Histoiere Critique de Jesus-Christ
Histoiere Critique de Jesus-Christ
Histoiere Critique de Jesus-Christ
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CRITIQUE
D E
JESUS.CHRIST,
o u,
des j&M~M/f.f.
~M/)~ r<M/<Ma~
jECCE 0 AT 0.
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Ch~M X. X\~ 4<~H~o~f~
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~F~ u rr,
~.A'F~'C.~
re d'examiner fa reHgion: i
yinfpëë-
tion feule de t'Evângtîe'ToMct~hrctten.
doit êcre convaincu que ce ji~re eft cH-
vm, que chaque mocqu'i! GOnCiëncjë~
inipiré par rEfprit Saine (ï)~&~u~ ii!
les explications que i'Eg!i~ lui don~L i'!
de cet ouvrage céiefte~nt-parëiM~ :1
ment ~manëes du Très-Haut. Dans les
j premiers n~c!es:d:u: Chrtftianifine~);c~~ <<
j qui ~mbranereRt: ta ~e~~ ~d'e~J~
~~oiënt que (ie~~!geh~'de ~r~?~
jpl~, par'con~quent "tresj-it~!p!J~p~}~~]
verfës-dans Iës~Lettres,rdiip~~ ~c~j~ 'l"
!i re toutes !es'. merveilles ~u'vo~t~~
~e~r annoncer. Jëfus!_l'> _):'¡- ':I; ,i_t~ :111'1>
lui-n~ê~~n~ ~j
jprëdicatmns~ne~s'adre~ ~qu'i'n~ i 'i~,
r' jïHes~ro~ers; il ne vou'!u~avo~~a~
des de cette :il
~u~ gens trempe; ~i~l-J~i~
< 1
~i~
,.ffl
r és, j ~uLs
qg à
enfrau~tôt
ndçi té d~s
~M)~ ~S~~
~c
~~Q~
~B~M~
"Ë
xx PR E FACE.
Malgré cette décifion, il nous rdtc
pourtant encore quelquesdifficultésfur
î'autenticité des Evangiles. En premier
lieu Fon pourroit demanderfi la déci.
fion du Concilede Nicée, compofé de
318 Evêques, doit être regardée com-
me celle de l'Eglife univerle!le? Tous
ceux qui formoientcette aQembIéeont-
P~été parfaitementd'accord entre eux?
/y eut-i! point de difputes entre ces
hommes infpirés par l'Efprit Saint ?
Leur décifionfut eUeunanimementac-
ceptée?L'autorité féculierede Conftan-
tin n'eut elle pas beaucoup de part à
l'acceptation des Décrets de ce fameux
Conçue? Dans ce casne feroit ce pa<
la pmOanceImpérialequi auroit, bléa
plus que l'autorité Spirituelle, °décide
de l'autenticité des Evangites?
En fecond lieu beaucoup de Théolo-
giens conviennent que l'Eglife univer*
felle, quoiqu'infaiihbledansÏe dogme,
peut errer dans les faits or il eft évi-
dent que dans le cas dont il s'agit le
dogmedépend de faits. En effet avant
de décider fi les dogmes contenus dans
les Evangiles font divins, il eût fallu
ravoir, à n'en pouvoir douter, les
quatre Evangiles en queition ont été
réellementécrits par les auteurs infpir~
P RjE CJE. xM
à qui on les attribue, ce qui eft vifible.
`
ment un fait. Il auroit faUn ravoir de
plus fi ces Evangiles n'ont jamais été
akérés, tronques augmentés inter-
poles, falfifiéspar les différentes mains
par lesquellesils ont paffé pendant le
j cours de trois fiècles; ce qui eft enco.
re un fait. Les Peres du Concile ont-
ils pu nous garantir infailliblement la
probité de tous les dépofitairesde ces
f; écrits, ~exactitude de tous les copis-
tes ? CesPeres ont ils pu décider fans
g appel que pendant un,fi longtems per-
fonne n'eût inféré dans ces mëmoiret
des récits merveilleuxou des dogmes
B inconnus des écrivainsque l'on en fup-
po~ les auteurs? L'hutoire ~ccténafh-
ne nous apprend elle pas que des
que
1
} origine du ChrifUaniûnei! y eut des
ichitmes, des difputes, des herëSes &
des lèchesfans nombre“ & que chacun
des difputans fondoit égafemenc fon
opinion fur l'Evangile? Du tems me*
me du Concile de Nicée ne trou.
vons-nous pas que l'Eglife entiere
étoit divifée fur l'article fondamental
t de k Religion Chrétienne, je veux di-
re, fur la Divinité de Jétus-ChnA?
Ainfi en regardant ia chofede près,t
nous trouveronsque:fe le ~oncxet c
Concilede Nt~
n
B3;J
Mi F JE F~ C E.
ces fut le véritable infticuteur de îaRe<.
ïigion Chrëdenne qui jusqu'à, mi er"
roit à l'avanture, ne ~avoit à quoi s'en
tenir, ignoroit: Jëfus étoit un Dieu,
n'avoic poinc d'Evangiles autehuqueSy
manquoit d'une loi fûre, n'avoi!: aucun
corps de do<3:rinea laquelle on pâc fe
~er. Un nombre.d'Evéques & de Prê-
tres, trés'petit: en comparaifbn de ~eux
quicotnpofbient toute FEglife Chf~-
tienne, <&:cesEvêques, trés~p€u~d~<~
çord entre eux, ont décide de lacto~
Ja p!us eûentie!!e au falut des nations..
~ls ont décidé de la Divinité de Jë~;
i!s ont décidé de i'autendcité des~
giles Us ont décide que d~p~ê~~s
ËvangHes leur autorité propre dë~t
~e reputëe infailîible; en ~t~
ont~ëcidë de la foi. Cependant leurs
d~c~ns ieroient demeurées ians~çe
e~iesn'cuilent été appuyées de rà~-
loritë de ConHantin ce Prince pré-
valoir ropinion de ceux des ~ërëSjd!
Concife qui f~urent pour un tems rat-
tire!' de .qu.i,
"c.Qncife, côt' O.U.r &
fsur fçu.,re,nt,
c~té (~y q~i r 'a" i
U,nt~s
qui
(~ L'HtC:0!re nousprouve<~e
Ecctëi!aHiquë
Con~anttnpar la fuite perfécutaS. Atbap;t~,
!'@xUaà Trêves, & mourutArien. Son
Con~nt;~vécut &mourutdans la mêmeiec.
te. Ëîenptus, le P. Petan, JéMte, .nsS qas
P~-EF~C~
cette foule d'E~angiies <& d'écrits, dont
ie Chriâianifmemoit inonde, ne man-
queren!: pas de dëc!arer divins ceux
qu'ils jugèrent les plus conformes a leurs
opinions part:!cu!iere& ou à M faction
dominante. Dans !a Religion corn.
meai!!eurs, /~M~r~
~M~7~~<?~M'<?.-
Voi!à donc en dernier report raut0-
nté d'un Empereur qui décide des
points capKaux de Religion Chr~.
tienne! CecEmpereM., très-peu ~r de
~a foi, décide jusqu'à nouvel ordre que
Jéfus eâ un Dieu M~ à M
& force d'admectrecotn~ë~ '];
père,
les quatre
pires' EvangUes ~quË:1~
~dns '-encre les mains c'e~~ d~es:
~ëtnoires, exch~vement ad~p~~t~r
p: ~"FL ~-<
HIS-
HISTOIRE
CRITIQUE
.~i~
D.E
j%S~S~C
iy.~ H&~ST.
~~PjryRB r
2~M~ p~~ yMf/' ~<
~t~ ~JC~~HS!~Pr~C*
l~~s
~hw~ ,``~f~s,
y~.
T~
Jt, O~R. pen que l'on jette !e< y~ax
iur rhi~oife des Juifs celle ~'dk B<M«
eft tranfmifedansieurs Uvrea~cr~, Qï~
~eraforcé de reconnoître que ce peuple
fut tout tems le plus avenue
pia$ rapide le plus crédule, le p!a<
iupar&meux & le p!us talen~e qm me
paru fur Ïa terre. Moytc, à force de
miraclesou de prefHge<,parvint a iab-
juguer les Ifraëtïtes après les avoir tï*
res des fers des Egyptiens, il les mk
t dans les ilens. Ce fameux Lëg~ateu?
