Tixeront. Histoire Des Dogmes. 1906. Volume II.
Tixeront. Histoire Des Dogmes. 1906. Volume II.
Tixeront. Histoire Des Dogmes. 1906. Volume II.
É
i
I
Bibliothèque
La théologie ancienne.
L'Église contemporaine.
Bibliotljèque de l'eiiseignement de l'Histoire ecclésiastique
Volumes parus :
in-12 10 fr.
— II. De saint Athanase à saint Augustin (318-430).
Septième édition. vol. in-12
1 10 fr.
— III. La fin de l'âge patristique (430-800). Cinquième
édition. 1 vol. in-12 10 fr.
Anciennes Littératures chrétiennes Littéra-
: I. La
ture grecque, par M^'^ Pierre Batiffol. Quatrième édition.
Epuisé.
Anciennes Littératures chrétiennes II. La Littéra- :
L'ANTIQUITÉ CHRÉTIENNE
II
A. AUBONNET,
censor deput.
IMPRIMATUR
Le 30 novembre 1908
en la fête de S. André, apôtre.
IMPRIMATUR
P. PAGES,
V. g.
Bibliothèque de l'enseignement de l'histoire ecclésiastique
L'ANTIQUITÉ CHRÉTIENNE
PAR
J. TIXERONT
II
HUITIÈME ÉDITION
PARIS
LIBRAIRIE VICTOR LECOFFRE
J. GABALDA, Éditeur
EUE BONAPAETE, 90
1924
'r82l 1933
S51Z
AVANT-PROPOS
en ont traité.
INTRODUCTION
génie très souple qui voit les idées sous les mots et
qui excelle, au besoin, à manier les hommes comme
les idées. Esprit net plutôt qu'étendu, ennemi des équi-
voques, d'une logique droite et ferme, il est surtout
un caractère. De là sa haute autorité, et l'ardente
vénération ou la haine furieuse dont il a été l'objet ^
Miinclien, 1880. A. Pell, Die Lehre des hl. Alhanasius von der Sûndeund
Erlôsung, Passau, ISSO. H. Straetfr, Die Erlosungslehre des hl. Alha-
nasius, Freiburg im Br., 1894. V. Lalcuert, Die Lehre des hl. Alhana-
sius des Grossen, Leipzig, 1893. A. Stuelcken, Athanasiana, Leipzig, 189;).
K. Hoss, Siudîen ûber das Schriftlum und die Théologie des Alhana-
sius, Freiburg Im Br., 1899. K. Bounhaeuser, Die Vergottungslehre des
Alhanasius und Johannes Damascenus, Giitersloh, 1903. F. Cavallera,
Saint Alhanase, Paiis, 19il8. G. Baudy, Saial Alhanase, Paris, 1914.
1. OEuvres dans P. G., XXXTX. —Travaux J. Leipoldt, Di<'ymus der
:
B'inde von AL, Leipzig, ICOS. G. Bardy, Didyme l'Aveugle, Paris, 19iu.
2. 1(L\nsi, CoUecl. concilior., XI, 632 et XIII, 377.
3. Apologia aduer-sus libros Rujlni, II, IG.
4. Id., Il'l, 2S; cf. I, C.
b. V. Enarralio in episl. S- Pétri primam, I, 1 (col. 1755) ; I, 12 (col.
1759); m, 22 (col. 1770).
LES PÉRÈS GRECS DU IV SIÈCLE. 7
geschichte, Basilius der Grosse nach seinem Leben und seine Lclire,
Straslund, 1833. E. Scholl, Die Lehre des M. Basilius von der Gnade,
Frejburg im Br., 1881. A. Kranicii, Der hl. Basilius in seiner Slellung
zum Filioque, Braunsberg, -1881. P. Allard, Saint Basile, Paris, 1899. —
Sur saint Grégoire de Nazianze, A. Benoît, Saint Grégoire de Naz., sa
vie, ses œuvres et son époque, 2' édit., Paris, 1885. C. Ullmann, Gregorius
von Nazianz der Theologc, 2° édit.. Gotha, 1866. K. HuEsufER, Des hl.
Gregor von Nazianz des Theologen Lchre von der Gnade, Kempten,
1890. — Sur saint Grégoire de Nysse, J. R. AuniAUSEn, Die Ileilslehre
des hl. Gregor von Nyssa, Mïmclien, IDIO. A. Krampf, Der Urzustand
des Menschen nach der Lehre des hl. Gregor von Nyssa, Wiirzburg,
1899. F. HiLT, Des hl. Gregor von Nyssa Lehre vom Mentchen, Kôln, 1890.
F. DiEKAMP, Die Gotlesletire des hl. Gregor von Nyssa, Miinsler, 1896.
W. VoLLERT, Die Lehre Gregors von Nyssa vom Guten und Bôsen,
Leipzig, 1897. — Sur Amphilociue, K. Holl, Amphilochius von Ikonium
in seinem Verhàllnis zu deh grossen Kappadoziern, Tiibingen, 1904.
L. Saltet, La théologie d' Amphiloque, dans le Bulletin de littérature
ecclésiastique, 1903, pp. 121-127. 6. Ficker, Amphilochiana, 1" partie,
Leipzig, 1906.
LES PERES GRECS DU IV' SIECLE. 9
1.
10 HISTOIRE DES DOGMES.
3. In psalm. XLIV, 1.
i. Contra gentes, i.
2. Epist. ad
episc. jEgypti et Libyae, it; Desynodis,6; De decretis, 32.
3. In Coloss., liom. IX, i.
4. Epist. CLXXXIX, 3.
5. Ancoratus, -13.
6. Voyez le passage très explicite de Saint Grégoire de Naz., Oral.
XXXI, -26, 27.
LES PERES GRECS DU IV SIECLE. 15
Sur Les
cette question de principe nulle difficulté.
commençaient quand on se demandait par
difficultés
quels organes, en dehors des symboles reconnus,
s'exprimait cette foi de l'Église, et quelle était, en par-
ticulier, la mesure d'autorité que l'on devait accorder
aux conciles. La distinction des conciles généraux et
des conciles particuliers n'était pas faite en Orient,
ou, si le mot d'oecuménique y était connu, on n'avait
pas explicitement déterminé quelles conditions étaient
requises et suffisantes pour qu'un concile fût réelle-
ment tel. Rien n'établit notamment que l'avis du pape
1. Catech. IV, 33.
2. Catech. V, 12; XVIII, 23.
3. la epist. ad Timoth., hom. XI, 1.
4. Ancoi:, 63, 82, 118, 119; Exposilio fidei cathol., 2, 6, 7; Haer.
XXXI, 33.
LES PÈRES GRECS DU IV* SIÈCLE. 17
1. Epist. cxiv.
18 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 1. — La doctrine d'Arius^
l. Ilaer. LXXVI, 3.
LES HÉRÉSIES TRINITAIRES DU IV SIÈCLE. 21
eccL, VHI, 13, 2; IX, 6, 3. Une lettre d'Alexandre d'Alexandrie dans Tuéo.
DORhT, Hist. eccL, I, 3. Saist Epipuane, Haer. XLIII, i ; EXIX, 6; I.XXYI, 3;
Ancoratiis, 33.
2. Le tout est Tr.uni dans Routh, Reliquiae sacrae, 2» édit., IV, 1-lT.
3. De synodis, 23; Socrate, Hist. eccL, II, 10.
4. Saint Epiphase, Haer. LXIX, 6; cf. LXXVI, 3.
5. Hist. eccL, II, U, 15; III, 15.
22 HISTOIRE DES DOGMES.
servée par s.iint Épiphane, Haer. LXIX, 6, et par Théodoret, Hisl. eccl.,
I, 4; 6) sa lettre à Alexandre d'Alexandrie conservée par saint Athaiiase,
Pe synodis, IG, et par saint Épiphane, f/ac?-. LXIX, ", 8; c) les fragments
ie la Thalie conservés par saint Athanase, Contra arianos. Or. J, v>,
3, d; De synodis, iS; d) la profession de foi d'Arius à Constantin con-
servée par Socrate, Hisl. eccl., I, 2G, et Sozomène, Hist eccl., II, 27;
e) enfin les citations textuelles reproduites par saint Athanase, Epist. en-
cycl. ad episcop. Aigypti, 12, et De scntentia Dionysii, 23. — 2° Les
exposés de la doctrine d'Arius faits par ses premiers opposants, notam-
ment par saint Alexandre, Epistula encyclica, 3, reproduite par Socrate,
Hist. eccl., l, 6, saint Athanase et les autres. —
3° Enfin les renseigne-
ments fournis par les historiens, Socrate, Sozomène, saint Épipliane,
Philostorge, etc.
LKS HÉRÉSIES TRINITAIRES DU IV SIÈCLE. 25
xa\ oùx ^v Ttpiv '(i\y\iij.\.^ dcÀX' o,^yr{^ xoù XTi'^saOai £(jye xai
2
26 HISTOIRE DES DOGMES,
1. Sur celte question voir Harnack, Lehrb. der DG., \\, p. 196, note 3,
qui soit égale au Logos, mais non qui lui soit supé-
rieure. Le Logos d'ailleurs a toujours crû en grâces et
en mérites il s'est développé, et s'est ainsi rendu digne
:
1. Epist. ad Alex. [De synodis, 16); Thalie {De synodis, 13; C. aria-
nos, Or. I, 5); Epist. ad Euseb.
2. Epiphane, Ancoralus, 33.
3. Contra Apollinarium, II, 3; Théodoret, Haeretic. fabul., V, 11 ;un
fragment attribue à saint .-Vinanase, P. G., XXVr, l:î9-2.
4. EfST.vTHE d'.\ntiocue [P. G-, XVIII, 689); Coyitra Apollinar., 1, 15; Epi-
phane, Haer. LXIX, 19; Grf.g. Naz., Epist. CI. Dans l'Exposé de foi qu'il
présenta à Théodose eu 383 (SocruTE, H. E., Vlî, 12), et que Valois a repro-
duit dans ses notes à Socrate, V, 10 ^P. G., LWH, 589), Eunomius affirme
cependant (est-ce palinodie?) que Jésus-Christ a pris une liumanité
composée de corps et d'âme (i]>uyr, non pas voûç). En revanche, le sym-
bole d'Ëudoxius de Coiistanlinopie est formel o-apxo^lvTx, oôx èvav-
:
Quellen, IV, p. 176 et suiv. Cf. Harsack, Lelirb. der DG., II, p. 3:21, note 3).
28 HISTOIRE DES DOGMES,
supposer qu'il n'a pas toujours eu avec lui son Fils qui
est sa splendeur et son image (7). Ils sont, le Fils et
lui, inséparables [iXkr{K^^i^ i/Moiaxa. TCpay[ji.«Ta Suo) on ne :
cpudi; [jLOVOYEV-^ç Si' -^ç xà oXa s^ oùx ovtoiv £TCOiyi(Tîv ô TraTvjp tou
§ 2. — Le concile de Nicée-.
xoà àopdcTOJv TTOi/jf/iv. liai eÎ; eva xuptov '|y](70uv Xptffxov tov uîov to'j
Toù TTaipo';;, Qcov Ix Oeou, cpwç i/. cpojxô;, Oeov àXr,6ivov Ix Oeoù
Vcxpou;. Kai eîç xo aytov Tïvs'jiji.a. Toù; Sa Xe'yovt»*;" rjV Trore ote
oùx rjv, xat irplv Yev'''"l9îivai oux i^v, xat on 1^ oix ovxwv eye'vexo,
1. Sources Avant tout, les fragments de son livre donnés par Eu-
:
4. Fragm. 66 (60;.
8. Fragm. 76, 77 (67, 68).
3. Fragm. 83 (75), 37 (32), 88 (78).
4. Fragm. 4-7 (4-7), 12 (36), 48 (42), 91 (43), 109 (35).
.">. Fragm. 52 (47).
6. Fragm. 97 (86).
7. Fragm. 121 (108), 67 (60), 60 (34), etc.
40 HISTOIRE DES DOGMES.
l.Fragm. 71 (62).
2. EusÈBE, Contra MarcelL, II, 4 (P. G., XXIY, 821).
3. Fragm. 115 (102).
4. Fragm. 6 (0).
5. Fragm. 41 (34), HO (98).
6. Fragm. 117-121 (104-108).
LES HÉHÉSIES TRINITAIRES DU IV SIKCI.i:. 41
i, Fragm. 70 (01),
8. Haeredc, fabul. comp., II, 10.
3. Fagm.GT (60),
4, Fragm. 67 (60),
fj.Sources Saint Épiphàne, Eaer. LXXI, Les écrits de saint Atlianase,
:
tion.
Les trois formules du concile in encaeniis ont été
conservées par saint Athanase. La première ^ est dog-
matiquement insignifiante. A remarquer seulement
contre Marcel l'affirmation du règne éternel du Christ,
affirmation qui reviendra fréquemment dans les autres
formules. La deuxième^ est celle que l'on a vu attri-
buer à Lucien d'Antioche. Elle est dirigée surtout
contre les sabelliens. Saint Hilaire s'en montre satis-
fait 3, et elle est, en effet, assez nette sur la divinité du
Fils qu'elle déclare ôcov ex Oeou... arpsTitov te xod àvaX-
Àat'ojTov TYji; 6£0Tr,T0; oùaai'ç ts xa'i pouÀv;c x«i Suvaixeoj; xaî Soçtjç
1. Athanase, De synodis, 22; Socrate, Hist. eccL, II, 10; IIaiin, § 133
2. Athanase, De synodis, 23; Socrme, Hist. ecrl., il, 10; Haiin, § 15'*.
5. Athanase, De synodis, 25; Sockate, Hist. eccL, II, IS; IIahn, § 156.
3.
46 HISTOIRE DES DOGMES.
leur ambassade.
Pendant ce temps, Eusèbe de Nicomédie qui, de-
puis 339, s'était installé évéque de Constantinople,
mourait (fin de 441), et sa mort devenait l'occasion
dans cette dernière ville de troubles violents. Sur les
conseils du pape, d'Hosius et d'Athanase, Constant
s'entendit avec son frère Constance pour la convoca-
tion d'un grand concile qui travaillerait à ramener la
paix. Ce de Sardique (343) ^
fut celui
Le concile fut présidé par Hosius. Après lui signè-
rent les deux légats du pape, Archidamus et Philoxène.
