sicle, il est certainement mettre au crdit d'Antoine
Duprat qui fut prvt de Paris de 1553 1592, avant que le btiment soit
englob dans un ensemble formant l'htel de Nemours. Pablo Picasso y
sjourna de 1936 1955 ; c'est ici qu'il peignit Guernica, l'anne mme de
son installation.
103
L'htel de Guise.
1' origine de la vaste cour d ~honneur horde d'un pristyle donnant sur la rue
des Francs-Bourgeois. Le portail d'entre fut amnag en arc de cercle pour
faciliter l'accs des carrosses dans les voies troites. Au fond de cette cour
d'honneur, la faade doubles colonnes de l'htel proprement dit tait, l'o-
rigine, surmonte de statues reprsentant les Quatre Saisons, dues Robert
Le Lorrain (au niveau du premier tage). Tomb en disgrce, Delamair dut
cder sa place Germain Boffrand qui s, occupa notamment de la dcoration
intrieure.
104
En 1808, l'htel devient le sige des Archives nationales avant d'tre am-
nag en muse ddi 1'histoire de France.
Cirque d'Hiver
110, rue Amelot
Louis Dejean s'tait fait construire pour sa troupe, un cirque d't sur les
Champs-lyses, mais celui-ci, trop loign, ne pouvait servir toute l'an~
ne. C'est pour cette raison qu'il fit appel au mme architecte, Jacques~
Ignace Hittorff, pour construire un cirque d'Hiver proche des boulevards
trs frquents. Les travaux s'talrent sur moins de huit mois et furent
achevs en dcembre 1852, une semaine aprs le coup d'tat de Napolon
III dont il prit le nom (le cirque d't devenant cirque de l'Impratrice).
Hittorff, fidle ses ides sur la polychromie en architecture, dcora la
faade de deux frises colores. L'entre du btiment est flanque de deux
statues questres rappelant la vocation du btiment ; la premire est de
James Pradier (l'Amazone), la seconde est de Francisque Duret et
Astyanax-Scvola Bosio (le Guerrier).
Le Cirque d'Hiver.
105
Htel de Ville
Place de 1'Htel-de-Ville
106
Parmi les artistes ayant uvr la dcoration intrieure, citons, Puvis de
Chavannes, Henri Gervex, Lon Bonnat, Lon Glaize et Fernand Cormon.
Htel-Dieu
1, place du Parvis-Notre-Dame
L'Htel-Dieu.
108
Les mdecins hyginistes de l'poque semblaient nanmoins mcontents
du rsultat des travaux, critiquant notamment l'exigut des cours et le nom-
bre de niveaux selon eux trop important. Ces mdecins obtinrent gain de
cause et l'on supprima l'tage suprieur. L'inauguration put avoir lieu en
1877.
1
Fontaine Igor~Stravinski
Place Igor-Stravinski
C'est en 1927 que Paul Bigot ralisa cet trange btiment, allant contre tous
les courants de l'architecture moderne et s'inspirant au contraire de l'art
110
La fontaine des Innocents et les Halles de Baltard.
Institut de France
Collge des Quatre Nations
21, quia de Conti
C'est dans son testament que ]e cardinal Mazarin fonde le co1lge des
Quatre Nations, destin accueillir une soixantaine de gentilshommes origi-
naires des Nations rattaches la France par les traits de Westphalie ( 1648)
et des Pyrnes (1659) :Alsace, Artois, Pignerol et Roussillon. Louis Le Vau
est charg d'excuter les travaux dans l'axe de la cour carre du Louvre en
vis--vis des appartements de Louis XIV sur lesquels il travaillait dj. Ses
plans sont accepts en 1662 et les travaux dbutent l'anne suivante. sa
mort (1670) le gros uvre est achev, mais son successeur, Franois II
111
--
N
L"Institut de France
d'Orbay, fait face des difficults financires. Il faut attendre 1688 pour que
le collge ouvre ses portes. Entre temps, en 1684, le tombeau de Mazarin
avait t install dans la chapelle (dplac pendant la Rvolution il prendra
place dans le vestibule de cette chape1le en 1962).
Au centre, sur la faade ct Seine, la chapelle dme domine deux ailes
en quart de cercles terminant par deux pavillons carrs o se trouvait la
fameuse bibliothque Mazarine. l'arrire taient placs les classes, la salle
des actes, les rfectoires en rez-de-chausse et les appartements des lves
boursiers 1'tage.
Ferm pendant la Rvolution, l'htel est affect en 1805 l'Institut de
France que la Convention avait fond en 1795. La Chapelle est alors trans-
forme en salle des sances par Charles Vaudoyer.
Louis XIV, en 1674, par un dit, consacra la fondation de l'htel royal des
Invalides, afin de loger les soldats mutils ou trop gs pour reprendre une
place dans la socit.
C'est Libral Bruant qu'tait chu le projet dont la premire partie (
l'est) fut excute de 1671 1674. En 1676, Jules Hardouin-Mansart lui suc-
cda tout en respectant ses plans (sauf en ce qui concerne l'glise) et mena
leur tetme (1678) les travaux. Les lucarnes de la faade gigantesque (195 m)
sont dcores de motifs guerriers tous diffrents . Il s'agissait l des btiments
rservs l'administration. son centre, un portail monumental, dcor
d'une statue questre de Louis XIV (due r origine Guillaume Coustou),
permet d'accder la cour royale de chaque ct de laquelle se trouvaient
rfectoires et infirmeries. Les soldats vivaient eux, dans des btiments
annexes.
113
Le dme des Invalides
114
Muse Jacquemart-Andr
158, boulevard Haussmann
Tour de Jean-Sans-Peur
20, rue Etienne-Marcel
116
Le Jardin des Plante
La tour de Jean-Sans-Peur.
118
construire la fameuse tour, cense le protger en cas de vengeance. Cela ne
l'empcha pas de se faire lui-mme assassiner ... Montereau.
Au XVIe sicle le btiment fut dmembr et en 1629, ce fut la troupe des
Comdiens du Roi - amene plus tard fusionner avec celle de Molire - qui
prit possession des lieux.
La tour de Jean-sans-Peur est un des rares et derniers vestiges de l'archi-
tecture fodale Paris.
Jussieu
Sme arr.
Htel Lambert
2, rue Saint-Louis-en-l'le
Htel de Lamoignon
24, rue Pave
120
1624. Charles de Valois meurt son tour en 1650 et sa veuve loue l'htel
Guillaume de Lamoignon dont le fils, Chrtien-Franois se fait l'acqureur
en 1688. C'est ce dernier qui le fait moderniser par Robert de Cotte, recons-
truisant.notamment la faade sur jardin.
Les Lamoignon vendent l'htel en 1774, date partir de laquelle se succ-
dent les propritaires, jusqu'en 1928 quand la Ville de Paris s'en fait l'ac-
qureur. Aprs de longues annes de restauration, cette dernire y installe la
bibliothque historique de la Ville de Paris qui ouvre ses portes en 1969.
Hpital Lariboisire
2, rue Ambroise-Par
Htel de Lassay
128, rue de l'Universit
Htel Le Brun
49, rue du Cardinal-Lemoine
C'est pour l'un des neveux du clbre peintre Charles Le Brun (Charles II
Le Brun) que Germain Boffrand btit cet htel. Ralis en 1700, il s'agit-l
de l'une des premires uvres de l'architecte qui, sur un terrain ayant autre-
fois appartenu au peintre et son pouse (morte en 1699), rendit un homma-
ge l'artiste en le reprsentant sur la faade ct jardin.
121
Le Palais de la Lgion d'Honneur
122
Htel Le Peletier de Saint-Fargeau
29, rue de Svign
Htel Libral-Bruant
1, rue de la Perle
Square Louvois
Rue de Richelieu
1' origine se dressait l un thtre construit par Victor Louis pour abriter
l'Opra partir de 1794. Le 13 fvrier 1820, la sortie de l'un des specta-
cles, le duc de Berry s'y fit assassi-
n et le btiment fut ras, afin que
l'on construist une chapelle la
mmoire du duc. Le projet de cha-
pel1e avorte, mais, de 1836 1839.
Louis Visconti construit sur 1' em-
placement dsormais vide, une
fontaine reprsentant la Seine, la
Loire, la Sane et la Garonne. La
place proprement parler est trans-
forme en 1859 par Gabriel
Davioud et l'ingnieur Alphand.
La fontaine de la place Louvois.
123
Louvre
1er arr.
124
125
son tour, Franois 1er procda de nouvelles modifications qui passrent
par la destruction complte du chteau existant. Mais, prfrant sa rsidence
Fontainebleau, le Louvre ne fut pas sa priorit. En 1528, il en confie nan-
moins les travaux Pierre Lescot aid par Jean Goujon, qui continuera son
uvre sous le rgne d'Henri II puis Charles IX. C'est de cette poque que
date la Cour carre.
En 1594, Henri IV reprend les travaux et fait achever l'aile sud de la Cour
carre, selon les plans de Lescot. Il poursuit galement le projet de Catherine
de Mdicis visant relier le Louvre au palais des Tuileries. Louis XIII, en
1624, confie la tche de btir le pavillon de l'Horloge et l'aile nord (identique
126
celle de Lescot) Jacques Le Mercier. Sous Louis XIV, c'est Louis le Vau
qui continue les travaux, avant que Claude Perrault n'lve sa clbre colon-
nade en 1668. Cette dernire est considre comme 1'un des chefs d'uvre
de l'architecture classique franaise.
Il fallut ensuite attendre un sicle, avant que Napolon n'apporte son tour
des modifications 1' difice devenu musum en 1793 : il confie ainsi
Charles Mercier et Franois Fontaine la construction de l'aile jouxtant la rue
de Rivoli. Son neveu, Napolon III, nomme lui Visconti puis Lefuel la
direction du chantier.
Le XXe sicle est celui du Grand Louvre, l'initiative du prsident
Mitterrand qui voulait faire du palais le plus grand muse du monde. Pour
cela, le Ministre des Finances quitta l'aile nord, librant ainsi un espace
considrable, alors qu 'une entre centrale tait amnage. C'est Ieoh Ming
Pei, qui fut l'auteur de la fameuse pyramide qui fit tant dbat (1989).
127
Jardins du Luxembourg
6me arr.
Il s'agit l, pour une grande partie, des jardins que se fit construire la reine
Marie de Mdicis partir de 1612 pour son palais. Mais les jardins taient
limits cette poque par les terrains des Chartreux et il faut attendre la
Rvolution et leur expulsion pour que soit trace la perspective de l'avenue
de l'Observatoire par Jean-Franois Chalgrin. En 1835 , l'avancement de la
faade du palais ncessita un remaniement des jardins dont Alphonse de
Gisors fut 1' auteur.
La fontaine de Mdicis tait 1'origine une grotte artificielle dessine par
Alexandre Francine. Dplace en 1861 cause du percement de la rue de
Mdicis et de la cration d'une nouvelle Orangerie, elle prit son nom actuel,
128
s'orna de nouvelles statues (notamment Polyphme, Acis et Galate du
sculpteur Auguste Ottin- 1866) et se vit flanque d'un bassin. son dos, la
fontaine du regard, o Achille Valois reprsenta Lda (1807), se trouvait
l'origine l'angle de la rue de Vaugirard et de la rue du Regard (d'o son
nom). Dplace pendant le percement de la rue de Rennes, c'est Gisors qui
1' adossa la fontaine Mdicis.
Palais du Luxembourg
15, rue de Vaugirard
129
d'excuter le gros uvre, sous l'inspiration du Palais Pitti Florence o la
reine avait vcu. Paralllement ces travaux, elle commanda Rubens sa
clbre srie de vingt-quatre tableaux illustrant sa vie (aujourd'hui au
Louvre). la mort de Salomon de Brosse (1626), ce fut Jacques Lemercier
qui continua les travaux mais la Journe des Dupes (10 novembre 1630)
poussa Marie de Mdicis partir pour un exil dont elle ne revint jamais.