?
c
9.
2 H~sT~ïi~ C'mTi~~
CH~pjrr~~ s
De y~-c~.
qp
JL O~T~s T~Sles
les prophéties
prt>phétiesconfi~~
con~~R~
dansles livres &ints, ou rëpândue~par.
Nii les Jtîi~, s'accordoiencà leur faire
eipërer ie recour de ta faveur du Toat*
PuiSant, Dieu leur avoit promis un
Libemteur, ~n Envoyé, ~n j~f~F Qui
tétabHtoit ;& puiïïaate ~UraëL ~Ji.
bëfâteto-devoit ibrcir de h race deDa'
a~u.
(5) L'on peut encore ajouter que S.'Luc
re que ce dënombrenMnt prétendu & fit fous
ou
OMr:HM~- Cy~!t~ candis qu'il eâ prouva
~ci~
que c'ëto!t pour lors OMtM~:Hj~'afM~,qui
Gouverneur de la Province.
Les prédicateurs & ies Ecrivains Chrë~ens
font remarquer avec &fTe6tanonque le Temp~~
de 7dnM~ fut fermé & qu'il régnoit une paix
profonde par toute la terre, au tems de la na:s.
~ance du Chrift; mais la fauueté de ce fait a
prouvée dans un livre pubtié en 1700.
J9efM~ Nouvelles de la ~Mt'tM des 7.
vr~
7cM<?X~T.
g DEjÉSUS-CKRIST. 3~
cehdansn'avoient point eu de part. Par
un effet d'une juîtice, donc Fefprit de
l'homme ne peut point fe faire d'idée,t
jun Dieu, que fon efïence rend incapa.
b!e de pécher, fe trouve chargé des
iniquités de l'homme, & doit les expier
pour défarmerla fureur d'un Pere qu'il
n'a point offenfé. Tels font les prin'
cipes inconcevablesqui fervent de bâte
à la Théologie Chrétienne.
Nos Dodeurs ajoutent que Dieuvou-
lut que Ja naiffance de fon fils fût ac-
compagnéedes mêmesaccidens que cel-
les des autres hommes, dans la vue de
confoler ceux ci des malheurs atta-~
chés à leur être. L'homme difent-
')is, eft coupable avant de naître vu
que les enfans font tenus de payer les
dettes de leurs pères: Ainft l'homme
fouffre juftement comme pécheur lui-
même & comme chargé du péché de
fon premier pere. Cela pofé, quoid~
plus confolant pour nous que de voir
un Dieu, l'innocence & la fainteté me*
me, fouffrant dans une étable tous les
maux attachés à l'indigence Cette con-
.folation eût fans doute manqué aux
hommes fi Dieu avoit permis que fon
filsnâquît dansla fplendeur& dans l'a-
bondance de tous les'-pbienswde la vie.t-
E3
HïstôÏRË C~ïTi~E
~Ï@~
.M; ~< -r' ~~h~
(10) V. S. LM~.
c~ap, ~e~ a),
(n) Voyez ~<~M Ma~yf p~r. ?r~o~.
]~'KvangUede l'JP~ïMcenous apprend que te p~
tit ~fUs s'amu(b!t a former avec de ta terre d~
petits oKeaux, qu'i! animoic entité & qui s'ea.
v~OtCHtd~M l'~tr. JLa tném~ ~vr~ ~it q~
~o!t p!Hs (~5 fon naître d ~coië (~t
tua pour t'avoir frappé parce qu'i) ref~tb!: de
~ter le$ !enres de :'A!pha~t, (~ vw e~co.
~e que J~(us aido{t Jo~ph dap~ t~ava~x i
tHongeoif par tniracie tesibon taiU~strpp çpuf~.
OU trop ëtro!M, Tonte~ ce~ ~mpettinençes $~
(ont pas plus disettes croirQq~e tant d'autre
~e~vetUes rapportées dans te~ Kva~g;!es a~
V, <~DR~ APQCRYfH, N. T< T<~ ~c tû$!
& & ToM. n. ~c 4x4-<~
tTEjÉSUS-CHRISt.
métier ne dut pas !ongtems convenir
un homme dans lequel nous trouvoot
un efprit ambitieux & remuant
II vaut donc mieuxquitter ici ~t. l~c
pour fuivre Si. Mathieu qui p!aee
Baptêmede Jean immédiatement a~ppe~
le retour d'Egypte, & qui fait auiÏttô~
commencer à Jef~s mi~on< C'c~
auili, à proprement parler, à ce~te~
poque que doit commencer la vie du
ChriH:. Cependant pour ne rien fa~
perdre au iec~eurde~ mémoires Evan<
piques fur lesquelsnouaëcnvons~nom
avons cru ne pas devoir pa~r fous
ienc@les circon~ances qui vienn~nc
d'être rapportées vu que ces préUmi*
nairesfont propres3 jetter beaucoupd~
jour fur la perfbnne & les actions ~Q
notre héros. D'ailleurs t'imerva!!e qui
fe trouve entre la naiffance& la prë~
dication de Jéfus n'a pas été parM
de fon hiftoire la moine expofée au<
traits de la critique <x i'on ne peut
affezadmirer combien elle a influé fur
la conduite des Evangëliftes. S. Ma-
thieu, comme on a ~u pour rendre
compte de t'abfence de trente ans de
fon maître, le fait aller ett Egypte &
i'en fait revenir dans un tema inimité.
S. Luc, qui depuis a rédige tes mémoi~
G2
HISTOIRE CKITïqUE
CH~P/~R~ 2~
~<? ~f C&r~. &M~y<M<r
~?! Co?~MMC~~K~ ~<
~MM ~j~~ M~ N~-
C~K~.
~« ~Otun AM!M~
(~).
It ett bon d'obtcfver <~e Faneur d$
t'EvangUeattribué S<Jeaa) <eaaM~
du'il étoic impofcaat d'écarcef ~bnp"
fon de coU~~oQ entre ~iu8 & ibn pf~
CMieuf, fait déc~ef à Jean .Bapc~
par deux foi<~'t~ MC M~s~ ~t
t~M de le baptiier, ï~a-M qu'ilid ~ic
f~vêlépar ~Dwn~ qtiec~ttL~
qut tl verfûit
,rilvélépardefeendrelie
laDi.Vinik!q..
u~l.,u. Sainti.<f~
4.t~
anmnt:~bnbaptême, ~Mit !e 6~ dé
Dt~. D'où ron voit que ~oa ee~
Rvan~U~e, Jean-Bâpci~ ne coan~
fou pat Jéfusqui étoit pourtant~m pâ*
yent (uiv&ntS. L~
TeMétoit fort eMmëdu peuplequ'W
genre de vie au~re & excfâordim~
toujoursen droit de ~daire Ït ne
fbup~nM pM qu'un M~onn~re,
d~eaché des chofe$ de ce monde. p&e
jamaisle tromper. On crut fur p~
ro!e que i'~tpric S~n!: ~M~ ~M$
~MM~c~ ëtoltdetcendu ûtr y~,
& que céiui-ciéMit le C~ ou A~"
pr0)tnspar !e<Prophètes
Dans une aucMocca~on nou!!v~"
tons encore Je&n-Bapdfte~e~@r d~
S.JMQeh~~L v$M,a~?
($) Voyez
HlBTOt&E C~ltiQ~N
ne point connexe fon coafm Je~
Chnft; il lui députe qudques'uns de
difciples pour fçavoir ~t ? Jëfus
leur répond qu'ils n'ont qu'à rapporter
à Jean les miraclesqu'il opère, <x qu'à
ce ~gne leur maît-repourra le recennoî~
~e. Nousaurons occafionp!us!oind~
iB~er de cette amba~ade (6).
