Le Dossier Des OVNIS PDF
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LES DOSSIERS
DES O.V.N.I.
To my wife
To my mother-in-law
SOMMAIRE
J. M. PHILIPPE,
Musique qui pense.
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A vcrtissement
cites. En sorte qu'autrui, en ramassant les morceaux écrits,
les éclats intellectuels, de cette prise de conscience totale, a
beau jeu, en les traitant séparément, de les réduire à des élé-
ments conventionnels et connus, de les « expliquer », envers
et contre toutes les protestations du témoin, qui sait que ce
qu'il a vu, de ses yeux vu, n'est pas ce que des non-t~moins,
spéculant dogmatiquement sur la lettre de son témoxgnage,
voudraient qu'il ait vu. »
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Les dossiers des 0 VNis
La commission américaine d'enquête Project Blue Book
créée par l'armée de l'air des États-Unis, soumit à un Grand
Jui?' une liste ~e 1 593 rappor~s sélectionnés, allant de juin 1947
à decembre 1.9~2 1 • Quels étaient les auteurs de ces rapports,
leurs professwns, leurs qualités? Le capitaine J. Edward
Ruppelt, qui fut directeur de cette commission, nous l'indique
dans son ouvrage Report on UFO:
- Pilotes et membres d'équipages : 17,1 %; savants,
ingénieurs, techniciens : 5,7 %; opérateurs de tours de
contrôle: 1,0 %; opérateurs de radars: 12,5 <X0 ; observateurs
divers, militaires et civils: 63,7 %.
On, rema.rq~Ie immé?iatement qu'il s'agit là de personnes
~ntramé.es .a l o~servatwn de par leur métier, ou aptes à faire
l appréciatiOn d tm phénomène de par leur profession.
« Schliefs Du Müller? »
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Avertissement
M. Chapuis s'est alors livré à différents calculs et a fait
publier un communiqué par l'observatoire. Il en ressort que
le corps signalé évoluait à 300 km d'altitude et que son dia-
mètre pouvait être estimé à 150 à 200 m. Ch. Garreau en
conclut qu'il s'agissait d'un vaisseau-base, évoluant à la
limite du terminateur terrestre, et recherchant une zone de
largage pour ses soucoupes de reconnaissance.
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Les dossiers des 0 VN1s
des réactions des hommes, et des groupes humains officiels,
face à ce « phénomène >>; il signale, entre autres, la promul-
gation de l'Air Force Regulation AFR 200-2 qui indique
comment réduire les cas inexpliq~és, et celle de l'ordonnance
JANAP-146, qui punit de dix ans de prison et de 10000 dollars
d'amende tout pilote militaire révélant au public l'observa-
tion d'un « incident n sans autorisation de ses supérieurs. Les
règlements internes des compagnies commerciales aériennes
tiennent compte de JANAP-146. Le même état de fait règne
dans les autres pays, avec la variante suivante pour certaines
nations où les organismes militaires ou de renseignement
sont plus discrets : a) les témoignages sont soigneusement
enregistrés; b) ou bien aucune suite n'est donnée, ou bien
un communiqué est publié, qui « explique >> l'incident par
un phénomène naturel ou technologique terrestre ; c) si les
témoins s'en contentent on en reste là ; s'ils s'élèvent contre
« l'explication '' on les ridiculise puis on fait le silence.
FORMES ET RAPPORTS
pr HERMANN ÜBERTH,
Père des fusées
et de l'astronautique.
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Les dossiers des OVNis
Ami lecteur, ce genre d'incident peut vous arriver à n'im-
porte quel moment de la nuit, à l'occasion d'une sortie par
exemple. Si vous n'êtes pas spécialiste des phénomènes atmo-
sphériques, << on >> pourra toujours vous raconter qu'il s'agit
selon les saisons, d'éclair de chaleur, de foudre en boule d~
plasma, de météorite, de ballon-sonde éclairé, de réfle~ion
de phares, d'inversion de température, etc., et vous le croirez.
Ce~ phénomèn~s lumineux, indéfinissables, quand ils se pro-
dUisent trop lom ou trop haut, sont statistiquement les plus
nombreux. Pourquoi'? Parce que l'évolution matérielle de
notre civilisa;i?n a fait q~e nous n'en sommes plus à l'âge
« du nez en lair et des mams dans les poches >> : de jour, les
gens regardent où ils mettent les pieds au lieu de scruter le
ciel de leur planète ; de nuit, ils sont plus enclins à admirer
les étoiles - quand le firmament n'est pas pollué - et ce
sont les promeneurs nocturnes ou les travailleurs de nuit
qui sont face à face à l'insolite, plus souvent qu'on ne le pense.
Généralement il s'agit de contours flous et luminescents en
déplacement plus ou moins rapide, avec ou sans chanaement
de direction, et ce sont ces visions qui font l'objet d~s plus
nombreux rapports d'observation. Quand ces manifesta-
tions persistent suffisamment, les témoins peuvent en prendre
des photographies : on est alors en présence de « preuves par
l'image >> ; celles-ci se comptent actuellement par milliers.
Les« lumières de Lubbock » (30 août 1951) et celles de Salem
(16 juillet 1952) sont parmi les plus connues 1,
Ces manifestations lumineuses, dans le silence et la soli-
tude nocturnes, sont suffisamment impressionnantes pour
inciter leurs témoins à en parler et à en écrire, malgré le
ridicule que le grand public, conditionné par les milieux
scientifiques et officiels, attache à ce genre de « vision >>. Mais
peut-on considérer le rapport de M. Madet comme une «preuve
testimoniale »?
Pour les scientistes, l'employé des services municipaux de
Montluçon a peut-être le tort de ne pas appartenir à leur
milieu? Qu'à cela ne tienne : dans le même genre de vision,
voici un témoignage apte à les satisfaire, et qu'ils pourront
considérer comme preuve testimoniale de l'existence des
objets volants non identifiés.
LE CAS DE TRIPOLI.
"Ce cas, bien qu'il se soit produit en Tripolitaine et n'intéresse
donc pas directement le sol italien, a été toutefois inséré dans
le rapport publié par la Section ufologique florentine puisque
les données relatives à l'atterrissage furent communiquées
directement par l'observateur à un journaliste de l' ANSA de
Tripoli qui, après avoir effectué une intéressante enquête sur
place, communiqua la nouvelle à Rome en détail, dont il fut
rendu compte dans la presse italienne du 30 octobre 1954.
'' L'atterrissage se serait produit le 25 octobre 1954 sur le
domaine d'une entreprise agricole italienne de Tripoli.
" Le colon, M. Carmelo Pa potto, faisait sa tournée d'inspection
habituelle chez les gardiens de la ferme, aux premières heures
du matin, quand, en s'approchant d'une zone récemment
labourée, il vit descendre silencieusement du ciel vers le sol
" quelque chose semblable à un flocon de neige •. L'objet attei·-
rit à quelques dizaines de mètres de lui. Il avait" la forme d'une
automobile aérodynamique '' avec une queue semblable à un
gouvernail. Le fuselage était long de 6 rn et large de 3 m. La
partie inférieure de l'engin semblait constituée d'un métal
d'une couleur semblable à celle de l'aluminium. La partie
supérieure, faite d'un matériau transparent, était divisée en
sections. Sur le " nez » se voyaient deux phares latéraux et, au
centre, une petite échelle extérieure. L'objet semblait reposer
sur 6 roues, 4 antérieures, par paires, et 2 postérieures. M. Pa-
potto s'était approché; il lui sembla entrevoir aussi, sous
le fuselage, 2 tubes en forme de cornes et, sur celui-ci, il dis-
tingua " à la proue et à la poupe •, 2 tiges semblables à des
antennes de radio. De la partie postérieure sortaient des tubes
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Les dossiers des OVNis
~yl~ndri~ues •. semblables à des canons de mitrailleuse. L'objet
etait « Illummé comme en plein jour » par une lumière très
blanche qui irradiait avec un halo d'environ 4 m. A l'intérieur
6 « ho~mes » étaient entièrement vêtus de jaunâtre et avaient
leurs VIsages couverts.
." L'un d'eux avait un visage humain, car il avait dû. le décou-
':'ri~ po~r souiller ~an~ un t~be. La curios~té poussa M. Papotto
a s appiOcher ~e 1 obJet m~Is, ayant pose le pied sur la petite
écl~elle pour vmr de plus pres, une violente décharge électrique,
q~I passa dans sa main a~ contact du métal de la petite échelle
me~e, 1~ repou~.sa ~n arnère. Un des pilotes, gesticulant dans
sa directiOn, « l mvita à rester tranquille ». Un autre démonta
une roue puis la remit en place, poussant un bouton qui fit
descendre sur elle une sorte de carter. A l'intérieur, on entre-
voy~it de~ sièges,. des consoles de commande, une espèce d'ap-
pareil radiO mampulé par un " homme » coiffé d'un bonnet
muni de fils él~ctriques. L'équipage était si affairé autour des
mécani~mes i?te:nes de l'appareil que M. Papotto put tracer
un dessm de 1 obJet sur un paquet de cigarettes.
« L'appareil, après une vingtaine de minutes d'arrêt sans
faire ~ucun br~it, se souleva de terre selon la verticale j~squ'à
u~e cmquantame de mètres puis, à une vitesse vertigineuse
disparut vers l'est.
. • L'enquête du journaliste de l' ANSA sur le lieu de l'atter-
nss~ge révéla d'autres détails intéressants, à savoir ,, des em-
premtes de roues, garnies de caoutchouc, d'une largeur de 10 cm
avec bande de roulement à section quadrangulaire ». Chaque
p~ra~lélogram~e mesurait 3 cm. Les empreintes dans le terrain
faisatent effectivement penser à 4 roues antérieures, couplées
2 à 2 comme chez les remorques des camions routiers avec
une distance axiale entre les 2 paires d'environ 10 cm : ainsi
qu'à 2 roues arrière ayant une distance axiale d'environ 5o
cm
et di~posées ob~iquement, mais centrales par rapport à l'axe
anté~Ieur. L~ distance entre les 2 axes était de 3,30 m. Sur le
terram, spécialement sur les parties en relief, se trouvaient des
traces de couleur bleuâtre, ducs peut-être à une substance
protectrice. L'analyse de cette substance fut confiée à un
chimiste, mais on n'en connaît pas le résultat.
:' M. Pap.otto n'avait jamais rien lu sur les journaux au
fiUJet de " disques volants », parce que la presse ne lui arrivait
qu'ave~ difficulté, ce qui expliquerait son approche de l'étrange
appare11· sans aucune précaution. »
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Formes et rapports
Vous trouverez le texte original de cet article, en langue
italienne, dans Clypeus, n° 32, vol. VIII-1, p. 19 et 20, Rap-
porta VFO /taZiano, et nous remercions ici vivement M. Gianni
V. Settimo, directeur de cette publication, de nous avoir
autorisé bien confraternellement à le reproduire. L'événement
a donné lieu à une enquête journalistique parue dans le
Giornale del Mattino du samedi 30 octobre 1954, recueillie
par M. Solas Boncompagni pour le compte de la Sezione
Ufologica Florentina en vue du Rapporta UFO Italiano.
Les OVNis revêtent les formes les plus diverses, les plus
inattendues.
Un travail d'origine allemande, repris par l'hebdomadaire
de Milan Domenica del Corriere (1970) sous forme de tableau,
fait déjà état de 140 formes ou apparences différentes. Il
semble bien, d'après ce travail, que les OVNis ne soient pas
soumis aux lois de notre aérodynamique, peut-être de par leur
mode de propulsion, peut-être de par leur système de protec-
tion éventuel. Voici quelques témoignages sur ces formes et
apparences diverses, très résumés pour ne pas alourdir le
texte :
-
STOK;SPORT (Cheshire) Grande-Bretagne, 14 mars 1967:
« 22heures. a 22 h 30 approx. Deux témoins. Objet sombre, de
forme cubi_q~e, portant trois feux rouges. Vitesse estim ée ù
100 mph. ElevatiOn 45°. Bruit de réacteur ,
(D'après MUFORG Bulletin, juin 1967: p. 2).
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Formes et rapports
- SAINT-GEORGE (Utah) U.S.A, 11 mai 1967 : « Mi-
chael Campeadore, âgé de vingt-cinq ans, employé d'hôpitœ,
se dirigeait en V5iture vers Salt Lake City, quand il entendit
un bruit ressemblant à celui d'un camion, mais il ne vit rien.
Alors une lumière jaune devint visible à sa gauche et, pensant
que c'était un avion qui allait s'écraser, il sortit de sa voiture;
il vit la lueur s'arrêter à 30 rn de lui et à 30 rn d'altitude. Cela
avait la forme d'un bol retourné avec un dôme sur le dessus
et semblait métallique. Le témoin prit peur et vida son Beretta
calibre 25 en direction de l'engin. Il entendit les balles toucher
le métal, l'objet décolla à toute vitesse. Quand il raconta son
histoire dans une station-service proche, le pompiste lui répon-
dit qu'environ une vingtaine de témoignages avaient été enregis-
trés récemment dans la région de Saint-George. »
(Cas no 842 de Un siècle d'atterrissages, Jacques Vallée,
publié par Lumières dans la nuit. Contact Lecteurs, no5, p. 5.)
31
Les dossiers des 0 VN I s
américaine d'Astronautique, l'idée smvante reçut de façon
très nette l'agrément général : Rien que dans notre galaxie
il est possible qu'une civilisation apparaisse chaque année. >>
(Ciel Insolite, n o 3, p. 7'; b) Rien que sur notre propre planète,
la « civilisation libérale l> américaine a choisi la forme tronco-
nique pour ses capsules spatiales (Gemini, Apollo), alors que
la << civilisation socialiste n russe a choisi la forme sphériqu e
(Vostok). Tant il est vrai que, comme le dit si bien A. E. Vogt,
« Il est certain qu'un vaisseau spatial est toujours le prolon-
gement de la civilisation qui l'a construit. •
Donc, la structure e.1:terne des OVNis est très variée et ne
semble pas être soumise aux lois de l'aérodynamique terrestre.
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2
Les dossiers des OVNis
un lieu désert voisin du quartier Torretta; là nous distinguâmes
une lueur qui rompait les ténèbres. Nous avançâmes encore et
nous aperçO.mes l'objet qui émettait cette lumière. C'était un
disque de métal, long peut-être de 6 à 7 rn, haut de 2,50 m.
Sur sa partie supérieure il y avait une espèce de petite coupole,
mais sans soudure ni hublot. De la partie inférieure pointaient
4 bras à section télescopique, qui se terminaient en mâchoires
posées sur l'herbe. Aucun bruit ; mais peu après nous eûmes
l'impression d'être pénétrés par une vibration qui devenait
de plus en plus sensible. Mon ami et ,moi nous r~tro~vâlll:es
en un état de confusion mentale; je rn aperçus que Je titubais.
Quand nous nous fûmes repris, nous remarquâmes q~e les
appendices télescopiques rentraient dans le corp~ du~ disqu~,
et que celui-ci s'abaissait lentement sur le terram. Enfin, Il ,
s'éleva et disparut. Signé : Antonio Brambilla, Via Renzo c
Lucia 11, Milano, Italie. •
(Domenica del Corriere, LXIX, no 33, 8 août 1967, p. 16 et 17.)
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Formes et rapports
MONT-DE-MARSAN (Landes) France, 17 octobre 1952 :
" Pour ceux qui douteraient encore de la réalité du phénomène
constaté à Oloron, signalons celui qui se produisit le même
jour, vers 17 h 30, à Mont-de-Marsan (distant de 150 km
à vol d'oiseau d' Oloron). Les deux faits ont certainement un
lien commun.
« Les techniciens affectés au radar installé à la base aérienne
d'entraînement pour avions à réaction étaient occupés à leur
appareil détecteur.
« Le radar était devenu soudain comme fou, déclara l'un
des techniciens. Il était impossible d'effectuer le moindre relevé.
Jamais nous n'avions observé de tels faits.
« Un observateur sortit pour se rendre compte de l'origine
du phénomène et aperçut alors un " nuage grisâtre" tournoyant
sur lui-même à 2 000 rn d'altitude environ. Ce " nuage >> se
déplaçait d'est en ouest très rapidement. L'observateur alerta
aussitôt ses collègues qui purent, comme lui, suivre la « chose >>
des yeux. La masse mystérieuse conserva une altitude cons-
tante et ne tarda pas à se perdre à l'horizon sans laisser aucune
traînée visible. De l'avis unanime des techniciens, " l'objet >>
n'était pas lumineux. A cette altitude il ressemblait à un
flocon de fumée.
« Revenus auprès de leur appareil, les techniciens le trou-
vèrent encore " fou >>. Le radar mit une dizaine de minutes
avant de se calmer sans qu'il fût besoin d'intervenir dans son
fonctionnement.
" Toutes ces manifestations tangibles et contrôlées par une
" machine >> - le radar - dépourvue de la moindre imagina-
tion, prouvent sans conteste que nous nous trouvons en pré-
sence d'engins matériels volants d'une certaine envergure,
et non de paisibles et lentes araignées migratrices. Au surplus,
des araignées n'auraient pas perturbé la marche du radar. »
(Jimmy Guieu, op. cil. I, p. 85 et 86.)
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Les dossiers des OVNis
- SANTA CLARA DEL MAR (Argentine), 11 juillet 1967:
« Le soir de ce jour, deux automobilistes virent, près de Mar
del Plata, un cigare volant posé à terre. L'appareil, qui se
trouvait à environ 400 rn de la route, ressemblait à un wagon de
chemin de fer pour voyageurs. Après avoir décollé il prit rapi-
dement de l'altitude et disparut. Les deux témoins déclarèrent
qu'une vive lumière passait par ses hublots rectangulaires. »
(Ouest-France, 13 juillet 1967, Jacques Vallée, Un siècle
d'atterrissages, cas no 854, repris par Lumières dans la Nuit,
no 110, p. 5.)
REMARQUE. - Le détail des hublots lumineux est à
rapprocher de celui remarqué par le docteur Clyde Tombaugh ;
c'est là une homogénéité de structure très souvent rencontrée.
- LA CHAPELLE-TAILLEFER (Creuse) France, 19 mars
1967 : « Les membres d'une famille, les Thomasson, et
d'autres témoins, virent à 2 heures (approx.) une sorte
d'objet en forme de cigare, très lumineux, qui atterrit. »
(MUFORG Bulletin, avril 1967, p. 2, d'après Pilénomèncs
Spatiaux, mars 1967.)
- SOUTHBRIDGE (Massachusetts) U.S.A., 13 septembre
1967 : « Dans la soirée de ce jour, un certain nombre de per-
sonnes observèrent un objet en forme de cigare, ayant une
rangée de lumières sur le côté, qui plana sur place, accéléra,
se déplaça et parut d'abord s'approcher de l'aéroport comme
pour y atterrir. Les témoins comprenaient un pilote qui venait
de se poser. ,
(F.S.I.C. Bulletin, octobre 1!)67, p. 3.)
La forme <<en cigare >>est donc bien déterminée par les témoi-
gnages. Nous verrons plus loin les rapports qui existent
éventuellement entre cylindres et lentilles, entre << vaisseaux-
bases» et« soucoupes d'exploration». Pour le moment, tirons
une constatation de ce que nous venons d'apprendre :
J6
Formes et 1·apports
mes nous intéressent, certains
m ême nous accaparent. Le danger
de poursuite? Lorsqu'un de nos na-
vires hésite à s'approcher d'une
côte entourée de récifs, il met un
canot à la mer.»
C. H.F.
·-·'
Les dossiers des OVNis
journal Libération du 25 août 1954. Notons que cette dépo-
sition a été enregistrée au commissariat de police de Vernon
(Eure) et corroborée par trois autres : celle d'un ingénieur
des laboratoires de l'armée passant sur la R. N. 181, et celle
de deux agents qui faisaient une ronde. Dans la nuit du 22 au
23 août 1954, vers 1 heure, M. Miserey remisait sa voiture.
En sortant de son garage, il eut l'impression qu'il y avait
quelque chose d'anormal dans l'atmosphère :
39
Les dossiers des OVNis
cc mouchards » enregistreurs ... mais nous verrons cela plus
loin.
Ce qui tendrait à prouver que, dans le cosmos, si les moda-
lités d'application diffèrent de par la diversité des moyens
engagés, du moins les principes sont les mêmes et procèdent
donc d'une même logique. Nous tirerons de cet ensemble
d'évidences :
Les OVN Js de forme cylindrique, généralement appelés
cccigares volants » ou cc vaisseaux-bases », souvent environnés
par une vapeur de condensation naturelle (ou créée artificielle-
men() généralement appelée cc nuée », el les 0 V N 1s de forme
lenticulaire, généralement appelés cc scoui-crafts »ou «soucoupes
d'exploration >>constituent, quand ils sont associés, w1 complexe
bien défini dont le but évident est l'exploration poussée jusqu'au
contact de la planète Terre.
Dossier II
PRUDENCES ET CURIOSITÉS
Laurence DURUEJ.L.
SATELLITES
41
Les dossiers des 0 VN1s
« mission » de ce disque, renflé en son centre, de 100 rn de
diamètre environ, autour duquel trois boules brillantes gra-
vitaient lentement, à une distance de son centre de deux
diamètres environ. Immobile dans le ciel, son déplacement
apparent était dû à la rotation de la Terre. Qu'observait-il?
Et pour le compte de quelle NASA extra-terrestre?
D'autres observations ont été faites, de groupes d'OVNis se
déplaçant en nombres variables, selon des dispositions difTé-
rentes. Voici une série de témoignages, volontairement choisis
parce qu'ils proviennent tous d'Argentine, qu'ils concernent
tous la même date, la nuit du 24 au 25 juin 1967 (vous en
trouverez les détails dans Phénomènes spatiaux - G.E.P.A,
no 13, p. 31) :
...
·-·
,
2
••••••
•• 3
••••
« A ~on avis, le plus gros objet quand il était au plus près
s~mbla1t trè~ grand. ~es objets semblaient secomporter comme
s ils observaient la cote et nous ont laissés avec un sentiment
de frayeur. Aucun de ces objets n'émettait de bruit, de lumière
ou de fumée. »
ScnoPENHAUEJl,
MOUCHARDS
46
Prudences et curiosités
« 851) 20 juin 1967, 12 heures, SUOMUSSALMI (Finlande).:
Le fermier Arvi Juntunen entendit un bourdonnement et VIt
à une distance de 6 rn un objet circulaire brillant, de couleur
grise, à 50 cm du sol. Il avait un sommet en forme de dôme,
avec un aileron, et mesurait 75 cm de diamètre. Alors que le
fermier était sur le point de saisir l'objet, celui-ci s'éleva avec
une explosion, décrivit un cercle et s'envola au loin (F.S.R.,
68, 3).))
48
Prudences et curiosités
René Fouéré (1971), à propos d'une observation faite par
l'artiste peintre bolivienne Norah Beltran (cf. Phénomènes
Spatiaux, no 28, p. 21 à 24), nous livre le commentaire suivant:
" Il y a aussi, accompagnant le récit principal; l'histoire de
ces sphères lumineuses vertes se manifestant dans la chambre
de Norah et l'impression ressentie par le témoin que ces sphères
étaient des "yeux » qui l'observaient! Norah a-t-elle rêvé tout
éveillée? Ce n'est pas certain, car ces sphères nous rappellent
celle qui escorta M. Enrique Castellet, le 8.7.65, pendant plus
d'une demi-heure, alors qu'il roulait à bord de sa '' MG » sur
la route Andorre-Barcelone, entre Pons et Igualada (Phéno-
mènes Spatiaux, n° 13, P. 30 et 31). Nous écrivions à propos
de cette boule catalane : " S'agissait-il d 'une machine télégui-
dée? Si oui, à partir de quel poste de télécommande, par qui
et à quelles fins ?
" Était-ce un minuscule engin de reconnaissance, une sorte
d'engin-espion émis par une soucoupe volante et contrôlé par
des êtres d'un autre monde?
" (... ) Contenait-elle une micro-caméra de .télévision et des
micro-capteurs lui servant de système sensonel?
" Nous pourrions reposer toutes ces questions s'agissant des
sphères lumineuses vertes observé~s ~ar N?rah. E!. u~e ~ut~e
question encore, que nous avions Jadis omise : <~ s.II s agissait
d'un micro-engin d'observation, comment restait-Il suspendu
en l'air et quelles forces étaient à l'origine de ses déplace-
ments? " Nous pourrions enfin nous demander, dans l'hypo-
thèse où les sphères n'auraient été que des appareils téléguidés
et inanimés, comment le témoin pouvait avoir le sentiment
d'être observé par elles comme par un œil vivant et intelligent?
Notons que, pour leur fonctionnement et leur télégui~a.ge, ces
appareils supposés pouvaient émett.~e des. on~~s de hats,on. et
peut-être aussi projeter une " lumiCre " mvistble sur l obJet
de leur observation. D'où procède d'ailleurs notre sentiment
d'être observés, même lorsque l'observateur n'est pas dans le
champ de notre vision ? »
49
Les dossiers des OVNis
science-fiction... ou de l'anticipation. Alors, raisonnons : si le
témoignage d'une artiste peintre bolivienne peut être soumis
à contestation, celui d'un homme de vingt-six ans, c'est-à-dire
en pleine possession de ses qualités physiques et mentales,
habitué à observer et à évaluer instantanément de par son
métier de pilote militaire, aux réflexes rapides, à la maîtrise
de soi élevée à un niveau supérieur puisque instructeur, peut-il
avoir plus de valeur?
Le 1er octobre 1948, le lieutenant George Gorman (qui
répond à toutes les caractéristiques énoncées ci-dessus) rega-
gnait la base de Fargo (Dakota Nord) U.S.A., à bord de son
F-51 Mustang. Jimmy Guieu (op. cil. 1, p. 24 et 25) retrace en
détail l'aventure qui lui arriva : un véritable combat-pour-
suite simulé, au-dessus du stade de Fargo où se déroulait un
match en nocturne, avec un « mouchard >>. Autres témoins :
L. D. Jensen, responsable du trafic aérien et ses deux aides et,
plus tard, le pilote d'un avion de tourisme et son passager.
Extrayons de ce témoignage les passages suivants :
51
Les dossiers des OVNis
SUBMERSIBLES
Nous avons donc extrait à votre intention les cas 863, 867,
872 du recueil Un siècle d'atterrissages de Jacques Vallée, parus
dans Lumières dans la Nuit, no 110, p. 6 et 7, et qui se sont
tous produits près des côtes du Venezuela :
52
Prudences et curiosités
de l'eau. Il était gris et semblait métallique. Il plana quelques
secondes à 1 rn d'altitude puis s'éleva lentement vers l'Est et
disparut (NICAP, mars 1968).
- 867) 8 aoüt 1967, soir, SALINA (Venezuela) : Le pas-
teur évangélique Estanislao Lugo Çontreras était au bord de
la mer, quand il vit un objet en forme de disque, d'une couleur
orangée très brillante et émettant un bourdonnement, s'élever
de la mer, s'immobiliser quelques secondes et ensuite monter
obliquement (Lorenzen, III, 55).
- 872) 25 aoüt 1967, 17 heures, CATIA LA MAR (Vene-
zuela) : Ruben Norato vit sortir de la mer trois disques de
grande dimension après qu'il eut observé un « mouvement pré-
cipité » de l'eau (NICAP, mars 1968).
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Les dossiers des OVNis
Poussons encore notre enquête pour recueillir toujours plus
de détails. Dans Phénomènes Spatiaux, nos 15 et 16, un article
de M. Oscar A. Galindez et un commentaire de l\1. René Fouéré
concernant le rapport fait par le capitaine Julian Ardanza,
commandant du cargo argentin Naviero, précisent que le
cc submersible » a été observé à une distance de 15 m au mini-
mum, qu'il n'avait ni kiosque, ni périscope, ni garde-fou, ni
superstructure, ni gouvernail, ni partie saillante d'aucune
sorte; que de sa masse émanait une luminescence blanc
azuré (la mer étant vert clair tout autour) le revêtant comme
d'une gaine lumineuse, et qu'il s'enfonça sous les eaux en ne
laissant aucun sillage (c'est nous qui soulignons).
Il y a aussi le témoignage d'Aurelio Negrin Armas, navi-
gateur de commerce, pilote breveté de marine, paru dans
La Flandre Libérale du 11 janvier 1968 et repris par Phéno-
m ènes Spatiaux, no 16 :
54
Prudences et curiosités
Ce témoignage provient d'un homme sérieux, sachant
observer et évaluer les distances, sachant aussi ce qu'il faut
faire en cas de sinistre en mer, et ayant fait aussitôt rapport
à une autorité portuaire officielle. Bien d'autres témoignages
existent, où l'on retrouve les caractéristiques mises en italique
dans les deux textes précédents. Comment expliquer le phé-
nomène?
