Ce document décrit les réglementations concernant les conditions d'aménagement et d'exploitation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes de troisième catégorie en Tunisie. Il définit les exigences en matière de documentation, d'implantation, de modification des installations, et les responsabilités de l'exploitant.
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Ce document décrit les réglementations concernant les conditions d'aménagement et d'exploitation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes de troisième catégorie en Tunisie. Il définit les exigences en matière de documentation, d'implantation, de modification des installations, et les responsabilités de l'exploitant.
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Poste et essai des réseaux-moyens techniques 3- Génie électrique :
utiles, Lois du courant continu
Problème pratique de calcul d'un réseau de Électromagnétisme distribution conduites simples ou en dérivation : Courant alternatif sinusoïdal Conduites d'aspiration de refoulement Courant triphasé Mesures des pressions et de débits Appareils de mesure Divers types de pompe Condensateurs Canalisation : divers types caractéristiques - Les générateurs et moteurs électriques qualités principes de fabrication - accessoires de Le chauffage électrique conduites Les matériaux Définition du bassin versant et ses caractéristiques Schémas électriques Calcul de la pluviométrie sur un bassin versant 4- Génie informatique : Différents modes de jaugeage d'une rivière a) Méthodes d'analyses : Équipement d'une station de jaugeage - notion de méthode Matériel utilisé et principe d'utilisation - présentation d'une méthode particulière Calcul d'une crue rivière. b) La documentation et les dossiers d'analyse * aménagement du territoire, urbanisme et - les dossiers de conception habitat : c) L'environnement technologique : Elaboration des plans d'aménagement, procédure des plans d'aménagement - les bases de données Equilibre régional Les systèmes d'exploitation La science des plans des villes : d) Les langages de programmation: Les problèmes des voies publiques et des places - Présentation d'un ou plusieurs langages de publiques programmation. Les bâtiments (hauteur des bâtiments et zones des hauteurs) Problèmes que posent l'occupation au sol. MINISTERE DE L’INDUSTRIE 2- Génie mécanique : Notions de cinématique Arrêté du ministre de l’industrie du 6 Cinématique d'un corps solide - translation, septembre 2012, fixant les prescriptions relation mouvement hélicoïdale générales relatives aux conditions Composition des vitesses et des accélérations d’aménagement et d’exploitation des Vitesse de glissement établissements dangereux, insalubres ou incommodes de troisième catégorie. Notions de dynamique : Généralités sur le mouvement d'un corps solide Le ministre de l’industrie, autour d'un point fixe Vu la loi constituante n° 2011-6 du 16 décembre Train de roues dentées, mouvement différentiels 2011, portant organisation provisoire des pouvoirs publics, Les liaisons - principe et procédés - organes d'assemblage élémentaire Vu le code du travail promulgué par la loi n° 66-27 Organes de transmissions mécaniques du 30 avril 1966, ensemble les textes qui l’ont modifié ou complété et notamment le décret-loi n° 2011-51 du Embrayages 6 juin 2011 et notamment ses articles de 293 à 324, Freins Vu le code de l'aménagement du territoire et de Transmission du mouvement circulaire l'urbanisme promulgué par la loi n° 94-122 du 28 Organes de variation de vitesse novembre 1994, ensemble les textes qui l’ont modifié Organes de transmission avec transformation de ou complété et notamment la loi n° 2009-29 du 9 juin mouvement. 2009,