De fon côté, Jë~s s'ëcoit anbci~ un
d~!p!c ou conndent nomme pour ~r$
~M~, & depuis C~M ou ~~) ~uï
avon ëté difcip!e de Jean. A p~ine
eut-it pris fes arrangemensavec !e M~
~e, qu'il attira fon frere dans !à
nouveUeie~e. Ces deux frer~~oi~nt
pécheurs. On prëfume aiféË~ que
notre héros ne choiûÛbit pas tes gens
parjËHiles grands du pays. ?
Les progrès de Jean-Captifte &!'ac-
tachement du peuple pour lui aUarrne</
rent les Prêtres ils ie plaignirent ~m.
tement, & Jean fut arrête par ordres
Tetrarque i~érode, qui, ~!(mS. Ma*
thieu, lui fit trancherla téte,par coïn*
pïai~ancepour Hérodias iabeue-'foeur~
Cependanton ne voit pasque les hi~o-
riens de ce Prince lui reprochent ~eiu~
p!ice du Précurfeur. Après fa mort il
CH~P/r~JE
c~pjrr~~ ~f.
~~K~rc Jéfus avec la Samaritaine.
Son ~oy~ fes miraclesdans le
n
paysdes G~r~M~Mj'.
(t) V.S.Luc.chap.IV.~ers.23.
(x) V. S. Jeaochap.IV. vexs.4$.
1T<t
HïSTOIRE CRITXQ~U~
que (3). En reconnotHance de ces dis-
.poihions favorables & de la foi qu'il
trouva chez les Gatiiëens, Je Chrift ne
ie contenta pas de les inf~ruirc, mais
il coaforma fa miiîton & témoigna fa
bienveillance par une foule de prod!
ges. Le nombre en fut très-grand fans
doute puisque Se. Machieu cft comrainc
de dire vaguement qu'il ~o~ ~oMr~
~M~M~Mr~ ~f ~M~J les ~M~
p~/<? (4). Qu'ii Mifbic de lui prë
ienc~r les malades, quelques maux -qu'ils
eunen!: les Lunaciques dont le nom-
bré étoit grand dans ce pays, les fous,
les hypocondriaques les poucdës n'a"
voienc qu'a recourir à lui, & leur guë-
tilbnët.oic certaine.
Cette muicit-udede miracles, car c'eft
ainfi que l'on nommoict Les guëri(bns
opërëes par Jëfus attira prés de lui
~ne foute de fainëans & de vagabonds,
tant de la Galilée que de Jëru~a!em,
de la Dëcapoîe.~de ia Judée & du pays~
de delà le Jourdain. Ce fut dans ce
voyage qu'iï Rci'acqui~d<mde deux Dif-
cip!es fafneux ils étoient frères, His
d'no pêcheur nommé Z~ <~ s'ap-
(7 ? 7 y 22 ~7Z
(ï) M. Fleury,danslesM~Mff
desChrétiens
pag. 14. édition de i70ï. dit en parlant de Jé.
fus ces paroles remarquables. Il étoit t~.r~.
rieux. ÔM voit pleurer en deux efM/!oMj-, mais
il ft'~ point dit qu'il ait ri non pas M~c qu'il
OttJoMn dourement, comme remarque S. CAr~C.
~~c. Comme les hommes font accoutumes à
regarder Dieu comme un Etre fort méchant, &
<]ui n'entend point raillerie ils exigent de la
gravité dans tous ceux qui viennent de fa part.
Plus une Religion cft triite, plus elle piaît aux
hommes, qui aiment à avoir peur. Les Réfor-
mateurs pour rëulHr doivent toujours avoir un
extérieur aufiere. Les Dévots préferent un Con.
feUeur dur & bourru à un Confeffeur facile; un
Prédicateur qui fait trembler eft toujours fur de
fes fuccès. Les y/ï~n~c~ font de)! réforma-
teurs, qui s'efForcentde ramener les Chrétiens à
leur tn(te<Teprimitive, & qui réumroient à faire
revivre le fanatifme des tems Apo~oiiques, fi le
monde n'étoit changé.
T,~
K~
12$ HISTOIRE CRITIQUE
r r
(7 H P /3" R ~7~
de nos -1:
-1.- r. -J.
mendians qui feignent pendant
longtems des maux qu'Us n'ont pas dans
la vue d'attendrir le public & qui
dans cette occafion pouvoit être gagné
par quelque bagaieUepour fe préter au
rôle que l'on demandoit de lui, ce mal-
heureux, dis-je, ne ie le fit pas dire
deux fois fur l'ordre de Jéfus il prit fon
grabat & s'en fut.
Mais chez i~s Juifs, comme parmi
nous, on ne déménageoit point les
jours de fêtes. Cette guérifon s'étoit
faite au jour du Sabbath; notre paraly-
tique ayant été rencontré par quelque
homme de la Loi, celui ci le reprit de
ce qu'il violait les ordonnances de la
Teli~ion en emportant fon lit. Le trans"
preneur n'eut d'autre excufe à dornel
f non que celui qui l'avoit guéri lui a-
voit commandé en même tems d'empor-
ter fon grabat. On s'informa là- doiTus
de ce!ui qui lui avoit donné cet ordre;
ï! y, a lieu de croire qu'i! n'en f~avoit
nen Jëfus ne s'étoit point fait con-
noîfre & comme fi l'acHon eût été
très-ordinaire le miraculé ne s'infor.
ma point de l'auteur du miracle. Les
chofes en repèrent là l'on Te fit au-
cunes perquifitions. Mais Je fus ayant
quelque tems après rencontré le paraly-
tique,
DE JÉSUS-CHRIST. 1~
M 3
Ï~O HISTOIRE CRITIQUE
C~~PZ~ 7~
JL~~S qUEJéfusiefutmisàcou.
vert: du malin vouloir de fes ennemis,
il fe remit a faire des miracles, dans
la vue de donner de nouvellespreuves
de la millionà des gens mieux difpofés
que les habitans de Jérusalem. L'ex-
périence lui prouva fansdoute que pour
gagner ta capitale il faiioicencore aug-
menter fes forces dans les environs, &
fe faire a la campagne un grand nom*
bre d'adhérensqui pufleni:, en cems &
Ueu l'aider à vaincre l'incréduMcëdes
Prêtres, des Docteurs, desMagij~rats,
& le mettre en poiÏe~on de la SaitiLe
Cité qui faifoit l'objet de fes defirs.
1~6 HISTOIRE CRITIQUE
menc!a. de
quaiitë Jéims-Ch~~ ~h hL
eut bien
Q~and Jëfus prêd~
de
de, jouir ph~ 4:e..i~&
t ~s donm,¡~t,Q,b
p~s
t1!i~Jf~ au
en nnIBQ~<
envoyer -Ma~
j ;{it~r~ ~-€(M~
.Apôcres, .contei~~d~.îM~
S. -Luc ~Mg
(5.) Voyez cbap:. VI. 'M~'
N
tg& HltTOÏ&E CRÏTÏQ.CE
re des provifions pour eux-même$ &
potïf leur Maître; n'ont fait aucune
miiÏion du vivant de Jëfus, au moins
h~rs de h Judée, nous nous en tiendrons
premier fentiment.
Voici donc les nomsde ces Apôtres.
~~CMP~n-~ ~~e, Mathieu, <S~c~-
~~f~M~~ ~f~C Thomas,~M~
j~s, ~~M~ un autre ~a~M &
~~n~, CïéfbFierde h,troupe.
w
Jé~&n'avoiEpoint d'argens adonner
& ~e~ de fes Difciples qu'il alloit en.
~~ef mimon it leur dit fans dôme
d'eï' chercher fortune. Cependant il
~at ~n de tear fmre part de fesieerecs,
de leur apprendrel'art des miracles, de
~ardoM€rd@~ recettes pour guérir d~s
BM~d~s & pour chaOer les Démons;
@~&itt@~cofnmuaiqua le pouvoir de
fem$Mr@ ie$ pëcttés, de lier <&de ~~ffr
~<aït~n d~ci~; prëro~dvcs qui,
@M@s n'~M poMt enrichi les Apôtres,
~he V
"vU'" es.ul. tU vs!~
ntOtns YCllA' 11 u\lC tmmea-
UIli;I:t
desriche~s "'1T"
~gsa leurs (ncee~ur~. Pour ceux ci,
!e bÂt~nle ptu$ gr~er @~devenu une
un bâMa de commandeînenc,
éont le pouvoir le 81 fentir aux plus
puions Souverainsde la terre. Le y~
la i~~cc dtS Apôtres te font conter- j
ti< en rëibrs, en Béneâces, en Prin-j
DE
JÉSUS-CHRIS T.