Les orthodoxes, pour la moitié occidentaux propre-
ment dits, se trouvèrent environ quatre-vingts, et parmi
eux Athanase et Marcel d'Ancyre. Les dissidents on —
ne peut plus les appeler eusébiens —
étaient un peu
moins nombreux. Leurs chefs étaient Acace de Césa-
rée de Palestine, Basile d'Ancyre, Maris de Chalcédoine
et les deux évêques Ursace de Singidunum et Valens
de Mursa. Ne se sentant pas en force, ils refusèrent,
sous un prétexte de procédure, de siéger avec le con-
cile et se retirèrent à Philippopolis, où ils adoptèrent
une nouvelle profession de foi 2. C'était la quatrième
d'Antioche portée à Constant à laquelle on avait
,
1. ATHiNASE, De synodis, 27; Socratf,, Hist. eccL, II, 30; Haun, § 160.
I.KS HÉRÉSIF.S TRiNi*''<m'4S DU IV SIÈCLE. 4'.>
Le engendré
Fils, puisqu'il est c'est-à-dire, au —
sens d'Eunomius, créé, —
offre donc tout au plus avec
le Père une ressemblance morale^, mais ne lui est pas
semblable dans son être physique il est àvo[jLoioç. Tout :
1. Le voir dans Saint Épiphane, Haer. LXXni, 2-M. IIaiin (§ 1(52) n*a re-
produit que les anatliématismes.
LES HÉRÉSIES TRINITAIIIES DU IV' SIÈCLE. 53
§ 6. — Les pneumatomaques.
1. HiLAiRK, Contra Const. imper., 15; SozomÈ!«e, Hist. eccles., IV, 23;
EcLPiCE SÉvÈr.E, Hist. sacra, U, 43.
58 HISTOIRE DES DOGMES.
ayiov Trve'u[x.«) [ir\ (jlovov XT(flr[jLa, àXXà xai Twv XeiTOupYixtôv ttvsu-
[xocTtov Iv ocÙtÔ eTvai, xai |3a6ij(,â) [xovov aÔTO Sta'pspstv twv àyyé-
Xwv^. Pour réfuter cette erreur, Athanase écrit ses
lettres I, m, iv à y nomme les nouveaux
Sérapion. Il
§ 7. — La restauration nicéenne
et le second concile général.
\. Tomus ad Antiochenos, S, C.
2. Atiiaxase, Episl. ad lovianum, 4.
3. SOCRATE, Hist. eccl., HI, 25.
4. V. DucHESNK, Ilist. anc, de l'Église, II, p. 421, note 2.
62 HISTOIRE DES DOGMES.
ato; comme ayant été choisie àyi'iuc; xal eùcgêôi; pour tra-
duire la foi de l'Eglise '. La lettre du pape qu'ils em-
portèrent en le quittant, et qui accordait la communion
aux soixante-quatre évéques leurs commettants, fut
reçue avec joie au synode de Tyane, en Cappadoce
(367)^. 11 se produisit cependant des protestations en
Carie -^
A peine élu évêque en 370, saint Basile, devenu
le chef effectif de l'épiscopat oriental, par suite du
schisme d'Antioch-e et de l'arianisme régnant à Cons-
tantinople, se tourna vers Athanase d'abord, puis
vers le pape, pour en obtenir un appui moral et des
décisions fermes, capables de dissiper les préjugés
et de concilier les esprits. Il désirait surtout que l'on
\. "06cv el T)'/ iv. (XETOuaCa? y.«l a'jTÔ;, xaî jj-y] ic, aÙTOÙ oùfficior];
aÙTÔç {De synodis, 31; Cont. arianos, I, 16, 39; II, 69).
\. De synodis, 53.
S. De decretis, 20; De synodis, H.
3. De synodis, il.
4. Desy7ïodis, 41.
5. De synodis, 41-
6. GuMMERLs, Die liomousianische Partei bis zum Tode des Konst.in-
tius, Leipzig, 1900, p. 162 suiv. Harnack, Likrb. der DG., II, p. *;!.
72 HISTOIRE DES DOGMES.
oTç Y'"'^'^*'
("^^ TTVEÛj/a) ouToi OsoTTOtotjvTai" eî Sa ôeoTtoiet, oùx
àu.cpi6oAov éiTi il TOUTOU cp'jffiç ôsoû IffTt (i, 24). Et il y a du
reste une preuve plus simple, c'est que, la Trinité étant
homogène, si le Saint-Esprit, comme il est constant,
en fait partie, il n'est pas créé, il est Dieu, de même
substance que le Père et le Fils ;
il leur est ôfjLooûuioc
7rxvT« Sià Toti uîoïï eôp'/jdOfjisv ovxa xai Iv Ttîi irveui/aTi » (lii, 1).
Mi] yÉvoiTo! Oùx éffTt Yî^iT^^ ^ Tpia;' àXX' àiSio; xal [nia Oso'-
Tr,<; êïtIv £v TpidSi, xa\ ai'a 8ô$a xr,? àyîaç TpiaSoç '
. — T^ç
La doctrine trinitaire d'Alhanase allait devenir celle
de l'Église grecque. Avant d'en venir là, elle devait
cependant recevoir, soit dans sa terminologie, soit dans
sa théorie des personnes divines et de leurs relations,
de sérieux compléments. C'est encore au Père seul que
saint Atlianase applique par excellence le nom de Dieu :
1. C. arianos, 1, 18.
2. Epist. ad Serapion. I, 16.
3. Epist. ad Epictetum, 9.
4. De decretis, -2' ; De synodis, 41 ; Tomus ad Antioch., 6. En revanche,
1. On peut voir dans les lettres de saint Jérôme XV et XVII quelles dif-
ficultés soulevait pour les Occidentaux la formule Tpeïç (jnociiczn.
LA DOCTRINE TRINITAIRE GRECQUE AU IV SIECLE. 77
E/Ei TTjv Siacpopàv •î^v iyn to xoivov Trpcx; xo xotô' exaffxov, olov
\. Epist.xxxvin, 4.
2. Quod nonsint très dii (P. G., XLV,133). Cf. Basil., Adv. Eunomium,
ni, 6.
3. Oratio XXXIX, 12; XXIII, 11 ; XXXT, 8.
4. B.\siL., Adv. Eunomium, I, 15; Gnts. Naz., Oro<io XXXI, 9; Grec.
Nyss., Quod non sint très dii (P. G..XLV, 133).
6. Adv. Eunomium, 1, 20.
6. 11 remarquer que les Cappadociens, bien qu'ils ne confon-
est à
dent deux mois oOdîa et ç'jch, emploient plus volontiers, en
pas les
parlant de Dieu, oûffiç qu'oxxrix. C'est parce que, à rencontre des euno-
miens, ils regardent l'être intime de Dieu comme inaccessible et incom-
préhensible. Cf. Basil., Adv. Eunomium, I, 13, 14.
7. GnEG. Naz., Oratio XLII, la; XX, 7; Greg. Nyss., De eommunibua no-
tiombus (P. G., XI.V, 180).
8. Basil., Homilia XXIV, 4
80 HISTOIRE DES DOGMES.
Taîç tÛlOTTJfflV ®.
0(i.ooûffiov
;
—Eïnep 6e6;.
3. Oralio XXXI, 28.
4. Grec. Naz., Oratio X, 7; et v. infra.
5. Basil., Epist. LU, 2; Grec. Naz., Oralio XXXI, 9, 10, U, 28; XXIX, 2.
6. Grec. Naz., Oratio XXXI, 9; cf. Oratio XXVIII, 31; XXXIX, 11, 12;
Basil., Epist. XXXYIII, 4; Grec. Nvss., Oratio catechetica, i.
6.
82 HISTOIRE DES DOGMES.
des semi-ariens et ont frayé avec eux, qui ont voulu les
ramener à l'orthodoxie, et qui, pour cela — ils y étaient
déjà portés par leur formation théologique — ont in-
fléchi au sens d'ôixoioucrioç rôjxooûffioç primitif. Ils ont fait
consacrer sans doute, par le concile de Constantinople
de 381, le mot choisi par le concile de Nicée mais sous ;
sionner sur les conséquences de leur système, il est inutile que nous
partagions cette illusion r6(iotQj(Tio; conduit inévitablement au tri-
:
au n» 7, et au n° 8 il conclut « Si
ffuXXovîÇeffQxi. Il le fait :
l. Ilomilia XXIV, 4,
86 HISTOIRE DES DOGMES.
Homilia XXIV, 3, 4.
1.
Dans le Quod non sinl très dii (col. 117 sulv.), il prétend que, de
2.
même que nous disons un Dieu et non pas trois dieux, parce que
ï'oùcia. des trois personnes est une, nous devrions dire logiquement
que Pierre, Paul et Barnabe sont un homme et non pas trois hommes,
puisque leur oûffia est commune. L'évéque de Nysse ne remarque pas
que l'oùdca divine ne peut être que concrète, tandis que l'ojsîa
humaine peut être abstraite ou concrète. Or celle-ci est commune
entre les hommes en tant qu'abstraite, et le mot homme, terme con-
cret, la désigne au contraire comme concrète.
LA DOCTRINE TULNITAIRK GRECQUli AU IV' SIÈCLE. 87
On
exagère donc singulièrement quelques difficultés
de pour ne rien dire de plus, quand on présente
détail,
les Cappadociens comme professant, au fond, le semi-
arianisme. Non, les Cappadociens sont bien des ni-
céens authentiques, continuateurs d'Athanase. La foi
qu'ils ont fait triompher à Constantinople est bien
celle qui avait été définie en 325. Cette foi est devenue
celle de l'Eglise grecque. En Dieu trois hypostases,
une seule substance, un seul Dieu les trois hyposta- :
1. Oraao XXIX, 2.
2. Oratio XXXI, 9.
3. Oratio XXXI, 31-33.
LA DOCTRINE TRIiNITAlRE GRECQUE AU IV' SIÈCLE. 89
sion du Saint-Esprit.
1. V. Th. Schbrmann, Die Gotlheit des heiligen Geistes nach den grie-
«hischen Vâtern des IV Jahrhunderten, Freiburg im Br., 1901.
9. Catéchèse XVI, 2».
90 HISTOIRE DES DOGMES.
fin de son petit traité Quod non sint très dii"^ il re- ,
xal Toû utou XauSavov, oùx aXXotptov Ttarpô; xai uîoù, àXXà
Jx Tr;< «ÙtÎjç oùai'af, ex t^; aux?)? ôeo'ttitoç, Ix Ttarpoç xal utoy
IvuTrodTatov àei Ttveu[ji.a ayiov... uveûpia Xpt(TTOÙ, 7rveu(jia Trarpoç
(lxii, 4). Et encore, Dieu est toute vie, le Fils est Cwri Ix
CwT,;; mais Dieu est esprit aussi, et le Saint-Esprit
est TTvetiua t:«p' àij.flpoTÉpwv , Tîvsîifxa Ix iTveûfxaTOi; (lxxiv, 7).
xtîv, "va (i9| TÔ ÊTepov xaxà toû i-zéçiov àvit^TpaTeuTixai, 5ià ty^; o{-
xeta; ôeXi^ffewç xat ivEpYeia;. Et v. fragm. 150.
1. Contra Apollinarium, II, 6, 8; I, 2.
2. Fragm. 76.
3. Fragm. 87.
4. Hisl. eccl., II, 46; Rufin, Hist. eccL, II, 80.
5. Fragm. 88; cf. fragm. 83 et 89.
6. Fragm. 23.
1. Fragm. 8; Théodore?, Haeret. fabul. comp., IV, 8.
98 HISTOIRE DES DOGMBS.
1- 'H xatà (iépoç utaTi;, 30, Lietzm., p. 178 et passim. On trouve ce-
pendant, bien que rarement, Oeôç èvav6pw7tyi<ïaç.
2. cf. Greg. Nyss., Aniirrhe tiens, 33.
3. Fragni. 69.
4. De unione, 8, Lietzm., p. 188.
5. Fragm. 76.
6. Fragm. 74.
7. 'H Y.ct-zà (AÉpo; utffTi;, 31, Lietzm., p. 179.
8. Fragm. 117,119.
9. Fragm. 36.
LAPOLLINARISME. tlî)
1. Fragm. 149.
2. Epist. ad Dionytium, 8, Lietzm., p. 239.
3. Ad lovianum, 1, Lietzm., p. 251.
4. Fragm. 9, p. 206.
5. Ad lovianum, i, Lietzm., p. 251; Fragm. 119, p. 236.
6. VEpist. ad lovianum et le traité De unione s'occupent surtout de
100 HISTOIRE DES DOGMES.
6.
102 HISTOIRE DES DOGMES.
i. Greg. Naz., Epist. CI, 16; Grec. Nyss., Antirrheticus, 26; Théodoket,
Haeret fabul., IV, 8.
2. Fragm. 113, p. 234.
3. Haer. LXXVII, 37.
4. Basil., Epist. CCIAIII, 4; CCLXV, 2; Grec. Naz., Epist. CII, 4.
L'APOLLINARISMli;. t03
rait comme chrétien celui qui dirait ces choses? Qui donc a in-
venté cette absurde impiété, ou à qui est-il venu à l'esprit de
dire qu'affirmer que le corps du Seigneur vient de Marie, c'est
admettre en Dieu non une trinité mais une quaternité, comme
si, par là, C3ux qui pensent ainsi voulaient dire que la chair
I
LAPOLLINARISJfE. 105
1. LiETZM., p. 277-286.
2. V. ce qui reste de ses écrits dans Lietzm., p. 273-276; et cf. Puotils,
Codex 230.
3. LlETZU., pp. 276, 277, 286.
%. qui reste des écrits de Valentin dans Lietzm., p. 287-291 et
V. ce ;
§ 2. — Condamnation de l'apollinarisme.