HYPOTHÈSE. - C'est le << postulat Plantier >> qui va
nous permettre de donner une explication valable aux dépla-
cements sous-marins des OVNis. Le défaut de sillage, le
manque d'éclaboussure, de remous, de vapeur, ne sont pos-
sibles que si la coque de l'engin se trouve au centre d'un
champ magnétique qui repousse les molécules liquides, de
la même façon que les molécules d'air dans le même postulat
Plantier. L'absence de vapeur dénote le manque d'échaufie-
ment de la coque, mais ce n'est pas évident; elle implique
surtout le défaut de contact avec l'eau. Le commandant du
Naviero et ses marins, comme de nombreux autres, ont pu
suivre, loin sous la mer, les évolutions de certains OVNis
sous-marins, grâce à la forte luminescence qui se dégageait
d'eux; cette plus forte luminosité pourrait s'expliquer par
une plus forte dépense d'énergie, destinée à créer une plus
forte poussée du champ magnétique protecteur-propulseur,
équilibrant la densité de l'eau plus forte que celle de l'air. La
vive fulgurance, très brève, observée par M. Aurelio Negrin
Armas, correspondrait donc bien à une augmentation d'inten-
sité du champ, au moment de la prise de contact avec l'élé-
ment liquide. Étant donné les faits reconnus, il semblerait
que cette explication par le postulat Plantier soit, tout à
la fois, la moins déraisonnable et la plus scientifique 1 •
COMMENTAIRES. - Frank Edwards (1966) signale
encore ce qu'il appelle une coïncidence (op. cil. l, p. 201) :
« Comme avec les années, on signalait de plus en plus de
spectacles de ce genre, on vit se développer un étonnant corol-
laire : l'homme commença à expérimenter pour la première
fois un engin sous-marin en forme de disque. On a pu lire, dans
le numéro d'avril 1960 du National Geographie Magazine, un
intéressant article sur ce sous-marin d'un type radicalement
55
Les dossiers des OVNis
différent. Son inventeur était le célèbre spécialiste du monde
sous-marin, Jacques Cousteau. Il l'avait baptisé la « soucoupe
plongeante )).
« Cette forme, qui paraît faite pour la navigation dans l'at-
mosphère, semble l'être également pour la navigation sous-
marine. Depuis des années, on a aperçu des engins d'une forme
semblable dans les deux éléments. L'homme les essaie mainte-
nant lui-même.
« Pure coïncidence, sans aucun doute. »
" De tous ~es cas que j'ai cités, il ressort avec certitude que,
pourr
une
t , raison
. quelconque, les OVNis ploncrent o
d ans nos
me.s .e n en em?rgent plus, au moins pas en un bref laps de
ter;:ps ..n po~m·a1t se fat re qu'Ivan T. S:1ndcrson ait raison, et
qu tl extstc bten quelques sortes de civilisations sous-marinesl .
'
,.. 1. . 1van T. _SANDEIIS0:-1, invisibles n esidenls, The \Vorld Publishin'
.. o. U.S.A., 19t0. g
57
Les dossiers des 0 VN I s
la seule autre explication possible semble être que tous ces
OVNis sont en panne et tombent, que pour une raison quel-
conque ils coulent plutôt qu'ils ne flottent, et que l'on n'obtient
donc jamais la preuve physique de leur existence. Un détail
enfin, qui n'a rien de commun avec les observations d'OVNis
(en tout cas, pas directement) mais qui - peut-être - ten-
drait à soutenir la thèse d'Ivan T. Sanderson. Il concerne le
mystère de ces " trous bleus "• sur le fond marin, dont a fait
état le Daily Express du 20 septembre 1970 :
« - L'explorateur sous-marin français, commandant Jacques
Yves Cousteau, est rentré au port cette fin de semaine
pour rapporter un nouveau mystère de la mer. A sa base de
Monaco, il a parlé d'énigmatiques chapelets de trous bleus,
que ses assistants scientifiques et lui-même ont remarqué sur
le fond marin au cours de leur voyage d'étude dans les Caraïbes,
à bord du navire de recherche Calypso.
« Ces trous bleus ont tout d'abord été observés, dit-il, alors
que la Calypso approchait du Honduras Britannique. Vus de
la surface, ils ressemblaient aux jetons du «jeu de puce », posés
dans les profondeurs. Il y avait des douzaines de trous d'envi-
ron 300 yards de diamètre (274,32 rn), certains disposés en
lignes ayant jusqu'à vingt-cinq miles de long (46,325 km). Mais
ce qui surprit le plus les scientifiques, ce fut la circularité
presque parfaite de ces trous.
« Un examen plus rapproché montre que ces trous n'avaient
que quelques pieds de profondeur - juste assez pour que ces
cavités présentent un bleu plus foncé par rapport à leur envi-
ronnement. Le mystère réside dans la formation de ces cavités.
Le commandant Cousteau émet la théorie selon laquelle elles
auraient été creusées dans les rochers par de violentes pluies,
au cours des temps préhistoriques, quand cette partie du fond
océanique se trouvait peut-être bien au-dessus de la surface
actuelle. »
58
Prudences et curiosités
l'eau et sous l'eau. Ce sont des véhicules amphibies. Il est vrai-
semblable que leur moyen de protection-propulsion soit consti-
tué par un champ magnétique manipulé, puisque c'est le seul
agent - théorique encore aujourd'hui - qui permettrait
d'expliquer leurs déplacements dans le vide, dans l'atmosphère,
sur l'eau et sous l'eau.
Dossier III
LUMIÈRES ET OBSCURITÉS
Louis-Claude de SAINT-MARTIN.
61
Les dossiers des OVNis
Moscou (U.R.S.S.) et parue dans Ogoniok no 11 de mars 1958,
« d'un engin arrivant en ligne droite à très grande vitesse,
s'arrêtant brusquement, descendant un peu en oscillant, et repar-
tant dans une autre direction avec une accélération fulgu-
rante ». Il existe nombre d'autres cas.
Le Vancouver Sun (Canada) du 1er mai 1952 nous donne
un cas de changement de couleur parmi bien d'autres :
62
Lumières et obscurités
lice d'Exeter. Il était hors d'haleine de sa course, « vert de
peur et tremblait tellement qu'il n'arrivait pas à parler "·
" Lorsque Muscarello fut calmé, il put raconter à l'officier
de police Tolan et à l'agent Bertrand qu'alors qu'il retournait
chez lui par la route 150, la zone qui s'étendait devant lui fut
brusquement illuminée d'une éclatante lueur rouge ... puis un
étrange vaisseau aérien s'éleva au-dessus d'un bouquet d'arbres.
Comme l'engin se rapprochait, Muscarello vit 4 ou 5 faisceaux
lumineux d'un rouge aveuglant sortant alternativement de
sa base, suivant une ligne continue d'avant en arrière. Les
lumières clignotaient suivant une séquence croissante et dé-
croissante : 1-2-3-4-5-4-3-2-1.
« Pris de panique, Muscarello se précipita derrière une mu-
rette de pierre, que l'engin survola lentement et silencieuse-
ment, à moins de 30 rn de haut, avant d'aller planer juste
au-dessus de la maison d'un voisin, Clyde Russell. Cela permit
à Muscarello d'observer que l'engin était plus long que la mai-
son et devait mesurer une trentaine de mètre de long. »
63
Les dossiers des OVNis
de modifications de la silhouette lummescente des OVNis.
En voici deux exemples vraiment caractéristiques :
( ) ~ 2me phase
~9
~ 3me phase
65
3
Les dossiers des OVNis
une formation d'OVNis, photographiée à Lubbock (Texas)
U.S.A., le 30 août 1951 ; ce cas a été étudié par les professeurs
Ducker, Oberg et Robinson, du Collège de Technologie du
Texas; ces savants reconnurent que : 1) ces objets étaient si
brillants qu'ils devaient irradier une énergie qui leur était
propre ; 2) comme ils étaient absolument silencieux, ils ne
pouvaient se trouver à une altitude de 1 700 rn (comme cer-
tains le prétendaient) mais plutôt dix fois plus haut, ce qui
leur conférait une vitesse non pas de 2 800 km jh, mais de
28 000 kmjh, ou encore de 7,777 kmjsl
On y trouve aussi le cas d'Arrey (Nouveau-Mexique) U.S.A.,
du 24 avril 1949 à 10h20 (I-I.L.), soutenu par un groupe de
techniciens de l'Office of Naval Research dirigé par l'ingénieur
J. Gordon Vaeth : Charles B. Moore, spécialiste des rayons
cosmiques, suivait au théodolite un ballon-sonde ; il vit,
plus haut que la sonde atmosphérique, un corps elliptique
blanc brillant et le suivit avec son appareil pendant environ
une minute; brusquement, l'objet monta verticalement à
une vitesse fantastique et disparut dans le ciel. Les mesures
données par le théodolite fournirent : longueur de l'engin,
environ 35 rn ; vitesse de déplacement maxima, 7 miles à la
seconde (ou 11 200 rn environ), soit 40 000 km/h ou encore
11,111 kmjsl
COMMENTAIRES. - Jimmy Guieu (1954) commente
ainsi ces cas (op. cit. 1, p. 91, 92) :
« D'autres experts admirent : qu'aucun effet optique ou
atmosphérique ne pouvait avoir causé ce phénomène ; qu'au-
cun objet naturel volant à 7 milesfs ne pouvait tourner brus-
quement pour s'élever aussitôt à une telle vitesse; qu'aucune
source silencieuse d'énergie propulsive - avec ou sans émis-
sion ou tratnée de vapeur - ne pouvait animer une machine
connue de ce genre; qu'aucun être humain n'aurait pu résis-
ter à la terrifiante accélération durant la montée verticale.
66
Lumières et obscurités
libertés avec l'attraction terrestre et que l'industrie humaine
a rejoint la vitesse de libération, soit environ 40 000 km/h,
on a bien le droit de rire des anciens rieurs. »
69
Les dossiers des OVNis
maintenant si nous le voulions. Le docteur von Braun avait
étudié un projet d'après lequel on pourrait envoyer un équi-
page vers Mars et le faire revenir ; l'intéressant était que ce
projet semblait tout à fait raisonnable. Comme l'a souligné
le docteur S.F. Singer, de l'Université du Maryland, cette pro-
position violait les lois physiques connues. Mais, pour un
scientifique indépendant, le projet ne faisait que violer le
budget national. Et le docteur von Braun avait pensé à ré-
pondre à cette objection de cette façon : quand il n'est plus
nécessaire d'entretenir tant de forces armées, les fonds dis-
ponibles doivent être consacrés aux recherches de ce genre. »
Que peut-on éventuellement déduire de ces faits reconnus?
En gros, et vulgairement exprimé, ceci :
a) La réduction du budget de la N.A.S.A. pourrait inciter
les firmes, constructrices de « grosse ferraille » non réutilisable,
à se reconvertir.
b) Le désengagement militaire permettrait une augmen-
tation du budget de la recherche, fondamentale et appliquée.
c) Depuis 1966 (ou encore 1957) le temps a passé, et la
recherche sur la propulsion par champ magnétique ou par
anti-gravité a dû se développer et donner certains résultats.
d) De ce fait, la « grosse ferraille '' n'étant plus indispen-
sable, peut-être verrons-nous bientôt- le temps d'y habituer
le bon peuple - des vaisseaux cosmiques partir de la Terre
vers les étoiles, et propulsés par champs de forces'?
e) Mais - devons-nous ajouter - encore faudrait-il que le
conditionnement mental des Terriens ait été modifié au point
que, tout naturellement, on n'utilisât plus l'expression
,, conquête de l'espace », mais plutôt celle d' '' exploration du
cosmos n.
A la fin de ce long chapitre, que peut-on donc constater?
Les OVNIs sont susceptibles de modifier leur aspect; les
phénomènes lumineux qui leur sont propres peuvent changer de
teinte et de couleur; leur vitesse peut passer brusquement de
zéro à (vraisemblablement) celle de la Lumière; les grandes
distances ne semblent pas constituer un obstacle à leur déplace-
ment; leur progression dans l'atmosphère terrestre est générale-
ment silencieuse; les manœuvres '' les plus folles n leur sont
possibles, en dépit des lois de l'aérodynamique; seule (quant
à présent) la propulsion supposée par manipulation d'un champ
magnétique ou gravifique pourrait offrir de telles possibilités.
70
Lumières et obscurités
71
Les dossiers des OVNis
sable, de poussière et de feuilles quand il démarra brusque-
ment, « que l'on pouvait voir les marques de ses semelles sur
le tapis de sol de son camion. "
(D'après The UFO Investigator, mai 1969, p. 4, extrait.)
73
Les dossiers des 0 VN I s
prospecteur, vit deux objets rougeoyants volant à grande vi-
tesse. L'un d'eux souilla la végétation quand il se posa, en-
touré d'incandescence. Steve l'observa pendant 30 mn avant
qu'une porte s'ouvre, démasquant une lumière intérieure vio-
lette. Il nota aussi un son aigu et une odeur ressemblant à
celle d'un circuit électrique grillé. S'approchant, le témoin
entendit des voix. Quand il toucha l'engin, son gant de caout-
chouc brû.la. Il fut souillé par l'air chaud quand l'objet se mit
à tourner. Le témoin eut des vertiges, soufirit de brû.lures
mineures à la figure, de brûlures au second et troisième degré
sur la poitrine, eut des vomissements fréquents pendant quatre
jours, et perdit plus de 10 kg. Diamètre de l'engin : 11 rn;
hauteur 3 rn, avec superstructure de 1 m. »
(D'après Jacques Vallée, Un siècle d'atterrissages, selon Lo-
renzen, III, 60 et Rapport Condon p. 316.)
REMARQUE. - Ici, les bruits et odeurs sont différents,
comme dans d'autres témoignages ; ou bien les témoins ont
entendu le même bruit mais le décrivent diversement, ou
bien les bruits sont effectivement différents. Peut-on en déduire
que les appareils de propulsion qui les produisent sont de
modèles divers? Rien ne l'autorise, puisque les bruits faits
par des moteurs de voitures de même marque, de mêmes
modèle et cylindrée, peuvent être dissemblables. Ce témoi-
gnage est aussi un rappel de l'effet aérodynamique que l'on
constate en certains cas : arbres et témoin « soufllés » par un
déplacement d'air généralement chaud. Outre les effets
physiologiques, ce rapport insiste sur les effets thermiques,
qui peuvent revêtir une forme extrême, comme dans les cas
suivants :
- GRIFFIS A.F.B. (New York) U.S.A., t•rjuillet 1954: «Le
pilote et l'opérateur-radar d'un F 94 « Starfire », qui s'appro-
chait d'un disque brillant repéré par le radar de la base, ont
été obligés de sauter en parachute : brusquement, dans leur
cabine, la chaleur était devenue intenable sans que les contrôles
d'incendie aient indiqué quoi que ce soit d'anormal. »
(Frank Edwards, op. cit. I, p. 51, 53.)
- PORTO ALEGRE-SAO PAULO (Brésil), 3-4 novembre
1957 : « Témoins principaux : capitaine Jean V. de Beyssac,
pilote d'un C 46 Cargo des Varig Airlines et son copilote. Vers
1 heure, un disque luminescent rouge suivit l'avion puis passa
très rapidement à côté de lui. Très forte chaleur ; odeur de
briHé; radio. radiogoniométrie, magnéto du moteur droit grillées.
74
Lumières et obscurités
Retour à Porto Alegre sur un seul moteur et rédaction d'un
procès-verbal signé des pilote et copilote. Un second incident
semblable leur arriva peu après. »
(D'après Frank Edwards, op. cil. I, p. 53, 54.)
REMARQUE. - Ces deux derniers cas rappellent l'effet
thermique de certains OVNis. L'odeur de brûlé provient
certainement de l'appareillage radio grillé; mais il y a là
introduction de l'effet E.M., ou électromagnétique, dont
nous aurons à nous occuper plus loin, effet qui, en certains
cas, arrête les voitures par défaut d'allumage et éteint les
phares. Avant de tirer les constats généraux de ces quelques
cas pris à titre d'exemples, peut-on émettre des hypothèses?
Les auteurs sont assez brefs sur ces sujets.
HYPOTHÈSES. - 1) Jimmy Guieu (op. cit. I, p. 169,
170):
« Le silence de ces disques dans notre atmosphère, malgré
leurs vitesses variant de 2 000 à 40 000 km/h, est peut-être
aussi une conséquence de ce dispositif protecteur? Les ondes
sonores étant des vibrations, il n'est pas non plus impossible
d'imaginer qu'un appareil, ou rayonnement dissociateur uti-
lisé par les soucoupes, détruise ces vibrations avant qu'elles
n'aient pu se propager ou rayonner autour du disque en dé-
placement. »
2) Frank Edwards (op. cil. I, p. 57, 58) envisage la « dis-
crétion » des OVNis d'un point de vue qui semble fantaisiste
au premier abord, mais qui, en réalité, est corroboré par de
très nombreux témoignages : relisez à ce sujet le rapport
concernant « Le cas de Tripoli », au dossier I, et notamment
l'attitude d'un des occupants de cet OVNI, qui fait signe au
témoin de s'éloigner :
« ••• Dans un grand nombre d'incidents où les gens étaient
tombés sur des OVNis à terre, ces derniers avaient filé à
toute vitesse comme pour éviter tout contact, et même toute
proximité, avec des humains. On a signalé si souvent le fait
qu'on est tenté de penser que les équipages de ces engins savent
qu'ils sont dangereux pour l'homme et cherchent à éviter de
lui imposer inutilement des inconvénients. »
Albert EINSTEIN.
UNE HYPOTHÈSE
SUR LE FONCTIONNEMENT
DES « SOUCOUPES VOLANTES »
UN ENGIN IDÉAL
Figure 1
82
Une hypothèse
L'engin se propulserait par glissement à basse vitesse dans
le sens de la résultante vectorielle, comme le montre la figure
.~-?- ~ ~~
no 2. On aurait R = mG + mH, avec mH = mihi. Aux très
grandes vitesses, mG étant faible par rapport à mH,on aurait
un déplacement axial.
Le principal avantage du système serait évidemment que
du fait_ d? l'omniprésence de l'énergie cosmique, le problèm~
du rav1tmllement ne se poserait plus. Quant à la vitesse elle
tendrait, dans le vide presque absolu des espaces i~ter-
Figure 2
Composition des forces dans Je dépla-
cement plat subsonique, et en vol
immobile
Le silence
D'après tous les témoins, les apparitions des soucoupes vo-
lantes ont lieu dans un silence absolu. Or, tout objet qui se
déplace dans l'air subit des frottements aérodynamiques et
laisse derrière lui une zone dépressionnaire plus ou moins
turbulente. Aux très grandes vitesses, le frottement devrait
produire un miaulement strident et la zone dépressionnaire,
envahie brutalement par l'air à un rythme discontinu, serait
83
Les dossiers des OVNis
sans doute le siège de claquements et même de coups de ton-
nerre analogues à ceux que l'on entend quand un avion fran-
chit le << mur du son ».
----·------------~ ~----------
Figures 3 et 4
84
Une hypothèse
La résistance thermique
La chaleur énorme engendrée par le frottement de l'air aux
très hautes vitesses considérées devrait volatiliser n'importe
lequel des 92 corps purs connus dans notre galaxie aussi bien
que leurs alliages. Il n'en est rien, et les soucoupes volantes
traversent à toute allure les couches moyennes de l'atmo-
sphère sans paraître en être le moins du monde incommodées.
~--=-/~~---=------ -------------
\~
Figure 5
Figure S bis
86
Une hypothèse
L'habitabilité
Il semble difficile, au premier abord, de supposer les soucoupes
habitées, car, même en admettant, comme nous venons de
le voir, que la chaleur de frottement aérodynamique puisse
être ramenée à des normes humaines, du fait du mode de
propulsion et en limitant au besoin la durée des bonds à très
grande vitesse, il reste que les prodigieuses accélérations
dont ces engins sont coutumiers détruiraient tout organisme
humain.
Cependant, les manœuvres raisonnées des engins, leur sta-
tionnement prolongé au-dessus de certains points qui semblent
les intéresser spécialement rendent la télécommande très
improbable. Si donc l'engin est habité, comment expliquer
que le pilote ne soit pas écrasé au fond du siège par sa propre
inertie, lors d'accélérations dépassant plusieurs dizaines (pour
ne pas dire centaines) de g?
Cette fois encore, le principe de la propulsion par champ de
forces résout le problème. Lors d'une forte accélération dans
un appareil classique, l'écrasement est dù à l'inertie des molé-
------------------- Figure 6
cules qui pèsent d'une façon très accrue sur le siège, origine
de cette force d'accélération. Dans la soucoupe, au contraire,
la force ne vient pas du siège : elle est propre à chaque molé-
cule. L'inertie est combattue sur le plan atomique et, a for-
tiori, moléculaire.
L'accélération linéaire qui en résulte est donc la même pour
chaque molécule, et toutes les molécules progressent en même
87
Les dossiers des OVNis
temps, à la même vitesse, dans la direction du champ, sans
qu'il y ait possibilité d'un tassement quelconque. L'équilibre
structural et biologique demeure intact et le pilote peut subir
les pires accélérations sans gêne. Seule, l'ionisation atomique
provoquée par les très grandes accélérations met une limite
à ces possibilités, mais cette limite n'est pas de cel~es qu'on
peut envisager, même dans un déplacement mterstel-
laire.
L'appareil et le pilote subissent donc une intensité égale
du champ. Toutefois, l'engin, étant freiné par l'atmosphère,
est entraîné à une vitesse plus faible que celle vers laquelle
tend le pilote. Ce dernier risque donc d'être plaqué contre
la paroi avant. Mais le problème est facile à résoudre par un
affaiblissement dosé du champ de l'habitacle. Il suffira de
régler cet affaiblissement suivant le déplacement d'une masse-
lotte montée près du siège. .
Quant aux virages à angle droit, ils s'expliquent très bien
par un basculement de l'engin pour compenser la force cen-
trifuge par l'action dosée du champ (fig. 9).
Changement d'aspect
Une des caractéristiques les plus déroutantes des soucoupes
réside dans les modifications de leur apparence au gré d'une
fantaisie inexplicable. Il n'existe pas, du moins à l'heure
actuelle, d'engin connu se transformant en boule de feu
colorée.
On pourrait, et ce fut une de mes premières hypothèses,
penser à une genèse thermique de la boule. Mais elle est beau-
coup plus vraisemblablement due au fluide << corpusculo-
ondulatoire » qui rend l'air luminescent. On sait que l'on
observe ce phénomène à la sortie de certains cyclotrons rela-
tivement peu puissants. La variation des couleurs pourrait
être le fait de la variation d'intensité ou plutôt le fait d'un
champ magnétique utilisé dans la fonction propulsive et qui
produirait cet effet Zeeman inattendu. On sait que le physi-
cien américain Noël W. Scott a créé expérimentalement des
boules orange en atmosphère raréfiée par la seule action d'un
anneau de cuivre à haute tension. Il pense ainsi démontrer
le caractère électrostatique naturel des apparitions. Ne
88
Une hypothèse
confirme-t-il pas plutôt, involontairement, un aspect élec-
trique ou électromagnétique de ces engins?
Enfin, comme il sera dit plus loin, le champ de forces, en
provoquant un vide partiel en montée ou descente oblique,
peut amener la condensation de la vapeur d'eau de l'air
favorisée par l'ionisation éventuelle due au fluide, et donner
naissance à une boule floconneuse blanche et tourbillonnante,
dont on trouve en effet le signalement dans de nombreux
témoignages.
En résumé, le changement d'aspect peut avoir des causes
thermiques, ondulatoires, météorologiques, ou encore, et
c'est mon avis, deux des trois à la fois.
Assiette de l'engin
Le déplacement ne se fait pas d'une façon constamment iden-
tique. Aux basses vitesses, l'axe de l'engin est sensiblement
perpendiculaire au sens de déplacement. Il s'en rapproche
de plus en plus à mesure que la vitesse augmente. L'appareil
n'a certainement pas de gouvernes aérodynamiques puisqu'il
n'existe pas de vent relatif stable sur lequel elles puissent
agir. Il doit donc y avoir stabilisation gyroscopique. Le chan-
gement d'assiette est obtenu par excentration de la résultante
-+
mH à la demande du pilote. On a donc, d'une part une partie
tournante probablement périphérique, d'autre part un organe
modérateur de champ excentrable.
89
Les dossiers des OVNis
Or, de nombreux témoins ont mentionné cette inclinaison
variant avec la vitesse ainsi que le basculement avant le
démarrage fulgurant.
Quant aux cigares, si l'on suppose qu'ils sont constitués
d'une carlingue avec deux soucoupes en bout, on voit immé-
diatement (fig. 5 bis) qu'ils doivent être inclinés sur l'horizon
à basse vitesse, cette inclinaison étant à peu près celle des
axes d'éventuelles soucoupes convoyeuses.
Figure i
Evolutions étranges
Accidents et pannes
L'engin peut difficilement être accidenté. Le pilote, par simple
inversion du champ, provoque le plus parfait des freinages.
Au besoin, un simple montage type radar peut déclencher ce
freinage à l'approche d'un obstacle. Quant aux personnes,
elles ne risquent guère de livrer les débris - et le secret -
des soucoupes. En effet, en cas de panne du champ de forces,
à grande vitesse en particulier, la couche limite hyper-épaisse
disparaîtrait d'un seul coup, et l'engin heurterait l'air immo-
bile avec une prodigieuse énergie cinétique qui amènerait sa
désintégration et sa volatilisation thermique en une fraction
de seconde, dans un bruit de tonnerre.
91
Les dossiers des OVNis
C'est peut-être l'explication des observations faites par
deux pilotes d' Aéro-Club du Maroc dépassés, en septembre
1952, par un cigare qui disparut devant eux dans une gerbe
d'étincelles, ou de l'explosion mystérieuse qui ébranla, un
mois plus tard, la région de Glancove, près de New York.
Figure 8
Alignement des lignes de forces dans le cas d'un vol de groupe.
Création d'ascendances
Il est possible qu'on puisse, dans certains cas, imputer la
traînée rougeoyante qui suit les boules de feu à grande vitesse
à l'échauffement de l'air. Mais, en admettant même que cet
échauffement soit trop faible pour donner naissance à des
fréquences lumineuses, il entraînera certainement des ascen-
dances imprévues et de grande ampleur en haute atmosphère.
Or, des pilotes d'avions à réaction ont déclaré avoir rencontré
des couches nuageuses de plus de 3 000 rn d'épaisseur à plus
de 10 000 rn d'altitude. Aucun réchauffement normal de l'air
ne pourrait expliquer de telles formations ; par contre, les
sillages brûlants laissés par un groupe d'engins à très grande
vitesse suffiraient à provoquer de telles ascendances.
92
Une hypothèse
Formation de cumulus
Figure 9
Genèse du virage à angle droit: de 1 à Il, le pilote bascule bmla-
lement son engin pour contrer l'accélération centrifuge par
l'action dosée du champ. Une flamme verte apparaît qui n'es/
qu'un sous-produit du procédé de capture que la tratnée
rougeoyante cache en vol rectiligne.
L'inertie de la colonne d'air brûlant qui suit l'engin peul provo-
quer des « flammes " à l'extérieur du virage malgré l'action
du champ.
94
Une hypothèse
O"ation possibles, ne permettent pas
0 .
de déterminer le montage
des éléments ass urant la propulswn.
N'ayant pas la possibilité de chercher dans cette voie, je me
suis contenté, comme je l'ai dit plus haut, de jouer au physi-
cien détective, basant mes hypothèses sur les observations
qui m'apparaissaient les plus sûres. Je les donne donc pour
ce qu'elles valent, en m'excusant auprès des lecteurs de ne
pas les entraîner sur les chemins parfois tortueux que j'ai dû
emprunter. Je n'exposerai d'ailleurs que les moins choquantes.
Les atomes de l'engin doivent présenter une caractéristique
qui leur permette de subir d'une façon homogène la force
appliquée par l'énergie cosmique, comme la « bicoloration >>
du tourniquet photométrique lui permet de subir celle de la
lumière.
Cette caractéristique pourrait être due simplement à l'ac-
tion du champ magnétique solénoïdal d'un énorme tore
'
N• 4 : ZAINESVILLE (Ohio) USA. 1966 (1 ).
• f ' ;
N• 7 :
BARRA DA TIJUCA
(Rio) Brésil.
1952 (2).
N• 8 :
Mac MINVILLE
(Oregon) USA.
1950.
N• 12 : SANTA ANA (Californie) USA, 1965 (4).
N• 14 : DELPHOS {Kansas
USA. 1971 {2).
Docum1ntx IXIflits dl /1 Rnu•
• lumi.IIS d1n1 /1 Nuit •
- 4J· L• Chlmbon xur litnon.
' R1p1oduction int11dit1.
Une hypothèsr
chimiquement, peut-~tre au cours même de leur genèse, aver
les particules voisines ou les constituants de J'air, notamment
la vapeur d'eau. Cela implique que les particules seraient
énormes ct les fils extrêmement tendus, d'où l'aspect d'ouate.
La brillance de cetle ouate et surtout son hydrophilie excep-
tionnelle feraient penser à de mystérieux sels se sublimant
au contact du sol par suite de la perle de leur ionisation, cau e
de leur fugitive stabilité. Mais comme personne n'a jamais
pris la peine de les recueillir, les renseignements capitau.·
qu'auraient pu donner les ré. ultats de l'analyse se sont eux
aussi volatilisés à tout jamais, et c'est dommage ... Notons
que si l'on songe à la faible densité du rayonnement primaire
cosmique qui semble bien, lui aussi, constitué de particules
positives, plus précisément des protons, et si on fait corres-
pondre la pesanteur, on imagine aisément la « pesanteur
orientable Ȏnorme que peut produire un fluide capable d'en-
gendrer de telles particules 1
En ce qui concerne le pilotage proprement dit, l'excentra-
tion de la résultante mo renne du champ serait obtenue par
un écran excentrable qui absorberait ou dévierait en partie
le fluide accélérateur. D'autre part, Je champ devrait être
) affaibli dans l'habitacle pour éviter que le pilote soit plaqué
contre la paroi avant, et aussi pour que l'absence de pesanteur
ne vienne pas troubler son équilibre physiologique, ce qui ne
lui permettrait même pas de rester assis. L'écran devrait
donc, logiquement, remplir ces deux fonctions, d'où la pro-
babilité de voir apparaître, sur les photographies, une « ombre
noire » centrale, légèrement excentrée suivant les besoins,
et correspondant à un affaiblissement partiel du rayonne-
ment, donc de la luminescence. Les photos prises en août
dernier [1953] par M. Frégnale au lac Chauvet semblent
confirmer, après coup, celte hypothèse.