1
clpaucés, en revenus; la permiffion de
mandier en: devenue Je droit d'exiger
des dixmes, de dévorerles nations, de
s'engraiilerde la fubftance des ma!heu-
reux, de jouir de ~o~ divinde la facul.
té de pilier la ibciëcë & de la troubler
impunément. En un mot les fucceNeurs
de ces premiers MiSionnaires envoyés
par Jëfus-Chrifi:font devenus des maa-
dians ~si eurent le privilège d'aHbmmef
tous ~MX qui reruiereni de leur faire
descharités, oud'obéir a leurs comman-
demens. Bien des gens fe font imaginé
Jëfus n'avoit nullement fbn~ë à la
que
iubfi~ance des Miniftresde fon Eg!i~e:
mais û l'on examine attentivement l'E-
vangile, & fur-tout les A~es des Apô-
tres,e on y trouvera les fbndemens des
riche~s, de la grandeur même du
defpodfmedu Clergé. Ce n'eS: jamais
que pour eux-mêmes& pour Ïeurs con-
fidensque les Impo~euMimaginent des
rcf 'rmes ou fondent de nouvelles
Se6hs.
N 2
l6~ HïSTOIRE CRITIQUE
c~jr~E
“ ninezMui~equejoraqu'i! e~ con. )
~.mmé; & moi je vous apprends que
fur cet ardcie le jteutdeiir rendaui!:
coupabie que le fait. Vous me direz
peut-ê~re, que f homme,n'eil pasie
maître de fes payons & de fes defirs,
qu'i! p~n tom au plus y rc~er, j'en
conviens avec vous,~ cependancvou~
~n~y ex aucun pouvoir, ïnem-e fur les
“ cheveux de yqt.re tece (j). Les p&-
,,nitences, les'~qri~ces) 5 les expia.
uons que vos Prêtres vous impofenc
nsfbnt point capables de vous pro-
curer la rémii~an de vos pèches; voi-
ci t'unique moyen de tes prévenir ou
.de les rëparer. Ë~-ce voire œi!
“ ou queiqu autre de vos membres qui
vous ont Micke a mal f<iire, tran-
“ chez ou arrachez ce membre ou cett
(Bi! & le jettez ioin de vous. Vous
~)'Po~M~:<MM~.
E~ ~e< .b~ es~s ~m'
€}a'~e!ta&~ j
B't~eu-i~ ~'ins.d&m~ <M~E~<MM~ Ët~
a~ou~pa~s~
(~ ~MMe~S.~b~M.~ p~&S~
eecce.
madère:~s' c~~e'd~ T~s.~<
F<~&fm 4~ Ainlï~a~ t~T~
~$$ ~Ï~T~ÏKR CRtT~~E
*'t ~< L. ~–
<M~mxmn'e~: C~iKMM~me~eH-
EB e~t ai~
de~Mty ~ae
s
c@$ p~'écep~~ &iv~ yigseM" €MM~
~k se ~M&st Ïe c~"
qs~ pQHrc~
des Chy~K~ 3MM-'
~arstM!. t!.o~b!"@
~~C ~e~!B!Mi' ~ïVÏ~~ .b ~jO~nM
ÏBMt~aMM~
Kwc C@t.M
pfécept~s~"
~MM~l
se' t.M~va
~~F'~e eNTsy'M~
ee~~a~M~ ~s$ f~@~Me; ~ï-
CH~P/~RB
~ïpM~ jE~
~~f~f c~~
y~ A~< j~~
d"bk
!~U 0 t QM ~eHd~eM~H~ trij
E~euM de 1~1 des~ïtd~HX
~atfe les Jttifs ~îc ~b~
~~â aux j~ h
~ïccés~ue ~e.!CM~
~tMni<~ ï! ne pet~n pcutic c~tïf~~ t
~ot de nouveau r~co~~ à de< pï~g~~
tM~yett ~r de c~tiv~ pe~~ïe ~!T
lequel i!11vlt
~qt~ vie bien
btenqu'd MotC ~f6nde'r
q~it f¡¡.fJ<:1lt
~ïï~f
~c~Ms ~pé~n~ Ce p@'tïp~
~t ~ec à des mata~~ de p~ag cd*
k la yoa
1 <II '1
Celle de la ibid.
/~M~ c~~<* chap.
vin. 16.
24..
thien XIII.
chapitre 31.
Celle du ibidem
~F/ XIII. 4.
~Ce!iede la ibidem
p~/c. ~Xin.{!J:
ibidem XIi'I.
Ce~cduJ~ ~7.J!~
A tems de !a
quelque JéÏLis, appa-
au fe à Nazarech
logis, tranfporca ac~. j
de fes H
compagne Apôtres. voulue
à les
peut-être prouver compatriotes
Je ou
répandre: peut-être efpëroic-i~
j'en H arrive un
parti. jour de Sabbath
& le rend a !a
[ Synagogue; auÛitôcie
Minime lui !e
J très-poliment prëfënte
& tombe
Uvre; m'ouvre, prccifemenc
t fur ce d'Ifaie
paffa~e ~?-~ &~M~~
o?!~?~. ferme
fo~c~~ p~?- yo~ Ayanc I:€
(7 77 P 7 r XII.
2
~13 HISTOIRE CRITIQUE
ravant envoyé plufkurs de fes Difciples
en miffion, ne retenant auprès de lui
que fes douze Apôtres; mais on peut
foup~onner que ces prédicateurs étoienc
encore trop novices leurs travaux neû.
rent point de fuccès; il fe trouva des
Démons aHez entêtés pour réMer a
leurs exorcifmes. Cependant ce défaut
de fuccés qui, à ce qu'on prétendoit,
n'étoit dû qu'à leur peu de foi, femble-
roit jetter quelques nuages fur la pré-
voyance & la pénétration de leur divin
Maître; pourquoi envoyoic-i! en pure
perte desMinionnairescbnt les ~iîpo-
fitions ne lui étoient point a~ïez con-
nues? D'ailleurs il ne tenoit qu'à lui de
leur donner d'avance la proviiion de foi
néceUaire pour leur voyage.
1 Quelque jugement qu'on en porte, il
y a lieu de croire que les ApoLes, qui
ne quittoient point leur Maître, qui le
voyoient continuellement opérer qui
étoient dans fa confidence, en un mot
qui tenoient la foi de la premiere main,
les Apôtres dis-je, étoient bien plus
les Difciples en état de travailler
que
la iatisfad:ion du public. Ainfi Jéius,
bien réfb!u de donner un grand coupde
collier, renouvela tous leurs pouvoirs
<& leur donna f~ss in~ru~ions. E!!es
,j
DE jESUS-CîÏRIST. 21~
(5) S. Mathieu
chap.XIV.ï<.
22~ Hl.~OIUE
~@7 CHITINE
a.bon-
DE JÉSUS.CHRîWtJ 22~
C N y 7 f 25 ~777.
r~ – J~–J' ~~r- et
“ faites* vous d'extraordinaire ennn ?
Vous nous aïlëguerez pem~écre
fbuper que vous nous avez donner
mais nosf~et s'o~ M~~
M<<ïMM~ dansle ~~t ~C~
~~? Etqu'eA-ce an fopdqu~ v<~cr@
fouper en comparai~bn de c~ pr<~
< dige" ?