Gaston d'Orlans hrita du Palais en 1642 qui ds lors passa de mains prin-
cires en mains royales, subissant quelques modifications mais gardant nan-
moins son aspect d'origine. En 1791, il devint bien national et servit de pri-
son. En 1799, le Snat s'y tablit et Jean-Franois Chalgrin fut charg d'a-
dapter le lieu ses nouvelles fonctions. son tour. Alphonse de Gisors, en
1835, construisit l'actuelle salle des sances, en avant du palais pour lequel
il leva une nouvelle faade, ct bassin. Au-dessus, il installa la nouvelle
bibliothque dont Delacroix peignit un dcor ( 1840-1 845). Enfin, rpondant
un vu de Louis-Napolon Bonaparte, il construisit l'immense galerie,
salle ~du trne, dont la dcoration typique du style clectique s'acheva en
1856.
Dans la galerie est, s'ouvrit en 1750 le premier muse franais de peinture
ouvert au public. On pouvait y voir, deux jours par semaine, une centaine de
tableaux issus du cabinet du roi. Ferm en 1780, i1 ou vrit de nouveau en 1803
ayant acquis les Signes du Zodiaque de Jacob Jordaens. En 1815, il dut nan-
moins refenner ses portes jusqu'en 1818 o il devient le muse des artistes H
vivants ",endroit o taient exposes les uvres de ces artistes (aprs leur
mort, elles gagnaient le muse du Louvre). Enfin, partir de 1886, le muse
fut transfr dans l'orangerie.
130
la faade de l'glise, remonte en 1840 par Alphonse de Gisors. Ces vestiges
sont situs dans l'enceinte du Petit Luxembourg.
Gare de Lyon
20, boulevard Diderot
L'glise de la Madeleine
glise de la Madeleine
Place de la Madeleine
133
Vignon modifie alors les plans au profit d'un difice en forme de temple
grec. La restauration rendit la Madeleine au culte religieux, mais Pierre
Vignon continua son uvre ; sa mort (1828), la direction du chantier chut
Jean-Marie Huv qui le mena son terme. L'glise put enfin tre inaugu-
re en 1842, presque un sicle aprs le dbut de sa construction.
Le dcor de 1'glise tmoigne de la volont de la rendre au cul te catholique.
Le fronton de Lemaire reprsente le Jugement dernier, tandis que les portes
en bronze de Triqueti reprsentent les Dix commandements. l'intrieur, les
uvres de Rude, Pradier, Duret reprsentent des scnes des vangiles.
Mairie du Xe arrondissement
72-74, rue du Faubourg Saint-Martin
134
Maison des Sciences de l'homme
54, boulevard Raspail
La Ville de Paris lana un concours public en 1980 pour remplacer 1' ancien
march situ l'arrire de l'glise Saint-Mdard*. Les architectes Robert
Grosjean, Jean-Philippe Pargade et Grard Viard le remportrent et construisi-
rent un gymnase ainsi que seize logements sociaux, dans un style sobre visant
implanter harmonieusement la modernit dans un quartier historique.
Pont Marie
4me arr.
Tout proche de l'Ile de la Cit. cur de Paris, l'le Saint-Louis tait l'o-
rigine constitue de l'le Notre-Dame et de l'le aux Vaches. Ce n~est qu'
la fin du rgne d'Henri IV que l'entrepreneur Marie, associ Poulletier et
Le Regrattier fut charg de l'amnagement des deux les. C'est ainsi que
deux ponts furent construits, que les quais furent amnags, et que le bras
du fleuve sparant les deux les fut combl (au niveau de l'actuelle rue
Poulletier).
Reliant l'le la rive droite de la Seine, le pont Marie, uvre de
Christophe Marie, fut construit de 1614 1635. D'abord recouvert de mai-
sons, le pont fut endommag par la crue de 1658 qui entrana les deux arches
situes du ct de l'le. En 1670, lors de la reconstruction dfinitive de ces
deux arches, les maisons ne furent pas remplaces, mais ce n'est qu'en 1788
135
que celles des autres arches furent supprimes, conformment 1' dit de
1786 exigeant la dmolition des maisons construites sur les ponts parisiens.
Muse Marmottant
2, rue Louis-Boilly
Htel de Massa
38, rue du Faubourg-Saint-Jacques
Htel de Matignon
57, rue de Varenne
136
Htel de Mayenne
21, rue Saint-Antoine
Facult de mdecine
12, rue de l'cole-de-Mdecine
C'est en 1748 que 1'acadmie royale de chirurgie est fonde par Germain
Pichault de la Martinire, pour succder 1'enseignement de la confrrie des
chirurgiens (voir acadmie de chirurgie). La construction de nouveaux
locaux fut confie Jacques Gondoin, ancien pensionnaire de l'Acadmie de
France Rome qui s'inspira de l'architecture de Ja Ville ternelle. Les tra-
vaux furent achevs en 1786, autour de la cour entirement entoure de
colonnes et d'une faade sur rue galement en colonnade ~ l'amphithtre
surtout, construit l'antique, fut particulirement admir l'poque. L'cole
de chirurgie devint en 1794 1'cole de Sant, aprs sa runion avec celle de
mdecine et, en 1808, Napolon Ier en fait la facult de mdecine. Le site
garda ce dernier titre. mme aprs Je dpart de la facult de mdecine en
1953. Le btiment fut agrandi de 1878 1900 par Lon Ginain.
137
tyr juif inconnu, dans un tombeau de marbre noir en forme d'toile de
David.
Mobilier National
1-3, rue Berbier-du-Mets
Parc Monceau
Sme arr.
Le premier jardin situ ici datait de 1769, mais c'est en 1773 que le duc de
Chartres, futur Philippe galit, demande Cannontelle de lui redessiner le
jardin. Ce dernier cra un lieu sorti tout droit de son imaginaire avec rivire.
bassins et monuments pittoresques telle la pyramide ou la Naumachie et ses
vingt-huit colonnes qui subsistent encore de nos jours. En 1783, c'est le pay-
sagiste cossais Thomas Blaikie qui modifie l'aspect du jardin, qui compte
cette poque dix-neuf hectares, et le rend plus proche de la nature. En 1788,
Claude-Nicolas Ledoux cre une rotonde, la fois barrire d'octroi du mur
des Fermiers Gnraux et fabrique du parc.
Devenu bien national la Rvolution, le jardin revient la famille
d'Orlans sous la Restauration jusqu'en 1860 date laquelle la Ville de Paris
en fait l'acquisition. La moiti du terrain est lotie, tandis que rautre partie est
ramnage par l'ingnieur Adolpohe Alphand assist par l'architecte
Gabriel Davioud. C'est ce dernier qui dessine les grilles du parc, cre la grot-
te artificielle et le pont. Le 13 aofit 1861 , le parc est inaugur par
Napolon III.
Le site tait auparavant occup par l'htel de Nesles puis par l'htel de
conti, mais Louis XV, dcida de reloger l'htel des Monnaies, trop l'troit
dans ses locaux sur 1' autre rive de la Seine.
En 1767 ~il confie donc l'architecte Jacques-Denis Antoine la construc-
tion de l'institut d'mission des monnaies, dont les travaux s'achvent en
1775. La partie du btiment donnant sur la Seine est publique ; ce sont les
138
L"htel des Monnaies.
locaux administratifs et, dans les tages, les appartements. La richesse et la
noblesse de cette faade furent critiques 1 poque, tant juges dmesures
pour une manufacture. Six statues allgoriques l'ornent toujours : la
Prudence, la Force, la Justice, l'Abondance, le Commerce et la Paix. l'ar-
rire, se trouvaient les ateliers de monnayage.
En plus de l'atelier de la monnaie en mtaux prcieux et l'atelier des
mdailles, le btiment abrite aujourd'hui le muse de la Monnaie de Paris.
Htel de Montholon
23, boulevard Poissonnire
Muse de Montmartre
12, rue Cortot
Htel de Montmort
79, rue du Temple
Jean Habert de Montmort, financier, se fit construire cet htel vers 1623. En
1643, l'htel revint son fils, Henri-Louis Montmort qui y rsidait dj et chez
qui se runissait ce que 1'on appelait 1' acadmie montmorienne, lite lettre et
scientifique, inspiratrice de ]a future Acadmie des Sciences. En 17 51 , 1'htel
chut au futur fermier gnral Laurent Charron qui fit notamment orner le
revers du portail d'entre d'un mascaron l'effigie de son pouse. En 1840, un
passage fut perc pour permettre la communication entre les deux cours (la
deuxime tant en fait l'ancien jardin de l'htel), travers le corps de logis.
140
Cimetire du Montparnasse
3. boulevard Edgar-Quinet
C'est dans un contexte largement hostile que la tour Montparnasse fut cons-
truite de 1969 1973 par les architectes Eugne Baudoin, Urbain Cassan,
Louis de Hayn de Marien et Jean Saubat. En effet, cette tour de plus de deux
cents mtres de haut la vue panoramique exceptionnelle prend place dans
un quartier fortement remodel de 1961 1973, au cours de l'opration
Maine-Montparnasse. Cette opration est l'origine de la gare du mme nom
et du grand centre commercial. La gare fut de nouveau modifie de 1987
1994 afin d'accueillir les nouvelles voies du TGV Atlantique. Une terrasse
au-dessus des voies fut construite ainsi qu'un nouveau groupe d'immeub1es.
L'opposition ce projet tient l'histoire singulire du quartier qui tire son
nom de la butte artificielle (aujourd'hui disparue) cre par les dchets des
carrires proches. Il est devenu clbre par les artistes qu'il hbergea,
concentr autour de la Ruche* qui accueillait entre autres. Picasso et
Modigliani. Trs vite potes et crivains suivirent, tel Max Jacob. La secon-
de guerre marqua la fin de cette poque que dtruisit dfinitivement 1'opra-
tion Maine-Montparnasse.
Parc Montsouris
14me arr.
141
place fut gne par les nombreuses carrires de son sous-sol et par deux voies
de chemin de fer qu'il faJlut dissimuler.
Htel Mortier
26, rue des Francs-Bourgeois
Mosque de Paris
l, place du Puits-de~L'Ermite
La gare du Nord.
Place de la Nation
Il me-12me arrs.
L'ancienne place du Trne tirait son nom de l'immense trne qui avait t
dress ici pour clbrer l'entre de Louis XIV et de sa nouvelle pouse, l'in-
fante Marie-Thrse, dans la ville ( 1660). Dix ans plus tard, on y leva un arc
de triomphe, sur un dessin de Claude Perrault ; il fut dmoli en 1716.
Ce qu'il reste aujourd'hui constitue en fait les vestiges de la barrire cons-
truite par Claude-Nicolas Ledoux en 1785-1787. En effet, la place se trouvait
sur le trac du mur des Fermiers gnraux, charg de taxer les marchandises
leur entre Paris. Il reste aujourd'hui les deux pavillons d'octroi et les deux
colonnes. Sous la Restauration, les colonnes furent canneles, l'on ajouta
leur base un dcor sculpt et leur sommet une statue de Philippe Auguste par
Alexandre Dumont et une de saint Louis par Antoine Etex.
Au centre de la place, Le Triomphe de la Rpublique est l'uvre du sculp-
teur Jules Dalou ( 1889-1899).
Gare du Nord
Place de Roubaix
144!
gau he: liancienn tlc~ de ot:rc-Dame .
145
Vien, Laurent La Hyre, Guido Reni, Charles Le Brun, Nicolas Coustou,
Antoine Coysevox ...