Voici exposés quelques-uns des aspects d'une théorie établie
sans avoir au départ la moindre idée qu'elle puisse être appli-
quée un jour aux soucoupes volantes. J'ai dit dans quelles
conditions j'ai été amené à m'intéresser à ces objets; partant
d'un postulat : existence d'une énergie cosmique mystérieuse,
et d'une hypothèse : possibilité de libérer cette énergie sous
la forme d'une énergie d'une autre nature entraînant l'appli-
cation d'une force à chaque noyau atomique, j'ai essayé de
définir les caractéristiques d'un engin supersonique idéal.
9/
as) 4
Les dossiers des OVNis
Je me suis rendu compte par la suite qu'il aurait toutes les
caractéristiques attribuées aux soucoupes volantes.
Je sais bien que ma théorie est loin d'être parfaite et qu'elle
ne satisfera ni les << anti-soucoupistes » ni les scientifiques
particulièrement scrupuleux. On m'accusera sans doute de me
livrer, partant de bases discutables, à une construction de
l'esprit toute gratuite et de chercher, dans des témoignages
imprécis, une confirmation de mes hypothèses. Sans parler
des précisions apportées, au fond assez gratuitement, sur
les caractéristiques de l'engin, on en critiquera le principe
même. Il est évident que l'on ne connaît actuellement pas de
champs de forces ayant la caractéristique séduisante d'appli-
quer à tout noyau atomique une force dont l'intensité serait
aussi facilement contrôlable dans l'espace et le temps. Même
en admettant cette possibilité, les lois de la mécanique classi-
que exigent un système de référence au point de vue réaction,
et la physique non moins classique n'en laisse entrevoir aucun.
L'énergie cosmique pourrait très bien le fournir par une sorte
de difiérence de son potentiel, mais cette énergie cosmique
est elle-même bien hypothétique. Si la genèse du rayonne-
ment cosmique peut lui être attribuée, comment expliquer
alors que l'on n'ait pas décelé son existence par d'autres
interférences en électromagnétisme?
Et pourtant, peut-on nier les témoignages sur les habitudes
mystérieuses des Soucoupes? Raisonnablement non, à mon
avis. Il faut bien convenir alors que seul le mode de propulsion
consistant à appliquer une force à tous les atomes explique
entièrement ces mystères, sous la seule condiLion que cette
force décroisse, d'une façon continue, à l'avant comme à
l'arrière et que le procédé utilisé crée une luminescence de
l'air. Si l'on ajoute que toutes les conséquences de ce mode de
propulsion coïncident absolument avec les observations les
plus fantaisistes (et certaines de ces déductions ont précédé
les observations) - i l faut admettre que le hasard fait décidé-
ment bien les choses.
La physique classique rejette la notion d'un champ de
forces aussi peu orthodoxe et encore plus celle d'une énergie
cosmique qui aurait réussi le tour de force d'échapper aux
recherches de plusieurs siècles. Mais il est peut-être un domaine
qu'elle n'a jamais abordé ni même effleuré, et où elle progres-
sera à pas de géants sitôt qu'elle en aura forcé l'enceinte.
98
Une hypothèse
Nos hypothétiques visiteurs, en avance sur nous de quelques
lustre~ ou de quelques siècles, en ont peut-être la pleine
conna1s~an~e et cela suffit à tout expliquer.
Je sms b1en que beaucoup de gens ne voudront jamais se
?o~mettre à ces raisons tant qu'ils n'auront pas la preuve
Irrefutabl~ que les soucoupes sont bien des engins pilotés.
En ce. qm ~e. concer?~· et j'insiste sur ce point, j'en suis
co~vam.cu. J_ m rec~ellh t~op de témoignages de gens à la
<< tete bien fmte et bien pleme » pour douter encore. Les crens
Aimé MICHEL 1,
101
Les dossiers des OVNis
foi, plusieurs fois contrôlés, non encore expliqués en termes
de phénomènes naturels ou artificiels connus.
PHÉNOMÈNE. - Comme l'indique l'édition populaire
du dictionnaire Larousse: << Tout ce qui est perçu par les sens
ou par la conscience. n Et, plus loin : « Ëtre ou objet qui offre
quelque chose d'anormal, de surprenant. >> A partir de là,
on peut se poser la question ; les phénomènes constatés pro-
duisent-ils des eiTets? Toujours selon Larousse :
EFFET. - « Résultat d'une cause : il n'y a pas d'effel
sans cause. >>Et, plus loin : «Puissance transmise par une force,
par une machine. n
Eh bien, nous allons voir que les phénomènes - et les
réalités matérielles - que nous avons constatés, produisent
des e.!Tets non seulement sur tout ce qui est vivant, mais
aussi sur certaines machines créées par l'homme.
Le docteur J. Allen Hynek avait suggéré, il y a quelques
années, à M. Gordon Creighton, de la Flying Saucer Review,
la compilation d'un catalogue des eiTets des OVNis sur les
animaux, les oiseaux, et les créatures plus petites. C'est chose
faite, et la publication de ce catalogue a commencé dans le
volume XVI, no 1, janvier-février 1970, pages 26 et 27 de
cette très intéressante revue britannique. Le lecteur pourra
s'y reporter avec profit. Voici maintenant quelques exemples,
provenant d'autres sources, qui nous permettront de faire
encore quelques constatations :
- PETRILA (Roumanie) 22 novembre 1967 : M. Ladislav
Schmit, agriculteur-aviculteur, a déclaré à M. Ion I-Iobana,
journaliste scientifique à la revue Ziarul Scienlea, et corres-
pondant du N.I.C.A.P. des États-Unis : " Je me trouvais dans
ma basse-cour vers 14 heures. J 'ai brusquement vu toutes mes
poules se précipiter vers moi en traversant la cour de la ferme,
caquetant comme des folles et visiblement effrayées. Elles
voletaient toutes .. . J 'ai alors levé la tête et j'ai vu clairement
un objet très brillant dans le ciel... , de couleur argent ou alu-
minium et en forme de disque. Cet objet était légèrement
renflé et sa partie supérieure était comme un dôme, et ornée
de petites pointes qui me firent penser à des antennes. J'ai
appelé ma femme ... La machine était à une altitude d'environ
16 000 pieds (4 800 rn environ). D'abord elle était complètement
immobile dans le ciel, mais après un bon moment elle sembla
se déplacer lentement. Puis elle démarra bientôt à une vitesse
étonnante vers le nord-ouest et disparut... De nombreuses
102
Des antmaux et des hommes
personnes à qui nous montrâmes le disque l'ont bien vu, ainsi
que quelques couvreurs qui posaient le toit de la maison que
l'on construit devant chez nous. •
(D'après The UFO Investigator, vol. IV, no 12, p. 1.)
106
Des antmaux et des hommes
début de ce dossier. Plus précisément sa référence est: Flying
Saucer Review, vol. XVII, no 1, janvier-février 1971, p. 29.
Ce qui nous ramène à son auteur qui, en bon Anglais, aime
les animaux et a été tellement frappé par le comportement
souvent si désespéré, si aberrant même parfois, de ces pauvres
bêtes face à un OVNI que, dans l'introduction de son Cata-
logue, il a fait part à ses lecteurs des réflexions que toutes
ces réactions animales lui suggéraient. En voici quelques-
unes, avec son aimable autorisation, dont nous le remercions
vivement ici :
107
Les dossiers des 0 VNis
Mais il me semble maintenant qu'il soit loin de représenter
tout l'ensemble de la gêne et de la terreur manifestées par les
animaux et les oiseaux.
,, Cette terreur serait peut-être quelque chose de bien plus
fondamental, élémentaire, découlant peut-être d'une connais-
sance instinctive de nos animaux et oiseaux, de ce que le '' phé-
nomène OVNI » -ou un de ses éléments- se rapporte à une
force · ou à un agent qui est absolument étranger et hostile aux
créatures de notre monde : une force ou un agent dont la venue
ne peut signifier que démembrement, destruction el anéantisse-
ment pour eux.
,, Cette peur irrépressible, manifestée par les animaux et
oiseaux, peut donc constituer notre preuve selon laquelle le
«phénomène OVNI'' n'est pas environnemental, mais vraiment
,, quelque chose provenant de l'extérieur », c'e~t-à;dire _soit
quelque chose '' d'extérieur à notre planète "• smt d exténeur
à notre cadre particulier spatio-temporel : en tout cas, quelque
chose qui est fondamentalement et implacablement hostile,
repoussant, néfast~, du point de vue de tou~e vie iss~e d~
notre planète particulière. El quelque chose quz est tout a fazt
nouveau dans l'expérience de l'Homme, de la B~te et de l'Oiseau.
« Reste encore la possibilité qu'une part seulement du « phé-
nomène OVNI » tombe dans la catégorie de l'hostile, de l'in-
trinsèquement mauvais (c'est-à-dire des « Démons »), et que
le reste se rattache à quelque agent ou à des agents qui, au mieux,
sont activement bénéfiques (c'est-à-dire les '' Anges ") ou,
au pire simplement neutres et objectifs envers l'Homme
terrestr~ et ses compagnons de la création. Si de tels agents
bénéfiques ou simplement neutres existent (et toutes les reli-
gions nous l'affirment, de même qu'elles nous parlent des
,, Autres »), il y a donc pour nous nécessité pressante de ~é
couvrir dès que possible les véritables natures et les vrates
origines de tels agents et, par-dessus tout, à découvrir quelque
étalon de mesure fiable grâce auquel nous pourrions discerner
instantanément avec quel agent éventuel, ou faction, nous
serions confrontés en n'importe quel cas. Il va sans dire que
notre simple survie, et celle des autres formes de vie qui par-
tagent cette planète avec nous, peuvent dépendre du degré
de succès avec lequel nous saisirons cet aspect particulier de
la Grande Énigme.
« Nos critiques et adversaires continueront naturellement
à affirmer que seuls les plaisantins et les « psychos >> (dérangés
mentaux) voient des OVNis ou pensent qu'ils existent. C'est
pourquoi, lorsque nous en arrivons à la réalité des faits et au
problème des animaux et oiseaux ~éagis~ant a~x nyNis, ces
mêmes critiques trouvent nécessaire d en fatre 1 approche
108
Des antmaux et des hommes
avec une extrême circonspection. Car on ne suppose pas que
« nos amis à poils et à plumes » soient aussi des '' psychos "·
(C'est peut-être la raison pour laquelle le Rapport Condon
s'est tenu éloigné d'une question aussi épineuse que celle de
l'effet des OVNis sur les animaux et oiseaux? Pas un mot
là-dessus dans ce Rapport, ni dans les écrits du docteur Do-
nald Menzel ou de M. Philip J. Klass et des autres. C'est à
croire qu'aucun des 150 cas que je signale ne s'est produit ... ) »
109
Les dossiers des OVNis
d'éléments plus ou moins lumineux et dont, jusqu'ici, la
nature véritable nous échappe.
Dans la première catégorie on peut ranger les réactions
physiologiques suivantes : paralysie instantanée, sensation
de chaleur, brûlure par proximité ou contact, sensation de
décharge électrique, transpiration postérieure à l'observation,
desquamation, prostration, somnolence plus ou moins pro-
noncée, impression d'une compression du crâne, migraines,
simple stupéfaction (provenant vraisemblablement de l'éton-
nement), crise d'hystérie, cécité plus ou moins prolongée à la
suite d'observation rapprochée, brûlure aux yeux par radia-
tion, sensation de picotement sur la peau, de choc électrique,
de chair de poule, cheveux hérissés. Cette courte énumération
n'est évidemment pas limitative, puisqu'en l'état actuel des
choses il n'est pas possible de prendre connaissance de tous
les rapports d'observation doublés de rapports médicaux et
qui montreraient d'autres effets et réactions physiologiques.
Dans la seconde catégorie : paralysie plus ou moins prolon-
gée après avoir été touché par un rayon, brûlure plus ou moins
grave par rayon, brûlure par projection d'un corps ou d'un
élément incandescent de nature indéterminée, affaiblissement
de l'ouïe après contact d'un rayon, cécité partielle ou totale,
momentanée ou définitive, à la suite d'aveuglement par rayon,
malaises plus ou moins prolongés après contact d'un rayon,
avec ou sans vomissements, pertes de poids, somnolences,
léthargies, déclenchement de maladies telles que leucémie
ou cancers, mort à terme ou immédiate. Là non plus la liste
n'est pas limitative.
Voici quelques rapports, extrêmement résumés, qui vous
persuaderont bien de la réalité que ces effets, ces réactions
physiologiques, n'appartiennent pas au domaine des hallu-
cinations :
Pour clore ce« dossier IV JJ, que nous n'avons pas voulu trop
nourrir mais dont l'importance n'échappera à personne, nous
voulons citer deux cas que l'on dit « classiques JJ : le premier,
celui de M. Steve Michalak, qui date de 1967 au Canada ; le
second, celui de M. Desverger, de 1952 en Floride. Vous
remarquerez, à la lecture, que ces deux incidents ont d'étranges
similitudes; mais vous noterez aussi que l'on peut en tirer
des hypothèses de travail bien dissemblables. Alors, abrégeons
les présentations, voici d'abord ce qui est arrivé à M. Micha-
lak:
114
Des ammaux et des hommes
la preuve nous en est apportée par notre excellent confrère
Guy Tarade (op. cil. I, p. 18) :
« - Le 16 aoftt 1968, les services de renseignement de
l'aviation argentine, et la Commission à l'Énergie atomique
de Buenos Aires menèrent conjointement une enquête sur un
incident surve~lU la veille à Mendoza. Une infirmière de l'hôpi-
tal de cette VIlle, Mme Adela Caslaveri, 46 ans, observait par
la .fenêtre un ?bjet étrange, de forme sphérique, qui se dépla-
çait dans le c1el. Soudain l'engin émit des étincelles et l'infir-
mière, brûlée au visage, resta momentanément paralysée.
A l'endroit où, selon Mme Caslaveri, l'engin s'était posé, on a
relevé une tache d'un diamètre de 50 cm et de couleur brune.
Les compteurs de Geiger révélèrent que cette portion de terrain
était fortement radioactive! Ce sont des incidents de ce genre
qui poussèrent les services de recherches avancées de la firme
d'aviation américaine Douglas à installer une station d'obser-
vation en Argentine. "
Peut-on, dans ce cas, émettre l'hypothèse selon laquelle
certains objets volants non identifiés seraient propulsés par
une application quelconque de la désintégration atomique,
puisqu'ils laissent derrière eux des traces de radioactivité?
Voici maintenant l'histoire du chef scout américain Dunham
S. Desverger Junior, dit '' Sonny »(Fiston) Desverger, telle que
la raconte Jimmy Guieu (op. cil. 1, p. 63 à 65) et de nombreux
autres auteurs :
116
Des ammaux et des hommes
a Au moment où le ... dôme s'ouvrit, une sorte de boule de
feu se précipita sur moi! Elle semblait flotter dans l'air et
m'enveloppa. Une odeur infecte m'envahit, me piquant à la
gorge. Je levai les bras et me cachai instinctivement le visage.
C'est alors que je vacillai. Tout devint noir et je perdis con-
naissance. »
cc Lorsque Sonny Desverger revint à lui, la « chose » était
partie. Il demeurait dans le noir, encore étourdi; Son bras
gauche brû.lé et sa gorge en feu le faisaient horriblement souf-
frir.
« - J'eus peur d'être mort! avoua le chef scout. Sincère-
ment, je ne réalisais pas que je pusse être encore en viel Tout
mon corps était engourdi, endolori. Après plusieurs efforts, je mc
remis debout et marchai avec hésitation. Je pensais aux gosses
qui devaient m'attendre, inquiets, près de la voiture qui nous
avait amenés... »
« Dès que les enquêteurs de la « Commission Soucoupe »
apprirent cette stupéfiante nouvelle, ils bombardèrent Sonny
Desverger et les trois scouts de questions. Le shériff qui assista
au retour de Sonny après sa dramatique aventure fut aussi
longuement interrogé.
cc Dans la forêt de palmiers, au centre de la petite clairière
ils virent, dans la terre meuble, l'empreinte du coude de Sonny
faite quand il tomba, frappé par la mystérieuse boule de feu.
Sa casquette de yachting, portant visiblement des traces de
brtilures, fut « confisquée , et minutieusement étudiée aux
laboratoires de l'Air Technical Intelligence Center ... qui ne la
rendit jamais à son propriétaire 1
cc Les brû.lures que le chef scout reçut au bras gauche, les
ampoules, la peau de son poignet, noircie et écaillée, furent
examinées avec la plus grande attention. »
117
Les dossiers des 0 VN1 s
Dayton parvint au capitaine J. Edward Ruppelt, directeur du
Projecl Blue Book, celui-ci n'en crut pas ses yeux : alors que
les herbes des échantillons-témoins étaient intactes, celles des
échantillons prélevés sur le lieu même de l'incident avaient
leurs racines littéralement « torréfiées », leurs tiges vertes
étant restées intactes à l'exception des brins les plus longs
dont les pointes, recourbées vers le sol, étaient aussi brûlées.
Le laboratoire ne put reproduire le phénomène qu'en faisant
chauffer des racines, dans une poêle garnie de sable et de terre,
jusqu'à 300oF (149°C). On trouve les détails de ce rapport
dans U.F.O.I.R.C., p. 3-13 à 3-16, avec les photographies
comparatives des échantillons, extraites des archives de
l'U.S.A.F., et qui sont fort nettes et très démonstratives. A
l'époque, on s'est perdu en conjectures, ce qui n'a pas empêché
la commission Projecl Blue Book de classer l'affaire dans la
catégorie des supercheries.
Aujourd'hui, pour reprendre les termes du « cas Michalak »,
peut-on formuler une hypothèse?
Si l'on suppose (et l'on retrouve, là encore, le « postulat
Plantier ») que le mode de propulsion des OVNis peut être
constitué - différemment du cas Michalak - par la manipu-
lation d'un champ magnétique, il peut se produire au voi-
sinage de l'engin bien des phénomènes. Par exemple celui-ci :
un sol humide (et ce fut Je cas pour l'incident qui nous occupe)
est bien plus conducteur qu'un sol sec et que l'atmosphère.
Une zone de terrain, soumise à l'action d'un champ magné-
tique relativement intense, peut devenir le siège de courants
de Foucault. Ces courants induits élèvent notablement la
température du milieu qui est leur siège, et c'est là, tout
simplement, l'explication possible de la « torréfaction >> _des
racines des herbes de West Palm Beach, alors que leurs tiges
aériennes sont restées intactes ; seules les pointes des feuilles
les plus longues, retombant au sol, ont été grillées par la
chaleur que le terrain conducteur dégageait, soumis qu'il
était à l'action inductrice du champ magnétique de l'OVNI.
Peut-être y a-t-il une ou plusieurs autres explications? La
thèse ci-dessus a l'avantage d'expliquer bien d'autres phéno-
mènes. Et, si on la néglige ou si on la rejette, on se retrouve
en face de cette « cornélienne torréfaction racinienne >> qui,
à nouveau, se transforme en énigme que les scientifiques
devront bien résoudre un jour.
118
Des animaux et des hommes
Que pouvons-nous conclure prudemment de ce« dossier IV»?
Quels constats pouvons-nous dresser?
Les ~tres vivants de notre planète, végétaux, animaux, humains,
semblent ~ire soumis, dans certaines circonstances, à l'action
directe ou indirecte, volontaire ou involontaire, de forces phy-
siques el chimiques impliquées dans les manifestations d'D_VN !s.
A ce jour, par les témoignages, les rapports d'observalwn, l~s
analyses el les constatations matérielles découlant de ces ma~l
festalions il est regrettable d'avoir à formuler que cette actwn
a été plu~ défavorable que favorable aux différentes formes de
vie de la Terre.
Dossier V
LES EFFETS « E. M. »
121
Les dossiers des OVNis
analytiques précis qui montrent parfaitement la masse extrê-
mement intéressante d'incidents qui se produisent chaque
année, sans qu'une nation quelconque en soit indemne.
125
Les dossiers des OVNis
Portland (Oregon), nommé Alfred Johnson, travaillait au
sommet des monts Cascade quand il aperçut 5 ou 6 disques
passant dans le ciel... puis il remarqua que l'aiguille de sa
boussole s'affolait ». Mais il n'y a pas que les simples boussoles
qui se troublent en présence d'OVNis ; et les simples boussoles
n'enregistrent rien, ne laissent aucun témoignage de leurs
« émotions », et il faut s'en remettre aux dires de leurs por-
teurs, ce qui - immédiatement - est critiqué (et, effecti-
vement, critiquable 1). Il en va tout autrement des instruments
de précision enregistreurs utilisés dans les stations météoro-
logiques. Frank Edwards (op. cil. 1, et Le Parisien Libéré,
30-11-1966, p. 2) signale le comportement de deux vario-
mètres. Ce fut là une expérience due au hasard, mais, depuis,
on a obtenu les mêmes résultats de déviation au cours d'ex-
périences volontaires :
128
Les effets« E. M. »
en matière, voici un rapport d'observation brièvement ré-
sumé:
129
5
Les dossiers des OVNis
mosphère pourrait être si bonne conductrice électrique, que son
effet sur la batterie d'une voiture pourrait être le même que si
celle-ci était court-circuitée par un câble de cuivre de fort
diamètre. C'est-à-dire que le courant électrique passerait par le
fil de court-circuit plutôt que par la bobine d'allumage, les
phares ou l'autoradio ... La luminescence de surface, qui enrobe
souvent la coque entière de très nombreux OVNis observés,
pourrait s'expliquer aussi par un effet d'ionisation.
On a observé aussi des OVNis qui brillent encore plus quand
ils passent au-dessus de lignes à haute tension. Or, si l'air dans
lequel se meut un OVNI était fortement ionisé, un courant
électrique de magnitude indéterminée mais d'un ampérage
présumé considérable, pourrait passer entre la ligne de haute
tension et l'OVNI, s'ils avaient des potentiels différents. Et si
l'OVNI n'était pas posé à terre, ce serait un flux temporaire.
S'il s'agissait d' un flux dans une direction donnée, vers l'OVNI
par exemple, ou d'une décharge alternative, on noterait une
augmentation d'éclat de la luminescence entourant l'OVNI. En
conclusion, l'ionisation de l'atmosphère entourant certains types
d'OVNis pourrait expliquer plusieurs des effets qui ont été
signalés au cours d'observations.
(D'après The UFO Invesligalor, N.I.C.A.P., mai 1969, p. 3.)
131
Les dossiers des OVNis
courir se réfugier dans leurs logis, poursuivis par ces faisceaux
calorifiques ; à l'intérieur des maisons, la température se mit à
monter. Un témoin, Mme Kairus de Moreno, a donné une descrip-
tion de ces faisceaux cohérents au capitaine de frégate Omar
R. Pagani, du Service des Informations Navales de la Marine
Militaire argentine. A la suite de son enquête, ce dernier a dé-
claré que cette « lumière " traversait les murs des maisons et
pénétrait dans les pièces sans fenêtres en les illuminant comme
en plein jour. Ces faits, extraordinaires, ont été révélés par le
capitaine de frégate Omar R. Pagani au cours d'une conférence
donnée à Buenos Aires, sur '' Les OVNis en Argentine » et dont
on trouve un compte rendu dans La Razon du 17 septembre
1966, p. 5.
132
Les effets « E. M. »
ment brûlées, pour ne rien dire de la peau de leur visage 1 Ce qui
n'a pas eu lieu.
On pense alors à un rayonnement ou à un flux de corpuscules,
capable de traverser une planche ou un mur, et qui, sans être
lumineux en soi, aurait pour effet secondaire de provoquer l'illu-
mination intense des couches d'air traversées ( ... ).
Un llux très intense de neutrons peut traverser un mur et
produire au-delà du mur, par ionisation, une phosphorescence
bleuâtre qui en dessine, de manière assez faiblement visible, la
trajectoire. Mais des sujets frappés par un flux suffisamment
intense pour donner lieu à un tel phénomène auraient été voués
à une mort irrémédiable. Or, apparemment, non seulement les
témoins de Trancas et de Torrent ont survécu mais encore,
autant que nous sachions, ils n'ont pas souffert de lésions radio-
actives.
Devrons-nous renoncer à comprendre cette nouvelle et stu-
péfiante énigme? ( ... ) R.F.
133
Les dossiers des OVNis
Au cours des minutes qui suivent leur apparition, les objets
glissent lentement vers le sud, en direction du hameau de Belle-
fosse. Subitement, ils disparaissent sur place, puis reparaissent
un peu plus au sud, sc dispersent, et, simultanément, cessent
tous d'être visibles.
A l'ouest, là oilles objets ont disparu, la forêt est toute rouge,
comme embrasée, bien que le soleil soit couché. Des dizaines de
taches rouges oscillent doucement au-dessus de la forêt. M. Schirr-
mann les observe à la jumelle. Les taches, tremblotantes, ont
des formes qui évoquent des tomates ou des gants de boxe.
Il est 20 heures passées. La nuit tombe. Les taches rouges
disparaissent à leur tour.
Peu après 21 heures, les quatre témoins voient apparaître, à
une centaine de mètres du chalet, venant du sud, un énorme
objet noir- ou paraissant noir, n'oublions pas que la nuit est
tombée- ayant la forme d'une lentille de 15 à 20 rn de diamètre.
Dans un silence total, la soucoupe s'approche lentement du
chalet. Elle est horizontale et sc tient un peu plus haut que les
témoins qui n'en distinguent guère que la face inférieure.
La soucoupe n'est plus qu'à 20 ou 30 rn du chalet.
Soudain, une sorte de ruban lumineux blanc jaunâtre appa-
rait sous l'objet. Il semble terminé par un renflement et est
animé d'un mouvement qui évoque, pour M. Schirrmann, celui
d'un serpent et, pour Jean-Luc, celui d'un tentacule de pieuvre.
Au bout d'une dizaine de secondes, ce « serpent • disparaît ou
s'éteint.
Mme Schirrmann quitte la terrasse pour se rendre dans la
cuisine (orientée au sud-ouest, donc vers la soucoupe), y allume
la lumière et ouvre la fenêtre avec l'intention de fermer les
volets, poussée sans doute, par un désir instinctü de mettre
quelque obstacle entre l'objet et les témoins. Pourtant, pas plus
que son mari ou les enfants, elle n'est saisie de panique.
Soudain une fine tige lumineuse jaillit sous la soucoupe.
Mme Schirrmann pousse un cri et appelle son mari, qui la rejoint
à la fenêtre de la cuisine, suivi des enfants.
La soucoupe est là, immobile, à quelques mètres du chalet
et à hauteur du toit. Un frisson parcourt les Strasbourgeois
quand un déclic ou un léger claquement retentit. Deux tiges
lumineuses se sont jointes à la première. Elles lui sont paral-
lèles, mais, alors que la première est d'un blanc bleuté, les
deux autres sont vert-mauve. Leurs sections, également, sont
différentes : la première tige est grosse comme le pouce (2,5 à
3 cm•), les deux autres sont plus fines, « comme le petit doigt »
(1,5 cm•). Ces tiges se terminent à environ 1 rn du sol. Toutes
trois semblent situées dans un même plan, non vertical, et sont
distantes, l'une de l'autre, de quelques dizaine<; de centimètres.
134
Les effets« E. M.»
Les extrémités des tiges sont, selon M. Schirrmann, coupées
net, <<comme un saucisson » ( ••• ).
Un autre curieux phénomène lumineux est à noter · sur le
s~l, une b~ndc lumineuse blanche épouse la forme de trois côtés
ct. u~ trapeze. ~et~e bande est large comme la main, soit une
dizame de centunetres.
Les trois tiges. lumineuses pointent vers l'intérieur du trapèze
dont les deux cotés non parallèles aboutissent au pied du mur
du chalet. Peut-être la bande lumineuse se prolongeait-elle
sur. le mur, peut-être se refermait-elle sur elle-même? Les té-
moms ne se s~mt pas penchés à l'extérieur pour observer le mur
L'observ~twn ~e ~es phénomène~ lu~ineux (tiges et trapèze)
ne dure qu une d1zame ou une qmnzame de secondes et tout
dis~arait, ou s'é~ei?t, subitement, dans un claquement sec.
S~, songeant a l appa;~nte compacité de ces tiges, on leur
attnbue u.ne nature mate~Ielle, ou e~core si l'on suppose qu'elles
s?~t localisées d~ns u~ .vide po_ussc, on conçoit que leur appa-
~ItiOn ou leur dtspantwn subites puissent donner' naissance
a une onde d~ ~hoc susc~ptible de produire un claquement.
. Revenons, ~ l observatiOn proprement dite. M. Schirrmann
dit : « Je n aime pas ça, rentrons 1 » et ferme la fenêtre puis
poussé P.ar la cu~iosit.é, retourne sur la terrasse. L'objet, lente~
ment7 ghssc en directiOn du nord, s'éloignant de la maison. Les
t~moms ~cuvent alors distinguer, sur sa face supérieure, un
cone lummcux verdâtre( ... ).
Tout à coup l'objet disparaît sur place toujours sans bruit
alors qu'il se trouvait à une centaine de m'ètres du chalet. '
, Les .qualre témoit;s, qui ont éprouvé plus de curiosité que
d effroi, vont tout simplement se coucher. II est un peu plus
de 22 heures.
Vers 3 heures du matin, le petit Jean-Luc viendra trouver
ses. parents, en disant : << Maman, j'ai peur, j'ai très peur... »
pllls retourne se coucher.
.Le lendemain m_atin, M. et lVI me Schirrmann racontent leur
SOirée n:ouvcmentee à leurs rares voisins. Les habitants d'un
chale~ sttué ù qnelques dizaines de mètres de celui des sapeurs-
!>Om:ners :épondent qu'ayant passé la soirée à jouer aux cartes
1l_s n ont nen vu d'anormal ct considèrent le récit de leurs voi-
sms avec plus que du scepticisme.
