2013 These Theodorakopoulos
2013 These Theodorakopoulos
2013 These Theodorakopoulos
Ecole Doctorale
ED 62 Sciences de la vie et de la santé
Spécialité
Microbiologie
Nicolas Theodorakopoulos
PLAN DE THESE
CHAPITRE II: Etude de la diversité bactérienne de la tranchée T22 par l’approche culturale
et la DGGE ............................................................................................................................... 37
1. Contexte général ............................................................................................................ 37
2. Objectifs de l’étude et démarche expérimentale ........................................................... 38
3. Contribution scientifique ............................................................................................... 39
4. Résultats et Discussion .................................................................................................. 55
CHAPITRE III: Recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus dans
les sols de la tranchée T22........................................................................................................ 59
1. Contexte général ............................................................................................................ 59
2. Objectif de l’étude et démarche expérimentale ............................................................. 60
3. Contribution scientifique ............................................................................................... 61
4. Résultats et Discussion .................................................................................................. 77
5. Expérience complémentaire : recherche de Deinococcus-Thermus dans des échantillons
de Tchernobyl ....................................................................................................................... 77
5.1. Matériel et méthodes .............................................................................................. 78
5.2. Résultats et Discussion .......................................................................................... 78
CHAPITRE IV: Exploration de la diversité bactérienne des sols de la tranchée T22 par
pyroséquençage. ....................................................................................................................... 81
1. Contexte général ............................................................................................................ 81
2. Objectifs de l’étude ....................................................................................................... 81
3. Contribution scientifique ............................................................................................... 81
4. Résultats et Discussion .................................................................................................. 83
CHAPITRE V : Etude des interactions bactéries-uranium .................................................... 119
1. Contexte général .......................................................................................................... 119
2. Objectifs de l’étude et démarche expérimentale ......................................................... 119
3. Résultats complémentaire : Sélection d’une souche résistante à l’uranium ................ 120
3.1. Matériel et méthodes ............................................................................................ 120
3.2. Résultats et discussions ........................................................................................ 120
4. Caractérisation fine des interactions entre uranium et Microbacterium A9_3_sp3_-1_2.
……………………………………………………………………………………………122
4.1. Objectifs de l’étude .............................................................................................. 122
5. Contribution scientifique ............................................................................................. 123
6. Résultats et discussion ................................................................................................. 155
CHAPITRE VI : Expériences complémentaires .................................................................... 157
Plan de thèse
INTRODUCTION GENERALE
Les principaux facteurs identifiés qui influencent le transport des radionucléides sont les
suivants : la vitesse de dissolution des particules de combustible nucléaire dans la tranchée, la
diffusion et la dispersion des radionucléides dans les zones non saturées et saturées, la
stratification de la nappe phréatique, l'environnement géochimique et l'interaction entre
radionucléides et composantes du sol (Kashparov et al., 2012). Parmi ces composantes, les
microorganismes telluriques peuvent jouer un rôle majeur dans le transport des radionucléides
dans le sol en interagissant directement avec ces derniers, ou en modifiant l’environnement
géochimique (Gadd 2010). Cependant, l’influence des microorganismes sur le transfert de
radionucléides reste inconnue, notamment parce que l’on ne dispose que de très peu de
données concernant la microbiologie des sols de Tchernobyl (Yablokov et al., 2009) et les
1
Introduction générale
interactions que ces bactéries forment avec les radionucléides présents sur le site. Les études
de diversité bactérienne publiées au début de cette thèse se limitaient à l’identification de
bactéries cultivables collectées en surface de sols situés dans la zone d’exclusion de
Tchernobyl (Romanovskaya et al., 2002, Romanovskaya et al., 1996, Zavilgelsky et al.,
1998). Le faible nombre de données sur les bactéries des sols de Tchernobyl a constitué une
des motivations principales du travail réalisé dans le cadre de cette thèse. D’une manière
générale, le but de ce travail était d’identifier les communautés bactériennes du sol de la
tranchée et d’analyser l’impact des radionucléides sur ces bactéries. Les résultats acquis au
cours de cette étude permettront de mieux appréhender les mécanismes d’interaction entre
bactéries et radionucléides, et d’améliorer à plus long terme les modèles de migration en
prenant en compte la composante biotique des sols, pour mieux évaluer les conséquences
écologiques d’un accident nucléaire.
2
Introduction générale
· La première partie est une synthèse bibliographique concernant tout d’abord les
méthodes qui permettent d’accéder à la diversité bactérienne dans les sols et
l’influence des paramètres physico-chimiques sur cette diversité. Un état de l’art sur
les bactéries présentes dans les environnements contaminés par des radionucléides est
ensuite détaillé. Enfin, l’uranium et son comportement dans le sol sont décrits ainsi
que les différents types d’interactions bactéries-uranium.
· Les résultats seront présentés dans les chapitres II à VI essentiellement sous forme
d’articles scientifiques. Le chapitre II concerne la présentation du site d’étude
(tranchée T22), les prélèvements d’échantillons de sols ainsi que les résultats acquis
grâce aux approches culturale et moléculaire (DGGE) pour la description des
communautés bactériennes. Le chapitre III s’intéresse à la recherche de représentants
du phylum des Deinococcus-Thermus dans les sols de la tranchée par la mise au point
d’amorces spécifiques. Le chapitre IV présente l’analyse de la diversité des
communautés bactériennes de la tranchée T22 par la technique de pyroséquençage
454. Le chapitre V aborde les interactions bactéries radionucléides à travers la
sélection puis l’exposition d’une souche capable de survivre à de fortes concentrations
en uranium. Enfin, le chapitre VI présente des résultats issus d’expériences
complémentaires sur la caractérisation des interactions engagées par d’autres souches
de Microbacterium avec l’uranium mais aussi sur la sélection d’espèces bactériennes
accumulatrices de Cs.
· Une conclusion générale synthétise l’apport de ce travail à la connaissance
fondamentale de la diversité bactérienne dans les sols de la tranchée T22 de
Tchernobyl ainsi qu’à la compréhension des interactions bactérie-uranium. Les
principales perspectives qui apparaissent à l’issue de cette thèse sont ensuite abordées.
3
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Le sol est un environnement hétérogène complexe qui contient une grande variété de
communautés et d’espèces bactériennes (Daniel 2005). De ce fait, accéder à la diversité
bactérienne de manière exhaustive constitue un des défis majeurs de ces dernières décennies
en écologie microbienne et les techniques qui y sont dédiées n’ont cessé d’évoluer (Fierer et
Lennon 2011). Avant le développement des techniques moléculaires, l’identification et la
classification taxonomique de bactéries nécessitaient leur isolement, leur mise en culture et
leur caractérisation sur la base de critères morphologiques, physiologiques, métaboliques,
biochimiques et écologiques. Ces critères de classification ont rapidement trouvé leurs limites
du fait de la diversité phénotypique et physiologique des bactéries mais aussi de par la
simplicité de la classification engendrée. Palliant ce problème, le développement d’approches
moléculaires a révolutionné le monde de l’écologie microbienne en permettant d’affiner la
classification bactérienne et en augmentant de manière significative le nombre d’espèces
considérées, par rapport aux méthodes basées sur les seules bactéries cultivables.
5
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Une limite à l’utilisation de l’approche culturale est le nombre de bactéries qui vont pouvoir
se développer en conditions de laboratoire. Le sol est un environnement des plus complexes et
des plus hétérogènes (ex : micro-niches) et la composition des milieux de culture permet
difficilement de reproduire l’environnement originel des bactéries. En 1985, en comparant le
nombre de bactéries observées par microscopie (marqueur fluorescent) et le nombre de
bactéries cultivables, le terme de « great plate count anomaly » fut utilisé (Staley et Konopka
1985). Ce terme illustre clairement que toutes les bactéries ne sont pas cultivables.
Aujourd’hui il est admis que seule une faible proportion (0,1-10%) des bactéries de
l'environnement est cultivable dans les conditions du laboratoire (Hugenholtz 2002, Rappé et
Giovannoni 2003). Il existe plusieurs raisons qui expliquent les différences observées entre le
nombre de bactéries présentes dans un échantillon et celles qui sont cultivables.
L’une de ces raisons est l’existence de cellules dans un état physiologique particulier décrit
comme viable non cultivable (VNC). Les VNC ne poussent pas sur les milieux de culture
traditionnellement utilisés en microbiologie mais se caractérisent pourtant par une activité
métabolique (faible), une membrane intacte et la possibilité de « renaitre ». Cet état
physiologique de dormance serait la résultante d’un stress lié au changement des paramètres
environnementaux et s’observe chez les bactéries Gram positives comme chez les Gram
négatives (Keep et al., 2006, McDougald et al., 1998, Oliver 2005).
Un obstacle à la croissance de certaines bactéries en laboratoire peut être expliqué par le
phénomène de « substrate accelerated death ». La croissance des bactéries initialement
présentes dans des environnements pauvres en substrat sera inhibée en présence d’une
concentration trop élevée de ce même substrat (Calcott et Postgate 1972). Ainsi, l’une des
méthodes employées par les microbiologistes pour pallier ce problème est de réduire la
concentration de substrat afin de simuler l’environnement oligotrophe des bactéries.
Une autre raison est l’absence de molécule signal. Ces molécules, impliquées par exemple
dans la structuration des biofilms, peuvent s’avérer essentielles à la croissance de certaines
bactéries. Par exemple, la bactérie Micrococcus luteus sécrète un facteur qui favorise la
résurrection et la croissance des cellules dormantes, du même organisme. Ce facteur appelé
« Resuscitation promoting factor » (Rpf) est une protéine, qui peut aussi s’avérer efficace
pour stimuler la croissance d’autres organismes comme Mycobacterium avium,
Mycobacterium bovis, Mycobacterium kansasii… (Mukamolova et al., 1998). Les molécules
signal présentes dans les environnements naturels apparaissent donc essentielles à la
croissance de bien des bactéries et pourraient expliquer la difficulté à cultiver ces dernières en
laboratoire (Nichols et al., 2008).
6
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Néanmoins, des études récentes montrent qu’en modifiant certains paramètres comme la
teneur en O2 et en CO2 (Stevenson et al., 2004) ou encore en augmentant le temps
d’incubation (Janssen et al., 2002) le nombre de bactéries cultivables peut être augmenté.
D’autres alternatives à la culture traditionnelle sur boîtes de Pétri, comme les systèmes de
culture in situ en chambre de diffusion, permettent d’isoler des microorganismes sur milieu
solide, tout en conservant les conditions naturelles d’apport de nutriments. Lors de
l’utilisation de cette technique, la majorité des isolats obtenus en chambres de diffusion (70%)
n’était pas cultivable sur milieu solide classique (Bollmann et al., 2007).
Bien qu’il soit difficile d’accéder de manière exhaustive à la diversité des bactéries dans un
sol par l’approche culturale, celle-ci est encore largement utilisée notamment dans des études
comparatives évaluant l’impact de polluants dans les sols sur des communautés bactériennes
(Das et al., 2012, Thorsen et al., 2013).
Les travaux de Carl Woese (1987) ont véritablement révolutionné la taxonomie et l’écologie
microbienne. Ils ont démontré que les séquences d’ADN ribosomaux (ADNr) sont des
marqueurs évolutifs robustes permettant de déchiffrer la phylogénie et l’évolution des
populations microbiennes au cours du temps. Toutes les cellules contiennent des ARNr. Ce
sont des composants essentiels à leur fonctionnement. Les cellules eucaryotes possèdent des
ARNr 28S, 18S, 5,8S et 5S tandis que les cellules procaryotes possèdent des ARNr 23S, 16S
et 5S. Leurs gènes s’organisent en opérons pouvant être présents en mono- ou multi-copies
dans les génomes (1 à 15 copies par génome bactérien) (Rainey et al., 1996). Les ARNr sont
des molécules ayant évolué plus lentement que le reste du génome et constituent de ce fait une
horloge moléculaire lente (Woese 1987).
De par la qualité de l’information phylogénétique qu’ils fournissent, ce sont principalement
les gènes codant pour l’ARN de la petite sous-unité du ribosome qui sont utilisés comme
marqueurs phylogénétiques, c’est-à-dire le gène codant pour l’ARNr 16S chez les procaryotes
ou celui de l’ARNr 18S chez les eucaryotes.
Le gène de l’ARNr 16S a l’avantage d’être constitué d’une mosaïque de domaines hautement
conservés (ayant peu évolué au cours du temps) et de domaines variables, mais aussi de
présenter une taille d’environ 1500 nucléotides aisément séquençable. Ces régions hautement
conservées servent de cibles pour des amorces dites "universelles" servant à l’amplification in
vitro par réaction de polymérisation en chaine (PCR) puis au séquençage. Le choix des
7
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
amorces utilisées pour la PCR est essentiel. Les amorces universelles ciblant des parties
conservées de la séquence de l’ADNr 16S vont permettre d’amplifier la plupart des séquences
d’ADNr 16S bactérien. Néanmoins, toutes les séquences ne sont pas reconnues par ces
amorces. Le choix d’amorces ciblant des zones de l’ADNr 16S spécifiques à des groupes
bactériens d’intérêt peut alors permettre d’enrichir les informations sur ces groupes.
Aujourd’hui, la majorité des études de diversité des bactéries s’effectue seulement sur la base
des séquences d’ARNr 16S. Quand l’ARNr 16S est utilisé pour identifier et classifier les
Bacteria et les Archaea, le terme d’UTO désignant l’Unité Taxonomique Opérationnelle est
alors employé (OTU en anglais). Les UTOs basées sur l’identification des ARNr 16S
permettent de définir une catégorie proche du rang taxonomique de l’espèce si le degré
d’identité est au moins de 97%. On considère ainsi que les bactéries qui présentent plus de
97% de similarité dans leurs séquences d’ADNr 16S appartiennent à la même espèce.
L’utilisation de ce gène comme biomarqueur en taxonomie a permis de révéler la biodiversité
d’eucaryotes et de procaryotes dans de nombreux environnements et de pallier les limites de
l’approche culturale.
L’existence de banques spécialisées dans les séquences de gène codant les ARNr comme la
base de données SILVA, disponible sur le site http://www.arb-silva.de/, permet d’avoir accès
aux séquences des gènes d’ARNr 16S et 23S de Bacteria et d’Archaea mais également des
gènes ribosomaux eucaryotes. Le nombre de séquences disponible dans la base de données
RDPII (Ribosomal Data Project) puis SILVA (Figure 1) illustre clairement l’intérêt et
l’engouement des microbiologistes pour l’utilisation de ce marqueur phylogénétique.
3500000
3194795
3000000
2492653
2500000
2000000
1471257
1500000
995747
1000000
756668
504295
500000
286257
60274 101781
473 2251 2849 6205 16277
0
Figure 1 : Evolution du nombre de séquences d’ARNr depuis 1992 dans la base de données
SSU.
8
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
A l’heure actuelle, plus de 3 millions de séquences d’ARNr 16S (taille minimale >300 pb)
sont référencés dans la base de données SILVA (version 115) dans la banque SSU (Small
Subunit). La grande majorité des séquences est affiliée aux Bacteria (3397368 séquences),
puis aux Eukarya, et aux Archaea.
La technique consiste à séparer des fragments d’ADN de taille identique selon leurs propriétés
de fusion sur un gel de polyacrylamide contenant un agent dénaturant. Au cours d’une étape
9
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
préalable de PCR, les fragments d’ADN sont flanqués d’une amorce riche en GC qui
permettra au fragment de ne pas se dénaturer totalement. Les fragments ainsi obtenus sont
soumis à une électrophorèse contenant un gradient d’agent dénaturant (urée) qui va entrainer
leur dénaturation progressive au fur et à mesure de la migration en fonction de leur richesse
en GC. Cette dénaturation entraîne un encombrement stérique qui ne permet plus au fragment
de migrer dans le gel d’acrylamide. Le fragment en question se retrouve ainsi « piégé dans les
mailles du filet ». Pour une même teneur en agent dénaturant, un fragment riche en GC se
dénaturera moins vite qu’un fragment riche en liaisons AT (du fait du nombre de liaisons
hydrogène inter brin) et migrera donc plus loin sur le gel. D’un point de vue théorique, chaque
bande visualisée sur le gel correspond à une espèce bactérienne. La DGGE permet en effet de
séparer les fragments d’ADN ne se différenciant que par une seule paire de bases (Casamayor
et al., 2000). Le nombre de bandes correspond à la diversité et l’intensité de ces bandes à
l’abondance relative.
A travers la comparaison des empreintes obtenues pour chaque échantillon, la DGGE permet
donc d’évaluer la diversité et l’abondance relative des bactéries d’un échantillon. L’analyse
du gel se fait en notant le nombre de bandes par piste, leurs positions mais aussi l’intensité de
chaque bande.
Un moyen d’évaluer le degré de similarité des profils de DGGE est le calcul de la distance de
Bray-Curtis, dérivée de l'indice de similarité de Sorenson selon la formule « S = 2c/(a + b) »
avec a et b le nombre de bandes respectives de deux échantillons A et B et c le nombre de
bandes commune aux deux échantillons A et B. Une valeur de 0 indique que les échantillons
sont complètement différents et une valeur de 1 indique qu'ils sont identiques. La matrice de
distance ainsi obtenue est utilisée pour la construction d’un dendrogramme.
Une des limites de la PCR-DGGE est la co-migration de certains fragments d’ADNr 16S
(Sekiguchi et al., 2001). Une bande sur le profil DGGE peut ainsi correspondre non pas à une
10
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
séquence d’ADNr 16S, mais à plusieurs. Ce problème de co-migration peut entrainer une
sous-évaluation de la diversité apparente mais aussi entrainer des biais liés à l’interprétation
de l’intensité des bandes DGGE. Certains biais sont inhérents à la PCR préalable qui va
privilégier l’amplification des séquences issues des groupes majoritaires dans une
communauté bactérienne complexe (Casamayor et al., 2000). Il apparait ainsi difficile de
détecter une population bactérienne si elle occupe moins de 0,5 à 1% de la communauté
bactérienne totale par la DGGE (Casamayor et al., 2000, Murray et al., 1996). Le nombre de
copies d’ADNr 16S présent chez les bactéries, la formation de chimères ou d’hétéroduplex
peuvent également engendrer des biais dans l’interprétation des résultats.
Malgré ces limites, la PCR-DGGE est une technique d’analyse particulièrement intéressante,
que ce soit pour l’analyse de l’évolution de populations bactériennes au cours du temps, ou
pour évaluer l’impact de polluants sur les communautés bactériennes.
Depuis quelques années, de nouvelles techniques de séquençage ont fait leur apparition dans
le monde de l’écologie microbienne. Ces techniques, désignées par les termes séquençage
haut débit (HTS pour high-throughput sequencing), aussi appelé NGS pour next-generation
sequencing, constituent un ensemble de méthodes apparues à partir de 2005 permettant le
séquençage de centaines de milliers de fragments simultanément, à faible coût et en quelques
heures. Elles permettent de s’affranchir des étapes de clonage et de constitution de banques
génomiques. Leur utilisation en écologie microbienne trouve de nombreuses applications.
D’une façon plus générale, ces dernières années ont vu le développement d’approches
systématiques dont la métagénomique, la métatranscriptomique, la métaprotéomique et la
métabolomique pour analyser le contenu en ADN, ARN, protéines et métabolites de
microorganismes présents dans un écosystème. Le pyroséquençage 454 fait partie de ces
techniques « omiques » qui trouvent leurs applications en écologie microbienne de par
l’exhaustivité des informations acquises.
11
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
La technologie 454, conçue en 2005 par l’équipe de Jonathan Rothberg, regroupe plusieurs
techniques de pointe : le pyroséquençage, les technologies des plaques en fibre optique
picotitré (1,6 million de puits), la PCR en émulsion dans des microréacteurs ainsi que les
technologies d’imagerie et d’informatiques nécessaires au traitement des données (Margulies
et al., 2005).
La première étape de cette technique est l’obtention de fragments simple brin (sb) par
fragmentation de l’ADN génomique (ex : par nébulisation) ou PCR d’ADNr 16S. Deux
adaptateurs (A et B) sont fixés par ligation aux deux extrémités de ces fragments. Ensuite, les
fragments d’ADNsb sont mis en contact avec des microbilles qui possèdent en surface des
amorces complémentaires à un des adaptateurs et vont ainsi permettre de fixer une molécule
d’ADNsb à la fois. Les microbilles porteuses des brins d’ADNsb sont mises en émulsion en
présence des réactifs pour PCR (Dressman et al., 2003). Chaque goutte (microréacteur)
englobe une microbille et donc une molécule d’ADN, ce qui permet une amplification clonale
de chaque fragment. L’étape suivante est la PCR en émulsion (emPCR), qui consiste à isoler
les billes dans des bulles qui servent de microréacteurs. Ainsi, chaque bille sera couverte par
une amplification clonale d’un seul fragment à séquencer. Après l’emPCR, des millions de
séquences identiques recouvrent ainsi chaque bille. Après amplification, les microgouttelettes
(microréacteurs) sont dissociées, et les microbilles porteuses de l’ADN simple brin largement
amplifié sont transférées dans une plaque en fibre optique contenant 1,4 million de puits. Les
puits possèdent un diamètre qui assure le dépôt d’une microbille par puits. Avec ce système,
400 000 réactions de séquençage peuvent être réalisées en parallèle. C’est au sein de chacun
de ces puits que va se réaliser la réaction de pyroséquençage. Contrairement à un séquençage
de type Sanger, les types de nucléotides (A, T, C, G) seront rajoutés de manière séquentielle
et ce plusieurs fois de suite définissant ainsi le « flow cycle ». Après chaque ajout d’un
nucléotide, un traitement par une apyrase permet d’éliminer le surplus, puis le nucléotide
suivant est incorporé et ainsi de suite. La détermination de la séquence repose sur la détection
d’une émission de lumière résultant de l’incorporation d’un ou plusieurs nucléotides lors de la
polymérisation de l’ADN en utilisant le brin d’ADN fixé sur la bille comme matrice. Le
12
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
second adaptateur est utilisé pour initier cette polymérisation. Si le nucléotide ajouté
correspond à celui devant être intégré, il y a libération de pyrophosphate inorganique (PPi).
Celui-ci est alors utilisé par l’ATP sulphurylase pour produire de l’ATP. La luciférase utilise
cet ATP et la luciférine pour produire de l’oxyluciférine et de la lumière (Figure 2).
Figure 2: Résumé des principales étapes de séquençage par la technologie 454 (Siqueira et al.,
2012).
Le signal lumineux est capté par un capteur CCD (Charge-Coupled Device) et les résultats
sont présentés sous forme d’un pyrogramme. Connaissant l’ordre dans lequel les 4 nucléotides
sont ajoutés automatiquement, l’analyse des différentes images capturées permet la déduction
de la séquence des différents fragments d’ADN.
Le pyroséquençage présente des limites liées d’une part à la technique mais aussi à l’étape de
PCR. Un des problèmes principaux lié à la technologie 454 est l’apparition d’homopolymères
(Shendure et Ji 2008) qui vont directement influer sur la qualité de lecture des séquences. Ces
homopolymères résultent de l’absence de nucléotides terminaux servant à empêcher plusieurs
13
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
incorporations consécutives pour un cycle donné. Le risque lors de l’analyse des données est
de considérer ces séquences comme des UOT rares, et ainsi, de mal estimer la richesse
bactérienne de l’échantillon (Siqueira et al., 2012). Lors de l’analyse du jeu de données, les
séquences présentant 8 homopolymères sont généralement écartées du jeu de données.
Comme nous venons de le voir, toutes les techniques décrites présentent des avantages mais
aussi des inconvénients. Une caractérisation de la diversité bactérienne au moyen de multiples
techniques d’analyse est donc une approche pertinente qui permet de pallier les inconvénients
inhérents aux différentes techniques.
Le sol est un environnement extrêmement riche qui abrite une multitude de microorganismes.
Parmi ces microorganismes, les bactéries sont de loin les plus abondantes à la fois en termes
de biomasse et de diversité taxonomique (Buckley et Schmidt 2002). En 1990, par
observation microscopique en utilisant l’acridine orange (fluorochrome qui se fixe sur les
acides nucléiques), Torsvik et al., (1990) ont estimé qu’un gramme de sol forestier naturel
contient près de 1,5.1010 bactéries. Plus tard, Torsvik et al., (1998) ont extrapolé des données
issues d’hybridation ADN:ADN et estimé qu’un gramme de sol forestier se compose de près
de 6000 génomes bactériens. Dans cette même étude, les auteurs soulignent la limite des
approches culturales qui, dans ce même gramme de sol révèlent la présence de 35 génomes
bactériens (chiffre établi à partir de la taille du génome d’E. coli : 4,1.106 pb). Plus
récemment, l’étude de métagénomes de sols contrastés en termes de caractéristiques physico-
chimiques et géographiques a permis d’estimer entre 2000 et 10000 le nombre d’espèces
bactériennes (et donc de génomes) par gramme de sol (Roesch et al., 2007). D’une manière
générale, on considère aujourd’hui qu’un gramme de sol héberge, en fonction de ses
caractéristiques physico-chimiques, plusieurs milliers d’espèces et que l’abondance de ces
espèces peut varier de 108 à 1011 cellules par gramme de sol (Curtis et al., 2002, Roesch et al.,
2007).
La diversité microbienne est exprimée par le nombre d’espèces différentes ainsi que par leur
abondance relative dans la microflore du sol (Kennedy et Smith 1995). La diversité des
14
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
espèces dans un écosystème local est considérée comme la diversité alpha. La variation de la
diversité alpha des écosystèmes dans un même environnement est considérée comme la
diversité bêta, et, lorsqu'elle est mesurable, la diversité gamma représente la richesse en
espèces à l'échelle régionale et mondiale. La diversité gamma est sensible principalement à
des phénomènes qui ont un impact environnemental à l'échelle mondiale (par exemple des
changements majeurs sur le climat), par opposition aux impacts à l’échelle locale. La diversité
bactérienne peut donc s’observer à différentes échelles, révélant d’une part la complexité des
communautés bactériennes dans le sol mais aussi la conservation de certaines caractéristiques.
15
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
pleine représente la courbe de tendance. Les indices de diversité ont été calculés en utilisant
1200 séquences par sol (Lauber et al., 2009).
Cette corrélation entre pH et structure s’explique par le fait que le pH est directement corrélé
à plusieurs paramètres du sol comme la disponibilité des nutriments, la solubilité des cations
métalliques, la teneur en carbone organique, l’humidité et la salinité. Une seconde explication
à cette corrélation est que le pH impose directement une contrainte physiologique sur les
bactéries du sol.
Figure 4 : Contribution des séquences d’ARNr 16S bactériens aux phylums les mieux
représentés dans le sol. Les données ont été compilées à partir de 21 banques (2920 clones) de
clones d’ARNr 16S obtenus par amplification à partir d’ADN du sol. La barre horizontale
représente le pourcentage moyen de séquences attribuées au phylum, le rectangle représente
l’écart type et les barres verticales représentent les valeurs maximales et minimales (North et
al., 2004).
16
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
En moyenne, 40% des séquences identifiées dans des échantillons de sol appartiennent aux
Proteobacteria, 20% aux Acidobacteria et 13% aux Actinobacteria. Ce résultat a pu être
retrouvé dans d’autres études (Delmont et al., 2012, Roesch et al., 2007).
Cette vaste diversité bactérienne se retrouve dans les environnements les plus extrêmes de la
planète. Les dénominations thermophiles, psychrophiles, halophiles, acidophiles sont autant
de termes qui qualifient l’extraordinaire capacité de ces procaryotes à s’adapter aux
conditions extrêmes sur terre. Dans les sols arides, comme les déserts, les Bacteria et les
Archaea sont sous l’influence de paramètres environnementaux extrêmes qui se caractérisent
par des fluctuations importantes de température, des radiations UV élevées, une faible teneur
en nutriment et une faible teneur en eau (Andrew et al., 2012). L’environnement désertique
supposé être hostile à la vie, abrite pourtant une flore microbienne abondante. Le désert de
Tataouine par exemple présente une diversité de bactéries et d’archées importante (Chanal et
al., 2006). Parmi les bactéries isolées au niveau de sites extrêmes, certaines présentent des
capacités de résistance à la dessiccation et ont développé des mécanismes moléculaires de
résistance adéquats, comme certaines bactéries appartenant au phylum des Deinococcus-
Thermus (Paulino-Lima et al., 2013, Rainey et al., 2005). Dans d’autres types
d’environnements soumis à des froids extrêmes, les bactéries et les archées ont également
réussi à mettre en place des mécanismes de résistance comme la modification de la
composition lipidique de leur membrane ou la modification structurale de certaines enzymes
(Koga 2012, Nichols et al., 2004) qui leur permettent de survivre. Les environnements comme
les sources chaudes et les sources hydrothermales profondes hébergent aussi une diversité de
bactéries et d’archées importante avec des microorganismes capables de survivre et de se
développer jusqu’à une température de 121°C (Kashefi et Lovley 2003). De par leurs pH
extrêmes (~1), les drainages acides miniers constituent là encore un environnement extrême
où peu de vie subsiste. Mais malgré l’acidité, des bactéries et des archées sont capables de
survivre par la mise en place de mécanismes de maintien intracellulaire du pH.
Les environnements contaminés par les radionucléides constituent également des
environnements extrêmes sur la planète. Leur présence dans le sol entraine à la fois une
chimiotoxicité mais aussi une radiotoxicité qui peut modifier la structure et l’abondance des
communautés bactériennes. Dans la suite de l’étude, nous étudierons les bactéries présentes
17
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
dans les sites contaminés par les radionucléides et l’impact de ces derniers sur les
communautés bactériennes.
18
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
L’occurrence des Acidobacteria quant à elle peut s’expliquer par leur capacité de résistance à
des conditions extrêmes comme la contamination métallique ou l’acidité qui caractérisent ces
environnements uranifères. Cependant, leur capacité métabolique et leur rôle dans les
environnements contaminés en uranium restent méconnus du fait du faible nombre de
bactéries cultivables (Barns et al., 2007). Outre les Proteobacteria et les Acidobacteria, les
bactéries affiliées aux Firmicutes sont également fréquemment détectées dans les
environnements impactés par les activités minières. L’étude par une approche moléculaire des
bactéries présentes au niveau d’un gisement d’uranium au Nord-est de l’Inde a montré une
abondance importante de ce phylum qui représente 51% de la diversité bactérienne en
présence d’uranium (20-100 mg/kg) (Kumar et al., 2013).
Les résultats acquis sur ces environnements riches en uranium montrent donc que
l’abondance, comme la structure des populations bactériennes, sont impactées par la présence
d’uranium dans le sol. Au regard des différentes études menées, un consensus sur les
communautés bactériennes présentes dans ces environnements est difficile à établir. En effet,
ces sites se caractérisent par de fortes concentrations en uranium mais aussi par la présence
d’autres métaux lourds comme le Pb, le Ni, le Fe ou l’As qui peuvent avoir des effets
drastiques sur la diversité (Fields et al., 2005, Rastogi et al., 2010).
De plus, la plupart de ces études utilisent des banques de clones inférieures à 400 séquences,
or cette profondeur d’analyse est insuffisante et ne permet de révéler que les phylums
majoritaires (Janssen 2006). Cependant l’utilisation d’autres techniques indépendantes de
l’approche culturale, comme les puces à ADN, permet d’avoir accès à une information
taxonomique plus importante. En 2010, une étude menée sur deux environnements
contaminés en uranium (site de North cave hills et site d’Edgmont) a permis de démontrer
l’efficacité de cette technique par rapport à l’utilisation de banques de clones (Rastogi et al.,
2010). L’utilisation de puces à ADN permet d’accéder à une diversité beaucoup plus
importante. Un total de 1346 UOTs (57 UOTs dans la banque de clones) pour le site
d’Edgmont et 1715 pour le site de North cave hills (85 UOTs dans la banque de clones) ont
pu être détectés, résultat qui souligne une nouvelle fois la diversité bactérienne dans ces
environnements contaminés. Néanmoins, l’approche par construction de banques de clones
n’en reste pas moins intéressante puisque la plupart des phylums détectés le sont également
par les puces à ADN.
19
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Dans les sols de Tchernobyl, la contamination se caractérise par la présence d’uranium mais
137 90
aussi d’autres radionucléides comme le Cs ou le Sr qui entrainent quant à eux une
radiotoxicité (émission de rayonnements g et b).
Pour évaluer l’impact des rayonnements sur les communautés bactériennes des sols, des
expériences d’irradiation à fortes doses ont été réalisées. McNamara et al., (2007) ont exposé
un sol forestier à 0, 1, 5 et 10 kGy et ont suivi les changements dans les communautés
bactériennes et fongiques par des approches à la fois culturale et moléculaire durant 56 jours
après l’irradiation. Alors que peu de changements sont observables à 1 kGy, leurs résultats
montrent que l’irradiation à des doses de l'ordre de 5 à10 kGy entraine une diminution des
populations fongiques en parallèle d’une recolonisation rapide par les communautés
bactériennes. Les auteurs postulent que la diminution des populations fongiques libère de
nouvelles niches écologiques pour les bactéries. Les bactéries qui recolonisent le milieu après
l’irradiation sont affiliées principalement aux Beta et Gamma-Proteobacteria. Après
irradiation à 5 kGy, et 56 jours de croissance, une bande dominante dans le profil du gel
DGGE est attribuée à la présence de Chloroflexi.
Dans une autre étude, l’irradiation de sol argileux à des doses allant de 1 à 10 kGy montre une
modification des communautés bactériennes dépendante du type de sol (cultivé, non cultivé,
contaminé par des hydrocarbures). Dans le cas d’un sol argileux cultivé, les auteurs ont
également montré par DGGE de fortes modifications post-irradiation, avec un enrichissement
en Chloroflexi après irradiation à 4 kGy (El-Sayed et Ghanem 2009). A ces fortes doses
d’irradiation, des changements drastiques dans les communautés bactériennes sont
visualisables. Cependant les débits de dose utilisés dans ces expériences (6,66 kGy/h) sont
assez éloignés des valeurs environnementales qui peuvent être mesurées dans des
environnements contaminés par des radionucléides (cf. Chapitre III).
Certaines études se sont donc intéressées à des débits de doses plus faibles, plus proches des
valeurs environnementales mesurées sur des sites contaminés par les radionucléides. Au cours
de trois études successives, Niedrée et ses collaborateurs ont cherché à évaluer l’impact d’une
contamination radioactive équivalente à celle mesurée à Tchernobyl sur les communautés
bactériennes. Les auteurs ont aussi cherché à déterminer les capacités des microorganismes à
maintenir certaines fonctions dans le sol comme la dégradation d’un herbicide ou la
20
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
minéralisation de paille (Niedrée et al., 2012, Niedrée et al., 2013b). La contamination des
137
microcosmes par du Cs et du 90Sr (~500 Bq/g) et le suivi de la structure des communautés
bactériennes par DGGE ont permis de montrer que la communauté bactérienne à des débits de
dose similaires à ceux de Tchernobyl subit de légères modifications structurales mais que les
capacités des communautés bactériennes à assurer leurs fonctions de dégradation dans le sol
ne sont que faiblement affectées. Les auteurs de l’étude concluent ainsi que les fonctions des
sols agricoles autour de la zone d’exclusion de Tchernobyl (présentant des débits de doses
plus faibles) ne sont pas affectées par la contamination radioactive (Niedrée et al., 2013a,
Niedrée et al., 2012, Niedrée et al., 2013b). Cependant, ces études présentent des limites dans
leurs interprétations car elles sont réalisées en utilisant des sols ex-situ de Tchernobyl, en
microcosmes, durant de courtes périodes (plusieurs semaines).
L'analyse microbiologique des sols autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl (dans une
zone de 10 km de la CNPP) a été réalisée 7 ans après l’accident (au printemps, été, automne)
au niveau de la surface des sols (0-2 cm) par une approche culturale (Romanovskaya et al.,
1996). Les auteurs ont découvert que le nombre total de bactéries hétérotrophes, ainsi que le
nombre d'espèces de bactéries trouvées est moindre dans des échantillons contaminés que
dans des échantillons contrôles. Leurs résultats montrent que la contamination radioactive
affecte négativement l'abondance des bactéries fixatrices d’azote, des bactéries
cellulolytiques, des bactéries ferri-oxydantes, nitrifiantes et sulfato-réductrices. La conclusion
de cette étude est que l’irradiation chronique exerce une pression de sélection sur les bactéries
présentes au niveau du site, en modifiant à la fois leur abondance et leur diversité. Les sols de
Tchernobyl renferment également des bactéries capables de survivre à de fortes doses
21
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
d’irradiation. Ainsi, autour de la centrale nucléaire, des bactéries radiorésistantes ont pu être
isolées notamment Methylobacterium extorquens, Methylobacterium mesophilicum et
Bacillus subtilis (Romanovskaya et al., 2002, Zavilgelsky et al., 1998).
En 2010, une étude s’intéresse aux nombres de bactéries cultivables associées aux plumes
d’oiseaux (Hirunda rustica) au niveau du site de Tchernobyl. L’étude met en évidence une
corrélation négative entre la radioactivité mesurée sur le site (entre 0,02 et 2,9 µSv/h) et le
nombre de bactéries cultivables associées aux plumes d’oiseaux (Czirjak et al., 2010).
L’étude de la diversité bactérienne de biofilms formés sur des poteaux soumis à différents
niveaux d’irradiation (0,35-25 µSv/h) au niveau du site de Tchernobyl montre qu’elle n’est
pas affectée par le niveau d’irradiation (Ragon et al., 2011). Comme le soulignent les auteurs,
le biofilm exposé à la plus forte dose d’irradiation présente de manière inattendue la plus forte
diversité. Les principaux phylums identifiés au niveau de ces biofilms sont les Actinobacteria,
les Alphaproteobacteria, les Bacteroidetes, les Acidobacteria et les Deinococcales. Au-delà
de la diversité des bactéries, les auteurs se sont intéressés à l’effet de l’irradiation sur la
fréquence des mutations en comparant le taux de mutation dans les régions non codantes ITS
(espaces intergéniques) versus les régions codantes de l’ADNr16S (hautement conservées).
L’étude de ces régions révèle que la fréquence des mutations augmente avec les niveaux de
radioactivité auxquels sont soumis les biofilms.
Ainsi, au niveau du site de Tchernobyl, aucune étude exhaustive au niveau des sols
contaminés n’a été réalisée. Comme nous le verrons par la suite, au niveau de ces sols, la
présence de particules de combustible et leur dissolution progressive assurent la libération et
la persistance de la contamination radioactive. Les communautés bactériennes sont donc
soumises à une contamination chronique depuis 1986. L’étude de la diversité bactérienne dans
les sols contaminés de Tchernobyl est un enjeu majeur en matière d’écologie.
Comme nous allons le voir dans la seconde partie de l’étude bibliographique, les bactéries
jouent aussi un rôle clef dans le devenir des radionucléides dans le sol. L’identification des
acteurs microbiens présents au niveau du site de Tchernobyl est donc aussi nécessaire pour
d’une part, évaluer les capacités d’interactions de ces bactéries avec les radionucléides mais
aussi, à plus long terme, comprendre les processus de migration des radionucléides dans le
sol.
22
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Dans l’environnement, les bactéries vont interagir avec les radionucléides au même titre que
les métaux, à travers des mécanismes actifs et passifs qui vont avoir une influence sur la
spéciation et donc sur la mobilité des radionucléides dans le sol (Gadd 2010). Dans le chapitre
qui suit, nous illustrerons une partie de ces mécanismes d’interactions bactéries-
radionucléides à travers ceux décrits pour l’uranium. Revenons tout d’abord sur l’uranium et
son comportement dans le sol.
2.1. L’uranium
L’uranium est un élément radioactif, naturel et ubiquiste qui peut se trouver sous différents
degrés d’oxydation (de +III à +VI), les valences IV et VI étant les plus répandues dans
l’environnement. Les conditions de passage de la valence IV à la valence VI dépendent du
potentiel d’oxydoréduction du milieu; elles sont voisines des conditions de passage du fer
ferreux au fer ferrique. L’uranium hexavalent est beaucoup plus soluble que l’uranium
tétravalent et constitue de ce fait la forme la plus toxique de l’élément. L’uranium possède
trois principaux isotopes naturels (234U, 235
U, 238
U), qui se désintègrent en émettant des
rayonnements α et γ, et plusieurs isotopes artificiels. L’uranium naturel tel qu’il est extrait de
son minerai contient 99,275% de 238U, 0,719% d’235U et 0,0057% d’234U.
L’origine de ce radioélément est exclusivement naturelle avec une redistribution liée aux
activités anthropiques. L’uranium est présent dans les roches, les sols, et les eaux. Dans la
croûte terrestre où sa teneur moyenne varie de 2 à 4 µg/g (Bonin et Blanc 2001, Ribera et al.,
1996), l’uranium est un constituant trace. Dans les sols, sa concentration médiane en Europe
est de 2 µg/g avec des valeurs qui fluctuent entre 0,2 et 50 µg/g (DeVos et Tarvainen 2006).