1. Toinits ad Antiochenos, 7.
2. Voir ce qu'il en reste dans Lietzmann, 273
3. P. L., Xni, col. 356.
HISTOIRE DES DOGIBES. — II. 7
110 HISTOIRE DES DOGMES.
1. Damasi Epxst. II, fragm. II ; cf. Epist. VII, P. L., XIII, 352, 371.
2. RuFiN, Hist. eccles., II, 20; P. L., XIII, 3S3.
3. V. plus haut, p. 63, 64.
4. P. L., XIH, 358; Hahn, § 199.
5. Pt L., XIII, 536.
L'APOLLINARFSME. 111
1. Ad Adelphium, i.
Or. de incarn., 17; Contra arian-, I, •**.
2.
3. Athan., Ad Epictetum, 5, 7; Cyrill. Hier., Catech. XH, 3, 13, 23,
cela seul est sauvé qui est uni à Dieu. Pourquoi? Non
seulement parce que l'œuvre du relèvement et de la
purification commence dans l'incarnation même, par
le contact que notre corps et notre âme y prennent
avec la sainteté et l'immortalité incréées, mais parce
que, suivant la remarque du Contra Apollinariuni
(I, 17), Jésus ne devait pas donner en rançon un autre
i. Grec. Naz., Epist. ci, col. 188; cf. Or. I, 83, 42; Grec. Nyss., An-
tirrhet., 41. Sur l'existence, en Jésus-Christ, d'une àme raisonnable,
voir encore Eustathe d'Antioche (P. G., XVIII, 683, 689, 694); Didyme, De
trinilate, III, 4, 21, col. 829, 904; Épipiia:se, Ancoratus, 33-35, 76-80. —
Une difficulté a été soulevée à propos de saint Athanase que l'on a ac-
cusé d'avoir, avant le concile d'Alexandrie de 302, méconnu en Jésus-
Clirist la présence d'une âme humaine. Et il est vrai que l'on ne trouve
point, dans les œuvies du saint docteur antérieures à cette date, de
témoignage explicite sur ce point; mais si l'on remarque que, d'une
part, il admet la réalité en Jésus-Christ de toutes les émotions, de
tous les sentiments de crainte, de tristesse marqués dans l'évangile, la
réalité de sa croissance en grâce et en sagesse, la réalité de son igno-
rance en tant qu'homme vis-à-vis du jour du jugement, la réalité de
sa sanctiQcation par le Saint-Esprit, et que, d'autre part, il repousse
absolument le système des ariens qui présentaient le Verbe comme le
sujet de ces passions, de cette croissance, de cette Ignorance, de cette
sanctification, il faut bien conclure que saint Athanase reconnaissait
en Jésus-Christ une âme raisonnable, sujet de ces diverses affections.
V. Contra arianos, III, 38-iO; 43; 51-58, et cf. Ad Epictetum, 7.
2. Cyiul. Hier., Calech. XII, 14.
3. De trinit., III, 21, col. 901.
4. Athan., Or. de incarn., 8; Conlra arianos, II, 69; III, 34, 56; Basil.,
Epist. CCLXI, 3; Grec. Naz., Or. XXX, 3; Epiphan., Ancorat.^ 33; Chry-
sosT., Inloann., homil. XI, 2; LXIII, 1, 2; LXVII, 1, 2.
LA CHRISTOLOGIE GRECQUE DU IV SIECLE. It7
cise, dans les termes qui seroirt consacrés par les con-
ciles du v' siècle manifestement il leur manque des
:
1. De trinilate, m, 6, col. 841; ni, 21, col. 901 ; HI, 13, col. 861.
S. Ancoratus, 75.
3. In loann., homil. XI, 2.
4. Athan., Fragm., P. G., XXVI, 1-236, l-2".7.
5. GiCtG. Naz., Epist. CI, col. ISO; Or. II, 23; Epiphane, Ancoratus
116,117.
122 HISTOIRE DES DOGMES.
Sauveur —
car l'invisible n'est pas ce qu'est le visible,
ni l'éternel ce qu'est le temporel mais [le Sauveur], — ,
5. Et voyez Carmen de vila sua, vers 633 suiv. (P. G., XXXVII, 1073,
1074).
6. Epist. CI, col. 180 yàp €jo Ôeè; xai avôpwjtoç, È:r£i
: 4>0a£tç \iï\
xov xqi dpaxô), xai xô â^povov xw ûnb y_p6vov), oùx à).)o; ôè xal à).).o;'
(jl9i YÉ^oiTO. Ta yàp à|i.ifox£pa êv xy) oM-^v-pônsei, Oeoù (ièv £vav6pcù7ir,ffav-
xoç, àvOpwTTou ôè ôewôÉvxo;, f] ôttwî âv xtç ôvojAixffïtî. Aeyu) ôè aXXo
124 HISTOIRE DES DOGMES.
xai a).).o £[j.iia>iv ^ \.tC\ t^ç tf.diSo; ë-y(ei. 'Exsï |xàv y*P iXXo; xaî aX).o;
•va {ir] xà; OitoCTTaTei; ffyYX^w[J.ev oùy. aX),o 8è xat à),Xo, êv y*P ta Tpfa
xal "cauTÔv x^ QedTïiti.
1. Conlra Eunomium, V, col. 697.
LA CHRISTOLOGIE GRECQUE DU IV SIÈCLE. 125
1. Contra Eunomium, V, col. 703; cf. 697. Grec. Naz., Or. xxxvm,
13.
3. De trinit., I, 31, col. 421 ; il, 4, col. 481 ; III, 41, col. 488.
3. Ancoratus, 7S.
4. Eï Tt; o'j ôiOTÔxov XTi^ âyCav Mapîav ()iroXa|i.6ivet, x^pJ; èorti t^;
ôlÔTTiTOi; {Episl. CI, col. 177).
6. Grec. Naz., Or. XXIX, 4.
126 HISTOIRE DES DOGMES.
de passions et affections de
lui attribuer les propriétés,
l'un et l'autre élément; maternité divine de Marie,
voilà des faits, ou, si l'on préfère, des vérités tradi-
tionnelles dont les Pères grecs du iv* siècle ont la
conscience claire. Il en faut ajouter une autre, que
saint Athanase a mise surtout en lumière, c'est que, en
Jésus-Christ, le principe hégémonique ou de l'unique
personnalité est dans le Verbe. La doctrine est celle-ci :
le Verbe d'abord ««lapxo; a pris la chair mais ce Verbe,
;
). Ad Epictetum, 6.
2. Contra arianos, HI, 54, 53, 56.
3. Contra arianos, UI, 41.
4. Or. XXXVin, 13.
K. Contra arianos, III, 34, 52; Ad Epict., 2, 4, 10; Ad Adelphium 3,
4; Orat. de incarn., 4-2, 43, 44; Fragm., P. G., XXVI, 1-240.
insondable mystère.
Ces observations montrent bien que, si les Pères
grecs de la fin du iv« siècle avaient puisé dans le sens
catholique et l'enseignement traditionnel assez de
lumière pour repousser et condamner l'apollinarisme,
ils n'avaient pas encore assez mûri leurs idées ni afQné
P. G.
In Genesim LUI, LI V
In psalmos LV
In Isaiam L VI
In Matthaeum LVII, LVIII
In loannem LIX
In acta apostolorum LX
In ad Romanos
epist. LX
In epist. I ad Corinthios LXI
In epist. II ad Corinthios LXI
In epist. ad Galatas LXI
In epist. ad Ephesios LXII
In epist. ad Philippenses LXII
In epist. ad Colossenses LXII
In epist. II ad Thessalonicenses LXII
In epist. I ad Timothaeum LXII
In epist. II ad Timothaeum LXII
In epist. ad Hebraeos LXIII
Ad populum antiochenum XLIX
132 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 1. — Angélologie.
i. Grec. Naz., Or. XXIX, 13; Grec. Ntss., Co7itra Eunotn., VIII {P. G.,
XLV, 796, 797).
2. Basil., De Spir. Sanclo, 38; Greg. Nyss., De oral, domin., IV (P. G.,
XLIV, lUir;, ilGS); Contra Eimom., I, col. 4G1.
3. De Spir. Sanclo, 38. Didyine admet aussi la corporéité des anges
(De trin., II, 4, col. 481;. De même Macaire l'égyptien {Homél. IV, 9)
8
134 HISTOIRE DES DOGMES.
refuse de se prononcer ^
; mais saint Grégoire de Nysse
paraît admettre franchement leur absolue spiritua-
lité 2. Ce dernier sentiment est peut-être aussi celui de
saint Chrysostome^. Bien qu'il déclare que les anges
étant d'une nature supérieure à la nôtre, nous ne pou-
vons connaître ce qu'ils sont (xeTà àxpiéElaç'', il les pré-
sente cependant comme des créatures sans corps
(à(jw[jLaTO(; çufft;) qui n'ont pu avoir, avec les filles des
hommes, les relations que certains leur attribuent sur
une fausse interprétation de la Genèse, vi, 2 '. Ce
n'est donc pas non plus leur propre substance qu'ils
ont montrée quand ils ont apparu, car celle-ci est in-
visible, mais seulement une forme extérieure^, laquelle
n'était qu'une chair apparente, non réelle (ffUY^axà-
êoffiç) ^.
2. De Virgin., 4 (P. G., XLVI, 348) ; De orat. domin., or. IV, cel. 1165;
Contra Eunom., I, col. 341 ; XII , col. 1041 ; Orat. cal., 6 (P. G., XLV, 2o).
3. Je dis peut-être, car la philosophie de ce temps distinguait entre
corps et matière, matière épaisse et matière subtile. Je reviendrai ail-
leurs sur ce point.
4. De incomprehensibili Dei natura, homil. V, 3.
5. In Gènes., homil. XXJI, 2.
6. In Gènes., homil. XXII, 2; De consubstantiali contra anomoeos,
hom. VII, 6.
7. Basil., De Spir. Sancto, 38; Epist. VIII, 10; Greg. Naz., Or. VI, 12,
13.
8. Grec. Naz., Or. XXXVIII, 9; XLV, S; Grec. Nyss., Contra Eunom., I,
col. 333.
9. Grec. Naz., Or. XXXVIII, 9; Grec. Nyss., Or. catech., 6, col. 28.
L\ TlllîOLOGIE GRECQUE DU IV* SIECLE. 135
§ 2. — Anthropologie.
1. De Spirilu Saneto, 54, 5S, U9- cf. De trin., III, 31, col. 936.
2. Athan., Cont. gentes, 26, 30, bien qu'il distingue lui aussi virtuel-
lement voû;de 'i'^'/jh- Greg. Nyss., De homin. opiflcio,G; Curysost., Jn
epist. ad Roman,, XIII, 2; In epist. ad Philipp., liom. VU, 2 ; In epist-
I ad Corinlh., hom. XIII, 3; Macar. Aegypt., Homil. vu, 8.
3. Grec. Nyss., Dt homin. opifîcio, 8; Anlirrhet., 35; Grec. Naz.,
Or. XXXVIÎI, 11; XFA', 7.
4. Enarr. in epist. s. Pétri pr imam, I, 1 (col. 1755); cf. Saint Jérôme,
Apologia adv. libres Rufini, îll, 28.
5. De anima et resurr. (P. G., XI.VI, col. 123, 128); Cyrill. Hier.,
Cat. IV, 19; Epiph., Ancor-atus, 62.
6. De anima et resurr., ibid.
7 De hominis opificio, 29, col. 234.
.
8
138 HISTOIRE DES DOGMES.
i. Or. de incarn., 4.
2. Or, de incarn.. 5.
3. Contra génies, 13, 31-3i.
4. Conlra génies, 8.
5. Conlra génies, 33, 3i.
6. Or. de incarn., 5, G, 7, 13, 14,
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV SIECLE. 13a
Kyss., Or. catech., 6, col. 29; Chrysost., Ad popul. antioch., Iiom. XI, 2;
In Genesim, hom. XVII, 2; XVl, 5, 6.
i. C. arianos, I, 51.
2. De trinitale. II, 12, col. 68i.
3. Contra manichaeos, VIII, col. 1096.
j i2 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 3. — Sotériologie^.
1. Voir des échos de cette même théorie dans saint Grégoire de Na-
zianze {Orat. XXX, 6, 21), et saint Ciirysoslome (Homil. in ascens. D.
N. J. C, 2, 3).
arianos, III, SS; Or. de incarn., 9, 26.
2. C.
3. Or. de incarn., 9; C. arianos. II, fit;.
4. Or. de incarn., 9; cf. Ad EpiclfUim, 6; Ad Adelphium, 6.
C. arianos. H, 47; cf. III, 33; Ad Ejàriel., 8.
.*>.
6. C. Eunomium, V (P. G., XLV, C!I3). vi (col. 717J, VII (col. 800); De
perftcla chrisliani forma (P. G., XLVI, 261); De occursu Domini (P G.,
XLYI, 1161, H6S); Antirrhehcus, 21.
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV* SIECLE. 153
n'était pas petit celui qui est mort pour nous; ce n'était
pas une victime sans raison, ni un homme ordinaire,
ni même un ange, mais le Dieu fait homme. L'injustice
des pécheurs n'était pas aussi grande que la justice de
celui qui est mort pour nous nous n'avions pas péché
;
1. DiDYM., De trinit., lîl, 12, 21, col. 860, 904; Basil., Regulae fusius
<rac<o<ae, Interrog. II, 4 (P. G., XXXI, 916); Cyrill. Hieb., Calech. XIII,
28; Grec. Naz., Or. XXX, S; XXXVII, 1.
2. Cyrill. Hier., Catech, XIII, 6; Chrysost., Iji epiat. ad Gai., cap.
III, 3.
3. In Ioan.,hom. LX, 2, 3.
4. Cyrill. Hier.. Catech. XIII, 2; Didymk, De trin., III, 21, col. 904,
908; Grec. Naz., Or. I, 5; cf. XXIX, 20; Basil., In psalm. XLVIII, 3, 4;
Ciihysost.,In Matth., hom. LXV, 4.
Regulae fusius tractatae, Interrog. II, 4.