Signalons enfin la prsence d'une crypte archologique sous le parvis,
rsultant de fouilles menes entre 1965 et 1972. Parmi les vestiges de monu-
ments datant pour les plus anciens du Ille sicle, se trouvent notamment deux
salles gallo-romaines chauffes par hypocauste, ainsi que les caves de mai-
sons se trouvant au Moyen Age sur la rue Neuve-Notre-Dame.
Notre-Dame de Paris.
146
Le muse de Notre-Dame~ au no 10 rue du Clotre Notre-Dame, retrace lui
l'histoire de la construction de l'difice.
NotreDamedesBiancsManteaux
12, rue des Blancs-Manteaux
L'origine du nom de cette glise provient de la tenue porte par les servi tes
de la Vierge, premiers pensionnaires du site (1258), mais dont l'ordre fut sup-
prim en 1274. Aprs tre pass entre les mains des frres ermites de Saint-
Guillaume, le couvent est rattach la congrgation de Saint-Maur, en 1618.
C'est pour les mauristes que Charles Duval reconstruit les btiments, de 1685
1690 ; i] ne reste que peu de chose de ces derniers (seulement Je presbyt-
re).
En 1863, Victor Baltard remonte la place de l'ancienne faade de l'gli-
se, celle construite par Sylvain Cartaud en 1703 pour l'glise des Barnabites.
Cette dernire avait fait les frais les travaux haussmanniens sur l'le de la
cit.
NotreDame-de-la-Compassion
2, boulevard Aurelle-de-Paladines
Notre-Dame-dela -Consolation
23, rue Jean-Goujon
147
Notre-Dame-de-Lorette
18 bis, rue de Chteaudun
C'est pour donner une nouvelle paroisse aux habitants toujours plus nomb-
reux du quartier que la Ville organisa un concours en 1823. C'est Hippolyte
Lebas qui en sortit vainqueur en proposant une architecture proche de celle
que Jean-Franois Chalgrin avait adopte pour Saint-Philippe-du-Roule*
L'glise fut consacre en 1836.
La physionomie de l'glise s'inspire de celles des basiliques romaines et a
souvent t compare Sainte-Marie-Majeure, mais Lebas fit un chur plus
grand et plaa une coupole entre la nef et l'abside. La faade colonnade est
surmonte d'un fronton dont le bas-relief reprsente un Hommage la
Vierge, du sculpteur Charles Lebuf-Nanteuil ; trois statues allgoriques de
l'Esprance, la Charit et la Foi sont dues, respectivement Philippe-Joseph-
Henri Lemaire, Charles-Ren Laibi et Denis Foyatier. L'emplacement des
peintures et des sculptures avait t prvu ds les termes du concours, raison
pour laquelle les peintures sont faites mme le mur.
Notre-Dame-des-Victoires
Place des Petits-Pres
Ce sont les augustins dchausss, appels aussi petits pres, qui s'tablis-
sent ici en 1628. L'anne sui vante est pose la premire pierre de l'glise par
Louis XIII qui veut remercier la Vierge pour les victoires qu'il a obtenues,
notamment celle du sige de La Rochelle (1627-1628). Les architectes se
succdent la direction des travaux dont les. plans avaient t raliss par
Pierre Le Muet : c'est d'abord Jacques Bruant. puis Robert Boudin et Gabriel
Le Duc avant une priode allant de 1666 1737 durant laquelle le chantier
fut abandonn. cette date, on reprend sur des dessins de Sylvain Cartaud,
jusqu'en 1740, date de l'achvement des travaux.
l'intrieur, se trouve le tombeau du compositeur Jean-Baptiste Lulli dont
le buste est l'uvre de Jean Collignon (1690), mais aussi sept peintures de
Carle Van Loo : le vu de Louis XIII au sige de La Rochelle et six repr-
sentations de la vie de saint Augustin ( 1746-1755).
Observatoire de Paris
61, avenue de l'Observatoire
149
points cardinaux, le mridien de Paris le traversant en son centre. Deux
tours sont adosses la faade sud ~ celle situe l'est a t surmonte
d'une coupole en cuivre en 1845, afin d'y pratiquer des observations astro-
nomiques. Une attention toute particulire fut porte ]a solidit de l'di-
fice, ainsi toutes les pices sont couvertes de votes et bois et fer y sont
quasiment proscrits.
Les jardins de l'Observatoire matrialisent le mridien de Paris ; ils ont t
dessins par Gabriel Davioud. La fontaine fut mise en place en 1874 ; les
quatre continents sont l'uvre de Jean-Baptiste Carpeaux, tandis que che-
vaux et dauphins sont mettre au crdit d'Emmanuel Fremiet.
Thtre de 1'Odon
Place de l'Odon
Opra... Comique
1, place Boieldieu
150
Le thtre de l'Odon.
L'Opra~Comique.
Autrement appel salle Favart, le btiment que nous pouvons voir aujour-
d'hui est le troisime construit cet emplacement, aprs les incendies de
1838 et de 1887.
Un concours est lanc en 1893 l'issu duquel le projet de Louis Bernier est
retenu. Tenaill par les contraintes lies l'exigut du terrain, aux limita-
tions budgtaires et aux mesures de scurit auxquelles devait rpondre l' -
difice, Bernier fait lever le nouvel Opra-Comique de 1894 1898.
La faade est abondamment sculpte avec, notamment la statue de la
Musique par Denis Puech et celle de la Posie par Ernest Guilbert, mais ga-
lement une srie de cariatides 1'antique.
152
Le thtre national de l'Opra.
Til, alors qu'il se rendait dans l'Opra de la rue Le Peletier, en 1858 qui aurait
prcipit la construction de celui-ci. Cette mme anne un dcret dclare d'u-
tilit publique la construction d'un nouveau btiment, ainsi que l'ouverture
d'une place et d'une rue pour dgager l'difice.
C'est le prfet Haussmann qui se chargea de cette premire tape, crant la
place de 1862 1864 et l'avenue de l'Opra de 1864 1876. Paralllement,
Charles Garnier qui avait gagn les concours en 1860 et 1862, dbutait les
travaux, au grand dam de l'impratrice Eugnie qui lui avait prfr Eugne
Viollet-le-Duc. De 1862 jusqu' son inauguration en 1875, Garnier dut lutter
d'abord contre la prsence d'une nappe phratique, puis surtout contre des
difficults financires entravant sans cesse la bonne marche du chantier.
Ses dimensions imposantes (plus de 11 000 m2 de surface), firent de l'Opra
le plus grand du monde la fin du XIXe sicle. Mais c'est galement son
dcor qui le distingue et en fait un chef d'uvre de l'clectisme. Faite de plu-
sieurs varits de marbre et de pierres, la faade est orne de quatre groupes
de sculptures reprsentant les arts, dont la clbre Danse de Jean-Baptiste
Carpeaux. l'intrieur, le grand escalier et le foyer du public sont d'un luxe
exceptionnel, de mme que la salle pouvant accueillir deux mille cents per-
sonnes environ et dont la coupole a t repeinte par Marc Chagall, en 1962.
Oratoire
145, avenue Saint-Honor
Muse d'Orsay
Quai Anatole France
La gare d'Orsay fut difie sur les ruines de l'ancien palais du mme
nom, incendi en 1871. En 1897, la Compagnie des Chemins de fer
154
L'glise de l'Oratoire.
155
Palais de Justice
Ile de la Cit
156
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157
Palais-Royal
1er arr.
158
puis en 1871 , le btiment fut de nouveau restaur pour abriter la Cour des
comptes de 1871 1910, mais surtout le Conseil d'Etat (depuis 1875).
En 1985-1986 la cour d'honneur fut ramnage et l'on y installa les cl-
bres Colonnes de Buren qui, associes une animation hydraulique, furent
l'origine d'une vive polmique.
Panthon
Place du Panthon
Le dme du Panthon.
159
Le Panthon.
160
coupole par Antoine-Jean Gros, L'Apothose de sainte Genevive (1811-
1827), o Napolon Ier fut remplac par Louis XVIII.
Enfin, en 1874, le directeur des Beaux-Arts, le marquis de Chnevires,
confie les peintures pour le dcor intrieur Pierre Puvis de Chavannes,
Jean-Paul Laurens, lie Delaunay, Lon Bonnat. ..
Parc-des .. Princes
24, rue du Commandant-Guilbaud
161
France de football et des autres grands vnements sportifs tels que le tour-
noi des Six Nations.
Abbaye de Pentemont
104-106, rue de Grenelle
Petit Palais
Avenue Winston-Churchill
162
laquelle on comptait les peintres Fernand Connon. Ferdinand Humbert et
Maurice Denis, et les sculpteurs Jean-Antoine Injalbert, Louis Convers et
Ren de Saint-Marceaux.
Pre-Lachaise
Boulevard de Mnilmontant
PontNeuf
ler-2me arrs.
Il s'agit du plus ancien pont de Paris. C'est Henri III qui en posa la pre-
mire pierre en 1578, mais les travaux dirigs par Baptiste Androuet du
Cerceau ne s'achevrent que sous le rgne d'Henri IV : il fut inaugur en
1607.
Il se compose de deux parties distinctes de part et d'autre de l'Ile de la Cit.
Chaque pile est surmonte d'une tour ronde o se trouve, pour chacune, un
refuge.
163
Le Pont-Neuf. sous Henri Ill.
164
Abbaye de Port-Royal
123-125, boulevard de Port-Royal
Printemps
64-70, boulevard Haussmann
Construite par le sculpteur Edme Bouchardon de 1739 1745, elle est une
des plus imposantes de Paris. Son plan concave accentue cet aspect monu-
mentaL Au centre) une statue reprsente la Ville de Paris, entoure de deux
allgories de la Seine et de la Marne, allonges toutes deux. Quatre niches
hbergent les reprsentations des saisons, avec pour chacune un bas-relief
reprsentant des enfants occups des travaux champtres.
Maison de la Radio
116, avenue du Prsident-Kennedy
Place de la Rpublique
3me-ll me arrs.
167
Cinma Rex
l , boulevard Poissonnire
Muse Rodin
Htel Peyrenc de Moras, puis Biron
77, rue de Varenne
168
lorsque de 1829 1902 le site abrita un pensionnat de jeunes filles.
Devenu proprit d'tat en 1904, l'htel est alors lou des artistes,
comme Auguste Rodin qui y vcut de 1908 1917, date de sa mort. Ses
uvres ayant t lgues l'tat 1 celui-ci restaure l'htel et ouvre le
muse Rodin en 1919.
Htel de Rohan
87, rue Vieille-du-Temple
Alors qu'il avait tout juste commenc les travaux pour son htel, le prince
Franois de Soubise, fit don son fils, en 1705, d'un terrain sur lequel il allait
pouvoir lui-mme se btir ce qui allait devenir l'htel de Rohan.
Armand-Gaston-Maximilien, vque de Strasbourg et futur cardinal, fit
appel au mme architecte que son pre: Pierre-Alexis Delamair. Cependant,
ici, l'architecture et l'ornementation se font plus discrtes, mme si on peut
remarquer les bas-reliefs de la porte d'entre aux anciennes curies, que l'on
doit Robert Le Lorrain :Les Chevaux du Soleil (vers 1735).
Aprs lui. trois autres cardinaux de la mme famille occuprent les lieux,
avant que, de 1808 1928, l'on y installe l'Imprimerie Impriale puis natio-
nale. En effet, alors que l'htel de Soubise tait vou aux Archives
Impriales, Napolon dcida de placer l'Imprimerie dans ce lieu qui souffrit
considrablement de ce nouveau rle.
En 1928, eut lieu la runion de l'htel de Rohan et de l'htel de Soubise,
tous deux affects aux Archives nationales.
Htel de Roquelaure
,;
169
Pont Royal
ler-7me arr.