D (m l'on voit que Jë~u<vo~m
vain attirer ces Gali!eensa <bn pard~
î~a continuation du repas ïmracn~ux
était feule capablede les ebraïuer. Je~
fus eut beauteur reprë(ëïn:erque ïe p~m
dont Moyfe ayoic nourri leurs pere$
n'étoit point le pain du cie! qm ~1
peut bien nourrir MKt~ c~ pc~
i!sie !aiHereocpërore! Q~and
iÏ eut bien parlé: Rh bien~ direnc*
“ ils à leur tour, donnez-nou~d~nc d~
ce pain qui feul nourrie~ car ~n~M~
importe peu de que! p~ia n~us mas~
gions mais il nou$ en ~auceom~
nueUemeni: engagez-VOMa nou$en
fournir toujours; a ce pyix nou~
ronsàvosordre:
Il paroït que C Jëfus eût eo dan~ce
moment ks mêmes renQnrce&qH'aupz~
ravant, H eût pu à peu de fraia ~i:e
une petite armée, que le pîaiiir & !'as-
furanced'avoir à wan~er .&n$rien ~e
&g~ HISTOIRE CRITIQUÉ
Mroient pu grof~r en peu de tems.
Mais il manquait de tout. Ces gens fe
donnoient à lui pourvu que de ton
côte il leur donnât toujours du pain.
La propofition était prenante >; Jéfus
t'en tira fi ma! que fes Apôtres eux-
mêmes en furent choqués. En effet
leur dit que /t<ï-m~~ étoit ~M
fa chair étoitune viande; ~~y~y~~ ~f~~
du T!M quepour ~r ~Mciel il
7o~ mangerce pain, cette ~~M~f, <'
~c??
ce ~w ~p/c~M~du ciel que rc~~y y~f~
qui en M~K~MC~fil les r~/c~~rc~ ~<r
les co~ïrc a ~n~f~M. Nos gens
obtus ne comprirent rien a ce jargon
my~ërieux, imagine tout exprès pour
tes dérouter. Voyant donc qu'ils n'en
ëtoient point touches, i! leur fit entcn*
dre qu'il fa!!oit pour le fuivre une voca-
tion particulière, & que puisqu'ils n'y
étoient pas d~fpofcs, c'e~ qu'ils n'y ë"
toient point appenés (3').
Ainn les recrues que Jëfus fit en cet'
te occafion ne furent pas confidcrab!es.
Au contraire les juifs furent indignés
de ce qu'il prëtendoit~tre dë~-endu du
Ciel; nous ccN~ (i~ienf-Hs~/oM
~<' mere, Koay~B~ né.
(~ vil. i.
H~tO~RE CRÏTI~E
~BeM~p~* ~pctïfM~iÏvi~M~
~rem~(t'o').
Ce mBS~s Ne vaM p~ de c~a'
<e~ au ]M<em@y tl ~cm ~M ~oB~ t~t~~
~am k's ~cs
fo.?MM vMitaget eB~~tM
C~&~e C~t d~$~ ~j'j
Mï~tp~:
VO~SS~ WBC'~ d~tïM~Œ~M~ ~S!
<? ~<!p~~ ~M~
pen~~N~
~SMêt-qA ]~Mt~~ J~t~~
&c, r~
p~w
jh~<sn~'EH p~M.M te t'ec<s~
~t~ ~WF Chn& ~ï) €c's<
.Mt~~e~, M'Ei~
~~M@~$ & h'tÊ~~ é~
~~p~i~M~a~~ (MB~
& ~M' le yë~e des,
~~tM~~
~c~
~i, "f1"pm", "lWe, ireîw boolm, ,Id!e,.i>l,.(~,¡
~nA K~M ~M~ <~
J~ ~<~V€]!B~~ ~p~ [~
e~ TML M–a:~
$. Mare ~}
(M,~ 'M~eMM X~ S~ ~m
m <~
Ji~f~jj~
p~ ~cc@~a~ & a~
~s~amt~~s iFe<m~ if
~iS'I't~ pM~j'f
~<ïM~ Ma~ ~c~f~
~~t~~ Ja! p@o~Bt6~]'<h~
j~ M ~@~j
~Mtrsge Pi@nre~@;.q~
p~M~l~
~M~ ~~i~{j~
ps~~ac~
~T~~ j
'~j~~ ~e~s~
L~~J~t~
~M~à. ~tr~fp~
~<M Jt~f@3ëp~ ~~j~
~r~o~ ,~ï~
i!MM~~ ~&
~$ B~nNcM~'a~a~at~
.a$~ ~cM, i~ R~ -Mt
i'~M~$ .~t! ~J~
~t~tB~ ~~€ ~<
!t~~ ~t~S~
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MiJ~SÏ~j:
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~e~a~~ox.~<~t~M@H~. @~
~mt-e. 'h NsM~m Jf~~
~s' ? ~M~t~at~@nJa~ffp~"
ce qae 1~ R~sa~M s'ë~i~p~t~'
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~p!~ ,~ttN! q!M4~y~ 4~
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~(ï3) V<S.M&th,
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Lacebsp<m&XV~
~@Ë~~ J a~y;
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~odï~$ Ïe~I~~r4~
~$d6' !? potîvoië~t i
de<moyetM
~t~aiïït~ que !~Ct~ !1
co~~ inmgh~, eroy~at:,~<
~< p~d des é~g~a'
6M~$' ~enoteac~ujotï~
ï~mb~ C~pi~e~ ~t~~~c~Lh!
fen~e ea &cfec, poïir ~ce d~ ??
M~e~- ~t~H~~<~M.
}~ "~J
~S~p! 1 t'St~
~0~ ~$~
~Ut c'y!~M~ Ê!
.v'oy~C~e~!~~@~M~
~M~e~ ~~N~ ~J~
~~i~c à ~C~$~~m~
~<3~ïMi~ ~i~
~p~ëeyo~~ ~t~~ ~M~
j~ t~ey <S~
ne'~~Mï~c
~Ê~' ~M'~Mf 'mc~ ~o~
~tt~ÏÏCe~ ~M~
~bttc. J~ M ~i~J)'w~
~ï~~f~ imp~t~
~e'~paye!' MMt ~t ~!t~ ~$~~
~pOïïH<ës fM~M~
:~de H' pot~e~ï~
He~j'echefch~fu~c pt~cc <t~t~
(7 Z T-R JE ~7~
(5) S Math.XIX.S.MarcX.S..LucXIIï.
XIV.XV.XVI.XV11.
~r'
T~
~00
– HïSTOIRB CRitK~UE–
(7 H y 7 r
y~C?~ de y~/MJ. <S'OM
6f 6-ÛM~MM~~OM
y~p/~ mort.
~dpa!' !s
ï~metes~ ~~pîM~o~j~
~cettrâ :c~ntëïtt~0~ïM ~i!
~léj, -qaotqt<e"@e~~hëM~
i ~tgne!d~~e..t!rp~
Lës:.iH(Eï'ë~ pî~ëî~
(9) QuetqtïeaEcf~}M:py~
dont~î ~t,qM~M, & ~jj!j~.
y~~u~, Ameuf ~ar~~menc ~o~i&
P~~<~ dont t'oHVM~'t~e ~$S~~M~
~.c~ ~paf~1~ Aff~ttï, Suceur ~<~t!4n
ni~~ets. Au r~e, ce~ "1"
mëtttque daM !a 4~. an~e d~ iï~~ 0!M<
pt&de y eut ~ne~c~&' coo~M~cc~
a'a~adeMerveiHettx.. 11
3:
@sc:oref q~te$ ~pê:c~SY$e'J~fus ~tran-
&~@p~~è~~He-d.Q ~M~~ teur di.
~t~-Ms~~e' ~&~C: :~Ht~~tt:i~ !.Ie:" j'en.
~u'em: e~ofe~dëv~ïï:~~~fs t~s-
v~suMb~M~~
.fut ïDçre) ~oucru te]~
~L<M~e~jëfhs
~pfèî ~e~nciûo~~t~n~.co
~e{a.qn~I~il fordc ~n ~ng & une bu..
.ï'j'.bM~~Ke que'i~pûnr~de
's~T~ ~%o~ ~!i
~J;
~i. ~tni~~d~c~~
>c,Tpa" ~~t~i~t~
" ~¡¡,P",i"m,b" ",8,',i"f,n~~i
"ill1, ', 't
;f.