5. Basil.,
G. Grec. Naz., Or. XLV, 13; 1,7; IV, 68, 78; VI, 4; XXXVIII, 16; Cy-
rill. Hier., Calech. XIII, 28; Epipu., Anco7-alus, 6o; Haer. XLII, 8;
LXVI, 80; LXIX, 39; LXXVII, 33; CHRYSOST., In epist ad Coloss., hora.
VI, 3; In epist. ad Gai., cap. II, 8.
LA THEOLOGIE GRECQUE DU IV SIECLE. 155
§ 4. — Ecclésiologie.
à
A THÉOLOGIE GRECQUE DU IV SIÈCLE. 15»
4. Socrate, Hist. eccles., II, «, ^îi, il; Sozomène, Hisl. eccles,, III, 8.
5. Carmen de vita sua, vers 5"! (P. G., XXXYII, 1068).
3. Athan., Apologia contra arianos, 20.
162 HISTOIRE DES DOGMES.
1. Orat. XXXIX, il, 49; cf. Basil., De Spiritu Sancto, 35, 36.
2. Basil., in sanctum baptismum, l (P. G., XXXI, 425);
Homilia
Spiritu Sancto, 33; Ctrill. Hier., Catech. III, 7, 14; XYII, 8; XX, 6.
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV SIECLE. 1G3
1. Edit. FUNK.
Voilà pourquoi nos auteurs regardent presque comme indispen-
2.
sable à l'efficacité du sacrement de baptême la bénédiction préalable
de l'eau (Basil., De Sjnr. Sancto, 66; Greg. Nyss., De baptismo Christi,
P. G., XLVI, 581 ; Cyuill. HrEH., Calech. III, 3).
3. C. arianos, II, 42, 43. M. Saltet (Les réordina lions, p. 45, 46) pense
cependant qu'Atlianase changea d'avis plus tard, probablement sous
l'inUuence de l'Occident. Cf. Ad Sérapion. epist. I, 29, 30. — On sait
que le canon 19 du concile de Nicée ordonne de rebaptiser les paulia-
nistes qui se convertissaient. Saint Athanase affirme cependant {C
arianos, II, 43) que les paulianistes employaient la forme prescrite.
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV SIÈCLE. 169
locale, OU même
suivant ce qui lui paraît plus oppor-
tun. Pour personnellement, il admet le baptême
lui,
1. Cateeh. XXI, 3.
». Cateeh. XXI, I.
3. De trinit., 11, 13, col. 721. A moins qu'il ne s'agisse ici de la béné-
diction raëtne du chrême : 'Eniaxono; ôè fiôvoç t^ àvwôsv '/_y.ç\xi
xtlti TO •/fil(S]^a.. Les Constitutions apostoliques, qui permettent aux
simples prêtres de baptiser, veulent aussi que ce soit l'évêque qui fasse
sur les baptisés l'onction du chrême (III, 16, 4). Saint Chrysostome re-
marque que seuls, les apôtres avaient, dans les premiers temps, le pou
^oir de donner le Saint-Esprit par l'impositioa des mains {In acta
aposlol., hom. XVIII, 3).
4. Cybiix. Hier., Cateeh. XXI, .
5. Cateeh. xvill, 33.
6. Epist. ad Serapionem I, 23.
172 HISTOIRE DES DOGMES.
attaques du démon*.
Pour la confirmation, comme pour le baptême, le
mot dcppayU est assez souvent employé par nos auteurs.
On Ta vu par la formule qui accompagne le rite. Saint
Cyrille répète le mot ailleurs 2. L'onction chrismale
est, d'après Didyme, dcppayl? Xpiaioî» Iv [xexoTrw'. Dans
l'euchologe de Sérapion (xxv, 2), les baptisés sont
affermis par le sceau (acppaYîôt) de l'onction. Même façon
de s'exprimer dans les Constitutions apostoliques (vu,
22, 2). On en peut conclure que ces auteurs admet-
taient que la confirmation, comme le baptême, imprime
à celui qui la reçoit un caractère, et, en conséquence,
ne saurait être renouvelée. Et sans doute, nous savons
que les hérétiques initiés au christianisme dans l'hé-
résie étaient, lorsqu'ils se convertissaient et que leur
baptême était reconnu valable, reçus dans l'Eglise par
le rite collateur de l'Esprit-Saint, c'est-à-dire par la
confirmation; mais c'est précisément parce qu'on ne
croyait pas que les hérétiques possédassent la sainte
chrismation et pussent conférer le Saint-Esprit^.
§ 6. — L'eucharistie^.
\. Didyme, De tiinit., H, 14, col. 712; Cyrill. Hier., Calech. HI, 13;
XXI, 4; Sacramentar. Serapionis, XXV, 2; Constitue. aposloL, HI, 17, 1;
vn, 2-2, 2. Dans ce dernier passage les Conslituiions ne regardeal pas
1. Orat.vm, 18.
2. Haer. LV, 6.
3. V, 14, 7; VI, £0,2; VII, 23, 4.
. Comtil. apostol, II, 33. 2; 37, 13, 21 ; VIII, l-î, 39; 13, 13; 11, 2.
176 HISTOIRE DES DOGMES.
pain; le vin qui paraît n'est pas vin ils sont le corps
:
consécration —
et dans leurs espèces —
les signes sen-
sibles du Christ corporellement présent, l'enveloppe
i.Catech. XXI, 3.
2.Catech. XXIII, 21, 22.
178 HISTOIRE DES DOGMES.
).aoû>v (ô Xpi(7T0<;) àpxov xal noTTipiov elne* Tôùto Iitti tô awjxâ {aoij xat
TÔ aîixâ (Aou. Où Y*? TÛnoç uwjxato; oùSè tutioç at^iiaTo; wç nveç èp-
paAwSriffOcv tt5Kwpw[i.évoi tèv voùv, à),Xa xazà àXr.Oeiav aûfia xat a'.(/.a
XpiffToû, éneiôri xb i7(î)(j.a ànà Y^iîi «t^o YÔ? 8' ô apxoç ô(xo((«)( x«c ô oTvo;
('ATTOxptTixôç, ni, 23, édit. Blondel, p. 105, 106).
2. />i loan., hom. XLVJ, 2-4; hom. XLVIL 1.
3. In loan., hom. XLVI, 3.
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV' SIÈCLE. 179
pour ce qui est sous nos yeux, mais a3'ons présentes les paroles
du Christ. Son discours est infaillible, notre sens est faillible...
Puis donc que le discou-rs porte Ceci est mon corps, rendons-
nous, croyons, voyons le corps avec les yeux de l'intelligence. Car
le Christ ne nous a rien donné de sensible, mais dans les choses
Combien qui disent : Je voudrais
sensibles tout est intelligible...
Toir sa forme, son aspect, ses vêtements, ses chaussures. Mais
voici que tu le vois [lui-même], tu le touches, tu le manges. Tu
ne désires que voir ses vêtements ; mais il se donne lui-même à
toi, non à voir seulement mais à toucher, à manger, à t'incor-
porer*. •
Ce qui est dans le calice est cela même qui a coulé du côté
[transpercé du Christ], et à cela nous participons... Ce que le
Christ n'a pas soulTert sur la croix, il le souffre pour toi dans
l'oblation, et consent à être rompu pour rassasier tous [les
il
Odèles]... Quand
le corps du Christ t'est présenté, dis-toi à
toi-même... C'est ce corps qui, percé de clous et battu de verges,
trine de Cyrille
' mais : Conversion va jusqu'à
ici la
faire disparaître l'élément premier. L'auteur n'analyse
pas sa pensée, mais la portée générale n'en est pas
douteuse. Seulement, comme le changement dont il
1. Catech. xxn, 2.
i. Catech. XXHI, 7: cf. XIX, 7.
3. Et cf. Catech. XIX, 7.
*. Catech. IV, 9.
'o. Id., IV, 8.
€. Id., XXIII, 13.
HtSTOriŒ DUS DOGMES. — II. tt
182 HISTOIRE DES DOGMES.
Cyrilu Hier., Catech. XXIII, 10; Sérapion. sacram., XIII, 17, 18^;
.•J.
d. Haer. LXXIX.
2. Id., 7.
3. Haer. LXXVHI, 21; cf. Greg. Naz., Or. XLHI, 2.
4. Av. ludaeos. Vin, G; De s. Meletio antioch., 3; In Genesim, hom.
XLIV, 2; In Matlh., hom. V, S; In epist. II ad Timoth., hom. V, i.
5. Orat. XVni, 4.
6. Greg. Nyss., De s. Theodoro martyre (P. G., XLVI, 740).
7. Exposit. in psalm. CXV, 5; IX, 3; In epist. Il ad Corinth,, liom.
XXVI, 3; In s. Eustalhium antioch., 2. —
Je grouperai à part, à l'occasion
de la querelle des images, les témoignages anciens relatifs à l'honneur
qu'on leur rendait.
LA THEOLOGIE GRECQUE DU IV SIECLE. 195
§ 9. — Eschatologie.
1. Grec. Naz., Or. VU, 17; Cyrill. Hier., Catech. xxni, 10; Chrysost.,
Cybill. Hier., Catech. XVHI, 14, 19; Epiph., Haer. LIX, 16; Ciiry.sost.<
loc. inf. cit.
LA THÉOLOGIE GRECQUE DU IV SiliCLE. 199
1. Orat. catechet., 26, 33; cf. 40; De anima et resurrecL, col. 72, 104,
103,132, V6T, cf. De morluis, col. 324; Contra Arium et Sabellium [P.
G.,XI,V, 129-2, 1293).
2. In episl. ad Philipp., hom. HI, 4; In acta apoatol., hom. XXI, 4.
3. Catech. XXUI, 10
L.V THÉOLOGIE GRECQUE DU IV' SIÈCLE. 201
§ 1. — Aphraate^
CoNNOLLY, The early syriac Creed, dans Zeitschr. f. die neiUestam. Wis-
sensch,, Separatabdr., 1906. P. Schwen, Afrahat, seine Person und sein
Verstàndnis des Christentums, Berlin, 1907. J.-M. Cuavanis, Les lettres
d' Afrahat, le sage perse, étudiées au point de vue de l'histoire et de la
doctrine, Saint-Elienne, 1908.
2. Edit. F. Nau dans Patrologia syriaca, II; traduct. franc, dans Lan-
GLOis, Collection des historiens de l'Arménie, l, Paris, 1867, p. 73 et
suiv.
APHRAATE, SAINT EPHREM. 203
1. |otS^ Va |o>Sv. BI. ConnoUy {art. cit., p. 211) fait remarquer que cette
expression devrait plutôt se traduire par Deum
de Deo. C'est le Oeèv
ÈA Oeoj de Nicée. C'est ainsi que l'ont traduit les actes grecs de Judas-
Thomas.
3. V. quelques lignes plus bas ce qui est dit de l'incarnation.
3. Se rappeler que le mot ^-o» (Esprit) est du féminin en syriaque et
généralement dans les langues sémitiques.
APIIllAATË, SALNT Kl'UREM, 20B
le témoin fidèle (vu, 15; xi, 12; cf. xxi, 10; xxiii, 12).
— Le baptême, institué par Jésus-Christ quand il lava
les pieds de ses disciples (xii 10) se donne au nom
, ,
§ 2. — Saint Ephrem*.
1. m, 132 B.
i. m, 18 C-
3. OVERBECK. p. 30.
4. m, 184 G.
5. III, 191 E; r, 106 D.
6. m, 71 B.
7. III, 71 D et suiv. ; 73 F ; 137 A et suit.
212 HISTOIRE DES DOGMES.
et à s'appliquer à tout^.
Dans quel état ont été créés nos premiers parents?
1. Opp. graeco-lat.. H, 396 F.
2. HI, 180 F; Univers. calhoL, IV, 187.
3. Hymni et sermones, 11, 179, 151, 354, note; Univers. cathoL, IV, 183.
4. OVEItlîECK, p. 7G.
5. III, 3* B; Hymni et serm , II, 699.
6. I, 18 F.
7. I, 1-29 c.
8. I, 128 D.
APIIRAATE. SALNT EPUKEM. Î13
*''.
reste entière
i. n, 522 B; ni, 58 D.
2. I, 549 A.
3. ni, 481 A; 487 F; I, 188 F.
4.1, 189 A; II, 328 D; 423; 420 F; HI, 5 F; 137 F.
5. II, 329 E.
6. Carmina nisibena, XXVII, 8.
7. I, 177 G.
8. Hymni et sermones, I, 473, 333.
9. II, 419 C; Carmina nisibena, XXXV.
.
8. Hymni et sermones, l, m,
533; cf. Université catholique, IV, l"t,
172.
9. II, 559 E.
10. Hymni et sermones, I, 73, 207.
216 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 1. — Le donatîsme ^
L'Eglise latine ne connut pas, au iv® siècle, d'héré-
sie comparable à celle qui agita l'Eglise grecque. Elle
se trouva mêlée sans doute aux querelles ariennes, et
quelques-uns de ses évêques même fléchirent dans
leur adhésion à la foi de Nicée. L'ensemble cependant
resta fidèle à cette foi, et l'apaisement que devaient
amener les décisions du concile de Constantinople fut
1. Gesla collalionis, ni, 258, col. 1408 D, 1410 D, 1418 A; cf. ni, 263.
2. AcGi'ST., Contra litter. Petiliani, II, 21.
3. AtccsT., Contra episl. Parmemani, II, 30.
4. Ils n'y manquaient pas, comme bien on pense, et saint Augustin
a dû consacrer les livres II-V de son De baptismo à leur répondre stir
ce point.
5. Getta collât., III, 2^8 (col. 1413 A). Augcst., De baptismo contra
13.
226 HISTOIRE DES DOGMES.
dotiatist., I, 17. Inutile de remarquer que, pas plus que saint Cypiien,
les donatistes ne distinguaient entre la validité et l'efficacité du
baptême.
i. OPTAT, Y, 6.
2. Contra liUer. Petiliani,
AuGusT., 11, 6, 8, 10, 12, 14; Contra epistul.
Parmeniani, n, 3-2; Optât, V, 7.
3. Gesta coUationis, m, 258 (col. 1411); August., Contra epistul.
Parmeniani, I, 4, 6.