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Vu la loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux Chapitre 1 déchets et au contrôle de leur gestion et de leur Dispositions générales élimination, Art. 2 - L'activité de l'établissement objet de la Vu la loi n° 2007-34 du 4 juin 2007, relative à la demande d'autorisation d'ouverture des établissements qualité de l’air, classés de 3ème catégorie doit être appropriée à la vocation de la zone dans laquelle il est implanté et à la Vu le code de la sécurité et de la prévention des réglementation relative à l'urbanisme y afférentes. risques d'incendie, d'explosion et de panique dans les L’établissement doit être implanté et exploité bâtiments promulgué par la loi n° 2009-11 du 2 mars conformément aux plans et aux données techniques 2009, annexés au dossier de demande d’autorisation. Vu le décret n° 89-457 du 24 mars 1989, portant Art. 3 - Le dossier annexé à la demande délégation de certains pouvoirs des membres du d’autorisation des établissements classés de 3ème gouvernement aux gouverneurs, tel que modifié et catégorie doit comporter les documents prévus à complété par le décret n° 2008-2954 du 23 août 2008, l’article 16 du décret susvisé n° 2006-2687 du 9 Vu le décret n° 2000-1989 du 12 septembre 2000, octobre 2006, ainsi que les mesures prises pour la protection de la santé publique et de l’environnement fixant les catégories d'entreprises tenues de designer des dangers liés à l’activité de l’établissement. un responsable de sécurité au travail et les conditions devant être remplies par celui-ci, Art. 4 - Toute modification apportée à l'établissement, à ces réseaux ou à son mode Vu le décret n° 2004-956 du 13 avril 2004, fixant d'exploitation, doit être, avant sa réalisation, la composition, les attributions et les modalités de approuvée par le gouverneur. fonctionnement du comité spécial des établissements Au cas où il s'avère que ces modifications sont dangereux, insalubres ou incommodes, notables, l'exploitant doit obtenir une autorisation Vu le décret n° 2006-2687 du 9 octobre 2006, préalable du gouverneur territorialement compétent. relatif aux procédures d’ouverture et d’exploitation Art. 5 - L'exploitant doit tenir dans l'établissement des établissements dangereux, insalubres ou un dossier mis à jour comportant les documents incommodes et notamment son article 18, suivants : Vu l’arrêté du ministre de l’industrie, de l’énergie - une copie du dossier sur la base duquel et des petites et moyennes entreprises du 15 novembre l'autorisation a été accordée, 2005, fixant la nomenclature des établissements - les plans mis à jour de l’établissement et de ses dangereux, insalubres ou incommodes tel que modifié installations, et complété par l’arrêté du ministre de l’industrie et de - l'arrêté d’autorisation, la technologie du 23 février 2010, - une attestation de prévention valable, Vu l’avis du comité spécial des établissements - les textes législatifs et réglementaires relatifs aux dangereux, insalubres ou incommodes. établissements classés, Arrête : - les certificats d’épreuves et les rapports du contrôle technique de différentes installations et Article premier– Le présent arrêté fixe les appareils délivrés par des organismes de contrôle prescriptions générales relatives aux conditions agréés par le ministre chargé de l'industrie. d’aménagement et d’exploitation des établissements Ce dossier doit être tenu à la disposition des classés de 3ème catégorie sur la base desquelles les inspecteurs des établissements classés à chaque gouverneurs sont tenus d’adopter les arrêtés demande. d’autorisation d’ouverture et d’exploitation de ces Art. 6 - L'exploitant doit informer dans un délai établissements. d'un mois le gouverneur territorialement compétent et Les dispositions du présent arrêté sont applicables la direction de la sécurité au ministère chargé des aux différentes installations exploitées par établissements classés des accidents ou incidents l’établissement et qui peuvent présenter des risques survenus dans son établissement qui sont de nature à supplémentaires et ce même si elles ne sont pas porter atteinte aux intérêts prévus à l'article 293 du prévues dans la liste des établissements classés. code du travail.
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Art. 7 - En cas de changement de la propriété de Les installations ainsi que les bâtiments et les l'établissement, le nouveau propriétaire doit informer locaux qui les abritent doivent être conçus d’une la direction de la sécurité au ministère chargé des manière à éviter toute extrusion de matériaux, établissements classés dans un délai d'un mois au accumulation des gaz ou vapeur ou épandage des maximum de ce changement en présentant les produits susceptibles d’aggraver la situation informations suivantes, s'il s'agit d'une personne dangereuse et ce même en cas d’accident ou incident physique, le