Quatre sources principales d’activité industrielle enrichissent en uranium certains
compartiments de la biosphère :
23
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
235
- L’utilisation militaire d’uranium appauvri (uranium naturel dont le contenu en Ua
été réduit de 0,7 à 0,2%). Le métal est utilisé pour ses propriétés pyrophoriques et les
sites bombardés par ce type d’armes sont enrichis en fines particules d’UO2 déposées à
proximité des lieux d’explosion,
- L’utilisation de charbon dont la combustion conduit à l’émission atmosphérique
d’uranium,
- L’utilisation agricole d’engrais phosphatés issus de phosphates naturels
particulièrement riches en 238U.
Dans les sols de Tchernobyl, l’origine de l’uranium est liée à la présence de particules de
combustibles formées d’oxyde d’uranium et d’oxyde mixte d’uranium et de zirconium qui ont
été disséminées suite à l’explosion et l’incendie qui ont suivi (Yanase et al., 2002). Les
particules les plus grosses se sont déposées à proximité du site alors que les plus fines ont été
disséminées à plusieurs centaines de kilomètres (Devell et al., 1986). Sous l’influence des
paramètres environnementaux (pH, eaux de pluie…), la dissolution de ces particules de
combustible a contribué à la redistribution progressive de certains radioéléments dans
l’environnement.
La spéciation de l’uranium est complexe car elle dépend de différents paramètres comme le
potentiel d’oxydo-réduction, le pH, la nature et la teneur en ligands complexants organiques et
inorganiques.
24
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
L’ion uranyle en phase aqueuse peut aussi se complexer avec d’autres ligands inorganiques
comme les ions phosphates et former, selon le pH, les espèces UO2H2PO4+, UO2HPO4(aq) et
UO2PO4-. Les complexes formés constituent alors des espèces très stables, peu solubles dans
la phase aqueuse, pouvant entrainer la précipitation de l’uranium pour des pH entre 3,5 et 7.
L’uranium va aussi se complexer dans les sols avec les ions sulfates et nitrates mais avec une
affinité moindre.
La matière organique joue un rôle majeur dans la distribution de l’uranium dans les sols. Issue
de la décomposition de tissus d’animaux et de plantes, la matière organique du sol constitue
un réservoir important de ligands pour complexer l’uranium. Elle se compose essentiellement
d’acides humiques et fulviques qui sont des amalgames de molécules organiques de poids
moléculaires différents présentant de nombreux groupes fonctionnels chargés négativement
(énolate, amine, carboxylate, hydroxyle…). L’uranium forme des complexes urano-humiques
chargés négativement entre pH 3 et 7 (Beneš et al., 1998). Les acides fulviques contiennent
plus de fonctions carboxyliques que les acides humiques, expliquant ainsi que la
complexation de l’uranium soit plus importante avec les acides humiques (Lenhart et al.,
2000). La matière organique particulaire entraine un piégeage de l’uranium permettant en
général de l’immobiliser. Au contraire, les complexes U-fulviques, U-humiques ou les
molécules de petites tailles comme les composés azotés (acides aminés, sucres aminés), les
sucres ou les lipides présents dans l’eau interstitielle du sol vont quant à eux favoriser la
mobilité de l’élément.
Les oxydes de fer et oxyhydroxydes retrouvés sous la forme d’hématite (Fe 2O2), de goethite
(α-FeO(OH)), de ferrihydrite et d’oxyhydroxydes ferriques amorphes adsorbent de manière
25
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
importante l’uranium (Stubbs et al., 2006). Les oxydes de manganèse sont fréquents dans les
sols et sont également connus pour leurs fortes capacités d'adsorption et de piégeage des
éléments (Shahandeh et Hossner 2002). D’autres phases minéralogiques sont également
connues pour leurs propriétés de sorption. Ainsi, l’uranium peut être adsorbé sur les silicates,
les minéraux argileux, tels que la montmorillonite (Catalano et Brown Jr 2005) ou la kaolinite
(Payne et al., 2004), et la pyrite (Fein et Powell 2013).
Ces données sur le comportement de l’uranium dans le sol montrent que la spéciation de
l’uranium et donc sa biodisponibilité sont fortement dépendantes du type de sol étudié.
L’uranium est largement reconnu comme étant un élément toxique dans l’environnement.
Cette toxicité provient d’une part de sa chimiotoxicité (toxicité liée à la chimie de l’élément)
mais aussi à sa radiotoxicité (toxicité liée à sa radioactivité). La contribution de ces deux
modes d’action est inégale et l’uranium est surtout considéré comme un élément
chimiotoxique.
La toxicité de l’uranium chez les bactéries pourrait résulter, comme pour d’autres métaux, du
déplacement et / ou de la substitution d'ions essentiels au fonctionnement cellulaire ou du
blocage des groupes fonctionnels de molécules biochimiques importantes (Nies 1999, Nies
2003).
Une étude visant à explorer la toxicité de l’ion uranyle et sa bioaccumulation chez une souche
de Pseudomonas dégradant la cellulose en produisant des carbonates a été réalisée
(VanEngelen et al., 2010). Dans un milieu à faible taux de bicarbonate, la présence d’espèces
hydroxylées d’uranium chargées positivement (ex : (UO2)3(OH)5+, UO2(OH)+) explique à la
fois la plus grande sensibilité de l'isolat à l’uranium, mais aussi sa capacité à accumuler
26
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
A travers ces études, il apparait donc clairement que la toxicité de l’uranium et les interactions
bactéries-uranium dépendent en grande partie de la spéciation de l’uranium. Cette spéciation
régie par les conditions du milieu et la présence de complexants est donc à prendre en
considération.
L’uranium est donc sensible à l’influence des composants abiotiques du sol qui vont
largement influencer sa spéciation, sa mobilité et sa biodisponibilité. Outre l’intervention du
compartiment abiotique, les micro-organismes telluriques et notamment les bactéries vont
influencer cette spéciation dans les sols. L’uranium, contrairement à d’autres métaux, est un
élément toxique qui n’est pas essentiel au fonctionnement des cellules (Gadd 2010). Parmi les
processus induits par les bactéries les mieux décrits se trouvent la réduction de l’U(VI) en
U(IV) ou la formation de minéraux d’U(VI) comme l’autunite ou la meta-autunite.
Dans ce paragraphe, nous décrirons les différents mécanismes d’interaction entre bactérie et
uranium. Nous verrons que les voies d’interactions bactérie-uranium impliquent généralement
des mécanismes passifs mais aussi des mécanismes actifs qui parfois peuvent permettre à la
bactérie de tirer profit de cette interaction.
27
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
études ont démontré que d’autres espèces bactériennes appartenant à la famille des DMRB
(Dissimilatory Metal-Reducing Bacteria), des ferri-réductrices, des sulfato-réductrices, des
dénitrifiantes ou encore des Archaea (Kashefi et Lovley 2000) peuvent réduire l’U(VI) (Wall
et Krumholz 2006). Pour certaines de ces espèces bactériennes, comme G. metallireducens ou
S. oneidensis, la réduction de l’U(VI) est couplée à la production d’énergie (réduction
dissimilatrice) alors que pour d’autres espèces comme Desulfovibrio, la réduction
constituerait un mécanisme de détoxication leur permettant de survivre en présence du métal.
La réduction de l’U(VI) va entrainer généralement la formation d’uraninite (UO2), minéral
d’U(IV) insoluble, ce qui a pour effet d’immobiliser l’uranium dans les sols de manière
durable. D’autres formes réduites de l’uranium ont également pu être mises en évidence
comme la ningyoite ou U2O(PO4)2 (Bernier-Latmani et al., 2010).La réduction par la souche
Geobacter sulfurreducens provient de l’action d’enzymes de la chaîne respiratoire qui
assurent le transfert des électrons : les cytochromes de type C (Shelobolina et al., 2007). La
localisation de l’U(IV) est alors liée à l’emplacement de ces cytochromes, c'est-à-dire au
niveau de la paroi. Récemment, l’implication des pili de la souche Geobacter sulfurreducens
dans la réduction de l’U(VI) a pu être mise en évidence. Ces organites protègent les fonctions
vitales et préservent la viabilité des cellules en présence d’U(VI) en le réduisant à distance
(Figure 5).
L'intervention des pili dans la réduction de l'uranium constitue donc un avantage adaptatif
écologique de la bactérie (Cologgi et al., 2011). La complexation de l’uranium avec des
ligands organiques peut modifier la capacité de réduction d’une souche bactérienne vis-à-vis
28
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
de l’U(VI). Par exemple, les capacités de réduction de l’U(VI) par la souche ferri-réductrice
Shewanella algaestrain BrY augmentent lorsque l’U(VI) est complexé à des ligands
organiques multidentates. A l’inverse, le taux de réduction de l’U(VI) par la souche sulfato-
réductrice D. desulfuricans est diminué par ces mêmes complexes (Ganesh et al., 1997). Les
concentrations en bicarbonate, en nitrate et en sulfate vont également influencer les capacités
de réduction des souches bactériennes. La réduction de l’U(VI) par la souche D. desulfuricans
est diminuée lorsque la concentration en bicarbonate augmente de 30 à 100 mM (Phillips et
al., 1995). La vitesse et le degré d'élimination de l’U(VI) en solution par D. desulfuricans
décroissent en présence de sulfate (SO42-) ou de nitrate (NO3-). La réduction bactérienne de
l’U(VI) est également inhibée par la présence d’accepteurs d’électrons compétitifs tels que les
(hydr)-oxydes de fer (III) et par la présence d'oxydants géochimiques, tels que les oxydes de
manganèse (IV).
Néanmoins, face à cette réduction qui tend à immobiliser l’uranium dans les sols, l’oxydation
biotique ou abiotique de ce dernier peut aussi être observée. L’oxydation bactérienne de
l’U(IV) est essentiellement un phénomène indirect lié à l’activité des bactéries qui réduisent
les nitrates en nitrites (généralement concomitant à la présence d’uranium dans les sols) et
qui, de ce fait, modifient le potentiel d’oxydo/réduction de leur milieu, créant ainsi des
conditions favorable à l’oxydation de l’uranium. Cependant, l’oxydation directe de l’U(IV)
par des bactéries a aussi été rapportée, l’uranium servirait de donneur d’électrons exclusif
comme pour la souche bactérienne Pseudogulbenkiana sp. 2002 (Weber et al., 2011).
La biosorption de l’uranium est avant tout un processus rapide, réversible et dépendant du pH,
qui se définit comme la capacité d’une structure biologique à fixer et accumuler un métal de
la phase aqueuse de manière totalement passive. Dans le cas des bactéries, cette définition
implique que toute structure biologique bactérienne vivante ou morte qui présente des
groupements affins pour l’uranium peut potentiellement servir de support à ce phénomène
(Tabak et al., 2005). Etant donnée la présence de nombreux groupements fonctionnels chargés
négativement (carboxyliques, amines, phosphates…) à la surface des cellules bactériennes, la
29
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
biosorption bactérienne de métaux comme l’uranium a fait l’objet de nombreuses études et est
proposée comme un procédé de bioremédiation (Prakash et al., 2013).
La paroi des bactéries Gram positives est formée d’une seule couche de peptidoglycane de 20
à 80 nm d’épaisseur située du côté externe de la membrane plasmique. Le peptidoglycane est
une structure composée de dérivés de sucres et d’acides aminés particulièrement riches en
groupements carboxyliques. Les acides teichoïques, formés de polymères de glycérol et de
ribitol reliés par des groupements phosphate, s’intercalent dans la paroi des bactéries Gram
positives et contribuent à l’apport de charges négatives tout comme les acides teichuroniques.
La paroi des bactéries Gram négatives est plus complexe et se compose d’une couche de
peptidoglycane de 2 à 7 nm d’épaisseur entourée par une membrane externe de 7 à 8 nm
d’épaisseur. Au niveau de la membrane externe, se trouvent des lipopolysaccharides (LPS).
Les LPS constituent le site de fixation privilégié d’éléments cationiques comme l’uranium, du
fait de la présence de groupements phosphates et carboxyliques (Barkleit et al., 2008).
Chez les bactéries Gram positives, la complexation de surface avec l’uranium intervient
préférentiellement avec les phosphates organiques des acides teichoïques. Les complexes
entre l’uranium et les phosphates sont particulièrement stables et peuvent conduire à la
formation de précipités très peu solubles. Par contraste, les bactéries Gram négatives
apparaissent moins capables de sorber l’uranium du fait du manque de cette structure (Tabak
et al., 2005).
Une structure particulière interagit aussi avec l’uranium de manière efficace. Cette structure
para-cristalline appelée la couche-S est présente chez de nombreuses bactéries (Gram
positives, négatives et Archaea) et se compose de glycoprotéines (Messner et al., 2008). Elle
joue un rôle dans la protection des cellules face à divers stress environnementaux (pH,
30
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Les bactéries peuvent influencer l’environnement qui les entoure en excrétant des ligands
organiques et inorganiques qui vont entrainer la précipitation extracellulaire des métaux en
solution (biominéralisation). Contrairement à la réduction bactérienne de l’uranium, qui
nécessite des conditions anaérobies, la biominéralisation peut se produire en aérobiose, ce qui
rend ce processus intéressant pour des stratégies d'assainissement des radionucléides dans les
eaux souterraines contaminées oxygénées (Beazley et al., 2007). Les radionucléides peuvent
être précipités par la libération par les bactéries de ligands comme les phosphates, les sulfates,
les carbonates ou les oxalates. La forte concentration de ligands autour de la cellule entraine
la formation de complexes avec l’uranium. La surface cellulaire sert alors de site de
nucléation (Renshaw et al., 2007).
31
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Les bactéries peuvent également libérer dans leur milieu des molécules de faibles poids
moléculaire comme les sidérophores. L’induction de la production de sidérophores chez des
cyanobactéries a pu être mise en évidence en présence d’uranium (Rashmi et al., 2013). Ces
molécules impliquées dans l’acquisition du Fe chélatent aussi l’uranium et tendent ainsi à
influencer sa disponibilité (Gadd 1996).
32
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
sur la paroi de la cellule, l’observation en MET révèle aussi la présence d’uranium sous forme
de granules de polyphosphates (Merroun et al., 2003). Certaines études ont rapporté des
précipités d’uranium sous forme d’oursins ou de paillettes (« needle like structure »). Cette
accumulation intracellulaire sous forme de fibrilles en forme d'aiguilles, de tailles différentes,
a été observée dans le cytoplasme d’isolats tels qu’Arthrobacter sp., D. äspönensis ou
Sphingomonas sp. S15-S1 (Merroun et al., 2006). Comme le montre la figure 7, les cellules
de Stenotrophomonas maltophilia JG-2, souche isolée à partir de déchets miniers d’uranium,
l’accumulent de manière importante sous cette forme de cristaux. L’exposition de la souche
Pseudomonas sp. EPS-5028 à 100 µM d’uranium entraine une interaction rapide qui résulte
en l’accumulation intracellulaire de l’élément dans la cellule (Marqués et al., 1991).
A B
Figure 7: Image en MET des cellules de P. migulae CIP 105470 (A) et de S. maltophilia JG-2
(B) traitées avec de l'uranium. Les flèches indiquent la présence d’uranium (Merroun et
Selenska-Pobell 2008).
Les auteurs posent alors la question des mécanismes d’entrée de l’uranium dans la cellule.
L’uranium entre-t-il dans la cellule par un mécanisme actif ou passif ?
33
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
auteurs, l’entrée d’uranium est un mécanisme totalement passif qui résulte d’une
déstabilisation des membranes liée à la toxicité de l’uranium (DiSpirito et al., 1983, Suzuki et
Banfield 1999). Les voies d’entrée de l’uranium dans les cellules bactériennes restent encore
inexpliquées. Suite à l’entrée de métaux à des concentrations toxiques, les cellules ont la
possibilité de les excréter via des systèmes d’efflux (Zn, Cd, Cu) (Nies 1995, Nies 1999).
Mais là encore, aucun système d’efflux bactérien dédié à ou utilisé par l’uranium n’a pu être
mis en évidence.
34
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
35
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
1. Contexte général
Parmi les tranchées creusées pour enterrer les déchets contaminés, l’une d’entre elles fait
l’objet d’un suivi par l’IRSN en collaboration avec deux instituts ukrainiens (IGS et UIAR)
depuis 1999. Cette tranchée est la tranchée T22 (longueur : 70 m, largeur : 8 à 10 m et
profondeur : 2 à 2,5 m) (Figure 8).
Comme décrit dans l’introduction, elle se situe au voisinage de la centrale accidentée, dans la
zone d'exclusion et contient de nombreux déchets de décontamination de la forêt Rousse
notamment des particules de combustible expulsées du réacteur lors de l’explosion. Depuis 25
ans, les matériaux de cette tranchée sont soumis à l'infiltration des eaux de pluie. L'IRSN
dispose aujourd'hui d'informations permettant de décrire cette tranchée en termes de
composition, de propriétés physico-chimiques et hydrauliques. Ces données alimentent des
recherches sur le comportement des radionucléides dans l'environnement et notamment sur le
transport du 90Sr, du 137Cs, de l'uranium et du plutonium dans la zone non saturée et l'aquifère
37
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
sous-jacent. Les microorganismes sont fortement pressentis pour avoir un impact sur le
transfert des radionucléides dans le sol. Néanmoins, comme le souligne l’étude
bibliographique, très peu de données sont disponibles sur la microbiologie des sols de
Tchernobyl. Il est donc impératif de caractériser les communautés bactériennes indigènes des
sols de la tranchée pour identifier les souches ayant résisté à la présence de forts
rayonnements ionisants et de radionucléides et d’améliorer la compréhension des effets à long
terme des radionucléides sur les communautés bactériennes du sol.
C’est dans ce contexte que les laboratoires impliqués dans cette thèse sont associés et
soutenus par le GNR CNRS/IRSN TRASSE (Transferts des Radionucléides dans le Sol, le
Sous-sol et vers les Ecosystèmes ; actions 2008-1C (2008-2010) et 2009-1A (2009-2011)) sur
des recherches concernant cet aspect microbiologique des sols de Tchernobyl.
Le premier objectif de l’étude a été d’évaluer par deux approches complémentaires (DGGE,
approche culturale) la diversité des bactéries au niveau de la tranchée T22 de Tchernobyl.
Pour ce faire, une approche comparative a été réalisée. Elle consistait à analyser les
communautés bactériennes des échantillons de sols fortement contaminés prélevés
directement au niveau de la tranchée (sols 1, 3, 4, 8, 10, 12) et des échantillons « contrôles »
prélevés hors tranchée qui présentent une faible contamination radioactive (sols 13, 14, 20).
Trois campagnes de terrain ont été effectuées, en Octobre 2008, Avril et Octobre 2009. Les
prélèvements consistaient à carotter le sol à une profondeur de 50 cm, soit sous la couche de
sable qui recouvre la tranchée et à prélever une partie du sol situé au cœur de la carotte
(Figure 9).
38
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
Un traitement statistique a été utilisé afin d’évaluer d’une part la corrélation entre les
différents paramètres physico-chimiques mesurés, mais aussi entre ces derniers et la diversité
bactérienne. La comparaison des profils bactériens issus des gels DGGE a été réalisée par
construction de dendrogrammes, comme décrit dans l’étude bibliographique (cf. 1.1.3).
3. Contribution scientifique
Chapon V., Piette L., Vesvres M.-H., Coppin F., Le Marrec C., Christen R.,
Theodorakopoulos N., Février L., Levchuk S., Martin-Garin A., Berthomieu C., Sergeant C.,
2012. Microbial diversity in contaminated soils along the T22 trench of the Chernobyl
experimental platform. Applied Geochemistry 27, 1375-1383.
39
Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383
Applied Geochemistry
journal homepage: www.elsevier.com/locate/apgeochem
a r t i c l e i n f o a b s t r a c t
Article history: The diversity of bacterial communities exposed to radioactive contamination in Chernobyl soils was
Available online 7 September 2011 examined by a combination of molecular and culture-based approaches. A set of six radioactive soil sam-
ples, exhibiting high levels of 137Cs contamination, were collected from the T22 trench. Three samples
were also collected in nearby soils with low contamination. Complex bacterial community structures
were observed in both highly and weakly contaminated samples, using a molecular approach targeting
the 16S rRNA gene. However, the presence of specific populations within samples from highly contami-
nated soils could not be revealed by statistical analysis of the DGGE profiles. More than 200 culturable
isolates, representative of dominant morphotypes, were grouped into 83 Operational Taxonomic Units
(OTUs) and affiliated to Firmicutes, Actinobacteria, Alpha-, Beta-, Gamma-Proteobacteria and Bacteroïdetes.
No specific pattern linked to contamination was observed for these culturable bacteria. The results show
that both highly and weakly contaminated soils host a wide diversity of bacteria, suggesting that long
term exposure to radionuclides does not lead to the extinction of bacterial diversity.
Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
0883-2927/$ - see front matter Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
doi:10.1016/j.apgeochem.2011.08.011
1376 V. Chapon et al. / Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383
the CNPP zone) (Romanovskaya et al., 1998, 2002). These data sug- 2.2. pH, water content, organic carbon and RN measurements
gest that survival of bacteria in the RN-contaminated soils of Cher-
nobyl relies on effective DNA repair mechanisms. The pH was measured on a 1:5 soil:water suspension. Two g soil
The aim of this work was to analyze the diversity of bacterial samples were combined in a polypropylene tube with 10 mL of
communities which have been evolving in the T22 Chernobyl envi- 18 MX water. Suspensions were shaken for 30 min, and after
ronment over the past 25 years, by a combination of molecular and decantation and 2 h atmosphere equilibration, the pH of the super-
culture-based approaches. Furthermore, the potential impact of natant was measured. To determine water content (%), a 10 g soil
long-term radioactive contamination on bacterial communities sample was subjected to oven-drying at 105 °C until the weight re-
has been assessed through a comparative study of soil samples mained constant, and the change in weight was calculated. Soil
with high and low RN contamination. NaOH-extractable organic C (Corg(NaOH)) was measured, based on
the International Humic Substances Society (IHSS) protocol (as de-
scribed in Coppin et al., 2006). 0.15 g of soil sample was mixed
2. Materials and methods
with 1.5 mL of NaOH (0.1 mol Lÿ1) and shaken overnight. After
centrifugation (10 min at 10,000g) the solution was removed and
2.1. Experimental site and sample collection
three appropriate dilutions were made to measure the absorbance
at 280 nm (A280) (BioPhotometerÒ, Eppendorf). The A280/total or-
Trench T22 has previously been described in detail by Bugai
ganic C (mg Lÿ1) calibration was made with humic acid solutions
et al. (2005). Briefly, the site is located 2.5 km from the CNPP,
of known concentrations (3–60 mg Lÿ1).
and contains clean-up waste from the Red Forest and other radio-
The 137Cs specific activity in the samples was measured under
actively contaminated debris dating since 1987. Nine samples from
laboratory conditions, using a gamma-spectrometer ADCAM-300
sandy soils (numbered 1, 3, 4, 8, 10, 12, 13, 14 and 20) were col-
(ORTEC, USA) equipped with a high purity germanium GEM-
lected in and outside the trench with a soil core sampler at a depth
30185 detector. For each sample, 50 g of soil were measured for
of 50–60 cm during three successive campaigns in October 2008,
1 h.
April 2009, and October 2009 (exceptionally, sample 20 was only
The U content and U isotopic ratio (235U/238U) of soil samples
sampled in 2009; see Fig. 1). The internal part of the core was re-
were measured by Inductively Coupled Plasma Mass Spectros-
moved with a sterile spatula and stored in sterile tubes for subse-
copy (ICP-MS, Agilent 7500 Cx) after a dry ‘‘ashing’’ procedure,
quent DNA extraction, bacteria isolation, and measurements of pH,
followed by a mineralization step. Ten g of oven-dried soil sam-
water content, 137Cs and organic C.
ples (105 °C) were placed in a muffle furnace (550 °C) for 20 h to
destroy the combustible organic portion of the sample by
thermal decomposition. After cooling in a desiccator, 100 mL of
concentrated HNO3 (8 mol Lÿ1) were added and heated to near-
boiling temperature, while mixing for 1 h. The supernatant was
then filtered and analyzed by ICP-MS after a 1:20 dilution to ob-
tain a 2% HNO3 solution. Radiofrequency power was set to
1600 W, and samples were introduced using a CETAC ASX 500
autosampler with a peristaltic pump (flow rate 1 mL minÿ1). Sig-
nal optimization and mass calibration were performed using a
1 lg Lÿ1 multielemental reference solution (Analab, in 2%
HNO3). Signal acquisition was performed in continuous signal
mode. Bismuth and Thallium were used as internal standards
at 1 lg Lÿ1 for each sample. Determination of U was performed
by external calibration on each U isotope. The limit of quantifi-
cation (LOQ) was 2–2.5 ng 238U Lÿ1.
2.4. Isolation of culturable bacteria and subsequent 16s rRNA gene In all cases, the significance of the fixed effect was assessed with
sequencing a nested modelling approach, where significance level (a risk) was
fixed at 5%. Statistical analyses were calculated with R software (R
Samples were processed within 18 h of collection, and cultur- Development Core Team, 2009). GLMM was performed with the
able bacteria were recovered by two distinct methods to improve ‘‘lme4’’ library (Bates and Maechler, 2009), and linear mixed mod-
the yield. Thus for one method, soil (1 g) was resuspended in els used the ‘‘nlme’’ library (Pinheiro et al., 2009).
1 mL of 0.1 tryptic soy broth (TSB, Difco Laboratories), and
homogenized for 5 min under strong agitation. Dilutions of the
3. Results and discussion
resulting supernatant were spread on 0.1 TSB-agar plates. For
the second method, an aerobic medium (AEM1) for aerobic organo-
3.1. Sampling and physicochemical analysis of soils
trophic microorganisms, was prepared according to the Deutsche
Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen (DSMZ) recom-
Bugai et al. (2005) have previously characterized the distribu-
mendations (http://www.dsmz.de/). After 1 h agitation of soil in
tion of radioactivity in trench 22. Based on their report, soil sam-
contact with physiological water 1/5 (v/v), the dilutions were
ples with high RN contamination were collected all along trench
spread on agar plates. To isolate sporulating bacteria, the soil sus-
22, at positions indicated in Fig. 1. A set of weakly contaminated
pension was then incubated for 10 min at 80 °C and dilutions were
control samples was also collected outside of the trench.
spread on agar plates. Plates were incubated at room temperature
Various parameters that could influence bacterial diversity
for 2 days (in Chernobyl), then at 30 °C in the laboratory. One iso-
were then measured in these samples (Table 1). The pH values ran-
late representative of each dominant morphotype was selected.
ged from 4.4 to 6.1 and soil water content ranged from 2.2% to
For the 229 isolates recovered from 0.1 TSB agar plates, a
7.3%. The NaOH extractable organic C content (Corg(NaOH)) (mea-
1500 bp fragment of the 16S rRNA gene was amplified with the
sured only in 2009) was within the same range for all samples
universal primers fD1 (50 -AGAGTTTGATCCTGGCTCAG-30 ) and S17
(average = 2.25 mg gÿ1), except for samples 4, 13, and 14 which
(50 -GTTACCTTGTTACGACTT-30 ) and partially sequenced using the
were lower in content (0.1–0.88 mg gÿ1).
fD1 primer. Alternatively, for the 74 isolates cultured on AEM1
As expected, high 137Cs content was observed in the six sam-
plates, the universal primers fD1 and 1492r (50 -TACGGYTACCTTGT
ples collected from the trench (1, 3, 4, 8, 10 and 12), with activ-
TACGACTT-30 ) were used and the PCR product was partially se-
ities ranging from 61 to 750 Bq gÿ1. The 137Cs content showed
quenced with the primer 27f (50 -AGAGTTTGATCMTGGCTCAG-30 ).
variability between the different campaigns, likely due to soil
heterogeneity. This heterogeneity is probably linked to the pres-
2.5. Phylogenetic analyses of 16S rRNA gene sequences ence of radioactive debris. For these six samples, a significant
linear dependence between the 137Cs concentration and Corg(-
Each sequence (about 650 bp) was compared to reference se- NaOH) was observed (p-value = 0.03). By comparison, the three
quences of the Silva ribosomal RNA database (version 102, released samples collected outside the trench showed much lower 137Cs
in February 2010) by BLAST, from which the five most similar se- activity (with values ranging from 0.35 to 1.5 Bq gÿ1). Several
quences were retrieved. These sequences and the clone sequences analyses of the U content also reveal a clear difference between
were then aligned using Muscle (Edgar, 2004), followed by a final soil samples collected within and outside the trench. First, the
manual check using SeaView (Gouy et al., 2010). For each phyloge- level of 238U was higher for soils sampled from within the trench
netic analysis, distances were calculated using the Kimura 2- (Table 1). Second, the 235U/238U ratio is elevated for trench sam-
parameters distance correction as implemented in SeaView. Only ples (with values ranging from 0.98% to 1.17%), while it is low
domains that were present in each sequence of the data set were (0.72%) for samples collected outside of the trench. The high ra-
used; positions with obvious homoplasy or that were difficult to tio for trench samples signifies soil contamination by radioactive
align were excluded. Trees were computed using BIONJ (Gascuel, fuel particles disseminated during the accident, while the value
1997) as implemented in SeaView, and were used for taxonomic measured outside the trench corresponds to the natural U ratio.
assignation of the new sequences. These results show that the samples collected outside the trench
For OTUs (operational taxonomic units), uclust 3.0.617 was constitute suitable control soil samples.
used to cluster sequences as indicated in the uclust manual and
using a distance of 97%. The representative (seed) sequence of each
3.2. Molecular diversity of bacterial communities
cluster was used to build the final tree.
Bacterial community diversity was analyzed in the six highly
2.6. Statistical analyses contaminated samples and three weakly contaminated controls
collected in October 2008, April 2009, and October 2009 (one of
The dependence between 137Cs and Corg(NaOH) contents was as- the controls was only sampled in 2009). The PCR-DGGE reproduc-
sessed using a linear mixed model. The dependant variable was ibility was assessed for each soil sample by a comparative analysis
‘‘137Cs concentration’’, whereas ‘‘Corg(NaOH) concentration’’ and of DGGE profiles (Fig. 2). DNA templates were obtained from two
‘‘time’’ were the explanatory variables. The fixed effect variable independent extractions in October 2008 and three in October
was ‘‘concentration’’, whereas ‘‘time’’ was a random effect variable. 2009. PCR-DGGE was then performed with a universal primer set
The effect of the contamination (i.e. 137Cs content) on the number targeting the V3–V5 region of the bacterial 16S rRNA gene. As
of OTU and CFU was assessed by Poisson Generalized Linear Mixed shown in Fig. 2, the DGGE profiles of replicates were similar, dem-
Models (Poisson GLMMs). Regarding the number of CFU, the initial onstrating the reproducibility of the method (complete results are
model used the ‘‘condition’’ variable (contaminated/control) as a provided in Fig. S1).
fixed effect, and ‘‘sampling site’’ and ‘‘time’’ (2009/2008) as ran- To assess the impact of RN contamination on bacterial commu-
dom effect variables. As for the number of OTU, the initial model nity structure, a comparative study was performed of DGGE pro-
contained three fixed effect variables: the ‘‘phylum’’ (Bacteroide- files from high and low contaminated soils collected in April and
tes/Actinobacteria/Proteobacteria/Firmicutes), the ‘‘condition’’ (con- October 2009. Only a single DNA sample was processed for each
taminated/control) and the interaction ‘‘phylum condition’’, series, in order to load all samples on the same DGGE gel. A cluster
and one random effect variable: the sampling site. analysis of DGGE profiles was performed by the construction of a
1378 V. Chapon et al. / Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383
Cs activity, 238U content and uranium (235U/238U) isotopic ratio, physico-chemical parameters and abundance of culturable bacteria of soil samples collected in and outside the trench 22 in Chernobyl. Contaminated samples are
2.6 105
2 105
4 104
8 104
5 104
7 105
2 104
3 104
6 104
2009
April
sample) (0.1 TSB
CFU (gÿ1 of soil
1.5 105
1.2 105
October
9 105
6 105
8 104
6 103
agar)
2008
105
104
–
October
2009
7.3
5.1
5.1
3.6
5.2
4.8
2.7
4.1
5.1
2009
April
Water content (%)
5.8
5.7
3.5
6.2
4.9
3.7
2.2
2.5
4.7
October
2008
7.2
2.2
4.1
2.9
4.6
3.4
3.7
5
–
October
Fig. 2. DGGE profiles of bacterial communities retrieved from soil sample no. 4.
2009
Total DNA was extracted from two independent samples in October 2008, from one
4.8
4.8
4.5
4.9
4.4
4.3
4.8
4.5
5.0
sample in April 2009 and from three samples in October 2009. Universal primers
P1-GC and Com2, targeting bacterial 16S rRNA gene were used.
2009
April
5.1
5.6
5.4
5.2
4.7
5.4
6.1
6.1
5.4
5.2
5.4
5.2
5.0
5.0
pH
2.93
2.77
1.48
1.96
0.88
0.12
0.34
Corg(NaOH) (mg gÿ1 of soil)
clusters at the 27% similarity level (Fig. 3). The first cluster consists
2.56
1.48
4.12
2.15
1.16
1.99
0.49
0.16
0.10
1.17
1.26
1.15
1.07
1.08
0.98
0.73
0.72
0.72
(%)
235
Firmicutes specific primers. For each primer set, the PCR products
were separated on the same gel using an appropriate denaturing
2009
April
U
soil)
238
43
18
11
81
26
29
5
5
5
micutes was high in all profiles, with an average of 28, 25, 20 and 30
2009
0.79
0.54
420
750
140
670
710
370
1.5
0.37
0.91
0.35
420
640
290
260
300
61
October
0.95
0.65
290
340
170
410
450
150
137
Nos.
Soil
13
14
20
1⁄
3⁄
4⁄
8⁄
10⁄
12⁄
Fig. 3. DGGE analysis of bacterial communities from Chernobyl soils. DGGE profiles of total bacterial communities in soil samples collected in April and October 2009 and the
corresponding similarity dendrogram are shown. Universal primers targeting bacterial 16S rRNA genes were used (see Supplementary material for details). The number of
discernible bands on the DGGE profiles is indicated in parentheses for each sample. Dotted lines correspond to control soil samples (nos. 13, 14 and 20). Scale bar indicates
percent similarity. SampleA: collected in April 2009; sampleO: collected in October 2009.
Fig. 4. Clustering analysis of DGGE profiles of different taxonomic groups. Clustering analysis of Alpha-, Beta-, Gamma-Proteobacteria, Firmicutes, Actinobacteria in soil samples
collected in October 2009. Primers targeting these different taxonomic groups were used (for details, see Supplementary material). The number of discernible bands on the
profiles is indicated in parentheses. Dotted lines correspond to control soil samples (nos. 13, 14 and 20). Scale bar indicates percent similarity.
level. These results suggest that a diverse set of microorganisms 3.3. Phylogeny of culturable bacteria
could potentially respond to RN stress and that RN content is
likely not the sole factor influencing bacterial community Aerobic heterotrophs inhabiting the Chernobyl soils were
structure. isolated by cultivation-based methods. The statistical analysis of
1380 V. Chapon et al. / Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383
colony forming units (CFU) revealed a significant condition (con- To estimate phylogenetic diversity, the 16S rRNA gene was par-
taminated/control) effect (p-value = 0.008), indicating that highly tially sequenced from 303 isolates representative of dominant
contaminated samples contained significantly higher amounts of morphotypes retrieved on plates, and phylogenetic trees were con-
culturable bacteria than the controls (Table 1). Importantly, this structed (Figs. 5 and 6). These sequences were affiliated with four
demonstrates that the presence of contamination does not de- bacterial phyla, which cluster in 83 operational taxonomic units
crease the abundance of culturable bacteria. This observed abun- (OTUs) at 97% sequence identity: Firmicutes (197 isolates, including
dance is likely linked to the high level of organic C found in 15 retrieved with a protocol for selection of sporulating bacteria;
these samples (Table 1) indicating that organic C content in the soil see Materials and methods), Proteobacteria (62 isolates), Actinobac-
is a determinant factor controlling this parameter. However, this teria (39 isolates) and Bacteroidetes (5 isolates). Seventy OTUs were
result does not refute Romanovskaya et al. (1998), who reported represented in the RN contaminated soils, whereas 37 OTUs were
a decrease in culturable bacteria in the years immediately follow- detected in the controls (including 24 OTUs in common). The
ing the accident. Indeed, in their conditions, only natural soils were statistical analysis of OTU distribution according to these four phy-
considered while a large amount of organic matter was buried in la revealed that only the ‘‘phylum’’ effect was significant (p-
the trench. value < 1eÿ5); neither the interaction ‘‘phylum condition’’
Fig. 5. Unrooted phylogenetic tree of 16S rRNA gene sequences from Firmicutes-related isolates. The tree includes one sequence per OTU and the most similar sequence
retrieved from public databases.
V. Chapon et al. / Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383 1381
Fig. 6. Unrooted phylogenetic tree of 16S rRNA gene sequences from Actinobacteria-, Bacteroidetes and Proteobacteria-related isolates. The tree includes one sequence per OTU
and the most similar sequence retrieved from public databases.
(p-value = 0.89) nor the ‘‘condition’’ effect (p-value = 0.12) were as an important population in Chernobyl soils has previously been
significant (Fig. 7). Thus, the number of OTU according to the four described (Romanovskaya et al., 1998; Zavilgesky et al., 1998). The
phyla differed globally, although they did not correlate with the distribution of the different OTUs related to Firmicutes in soil sam-
contamination level of the soil samples. By using two different cul- ples from Chernobyl was heterogeneous, and did not correlate with
ture media, the isolation of diverse bacteria was enhanced: 35 contamination (Fig. S3). Members of Paenibacillus, Bacillus, Breviba-
OTUs were recovered from TSB agar plates, 26 OTUs were retrieved cillus, and Lysinibacillus are common inhabitants of soil, in which
from AEM1 plates, and 22 OTUS were recovered from both. Firmi- their key role in the degradation of organic matter is linked to
cutes is the dominant group, representing 65% of the culturable the production of extracellular hydrolytic enzymes such as cellu-
population, and clustered in 41 OTUs with isolates related to the lases and xylanases. They are also able to form spores, a cellular
genera Bacillus, Brevibacillus, Cohnella, Lysinibacillus, Paenibacillus, structure that provides considerable protection from drastic
Sporosarcina and Staphylococcus (Fig. 5). The presence of Bacillus environmental conditions. In Chernobyl, this population of
1382 V. Chapon et al. / Applied Geochemistry 27 (2012) 1375–1383
Fig. 7. Repartition of the OTUs (97% cut-off value) in the different phyla retrieved 4. Conclusions
from high- and low-contaminated soil samples of Chernobyl. Soil samples are
ordered from left to right according to decreasing 137Cs content.
Based on the analysis of bacterial diversity using both molecu-
lar- and culture-based approaches, the results demonstrate that RN
contaminated soils from the Chernobyl T22 trench host a wide
spore-forming bacteria was largely dominated by Paenibacillus diversity of bacteria which is dominated by Firmicutes, and similar
(144 isolates), which were retrieved from every soil sample. to that observed in nearby control soils bearing a much lower RN
Previously, a high frequency of Paenibacillus has been reported in content. These data illustrate that 25 years exposure to RN did
various contaminated environments such as heavy metal- and not lead to extinction of bacterial diversity. No dominant commu-
RN-waste areas (Petrie et al., 2003; Gao et al., 2010). Furthermore, nity fingerprint related to RN content was found, suggesting that a
Paenibacillus jamilae and Paenibacillus polymyxa have been shown diverse set of microorganisms is potentially responding to the con-
to produce either Pb- or Cd-binding exopolysaccharides, tamination. This does not preclude potential effects of RN on bac-
respectively (Morillo et al., 2006; Mokaddem et al., 2009). Other teria. Additional factors, such as organic C content linked to the
Firmicutes which have been isolated from a U mine site and RN- presence of vegetable debris buried in the trench, could have an
contaminated soil were shown to chelate RN (Selenska-Pobell important impact on community structure. Moreover, it is possible
et al., 1999), or bioprecipitate U (Martinez et al., 2007). Thus, Firmi- that phenotypic adaptations not observed in the diversity studies
cutes isolated from Chernobyl likely possess similar features to could have occurred in response to RN contamination. In line with
handle the challenges of high RN concentration in the soils, and this hypothesis, the large collection of culturable isolates from
so may represent an interesting source of new metal-binding Chernobyl that were constructed may be a promising source of
molecules. RN-accumulating species and RN-chelating molecules. Analysis of
Proteobacteria was the second most represented phylum, with bacteria–RN interactions using this collection should provide a bet-
20% of the isolates clustered into 23 OTUs, which were affiliated ter understanding of mechanisms controlling RN migration in the
to the alpha (9 isolates), beta (40 isolates) and gamma (13 isolates) trench.
subdivisions. As observed for Firmicutes, there was no correlation
between the abundance of the different genera of Proteobacteria
Acknowledgments
and the level of soil contamination (Fig. S4). Sequences belonging
to OTUs 5, 6, 18, 29, 58 and 66 exhibited high identity (97–100%)
This work is financially supported by the CNRS and IRSN
to sequences retrieved from various heavy-metal contaminated
through the GNR TRASSE (Research Action Number 2008-1C) and
environments, or corresponding to metal-resistant bacteria (see
corresponds to the GNR TRASSE Contribution Number 2011-08.