4. Gesta coUalionis, HI, 258, col. 1410.
1
LES HERESIES LATINES DU IV SIECLE. 227
i. Ge$la collationis, III, 102, col. 138'. : cf. August., Breviculus colla-
tion., in, 3; Epist. XCIII, 23 (P. L., XXMil, 333).
2. Optât, I, B; III, 2; IV, 4; YII , 4. AiiGusT., De unico baptismo, 21;
Epis.t. CVI-CVIII.
i. XvGvsT., Episl. CVIII, 19; Contra litter. Peliliani, III, 44. Ge$ta
collation., I, 201, col. 1339.
4. OPTAT, II, 19, 21 ; cf. VI, I et suiv.
LliS HÉRÉSIES LATINES DB IV SIECLE. 229
1. Optât, II, 4.
2. Il faut cependant, pour apprécier ces chiffres, se rappeler, d'une
part, que lesévêchés étaient extrêmement multipliés en Afrique, eL,
de l'autre, que la même ville ou bourgade comptait souvent deux évê-
ques, l'un catholique, l'autre donatisle.
3. AuGusT., Epist. XCIII, 1, 11.
4. Voir TiLLEMONT, Mémoires pour servir à l'hist. ecclés., VI, p. 160
et saiv.
5. Entre ces dissidences, il faut mentionner celle du célèbre Tyclio-
nius, esprit indépendant et sincère, excommunié par le parti, et qui
LES HEUESIES LATINES DU IV SIÈCLE. 231
§ 2. — Le priscillianisme^
de 380 (Mansi, III, 633); Philastrics, De haeresibus, 6i, 84; Saint Am-
BROisE, Epist. XXIV (P. L., XVI); Maxime, Epist. ad Siricium {P. L.,
Î32 HISTOIRE DES DOGMES.
xni, S92) ; Sawt Jérôme, De viris illustribus, 121 ; Epist. CXXVI, CXXXIII ;
Sulpice Sévère, Historia sacra, II, 46-51 Dialogua III, 11-13 (P. L., XX);
;
i. Le fait relaté ici par Sulpice Sévère est contredit par Priscillien
lui-même {Tract. U, p. 35). Il prétend qu'au concile de Saragosse,
• nemo e nostris reus factus tenelur, nemo accusaïus, nemo convictus,
nemo damnatus est, nulium noraiiii nostro vel proposito vel vitae cri-
men oblectum est »; il ajoute que l?s priscillianistes n'assistaient pas
d'ailleurs au concile. De fait, les canons du concile ne les nomment
pas, et condamnent seulement certaines exagéraiions d'austérité re-
prochées aux novateurs.
3. C'est à cette occasion sans doute que Priscillien écrivit son traité
M, Liber ad Damasum episcopum (p. 34 et suiv.), où il fait l'apologie
de sa conduite et de sa doctrine.
234. HISTOIRE DES DOGMES.
II. —
Ils admettent en Dieu une sorte d'émanation
ad intra d'éons ou d'êtres divins il y aurait dans la
:
XV. —
La secte enseigne que les clercs et les moines
peuvent, en dehors de leur mère, de leur sœur, de leur
tante ou d'une très proche parente, retenir auprès d'eux
des femmes étrangères et cohabiter avec elles.
XVI. — Le jeudi saint, contre la coutume de l'Église,
les priscillianistes célèbrent, à l'heure de tierce, des
messes pour les défunts, et rompent le jeûne.
XVIL — Enfin le XVIP anathématisme déclare que
Priscillien a corrompu les Ecritures ; il interdit de lire
et de défendre les traités que l'évêque Dictinius avait
composés avant sa conversion, aussi bien que les écrits
fabriqués par les hérétiques sous le pseudonyme des
patriarches, prophètes et apôtres^.
A ces reproches du concile de Braga on peut en ajou-
ter quelques autres, mentionnés par les auteurs du
IV* et du V* siècle. On accusait encore les priscillianis-
tes d'introduire dans l'interprétation des Ecritures un
allégorisme outré 2, de mettre sur le même pied que
les livres canoniques ou même de leur préférer des
apocryphes sans autorité 3, de se servir d'une Memoria
apostolorum qui expliquait l'évangile d'une façon par-
ticulière*. Saint Augustin cite quelques passages d'un
Hymnus Domini^ ou cantique chanté par Notre-Sei-
gneur après la scène, et dont les hérétiques faisaient
grand cas^. Ils expliquaient l'origine de certains phé-
nomènes naturels par des mythes étranges*. Saint
Jérôme et Sulpice Sévère les accusent de pratiques in-
fâmes Enfin on leur reprochait de dissimuler leurs
'^.
innascibilis nascitur
incomprehensibilis adtine-
,
1. Praefatio, p. xii.
2. Tractai. I, p. îi V, p. G6, 67.
;
1
.
14
242 HISTOIRE DES DOGMES.
1. Hefele, Hiit. des Conc, î» édit., trad. fr., Il, i, p. 467, can. il.
S. Epist.lib. XI, Epist. LXVI! {P. L., LXWn. 1-206).
3. Sources :avant tout, les fragments conservés de Jovinien lui-
même dans W. Haller, Op. infra cit.; puis Saint Jérôme, Adversua
lovinianum libri duo (P. L., XXIII); Dialogua advers. pelagianos,
Prolog., 2 (P. L., XXIH). S.ust Aiccstin, De haeresibus, 82. La lettre sy-
nodale du concile de Milan de 3;»0, inter epist. sancti Ambrosii, Epist.
XLII (P. L., XVI), Epist. Siricii (P. L., XVI, 1121).— Travaux: w. Hal-
LSK, lovinianus {Texte und Untersuch., N. F., II, 2), Leipzig, 1897.
14.
246 HISTOIRE DES DOGMES.
1. Adv. lovinian., i, 3.
2. Adv. lovinian., II, 21, 30, 31, 35.
3. virgo concepit, sed non virgo generavit » (Epist. syn. mediol.
4; AicusT., De haeres., 82.
LES HÉRÉSIES LATINES DU IV» SIÈCLE. 247
scias hoc eum facere non ut plus mereatur, sed ne perdat quod acce-
pit • [Àdv. lovinian., II, 18).
2. Dans son traité De fide et operibus.
3. Epist. Siricii. 5, 6
4. Sources : Saint Jérôme, Epist. LXI, CIX; Contra Vigilantium
(P. L., XXIH); Gemsadius, De scriptoribus ecclesiasticis, 33 (P. L.,
Lvni).
248 HISTOIRE DES DOGMES.
i. Contra Vigil., 3.
Op. et loc. cit.
2.
Les références entre parenthèses, et sans autre indication, repor-
3.
tent au Contra Vigilantium.
LES HERESIES LATINES DU IV SIECLE. 249
il l'Eglise, de l'autre,
veut, d'une part, séculariser
ramener le culte sur Dieu comme objet unique, et en
réduire les manifestations extérieures c'est du pro- :
1. p. L., XVII.
2. P, L., XXXV.
s. p. L., XII.
4. p. L., LIX, LX.
258 HISTOIRE DES DOGMES.
. De synodis, 89.
5. V. la réfutation de Gnmmerus par G. Rasneur, L'homoiousianisme
dans ses rapports avec l'orthodoxie dans Revue d'histoire ecclésiasti-
que, IV, p. 411 et suiv., 1903.
6. Liber contra arianos, 2i, col. 30,
7. De filii divinit., 7, col. 44.
264 HISTOIRE DES DOGMES.
pater, et semper
ex aeterno et in aeternum^ ».
ita, et
1. Adv. Arium, I, 34, col. 1067 C, 31; IV. 21, col. 1128; I, 1, col. 1039
D ; 1, 30 ;De générât. Verbi dinini, 1, col. 1019 D De ; ô{AOovi<TÎa) reciptendo,
2, col. 1138; Hymn., 1, col. 1U1 C.
2. De général. Verbi divini, -22.
3. Adv. Arium, I, 31, col. 1064 K h; In epist. ad. Ephes., 1, 1, col
1236 B G.
4. Adv. Arium, I, 31, col. 10<:4A; 57, col. 1083, 1084.
5. Adv. Arium, I, 57, col. 10K4 A.
268 HISTOIRE DES DOGMES.
\. Adv. Arium, IV, 19, col. HS7 B; et cf. IV, 23, col. 1129, 1130; III,
11. C-^l. 1107 AB.
3. A'iv. Arium, I, 42, col. 1073 A; In epist. ad Philipp., m. », coi.
mi A B.
3. Adv. Arium, I, 13. col. 104" C D.
270 HISTOIRE DES DOGMES.
substantiam habentes' ».
Reste la question de l'origine du Saint-Esprit. De-
puis Tertullien, la doctrine de l'Occident comme celle
de l'Orient en était restée à la formule a Pâtre per :
fons vitae sit, hoc est fons Spiritus sancti, quia Spi-
ritus vita est ». '^
—
Et enlin même enseignement dans
Victorin. Par un mouvement unique, dit-il, uno motu,
7. Epist. XV, 3, 4.
LA THEOLOGIE LAÏLNE AU IV SIECLE. 273
§ 4. — Création. Angëlologie.
1. Adv. Arium, H, 4, col. 109-2 D; r, 41, col. 107-2 A; HI, 4, col. 1101 D.
9. Adv. Arium, I, li», col. lO'JO A 10, col. 10:;o C. Cf. Hilaire, De Irinit.,
;
II, 4; VH, 41; IX, 51; Zenon, Tract. U, 1, 2; II, 2, col. 392; II,S,1.
3. Adv. Arium, 1, 13, col. 1048 B; 63, col. 1087 CD; IH, 7-9, col. 1103-
HOS; IV, 21, col. 11-28 D.
4. Adv. Arium, 1,23, col. 1059 A ; 26, col. 1059 B; III, 3, col. 1100 C; IV,
4, col. 1116 C.
5. yldu. Arium, I, 33, col. 1066 C; 2-2, col. 1056 BC; In episl. ad
Ephes., I, 9, col. 1-200 A.
274
HISTOIRE DES DOGMES.
Il est inutile de
remarquer que toute cette théorie
excepte l'idée du Verbe créa-
de la création, si Ton
teur et de la matière néant par elle-même, est particu-
lière à Victorin. Les
anges, qu'U a nommes dans sa
pas entrés dans le cadre
chaîne des créatures, ne sont
nos autres auteurs, surtout
de sa théologie, mais
Jérôme s'en sont occupes. Les
Hilaire, Ambroise et
ont été créés avant le
deux derniers croient qu'ils
nature saint Jérôme ne dit
monde corporeP. De leur
en expliquant leur chute par un
rien de précis, mais,
écarte l'argument qm de Genèse
Péché d'orgueil «, il
ae
les anges dans les tiis
dant la tradition qui voit
1037 D; ^. col- i058 0. 1059
AB; 47, col.
Ad.. Arium, 1. 24, col.
..
IV, 31, col. 113.. CD.
10-7 A B; m, 3, col. 1100 B G;
col. 1059 B.
2. Adv. Arium, I, 23,
I, 4, col. If 9 » C.
3. In e,Ast. ad Ephei.,
4. De générât. Verbi
div., 10, col. 10-26.
16, Jerome, In eptst.
^
aa
l Ambuo.se, De incarnat, domin. sacramento,
XVIU, 7.
2 seq., col. SbO; cf. Epist.
TUum, 1,
\.Inpsalm. CXXXIIl, 6.
2.De virginibus, I, 8, 53; Apologia proph. David, 1, \\ De Noe et
arca, IV, 8; In psalm. CXVIII, senno IV, 8; serrao VH, 8; sermo XVI,
niel, VII, 3; In Mich., YI, 1 Hil.ure, In psalm. LXV, 13; CXX, 4; CXXIV,
;
16
278 HISTOIRE DES DOGMES.
4. Adv. Arium, I, 26, col. lOGO A; In epist. ad Ephes., I, ", col. 1243 C
5. Ad luilinum manich., 16, col. lOOS B.
6. In Matth., XVIII, 6; cf. X, 24.
7. Sermo de baptismo, 6; cf. 1, % a. Il se peut qu'il s'agisse seulement
ici de la concupiscence.
LA TllltOLOGIE LATINE AU IV' SIECLE. 279
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV
SIÈCLE. 283
firmer la nécessité de notre
coopération pour la rendre
efficace. Ou a lu déjà les
déclarations de Victorin et
de saint Ambroise; saint
Ililaire et saint Jérôme
sont pas moins explicites. ne
Le premier remarque qu'en
insistant surtout sur la
miséricorde de Dieu le psal
miste n'a pas exclu pour l'homme
le devoir de mériter
son salut; qu il faut retirer
nous-mêmes notre cœur du
pèche et le courber sous l'obéissance
divine ^. Le second
nous avertit qu'il appartient
à Dieu de nous appeler et
"'
" ^" ^"" '''''' ''' ^* ' -^rum
credere'l"""
De là à la théorie du mérite il n'y a qu'un pas
mot et la chose se rencontrent Le
souvent dans nos textes
La foi a une part importante
dans notre justification et
Victorin surtout la lui
assigne fort graide3; mais
es
œuvres doivent suivre et
appuyer PHn" cette foi : «
ergo haec mstitia est
agnoscere creatorem, deinde
cus-
§ 6. — Christologie et sotériologie».
1. De trinit., IX, 14, 38, 51; X, 7, IG, 2ij; XI, 18; Fragm. ex opère his-
tor., 11,32; In psalm. LXVin, 2i; CXLTII, 7.
2. De trinit., X, 22; IX. 14; In psalm. CXUII, 7.
3. In psalm. II, 27 ; CXLHI, 7,
4. In psalm. LXVIII, 25; De trinit.. Il, 26; IX, 51.
5. De trinit., X, 23.
6. De trinit., II, 2», 23; In psalm. LI, 16 LXVIII, 23; In Matth., II,
15; IV, 12.
L\ THÉOLOGIE LATINE AU IV* SIÈCLE. 287
t. De
«rmj7., X, 24, 47,48.
2. Tract, n, 8, 2; cf. 9, 2.
3. Ambroise, De incarnationis domin. sacram., 68, et v. 63-78; Jérôme,
Apol. adv. libros Rufîni, U, 4; In epist. ad Galat., i, i; In lonam, HI,
6; elc.