nom, prénom, nationalité, profession et ou fonctionnement anormal. domicile du nouvel exploitant et, s'il s'agit d'une Les matériaux de construction des récipients de personne morale, sa dénomination ou sa raison stockage et leurs accessoires doivent être compatibles sociale, sa forme juridique, son identifiant fiscal, sa avec les produits chimiques utilisés et stockés pour nationalité et l'adresse de son siège social. éviter toute réaction dangereuse entre eux. Art. 8 - Lorsqu'un établissement classés de 3ème Les installations et les équipements qui exigent catégorie cesse son activité, son exploitant doit en lors de leur fonctionnement une surveillance ou un informer le gouverneur au moins un mois avant l'arrêt contrôle répétitif sont installés et aménagés d’une définitif. L’exploitant est tenu également de remettre le manière qui facilite la surveillance et le contrôle. lieu de l’établissement qui cesse son activité à son état Art. 13 - Les largeurs des portes et des accès des initial avant la réalisation du projet d’une façon à ne services et des bâtiments de l'établissement doivent présenter aucun danger pour les intérêts prévus à l'article être conformes aux recommandations de la protection 293 du code du travail. Tous les produits dangereux ainsi civile de façon à permettre l'accès facile des services que tous les déchets doivent être traités ou valorisés dans de secours et de lutte contre l'incendie. des établissements autorisés à cet effet. Les issues, les routes, les passages et les espaces de Chapitre 2 circulation doivent être balisés clairement et Des conditions d’implantation et d’aménagement maintenues toujours propres sans y laisser tout produit de l'établissement qui présente un obstacle pour la circulation et le Art. 9 - L'exploitant doit prendre les dispositions passage des moyens de secours. nécessaires pour préserver l'esthétique du site lors de Art. 14 - Les locaux de travail doivent être l’implantation de l’établissement. Il doit également convenablement aérés pour éviter l’accumulation des maintenir l'ensemble du site en bon état quant à sa gaz ou vapeurs explosibles ou toxiques. Les propreté, l'entretien de son apparence générale et de son débouchés de la ventilation doivent être placés aussi esthétique (peinture, engazonnement, plantations...) et loin que possible des locaux voisins et des bouches ce, même en cas de non achèvement de la construction d’aspiration d’air propre, et à une hauteur suffisante de certaines parties de l'établissement. compte tenu de la hauteur des bâtiments environnants Art. 10 - Il est interdit d’implanter l’établissement et ce, afin de favoriser la dispersion des gaz rejetés par qui utilise et stocke des produits chimiques dangereux l'établissement. à l’intérieur, en sous-sol, au dessus ou au dessous des Art. 15 - Les installations électriques doivent être locaux à usage d'habitation. réalisées conformément au décret n° 75-503 du 28 Art. 11 - Lors du stockage des produits chimiques Juillet 1975, portant réglementation des mesures de dangereux, l'exploitant doit respecter les distances protection des travailleurs dans les établissements qui d'isolation et de sécurité nécessaires par rapport aux mettent en œuvre des courants électriques. installations, les services et les locaux exploités ou habités par les tiers et qui diffèrent selon la nature de L'installation électrique et le matériel utilisé ces produits et conformément aux prescriptions doivent être appropriés aux risques inhérents aux réglementaires en vigueur. activités de l'établissement. En outre l'installation et le Les distances d'isolation prévues au premier matériel important pour la sécurité doivent être paragraphe du présent article sont fixées par des maintenus en bon état de fonctionnement. arrêtés pris par le ministre chargé des établissements Art. 16 - Les équipements métalliques (réservoirs classés et ce conformément à l'article 18 du décret fixes, canalisations,…) doivent être mis à la terre susvisé n° 2006-2687 du 9 octobre 2006. conformément aux règlements et aux normes Art. 12 - Les bâtiments et les locaux doivent être applicables dans le domaine, compte tenu notamment conçus et aménagés de façon à éviter la propagation de la nature explosive ou inflammable des produits d’incendies. existants dans l’établissement.