Table S2). The Betaproteobacteria group was largely dominated by
The authors thank all members of the IRSN, UIAR and IGS, espe-
Burkholderia-related isolates (27) while the representation of Gam-
cially Pierre Dick, Vannapha Phrommavanh, Caroline Simonucci,
maproteobacteria was dominated by Pseudomonas (9 isolates).
Denise Stammose, Nathalie Van Meir, Valentin Protsak and Vasyl
These two genera constitute ubiquitous groups of bacteria which
Yoschenko for their precious help during the sampling campaigns
are able to colonize a wide range of habitats, and can exhibit ex-
in Chernobyl. They also thank Claire Della Vedova (Biostatistician,
treme nutritional versatility. In particular, Pseudomonas and Burk-
Magelis Group) for her help in statistical analysis, Sandrine Frelon
holderia are common in metal-contaminated environments (Akob
for uranium measurements and Brandon Loveall for English proof-
et al., 2008; Fredrickson et al., 2004; Lazzaro et al., 2008; Palmroth
reading of the manuscript. The PhD Grant of Nicolas Theodorako-
et al., 2007; Radeva and Selenska-Pobell, 2005; Zhang and Min,
poulos is co-funded by IRSN and the Provence-Alpes-Côte d’Azur
2010), and heavy metal/RN resistant/accumulating species have
regional council.
also been described (Jones et al., 1997; Jiang et al., 2003; Ruggiero
et al., 2005; Li et al., 2007; Choi et al., 2009; Kazy et al., 2009; Cho-
udhary and Sar, 2011). Here, nine Alphaproteobacteria-related spe- Appendix A. Supplementary material
cies were isolated, which belong to six genera including
Methylobacterium and Rhodobacter. Methylobacterium species were Supplementary data associated with this article can be found, in
previously detected in Chernobyl soils, and exhibited a c-radiation the online version, at doi:10.1016/j.apgeochem.2011.08.011.
resistant phenotype (Romanovskaya et al., 1998).
Actinobacteria were represented by 39 isolates clustered in 16 References
OTUs and affiliated to the genera Arthrobacter, Kitasatospora, Micro-
Akob, D.M., Mills, H.J., Gihring, T.M., Kerkhof, L., Stucki, J.W., Anastácio, A.S., Chin,
bacterium, Micrococcus, Micromonospora, Rhodococcus, and Strepto- K.J., Küsel, K., Palumbo, A.V., Watson, D.B., Kostka, J.E., 2008. Functional
myces. OTU sequences 15, 23, 25, 28, 33, 78 and 79 exhibited high diversity and electron donor dependence of microbial populations capable of
similarity with sequences originating from heavy-metal contami- U(VI) reduction in radionuclide-contaminated subsurface sediments. Appl.
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Bates, D., Maechler, M., 2009. lme4: Linear Mixed-effects Models Using S4 Classes. R
species (Table S2). Actinobacteria (formerly called high-GC Package Version 0.999375-32.
Gram-positive bacteria) are common soil inhabitants and have Bugai, D., Kashparov, V., Dewiere, L., Khomutinin, Yu., Levchuk, S., Yoschenko, V.,
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Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
Table S1. Primers used for the taxonomic group-specific PCR amplification and for the PCR-DGGE
nested approach. AT: annealing temperature. Nucleotide sequences of the primers used for the semi-
nested PCR amplification and the GC clamp are: 518f, CCAGCAGCCGCGGTAAT (Muyzer et al.,
1993); GC clamp (*), CGCCCGCCGCGCGCGGCGGGCGGGGCGGGGGCACGGGGGG (Muyzer
et al., 1993).
Linear
AT AT gradient of
Primers Primer Sequence (5’-3’) Primers Target group References
(°C) (°C) denaturant
agent
P1 CCTACGGGAGGCAGCAG P1* Muyzer et al,. (1993)
55°C 55°C 40 - 70 Bacteria
Com2 CCGTCAATTCCTTTGAGTTTT Com2 Schwieger et al,. (1998)
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50
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
With the exception of the group “Bacteria”, the PCR-DGGE bacterial community analysis was
performed by a nested approach. Environmental DNA extracted from soil samples was used as a
template for a group-specific PCR amplification of 16S rRNA genes. The fragments were then re-
Firmicutes using GC-clamp specific primers to generate DGGE compatible fragments (Table S1). The
PCR amplification reaction mixture (50 μl final) contained 1× PCR buffer, 2 mM of MgCl 2, 0.2 mM
of each dNTP, 0.5 μM of each primer, 20 ng of template DNA and 1.25 U of GoTaq® Hot Start
Polymerase (Promega). For PCR amplification, an initial denaturation step (94°C for 5 min) was
followed with 30 cycles of 94°C for 30 s, 55°C for 30 s and 72°C for a time depending on the primer
set used (1 min per kb), with a final extension step at 72°C for 5 min. For DGGE analysis, PCR
products generated from each sample were applied to 10% (w/v) polyacrylamide-bisacrylamide
(37.5:1) gels prepared in 1x TAE buffer with different linear denaturant gradient (100% denaturant
equals 40% (v/v) formamide and 7M urea) depending on the fragments to be separated. Gels were run
in 1x TAE at 120 V and 60°C for 18 h using the DCode Universal Mutation System (Bio-Rad
Laboratories, France). DGGE gels were then stained with Sybr Green (Sigma, Aldrich) for 30 min or
with silver nitrate. High resolution gels images were captured with the U:Genius System (SYNGENE,
England). Analysis of DGGE profiles by the software Genetools (SYNGENE, England) was used to
produce densitometric curves and subsequently similarity indices. Dendrograms were created by the
unweighted pair group method with arithmetic averages (UPGMA) with 1% tolerance.
51
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
Figure S1. DGGE profiles of bacterial communities inhabiting Chernobyl soil samples collected in
October 2008, April 2009, and October 2009. Universal primers P1-GC and Com2, targeting bacterial
16S rRNA gene, were used.
52
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
40 Sample 20
30
20
10
0
Be
Ga
Cy
Ba
Al
Fi
Ac
rm
ta
ct
p
an
t
in
ha
pr
er
m
ic
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ob
pr
ia
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e
ro
cte
ob
ter
s
eo
te
ac
ria
ia
ba
ob
t
c
er
a
ter
cte
ia
ia
ria
Figure S2. Apparent diversity (number of discernible bands) observed in the DGGE profiles for the
different taxonomic groups studied. Radioactive samples 1-12 and non-radioactive samples 13-20 are
compared.
Paenibacillus
Bacillus
Staphylococcus
Sporosarcina
Lysinibacillus
Incertae
Cohnella
Brevibacillus
sample 8
sample 3
sample 1
sample 4
sample 10
sample 12
sample 13
sample 14
sample 20
Figure S3. Repartition of the Firmicutes in the different genera retrieved from high- and low-
contaminated soil samples of Chernobyl. Soil samples are ordered from the left to the right according
to decreasing 137Cs content.
53
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
Methylobacterium
Bradyrhizobium
Sphingomonas
Rhizobium
Rhodobacter
Roseomonas
Mesorhizobium
Ochrobacterium
Oxalobacteraceae
Variovorax
Collimonas
Burkholderia
Dyella
Stenotrophomonas
Rhodanobacter
Pseudomonas
sample 8
sample 3
sample 1
sample 4
sample 10
sample 12
sample 13
sample 14
sample 20
Figure S4. Repartition of the Proteobacteria in the different genera retrieved from high- and low-
contaminated soil samples of Chernobyl. Soil samples are ordered from the left to the right according
to decreasing 137Cs content.
Table S2. Culturable isolates from Chernobyl exhibiting relationships with bacteria from heavy-metal
54
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
4. Résultats et Discussion
Les différents paramètres physico-chimiques mesurés au cours de cette étude démontrent que
la tranchée T22 se caractérise par une forte contamination en radionucléides et ce, à la fois par
137
les valeurs de Cs, d’238U ou du ratio 235
U/238U qui révèle l’origine non naturelle de
l’uranium présent dans la tranchée. La contamination apparait néanmoins hétérogène. En
effet, les six échantillons prélevés dans la tranchée (1, 3, 4, 8, 10 et 12) sont caractérisés par
137
des activités en Cs comprises entre 61 et 750 Bq/g. Par comparaison, les trois échantillons
137
prélevés en dehors de la tranchée présentent, quant à eux, une activité en Cs beaucoup plus
137
faible (avec des valeurs allant de 0,35 à 1,5 Bq/g). La teneur en Cs a également révélé une
certaine variabilité lors des différentes campagnes de prélèvement, probablement en raison de
l'hétérogénéité de la contamination dans la tranchée. Le même constat a pu être établi pour les
238
concentrations en U qui varient entre 11 et 81 µg/g de sol. Les échantillons de la tranchée
se caractérisent donc par un niveau de 238U élevé, mais aussi par des ratios 235U/238U (avec des
valeurs allant de 0,98 à 1,17%) élevés. Ces derniers attestent de la présence de particules de
combustibles issues de l’explosion de la centrale dans la tranchée T22.
En outre, cette caractérisation a aussi permis de mettre en évidence des différences quant aux
valeurs d’autres paramètres pouvant influencer la diversité bactérienne, comme le pH,
l’humidité ou la teneur en carbone organique. En effet, les valeurs de pH varient de 4,4 à 6,1
et la teneur en eau du sol de 2,2 à 7,3%. La teneur en carbone organique (mesurée seulement
en 2009) était dans la même gamme pour tous les échantillons (moyenne = 2,25 mg/g), sauf
pour les échantillons 4, 13 et 14 qui avaient une teneur comprise entre 0,1 et 0,88 mg/g.
Comme nous avons pu le voir dans l’étude bibliographique, ces différents paramètres sont
susceptibles d'influencer la diversité bactérienne.
L’analyse des isolats cultivables au niveau du site de Tchernobyl démontre que les sols de la
tranchée T22 se caractérisent par une diversité bactérienne importante et ce, malgré un niveau
55
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
137
de contamination en Cs élevé (max : 750 Bq/g). En effet, près de 303 isolats bactériens
présentant des morphotypes variés ont été identifiés par séquençage de l’ADNr 16S au cours
des différentes campagnes de prélèvements. Ils se répartissent en 83 UOTs affiliées aux
Firmicutes, aux Actinobacteria, aux Gamma- et Beta-Proteobacteria ainsi qu’aux Cytophaga-
Flavobacteria-Bacteroides (CFB).
Certaines espèces bactériennes identifiées au niveau de la tranchée T22 ont déjà pu être
identifiées dans d’autres environnements contaminés par des radionucléides ou des métaux
lourds (cf. contribution scientifique). En revanche, en comparant l’abondance bactérienne au
sein des phylums bactériens identifiés il apparaît difficile de dégager un effet clair de la
radioactivité sur la répartition des taxons. En effet, aucune corrélation n’a pu être établie entre
le niveau de radioactivité et le nombre ou la répartition taxonomique des bactéries cultivables
isolées.
La diversité bactérienne au niveau de la tranchée T22 a aussi pu être estimée par l’approche
moléculaire. En effet, les résultats de DGGE ont montré une diversité apparente élevée dans
tous les échantillons analysés et ce, en utilisant un couple d’amorces généralistes (30 bandes
en moyenne par piste) ou des amorces spécifiques aux Actinobacteria, Alpha, Beta, Gamma-
Proteobacteria et Firmicutes (respectivement 28, 25, 20 et 30 bandes en moyenne). Seuls les
profils DGGE spécifiques aux Actinobacteria sont moins diversifiés avec une moyenne de 13
bandes.
Ces observations montrent donc que les profils DGGE des échantillons de sols présentent
diverses topologies qui ne révèlent pas de relations évidentes entre la structure des
communautés et la provenance des échantillons (tranchée / hors tranchée).
56
Chapitre 2 : étude de la biodiversité bactérienne par l’approche culturale et la DGGE
Cette étude aura permis au moyen de deux techniques complémentaires de faire un état des
lieux de la diversité des bactéries cultivables dans les échantillons de sols de Tchernobyl et de
constituer une collection de bactéries cultivables. Cette étude nous aura aussi permis
d’acquérir une collection de souches, qui comme nous avons pu le voir au cours de l’étude
bibliographique, peut recéler la présence d’espèces intéressantes pour leur capacité de
résistance à l’irradiation (cf. Chapitre III) ou pour étudier les interactions bactéries -
radionucléides (cf. Chapitres V et VI). Néanmoins, la DGGE et l’analyse culturale présentent
des limites qui ne permettent pas d’avoir une vision tout à fait exhaustive de la diversité
bactérienne. Une perspective à cette première étude était de réaliser une analyse
complémentaire, plus exhaustive, par pyroséquençage (cf. Chapitre IV).
57
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus
1. Contexte général
Dans les sols de Tchernobyl, plus particulièrement au niveau de la tranchée T22, la recherche
de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus s’est imposée comme une
évidence au cours de cette étude. Bien entendu, des représentants de ce phylum sont
détectables dans des environnements naturels ubiquistes comme les sols forestiers ou les
sédiments mais ce phylum est surtout connu en microbiologie environnementale pour recéler
des bactéries capables de survivre à des conditions extrêmes d’irradiation ou de température.
La capacité des bactéries à résister à l’irradiation est liée à leur capacité à résister à la
dessiccation et les Deinococcus sont fréquemment détectés dans les environnements arides
comme les déserts (Callegan et al., 2008, Chanal et al., 2006, de Groot et al., 2005, Hirsch et
al., 2004, Rainey et al., 2007, Rainey et al., 2005, Yuan et al., 2009). Historiquement, la
bactérie Deinococcus radiodurans R1 fut découverte en 1956 dans l’Oregon comme
contaminant de viande « stérilisée » par exposition au rayonnement γ (Anderson et al., 1956).
La bactérie est capable de survivre après une irradiation de 15 kGy. Cette bactérie fut
nommée Micrococcus radiotolerans à cause de sa morphologie similaire à celle des membres
du genre Micrococcus. Les études ultérieures ont montré que cette espèce appartenait à un
nouveau genre qui a été nommé Deinococcus (Brooks et Murray 1981). La résistance de la
bactérie D. radiodurans aux agents qui endommagent l’ADN est essentiellement due à une
réparation particulièrement performante des cassures doubles brins de l’ADN (Minton 1996).
Certaines des bactéries de ce phylum ont pu être isolées à partir d’environnements radioactifs
(Asker et al., 2008, Asker et al., 2009, Asker et al., 2011, Fredrickson et al., 2004).
L’objectif de cette étude était de savoir si l’impact d’une irradiation chronique liée à la
présence des radionucléides dans les sols de Tchernobyl a induit la sélection d’espèces
radiorésistantes appartenant au phylum des Deinococcus-Thermus. Nous avons ainsi
développé une approche moléculaire simple et rapide basée sur la mise au point d’amorces
spécifiques de ce phylum ciblant une région spécifique sur l’ADNr 16S, permettant ainsi leur
amplification sélective au cours de l’étape de PCR. Tout d’abord, les amorces ont été définies
par une approche in silico. Nous avons ensuite testé in vitro leur spécificité à la fois sur des
échantillons d’ADN génomique de référence et d’ADN métagénomique dans lesquelles les
Deinococcus-Thermus avaient déjà pu être identifiées au cours d’études précédentes. Ces
échantillons d’ADN métagénomique provenaient de sources chaudes de Tunisie et du désert
de Tataouine. Cette première partie de l’étude sera présentée dans l’article qui suit.
Dans un second temps, nous avons testé ces amorces sur les échantillons de sol de Tchernobyl
à la recherche de Deinococcus-Thermus. Les tests ont été réalisés sur les deux échantillons de
sols les plus contaminés, c’est-à-dire les échantillons de sol 8 et 10 (cf. Chapitre II). Les
résultats seront présentés par la suite sous forme d’expérience complémentaire.
60
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus
3. Contribution scientifique
Theodorakopoulos N., Bachar D., Christen R., Alain K., Chapon V. 2013. Exploration of
Deinococcus-Thermus molecular diversity by novel group-specific PCR primers.
Microbiology Open 2 (5), 862-8
61
ORIGINAL RESEARCH
Keywords Abstract
Deinococcus-Thermus, group-specific primers,
molecular diversity. The deeply branching Deinococcus-Thermus lineage is recognized as one of the
most extremophilic phylum of bacteria. In previous studies, the presence of
Correspondence Deinococcus-related bacteria in the hot arid Tunisian desert of Tataouine was
Virginie Chapon, CEA, DSV, IBEB, SBVME, demonstrated through combined molecular and culture-based approaches. Sim-
LIPM, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, ilarly, Thermus-related bacteria have been detected in Tunisian geothermal
France. Tel: +33 442 253 478; Fax: +33 442
springs. The present work was conducted to explore the molecular diversity
252 625;
E-mail: [email protected]
within the Deinococcus-Thermus phylum in these extreme environments. A set
of specific primers was designed in silico on the basis of 16S rRNA gene
Funding Information sequences, validated for the specific detection of reference strains, and used for
This work was financially supported by the the polymerase chain reaction (PCR) amplification of metagenomic DNA
CEA through the Toxicology Program. retrieved from the Tataouine desert sand and Tunisian hot spring water sam-
N. Theodorakopoulos is supported by a PhD ples. These analyses have revealed the presence of previously undescribed Deino-
grant co-funded by the IRSN and the
coccus-Thermus bacterial sequences within these extreme environments. The
Provence-Alpes-Côte d’Azur regional council.
primers designed in this study thus represent a powerful tool for the rapid
Received: 21 March 2013; Revised: 4 July detection of Deinococcus-Thermus in environmental samples and could also be
2013; Accepted: 5 July 2013 applicable to clarify the biogeography of the Deinococcus-Thermus phylum.
doi: 10.1002/mbo3.119
862 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
This is an open access article under the terms of the Creative Commons Attribution License, which permits use,
distribution and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
N. Theodorakopoulos et al. Deinococcus-Thermus Molecular Diversity
coccales members have been isolated from a wide range Material and Methods
of natural environments such as arid soils (Hirsch et al.
2004; de Groot et al. 2005; Rainey et al. 2005, 2007; Bacterial strains, culture conditions, and
Chanal et al. 2006; Callegan et al. 2008; Yuan et al. genomic DNA purification
2009), radioactive sites (Asker et al. 2011), nuclear
waste contaminated sediments (Fredrickson et al. 2004), The bacterial strains used in this study are listed in
air (Yoo et al. 2010), water (Im et al. 2008; K€ampfer Table 1. Biomass for the genomic DNA extraction was
et al. 2008), and the human gut (Lagier et al. 2012); prepared by growing Deinococcus isolates in TGY medium
they have also been isolated from a paper mill (Ekman (0.5% tryptone, 0.1% glucose, 0.3% yeast extract) at
et al. 2011). Thermales members have been recovered 30°C; Escherichia coli and Pseudomonas aeruginosa were
from a large set of natural and artificial thermal envi- cultivated in Luria-Bertani (LB) medium (1% tryptone,
ronments (Oshima and Imahori 1974; da Costa et al. 0.5% yeast extract, 1% NaCl) at 37°C; Shewanella oneid-
2006; Vajna et al. 2012; Yu et al. 2012), highlighting ensis was grown in LB medium at 30°C; all other isolates
the exceptional adaptive abilities of these bacteria. In were grown in 0.19 Tryptic Soy Broth (DIFCO laborato-
addition, Deinococcus-Thermus-related sequences have ries, Detroit, MI) at 30°C. Bacteria were harvested by
been detected by molecular tools in a huge range of 5 min centrifugation at 10000g, and DNA extractions
biotopes, where they generally represent minor taxa were performed on the cell pellet with the DNeasy
(Janssen 2006). Blood & Tissue kit (Qiagen, Hilden, Germany), according
In previous molecular diversity inventories, we have to manufacturer’s instructions. Magnetospirillum
demonstrated the presence of Deinococcus taxa in the des- magneticum genomic DNA was provided by J. B. Rioux
ert sands of Tataouine, Tunisia (Chanal et al. 2006), as (IBEB-LBC-CEA Cadarache, France).
well as the presence of Thermus taxa in Tunisian geother-
mal springs (Sayeh et al. 2010). However, the 16S rDNA Environmental DNA
clone libraries constructed from these studies are insuffi-
cient for a thorough exploration of Deinococcus-Thermus Sample collection and environmental DNA extraction for
diversity. Indeed, sequences belonging to these taxa repre- the sample from the Tataouine desert (located ~100 km west
sent less than 2% of the overall community detected in from the Sahara border; see Fig. 1) are reported in Chanal
Tataouine, and less than 10% of the overall revealed et al. (2006). Deinococcus have been detected therein by a
community in the Tunisian hot springs. An alternative combination of molecular and cultural methods. The present
approach to investigate the diversity of a taxonomic study was performed with purified DNA stored at 20°C.
group in greater detail is to use group-specific primers Five water samples from Tunisian geothermal springs,
specifically targeting a given taxon. This has been a suc- described in Sayeh et al. (2010), were examined in this
cessful strategy for the detection of diverse groups of study: Ain Essalhine (spring 5), Nefta (spring 7), Hammem
Bacteria and Archaea at different taxonomic levels, Bouhlel (spring 9), El Hamma of Tozeur (spring 10), and
including Actinobacteria (Stach et al. 2003); Bacteroidetes, Ain Atrous (spring 11) (see Fig. 1). Springs 5, 9, and 11
Planctomycetes, Firmicutes, Cyanobacteria, a-, b-, and c- were chosen as control samples as Thermus sequences have
proteobacteria (M€ uhling et al. 2008); Korarchaeota (Auch- been previously detected therein. Springs 7 and 10 were
tung et al. 2011); Acidobacteria (Lee and Cho 2011; Gans also examined to assess whether the use of specific primers
et al. 2012); Pseudomonas (Widmer et al. 1998); and is more sensitive than the cloning/sequencing approach, as
Francisella (Duodu et al. 2012). Furthermore, a specific no Deinococcus/Thermus were detected previously. Water
primer for hemi-nested polymerase chain reaction (PCR) samples (either 10 mL or 50 mL) were filtered through
that targets the genus Deinococcus has recently been 0.2-lm pore size filters, which were then stored at 80°C.
described (Chaturvedi and Archana 2012). Environmental DNA was extracted directly from these
Here, we have developed specific PCR primers that filters in the present study, using the UltraClean Soil DNA
target the 16S rRNA gene sequence of the entire Deino- Isolation Kit (MoBio, Solana, CA).
coccus-Thermus phylum. Following the initial in silico
design step, primers specificity was tested with a collec- In silico design of Deinococcus-Thermus
tion of reference strains. Finally, we constructed 16S specific primers
rDNA clone libraries to validate the use of these primers
with environmental DNA. This approach has enabled us All Deinococcus-Thermus sequences were extracted from the
to detect novel representatives of Deinococcus and Ther- SILVA 111 reference sequences and aligned using the
mus in desert sand samples from Tataouine, as well as Muscle program. From this, a 90% sequence consensus was
in Tunisian geothermal spring water. computed, and encoded using the IUPAC notation
ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd. 863
Deinococcus-Thermus Molecular Diversity N. Theodorakopoulos et al.
a-proteobacteria
Rhodobacter sphaero€ıdes 2.4.1 Type strain (ATCC 11167) M. Sabaty, CEA Cadarache, France
Magnetospirillum magneticum AMB-1 Type strain (ATCC 700264) J. B. Rioux, CEA Cadarache, France
Afipia sp. CYB52 Arsenic contaminated water, Bangladesh Lab. collection
Brevundimonas sp. OVA 3.2 Soil, Gabon Lab. collection
Chelatococcus sp. VCT108 Tataouine desert sand, Tunisia Chanal et al. (2006)
b-proteobacteria
Variovorax sp. Cu5 Uranium ores, France Lab. collection
Burkholderia sp. VeU10 Uranium ores, France Lab. collection
Collimonas sp. Ve03a1 ou VeU15 Uranium ores, France Lab. collection
c-proteobacteria
Escherichia coli MG1655 Type strain (ATCC 700926) Lab. Collection
Pseudomonas aeruginosa PAO1 Type strain (ATCC BAA-47TM) R. Voulhoux, CNRS, France
Shewanella oneidensis MR1 Type strain (ATCC BAA-1096TM) A. Verm!eglio, CEA Cadarache, France
Deinococcus-Thermus
Deinococcus radiodurans R1 Type strain (ATCC 13939) S. Sommer, Univ. Of Paris-Sud, France
Deinococcus desertii VCD115 Type strain (DSM 17065) de Groot et al. (2005)
Deinococcus desertii VCD117 Sahara desert, reference strain de Groot et al. (2005)
Deinococcus sp. VCT102 Tataouine desert sand, Tunisia Chanal et al. (2006)
Deinococcus proteolyticus MRP Feces of Lama glam, type strain (ATCC 35074) Kobatake et al. (1973); Brooks and Murray (1981)
Deinococcus radiopugnans MIT 248 Irradiated haddock, type strain (ATCC 19172) Brooks and Murray (1981)
Deinococcus murrayi ALT-1b Hot springs, type strain (DSM 11303) Ferreira et al. (1997)
Deinococcus geothermalis AG-3a Hot springs, type strain (DSM 11300) Ferreira et al. (1997)
Deinococcus indicus Wt/1a Arsenic polluted water, type strain (DSM 15307) Suresh et al. (2004)
Deinococcus radiophilus RBD Irradiated Bombay duck, type strain (DSM 20551) Lewis (1973); Brooks and Murray (1981)
Deinococcus grandis KS 0485 Hot springs, type strain (DSM 3963) Oyaizu et al. (1987); Rainey et al. (1997)
Meiothermus ruber 21 Hot springs, type strain (DSM 1279) Loginova et al. (1984); Nobre et al. (1996)
Thermus aquaticus YT-1 Hot springs, type strain (DSM 625) Brock and Freeze (1969)
Thermus thermophilus HB8 Hot springs, type strain (DSM 579) Oshima and Imahori (1974); Manaia et al. (1994)
Firmicutes
Lysinibacillus sp. Vi07 Granitic soil, France Lab. collection
Paenibacillus sp. Vi0A7b Granitic soil, France Lab. collection
Bacillus sp. ViU12 Uranium ores, France Lab. collection
Actinobacteria
Corynebacterium sp. Vi06 Granitic soil, France Lab. collection
Streptomyces sp. Vi02 Granitic soil, France Lab. collection
Arthrobacter sp. ViUA5 Uranium ores, France Lab. collection
Leifsonia sp. Ve03a2 Granitic soil, France Lab. collection
Bactero€ıdetes
Pedobacter sp. VeU6 Uranium ores, France Lab. collection
Chryseobacterium sp. TchI_1_n3 Radionuclide-contaminated soil, Chernobyl Chapon et al. (2012)
Hymenobacter sp. TchI_11_n5 Radionuclide-contaminated soil, Chernobyl Lab. collection
Sphingobacterium sp. CYB21 Arsenic contaminated water, Bangladesh Lab. collection
(without taking into account indels for consensus comput- sequences of the Deinococcus-Thermus clade. A set of
ing). A 15 nucleotide (nt) sliding window was used to Python programs was used to improve their coverage while
extract each subsequence containing less than three degen- remaining specific. At the end of this process, the Deino-f-
eracies. The overlapping extracted 15 nt oligomers were 326-350/Deino-r-758-785 primers displayed good coverage
then recombined into longer domains. Each possible pri- and specificity, and we selected them for in vivo validation.
mer with a length of 20–30 nts containing less than three
degeneracies was then extracted from the domains.
PCR amplification and construction of 16S
A specific program, written in C, was developed to test
rRNA gene libraries
which sequences would be recognized in the SILVA data-
base, allowing up to three mismatches. Primers were then For the in vitro validation of primers that specifically tar-
selected having a high specificity and a wide coverage for get Deinococcus-Thermus, an initial set of experiments was
864 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
N. Theodorakopoulos et al. Deinococcus-Thermus Molecular Diversity
Phylogenetic analyses
Figure 1. Location map of the study sites (triangles). For the hot To assign taxonomy, the SILVA 111 reference sequence
springs, the water temperature is indicated in brackets. Genera database was downloaded and used to search each clone
belonging to the Deinococcus-Thermus phylum retrieved in each site
sequence using a Needleman–Wunsch algorithm, applying a
are also indicated.
80% similarity cutoff to retrieve the 20 most similar
sequences. Five clone sequences had no close relative in the
performed using phylogenetically diverse bacteria SILVA database. These five sequences were then submitted
(Table 1). Genomic DNA from pure cultures was used as to a Blastn query (excluding environmental sequences)
a template for PCR amplification with the primers Deino- using the NCBI nr database. First, we looked for hits with
f-326-350 (5′-CGGGAGGCAGCAGTTAGGAATCTTC-3′) ≥99% similarity, and we calculated a consensus taxonomy.
and Deino-r-758-785 (5′-GTTTAGGGYGTGGACTACCC In the event that no hit was found with ≥99% similarity, the
GGGTATCT-3′). Each amplification reaction mixture threshold was successively lowered in a step-wise fashion to
(50 lL) contained 19 PCR buffer, 2 mmol/L MgCl2, determine at what level a taxonomy could be assigned. This
0.2 mmol/L of each dNTP, 1 lmol/L of each primer, 1U process was repeated until an 80% threshold was reached. A
Go Taq Hot start polymerase (Promega), and 75 ng of consensus taxonomy corresponded, for example, to a
DNA template. Based on the nucleotide content of the defined genus if all selected hits shared the same genus.
primers, the annealing temperature was predicted to be For each of the 142 clone sequence, the two most similar
64.5°C for Deino-f-326-350 and 65°C for Deino-r-758- sequences from the SILVA 111 reference database were
785. However, when PCR amplification was performed selected (but with filtering to include at least one cultured
with an annealing temperature of 65°C, all Deinococcus- bacterial sequence) to create a file of clone sequences and
ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd. 865
Deinococcus-Thermus Molecular Diversity N. Theodorakopoulos et al.
reference sequences (194 sequences in total). SeaView (Gouy Table 2. In silico analysis of the coverage obtained by the set of
et al. 2010) was used to align these sequences, using the primers.
included Muscle program. An initial tree was built from Total 0 1 2
conserved domains, and sequences were reordered as they number of mismatch mismatch mismatches
occurred in this tree using SeaView’s tools. Alignments were sequences (%) (%) (%)
checked and manually modified when necessary. This pro-
Deinococcus- 1048 89 95.7 97.2
cess was repeated until no problem was detected. Trees were Thermus
built using Neighbor-Joining (with distances corrected Marinithermus 2 0 0 100
using the Kimura 2-parameter method), as implemented in Meiothermus 201 88 95 97
SeaView with 1000 bootstrap replications. Trees were plot- Oceanithermus 15 100 100 100
ted with TreeDyn (Chevenet et al. 2006). To determine Thermus 318 91 97 97
OTUs (operational taxonomic units), sequences were pair- Vulcanithermus 3 67 67 100
Deinococcus 365 92 98 99
wise aligned by a Needleman–Wunsch algorithm, a distance
Truepera 132 80 89 92
matrix was computed and sequences were clustered by aver- Proteobacteria 222,804 <0.1 <0.1 0.3
age linkage from 85% to 100% similarity. We used clustering Firmicutes 191,278 0 <0.1 25
with a similarity of 97% in this study. Bacteroidetes 79,438 0 0 0.1
Actinobacteria 46,948 0 0 0.1
Acidobacteria 13,074 0 0 0.2
Results and Discussion Cyanobacteria 12,752 0 0 0.1
Chloroflexi 10,437 0 0.9 2.4
In silico analysis of primer pair specificity Tenericutes 4234 0 0 7.8
and coverage Nitrospirae 2558 0 <0.1 1.6
Fusobacteria 2345 0 0 0.2
The Deino-f-326-350/Deino-r-758-785 primers exhibited Deferribacteres 1671 0 0 1.6
high coverage and specificity for the phylum Deinococcus- Fibrobacteres 1116 0 0 0.1
Thermus (Table 2). By allowing 0, 1, or 2 mismatches Chlorobi 1101 0 0 3.3
between primers and sequences, the primer set, respectively, Candidate 998 0 0 0.2
division OD1
recognized 89, 95.7, and 97.2% of the 1048 sequences of
Aquificae 890 0.2 0.2 0.2
Deinococcus-Thermus. The coverage values were high for all Thermotogae 770 0 0 0.1
genera within the phylum except for Marinithermus. Candidate 758 0 27.8 39.2
Among the 731,338 sequences in the SILVA database, division TM7
three (out of 222,804) Proteobacteria sequences and two Armatimonadetes 660 0 0 1.4
(out of 890) Aquificae sequences matched exactly with the BD1–5 396 0 7.6 69.9
primers. Allowing one mismatch between primers and TM6 373 0 0 4.6
TA06 310 0 0 0.3
sequences increased the number of matches, to 211
Candidate 265 0 0 0.8
sequences from Candidate division TM7 (27.8% coverage division BRC1
value), 89 sequences from Chloroflexi (0.9% coverage RF3 231 0 0 4.3
value), 30 sequences from BD1–5 (7.6% coverage value), Candidate 158 0 0 22.2
and 10 sequences from Proteobacteria. division WS6
The coverage values increased for several phyla, when Candidate 78 0 0 12.8
two mismatches were tolerated between primers and division KB1
Spirochetes 57 0 0 11.4
sequences. However, for member-rich phyla (e.g., Proteo-
WCHB1–60 51 0 0 84.3
bacteria), the coverage values remained low (0.1–2.4%) MVP-21 24 0 0 37.5
except for Firmicutes (25%). Elevated coverage values GAL08 17 0 0 5.9
were obtained for a number of small phyla, including Kazan-3B-28 13 0 0 15.4
Candidate Divisions TM7 (39.2%), WS6 (22.2%), and
The results for Deinococcus-Thermus are detailed according to the
KB1 (12.8%); BD1–5 (69.9%), WCHB1–60 (84.3%),
genera. The total number of sequences available in the database is
MVP-21 (37.5%), and Kazan-3B-28 (15.4).
indicated for each phylum and genera. The given coverage values
correspond to 0, 1, or 2 mismatches between the primers and the
16S rRNA gene sequences.
In vitro validation of primers with reference
strains
bacterial strains comprising representatives from the
Tests for primer specificity and optimization of PCR bacterial phyla Actinobacteria, Bacteroidetes, Deinococcus-
amplification conditions were performed on a set of 36 Thermus, Firmicutes, and Proteobacteria (Table 1). When
866 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
N. Theodorakopoulos et al. Deinococcus-Thermus Molecular Diversity
ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd. 867
Deinococcus-Thermus Molecular Diversity N. Theodorakopoulos et al.
Figure 2. Neighbor-Joining tree based on 16S rRNA sequences recovered from Tataouine (labelled with the prefix DTat) and from hot springs 5,
7, 9, 10 and 11 (labelled with the prefixes Dtun-S5, Dtun-S7, Dtun-S9, Dtun-S10 and Dtun-S11, respectively). The tree is simplified to include one
sequence per OTU and per collection site, as well as the most similar sequences from public databases. The number of sequences within each
OTU is indicated at the leaves (n = x). A complete tree is shown in Figure S2.
868 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
N. Theodorakopoulos et al. Deinococcus-Thermus Molecular Diversity
springs 5 and 7 all affiliated with Thermales while the 74 detected exclusively in spring 9. Sequences belonging to
sequences derived from springs 9, 10, and 11 all affiliated the OTUs 2, 4, 12, 25, 47, and 50 were most closely
with Deinococcales (Fig. 2). This result differs to some related to uncultured organisms derived from marine
extent from that previously reported by Sayeh et al. environments, such as surfaces of marine macroalgae
(2010), in which Thermales sequences were identified in (GU451513; Lachnit et al. 2011) and marine sandy sedi-
springs 5, 9, and 11, and no sequences were found to ments from the North Sea (AM040122; Musat et al.
affiliate with Deinococcales. This discrepancy between the 2006). Bacteria belonging to these OTUs may correspond
two studies could be explained by the fact that, for this to salt-tolerant species. This hypothesis is consistent with
study, new DNA extractions were performed from sam- the location of spring 9 near the endorheic salt lake
ples stored at 80°C, implicating that the DNA extracts “Chott el-Djerid”. The OTU 6 encompassed six sequences
were not exactly the same in both cases. The discrepancies that were also detected in spring 9, and which displayed
could also be due to differences in DNA extraction proce- close relationships with sequences detected in several
dures and PCR conditions (e.g., primer pair and/or extreme environments such as deserts and radioactive
amplification programs). sites (see above). This OTU was singular in that it was
The 74 Deinococcales sequences recovered from springs 9, additionally represented in the Tataouine desert sample;
10, and 11 all affiliated with the genus Truepera. Springs 10 this phenomenon could be the signature of exchanges
and 11 displayed a very similar molecular diversity, whereas between the Tataouine site and spring 9, possibly occur-
spring 9 had a distinct profile. Springs 10 and 11 were dom- ring through the dust and sand storms that frequently
inated by OTUs 11 and 14, representing, respectively, 93 occur in this region.
and 96% of the sequences; these OTUs were also character- The 26 Thermales sequences derived from spring 5 (13
ized by a lower than 90% similarity to cultured species. sequences) and spring 7 (13 sequences) all affiliated with the
Sequences recovered from spring 9 also clustered into these genus Thermus and clustered into two OTUs. OTU 1 was
two OTUs, but with much less abundance (three the most abundant and accounted for 77% of the sequences
sequences). Sequences from OTU 14 were most closely from spring 5, and 100% of the sequences from spring 7.
related (95–99.8%) to sequences recovered from “hot” Sequences from this OTU have no close cultured neighbor,
environments such as alkaline hot springs (JF935173, Papua and exhibit high similarity (96.1–97.0%) with a sequence
New Guinea), arid soils of northwestern China (FR849462), detected in hot mineral soils (Antarctica; Soo et al. 2009). In
and hot Calamita ferromagnetic sand (Perfumo et al. addition, three sequences from spring 5 clustered into OTU
2011). Sequences from OTU 11 were most closely related 5 and were closely related to Thermus thermophilus (97.4–
(95–96% similarity) to uncultured bacteria derived from an 99.6% similarity) and Thermus arciformis (97.6% similar-
impressive number of saline and hypersaline environments, ity), two thermophilic strains isolated from hot springs
including: French Guiana coast mud (KC010001); the (Murzina et al. 1988; Zhang et al. 2010). As most Deinococ-
northern subtropical Pacific Ocean (Eiler et al. 2011); cus species are mesophilic or moderately thermophilic, the
hypersaline microbial mats (Mexico, JN501803); north absence of these bacteria from springs 5 and 7 could be
Pacific subtropical gyres (Pham et al. 2008); activated explained by the elevated temperatures recorded at these
sludge from a seawater-processing wastewater treatment sites (73°C and 70°C, respectively).
plant (Sanchez et al. 2011); the northeast subarctic Pacific
Ocean (HQ674210); coastal sediments of the Ariake Sea
Conclusions
(Japan, AB560052); the Xiao Chaidan salt lake (China,
HM128252); tailing material from Chanaral Bay (Acatama We have demonstrated that the primers developed for
desert, HF558617); hypersaline sediments from Lake Kasin this study are highly specific and allow the detection of
(Russia; Emmerich et al. 2012); marine sponge (Florida; Deinococcus-Thermus sequences within environmental
Montalvo and Hill 2011); and the Sapelo Island salt marsh samples. They represent a powerful tool to detect novel
(GA, AY711411). Despite their great geographic separation, Deinococcus-Thermus sequences through the sequencing of
springs 9 and 10 (located near Tozeur, at the border of the a limited number of clones, which will provide new
“Chott el-Djerid” endorheic salt lake) and 11 (located near insight into Deinococcus-Thermus molecular diversity in
Korbous, on the Mediterranean Sea) each showed elevated extreme environments. In line with this, our results indi-
salinity (3, 5, and 11 g/L, respectively). Taken together, cate the presence of previously undescribed salt-tolerant
these data strongly suggest that sequences from OTUs 11 bacteria in three springs.
and 14 belong to ubiquitous halophilic Truepera found in These primers could be used in ecological studies for a
saline environments worldwide. rapid screening of environmental DNA samples, and
Nine OTUs related to Truepera (2, 4, 6, 12, 20, 25, 35, could also be applicable to clarify the biogeography of the
47, and 50), and which represent 30 sequences, were Deinococcus-Thermus phylum.
ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd. 869
Deinococcus-Thermus Molecular Diversity N. Theodorakopoulos et al.
870 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
N. Theodorakopoulos et al. Deinococcus-Thermus Molecular Diversity
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thermophilic communities in hot mineral soils of Deinococcus, Meiothermus, Thermus, Paenibacillus, Bacillus
Tramway Ridge, Mount Erebus, Antarctica. Environ. and Lysinibacillus strains.
Microbiol. 11:715–728. Figure S2. Neighbor-Joining tree (1000 replicates) based
Stach, J. E., L. A. Maldonado, A. C. Ward, M. Goodfellow, on 16S rRNA gene sequences recovered from Tataouine
and A. T. Bull. 2003. New primers for the class (labelled with the prefix DTat) and from hot springs 5, 7,
Actinobacteria: application to marine and terrestrial 9, 10 and 11 (labelled with the prefixes Dtun-S5, Dtun-
environments. Environ. Microbiol. 5:828–841. S7, Dtun-S9, Dtun-S10 and Dtun-S11, respectively). The
Suresh, K., G. S. N. Reddy, S. Sengupta, and S. Shivaji. 2004. tree includes the most similar sequences from public
Deinococcus indicus sp. nov., an arsenic-resistant bacterium databases.
from an aquifer in West Bengal. India. Int. J. Syst. Evol. Figure S3. Rarefaction curves of the OTUs at 97%
Microbiol. 54:457–461. sequence similarity.
872 ª 2013 The Authors. MicrobiologyOpen published by John Wiley & Sons Ltd.
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus -Thermus
74
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus -Thermus
14
12
10
Number of OTUs (97% similarity)
Tataouine
8 Spring 5
Spring 7
6 Spring 9
Spring 10
Spring 11
4
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Number of sequences
75
Lysinibacillus strains.
genomic DNA of diverse Deinococcus, Meiothermus, Thermus, Paenibacillus, Bacillus and
Figure S1. PCR amplification using Deino-f-326-350 and Deino-r-758-785 primers and
Deinococcus deserti
Deinococcus radiodurans
Deinococcus grandis
Deinococcus radiophilus
Deinococcus indicus
Deinococcus murrayi
Deinococcus radiopugnans
Deinococcus geothermalis
Meiothermus ruber
Thermus thermophilus
Thermus aquaticus
Paenibacilluis sp.
Bacillus sp.
Lysinibacillus sp.
M
500 bp
1000 bp
3000 bp
76
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus
4. Résultats et Discussion
L’analyse in silico montre que le couple d’amorces est très spécifique des Deinococcus-
Thermus. En effet, 89% des séquences de ce phylum peuvent être reconnus si aucun
mésappariement n’a lieu au cours de la PCR. L’analyse révèle en revanche une possible
amplification de séquences affiliés aux Aquificae (0,2%) et aux Proteobacteria (< 0,1%). Si
au cours de l’étape de PCR deux mésappariements ont lieu, alors 97,2% des séquences de
Deinococcus-Thermus sont reconnues mais aussi des séquences d’autres phylums, notamment
25% des séquences de Firmicutes. Pour pallier ce problème de mésappariement au cours de
l’étape de PCR, nous avons choisi d’effectuer l’étape d’hybridation des amorces à la
température la plus élevée possible (72°C). Par la suite, et afin de valider l’approche in-silico,
des tests d’amplification sur les ADN génomiques de souches de Deinococcus-Thermus (12
souches) mais aussi de Firmicutes (3 souches) ont été réalisés. Ces tests démontrent la
spécificité des amorces puisque toutes les séquences des Deinococus-Thermus ont été
amplifiées et aucune amplification des Firmicutes n’a été détectée.
Dans un deuxième temps, les amorces ont été validées sur des échantillons dans lesquels la
présence de séquences de Deinococus-Thermus avait déjà été mise en évidence au cours
d’études précédentes (Chanal et al., 2006, Sayeh et al., 2010). Ces échantillons, d’eaux ou de
sols de Tunisie, ont fait l’objet d’une amplification préalable à l’aide d’un couple d’amorces
généralistes Bacteria visant l’ADNr 16S. Cinq échantillons provenant de sources chaudes
tunisiennes et un échantillon provenant du désert de Tataouine ont ainsi été testés.
L’étude démontre la spécificité des amorces sur ces ADN métagénomiques puisque leur
utilisation a permis de retrouver des séquences qui avaient déjà pu être identifiées au niveau
des échantillons d’ADN métagénomique mais aussi de révéler des nouvelles séquences
appartenant aux Deinococus-Thermus.
Au cours de cette seconde partie, nous avons utilisé le couple d’amorces spécifiques des
Deinococcus-Thermus sur les échantillons de sols qui présentaient la plus forte teneur en 137Cs
77
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus
et qui, du fait de l’irradiation induite, étaient les plus susceptibles d’avoir entrainé la sélection
d’espèces appartenant au phylum des Deinococcus-Thermus.
Les ADNs métagénomiques extraits des sols 8 et 10 ont tout d’abord été amplifiés avec les
amorces universelles Bacteria FD1 / S17 au cours d’une étape de PCR selon les paramètres
décrit par Chanal et al., (2006). Les produits d’amplification ainsi obtenus ont été amplifiés à
l’aide du couple d’amorces Deino-f-326-350/Deino-r-758-785 selon le protocole
d’amplification préalablement définit. Les amplicons ainsi obtenus ont été purifiés et clonés
dans le vecteur pCR2.1-TOPO (TOPO TA Cloning kit; Invitrogen, Carlsbad, CA) selon les
recommandations du fournisseur. Les plasmides obtenus ont été transformés par
électroporation dans les cellules électrocompétentes d’E. Coli DH5α. Une fois sur milieu
sélectif, les colonies contenant l’insert ont été repiquées aléatoirement puis les plasmides ont
été extraits à l’aide du kit QIAprep Spin Miniprep Kit (Qiagen) selon les recommandations du
fournisseur. Les inserts portés par les plasmides ont été séquencés (GATC, Allemagne). La
qualité des séquences a été vérifiée à l’aide du logiciel BioEdit Version 7.0.5.3.
L’utilisation de ces amorces sur les ADN métagénomiques de Tchernobyl n’a pas permis de
mettre en évidence la présence de Deinococcus-Thermus dans les échantillons malgré une
amplification positive des échantillons 8 et 10. En effet, l’analyse des amplicons par
construction d’une banque de 16 clones montre que les séquences d’ADNr 16S amplifiées
sont exclusivement affiliées aux Firmicutes. Toutes les séquences obtenues présentent un
pourcentage de similarité compris entre 95 et 98% avec une séquence de Firmicutes identifiée
au niveau d’un sol de bambouseraie (WSF2-15). Bien que les amorces soient spécifiques aux
Deinococcus-Thermus, lors de l’étape de PCR, des amplifications non spécifiques peuvent
également se produire. Ce problème, prédit par l’approche in silico, a également été souligné
dans l’article précédent. Cette amplification non spécifique témoigne de l’absence, ou tout du
moins de la très faible abondance d’ADNr 16S de Deinococcus-Thermus dans les échantillons
métagénomiques de Tchernobyl.
L’irradiation chronique engendrée par la présence des radionucléides dans les sols de la
tranchée T22 ne semble donc pas avoir entrainé un enrichissement d’espèces radiorésistantes
78
Chapitre 3 : recherche de bactéries affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus
Au cours de cette étude, les débits de dose reçue par les bactéries aux différents points de
prélèvement ont été calculés à l’aide du logiciel EDEN1 (Beaugelin-Seiller et al., 2006) sur la
137 131 60 154 90
base des concentrations en Cs, Am, Co, Eu et Sr dans les sols. Selon que l’on
considère ou non la pondération par l’efficacité biologique relative des différents types de
rayonnement dans les calculs de doses, les débits de dose s’établissent entre 5 et 200 µGy/h
pour les échantillons issus de sols contaminés et entre 0,01 et 0,4 µGy/h pour les échantillons
238 234 235 236 232 239 240
contrôles. Toutefois, en se basant sur les teneurs en U, U, U, U, Th, Pu, Pu
241
et Pu, on peut estimer que les débits de dose reçue par les bactéries à proximité de
particules de combustible seraient 1000 fois plus élevés en moyenne. En considérant cette
valeur, le débit de dose maximum s’élève ainsi à 200 mGy/h, une valeur qui reste éloignée du
kGy/h.
1
EDEN : logiciel de dosimétrie environnementale, qui permet le calcul des facteurs de conversion de dose pour
les organismes non-humains
79
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséquençage 454
1. Contexte général
Les techniques de séquençage de nouvelle génération ont fait leur apparition ces dernières
années. Suite à leur introduction dans le domaine de l’écologie microbienne, de nombreuses
études se sont employées à les utiliser afin d’explorer la diversité bactérienne des sols. Au
cours de notre étude, les approches précédentes nous ont permis d’évaluer la diversité
bactérienne entre les différents échantillons et de constituer une collection de bactéries
cultivables. Cependant, comme nous avons pu le voir dans le Chapitre I, l’approche culturale
et la DGGE ont leurs limites. Afin de pallier ces limites, nous avons choisi d’analyser les
échantillons d’ADN métagénomique au moyen du pyroséquençage 454. Bien que la technique
existe depuis 2005, les prix prohibitifs ne permettaient pas d’accéder à la technologie. La
démocratisation des techniques de pyroséquençage et la baisse des coûts d’analyse nous ont
permis d’y accéder. La technique est tout à fait appropriée dans le cadre d’une étude
comparative entre différents types d’échantillons de sol.
2. Objectifs de l’étude
Le but de l’étude était d’analyser une portion de l’ADNr 16S (région variable V4) de 36
échantillons d’ADN métagénomique purifiés de la tranchée T22 par pyroséquençage 454. Au
total, 9 échantillons de la campagne d’Avril 2009 et 27 échantillons de la campagne
d’Octobre 2009 (9 échantillons en 3 réplicats) ont été analysés.
Une analyse en composante principale a été réalisée pour comparer la structure des
communautés bactériennes entre les différents échantillons ainsi que les variations
saisonnières. Une analyse de co-inertie a également été réalisée afin d’évaluer les relations
entre les variables physico-chimiques et la diversité bactérienne.
3. Contribution scientifique
Theodorakopoulos N., Christen R., Piette L., Février L., Coppin F., Martin-Garin A., Le
Marrec C., Sergeant C., Berthomieu C. and Chapon V. Bacterial populations of Chernobyl
soils are shaped by radionuclides exposure. Article en préparation.
81
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
1
CEA, DSV, IBEB, SBVME, LIPM, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
2
CNRS, UMR 7265, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
3
Université d’Aix-Marseille, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
4
IRSN, PRP-ENV, SERIS, L2BT, F-13115 Saint Paul-lez-Durance, France
5
Université de Nice-Sophia Antipolis, UMR 7138, Systématique, Adaptation, Evolution, Parc
Villenave d’Ornon,
8
Univ. Bordeaux, CENBG, UMR5797, F-33170 Gradignan, France
9
CNRS, IN2P3, CENBG, UMR5797, F-33170 Gradignan, France
83
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
Abstract
Following the Chernobyl nuclear accident, contaminated soils, vegetation and other
radioactive debris were buried in situ in trenches. In this area, the trench n° 22 has been a pilot
site for the study of radionuclides (RNs) migration in soil for many years. In a previous study,
the presence of complex communities in contaminated and control soil samples from this site
was evidenced by a genetic fingerprint method (DGGE). However, the magnitude of changes
in soil bacterial community structure upon RNs exposure was not clear. In this work, we used
high throughput pyrosequencing to get a comprehensive picture of the phylogenetic diversity
of Bacteria and Archae in these soils in order to assess the impact of long-term RNs exposure
on the communities. Bacteria and Archae represent 95.5 and 4.1 % respectively of the
695,000 reads retrieved from 36 soils samples. We revealed highly diverse communities with
34 bacterial and 2 archaeal phyla represented, and 635 operational taxonomic units at 97%
sequence similarity level. A statistical analysis of the data demonstrated that the bacterial
populations within highly contaminated samples differs significantly from the controls,
indicating that RNs exert a deep impact on the communities.
1. Introduction
During the last decade uranium mining, military activities and nuclear power plants accidents
introduced new anthropogenic contaminants in the environments (Hu et al., 2008). Indeed, the
nuclear power plant disasters in Chernobyl (CNPPD) and Fukushima contributed greatly to
the dispersion of long half-life radionuclides (RN) isotopes such as 233U, 137Cs or 90Sr. Due to
137
its intrinsic parameters (half-life, volatility and mobility), Cs is one of the most persistent
contaminant in the environment. It is still one of the most detected RN in the Chernobyl
exclusion zone and its concentration is still higher than other RNs in some areas (Nakamaru et
al., 2007). Among the total 13,650*1015 Becquerel (Bq) (Aquilina et al., 2012) released
137
during the CNPPD, the amount of Cs was estimated to be ~85 PBq (I.A.E.A, 2006). In the
137
case of Fukushima Daiichi nuclear power plant accident, 1 PBq of Cs was deposited on the
island (Yasunari et al., 2011). Thus the understanding of RN migration such as 137Cs in soils is
crucial (Kirchner et al., 2009). This migration depends on several factors such as soil
composition and micro-flora. Bacteria are able to interact with contaminants such as heavy
metals in soils. Therefore, bacterial communities could play an essential role in contaminant
mobility in soils by lowering or enhancing their transfer to other compartments (e.g. water,
84
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
plant, animals). Bacteria could affect the radionuclides migration directly via multiple
mechanisms such as biomineralisation, bioaccumulation, biotransformation or biosorption
(Lloyd and Macaskie, 2002) or indirectly via the degradation of organic matter, which interact
with radionuclides such as 90Sr or 137Cs, leading to their release. RNs contaminants might also
exert toxic effects on bacteria hence inhibiting their role in the transfer. There are few studies
assessing the effect of RNs contamination on bacteria in Chernobyl. Most of them are based
on cultivation approaches and showed a decrease of bacterial diversity under chronic radiation
(Romanovskaya et al., 1998; 1999; 2000; Zavilgesky et al., 1998; Czirjak et al., 2010). In
2011, Ragon et al. reported the first study based on molecular approaches of sunlight adapted
biofilm microbial communities exposed to different radiation levels (from 0.35 to 25 µSv/h)
in the Chernobyl area. While the diversity was similar in irradiated and non-irradiated UV-
adapted communities, an increase of the mutation level within some OTUs was correlated
with radiation.
Here, we evaluate the effects of RNs on bacterial communities in heavily contaminated soils
by a high throughput sequencing method. Soon after the Chernobyl disaster, RN contaminated
wastes have been buried in a large network of trenches around the nuclear power plant leading
241 233 137
to a highly contaminated environmental spots containing RNs such as Pu, U, Cs and
90
Sr. One of these trenches (trench T-22) has been studied since 1999 to follow the migration
of RNs in the environment (Aquilina et al., 2012). In a previous study (Chapon et al., 2012),
the presence of complex communities in contaminated and control soil samples from this site
was evidenced by a genetic fingerprint method (DGGE). However, no dominant community
fingerprint related to RNs content was evidenced by this method. In this work, we reassessed
our previous results by using high throughput pyrosequencing to better evaluate the
taxonomic diversity of Bacteria and Archae. The presence of highly diverse communities in
both control and contaminated soils was confirmed. We further evidenced a clear impact of
RNs contamination on bacterial diversity.
Sampling and DNA extraction procedure is described Chapon et al. (2012). Briefly, sandy soil
137
samples, containing various Cs content, were collected at 9 different positions in the RNs
contaminated trench T22 area, located in the exclusion zone of Chernobyl (Bugai et al.
85
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
(2005). In April and October 2009, RNs contaminated soil samples (number 1, 3, 4, 8, 10 and
12) were collected inside the trench as well as controls (number 13, 14 and 20) that were
collected in the vicinity. In April, environmental DNA was extracted from a single subsample
of each soil while in October, environmental DNA was extracted from triplicates subsamples.
The resulting 36 DNA samples were stored at -20 °C.
For the pyrosequencing analyses, amplicons from the V4 region of the 16S rRNA genes were
generated by PCR using the primer set 530f (5’-GTGCCAGCMGCNGCGG-3’; Dowd et al.,
2008) and 802r (5’-TACNVGGGTATCTAATCC-3’; Claesson et al., 2009) for each DNA
sample. PCR amplifications were performed in triplicates of 50 µl reactions which consisted
of 30-50 ng of template DNA, 0.6 µM of each forward and reverse primers, 0.2 mM each
dNTP, 2 mM MgCl2, 1.25 U of Go Taq® Hot start polymerase (Promega, USA) and 1 X
reaction buffer. Samples were initially denaturated at 94 °C for 5 min then amplified using 30
cycles of 94 °C for 30s, 55 °C for 30s and 72 °C for 45s; and a final extension at 72 °C for 5
min. Triplicates were pooled before purification of the amplicons. DNA from each amplicon
(500ng) was sent separately for sequencing (Roche 454 GS-FLX system, Titanium chemistry,
by GATC, Konstanz, Germany). Adaptor and sample-specific 4-pb keys were added to each
amplicon by another step of PCR before mixing and pyrosequencing.
Silva 108 reference dataset (618,449 sequences) was used to build a reference database of
predicted amplicon sequences (PAS). The two primers used for the PCR amplifications were
used to identify Silva sequences that contained them exactly, to which were added sequences
recognized successively at 1, 2 and 3 mismatches between primers and sequences. This
showed that the primer set recognized almost no Eukarya SSU rRNA sequence, very few
Archaea and most Bacteria sequences. Among Bacteria only some classes of the Chloroflexi
phylum were problematic (Anaerolineae, Dehalococcoidetes, Elev-1554, P2-11E and SHA-
26). The PAS contained 524,496 bacterial, 24,846 archaeal and 33,365 eukaryal sequences,
demonstrating that by using up to 4 differences between primers and sequences we were able
to build a rather complete database (582 707 sequences, 94% of Silva).
86
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
From the sequencing service of GATC-Biotech (Konstanz, Germany) we obtained both the
raw .sff files (two half-plates) and 36 .fna fasta files of sequences filtered by the Roche
pipeline. The sff files were used to analyse the number of sequences that would pass our own
quality filter. This filter consisted in using a 20 nt sliding window to extract reads for which
none of these windows would have a mean probability of error at a given threshold; we used
5, 10,...90 %. Based on these results we decided to use a threshold of 20% or less as an error
probability (QS20). We used also the MIDs sequences to extract reads into 36 .fasta files.
Each of the .fna (454 pipeline) or .fasta (QS20 filtered) files was then filtered and
dereplicated, provided a read that contained no N, contained exactly the two primers and had
a sequence length between 90 and 500 nucleotides (calculated from the PAS sequences). In
these strictly identical dereplicated fasta files, sequences were sorted by decreasing
abundance.
The next step was to cluster each read with a more abundant read when they differed by 3
differences or less. In this step, the differences linked to the presence of homopolymer were
not taken into account (mis-reading of homopolymers is the main error of the 454 sequencer).
Then clusters which represented more than 0.1% of total occurrences were retained, clusters
with too few occurrences were discarded to minimize the overestimation of diversity. It has
now been shown that very rare reads are mostly sequencing artefacts and that at this depth of
sequencing (roughly 20,000 or less reads per sample), rare reads are obtained or not by chance
(Kunin et al., 2010).
For the two sets of reads (fasta and fna), a taxonomy was assigned by comparison to PAS
sequences. The first assignments were done at the phylum and class levels. A read was
assigned if it was exactly identical to at least one PAS sequence, if not if 98.5% or more
similar to at least 2 PAS sequences, if not if 96.5% or more similar to at least two PAS
sequence, and so on using 92%, 85% and 80% similarity. Reads without similar PAS
sequence were assigned as "not hit". Consensus taxonomy was built using PAS sequences
87
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
found; for example, if all PAS sequences agreed at the family level but not the genus, a read
was assigned only at the family level. Curves were then plotted to see how each filtering
procedure differed. No difference could be seen between the two filtering procedures and we
choose to proceed with the QS20 dataset since we had entire control on this filtering.
Assignments were then done down from the phylum level to the genus level. For the genus
level of assignment, only clades present in at least 0.1% abundance in at least one sample
were used to build figures while at the phylum level, a threshold value of 1% was used.
Saturation curves were plotted after clustering at 3 differences (roughly 1.5 % sequence
divergence) and 6 differences (roughly 3 % sequence divergence) and filtering as described
above.
Supervised clustering (by taxonomic assignment) is perfect to identify most abundant clades
in a given sample. However it may not the best method to cluster samples. Indeed as shown
by our analyses, a very abundant read can often not be better assigned than at the family or
order level, because no similar sequences can be found in the reference sequences. In this case
when this read is found in several samples, we have no proper way to identify it. Un-
supervised clustering was done by computing every pair-wise distance using a global
(Needleman-Wunsch) computation. Average linkage clustering was then done at each % of
similarity from 100% to 70%.
PCA analysis was carried out using R (2.12.0) program with the package ade4. All the data
were centered but not scaled.
88
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
In this study, 36 DNA samples were analyzed by pyrosequencing of the V4 region of 16S
rRNA genes. These samples were purified from soils collected at 9 different positions in April
and October 2009 in the trench T22 area in Chernobyl (Chapon et al., 2012). Soils collected at
positions 1, 3, 4, 8, 10 and 12 were heavily contaminated with RNs ( 137Cs activity ranging
from 61 to 750 Bq g-1) while soils samples n° 13, 14 and 20 corresponded to low
contaminated controls (137Cs ranging from 0.35 to 1.5 Bq g-1; Table 1). A significant linear
137
dependence between the Cs concentration and Corg has been observed. In October, 3
subsamples (designated as a, b and c) were used for DNA extraction in order to assess the
reproducibility of the experiment.
The pyrosequencing raw dataset comprised a total of 825,622 tag sequences that was reduced
to 693,257 after quality filtering. Plastid and mitochondrial sequences (2,511) were also
removed. Reads had a mean length of 254 bp. The number of sequences per DNA sample
ranged from 14,869 to 21,819 with an average of 19,167, which constitutes one of the largest
16S rRNA-based dataset from soils. The obtained reads were taxonomically identified at
phylum, class, order, family and genus levels. We could assign almost every read at least to
the phylum level: only 723 sequences had no neighbor at 80% similarity in the SILVA
database, leading to a data set of 690,023 sequences assigned.
89
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
classified, 95.8% were affiliated to Bacteria and 4.2% to Archaea (Table 2). Within the
Archaea, Thaumarchaeota were by far the most abundant representing 98.5% of the archaeal
sequences while 1.5% were affiliated to Euryarchaeota. The Thaumarcheota is one of the
most abundant archaeal phylum on earth that comprises several clades composed of
environmental sequences only (Brochier-Armanet et al., 2008; Pester et al., 2012). A total of
661,684 tag sequences were affiliated to Bacteria and represented 34 phyla. The most
consistently detected phyla, accounting for 90.0% of all sequences, were Chloroflexi (25.5%),
Acidobacteria (17.6%), Proteobacteria (16.3%), Verrucomicrobia (9.7%), Planctomycetes
(9.6%), Actinobacteria (7.3%) and Cyanobacteria (4.0%). These phyla are commonly
encountered as dominant taxa in soils (Janssen, 2006; Rastogi et al., 2009) but here, the
abundance of Chloroflexi was noticeably high in all samples. The high abundance of
Chloroflexi is not an artefact linked to DNA extraction or PCR amplification since other soil
samples processed in the same run of experiment did not show the same profile (Chapon V.,
personal communication). The Chloroflexi was mainly composed of sequences related to the
clades JG37-AG-4 and TK10, accounting for 63.6% and 11.3% of this phylum respectively.
JG37-AG-4 and TK10 are clades of uncultured Chloroflexi with no cultured representative,
comprising at the time of writing only 1973 and 1701 sequences (Silva release 115;
http://www.arb-silva.de). Some members of these groups are extremophiles since they have
been detected in several environments including uranium contaminated sites and natural
uranium ores (Mondani et al., 2011; Selenska-Pobell, 2002), acid mine drainage (Garcia-
Moyano et al., 2012), desert (Mars Desert Research Station, acc. num. HQ910310; Atacama
desert, acc. num. JF706691) and permafrost (Yergeau et al., 2012).
Acidobacteria as well as Proteobacteria are common inhabitants of a wide range of soils
including metal and heavy metal contaminated environments (Chien et al., 2008; Zhou et al.,
2010; Selenska-Pobell et al., 2002; Chapon et al., 2012). Cyanobacteria constitute usually a
minor fraction of the soil communities but representative of this phylum have been shown to
transport caesium via their ammonium transport system (Avery et al., 1992). Finally, sixteen
rare phyla, including Firmicutes, represented 0.9% to 0.1% of all sequences while the last 11
had relative abundances of less than 0.1% (Table 2).
It should be mentioned that few sequences (0.013% of all sequences) were identified as
Deinococcus-Thermus. Deinococcus members are desiccation- and radiation-resistant bacteria
10kGy) (Asker et al., 2008; Rainey et al., 2005) and have been detected in Chernobyl
concrete biofilms (Ragon et al., 2011). Since their relative abundance in our samples was very
low and could be the consequence of sequencing errors, we tried to confirm their presence by
90
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
As mentioned previously, 635 distinct OTUs at 97% sequence similarity were calculated. A
high number of OTUs corresponded to rare phylotypes since only 298 among 635 had a
relative abundance >0.1% in at least one sample. These rare OTUs represented a minor
91
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
fraction of the communities since they accounted for 0.6 to 3.1% of the sequences in the
samples (Table S1). Even at this depth of sequencing and even if the rarefaction curves were
saturated, the real presence of these rare phylotypes in the communities remains questionable
since we cannot exclude the possibility that they derive from artefact of extraction, PCR
amplification, lack of depth in sequencing or sequencing errors. Consequently, these rare
OTUs were not considered for the subsequent comparative analysis. When these rare OTUs
were discarded, 21 bacterial phyla and 2 archaeal phyla were represented in the new dataset
(Table S2).
A comparative analysis of the archaeal and bacterial communities across the samples was
performed to assess the influence of RNs contamination on the diversity. The relative
abundance of Bacteria and Archaea at the phylum level in the soil samples is given in Figure
3. The profiles retrieved for the trench samples as well as for the controls were broadly similar
with Chloroflexi, Acidobacteria, Proteobacteria, Verrucomicrobia and Planctomycetes being
predominant. Moreover, the trench samples were not separated from the controls by Principal
Component Analysis (PCA) computed with the relative abundances of the different phyla.
This indicates that at this high-rank taxonomic level, a possible RNs contamination which
influences bacterial diversity is not detected (Figure 4A). To refine this analysis, a PCA based
on the relative abundances of bacterial and archaeal OTUs at 97% was computed. As shown
in Figure 4B, the first two principal components accounted for 73.3% of the variability
between samples. In this case, except for samples 3A and 4O, the samples collected inside and
outside the trench were clearly separated on the first axis of the PCA, which accounts for
61.5% of the total variability. This data demonstrate that RNs contamination had a significant
impact on microbial communities through the modification of species composition and
relative abundance. Based on the distribution of the OTUs on the PC1 axis, we identified
those correlated with contaminated samples or with controls (Table S3). The OTUs having the
lowest abscissa values were indicator species of the contaminated samples. The later were
putatively identified as Planctomycetaceae, JG37-AG-4 (Chloroflexi), SAGMCG-1
(Thaumarchaeota), and Burkholderia (abscissa values ranging from -2.00 and -0.89). The
OTUs having the highest abscissa values, which are indicator species of the control samples,
were putatively identified as JG37-AG-4 (Chloroflexi), DA101 (Chthoniobacterales), MB-
A2-108 (Actinobacteria) and 32-20 (Acidobacteria) (abscissa values ranging from 7.98 to
1.06). In addition, these OTUs exhibited all high relative abundance (Table S1).
These data evidenced that diverse phylogenetic microorganisms can adapt to the RNs
contamination within the trench. Among them, OTUs related to Planctomycetes, to the clade
92
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
4. Conclusion
In this work, we explored the diversity of Bacteria and Archaea evolving since 25 years in
RNs contaminated soils in the trench T22, located in the exclusion zone of Chernobyl. We
assessed the effect of RNs exposure on microbial assemblages using a comparative analysis
with control soils collected outside the trench in the same area. The high throughput
pyrosequencing technique permitted to obtain one of the largest 16S rRNA-based dataset
from soils which was sufficient to cover almost the full extent of taxonomic diversity. We first
demonstrated the high reproducibility of the experiment by the study of triplicates for 9
different soil samples. Then, we confirmed the presence of highly diverse communities in and
outside the contaminated trench. One most remarkable feature of these communities was the
high relative abundance of Chloroflexi, which constitutes a unique signature of this area. We
further demonstrated that more than 25 years of RNs exposure have shaped bacterial and
archaeal communities in the soils by enhancing diversity and modifying species composition
and abundance. Above all, microorganisms related to uncultured Planctomycetes, to the clade
93
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
94
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
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Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
1a
1200 1b
1c
1
3a
3b
3c
1000
3
Number of OTUs (1.5% divergence level)
4a
4b
4c
4
800 8a
8b
8c
8
10a
10b
600 10c
10
12a
12b
12c
12
400 13a*
13b*
13c*
13*
14a*
200 14b*
14c*
14*
20a*
20b*
20c*
0 20*
0 5000 10000 15000 20000 25000
Number of tags
Figure 1. Rarefaction curves generated from 16S rRNA genes sequences clustered at genetic
distance of 3%.
99
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d = 10
3c
PC2 15.3% 3b
3a
13c
20a
14c 20b 13b 13a
10c 14b 20c
10a 1a 1b 12b 14a
10b 8a 1c 12c
4b 4a 4c
8b 12a
8c
PC1 65.3%
Figure 2. PCA computed from relative abundance matrices of OTUs at 97% sequence
similarity of triplicates samples (a, b and c).
100
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
100
WCHB1-60
90 Chlorobi
TA06
TM6
80 Elusimicrobia
Chlamydiae
70 Thermotogae
Bacteroidetes
Relative abundance (%)
SM2F11
60
Armatimonadetes
Firmicutes
50 Gemmatimonadetes
Nitrospirae
Candidate division WS3
40
Cyanobacteria
Actinobacteria
30 Planctomycetes
Verrucomicrobia
Proteobacteria
20
Acidobacteria
Chloroflexi
10 Euryarchaeota
Thaumarchaeota
0
1A 1O 3A 3O 4A 4O 8A 8O 10A 10O 12A 12O 13A 13O 14A 14O 20A 20O
Figure 3. Relative abundance of bacterial and archaeal phyla in the Chernobyl soils samples
when rare OTUs (<0,1% in all samples) are not considered.
101
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
A d = 10 B d = 10
8A 1A
3O 4O 3A
12A4A
8O 10A 13A 13O
14A 12O
1O 20A 20O
13O
PC2 11.8 %
10O 14O
PC2 13.2 %
14O 13A
1O 3A
8O
14A
4A 4O 20O
10O 20A
12A12O 10A
1A 3O
8A
Figure 4. PCA computed from relative abundance of phylum (A) and OTUs at 97% sequence
similarity (B) in the Chernobyl soil samples collected in April (sample A) and October
(sampleO).
102
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Table 1. Physico-chemicals and technical parameters recorded on the different soil samples
103
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
Relative
Domain Phylum abundance
(%)
Archaea Thaumarchaeota 4,2
Archaea Euryarchaeota 0,1
104
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Table S1. Relative abundance of OTUs at 97% sequence similarity. Rare OTUs (<0,1%) are highlighted in grey.