.Par contr~, Mme Zimmermann, qui tient, à quelques cen-
tamcs de metres de là, une petite auberge ouverte l'été dira
que, s~ elle-même n'a rien remarqué, son chien, en rev;nche,
a hurle une bonne partie de la nuit.
~e .mê~c dimanche' 7 mai, les Schirrmann croient noter une
actJvJté mtense, an-dessus du Champ du Feu, des avions de
la base Strasbourg-Entzheim. Cette base al>rite principalement
135
Les dossiers des OVNis
les Mirage III R de la 33• escadre de reconnaissance, avions
capables de voler à mach 2.
Le lundi 8 mai, les témoins apprennent, par le quotidien
local Les Dernières Nouvelles de Strasbourg et par la radio, que
la station radar du Champ du Feu a détecté, le samedi 6 mai,
entre 20 et 22 heures, un objet volant non identifié.
Deux semaines plus tard, M. et Mm• Schirrmann, toujours
accompagnés de Jean-Luc et de Philippe Wassmer, ~eto~r~ent
passer un week-end au Champ du Feu. Dans l'apres-m1d1 du
dimanche 21 mai, ils partent pour une promenade au Mont-
National, accompagnés de trois amis : M. \Vinterhalte.r,. offi-
cier adjoint de police, Mm• \Vinterhalter et leur fille Dom1mque,
âgée de 12 ans. Jean-Luc remarque que, sur une zone assez
étendue, tous les sapins ont leur cime cassée. Aucune tempête
n'ayant eu lieu récemment, 1\f. Schirrmann ne trouve pas d'ex-
plication à ce fait et imagine qu'il puisse être à rapprocher de
l'observation du 6 mai.
M. et Mm• \Vinterhalter montrent quelque réticence à croire
le récit, que leur font leurs amis, des événements survenus à
proximité du chalet. . .
Vers 16 heures, M. Winterhalter aperço1t, à quelques kllo-
mètres de distance au-dessus du Champ du Feu, un phéno-
mène surprenant: ~ne rangée de 7 ou 8 objets entourés de halos
avancent doucement au-dessus de la forêt. Les objets restent
visibles un long moment. Cette fois, il n'y a plus quatre témoins,
mais sept. l\1. \Vinterhaltcr commence à considérer avec beau-
coup plus d'intérêt le récit de ses amis.
Commentaire de M. R. Fouéré
(... ) La liste des manifestations lumineuses ou pseudo-lumi-
neuses déroutantes dont se montrent capables des engins inso-
lites ne cesse de s'allonger. On a vu à Trancas une « lumière "
qui paraissait solide et passait à travers les murs, illuminant
des pièces sans fenêtres. En Australie, la lumière des phares
d'une voiture a été inexplicablement déviée. Ici, on se trouve
devant des " faisceaux " lumineux, d'apparence solide, qui sont
sectionnés net, comme coupés au couteau, avant d'atteindre
le sol sur lequel on aperçoit néanmoins, dans le prolongement
des faisceaux interrompus, des bandes lumineuses rectilignes.
D'aucuns seront tentés de dire qu'il s'agit d'une invention
des témoins. Non seulement rien dans leur attitude ne parait
donner consistance à un tel soupçon, mais encore on compren-
drait mal qu'un homme exerçant la profession de M. Schirr-
mann, et appartenant au milieu social qui est le sien, ait pu
inventer une telle histoire et y introduire des détails aussi
compliqués, des détails paraissant la rendre plus invraisem-
136
Les effets « E. M. »
blable encore. Il y a gros à parier, d'autre part, que le témoin
ignorait tout des « soucoupes méduses " et de leurs tigelles,
tigelles que, pourtant, on pourrait croire proches parentes des
faisceaux sectionnés décrits par le témoin.
Note
Les témoins du Champ du Feu ont vu apparaître sous mie
soucoupe « une sorte de ruban de lumière blanc jaunâtre , ter-
miné par un renflement et animé de mouvements qui le fai-
saient ressembler à un '' tentacule de pieuvre " ou à un
« serpent "· Plus tard, ils ont vu jaillir des « tiges " de lumière
qui s'arrêtaient net avant de toucher le sol. Or, à Hawaii, le
21.4.67, un témoin a observé un« objet" verdâtre ayant l'appa-
rence d'un « serpent enroulé " qui pendait d'un « énorme nuage
gris " (A.P.R.O. Bulletin, 16.5.67, p. 8) et, à Vienne dans la
Virginie de l'Ouest, le 12.4.67, d'autres témoins ont ~u jaillir
d'un objet lumineux " un cône brillant de lumière, dirigé vers
le bas, mais qui ne touchait pas le sol " (même bulletin, p. 11).
On ne peut pourtant pas penser que M. Schirrmann ait eu vent
des observations américaines, d'autant que le bulletin qui les
relate n'était pas encore parvenu en France à la date de l'ob-
servation du Champ du Feu (6.5.67).
Commentaire de M. R. Fouéré
Dans l'interrocratoire des témoins - qui ont été de la plus
grande gentm:Sse - nous nous sommes heurtés à la d~fficul~é
qu'ils avaient à exprimer, dans le langage qui leur éta1t fami-
lier, les aspects d'un phénomène qui était pou~ eux des plus
insolites. L'un voyait le faisceau comme un faisceau de pro-
jecteur qui serait allé en s'évasant à partir de l'o~igine, l'~utre
parlait de ce même faisceau comme d'une « chemmée d'u~me »
vue à l'envers, c'est-à-dire, en somme, comme la verra1t un
138
Les effets « E. M. »
observateur qui, au lieu de la regarder du sol la survolerait
Nous étions enclins à interpréter son image c~mme signifiant
que la base éloignée du faisceau ou tube avait un diamètre
r~e~ plus grand que. cel?i de l'extrémité proche. Ce qui n'aurait
d ailleurs pas empeche que, par effet de perspective, le fais-
ceau ~urait paru plus fin à son origine qu'à son extrémité,
de men;e qu~, vu e~ perspec~ive, un cylindre prend l'appa-
rence d un cone. Ma1s nous n avons acquis aucune certitude
absolue sur ce point.
Comment comprendre ces lignes qui dessinaient une sorte
de ".toile d'.araignée » sur cette face proche, du tube, dont la
lumière était éblouissante et blessait le regard? S'a crissait-il
de fils ou d'une armature faite d'éléments minces se détachant
sur le fond I?lus lumi~eu~? Tel~ que les décrit M. Billard, qui
l?ense pouvOir les rédmre a une Simple croix, ces fils ou éléments
evoquent assez curieusement une sorte de réticule placé à
l'extrémité ~'un tube optique.
Quelle ~ta1t .la natu~e de ce tube éblouissant qui, successi-
vement, s est a tel pomt allongé puis rétracté? Allongement
et retrait relativement rapides puisque l'extrémité frontale
a ~.arcouru un peu plus de 2 km en quelques minutes. Bien
qu 11 y eüt quelque chose de mouvant au cœur de son insoute-
na~le lumi~re, quel~ue chose rappelant au témoin les petits
pomts lummeux qm dansent sur un écran de télévision en
l'absence d'image précise, nous pensons pouvoir dire que ce
~ube a paru solide aux deux observateurs. Pour notre part,
a propos de ce tube rétractable, nous ne pouvons nous empê-
cher d'év~quer ces tubes d~ " lumière » aperçus par M. Ray-
mond Schlrrn,tann et sa fam~lle lors de l'observation du Champ
du Feu (Phenomènes Spalwux no 14, p. 18), ainsi que les
« barres de lumière '' décrites par Mme Kairus de Moreno à
Tranc~s (et mentionnées dans le no 6, maintenant épuisé, 'du
Bullelzn du G.E.P.A. du 2e trimestre 1964).
En d'autres termes, nous pensons à un faisceau de « lumière
cohérente », faisceau qui, en raison des propriétés non disper-
sives de cette lumière, prend l'apparence d'une barre solide
d'?n objet quasi matériel. Mais, si un très puissant laser pour~
rait créer cette barre de lumière, on ne voit pas très bien
comment ur;e t~ll.e barre serait susceptible, que ce fût au Champ
du Feu ou a VIlliers-en-Morvan, de s'arrêter court comme sec-
tionnée par un instrument tranchant et invisible. La nature
de ce tube nous échappe ( ... ).
En définitive, et en dépit des désaccords de !ancrage qu'on
peut relever entre les déclarations des observateurs,"' nous pen-
sons qu'un c:rtain nombre de faits inexplicables restent soli-
dement acqms : un objet se trouvait posé dans un champ
139
Les dossiers des OVNis
distant de plus de 2 km des témoins. De cet objet, qui a paru
posé horizontalement sur le sol - mais, étant donné la
distance, on ne peut pas être absolument certain de la manière
dont il reposait sur le sol - une sorte de tube lumineux s'est
détaché et s'est allongé progressivement, son extrémité venant
finalement s'immobiliser, comme pour observer le travail des
deux agriculteurs, devant les arbustes servant de clôture au
champ où MM. Carré et Billard chargeaient les bottes de seigle.
Après un certain temps, de l'ordre de 10 minutes, le tube, qui
paraissait suivre approximativement les mouvements du trac-
teur, s'est replié jusqu'à ce qu'on n'ait plus vu que la « tache •
initiale, qui avait ou non changé de couleur. Enfin, cette tache
elle-même a disparu.
Le phénomène a duré en tout trente à quarante-cinq mi-
nutes. On n'a entendu aucun bruit, du moins aucun bruit
surpassant celui du tracteur.
Voilà le noyau résistant, le noyau irréductible, de cette
fantastique observation, dont aucune explication convention-
nelle ne parait pouvoir, raisonnablement rendre compte.
(... ) Quoi qu'il en soit, l'affaire de Villiers-en-Morvan ajoute
un nouveau chapitre, des plus déconcertants, à la suite déjà
longue de ces étonnantes manipulations de la lumière - si
c'est bien de lumière dont il s'agit- de ces sorcelleries optiques
auxquelles certains engins insolites paraissent avoir coutume
de se livrer. (... )
(Réf. de presse: Les Dépêches, de Dijon, et Le Journal de l'Est
Républicain du 24.8.1968.)
Plus récemment, un incident d'un caractère assez semblable
s'est produit au Danemark. La revue scandinave UFO NYT
en a donné un compte rendu, qui a été reproduit par le bulle-
tin S.U.F.O.I. Newsleller du groupe danois S.U.F.O.I.
M. Erling J ensen, président de ce groupe, a fait tenir un
exemplaire de ce bulletin à M. René Fouéré, du G.E.P.A.
de Paris et, grâce à la traduction de M. Hervé Masse, voici
le récit qui est paru dans Phénomènes Spatiaux no 26,
p. 15 à 19 (extraits):
L'observation a eu lieu le 13 aoû.t (1970) à 22 h 50. A ce mo-
ment-là, Maarup (Evald Hansen Maarup, officier de police)
retournait à son domicile, situé à Knud, à bord d'une voiture
de police. L'événement survint alors qu'il roulait entre Kab-
drup et Fjelstrup, et qu'il descendait vers un léger creux, dis-
tant de quelques centaines de mètres de l'embranchement où
la route qui mène à Kadrup croise celle de Haderslev à Fjelstrup.
140
Les effets « E. M. »
Le lieu de l'observation se trouve à une distance comprise
entre huit et dix kilomètres au nord d'Haderslev.
Maarup raconte : «J'étais au volant, seul à bord de ma voi-
ture de patrouille, jeudi vers 22 h 50. Tout à coup, l'auto se
trouva plongée dans une lumière d'un blanc bleuâtre et, au
même moment, le moteur s'arrêta. Toutes les lumières de la
voiture s'éteignirent aussi, et même le voyant d'allumage. Je
me rabattis sur le côté de la route et stoppai. L'éclatante lu-
mière extérieure, comparable à celle du néon, était si éblouis-
sante que je ne pouvais rien voir. Un bras cachant mes yeux,
pour les protéger de la lumière, je parvins à trouver la radio,
en tâtonnant. Lorsque j'eus en main le microphone et que
j'essayai d'appeler le poste, je constatai que la radio était tout
aussi << morte » que le reste de l'appareillage électrique de la
voiture. »
L'observateur poursuit : « La température s'élevait à l'inté-
rieur de l'auto, et elle devint agréablement chaude. Je ne sau-
rais dire combien de degrés elle atteignit, mais on pourrait
la comparer à celle que l'on ressent lorsqu'on conduit, en été,
face au soleil. n
« Au bout d'un moment, la lumière s'éleva. C'était une
lumière en forme de cône, dont la base avait de quatre à cinq
mètres de diamètre. Pendant que je regardais en l'air, penché
vers l'avant, je pus voir que l'extrémité supérieure du cône
lumineux se situait à la base d'une grande chose grise. Aucun
son ne provenait de cet objet. n
« Au bout de quelques secondes, la lumière fut « tirée • vers
l'intérieur de la chose. Il est difficile d'expliquer comment;
la lumière ne s'éteignit pas, mais sa surface inférieure s'éleva,
de telle sorte que l'espace situé sous le cône lumineux se trouva
replongé dans l'obscurité. La lumière fut remontée en cinq
minutes environ. Je sortis de la voiture et vis comment la der-
nière portion du cône de lumière disparut à l'intérieur de la
partie inférieure de la chose, par un trou dont le diamètre
avoisinait un mètre. »
« Quand la lumière eut disparu à l'intérieur de l'objet, celui-
ci commença à se déplacer. Il disparut en quelques secondes,
s'élevant verticalement dans l'air. Il accéléra fortement, tou-
jours sans le moindre son. Pendant que l'objet s'éloignait,
toutes les lumières de l'installation électrique revinrent. J'es-
sayai de démarrer et j'y parvins tout à fait normalement, au
moment même où j'arrivais à entrer en contact de nouveau
avec le poste de police. Je rapportai ce qui m'était arrivé. n
L'officier de police poursuit son récit : « Avant de sortir de
la voiture, j'avais pris trois photos avec l'appareil qui s'y trouve
en permanence. Une fois à l'extérieur, je pris trois autres cli-
141
Les dossiers des OVNis
chés de la route, qui était éclairée par mes phares. A vrai dire,
je ne sais pas à quel moment de l'observation j'ai pris les trois
premières photos, dit Maarup, mais je dois avoir appuyé
instinctivement sur le déclencheur de l'appareil, probablement
au cours de la dernière partie de l'incident. » ( ••• )
" Après avoir communiqué avec le poste, je sortis à nouveau
de l'auto pour voir si la chose avait laissé des résidus ou des
traces autour du véhicule, mais je ne trouvai rien. Alors que
je me remettais un peu de mes émotions, je posai une main
sur le garde-boue avant, et je sentis qu'il était encore chaud.
Je tiens d'ailleurs à faire remarquer que la voiture est une
"Ford Zodiac » (moteur 6 cylindres) à peu près neuve, et qu'elle
se trouve dans un état mécanique tout à fait satisfaisant. Elle
n'a posé aucun problème technique, ni avant, ni après l'obser-
vation. Au bout d'un moment, une auto passa, mais je ne
tentai pas de l'arrêter, car il n'y avait plus rien à voir. »
" Si je devais décrire l'objet, déclara Maarup, je pourrais
seulement dire qu'il était circulaire et que, vu depuis ma posi-
tion, par en dessous, obliquement, son diamètre avoisinait
dix mètres. A la base, il possédait un orifice lumineux, d'où
sortit le cône de lumière. Cet orifice avait un diamètre d'envi-
ron un mètre et, par conséquent, d'un dixième à peu près du
diamètre total de la chose. L'objet avait deux protubérances
ou dômes sur sa surface inférieure. Leur diamètre approchait
1,50 mètre. J'estime que, pendant que je l'observais à travers
le pare-brise, la chose n'était pas à plus de vingt mètres de
moi.»
Quand Maarup rentra chez lui, sa femme le trouva pâle, et
il lui raconta l'incident. Le témoin n'avait pas l'intention de
voir publié le récit de son aventure. Le jour suivant, quand il
eut fait développer la pellicule et qu'il s'aperçut que l'on pou-
vait y voir quelque chose, ilia fit parvenir à la base de l'Armée
de l'Air de Skrydstrup. C'est par elle que le compte rendu de
l'observation put filtrer jusqu'à la presse. (... )
Dossier VI
LES ÉVIDENCES
RÉMANENCES LUMINEUSES
RADIOACTIVITÉ
146
Les évidences
avec des compteurs de Geiger, ils eurent la surprise de déceler
des traces de radioactivité, malgré les fortes pluies qui avaient
déferlé sur la région pendant plusieurs jours. Poursuivant leurs
investigations, ils constatèrent que les vêtements que portait
le cultivateur le jour de sa rencontre avec la soucoupe volante,
étaient eux aussi imprégnés. »
147
Les dossiers des OVNis
lumière pulsante, voyageant en ligne droite vers l'endroit où
l'on découvrit la zone circulaire contaminée. ,
(D'après Timothy Green Beckley dans Flying Saucers, no 71,
p. 26.)
CHEVEUX D'ANGES
149
Les dossiers des OVNis
« On a tenté à plusieurs reprises de conserver ces filaments
aux fins d'analyse mais la plupart de ces tentatives se sont sol-
dé~s pa: un échec, car ces filaments paraissent se sublimer avant
qu on a1t eu le temps de faire ces analyses.
« Nous ne saurions mieux faire qu'en citant A. Michel dans son
o_uvrageA
Sième éditiOn.
propos de soucoupes volantes, page 238 de la troi-
« Nous vîmes d'abord, rapporte M. Lelandais moniteur à
« l'aéro-club de cette ville, des formes blanches q~i semblaient
" mener dans les nues une espèce de ballet, montant, descendant,
" remontant, changeant de forme, mais se rapprochant peu à
«peu du sol.
" l.!ne de~i-heure après environ, ce fut comme une sorte de
plme de tOJles d'araignées, qui arriva, serrée comme un voile
« sur l~ terrain d'aviation. Il en tombait à poignées sur le
" !erram, sur le hangar, sur les avions, et nous nous sommes mis
« a l~s ramasser à pleines mains. Nous avions l'impression de
« te~Ir, des fils de. caoutchouc, t_r~s fins, très doux au toucher,
" qm s a~glomérai~nt pour aussitot se sublimer dans les doigts
« sans laisser la momdre sensation, la moindre odeur la moindre
« tra~e. Nous avons eu l'impression que c'était la ch~leur de nos
« mams qui les faisait fondre.
• M. Lelandais !ln enferma dans une boîte en bakélite her-
« métique. Mais le lendemain bien qu'il eût pris la précaution
« de mettre. la boite au frais, celle-ci était vide. Cinq heures
« après l'arnvée au sol, il y en avait pourtant encore. »
« M. H. Mauras, maître-assistant à la Faculté des Sciences
de Touions~, a ?onné une e?'p.lication à cette disparition ou
p~eudo-subl!mati?n. ~Ile~, dit-Il, ,un matin dans les champs,
decouvrez une tolle d araignée fraiChement tissée et pulvérisez
sur elle de fines gouttes d'eau. La toile n'en paraîtra que plus
bl~nche et plus brillante. Alors, essayez de la prendre entre vos
doigts pour la regarder de plus près. Vous ne la verrez pas. En
apparence, elle aura disparu.
" :f:~ même processus se passe pour les filaments selon les
c?n~~trons hygromé~riques de l'atmosphère, écrit-il par ailleurs.
SI 1 etat. hygrométnque est élevé, l'eau se condense, sur leur
surface lisse, les rendant très brillants au soleil. Pendant leur
l?ngu~ .chute, dans une atmosphère de plus en plus chaude,
leau s evapore et. rend les filaments de moins en moins brillants.
Vus s~us .un .c~rtam angle par rapport au soleil, ils peuvent même
devenl!" mvlSlbles. Ceux qui arrivent au sol encore humides
sont visqueux. Au contact de la chaleur de la main l'eau finit
de s'évaporer et la matière, collée à la peau, faisant' corps avec
elle, disparatt aux yeux par sa ténuité.
" C'est une explication très habile dont il faudrait, pour pou-
150
Les évidences
voir discuter, avoir eu en main, comme M. Mauras, les filaments
en question, ce qui n'est pas notre cas.
« Mais M. H. Mauras ne s'en tient pas là, ct dans un très long
article intitulé « Sur la chute des filaments après le passage
d'OVNI >>il nous fait l'exposé des examens et analyses auxquels
il a pu se livrer. Cet article dont nous vous dirons l'essentiel
figure dans le no 497 de juin (1967) du Bulletin mensuel de la
Société d'Astronomie Populaire de Toulouse, 9 rue Ozenne,
31 000 Toulouse (H.-G.). Abonnement: 15,00 F.
« Il a été amené à s'occuper des filaments tombés le 7 novem-
bre 1965 entre Auch et Revel, Toulouse et sa banlieue, dans des
conditions identiques à celles de Graulhet. Disposant de:quelques
milligrammes de matière, je pris le parti de les analyser,
écrit-il.
« Approchés d'une flamme ils disparaissent immédiatement
sans briHer, sans fumée. Fait important : ils sont fortement
attirés par l'électricité statique. La pyrolyse sous vide indique
une température de décomposition voisine de 280°C et laisse
un résidu noirâtre charbonneux. Pour M. H. Mauras, il s'agit
incontestablement d'une matière organique.
« Un filament qui parait élémentaire à l'œil nu, est en réalité
(vu au microscope en lumière polarisée) constitué d'un grand
nombre de fils parallèles agglutinés les uns aux autres.
« Des examens auxquels se livre M. H. Mauras il conclut à
l'identité entre les filaments recueillis et les fils d'arachnides.
« Il se livre ensuite à des analyses comparatives au moyen
d'un chronographe Aérograph 90 F 4 à détecteur à catharomètre
puis d'un Aérograph 204 à programmation de température et à
détecteur à ionisation de flamme. Le lecteur intéressé voudra
bien se reporter à l'article précité pour le détail.
« Sa conviction est nettement établie : les filaments tombés
sont bien des fils d'araignées.
« Les conclusions de ces très intéressantes expériences de
M. Mauras rejoignent les nôtres et celles de la grande majorité
des observateurs qui se penchent sur ce problème.
<< Les chutes de filaments après le passage d'OVNI ont été
observées en automne. Nous ouvrirons ici une parenthèse en
faisant remarquer que ces engins se déplacent très vite, et que
certains peuvent en quelques heures changer de saison d'un
continent à l'autre (voir mi-mai en Belgique), et que les fils
peuvent voyager longtemps dans l'atmosphère.
« Au moment de l'éclosion des œufs, toutes les petites arai-
gnées laissent des fils sur leur trajet et ces fils innombrables sont
emportés par le vent.
« Les OVNis arrivant dans les couches d'air renfermant ces
fils en suspension les attirent ; ils se plaquent sur la coque et
151
Les dossiers des OVNis
donnent aux engins des apparences de contours mal définis et
déformés, ces allures informes si souvent remarquées jusqu'au
moment où, par un processus ignoré, ils s'en débarrassent à grand
bruit.
<< Il parait indiscutable que ces engins ont une charge impor-
156
Les évidences
_ SOUTH HILL (Virginie) U.S.A., 21 avril1967 (21 heures):
L'un des incidents les plus intéressants de cette vague d'OVNis
de 1967 se produisit à South Hill, Virginie, sel?n le rapport de
M. c. N. Crowder, un des directeurs de la soc1été Mobzle Che-
mica!.
" Le 21 avril, M. Crowder avait quitté le magasin de sa sociét_é
vers 21 heures; parvenu à un tournant. de la rout~ goudronnée, 11
découvrit un obstacle qui ressemblait à une c1terne de métal
orangé de 4 rn de diamètre au moins, posé sur des pieds de p~ès
d'un m'ètre de haut au beau milieu de la route. Selon le témom,
l'objet avait plus d~ 5 rn de haut, et ne présentait ni ouverture
ni caractéristiques particulières ; ce n'était q~'un objet sem~la
ble à une citerne qui bloquait le passage. Arnvé à 60 rn environ
de la chose Crowder fit un appel aux phares.
" - A ~et instant, dans un fulgurant embrase_ment ém!s
par sa base, l'objet s'éle:ra :ap,ide~ent dans les mrs. Il était
parti comme l'éclair, mms Je 1 avais vu dans !iles phares. Il
avait 5 à 6 rn de haut, et des pieds de 1 rn environ. Le souille
embrasé de sa base avait enflammé le bitume. »
« Quand la police vint sur les lieux avec Crowder, on trouva
une plaque de 90 cm sur 75 brû.lée et _encore chaude. Le lez:tde-
main matin on découvrit dans le b1tume 4 trous d'env1ron
18 mm de profondeur sur 12 mm de large dessinant un rectangle
d'environ 5 rn de long.
« L'examen de cette affaire fut confié à William Powers,
adjoint du docteur J. Allen Hynek, qui dirige le ser_vice d'élec-
tronique de l'observatoire de Dearborn. Powers, _a1dé pa~ des
policiers de l'État, essaya de reproduire la combustiOn en fms~nt
brüler de l'essence ou du pétrole. Leurs efforts furent vams.
Powers nota que le pétrole ne prend pas feu aisément et brûle
par traînées. L'essence, par contre, produit une fumée noire au
lieu des vapeurs blanches que Crowder avait décrites, et brûle
bien plus longuement que le temps attribué par Crowder au
souille embrasé qu'il avait observé.
cc Powers prit plusieurs échantillons de la surface brülée pour
les faire analyser par les chimistes experts de la base de Wnght-
Patterson. Gordon Lore, Donald Berliner et Les Katchen
prirent également plusieurs échantillons de bitume brülé~ pour
les faire analyser par des experts du N.!.C.A.P. Les enque_teurs
de cette organisation furent les prem1ers ,.su~ place, ar~1Vant
moins de vingt-quatre heures après que 1 mcident fut signalé
à la police.
« A la fin de sa visite officielle sur les lieux de cet étrange
incident, Powers déclara à l' Enlerprise de South Hills : cc Crowder
dit exactement ce qu'il a vu et il n'y a aucune raison de refuser
157
Les dossiers des OVNis
de le croire. Néanmoins, je ne peux pas fournir d'explication à
ce qu'il a vu. ,
(Frank Edwards, op. cil. II, p. 221 à 223.)
(( NIDS A SOUCOUPES »
Cette expression« nid à soucoupes», vient de l'anglais saucer
nest. Elle a été utilisée pour la première fois en Australie,
dans le Sun Herald de Sydney du 23 janvier 1966. Mais voici
l'histoire, racontée à ce journal par le planteur George Pedley,
de Tully, petite ville sur la côte du Queensland :
160
Les évidences
Les traces que l'on a déjà pu relever sont multiples et
diverses. Nous ne voudrions pas alourdir ce dossier, mais
pour le lecteur qui voudrait se documenter plus avant, nous
pouvons citer aussi, parmi tant d'autres traces directement
liées à des témoignages d'observation :
1Gl
6
Les dossiers des OVNis
traverses de rail ; entre ces traverses, les pierres du ball~~t
étaient calcinées et devenaient pulvérulentes. J?es pr~l~
vements ont été faits en vue d'analyses, par la police de 1 air
venue de Paris. Les enquêteurs privés in~ist~rent p~ur
connaître les résultats de ces analyses. Le commissaire de police
leur répondit que le c?rps of!ici~l 9u~ travaille e:z liaison ~vec la
police de l'air appar~te.nt, au mlmst~~e ~e la Defense N atwnal~.
Le nom seul de ce mlmstere exclut l ldee de quelque commum-
cation que ce soit.
Michel CARROUGES.
162
Les évidences
patents, constatés officiellement par la police, la gendarmerie
ou l'armée ou les trois : a) Dans bien des cas (et tous les cas
comptent!), la configuration même des empreintes interdit
toute réalisation d'une compression quelconque du sol au
moyen de quelque marteau, masse ou autre outil que ce soit ;
b) aucune trace d'intervention humaine, animale ou mécanique
n'a été relevée, conduisant aux empreintes et en revenant.
Par ailleurs, nous constaterons souvent dans le « Rapport
Condon » de telles négligences graves, qui facilitent la démons-
trat~on du rapporteur, mais qui sont vite percées à jour quand
on ht le texte en toute lucidité, sans se laisser mettre en condi-
tion par le vocabulaire utilisé, pseudo-scientifique, ni par les
tournures de phrases, habilement composées, qui suggèrent
aisément ce qu'elles n'osent prétendre en langage clair.
FRAGMENTS
166
Les é'oidences
Plus curieusement encore, aucun démenti n'a été opposé à
cette assertion par l'armée de l'air. Et, dans le << Rapport
Condon ))' si prolixe par ailleurs, nous avons cherché en vain
la moindre mention de cet incident; ce qui ne l'empêche pas
d'affirmer que, puisque l'on sait qu'il n'existe que quelques
grammes du magnésium d'Ubatuba, et qu'ils pourraient
avoir été produits par une technologie terrestre ordinaire
antérieure à 1957, l'existence et la composition de ces échan-
tillons eux-mêmes ne révèlent aucune information quant à
leur origine.
Cela est absolument exact, à condition que : a) On néglige
le rapport d'observation, qui décrit les circonstances d'obten-
tion des échantillons (ce qui n'est pas scientifique); b) on
néglige les rapports des analyses faites antérieurement à
celles de l'armée de l'air (ce qui n'est pas scientifique) ; c) on
ne se fonde que sur les analyses faites pour le compte de
l'armée de l'air, sans aucun contrôle extérieur indépendant
(ce qui n'est pas scientifique); d) on suppose qu'il y a eu
supercherie et que de nombreux échantillons d'un métal si
rare, donc si cher, aient été en possession des protagonistes
de l'observation alléguée (ce qui reste à démontrer).