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Les réseaux doivent être protégés convenablement Art. 20 - Les installations de prélèvement d'eau contre les installations de l’électricité statique et les dans le milieu naturel (mer, lacs, rivières,…) doivent mesures nécessaires doivent être prises pour limiter être munies de dispositifs de mesure de la quantité l’apparition des charges électriques et assurer sa d'eau consommée. Ces quantités doivent être décharge en toute sécurité. enregistrées périodiquement et mises à la disposition Art. 17 - Le sol des locaux de stockage et de des inspecteurs des établissements classés. traitement des produits dangereux pour l’être humain ou l’environnement doit être étanche et incombustible Le raccordement à une nappe d'eau ou au réseau et équipé de façon à permettre la collecte des eaux de public de distribution d'eau potable doit être muni nettoyage ou en cas de déversement accidentel de ces dans tous les cas d'un dispositif anti-retour des eaux produits. A cet effet, il faut adopter des mesures susceptibles d’être polluées. efficaces pour la rétention de ces produits dans les L'usage du réseau d'eau incendie est strictement locaux de travail et les récupérer et les traiter comme réservé aux sinistres, aux exercices à blancs de étant des déchets dangereux conformément à la secours, et aux opérations d'entretien de ce réseau. réglementation en vigueur en ce domaine. Art. 21 - Le réseau de collecte et d'évacuation des Art. 18 - Chaque réservoir ou récipient contenant des eaux usées doit être de type séparatif permettant d'isoler liquides inflammables, toxiques ou dangereux les eaux usées polluées des eaux pluviales qui peuvent susceptibles de polluer l’eau ou le sol doit être équipé par être évacuées sans être susceptibles de pollution. une cuvette de rétention dont la capacité doit être au Les points de rejet des eaux résiduaires doivent moins égale à la plus grande des deux valeurs suivantes : être en nombre aussi réduit que possible et aménagés - 100 % de la capacité du plus grand réservoir, de façon à permettre un prélèvement aisé d'échantillon - 50 % de la capacité globale de tous les réservoirs. et des mesures dans des conditions permettant Les réservoirs fixes doivent être munis de jauges de d’obtenir la précision souhaitée. L'accès des agents de niveau et ceux enterrés de limitateurs de remplissage. Le contrôle à ces points doit être facile. stockage sous le niveau du sol n’est autorisé que dans Art. 22 - L’établissement doit être efficacement des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés et il faut clôturé et surveillé de toutes intrusions de personne que l’étanchéité de ces réservoirs soit contrôlable. non autorisée. Lorsque le stockage est constitué exclusivement de Chapitre 3 récipients mobiles de capacité unitaire inférieure ou Des conditions d’exploitation et d’entretien égale à 250 litres, le volume minimal de la cuvette de Art. 23 - L'exploitation de l'établissement doit se rétention doit être égal à : faire sous la surveillance d'une personne nommément - 50% de la capacité totale des récipients pour les désignée par l'exploitant et ayant une connaissance liquides inflammables à l’exception des huiles, suffisante de la conduite des équipements, des réseaux - 20% de la capacité totale des récipients pour les et des dangers des produits utilisés ou stockés dans autres cas, l'établissement. - au moins 800 litres si la capacité totale des Art. 24 - L'exploitant doit tenir dans récipients n’excède pas 800 litres. l’établissement des documents lui permettant de La cuvette de rétention et ses séparateurs doivent connaître la nature et les risques des produits être étanches quant aux produits et liquides qu'elle dangereux présents dans l'établissement et en retient et résistants à ses réactions physiques et particulier leurs fiches de données de sécurité. chimiques en cas de leur déversement. Tous les récipients doivent porter en caractères très Il est strictement interdit de stocker des réservoirs lisibles le nom des produits qu'ils contiennent et des ou récipients contenant des produits susceptibles de étiquettes mentionnant leur type de danger réagir dangereusement ensemble dans la même conformément à la réglementation relative aux produits dangereux. cuvette de rétention. Cette interdiction n’est pas applicable aux bassins de traitement des eaux usées. Art. 25 - Les locaux de l'établissement et ses aires doivent être maintenus propres et régulièrement Art. 19 - Le réseau de collecte des eaux doit nettoyés des produits combustibles tels que les permettre d'isoler les eaux d’extinction ou les liquides chiffons imbibés des corps gras ou hydrocarbures, de déversés suite à un accident dans l'établissement. Des poussières et herbes sèches. Le matériel de nettoyage consignes du mode de fonctionnement et exploitation doit être adapté aux risques présentés par les produits de ces équipements doivent être élaborées. et les poussières dans l'établissement.