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV SIECLE. 289
hominem » —
« Deus, ex persona hominis quem as-
sumpseratf ait » —
« Mistus itaque humanae carni se
fingit infantem » —
« Homo mistus » « Tu Deuin —
in hominem demutare Mais alors même,
valuisti^ ».
1. De trinit., XI, 40; cf. In psalm. CXLHI, 7; LXVUI, 23; II, 27.
2. Tract. Il, 8, 2; I, 16, 14; II, 8, 2; II, 6, 1 ; I, 2, 9.
3. Phedadiis, De fxlii divinit., 8; Victouin, Adv. Arium, I, 45, coL
WI5 C.
4. Phebàdius, Lib. eonU arianos, S.
jgj
HISTOIKE DES DOGMES.
de ésus-Christ». -
Phebadius : • Cred.mus Donn-
constit.sse h^a-
num nostrum ex duabus subslanlus
mana
fuisse divina et
atque divina, et ita
scilicet
mortalem ea quae
>?
tuent >™7;n\
hnn^ana .. f ^
opérations « "« ''"?"^
Chaque nature garde ses
•
itomes'. -
dans Ze-
Même doctrine dans Victorin»;
de mettre en relief l'un.te personnelle,
non qui affecte
des natures . . In se Maria
en opposant les propriétés
reaîorem mund'i concepit... -PO-i'^DTs-
naturae antiquitate maiorem
». - « Vagi Deus patT-
pati-
ve-
qui totius orbis débita
turqut se pannis alligari cmus
se gradibus aetal.s
nerirsoluturus... Subiicit
47.
V. par exemple De
trinit. \,
3.
i«-
4. Liber conlra arianos, 19, 4,
5,-18.
5. Lib. contra arianos,
6. De filii divinit., 8.
t- Ibid. ,
n. I 44 roi 1048 D: In epist. ad
,Adv. Arium l
^^os'ïrïien'queVictîia admette d'une
n,a-
17.
298 HISTOIRB DES DOGMES.
§ 7. — Ecclésiologie.
7. Epist. XV, 3, 4.
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV* SIECLE. 273
§ 4. — Création. Angèlologie.
Le néoplatonisme
qu'il a porté dans sa doctrine de
la Trinité,Victorin l'étalé aussi dans sa théorie de la
création. Les essences des choses se trouvent poten-
tiellement en Dieu qui les engendre, mais plus parti-
culièrement dans le Logos, en qui tout être est insub-
stanlié : « Semen est, et velut elementum omnium
quae sunt ». « Insubstantiata eriim sunt omnia ovxa in
lesu, hoc est Iv tw Xoyw * ». C'est le Verbe qui fait exis-
ter les essences, qui est l'organe de la création '. Cette
1. Adv. Arium, H, , col. 109-2 D; r, 41, col. 1072 A; III, 4, col. 1101 D.
2. Adv. Arium, 1, 13, col. lOM A IG, ; col. IOjO C. Cf. Hilure, De trinit.,
11. 4; VII, 41; IX, 51; Zéno.S, Tract. H, 1, 2 ; II, 2, col. 39-2; 11,5,1.
3. Adv. Arium, I, 13, col. 1048 B; 63, col. 1087 CD; III, 7-9, col. 1103-
1105; IV, 21, col. 11-28 D.
4. Adv. Arium, I, 25, col. 1059 A 26, ; col. 1039 B; III, 3, col. UOO C ; IV,
4, C01.H16 C.
5. Adv. Arium, I, 33, col. 1066 C ; -2-2, col. 1056 BC; In episl. ad
Ephes., I, 9, col. 1-2GC A.
274 HISTOIRE DES DOGMES.
1. Adv. Arium, I, 24, col. 1037 D; 23, col. 1038 D, 1059 AB; 47, col.
1077 A B; ni, 3, COl. 1100 B G; IV, 31, col. 1133 CD.
2. Adv. Arium, I, 25, col. 10;i9 B.
3. In epist. ad Ephes., I, 4, coi; 1239 B C.
4. De générât. Verbi div., 10, col. 1026.
o. Ambuoise, De incarnat, domin. sacramento, 16; Jérôme, In epist. ad
Tilum, 1, 2 seq., col. 5b0; cf. Episl. XVIIl, 7.
6. In Ezechiel, XXVIII, 16.
7. Hilaire, In psalm. GXXXVII, 5; âubroue, In Lucam, VII, 126.
LA THliOLOGIE LATINE AU IV SIECLE. 275
1. Inpsalm. CXXXIII, 6.
2. De virginibus, I, 8, 53; Apologia proph. David, l, ^; De Noe et
arca, IV, 8; In psalm. CXVIII, sermo IV, 8; sermo VII, 8; sermo XYI,
15.
3. Apol. adv. libros Rufini, I, 23 ; Adv. lovinianum, II, 28 In epist. ad
;
Ephes., 1,21.
4. JÉnoME, Commentar. in Ecclesiasten, P. L., XXXIII, 1033 In Da- ;
niel, VII, 3; In Mich., VI, 1 Hil.ure, /n i^salm. LXV, 13; CXX, 4; CXXIV,
;
ipsum qui unctus est, Filium, et Spiritum sanctum quo unctus est de-
signasti... Et si Patrem dicas, et Filium eius et Spiritum oris eius pari-
ter indicasti si tamen id etiani corde compreiiendas. Et si Spiritum
;
18
314 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 9. — L'eucharistie ^.
pane fit caro Christi... Si ergo tauta vis est in sermone Domini
lesu ut inciperent esse quae non erant, quanto magis operato-
rius est ut sint quae erant, et in aliud commutentur... Ergo
didicisti quod ex pane corpus fiat Christi, et quod vinum et
aqua in calicem mittitur sed fit sanguis consecratione verbi
:
Vni, 48; In Lucam, VII, 43; Jérôme, In Matth., XXVI, 26; Epist.
CXX, 2.
3. Ambkoise, De benedict. patriarch., 38.
4. Amdroise, In psalm. XXXVIII, 23.
5. Ambrosiaster, In epist. I ad Corinth., XI, 23-26; Jérôme, Epiât.
CXIV, î; Ambroise, De fi de, IV, 124; In Lucam, I, 28.
6. Voir P. Batiffol, Etudes d'Hisloire et de théologie positive, pre-
mière série, 5» édition, pp. 145-lijO. G. Ralscuen, Eucharistie und
Busssakrament in den ersten sechs Jahrhunderlen der Kirche, Freiburg
im Br., 1908.
LA THEOLOGIE LATINE AU IV SIECLE. 321
les prières faites pour lui par l'Église, ses péchés lui
étaient remis par Dieu, ou bien était-elle effective,
c'est-à-dire l'évéque remettait-il lui-même les péchés
du pénitent en vertu du pouvoir que Jésus-Christ lui
avait donné? Saint Jérôme, en un passage de son com-
mentaire sur saint Matthieu, xvi, 19^, paraît regar-
der la sentence comme purement déclaratoire. Son
texte cependant n'est pas décisif, et il y refuse surtout
qu'ils ont lié sur la terre est lié également dans les
cieux^. Saint Pacien, en tout cas, est très formel les
:
1. Epiit. XIV, 8,
2. In Matth., XIX, 18.
3. Epist. m, 7; I, 6, 7.
4. P. L., XX, 559 et suiv
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV SIECLE 327
cut de rauiiere, quod si discesserit, manere sic; quia viro licet ducere
uxorem.si dimiserit u\orem yeccantem quia non ita lege coastrin-
:
1. SIRICE, Epi&t. I, 5.
2. Canones synodi romanorum, 12, 14.
3. Ambroise, Epi&t. LX, 3.
4. On met à paît la question du culte des images dont on traitera plus
loin.
o. ZENON, Tract. I, 2, 9; Ambroise, De institutione Virginia, 32 suiv. ;
1. Epist. CIX, i.
2. Tract. I, 16, 6.
3. Ambisoise, Da excessu fratris, II, 2; De obitu Valentiniani ; De
ebitu T/ieodosii, 3, 4.
4. Do excessu fratris, T, 5, 29; De obitu Valentiniani, 80; In psalm.
CXVIII, sermo XX, 22 suiv.
5. Adv. lovinianum, II, 3-17.
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV' SIECLE. 333
§ 12. — Eschatologie.
1. HiLURE, In psatm. CXXXVriI, 22; Ll, 22; CXXII, 11; CXX, 16; LVH,.
8, 7; II,48; P.vcien, Exhortât, libellus, 11, col. lOSS 0.
2. ZENON, Tract. I, 16, 2; II, i\. 3. Il semble d'après cela que Zenon
diffère pour les justes la béatitude définitive; ailleurs cependant, ii
paraît l'admettre immédiatement après la mort {Tract. I, 3, 4 1, 16, 14 ; ;
U, 13, 4).
3. HiuiRE, Contra Auxentium, S.
4. HiLÀiRE, In Matth., XX, 10; In psalm. LXH, 3; Zenon, Tract. I, Ifll^
4,6, 7. 11.
5. Hilaire, In psalm. I, 13-18 (cf. 1-3); LVn, 7; Zenon, Tract. I, 21, 1-3,
338 HISTOIRE DES DOGMES.
Appuyé sur
le iv® livre d'Esdras, saint Ambroise re-
présente les âmes, au sortii du corps, comme reçues
dans des habitacles, des promptuaria supérieurs, où
temps. Un jugement cepen-
elles attendent la fin des
dant exercé sur elles, car leur sort n'est pas
s'est déjà
identique « alias manel poena, alias gloria; et tamen
;
du diable —
d'ailleurs son instrument
apparaîtra —
qui fera triompher l'erreur ^
Mais alors aussi, Jésus-
Lhrist viendra sur les nuées, et
les morts ressuscite-
ront Saint Ambroise distingue
.
nettement deux résur-
rections qu'il suppose séparées
par un intervalle 7- on
n'en saurait conclure cependant
qu'il est millénariste.
De ces deux résurrections,
la seconde n'est peut-
être que métaphorique elle désigne
l'entrée dans le
:
*' ^' '^''''" ^''''''''' "' ^*' ^"^ ^"'^«'»' "^H' S; X, lî;
E%Fux\!l!l:
4. Deflde, II, 137; v, 212; De excessu fratris, I, 30.
». In Lucam, X, dG, 19.
6. De excessu fralris, II, 52 suiv.; Hexrjiemeron, V, 78
7. In psalm. '
79
I, 54. *
I
oportet per ignem probari quicumque ad paradisum
redire desiderant ». « Omnes », Ambroise n'excepte
pas Jésus-Christ lui-même, ni les apôtres; les saints
qui dès maintenant sont entrés au ciel, n'y sont entrés
qu'à travers le feu du jugement^. Seulement, l'effet de
ce feu sur ceux qui le traversent est fort différent sui-
i
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV SŒCLi:. 347
ricorde ils sont loin du salut, mais ils n'en sont pas
:
II, 11.
3. De fîde, H, 119; In psalm. XXXVI, 26; De Nabuthe, S2.
4. In psalm. I, 47 suiv. ; GXVni, sermo III, 17; sermo VIII, 58; sermo
XXI, 8; De bono mortis, 41; De paradiso, 71; De fide, II, 119; De pae-
niteixtia, l, 22.
348 HISTOIUE DES DOGMES.
1. In psalm. CXVIIJ, sermo XX, 23, 24, 29; seimo XXII, 26; In
psalm. XXXVI, 26; De excessu fralrit, II, 116.
2. ïn psalm. I, Si.
3. In psalm. I, 56; De excessu fratris, II, 116.
A. In Lucam, V, 61.
fi. Epist. VII, 11
: In Lucam^ proL, 6; IV, 37; V, 61.
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV' SIECLE. 349
20
350 HISTOIRE DES DOGMES.
IJHT* P. L.
Acta contra Fortunatum mani-
chaeum 392 XLII
Ad Orosium, contra priscillia-
nistas et origenistas 415 XLII
Breviculus coUationis 411 XLIH
Collatio cum Maximino 428 XLII
Confessionum libri XIII 400 XXXII
Contra academicos 386 XXXII
Contra Adimantum 393-396 XLII
Contra adversarium legis et
prophetarum 420 XLII
Contra Cresconium 406 XLIII
Contra duas epistulas pelagia-
norum 420 XLIV
Contra epistulam fiindamentl. 397 XLII
Contra epistulam Parmeniani.. 400 XLIII
Contra Faustum manichaeum.. 400 XLII
Contra Iulianum 421 XLIV
Contra Iulianum opus imper-
fectum 429-430 XLY
Contra litteras Petiliani 400-402 XLIII
352 HISTOIRE DES DOGMES.
20.
CHAPITRE X
§ 1. — Caractéristique générale.
1. Saint Augustin est cité ici d'après l'édition des bénédictins dans
P. L., t. XXXn-XLV. V. plus liaut le détail. —
Travaux (Je n'indique
ici que les études générales, celles qui visent tel ou tel point de la
doctrine du saint docteur devant être signalées quand on examinera
les diverses parties de son enseiK-nement) W. Cunningham, S. Austin
:
évéque d'Hippone (390); mort le -28 août 430. V. plus haut la chronolo-
gie de ses principaux ouvrages.
L\ THEOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 355
bens zu Wissen bei Augustin, Leipzig, 1891. Les ouvrages cités plus
loin sur l'ecclésiologie de saint Augustin.
2. Contra academicos, III, 43.
3. • Creduntui' ergo illa quae absunt a mentibus noslris si Yidetur
idoneum quod eis teslimonium perhibetur » [Epist, CXLVII, 7).
4. De utUitat« credendi, 26,
LA THEOLOGIE DE SALNT AUGUSTIN. 3i9
4. Confession., X, 8-10.
5. De trinitate, vni, 4, 3; De civit. Dei, XI, 2; VIII, 7.
6. De libero arbitrio, 7-14; Enarr. in psalm. XLI, 8.
7. De trinit., VIII, 5.
LA THEOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 363
\. De irinit., V, 6, 16, 17; VII, 24. Cf. De civit. Dei, XI, 10, i.
2. De trinit., V, 10; VU, 8, 9.
3. De trinit., iv, 29; Contra Maximinum, II, 14, 1 ; In loann., tract.
G IX, 7.