La conclusion négative concernant ce cas, rédigée par le
professeur Roy Craig, est donc basée sur une simple suppo-
sition, ce qui lui enlève tout sérieux. Un autre genre de futilité
se glisse aussi dans le « Rapport Condon ))' c'est la contradic-
tion camouflée, ou plutôt l'ambiguïté. Voici l'exposé des
faits :
" C'est au cours d'une de ces nuits agitées qu'un appareil
militaire à réaction, ayant capté sur son écran de radar une
trace d'OVNI, lâchait sur lui une rafale de mitrailleuse. Un
morceau brillant s'en détachait et tombait à terre. Ayant repéré
le point de chute comme il put, le pilote en avertit le commande-
ment et des équipes qui passaient la région au peigne fin avaient
trouvé le fragment dans un champ.
" Heureusement pour le public, la chape de silence qui s'abat-
tit après les apparitions des OVNis sur Washington en 1952,
n'était pas encore complètement tombée à l'époque de l'incident.
Au secrétariat de la Marine, le capitaine de corvette Frank
Thomson confirmait que le fragment d'OVNI avait bien été
retrouvé. Le fragment avait bien été détaché à coup de balles
de mitrailleuse, fit-il savoir au commandant D. E. Keyhoe,
mais la première analyse, faite au secrétariat de la Marine,
167
Les dossiers des OVNis
n'avait pas permis de déterminer s'il s'agissait d'un~ chose arti-
ficielle ou d'un fragment de météorite d'un type mconnu. 1
On
l'avait expédié à W. B. Smith, à Ottawa, pour examen • »
(Frank Edwards, op. cil. I, p. 79 et 80.)
168
Les évidences
tentif à son service que le << Boussiron » abrite le prototype d'un
appareil de transport : le Hurel-Dubois, à ailes à très grand
allongement. D'où il se tenait, adossé aux parois de béton, le pom-
pier, bien abrité du Mistral, regardait les clartés multicolores
de la piste.
" Soudain i.l aperçut, venant du sud, un engin arrondi el
lumineux qui descendait à vitesse modérée en direction de la
piste. L'engin toucha bientôt le sol, rebondit légèrement à quel-
ques reprises.
" Or l'on n'attendait pas d'avion à cette heure-là à Marignane.
Intrigué, et par conscience professionnelle, M. Chesneau alerta
téléphoniquement la tour de contrôle. Mais tandis qu'il télé-
phonait de l'intérieur, l'engin dut décoller. Les appels de la tour
de contrôle restant sans réponse, l'officier de service fut prévenu.
Parti en voiture, tous phares allumés, il parcourut en tous sens
le tronçon de piste et ses abords sans rien trouver.
" La nuit s'écoula. Les hypothèses allaient bon train. La
forme apparente de l'engin et sa luminosité blanche pouvaient
le faire prendre pour un ballon météorologique. Mais un tel
ballon aurait suivi le vent. Or, le 111istral soufflait du nord-ouest
ct l'engin venait du sud. La gendarmerie de l'aéroport fut alertée
et patrouilla, sans succès, d'un bout à l'autre du terrain. Le
lendemain matin, à bord d'une Jeep, un enquêteur retourna sur
les lieux ... et découvrit, éparpillés sur la piste, une centaine de
débris métalliques parmi lesquels plusieurs petites tiges longues
d'une quinzaine de centimètres, recourbées à une extrémité et se
terminant à l'autre extrémité par une boule, un peu plus
grosse qu'une bille. Des traces de métal jaune, contrastant
avec la teinte gris noirâtre de la bille, laissent supposer que
celle-ci a été comme brasée sur la tige.
<< Personne n'a pu préciser à qui furent confiés ces débris dont
la nature reste à expliquer. »
(Jimmy Guieu, op. cil. I, p. 134 et 135).
LES PREUVES
tant aux États-Unis que dans presque tous les autres pays,
tant de communiqués qui se contredisaient en cascade, que
l'on ne peut y attacher la moindre importance. Il reste donc
la déclaration originelle et officielle de l'A.T.I.C.
Nous avons parcouru déjà bien du chemin, de compagnie,
en utilisant la méthode de l'échantillonnage, en ne considérant
que les cas bien établis, contrôlés, expertisés, reconnus comme
authentiques ; nous avons progressé en passant insensible-
ment par les différents dossiers concernant des témoignages,
des traces d'effets, des traces plus matérielles encore, des évi-
dences à caractère probant. Nous ouvrons maintenant le
dossier des preuves. Il sera suivi de celui des pièces à convic-
tion ... mais n'anticipons pas.
Les évidences dépendaient encore de la fragilité du témoi-
gnage humain, auquel elles étaient reliées pour en recevoir
leur explication, généralement la plus plausible ; seul, le
faisceau de ces évidences pouvait constituer un commence-
ment de preuves, au sens juridique du terme, et nous n'avons
pas manqué de le signaler. Il nous fallait donc trouver encore
des cas où les pièces matérielles, attestent bien l'existence
réelle des OVNis, et bien que dépendant aussi d'un témoi-
gnage humain fragile, pouvaient être nettement dissociées de
174
Les preuves
ce témoignage relatif, pouvaient se suffire absolument à elles-
mêmes, pouvaient être examinées, expertisées de façon tout
à fait indépendante de quoi que ce soit. Ces cas existaient-ils?
Oui, et nous en avons trouvé plus qu'il n'en faudrait pour
écrire un fort volume. Ce sont les cas de photographies, de
films, d'enregistrements par radar.
LES PHOTOGRAPHIES
Vous constaterez dans le dossier suivant, que les photogra-
phies d'OVNis peuvent être prises par les gens les plus diffé-
rents par l'âge, le degré de culture, la position sociale, la
profession, etc. ; les moins surprenantes ne sont pas celles
prises par des enfants! Nous pourrions tracer un historique
de la photographie d'OVNis mais cela nous entraînerait trop
loin ; vous pourrez facilement, si le cœur vous en dit, commen-
cer à en dresser la chronologie en vous reportant à la docu-
mentation bibliographique publiée en fin de volume. Ici,
nous ne citerons, comme échantillons, que des cas bien pré-
cisés, plusieurs fois expertisés, qui constituent autant de
rapports vérifiés concernant les documents probatoires corres-
pondants.
- CHARLEROI (Hainaut) Belgique, 16 mai 1953 : << Un
photographe, M. Hermann Chermanne, de Bouffioulx, prit
deux clichés saisissants d'un étrange phénomène. Reproduits
par le grand quotidien belge Le Peuple du 18 mai 1953 ...
(p. 111).
• Ce soir-là, vers 20 h 15, rapporte Le Peuple, M. H. Cher-
manne regagnait son domicile lorsqu'il eut soudain son atten-
tion attirée par un bruit insolite qui ressemblait étrangement
aux vibrations prolongées d'une tôle.
« Levant alors les yeux, il aperçut une longue traînée blanche
que laissait derrière lui un objet mystérieux filant à une vitesse
très rapide et qui se dirigeait vers la cité ouvrière du quartier
de Blanche Borne.
« Notre reporter eut le temps de déclencher une première
fois son appareil avant que l'objet qui s'était immobilisé dans
le ciel ne se tournât pour présenter alors, de face semble-t-il,
une resplendissante sphère entourée d'un halo blanchâtre et
de « satellites » qui paraissaient s'en aller dans toutes les direc-
tions.
175
Les dossiers des OVNis
« Ce phénomène dura une dizaine de secondes, puis le disque
se remit de champ avant de disparaître complètement. Dans
le ciel, la longue tralnée blanche se désagrégea lentement sous
l'eflet du vent.
'' Dans la région de Bouffioulx, et même au-delà, nombreux
sont ceux qui ont perçu, au moment précis de l'apparition du
phénomène, une sourde et violente explosion. Seul M. H. Cher-
manne a pu préciser que le bruit ressemblait, comme nous
l'avons dit, aux vibrations d'une tôle avec, en plus, des déto-
nations sèches, semblables au crépitement d'une mitrailleuse. ,,
(Jimmy Guieu, op. cil. 1, p. 112.)
177
Les dossiers des OVNis
Ajoutons qu'une autre photographie du même OVNI a été
prise au même endroit, le même jo':lr, par le même photographe,
au moment du décollage du Boemg 707 de la B.O.A.C., vol
no 915 à destination de Londres, environ 30 minutes avant
l'atterrissage du Tupolev 114 Moscou-Tokyo (J?êmes réf~
rences). The A.P.R.O. Bullefin, au": ~ta~s-Ums, a pubhé
lui aussi des cas photographiques tres mteressants, notam-
ment dans son numéro de septembre-octobre 1967, p. 7, col. 2
et p. 11, col. 2. , . . ,
On dit toujours que les astronomes n ont Jamais vu~ OVNis.
Non seulement nous vous avons démontré le contrmre, dans
l' « Avertissement >> du présent ouvrage, mais Le Livre !Voir
des Soucoupes Volantes présente, en hors-texte photographiq';!e,
le cliché des ombres portées d'OVNis sur la surface lunaire
pris par le R. P. docteur Bei_Iito ~eyna s. j. . .
Mais nous avons encore bien mieux que les méteorologistes
et les astronomes, parmi les photographes d'OVNis. Cett_e
réflexion- un peu moqueuse, nous l'admettons:- est ~est~
née aux gens qui se laissent in~uencer par ~es tltr~s scienti-
fiques ou autres, et aux scientistes et o~Iciel_s. qm essayent
d'impressionner le public, qui s'efforcent a lu~ Impo~er leurs
vues nécratives qui tentent de retarder la mamfestatwn de la
vérité, bsoit en' excipant de diplômes (qm• ne cor~espo~ den t
pas à grand-chose dans le doma.i~e d~s OVNis), smt ~n mvo-
quant les théories de personnahtes bien connues (m_a~s peut-
être pas du public!) cor_nme Don.ald Menz~l ou Phihp Cl~ss
dont les pénibles tentatives ont eté completement anéanties
par feu le docteur James E. McDonald. Voici le ca~ d'un
« spécialiste mondialement connu de la photographie nu-
cléaire» :
- « Le professeur Gabriel Alvial Cacere~, ~embre d_e la
" Gugenheim Memorial Foundation » et _spécialiste .~ondtale
ment connu de la photographie nucléatre, a réussi a photo-
graphier, au-dessus de la Cordillère des Andes, une souc?upe
volante. L'engin, lenticulaire, est bombé sur la face supéneure
et légèrement pointu sur sa face inférieure. - Dans une décla-
ration écrite, le professeur a affirmé : « Les soucoul?es yolant~s
sont des objets réels, concrets, et non le prodmt d halluci-
nations ou de perturbations. » - On a offert, au professeur,
50 000 dollars pour sa photo. Il a refusé. »
(Le Matin, Anvers, Belgique, 10 juin 1968).
178
Les preuves
LES FILMS
LES RADARS
« Les échos radar peuvent être
provoqués par de si nombreux
effets physiques ou anomalies.
que les rapports de radaristes ne
peuvent être considérés que comme
appoint, mais jamais eommepreuve
principale dans le problème des
OVNis.»
J. Allen HYNEK,
Commentary
on the A.A.A.S. Symposium.
logique, est bien gênant pour les scientistes qui nient la réalité
des OVNis. Mais, qu'y pouvons-nous? Et au sujet de la
détection par radar, Frank Edwards écrit (op. cil. Il, p. 140) :
180
Les preuves
« Par exemple, un personnage affirmait sans ambages que
" les OVNis n'étaient pas détectés par radar ». Cette vieille
astuce est tellement absurde que, pour y répondre, on n'est
gêné que par le nombre de cas d'OVNis repérés par radar. Peut-
être la réponse la meilleure se trouve-t-elle dans une déclara-
tion officielle du gouvernement - Bulletin Technique no 180
de l'Administration Civile de l'Aéronautique (maintenant
Federal Avia ti on Agency), brochure traitant uniquement de
repérage d'OVNis par radar qui sont si nombreux qu'il est
difficile d'en citer un plutôt qu'un autre, comme étant plus
significatif. >>
Voici l'un de ces cas, que vous trouverez dans la plupart des
ouvrages et publications traitant de recherche sur les OVNis ;
il est caractéristique parce qu'il y a repérage par radar au sol,
confirmé par repérage au radar de bord, confirmé par repérage
à vue ; les conséquences en sont tragiques et nous avons très
brièvement résumé le rapport original :
181
Les dossiers des OVNis
de Renseignement du ministère de la Défense à Wellington.
Aucune contrainte ne lui a été imposée concernant ce qu'il a vu.
L'observation a commencé peu avant 19 h 30 le 4 septembre
1969. Nuit sans lune, visibilité 20 km. Le capt. R. Cullum et le
1er officier (copilote) Faircloth venaient de décoller pour un
vol de routine, sur un Bristol-cargo de la société Straits Air
Freight Express, de \Vellington vers Blenheim, pour franchir
le détroit de Cook qui coupe la Nouvelle-Zélande. Soudain la
tour de contrôle appelle : le radar de l'aéroport terminal suit
un objet inconnu situé à 6,400 km devant le Bristol, qui vole
à ce moment vers le nord, dans le vent, puis tourne vers l'ouest,
face à la côte, pour tourner ensuite vers le sud-sud-ouest en
direction de Blenheim. C'est à ce moment que Faircloth, pilo-
tant à la place du commandant de bord, localise une lumière
fluorescente, bleue brillante, pulsante, derrière le Bristol, sur
sa droite, à environ 3,200 km. Les pilotes informent le radar
de Wellington de leur observation visuelle ; on leur confirme
leur position, le radar suivant toujours l'objet que les pilotes
surveillent. L'OVNI se déplace très lentement, de 92,500 à
111,120 km/h environ; sa lumière bleue pulse toutes les deux
ou trois secondes et est aussi brillante qu'une étoile de première
magnitude ; il se dirige vers le sud. Le Bristol ne l'approche
pas et le surveille pendant environ deux minutes.
Au cours du vol de retour Blenheim-Wellington, 90 minutes
plus tard, Faircloth repère le même objet, ressemblant alors
à un groupe de lumières, à environ 24 km au large de la côte
de South Island, près du phare du cap Campbell. Faircloth
contacte alors le radar de Wellington pour lui donner sa posi-
tion et lui faire part de son observation; Wellington confirme
la position et le fait qu'il s'agit bien du même objet qu'à l'aller,
et qu'ille poursuit toujours.
L'Evening Post de ·w ellington, a publié un compte rendu
de l'incident le 23 septembre 1969. Un porte-parole de la
R.N.Z.A.F. a prétendu qu'il s'agissait d'un "ange» sur l'écran
du radar; mais cet "ange " (image irréelle ou faux écho) a été
confirmé visuellement par Cullum et Faircloth, à l'aller et au
retour, à des positions différentes, respectivement confirmées
par radar. La thèse de l'avion privé ou de l'hélicoptère, sans
plan de vol déclaré, a été avancée en vain, la vitesse lente de
l'objet et sa fluorescence pulsante infirment cette possibilité.
CLASSIFICATIONS
187
Les dossiers des OVNis
Ce sont Jacques et Janine Vallée qui ont proposé une pre-
mière classification, dans leur ouvrage paru aux États-Unis,
The UFO Enigma- Challenge io Science; on la retrouve dans
leur livre Les Phénomènes Insolites de l'Espace, La Table
Ronde, éditeur, Paris, 1966. Cette méthode a été reprise par
la presque totalité des groupes de recherche privés, notam-
ment en Europe; nous empruntons celle parue dans Visiteurs
Spatiaux, organe du G.E.S.A.G. de Belgique (voir index des
groupements). Les objets se classent, selon leurs aspects
extérieurs et leurs comportements, en cinq types ; chaque
type donnant naissance à plusieurs classes. Ce sont :
190
Classifications
L Masse lumineuse F Masse sombre
S Disque C Fusiforme
P Pyramide, cône Q Carrée
D Disque à protubérance G Sphère, globe
A Anneau K Croissant
0 Ovoïde M Champignon, toupie
H Hémisphérique N Nuée fusiforme
T Objet à tigelles
gg : Dimension : 01, 02, etc., en mètres.
.Ql à Q9 en millimètres (à bras tendu).
çl à ~9 en centimètres (à bras tendu).
h : Couleurs :
R Rouge E Étincelant c Blanc
J Jaune N Noire A Argenté
I Bleu G Orange B Brun
0 Rose v Vert M Multicolore
D Doré T Violet H Phosphorescent
i: Son:
S Siftlement A Réacteur D Détonant
R Vrombissement E Moteur (expl.) V Varié
U Turbine 0 Aucun
jj : Vitesse : 01, 02, etc. (pour 100, 200, etc. km/h) ; lM à 9M
(1 000 à 9 000 kmfh).
kk: Altitude : 01 à 10 = 99 rn; Cl à C9 = 100 à 900 rn;
Ml à M9 = 1 OOOà 9 OOOm; Hl à H9 = 10 OOOà 90 OOOm.
Hill : Tactique : soit lill pour la direction de ... à ... et l pour
le déplacement. Plus précisément :
llll : Nord 01 Nord-Est 02
Est 03 Sud-Est 04
Sud 05 Sud-Ouest 06
Ouest 07 Nord-Ouest OB
etl: A Ascension D Descente
H Horizontal Z Zigzag
0 Ondulant F Chute en feuille morte.
I Immobile S Disparition instantalll:~c
p Planant V Variée
191
Les dossiers des OVNis
REMARQUES.- Toute observation concernant un objet
de type « point-source » sera définie par la lettre E dans le
code (f).
Un élément indéterminé ou inconnu sera stipulé par la
lettre X ou les groupes XX ou XXXXX.
La localité peut être encadrée des symboles ponctuels sui-
vants:
* * lorsque l'objet est vu au sol ou près du sol.
- ... - douteux.
- ... - observation électronique (radar), optique (binocu-
laire), etc.
«••• » rapportée par cosmonaute ou pilote en vol.
+···+ à bord d'un véhicule roulant.
Le groupe horaire (heur) peut être souligné s'il est donné
en Greenwich Mean Time. Ex. : 1430 = 14 h 30 G.M.T.
Le groupe tactique peut recevoir la ponctuation suivante :
flllll/ lorsqu'il y a prise de photographie(s) ou film(s).
(lllll) lorsqu'il y a effet électromagnétique (Effet E.M.).
-lllll- lorsqu'il y a efiet physique (traces, excavation, etc.).
lllll lorsqu'il s'agit d'objets en formation.
Le groupe des témoins (bb) peut faire l'objet d'une ponctua··
tion:
fbbf s'il y a effet physiologique, paralysie, brûlure, blessure.
+bb+ s'il y a décès comme suite au phénomène.
Quand l'observation comporte la vision de plusieurs objets,
isolés les uns des autres, ayant chacun son déplacement parti-
culier, on rédigera, pour chaque objet, une ligne du code
D.A.T.A. G-70.
Si l'on veut dresser un catalogue international, on devra
intercaler, entre le groupe « localisation » et le groupe « aa »
un groupe de (une ou) deux lettres correspondant au code
minéralogique qu'utilisent les véhicules automobiles du pays
considéré.
193
7
Les dossiers des OVNis
crédit de ballons, avions, météores, planètes, satellites, rentrées
de satellites ou missiles. Généralement, le chercheur expéri-
menté n'a, ici, aucune difficulté avec le processus de filtrage. Des
années d'examen lui permettent de passer au crible ces derniers
objets presque au premier coup d'œil. Il est évident que si un
OVNI choisit de se " déguiser » en ballon à air chaud, ou en
exercice de photographie nocturne, il n'existe pas alors de
moyen facile de différenciation, au moins aussi longtemps que
nous serons limités à l'observation à partir du sol. Si nous possé-
dions des capacités de réaction immédiate, et si nous pouvions
envoyer un intercepteur, nous pourrions alors éclaircir les
choses rapidement ou, peut-être, nous pourrions faire l'expé-
rience de ce qui a été souvent rapporté au cours de ces 20 der-
nières années : quand l'avion intercepteur s'approche de ln
lumière en question, ou bien elle disparaît subitement, ou bien
elle semble démarrer et distancer rapidement l'intercepteur. En
ce cas, la lumière nocturne (L.N.) rapportée, prend place parmi
les autres membres de la catégorie des Lumières Nocturnes.
Comme exemple de cette catégorie, nous connaissons un cas
que j'ai examiné personnellement, impliquant cinq témoins, le
plus âgé étant depuis longtemps directeur adjoint d'un labo-
t·atoire bien connu du M. I.T. (Massachusetts Institute of Techno-
logy). La lumière nocturne fut d'abord aperçue par son fils, qui
\~tait sorti promener les chiens. Il rentra brusquement en criant:
<< Il y a une soucoupe volante dehors 1 " Le témoin le plus âgé
195
\
196
Classifications
vous rapporte ici que ce qui a été affirmé de par le monde et
par des témoins paraissant compétents. '
Je divise le cas des rencontres rapprochées en trois sous-
groupes : la rencontre rapprochée pure et simple · la rencontre
rapprochée avec effets physiques ; la rencontre r~pprochée au
cours de laquelle ~es « Hum~noïdes , (pilotes ou passagers)
entrent en scène. C est ce dermer sous-groupe qui possède évi-
demmen~ l'indice d'étrangeté le plus élevé, et qui effraye tous
les ~nqueteurs sauf les plus hardis. Puisque mon rôle ici est
celm de rapporteur, je ne serais ni un bon scientifique ni un bon
rapporteur si je rejetais délibérément des données. II existe
nctuellem.ent en archives quelque 1 200 rapports de rencontres
rapprochees, dont environ la moitié comprend une mention de
passagers de ces c!lgins. Depuis des années nous possédons des
rapports sur ces ptlotes, mais il n'y en a que quelques-uns dans
les ar~ hives de l'Ai~ Force car, généralement, Project Blue Book
c lassat~ ce genre d enregistrement dans la catégorie des « psy-
chologtques »ou dans celle des canulars.
Le yrototype de la rencontre rapprochée en soi est celui des
témoms, roulant sur une route solitaire, et du conducteur aper-
cevant une étrange lueur dans son rétroviseur. Il s'effraye aug-
~ente sa ~itesse et ~épasse 100 mph (160,900 km/h), ess~ye de
dtstancer l OVNI ma:s n'y réussit pas. Il arrête alors sa voiture
ct essaye cl,e. se m~ttre ~ couvert. Très vite la lumière passe,
monte, et s evanouit raptdement clans le lointain. On peut pré-
len?re que de tels témoins étaien t mentalement déséquilibrés,
mais es~ayez donc de le leur dire en face, spécialement lorsque
vo us decouvrez que ce sont des membres respectés de leurs
communau tés locales et qu'ils y occupent des postes de respon-
sables !
, Maintenant, l~ ren~ont.~e rapprochée avec effets physiques.
C: est la. catégorie qm m mtéresse le plus, puisque les effets
rappor_tes, sur les animaux, les végétaux, les minéraux, sont
potentiellement mesurables. Par exemple, il y a plus de cent
r~pports en ~rchive~ sardes OVNis qui ont provoqué des pannes
~l allumage a des vottures. Ce cas, bien trop typique, se présente
a peu de chose près ainsi : Brusquement, une lumière violente
apparalt~ comme tiré~ du néant, et semble chercher rapidement
les _témom~ de la v~tture. Comme elle s'arrête pour planer au-
des:sus del automobtle, les phares de celle-ci baissent ou s'étei-
gn~nt et son moteur s'arrête. Souvent les occupants de la
votture déclarent qu'ils ont ressenti une chaleur forte et pico-
t~ nte. Après quelques minutes, l'apparition s'en va et I'automo-
btle retrouve son fonctionnement normal ; mais les témoins
leur égalité d'âme temporairement anéantie, ne peuvent pa~
(redevenir immédiatement normaux).
197
Les dossiers des OVNI$
Les témoins de ces rencontres ne se soumettent pas tout de
suite à l'interrogatoire. Souvent ils ne elisent rien à personne
pendant des jours, ou bien n'en parlent qu'à leurs très proches
parents. C'est par hasard qu'un enquêteur sérieux peut en enten-
dre parler, et c'est alors que l'histoire se dévoile. Mais quand les
témoins la racontent sans aucune prudence, à n'importe qui,
leur existence est invariablement bouleversée par le ridicule, la
moquerie et les sarcasmes de soi-disant amis sans sympathie.
Considérons les probabilités des cas d'arrêt de voiture. Au
cours d'un voyage dans la campagne nous rencontrons à l'occa-
sion une voiture endommagée sur le bas-côté de la route, son
capot relevé, attendant le réparateur ou la voiture de dépan-
nage. Nous considérerions comme bizarre, et de faible probabi-
lité, que la voiture se dépanne elle-même, pour ainsi dire, et
qu'après quelques minutes elle remarche comme si rien ne
s'était passé. Pourtant, si nous y ajoutons maintenant comme
circonstance particulière, que l'événement doit être accompa-
gné d'une lumière inexplicable très brillante qui plane au-dessus
de l'auto, je vous laisse alors apprécier si les probabilités n'en
sont pas extrêmement faibles. Et quand nous n'avons pas à
traiter deux ou trois de ces cas mais bon nombre de douzaines,
nous nou~ acheminons vers la conclusion qu'il s'est passé
quelque cho~e de trè11 extraordinaire. Si l'on constate dans ces
cas ce que Goudge appelle genuinely new empirical observations
(de nouvelles observations empiriques authentiques) nous
pouvons prévoir alors, non pas simplement un progrès scien-
tifique, mais un énorme pas de géant qui fera que la transition
de la physique classique à la physique moderne nous semblera
un jeu d'enfant ... mais ce n'est pas pour demain.
En notre xx• siècle, nous pouvons être aussi éloignés de la
solution au problème des OVNis que les physiciens du xrxe siè-
cle l' étaient de l'interprétation des aurores boréales. Dans ces
circonstances, c'est encore à nous antres scientifiques qu'in-
combent la documentation et l'étude de cc phénomène, au
mieux de nos capacités. Mais pourtant, à l'heure actuelle, le
défaut d'étude scientifique suivie le laisse encore dans le vague,
au point de se demander s'il existe bien " de nouvelles observa-
tions empiriques authentiques "· l\Iême le " Happart Condon "
laisse encore inexpliqué tout un aspect du problème.
Cas de radars
La quatrième " catégorie observationnelle n comporte ·les
rapports sur les OVNis impliquant le radar. Il existe de nom-
breux rapports dans cette catégorie émanant de personnes res-
ponsables : pilotes et opérateurs de tour de contrôle. Je n'ai
porté que peu d'attention aux cas de radar puisque je ne suis
198
Classifications
pas. expert en la matière, et puisque les experts en radar de
Pro]ecl Blue Book attribuent invariablement tous ces " cas de
r·ad~r " au mauva~s fonctionnement de l'appareil ou à une ano-
mahe de P~?pag_atwn de ses ondes; ct j'ai parfois pensé que, sur
la ba~e de lm existence des OVNIs, il ne pouvait y avoir d'au tres
~o~utwns. Pourt~nt~ le" Rapport Condon, contient la remarque
SU IVante à propos d un cas de ce genre : " Cc cas doit subsister
comme l'un des cas de radar enregistrés les plus troublants_ et
aucune ~onclusion n'est encore possible à l'heure actuelle. n
ser~ ble mconcevable qu'un écho d'anomalie de propagation
pmsse se comporter de la façon décrite, même si l'anomalie de
propagation a existé vraisemblablement à cc moment-là. ,
Les cas d'o?.servations visaellcs ct au radar ofirent un champ
plus large ~ l etude. Le cas de Lakenheath (Angleterre), étudié
par le Comité Condon, demeure une inconnue et comporte cette
remarque: «En résum~, c'est le cas le plus inhabituel et le plus
lroublant dans _les a~cluves de radars visuels. Le comportement
~ppare~nment I~telhg~nt_ ~t r~tionnel de l'OVNI suggère un
.lpparcil m écamque d ongme mconnue comme explication la
P~~s p~oba?le de cette observation. Mais, étant donné la failli-
blhté mévrtable des témoins, des explications plus convention-
nelles de ce rapport ne peuvent être entièrement écartées , En
réalité, si on lit soigneusement le corps du" Rapport Cond 01~, on
constate qu'il constitue un cas à peu près aussi bon d'ét;de
s?~cn tiiique des OVNis, qu'il aurait été possible de le faire ù
11 Importe quel groupe non initialement familiarisé avec le sujet
ct n'ayant qu'un temps et que des fonds limités.
Certains d'entre vous peuvent être surpris qu'il existe un tel
corp s de preuve de la réalité des OVNis. Nous arrivons ici au
~~ur du p~obl0me _: ni vous, en tant que scientifiques actifs ct
m[ormés, mle public, n'avez accès à ces renseignements.Ma!heu-
rcusemcnt, vous qui pounicz souhaiter être informés sur les
?VN~s, vous ~ev~z cu~illii· vos informations dans les milieux
mtelLctucls, ou s 1mpnment, comme avec des mots interdits
sur les confi_ns de la littérature, les revues à bon marché, d'aven~
ture sensatwnnelle, les magazines de mystère et de fesse! 11
n'ex~ste, en notre pays, aucun journal scientifique où je pourrais
pubhe~ ~n cas ~'observation d'OVNI bien documenté, à part
une b1bhograph:e récente de la littérature OVNI de toute~
ca.tégories, comportant 100 pages. Il semblerait que J'OVN 1
s01t devenu un problème pour le libraire plus rapidement que
pour le scicntiüque.
Les dilemmes du témoin sérieux
Pr,me_z au~~i en cor_Isidération l'embarras du témoins sérieux.