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Art. 26 - L’accès des véhicules ou des engins est - la personne ou l'organisme qui a effectué le interdit sauf s'il est autorisé par l’exploitant. Les contrôle. véhicules ou les engins de transport des produits Art. 28 - Tous les équipements de l’établissement dangereux doivent répondre aux règles techniques doivent être périodiquement entretenus. Les fixées par la réglementation relative au transport des précautions nécessaires doivent être prises pour matières dangereuses par les routes. La vérification de assurer la sécurité dans l’établissement pendant les cette conformité est effectuée par un agent qualifié à travaux d’entretien ou autres. cet effet. Toutes les opérations de vérification sont Art. 29 - Il est interdit d’émettre dans l’atmosphère enregistrées dans un registre maintenu au moins une toute émission de fumée épaisse, de buée, de suie, de année pour chaque véhicule. poussière ou de gaz odorant, toxique ou corrosif L'exploitant fixe les règles de circulation applicables susceptible d’incommoder le voisinage, de nuire à la à l'intérieur de l'établissement. Ces règles seront portées santé ou à la sécurité publique, à la production à la connaissance des intéressés par des moyens agricole, à la bonne conservation des monuments et à appropriés (panneaux de signalisation, feux, marquages l'esthétique du site. Il faut également prendre les au sol, consignes écrites et affichées). Des mesures précautions nécessaires pour diminuer les nuisances résultant des odeurs au maximum. appropriées doivent être prises pour éviter que des véhicules ou engins quelconques puissent heurter ou Les installations et leurs annexes susceptibles endommager des installations, réservoirs ou leurs d’émettre des poussières doivent être munies de dispositifs de détection et de traitement adéquat à la annexes. nature de ces émissions. Art. 27 - Les réseaux, appareils et réservoirs qui Il faut mettre en place un ou plusieurs dispositifs contiennent des produits dangereux ainsi que les divers indiquant la direction du vent, visible de jour comme de moyens d'alerte, de secours et d'intervention font l'objet nuit de tout l'établissement, et ce à proximité des réseaux de vérifications périodiques. Il faut en particulier susceptibles d'émettre des substances dangereuses en cas s'assurer du bon fonctionnement des dispositifs de de panne ou de fonctionnement anormal. sécurité. Il faut également contrôler annuellement les Art. 30 - La nature des rejets et des émissions réseaux de sécurité et les appareils de détection. atmosphériques doit être conforme à la réglementation Les appareils sous pression et leurs accessoires de et aux normes tunisiennes en vigueur. sécurité, les installations électriques, les installations de Art. 31 - Les inspecteurs des établissements classés mise à la terre, les systèmes de protection de l’électricité peuvent demander des prélèvements et des analyses statique, les appareils de levage et les installations de des émissions des gaz ou poussières. Les frais de ces transport des hydrocarbures et des produits dangereux analyses seront supportés par l’exploitant. doivent être contrôlés périodiquement et ce Art. 32 - L'établissement doit prendre toutes les conformément à la réglementation et aux normes relatifs mesures nécessaires pour limiter les quantités de à chaque type d’installation. Les installations électriques déchets produites et ce notamment en effectuant toutes sont contrôlés conformément au décret n° 75-503 du 28 les opérations de valorisation possibles. Les déchets juillet 1975, portant réglementation des mesures de qui ne peuvent pas être valorisés périodiquement protection des travailleurs dans les établissements qui doivent être transportés dans des installations mettent en oeuvre des courants électriques et ce, par un autorisées à cet effet conformément à la législation et à la réglementation en vigueur en ce domaine. organisme de contrôle agréé par le ministre chargé de l’industrie. Art. 33 - L’exploitant doit tenir des registres précis et L'exploitant désigne un responsable ayant suivi une des reçus concernant la nature des déchets, ses quantités formation en matière de sécurité pour l'organisation et la méthode de son l'enlèvement et de son élimination. des contrôles et inspection du matériel. Ce Ces registres et reçus sont tenus à la disposition des responsable détient des rapports de contrôle et des inspecteurs des établissements classés. Il faut indiquer registres de suivi et de contrôle qui seront mis à la sur le registre pour chaque type de déchet : disposition des inspecteurs des établissements classés. - l'origine, Ces registres contiennent au moins : - les caractéristiques, - la date et la nature de l'opération de contrôle, - le nom de l'entreprise chargée de l'enlèvement et - motif du contrôle : contrôle périodique ou suite à sa date, un incident, et dans ce cas la nature et la cause de - la destination précise des déchets : lieu et mode l'incident, d'élimination finale.