LA THÉOLOGIE DE SAINT ALGUSTLN. 367
Saint-Ksprit « Fatendum
: est Patrem et Filium
princinium esse Spiritus sancti, non duo principia ». ^
cieP.
Ainsi donc les personnes divines sont des relations,
et tout ce qui n'exprime pas une relation en Dieu leur
est commun. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont
sagesse, encore que ce mot soit dit plus spécialement
du Fils. De même, ils sont charité, bien que ce titre
convienne plus particulièrement à l'Esprit-Saint ''.
§ 5. — Angélologie'.
i. De natura boni, 7.
3. Travaux : A. Dkandt, Sancli Augustini Hipponensis episcopi de
angclis doclrina, 1, Commentatio theologica, Paderborn, 1893.
3. F.pist. XCV, 8; De civit. Dei, XXI. ); Enarr. in psalm. LXXXV, 17;
-1
CCLMV, 6.
4. De Genesi ad litt., ni, 14, 15; XI, 17; De divinal. daemonum,'i; De
civit. Dei, XXl, 10, l.
8. De civit. Dei, XI, 9; 32; XII, 13, 1.
6. De civil. Dei, \\l, 13, 1-3.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 373
§ 5. — Angèlologie*.
i. De natura boni, 7.
2. Travaux A. Buandt, Sancti Augustini Hipponemis episcopi de
:
CCLMV, 6.
4. De Genesi adlitt., ni, 14, 15; XI, 17; De divinat. daemonum, 7; De
civit. Dei, XXI, 10, 1.
5. De civit. Dei, XI, 9; 32; XII, lîî, 1.
6. De civit. Dei, XII, is, 1-3.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 373
§ 6. — Christologie et sotériologie.
L^affaire de Leporius^
1. Sermo CLXXXVI, 1.
2. Sermo CCXCIII, 7.
3. Epist. CXXXVII, 9; cf. 12; Contra Maximimim, U, 10, 2; Conlra
sermon, arianor., 7.
4. De
civil. Dei, XII, 2; cf. Confession., X, 67, 68; Enchiridion, CVIII;
In loan., tract. XLII, 8.
5. Epist. CXXXVn, n. In loan., tract. XIX, 15. Et sur l'unité de per-
sonne voir encore Enchiridion, XXXV, XLI; In loan., tract. XXVU, 4.
<i. Co7itra Iulian. opus imperf., I, 138.
7. Enchiridion, XL; Sermo CLXXIV, 2; De praedestin. sanetorum, 30.
380 HISTOIRE DES DOGMES.
i. Enchiridion, XXXV.
2. Contra Secundinuvij .^.
pus autem eius est Ecclesia, non ista aut illa, sed toto
orbe diffusa; nec ea quae nunc est in hominibus qui
praesentem vitam agunt, sed ad eam pertinentibus
etiam qui fuerunt ante nos, et his qui futuri sunt post
nos usque in finem saeculi - »
De cette Eglise le premier caractère est l'unité. Il
n'y a qu'une vraie Église, cela est clair, puisqu'il n'y
a qu'une épouse du Christ; mais dans cette Église
même règne l'union, l'unité, et quiconque est hors de
cette unité est hors de l'Église. Unité de foi la cité
:
i. De
doct. christiana, ni, 4S.
2. Sive intus versari videantur, sive aperle foris sint, quod caro
«
est caro est : sive in area in sua slerilitate persévèrent, sive oc-
casione tentationis tanquam vento extra tollantur, quod palea est palea
est. Et semper ab illius Ecclesiae quae sine macula et ruga est uni-
tate divisus est, eliam qui congregalioni sanctorum in carnali obdu-
ratione miscetur ». De baptismo, 1,26, It; VI, S; VII, 99; Contra epist.
Parmeniani, III, 12.
3. De doclr. christiana, III, 45.
4. Sermo I.XXXVIII, 23, 2-2; CCXIV, 11; Brevic. collationis, III, 20; De
baptismo, VII, 99.
5. Sermo CCXlV, H; De doclr. christ., III, 43; et comparez De bap-
tismo, V, 38 avec VII, 99.
6. De baptiimo, V, 38.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 389
1. Contra litter. Petiliani, III, 43; Sermo XLVI, 33; De civit. Dei^
XX, 8, 1.
2. Enarr. in psalm. CItl, sermo 1, 17; Sermo CCXCIV, 18.
3. Ewirr. inpsalm. CYIIl, 1; Sermo XLVI, 30; CGXCV, 2; cf. CXLVII, 2.
4. Contra epist. fundamenti, 5.
5. Episl. XLIII, 7.
6. Epist. XLIII, 7; LUI, 2; Contra epist. fundamenti, a.
7. Epist. CCIX.
8. Ce sont Epist. XXXVI, 22; CLXXVII, 2; CXCI. 2; De gratia Christi et
de peccato originaU, II, 9, 2k 11 s'y agit de questions purement disci-
plinaires ou d'une erreur non dogmatique de Zosime. Les textes de
VEpisl. XLIII 19 et De baptismo, II, 15 ne sont pas, au fond, plus con-
cluauts.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 391
1. Voici le texte entier < lain enim de liac causa duo concilia missa
:
religioue vitiosa vel falsa nihil curanduai est talibus polestatibusî Sed
multa iam etiam de paganis diximus, et de ipsis daemonibus, quod
persecutiones ab imperatoribus patiantur. An et hoc displicet?... Quid
islis videatur ut crimen idololatriae putent iuste ab imperatoribus
vindicari, aut si nec hoc volunt, cur in veneficos vigorem iegum exer-
cer! iuste fateaniur;in haereticos autem alque impias dissensiones
noliat fateri, cum in iisdem iniquitatis fructibus auctoritate aposto-
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 395
1. Sermo CXII, 8.
2. Travaux Hymmen, Die Sakramentslehre Augustins in Zusara-
: J.
mcnhang und beurteiU, Bonn, 1903. P. Pourrat, La théolo-
dargestellt
gie sacramenlaire, Paris, 1907.
3. Epist. CXXXVHI, 7; cf. De civit. Dei, X, 5.
4. Sermo GCLXXH; et encore « Signacula quidem rerum divinarum
:
esse visibilia, sed res ipsas invisibiles in eis honorari » {De catechiz,
rudibus, 50).
5. In loan., tract. XXVI, 11.
LA THEOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 307
commendatur* ».
turis canonicis
Quant au nombre des sacrements proprement dits
1. De baplismo, VI, 1.
2. De baptitmo, IV, 2i; cf. I, 2, IS.
402 HISTOIRE DES DOGMES.
1. De baplismo, I, 2.
2. lus dandi {baptismum) : saint Augustin désigne souvent ainsi le
pouvoir d'ordre.
3. Contra epist. Parmeniani, II, 28 ; cf. Epist. CLXXiH, 3 ; CLXXXV, 23 ;
1. De baptismo, I, 0.
2. Contra Cresconium, I, 34. V. ici Pourbat, op. cit., p. 134 et suiv.
3. De baptismo, VI, 7; IV, 18.
4. Contra epist. Parmeniani, II, 28.
5. N'oublions pas qu'il s'agit toujours, dans la discussion, du baptômfr
et de l'ordre.
LA TllEOLOGIl-: DE SAINT AUGUSTIN. 405
1. De baptismo,
VI. 7; I, 18; V, 9; Contra epist. Parme, liant, II, 28.
Episl. XCVIII, 10. Non obicem opponere, c'est le mot qui sera con-
2.
•acré plus lard pour désigner les dispositions suffisantes du sujet.
3. De baptiimo, I, 19, 20; III, 18; V, 9.
23.
406 HISTOIRE DES DOGMES.
\. Epist. LXXXIX, 5.
2. Epist. XCVni, 2; Contra epist. Parmeniani, n, 23; De bapdsmo,
V, 29.
3. In loann. tiact. Lvn, 3.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 407
I
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 409
1. Relract. I, 13, 3.
2. V. plus haut, p. 402.
3. De peccalor. mez-ilis et remiss., 1, 10; Sermo CLXXIV, 9.
4. Contra Iulianum, VI, 40.
5. De peccat. merit. et remiss., I, 26; De baptismo, II, 19.
6. Contra epist. Parmeniani, II, 30; De baptismo, VII, 101.
7. De peccator. merit et remiss., I, 39.
8. De peccat. merit. et remiss., I, 23-23.
410 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 9. — L'eucharistie ^.
1
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 415
1. Sermo CCLXXII.
2. Et quia in ipsa carne hic ambulavlt, et ipsam carnem nobis man-
«
habeant in se vitam'*. »
De l'opération par laquelle les éléments consacrés
deviennent le corps et le sang de Jésus-Christ, saint
Augustin n'a rien dit de précis ^ « Accipiens benedic-
:
quodam modo cum diceret Hoc est corpus meum ». Ce quodam modo
peut s'expliquer de bien des façons sans intéresser la présence réelle.
3. De baplitmo, V, 9; Hermo LXXI, 17.
4. Sermo CLXXIV, 7; Contra duas epist. pelagian., II, 7; De peccator.
merit. et remiss., 1, 34; Epist. CLXXXVI, 28; CCXVII, 16.
5. Saint Augustin n'indique pas non plus de façon claire et décisive
les paroles qui, selon lui, opéraient le changement eucharistique. V.
Tàrcbier, op. cit., p. 100 et suiv.
418 HISTOIRE DES DOGMES.
1. De civit. Dei, X, S.
5. Enarr. in psalm XXXIX, 12; De civit. Dei, X, 20.
3. Contra Faustum, XX, 21 ; vi, 5.
4. De civit. Dei, X, 20; XVI!, 20, 2; Enarr. in psalm. CXLIX, 6.
8. Contra Faustum, XX, 21.
6. De anima, I, 10.
7. Confession., IX, 27, 32, 36, 37; Sermo CLXXII, 8.
LA TlIÉOLOGIIi; DE SAINT AUGUSTIN. 421
condition du pardon *.
En second lieu, le pénitent doit avouer ses fautes à
ceux qui gouvernent l'Eglise, pour en recevoir la dé-
termination de sa pénitence. Le saint docteur parle en
général de la confession des péchés, sans dire à qui
elle doit se faire, dans ses commentaires sur les psau-
mes Lxvi, 6 et xciv, 4 et dans le De diversis quaestio'
nibus, Lxxxiii, qu. xxvi. D'autre part, il suppose dans
son sermon lxxxii, 11, que l'évéque connaît des crimes
secrets que le monde ignore; et enfin il ajoute dans
VEnchiridion, lxv, que « recte constituuntur ab iis
24
422 HISTOIRE DES DOGMES.
J. De bono coniug., 3, 4, 6.
2. De bono coniuy., 5.
24.
426 HISTOIRE DES DOGMES.
l'unité et l'indissolubilité.
L'unité est une conséquence de la fidélité récipro-
que, de la fides castitatis dont les lois de tous les pays
font un devoir aux époux ^. Cette fidélité, si on l'en-
tend complètement, n'exclut pas seulement la polyan-
drie, qui estcontra bonum prolis'^ : elle exclut aussi
la polygamie. Celle-ci a été permise aux patriarches
afin de multiplier les enfants d'Israël mais la mono- ;
18.
3. De bono coniug., 3^2.
4. De bono coniug., £0; De nup. et concup., 1, 10.
5. De nupt. et concupisc, 1, 10; De bono coniug., 20.
6. De bono coniug., 21.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 427
Revue dhist. et de liltér. reliij euses, t. V, 1900. A. Frantz, Die Gebel fur
die Todten... nachden Schrifcen des hl. Augustinus, Nordliausen, 1867.
4. De Genesi ad litter., Xll, 68; Sermo CCLXXX, 5; CCCXYIII, S, 6.
430 HISTOIRE DES DOGMES.
XX, Contre
9, 2. Enchiridion, CIX, CX; De civit. Dei, Xn, 9, i; XX,
:
IS; In loann. tract. XXI, 13. Le cliapiire CIX de l'Enchiridion est clair :
i. Enehiridion, CXni.
S. D» civit. Dei, XX, 2-2; XXI, 9, 2; 10, 1, 2,
K. Enehiridion, XCUI, CXI, CXIII; De civil. Deu XXI, 16; De peccator.
meritiset remiss., I, 21.
4. Enehiridion, CXICXIIJ; De civit. Dei, XXI, H; J3; 16; 18; 19-27.
V. A. LzBAVJ, L'éternité des peines de l'enfer dans S.Augustin, Paris, 1912.
LA THÉOLOGIE DE SAINT AUGUSTIN. 433
1. Enchiridion, CXII, cf. CX; De civit. Dei, XXI, 24, 3. Mais dans
l'Enarr. in psalm. CV, 3 i Quis audacter dixerit? »
:
en tous"*.
Ajoutons enfin que, après le jugement dernier, ce
qu'il y a de périssable et de grossier dans le monde
actuel périra par le feu, et qu'un monde nouveau ap-
paraîtra, adapté et disposé pour l'humanité régénérée
et immortelle qui doit désormais en jouir « ut scilicet :
§ 1. — La doctrine pélagienne^.
Enfin les actes des conciles et les lettres des papes qui se sont
occupés du pélagianlsme. — Travaux F. Woerter, Der Pelagianismus
:
1. p. L., t. XXX.
2. P. L., t. XXX; répétée t. XXXHI-
3. P. L., t. XLV; répété t. XLVni.
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 439
1. JuuEN ap. AuGUST., Contra Iulian. op. imperf., I, 78, 79; Pelage,
Libell. fidei, 13.
2. Apud AuGOST., De gratia Christi et depecc. orig., I, 3.
3. Definitiones Caelestii apud August., De perfect. iustitiae homi-
nis, 4; Contra Iulian. opus imperf., ni, HO, 117.
4. PELAGE ap. AicusT., De natura et gratia, 8; De gratia Christi et de
pecc. orig., l. 5; De gestis Pelagii, 16; etc.
5. De gratia Christi et de pecc. orig., I, 5; De gestis Pelagii, 16.
440 HISTOIRE DES DOGMES.
non generi-* ».