Je sats qu Il en ex1ste, parce que j'en ai interrog(\ plusieurs
199
Les dossiers des OVNis
centaines. Où peuvent-ils aller faire leur rapport 'l Aujourd'hui,
seuls les plus naïfs s'adressent encore à l'Air Force. Faire son
rapport à la police locale ne vaut guère mieux. Nombre de té-
moins m'ont raconté toutes les moqueries qu'ils ont eu à subir
quand ils avaient pris ce chemin. Par ailleurs, j'ai examiné pas
mal de registres de police. Les rapports sur les OVNis y sont
enregistrés en tant que " plainte ».
Le témoin, s'il veut faire savoir ce qu'il a vu, doit découvrir
les personnes ou organisations, relativement peu nombreuses,
qui lui prêteront une oreille sympathique. Mon propre cour-
rier m'apporte de très bons rapports sur les OVNis, compor-
tant généralement une demande d'anonymat, mais je n'ai ni
le temps ni les fonds pour effectuer les recherches nécessaires.
Quand je jette un regard en arrière, vers mes vingt ct une
années passées à m'occuper du problème des OVNis, je re-
marque qu'aujourd'hui le climat intellectuel est bien plus favo-
rable pour· le prendre en considération, qu'il y a seulement
quelques années. Ce symposium en est lui-même un exemple.
Il aurait été impossible à organiser il y a même un an ou deux.
En effet, il fut impossible de le tenir l'année dernière. Et, il
y a des années, quand j'eus bien compris la nature de certains
des rapports en archives à l'Air Force, aurais-je tenté d'en
demander un examen approfondi, que j'eusse simplement
essuyé un refus, et par là perdu toute efficacité future possible.
Conclusions
COINCIDENCES
Des observations ont été faites, au fil des années ; elles ont
permis la description de certains aspects extérieurs des
OVNis, et l'établissement de leurs comportements respectifs
ordinaires ; la répétition de ces incidents a fini par fournir des
données statistiquement significatives, d'où ont été tirées
les différentes propositions ou méthodes de classement que
l'on connaît, et dont nous vous avons donné des exemples
(Vallée, Hynek, etc.) dans le cours du ((Dossier VII h précédent.
La même méthode de compilation, d'analyse statistique
primaire, a permis à différents chercheurs de pousser plus loin
encore. Et ce ne sont plus seulement les aspects et les compor-
tements sur les lieux mêmes des observations qui ont été
203
Les dossiers des OVNis
étudiés, mais de véritables ensembles de manifestations, dans
des cadres géographiques donnés. Ces études sont nées de
coïncidences suffisamment flagrantes, nombreuses et trou-
blantes, pour être remarquées. C'est pourquoi ces coïncidences
ont donné son nom à ce << Dossier IX n.
Différents genres de coïncidences ont donc été remarqués,
étudiés, établis ; il en est résulté chaque fois la proposition
d'une ou plusieurs théories explicatives, et nous les passerons
en revue. Les références que nous vous donnerons toujours
vous permettront d'aller plus avant dans l'étude de ces pro-
blèmes, si le cœur vous en dit.
REMARQUE. - Tous ceux qui ont découvert ces coïn-
cidences, les ont étudiées, ont formulé des théories, sont ce
que l'on appelle des << chercheurs parallèles n : leurs noms ne
sont généralement suivis d'aucun titre scientifique élevé;
pourtant, beaucoup ont été amenés à se cultiver scientifique-
ment eux-mêmes, afin de pouvoir approfondir les études qu'ils
avaient entreprises, et d'essayer de résoudre les problèmes
auxquels ils étaient confrontés. Doit-on se réjouir ou s'attrister
de ne trouver les premières études sérieuses que dans le do-
maine de la recherche parallèle, chez les chercheurs << privés n?
Je vous. laisse le soin de le déterminer.
Les principaux phénomènes de coïncidence observés ont
été : les vagues, les lignes orthoténiques, la proximité de failles
géologiques, la proximité de courants telluriques signalés
par des mégalithes, la proximité de masses liquides. Nous les
étudierons brièvement afin de ne pas alourdir le dossier, mais
en laissant le plus souvent la plume à leurs découvreurs,
selon notre méthode de mise en évidence des documents
originaux.
LES VAGUES
206
Coïncidences
au cycle de 26 mois : celle du mois de novembre 1957, lors du
lancement des premiers satellites artificiels russes.
" Les catalogues distincts des chercheurs suivants ont mis
en évidence la corrélation entre ce cycle de Mars et les vagues
de " M 0 C » : ceux d'Aimé Michel, de Guy Quincy (France),
de Buelta (Espagne), du docteur Olavo Fontès (Brésil). Il y
a un certain nombre d'années, nous avons fait à ce sujet une
communication personnelle au C.N.R.S.
« (... ) Toutes les vagues n'atteignent pas avec la même
intensité les diverses régions du globe. Il apparaît que depuis
que l'on parle des" M 0 C », les choses se sont ainsi passées :
l'Observation systématique de notre planète par ces engins
semble avoir débuté vers 1948, et successivement furent visi-
tées grosso modo toutes les régions du globe en partant de
l'ouest du continent américain, et en allant vers l'est; c'est
ainsi que l'Europe occidentale a été surtout visitée en 1952
(un peu), en 1954 (fantastique recrudescence), et en 1956 (un
peu). L'est de l'Europe, l'Asie, paraissent bien avoir eu de
fortes recrudescences, successivement tous }es 26 mois en
moyenne, jusqu'en 1963; pour l'hémisphère sud, le mouve-
ment semble être le même.
" La forte vague de« M 0 C »de 1965 a probablement marqué
le début d'un second « Tour de Terre » ; rappelons qu'elle a
touché tout particulièrement les deux continents américains. »
207
Les dossiers des OVNis
« ( ... ) Aucun moyen de contrôle n'existe actuellement pour
déterminer si cette hypothèse est une simple représentation
commode ou si elle correspond à une réalité (... ). Il serait plus
intéressant de reprendre cette question si certaines vagues
étaient qualitativement différentes de certaines autres. "
209
T,cs dossiers des OVNis
L'ORTHOTÉNIE
L~ théorie de l'orthoténie, formulée par Aimé Michel, est
basée sur les observations de 1954. Elle peut être confirmée
par l'analyse d'autres observations faites en d'autres pays
et à d'autres époques ; elle peut aussi être infirmée de la même
façon. Pourtant, cette possibilité d'infirmation n'a aucune
valeur de négation absolue ; car les simulations sur ordina-
teurs, et autres épreuves par d'autres méthodes, n'ont réussi
qu'à réduire une« frange n incertaine et n'ont fait, en réalité,
que durcir encore le noyau de l'orthoténie, au point de le
rendre maintenant pratiquement infrangible. Mais qu'est-ce
que l'orthoténie?
- Paul Misraki (1968) nous trace de sa plume alerte l'his-
torique de cette trouvaille qui devint une théorie (Des signes
dans le ciel, p. 36 et 37) :
« Collectionnant les coupures de journaux concernant les
apparitions de « soucoupes "• Aimé Michel eut un jour l'idée
d'épingler des punaises sur une carte de France (Michelin,
projection Bonne) aux lieux où ces observations avaient été
consignées. Il eut alors la surprise de constater que ces rap-
ports n'émanaient pas de n'importe où, mais de localités dis-
posées (pour une même journée) le long de lignes droites. Ces
alianements ne signifiaient pas (comme certains l'ont cru à
tort) que les engins se propulsaient de manière rectiligne et
étaient aperçus successivement en plusieurs points de leur
trajectoire. En fait, il s'agissait généralement d'objets prê-
tant à des descriptions différentes et évoluant de manière
tout à fait capricieuse. Il se trouvait cependant que les lieux
où l'on avait signalé la présence d'objets inconnus se trou-
vaient disposés, très exactement, le long de lignes, droi~es, .à
un écart d'un kilomètre près. De plus, cette règle s appliquait
pratiquement à la presque totalité des observations, ne com-
portant qu'un pourcentage infime d'exceptions.
210
Coïncidences
« Comme l'hallucination, l'erreur, ou la mystification n'ont
p~s pour habit_ude de se propager en lignes droites, Aimé
Michel put considérer cette disposition « orthoténique " comme
une première preuve scientifique de la réalité des UFO.
« Par la suite, ces analyses furent reprises par un autre
s?~cialiste de l'étude des << soucoupes volantes "• le mathéma-
ticien Jacques Vallée, dont les calculatrices électroniques
montrèrent qu'une part importante des alignements décou-
ver.ts par Aimé Michel pouvaient être imputés au hasard.
Mms, après discussion, il devint clair que le calcul électro-
nique ne parvenait pas à rendre compte des alignements les
plus remarquables, comme celui qui rassemblait, le 24 sep-
tembre 1954, six observations sur urie même droi-te, ni ceux du
14 octobre, lesquels demeuraient irréductibles au simple l!asard."
212
Coïncidences
et en se servant des cartes dressées par Aimé 1viichel, évoquer
la possibilité suivante :
« La carte no 7 dressée par Aimé Michel, qui comporte
31 points d'observation pour la seule journée du 2 octobre
&eSANÇON
214
Coïncidences
aléatoires. Et quelle est la réponse de Saunders à sa propre
question'?
215
Les dossiers des OVNis
COULOIRS PERMANENTS
216
Coïncidences
<< HARMONIC 33 »
C.H.F.
L E0" LEYS »
218
Co1 ncidences
simplement la suivante : 1es sites préhistoriques découverts
en Grande-Bretagne seraient disposés selon des lignes droites ;
ces lignes formeraient un modèle en étoile dont le centre
serait généralement un lieu extrêmement important. Cette
découverte était déjà assez étonnante par elle-même, étant
donné la longueur et la perfection remarquables de ces lignes,
que Watkins nomma << Leys "· Watkins écrivit plusieurs livres
sur ce thème, dont le plus connu a pour titre The Old Straighl
Track: La Vieille Piste Droite (Methuen and Co. Éditeurs, 1925).
« La relation des leys avec les soucoupes volantes fut amor-
cée en 1954, lorsque l'ingénieur français Aimé Michel décou-
vrit - à son propre étonnement - que les observations
d'OVNis d'une journée quelconque, au cours d'une << vague »
spécialement importante cette année-là en France, se trou-
vaient réparties sur une ligne dmite comportant divers «points
centraux "· D'énormes objets en forme de cigare y furent
observés, et des disques volants y manœuvrèrent de façon
remarquable, avec chute « en feuille morte ». Il semblait alors
que les OVNis, pour une raison quelconque, désiraient rele-
ver un plan cartographique de notre planète. Ces lignes furent
appelées « orthoténiques », mot d'origine grecque signifiant :
« qui se propage en ligne droite ».
<< Ces deux découvertes, identiques quant à leur fond, furent
associées par Toni vVedd, du Kent, dessinateur indépendant
et ufologue enthousiaste, dans un petit livre : Roules du Ciel
et Balises. Il y énonce l'étonnante théorie selon laquelle les
lignes orthoténiques et les leys peuvent n'être, en réalité,
qu'une seule et même ligne, mais découverte seulement d'une
façon différente. Et 'Vedd a donné de nombreux exemples
d'observations d'OVNis au-dessus des « centres » de leys;
comme les observations dans cette région du monde, étaient
espacées de quelques mois, voire d'années, on ne pouvait donc
pas parler de vague et aucune ligne orthoténique n'a pu s'y
manifester.
« Un peu plus tard, un autre enthousiaste des leys, Philip
Eselton, de Sudbury-sur-Tamise, découvrit ce qu'il croyait
être le « Ur-ley-system , pour la Grande-Bretagne. Exacte-
ment traduit, cela signifie qu'à l'origine le système des leys est
une disposition qui semble être la base de n'importe quel ley
dans n'importe quelle région. Pour la Grande-Bretagne, il
prend la forme d'tm grand triangle isocèle, avec un sommet
à Arbor Low (Apex), très important alignement préhisto-
rique dans le Derbyshire, site où se croisent de nombreux leys.
L'un des angles du triangle est un centre non indiqué, à quelque
quatre miles de Glastonbury ; l'autre angle est situé sur un
centre marin, près de la côte de l'île de Mersea. Or, i:J l'origine,
219
Les dossiers des OVNis
ce point fut découvert bien avant que Mersea ne fût citée
dans des informations concernant des OVNis.
" A la suite de la découverte de ce triangle, et après un tra-
vail considérable effectué avec des cartes précises, d'autres
levs et lignes orthoténiques apparurent. Toutes les orthoténies,
m-ême celles qui comprennent les côtes de Grande-Bretagne,
sont des leys : Ainsi celle d'Aimé Michel, Calais-Southend,
qui - en fait - est une longue piste courbe puisque, un cer-
tain jour de 1954, des observations y furent faites de Sou-
thend jusqu'en Italie.
" Ainsi fut très rapidement mis en évidence un modèle sy-
métrique où, par hasard, les activité~ évidentes des OVNis
parurent significatives. Des centres nnportants, des centres
de ley-orthoténie, apparurent en des pomts ~e grosses vagues
d'observation. Par exemple, Chelmsford, qm a rassemblé de
nombreuses observations, est tout près du centre de ley-ortho-
ténie de Margaretting Tye, où la ligne orthoténique Calais-
Southend, ligne de base du Grand Triangle, coupe l'ile de
Wight, où le nombre des observations dépas~e largemer:t
celui de la moyenne nationale ; de là part une bgne orthote-
nique qui coupe le célèbre Charl~on Crater, q~li fut reconnu
comme un centre de leys ; cette ligne va, par ailleurs, v,ers u_n
point central qui se situe dans le Canal d'Angleterre, ou trois
lignes orthoténiques et deux leys importants se rencontrent.
Cette zone est connue sous le nom de « The Deep » (La Pro-
fondeur), où se trouve un rejet naturel sur le sol marin. La
ligne de base du triangle, un très bon ley, est en rapport avec
les OVNis sur toute sa longueur.
" Si nous commençons à l'ouest par le point Mersea, nous
avons l'observation de Lan<1enhoe et d'autres dans cette ré-
"ion · si nous continuons v~rs l'ouest, nous arrivons à Mar-
garetting Tye, près de Chelmsford .où l'on a. fait d'autres
observations · traversant Londres, la hgne condmt à Lower Ed-
monton. Quelques photographies remarquables ont été faites,
en janvier 1968, par un observateur-amateur d'Edmonton,
le jeune Robert Langley, de 16 ans [N.D.T. : Langley =lang
ley = longue trace] ; ces photos montrent ,des objets q~i
ont beaucoup étonné Nigel Stephenson, representant la Brz-
tish U FO Research Association.
" Plus loin à l'ouest, la ligne passe par Reading, point cen-
tral de la base du Triangle ; de nombreuses observations
nous sont parvenues de cette région. Le dernier site specta-
culaire que traverse ce ley est peut-être le plus étonnant de
tous et la presse nationale en a très souvent parlé ; en effet,
just~ au nord, se trouve la petite ville provinci~le de ,V'!ar-
minster, dans le Wiltshire- où les gens parlent d appantwns
220
Coïncidences
et de rumeurs inquiétantes. Apparemment, elles ne doivent
pas a-yoir cessé puisque moi-même, à Pâques, du lieu-dit
Warmmster Down, à 1/Se de mile de la ligne de base, j'ai vu
deux OVNis.
« !1_1ais la grande question demeure encore : " Qui sont-ils? »
Et SI le système Ley-orthoténie nous mène à la conclusion
que le~ pilotes des OVNis nous visitent depuis très longtemps,
ceux-ci préfèrent encore nous éviter et restent indéfinissables
et même peu concevables pour nous. Nous pouvons au moin~
être certains que, si de nouvelles découvertes étaient faites
nous pourrions prévoir la ou les zones où les vagues d'obser~
vation se manifesteraient sans doute, car d'ores et déjà nous
avons en main les matériaux qui, une fois pour toutes ( ?) nous
donnent la preuve que les « soucoupes volantes » existent. »
221
Les dossiers des OVNis
historique cite de nombreux textes anciens et narre le passage
où la << Roth Ramarach », ou roue tourbillonnante construite
par Simon Magus, s'écrase à terre, att.ïrée,par un « pilier ~e
pierre ». C'est une excellente introduch?n a la secon~e partie
de l'article, intitulée « Étranges coïncidences », trmtee par
M. Jean-FrançoisBoedec, directeur du C.B.D 1E.O.S.-C.F.R.U.,
qui précise, au chapitre<< Vers une confirmation scientifique»:
« Conclusion.
« Dans l'état actuel de nos connaissances, il nous est impos-
sible de confirmer cette hypothèse. Une recherche à l'échelon
international en est d'autant plus souhaitable : sur chaque
continent se dressent de mystérieuses pierres dont la méthode
d'érection nous laisse perplexes ...
« A l'heure actuelle où les réalités des temps anciens sont
entrées dans nos légendes, l'omniprésence des mégalithes
n'implique-t-elle point l'existence - et la destruction - d'une
civilisation particulièrement avancée?
« Caprice du hasard ou réalité insoupçonnée, l'hypothèse
" UFO-MEGA ,, nous ouvre un nouveau domaine de recherche. •
Jc:m-François Boedec.
222
Coïncidences
C.H.F.
224
N• 15 ALBERTON. Austr.• 1967 (1 ). numérotation des vues.
N• 19 ALBERTON. Austr.• 1967 (5). film détérioré.
2~6
Coïncidences
« La découverte est réversible si l'on veut voir des MOC,
il n'y a qu'à aller sur une faille.
' Peu de temps après votre première lettre, j'apprenais
qu'une soucoupe avait été vue par les gardes-frontières you-
goslaves, en Macédoine, à la frontière albano-yougoslave,
puis quelques jours après c'était le tremblement de terre ...
Or, cette soucoupe avait suivi la série de fractures situées
dans l'axe nord-ouest/sud-est des Balkans! Coïncidence? Je
ne le pense pas. A propos, Marliens est sur une faille qui semble
dissimulée sous une couche sédimentaire, ce qui ne veut pas
dire qu'elle ne rejoue pas actuellement. .. Autre coïncidence :
la zone volcanique du Puy-de-Dôme a été le théâtre de nom-
breux survols et atterrissages ... Aux U.S.A. ce sont les zones
les plus actives sismiquement et volcaniquement qui sont les
plus touchées par les << vagues " d'OVNis.
« De graves événements tectoniques se préparent peut-
être, risquant de perturber la marche de notre planète et,
par là même, la marche des autres planètes du système.
Rien d'étonnant alors à ce que nos << visiteurs " s'intéressent
plus au sol qu'à ses habitants, souvent si peu accueillants.
J.C. Dufour. "
Francesco SEVERI.
d't•xploration.
1,a théorie des << leys », basée elle aussi sur la réalité des
t'O II!;lals, fait remonter la surveillance de la Terre à la préhis-
toire.
231
Les dossiers des OVNis
« MOC, séismes et failles n est encore une hypothèse basée
sur l'observation et la statistique.
Le présent Dossier X constitue un développement ?e ces
hypothèses, à base de coïncidences : c'est la ~ormulahon de
diverses théories, avec un petit préambule qm nous permet-
tra de savoir si l'on peut prendre ces théories en considéra-
tion · dans la négative, on pourra toujours les ranger dans la
caté~orie des hypothèses de travail, catégorie intéressante
puisque, jusqu'aujourd'hui, aucun extraterrestre n'est venu
nous dire:
Qui il est,
D'où il vient,
Ce qu'il vient faire sur Terre,
Pour quelles raisons.
PRÉAMBULE
232
Des théories et des hommes
\ndrews) est l'auteur de Steps to the Stars, de The White Sands
iit~ident et de ~toms, Galaxies and Understanding. Il a par-
llcipé à la créatwn de plusieurs éléments du système de gui-
dage de la fusée Atlas quand il était vice-président chargé de la
':echer<;he ~ la Crescent. Engineering and Research Company
t n Cahfo.rme. Il a trava1llé auparavant pour l'Aerojet General
Corporatwn aux terrains d'essais de White Sands au Nouveau-
Mexique. Il a participé à la fabrication de la première bombe
alomique et, plus tard, à l'élaboration de fusées spatiales. (... )
., « Le docteur Fry nous a déclaré que l'on avait alloué, aux
htats-Unis, une subvention de 300 000 dollars afin que soient
déterminés statistiquement tous les faits connus sur notre
f.(n laxie. Des scientifiques de nombreuses disciplines ont été
t'Ontactés, et leurs conclusions indiquent que la Voie Lactée
cloit englober de nombreux millions de mondes habités. Notre
pl'Opre système solaire se situe dans une spirale extérieure et
11 été probablement l'un des derniers à être formés. C'est
pourquoi les systèmes qui sont situés plus au centre de la ga-
lnxie pourraient bien être en avance sur nous, du point de vue
du développement, de quelque deux millions d'années.
cc .n y a s?ixante-~eux ~ns seulement (par rapport à 1965},
<>rv1Ue et W1lbur Wnght s arrangèrent pour faire faire quelques
honds à leur << cage à poules » de 12 CV, et maintenant nous
nvons des vaisseaux spatiaux qui orbitent autour de la Terre
1ou tes les 90 minutes, à environ 18 000 mph. Si nous conti-
nuons à augmenter notre vitesse au même rythme pendant
UO autres années, a estimé le docteur Fry, nous voyagerons
1\ {) 000 000 de mph. Au cours de la troisième période de 60 ans,
c•l ù ce même rythme de progression, nous approcherons la
vllcsse de la lumière. Ce « mur de la lumière , est plus mathé-
llllllique et philosophique que naturel. Il n'est pas douteux
que nous le passerons, avec un peu plus d'efforts qu'il n'en
lnllut aux premiers pilotes d'avion pour franchir le « mur du
on ».
« En conséquence, quelle avance auraient bien pu prendre
le• autres mondes habités, en deux millions d'années? Com-
hll'll d'engins spatiaux auraient-ils pu construire? Le nombre
" 1 énorme, et une estimation raisonnable, minima, montre
1(11 10 000 auraient pu parvenir au voisinage de la Terre
dc•puis la naissance du Christ. ,
(JJUFORA Journal and Bulletin, vol. I, no 6, p.13, extraits.)
233
Les dossiers des OVNis
HYPOTHÈSES
- J. et J. Vallée (1966) posent la question suivante (op. cit.l,
p. 41) et y répondent prudemment:
234
Des théories et d6s hommes
tiales. Il y a de nombreuses autres catégories d' observations
qui suggèrent cette même hypothèse.
« Mon sentiment présent est qu'il n'y a aucune échappa-
toire sensée à cette hypothèse, extrêmement choquante pour
notre vanité, selon laquelle les OVNis sont des sondes extra-
terrestres venant d'un autre monde. »
236
Des théories et des hommes
« Nantis que nous sommes, à présent, de nombreux cou-
loirs communs et probables, nous avons cherché des lieux dans
ce monde (Collection QUE SAIS-JE 'l L "uranium) et nous avons
trouvé de nombreuses confirmations (Un travail à parfaire). •
237
Les dossiers des OVNis
tude où elles servent de relais de communication et d'où
elles peuvent diriger les opérations des unités plus petites.
« Les arrivages se produisent parfois en pleine nuit, et je
ne peux fournir d'explication immédiate à ce fait, mais ils
ont lieu surtout au crépuscule. Grâce sans doute à une longue
expérience et à une technique avancée, les cosmiques syn-
chronisent leurs « passages de bolides verts >> avec la dispari-
tion de l' astre du jour à l'horizon des humains ( ... ).
« L'acuité visuelle de l'homme est réduite au tiers de ce
qu'elle est durant le jour, et cela même est mis à profit par
les soucoupes. Les escadrilles arrivent en trombe, vers 7 h 15-
7 h 30, et la soucoupe-mère (une des deux cents qui forment
l'escadrille) devenue autonome, passe du jaune très brillant
au rouge mat, en freinant jusqu'à l'arrêt total et le « sur-place >>,
ce qui la rend pratiquement invisible du sol, puis elle descend -
larguer des soucoupes plus petites, à plus basse altitude.
Celles-ci, à leur tour, font la même chose pour aller finale-
ment s'éteindre silencieusement au-dessus de certains lacs ou
de certains terrains marécageux.
« Après le passage de l'escadrille, il pourra parfois subsister
une traînée ionisée, avec autant de renflements, le long de cette
ti·ai11ée, qu'il y aura eu de largages de groupes de soucoupes
sur le parcours. Ces renflements ionisés « pulseront >>, tant que
l' '' énergie n, que les soucoupes auront abandonnée en se sépa-
rant du groupe majeur, n'aura pas été résorbée par le milieu
ambiant. Jusqu'ici, ils ont été confondus avec le point de
chute de la météorite quand ils apparaissent à la fin de la
traînée. n (p. 130, 131, 132).
'' Quand on lit rapidement des milliers de descriptions
d'apparitions de soucoupes autour du globe, on peut facile-
ment déceler une deuxième constante: les soucoupes ont une très
grande affinité pour l'cau. Des milliers de témoins ont rapporté
avoir vu ces engins mystérieux au-dessus de nappes d'eau, de
marais et de tourbières partout dans le monde. >> (p. 135).
'' Comment expliquer qu'on ait vu surgir une sphère sombre
des profondeurs de la mer, aux iles Aléoutiennes, ct que Ma-
dame Veilleux, de Saint-Jean-des-Piles (Canada), ait vu deux
soucoupes s'enfoncer dans les eaux froides de la rivière Saint-
Maurice, au Québec?
« Qu'y a-t-il de commun aux marécages de la petite ville
d' Ann Arbor, dans le Michigan américain et les marais de
Lünebourg, près du grand port allemand de Hambourg?
'' Je crois que j'ai trouvé. Ce qu'il y a de commun à tous ces
endroits, c'est la présence de sel!
'' Est-ce possible?
« Nos mystérieux visiteurs parcourraient des millions de
238
Des théories et des hommes
milles pour se procurer du chlorure de sodium? Peut-être 1
Les soucoupes, telles des abeilles monstrueuses, viendraient
butiner notre humble sel de table? Cela n'est pas impossible 1
Ces véhicules sidéraux, capables de vitesses fulgurantes, ne
seraient en somme que de vulgaires camions célestes ; et
leurs pilotes, des mineurs affairés à exploiter un énorme gise-
ment de sel : la Terre? Je pense qu'on peut raisonnablement
l'affirmer.
« Le sel est donc si précieux? Oui, extrêmement précieux!
Sous un aspect tout à fait anodin le sel cache une valeur ines-
timable. Il est absolument indispensable à la vie physiolo-
gique ... » (p. 220, 221).
" Pourquoi les soucoupes ne se contentent-elles pas du sel
marin? Probablement parce qu'elles ont découvert dans cer-
tains lacs ou dans certains marécages des sources salées qui
offrent, soit une saumure plus concentrée ou contenant plus
de magnésium ou de brome que les eaux de la mer ; soit une
saumure plus pure parce que moins contaminée par les eaux-
vannes, le strontium des retombées ou les substances toxiques
comme le D.D.T. • (p. 233).
« La congélation, l'électrolyse et la lixiviation peuvent être
utilisées par les cosmiques pour extraire le sel, mais il est pro-
bable que le procédé auquel ils doivent recourir pour recueillir
le sel des endroits habités est celui de l'échange des ions. La
soucoupe n'a qu'à survoler très rapidement le lac ou le ma-
rais et y laisser choir des échangeurs d'ions (sous une forme
que je ne connais pas, peut-être des bandes de résines synthé-
tiques comme le « foi! » du cas no 51) et plus tard, à la faveur
de la nuit, venir les récupérer quand ils sont bien chargés de
sel. La pause au-dessus d'un lieu donné s'en trouve réduite
et diminue d'autant les chances de repérage. >> (p. 298).
« L'hypothèse que les soucoupes transportent leur sel sous
la forme d'un immense cristal se trouve renforcée par le fait
qu'on a observé des triangles ou des losanges chatoyants
comme des diamants. Les phénomènes de la polarisation
expliqueraient qu'on ait vu des masses triangulaires passer du
rouge au bleu et au vert très rapidement. Quant à la dispa-
rition subite de ces triangles dans les airs, il faut pour l'expli-
quer faire appel à l'effet de Brillouin mais aussi au fait que le
sel pur et clair est la matière la plus transparente que l'on
connaisse : on s'en sert même pour fabriquer les lentilles de
certains instruments d'optique de précision. » (p. 299).
239
Les dossiers des OVNis
la trouvez farfelue ? Alors lisez donc les livres de cet auteur,
qui contiennent les détails techniques explicatifs que nous
ne pouvons faire figurer ici... et peut-être changerez-vous
d'avis!
Une quatrième théorie est celle de la surveillance de la
Terre, non plus du point de vue géologique (théorie des failles
de F. Lagarde), mais de celui de l'évolution de notre civili-
sation. Et là, ces théories se transforment en diverses hypo-
thèses ; certaines ne sont que des spéculations, d'autres rap-
pellent des textes anciens, d'autres enfin sont basées sur la
statistique des observations. En voici quelques exemples :
- Charles Garreau (1971) ne fait pas remonter l'origine
des (( soucoupes volantes » aux Atlantes : plus pratiquement, _
il détermine six périodes d'observation suivant le compor-
tement des OVNis. Sa théorie est basée sur l'étude des rap-
ports d'observation. Voici les (( six périodes de Garreau »
(op. cil., p. 66 et 67) :
1. L'origine de la première manüestation n'est pas connue,
mais les observations couvrent toute la planète, à intervalles
éloignés, jusqu'au milieu du XIx• siècle environ.
2. Pendant le demi-siècle suivant, observations donc sur-
veillance sur toute l'Europe de l'ouest, partie la plus dévelop-
pée de l'Ancien Continent.
3. Depuis la fin du x1x• siècle, observations plus nombreuses
au-dessus des États-Unis, donc surveillance de son urbani-
sation et de son développement industriel.