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Art. 34 - Les déchets produits par l'établissement Art. 42 - Sont interdits tous déversements de sont stockés, en attendant leur enlèvement dans des liquides usagés ou rejets directs ou indirects conditions limitant les risques de pollution (les envols, d’effluents susceptibles d’incommoder le voisinage, les infiltrations dans le sol, les odeurs…). Les mesures de porter atteinte à la santé publique ainsi qu’à nécessaires doivent être prises pour protéger les l’environnement. Les réseaux d’évacuation et les installations d’épuration des eaux doivent être déchets des pluies. maintenus en bon état. Il est interdit d’évacuer Les déchets constitués ou imprégnés de produits directement ou indirectement dans les égouts des gaz inflammables, dangereux ou toxiques seront conservés ou vapeurs toxiques ou inflammables. Les réservoirs en attendant leur enlèvement dans des récipients clos des eaux où peuvent se former ces gaz ou vapeurs et étanches. Des extincteurs et des moyens de doivent être équipés par des orifices et siphon pour neutralisation des risques inhérents à chaque type de éviter leurs fuites vers les canaux souterrains. déchet doivent être mis à proximité de ces récipients. En cas d'absence de raccordement au réseau Art. 35 - Les déchets banals (bois, papier, verre, d’évacuation public, l'exploitant doit réserver un textile, plastique, caoutchouc...) et non souillés par des réservoir pour collecter les eaux usées et charger des produits toxiques ou polluants peuvent être récupérés, établissements compétents pour traiter et gérer ces valorisés ou éliminés dans les mêmes conditions que eaux polluées. les ordures ménagères. Chapitre 4 Art. 36 - Les déchets dangereux sont éliminés dans des conditions qui garantissent la santé des personnes Des règles relatives au bruit et à la vibration et la protection de l'environnement dans des Art. 43 - L’installation doit être construite, équipée et établissements autorisés et destinés à cet effet en vertu exploitée de façon telle que son fonctionnement ne de la loi n° 96-41 du 10 juin 1996, relative aux puisse être à l’origine de bruits, de vibration mécanique déchets et au contrôle de leur gestion et de leur ou de tout ce qui peut compromettre la santé ou la élimination et de ces textes d'application. sécurité du voisinage ou constituer une nuisance pour Les huiles usagées, les huiles minérales ou celui-ci. Le niveau du bruit émanant de l'établissement et synthétiques usagées doivent être remises aux résultant des mouvements des engins et du ramasseurs agréés, ou transportées directement à un fonctionnement des différents appareils doit être établissement agréé conformément au décret n° 82- conforme à la réglementation en vigueur. Le niveau du 1355 du 16 octobre 1982, portant réglementation de la bruit doit être contrôlé par des appareils appropriés. récupération des huiles usagées. Art. 44 - Il est interdit d'effectuer des travaux susceptibles de déranger le voisinage tels que Art. 37 - Le brûlage à l'air libre des déchets est l'encaissement, le décaissement et le transport pendant strictement interdit. la nuit et ce à partir de huit heure du soir à sept heure Art. 38 - Toutes les mesures efficaces doivent être du matin. prises pour limiter la consommation d'eau dans Les véhicules de transport, les matériels de l'établissement, tel que le traitement des eaux usées et manutention et les engins de chantier utilisés à sa ré-exploitation. l'intérieur de l'établissement doivent être conformes Art. 39 - L'évacuation des effluents, des eaux aux normes en vigueur en matière de limitation de résiduaires, ainsi que des substances accidentellement leurs émissions sonores. répandues, doit se faire conforme à la norme L'usage de tout appareil de communication par tunisienne NT 106.02, relative aux rejets d'effluents voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut- dans le milieu hydrique, homologuée par l'arrêté du parleurs,...), et de tout ce qui peut gêner le voisinage, ministre de l'économie nationale du 20 juillet 1989. est interdit, sauf si leur emploi est exceptionnel et Avant le rejet il faut que l'effluent éventuel présente réservé au signalement et à la prévention d'accidents une teneur en hydrocarbures inférieure à 10 mg/1, ou d'incendie. conformément la norme sus indiquée. Art. 45 - Les machines susceptibles d’incommoder Art. 40 - Le rejet direct ou indirect, même après le voisinage par les vibrations doivent être isolées par épuration, d'eaux résiduaires dans une nappe des équipements efficaces contre les vibrations. souterraine ou superficielle est interdit. Art. 46 - Les inspecteurs des établissements classés Art. 41 - Les dispositions nécessaires doivent être peuvent demander à l’exploitant de l’établissement suite à prises pour qu'il ne puisse pas y avoir en cas une plainte concernant le bruit et les vibrations portée à d'accident (rupture de récipient, cuvette,...), l’administration d'effectuer des mesures des émissions déversement de matières dangereuses dans les égouts sonores et ce, par un organisme qualifié dans ce domaine. publics ou dans le milieu naturel. Les frais de ces mesures seront à la charge de l’exploitant.