~~x~u~~e :T~ndrë~i~ ~ir (!io~. J
~otc~ ~E'w~ ~eurt~ts'fat.cièfîten- j
~-q~i!Mc~efcitJe~~i~
t a~ dt~c a-n~bou Ë..de.~oiS
~Ot~n i&
~m~~ ~C~ïMi~"d~e'Bi* 1
~B.sh@~ivanc de ~cm~ ~~M~'
:~@~~à'ii'oic é~M' ~u~ ~J
~e, L@$ Juifs y touj~~ opinîâtr@s,
de ]~~ eoïl~a~ par
fatM~
qtte!q~sch~ofjAa~cM~.pëuvent:
~~vxn~!e~
~i~tai'n~! M~mon,'<ur1.e eb~'p.!~n' oon~
apprendeMeffetqu'onne!utcaCRïpas !? jam<
t~~ ~<!<T'ei'u<age~ afnt<ëôfentta hbe)~
d'er &6 corpx;t~ purentp~n&ffes phnes
entfo~~e f}u'~n~ott pointmoi-t&de ceftc
à k ~e, au moinspour
matt~fete !;appe{!er
~Mg~eïe~; il eftbond'ebfefvefqu'été tî!tt i
dM~un tumbe&u MM~d'c~ fës Difctpie~
~~at p@tK'~e~ndele <fefâ tem~< Cepen.
~~t~a' &efu~de~oîf fuivfe!'Qpin!on
vu!ga!te
&Mppo~queJ~e~.mo~c&M~
w.
1:.Ji. ~~R-
-D~J~$~S~
,n@ crurent poinc qu'it ~ât~enu. p~Hf t~
cela, ils tM~ver~îtEpittsn~t~c~o~ J~ ',`
re qu'il s~on~m~nqu~ de~;j p&e. J'
de ~ppoi~r.q~ ~s. ~Djim~v.o~
croulé inoyen~ renlever.:j~qm.~r ,j1~
pu .s'~cutey. fâc~ement~~i~; de/v~
force, ibic eh~cof~înp~t~{!
que les Prêtres & les Phannens avoienc,
~.&tC~ p!~ee~.~Monr~.de/ .Ï~
~c.paf~e~~@.i~ ;'P~l~ 2~
j~ prenne~qa~ ~~u~ ~imë~:p; ~L~t~ rk
,(3n~ vQic."p~~ ~a~J~i~ ~s
-pouj"avoi~ïï~gU~J;e~ ~m,
'avoi.ccon~ë quepar ~o~âi~ ~l
i: 1e~rcra~n~s,d€S:Jnl~
des -:q4iT~rl¥,
1,u~l ;,qt~
très. ,jrQ
)(;8,
.!M~p~rHren~~c~s'~t~i<:C'e~Q~
~nf id~tr~~ ~au~ ~~tt~~
ccs~u!des~î~:des;Ap~
.vMK p~qu~~pu~c~ef~def'
.~M:ne~qn~o homme dont ~.mort ét@~ _:i'
bica ~éf~c~eveniT~
'fm~~'c~p~ '<~nm~s ~!)~J,. ~~j
~oir, ~f"c%te: ~pcïoQ,.ri~ï'jq~ 'j}
~j ~b.oda~ depuis une .p~i~j.Ji
poùT
~tbjugtM~ ~peH. & ~ëtt~'J!M!ytt~~<!Ë,i~'
~sm <&.une gfândë'.pof~ !i
~ers (t.i.).
v
~'CH~jr~
!H ~S ~I !R~, ~@~L~jd~
hommeordinaire, ~niti ~o~t~~é~en~ ~`~
~~mort:; il n~~ eftjpâs ~~m~e;~
~8~
~.vecétoge de Jë(us.a~é~t~h.te~ ¡i;:i'¡
parune/r~c~t~ dës~Chi~t~C~ il!
~de e(feûcûce<n{~(}at)s'tout fon~J~ dan~~M~i.ji
exceitente'\di(îertadon;mânu&tH~de. ~uj j
? t'Abbëde Longuerue,que t'Auteu~tn'&~H: côtn;~
i muniquëe.Si ce pâ~ge ~vôr~~ à Jéfus !6~~ j t
vémablemet1tde
été vërit.ab!ême{ltde JofëpHe.c~t hiAdrien
J oCephe,cgt nlf1:drtCrt
~t~C~ ,i;
M'~
pu, fansfotte, fedKpen&r~c~ faite Chret ,1
~tten.: .T~
Les dévots fau~ir@§,qui ~rge~t.ane~ r j
'"netnentdes dtre$à:;ia~eti~.iCh~ttënn~ J~~
~cu (bin de ~ppbfcr avëc;~u~t'~Ybonne~
deux Lct~ F~~ adrë~'r~t'Etnp~?~~
Tibère dans lesquellesce Qouv~rnMrM~~
pariede j;ë.fn6,~de&s mirac~d&ort~]~l~
de fa rëturre~ion,<ur mëtnëtdti .qu'auroit
faire!eDi(Mptete ptus zéte. Nousavohs ~c~
te un témoignagetout au~Hautentiquedans une
Lettred'unnom~ë L~Mtt~.au. S~natH-onmi~.
i Quoiquecespièces fuppofees.foienc au~ourd'h~~
rejedëes par FEgtife,e!nt adaptées p~
tes Chrétien~dHt-emsdeTcrutUieh, qui y F~
H 1 ST 0 1 R B:' I;T 1 Q,U~
§~ ebr~ .t'@M~~
~@ ~~t< y~M~
;SB~ S~/ ~t WfC' y~
'N~t~<~M~a ~~M.<~<
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~~p~ëy~~8? )@js~<~ ~M~~~3~)
~N~w ~M:~
'~$~ je j~~dë~Ë~es
'1~ & <&$~Mt~, j;-i
!$~pfM~'s~~ p~
~m~ v~~
~m~Mft~W aM~~ W
p! e~iMeex~ 'c~~j
~N~Mpy~M~ ~e'f~M~
~~< ~?0~ C~c ~J~
M~ qtï' '-Apê~
~t' !t< }~~< C~~
Ap~M~ ~EMM~M~
~d~ T~M n~~ ~tt~
J'M~ ~L~
t~t~Mot~
.i~ M~M~'
~M:~?~ N~ ~N~~ j i.
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$~! ~X~M~M'$ ~t [
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~<M~M~C~ f~!N~
$~~N~M: M )?$1~~
~w 's~~é~~
y
HïSTOIRB CRITIQ.UB
qu'il devoit établir. Voyant ces efpë-
rances détruites par la mort rëdie ou
fuppoieede leur Chef, beaucoupde ces
Apôtres perdirent, courage perfuadés
que tout étoit fini mais d'autres moins
abattus fentirent qu'il ne falloit pas
jetter le manche ~M~ que l'on
pouvoit profiter encore des impreÛions
que la prédicationdu Chrift <&fes pr<y.
diges avoient faites fur le peuple. Ils
crurent ou que leur Maître pouvoit
encore en revenir, ou, fi on !e fuppofe
mort, ils purent feindre qu'il avoit pré-
dit qu*ilrcnufciteroit en conféquence
on convint qu'il étoit à propos de rc.
pandre le bruit de la réfurredion, de
dire qu'on l'avott vu, d'affurer que Jë-
fus étoit forti triomphant du tombeau,
ce qui devoit paroître très- croyable
d'un per~nnage qui s'etoic montré ça.
pable de renuiciter lesautres. Connois-
v r~sxxrrr
fant l'inobécillité des ~xvrà qui ils a.
vw gens
voient affaire, ile prëfumerent que ie
peuple ctoit déja de longue main pré-
paré a croire la merveille<mel'on vou.
loit lui annoncer. Enfin ils comprirent
qu'il falloit pour fubMer continuer à
prêcher la doctrine d'un homme qui
c'eût point d'auditeurs fi l'on ne l'eûtt
fuppo&reiRtfcice.En conféquence nos
DE JÉSUS-CHRÏST. ~0~
f~«, ~e~t.<t~
gens Sentirent qu'i! fa!!o!t prêcher
rëfurre6Uondu Chriit ou confennr à
mourir de faim iis prévirent de pîus
qu'il fauoicbraver !es châtimeM<&m@-
me le trépas plutôt que de renoncer à
une opinion ou à une doctrinedonc leur
~ubMancejournancre <&leur bien-être
dépendoit ab~umcnt. D'où tes incré-
du!esconcluent que nos témoins de la
rëfurredion du "Chrifb n'ëtoient rien
moins que désintéreffésà foutenir ce
fait, <&furent pouffés par le principe
que quine risque?' M'~rien.