Ruche
2, passage de Dantzig
Le Sacr-Cur en construction.
s
Basilique du Sacr-Cur
Place du Sacr-Cur
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171
Ci-de, . J LJ : !c Sa re- a: ur
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172
coupole. En 1873, 1' Assemble nationale autorisa la construction du bti-
ment en l'estimant mme d'intrt public et, l'anne suivante, un concours
fut lanc, dont sortit vainqueur Paul Abadie. Les travaux dbutrent en 1877
sous sa direction et se poursuivirent sa mort (1884) sous celle d'Herv
Rouline puis de Lucien Magne ( partir de 1905). La basilique fut inaugure
en 1919.
Les travaux se heurtrent leur dpart au problme de la profondeur des
fondations, plus importante que prvu. Le chantier devait en outre permettre
des dgagements indispensables l'accueil d'un grand nombre de visiteurs;
la basilique devait en effet tre un 1ieu de plerinage. Le dcor date pour 1'es-
sentiel des annes 1900-1914. Le sculpteur Hippolyte Lefebvre est notam-
ment l'auteur de saint Louis et de Jeanne d'Arc, en avant de la faade, ainsi
que des sculptures du tympan du porche. l 'intrieur,la mosaque du chur,
racontant l'histoire de la dvotion au Sacr-Cur de Jsus, est l'uvre de
Luc-Olivier Merson et Marcel Magne, excute par Marcel Imbs (acheve en
1923).
173
L'difice fut rapidement critiqu aussi bien pour l'idologie religieuse et
politique qui est l'origine de sa construction que pour son architecture
d'inspiration romano-byzantine longtemps qualifie de pastiche. Mais,
aujourd'hui, la basilique du Sacr~Cur est un des endroits les plus connus
de Paris. Tout comme la tour Eiffel*, les touristes s'y prcipitent pour y jouir
notamment de l'une des plus belles vues de la capitale.
Saint~ Ambroise
71 , boulevard Voltaire
Hpital Saint-Antoine
184, rue du Faubourg Saint-Antoine
Au XIIe sicle, fut fonde la communaut des femmes ayant donn leur
nom au faubourg Saint-Antoine. Devenue abbaye sous la rgle cistercienne
en 1204, la communaut vit son glise consacre en prsence de saint Louis
en 1233. C'est partir de cette date que l'on parle de l'abbaye royale Saint-
Antoine. Au XVIIIe sicle. rarchitecte Claude-Martin Goupy ralisa le
pavillon de l'horloge, d-'aprs les dessins de Samson-Nicolas Lenoir, en face
de l'entre principa1e.
Aprs la Rvolution, en 1795, l'ensemble des btiments fut transform en
hpital. Nicolas-Marie Clavareau complta l'difice en respectant les styles
de ses prdcesseurs. Il ne reste de l'abbaye que le pavillon de l'horloge.
Saint-Augustin
46, boulevard Malesherbes
Cette glise est l'uvre de Victor Baltard qui l'difia de 1860 1871.
L'architecte a su tirer parti d'un terrain qui ne lui tait pas forcment favorable
puisque l'emplacement se trouvait l'intersection de plusieurs avenues, perces
par Haussmann, qui formaient un trapze troit. C'est dans sa partie la plus large
qu'il plaa un dme monumental. L'autre originalit de l'glise est la structure
mme utilise par le clbre architecte des anciennes Halles. En effet, la char-
pente de l'glise est mta.Jlique, les murs de pierre ne faisant que la camoufler.
Aprs Saint-Eugne*, c'est la premire glise construite selon ce modle Paris.
174
Porte Saint-Denis
Boulevard Saint-Denis
La porte Saint-Denis.
175
Saint-Esprit
186, avenue Dausmenil
C'est dans le cadre de l'Exposition coloniale de 1931 qu'il fut dcid d'-
lever une glise ddie aux missionnaires. De 1928 1935, l'architecte Paul
Tournon s'inspira de Sainte-Sophie de Constantinople, reprenant le plan
byzantin mais en l'associant au bton moderne. Le clocher, culminant 85
mtres, est le plus haut de la capitale. La dcoration intrieure fut confie une
quipe dirige par Maurice Denis. auteur notamment de la peinture murale
de l'abside centrale reprsentant la Pentecte.
Saint-tienne-du-Mont
Place Sainte-Genevive
C'est au XIIIe sicle, que l'on dcide de construire une petite glise pour le
voisinage de l'abbaye Sainte-Genevive, sans cesse plus nombreux. L'glise
reste encore trop petite et, en 1492,
l'abbaye cde de nouveaux terrains, et
de nouveaux travaux dbutent sous la
direction d'tienne Viguier. Tout au
long du XVIe sicle, les matres d'u-
vre se succdent en suivant un plan
inspir de celui de Notre-Dame carac-
tris par une irrgularit due au mau-
vais alignement de l'abside par rap-
port l'ancienne nef. Les construc-
tions sont longues et entrecoupes de
crises multiples entre la paroisse et
l'abbaye qui n'apprcie gure que l'on
empite sur ses terrains.
En 1610, c'est Marguerite de Valois
qui pose la premire de la faade o
trois frontons, au dcor inspir de la
Renaissance italienne, se
superposent ; c'est Claude Gurin qui
est charg des travaux. La tour-clocher
est quant elle surleve en 1624.
L'glise peut enfin tre inaugure en
1626.
L'glise de l'ancienne abbaye Sainte-Genevive.
Saint-tienne-du-Mont.
176
177
Au XVIIIe sicle, comme dans les autres glises, on pense supprimer le
jub qui empchait les fidles de voir le chur depuis la nef. De puissants
paroissiens s'y opposant, il est aujourd'hui le dernier existant Paris. Une
autre destruction ne sera pas vite, en 1802 : celle de la vieille glise abba-
tiale contigu dont seul subsiste le clocher.
partir de 1857, Victor Baltard construit la salle des mariages et la cha-
pelle des catchismes, avant de restaurer la faade, la dotant des sculptures
que nous voyons aujourd'huL
Saint-Eugne-et-Sainte-Ccile
6. rue Sainte-Ccile
Ce serait pour des raisons budgtaires que 1' on utilisa ici le mtal. Acheve
en 1855. l'glise Saint-Eugne est la premire de Paris o l'on utilisa ce
matriau de manire exclusive. Louis-Adrien Lusson et Louis-Auguste
Boileau sont les architectes de cet ensemble.
Saint-Eustache
1, rue du Jour
178
La nef de Saint-Eustache.
179
L'glise Saint-Eustache.
March Saint-Germain
Rues Clment, Flibien, Lobineau et Mabillon.
C'est saint Germain, vque d'Auxerre, qui elle est ddie, que l'glise
actuelle doit son nom. Auparavant, un oratoire du VIle sicle s'levait ici,
connue sous le nom de Saint-Gerni.ain-le-Rond et dtruite par les Normands
en 886. De l'glise reconstruite au XIIe sicle, il ne reste que la base du clo-
cher; au XIIIe sicle, de nouvelles parties sont leves mais c'est surtout au
XVe sicle que l'essentiel est bti, avec notamment, de 1435 1439, Jean
Gaussel qui construit le porche. Le portail du flanc gauche date de 1570 et
ce1ui de la faade de 1710. Pierre Lescot y avait construit un magnifique jub
qui fut dtruit en 1745 pour agrandir le chur. Enfin, de 1838 1855, Jean-
Baptiste Lassus et Victor Baltard restaurent l'difice.
C'est des cloches de Saint-Germain-l'Auxerrois qu'tait parti le signal des
massacres de la Saint-Barthlmy, le 24 aot 1572.
L'glise Saint-Germain-l' Auxerrois.
181
Au moment de l'amnagement de la place du Louvre (1853), l'glise est
rattache la mairie du premier arrondissement*, par un beffroi que 1'on doit
Thodore Ballu ( 1858-1 862).
Saint-Germain-de-Charonne
4, place Saint-Blaise; 119, rue de Bagnolet
Saint-Germain-des-Prs
Place Saint-Germain-des-Prs
L'glise Saint-Gennain-des-Prs.
182
183
Saint-Gervais-Saint-Protais
Place Saint-Gervais
Une premire glise, dtruite par les Normands en 886, se dressait l au VIe
sicle. Au XIIIe sicle, la paroisse se dveloppant l'abri du mur d'enceinte
de Philippe Auguste, une glise plus grande fut construite. Il en subsiste la
base du clocher.
En 1494, l'glise dut tre agrandie et fut de nouveau reconstruite ; les tra-
vaux ne finirent qu'en 1620, ce qui explique les diffrences de style, mme
si les plans originaux forent respects dans l'ensemble. La faade, uvre de
Salomon de Brosse, fut acheve en 1621 ; c'est le premier exemple parisien
184
de superposition de trois ordres (dorique, ionique et corinthien). Cette faa-
de tant plus troite que la nef, une trave en quart de cercle fut donc rali-
se pour relier les deux parties de l'glise.
Le Vendredi Saint de 1918, un obus allemand frappa l'difice, faisant plus
de 160 victimes.
Page d
185
Tour Saint-Jacques
Square Saint-Jacques
186
Sa prsence atteste au XIIe sicle, l'glise fut nanmoins reconstruite
entre 1508 et 1522, par Jehan de Felin, dans le style gothique flamboyant qui
caractrise la tour. Au sommet de cette dernire, se trouvent les symboles des
quatre vanglistes et une statue de saint Jacques, restaurs de nombreuses
reprises. L'glise, quant elle, fut dtruite en 1797.
Sous la tour, se trouve une statue de Blaise PascaL C'est en effet ici qu'il
aurait fait ses expriences sur la pression atmosphrique.
La tour Saint-Jacques et le boulevard de Sbastopol.
187
Saint-Jacques-du-Haut-Pas
252, rue Saint-Jacques
Saint-Jean-de-Montmartre
19, rue des Abbesses
Saint-Joseph-des-Carmes
70, rue de Vaugirard
188
Saint-Joseph-des-Carmes.
Saint-Julien-le-Pauvre
1, rue Saint-Julien-le-Pauvre
189
Sai nt-Julien -le-Pauvre.
tiers du XIIIe sicle. En 1651, son tat de dlabrement tait tel qu'il fallut
supprimer deux traves. En 1889, elle fut affecte au culte grec melchite.
Saint-Laurent
68, boulevard de Strasbourg
Un premier lieu de culte ddi saint Laurent est attest ici depuis le VIe
sicle mais 1'glise actuelle date des XVe et XVIe sicles et sa conscration
eut lieu en 1429. La faade de style classique fut acheve en 1620 et la cha-
pelle de la Vierge fut ajoute l'ensemble un sicle plus tard. Mais avec le
percement des boulevards de Magenta et de Strasbourg, la faade fut dtrui-
te et reconstruite dans un style no-gothique, de 1852 1865.
Saint-Leu-Saint-Gilles
92, rue Saint-Denis
190
la mise en place de fausses votes d'ogives, on construit sur la faade une
seconde tour, droite, afin que trop de poids ne repose plus sur celle de gau-
che qui menaait de s'effondrer. Le percement du boulevard de Sbastopol,
de 1858 1861, a amput une partie de l'abside ; Victor Baltard a alors rem-
plac la partie manquante par un mur du type Renaissance.
Hpital Saint-Louis
40, rue Bichat
Saint-Louis-d'Antin
Lyce Condorcet
65, rue Caumartin
Saint-Louis-en-Ple
19 bis, rue Saint-Louis-en-l'le
L'glise actuelle date du XVIIe sicle ; elle remplace une prcdente cha-
pelle du XVIe sicle, construite alors que le lotissement de l'le dbutait.
191
Franois Le Vau,le frre de Louis, en fit les plans, mais les travaux du chur
ne commencrent qu'en 1664 pour s'achever en 1679. Gabriel Le Duc diri-
gea le chantier du transept en 1702, mais mourant J'anne mme, il est rem-
plac par Jacques Doucet. En 1760, le clocher est dtruit par la foudre, si bien
que cinq ans plus tard est leve une nouvelle tour-clocher dont J'auteur nous
est inconnu.