Domain Phylum Class Order Family Genus 1A 1O 3A 3O 4A 4O 8A 8O 10A 10O 12A 12O 13A 13O 14A 14O 20A 20O max
OT U244 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. bact. 1,79 2,02 11,71 2,33 2,83 12,89 2,15 2,94 12,04 1,50 5,27 7,80 24,11 31,67 9,85 12,49 13,68 16,59 31,67
OT U624 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales DA101 soil group unc. bact. 2,52 2,64 13,60 2,23 4,85 6,58 0,21 1,92 1,09 0,15 1,33 0,89 18,31 15,98 5,93 9,83 9,46 11,36 18,31
OT U508 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Burkholderiaceae Burkholderia 0,02 0,01 1,07 15,12 0,00 0,01 0,00 0,19 0,41 2,00 3,21 1,66 0,29 0,00 1,61 0,56 0,54 0,77 15,12
OT U397 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae unc. 10,20 5,27 10,82 3,08 10,12 10,50 10,37 6,20 9,97 8,90 11,67 9,33 2,14 0,65 2,19 5,17 7,60 5,73 11,67
OT U245 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. Chloroflexi bact. 3,33 1,72 4,12 0,97 4,14 4,01 2,24 1,92 3,45 2,60 1,85 4,17 9,13 10,98 6,61 7,79 2,70 3,40 10,98
OT U51 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. bact. 3,89 4,25 2,81 5,67 4,67 4,62 4,47 5,03 3,74 4,89 3,56 4,90 0,53 1,88 10,64 2,62 7,88 5,77 10,64
OT U422 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Bradyrhizobiaceae Nitrobacter 0,00 0,00 1,14 8,02 1,60 0,60 1,29 2,32 1,57 3,62 2,16 1,72 0,38 0,11 3,40 1,86 1,25 1,57 8,02
OT U8 Archaea T haumarchaeota South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) unc. crenarchaeote 7,39 2,06 0,58 3,91 0,40 0,40 1,69 1,72 0,14 1,01 0,40 1,97 0,04 0,00 0,00 0,53 0,08 0,05 7,39
OT U26 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae unc. 4,27 6,32 2,96 3,72 5,50 4,90 3,26 4,66 7,38 3,83 4,01 4,95 1,99 1,91 3,27 3,32 3,54 3,56 7,38
OT U247 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. forest soil bact. 3,42 0,03 0,02 1,11 2,57 0,02 5,36 6,25 6,18 3,99 3,65 4,52 0,02 0,00 0,00 0,02 0,00 0,04 6,25
OT U17 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria nov-24 nov-24 unc. bact. 0,03 0,32 0,04 0,01 0,10 0,34 5,33 0,50 0,03 1,15 0,46 0,54 0,00 0,00 0,09 0,01 0,21 0,18 5,33
OT U142 Bacteria Actinobacteria MB-A2-108 MB-A2-108 MB-A2-108 unc. bact. 0,00 1,97 1,05 0,97 5,33 0,98 0,00 0,00 0,00 0,01 0,39 0,44 3,00 4,36 2,36 4,58 1,30 3,85 5,33
OT U79 Bacteria Acidobacteria Holophagae iii1-8 iii1-8 unc. candidate division OS-K bact. 0,08 0,89 0,18 0,24 4,62 0,59 0,00 0,17 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,02 0,21 2,21 0,14 4,62
OT U294 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 unc. bact. 1,10 1,52 2,32 0,94 4,51 2,89 2,62 1,60 2,43 1,41 2,49 2,62 1,06 0,48 0,10 1,16 3,54 2,17 4,51
OT U449 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Xanthobacteraceae unc. 1,64 2,53 3,09 2,13 2,04 2,63 2,69 2,33 2,17 1,13 2,74 3,21 0,23 0,53 4,37 2,16 1,42 1,70 4,37
OT U514 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae Simplicispira 0,16 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 4,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 4,12
OT U525 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Nitrosomonadales Nitrosomonadaceae unc. 0,56 1,67 0,35 1,00 3,84 1,14 0,00 0,09 0,09 0,11 0,09 0,20 0,05 0,10 0,22 0,10 1,08 0,18 3,84
OT U364 Bacteria Gemmatimonadetes Gemmatimonadetes Gemmatimonadales Gemmatimonadaceae unc. 0,47 0,64 0,44 0,21 0,90 0,66 0,16 0,23 0,26 0,26 0,21 0,48 0,69 1,16 3,81 0,67 0,60 0,81 3,81
OT U629 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales FukuN18 freshwater group unc. bact. 0,00 3,78 0,00 1,14 0,00 0,01 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,12 0,47 0,00 0,00 3,78
OT U298 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 unc. soil bact. 0,29 0,46 0,23 0,15 0,37 0,42 1,18 0,78 0,53 0,12 0,58 0,41 2,00 3,64 0,50 0,67 0,44 0,67 3,64
OT U612 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. bact. 2,77 1,12 0,21 0,89 0,24 0,20 3,56 1,70 1,46 1,91 3,19 0,55 0,02 0,03 0,01 0,21 0,22 0,21 3,56
OT U632 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales Xiphinematobacteraceae Candidatus Xiphinematobacter 0,95 0,78 3,34 1,29 0,65 1,92 1,09 3,44 3,25 1,08 2,45 1,45 0,82 0,27 0,22 2,36 1,89 2,38 3,44
OT U307 Bacteria Cyanobacteria WD272 WD272 WD272 unc. bact. 1,29 1,77 1,11 0,34 0,88 1,12 2,90 2,44 2,34 3,13 3,24 3,01 3,21 2,71 1,33 3,05 2,01 2,07 3,24
OT U72 Bacteria Acidobacteria Holophagae 32-20 32-20 unc. bact. 0,00 0,24 0,19 0,07 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 2,95 1,50 1,65 0,12 1,21 3,11 3,11
OT U585 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Sinobacteraceae unc. 1,51 2,06 0,73 1,56 0,56 0,95 2,32 3,01 1,19 2,33 2,25 2,45 0,24 0,17 0,45 1,56 1,04 1,07 3,01
OT U281 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria T hermogemmatisporales 1921-2 unc. bact. 1,47 0,43 0,50 0,05 0,48 0,42 1,94 3,00 0,88 1,20 0,98 0,75 0,03 0,02 0,00 0,06 0,52 0,07 3,00
OT U101 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Corynebacteriales Mycobacteriaceae Mycobact. 0,23 0,30 1,07 0,71 0,04 0,24 0,29 1,02 1,86 0,46 1,40 0,67 1,03 0,87 2,90 2,83 0,27 0,74 2,90
OT U56 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. forest soil bact. 2,89 1,87 0,34 0,37 0,57 0,93 2,00 0,63 1,41 2,08 0,13 0,41 0,17 0,11 0,19 0,10 0,22 0,20 2,89
OT U4 Archaea T haumarchaeota Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) unc. crenarchaeote 0,92 0,76 2,82 1,38 0,72 2,68 0,46 1,22 0,06 0,04 1,40 1,07 0,36 0,41 0,87 0,65 0,91 0,45 2,82
OT U10 Archaea T haumarchaeota terrestrial group terrestrial group terrestrial group unc. crenarchaeote 1,95 0,83 1,55 0,68 0,40 1,25 1,29 1,04 0,08 0,19 2,80 1,66 1,28 0,17 0,52 1,47 1,31 0,97 2,80
OT U279 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales T hermosporotrichaceae unc. Ktedobacteria bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,70 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,70
OT U270 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales JG30a-KF-32 unc. bact. 1,05 0,11 0,19 0,20 0,99 0,53 2,65 1,56 0,64 1,93 1,06 1,68 0,82 0,06 0,00 0,02 0,57 0,16 2,65
OT U310 Bacteria Cyanobacteria WD272 WD272 WD272 unc. forest soil bact. 0,54 0,28 0,50 2,35 1,37 1,16 2,14 1,11 1,77 2,55 2,37 1,76 1,18 0,42 0,05 0,13 0,96 1,00 2,55
OT U421 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Bradyrhizobiaceae Bradyrhizobium 2,43 1,45 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,43
OT U80 Bacteria Acidobacteria Holophagae iii1-8 iii1-8 unc. proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,35 0,24 2,39 0,71 0,76 1,10 2,39
OT U40 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. 1,64 2,39 1,34 1,74 2,17 1,75 0,43 0,67 0,53 0,76 0,89 0,94 0,38 0,04 0,56 0,57 0,69 1,16 2,39
OT U450 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Xanthobacteraceae unc. bact. 2,33 0,01 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,08 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 2,33
OT U394 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Planctomyces 1,46 0,95 0,93 0,96 0,81 0,40 1,62 1,12 2,13 1,57 1,55 1,14 0,06 0,06 0,05 1,37 0,47 0,28 2,13
OT U149 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. bact. 0,36 1,01 0,91 0,47 0,46 0,86 0,15 0,11 0,22 0,05 0,00 0,15 0,32 0,94 2,12 1,29 0,22 0,43 2,12
OT U65 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Order Incertae Sedis Family Incertae Sedis Bryobacter 1,27 1,17 0,44 0,66 0,84 0,66 1,38 1,23 0,68 1,35 1,08 2,05 1,01 0,12 0,60 0,65 1,48 1,00 2,05
OT U161 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 unc. Actinomycetales bact. 0,13 0,05 0,45 0,10 0,33 0,46 0,31 0,41 0,47 0,26 0,08 0,09 0,16 0,31 2,04 0,29 0,13 0,22 2,04
OT U597 Bacteria SM2F11 SM2F11 SM2F11 SM2F11 unc. bact. 0,17 0,18 0,05 0,39 0,11 0,39 1,85 0,08 0,04 1,67 0,05 0,21 0,00 0,00 0,01 0,73 0,20 0,07 1,85
OT U273 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales Ktedonobacteraceae bact. SOSP1-142 0,30 0,23 0,09 1,85 0,30 0,19 0,20 0,29 0,26 0,65 0,19 0,39 0,03 0,00 0,00 0,00 0,12 0,00 1,85
OT U369 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales 0319-6A21 unc. bact. 0,08 0,80 0,13 0,09 0,06 0,05 0,00 0,01 0,00 0,00 0,10 0,11 1,85 1,62 1,10 1,54 0,08 0,83 1,85
OT U240 Bacteria Chloroflexi JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 unc. bact. 1,82 1,33 0,42 0,03 0,47 0,55 0,99 0,29 0,74 1,18 0,59 0,61 0,27 0,77 0,12 0,11 0,87 0,63 1,82
OT U467 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. forest soil bact. 0,21 0,11 0,22 0,05 0,08 0,23 0,51 0,20 1,80 1,10 0,19 0,68 0,08 0,11 0,45 0,13 0,07 0,06 1,80
OT U601 Bacteria T hermotogae T hermotogae T hermotogales T hermotogaceae GAL15 0,00 0,03 0,16 0,00 0,00 0,07 0,02 0,03 0,09 0,01 0,04 0,11 0,83 1,79 0,69 0,24 0,33 0,34 1,79
OT U78 Bacteria Acidobacteria Holophagae iii1-8 iii1-8 unc. bact. 1,71 1,52 0,57 0,11 0,84 0,68 0,95 0,86 0,07 0,04 0,14 0,18 0,24 0,20 0,32 0,00 0,07 0,14 1,71
OT U272 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales JG30a-KF-32 unc. Ktedobacteria bact. 0,52 0,36 0,83 0,35 0,72 0,53 1,71 1,39 1,12 0,80 0,40 1,32 0,26 0,40 0,25 0,70 0,64 0,66 1,71
OT U276 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales Ktedonobacteraceae unc. Ktedobacteria bact. 0,55 0,37 0,53 1,67 0,49 0,53 0,12 0,75 0,32 0,11 1,26 0,15 0,26 0,37 0,14 0,90 0,34 0,14 1,67
OT U92 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. bact. 0,50 0,84 0,74 0,66 0,78 0,59 0,51 0,75 0,74 0,99 0,41 0,65 0,15 0,45 1,66 0,58 0,26 0,33 1,66
OT U211 Bacteria Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 unc. bact. 0,80 1,63 0,73 0,44 0,29 0,63 0,82 0,49 0,84 1,21 0,30 0,28 0,02 0,00 0,04 0,23 0,11 0,10 1,63
OT U54 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. eubact. WD244 0,22 0,30 0,57 0,04 0,04 0,06 0,42 1,57 1,42 0,84 0,99 0,46 0,08 0,01 0,02 0,38 0,12 0,32 1,57
OT U390 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Gemmata 0,19 0,29 0,11 0,28 0,08 0,26 0,00 0,66 0,02 0,03 1,54 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,06 1,54
OT U466 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. bact. 1,09 1,19 0,87 0,76 0,82 0,90 0,82 0,70 0,76 1,07 0,62 1,53 0,17 0,35 0,75 0,61 1,22 1,53 1,53
OT U9 Archaea T haumarchaeota terrestrial group terrestrial group terrestrial group unc. archaeon 0,19 0,03 0,27 0,01 0,05 0,24 0,53 0,22 0,05 0,21 0,66 0,35 1,29 1,28 1,53 0,82 1,48 0,92 1,53
OT U43 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. 70 0,00 1,52 0,00 0,00 0,00 0,00 0,23 0,00 0,10 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,28 0,00 0,00 1,52
OT U57 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. Holophaga sp. 0,85 0,53 0,02 0,05 0,00 0,26 1,19 0,79 0,88 1,44 1,03 0,62 0,03 0,05 0,02 0,31 0,10 0,03 1,44
OT U7 Archaea T haumarchaeota South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) South African Gold Mine Gp 1(SAGMCG-1) unc. archaeon 0,18 0,08 0,31 1,03 0,03 0,07 0,03 0,06 0,01 0,02 0,36 0,15 0,04 0,04 0,00 0,15 1,42 0,37 1,42
OT U448 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Xanthobacteraceae Pseudolabrys 0,08 1,36 0,47 1,00 0,26 0,09 0,02 0,00 0,01 0,58 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,16 0,09 1,36
OT U243 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. actinobact. 0,03 0,00 1,05 0,06 0,33 0,29 0,07 0,11 0,35 0,23 0,09 0,12 0,06 0,19 0,02 0,09 1,35 0,13 1,35
OT U251 Bacteria Chloroflexi KD4-96 KD4-96 KD4-96 unc. bact. 0,20 1,23 0,04 0,10 0,09 0,03 0,03 0,04 0,02 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,23
OT U384 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae WD2101 soil group WD2101 soil group unc. bact. 0,54 0,38 0,24 0,07 0,21 0,10 1,23 0,29 0,55 0,41 0,47 0,35 0,24 0,00 0,01 0,48 0,04 0,06 1,23
OT U458 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Rhodovastum 0,00 0,00 0,02 1,22 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,07 0,03 0,06 0,05 0,00 0,00 0,00 0,04 0,06 1,22
OT U105 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Frankiales Acidothermaceae Acidothermus 0,37 0,62 0,15 0,16 0,15 0,54 0,45 0,94 0,45 1,21 0,66 0,45 0,00 0,08 0,09 0,69 0,09 0,12 1,21
OT U68 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria RB41 RB41 unc. bact. 0,02 0,87 0,00 0,02 1,17 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,10 0,17 0,42 0,26 0,17 0,20 1,17
OT U440 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Methylobacteriaceae unc. 0,02 0,32 0,57 0,55 1,15 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,19 0,20 1,15
OT U58 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,04 0,00 0,02 0,01 0,00 0,01 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,14 0,36 1,14
OT U538 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. delta proteobact. 0,22 0,16 0,15 0,06 0,30 0,18 0,16 0,12 0,13 0,31 0,11 0,19 0,35 0,44 1,11 0,31 0,37 0,31 1,11
OT U536 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. bact. 0,95 0,93 0,45 0,55 0,48 0,89 0,62 0,32 1,02 0,92 0,50 0,81 0,25 0,34 0,49 0,63 1,09 1,03 1,09
OT U558 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Sorangiineae Polyangiaceae 0,29 0,18 0,28 0,16 0,47 0,46 0,63 0,71 0,31 1,04 0,39 0,67 0,05 0,07 0,28 0,26 0,21 0,09 1,04
OT U367 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales avr-29 unc. bact. 0,14 0,18 0,02 0,08 0,15 0,09 1,03 0,09 0,35 0,55 0,31 0,22 0,00 0,00 0,01 0,24 0,04 0,01 1,03
OT U214 Bacteria Candidate division WS3 Candidate division WS3 Candidate division WS3 Candidate division WS3 unc. bact. 0,02 1,02 0,00 0,90 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,09 1,02
OT U282 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria T hermogemmatisporales T hermogemmatisporaceae T hermogemmatispora 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,21 1,02 0,52 0,14 0,14 0,14 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 1,02
105
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U21 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae Acidobact. 0,57 0,24 0,11 0,20 0,01 0,07 0,44 0,64 0,29 0,71 0,97 0,15 0,15 0,01 0,00 0,14 0,02 0,00 0,97
OT U373 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales Nitrospiraceae Nitrospira 0,00 0,47 0,14 0,17 0,16 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16 0,33 0,97 0,40 0,23 0,36 0,97
OT U207 Bacteria Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 unc. bact. 0,02 0,06 0,02 0,00 0,00 0,04 0,02 0,06 0,26 0,03 0,02 0,02 0,07 0,07 0,00 0,97 0,44 0,18 0,97
OT U38 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. Acidobacteria bact. 0,95 0,50 0,24 0,23 0,39 0,45 0,12 0,20 0,00 0,22 0,17 0,20 0,02 0,00 0,02 0,03 0,00 0,02 0,95
OT U141 Bacteria Actinobacteria MB-A2-108 MB-A2-108 MB-A2-108 unc. actinobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,19 0,20 0,95 0,16 0,07 0,04 0,95
OT U329 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Bacillaceae Geobacillus 0,02 0,01 0,00 0,01 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,07 0,93 0,02 0,00 0,02 0,93
OT U173 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. bact. #0319-6E2 0,00 0,00 0,18 0,03 0,63 0,93 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,93
OT U528 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria SC-I-84 SC-I-84 unc. bact. 0,92 0,52 0,14 0,09 0,71 0,92 0,79 0,52 0,67 0,89 0,24 0,89 0,00 0,00 0,00 0,01 0,06 0,06 0,92
OT U391 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Isosphaera 0,32 0,13 0,64 0,26 0,56 0,31 0,16 0,13 0,23 0,19 0,92 0,32 0,10 0,09 0,07 0,52 0,54 0,29 0,92
OT U34 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. bact. 0,77 0,77 0,43 0,34 0,58 0,33 0,45 0,69 0,43 0,73 0,29 0,71 0,13 0,08 0,58 0,47 0,92 0,40 0,92
OT U627 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales DA101 soil group unc. Verrucomicrobia bact. 0,91 0,19 0,12 0,36 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,09 0,34 0,07 0,28 0,21 0,09 0,02 0,91
OT U285 Bacteria Chloroflexi S085 S085 S085 unc. bact. 0,20 0,24 0,08 0,05 0,08 0,03 0,14 0,02 0,05 0,08 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,06 0,39 0,91 0,91
OT U172 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. bact. 0,28 0,10 0,21 0,05 0,12 0,14 0,59 0,90 0,15 0,37 0,32 0,81 0,12 0,28 0,23 0,33 0,26 0,21 0,90
OT U301 Bacteria Cyanobacteria MLE1-12 MLE1-12 MLE1-12 unc. bact. 0,16 0,19 0,39 0,06 0,78 0,50 0,25 0,13 0,34 0,17 0,24 0,43 0,15 0,11 0,12 0,76 0,73 0,88 0,88
OT U47 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. soil bact. 0,05 0,03 0,56 0,35 0,77 0,31 0,02 0,57 0,01 0,02 0,87 0,69 0,00 0,03 0,42 0,14 0,05 0,26 0,87
OT U459 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae unc. 0,23 0,21 0,21 0,32 0,30 0,53 0,10 0,12 0,12 0,38 0,31 0,38 0,84 0,01 0,00 0,15 0,05 0,01 0,84
OT U103 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Corynebacteriales uncultured unc. bact. 0,09 0,20 0,36 0,34 0,04 0,12 0,15 0,29 0,84 0,17 0,28 0,24 0,15 0,00 0,04 0,61 0,20 0,62 0,84
OT U277 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales T hermosporotrichaceae T hermosporothrix 0,33 0,20 0,10 0,08 0,23 0,12 0,12 0,27 0,47 0,15 0,83 0,09 0,00 0,16 0,00 0,12 0,04 0,00 0,83
OT U93 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. forest soil bact. 0,36 0,10 0,05 0,05 0,19 0,22 0,51 0,47 0,49 0,83 0,34 0,33 0,02 0,00 0,00 0,10 0,00 0,02 0,83
OT U268 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales HSB OF53-F07 unc. bact. 0,04 0,11 0,08 0,00 0,08 0,08 0,57 0,19 0,04 0,28 0,08 0,12 0,21 0,83 0,02 0,04 0,21 0,06 0,83
OT U594 Bacteria Proteobacteria T A18 T A18 T A18 unc. Acidobacteria bact. 0,30 0,82 0,00 0,00 0,04 0,02 0,18 0,05 0,47 0,33 0,00 0,23 0,00 0,01 0,31 0,00 0,02 0,05 0,82
OT U295 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 unc. Chloroflexi bact. 0,12 0,08 0,50 0,02 0,00 0,12 0,43 0,19 0,57 0,81 0,17 0,16 0,06 0,00 0,00 0,03 0,02 0,06 0,81
OT U280 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales T hermosporotrichaceae unc. soil bact. 0,48 0,12 0,12 0,79 0,27 0,13 0,29 0,56 0,26 0,42 0,26 0,30 0,02 0,10 0,02 0,06 0,15 0,09 0,79
OT U138 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales T hermomonosporaceae Actinocorallia 0,05 0,04 0,03 0,78 0,04 0,04 0,02 0,08 0,19 0,17 0,02 0,16 0,03 0,11 0,00 0,00 0,00 0,06 0,78
OT U406 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae unc. 0,08 0,11 0,02 0,45 0,12 0,11 0,22 0,16 0,40 0,78 0,15 0,26 0,08 0,00 0,00 0,02 0,00 0,06 0,78
OT U153 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. soil bact. 0,03 0,07 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,04 0,78 0,15 0,09 0,15 0,78
OT U98 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Catenulisporales Actinospicaceae Actinospica 0,00 0,06 0,00 0,03 0,00 0,01 0,04 0,76 0,01 0,05 0,19 0,04 0,08 0,02 0,00 0,10 0,00 0,06 0,76
OT U526 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Rhodocyclales Rhodocyclaceae Azospira 0,02 0,05 0,13 0,01 0,73 0,32 0,00 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,00 0,14 0,08 0,73
OT U262 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales 1921-3 unc. bact. 0,23 0,16 0,13 0,03 0,27 0,69 0,45 0,33 0,10 0,08 0,04 0,17 0,03 0,36 0,09 0,11 0,20 0,06 0,69
OT U625 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales DA101 soil group unc. organism 0,00 0,68 0,60 0,31 0,04 0,09 0,00 0,02 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,01 0,29 0,00 0,68
OT U169 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales YNPFFP1 unc. bact. 0,10 0,18 0,34 0,13 0,08 0,38 0,05 0,44 0,23 0,33 0,20 0,21 0,44 0,56 0,66 0,37 0,05 0,14 0,66
OT U336 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae Paenibacillus 0,17 0,21 0,19 0,60 0,05 0,39 0,07 0,27 0,15 0,29 0,03 0,24 0,09 0,61 0,65 0,47 0,14 0,63 0,65
OT U375 Bacteria Planctomycetes BD7-11 BD7-11 BD7-11 unc. bact. 0,13 0,16 0,20 0,16 0,65 0,27 0,07 0,20 0,05 0,23 0,20 0,60 0,00 0,00 0,16 0,52 0,27 0,26 0,65
OT U530 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria SC-I-84 SC-I-84 unc. Burkholderiaceae bact. 0,65 0,09 0,04 0,00 0,09 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,65
OT U575 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Oceanospirillales Halomonadaceae Halomonas 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,64 0,00 0,00 0,01 0,64
OT U515 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae unc. 0,10 0,09 0,44 0,02 0,58 0,64 0,03 0,10 0,10 0,02 0,05 0,09 0,00 0,04 0,07 0,47 0,34 0,40 0,64
OT U22 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae Candidatus Koribacter 0,06 0,08 0,02 0,02 0,04 0,02 0,06 0,03 0,06 0,15 0,08 0,22 0,07 0,00 0,00 0,64 0,00 0,02 0,64
OT U475 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales JG37-AG-20 unc. bact. 0,06 0,01 0,00 0,11 0,00 0,02 0,15 0,25 0,06 0,63 0,15 0,12 0,00 0,00 0,02 0,02 0,06 0,05 0,63
OT U189 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales Chitinophagaceae unc. 0,40 0,63 0,04 0,41 0,06 0,02 0,18 0,42 0,39 0,28 0,15 0,11 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,09 0,63
OT U284 Bacteria Chloroflexi P2-11E P2-11E P2-11E unc. Chloroflexi bact. 0,04 0,06 0,04 0,00 0,11 0,05 0,06 0,00 0,62 0,08 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,62
OT U132 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptomycetales Streptomycetaceae Streptomyces 0,13 0,62 0,15 0,42 0,14 0,21 0,02 0,15 0,11 0,28 0,21 0,05 0,03 0,07 0,51 0,11 0,21 0,29 0,62
OT U420 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Beijerinckiaceae unc. 0,00 0,10 0,36 0,01 0,06 0,08 0,00 0,05 0,03 0,01 0,04 0,13 0,61 0,00 0,00 0,15 0,13 0,30 0,61
OT U224 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Simkaniaceae Candidatus Rhabdochlamydia 0,27 0,04 0,02 0,05 0,19 0,31 0,00 0,27 0,05 0,60 0,14 0,08 0,00 0,00 0,00 0,03 0,04 0,09 0,60
OT U427 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Family Incertae Sedis Rhizomicrobium 0,46 0,42 0,02 0,59 0,16 0,07 0,12 0,37 0,38 0,45 0,10 0,10 0,00 0,00 0,00 0,09 0,04 0,07 0,59
OT U73 Bacteria Acidobacteria Holophagae 32-20 32-20 unc. proteobact. 0,02 0,06 0,07 0,01 0,27 0,59 0,00 0,02 0,00 0,00 0,07 0,02 0,05 0,01 0,00 0,04 0,11 0,15 0,59
OT U110 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Dermatophilaceae Dermatophilus 0,43 0,37 0,24 0,17 0,31 0,01 0,30 0,29 0,01 0,58 0,19 0,18 0,29 0,33 0,37 0,29 0,32 0,14 0,58
OT U547 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Cystobacterineae Cystobacteraceae 0,06 0,03 0,14 0,13 0,15 0,10 0,04 0,01 0,07 0,13 0,07 0,09 0,15 0,04 0,56 0,18 0,11 0,47 0,56
OT U568 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Legionellales Coxiellaceae Coxiella 0,55 0,06 0,02 0,02 0,05 0,03 0,08 0,09 0,17 0,24 0,17 0,10 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,55
OT U212 Bacteria Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 unc. candidate division T M7 bact. 0,20 0,13 0,00 0,55 0,03 0,02 0,19 0,27 0,12 0,22 0,06 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,55
OT U453 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Acidiphilium 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,54 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,54
OT U6 Archaea T haumarchaeota Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) unidentified archaeon SCA1145 0,54 0,00 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,54
OT U363 Bacteria Gemmatimonadetes Gemmatimonadetes Gemmatimonadales Gemmatimonadaceae Gemmatimonas 0,08 0,16 0,02 0,14 0,27 0,26 0,19 0,08 0,05 0,38 0,00 0,52 0,00 0,00 0,03 0,01 0,08 0,12 0,52
OT U198 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales Sphingobacteriaceae Mucilaginibacter 0,09 0,02 0,00 0,52 0,02 0,02 0,12 0,11 0,15 0,15 0,08 0,01 0,00 0,00 0,12 0,03 0,00 0,00 0,52
OT U432 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae Rhodoplanes 0,00 0,00 0,03 0,21 0,08 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,01 0,03 0,00 0,06 0,52 0,15 0,14 0,52
OT U63 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria KF-JG30-18 KF-JG30-18 unc. bact. KF-JG30-18 0,04 0,00 0,02 0,00 0,02 0,04 0,51 0,10 0,02 0,35 0,05 0,05 0,02 0,29 0,04 0,10 0,10 0,13 0,51
OT U24 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae Granulicella 0,06 0,00 0,02 0,50 0,00 0,01 0,02 0,22 0,08 0,16 0,18 0,11 0,45 0,00 0,00 0,20 0,04 0,25 0,50
OT U529 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria SC-I-84 SC-I-84 unc. beta proteobact. 0,12 0,20 0,44 0,22 0,15 0,09 0,37 0,29 0,03 0,11 0,06 0,32 0,00 0,00 0,49 0,00 0,04 0,14 0,49
OT U430 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae Pedomicrobium 0,09 0,36 0,23 0,16 0,49 0,23 0,00 0,14 0,03 0,01 0,09 0,15 0,09 0,03 0,19 0,04 0,18 0,08 0,49
OT U479 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Rhodospirillaceae Skermanella 0,00 0,36 0,24 0,19 0,49 0,33 0,03 0,16 0,00 0,05 0,08 0,15 0,02 0,00 0,00 0,00 0,03 0,02 0,49
OT U567 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Legionellales Coxiellaceae Aquicella 0,12 0,04 0,04 0,02 0,01 0,07 0,48 0,15 0,07 0,07 0,17 0,02 0,00 0,01 0,00 0,05 0,00 0,01 0,48
OT U16 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria nov-24 nov-24 unc. Acidobacteria bact. 0,00 0,00 0,04 0,02 0,00 0,19 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11 0,06 0,00 0,00 0,03 0,03 0,47 0,20 0,47
OT U275 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales Ktedonobacteraceae unc. bact. 0,25 0,26 0,24 0,15 0,47 0,34 0,04 0,23 0,10 0,05 0,11 0,07 0,43 0,21 0,06 0,01 0,09 0,04 0,47
OT U49 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 bact. Ellin7505 0,00 0,45 0,27 0,17 0,18 0,15 0,00 0,11 0,00 0,00 0,11 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,45
OT U331 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Family XII Incertae Sedis Exiguobact. 0,23 0,29 0,17 0,14 0,30 0,39 0,11 0,13 0,13 0,19 0,00 0,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,45 0,30 0,45
OT U254 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria B12-WMSP1 B12-WMSP1 unc. bact. 0,04 0,02 0,12 0,01 0,07 0,45 0,25 0,31 0,03 0,14 0,19 0,09 0,12 0,41 0,27 0,15 0,13 0,04 0,45
OT U596 Bacteria Proteobacteria T A18 T A18 T A18 unc. proteobact. 0,02 0,01 0,34 0,25 0,39 0,45 0,00 0,10 0,00 0,03 0,17 0,00 0,07 0,10 0,04 0,16 0,15 0,14 0,45
OT U555 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Nannocystineae Haliangiaceae 0,00 0,32 0,07 0,28 0,39 0,39 0,06 0,08 0,03 0,09 0,02 0,07 0,10 0,09 0,45 0,13 0,02 0,07 0,45
OT U618 Bacteria Verrucomicrobia Opitutae Opitutales Opitutaceae Opitutus 0,11 0,03 0,03 0,08 0,05 0,02 0,15 0,09 0,34 0,44 0,00 0,03 0,00 0,03 0,01 0,17 0,00 0,00 0,44
OT U266 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales FCPS473 unc. bact. 0,44 0,36 0,33 0,35 0,31 0,17 0,25 0,25 0,20 0,34 0,43 0,21 0,13 0,32 0,01 0,04 0,30 0,06 0,44
OT U415 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales alphaI cluster unc. forest soil bact. 0,23 0,13 0,00 0,05 0,04 0,10 0,17 0,20 0,08 0,36 0,43 0,07 0,00 0,00 0,00 0,06 0,02 0,00 0,43
OT U616 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. Verrucomicrobia bact. 0,02 0,30 0,17 0,05 0,20 0,08 0,09 0,14 0,00 0,00 0,05 0,01 0,00 0,00 0,00 0,42 0,05 0,00 0,42
OT U360 Bacteria Firmicutes Clostridia T hermoanaerobacterales T hermoanaerobacteraceae Gelria 0,05 0,00 0,00 0,00 0,02 0,07 0,02 0,04 0,41 0,05 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,41
OT U501 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Sphingomonadales Erythrobacteraceae unc. 0,27 0,41 0,17 0,02 0,34 0,41 0,26 0,16 0,30 0,32 0,10 0,36 0,00 0,00 0,02 0,14 0,18 0,09 0,41
OT U335 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae Cohnella 0,03 0,10 0,06 0,40 0,03 0,13 0,02 0,06 0,04 0,07 0,00 0,06 0,02 0,03 0,05 0,04 0,08 0,16 0,40
OT U541 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. proteobact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,40 0,00 0,00 0,00 0,40
106
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U589 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae Stenotrophomonas 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,40 0,00 0,00 0,00 0,40
OT U476 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales JG37-AG-20 unc. Rhodospirillaceae bact. 0,18 0,39 0,07 0,04 0,00 0,03 0,04 0,00 0,02 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,39
OT U52 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. bact. KF/GS-JG36-31 0,02 0,00 0,07 0,00 0,05 0,08 0,00 0,39 0,00 0,00 0,14 0,34 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,03 0,39
OT U376 Bacteria Planctomycetes OM190 OM190 OM190 unc. bact. 0,00 0,39 0,00 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,39
OT U278 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales T hermosporotrichaceae unc. bact. 0,00 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,04 0,00 0,02 0,02 0,02 0,39 0,05 0,26 0,00 0,00 0,01 0,39
OT U303 Bacteria Cyanobacteria SHA-109 SHA-109 SHA-109 unc. bact. 0,20 0,04 0,05 0,00 0,30 0,15 0,14 0,03 0,09 0,07 0,03 0,37 0,16 0,26 0,04 0,38 0,10 0,31 0,38
OT U242 Bacteria Chloroflexi JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 unc. soil bact. 0,11 0,08 0,08 0,02 0,27 0,31 0,12 0,07 0,17 0,14 0,18 0,14 0,07 0,33 0,01 0,13 0,09 0,38 0,38
OT U263 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales 1959-1 unc. bact. 0,10 0,34 0,05 0,05 0,00 0,03 0,09 0,14 0,04 0,05 0,24 0,01 0,11 0,00 0,00 0,02 0,37 0,01 0,37
OT U436 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales KF-JG30-B3 unc. bact. 0,20 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25 0,00 0,37 0,31 0,02 0,08 0,00 0,00 0,00 0,24 0,00 0,00 0,37
OT U157 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales Conexibacteraceae Conexibacter 0,03 0,23 0,00 0,03 0,00 0,01 0,03 0,06 0,00 0,36 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,36
OT U90 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. actinobact. 0,09 0,19 0,33 0,15 0,25 0,35 0,10 0,16 0,18 0,34 0,18 0,27 0,04 0,00 0,00 0,10 0,02 0,08 0,35
OT U480 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Rhodospirillaceae unc. 0,03 0,05 0,00 0,34 0,02 0,01 0,00 0,05 0,06 0,24 0,00 0,04 0,02 0,04 0,02 0,00 0,05 0,06 0,34
OT U393 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Pirellula 0,03 0,34 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,34
OT U417 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales BCf3-20 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,34 0,14 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,34
OT U595 Bacteria Proteobacteria T A18 T A18 T A18 unc. bact. 0,03 0,33 0,02 0,11 0,03 0,04 0,11 0,05 0,07 0,11 0,10 0,06 0,00 0,01 0,01 0,06 0,04 0,01 0,33
OT U82 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales Acidimicrobiaceae unc. 0,00 0,04 0,08 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,33 0,01 0,00 0,00 0,33
OT U446 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Rhodobiaceae Rhodobium 0,02 0,31 0,18 0,06 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,04 0,00 0,16 0,04 0,31
OT U314 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIa Lineage IIa actinobact. YJF1-30 0,00 0,08 0,00 0,01 0,02 0,03 0,00 0,02 0,00 0,01 0,06 0,16 0,00 0,00 0,00 0,00 0,31 0,10 0,31
OT U261 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria JG30-KF-AS9 JG30-KF-AS9 unc. soil bact. 0,03 0,03 0,00 0,00 0,01 0,01 0,06 0,02 0,00 0,06 0,31 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,31
OT U410 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales 1174-901-12 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,31 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,31
OT U162 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 unc. bact. 0,15 0,31 0,15 0,09 0,19 0,05 0,13 0,12 0,15 0,19 0,03 0,14 0,02 0,00 0,00 0,02 0,03 0,02 0,31
OT U631 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales LD29 unc. bact. 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,30 0,04 0,03 0,02 0,02 0,01 0,30
OT U274 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales Ktedonobacteraceae Ktedonobacter 0,10 0,05 0,06 0,08 0,14 0,10 0,30 0,20 0,25 0,21 0,24 0,18 0,02 0,03 0,02 0,03 0,11 0,04 0,30
OT U316 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIa Lineage IIa unc. bact. 0,03 0,19 0,00 0,02 0,07 0,11 0,14 0,22 0,04 0,12 0,15 0,30 0,00 0,00 0,03 0,09 0,03 0,08 0,30
OT U368 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales 0319-6A21 unc. actinobact. 0,00 0,00 0,07 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,29 0,00 0,29
OT U204 Bacteria Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 unc. bact. 0,29 0,08 0,02 0,09 0,07 0,03 0,08 0,00 0,02 0,10 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,01 0,29
OT U447 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Xanthobacteraceae Labrys 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,29 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,29
OT U578 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Pseudomonadales Moraxellaceae Acinetobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,29 0,00 0,00 0,00 0,29
OT U531 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria SC-I-84 SC-I-84 unc. forest soil bact. 0,13 0,02 0,00 0,00 0,00 0,10 0,16 0,08 0,05 0,22 0,00 0,29 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,29
OT U610 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group bact. enrichment culture clone auto10_4W 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,15 0,00 0,07 0,28 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,28
OT U398 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae unc. bact. 0,00 0,04 0,04 0,02 0,03 0,02 0,00 0,00 0,00 0,05 0,27 0,07 0,06 0,00 0,00 0,05 0,24 0,07 0,27
OT U260 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria JG30-KF-AS9 JG30-KF-AS9 unc. bact. 0,05 0,01 0,00 0,01 0,02 0,08 0,17 0,09 0,08 0,27 0,17 0,05 0,00 0,01 0,00 0,07 0,00 0,00 0,27
OT U484 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. bact. 0,00 0,00 0,06 0,18 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,27 0,01 0,03 0,11 0,27
OT U271 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales JG30a-KF-32 unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,03 0,02 0,01 0,26 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,26
OT U622 Bacteria Verrucomicrobia S-BQ2-57 soil group S-BQ2-57 soil group S-BQ2-57 soil group unc. Verrucomicrobia bact. 0,08 0,26 0,15 0,05 0,00 0,04 0,00 0,03 0,00 0,00 0,09 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,26
OT U481 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 alpha proteobact. Gsoil 257 0,12 0,26 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,26
OT U19 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria 32-21 32-21 unc. bact. 0,04 0,03 0,04 0,02 0,18 0,24 0,05 0,01 0,05 0,18 0,00 0,26 0,02 0,04 0,26 0,23 0,25 0,21 0,26
OT U395 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Schlesneria 0,19 0,17 0,00 0,26 0,00 0,00 0,12 0,07 0,09 0,08 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,26
OT U39 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. Acidobacteriales bact. 0,26 0,19 0,12 0,04 0,08 0,12 0,08 0,05 0,03 0,04 0,07 0,10 0,08 0,03 0,00 0,10 0,08 0,06 0,26
OT U607 Bacteria Verrucomicrobia Candidatus Methylacidiphilum Candidatus Methylacidiphilum Candidatus Methylacidiphilum unc. bact. 0,18 0,03 0,00 0,00 0,00 0,05 0,07 0,25 0,02 0,02 0,08 0,01 0,00 0,00 0,00 0,22 0,00 0,04 0,25
OT U504 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Sphingomonadales Sphingomonadaceae Sphingomonas 0,02 0,05 0,00 0,02 0,04 0,06 0,07 0,00 0,07 0,01 0,00 0,03 0,25 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,25
OT U258 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria C0119 C0119 unc. soil bact. 0,08 0,06 0,06 0,00 0,03 0,25 0,00 0,00 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25
OT U518 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Oxalobacteraceae Collimonas 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,25
OT U75 Bacteria Acidobacteria Holophagae 43F-1404R 43F-1404R unc. Acidobacteria bact. 0,03 0,00 0,24 0,01 0,00 0,00 0,02 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,24
OT U302 Bacteria Cyanobacteria MLE1-12 MLE1-12 MLE1-12 unc. cyanobact. 0,04 0,00 0,13 0,24 0,04 0,03 0,00 0,00 0,02 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,03 0,02 0,24
OT U283 Bacteria Chloroflexi P2-11E P2-11E P2-11E unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15 0,24 0,00 0,00 0,03 0,16 0,24
OT U602 Bacteria T M6 T M6 T M6 T M6 unc. bact. 0,09 0,05 0,04 0,01 0,20 0,24 0,06 0,06 0,07 0,21 0,13 0,04 0,00 0,00 0,03 0,12 0,05 0,06 0,24
OT U389 Bacteria Planctomycetes Pla4 lineage Pla4 lineage Pla4 lineage unc. planctomycete 0,04 0,01 0,00 0,00 0,03 0,05 0,24 0,04 0,01 0,17 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,24
OT U352 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Family XVIII Incertae Sedis Symbiobact. 0,00 0,01 0,03 0,00 0,02 0,06 0,00 0,01 0,04 0,01 0,00 0,00 0,23 0,23 0,10 0,17 0,00 0,04 0,23
OT U465 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. alpha proteobact. 0,12 0,21 0,09 0,05 0,04 0,06 0,02 0,08 0,06 0,07 0,16 0,23 0,03 0,12 0,03 0,08 0,15 0,05 0,23
OT U159 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 bact. enrichment culture clone heteroA49_4W 0,04 0,02 0,08 0,08 0,14 0,10 0,08 0,15 0,12 0,23 0,02 0,10 0,07 0,04 0,12 0,08 0,07 0,11 0,23
OT U521 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Oxalobacteraceae unc. 0,00 0,01 0,02 0,13 0,03 0,02 0,00 0,00 0,06 0,22 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01 0,22
OT U396 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Singulisphaera 0,08 0,02 0,00 0,05 0,00 0,02 0,08 0,04 0,07 0,14 0,22 0,15 0,06 0,00 0,00 0,07 0,07 0,04 0,22
OT U181 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadia Armatimonadia Armatimonadia unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,07 0,04 0,06 0,06 0,09 0,06 0,02 0,14 0,21 0,05 0,08 0,00 0,04 0,07 0,00 0,21
OT U148 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. actinobact. 0,03 0,10 0,00 0,03 0,00 0,03 0,06 0,09 0,07 0,21 0,07 0,01 0,00 0,00 0,02 0,02 0,00 0,01 0,21
OT U151 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. Conexibacter sp. 0,02 0,07 0,05 0,03 0,02 0,07 0,06 0,02 0,04 0,06 0,02 0,01 0,00 0,00 0,21 0,04 0,00 0,03 0,21
OT U233 Bacteria Chloroflexi Caldilineae Caldilineales Caldilineaceae unc. 0,02 0,04 0,21 0,02 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,00 0,06 0,04 0,06 0,21
OT U106 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Frankiales Frankiaceae Frankia 0,00 0,03 0,04 0,01 0,21 0,10 0,00 0,11 0,01 0,01 0,07 0,01 0,08 0,00 0,13 0,04 0,02 0,00 0,21
OT U327 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Bacillaceae Bacillus 0,02 0,04 0,12 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,03 0,20 0,00 0,04 0,06 0,20
OT U510 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Burkholderiaceae Pandoraea 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,00 0,07 0,17 0,00 0,00 0,01 0,20
OT U613 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. Planctomycetales bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,02 0,06 0,20 0,20 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,20
OT U104 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Corynebacteriales uncultured unc. Mycobacteriaceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,20 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,20
OT U33 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. Acidobact. sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,20 0,00 0,00 0,20
OT U100 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Corynebacteriales Corynebacteriaceae Corynebact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,19 0,00 0,00 0,00 0,19
OT U137 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales T hermomonosporaceae Actinoallomurus 0,04 0,07 0,02 0,04 0,01 0,03 0,03 0,06 0,16 0,19 0,02 0,08 0,02 0,00 0,00 0,00 0,05 0,03 0,19
OT U408 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae unc. Caulobacteraceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,19 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,19
OT U41 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. 213 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,19 0,03 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,19
OT U463 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 bact. Ellin5299 0,00 0,00 0,04 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,16 0,03 0,11 0,19 0,19
OT U426 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Family Incertae Sedis Bauldia 0,12 0,11 0,04 0,04 0,19 0,07 0,04 0,11 0,04 0,02 0,14 0,10 0,02 0,06 0,16 0,13 0,07 0,08 0,19
OT U139 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales T hermomonosporaceae Actinomadura 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,19 0,16 0,01 0,00 0,05 0,19
OT U13 Archaea Euryarchaeota T hermoplasmata T hermoplasmatales Marine Group II unc. euryarchaeote 0,00 0,00 0,19 0,18 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,02 0,00 0,19
OT U544 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales 0319-6G20 unc. bact. 0,12 0,18 0,08 0,13 0,14 0,07 0,07 0,10 0,09 0,11 0,13 0,09 0,00 0,01 0,00 0,09 0,18 0,01 0,18
OT U599 Bacteria T A06 T A06 T A06 T A06 unc. bact. 0,15 0,17 0,05 0,02 0,04 0,02 0,02 0,00 0,01 0,00 0,02 0,05 0,07 0,00 0,10 0,18 0,13 0,14 0,18
OT U70 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria S035 S035 unc. bact. 0,00 0,18 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,18
OT U99 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Catenulisporales Catenulisporaceae Catenulispora 0,00 0,01 0,00 0,05 0,00 0,01 0,00 0,18 0,01 0,01 0,05 0,01 0,02 0,02 0,09 0,01 0,02 0,06 0,18
107
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U155 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales 480-2 unc. bact. 0,04 0,05 0,07 0,01 0,00 0,02 0,06 0,04 0,00 0,04 0,00 0,00 0,02 0,13 0,17 0,12 0,00 0,01 0,17
OT U502 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Sphingomonadales Sphingomonadaceae Novosphingobium 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,02 0,17 0,00 0,00 0,00 0,17
OT U506 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Alcaligenaceae Achromobacter 0,04 0,15 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,17 0,00 0,04 0,03 0,17
OT U230 Bacteria Chlorobi Chlorobia Chlorobiales OPB56 unc. bact. KF-JG30-B11 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,07 0,00 0,02 0,03 0,00 0,11 0,00 0,00 0,00 0,17 0,00 0,00 0,17
OT U487 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. proteobact. 0,12 0,03 0,00 0,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,17
OT U468 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. Hyphomicrobiaceae bact. 0,00 0,04 0,00 0,06 0,06 0,07 0,00 0,03 0,03 0,01 0,08 0,11 0,00 0,00 0,04 0,10 0,17 0,07 0,17
OT U571 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria NKB5 NKB5 unc. bact. 0,04 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,00 0,08 0,00 0,12 0,15 0,07 0,02 0,00 0,00 0,17 0,00 0,01 0,17
OT U163 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 unc. soil bact. 0,03 0,04 0,00 0,08 0,01 0,09 0,00 0,04 0,00 0,01 0,17 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,17
OT U370 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales 0319-6A21 unc. candidate division SPAM bact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16 0,00 0,00 0,00 0,16
OT U470 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. proteobact. 0,00 0,02 0,02 0,00 0,00 0,08 0,00 0,01 0,07 0,01 0,00 0,00 0,00 0,05 0,16 0,02 0,03 0,04 0,16
OT U178 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadia Armatimonadales Armatimonadales unc. bact. 0,04 0,01 0,00 0,02 0,00 0,00 0,03 0,03 0,00 0,03 0,02 0,01 0,16 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16
OT U444 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Rhizobiaceae Rhizobium 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16
OT U405 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae Phenylobact. 0,02 0,02 0,00 0,16 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,16
OT U511 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Burkholderiaceae Ralstonia 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,16 0,00 0,00 0,00 0,16
OT U309 Bacteria Cyanobacteria WD272 WD272 WD272 unc. Firmicutes bact. 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,01 0,05 0,03 0,05 0,08 0,02 0,15 0,02 0,00 0,00 0,00 0,06 0,01 0,15
OT U11 Archaea Euryarchaeota Halobacteria Halobacteriales Miscellaneous Euryarchaeotic Group(MEG) unc. archaeon 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,02 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U532 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria T RA3-20 T RA3-20 unc. bact. 0,00 0,02 0,02 0,15 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U23 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae Edaphobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U53 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. eubact. WD2123 0,14 0,08 0,15 0,03 0,06 0,06 0,11 0,11 0,07 0,03 0,06 0,14 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,15
OT U152 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. Rubrobacteridae bact. 0,05 0,03 0,09 0,02 0,09 0,10 0,09 0,11 0,15 0,11 0,03 0,09 0,03 0,01 0,13 0,07 0,07 0,08 0,15
OT U548 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Cystobacterineae unc. 0,10 0,11 0,00 0,03 0,15 0,06 0,08 0,03 0,00 0,07 0,08 0,02 0,02 0,00 0,00 0,07 0,00 0,04 0,15
OT U269 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales HSB OF53-F07 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U580 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Pseudomonadales Pseudomonadaceae Pseudomonas 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U581 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Pseudomonadales Pseudomonadaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,15 0,00 0,00 0,00 0,15
OT U472 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. soil bact. 0,05 0,05 0,00 0,01 0,00 0,00 0,14 0,00 0,08 0,07 0,02 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,14
OT U485 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. marine bact. 0,02 0,14 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,14
OT U91 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. Actinomycetales bact. 0,00 0,01 0,05 0,00 0,05 0,05 0,02 0,01 0,08 0,14 0,00 0,05 0,00 0,01 0,05 0,03 0,08 0,06 0,14
OT U621 Bacteria Verrucomicrobia S-BQ2-57 soil group S-BQ2-57 soil group S-BQ2-57 soil group unc. bact. 0,00 0,14 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,14
OT U229 Bacteria Chlorobi Chlorobia Chlorobiales OPB56 unc. bact. 0,05 0,08 0,06 0,01 0,12 0,04 0,03 0,03 0,02 0,13 0,00 0,02 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,13
OT U220 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Parachlamydiaceae Candidatus Metachlamydia 0,00 0,01 0,04 0,02 0,06 0,06 0,00 0,03 0,06 0,13 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02 0,02 0,05 0,13
OT U588 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae Rhodanobacter 0,13 0,07 0,03 0,07 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13
OT U213 Bacteria Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 Candidate division T M7 unc. soil bact. 0,04 0,11 0,05 0,09 0,00 0,11 0,05 0,13 0,00 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,13
OT U317 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIa Lineage IIa unc. soil bact. 0,04 0,01 0,03 0,06 0,05 0,03 0,03 0,13 0,01 0,01 0,02 0,13 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,13
OT U12 Archaea Euryarchaeota T hermoplasmata T hermoplasmatales Marine Group II unc. archaeon 0,00 0,12 0,00 0,05 0,02 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13 0,09 0,00 0,00 0,08 0,02 0,13
OT U3 Archaea T haumarchaeota Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Candidatus Nitrososphaera Candidatus Nitrososphaera unc. crenarchaeote 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,03 0,00 0,00 0,13 0,00 0,01 0,01 0,13
OT U431 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae Rhodomicrobium 0,00 0,00 0,02 0,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09 0,06 0,13
OT U124 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Actinophytocola 0,00 0,02 0,00 0,02 0,03 0,03 0,04 0,06 0,13 0,08 0,03 0,03 0,06 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13
OT U419 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Beijerinckiaceae Metyhlovirgula 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,04 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13 0,00 0,00 0,13
OT U71 Bacteria Acidobacteria Holophagae 32-20 32-20 unc. Acidobacteria bact. 0,06 0,13 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13
OT U634 Bacteria WCHB1-60 WCHB1-60 WCHB1-60 WCHB1-60 unc. bact. 0,02 0,04 0,00 0,04 0,07 0,01 0,03 0,00 0,00 0,13 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,13
OT U182 Bacteria Bacteroidetes Cytophagia Cytophagales Cytophagaceae Flexibacter 0,00 0,13 0,00 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,13
OT U95 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. soil bact. 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U593 Bacteria Proteobacteria SK259 SK259 SK259 unc. bact. 0,04 0,04 0,02 0,01 0,01 0,00 0,02 0,04 0,01 0,12 0,03 0,03 0,04 0,00 0,00 0,02 0,05 0,00 0,12
OT U37 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. soil bact. 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12 0,02 0,01 0,07 0,02 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U623 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales Chthoniobacteraceae Chthoniobacter 0,12 0,12 0,03 0,03 0,00 0,00 0,03 0,10 0,00 0,00 0,04 0,00 0,07 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,12
OT U290 Bacteria Chloroflexi T hermomicrobia JG30-KF-CM45 JG30-KF-CM45 unc. bact. 0,03 0,01 0,00 0,01 0,01 0,03 0,04 0,01 0,07 0,04 0,02 0,01 0,03 0,01 0,00 0,00 0,12 0,01 0,12
OT U299 Bacteria Cyanobacteria ML635J-21 ML635J-21 ML635J-21 unc. bact. 0,04 0,10 0,05 0,07 0,06 0,02 0,02 0,02 0,10 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,12 0,09 0,12
OT U339 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Planococcaceae Bhargavaea 0,08 0,09 0,12 0,05 0,06 0,11 0,09 0,05 0,12 0,05 0,02 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,10 0,12
OT U89 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. Acidimicrobidae bact. 0,00 0,06 0,07 0,01 0,00 0,12 0,00 0,04 0,04 0,01 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,06 0,03 0,01 0,12
OT U1 Archaea T haumarchaeota Marine Benthic Group A Marine Benthic Group A Marine Benthic Group A unc. archaeon 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U76 Bacteria Acidobacteria Holophagae 43F-1404R 43F-1404R unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,04 0,02 0,06 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,12
OT U549 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Elev-16S-1158 unc. bact. 0,00 0,12 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U392 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Pir4 lineage 0,06 0,12 0,05 0,11 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U143 Bacteria Actinobacteria T akashiAC-B11 T akashiAC-B11 T akashiAC-B11 unc. bact. 0,04 0,02 0,00 0,02 0,12 0,01 0,02 0,01 0,00 0,08 0,02 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U477 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Rhodospirillaceae Defluviicoccus 0,00 0,01 0,00 0,02 0,12 0,00 0,00 0,11 0,00 0,07 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,10 0,12
OT U255 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria B12-WMSP1 B12-WMSP1 unc. Chloroflexi bact. 0,04 0,00 0,04 0,00 0,02 0,12 0,05 0,08 0,06 0,07 0,00 0,07 0,03 0,04 0,10 0,01 0,06 0,02 0,12
OT U535 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Desulfurellales Desulfurellaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U123 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Actinomycetospora 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U462 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,12
OT U483 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. alpha proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11
OT U239 Bacteria Chloroflexi JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 unc. Anaerolinaeles bact. 0,03 0,01 0,07 0,00 0,07 0,03 0,00 0,02 0,03 0,04 0,04 0,00 0,06 0,08 0,01 0,05 0,11 0,06 0,11
OT U387 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae WD2101 soil group WD2101 soil group unc. soil bact. 0,00 0,01 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,08 0,11 0,05 0,11
OT U146 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 bact. Ellin6557 0,02 0,11 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11
OT U116 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Micrococcaceae Arthrobacter 0,00 0,00 0,06 0,11 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,09 0,01 0,04 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,11
OT U150 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 unc. bact. #0649-1G9 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,11 0,03 0,00 0,00 0,11
OT U25 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae T erriglobus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11
OT U592 Bacteria Proteobacteria SK259 SK259 SK259 unc. Acetobacteraceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,11
OT U221 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Parachlamydiaceae Candidatus Protochlamydia 0,04 0,09 0,04 0,03 0,04 0,04 0,05 0,05 0,00 0,03 0,10 0,07 0,00 0,00 0,00 0,05 0,02 0,02 0,10
OT U388 Bacteria Planctomycetes Pla4 lineage Pla4 lineage Pla4 lineage unc. bact. 0,00 0,04 0,00 0,03 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,06 0,03 0,10
OT U325 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Alicyclobacillaceae Alicyclobacillus 0,00 0,00 0,10 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,03 0,00 0,06 0,10
OT U586 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae Dokdonella 0,00 0,10 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U540 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. Myxococcales bact. 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,10
OT U353 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Lachnospiraceae Incertae Sedis 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U587 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae Lysobacter 0,00 0,04 0,00 0,00 0,03 0,04 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,10
108
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U461 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae unc. forest soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,02 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,10
OT U572 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria NKB5 NKB5 unc. gamma proteobact. 0,02 0,01 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,10 0,00 0,05 0,03 0,00 0,00 0,00 0,04 0,04 0,09 0,10