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Chapitre 5 L'exploitant détermine pour chacune de ces zones De la prévention et de la lutte contre les risques de l'établissement la nature du risque (incendie, atmosphères explosives, produits toxiques). Ce risque Art. 47 - Un matériel de protection individuelle doit être signalé par les étiquettes nécessaires. adaptés aux risques présentés par l'activité de L'exploitant doit fournir un plan général des l'établissement et permettant l’intervention en cas de ateliers et des stockages indiquant les différentes sinistre doit être fournis et installé à proximité du zones de danger correspondant à ces risques. dépôt et du lieu d’utilisation. Ce matériel doit être Art. 50 - Les réseaux électriques dans les zones aux conservé en bon état et entretenu périodiquement. Le atmosphères explosives doivent être réduits à ce qui est personnel doit être formé à l'utilisation de ce matériel. strictement nécessaire aux besoins de l'exploitation et Art. 48 - L’établissement doit être doté de moyens doivent être entièrement constituées de matières de secours contre l’incendie appropriés aux risques utilisables dans ces zones. Ces installations ainsi que les inhérent à la nature de ses activités. L’emplacement, équipements installés dans ces zones doivent être les types, l’accessibilité et le nombre des ces moyens conformes à la réglementation en vigueur relative aux doivent être choisis conformément aux normes en appareils et aux systèmes de protection destinés à être vigueur. Ces moyens sont, notamment : utilisés en atmosphère explosive pour éviter le - des extincteurs à eau pulvérisée ou équivalent déclenchement de feu. Ces installations et équipements dans les locaux et les emplacements dont les risques doivent être contrôlés périodiquement. rendent leur emploi nécessaire, Art. 51 - Il est interdit d'allumer le feu sous une - des extincteurs à anhydride carbonique (ou forme quelconque dans les parties de l'établissement équivalent) près des réservoirs, des tableaux et présentant des risques d’incendie ou d’explosion, sauf machines électriques, pour la réalisation de travaux ayant fait l’objet - des extincteurs à poudre ou équivalent près des d’un « permis de feu ». Il est notamment interdit installations de liquides et de gaz inflammables, d'utiliser le feu nu et les appareils pouvant allumer une - des robinets d'incendie armés, installés dans les flamme dans les zones classées. Cette interdiction est zones de stockage, des lances d'arrosage fixes ou affichée en caractères apparents. mobiles permettant de couvrir l'ensemble des zones de Le « permis de feu » dans les zones prévues par les l'établissement et de lutter contre un incendie. articles 49, 50 et du premier paragraphe premier du Les services de la protection civile peuvent exiger présent article doivent être établis et approuvés par d'équiper l'établissement d'un réseau de robinets l'exploitant ou par la personne qu'il désigne d'incendie armés permettant de couvrir une partie ou nommément. Lorsque les travaux sont effectués dans la totalité de sa surface ou ses services. ces zones par une entreprise extérieure, le « permis de feu » et les consignes particulières relatives à la Ce matériel doit être vérifié périodiquement et sécurité de l'établissement, doivent être approuvés par maintenus en bon état. Le personnel doit être formé à l'exploitant et l'entreprise extérieure ou les personnes l'utilisation des matériels de secours et de lutte contre qu'ils auront nommément désignées. l’incendie. Après la fin des travaux et avant la reprise de Une équipe de sécurité doit être composée et l'activité, une vérification des installations et des spécialement entraînées pour la prévention et lutte équipements doit être effectuée par l'exploitant ou son contre les incendies. Les membres de cette équipe représentant. peuvent à tout moment quitter leur poste de travail Chapitre 6 pendant les périodes d'exploitation des installations ou d'être appelée à leur domicile en dehors de ces Dispositions diverses périodes. L’équipe de gardiennage doit être entraînée Art. 52 - Les équipements abandonnés doivent être pour la lutte contre l’incendie. enlevés de l'établissement. Toutefois, lorsque leur Art. 49 - L'exploitant recense, sous sa enlèvement est incompatible avec les conditions responsabilité, les zones de l'établissement qui sont immédiates d'exploitation, des dispositions pratiques susceptibles d'être à l'origine d'un sinistre pouvant d’interdiction leur réutilisation et de leur mise en avoir des conséquences directes ou indirectes sur sécurité doivent être prises. l'environnement, la santé, la sécurité publique ou la sécurité de l'établissement. Ces zones sont Les produits dangereux et invalides ainsi que le déterminées sur la base des caractéristiques matériel et les équipements démontés qui existent dans le quantitatives et qualitatives des produits stockés, bâtiment ou réseaux annulés doivent être éliminés utilisés et fabriqués dans l'établissement. chaque fois qu'il est possible et d'une manière saine.