Le mobilier de l'glise, remarquable, est pour l'essentiel rassembl par
l'abb Bossuet qui fut cur de Saint-Louis-en-l'le de 1864 1888. On y
trouve, outre des uvres de l'cole flamande du XVIIe sicle, un Saint
Pierre et saint Jean gurissant un boiteux par Carle Van Loo (1742).
Canal Saint-Martin
IOme arr.
Le canal Saint-Martn.
192
La porte Saint-Martin.
Porte Saint-Martin
Boulevard Saint-Martin
193
Saint-Mdard
141 , rue Mouffetard
194
Saint-Merri
78, rue Saint-Martin
C'est dans une premire chapelle que, en 700, fut inhum saint Merri, abb
de Saint-Martin d'Autun. L'glise qui est en place aujourd'hui date du XVIe
sicle et succde celle du XIIIe sicle. Construite en style gothique flam-
boyant, on attribue parfois sa nef et le transept (1515-15 26) Martin
Chambiges, alors que Je chur, achev en 1552, est mettre au crdit de
Pierre Anglart. La chapelle de la Communion, l'origine spare de l'glise,
a t construite par Germain Boffrand et Pierre-Louis Richard en 1743. Neuf
ans plus tard, Michel-Ange Slodtz refait le chur.
Parmi l'abondante dcoration de Saint-Merri, citons saint Merri dlivrant
les prisonniers de Simon Vouet, une Piet de Nicolas Legendre, l'ensemble
racontant l'Histoire de sainte Marie l'gyptienne de Thodore Chassriau,
ou encore, saint Pierre par Joseph-Marie Vien.
195
Fontaine Saint-Michel
Place Saint-Michel
C'est dans le cadre des grands travaux haussmanniens du XIXe sicle que
la fontaine Saint-Michel fut construite. En effet, le boulevard du Palais perc
sur 1'le de la Cit en 1858, Haussmann confia Gabriel Davioud le soin de
fermer la perspective, dans l'axe du pont Saint-Michel. Parmi les nombreux
sculpteurs qui y travaillrent, citons notamment Francisque-Joseph Duret,
auteur de la reprsentation centrale de l'archange saint Michel terrassant le
dragon.
Saint-Nicolas-du-Chardonnet
30. rue Saint-Victor
En 1230, une premire chapelle fut construite sur une terre o poussaient
des chardons d.ont elle tira son nom. En 1425, la chapelle devenue glise est
consacre mais ce n'est qu'en 1625 que fut leve la tour-clocher actuelle.
Au XVIIe sicle, des travaux de reconstructions sont confis Michel Noblet
et Franois Lev, mais les deux premires traves de la nef ne furent ajoutes
que de 1707 1715 et la faade actuelle n'a t construite qu'en 1934, dans
un style, il est vrai, XVIIe sicle.
Charles Le Brun, le clbre peintre, y tait paroissien et on lui doit notam-
ment les dcorations intrieures de la deuxime chapelle rayonnante du
chur, o se trouve son tombeau, lev par Antoine Coysevox.
Saint-Nicolas-des-Champs
254, rue Saint-Martin
196
La faade de Saint-Nicolas des-Champs.
Saint..Paul..Saint..Louis
99. rue Saint-Antoine
197
La faade de Saint-Paul-Saint-Louis.
Le 9 mai 1641 Richelieu put y prononcer la premire messe, mais 1' ex-
pulsion des Jsuites, le btiment fut donn aux chanoines de Saint-Catherine-
de-la-Couture, avant de devenir temple de la Raison la Rvolution, tandis
que le couvent servi de dpt pour les livres saisis dans les bibliothques
parisiennes. Enfin, en 1802, 1'glise put reprendre son activit paroissiale,
sous le nom de Saint-Paul-Saint-Louis, l'ancienne glise Saint-Paul ayant t
dtruite. Quant aux btiments du couvent, ils sont aujourd'hui allous au
1yce Charlemagne.
198
Saint-Philippe-du .. Roule
154, rue du Faubourg-Saint-Honor
C'est Jean-Franois Chalgrin qui fit les plans de cette glise en 1764 et qui
dirigea sa construction de 1774 1784. L'originalit de rdifice, mme si ce
n'est pas un cas isol en cette deuxime moiti du XVIIIe sicle, est le-retour
au plan basilical des premires glises chrtiennes, alors que la faade ren-
voie galement l'Antiquit romaine.
En 1845, Hippolyte Godde agrandit l'difice en ouvrant un dambulatoire
l'arrire de l'abside. Enfin, en 1853, c'est Victor Baltard qui construit une
chapelle des catchismes.
Saint-Pierre-du -Gros-Caillou
92, rue Saint-Dominique
Saint-Pierre-de-Montmartre
2, rue du Mont-Cenis
199
des communs. En 1794, l'abbaye est vendue comme bien national; ses bti-
ments sont dtruits et la clbre crypte obstrue.
Quant l'glise, elle devint temple de la Raison, la Rvolution, avant d'-
tre laisse 1' abandon. Restaure par Sauvageot de 1899 1905, elle fut sau-
ve de la dmolition. Les vitraux datent de 1954 et sont l'uvre de Max
Ingrand.
Saint-Roch
298, rue Saint-Honor
Une premire glise ddie aux cinq plaies du Christ et saint Roch se
trouvait ici avant que l'on dcide sa reconstruction en 1653. Les plans en
furent demands Jacques Le Mercier, juste avant sa mort en 1654 (ils furent
nanmoins respects). Celui-ci dut changer l'orientation cause de l'exigu-
t du terrain et il plaa l'entre sur la rue Saint-Honor. En 1705, on fit appel
Jules Hardouin-Mansart qui btit la chapelle de la Vierge greffe sur le che-
vet de l'glise ; Pierre Bullet acheva son travail en ouvrant le mur l'arrire
de la chapelle. En 1722, le banquier Law finana les votes de l'glise et la
construction de la faade qui put dbuter en 1738 sous les plans de Robert de
Cotte. Enfin, en 1754, c'est tienne-Robert Boulle qui construit la chapelle
du calvaire, prolongeant ainsi la perspective et portant la longueur de 1'difi-
ce 120 mtres (10 de moins que Notre-Dame). La monumentale dcoration
est, elle, 1'uvre de Jean-Baptiste Marduel; cette chapelle fut transforme en
1850 et devint la chapelle des Catchismes.
Panni les nombreuses uvres d'art qui se trouvent encore dans cette gli-
se, citons les peintures de Thodore Chassriau (1853), tienne-Maurice
Falconnet (1757), Eustache Le Sueur (v. 1650), Jean Restout ( 1758), Joseph-
Marie Vien (Salon de 1867), et les sculptures d'Antoine Coysevox (1707) et
d'Auguste Prault (1840).
Saint-Sverin
Rue des Prtres-Saint-Sverin
Un sanctuaire du VIe sicle, dtruit par les Normands au IXe sicle, prc-
dait 1'glise paroissiale de la rive gauche de la Seine. Dj trs active aprs
sa premire reconstruction, elle fut de nouveau btie au XIIIe sicle, puis
agrandie au XIVe sicle. De cette poque, seule la tour et les trois premires
traves subsistent, le reste n'ayant pas rsist un incendie au milieu du XVe
sicle. Il fallut une nouvelle fois la reconstruire et, grce l'achat de nou-
veaux terrains (l'htel des abbs de Chaalis qui jouxtait l~glise), on put am-
nager un cimetire et des chamiers, ainsi qu'un nouveau chevet, partir de
200
201
1489; les chapelles latrales ont, elJes, t bties de 1498 1520. Enfin, c'est
dans la deuxime moiti du XVIIe sicle que Jules Hardouin-Mansart leva
la chapelle de la Communion.
Au XIXe sic1e, on y rajouta le portail de l'glise Saint-Pierre-aux-bufs
(XIIIe sicle), dtruite lors du percement de la rue d'Arcole, en 1837. Au
dbut du XXe sicle, on restaura les galeries votes du portail sud, qui
entouraient le cimetire.
Saint-Sulpice
Place Saint-Sulpice
202
L'glise Saint-Sulpice et la fontaine des Quatre vques dite fontaine des quatre "point cardinaux" puisqu'aucun d'entre eux n'eut la barette cardinalice ..
de l'glise et de l'tat (1905), les btiments n'abritrent plus de sminaris-
tes, mais accueillent de nos jours des services du ministre des Finances.
SaintThomas-d' Aquin
Place Saint-Thomas-d' Aquin
Saint-Vincent-de-Paul
Place Frantz-Liszt
204
vAL DE TRVDE SVINCEN11VS AD lGARtV5 S,ADI\~ANVS S. ATA li
3 MADE l B RTA ~>'LA _ IDER ~ C VS
S.ADE R Dl S S 0 1
- LINV5
Ci-dessus: Saint-Vincent de Paul: fresques: les saints Mnages, par Hippolyte Flandrin.
205
Sainte-Chapelle
4, boulevard du Palais
.. -- :.--:;_
-.
.
...:.,: ~
o( '
... ....
4 .....
..
.....
de la Passion qu'il avait obtenues de l'empereur Baudouin II de
Constantinople. Le nom de l'architecte est toujours incertain mme si on
attribue traditionnellement les travaux Pierre de Montreuil. L encore, les
dgradations f~rent nombreuses au cours de la Rvolution. notamment en ce
qui concerne le dcor intrieur qui dut tre restaur entre 1837 et 1857.
L'difice comprend en fait deux chapelles superposes, le niveau sup-
rieur tant dvolu au roi et la cour. tandis que la chapelle basse tait rser-
ve aux serviteurs de la Maison du roi. Saint Louis ayant galement cr
un collge de chapelains logeant proximit, il s'agissait enfin d'une col-
lgiale.
La prouesse technique que reprsenta sa construction eut un retentissement
considrable. On ne trouve pas ici d'arc-boutants, mais de puissants contre
forts qui rendirent possible l'installation d'immenses verrires. De l se
dgage une impression de lgret et de luminosit qui font de 1a Sainte-
Chapelle un joyau de 1'art gothique en France.
Sainte-Clotilde
Basilique Sainte-Clotilde-Sainte-Valre
23 bis, rue de Las-Cases
Sainte-Elisabeth
195, rue du Temple
208
furent ajouts par tienne~ Hippolyte Godde. Les statues sont du XIXe sicle,
notamment la Piet du tympan, uvre de Joseph Pollet (1860).
Bibliothque Sainte-Genevive
8-10, place du Panthon
209
habituel : le mtal. La structure consiste en deux votes parallles sur toute
la longueur du btiment. Ces deux votes sont soutenues par des arcs de fer
forg et des fines colonnes de fonte.
Sur les murs de la faade sont gravs 810 noms d'crivains et de savants.
Sainte-Marguerite
36, rue Saint-Bernard
Sainte-Odile
2, avenue Stphane-Mallarm
Htel Sal
Muse Picasso
1, rue de la Perle
210
rachet par la Ville de Paris et ramnag par 1~architecte Roland Simounet
pour en faire le muse Picasso, en 1976. En plus des uvres des collections
nationales, le muse accueille la trs importante dation, en paiement des
droits de succession de la famille du clbre peintre .
Hpital de la Salptrire
47, boulevard de l'Hpital
211
dbutent l'anne mme, financs par Mazarin dont ne aile garde le nom,
mais s'interrompent en 1660, faute de crdit. En 1669, c'est l'architecte du
roi, Louis Le Vau, qui reprend les plans et rorganise l'ensemble. sa mort
(1670), c'est Libral Bruand qui lui succde; il reste fidle son illustre pr-
dcesseur et achve la chapelle qu'il avait entreprise (1677). En 1729,
Germain Boffrand tablit les plans d'une nouvelle aile, dite division Lassay,
qui fut construite en 1756.