4. De la naissance de l'aviation jusqu'en 1939, vagues
périodiques de reconnaissance au-dessus des États-Unis et
de l'Europe.
5. De 1939 à 1945, recrudescence des observations précises,
donc multiplication de la surveillance concernant les incendies
nocturnes consécutifs aux bombardements, et reconnaissance
des V 2.
6. Vagues d'observations plus intenses, donc surveillance
encore accrue après les explosions des premières bombes
atomiques, et relevé des installations atomiques tant civiles
que militaires.
- Maurice Santos (1970) nous offre le commentaire sui-
vant, à propos de (( Les OVNis et l'ère atomique )) (op. cit.,
p. 168)
240
Des théories ct des hommes
r. Certains prétendent que les nombreuses apparitions
d'OVNis coïncident avec la découverte de l'atome. Ces êtres de
l'espace s'inquiéteraient de ce que l'homme joue avec des
forces terribles qu'il ne connait qu'imparfaitement. Que sa-
vons-nous des réactions déclenchées par nos bombes atomiques
en dehors de l'atmosphère terrestre? Le sorcier moderne, l'ato-
miste, risque, en tripotant des forces obscures, de déclencher
une réaction en chaine qui pourrait faire voler la planète en
morceaux ; et cette explosion amènerait obligatoirement une
grande perturbation dans notre système solaire par la des-
truction des équilibres d'attraction. Chaque planète change-
rait d'orbite et toute vie serait instantanément effacée de sa
surface.
« Une explosion atomique est assez importante en lumino-
sité, et le champignon atomique assez élevé, pour devenir opti-
quement observables d'une autre planète de notre système,
et peut-être d'un autre système de notre galaxie. »
242
Des théories et des hommes
hostilité. Il s'agirait également de déterminer les emplacements
des radars et des centres militaires, si la planète en possède.
• Phase Cinq : de brèves escales, dans des endroits isolés
pour nous procurer des spécimens de plantes, d'animaux, et,
si possible, des spécimens des êtres intelligents peuplant la
planète.
• Phase Six : si nous avons réussi au cours des phases pré-
cédentes à nous procurer les renseignements nécessaires, nous
devons à présent décider s'il nous faut abandonner le projet,
comme trop risqué, ou pour d'autres raisons - ou si nous
allons passer à la Phase Six du programme. Alors la Phase Six
consisterait en atterrissages et vols à très basses altitudes, où
nos engins et leurs équipages pourraient être vus, mais non
atteints. Ces approches seraient exécutées en des points où
elles pourraient être observées par le plus grand nombre pos-
sible de spectateurs. Poursuivie avec succès, cette phase
démontrerait notre existence et notre absence d'hostilité.
« Phase Sept: appelée par nos conférenciers la phase « Pleins
Contacts ». Ce serait le point final du programme, soigneu-
sement élaboré, préparé et exécuté. Le contact ne serait tenté
que si nous avions d'excellentes raisons de croire qu'il n'en-
gendrerait aucun désastre pour les deux races impliquées.
Certaines bonnes raisons pourraient interdire qu'on passe jamais
à la Phase Sept, même si les résultats des six phases précédentes
ont pu indiquer que celle-ci soit matériellement réalisable.
« Puisque nous n'avions pas de programme spatial à l'époque
de cette conférence, je me demandai pourquoi ce • briefing »
avait eu lieu, et pourquoi on avait mis une emphase apparem-
ment prématurée à traiter de ce sujet.
« A aucun moment de la séance, qui dura deux heures et
demie, on ne fit la moindre allusion à ce qu'on appelait alors
les « soucoupes volantes ». Mais, plusieurs semaines plus tard,
je commençai à me demander si ce n'était pas de cela que l'on
avait voulu nous parler pour essayer de nous avertir de ce qui
pourrait arriver si ces objets étranges étaient bien des engins
spatiaux, comme tant de gens, y compris des personnalités
officielles, le soupçonnaient déjà.
« Plus j'y pensais, plus j'y réfléchissais, et plus ferme était
ma conviction que ces officiers avaient réellement voulu
essayer de nous avertir du déroulement probable du problème
des OVNis. S'il en était ainsi, ils avaient fait preuve d'une
remarquable faculté de prévoyance - ou de prescience.
« Examinons le dossier.
« Phase Un : il s'agit, rappelez-vous, de l'étude préalable,
de la lente et prudente observation destinée à déterminer si la
planète est habitée par des créatures capables de raisonnement.
243
Les dossiers des OVNis
« Selon l'histoire, depuis des millénaires, l'homme enre-
gistre des apparitions de vaisseaux étranges dans les airs. De
certains de ces vaisseaux sont sortis des êtres vivants si l'on
en croit les récits de la Bible et les documents de l'Antiquité.
Ces visites, pour la plupart, étaient de courte durée et très
espacées dans le temps. Si c'étaient vraiment des expéditions
conduites par des êtres intelligents venus d'un autre point de
l'univers, ces explorateurs ne trouvèrent sans doute pas grand-
chose d'intéressant sur notre planète ; ils ont pu vraisembla-
blement noter << habitée, mais de primitifs », ajoutant : « à re-
voir plus tard •.
« Dans ce cas, ils ont dft noter que la Terre avait un satellite,
assez grand et assez proche pour qu'on puisse l'utiliser comme
base d'opérations, lorsque notre degré de civilisation rendrait
intéressantes les opérations d'approches. Sur la Terre, on
avait trouvé des êtres raisonnables, se développant au cours
des âges, et auxquels il fallait seulement du temps pour
tirer parti de leurs aptitudes. ( ... )
<< Phase Deux: surveillance rapprochée de la planète à l'aide
d'instruments de sondage.
« Les faits : après une période creuse d'environ trente ans,
durant laquelle on n'entend pratiquement plus parler d'en-
gins aériens extraordinaires, les pilotes militaires de la Seconde
Guerre mondiale se mettent à parler d'objets étranges en
forme de disques, n'ayant généralement guère plus de 1,20 rn de
diamètre, qui s'ébattent autour des avions de chasse.( ... )
« Ce fut en mai 1946, en effet, que le nord-ouest de la Rus-
sie, la Suède, la Finlande, la Norvège et le Danemark com-
mencèrent à voir apparaître d'étranges objets volant dans
leurs cieux. Il y avait un an que l'homme avait fait exploser
son premier dispositif atomique à Alamogordo. Peut-être
était-ce encore une coïncidence, mais peut-être n'en était-ce
pas une ... (... )
« L'apparition d'un grand nombre d'objets du même type
au-dessus de l'hémisphère occidental à la fin du printemps 1947
semblerait encore correspondre à la Phase Deux du briefing de
1950 : développement de l'étude préalable à l'aide d'instru-
ments de sondage capables de recueillir des renseignements
sans mettre des enquêteurs en danger. (... )
« Phase Trois : si les renseignements recueillis jusqu'à
maintenant paraissaient justifier un développement de l'étude
entreprise par ceux qui dirigent les OVNis, nous avaient dit
nos conférenciers de Washington, les engins utilisés dans les
phases précédentes seraient remplacés par d'autres, plus
rapides, plus maniables, capables de mettre à l'éoreuw~ les
performances de nos véhicules.
244
Des théories et des hommes
« Lorsque les petits « foo-fighters » eurent disparu, les « sou-
coupes volantes » les remplacèrent. Ce type d'OVNI avait
généralement environ 7,50 rn de diamètre, une forme arrondie,
un dôme bas et un bord étroit. (... )
« [Phase Quatre :] D'Amérique du Sud, en 1954, vint un
flot de récits d'apparitions s'ajoutant aux centaines qui affluent
d'Europe, d'Afrique du Nord, du Proche-Orient, du Japon.
L'Allemagne, l'Italie, la Suède et la Yougoslavie se joignirent
cette année-là aussi, aux nations qui reconnaissaient avoir
engagé de sérieuses enquêtes sur ces objets.
« L'étude de l'ensemble de ces rapports indique que les
OVNis se livraient à des recherches systématiques mais pru-
dentes sur les modes de transports de l'homme. Ils avaient
également rendu visite à chaque base de radar, centre de
communications, ou complexe industriel de quelque impor-
tance - et faisaient preuve d'un intérêt croissant pour les
centrales électriques.
« En résumé, tous les rapports fournis sur les OVNis par
des sources dignes de foi en 1954, après la mise en service du
modèle d'engins doublement convexes, permettent de conclure
que l'on se livrait vraiment à des évaluations correspondant
à celle de la Phase Quatre du briefing de 1950 - avec un
avant-goût de la Phase Cinq. ( ... )
« [Phase Cinq:] La phase de surveillance intensive et d'étude
des véhicules utilisés par les hommes semble s'être développée
à partir de la mise en service des OVNis à double dôme, vers
mi-1953, pour atteindre son apogée en 1954, puis pour décli-
ner, du moins en ce qui concerne les grandes puissances indus-
trielles, à la fin de 1955. A cette époque, tirer sur eux passait
aussi de mode, officiellement, en Amérique. Nos jets conti-
nuèrent à poursuivre tout OVNI. qui apparaissait au-dessus
des zones stratégiques importantes. Ils n'usaient plus de leurs
armes contre eux, sauf en de rares occasions où les armes pré-
sentaient peu de danger pour les humains, comme dans le cas
de navires en mer. En 1963, un de nos navires d'escadre sta-
tionnés dans l'Atlantique Sud lança un missile sur un OVNI
qui le survolait, sur ordre de sa base. Mon informateur, offi-
cier à bord de ce navire me dit que le missile fit mouche et
que l'OVNI fut détruit. La recherche des fragments, entre-
prise par la suite, s'avéra vaine.
« [Phase Six :] En dépit de l'attitude parfois hostile des
êtres humains - en particulier des humains les plus civilisés
- les opérateurs d'OVNI semblent avoir décidé que les me-
sures prévues pour la Phase Six (telle qu'elle fut décrite au
cours de la conférence de 1950) pourraient être exécutées.
« Cela, selon le programme qui nous était proposé, cousis-
245
Les dossiers des OVNis
tait en atterrissages ou quasi-atterrissages, en des endroits ou
l'engin pourrait être vu mais non atteint. C'était ainsi que
nous devions faire connaltre notre nature et notre absence
d'hostilité au plus grand nombre possible d'habitants de la
planète considérée.
« Les OVNis se sont-ils livrés à ce genre d'activités?
• Une étude attentive de l'ensemble du dossier OVNI me
permet de conclure qu'ils ont réalisé de telles apparitions, et
que, si nos hypothèses sont correctes, cette partie du programme
est en cours. Cela ne devient apparent que si l'on considère les
apparitions sur la Terre entière dans l'ordre chronologique.
Seuls, les rares rapports mentionnant des atterrissages da-
tant du milieu de la dernière décennie ont connu des suites.
Dans de nombreux cas, et jusqu'au printemps de 1967, des
témoins ont signalé des OVNis évoluant à très basse altitude
au-dessus d'étendues d'eau moyennes (par exemple au-dessus
de la retenue de Wanaque, New Jersey), endroits où les OVNis
pouvaient être vus sans que les hommes puissent les atteindre.
On a pu en observer aussi aux abords de navires en mer, dans
d'excellentes conditions de visibilité. Et autour d'avions
transportant des passagers, en plein vol - encore un moyen
de se faire voir sans risquer d'être atteint. Si tel était leur but,
ils réussissaient, malgré les démentis persistants de leur exis-
tence. Au cours de l'été 1966, un sondage d'opinion indiquait
qu'au moins cinq millions d'Américains étaient disposés à
admettre qu'ils avaient vu d'étranges objets qui pouvaient
être des OVNis. »
- Le docteur Ronald Bracewell (1969), de l'Institut de
Radioastronomie de l'Université Stanford, pense que les
extraterrestres peuvent être parmi nous aujourd'hui, mais
pas en personne : un satellite venu d'ailleurs peut orbiter
actuellement autour de la Terre. Une organisation galactique
qui voudrait entrer en contact avec des formes de vie intelli-
gentes, n'enverrait pas des radio-signaux au hasard, dit-il.
Elle « parsèmerait » chaque zone à étudier avec des satellites
conçus pour diriger les ondes radio provenant de la Terre,
par exemple, et ces appareils relayeraient jusqu'à leurs« quar-
tiers généraux » les informations reçues sur la race en déve-
loppement considérée.
Le docteur Bracewell se réfère aux étranges échos radio
que l'on a captés en 1927, 1928 et 1964, et qui sont enco.re
inexpliqués, comme à des indices que des sondes enregis-
treuses-transmetteuses sont déjà disposées dans notre sys-
246
Des théories et des hommes
tème solaire. Pour autant qu'il s'agisse d'un but de surveil-
lance, il ne pense pas que nous soyons en danger d'être pillés
ou de devenir une source alimentaire : la seule chose désirée
serait l'information. Même si nous sommes encore actuelle-
lement trop primitifs pour pouvoir faire partie du Club Galac-
tique, nous devrions encore, en tant que tels, susciter quelque
intérêt scientifique; la surveillance qui s'exerce sur nous
pourrait simplement avoir pour but de déterminer s'il vaudra
la peine, un jour, de s'intéresser à nous sérieusement.
(D'après V FOs: A New Look, N.I.C.A.P., ch. II, p. 4.)
- Le docteur Gérald Heard (1969), érudit anglais, dans
son livre 1s Another World Watching? (Un autre monde nous
surveille-t-il?) propose la spéculation raisonnée selon laquelle
les OVNis viennent de Mars, où les habitants ont évolué du
règne des insectes à celui des êtres intelligents, dans le même
sens que l'homme a évolué sur Terre à partir des primates.
Les propositions du docteur Heard sur l'évolution n'ont pas
été largement acceptées, mais son livre constitue une étude
sérieuse et minutieuse des premiers rapports sur les OVNis.
Quant aux motifs de ces visiteurs, le docteur Heard suppose
qu'ils font des visites périodiques d'inspection de la Terre,
en essayant de comprendre le comportement de ses habitants.
Il propose que leur vigilance accrue découle de leur inquié-
tude : ils craignent (( ce que notre industrialisation semble
amener : des guerres intensives et, finalement, le pouvoir de
détruire notre propre planète », Mars serait alors détruite
avec nous ; la description, faite par le docteur Heard, de ce
processus d'anéantissement est extrêmement intelligente,
fort bien documentée, et de ton modéré. Sa conclusion est
que (( le suicide céleste n'est pas affaire privée ».
(D'après V FOs: A New Look, N.I.C.A.P., ch. II, p. 4.)
Nous arrêterons là notre série des hypothèses formulées
sur ce sujet. Mais vous vous êtes aperçus que certaines des
suppositions, spéculations, hypothèses de travail, collaient
parfaitement aux faits patents reconnus, et étaient aussi
formulées par des scientifiques dont les titres et les fonctions
constituent autant de garanties de sérieux et de modération.
Nous allons vous laisser réfléchir à ces théories ... mais peut-
être avez-vous la vôtre?
Dossier XI
PIÈCES A CONVICTION
(Hors-texte photographique)
« La croyance ou la non-croyance
ne joue pas sur la vérité objective.»
Théodore STURGEON.
250
Pièces à conviction
formes, les contours réels, et qu'ils laissaient derrière eux des
traînées luminescentes, un peu cc comme des queues de mé-
téores n. Pourtant, contrairement à ces derniers, qui tombent
vers la Terre selon un arc de cercle, ces objets se déplaçaient
parallèlement à l'horizon, à une vitesse approximative esti-
mée à 370 kmfh, ce qui est trop lent pour des météores, à une
distance de l'observateur estimée à 3,700 à 9,200 km, et à
une altitude estimée à 300 à 600 rn du niveau du sol, ce qui
leur confère un vol rectiligne trop bas pour être des météores.
Cette photographie a été examinée par les services de
l' U.S.A.F. Projecl Blue Book et par ceux du N.I.C.A.P. de
Washington. Le texte ci-dessus a été rédigé en prenant pour
base le rapport de M. Edward Bloecher paru dans Report on
the UFO Wave of 1947 (N.I.C.A.P.). Ce document n'a pas
été soumis à l'examen du Colorado Project et il n'en est donc
pas fait mention dans le cc Rapport Condon n, ce qui est bien
dommage ; mais on sait que les rapports et documents soumis
au Colorado Project (appelé aussi cc Commission Condon n)
ont été préalablement choisis par l' U.S.A.F. Projecl" Blue
Book. Photo RCJUF0-47.008.
258
Pièces à conviction
Nous prions le lecteur incrédule de bien vouloir dépenser
les quelques dollars qui lui permettront, par l'achat du « Rap-
port Condon », de se rendre compte par lui-même qu'il s'agit
bien là d'un des nombreux exemples caractérisés de la façon
dont le Colorado Project a «noyé les poissons »que l' U.S.A.F.
Project Blue Book avait spécialement pêchés à son intention.
En effet, non seulement le total des lignes (de texte presque
superflu) des points (1) à (7) est de 774, soit un rapport de
34,5 pour 1 si l'on considère le point (8) « Analyse »; mais
encore, sur ces 23 lignes d'analyse (sic) on compte:
a) 5 lignes d'exposé.
b) 10 lignes comportant deux questions.
c) 1 ligne pour déclarer que, dans ce contexte, le cas est
équivoque (et c'est vrai, présenté comme il l'est par le doc-
teur Hartmann!).
d) 6 lignes sur la « reconstitution » opérée par le docteur
Hartmann, et qui lui a permis de prendre des photos d'un
modèle réduit, donnant approximativement ce que l'on dis-
tingue sur les vues (1) et (2).
Et le docteur Hartmann déclare alors que, puisqu'il a pu
reconstituer les photos de M. Heflin, celles-ci ne constituent
pas des preuves concluantes. Nous objecterons d'abord que
le docteur Hartmann n'a pu avoir connaissance des originaux,
mystérieusement disparus; qu'ensuite son assertion serait
tout à fait exacte s'il avait pu reproduire, grâce à son tru-
quage ou par d'autres moyens:
1) Le tourbillon de poussière, juste à l'aplomb de l'OVNI
du cliché no 1.
2) Les positions exactes de l'OVNI dans les clichés nos 2
et 3, coïncidant avec les différentes phases de l'observation
faite par M. Heflin.
3) L'anneau de fumée, ou de condensation, laissé derrière
lui par l'OVNI au moment de son accélération ultra-rapide
avant sa disparition.
REMARQUE. -Nous trouvons confirmation du point (1)
dans Frank Edwards, op. cil. I, p. 265 :
259
Les dossiers des OVNis
no 1, qui est celle que Heflin prit quand l'objet était le plus près,
se voit juste au-dessous de celui-ci une tache circulaire plus
claire que les alentours. Cette tache est bien délimitée et très
visible sous l'objet et nulle part ailleurs.
'' A l'agrandissement, elle semble être un mélange de terre
et de sable et de légers débris, montant à une hauteur de 30 cm
ou davantage, juste au-dessous de l'objet.
" Quoi qu'il en soit, c'est là un effet qui avait été déjà signalé
à plusieurs reprises, lors des passages d'OVNI, notamment
au-dessus de la neige. Celle-ci, selon les témoins, s'élevait en
tourbillonnant vers l'objet. Le 20 août 1962, des gens de Dia-
mantina, au Brésil, avaient déclaré qu'un phénomène du même
genre s'était produit à l'endroit où un OVNI volait à un
ou deux mètres d'altitude. Le moindre grain de poussière qui
se trouvait sur ce sol de terre battue se soulevait. •
262
Pièces à conviction
visites du shérif, de la police routière, de l'Office météoro-
logique:
JJ_OCVMENTNo2J.-MULHOUSE-RIEDISHEIM(Haut-
Rhm), ~rance, 25 juin_ 1971 (23h00 env.).- Témoins: Joël
Schewe1tzer et un ami (anonyme). Temps : nuit assez noire
très nuageus~ après o_rage. Lieu : Pré en bordure d'un sentie;
descendant d ~ne colln_1e (283 rn) dominant Mulhouse. Objet:
C~lotte sphénque, bnll~nte comme du métal poli, m~nie
d une. sorte d~ p~are pm~sant, blanc, inclinable, à sa partie
sup~neure. D1~metre estimé à 8 rn environ, hauteur 2 rn
environ. Les fmts :
Les deux témoins ont aperçu, au N.-E., une lumière très
blanche, gen~e flash, qui se dirigeait vers eux. En se rappro-
c~ant. elle pnt la for~e. d'un disque tournant rapidement sur
l~I-m~me. Une face etait plane, et verticale par rapport à la
direction du dépla~ement, l'~ut;e bombée. L'objet s'arrêta
au-dessus du pré, a 15 rn d altitude, pendant deux à trois
secondes. Sa luminosité faiblit alors mais permettait encore
265
10
Les dossiers des OVNis
de voir l'herbe. Sa face plane s'inclina parallèlement au sol
et le phare du dessus clignotait. S'arrêtant de ~ourne~, l'o~jet
descendit alors vers le sol, très lentement, touJours silencieu-
sement, pendant trois à quatre secondes, il était à 25 U: des
témoins. Il semblait posé au sol et y resta pendant une mmute
et demie. Puis il remonta verticalement, lentement, jusqu'à
15 rn du sol, se remit à tourner sur lui-même et s'éloigna
lentement; enfin brusquement, il partit à très grande vitesse,
sans accélération progressive. .
Les témoins revinrent le lendemain et découvnrent des
traces très visibles. Luzerne et herbe, fauchées depuis quelques
jours, n'ayant que 5 à 10 cm de haut, le t~rr~n étant sec.
On a relevé un grand cercle de 6,20 rn de d1ametre ; en son
centre un << H ,, majuscule aux branches de 2,20 rn de lo~g
écartées de 2 20 rn · trois traces circulaires de 30 cm de dm-
mètre disposées en triangle isocèle excentré ; un petit trou à
section carrée. A l'intérieur du grand cercle, l'herbe était
noircie sans être brûlée. Sur le grand cercle, sur le« H ,, majus-
cule, sur les trois traces circulaires, l'herbe était couchée,
aplatie, écrasée.
COMMENTAIRES. - Ces traces, relevées et photogra-
phiées, sont parfaitement reliées à une observation d'OVNI,
par le témoignage des deux jeunes gens qui ne sont évidem-
ment pas les auteurs de celles-ci. L'indice d'étrangeté de
leurs témoignages, distincts mais concordants, est extrême-
ment élevé et soutient parfaitement la sincérité de leurs
déclarations respectives.
- Les traces circulaires, de 30 cm de diamètre, disposées
en triangle, font penser à la prise de contact au sol par un
système d'atterrisseur tripode; mais dans ce cas la trace
circulaire, de 6,20 rn de diamètre, ferait double emploi. Peu!-
être y a-t-il eu manœuvre d'approche avec des palpes, pms
atterrissage effectif. De toute façon, comment expliquer ces
traces autrement que par l'intervention d'un OVNI?
- F. Lagarde signale que Mulhouse se trouve sur une faille
géologique. L'activité de cet OVNI se rattacherait donc à la
théorie de ce chercheur : l'étude de l'activité séismique du
globe par les OVNis. Le lieu de l'incid~nt se trouve. aussi
sur la ligne Southend (Angleterre) Po d1 Gnocca (ltahe) de
1 100 km, signalée par Aimé Michel; l'observation pourrait
donc s'insérer, peut-être dans l'orthoténie michélienne, sûre-
266
Pièces à conviction
ment dans la théorie des couloirs de circulation de Dohmen.
Vous lrouverez ces théories exposées au Dossier IX, « Coïn-
cidences n.
- Enfin, la trace en « H ,, laissée au centre du cercle rap-
pellerait vaguement le signe que portaient les OVNis observés
en Espagne, le 6 février 1966 à Aluche, le 1er juin 1967 à
San José de Valdéras, bien que ce signe ressemble plutôt à la
lettre majuscule de l'alphabet cyrillique correspondant au
« J n de l'alphabet latin (Document L.D.L.N.).
Nous tenons à remercier ici bien vivement la direction du
groupe Lumières dans la Nuit pour sa coopération confra-
ternelle si aimable et si efficace.
« Ce soir-là ils arrivent les premiers sur les lieux. Dès qu'ils
empruntent le petit chemin d'accès à la maisonnette, ils re-
marquent une lueur rouge au-dessus d'eux. Puis ils voient
un grand disque rougeâtre, en forme d'assiette, qui évolue
au-dessus d'une vigne, à 150 m d'eux. Ils se garent sur le terre-
plein et, depuis là, voient le MOC décrire des zigzag savant
de s'arrêter à une dizaine de mètres du sol. Deux minutes plus
tard l'engin a un mouvement de roulis et fonce en direction
de Flayosc, qui est également celle de Valensole.
« Ce n'est que le 11 septembre que nous trouverons les traces.
« Elles sont situées dans le pré qui borde la vigne au N. Il
267
Les dossiers des OVNis
y pousse une herbe haute, genre gr~minée, .tr~s drue. ~ous
avons trouvé les traces dans un t el etat de fralCheur qu elles
ne pouvaient pas avoir été faites en mars, mais bien plus tard,
en tout cas elles ne remontaient sans doute pas à plus de deux
semaines. La trace principale est un cercle parfait de 5,60 m
de diamètre ; à l'intérieur de ce cercle l'herbe est dépigmentée ;
la vé,étation est écrasée uniquement sur le pourtour du cercle,
ou pl~1s exactement souillée en sens inverse des aiguilles d'une
montre ; la largeur de la couronne écrasée est ~'enviro~ 0,6? m.
Aucun trou dans le sol aucune marque qm pourrait latsser
penser qu'il y ait eu un' atterrissage. A l'E de la trace princi-
pale, un autre cercle de 1 m de diamètre, présentant la mê~e
dépigmentation. La distance entre le grand cercle et .le pet1t
cercle est de 1 m. La radioactivité, mesurée au Getger, est
nulle. >>
(Lumières dans la Nuit, vol. 15, no 118, p. 25.)
COMMENTAIRES. - Lumières dans la Nuit signale,
avec raison qu'il s'acrit de ce que l'on appelle une observation
récurrente, 'certains !leux semblant plus favorisés que d'autres
pour ce genre de manifestations. [Citons : 20 et 27 septembre
1945 à 800 rn à l'Ede Draguignan; 17 juillet 1966 ~ntre La
Martre et Draguignan (Rapport dans la Revue d'Etudes et
Informations de la Gendarmerie Nationale, anr~ée 1967) ;
mi-mars 1968 à Draguignan; 11-12 août 1969 a Bargen.wn
(Haut-Var).] Des observations dite,:; récurr~ntes ont ~té l!u~es
en valeur par Jacques Vallée aux Etats-Ums, Antomo R1bera
en Espagne, Aimé Michel en France. .
- Dans le Dossier VI, <<Les Évidences ''• vous avez dé]à lu
des rapports sur ce genre de trace,, et celle des Nourra~on~
se rapproche beaucoup de ce que l on a nommé un << md a
soucoupes n ; la différence est que l'herbe, qui se trouve à
l'intérieur du cercle, n'est pas écrasée selon un mouvement
tournant, vraisemblablement parce qu'il n'y a eu que sm-
place à 10 rn, et non atterrissage eiTectif.
- La dépigmentation de l'herbe (et la mort d'arbris~eaux
voisins non citée ici) serait à rapprocher des constats fmts en
bien des lieux, à bien des époques, par bien des témoins.
Citons seulement le cas de Falcon Lake (Manitoba), Canada,
le 20 mai 1967 (ou cas Michalak) relaté brièvement à la fin
du Dossier IV, << Des animaux et des hommes >>.
- Ma.Iaré l'estimation des enquêteurs, les traces sont géo-
graphiqu~~ent reliées aux témoignages des deux jeunes gens,
268
Pièces à conviction
et les détails donnés sur l'engin aperçu cadrent bien avec
ceux donnés par d'autres témoins, en d'autres lieux, à d'autres
dates. Certaines constantes : de forme, de luminosité, de
comportement, se retrouvent donc dans ces témoignages,
ce qui contribue à les faire considérer comme sincères et
authentiques. Et puis ... il reste les traces!
- Le S.-O. de Draguignan, dans le triangle Lorgues, Dra-
guignan, Flayosc, où l'observation a eu lieu, comporte de
nombreuses failles géologiques. Notamment, du lieu d'obser-
vation vers Flayosc où s'est dirigé l'OVNI, s'étend une très
longue faille. L'incident s'insérerait donc parfaitement dans
la théorie de F. Lagarde (voir Dossier IX, <<Les Coïncidences")
et selon laquelle les MOC étudieraient la structure de notre
planéte, du point de vue séismologique.
- Un détail : A. Bouchaud ne portait pas de montre. Celle
de P. Calafat, depuis l'incident, marche mal, s'arrête fréquem-
ment ; on a constaté dans sa masse une forte magnétisation,
vraiment inhabituelle chez ce genre d'instrument d'horlo-
gerie d'usage courant.
Nos très vifs remerciements à la direction du groupe
Lumières dans la Nuit, dont la coopération confraternelle
nous a permis de vous soumettre ce cas français si caractéris-
tique (Document L.D.L.N.).
271
Les dossiers des OVNis
272
Pièces à conviction
ni à discuter du problème OVNI. Ceci est absolument faux.
En effet, le 1er février 1966, un Mémorandum et une analyse
scientifique et militaire du sujet étaient présentés au Secré-
taire général U Thant, dont le cabinet était représenté par
C.V. Narasimhan. Le docteur Kurt Waldheim, ambassadeur
d'Autriche auprès de l'O.N.U. (actuellement secrétaire géné-
ral) transmit le dossier au Comité des Affaires spatiales.
Ce Mémorandum et cette analyse avaient été rédigés par le
docteur Colman VonKeviczky, M.M.S.E., et l'accusé de
réception du docteur Kurt Waldheim, en date du 6-12-1967
(réf. no 4366-A/67) contredit l'affirmation de M. Marvin
Robinson complaisamment reprise par ce bon docteur Condon.