En troifieme !icu. Les témoins de
hrëfurre~ion du Chrift fbnt-iis d'ac-
cord entre eux dansleurs dépofitionsou
leurs récits? Bien plus, font-ils d'ac-
cord avec eux-mêmesdans les relations
qu'i!s en dcnncut? Nous ne voyons ni
1 un m l'autre. Quoiauc Jé~us, ~u~
vant que!auesEvangëiiAes, eût annon-
ce de la façon la p'ua poficivequ'i! de-
voit renufciter (2), S. Jean ne fait au-
cune mention de cette prédiction; ou
du moins il dédare formeuemencque
les Difciples de Jéfus ne ~~o~~ pas
~M'~devoitf~M/ d'entreles ~K~~fg):
fx) S. Mathieuchap. XXVI.32. S. M-tre
d)ap. X!V. 28.
(3) S. jM)nchap.XX. 9.
Y3 <
§t0 HttTOtRE
CïHTIQ~U~
Ce qui dénote en eux une ignorance to.
ta!ede ce grand événement:, qu'on dit
pourtant annoncepar leur Maître, &
ce qui pourroit faire ~bup~onncrque
c~ prédi6Uonsdu Chrift ont été pieu-
sement mventëes après coup & inférées
pw la Htitedes tems dansle texte de S.
Mathieu, de S. Marc & de S. Luc. Ce.
pendant rien de plu< pofitif que la fa-
~on dont St. Mathieu parle de cette
prëdi~ion il la fuppojfe connue du
public qu'U aHureque les Prêtres & les
PharisiensaUerenttrouver Pilate & lui
dirent:~nous nous~OM~~M~ que cet ~/z-
p~ dit, étoit
lorrqu'il encoreen
~M'~r~ trois joursil n~ (~)
Cependant on ne trouve dans aucun
,des Evangéiutes un paûage où cette ré.
~irrection foit prëditc d'une fa~on fi
publique & fi décidée. S. Mathieu lui-
même ne rapporte que la réponse de Jc-
~us a ceux qui lui demanooieot un il.
~ne;el!e connAe, commeon l'a dit ail-
leurs, 1~ renvoyer a y~ qui fut
~M~~M~ ~Ct~MM~~ ~M~ t)~
~M/Ï, leur dit-H, fils de
/~ÛM~6fer.a trois troisnuits
~4)S. M&tM€u
chap.XXVÏI.63.
DE
J~SÙS-CHRIST.
gît
Z
~g0 UïSTOI~B CR;ITIrQ.UE
t~<u W'.
C~T ~P 7 rR ~77: 1
Voyez de
premiers
(i) ~t~n !'Ë~fë,<UM co~m~st! de Les
frappés
premiersVoez
etts de I'Fgl,4ife,frappés de la con-
tbrmit~q~! ? trouve entre les mœurs que Phi.
lori attribue ~ux Z%crapcM~~ & celles des pre-
mtcrs tbre~ens, n'ont pas doute que ce n@ fM-
336 HISTOIRE CRITIQUE
De tout cela l'on pourroit conclure
ou que le Chrift avoit été "I hërapeutc
avant de prêcher, ou du moins qu'il
avoit emprunté leur Doctrine.
Quoi qu'il en foit, au milieu d'une
nation ignorante & fuperftitieufe, per-
pétuellementrepue d'oracles& de pro-
menés pompeufes miférable pour lors
& mécontente du joug des Romains
continuellementflattée de l'attente d'un
libérateur qui la remettroit en honneur;
notre Enthoufiafte trouva fans peine
des auditeurs& peu à peu des adhérens.
Les hommesfont naturellement difpo-
~es à écouter & à croire ceux qui leur
font efpérer la fin de leurs miferes. Les
malheurs rendent l'homme craintif,
crédule, & le iamenent à la fuperiï.i-
<t tion.
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"pe~r ~n gMïK~ BOt~e de.~a~igës~
~esMM~é &ï.ef~'te~ .h~o$~'pqBï
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~~ya~ c~~s~eK~
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:M~e~ pw~r ~~t~urs
~i~~e~~ë~s~ :Ë p<~
~t~~CO! Ië$'d~'
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~0$~~âcg~~@~ ~s~ M~~Mve~,
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c~ h~dtt :m~de&
eet~r.~oM~~va~i~n~yon~~ ~îne!-
~ietï~N~ï ~t~s ~Mv~tî~
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~?~3~ ~t~me~
'mpo~8~
~i~~D~ ~t<)~~
M~t~ ~'ïM~~W~ï~!
îti~iË~~ <Sc~'iïtëir~etHeQ~
~ïJS~
e ~tf 4'bdit.ne
~iin~âN~
~conTënt~'
~Buc a'~Ïune~f~g~~
aux Moteurs de ce
PMo~p~ë;
Bï~tâMëe' dd ao~t'
ie~-troaver -~dt~
~~a~
~ï~cÏp~
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~&ï!s~H~~
~ï~~ns ~ë
M~
~d~M~M
~ë'~cëmoiï~'S! ~a~qué~
~ed'~eâ~~J~S~M~~
de~Mi-"
~yc~éA coM~prîs
~Ï~~cë~~i~
..1: ,¡;
d~i~H~.jj~3Mn~
eeaM~~a~Cta~~ ~~Me j
jr<â~d'd~s~
j~a~a~~ :an'
~t~&e.~t~e~tt~
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~a$MM~~ ~~c~
t~mM~~~o&J~p~~@;~Ê~ $~f;
M~.m,~ ~~a p~ ~i$
~T&' h v~e~~ ~a~
f~~ ~~iF~t ~ay~! ~&
~~M~ .E~~
~.j~îj~~
j6~ j~y, q~ ~f<
~W~J~P Wt .}$
M~ ~a~- ~r~
~~6~ .P~
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-~< .t~~t~. ~i!< `~
a~ t~¡ ~a
~j~~ fi',
A, M
~M ~a.g,~ ~É~~O~
~M'~p~r ? ~É~P ~M$~&
~f
c$' p<MMs~~a~M~ &
~M~ ~@~~ëy
MM6
~~t~~U'H p~~C'. ~t~' i~.j.:
~y jË(~M~~KW~ '1~~ ~j~4~
d~e~ ~~€M
~~$.î T~J~
~i~Me C~&
:~t dt
<~S~a~~ a~<M~~t~
~~w ~~M~ ~@! ~i" ~'j!
p)~ ja.~ ~j~~
;~M~ p~wIR~MM)~~
< j~j '[.!
~Mt ~i~L:
'me~~
<?$S~ e~
j~~e: ~~t.
:M~b.Mi~~t~
~~M ?$ à lit.-ÎÎ~
1. Ï S t~X ~C&î T 1
~j& w~ ~cg.j~os~~ f&ch~ës.
't~
dolâ verféfon~~M~'Q~ïE pOM~J~
ranî p,ourle rachatdes.
'9<~ 'ep~ qp~é.
~o~jM~
~sg"~M"MMd admb~af'
~wt~t~ m'~n~$~o~ïic ~tt* “
'M@~Ndye< qne\cettx"~j~&$-
C~ Iï <~ vrai qo.epour
T~~t~~
~x '~cf@~~~r~ d~~M.ïMt' j
~Mm~r~ ~Mqu~ ~j
~~t@ ~<3~~Êït~~ë~ j M~
j!~tî!ïMS~ ~al!gï'@ ~!i$~j~ehj
~pM~~Ï~f&uMs pe~Ë~
~~i~ boï'
~j~Mc~~~~g~y tMj~M~
A p3~~ .i~i~ :p~~ 0~ L
'~&m~ hsï~n,
:M$~ fMf~ ~J$:~
~y~ ~vi!: $ pfOpa~ R~~
'& Chf~ p~
p~f ~t ~~ë~~ “
~l'M~
~n~tï4~ !~ypm~e~p&
~M~ ~v~n~ ~~J~l~
'p~m 4~ ~o~j(~~
(M)~MM~B~ p~
~t~ po~~e ~Ï~ 'N.!