Samaritaine
Quai du Louvre
212
lve alors une ode l'art Nouveau, faite d'une immense verrire surplom-
bant six tages o le fer peint en bleu est laiss apparent. En 1925, des agran-
dissements s'imposent de nouveau et Jourdain s'associe Henri Sauvage
pour l'dification d'une avance ct Seine (1925-1928). Le style y est plus
sobre et le mtal est cette fois cach par de la pierre,la commission d'esth-
tique de la Ville de Paris s'opposant une architecture trop extravagante,
dans une zone si proche du Louvre.
Htel Scipion
13, rue Scipion
Htel de Sens
1, rue du Figuier
213
L'htel de Sens.
Sorbonne
5me arr.
214
Ci-dessus : l'glise de la Sorbonne.
Pages suivantes: la Sorbonne: faade, rue des coles.
215
de thologie. Victime de son succs et de son dveloppement rapide, le bti-
ment devient rapidement trop exigu et, en 1626, Richelieu, principal minist-
re de Louis XIII et proviseur du collge depuis 1622, dcide son ramnage-
ment complet.
C'est dans le cadre de ces travaux que Jacques Le Mercier, partir de 1634,
construit la chapelle couverte de 1'une des toutes premires coupoles pari-
siennes. C'est dans cette chapelle, dcore notamment par Philippe de
Champaigne, que se trouve le tombeau du cardinal de Richelieu.
En 1881, de nouveaux travaux furent confis Henri-Paul Nnot. Ils sont
achevs en 190 l, ne laissant du prcdent ouvrage que la chapelle. Deux
grands amphithtres sont notamment crs,_ dont l'un est orn d'une toile de
Pierre Puvis de Chavannes reprsentant le bois sacr des arts et des sciences.
De nombreux artistes participrent galement sa dcoration : Jean-Joseph
Benjamin-Constant, Franois Flameng, Albert Besnard, Henri Gervex ...
Htel de Sully
62, rue Saint-Antoine
Synagogue
10, rue Pave
218
L'htel de Sully.
Synagogue
21 bis, rue des Toumelles
219
Synagogue
44, rue de la Victoire
Square du Temple
Rue du Temple, de Bretagne et Perre
Le square du Temple a
t amnag sur une par-
tie du domaine qui
appartenait autrefois aux
Templiers. L'ordre s'im-
planta en effet Paris en
1139 et, par le biais d'a-
chats successifs, devint
possesseur d'un vaste
terrain sur la rive droite
de la Seine, vritable
ville fortifie. En 1291 ,
le matre de l'Ordre s'-
tablit Paris o la puis-
sance de son ordre ne .
cessa de crotre et d'ac-
cumuler des richesses.
En 1313, l'Ordre est
condamn et ses membres
La tour du Temple.
221
pourchasss et excuts. La forteresse devint alors proprit des Hospitaliers
de Saint-Jean-de-Jrusalem, mais il faut attendre 1667 pour que les rem-
parts tombent. Quant l'glise, elle est dtruite la Rvolution. C'est
d'ailleurs au cours de cette dernire que le Temple connat sa dernire acti-
vit, puisque sa tour servit de prison : celle-ci accueillit notamment Louis
XVI et Marie-Antoinette, ainsi que le Dauphin qui y mourut. La tour est
rase en 1808.
Htel Titon
58, rue du Faubourg-Poissonire
Palais de Tokyo
11-13, avenue du Prsident-Wilson
glise de la Trinit
Place d ' Estienne-d 'Orves
222
Ballu. Celui-ci mne les travaux jusqu' leur achvement en 1867. Il organi-
sa 1'accs l'glise par un square et un porche monumental auquel on accde
par deux escaliers courbes et devant lequel trois statues de Francisque Duret
et Eugne Lequesne reprsentent la Foi, la Charit et l'Esprance. Thodore
Ballu fit un grand usage du mtal qu'il camoufla toutefois sous des briques
enduites et recouvertes de peintures. Il soigna particulirement le dcor dont
les uvres peintes et sculptes font partie intgrante de 1~architecture.
Trocadro: v. Chaillot
Htel Thbeuf
16, rue Vivienne
Tuileries
1er arr.
Il semble qu'au XIIIe sicle existait cet endroit des fabriques de tuiles
qui donnrent leur nom au chteau et aux jardins que fit construire
Catherine de Mdicis en 1564. Plus tard, Henri IV dcida de btir la
Grande Galerie reliant le Palais au Louvre, le long de la Seine avec, son
extrmit, le pavillon de Flore (encore visible aujourd'hui). Mais du palais,
il ne reste quasiment rien : incendi pendant la Commune (1871), ses rui-
nes furent dfinitivement mises bas en 1882. Seuls subsistent aujourd'hui
les pavillons de Flore et de Marsan.
C'est Andr Le Ntre qui, en 1664, redessina les plans des jardins qui
devaient ds 1'origine constituer une " promenade publique ". Le choix des
terrasses s'explique par la forte pente du terrain qui occupe aujourd'hui 25
hectares. En 1991, Pascal Cribier et Louis Bnch ont t chargs de la
ralisation d'un nouvel amnagement.
En bord de Seine, l'Orangerie fut construite en 1853. Rcupre par l'Etat
au dbut du XXe sicle, elle accueillit les Nymphas de Claude Monet
avant de recevoir, en 1984,les riches collections de Paul Guillaume et Jean
Walter.
Face l'Orangerie, fut construit, dans le mme style, le Jeu de Paume en
1861. Aprs avoir t une galerie d'exposition, un muse des Ecoles fran-
223
aises contemporaines et une annexe du muse du Louvre, elle devint la
fin des annes 1980 un muse d'expositions temporaires d'uvres contem-
porames.
224
Unesco
7, place de Fontenoy
Place Vendme
1er arr.
Le Val-de-Grce.
229
La .c-ol -rme Vc'mdme.
230
La place Vendme est aujourd'hui connue dans le monde entier pour ses
joailliers.
Salle Ventadour
Rue Mhul
Maison de Verre
31, rue Saint-Guillaume
C'est pour accueillir une statue en pied qu'il avait fait faire de Louis XIV
au lendemain de la paix de Nimgue (1678), que le courtisan marchal de La
Feuillade demanda Jules Hardouin-Mansart de construire la place des
Victoires. L'architecte reoit en effet la commande en 1685 et la place est
inaugure l'anne suivante. Le plan circulaire constituait une innovation
pour l'poque et les faades identiques n'taient spares que par la traver-
se de deux rues. Le percement de nouvelles voies, notamment la rue tien-
ne-Marcel (1883), a profondment modifi le plan de Jules Hardouin-
Mansart.
La premire statue reprsentait Louis XIV en tenue de sacre soumettant les
nations de la Triple Alliance, elle tait l'uvre de Martin Desjardins. la
rvolution, la statue de bronze est dmonte puis remplac en 1822 (pendant
231
La place des Victoires.
la Restauration) par une statue questre de Louis XIV que l'on doit
FranoisJoseph Bosio.
Bassin de la Villette
Place Stalingrad
Parc de La Villette
19me arr.
232
canal de l'Ourcq, que Tschumi disposait. Chaque ct du canal possde son
domaine de prdilection : au nord les sciences et au sud la culture et la
mustque.
La Cit des Sciences et de 1'Industrie a t amnage dans 1'ancienne salle
des ventes de la viande construite dans les annes 1960 et ramnage par
Adrien Fainsilber de 1979 1986. Le muse ddi la culture scientifique et
industrielle comporte trois lments principaux : les salles pour les exposi-
tions permanentes et temporaire ~ un plantarium, une mdiathque et une
salle de cinma ; un centre de confrences. Tout ct du btiment, et tou-
jours 1' uvre de Fainsilber, la Gode est une salle de cinma sphrique rev-
tue l'extrieur d'acier inoxydable poli.
Au sud du canal, la Grande Halle servait en 1867 de march aux bufs jus-
qu' ce que Philippe Robert et Bernard Reichen la transforment en" espace
culturel polyvalent " (1983 -1985). De part et d'autre de la fontaine aux lions
(mise en place en 1867 mais datant de 1811), s'lve la Cit de la Musique,
uvre de Christian de Portzamparc. Acheve en 1994, elle comporte un
conservatoire national de musique ( l'ouest de la fontaine) et un muse ainsi
qu'une grande salle de concert ( l'est). Enfin, au bord du canal, se trouve le
Znith, salle de concert ralis en 1984 par Philippe Chaix et Jean-Paul Morel.
Rotonde de la Villette
Place de Stalingrad
Passage Vivienne
2me arr.
233
Place des Vosges
3me arr.
\
'~
':'- \
'\ ...,
... ~ 1 .....
"-"
--.. . ---::;..
... ----..
---,-
.... ..
.........
De nouvelles voies furent cres, l'une allant du nord au sud et passant sous
le pavillon du Roi (au sud) et sous le pavillon de la Reine. Notons toutefois
que si ces btiments furent la proprit du roi jusqu' la Rvolution, aucun
monarque n'y a jamais habit.
En 1639, fut leve, au centre de la place, une statue de bronze de Louis
XIII, dtruite la Rvolution et remplace en 1819 par une statue de pierre.
En 1800, la place Royale prit le nom de place des Vosges.