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Art. 53 - L’exploitant doit obtenir l’attestation de MINISTERE DE L'AGRICULTURE prévention prévue à l’article 46 de la loi n° 2009-11 du 2 mars 2009, portant promulgation du code de la sécurité et de la prévention des risques d’incendie, Arrêté du ministre de l'agriculture du 12 d’explosion et de panique dans les bâtiments. Cette septembre 2012, fixant les mesures de lutte à attestation est délivrée par la direction régionale de entreprendre contre le feu bactérien causé l’office national de la protection civil et renouvelée par la bactérie « Erwinia Amylovora ». chaque deux ans conformément à la loi susvisée. Le ministre de l'agriculture, Art. 54 - Toutes les dispositions nécessaires Vu la loi constituante n° 2011-6 du 16 décembre doivent être prises pour assurer la sécurité des 2011, portant organisation provisoire des pouvoirs personnes présentes dans l’établissement et les publics, évacuer dans les meilleurs délais en cas de Vu la loi n° 92-72 du 3 août 1992, portant refonte déclenchement d’un incendie au voisinage. de la législation relative à la protection des végétaux, L’exploitant est tenu de préparer un programme telle que modifiée par la loi n° 99-5 du 11 janvier d’intervention rapide pour faire face à tout accident. 1999, Art. 55 –Les prescriptions prévues par le présent Vu le décret n° 2001-419 du 13 février 2001, fixant arrêté n'exonère pas l’exploitant de se conformer à les attributions du ministère de l'agriculture, tous les textes législatifs ou réglementaires en vigueur Vu le décret n° 2001-420 du 13 février 2001, ou à élaborer en matière de sécurité. portant organisation du ministère de l'agriculture, L'administration compétente se réserve le droit de ensemble les textes qui l'on modifié ou complété dont prescrire, ultérieurement, toutes les dispositions le dernier en date le décret n° 2011-1560 du 5 préventives complémentaires qu'elle jugerait utiles si septembre 2011, les dispositions du présent arrêté sont insuffisantes Vu le décret n° 2011-4796 du 29 décembre 2011, pour la prévention et assurer la protection nécessaire portant nomination des membres du gouvernement, des dangers liés l’activité de l’établissement. Vu l'arrêté du 31 mai 2012, fixant la liste des Art. 56 - L’exploitant doit permettre aux agents de végétaux et des produits végétaux dont l'entrée en contrôle de visiter l'établissement dans les horaires de territoire tunisien est interdite, travail et faciliter leur mission. Vu l'arrêté du 31 mai 2012, fixant la liste des Art. 57 - Les infractions aux dispositions du organismes de quarantaine. présent arrêté sont constatées, poursuivies et Arrête : réprimées conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur. Article premier - La lutte contre la maladie du feu bactérien causée par la bactérie « Erwinia Art. 58 - Une copie de l’arrêté d’autorisation Amylovora » est obligatoire et permanente sur tout le d’ouverture et d’exploitation de l'établissement classé territoire national. de troisième catégorie est ses plans annexes seront adressées au directeur de la sécurité du ministère Art. 2 - Les dispositions du présent arrêté chargé des établissements classés, au directeur général s'appliquent aux plantes hôtes du feu bactérien. de l'office national de la protection civile, au directeur On entend par « plantes hôtes », toutes les plantes général de l’agence nationale de protection de et les parties de plantes des espèces suivantes : l’environnement, au président de la municipalité Amelanchier Med., Aronia Med., Chaenomeles Lindl., territorialement compétent et à l’exploitant de Cotoneaster Ehrh., Crataegus L., Cydonia Mill., l’établissement concerné. Docynia (Wall.) Decne., Eriobotrya Lindl., Malus Art. 59 - Le présent arrêté sera publié au Journal Mill., Mespilus L., Peraphylllum Nutt.n, Photinia Officiel de la République Tunisienne. Lindl.n, Pyracantha (Hanse), Pyrus L., Sorbus L.r Stranvaesia Decaisne. Tunis, le 6 septembre 2012. Art. 3 - Le propriétaire de la terre ou son exploitant Le ministre de l’industrie doit signaler immédiatement aux services compétents Mohamed Lamine Chakhari du ministère de l'agriculture ou du commissariat Vu régional au développement agricole territorialement Le Chef du Gouvernement compétent tout soupcon d'apparition du feu bactérien Hamadi Jebali dans son exploitation.
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