OT U365 Bacteria Gemmatimonadetes Gemmatimonadetes Kazan-1B-37 Kazan-1B-37 unc. proteobact. 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U464 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. Acetobacteraceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,06 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U232 Bacteria Chloroflexi Anaerolineae Anaerolineales Anaerolineaceae unc. 0,00 0,02 0,03 0,01 0,01 0,10 0,04 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U203 Bacteria BHI80-139 BHI80-139 BHI80-139 BHI80-139 unc. bact. 0,03 0,02 0,03 0,02 0,03 0,04 0,00 0,03 0,00 0,01 0,03 0,10 0,00 0,00 0,00 0,03 0,02 0,05 0,10
OT U126 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Crossiella 0,05 0,08 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,03 0,00 0,00 0,10 0,00 0,03 0,00 0,00 0,02 0,10
OT U74 Bacteria Acidobacteria Holophagae 32-20 32-20 unc. soil bact. 0,08 0,10 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U45 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. DA008 0,00 0,10 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U187 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales Chitinophagaceae Flavisolibacter 0,02 0,10 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,07 0,04 0,06 0,02 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,10
OT U401 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae Zavarzinella 0,04 0,06 0,03 0,02 0,00 0,00 0,02 0,01 0,01 0,02 0,09 0,01 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U545 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales 0319-6G20 unc. delta proteobact. 0,04 0,04 0,09 0,01 0,00 0,03 0,02 0,02 0,00 0,04 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,09
OT U553 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales mle1-27 unc. proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,01 0,03 0,02 0,00 0,09 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U5 Archaea T haumarchaeota Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) Soil Crenarchaeotic Group(SCG) unidentified 0,00 0,09 0,03 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U308 Bacteria Cyanobacteria WD272 WD272 WD272 unc. cyanobact. 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,03 0,00 0,00 0,02 0,03 0,00 0,02 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,09 0,09
OT U248 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. soil bact. 0,00 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,03 0,04 0,00 0,00 0,04 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,09
OT U300 Bacteria Cyanobacteria ML635J-21 ML635J-21 ML635J-21 unc. soil bact. 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U543 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales 0319-6G20 bact. enrichment culture clone auto112_4W 0,09 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U404 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae Caulobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,07 0,04 0,06 0,00 0,09 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09
OT U176 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. Firmicutes bact. 0,00 0,03 0,08 0,02 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,02 0,09 0,03 0,00 0,00 0,09
OT U557 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Sorangiineae Phaselicystidaceae 0,00 0,01 0,02 0,05 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,09 0,04 0,00 0,00 0,09
OT U304 Bacteria Cyanobacteria SHA-109 SHA-109 SHA-109 unc. soil bact. 0,00 0,02 0,02 0,00 0,03 0,04 0,09 0,05 0,03 0,02 0,07 0,03 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,09
OT U2 Archaea T haumarchaeota Miscellaneous Crenarchaeotic Group Miscellaneous Crenarchaeotic Group Miscellaneous Crenarchaeotic Group unc. crenarchaeote 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,01 0,00 0,08 0,03 0,01 0,08
OT U471 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. Rhodospirillaceae bact. 0,02 0,01 0,02 0,03 0,05 0,00 0,00 0,04 0,00 0,04 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,08 0,00 0,00 0,08
OT U635 Bacteria WCHB1-60 WCHB1-60 WCHB1-60 WCHB1-60 unc. soil bact. 0,02 0,04 0,05 0,00 0,00 0,08 0,03 0,01 0,02 0,01 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,04 0,08
OT U425 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales DUNssu371 unc. Hyphomicrobiaceae bact. 0,00 0,00 0,04 0,03 0,08 0,08 0,00 0,03 0,06 0,02 0,03 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08
OT U357 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Veillonellaceae Sporotalea 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08
OT U322 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IV Lineage IV unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,05 0,03 0,02 0,04 0,03 0,00 0,08 0,00 0,03 0,02 0,08 0,00 0,04 0,08
OT U350 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Family XI Incertae Sedis T epidimicrobium 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,05 0,00 0,08 0,00 0,00 0,08
OT U614 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. soil bact. 0,02 0,08 0,02 0,05 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,04 0,05 0,00 0,08
OT U330 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Bacillaceae Oceanobacillus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,00 0,00 0,00 0,08
OT U519 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Oxalobacteraceae Massilia 0,00 0,04 0,04 0,01 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,00 0,05 0,00 0,08
OT U386 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae WD2101 soil group WD2101 soil group unc. planctomycete 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08
OT U414 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales alphaI cluster unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,08 0,00 0,03 0,06 0,00 0,00 0,08
OT U62 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria KF-JG30-18 KF-JG30-18 unc. bact. 0,02 0,03 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,01 0,03 0,04 0,06 0,02 0,08 0,03 0,08
OT U77 Bacteria Acidobacteria Holophagae Elev-16S-816 Elev-16S-816 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,08 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,08
OT U218 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales cvE6 unc. bact. 0,00 0,03 0,00 0,03 0,04 0,03 0,00 0,00 0,02 0,04 0,08 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,05 0,08
OT U222 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Parachlamydiaceae Neochlamydia 0,06 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,08 0,01 0,00 0,00 0,00 0,07 0,02 0,04 0,08
OT U474 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales JG37-AG-20 unc. alpha proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,06 0,01 0,05 0,07 0,07
OT U210 Bacteria Candidate division OP3 Candidate division OP3 Candidate division OP3 Candidate division OP3 unc. bact. 0,04 0,07 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U428 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae Blastochloris 0,00 0,03 0,00 0,00 0,01 0,00 0,03 0,05 0,00 0,03 0,05 0,07 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,07
OT U311 Bacteria Deinococcus-T hermus Deinococci Deinococcales Deinococcaceae Deinococcus 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02 0,07 0,02 0,03 0,02 0,04 0,07
OT U208 Bacteria Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 unc. candidate division OP11 bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,07
OT U147 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 bact. Ellin7545 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U445 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Rhizobiales unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U451 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodobacterales Rhodobacteraceae unc. 0,00 0,01 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U174 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. candidate division OP10 bact. 0,03 0,01 0,00 0,02 0,00 0,05 0,07 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U413 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales alphaI cluster unc. alpha proteobact. 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,07
OT U286 Bacteria Chloroflexi SAR202 clade SAR202 clade SAR202 clade unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,07 0,00 0,07
OT U102 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Corynebacteriales Nocardiaceae Nocardia 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,07
OT U84 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 actinobact. BGR 88 0,00 0,00 0,07 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,07
OT U237 Bacteria Chloroflexi Gitt-GS-136 Gitt-GS-136 Gitt-GS-136 unc. Anaerolineae bact. 0,00 0,04 0,07 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,03 0,02 0,07
OT U46 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. sludge bact. A22 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U14 Archaea Euryarchaeota T hermoplasmata T hermoplasmatales T errestrial Miscellaneous Gp(T MEG) unc. archaeon 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U379 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae Phycisphaerales Phycisphaeraceae Phycisphaera 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,04 0,05 0,06 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U497 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales T K34 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,02 0,03 0,03 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,06
OT U297 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 unc. planctomycete 0,06 0,04 0,00 0,00 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U346 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales T hermoactinomycetaceae Mechercharimyces 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U241 Bacteria Chloroflexi JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 JG30-KF-CM66 unc. Chloroflexi bact. 0,02 0,02 0,00 0,01 0,02 0,01 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,01 0,03 0,06 0,06
OT U570 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Legionellales Legionellaceae Legionella 0,02 0,00 0,04 0,03 0,00 0,05 0,00 0,00 0,05 0,03 0,05 0,06 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,06
OT U385 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae WD2101 soil group WD2101 soil group unc. eubact. WD283 0,04 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,02 0,06 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U42 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. 270 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,06 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,06
OT U64 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria KF-JG30-18 KF-JG30-18 unc. Holophaga sp. 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,06 0,02 0,06 0,00 0,00 0,04 0,06
OT U158 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales Solirubrobacteriaceae Solirubrobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U452 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Acidicaldus 0,04 0,02 0,00 0,01 0,00 0,02 0,00 0,02 0,03 0,04 0,02 0,06 0,00 0,00 0,06 0,04 0,03 0,01 0,06
OT U509 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Burkholderiaceae Cupriavidus 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U439 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Methylobacteriaceae Methylobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U441 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales MNG7 unc. bact. 0,00 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U552 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales mle1-27 unc. Polyangiaceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,06 0,00 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U215 Bacteria Candidate division WS6 Candidate division WS6 Candidate division WS6 Candidate division WS6 unc. bact. 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,05 0,06 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U228 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Simkaniaceae unc. Chlamydiales bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,03 0,04 0,04 0,01 0,02 0,06 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,02 0,00 0,06
OT U456 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Acidocella 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,06 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U328 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Bacillaceae Caldalkalibacillus 0,00 0,01 0,06 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U569 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Legionellales Coxiellaceae Rickettsiella 0,00 0,00 0,06 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,06
OT U561 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Sh765B-T zT -29 Sh765B-T zT -29 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,04 0,06 0,06
109
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U256 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria C0119 C0119 unc. bact. 0,05 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U362 Bacteria Firmicutes Erysipelotrichi Erysipelotrichales Erysipelotrichaceae Asteroleplasma 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U546 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales 0319-6G20 unc. soil bact. 0,05 0,01 0,00 0,04 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,02 0,05
OT U166 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales uncultured unc. Conexibacter sp. 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,05 0,03 0,00 0,01 0,00 0,05 0,03 0,02 0,00 0,05 0,05
OT U252 Bacteria Chloroflexi KD4-96 KD4-96 KD4-96 unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,05 0,00 0,04 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,05 0,00 0,02 0,05
OT U609 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group bact. Ellin518 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U30 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. Acidobacteria bact. 0,00 0,00 0,00 0,02 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,05 0,05
OT U372 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales 0319-6A21 unc. Pseudomonas sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U523 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Methylophilales Methylophilaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U366 Bacteria HDB-SIOH1705 HDB-SIOH1705 HDB-SIOH1705 HDB-SIOH1705 unc. bact. 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U598 Bacteria Synergistetes Synergistia Synergistales Synergistaceae T hermanaerovibrio 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U179 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadia Armatimonadales Armatimonadales unc. Chloroflexi bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U611 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group Pedosphaera parvula Ellin514 0,02 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,01 0,05
OT U191 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales CWT CU03-E12 unc. bact. 0,00 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,05
OT U119 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micromonosporales Micromonosporaceae Pilimelia 0,00 0,01 0,02 0,05 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05
OT U140 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales T hermomonosporaceae unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,05 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,05
OT U551 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales mle1-27 unc. delta proteobact. 0,03 0,00 0,04 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,05 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,05
OT U371 Bacteria Nitrospirae Nitrospira Nitrospirales 0319-6A21 unc. proteobact. 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,05 0,05
OT U108 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Frankiales uncultured Actinomycetales str. Ellin143 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U478 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Rhodospirillaceae Inquilinus 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,04
OT U347 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales T hermoactinomycetaceae Shimazuella 0,04 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,04
OT U416 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales alphaI cluster unidentified eubact. clone BSV56 0,04 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U433 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae unc. 0,00 0,02 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U88 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. Acidimicrobiaceae bact. 0,00 0,00 0,03 0,04 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,04 0,04 0,00 0,00 0,01 0,00 0,03 0,02 0,00 0,04
OT U35 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. forest soil bact. 0,00 0,01 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U27 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Acidobacteriales Acidobacteriaceae unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,02 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,04
OT U402 Bacteria Planctomycetes vadinHA49 vadinHA49 vadinHA49 unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,02 0,01 0,01 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U227 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Simkaniaceae unc. Chlamydia sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,04
OT U542 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unidentified 0,00 0,04 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U259 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria JG30-KF-AS9 JG30-KF-AS9 Chloroflexi bact. Ellin7237 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U342 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Planococcaceae Solibacillus 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U253 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria B10-SB3A B10-SB3A unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,02 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,04
OT U205 Bacteria Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 unc. candidate division OD1 bact. 0,00 0,02 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U291 Bacteria Chloroflexi T hermomicrobia JG30-KF-CM45 JG30-KF-CM45 unc. Sphaerobacter sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,04 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U190 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales CWT CU03-E12 bact. enrichment culture clone auto79_4W 0,02 0,00 0,00 0,00 0,03 0,01 0,03 0,00 0,02 0,04 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,04
OT U160 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 unc. actinobact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,01 0,04
OT U306 Bacteria Cyanobacteria SubsectionV Stigonema Stigonema Stigonema ocellatum SAG 48.90 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U522 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Oxalobacteraceae Undibact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U121 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Propionibacteriales Nocardioidaceae Kribbella 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U127 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Kutzneria 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U287 Bacteria Chloroflexi SAR202 clade SAR202 clade SAR202 clade unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U361 Bacteria Firmicutes Clostridia T hermoanaerobacterales T hermodesulfobiaceae Coprothermobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U412 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales 1174-901-12 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U524 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Nitrosomonadales Nitrosomonadaceae Nitrosospira 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,04
OT U216 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Chlamydiaceae unc. Chlamydiales bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,01 0,04 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U226 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Simkaniaceae unc. bact. 0,00 0,01 0,04 0,01 0,03 0,01 0,04 0,00 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03 0,01 0,04
OT U265 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales BacC-u-018 unc. Ktedonobacter sp. 0,00 0,04 0,00 0,00 0,00 0,01 0,04 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U67 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria RB41 RB41 unc. Acidobacteria bact. 0,00 0,04 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,01 0,04
OT U175 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04 0,00 0,04
OT U289 Bacteria Chloroflexi T hermomicrobia JG30-KF-CM45 JG30-KF-CM45 bact. Ellin6537 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,02 0,00 0,00 0,04 0,01 0,04
OT U192 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales CWT CU03-E12 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,04 0,04
OT U442 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales MNG7 unc. Hyphomicrobiaceae bact. 0,04 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,02 0,01 0,00 0,01 0,02 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,04
OT U61 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria JH-WHS99 JH-WHS99 unc. bact. 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U18 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria 32-21 32-21 unc. Acidobacteria bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U534 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Bdellovibrionales Bdellovibrionaceae Bdellovibrio 0,02 0,00 0,02 0,01 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03
OT U69 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria RB41 RB41 unc. bact. gp4 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,03
OT U206 Bacteria Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 Candidate division OD1 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,03
OT U550 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales mle1-27 unc. bact. 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03
OT U591 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae unc. 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,02 0,00 0,03
OT U341 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Planococcaceae Lysinibacillus 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03
OT U507 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Alcaligenaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,02 0,00 0,03 0,00 0,00 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U520 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Oxalobacteraceae Paucimonas 0,00 0,01 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U489 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales EF100-94H03 unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,03
OT U145 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 bact. Ellin6526 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,03
OT U36 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. proteobact. 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U326 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Alicyclobacillaceae T umebacillus 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U517 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae Variovorax 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U559 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Sorangiineae unc. 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U109 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Frankiales uncultured unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U112 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Microbacteriaceae Frigoribact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U168 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales YNPFFP1 bact. Ellin325 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U180 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadia Armatimonadales Armatimonadales unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U460 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae unc. eubact. WD248 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,03
OT U626 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales DA101 soil group unc. soil bact. 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U378 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae CPla-3 termite group CPla-3 termite group unc. planctomycete 0,02 0,03 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
110
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U429 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Hyphomicrobiaceae Hyphomicrobium 0,03 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U223 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Parachlamydiaceae Parachlamydia 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03
OT U606 Bacteria T M6 T M6 T M6 T M6 unc. soil bact. 0,02 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U154 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales 480-2 unc. actinobact. 0,03 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U324 Bacteria Fibrobacteres Fibrobacteria KD2-123 KD2-123 unc. bact. 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U86 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 bact. enrichment culture clone auto222_4W 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,02 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U171 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales YNPFFP1 unc. thermal soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U196 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales KD3-93 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U188 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales Chitinophagaceae T errimonas 0,02 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U165 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales uncultured unc. bact. 0,02 0,02 0,00 0,00 0,00 0,03 0,02 0,01 0,00 0,02 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U560 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Sorangiineae unc. Polyangiaceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U195 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales FFCH9454 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,01 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,03
OT U355 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Peptococcaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,01 0,03
OT U83 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales Iamiaceae Iamia 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U107 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Frankiales Sporichthyaceae Sporichthya 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,03
OT U128 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Pseudonocardia 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U332 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Family XII Incertae Sedis Incertae Sedis 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U443 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Phyllobacteriaceae Mesorhizobium 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U344 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Sporolactobacillaceae Pullulanibacillus 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U359 Bacteria Firmicutes Clostridia T hermoanaerobacterales Family III Incertae Sedis T epidanaerobacter 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,03
OT U383 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae WD2101 soil group WD2101 soil group Planctomycetales bact. Ellin7244 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U50 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. Acidobacteria bact. 0,03 0,01 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U164 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales T M146 unc. thermal soil bact. 0,03 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U199 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales Sphingobacteriales unc. bact. 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U603 Bacteria T M6 T M6 T M6 T M6 unc. candidate division T M6 bact. 0,03 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,00 0,03
OT U66 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria PAUC26f PAUC26f unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,03 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U15 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria nov-24 nov-24 Acidobacteria bact. Ellin7246 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U491 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales Family Incertae Sedis Caedibacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,03
OT U584 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Sinobacteraceae Nevskia 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U620 Bacteria Verrucomicrobia Opitutae vadinHA64 vadinHA64 unc. Verrucomicrobia bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,03
OT U407 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U296 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 unc. gamma proteobact. 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,02
OT U582 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria T hiotrichales EV818SWSAP88 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,02 0,02
OT U564 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria EC3 EC3 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02
OT U85 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 actinobact. YJF2-33 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,02 0,02 0,01 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,02
OT U292 Bacteria Chloroflexi T hermomicrobia Sphaerobacteridae Sphaerobacterales Sphaerobacteraceae 0,00 0,01 0,00 0,01 0,02 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U574 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria NKB5 NKB5 unc. proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U44 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unc. bact. 98 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U492 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales Holosporaceae Holospora 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U556 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Nannocystineae unc. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U605 Bacteria T M6 T M6 T M6 T M6 unc. proteobact. 0,00 0,01 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U55 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA052 DA052 unc. eubact. WD261 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,00 0,02
OT U185 Bacteria Bacteroidetes Flavobacteria Flavobacteriales Flavobacteriaceae Cloacibact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U512 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae Curvibacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U565 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae Escherichia-Shigella 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,02
OT U566 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Enterobacteriales Enterobacteriaceae unc. Enterobacter sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U125 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Amycolatopsis 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U170 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales YNPFFP1 unc. soil bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U177 Bacteria Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes Armatimonadetes unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U293 Bacteria Chloroflexi T K10 T K10 T K10 bact. Ellin6519 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U354 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Peptococcaceae Desulfotomaculum 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U400 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae unc. Singulisphaera sp. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U411 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales 1174-901-12 unc. Rhizobiales bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U454 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Acidisoma 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U455 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Acidisphaera 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U457 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales Acetobacteraceae Rhodopila 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U231 Bacteria Chlorobi Chlorobia Chlorobiales SJA-28 unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02
OT U318 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIb Lineage IIb unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,02
OT U320 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIc Lineage IIc unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02
OT U59 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria JG37-AG-116 JG37-AG-116 unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U94 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 unc. Microbacteriaceae bact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U562 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Alteromonadales Alteromonadaceae Marinobacter 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U167 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales YNPFFP1 bact. Ellin301 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U315 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIa Lineage IIa unc. actinobact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U539 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. Firmicutes bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U490 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales EF100-94H03 unc. proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U60 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria JG37-AG-116 JG37-AG-116 unc. Holophaga sp. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,02
OT U424 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales DUNssu044 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,01 0,02
OT U267 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales FCPS473 unc. Ktedobacteria bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U321 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIc Lineage IIc unc. prokaryote 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U418 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Beijerinckiaceae Methylocella 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U31 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. Acidobacteriaceae bact. 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U312 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia FCPU453 FCPU453 unc. bact. 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U381 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae Pla1 lineage Pla1 lineage unc. bact. 0,00 0,01 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U628 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales DA101 soil group unidentified eubact. EA25 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
111
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U48 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria DA023 DA023 unidentified 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U131 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardineae Pseudonocardiaceae Goodfellowiella 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U197 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales PHOS-HE51 unc. bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U202 Bacteria BD1-5 BD1-5 BD1-5 BD1-5 unc. soil bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02
OT U225 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Simkaniaceae Chlamydiales bact. cvE41 0,02 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U319 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia Lineage IIb Lineage IIb unc. soil bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U349 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Clostridiaceae Clostridium 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U473 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales I-10 unc. bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U516 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae unc. bact. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U633 Bacteria Verrucomicrobia Verrucomicrobiae Verrucomicrobiales Verrucomicrobiaceae unc. 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U201 Bacteria BD1-5 BD1-5 BD1-5 BD1-5 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U496 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales SM2D12 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U348 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales T hermoactinomycetaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U156 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia Solirubrobacterales 480-2 unc. soil bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,02
OT U32 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Solibacter Candidatus Solibacter unc. Acidobacteriales bact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,02
OT U28 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria AT -s3-28 AT -s3-28 unc. bact. 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U338 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U435 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales KF-JG30-B3 unc. alpha proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U630 Bacteria Verrucomicrobia Spartobacteria Chthoniobacterales FukuN18 freshwater group unc. bact. FukuN106 0,00 0,00 0,00 0,02 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,02
OT U358 Bacteria Firmicutes Clostridia D8A-2 D8A-2 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U323 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia MVP-88 MVP-88 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U29 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria Candidatus Chloracidobacterium Candidatus Chloracidobacterium unc. soil bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U437 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales KF-JG30-B3 unc. organism 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U513 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Burkholderiales Comamonadaceae Rhizobacter 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U235 Bacteria Chloroflexi Dehalococcoidetes Order Incertae Sedis Family Incertae Sedis unc. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U144 Bacteria Actinobacteria T hermoleophilia AKIW543 AKIW543 bact. Ellin6515 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U219 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales Family Incertae Sedis Criblamydia 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U238 Bacteria Chloroflexi Gitt-GS-136 Gitt-GS-136 Gitt-GS-136 unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U604 Bacteria T M6 T M6 T M6 T M6 unc. prokaryote 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U527 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria Rhodocyclales Rhodocyclaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U608 Bacteria Verrucomicrobia Candidatus Methylacidiphilum Candidatus Methylacidiphilum Candidatus Methylacidiphilum unc. Verrucomicrobia bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U120 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micromonosporales Micromonosporaceae Polymorphospora 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U134 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales Streptosporangiaceae Planotetraspora 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U194 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales env.OPS 17 unc. Bacteroidetes bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U469 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales DA111 unc. Nitrosomonadales bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U96 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales uncultured unc. Actinomycetales bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01 0,00 0,01 0,01
OT U184 Bacteria Bacteroidetes Flavobacteria Flavobacteriales Flavobacteriaceae Chryseobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U236 Bacteria Chloroflexi GIF3 GIF3 GIF3 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U345 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Sporolactobacillaceae Sporolactobacillus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U403 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Caulobacteraceae Brevundimonas 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U503 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Sphingomonadales Sphingomonadaceae Sphingobium 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U577 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Oceanospirillales Oceanospirillaceae Oceanobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U579 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Pseudomonadales Moraxellaceae Psychrobacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U217 Bacteria Chlamydiae Chlamydiae Chlamydiales cvE6 Chlamydiales bact. cvE16 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U494 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales Rickettsiaceae Rickettsia 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U257 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria C0119 C0119 unc. Chloroflexi bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U377 Bacteria Planctomycetes OM190 OM190 OM190 unc. planctomycete 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U118 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micromonosporales Micromonosporaceae Luedemannella 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U334 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae Ammoniphilus sp. CC-RT -E 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U114 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Microbacteriaceae Microbacteriaceae str. Ellin145 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U193 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales env.OPS 17 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U200 Bacteria Bacteroidetes VC2.1 Bac22 VC2.1 Bac22 VC2.1 Bac22 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U111 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Microbacteriaceae Agromyces 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U333 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae Ammoniphilus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U493 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales RB446 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U498 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales uncultured unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U573 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria NKB5 NKB5 unc. Methylococcaceae bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U288 Bacteria Chloroflexi SAR202 clade SAR202 clade SAR202 clade unc. deep-sea bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U337 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Paenibacillaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U563 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Chromatiales Chromatiaceae Nitrosococcus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U576 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Oceanospirillales Halomonadaceae unc. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U340 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Planococcaceae Incertae Sedis 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,01
OT U129 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae Saccharopolyspora 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U113 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Microbacteriaceae Leifsonia 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U122 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Propionibacteriales Nocardioidaceae Nocardioides 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U135 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales Streptosporangiaceae Sphaerisporangium melleum 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U380 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae Phycisphaerales Phycisphaeraceae SM1A02 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U438 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales KF-JG30-B3 unc. Rhizobiales bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U488 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales Anaplasmataceae Candidatus Xenohaliotis 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U505 Bacteria Proteobacteria ARKICE-90 ARKICE-90 ARKICE-90 unc. proteobact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U615 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. subdivision 3 bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U617 Bacteria Verrucomicrobia OPB35 soil group OPB35 soil group OPB35 soil group unc. verrucomicrobium DEV020 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U117 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micromonosporales Micromonosporaceae Longispora 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U537 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria GR-WP33-30 GR-WP33-30 unc. deep-sea bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U619 Bacteria Verrucomicrobia Opitutae vadinHA64 vadinHA64 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
112
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséqu ençage 454
OT U356 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Syntrophomonadaceae Syntrophothermus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,01
OT U20 Bacteria Acidobacteria Acidobacteria 32-21 32-21 unc. Holophaga sp. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U97 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales uncultured unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U209 Bacteria Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 Candidate division OP11 unc. soil bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U250 Bacteria Chloroflexi KD4-96 KD4-96 KD4-96 bact. Ellin6529 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U482 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. Acetobacteraceae bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U246 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. Firmicutes bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U305 Bacteria Cyanobacteria SM1D11 SM1D11 SM1D11 unc. cyanobact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U423 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales Bradyrhizobiaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U499 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria SAR11 clade SAR11 clade unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U81 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales Acidimicrobiaceae CL500-29 marine group 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U133 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales Streptosporangiaceae Microbispora 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U136 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Streptosporangiales Streptosporangiaceae Streptosporangium 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U186 Bacteria Bacteroidetes Sphingobacteria Sphingobacteriales AKYH767 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U234 Bacteria Chloroflexi Chloroflexi Chloroflexales Chloroflexaceae Roseiflexus 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U313 Bacteria Elusimicrobia Elusimicrobia FCPU453 FCPU453 unc. T ermite group 1 bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U374 Bacteria NPL-UPA2 NPL-UPA2 NPL-UPA2 NPL-UPA2 unc. soil bact. PBS-25 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U409 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Caulobacterales Hyphomonadaceae unc. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U434 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhizobiales JG34-KF-361 unc. alpha proteobact. 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U486 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rhodospirillales wr0007 unc. organism 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U533 Bacteria Proteobacteria Betaproteobacteria T RA3-20 T RA3-20 unc. beta proteobact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U554 Bacteria Proteobacteria Deltaproteobacteria Myxococcales Myxococcales unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U600 Bacteria T enericutes Mollicutes RF9 RF9 unc. bact. 0,00 0,01 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U382 Bacteria Planctomycetes Phycisphaerae Pla1 lineage Pla1 lineage unc. soil bact. PBS-71 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U343 Bacteria Firmicutes Bacilli Bacillales Planococcaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U583 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Sinobacteraceae Alkanibacter 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U351 Bacteria Firmicutes Clostridia Clostridiales Family XVII Incertae Sedis Sulfobacillus 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U590 Bacteria Proteobacteria Gammaproteobacteria Xanthomonadales Xanthomonadaceae T hermomonas 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U264 Bacteria Chloroflexi Ktedonobacteria Ktedonobacterales BacC-u-018 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U249 Bacteria Chloroflexi JG37-AG-4 JG37-AG-4 JG37-AG-4 unc. T hermomicrobia bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U399 Bacteria Planctomycetes Planctomycetacia Planctomycetales Planctomycetaceae unc. planctomycete 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U115 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Micrococcales Microbacteriaceae Yonghaparkia 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U500 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Sphingomonadales 7B-8 unc. bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U183 Bacteria Bacteroidetes Cytophagia Cytophagales Cytophagaceae unc. Bacteroidetes bact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U495 Bacteria Proteobacteria Alphaproteobacteria Rickettsiales SM2D12 unc. alpha proteobact. 0,00 0,00 0,00 0,01 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01
OT U87 Bacteria Actinobacteria Acidimicrobiia Acidimicrobiales T M214 bact. enrichment culture clone auto8_4W 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
OT U130 Bacteria Actinobacteria Actinobacteria Pseudonocardiales Pseudonocardiaceae unc. 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
113
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséquençage 454
Table S2. Relative abundances of phyla when rare OTUs (<0,1% in all samples) are not
considered.
average average
Domain Phylum 1A 1O 3A 3O 4A 4O 8A 8O 10A 10O 12A 12O 13A 13O 14A 14O 20A 20O
(trench) (controls)
Archaea Thaumarchaeota 11,18 3,76 5,53 7,12 1,60 4,64 4,00 4,26 0,34 1,50 5,81 5,28 4,58 3,07 1,90 3,06 3,61 5,22 2,77 3,27
Archaea Euryarchaeota 0,00 0,12 0,25 0,23 0,02 0,05 0,02 0,15 0,00 0,00 0,00 0,00 0,07 0,13 0,09 0,00 0,04 0,10 0,02 0,06
Bacteria Chloroflexi 18,62 12,09 24,33 11,52 20,83 26,67 25,70 24,50 32,31 19,30 22,15 26,53 22,05 42,61 51,92 18,45 24,97 27,24 26,72 25,18
Bacteria Acidobacteria 19,98 24,95 11,89 14,71 23,18 17,57 21,73 19,40 17,45 19,16 15,77 18,46 18,69 8,98 6,72 21,54 11,93 21,89 19,01 17,53
Bacteria Proteobacteria 17,47 19,48 13,18 37,64 18,08 14,20 13,18 18,57 13,66 21,40 16,47 18,19 18,46 5,77 3,00 19,08 11,60 11,69 11,82 15,94
Bacteria Verrucomicrobia 7,70 10,07 18,25 6,43 6,02 8,97 5,36 7,90 6,24 3,88 7,73 3,10 7,64 19,86 16,42 6,60 13,94 12,02 14,01 9,59
Bacteria Planctomycetes 13,23 8,29 13,04 5,52 12,49 11,97 13,89 8,74 13,19 11,77 17,02 12,11 11,77 2,65 0,79 2,47 8,27 9,47 6,89 9,66
Bacteria Actinobacteria 3,37 7,97 6,62 6,05 8,99 5,82 3,49 7,03 6,75 7,47 5,16 4,49 6,10 6,50 8,83 16,23 12,78 3,56 7,77 7,10
Bacteria Cyanobacteria 2,26 2,38 2,26 3,07 3,42 2,99 5,50 3,76 4,71 6,04 5,90 5,73 4,00 4,73 3,50 1,53 4,33 4,00 4,39 3,92
Bacteria Candidate division WS3 1,37 3,03 0,81 2,06 0,38 0,84 1,16 0,95 1,24 1,63 0,38 0,36 1,18 0,09 0,07 0,04 1,36 0,61 0,40 0,94
Bacteria Nitrospirae 0,22 1,47 0,36 0,34 0,37 0,14 1,03 0,10 0,35 0,55 0,41 0,34 0,47 2,01 1,94 2,24 2,18 0,63 1,20 0,86
Bacteria Gemmatimonadetes 0,55 0,80 0,46 0,35 1,16 0,92 0,35 0,31 0,31 0,64 0,21 1,00 0,59 0,69 1,16 3,84 0,69 0,67 0,93 0,82
Bacteria Firmicutes 0,60 0,74 0,79 1,21 0,48 1,21 0,30 0,58 0,89 0,77 0,09 0,54 0,68 0,34 0,97 2,00 0,73 0,78 1,37 0,79
Bacteria Armatimonadetes 0,31 0,12 0,39 0,16 0,79 1,13 0,67 1,02 0,21 0,42 0,48 1,03 0,56 0,33 0,36 0,23 0,37 0,32 0,21 0,48
Bacteria SM2F11 0,17 0,18 0,05 0,39 0,11 0,39 1,85 0,08 0,04 1,67 0,05 0,21 0,43 0,00 0,00 0,01 0,73 0,20 0,07 0,35
Bacteria Bacteroidetes 0,49 0,78 0,04 1,02 0,08 0,04 0,30 0,53 0,54 0,43 0,23 0,12 0,38 0,00 0,00 0,12 0,13 0,00 0,09 0,28
Bacteria Thermotogae 0,00 0,03 0,16 0,00 0,00 0,07 0,02 0,03 0,09 0,01 0,04 0,11 0,05 0,83 1,79 0,69 0,24 0,33 0,34 0,25
Bacteria Chlamydiae 0,30 0,14 0,09 0,10 0,29 0,41 0,05 0,34 0,11 0,77 0,24 0,17 0,25 0,00 0,00 0,00 0,10 0,08 0,16 0,19
Bacteria Elusimicrobia 0,07 0,28 0,03 0,09 0,14 0,18 0,17 0,36 0,05 0,14 0,23 0,59 0,19 0,00 0,00 0,03 0,10 0,34 0,18 0,17
Bacteria TM6 0,09 0,05 0,04 0,01 0,20 0,24 0,06 0,06 0,07 0,21 0,13 0,04 0,10 0,00 0,00 0,03 0,12 0,05 0,06 0,08
Bacteria TA06 0,15 0,17 0,05 0,02 0,04 0,02 0,02 0,00 0,01 0,00 0,02 0,05 0,05 0,07 0,00 0,10 0,18 0,13 0,14 0,06
Bacteria Chlorobi 0,05 0,08 0,06 0,02 0,12 0,04 0,10 0,03 0,04 0,17 0,00 0,14 0,07 0,00 0,01 0,01 0,17 0,00 0,00 0,06
Bacteria WCHB1-60 0,02 0,04 0,00 0,04 0,07 0,01 0,03 0,00 0,00 0,13 0,00 0,00 0,03 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,01 0,02
Total 98,20 97,04 98,66 98,10 98,85 98,52 98,96 98,70 98,58 98,06 98,52 98,57 98,65 99,47 98,28 98,57 99,34 98,56
114
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséquençage 454
Table S3. Coordinate values on the PC1 and PC2 axis of the OTUs correlated with
contaminated (orange) and control soils (green).