LOCALISATIO DES
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237
,
LEGENDE
238
INDEX DES NOMS PROPRES
239
Berry (duc de) 123 Boucher (AJfred) 170 B ullioud (Maurice) 213
Bertin (Nicolas) 182 Boucicaut (Aristide) 53 Buren (Daniel) 159
Brulle (Pierre de) 154 Boudin (Robert) 148
Besnard (Albert) 218 Bouguereau (William) 204
Beylard (Louis) 132 Boulle (tienne-Louis) c
Bigot (Paul) 110 88,200
Binet (Ren) 165 Boullier de Bourges (Jean) Cabanel (Alexandre) 106
Blaikie (Thomas) 138 210 Cailleteau (Jean, dit
Blondel (Franois) 175 Bourbon (Charles de) 37 Lassurance) 55, 90, 169
Blondel (Henri) 76 Bourdais (Jules) 62 Callet (Flix-Emmanuel)
Blondel (Jean-Baptiste) Bourdelle (Antoine) 55, 101
180 67 Camondo (Mose de) 58
Blouet (Abel) 40 Bouthillier (Claude) 70 Camondo (Nissim de) 58
Bluysen (Auguste) 168 Bouwens van der Boijen Capet (Hugues) 15
Boffrand (Germain) 39, (William) 62 Caquet (Pierre) 154
42, 104, 121, 130, 195, Boyslesve (Claude) 59 Carlu (Jacques) 64
212 Bralle (Nicolas) 68 Carmontelle (Louis
Bofill (Ricardo) 62, 135 Brancusi (Constantin) 141 Carrogis, dit) 138
Boileau (Hippolyte) 53 Breuer (Marcel) 225 Carpeaux (Jean-Baptiste)
Boileau (Louis-Auguste) Briseux (Charles-Etienne) 141 ' 150' 154
178 134 Cartaud (Sylvain) 147,
Boileau (Louis-Charles) Brongniard (Alexandre- 148
53 Thodore 88, 163, 191 Cassan (Urbain) 119, 141
Boileau (Louis-Hippolyte) Brongniart (Alexandre) 55 Cassien-Bernard 38
64 Brosse (Salomonde) 129, Cassini (Jean-Dominique,
Bonnard (Pierre) 64 130, 184 dit Cassini 1er) 149
Bonnat (Lon) 108, 161 Bruant (Jacques) 148 Cattani (Alberto) 74
Bonneau de Miramion Bruant (Libral) 21 , 46, Caumont (Henri Jacques
(Marie) 45 113' 123 212 de) 70
Bosio (Astyanax-Scvola) Brunetti (Paolo Antonio) Cavel (Jean-Baptiste-
105 210 Frdric) 57
Bosio (Franois-Joseph) Bud (Guillaume) 94 Cavelier (Pierre-Jules) 96
68,232 Buffon (Georges Louis Cline (Louis-Ferdinand)
Bossuet (Jacques Leclerc, comte de) 116 72
Bnigne) 166 Bullant (Jean) 74, 86 Cellerier (Jacques) 48
Bouchardon (Bd me) 79, Bullet (Pierre) 70, 123, Cernuschi (Henri) 62
166 193,200,221 Chagall (Marc) 154, 170
240
Chaix (Philippe) 233 Clavareau (Nicolas-Marie) Couture (Guillaume-
Chalgrin (Jean-Franois- 174 Martin) 133
Thrse)) 40, 94, 128, Clment (Gilles) 40 Coypel (Nol) 114
130. 148, 150, 199, 202 Clisson (Olivier de) 103 Coysevox (Antoine) 81,
Chambiges (Martin) 195, Clotilde 14 114, 146, 196,200
213 Clovis 14 Creil (pre Claude-Paul
Champaigne (Philippe de) Cur de Lion (Richard) de} 102
218 17 Cribier (Pascal) 223
Champollion (Jean- Cognac (Ernest) 86, 212 Cusin (Alphonse) 95
Franois, dit Le Jeune) Colbert (Jean-Baptiste)
163 21' 45, 65, 149
Chantal (sainte Jeanne de) Colboc (Pierre) 155 D
93 Colette (Sidonie
Chanut (Ferdinand) 96 Gabrielle) 163 Diaghilev 95
Chapu (Henri) 96, 165 Collignon (Jean) 148 Dagobert 14
Chareau (Pierre) 23 1 Co mans (Marc de) 97 Dalou (Jules) 39, 134, 143
Charlemagne 14 Constant d'Ivry (Pierre) Dalsace (Jean) 231
Charles IX 120, 126 133, 162 Danton (Georges-Jacques)
Charles V 18, 19, 4 7 , 68 , Convers (Louis) 163 77,81
77, 103, 124, 168,213 Cormon (Fernand) 108, Daudet (Alphonse) 163
Charles VI (le Fou) 19 163 Daumet (Honor) 79, 157
Charles X 25, 62 Corroyer (Edouard-Jules)' Davioud (Gabriel) 57, 62,
Charlty (Sbastien) 68 47 66,70, 123,138,150,
Charpentier (Flix) 132 Cortone (Dominique de, 167, 196
Charron (Laurent) 140 dit le Boccador)) 106 Davout (Gabriel) 95
Chassriau (Thodore) Cortot (Jean-Pierre) 40, 68 de Gaulle (Gnral) 57
195,200 Cottard (Pierre) 39 de Montsauge (Thiroux)
Chastillon (Claude) 191 Cotte (Robert de) 58, 121, 136
Chaudet (Antoine-Denis) 200 Debias-Aubry (Franois)
229 Coulbeau (Marie-Anne) 51
Chdanne (Georges) 96 222 Debray (Nkolas-Charles)
Chelles (Jean de) 144 Coulon (Ren) 119 96
Chmtov (Jean) 102 Courtonne (Jean) 136 Debret (Franois) 51
Chemetov (Paul) 93 Cousin (Gaston) 38 Deglane (Henri) 98
Chnevires (marquis de) Coustou (Guillaume Il) Dejean (Louis) 105
161 81' 113 Delacroix (Eugne) 55,
Childebert 14, 182 Coustou (Nicolas) 114, 106,130,163,202
146
241
Delafosse (Jean-Charles) Dufy (Raoul) 64, 140 Fauginet (Jacques-
222 Duhart Harosteguy Auguste) 166
Delamair (Pierre-Alexis) (Emile) 93 Faure (Guichard) 51
103, 169 Dumont (Augustin- Faure (Nicolas) 51
Delannoy (Franois- Alexandre) 50, 143 Fauvel de Villiers (Jean)
Jacques) 233 Duprat (Antoine) 103 136
De1ano (Bertrand) 102 Duquesney (Franois- Felin (Jehan de) 187
Delaunay (lie) 161 Alexandre) 90 Fnelon (Franois de
Della Robia (Girolamo) Doret (Francisque) 105, Salignac de la Mothe) 166
213 196,223 Peuchre (Jacques) 166
Denfert-Rochereau (cola- Duret (Franois) 57, 134 Fvrier (Victor-Jules) 95
nel) 85 Doret de Chevry (Charles) Flameng (Franois) 218
Denis (Maurice) 64, 67, 168 Flandrin (Hippolyte) 136,
163, 176 Dutert (Fernand) 116 204
Deperthes(Edouard) 106 Duval (Antoine) 211 Fontaine (Pierre) 59, 67,
Depondt (Paul) 135 Duval (Charles) 147 158
des Chlon (famille) 65 Fontaine (Pierre-Franois)
Desjardins (Martin Van 127, 169
Bogaert, dit) 193, 231 E Fouquet (Nicolas) 59, 210
Desmaisons (Pierre) 157 Foumez (Robert) 142
Desmoulins (Camille) 83 Eberson (John) 168 Foyatier (Denis) 148
Desprez (Louis) 166 Egon de Frstenberg France (Diane de) 120
Deutsch de la Meurthe (Cardinal) 38 Francine (Alexandre) 128
(Emile) 72 Eiffel (Gustave) 53, 88, Franois 1er 19, 94, 106,
Deutsch de la Meurthe 219 126, 178
(Louis) 72 Etex (Antoine) 40, 143 Frmiet (Emmanuel) 39
Donod de Monchy (mada- Eudes 14, 58 Frmin (Antoine-
me) 136 Eugnie (l'impratrice) 92 Franois) 222
Donon (Mdric de) 86 '
Evreux (comte d') 22, 90
Doublemard (Amde- Expert (Roger) 64
Donatien) 95 G
Doucet (Jacques) 192
Du ban (Flix) 51 , 169 F Gabriel (Jacques IV) 169
Dubock (Marinus) 72 Gabriel (Jacques V) 55 ,
Dubuffet (Jean) 58 Fabre (Valentin) 74 70, 168
Duc (Joseph-Louis) 50, Fainsi1ber (Adrien) 233 Gabriel (Jacques-Ange)
79, 157 Falconnet (tienne- 22,79, 87
Maurice) 200
242
Gaillard (Emile) 95 Goujon (Jean) 19, 58, 110, Hbert (Ernest) 102
Gallet (Mesme) 218 126 Hlose 163
Galliera (princesse) 96 Goupy (Claude~Martin) Henri 1er 16, 45
Galliera (Raffal de 174 Henri II 42, 58, 110, 120,
Ferrari, duc de) 136 Gros (Antoine-Jean) 161 126,233
Gamard (Christophe) 120 Grosjean (Robert) 135 Henri III 19, 163
Garnier (Charles) 30, 154 Gungaud (Gabriel de) Henri IV 19, 20, 51, 84,
Gasq (Paul) 132 38 94,97, 102,106,126,
Gau (Franois-Christian) Gungaud (Jean- 129, 135, 163, 164, 191,
208 Franois) 98 218,223,234
Gaudin (Bruno) 68 Gurin (Claude) 176 Herter (Albert) 90
Gaudin (Henri) 68 Guilbert (Albert-Dsir) Heubs (Charles) 142
Gauthier (Pierre) 121 147 Hittorf (Jacques-Ignace)
Gnier (Firmin) 65 Guilbert (Ernest) 152 65, 81, 92, 105, 134, 143,
Geoffroy-Dechaume 189 Guilbert (Jacques) 94 144,204
Germain (saint) 14, 181, Guillaume (Paul) 223 Hugo (Victor) 159,231
182 Guimard (Hector) 218 Huidobro (Borja) 93
Gervex (Henri) 108, 218 Guise ( Franois, duc de) Humbert (Ferdinand) 163
Gilbert (Charles) 108 103, 137 Huv (Jean-Jacques) 231
Gillet (Guillaume) 161 Guvan (Aydin) 161 Huv (Jean-Marie) 134
Ginain (Lon) 96, 137 Huyot (Jean-Nicolas) 40
Girard (Franois) 188
Girardon (Franois) 114, H
229 1
Girault (Charles) 98, 162 Haber (Shama) 62
Gisors (Alphonse de) 128, Habert de Montmort lmbs (Marcel) 17 3
129, 130, 132 (Jean) 140 Ingrand (Max) 200
Gisors (Jacques) 55 Hallwyll (Franz-Joseph d') Ingres (Jean-Auguste-
Gittard (Daniel) 188, 202 102 Dominique) 106, 147
Glaize (Glaize) 108 Hardouin-Mansart (Jules) Injalbert (Jean-Antoine)
Godde (tienne- 113,114,169,200,202, 155. 163
Hyppolite) 106, 163, 182, 229,232
199,202,209 Haussmann (Georges
Godin (Eugne-Louis) 95 Eugne, baron) 28, 30, 40, J
Golberg (Georges) 137 57, 70,95, 108,134,141,
Gondoin (Jacques) 137, 154,167,174,232 Jacob (Max) 141
229 Hayn de Marien (Louis de) Jacquemart (Nlie) 116
141 Jaluzot (Jules) 165
243
Janniot (Alfred) 43. 222 Lacroix (Joseph-Eugne) Le Mercier (Jacques) 126,
Jaussely (Lon) 43 90 154,158,200,218,229
Jay (Louise) 86 Laibi (Charles-Ren) 148 Le Mercier (Pierre) 178
Jodry (Jean-Franois) 40 Lalanne (Claude) 102 Le Muet (Pierre) 46, 148,
Joly (Jules de) 55 Lalanne (Franois-Xavier) 223,229
Jordaens (Jacob) 130 102 Le Ntre (Andr) 65,223
Joubert (Charles) 70 Laloux (Victor) 155 LePautre (Antoine) 50,
Joubert (Louis) 70 Lambert de Thorigny 165
Jourdain (Frantz) 212 (Jean-Baptiste) 120 Le Peletier (Michel) 123
Jouvenet (Jean) 114 Lamoignon (Guillaume Le Peletier de Saint-
Julien 74 de) 121 Fargeau (Louis Michel)
Julien (Pierre-Flix) 58 Langlois de La Fortelle 123
(Robert) 39 le Pieux (Robert) 16
Lannot (Franois-Aim) Le Sueur (Eustache) 120,
K 166 200
Laplanche (Alexandre) 53 Le Vau (Franois) 192
Kahn (Alphonse) 96 Laprade (Albert) 43 Le Vau (Louis) 21, 111,
Kernevenoy (Franois de, Lardat (Roger) 64 120,126,212
appel M. de Carnavalet) Lassus (Jean-Baptiste) Lebas (Hyppolite) 55. 148
58,59 144, 181 Lebuf-Nanteuil
Koechlin (Maurice) 88 Laurens (Jean-Paul) 122, (Charles) 148
150, 161 Lecomte (Emmanuel-
Law (John) 55 Chrubin) 55
L Le Bel (Philippe) 18, 77 Leconte (Etienne-
le Bon Uean) 77 Chrubin) 94
La Brosse (Guy de) 116 Le Boursier (Jean- Ledoux (Claude-Nicolas)
La Chaise (Franois de) Baptiste) 136 85, 102. 138, 143,233
163 Le Brun (Charles) 98, Lefebvre (Hippo1yte) 173
La Fosse (Charles de) 114 120, 121 ' 146, 196 Lefranc (Pierre-Bernard)
La Hyre (Laurent) 146 Le Corbusier (Charles- 147
La Planche (Franois de) douard Jeanneret, dit) 72 Lefu~l (Hector) 29, 127
97 Le Duc (Gabriel) 148, Legendre (Nicolas) 195
La Valle (Marin de) 106 192,229 Legntil (Alexabdre) 171
Labarre (Eloi) 55 Le Lorrain (Robert) 104, Lger (Fernand) 170
Labrouste (Henri) 27, 30, 169 Legros (Pierre) 193
81,168,209 Le Mairat (Louis-Charles) Lemaire (Philippe-Henri)
Lacome (Jacques) 38 142 90, 148
244
Lemaire (Philippe-Joseph- Louis XIV 21, 22, 50, 53, Margotin (Antoine) 134
.