@~ey@ y
DRJ ÉS C:N
Cet~ p~on éeonpropïe &d~
qn~; orgueiHeux,qur~éMieM:p@î1&
qu'eux feuls jouïilbienccxdui~
mèneds t~faveur divme; ~e ~Cdt i~
consMdesPayons,accouMïm~ î$ï~
~bsctttï~orer pa~b~menC ,D'tea~
poofvuque îeuf c'ukenc~oMM~
M~~m!pMb!tqne.
P~ nn cSee du x~ed~~t~
~~CMe~M, Ï~ ~LNJ,iLL
p~~cHtt~ns<&t~. dan~sr~ i
pMd.f@' xvec a.ïïô sf~e~ Ma~~aM~~jj~N~
p$r toue o~ i~ pof~MC p~t~~ ~0~
~tïv@M!ï' de~M.oi~~@~ '< ~e~ L
{~~$' ~s~e< $u bef~î ~.d@J%~
~t~ ..C@M~ ~H~é dut ê~e.~ f
~~M@m ~com~eM~e '~e~ j
~Kïd$ Des h~~ ~u~~Ï~$~ i
P~tM< td~âcfe$G~g!tgc~eNE,~~t
B~~$ ~f M&eï'ch~~
y r
~t~Bt~~ t'M~~M' ~~m~~(j:~
'Le$:
M~~M~~y f~êa~
ÏÊe~aiMf'es~ &s'~<E.d~ <t~@K~
~M'eh~ coma~t~~t~ ~~M~
4~M<sa<î/~Mcîtce' J'MppBfd~~ <
~t.~ ~t i~ttpr~M~K~t~N'C~~
~.p<M, M.Cb!o~ ~Ms MtS~~
f~ ~M!Meoîe~tt{M~tMt !e~c~MStes~'
mem <? ~'eo~ pM)r~fd.
qffs'<~ Ïew~w<~de&iM
~$ HïSTOtRË"CRITï(~&
i'~èt des ~)ins déstntere~i! des per*
&t!nagesqui par pure tendre~
f()t1nagesqui tcndreÍÍe!.pour
po~r
eux yenoieîit de !om ks trouver <&leur
'er desconfoMonsà à trsver~
'~s grands përi! Par une fuite de
d!%o~donson les écouta favorable
ment, on montra de h bontë a des hbm*
ïpe$ û ~icnfa~fana!~on fuc ëmerveïHé
~~t~ do~r~@<&de leurs re~ts~ j
~d~g~~ adopterenc-!eu'r~!e~~a.<~
~ër~t guider par @nx~ <&treu~r~!
~ëûrDieu
1, ;Ii"
.tt, it.g, .U,'&par
teur~
¡,der, æ,l1X
dogmes"'vato~n!~
&,L,.trQ"U, 'I
~r~ïc~i~ri~
~teiï ceux ~ti! avoiencprécéder ]
C*e&ain~ que peu a peu <&
~m~e~ le Chr~anifme ie fit d~s~o-
Mïes p!u~~u înoins con~dérabîesd~
tMesleapardea deTËmpireRo~atS~:
~!e$rureËt dirigées gouverna
des jfi~
'E,lIe, S~f~y,
ftl,rIIBt,ditig, ou E~ .i.
~ttS, 1&gO\lverll~"
qui,matgrë les dMgerg doRt 4~~
t~en~ Menacés, tra~i!!eret~ppîm$-~
-tï'~eac~ ian$ reM~à aM~e~
'Nombrede leurs di~cipîes~ ce~-a-d~
f~~ 'd~ épaves dévoués a teMr$:~M~
Tobtïte~. L'emptre~fur ~ppt".
HïoMfut c~ujût.trsle Plust!!iîT!i! (~
me i! n'eft rien qm att p!ua de~rcs
ittjrt~ cceur~du vuÏgatre que ta Mï"
moa, Ie~ChrétïCïïséureMtpar.tottt n~
.JOB.1,(: HJinait~e
~~m~on tenrg Sowe*
illimitée pour leurs t()9~t.tn~
-f!<!tite
rains
Du J~SU~CN~M~"
!)B "II'
fJ
0
"C.c"
~0 HISTOIRE C RÎT IQ.UE
tneme~ec!ede t'EreChrétienne,nou<apprend
que de fon temsil y avoit déjà ~M~e'ut~t~
~r~tcj ou feves qui divifoientles Chrétiens:
S. Irënée, qui vivoitdansle fecondnec)e, en
avoit avant lui déjà réfutéun ~r~d nombre..t
Depuisl'on a vu pullulerles héréfiesdanst'E-
gU(e celan'eftpasfurprenant;dansdesouvra-
gesaufficontradidoires,aum obfcurs,auil!ab.
furdesqueceuxdontle Te~amenteft compote,
chacunpeut trouvertout ce dont il ?.beluin
pourappuyerles fyftêmeslesplusoppoi~s& les
plusfous.
Ce 3
HïSTOJ~E CRïtiQ.UE
qu'il venoit d~embràner, mais vo~aat
décider la quefUon, rEmpereur la re<
mit au jugement:des ~vëques il les
eonvoq~a-dansla ville de T~Jicëe,<&ta
pluralité des funrages î~gla dénnitive-
ment le Symboled@~ la toi, Jéfus de-
vint un Dieu, ~H/z< à ion Père ¡
ic S. Efprit fut encore un Dieu j~
dant des deux autres ;"enûn ces croi~
Dieux combines'ne firent qu'un feul
Dieu.
Des~cristumultueux'ârent pailerceiE-
re' decidon imnteuigibte, & la chaB~'
rentenun do~me~crë~ nonobftantles
rëclamatiorts des oppo~ans. On lëer
ferma la bouche en lestraitant de blà~
pMmateurs & d'berëtiqBres. Les Pfëf
lacs dont les poumonsretrouvèrent les
plus forts .te dëclaTerent p~MM~;
l'Empereur, peu iu~ruit du fond de la
querelle, îe rangea pour' lors de leur
côté &le quitta parla fuite; iuivacs
qu'il crut devoir prêter l'oreille t~Mêt
auxEveques d'un parp~ & tantôt
ce~x d'un autre. Eo~ccrh~on-c~
l'Eglifenous appreBd que Conâantih
eue nous voyons.ic;.adhérer à la dëci~
non du Concile de Nicëe, ,fit alterna-
tivement éprouver coups aux ordM~
doxes & aux hérétiques.
t.
DE JÉ~US.CHRIST~ 3~
F 1 N.
T A B LE
cuAp. xni. y~ c~ G~
uc~ t~ ~c~c pj~c fa
M~~?Ï. C<' y fit ~.f~M'~M
0~ ~yo~ pag. 231
Cn~p. XIV. /6' ~c~rc ~n~M.
J7 /o~~ e'My~/r. ~/Mr~fOH .~<7
L~z~rc ~Mfc du C~r//?.
<S~~r~~ au ~r~M. des 0/~c~. La
C~c. 7~ a~ ~jj
CHAPXV. ~7/2~ ~f roM~~n~~OM de
~OM//p~<0~ 28t t
CH&P.XVI. y~/My
COM~M?~ ~~M'~ J~M<7/ ~77?CM
Jc~p~P. ~0[r
CliAp. XVi!. ~%<?~)~yMr
vie C~ des ~pc~~j'.
COMU~~ ~h jP~ .WC~C
~C~j~ Pc~c~ï/
/My~ Ca~ ~c~ ~gr~. ~~2
CHAP.XVHi. ~r. T~M du
C/MM~< Cû~~K~M;MJ~
M9M~.
340
~b!e.
D.~
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a 1 2"~ I. ~972-