115
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséquençage 454
4. Résultats et Discussion
L’analyse phylogénétique des séquences montre la présence d’une diversité importante avec
95,5% de Bacteria et 4,1% d’Archaea, 34 phylums bactériens et 2 phylums archéens
représentés, et 635 OTUs à 97% d’identité. Les phylums de Bacteria les plus abondants sont
ceux classiquement retrouvés dans les sols (Chloroflexi, Acidobacteria, Proteobacteria,
Verrucomicrobia, Planctomycetes, Actinobacteria) et représentent 90% de la diversité totale.
Cependant, l’abondance relative des Chloroflexi est tout à fait atypique avec des valeurs allant
de 13 à 53%, ce qui est bien supérieur à ce qui est décrit habituellement dans les sols (Janssen
2006). Bien qu’au cours de l’étude bibliographique, nous ayons pu voir que les Chloroflexi
sont capables de recoloniser un sol soumis à une irradiation aigue (5 kGy), l’abondance de ces
derniers dans les sols de Tchernobyl n’en reste pas moins atypique et semble être une
signature de ces sols de Tchernobyl. Avec l’approche culturale, nous n’avons pas isolé
d’espèces appartenant à ce phylum. Par la suite, il serait intéressant d’isoler des espèces de
Chloroflexi afin de comprendre cette disparité de sensibilité aux conditions de la tranchée au
sein d’un même genre bactérien, mais aussi afin de tester leurs capacités d’interactions avec
les radionucléides.
116
Chapitre 4 : étude de la biodiversité bactérienne par pyroséquençage 454
Afin de comparer les communautés présentes dans les sols de la tranchée (n°1, 3, 4, 8, 10 et
12) avec celles des sols contrôles (n°13, 14 et 20), une analyse en composante principale
(ACP) a été réalisée sur les jeux de données de séquençage. En prenant en compte
l’abondance relative au niveau taxonomique du phylum pour réaliser l’ACP, il apparait
difficile de dégager un effet clair des conditions de la tranchée sur la structure des
communautés bactériennes. En revanche, en utilisant un niveau taxonomique plus fin (UOTs),
la séparation des échantillons contrôles avec ceux de la tranchée est mise en évidence.
Ce résultat démontre la présence d’espèces bactériennes soit mieux adaptées, soit plus
sensibles aux conditions de la tranchée, qui se caractérise par de fortes teneurs en 137Cs, en U
et en carbone organique (cf. Chapitre II). Ceci n’avait pas pu être mis en évidence ni par la
technique de DGGE, ni par l’approche culturale utilisée dans un premier temps.
Parmi les espèces qui caractérisent les sols contrôles (espèces sensibles aux conditions de la
tranchée) on peut noter la présence d’un OTU abondant affilié à la famille JG37-AG-4 des
Chloroflexi. Des espèces voisines affiliées à cette même famille sont, elles, au contraire
abondantes dans la tranchée.
On peut proposer que cette répartition soit la signature de l’évolution d’un même groupe
bactérien présent initialement dans le sol et qui aurait divergé après la contamination. Cette
hypothèse est en accord avec les résultats obtenus par Ragon et al., (2011) qui ont mis en
évidence un taux de mutations proportionnel au débit de dose dans les régions intergéniques
16S-23S.
De façon complémentaire, nous avons cherché à comparer les résultats obtenus par l’approche
culturale à ceux acquis par le pyroséquençage. Ainsi, l’ensemble des séquences d’ADNr 16S
des 303 isolats a été recherchée dans le jeu de données de pyroséquençage (695 000
séquences). Les résultats montrent que toutes les séquences identifiées au cours de l’approche
culturale ne sont pas identifiables par pyroséquençage et que seules trois d’entre elles ont une
abondance supérieure à 1%. Deux isolats affiliés aux Burkholderia (Burkholderia terrae et
Burkholderia sp. II-44) présentent une abondance supérieure à 1% dans le jeu de données de
pyroséquençage et ont été évalués dans la suite de l’étude pour leurs capacités de survie avec
de l’uranium (cf. Chapitre V).
117
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Dans le cadre de cette étude, nous avons analysé les interactions engagées par les bactéries
137
avec deux radionucléides : le Cs et l’uranium. Nous avons choisi dans un premier temps
d’étudier les interactions avec l’uranium. Comme nous l’avons vu au cours du chapitre II, la
mesure des ratios isotopiques d’235/238U montre que la tranchée se caractérise par la présence
d’uranium enrichi provenant de l’explosion de la centrale. Celui-ci est vraisemblablement
présent sous forme de particules de combustibles constituées d’oxyde d’uranium et d’oxydes
mixtes d’uranium-zirconium. De plus, les concentrations d’uranium dans les échantillons de
sol prélevés dans la tranchée montrent que celles-ci peuvent atteindre 80 µg/g, une valeur qui
dépasse les valeurs hautes des sols européens (cf. Chapitre I). Bien que la dissolution des
particules de combustible ait pu être mise en évidence, les analyses chimiques des différents
horizons de sol ont montré que l’uranium ne migrait pas dans le sol. Le sol étant un
environnement très hétérogène, on peut supposer l’existence de micro-niches dans lesquelles
les bactéries sont exposées à l’uranium.
Enfin, les études de caractérisation des voies d’interactions entre l’uranium et les bactéries
tiennent rarement compte de la viabilité des cellules, ce paramètre étant pourtant fondamental
dans un contexte écologique.
Dans un second temps, l’objectif a été d’étudier les mécanismes fins d’interaction entre
l’uranium et la souche préalablement sélectionnée. Les résultats sont présentés sous forme
d’article.
119
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Dans une première phase de l’étude, nous avons cherché à sélectionner une souche capable de
survivre à de fortes concentrations d’uranium.
Une collection de 303 isolats cultivables, représentant 83 UOTs à 97% de similarité, a été
constituée au cours de l’étude (cf. Chapitre II). Au cours de cette expérience, un représentant
de chacun des 48 UOTs a été testé pour sa capacité de survie à l’uranium. Au total, 6 souches
appartenant au phylum des Actinobacteria, 1 souche de Bacteroidetes, 29 souches de
Firmicutes et 12 souches affiliées aux Proteobacteria ont été testées. Les cellules ont été
cultivées sur milieu TSB 0,1X jusqu’à atteindre la phase exponentielle de croissance. Les
cellules ont ensuite été centrifugées (3600 g / 10 min) puis le culot cellulaire a été lavé deux
fois dans une solution physiologique NaCl 0,1M. Les cellules ont été resuspendues dans une
solution NaCl 0,1M en présence ou en absence de 100 µM de nitrate d’uranyle (UO2(NO3)2)
durant 24 heures. Après 24 heures d’exposition, la survie des cellules a été mesurée par
comptage des UFCs sur milieu gélosé (TSB 0,1X). La durée de culture à 32°C a été adaptée
en fonction de la croissance de chaque souche pour permettre un comptage des UFCs. Le taux
de survie a été déterminé par rapport à la condition contrôle.
Les résultats montrent que les bactéries testées présentent des taux de survie très différents en
présence d’uranium (tableau 1). Au total, sur 48 souches testées, 28 souches bactériennes
présentent un pourcentage de survie inférieur à 1%, 8 souches un pourcentage de survie
compris entre 1 et 10%, et 12 souches un pourcentage de survie supérieur à 10%.
Pour le genre Burkholderia, sur cinq souches testées, quatre souches ne présentent pas de
capacité particulière de résistance (> 1% de survie), et une présente une survie de 4,5%. Dans
le chapitre précédent, nous avons pu voir que deux isolats de Burkholderia étaient bien
représentés dans le jeu de pyroséquençage avec des pourcentages supérieur à 1%. Néanmoins,
malgré leur abondance dans les sols de la tranchée T22, ces deux isolats ne présentent pas de
capacités de survie en présence d’uranium (tableau 1).
120
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Dénomination Affiliation taxonomique Voisin le plus proche à 97% % survie après 24h
T chI_8_n23 Brevibacillus Brevibacillus reuszeri 53,3
T chII_4_n26 Brevibacillus Brevibacillus sp. CJ71 15,1
A9_3_sp3_-1_2 Microbacterium Microbacterium paraoxydans 13,6
Survie supérieur à 10 %
T chIII_20_n17 Paenibacillus Paenibacillus pectinilyticus 150,0
T chIII_4_n10 Paenibacillus Paenibacillus sp. BM-7 100,7
O8_8_sp8_-2_12 Paenibacillus Paenibacillus sp. ES_MS17 85,7
T chIII_10_n15 Paenibacillus Paenibacillus sp. GR13-04 67,7
T chIII_4_n6 Paenibacillus Paenibacillus anaericanus 66,7
T chII_10_n8 Paenibacillus uncultured Paenibacillaceae bacterium 20,5
O8_8_sp8_-2_8 Paenibacillus Paenibacillus sp. JA-08 14,6
T chII_10_n13 Paenibacillus Paenibacillus sp. PA26 10,4
A9_8_b_-2_6a Rhizobium Rhizobium sp. I_Gauze_K_8_2 13,5
T chI_4_n5 Bacillus Bacillus sp. GUF8 1,5
Survie entre 10 et 1 %
T chI_10_n14 Burkholderia uncultured eubacterium WD2116 4,5
T chI_8_n14 Lysinibacillus Lysinibacillus sp. T SSAS2-47 1,1
A9_1_sp1_0_4 Micromonospora Micromonospora sp. QAII13 4,8
T chIII_10_n2 Paenibacillus Paenibacillus sp. BF32 6,9
T chI_8_n6 Paenibacillus Paenibacillus sp. JS16-06 1,0
T chI_10_n18 Roseomonas Roseomonas aerolata 1,1
T chIII_20_n24 Sporosarcina uncultured bacterium 2,2
T chI_8_n3 Arthrobacter Arthrobacter ramosus 0,3
A9_4_b_-1_4 Arthrobacter Arthrobacter oryzae 0,0
T chI_4_n3 Bacillus Bacillus soli 0,7
T chI_8_n1 Bacillus Bacillus sp. JAM-FM2801 0,0
T chI_8_n9 Bacillus Bacillus megaterium 0,0
A9_1_-1_2 Bacillus Bacillus sp. WT Z-1 0,0
T chI_1_n8 Burkholderia Burkholderia pyrrocinia 0,0
T chI_3_n13 Burkholderia Burkholderia sp. II-44 0,0
T chI_3_n16 Burkholderia Burkholderia sp. II-44 0,0
T chII_10_n3 Burkholderia Burkholderia terrae 0,0
T chI_1_n3 Chryseobacterium Chryseobacterium sp. PT -1 0,0
Survie inférieur à 1%
121
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Les souches bactériennes les plus résistantes à l’uranium appartiennent au phylum des
Firmicutes, principalement au genre Paenibacillus. Au sein de ce genre bactérien, 17 souches
ont pu être testées. 8 souches présentent une survie supérieure à 10% et 7 souches une survie
inférieure à 1%.
Bien que la plupart des isolats de Paenibacillus survivent suite à l’exposition, les suspensions
cellulaires sont hétérogènes et les colonies sont mucilagineuses ce qui rend les comptages très
peu précis. Il est donc difficile de mesurer avec précision leur taux de survie.
Parmi les souches qui résistent le mieux à l’exposition et qui forment des colonies facilement
comptables, la souche A9_3_sp3_-1_2 apparait être un candidat idéal pour la suite de l’étude.
Cette souche, isolée à Tchernobyl sur milieu AEM1 après chauffage pendant 8 minutes à
95°C, est affiliée au genre Microbacterium et présente un taux de survie de 13,6% après 24 h
d’exposition à 100 µM de nitrate d’uranyle.
Les données de la littérature confortent également le choix de ce modèle d’étude puisque des
espèces affiliées à Microbacterium ont pu être identifiées dans des environnements
naturellement riches en uranium (Mondani et al., 2011) ainsi que dans des sols contaminés
137
par du Cs (Fredrickson et al., 2004), dans l’environnement oligotrophe d’un bassin de
stockage de combustible nucléaire (Chicote et al., 2005), dans un site de stockage de déchets
radioactifs en Russie (Nedelkova et al., 2007), et au niveau du site contaminé par de
l’uranium et d’autres métaux lourds de North Cave Hill (Rastogi et al., 2010).
L’objectif final de cette étude était d’identifier les mécanismes de détoxication de l’uranium
mis en jeu par la souche A9_3_sp3_-1_2 (notée par la suite Microbacterium souche sp. A9).
Nous avons ainsi choisi d’utiliser des concentrations d’uranium plus faibles que dans
l’expérience de sélection précédente afin d’améliorer le taux de survie.
122
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
5. Contribution scientifique
Theodorakopoulos N., Chapon V., Coppin F., Floriani M., Vercouter T., Sergeant C.,
Camilleri V., Berthomieu C. and Février L. Use of combined microscopic and spectroscopic
techniques to evidence interactions between uranium and Microbacterium sp. strain A9, a
strain isolated from the Chernobyl exclusion zone. Article en préparation pour le journal
PlosOne.
123
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
1
CEA, DSV, IBEB, SBVME, LIPM, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
2
CNRS, UMR 7265, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
3
Université d’Aix-Marseille, F-13108 Saint-Paul-lez-Durance, France.
4
IRSN/PRP-ENV/SERIS/L2BT, bld 186, B.P. 3, F-13115 Saint Paul-lez-Durance, France
5
CEA/DEN/DANS/DPC/SEARS/LANIE, Bât 391, F-91191 Gif-Sur-Yvette Cedex, France
6
Univ. Bordeaux, CENBG, UMR5797, F-33170 Gradignan, France
7
CNRS, IN2P3, CENBG, UMR5797, F-33170 Gradignan, France
125
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Abstract
The Chernobyl accident induced dispersion of uranium (U) around the nuclear power plant,
leading to high levels of soil contamination. A worldwide multidisciplinary research focusing
on the evaluation of the mobility of this element and on finding bioremediation process has
been engaged. This work aimed at identifying detoxification mechanisms engaged by a
bacteria isolated from Chernobyl soil and U(VI) and at distinguishing active from passive
mechanisms of interaction. The Chernobyl Microbacterium sp. strain A9 was exposed to 0, 10
and 50 µM of U(VI) at 4 and 25°C for 24h under aerobic conditions. The ability of the strain
to remove U(VI) from aqueous solutions was evaluated as well as the survival capacity upon
U(VI) exposure. The subcellular localization of U was determined by TEM/EDX microscopy,
functional groups involved in the interaction with U were further evaluated by FTIR and
finally, the speciation of U(VI) was analyzed by TRLFS. We evidenced a novel active
mechanism promoting metal efflux from the cells, in early steps after U exposure at 25°C.
Microbacterium sp. strain A9 also store U(VI) intracellularly as needle-like structures
identified as autunite group mineral. This study constitutes the first report of the influence of
temperature as a determinant parameter influencing both bacteria U(VI) interactions and the
ability of bacteria to remove U(VI) from aqueous media. Taken together, our results
demonstrate that this strain exhibits a high U tolerance based on multiple detoxification
mechanisms. These findings support the potential role of the genus Microbacterium in
remediation of aqueous environments contaminated with U(VI) under aerobic conditions.
126
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
1. Introduction
Uranium (U) is a naturally occurring element whose concentration in European soils ranged
from 0.2 to 50 mg kg-1 with a median value at 2 mg kg-1 (De Vos and Tarvainen, 2006). It is
classified as a major soil and groundwater contaminant due to its combined chemo and
radiotoxicity. Anthropogenic activities as nuclear fuel production, weapons manufacturing
and nuclear power plant accidents have contributed to the redistribution of this element in the
environment. The Chernobyl accident has induced the release of huge quantities of
radionuclides. Among those, fuel particles composed of uranium oxide (UO2) and mixed
zirconium-uranium oxide (Zr-UO2) were dispersed around the nuclear power plant, leading to
a highly contaminated surrounding (Khasparov et al., 2004). The concentrations of U in the
upper 0-10 cm soil layers ranges from 2.1 µg kg-1 to 2.0 mg kg-1, depending mainly on the
distance from the Chernobyl reactor (24 km and 7 km from the CNPP respectively) (Mironov
et al., 2005). Close to the plant (2.5 km) fuel particles and other radioactive debris were
buried in radioactive waste repositories resulting in uranium concentrations reaching 80 mg
kg-1and mass ratio of 235
U/238U as high as 1.17% while natural values should not exceed
0.72% (Sahoo et al., 2009; Chapon et al., 2012). The large uranium radioactive decay half-life
238 235
(i.e. > 4 billion years for U and > 700 million years for U) leads to a long radioactive
persistence in Chernobyl soils. Moreover, U deposits in soils can be subjected to rainfall
infiltration resulting in U mobility.
Research focusing on the evaluation of the mobility of this element and on finding
bioremediation processes has been largely engaged worldwide (Gavrilescu et al., 2009). Some
laboratory experiments have already demonstrated the great interest of bacteria for reducing
uranium mobility. In oxic environments, bacteria may interact directly with uranium through
biosorption at the cell surface or by intracellular bioaccumulation, or indirectly through
modification of surrounding geochemical conditions leading to precipitation of U (Merroun
and Selenska-Pobell, 2008). However, the viability of bacteria in those processes is rarely
taken into account although this factor could be critical for the success of long term
bioremediation applications.
It has already been shown that highly contaminated environments constitute putative
reservoirs for the isolation of U resistant bacteria (Suzuki and Banfield, 2004; Choudhary and
Sar, 2011). In a previous work, we selected and identified a strain affiliated to the genus
Microbacterium (referred as Microbacterium sp. strain A9) able to survive to U(VI) exposure
127
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
The strain Microbacterium sp. A9 was isolated from Chernobyl soil in the trench T22, a waste
contaminated storage site located near the Chernobyl nuclear power plant (2.5 km) which
contains clean-up waste from the Red Forest and other contaminated debris since 1987 (Bugai
et al., 2005). The strain was isolated on AEM1 medium agar plates after heating at 95°C
during 8 min as described previously (Chapon et al., 2012). For this study, the strain A9 was
routinely cultivated in 0.1x Tryptic Soy Broth (TSB, Difco Laboratories) at 32°C with
shaking at 150 rpm.
The strain Microbacterium sp. A9 was cultivated in 0.1x TSB medium until exponential
growth phase and cells were harvested by centrifugation for 10 min at 5,000 g. From this
stage, the samples were maintained either at 4°C or at 25°C throughout the experiment. After
128
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
centrifugation, the cell pellets were washed twice in NaCl 0.1M. Bacteria were then re-
suspended at the same cell density in NaCl 0.1M pH 5 in the presence of 0, 10 or 50 µM of
UO2(NO3)2. U was added as uranyl nitrate UO2(NO3)2·6H2O (specific activity: 1.23 x 104 Bq
g–1, Sigma-Aldrich, Saint-Quentin, France) from a previously prepared and filtered 7.51 mM
stock solution in 0.016 M HNO3. The chemical form of U used leads to the addition of NO3-
in the medium. Therefore, for each condition tested, the nitrate concentration was adjusted by
adding NaNO3 to reach the same NO3- final concentration (0.416 mM) in all exposure
conditions. Bacteria exposed to uranium were incubated with shaking (400 rpm min-1) at 25°C
or 4°C. Triplicate samples were performed for each test condition. The concentration of
bacteria in the exposure solution was about 6.109 bacteria ml-1 (± 9%).Aliquots were taken
after 0.5; 2; 4; 6; 10 and 24 h for measurement of U and phosphate in the supernatant.
Bacterial viability was checked at 0.5 and 24 h. TEM-EDX, TRLFS and ATR-FTIR analyses
were performed on bacterial cell pellets after 0.5, 6 and 24 h of exposure to uranium.
Speciation of 10 and 50 µM of U in the exposure media at 25°C or 4°C was simulated using
the chemical speciation software Visual MINTEQ (ver. 3.0) (Easton, PA, USA).
The samples were centrifuged at 8,000 g for 5 min. Uranium in the supernatant was assayed
after an acidification step with nitric acid (0.31 M HNO3). Samples were analyzed by
inductively coupled plasma-atomic emission spectrometry (ICP-AES Optima 4300DV,
PerkinElmer, Wellesley/USA; detection limit: 10 μg L−1±10%). Controls without bacteria
were also included to ensure that U was not adsorbed on the materiel surface.
The amount of inorganic phosphate (Pi) in the supernatant was quantified by colorimetric
measurements using the molybdophosphoric acid blue method (Osmond, 1887). 250 µL of the
clear supernatant was added to 50 µL of the reactive solution of molybdate ammonium and
samples were incubated at 25°C for 20 min. Potassium dihydrogen phosphate solutions with
129
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
concentrations ranging from 0 to 32.3 µM were used as standards. All the measurements were
done at 25°C in a 96 well micro-plate and recorded at 720 nm.
Aliquots of cell suspensions taken at 0.5 and 24 hours were diluted in 0.1x TSB and spread on
0.1x TSB agar plates. Colony Forming Units (CFUs) were counted after 24 h at 30°C.
Bacterial cell pellets were fixed in sodium cacodylate buffer (0.1 M, pH 7.4) supplemented
with 2.5% glutaraldehyde. After 24 h at 4°C, the samples were washed three times for 5 min
with sodium cacodylate buffer and post-fixed in the same buffer containing 1% osmium
tetroxide (OsO4) for 1 h. The samples were dehydrated through a graded ethanol series, and
finally embedded in the monomeric resin Epon 812. All chemicals used for histological
preparation were purchased from Electron Microscopy Sciences (Hatfield, USA). Samples
were cut in ultra-thin sections of 80 nm (TEM) and 110 nm (EDX) using an ultramicrotome
UCT (Leica Microsystems GmbH, Wetzlar, Germany). For ultrastructural observation the
sections were then mounted on copper grids and observed with a Scanning Transmission
Electron Microscope (TEM/STEM, Tecnai G2Biotwin, FEI company Eindhoven, the
Netherlands), equipped with a CCD camera Megaview III, (Olympus Soft imaging Solutions
GmbH, Münster, Germany). At least 200 photographs of cells were taken, analyzed and
compared for each condition. The localization of U was conducted using the Energy
Dispersive X-ray analyzer Phoenix (EDAX Inc., Mahwah, USA), equipped with a Super
Ultra-Thin Window model sapphire detector with a counting time of 100 seconds.
Because the temperature of the TRLFS analytical design was not controlled, only samples
resulting from exposure at 25°C have been analysed. Cell pellets were washed five times with
ultrapure water to remove labile U and to avoid fluorescence quenching linked to the presence
of Cl- ions. Cell pellets were re-suspended in 600 µL of ultrapure water and 300 µL aliquots
were introduced in a 96 well black quartz microplate for analyses. A pulsed laser (Continuum
Minilight, 5 ns / pulse, 10 Hz, E<3 µJ) with an emission wavelength of 266 nm was used for
130
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
the excitation. Fluorescence intensity was recorded from 376 to 669 nm using a CCD camera
(Spectrophotometer Andor Technology SR-303i-A) with a spectral resolution of 0.14 nm. As
for the washing step, acquisition was done at room temperature. The time resolved spectra
were recorded between 1 and 96 µs with a step width of 0.5 µs from 1 to 6 µs and of 5 µs
from 6 to 96 µs and a gate width of 20 µs. Accumulation of acquisition from 100 laser flashes
were averaged for each spectrum. Lifetimes were calculated as described in Vercouter et al.
(2008). Additionally, a sample containing a U-phosphate complex [UO2(H2PO4)2] was
prepared by mixing UO2(NO3)2 (1 mg L-1) with H3PO4 (0,5 M) and used as a reference.
The cell pellets, stored frozen in liquid nitrogen, were thawed and subsequently washed with
ultrapure water before use. 1,5 µL of each sample was deposited and dried on the ATR
surface (9 bounce diamond microprism with a 4.3 mm surface diameter and ZnSe optics,
SensIr Technologies) during 15 min to avoid background absorption from water. All the
infrared spectra were recorded with 4 cm -1 resolution in the 4000-400 cm-1 range using a
Bruker IFS28 FTIR spectrometer equipped with a DTGS detector (SensIR ATR Setup).
Typically, 300 scans were accumulated for one spectrum.
Results of cell viability as well as those of uranium and phosphate measurements in the
supernatants are given as mean ± the standard deviation of the mean. All statistical analyses
were done using the R language and environment for statistical computing (R development
Core Team, 2009). The cell viability and phosphate release were statistically analyzed with
ANOVA, after checking assumptions of normality and variance homogeneity of residuals. A
probability of p < 0.05 was considered significant for the statistical results of cell viability
experiment and of p < 0.001 for total inorganic phosphate concentrations determination.
3. Results
3.1. U speciation
The results of U speciation simulation in the different exposure media are presented in
Table 1. As no precipitate has been observed during the preparation of our exposure media,
131
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
precipitation has been excluded from our simulation. In a simple physiologic solution (NaCl,
2+ +
0,1 M) at pH 5, U is mainly present as UO2 and UO2OH , which both have been found to be
bioavailable (Markich, 2002). The abundance of those species fluctuated in function of U
concentration and temperature. U bioavailable form constitutes 60% and 80% of the soluble U
at 50 µM respectively at 25°C and 4°C while at 10 µM it constitutes 86% and 94%
respectively at 25°C and 4°C.
The viability of bacterial cells in the different conditions tested was determined by CFUs
counting. In the control without U, no mortality was measured after 24 hours at 4°C and 25°C
indicating that bacteria remained viable during the experiment (Figure 1). The same result
was obtained for the samples incubated at 4°C with 10 and 50 µM U and for the samples
incubated at 25°C with 10 µM U. In contrast, incubation at 25°C in the presence of 50 µM U
led to 61% mortality after 24h.
The kinetic of U uptake from the exposure solution by bacterial cells was determined by
measuring U content in the supernatant. At the highest concentration (50 µM), a first step of
fast metal uptake was observed at 4°C and at 25°C (Figure 2B). Within the first 30 min of
exposure, 78% of the initial amount of U was removed from the supernatant. The uptake
reached an apparent equilibrium after 24 hours at 4°C while at 25°C, U uptake continued to
increase. The amount of U removed from the supernatant after 24h was 94% at 25°C and 86%
at 4°C.
At the lowest U concentration (10 µM) the kinetic was also characterized by a rapid U uptake
of more than 90% of the total U within the first 30 min at both temperatures (Figure 2A).
After this step, great differences could be observed between both temperatures. At 4°C, U
uptake stopped and the system remained stable until the end of the experiment. At 25°C in
contrast, a release was observed between 0.5 and 4h, followed by a slow U uptake leading
finally to the accumulation of 86% of total U after 24h.
132
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Since inorganic phosphate (Pi) released by cells can strongly influence U speciation and
solubility, its content was measured in all the cell-free supernatants (Figure 3). At 4°C, no
statistically significant differences were found between the control samples and samples with
10 µM U, where the concentration of Pi remained constant during the experiment, with an
average of 7.4 ± 0.76 µM. In contrast, with 50 µM U, the Pi concentration values were always
significantly lower than in the other conditions and showed a strong decline during the
incubation. At the end of the experiment, the Pi concentration decreased by more than 7 fold
as compared to the control (1 µM of Pi).
At 25°C an increase of the Pi content in the supernatant was observed in all the conditions but
with different extents. The maximum release of Pi occurred for cells exposed to 10 µM U,
except at 24h where the highest value was measured in the control sample (43 µM). In the
condition 50 µM U, Pi release was observed with values 2.5 to 4 times lowers than in the
other conditions at 25°C.
To investigate how U interacts with the biomass, uranium speciation within the bacteria cells
was analyzed by TRLFS. This technique enables to derive information on the possible U
species formed (by the analysis of the band position in the static emission fluorescence
spectrum) and on the number of different species (by the analysis of the time-resolved
fluorescence measurements) present in the sample. TRLFS measurements were performed on
133
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
cells exposed to 10 and 50 µM U at 25°C for 0.5, 6 and 24 h. The fluorescence emission
spectra of cells exposed to 50 µM U are presented in Figure 5. Spectra of cells exposed for 0.5
h showed a low signal-to-noise ratio with poorly resolved peaks of emission. The positions of
the emission maxima of the exposed bacteria evolved as a function of the exposure time to U.
The three spectra were characterized by the same positions of emission maxima at 495, 516
and 539 nm. However cells exposed for 24 hours showed two more important shoulders
characterized by emission at 503 and 524 nm.
It should be mentioned that the signal emitted by cells exposed to 10 µM U was very low,
making the identification of the maximum emission spectra impossible, but spectrum had the
same shape than those observed for cells exposed to 50 µM U.
The position of the emission maxima of the exposed cells coincided with those of our U-
phosphate reference complex (Figure 5A, 495, 516, 539, 565 nm). However the construction
of a convoluted spectrum based only on the presence of the U-phosphate complex and
background noise evidenced the need to consider a second compound, with emission maxima
corresponding to those of autunite (Figure 5B, 503, 524, 547 and 573 nm), to explain the
spectra of exposed cells. The percentage of autunite needed to fit the exposed cells spectra
increased with the exposure time to U. After 6 h of exposure to U, the fluorescence spectra of
uranium accumulated in the cells might be explained by the presence of 6% autunite, 34% U-
phosphate complexes and 61% background noise, whereas after 24h of exposure these values
reached 15%, 45% and 40% for autunite, U-phosphate complexes and background noise
respectively.
The luminescence lifetimes analyses of the exposed cells samples could not reveal differences
according to the exposure time. All data fitted well with a bi-exponential decay curve,
confirming the presence of two luminescent species, with a first lifetime values of 29.9 ± 5.4,
34.4 ± 4.3 and 32.6 ± 3.1 µs and a second lifetime of 2.0 ± 0.7, 3.5 ± 1.8 and 2.3 ± 0.4 µs for
respectively 0.5, 6 and 24 hours. These lifetimes were slightly shorter than the lifetimes of
autunite (105 and 18 µs) and U-phosphate complex (94.6 ± 3.6 and 3.1 ± 0.9 µs) probably due
to the presence of fluorescence quenchers (mainly from organic origin) in bacteria (Reitz et
al., 2011).
3.7. FTIR
To obtain more information about the bacterial functional groups involved in U(VI)
complexation, ATR-FTIR spectra were recorded for non-exposed bacteria (control) as well as
134
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
for bacteria exposed to 10 and 50 µM U for 0.5, 6 and 24 h both at 4°C and 25°C. Results are
presented in Figure 6 as difference spectra (i. e. spectra of the exposed bacteria minus spectra
of the non-exposed bacteria). The spectra of control and exposed cells have been calibrated
using the absorption bands of proteins to calculate the difference spectra. In these spectra,
positive and negative peaks represent vibrational modes of functional groups that undergo
changes due to U complexation. A main result revealed by this approach was the temperature
dependence of the difference spectra and the spectral changes observed at 25°C with the
exposure time. At 4°C difference spectra showed only a slight evolution with the exposure
time to U. They are characterized by a clear positive band at 916 cm-1 and by negative bands
at 1400 cm-1 and 1570cm-1. The positive band (at 916 cm-1) was assigned to the asymmetric
stretching vibration of the uranyl ion and observed for uranyl complexes involving functional
groups belonging to various cellular components (Popa et al., 2003; Barkleit et al., 2011). The
two others bands were respectively assigned to the symmetric and to the asymmetric vibration
of carboxylate groups, suggesting that uranyl is coordinated by carboxylate groups in the cells
at 4°C. In addition, IR bands between 1300 and 1000 cm -1 are in accordance with bands of
phosphoryl or phosphate groups (Barkleit et al., 2011; Pardoux et al., 2012), showing that
these groups may also be involved in uranium binding at 4°C. In contrast at 25°C, a clear
evolution of the difference spectra according to the different exposure time to U was
observed. The spectrum recorded after 0.5 h of U exposure at 25°C was similar to that
recorded after the same exposure time at 4°C. This indicates that similar chelation processes
occur shortly after uranyl exposure at both temperatures, and that these processes involve
carboxylate groups. For spectra recorded after 6 h and 24 h exposure to uranium at 25°C, the
bands assigned to carboxylate groups at 1400 and 1570 cm -1 decrease significantly, and bands
assigned to phosphate and /or phosphoryl groups at 1087 cm -1, 1220 cm-1, and 1274 cm-1
changed, i.e. largely increased notably after 24 h exposure. These changes highlight the role
of phosphate groups in the binding of uranium at 25°C at longer time scales.
4. Discussion
4.1. Mechanism of U-bacteria interaction
The present study described the interaction of the Microbacterium sp. strain A9 isolated from
a radioactive waste repository. Comparison of data obtained at two temperatures, and the use
of a strain resistant to uranium in the exposure conditions allowed proposing for the first time
active and passive mechanisms of uranium uptake and release (Figure 7).
135
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
The uptake of U(VI) by Microbacterium sp. strain A9 was characterized by a multiple steps
mechanism. The first step occurred in few minutes (30 min) and was metabolism independent.
Such a mechanism has already been shown in several previous studies and has been
interpreted as adsorption of U to the bacterial external membrane due to electrostatic
interaction between anionic sites such as carboxyl and/or phosphoryl groups present on
lipopolysaccharides and parts of cell envelope for which uranium has a strong affinity
(Choudhary and Sar, 2011). This was confirmed by our FTIR results which showed that at
this stage U in the bacteria was coordinated mainly to carboxyl groups. This mechanism could
also result from a metabolism-independent accumulation of U (Merroun and Selenska-Pobell,
2008) due to membrane permeability (Suzuki and Banfield, 2004). However, no accumulation
of U inside the cells was detectable with TEM observation at this first stage, neither later at
4°C.
Immediately after the first U(VI) uptake, the cell exposed to 10 µM released a fraction of
uranium, possibly as a protective mechanism. Since this release was observed only at 25°C, it
may involve an active mechanism such as an export system. Metal export systems are
widespread and allow bacteria to survive in metal contaminated environments (Nies, 2003).
The involvement of U-efflux system in the detoxification of uranium is unclear but the up-
regulation of genes encoding for metal efflux pumps have been already evidenced when
Desulfotomaculumreducens was exposed to 100 µM of U(VI) under anaerobic condition
(Junier et al., 2011). In our study, U(VI) release in the media was only observable at the
lowest exposure concentration. This suggests that the release mechanism can only support
small amounts of U(VI) and that the exposure to high U(VI) concentrations could inhibit the
phenomenon or that there is an equilibrium between a low efficiency release mechanisms and
higher efficiency uptake mechanisms.
Finally, a slower temperature dependent uptake of U(VI) appeared at both concentrations of U
(with higher uptake efficiency at 25°C than at 4°C), suggesting the involvement of a
metabolism-dependent mechanism in the uptake of U. Using a different range of temperatures
(32°C to 45°C), (Fosso-Kankeu et al., 2010) have evidenced a positive correlation between
increase temperature and metal uptake (silver (I), chromium (III), and lead (II)). This could
result from improved metabolic activity and energy of the system at higher temperature,
which could promote the active uptake or attachment of metal to cell surface respectively
(Goyal et al., 2003). The strain Chryseomonas MGF-48 treated with metabolic inhibitors
136
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Involvement of phosphate (Pi) to decrease U toxicity has often been shown in a lot of
different organisms (Merroun and Selenska-Pobell 2008; Misson et al., 2009). Phosphate
release by the Microbacterium sp. strain A9 was observed at 25°C but not at 4°C. At this low
temperature, an initial amount of Pi was initially present in the media, probably due to the
stress induced by the low temperature but the quantity of Pi in the media didn’t increase
during the experiment. This result confirmed that the Microbacterium sp. strain A9 is inactive
at 4°C and that Pi release is an active process. At 25°C the release of Pi was U-concentration
dependent. Bacteria exposed to the lowest and non-toxic U(VI) concentration (10 µM)
showed a rapid induction of Pi release, leading to Pi concentrations in the media higher than
in the controls for the first 10 hours. Active bacteria could induce the discharge of Pi to limit
the entrance of U(VI) by passive diffusion as a protective mechanism. In fact, the production
of extracellular ligands for metal sequestration is a common bacterial response to toxic
contaminants (Gadd 2010) and previous studies have evidenced the implication of Pi to
precipitate U in the extra-cellular region, thus preventing or limiting its entrance into the
cytoplasm (Martinez et al., 2007). In our conditions, no U precipitates were observed by TEM
in the exposure media or at the bacterial surface. Therefore, it is more probable that the U-Pi
complexes remained as soluble complexes in the exposure media. Besides, Pi release by
bacteria exposed to 10µM U was concomitant with the efflux of U discussed above.
Therefore, it is not possible to clearly identify if the release of Pi had occurred previously to
the entrance of U in the cell or if the Pi was involved in the efflux system leading to a release
of both U and Pi. It has been reported that the storage of phosphorus into polyphosphate
granule bodies is a widespread ability among bacteria such as M. tuberculosis, P. aeruginosa,
B. subtilis, S. aureus (Talaat, 2012; Tobin et al., 2007). Phosphorus is accumulated by
bacteria as a resource in case of starvation and can be used in defense mechanisms against
metal contamination when needed (Sivaswamy et al., 2011). Basically, under stress
conditions (ex: starvation, metal contamination) Pi release is initiated by phosphatase
enzymes which catalyse liberation of Pi from polyphosphate granules to cope with the stress.
Studies have demonstrated the efficiency of non-specific acid phosphatases in metal
137
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
precipitation (Martinez et al., 2007). Phosphatase activity has also been reported in studies
where released Pi co-precipitated with U (Beazley et al., 2007).
The release of Pi seemed to be affected by the accumulation of U inside the cell. Indeed,
exposure for 24h to 10 µM U or exposure to high concentrations of U (50 µM) inhibited the
release of Pi, as compared to the controls. A total or partial inhibition of the phosphatase
activity by the uranyl ion (Finlay et al., 1999) could be suspected. Indeed U is known to be
able of inhibiting the activity of various enzymes (Finlay et al., 1999; Al Kadissi et al., 2012a;
Al Kadissi et al., 2012b; Barillet et al., 2011). It is also possible that phosphate is maintained
in cells as part of uranium-phosphate precipitates (Misson et al., 2009). Ray et al. (2011) have
reported that U minimizes the final average concentrations of Pi in solution of bacterial
culture exposed to 100 µM of U(VI). We can also hypothesize that the high toxicity of U led
to the impairment of cellular function and the latter couldn’t manage the massive entrance of
U.
4.1.3. Speciation of uranium accumulated in the cells
138
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
complex as the main U species in the bacterial cell was unambiguous. The second U species
has been identified as autunite (Ca(UO2)2(PO4)2(H2O)10). This finding confirmed the TEM-
EDX results which had evidenced a precipitate where Ca, U and P co-localized. Previous
studies have evidenced the formation of autunite as a mechanism of U(VI) sequestration on
the cell wall or intracellularly by bacteria isolated from uranium mine wastes, ground water,
radioactive waste depositories, and uranium waste piles but also from non-contaminated areas
(Merroun et al., 2006; Nedelkova et al., 2007; Jroundi et al., 2007; Krawczyk-Bärsch et al.,
2012). However based on both TEM-EDX and TRLFS analyses, our results showed for the
first time that autunite might be able to form after exposure to concentrations of U as low as
10 µM and that its concentration in bacteria increases with exposure time. Precipitation of
autunite makes U less available for complexation with proteins (Pardoux et al., 2012) or
biomolecules (Frelon et al., 2013) and therefore decreases its toxicity.