Henri) 134 111,113,114,126,143, Marie (Christophe) 20,
Lemercier (Jacques) 130 158, 163, 165, 169, 175, 135
Lemot (Franois-Frdric) 178,193,226,229,231 Marie-Antoinette 67, 77,
164 Louis XV 22, 38, 58, 79, 81,222
Lemoyne (Franois) 202, 81, 87, 133, 138, 159 Marmottant (Paul) 136
204 Louis XVI 22, 23, 67, 81, Marochetti (Charles de)
Lenepveu (Jules) 174 123,222 121
Lenoir (Albert) 73 Louis XVIII 67 Marques te (Laurent) 39,
Lenoir (Alexandre-Andr) Louis-Philippe 25, 28, 48, 155
51 50,81, 147,158,233 Marsy (Gaspard) 193
Lenoir (Samson-Nicolas, Louvet (Albert) 98 Martin (Christophe) 45
dit Je Romain) 51, 174 Louvois 229 Masson (Andr) 150
Lepre (Jean-Baptiste) Lulli (Jean-Baptiste) 148 Matignon (Jacques de)
229 Lusson (Antoine) 220 136
Lequesne (Eugne) 223 Lusson (Auguste) 180 Maupassant (Guy de) 141
Leroux (Jean-Baptiste) Lusson (Louis-Adrien) Maurissart (Georges) 46
169 178 Mayenne (Charles de
Lescot (Pierre) 19, 58, Luxembourg (Franois de) Lorraine, duc de) 137
102, 110. 126, 181 129 Mazarin 111, 113, 168,
Letarouilly (Claude) 94 212
Lev (Franois) 196 Mazin (Jean) 136
Lezens (Gilbert) 113 M Mazois (Franois) 72
Lomnie (Louis-Marie- Mdicis (Catherine de) 74,
Athanase) 57 Maclaurin (Oudot de) 202 126,223,234
Loos (Marcel) 135 Magne (Lucien) 173 Mdicis (Marie de) 20,
Lorraine (Charles-Henri Magne (Marcel) 173 65,128,129,130,208
de) 137 Maillot (Thodore) 122 Mehemet-Ali 81
Louis (Victor) 123, 158, Mansart (Franois) 38, 59, Mercier (Charles) 127
210 70,93,98,168,229 Merson (Luc-Olivier) 173
Louis IX 17, 68, 77, 82, Mansart (Jules-Hardouin) Mesmes (Claude de) 45
143,206,208,214 21,231 Mtzeau (Clment II)
Louis VI (le Gros) 16 Mantout (Maurice) 142 154
Louis XI 48 Marcel (tienne) 18, 77, Mtzeau (Louis) 39, 84,
Louis XII 42 106 234
Louis XIII 20, 116, 126, Marchant (Guillaume) 37 Mtezeau (Thibault) 120
148,154,158,218,226 Marduel (Jean-Baptiste) Mzires (Camus de) 76
200
245
Mignard (Pierre) 98, 229 N Oudinot (Eugne
Mirabeau (Honor Stanislas) 220
Gabriel Riqueti, comte Napolon Bonaparte 24, Oudry (Jean-Baptiste) 169
de) 159 29,40,48,50,55,57,59, Ozanam (Frdric) 189
Miro (Juan) 225 62,68,88,90, 102,114,
Mitterrand (Franois) 33, 127, 133, 137, 161, 169,
47,53,93 , 127 229,232 p
Modigliani (Amedeo) Napolon III 28, 88, 90,
141' 170 105, 106, 108, 127, 130, Pajou (Augustin) 110
Mol (Mathieu-Franois) 138, 141' 152 Parat (Pierre) 161
169 Natoire (Charles) 169 Parent (Henri) 116
Molire (Jean-Baptiste Navan (Claude) 204 Pargade (Jean-Philippe)
Poquelin, dit) 119 Navarre (Jeanne de) 18 135
Mollet (Claude-Armand) Necker (Jacques) 102 Pris-Duvemey (Joseph)
90 Nnot (Henri-Paul) 218 87
Monet (Claude) 136, 223 Nervi (Pierre) 225 Pascal (Blaise) 187
Montespan (Madame de) Neufbourg (Roland de) Patout (Pierre) 96
53 218 Pei (Ieoh Ming) 127
Montholon (Nicolas) 140 Niemeyer (Oscar) 162 Pencrac'h (Georges) 102
Montmorency- Niermans (douard) 64 Percier (Charles) 59, 67
Luxembourg (Chrtien Niennans (Jean) 64 Perrault (Claude) 127,
Louis de) 136 Noblet (Louis) 208 143, 149
Montmort (Henri-Louis) Noblet (Michel) 196 Perrault (Dominique) 53,
140 Nouguier (Emile) 88 81
Montreuil (Pierre de) 45, Nouvel (Jean) 62, 113 Perret (Auguste) 66, 81,
144,182,208 138, 188
Moore (Henry) 225 Perret (Gustave) 81
Moreau (Gustave) 100 0 Perrier (Franois) 120
Morel (Jean-Paul) 233 Perrochel (Guillaume) 65
Morrison (Jim) 163 Offenbach (Jacques) 95 Perronet (Jean-Rodolphe)
Mortier (Anastase) 122 Olier (Jean-Jacques) 202 81
Mortier (Claude) 142 Oppenord (Gilles-Marie) Perrotet (Jean) 74
Mozart (Wolfgang 202 Persitz (Alexandre) 137
Amadeus) 50 Orbay (Franois II d') 113 Petit-Radel (Louis-
Orlans (Gaston d') 130, Franois) 194
188 Peynot (Emile) 132
Orlans (Philippe d') 22 Peyre (Antoine-Franois)
Ott (Carlos) 47 122
246
Peyre (Marie-Jpseph) 150 R Rousseau (Jean-Jacques)
Peyrenc de Moras 159
(Abraham) 168 Rambuteau (Claude- Rousseau (Pierre) 122
Philippe Auguste 16, 124, Philibert Barthelot, comte Rouyer(Eugne) 134
143, 178, 184 de) 27 Roy (Auguste) 50
Philippe d'Orlans 158 Rameau (Jean-Philippe) Roy (Elisa) 121
Philippon (Jean-Paul) 155 178 Rubens (Pierre Paul) 130
Piaf (dith) 163 Ramss III 81 Rude (Franois) 40, 134,
Piano (Renzo) 33,97 Reboul (Jules) 65 204
Picasso (Pablo) 103, 141, Rcipon (Georges) 39,98 Ruel (Xavier) 50
170, 211' 225 Regnaudin (Thomas) 39
Pichault de la Martinire Reichen (Bernard) 233 s
(Germain) 137 Reni (Guido) 146
Pie VII 24 Renoir (Auguste) l 40 Saint-Denis (Hugues de)
Pigalle (Jean-Baptiste) 79 Rsa] (Jean) 38 182
Pollet (Joseph) 209 Restout (Jean) 200 Saint-Marceaux (Ren de)
Pompadour (Madame de) Reverdy (Pierre) 140 163
22 Ri boulet (Pierre) 58 Saint-Phalle (Niki de) llO
Pompadour (marquise de) Richard (Pierre-Louis) Saint-Sans (Camille) 141
90 195 Salazar (Tristan de) 213
Pompidou (Georges) 97, Richelieu (cardinal de) 21 , Sales (Franois de) 93
] 61 130, 15 8, 218 Salm-Kyrbourg (Friedrich
Portzamparc (Christian Robert (Philippe) 233 de) 122
de) 55, 161, 233 Robespierre (Maximilien) Sard1ni (Scipion) 213
Potocki (Nicolas de) 65 77,81 Sartre (Jean-Paul) 141
Poulietier (Jacques) 70, Rodin (Auguste) 141, 168 Saubat (Jean) 141
135 Rogers (Richard) 33, 97 Sauvage (Henri) 213
Poyet (Bernard) 55 Rohan (Franois de) 103 Sauvageot200
Pradier (James) lOS, 134 Rohault de Fleury Scarron (Michel-Antoine)
Prault (Auguste) 200 (Charles) 116 46
Proust (Marcel) 163 Roquelaure (Antoine- Sdille (Paul) 165
Prouv (Jean) 161 Gaston de) 169 Sergent (Ren) 58
Provost (Alain) 40 Rosimond (Rose du) 140 Servandoni (Jean-Nicolas)
Puech (Denis) 152 Rouault de Fleury 202
Puvis de Chavannes (Hubert) 171 Svign (Madame de) 59
(Pierre) 106, 161, 218 Rouill (Marguerite) 120 Simounet (Roland) 211
Rouline (Herv) 173 Slodtz (Michel-Ange) 195
247
Sommerard (Alexandre Triqueti (Henri de) 38, Vien (Joseph-Marie) 146,
du) 73 134 195,200
Sorbon (Robert de) 214 Tschumi (Bernard) 23 2 Vignon (Pierre) 134
Soria (Pierre) 113 Tubeuf (Jacques) 168, 223 Viguier (tienne) 176
Soubise (Franois de) 169 Viguier (Jean-Paul) 40
Soufflot (Franois) 140 Vilar (Jean) 65
Soufflot (Jacques- u Villedo (Michel de) 46,208
Germain) 22, 159 Vincent de Paul (saint) 93
Soutine (Chaim) 170 Utrillo (Maurice) 140 Viollet-le-duc (Eugne)
Stravinski (Igor) 110 64, 144, 154
Sully (Maurice) 144 Visconti (Ludovic) 26, 29,
v 114, 123, 127' 166
Voltaire (Franois Marie
T Valadon (Suzanne) 140 Arouet, dit) 159
Valry (Paul) 64 Vouet (Simon) 195
Taillibert (Roger) 161 Valois (Achille) 129 Vuillard (Edouard) 64, 67
Talleyrand (Charles Valois (Charles de) 120
Maurice) 136 Valois (Marguerite de) 20,
Tavernier (Antoine) 72 51,176 w
Thiriot (Jean) 168 Van de Velde (Henry) 67
Thomas (Albert) 98 Van Loo (Carle) 148, 192, Wailly (Charles de) 150
Thomas (Gabriel) 96 202 Walter (Jean) 223
Tillet (Jean-Baptiste du) Varcollier (Marcellin) 219 Willerval (Jean) 102
38 Vasconi (Claude) 102 Wybo (Georges) 165
Tinguely (Jean) 110 Vaudoyer (Charles) 113
Titon (Jean-Baptiste- Vaudoyer (Lon) 45
Maximilien) 222 Vau train (Jean-Baptiste) z
Toudoire (Marius) 132 38
Toumaire (Albert) 79, 157 Vellefeux (Claude) 191 Zahos (Nicolas) 72
Tournon (Paul) 176 Verdier (Franois) 182 Zehrfuss (Bernard) 225
Tranchant de Lunel Vernet (Horace) 55
(Maurice) 142 Viard (Grard) 135
248
BIBLIOGRAPHIE GNRALE
Ne sont mentionns ici que les principaux livres traitant des monuments de
Paris, permettant au lecteur, s'ille souhaite, d'approfondir ses connaissances.
Des dizaines d'autres ouvrages et des centaines d'articles traitent galement
ces sujets, et ont, pour certains, servi l'laboration du prsent dictionnaire.
Introduction ................................................................................................ 11
Dictionnaire .............................................................................................. 35
HISTOIRE DE FRANCE,
par Thodose Burette, vers 1840.
HISTOIRE DE FRANCE,
par L. Michelant, vers 1840.
HISTOIRE DE FRANCE,
par Bordier-Charton, Paris 1875.