Non seulement le sujet OVNI a été porté à la connaissance
du Comité des Affaires spatiales, mais celui-ci en a suffisam-
ment discuté pour charger son organisme exécutif, le groupe
des Affaires spatiales, de constituer une bibliothèque concer-
nant le sujet, moyen astucieux de rassembler livres, articles,
études, photographies, rapports et documents de toutes
sortes sur les OVNis.
274
Pièces à conviction
parce que le procédé de reproduction n' a rien à voir avec la
« fabrication optique "·
275
Les dossiers des 0 VNis
ments, il est bien évident que Colorado Project a été absolu-
ment privé de toute possibilité de prise de connaissance et
d'étude des pièces maîtresses du véritable dossier: les rapports
de première main, les comptes rendus de recherches officielles,
les analyses des rapports et pièces à conviction, les documents
d'~n:térêt milita~re et classés « secrets n, détenus par la Force
Aenenne, ou le Pentagone, ou tout autre organisme militaire
ou de sécurité qui ait pu se substituer à ces organismes officiels.
279
Les dossiers des OVNis
4. Colman VonKeviczky, M.M.S.E., New York (N.Y.)
U.S.A., commandant (en retraite) de l'armée royale hongroise,
fondateur de l'I.C.U.F.O.N., directeur du Project Globus,
membre de l' American Instituie of Aeronautics and Astro-
naulics (A.I.A.A.); en activité depuis 15 ans dans la recherche
scientifico-militaire sur les OVNis ; ancien chef du départe-
ment acoustique-optique de l'État-Major Royal hongrois ;
officier d'observation aérienne ; photographe; expert auprès
de l'industrie cinématographique ct photographique.
1. - Prémisses :
Le document d' Alberton a été recueilli et nous a été envoyé,
sous forme d'une pellicule de film couleur comprenant 10 ima-
ges, par le capitaine Bruce L. Cathie, d'Auckland, Nouvelle-
Zélande. Afin de rassembler les données nécessaires à l'analyse,
contact a été pris en juillet 1969 par l'I.C.U.F.O.N. avec le
photographe-amateur propriétaire de la bande filmée, M. Ellis
E. Mathews, d' Alberton, Australie du Sud. L'échange de cor-
respondance avec le capt. B. L. Cathie figure au dossier « Dé-
tail no 1 "• en tant que soutien de preuve, pour l'analyse ulté-
rieure.
II. - Analyse concernant :
Une pellicule de film cinéma couleur Ilford, 8 mm, exp0 >•'"'
et développée, comprenant 10 images.
III. - Objet :
Objet Volant Non Identifié (OVNI) filmé dans l'espace
aérien d' Alberton, Australie du Sud.
IV. - Données générales :
Date : mai-juin 1967, entre 20h15 et 22 heures (heure locale).
Lieu : 46 Port Road, Alberton 5014, South-Australia.
Position de l'objet: Environ 1 mile (1,600 km) en ligne droite,
45° nord, 50° est, environ de 15° à 20° au-dessus de l'horizon. La
relation entre la caméra et l'objet est établie sur la photo no 2,
dossier « Détail n ° 2 >>.
Photographe : Ellis E. Mathews, 35 ans, entrepreneur et
administrateur, père de 4 enfants. Photo de famille, image no 3
dans le dossier « Détail no 2 "·
Témoin : Son épouse, Mrs. Gwen eth Mathews (mère de famille,
maîtresse de maison).
V. - Données techniques:
Caméra : Paillard Bolex, modèle P 1, Zoom Reflex, série
no 960.534.
280
Prototype d'une analyse photographique
Objectif : Som Berthiot, Pan-Cinor 1 : 1,9 de 43 mm, 8-40
Zoom.
Chercheur : F = 8, S.L.R. 40. Équipé d'un parasoleil.
VI. - Données photographiques:
Diaphragme : grand ouvert, 1,9.
Zoom complet (Vario-objectif) à la vitesse 40 18 images
par seconde.
Distance : Infini.
Film : Cinéma réversible Ilford couleur de 8 mm, 25 A.S.A.
(15 DIN).
Développé par : Ilford Australia, Oakleigh, Victoria, le
8-1-1968.
VII. - Données diverses :
En février 1968, M. Mathews informa le secrétaire de l'asso-
ciation de recherche privée sur les OVNis locale, colonel Norris ,
de son observation ; celui-ci lui répondit que le gouvernement
australien ne renvoyait jamais à leurs propriétaires les films
d'OVNis qui lui étaient èommuniqués. (Cette information,
donnée par le colonel Norris, a été confirmée par d'autres grou-
pes de recherche australiens.)
VIII. - Constats:
a) Nous devons tout d'abord constater l'authenticité de la
déclaration des époux Mathews, attestée devant notaire, et la
parfaite crédibilité des personnes ayant correspondu avec
E. E. Mathews au sujet de son observation et de l'objet filmé.
M. Mathews, en tant que cameraman, est un amateur sans
aucune connaissance professionnelle de la photographie ; il
n'est, en aucune façon, expert dans le domaine de la fabrication
ou de l'utilisation mécanique ou optique des trucages ; il n'est
pas non plus en état de planter un «décor OVNI "• dans un cadre
plus ou moins éloigné, avec utilisation d'éclairage spécial, afin de
jouer une vilaine farce lui permettant de réaliser une affaire
profitable.
Une telle spéculation serait illogique, d'abord à cause du
temps de pause très court de l'objet (50 images), ensuite de
l'oubli de dater le film et de relever l'heure exacte de la prise de
vue, de l'indifférence enfin concernant son développement (en
effet, celui-ci n'intervint que 8 mois plus tard), et le fait qu'une
année presque entière se soit écoulée avant qu'il ne se passe
quelque chose.
b) Les experts en pellicule et technique cinématographiques
ont analysé 10 images du film original, selon un éventail
281
11
Les dossiers des OVNis
d'agrandissements de 30, 60 et 150 fois; ces agrandissements
en noir et blanc, et en couleur, constituent non seulement une
preuve évidente de l'utilisation du vario-objectif, mais encore
l'émulsion du film à gros grain et les nombreux défauts de la
partie centrale de l'objet, constituent autant de preuves indis-
cutables de la bonne estimation à 1 mile, de la distance entre
l'objet et la caméra, faite par M. Mathews.
c) L'objet parait être un engin volant fabriqué artificielle-
ment. C'est un objet matériel, en forme d'anneau, sans aile,
sans hélice, sans réacteur, possédant une fenêtre éclairée, et
suspendu immobile en l'air pendant un laps de temps de 10 à
18 secondes, depuis le moment où la caméra a commencé à le
fixer sur 10 images d'une pellicule chargée. La partie supérieure
de l'objet paraît se situer dans la direction de 45° environ, et à
la verticale de la caméra qui, pour la prise de vue, a été élevée
de 15° à 20° environ au-dessus de l'horizontale.
d) L'objet est absolument annulaire, sauf sur sa partie gauche
où il manque une petite portion ; il parait être rayonnant, ou
luminescent par lui-même. Les agrandissements des séries I et II
ainsi que l'agrandissement couleur de l'image no 7, montrent
tous, à environ 10° de l'axe vertical de l'objet, un léger point
lumineux (bleuâtre). Ce point lumineux ne pourrait être qu'un
reflet sur une surface solide, et constituer alors une preuve accep-
table que la partie intérieure de l'anneau soit - comme à l'or-
dinaire - une coupole convexe aplatie.
e) Mouvements dans la cabine : Derrière la fenêtre antérieure,
on reconnaît clairement, en une forme triangulaire, une << sil-
houette d'oiseau gigantesque», éclairée par-derrière, légèrement
en mouvement dans le bas, et qui semble surgir de la partie
inférieure du cadre de la fenêtre. La preuve de ce mouvement est
fournie par l'irrégularité de la densité (Granton), qui se modifie
constamment sur les 10 images se succédant normalement dans
leur ordre.
f) Rayon lumineux oscillant : le point le plus remarquable,
au cours de ce laps de temps de 10 à 18 secondes, est un rayon
lumineux qui se réfléchit à travers la fenêtre de la cabine.
Sur l'image n ° 8 : le rayon lumineux est dirigé vers le bas.
Sur l'image no 9 : le rayon lumineux change de position vers
la gauche. C'est tout à fait par hasard que ce rayon était en
mouvement, au moment de l'exposition de l'image n° 8 puis de
l'image no 9 de la pellicule. C'est à cause de cela que le point
lumineux a été un peu sous-exposé sur l'image no 9.
Sur l'image no 10: le rayon lumineux est dirigé vers la gauche.
Le reflet lumineux, renforcé sur les parties arrière et inférieure
282
Prototype d'une analyse photographique
de l'engin volant, constitue encore une preuve indubitable que
sa surface est bien solide.
. g) Une a~alyse comparée de croquis, tracés par des témoins
dtgnes de fot, confirme le fait que des objets annulaires compor-
tant fenêtres, écoutilles, coupoles, ainsi que des sujet~ en mou-
vement dans des cabines éclairées, ont bien été observés aupa-
rav.ant, de nombreuses fois, à diverses époques, dans différentes
régwns d~ globe. ~ous devons toutefois considérer le fait que
les c~oqms reprodmts en an~1exe, et tracés de mémoire par le
témom, ne sont pas tout à fmt exacts quant aux détails. Cepen-
dant, la caméra a enregistré l'image réelle de l'objet observé.
[Les divers croquis ne sont pas reproduits ici, faute de place.]
IX. - Conclusions :
a) La structure de l'objet ne peut être assimilée à celle d'un
appareil volant, civil ou militaire, connu. Le fait de sa luminosité
et celui de son rayonnement, ne peuvent être assimilés à des
feux de position exigés par la réglementation aérienne interna-
tionale.
b) Météores et satellites ne peuvent rester stationnaires
pendant 10 à 18 secondes et, par là même, donner une photogra-
phie nette de contour et de forme.
c) La bande filmée originale qui nous a été remise pour ana-
lyse, après étude et examen approfondis par les experts, nous
donne la certitude que l'engin volant J1lmé est ce que nomme le
langage populaire, une « soucoupe volante , ou OVNI et qui
doit être désigné comme étant UN ENGIN SPATIAL EXTRA-
TERRESTRE.
d) En conséquence, l'LC.U.F.O.N. demande à toutes les
so~iétés ~u organisations aériennes civiles ou militaires (compa-
gmes aénennes, armée de l'air) de se faire un devoir de publier
les photographies et films qu'elles détiennent de semblables
objets volants, afin de les mettre à la disposition du public, si-
comme elles le prétendent - il s'agit bien d'engins volants de
construction terrestre.
Signé : Capitaine-aviateur Bruce L. Cathie, M.T.E.
Colman VonKeviczky, M.M.S.E.
Harrison H. Hoffman, Ing. Mée.
Karl L. Veit, Rédacteur en Chef.
283
Les dossiers des 0 VNis
la somme demandée, ni la bande originale ni les agrandisse-
ments commandés ne lui ont été retournés. C'est pourquoi,
après un délai de sept semaines, il s'est résolu à lui adresser
une lettre recommandée avec accusé de réception, dont texte
ci-dessous :
uaN-III!'·II:II·fOIOPD(.a) . . . , , . ,
1·
!
1 ;.
Dr s. c. N«! 8365 • 19159 1
Notice fo PlaintiŒ:
,·
The hearinl' of )'our claim &l'ainaL .
!
;
hu been aet. for___ ..JJ.Ç.LJ.i.::JB_BQ - = t 6:30P.M.
iD the S.maU Claima Part Court Room, Cround Floor,
111 Centre Street, County of New ·York.
:You m~st be present. witb your witn~es and proof, if any, of your ctalm,
at the tune and place above indicared. The clerk will, upon rcqu"t, iss~
ltlbpoenaa for witnesses witbout any fee,
JOHN B. MclNERNEY
Chùf Clerlt of lit~ CDIIrl
285
Les dossiers des 0 VNis
[Dans le hors-texte photographique,_ les photos no
no 20 illustrent cette lecture hors dossier. La photo n 15
:5 à
DÉMONSTRATION AB ABSURDO
287
Les dossiers des OVNis
des négateurs de l'existence des OVNis. Car pour nous il ne
s'agit plus que de fossiles rétrogrades, jouant très malle triste
rôle d'éléments retardateurs, s'opposant désespérément à la
manifestation de la vérité, essayant malencontreusement de
ridiculiser encore, et même de malmener « de la griffe et du
croc n ceux qui s'efforcent de faire prendre conscience au pu-
blic d'un fait très simple : nous n'avons jamais été seuls dans
le Cosmos.
Eh bien, à titre de contre-épreuve, nous allons nier à notre
tour la réalité des '' soucoupes volantes n ; et nous allons rele-
ver pour vous des faits et des événements qui, vus sous cet
angle, vous paraîtront insolites pour le moins, et absurdes
bien souvent. Mais, pour cela, nous ne respecterons pas for-
cément l'ordre chronologique de leurs manifestations.
- GREEN BANK (Virginie) U.S.A., novembre 1961: "Au
National Radioastronomy Laboralory, réunion à huis clos où se
retrouvent des sommités mondiales, et notamment le docteur
Giuseppe Cocconi, les professeurs Philip Morrison, Otto Struve,
Melvin Calvin (Nobel), Su-Shu-Huang, Frank Drake, Carl Z. Sa-
gan. Thème de cette conférence secrète : des intelligences extra-
terrestres peuvent-elles exister? De cette étude sortit la fameuse
« équation de Green Bank " qui se formule ainsi :
N = R + fp ne fl fi fe L
Avec des valeurs minima, on obtient N = 40 possibilités de
formes diverses d'intelligence dans notre seule galaxie.
Avec des valeurs seulement moyennes, on obtient N =50 mil-
lions de possibilités de formes diverses d'intelligence dans notre
seule Voie Lactée. Ce qui donne à réfléchir. "
(Le Livre Noir des Soucoupes Volantes, p. 144.)
Ce rappel est bien celui d'un événement insolite. En effet,
si les << soucoupes volantes n n'existent pas, elles ne sont donc
ni téléguidées ni pilotées par des êtres intelligents extra-
terrestres. Alors pourquoi tant de si grands cerveaux (dont
un Nobel) ont-ils perdu leur temps à mettre en équation des
possibilités qui ne correspondent à rien?
- BOSTON (Massachusetts) U.S.A., 26-31 décembre
1969 : L' American Association for the A duan cement of Science
(A.A.A.S.) tient son assemblée générale annuelle en l'hôtel
Sheraton. L' A.A.A.S. y patronne un « Symposium Général
sur les Objets Volants Non Identifiés n qui dure deux jours
288
Démonstration ab absurdo
(?6 et 27).' organisé principalement par le docteur Philip Mor-
nson (vmr Green Bank), professeur de physique au Massa-
chusells Institute of Technology (le fameux MIT), et que suivent
12 de ses membres, tous scientifiques de grande valeur. Outre
des études du « phénomène OVNI n, que sort-il de cette réu-
nion extraordinaire de savants engagés? Une lettre. Rédigée
sur papier à en-tête officiel de l'A.A.A.S. (1515 Massachusetts
Avenue N. W., Washington D. C., 20005, U.S.A.) elle est
datée de l'hôtel Sheraton-Boston 29 décembre 1969 est adres-
sée à l'Honorable Robert Seamans Jr., Secrétair~ d'État à
l'Armée de l'air, Washington D. C., et demande ceci :
290
Démonstration ah absurdo
de l'espace), il comporte 33 chapitres dont le dernier, rédigé
en 1968 par le Cdt Donald G. Carpenter à la demande de ses
supérieurs, concerne les OVNis. En voici quelques passages :
293
Les dossiers des OVNis
«Nous sommes ceux qui furent
faits avec la poussière de l'espace,
partageant la vie du Tout Infini,
vivant dans le monde comme les
enfants des hommes, semblables
aux enfants des hommes et cepen-
dant différents. »
Thoth-HERMÈS,
Tables d'Émeraude.
295
Les dossiers des OVNis
du rapport officiel d'origine, car celui-ci était classé à une date
fausse.
COMMENTAIRE. - Quand on sait que les membres de
l'A. I.A.A. sont tous des techniciens et des scientifiques, qu'il
faut un sérieux parrainage pour être admis dans leurs rangs,
cette décision de publication paraît être un fait aberra~t, sa
réalisation semble constituer une mesure absurde... pmsque
les « soucoupes volantes » n'existent pas, comme l'assure le
bon docteur Condon.
- BIOURAKAN (Observatoire d'Astrophysique) R.S.S.
d'Arménie, 15-17 aoü.t 1971 : Conférence extraordinaire de
scientifiques soviétiques, américains, anglais, afin de recher-
cher un moyen de communication avec des intelligences extra-
terrestres; on y a noté les noms des astronomes Jose~h
Chklowski Victor Ambarfsoumian, Carl Sagan, du Pnx
Nobel Fra~cis Crick (qui dirigea un groupe de mise au point
pour l'écoute commune du Cosmos), de biologis!es, neuro-
biologistes, astrophysiciens bien connus. La prem1ère décla-
ration enregistrée est celle-ci :
a La promesse de contact avec des civilisations extraterrestres
est suffisamment grande pour justifier d'entreprendre toute une
variété de programmes de recherche ... »
Cela signifie que le Projet Ozma américain aura une suite;
les Soviétiques ont reconnu qu'ils avaient réalisé une e~pé
rience semblable en 1970 en utilisant plusieurs stabons
d'écoute : ce premier pas leur fait penser q~'un P,rojet ph~s
ambitieux pourrait donner des résultats pos1bfs ; ! au~re sti-
mulation étant la pensée, grandissante chez les sc1enbfiques,
que la vie intelligente s'est répandue à tra':e:s le C?s~os :
on a maintenant la preuve que les précond1bons ch1m1ques
de cette évolution sont virtuellement universelles. L'un des
problèmes posés fut la décision à prendre, entre un programme
de recherche actif, et un passif. Comme l'a déclaré Frank
Drake, au sujet de l'écoute passive :
« Que se passera-t-il si tout le monde écoute et que personne
ne parle'l•
La proposition de faire exploser des bombes H, notamment
sur Jupiter, pour attirer l'attention, a été repoussée. On a
296
Démonstration ab absurdo
alors envisagé l'expédition de sondes non pilotées vers d'autres
systèmes solaires, dotées de feux à éclats et de messages pictu-
raux pour faire connaître la provenance de ces sondes.
Au cours de ces dernières années, on a élaboré plusieurs
projets de « langue cosmique ». L'un d'eux est constitué par
un tableau en noir et blanc, de 41 lignes sur 31, réalisé sous
forme binaire exprimée par des «uns » et des «zéros » occupant
1 271 positions. Ces 1 271 éléments, produits des deux nombres
primaires 31 et 41, s'incluant dans un seul rectangle, convain-
cront le lecteur extraterrestre qu'il s'agit bien d'un tableau
représentatif : par exemple de l'homme, bipède vertical ;
Ovule Spetl\latozoi"J<t
Mol\\e dt c. Ato"'e de H So!czi(
••
--
•••
298
Démonstration ab absurdo
~.S'il Y avait ~uelque possibilité qu'il puisse exister d'autres
utihsat~urs ~e l espa?e, provenant de planètes autres que la
Terre, Il deviendrmt Impératif que, dans une convention telle
que la prés_ente ou une autre, soit incluse une clause précisant
que t?ut Etat, engagé d_ans l'Exploration spatiale, doit se
condmre de façon telle qu'Il ne porte pas préjudice à la sécurité
de n_otre planète. Si, par exemple, un État lance un vaisseau
spati~ dans un voyage_ d'_exploration, on devrait s'assurer que
ce varsseau ne se condmralt pas de façon hostile s'il rencontrait
par hasa~d! d'autres vaisseaux ou objets spatiaux d'origine~
mdétermmees. Il ne suffit pas de laisser cela au bon sens de
l'État explorateur. La matière est, et de loin, trop importante et
fondamentale.
« La culpabilité d'un objet spatial, provoquant des dommages
~ un des Etats de la_ Terre, ne serait presque rien par rapport
a cel,Ie q_ue supporterait. un État, vis-à-vis de toute notre planète,
en s attirant des réactwns hostiles, d'origine indéterminée, in-
connue, mais réelle tout de même.
« Je sais que le problème de savoir s'il peut exister ou non
d'autres voyageurs spatiaux, a provoqué de vive; contro~
verses pendant bien longtemps. Et la position officielle de tous
l~s J?tats engagés ~a~s l'exploration spatiale semble être qu'il
~ e~Iste aucune VIe mtelligente comparable à la nôtre dans
1 umvcrs ; et que, par conséquent, il n'y a aucun risque pour
que des explorateurs terriens de l'espace en rencontrent d'autres
originaires d'autres mondes. '
,. « Ces gouver~ements ont constamment discrédité, ridiculisé
!Idée que les obJets volants non identifiés, quel' on a observés de
façon. ~épété~ à ?ifférentes ~poques et dans des pays divers,
pouna1ent bien etre des vaisseaux spatiaux interplanétaires.
Ils ont conclu que toutes les observations alléguées d'OVNis
ou soucoupes volantes, ne sont que des ballons-sondes de~
comètes, des planètes et autres. '
. « Mais il existe un co_rps de preuves suffisamment vaste pour
pwvoquer un doute raisonné selon lequel certains d'entre eux
~ourraient bien en être. Il y a aux États-Unis, en Union Sovié-
tique, au, ~oyaum~-Uni ainsi que dans d'autres pays, des scienti-
~ques seneux qm pensent que ces objets volants non iden-
tifiés sont des engins spatiaux interplanétaires ou intergalac-
tiques (... ).
« Je propose que notre Comité prenne en considération la
possibi!ité d'inclure u~e clause ou un paragraphe en préambule
au proJet de conventiOn sur la responsabilité, demandant ins-
tamment aux nations qui sont engagées dans l'exploration de
l'espa~e, de diriger leurs vaisseaux ou objets spatiaux, si ceux-ci
arnva1ent au contact avec quelques autres objets qui puissent
299
Les dossiers des OVNis
leur paraitre intelligemment commandés, de façon à ne pas
s'opposer à ces derniers ni les provoquer( ... ).
« J'aimerais conclure par les mots du professeur Oberth: «La
science devrait considérer toutes choses comme possibles tant
qu'elles n'ont pas été prouvées impossibles par des faits basés
sur l'observation. »
<< De toute façon, à mon avis. et de celui de ma délégation,
nous devons nous défaire de la façon de voir de nos ancêtres,
qui prétendaient avec véhémence que la Terre était plate, q~e
l'homme ne pourrait jamais voler, que personne ne l?o~rrmt
jamais atteindre la Lune, ou même aller au-delà vers les etoiles. »
300
Démonstration ab absurdo
- MER DE LA TRANQUILLITÉ (Lune}, 21 juillet 1969 :
<< Deux cosmonautes terriens, Neil Armstrong et Edwin Aldrin,
foulent le sol de la Lune. Une plaque << commémorative » rec-
tangulaire, fixée à l'un des pieds du Module Lunaire Eagle, porte
gravé le texte suivant :
<< HERE MEN FROM THE PLANET EARTH »
« FIRST SET FOOT UPON THE MOON »
<< JUL Y 1969, A. D. »
« WE CAME IN PEAGE FOR ALL MANKIND »
(Ici des hommes de la planète Terre ont posé pour la première
fois le pied sur la Lune. Juillet 1969 ap. J.-C. Nous sommes
venus dans un esprit de paix au nom de toute l'humanité.)
Suivent les signatures de Neil A. Armstrong astronaute,
Michael Collins astronaute, Edwin E. Aldrin Jr. astronaute,
Richard Nixon Président, États-Unis d'Amérique.
Ce que l'on sait moins, c'est qu'une capsule cylindrique, en
silicone à 99,9999 % de pureté, traitée pour résister à des tem-
pératures lunaires (de +250 °C à -100 °C} est aussi restée sur
la Lune. Sertie dans une monture à 11 pans, en aluminium ar-
genté par électrolyse, pas plus grande qu'un tube de rouge à
lèvres, cette capsule de dimensions si réduites porte néanmoins
gravés en elle les messages de 74 chefs d'États et 4 documents
comprenant la liste des officiels de la N.A.S.A., celle des membres
des comités sénatoriaux et parlementaires, un extrait de la Loi
nationale sur l'aéronautique et l'espace signée par le président
Eisenhower en 1958, et des citations des présidents Kennedy,
Johnson et Nixon. Elle a été fabriquée en un temps record par
la Division des semi-conducteurs de la firme Sprague Electric
Co., grâce au procédé Microperm, sous la direction du docteur
Robert S. Peper. Les plaques de cette capsule constituent donc,
avec leurs textes en diverses langues, une véritable << Pierre de
Rosette,,,
Nous avons bien l'habitude, sur Terre, de poser des plaques
commémoratives; que cette tradition terrienne s'étende à la
Lune, quoi de plus naturel? Mais elle ne concerne que la plaque
rectangulaire <<commémorative ,,, Alors, pourquoi ou pour qui la
capsule << Pierre de Rosette ,, ? Réfléchissons : malgré le silence
fait sur cet événement par Mao pour 800 millions de Chinois,
personne n'ignore plus aujourd'hui l'exploit des cosmonautes
américains, ni leurs noms, ni la date du 21 juillet 1969, ni la
Mer de la Tranquillité. Ce qui compte donc bien, ce n'est pas
tant la plaque rectangulaire commémorative, mais la capsule
de silicone, la « Pierre de Rosette ,,, Et notez que l'expression
Rosetta Stone figure en toutes lettres dans la prière d'insérer des-
tinée à la presse, distribuée par Sprague Electric Co., sous la réfé-
rence NR-155 et datée du 14 juillet 1969: Y aurait-il eu prémé-
301
Les dossiers des OVNis
ditation? Car n'importe quel cosmonaute de chez nous, débar-
quant sur la Lune, connaît parfaitement l'existence de cette
plaque et de cette capsule : elles sont donc, logiquement, par-
faitement inutiles en ce qui concerne des astronautes terriens.
Ai ors, à quel genre de cosmonautes sont-elles donc destinées 1 ?
Tradition pascuane 2•
302
Démonstration ab absurdo
dans les fréquences des pulsars, peut permettre à une autre
civilisation de déterminer le temps qui s'est écoulé depuis le
lancement.
« Les figures de droite sont proportionnées à la taille de l'engin
spatial et représentent le type des créatures qui l'ont construit.
La main de l'homme est levée en un geste de bienveillance.
" Le long de la base sont réparties les planètes, disposées à
partir du Soleil, avec la trajectoire de l'engin spatial, partant de
la Terre selon un arc, dépassant Mars et se rabattant vers Jupiter.
" Un scientifique américain a estimé que Pioneer couvrira
une distance de 3 000 années-lumière (30 millions de millions
de km) au cours des prochains 100 millions d'années, temps qu'il
estime nécessaire à sa découverte par une civilisation étrangère.»
' ~\~~ AP
0 -• ....• ~ -- 0 0 0
303
Les dossiers des OVNis
REMARQUES. - Dans le premier paragraphe, la possi-
bilité d'une rencontre est traitée au conditionnel. .. par pru-
dence scientifique sans doute. Mais le fait demeure : le
message est bien parti.
- Dans le dernier paragraphe, un scientiste américain
prudemment anonyme nous assure, que le message ne se.r~
découvert que dans 100 millions d années. On retrouve ICI
une conséquence très nette de la position négative. du do~
teur Condon. Mais le fait demeure : le message est b1en parti.
- Le docteur Carl Sagan, professeur d'astronomie à l'Uni-
versité Cornell, est l'un des trois scientifiques qui conçurent
le graphisme de la plaque ; C. Sagan a déclaré que l'idée ~n
revenait au journaliste scientifique Eric Burgess, du Chrzs-
tian Science Monitor, qui lui reprochait, en novembre 1971,
de ne pas réaliser un concept de ce genre par lui-même ; il
en tomba d'accord avec Burgess, mais pensait que la N.A.S.A.
n'accepterait pas cette idée. Pourtant, John Naugle, admi-
nistrateur adjoint pour la Science Spatiale à la N.A.S.A., fut
contacté et donna le feu vert à la réalisation du projet.
C. Sagan travailla donc à la conception du graphisme, avec le
docteur Frank Drake de l'Université Cornell. Madame C. Sagan,
qui est artiste, réalisa alors le graphisme du message de
« Pioneer-F ».
- On retrouve, dans cette opération, des noms de savants
bien connus, à la réputation scientifique irréprochable, ~u
grand savoir, à l'autorité incontestée. Quel dommage qu'Ils
s'amusent à des plaisanteries aussi ridicules, où trempent
aussi tant de techniciens de la N.A.S.A ... puisque cette
plaque n'a pu être fixée à la sauvette •.
Nous avons donc bien envie de demander, comme pour la
« Pierre de Rosette » lunaire, à quel genre de cosmonautes
est destiné le message de << Pioneer-F »?
Et nous pensons que ce dernier dossier, après vous avoir
fourni quelques << évidences par l'absurde )) suffisa~ment
significatives, vient de concrétiser la << démonstration ab
absurdo )) de l'existence matérielle d'êtres extraterrestres
intelligents, donc celle de leurs véhicules... appelés vulgaire-
ment sur Terre des << soucoupes volantes ll.
1. Souvent les mêmes, sinon toujours. Ne feraient-ils pas partie du
réseau clandestin international signalé par Aimé Michel, ou du • Coll~ge
Invisible » dont parle le docteur Hynek 'l
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Les dossiers des OVNis
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Intercontinental UFO Research and Analytic Network
(I.C.U.F.O.N.)
35-50, 75th Street, Suite 1 C, Jackson Heights, N.Y.,
11372 Mr. Colman VonKeviczky, M.M.S.E.