Whereas TRLFS is a precious tool for analyzing speciation governed by fluorescent species, it
might have lacked the identification of others U complexes that show no luminescence at
room temperature (Lutke et al., 2012). Therefore, ATR-FTIR was used as a complementary
method to assess U speciation in the bacteria. In addition, ATR-FTIR allowed the
determination of the U coordination in the samples exposed at 4°C. FTIR experiments are
frequently used to determine bacterial chemical groups involved in uranium binding
(Choudhary and Sar, 2011; Acharya et al., 2009; Martins et al., 2010) and generally revealed
a synergistic involvement of deprotonated phosphate and carboxylate moieties in U
interaction (Kazy et al., 2009; Choudhary and Sar, 2011). The same functional groups
interacted with U(VI) in the current study but our results evidenced a clear distinction in the U
coordination in samples exposed at 4°C and 25°C. As discussed above, U coordination with
carboxylate groups was dominant only at 4°C and at early time of exposure at 25°C, reflecting
U adsorption at the surface of the bacteria. Intracellular accumulation of U inside the bacteria
at 25°C led to a different coordination of U, kinetically controlled. As exposure time
increases, U coordination involved predominantly phosphate groups. This result confirmed
both the TEM-EDX and the TRLFS results and evidenced a metabolic-dependent mechanisms
involving phosphate to reduce uranium toxicity inside the cell.
139
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
exclusively on the role of U(VI) in its more bioavailable form (UO 22+) we employed an
exposure media totally devoid of complexing agents. Ours results indicated that the strain
Microbacterium sp. A9 is highly resistant to U(VI) exposure and a large part of the cells
remained viable despite the presence of 50 µM of U(VI). Microbacterium was reported to be
resistant to many metals such as arsenic, cobalt, nickel, zinc, chromium selenium and
stannous and exhibited variable sensitivity to mercury, cadmium, lead and antimony
(Gavrilescu et al., 2009). Moreover, Microbacterium populations are flexible, able to adapt
rapidly to stress conditions and can sustain changes in their habitat induced by the
introduction of heavy metals (Chicote et al., 2005). In a study conducted by Nedlekova et al.
(2007), three Microbacterium species were tested for their ability to interact with uranium
under aerobic conditions and their results clearly proved the potential of this genus to
immobilize high quantity of U(VI). The three tested strains were able to precipitate uranium
in the bulk phase as well as on the cell surface at pH 4.5 via the formation of meta-autunite
like phase when exposed to 500 µM of U(VI) (Nedelkova et al., 2007). In the present work,
coherent results were obtained with the strain A9 which demonstrated a high potential for
U(VI) removal. However U(VI) was localized inside the cell. This could be the result of the
concentration employed which was ten times lower (50 µM). At this concentration and based
on the speciation modelling, U(VI) is under its more bioavailable form. Moreover, those
strains were not isolated from the same area and thus could exhibit different detoxification
mechanism against U(VI). This could signify that among the genus Microbacterium, species
could develop different mechanisms of resistance against uranium.
The ability of Microbacterium to simultaneously tolerate high U exposure and accumulate the
pollutant as autunite would participate to both an efficient immobilization and extraction of
this heavy metal from soils. Such minerals are identified in contaminated sediments as the
long-term controlling phase of U (Wellman et al., 2006) due to their stability in time.
Intracellular accumulation of U as autunite mineral could be a promising strategy for
treatment and cleanup of U contaminated sub-surfaces. Indeed, peripheral deposited U has
higher probability of resolubilisation than inside cells. In addition, living bacteria could
multiply and colonize environments and thus increase the exchange capacity and the
possibility of U(VI) bio-accumulation. Therefore, viable bacteria constitute a good solution
for effective long-term immobilization of U in soil.
140
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
In conclusion, the strain Microbacterium sp. A9 isolated from the highly contaminated trench
T22 of Chernobyl showed high capacity of survival and resistance to U(VI) under aerobic
conditions. This bacterium accumulated the radioelement and was capable to put in place
various detoxification mechanisms. Three mechanisms have been identified, which all
involved phosphate. The first one is a phosphate release in the exposure media that may
complex uranium and prevent its further entrance in the cell. The second one is an efflux
mechanism of U from the bacteria. This mechanism is only visible when bacteria are exposed
to low concentration of U (10 µM). Whether it is masked or doesn’t exist at higher
concentration of U is still unknown. Moreover, the efflux of U is concomitant with the release
of phosphate, which may suggest that these first two mechanisms are linked together. The
consequence of these two mechanisms is clearly to limit U entrance in the cell and reduce its
intracellular concentration. The third mechanism of detoxification consists in precipitating the
uranium accumulated intracellularly as autunite.
This study also highlights the potential use of Microbacterium genus for bioremediation. In
order to validate its use as a solution for cleanup of U contaminated sub-surfaces it would be
interesting to study the behavior of these bacteria in situ conditions and determine the
immobilization capacity of U in soils. A proposition of the mechanism of interaction between
U and bacteria was proposed (Figure 7) which corroborated all the results obtained. Finally,
these mechanisms are fare from being totally understood. Therefore, an effort in elucidating
the efflux and detoxification mechanisms should be made as a research perspective for this
work.
Acknowledgements:
This work is financially supported by the CNRS and IRSN through the GNR TRASSE
(Research Action Number 2008-1C) and corresponds to the GNR TRASSE Contribution
Number 2011-08. We thank Sacha Pasquier for his technical assistance during TLRFS
analysis. Nicolas Theodorakopoulos PhD Grant of is co-funded by IRSN and the PACA
regional council.
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146
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Table. 1. MINTEQ modeling results showing the expected U(VI) species present in uranium
exposure solution.
147
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Figure 1. Effect of uranium exposure on viability of the bacteria at an early stage (0.5h, black
column) and after 24h of exposure (grey column) to 0 (control), 10 and 50 µM of U(VI) at 4
and 25°C. Values are presented as mean ± SD (n = 3).
148
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Figure 2. Kinetic of uranium uptake after 10 µM (A) and 50 µM (B) of exposure under
different temperatures (4°C and 25°C). The condition 25°C is represented by red lines and
4°C by blue lines. Abiotic controls are represented by squares and biotic conditions by circles.
Values are presented as mean ± SD (n = 3).
149
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Figure 3. Total phosphorus concentrations in the cell free supernatant of control and exposed
samples in function of time (h) at 4 and 25°C. כp < 0.001, compared with control bacteria.
Values are presented as mean ± SD (n = 3).
150
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
151
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
uranyl phosphate (A), autunite (B), and the convoluted spectra of A+B (C). Spectra from
bacteria exposed to 50 µM U(VI) for 0.5, 6 and 24 h at 25°C are labelled as T0.5, T6 and T24,
respectively. Maximum emission wavelengths are indicated for the reference spectra (dotted
lines: uranyl phosphate; solid lines: autunite). The peak marked with a star (*) represents the
152
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
Figure 6. FTIR differential spectrum between control samples and uranium exposed bacteria
(10 and 50 µM U) at 0.5, 6 and 24 hours for both temperature 25°C (A) and 4°C (B).
153
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
(U(VI)) bioavailable uranium, (Pi) phosphate ions, (U-P) uranium-phosphate complex, (*n)
indicates a necessity of a high concentration, (gray circles) Poly Phosphate granules, (E)
degradative enzymes of Poly Phosphate granules, (solide line arrow) indicates an entrance,
(dashed line arrow) indicates a release, (picture) needle like uranium structure, (1) uranium
entrance in the cell, (2) uranium release in media, (3) induction of enzymatic pass ways
causing bound breakage of Poly Phosphate granules, (4) phosphate ions release in media, (5)
extracellular complexation of bioavalaible uranium with released phosphate ions, (6)
intracellular complexation of bioavalaible uranium with phosphate ions, (7) needle like
structures formation after a high concentration of uranium-phosphate complexes.
154
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
6. Résultats et discussion
Les résultats montrent que la souche de Microbacterium est résistante aux concentrations
d’uranium testées et que cette résistance dépend de la température d’exposition. En présence
de 10 µM d’uranium la souche Microbacterium sp. A9 présente 100% de survie à 4 et à 25°C.
En revanche, un effet toxique modéré est observé en présence de 50 µM d’uranium à 25°C
qui induit 61% de mortalité, alors qu’à 4°C aucune mortalité n’est observée suggérant ainsi
l’implication d’un mécanisme actif d’interaction bactérie-uranium.
La mesure de la concentration en uranium dans le surnageant au cours du temps montre que
l’interaction entre les cellules et l’uranium se fait selon une cinétique bi-phasique, et que les
cellules interagissent fortement avec l’élément. La première phase met en jeu un processus
passif indépendant de la température d’exposition, probablement de l’adsorption via des
groupements affins présents à la surface des bactéries ou une entrée passive massive
d’uranium dans les cellules. En effet, dans les 4 conditions testées, on observe une disparition
très rapide de l’uranium du milieu au cours des 30 premières minutes.
Ensuite, une seconde phase d’accumulation lente apparait. Celle-ci dépend à la fois de la
concentration en uranium et de la température, ce qui suggère l’implication d’un mécanisme
actif. En effet, à 50 µM d’uranium, la séquestration du métal se poursuit selon une cinétique
plus lente à 4°C qu’à 25°C. En présence de 10 µM d’uranium à 4°C, la concentration
d’uranium dans le milieu est constante après les 30 premières minutes. Par contre, à 25°C, on
observe une phase de relargage d’uranium entre 30 minutes et 4h, suivie d’une phase
d’accumulation lente conduisant à la séquestration de 98% de l’uranium total à 24 h. Cette
phase de relargage observée en présence de 10 µM d’uranium à 25°C suggère clairement la
présence d’un mécanisme actif d’efflux engagé par la bactérie.
La mesure de la concentration en phosphates inorganiques dans le milieu tout au long de
l’exposition à l’uranium montre que leur libération dans le milieu met en jeu un mécanisme
actif, qui pourrait constituer un moyen de défense permettant de limiter l’entrée de l’uranium
dans les cellules. En effet, à 4°C, la teneur en phosphate du milieu n’augmente pas au cours
du temps et il n’y a pas de différence significative de concentration entre le contrôle sans
uranium et en présence de 10 µM d’uranium. Par contre, à 4°C et en présence de 50 µM
d’uranium, la libération de phosphate dans le milieu est fortement inhibée (1 µM à 24 h). A
25°C en revanche, on observe dans toutes les conditions une augmentation de la concentration
de phosphate au cours de la cinétique d’exposition. Cette libération induite en présence de 10
µM d’uranium est plus modérée en présence de 50 µM d’uranium par rapport au contrôle. Ce
155
Chapitre 5 : étude des interactions bactéries-uranium
résultat pourrait être lié à un effet toxique de l’uranium ou au piégeage des phosphates par
celui-ci.
Cette étude aura ainsi permis de mettre en évidence les capacités de résistance d’une souche
bactérienne isolée au niveau de la tranchée T22. Cette souche affiliée à l’espèce
Microbacterium met en place des mécanismes pour pallier la toxicité de l’uranium. Ainsi,
trois mécanismes de détoxication ont pu être identifiés. Le premier est la libération de
phosphate dans le milieu extracellulaire. Le second est un mécanisme d’efflux qui conduit à
un relargage de l’uranium initialement accumulé dans les cellules. Ces deux premiers
mécanismes actifs ont pour conséquence de faire chuter la concentration intracellulaire
d’uranium et de modifier la spéciation de l’uranium afin de limiter son entrée dans la cellule.
Enfin, lorsque ces deux systèmes ne fonctionnent plus, la précipitation intracellulaire
d’uranium sous une forme minérale (autunite) pourrait permettre de limiter sa toxicité.
Des études complémentaires sont envisageables afin d’affiner les résultats obtenus concernant
notamment la caractérisation du système d’efflux d’uranium ou l’induction de la libération de
phosphate observée à 25°C avec 10 µM d’uranium. Enfin, il serait intéressant de confronter
les résultats de spéciation de l’uranium obtenus par SLRT avec une technique complémentaire
comme l’EXAFS.
156
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
1. Introduction
Les bactéries peuvent engager différents types d’interaction avec les radionucléides comme la
biosorption, l’accumulation, la réduction ou encore la précipitation par libération de ligands
extracellulaires. Après avoir caractérisé de manière fine les interactions entre la souche
Microbacterium sp. A9 et l’uranium, nous avons souhaité savoir si le même mécanisme
d’accumulation intracellulaire était engagé par d’autres souches de Microbacterium. Pour
cela, différentes souches de Microbacterium provenant d’environnements uniques ont été
étudiées pour leurs capacités à interagir avec l’uranium. Ainsi, six souches de Microbacterium
ont été testées : les souches Microbacterium sp. TchI_10_n9 et A9 isolées au cours de cette
étude, les souches Microbacterium sp. ViU2a et sp. ViU22 isolées à partir d’un sol
naturellement riche en uranium (Mondani et al., 2011), la souche Microbacterium oxydans
HG3, isolée à partir de sédiments de rivière collectés au niveau de la plage de sable noir de
Vík í Mýrdal (Sud de l’Islande) (Birkhofer et al., 2012) et enfin, la souche type
Microbacterium Testaceum isolée à partir de riz.
Pour cela, la survie, les cinétiques d’interaction avec l’uranium et la localisation de l'élément
ont été étudiées. L’expérience a été réalisée avec une concentration de 10 µM de nitrate
d’uranyle. Les cellules ont été cultivées dans un milieu différent de celui utilisé pour les
expériences précédentes afin de permettre la culture de toutes les souches (Luria Broth ou
LB).
157
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
2. Matériel et méthodes
Les cellules ont été cultivées en milieu LB jusqu’à atteindre la phase exponentielle de
croissance, récupérées par centrifugation (5000 rpm / 5 min) puis lavées à deux reprises dans
du NaCl 0,1 M. Après une nouvelle étape de centrifugation (5000 rpm / 5 min) les culots ont
été repris dans du NaCl 0,1 M enrichie en nitrate d’uranyle 10 µM, à pH 5. En parallèle, des
échantillons contrôles ont été repris dans du NaCl 0,1 M à pH 5 additionnée de nitrate de
sodium. La survie des cellules a été évaluée à 30 min et 24 h par comptage d’unités formant
colonies en cultivant les cellules sur du milieu LB à 32 °C pendant 24 heures. Pour chaque
temps de prélèvement (30 min, 2, 4, 6, 10, 24 heures), 1 ml de la solution a été prélevé et
centrifugé (10 000 g / 10 min) puis le surnageant a été analysé en ICP/AES pour déterminer
la concentration en uranium. Au terme des 24 heures d’exposition, une étape de centrifugation
(5000 rpm / 5min) a permis de récupérer les culots pour l’analyse microscopique. Les culots
ont été repris et fixés dans du tampon cacodylate de sodium (0,1 M, pH 7,4) contenant du
glutaraldéhyde 2,5%. Après 24 heures à 4°C, les échantillons ont été lavés à trois reprises
pendant 5 min avec du tampon cacodylate de sodium puis fixés dans ce même tampon en
présence de 1% de tetroxyde d’osmium (OsO4) durant 1 h. Les culots ont ensuite été
déshydratés par une série de lavages avec de l’éthanol (en gradient de 70 à 100%) et
finalement fixés dans une résine monomérique Epon 812. Tous les produits qui ont été utilisés
proviennent de « Electron Microscopy Sciences » (Hatfield, USA). Les gélules ainsi obtenues
ont été coupées en utilisant un ultra-microtome UCT (Leica Microsystems GmbH, Wetzlar,
Germany) et en réalisant des coupes de 80 nm d’épaisseur. Les coupes obtenues ont été
déposées sur une grille de cuivre et observées avec un Microscope Electronique à
Transmission (TEM/STEM, Tecnai G2 Biotwin, FEI company Eindhoven, Netherlands),
équipé d’une caméra CCD Megaview III, (Olympus Soft imaging Solutions GmbH, Münster,
Germany).
3. Résultats et discussion
Les résultats (Figure 10) montrent que toutes les souches de Microbacterium résistent à une
exposition à 10 µM de nitrate d’uranyle pendant 24 heures. Les souches les plus résistantes
sont les souches Microbacterium ViU2a et Microbacterium Testaceum qui ne présentent
158
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
aucune mortalité. Le pourcentage de survie pour la souche Microbacterium oxydans HG3 est
de 90%, tout comme pour la souche Microbacterium sp. TchI_10_n9.
8
10
7
10
6
10
5
10
Nombre d'UFCs / ml
4
10
3
10 30 minutes
2
10 24 heures
1
10
0
10
Figure 10 : Résultats de survie des isolats de Microbacterium dans la solution contrôle et dans
la solution d'exposition à 10 µM de nitrate d’uranyle à t30 min (bleu) et t24 h (en rouge)
Les souches les plus sensibles sont les souches sp. ViU22 et la souche sp. A9 avec des
pourcentages de survie respectifs de 49 et 36%. De manière intéressante, les résultats obtenus
avec la souche sp. A9 diffèrent des précédents (cf Chapitre V). Il faut noter que dans cette
expérience les souches ont été cultivées dans un milieu différent (milieu riche LB). On peut
supposer que cela a influencé leur métabolisme et leur physiologie et donc leur capacité de
survie. Il se peut également qu’après exposition à l’uranium dans la solution physiologique
(NaCl 0,1 M), le passage en culture sur milieu riche LB inhibe partiellement la croissance de
la souche A9.
159
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
Au cours de l’étude, le dosage d’uranium dans les surnageants a révélé des différences en
fonction des souches bactériennes testées (Figure 11). La phase rapide de séquestration de
l’uranium est observée pour toutes les souches. Entre 40 et 90% de l’uranium interagit avec
les cellules dans les 30 premières minutes. La souche qui séquestre le moins l’uranium est
l’isolat Microbacterium sp. ViU22. La souche qui séquestre le plus d’uranium est l’isolat
Microbacterium sp. A9.
2500
Concentration d'uranium dosé dans le surnageant (nM)
2000
1000
500
0
0 5 10 15 20 25
Temps d'exposition (heures)
Sur les 6 souches testées, 4 présentent une cinétique une cinétique d’interaction particulière
qui se caractérise par une étape rapide d’interaction (30 min) suivie d’un efflux d’uranium
160
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
dans le surnageant. Ce phénomène n'est en revanche pas observable pour la souche ViU22 qui
fait partie des souches sensibles à l'uranium dans ces conditions d'exposition.
Les observations en MET après 24 heures d’exposition montrent que l’uranium est détecté
exclusivement à l’intérieur des cellules quelle que soit la souche considérée (Figure 12).
161
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
Ce résultat est en contradiction avec ceux obtenus par Nedelkova et al (2007) sur d’autres
souches de Microbacterium, où une précipitation d’uranium à la surface des cellules a été
observée (Figure 13)
Figure 13 : Observations en MET. Les coupes représentent (1a) la souche S15-M2, (2a) S15-
M4, (3a) S15-M5 exposée à U(VI) à pH 4,5. Le métal est accumulé à la surface cellulaire
(Nedelkova et al., 2007).
Cependant, les conditions opératoires sont différentes, les souches ont été incubées sur une
durée plus longue (48 heures) et surtout la concentration d’uranium été 50 fois plus élevées
(119 mg/L). De plus, la survie des cellules suite à l’exposition n’a pas été prise en compte
dans cette étude et au regard de nos résultats, on peut penser que cette survie conditionne les
mécanismes d’interaction bactéries-uranium. Les résultats sont donc difficilement
comparables et il se peut que le mécanisme d’interaction avec l’uranium dépende des souches
bactériennes testées, mais aussi de la concentration d’uranium utilisée.
162
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
4. Conclusion et perspectives
1. Introduction
La quantité de 137Cs libérée dans l’environnement lors de l’accident de Tchernobyl est estimée
à 85 PBq (Gaspar et Navas 2013). Comme nous avons pu le voir dans les chapitres
137
précédents, l'activité en Cs dans la tranchée T22 est élevée jusqu’à des valeurs maximales
de 750 Bq/g. Au niveau de celle-ci, le 137Cs provient d'une part de l'enfouissement des dépôts
de surface suite à l'explosion et à l'incendie qui a suivi, mais aussi, de la dissolution
163
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
progressive des particules de combustibles présentes dans la tranchée. Les eaux d'infiltration
contribuent à la dissolution des particules, et les sols de la tranchée de Tchernobyl sont
137
soumis en permanence à la présence du radionucléide. Le Cs constitue l'un des
radionucléides les plus problématiques, d'une part du fait de sa biodisponibilité, de la toxicité
des rayonnements gamma émis, mais aussi de par son temps de demi-vie (30,17 ans)
(Unterweger 2002).
Au cours de l’étude, il a paru important d’étudier les interactions entre les bactéries et le Cs au
même titre que pour l’uranium. Cette partie n’a pas pu être développée autant que celle
concernant l’uranium. En revanche, la sélection d’une souche modèle pour l’étude de ces
interactions a été réalisée, à l’instar de la démarche effectuée pour les interactions bactéries-
uranium.
Tomioka et al. (1992) ont utilisé l’autoradiographie pour identifier des souches capables
d’accumuler du Cs. C’est sur la base de cette expérience que nous avons réalisé les
expériences de sélection d’une souche accumulatrice de Cs, en utilisant du Cs marqué en
137
Cs.
2. Matériel et méthodes
Trente-six isolats ont été testés pour leur capacité à accumuler le Cs. Tout d’abord, les
bactéries ont été cultivées en milieu liquide TSB (0,1X) durant 24 heures à 32°C (120 rpm).
Par la suite, 20 µL de culture ont été déposés sur milieu gélosé composé de TSB (0,1X) et de
137
1 mM CsCl marqué en Cs (100 000 Bq). Après incubation 24 h à 32°C, les colonies
obtenues ont ensuite été transférées sur une membrane de nitrocellulose qui a servi de support
à l’analyse par le Phosphorimager. Seule la couche supérieure des colonies bactériennes a été
137
transférée afin d'éviter une contamination par le Cs du milieu gélosé. Cette étape n’ayant
pas permis de récupérer la totalité des colonies, les colonies restantes ont été transférées sur
une deuxième membrane. La radioactivité a ensuite été mesurée sur chacune des membranes à
l'aide du système Phosphorimager®Si (Molecular Dynamics). Le principe semblable à celui
de l’autoradiographie consiste en l'impression de plaques radiosensibles phosphorescentes
qui, une fois suffisamment exposées, sont scannées grâce au Phosphorimager. Pour chacune
137
des colonies, une intensité de phosphorescence relative à la quantité de Cs accumulé par la
colonie a ainsi été obtenue. L’intensité au niveau de chacune des colonies a été analysée par le
logiciel Image Quant (Molecular Dynamics) afin de quantifier les capacités d’accumulation
des différentes souches bactériennes.
164
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
Pour chaque souche, les intensités mesurées sur chacune des membranes ont été additionnées
afin d’estimer la quantité de 137Cs accumulé. Les mesures sont exprimées en unités arbitraires
(u.a.).
3. Résultats et discussion
Sur les 36 souches testées, 3 n’ont pas poussé (numérotées 7, 11, 26) ni en absence ni en
présence de Cs. Pour les autres, la concentration 1 mM ne s’est pas révélée toxique et le
résultat montre que les souches bactériennes testées ne présentent pas toutes les mêmes
capacités d’accumulation. (Figure 14, B et C).
A B C
137
Figure 14 : Détection de souches accumulatrices de Cs par autoradiographie. Souches
137
cultivées sur TSB (0,1X) en présence de CsCl (1 mM) et de Cs (106 Bq). A : colonies
formés par les différentes souches testées avant transfert sur membrane de nitrocellulose. B et
C : images obtenues des deux membranes par l’analyse au phosphorimager.
De manière arbitraire, les espèces ont été séparées en trois catégories en fonction de leurs
capacités d’accumulation du 137Cs (tableau 2). Parmi les souches qui accumulent fortement le
137
Cs (intensité >150 000 u. a.), on note la présence de souches affiliées aux genres Bacillus,
Lysinibacillus, Burkholderia et Staphylococcus. On peut également noter la présence d’un
isolat de Microbacterium, la souche ViU2a ajouté ici comme référence et provenant non pas
de Tchernobyl mais d’un échantillon de sol uranifère de Limoges. A l’inverse, parmi les
137
souches qui accumulent le moins le Cs (intensité < 50 000 u.a.), on note la présence de
Burkholderia, de Rhodococcus, de Roseomonas, mais aussi de Paenibacillus. Au sein du
165
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
genre Paenibacillus, on constate donc des différences dans les capacités d’accumulation avec
des valeurs d’intensité allant de 119 045 à 35 952 u. a. Ce résultat rejoint celui obtenu pour la
survie en présence d’uranium qui montrait également des différences au sein d’un même
genre bactérien.
Tableau 2 : Analyse de l’intensité relative des différents spots obtenus par autoradiographie.
Sur les 36 souches ont été testées. Les intensités obtenues à l’aide du logiciel ImageQuant
sont exprimées en unité arbitraire (u. a.).
137
Identification sur la boîte Dénomination Affiliation taxonomique Voisin le plus proche à 97% Accumulation Cs (u. a.)
166
Chapitre 6 : Expériences complémentaires
4. Conclusion et perspectives
137
L’analyse de colonies cultivées sur milieu gélosé en présence de Cs par autoradiographie
s’est révélée être une technique pertinente pour l’identification de souches accumulatrices de
Cs. L’avantage de ce système par rapport à l’autoradiographie classique est qu’il est plus
résolutif et plus sensible. L'analyse des capacités d'accumulation des isolats de Tchernobyl
montre que certains accumulent le Cs de manière efficace. De manière intéressante, parmi les
souches qui accumulent fortement le Cs, on note la présence d’un isolat de Microbacterium
(souche ViU2a isolée de sols uranifères). Cette étude réalisée au début de la thèse n’a pas
permis d’intégrer faute de temps la souche Microbacterium sp. A9. Cependant, le résultat
obtenu avec l’isolat de Limoges Microbacterium sp. ViU2a montre que certaines espèces
appartenant au genre Microbacterium pourraient présenter des capacités d’accumulation de
Cs efficace.
En perspective à cette étude, il serait intéressant d’étudier de manière plus fine les interactions
de ces bactéries avec le Cs, en se basant sur les protocoles mis au point pour l’uranium. Pour
cela, l’exposition des bactéries avec le Cs pourrait être réalisée en culture liquide, afin de
quantifier plus précisément les capacités d’accumulation et de déterminer sa localisation
subcellulaire. La toxicité du Cs sur ces souches environnementales pourrait également être
mesurée. Enfin, l’étude au niveau moléculaire des mécanismes d’internalisation ou de
biosorption pourrait être réalisée.
167
Conclusions et perspectives
CONCLUSION
A ce jour, les études réalisées sur les sites contaminés par des éléments radioactifs se sont
presque exclusivement focalisées sur ceux contaminés ou riches en uranium. Ces études ont
révélé que divers microorganismes sont capables de s’y développer. Dans le cas d’accidents
nucléaires, la contamination ne se limite pas à l’uranium et d’autres radionucléides
caractérisés par leur radiotoxicité peuvent affecter les communautés bactériennes. Cependant,
très peu de données sont disponibles sur l’impact à long terme de ces radionucléides sur les
communautés bactériennes. Pourtant, il est admis que celles-ci jouent un rôle majeur dans les
cycles biogéochimiques et par conséquent dans le fonctionnement du sol. Une diminution de
l’abondance ou de la diversité bactérienne dans ces environnements extrêmes pourrait avoir
des conséquences écologiques majeures. Par ailleurs, les bactéries, en interagissant avec les
radionucléides, peuvent influencer leur migration dans le sol. La compréhension de ces
processus nécessite par conséquent des étapes préalables de caractérisation de la diversité
bactérienne.
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, les tranchées d’enfouissement de déchets
contaminés par les radionucléides rejetés lors de l’accident sont des environnements extrêmes,
qui se caractérisent par une contamination radioactive élevée, mais aussi par l’hétérogénéité
de cette contamination, liée à la présence de particules de combustibles et de déchets
contaminés.
La majeure partie de ce travail de doctorat a consisté à étudier la diversité microbienne
présente au niveau de la tranchée T22 et l’impact d’une exposition à long terme entre les
bactéries et les radionucléides. L’étude a aussi permis d’évaluer les interactions engagées
entre des souches bactériennes issues de la tranchée et les radionucléides caractéristiques de
celle-ci, à savoir l’uranium et le 137Cs.
Ainsi, la première partie de ce travail s’est concentrée sur la description des communautés
bactériennes présentes dans des échantillons de sols collectés au niveau de la tranchée
comparées à celles observées dans les échantillons contrôles collectés hors de la tranchée. La
caractérisation physico-chimique des échantillons de sols a permis de montrer la forte
contamination des échantillons de la tranchée T22 par rapport aux échantillons collectés
autour de celle-ci, validant ainsi l’approche comparative menée dans la suite de l’étude. Pour
169
Conclusions et perspectives
La seconde partie de la thèse s’est orientée vers l’étude des interactions bactéries-
137
radionucléides à travers l’étude du Cs et de l’uranium. Les résultats obtenus en exposant à
l’uranium certaines souches issues de la collection de bactéries cultivables ont permis de
170
Conclusions et perspectives
déceler des différences dans les capacités de résistance de ces souches à l’uranium. Parmi ces
souches certaines sont affiliées à un même genre bactérien mais ne présentent pas toutes la
même capacité de résistance face à l’élément (ex : Paenibacillus, Microbacterium). En termes
d’écologie, cela montre qu’il est difficile de prédire le phénotype d’un groupe bactérien en
ayant seulement l’affiliation taxonomique.
Au cours de ce travail, le choix d’étudier de manière plus fine les mécanismes d’interactions
avec l’uranium par une souche de Microbacterium résistante a permis de mettre en évidence
plusieurs mécanismes actifs permettant de limiter l’entrée d’uranium dans la cellule ou de
limiter la toxicité de l’uranium internalisé. Parmi ces mécanismes, l’étude a permis pour la
première fois de révéler la présence d’un mécanisme actif d’efflux d’uranium. Ce mécanisme
d’efflux a pu ensuite être observé chez d’autres souches de Microbacterium, notamment chez
celles qui résistent le mieux à l’uranium. Ce mécanisme reste à caractériser.
Les isolats issus de la tranchée T22 ont aussi la capacité d’accumuler du Cs et pourraient donc
137
jouer un rôle important dans le devenir du Cs présent dans le sol. Les expériences ont
révélé une fois de plus des capacités d’accumulation disparates au sein des genres bactériens.
Il semble que les capacités des bactéries à se développer et à accumuler le Cs soient là encore
espèce-dépendantes.
Ces résultats nous ont apporté un nombre considérable d’informations sur la tranchée T22 de
Tchernobyl et sur les communautés microbiennes qui la composent. Cependant, les travaux
réalisés au cours de cette thèse ne représentent qu’une première étape dans la compréhension
complète de cet écosystème. En effet, de nombreuses questions restent en suspens et
nécessiteraient d’être approfondies par des études ultérieures.
PERSPECTIVES
171
Conclusions et perspectives
D’autre part, il serait nécessaire d’établir un lien entre la composition et la fonction des
communautés microbiennes identifiées. En effet, les méthodes utilisées dans cette thèse ont
permis de caractériser les communautés microbiennes d’un point de vue phylogénétique, mais
apportent peu de renseignements sur le rôle de ces microorganismes dans l’écosystème.
L’analyse des bactéries cultivables permet de dégager quelques pistes afin de répondre à ces
questions. Il serait particulièrement intéressant d’identifier les gènes impliqués dans les
mécanismes de détoxication de l’uranium mis en évidence au cours de ce travail. Pour cela, le
séquençage du génome des souches de Microbacterium a été réalisé et l’annotation est en
cours. Une fois identifiés, des expériences visant à étudier ces gènes sur les échantillons de la
tranchée T22 pourraient être envisagées. On pourrait s’intéresser à l’expression de ces gènes
dans les sols, en présence et en absence de radionucléides, par RT-PCR quantitative. De
manière plus fine, on peut également envisager de colocaliser les bactéries qui possèdent ces
gènes avec les radionucléides présents sur les particules de sol par FISH et analyse chimique
(MET-EDX). Ceci souligne l’importance du maintien des méthodes traditionnelles de culture
et d’isolement pour la compréhension du rôle fonctionnel des microorganismes dans
l’environnement.
Par ailleurs, le transfert des radionucléides au niveau de la tranchée T22 est une thématique
d’intérêt qui, dans un contexte de compréhension de la mobilité des radionucléides dans le
sol, nécessite l’identification des composants qui influencent cette mobilité. Il serait donc
pertinent par la suite d’évaluer l’implication et les capacités des bactéries à immobiliser ou
mobiliser les radionucléides dans un système sol. Pour ce faire, différentes possibilités sont
envisageables. Une approche possible pour étudier la contribution bactérienne dans la
mobilité des radionucléides serait la réalisation de colonne de sol. Ainsi, la mobilité comparée
des radionucléides dans une colonne de sol sans bactéries et en présence d’un inoculum
bactérien pourrait permettre de mieux appréhender la part d’implication des bactéries dans ce
phénomène.
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Articles en préparation :
Conférences:
Virginie Chapon, Claire Sergeant, Laurie Piette, Marie-Hélène Vesvres, Frédéric Coppin,
Claire Le Marrec, Laureline Février, Nicolas Theodorakopoulos, Sviatoslav Levchuk,
Richard Christen, Arnaud Martin-Garin, Catherine Berthomieu: Bacterial community
analysis of contaminated soils from Chernobyl. International Conference: “Twenty-five
years after Chornobyl accident: safety for the future”; 20-22 April 2011, Kiev (Ukraine)
Claire Sergeant, Nicolas Theodorakopoulos, Laurie Piette, Marie-Hélène Vesvres, Claire Le
Marrec, Richard Christen, Frédéric Coppin, Laureline Février, Arnaud Martin-Garin,
189
Catherine Berthomieu, Virginie Chapon: Uranium interactions with Bacterial
Communities from Contaminated Soils in Chernobyl. Goldschmidt Conference, 14-19
august 2011, Prague (Czech Republic)
Claire Sergeant, Nicolas Theodorakopoulos, Laurie Piette, Marie-Hélène Vesvres, Claire Le
Marrec, Richard Christen, Frédéric Coppin, Laureline Février, Arnaud Martin-Garin,
Catherine Berthomieu, Virginie Chapon: Uranium interactions with Bacterial
Communities from Contaminated Soils in Chernobyl. International Conference:
Microorganisms facing their environment, 27-28 octobre 2011, Paris
Nicolas Theodorakopoulos, Richard Christen, Laurie Piette, Laureline Février, Frédéric
Coppin, Arnaud Martin-Garin, Claire Le Marrec, Claire Sergeant, Catherine
Berthomieu, Virginie Chapon: Analysis of bacterial diversity in a Chernobyl
contaminated soil by pyrosequencing. SETAC 2012, 20-24 May 2012, Berlin
(Allemagne)
Nicolas Theodorakopoulos
Analysis of bacterial diversity in a Chernobyl contaminated soil by pyrosequencing. 20th
meeting of the doctoral school in biological and health sciences, Faculty of medicine la
Timone, 1 June 2012, Marseille (France)
Nicolas Theodorakopoulos, Richard Christen, Laurie Piette, Laureline Février, Frédéric
Coppin, Arnaud Martin-Garin, Claire Le Marrec, Claire Sergeant, Catherine
Berthomieu, Virginie Chapon: Pyrosequencing analysis of bacterial diversity in
Chernobyl contaminated trenches. Goldschmidt Conference, 25-29 June 2012, Montreal
(Quebec)
Claire Sergeant, Nicolas Theodorakopoulos, Richard Christen, Marie-Hélène Vesvres, Laurie
Piette, Michael S. Pravikoff, Laureline Février, Frédéric Coppin, Arnaud Martin-Garin,
Claire Le Marrec, Catherine Berthomieu, Virginie Chapon: Analyse de la diversité
bactérienne de tranchées contaminées de Tchernobyl par méthodes culturales et
pyrosequençage. XIIIes Journées Nationales de Radiochimie et de Chimie Nucléaire, 4-
5 octobre 2012, Nantes
Nicolas Theodorakopoulos
Apport des techniques spectroscopiques et microscopiques pour caractériser les
interactions bactéries -uranium
Séminaire de toxicologie nucléaire environnementale et humaine, 17 septembre 2013,
MNHN, Paris
190
RESUME DE THESE
Les accidents nucléaires des centrales de Tchernobyl et de Fukushima rendent primordial la compréhension des
transferts de la contamination radioactive dans l'environnement et de ses conséquences écologiques. Bien que
certaines études aient été réalisées sur les organismes supérieurs, trop peu ont étudié les communautés
bactériennes telluriques, qui jouent pourtant un rôle essentiel dans la mobilité des contaminants dans les sols en
diminuant ou en améliorant leur transfert vers d'autres compartiments (eau, végétaux, animaux). Cependant, les
radionucléides (RNs) peuvent avoir des effets toxiques sur les bactéries, entrainant une inhibition de leur rôle
dans ce transfert. Les objectifs de cette étude étaient (1) d'évaluer l'impact d’une contamination radioactive sur
les communautés bactériennes d’un sol de la zone d’exclusion de Tchernobyl (sol de la tranchée T22) et (2)
d’étudier les interactions bactérie-uranium pour une souche résistante, isolée à partir de ce sol. Les différentes
techniques utilisées pour caractériser la diversité bactérienne (culture de bactéries, DGGE, pyroséquençage) ont
toutes témoigné de la richesse et de l’abondance des communautés bactériennes malgré la contamination. Un
impact sur la structure des communautés, difficilement visualisable avec la DGGE et l’approche culturale, a
néanmoins été mis en évidence par l’utilisation du pyroséquençage, suggérant la présence d’espèces plus
adaptées aux conditions du sol contaminé. Cet environnement particulièrement irradiant pouvant constituer un
habitat de choix pour les bactéries radiorésistantes, un outil moléculaire spécifique à la recherche de bactéries
affiliées au phylum des Deinococcus-Thermus (ex : l’espèce Deinococcus radiodurans survit après une
irradiation de plusieurs kGy) a été mis au point. Il n’a pas permis de révéler la présence de bactéries affiliées à ce
phylum dans le sol contaminé. Parallèlement à l’étude de la diversité bactérienne, une cinquantaine de souches
de bactéries cultivables a été isolée à partir de ce site et a servi de support à la sélection d’une souche capable de
survivre à de fortes concentrations d’U(VI) (Microbacterium). La caractérisation des interactions entre cet isolat
bactérien et l’U(VI) a mis en évidence un mécanisme de détoxication actif qui met en jeu un efflux de l’U(VI)
entré dans la cellule et une précipitation intracellulaire d’U(VI) sous la forme d’autunite.
ABSTRACT
The nuclear power plants accidents of Chernobyl and Fukushima demonstrate the importance of the
understanding of the transfer of the radioactive contamination in the environment and its ecological
consequences. Although certain studies have been realized on superior organisms of the food chain, studies on
telluric bacterial communities are scarce. The latter play nevertheless an essential role in the mobility of
contaminants in soils by decreasing or improving their transfer towards other compartments (water, vegetables
and animals). Moreover radionuclides (RNs) can have toxic effects on bacteria, leading to an inhibition of their
participation in such transfer. The objectives of this study were (1) to estimate the impact of the radioactive
contamination on bacterial communities belonging to a soil of the Chernobyl exclusion zone (trench T22) and
(2) to study the uranium-bacteria interactions of a resistant strain, isolated from this soil. The various techniques
used to characterize the bacterial diversity (culture of bacteria, DGGE, 454 pyrosequencing) all testified of the
multiplicity and the abundance of the bacterial communities in spite of the contamination. An impact on the
community structure was difficult to assess by DGGE or cultural approach, but was nevertheless highlighted by
the use of pyrosequencing, suggesting the presence of species more adapted to the contaminated soil conditions.
A specific molecular tool dedicated to the search of bacteria affiliated to the known radiation resistant
Deinococcus-Thermus phylum (for example the Deinococcus radiodurans specie survives after an irradiation of
several kGy) was developed. However it did not reveal the presence of bacteria affiliated to such a phylum in the
studied soil. In parallel to the study of the bacterial biodiversity, about fifty culturable bacteria were isolated
from this site and were used as a support to select a species (Microbacterium) capable to survive strong U(VI)
concentrations. The characterization of the interactions between the selected bacteria isolate (Microbacterium)
and U(VI) highlighted an active mechanism of detoxification which involves an efflux of the U(VI) entering the
cell and an intracellular precipitation of U(VI) in form of autunite.