1. JcLiEN ap. AuGcsT., Coutra Iulian. op. imp., U, 107; De gratta Chr.
et depecc. orig.. Il, 3; De peccator. merit. et rvmiss., I, 9.
2. Caelestius ap. Acgust., De gestis Pelagii, 23.
3. Jclie:* ap. Acccst., Contra Iulian. op. imp., n, 93; VI, 30; Caeles-
tius ap. AuGDST., De gestis Pelagii, 23.
4. JtLiEN, ap. AuGi'ST., Contra Iulian. op. imp., VI, 27, 25; De peccaU
merit. et remtss., I, 2.
2b.
442 HISTOIRE DES DOGMES.
themo qui vel sentit vel dicit gratiam Dei qua Christus
1. JuuEN ap. AuGUST., Contra Iulian. op. imperf., 1, 53; Pelage, Libel-
lus fidei, 7; Contra duas epist. pelag., IV, 2.
"2. JuuES ap. AcGusT., Contra Iulian. op. ïmp.,l, 53; V,
9; VI^3ii;cf.
Contra duas epint. pelag., IV, 2.
3. De gestis Pelagii, 23, 2i; Contra duas epist. pelag.. Il, "; De pec-
eat. merit. et remiss., I, 20; De praedestin. sanctovum, 23.
444 niSTOlRE DES DOGMES.
1. PELAGE ap. AuGUST., De gratta Chr, et de pece. orig., I, 3i, 27; Con-
Ira duas epist. pelag., n, 17; Contra Iulian., IV, 13.
2. Ap. AuGusT., De gestis Pelagii, 42.
3. De geslis Pelagii, 43; De gratia et lib. arbitr., 13.
4. AuGUST., De praedcstin. sanctor., 3G, et cf. 35-37; Epist. CXCIY, 3.
5. Contra duas epist. pelag., H, 15, 10.
SAINT AUGUSTIN ET LE PELAGIANISME. 447
1. De
gestis Pelagii, 2i.
2. De
gestis Pelagii, 23, 24; De gratta Chr. et de pccc. orig., I, 12;
Epist, CLVI. Mauil-s Mekcator, Liber siibnotalionum, praef., o.
•448 HISTOIRE DES DOGMES.
1. CommonUorium, l, 2.
i
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 453
3. EpisL CLXXVI, 3.
4. Répétée p. L., XX, 572.
5. Ce sont entre les lettres de saint Augustin les lettres CLXXXI,
CI.XXXII, CLXXXni, répétées dans leur ordre, P. L., XX, 582, 589, 694.
6. Epist. CLXXXI, 1 CLXXXII, 2.
;
7. Epist. CLXXXII, 6.
434 HISTOIRE DES DOGMES.
26
458 HISTOIRE DES DOGMES.
il fallait ou sous-
Dès lors la question était claire :
^Tnénnls
Epi-^f cîcsa,
ns"p
d"
de
X
saint
XX, 693 et suiv. Ils sont tirés de
Célesliu, Epist.
saint Augustin,
XXI, 9-11, et de samt Prosper,
Contra Collatorem, V, 3.
XXI, 1.
3. Prosper, Contra collatorem,
CXC, 2-2; MARics MEr.cATon, Commomt.,
ni, l.
* Epist.
- .
4. adresse a
PL XLV 1732 et suiv. Le libellus (18) porte quil fut
de l'évéque d'Aquilée, charge de faue
Augu^UnnsVgit peut-être ici
suffragants.
souscrire la tractoria par ses
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 459
péché et la grâce ^.
explications allégoiiques que aice qu'il n'en avait pas d'autres immé-
i
quo ligno separatus est cum peccasset, ut posset mori qui, nisi
peccasset, posset non mori. Mortalis ergo erat conditione cor-
poris animalis, immortalis autem bénéficie conditioris.
iustitiae *
; l'absence de concupiscence était « gratia
Dei magna l'homme n'en jouissait que parce qu'il
», et
était « vestitus gratia ^ ». Le « posse non mori » venait
à l'homme « de ligno vitae non de constitutione natu-
rae », car Adam
était mortel « conditione corporis
animalis immortel heneficio conditoris^. Et
», et
l'on en peut dire autant de l'absence de douleur et de
décrépitude ^ on en peut dire autant de la science
;
\. V. plus haut.
2. Contra Iulian., IV, 82; De pencat. meritis et remits., I, 21 De citiU ;
lus hominem non cepisset, nisi iam ille sibi ipsi pla-
cere coepisset^. »
tem'' ».
1. Sermo CCXCIV, 3, 4.
i. De peccat. merit. et remiss., I, 26; Contra duai epitt. pelag., I, 40
3. De peceat. merit. et remiss., UI, 7.
4. De peccat. merit. et rem., I, 34; m, 7; I. 23.
5. De peccat. merit. et rem., I, 58 Conti-a Iulian., YIj 3î.
;
\. Sermo CCXCIV, 19; Depecc. mer. et rem., ni, 10; De natura et gr.,
72; De gratta Christi et depecc. orig., II, 47; Contra duas epist. pelag.,
V. 7, 21-24, 29; Conlra Iulian., I, 5-11, 15-19, 22-28.
2. Conlra Iulian., I, 30.
3. De nupt. et concup., I, 23; Contra luHan,, VU, ii; Conlra Iulian.
op. imp., 1, fiO.
4. De pecc. mer. et rem., I, 63, 64.
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 471
1. Contra Iulian., VI, 67; lU, 9; Contre Iulian. op. imperf., I, -27,
lam non esse sed malum non esse, hoc est ut planius
loquar, non dixeram vitiatam non esse, sed vitium non
esse^. n Et c'est pourquoi saint Augustin préfère à
l'expression naturale peccalum celle de originale pec-
catum, parce qu'elle marque mieux que la première
que ce péché est le fait de l'homme et du premier
homme *.
De tout ce qui vient d'être dit il résulte manifeste-
ment que c'est par la génération, et plus spécialement
par l'action, dans l'acte générateur, de la concupis-
\. Retract., I, 13, S,
2. Contra Iulian. op. imp., I, 48; De peccat. merit. et rem., in, 13.
Saint Augustin pousse si loin ce principe qu'il regarde comme pro-
bable que les enfants hérif^iit des péchés de leurs pareuts. Jusqu'à
quelle génération, il n'ose le définir {Enchiridion, XLVI, XLVII; cf.
Contra Iulian. op. imp., lu. 57). V. cependant Contra Faustutn, XXII,
61; Brevic. collât., IH, 17; E-iarr. in psalm. CVIII, 13.
3. Contra Iulian. op. imp., III, 190, 192; Contra Iulian.,\ï, S3; De
nupt. et conc, I, 28.
4. Contra Iulian. op. imp., V. 0,
476 HISTOIRE DES DOGMES.
Iulian, op. imp., M, 42, 218; Contra duas epist. pelag., I, 27; Sermo
CM, S.
2. De nupt. et concup., I, 27.
3. Contra Iulian., \, :>2; Contra Iulian. op. imp. II, 42,218; Strmo
Cl.I, R.
I
SAINT AUGUSTIN ET LE PÊL\GIAîaSME.
477
a. Contra IitUan., V, 7.
3. Bpiai. CLXVI, 3, 4; CXC, 15.
4. D9 aminut at nui origina, I, 6, 13; Bpist, CLXVI. lO.
17.
47S HISTOIRE DES DOGMES.
4. Contra Iulian., V, 17
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 47»
massa perditionis ^ ». On
lugubre tableau que
connaît le
trace V Enchiridion (xxvi, xxvii) de cette perdition :
2. Contra Iulian. op. imp., 111, 19;); Contra Iulian., VI, 3; Sermo
CCXCIV, 2-4; De pecc. mer. et re7niss., 1, 55.
3. De pecc. mer. et remiss., I, 21 Enchiridion, XCUl; Contra Iulian.
;
V, 44.
482 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 5. — La grâce.
vais ^ ?
1
SAINT AUGUSTIN ET LE PÉLAGIANISME. 487
1. • Ego sleriliter bonos dixi homines qui non propter Deum faciendo
bona quae faciunt non ab eo vitam consequuntur aeternam • {.Contra
luUan., IV, 33).
2. Contre Iulian., IV, 33.
3. Contra Iidian., lY, 22.
490 HISTOIRE DES DOGMES.
§ 6. — La prédestination^.
\. Sermo CLVHI, S.
2. En commeoçaiit ce paragraphe, je ne saurais trop exhorter les
personnes à qui ces difficiles matières ne sont pas familières à les étu-
dier dans un bon auteur de théolo^Me. Il m'est impossible de donner
Ici toutes les explications qui seraient utiles ou même nécessaires.
3. Epist. en, 14, 15; De praedest. sanclor., 17; on lui reprochait éga-
lement des passages des propositions (iO et 62 de YExposilio guarum-
dam propositionum ex epist. ad Romanos. V. Epist. CCXXVI, 3.
SAINT AUGUSTIN ET LE PELAGIANISME. 49»
1. De dono persever., 29, 21, 23; Contra duas epist. pelag., II, 14;
Contra Iulian., IV, 42.
2. De Deo, lib. IX, cap. 9, 0.
510 HISTOIRE DES DOGMES.
399; leur nombre, 399, 400; leur but, 400; leur validité quand
ils sont conférés par des hérétiques ou des indignes, 400-403;
les conditions de leur efficacité, 403-406; l'intention requise
pour leur validité, 406, 407; sur le baptême, 408-410; la con-
firmation, 410, 411; l'eucharistie, 411 et suiv. ; la pénitence,
421-423; l'ordre, 423, 424; le mariage, 424-429; sur les fins der-
nières, 429 suiv.; le purgatoire, 433, 434; sur l'état primitif
d'Adam, 461-465; sur le péché originel, son existence, 465-467;
preuves qu'il en apporte, 467-471; en quoi il le fait consister,
472-475; son mode de propagation, 475, 478; ses conséquen-
ces, 478482 sur la grâce actuelle, ses différentes espèces, 482-
;
Ecclésiologie. —
L'autorité doctrinale de l'Église, dans saint
Épiphane, 15, 16; dans saint Cyrille de Jérusalem, 16; dans
saint Chrysostome, 16, et les Pères grecs en général, 15; dans
Aphraatc, 203 dans saint Éphrem, 210, 211; dans saint Hi-
;
laire, 259; saint Ambroise, 259; saint Jérôme, 259, 260; dans
saint Augustin, 360. —
Ecclésiologie de saint Chrysostome,
158, 159; de saint Éphrem, 215; des donatistes, 224, 225, 227;
de Niceta, 299; de saint Optât, 300-302; de saint Hilaire, de
saint Pacien, d'Hosius, de saint Ambroise, 302-304; de saint
Augustin, 384-390. — Quels doivent être les rapports de l'É-
glise et de l'État d'après saint Augustin, 392-396.
École d'Alexandrie. — Son exégèse, 13. —
École d'Antioche, ses
tendances, 8, 9; son exégèse, 13.
Écriture sainte. —Inspiration des Écritures d'après les Pères
grecs en général, 11; d'après Théodore de Mopsueste, 12;
d'après saint Chrysostome, 12; d'après Aphraate, 203, 204;
d'après saint Jérôme, 258; d'après saint Augustin, 359. —
Méthode d'interprétation scripturaire de saint Grégoire de
Nysse, 13; de saint Basile, d'Eustathe, de Théodore de Mop-
520 TABLE ANALYTIQUE.
sité, 165; ses effets, 166; le baptême des enfants, 167; la valeur
du baptême des hérétiques, 169; sur l'eucharistie, 174-176;
sur le sacrifice eucharistique, 184, 185; sur le mariage, 191,
192; sur le culte des saints, 194; sur la prière pour les morts,
194; sur la rétribution immédiate, 196; sur le jugement, 198;
sur l'éternité des peines, 199.
Grégoire de Nysse (Saint). —
Caractéristique générale, 7,
8. — Son enseignement sur l'Écriture, 11, 13; sur la tradi-
tion, 15; sur la philosophie, 18; sur la Trinité, 79-81. Sens —
qu'il attribue à l'homoousios, 86, 87. —
Sa doctrine sur la pro
cession du Saint-Esprit, 90, 91 sur l'âme humaine de Jésus-
;
Incarnation. —
Voyez Christologle.
Indissolubilité du mariage. —
V. Mariage.
Innocent, pape, revendique la primauté, 306, 453; son témoi-
gnage sur l'extrême-onction, 326; ses règles sur l'admission
aux ordres, 327; sur le mariage et son indissolubilité, 329; il
condamne le pélagianisme, 453.
Macaire l'Égyptien. —
Sa doctrine sur la nature des anges,
133,note; sur l'homme, 136, note; sur l'eucharistie, 174; sur
la rétribution immédiate des justes, 196.
Macarius Magnes. — Son témoignage sur l'eucharistie, 178,
no;e.
Mal. —
Le problème du mal dans saint Augustin, 370-372.
Marcel d'Ancyre. —
Sa doctrine sur Dieu, 39; sur le Verbe,
39; sur l'incarnation, 39, 40; sur le Saint-Esprit, 40, 41. —
Marcel est-il hétérodoxe? 42, 43. —
11 est condamné par les
eusébiens en 335, 38; soutenu d'abord par les orthodoxes,
42, 43.
Mariage. —
Doctrine des Pères grecs, 191-193; d'Aphraate,
205; de saint Éphrem, 219; de Priscillien, 237, 241; d'Hélvi-
dius, 244; de Jovinien, 245, 246; des Pères latins, 328-330; de
saint Augustin, 424-429. —
Indissolubilité du mariage. —
Doc-
trine de saint Grégoire de Nazianze, 191; de saint Basile, 191,
192; de saint Chrysostome, 192; de saint Épiphane, 192, note;
de saint Hilaire, de l'Ambrosiaster, de saint Ambroise, de
saint Jérôme, d'Innocent I", 329; de saint Augustin, 426-428.
Mariologie d'Amphiloque, de saint Épiphane, de Didyme, de
saint Grégoire de Nazianze, 193, 194; de saint Éphrem, 214,
219; d'Helvidius, 244; de Bonosus, de Jovinien, 244-246; de
Zenon, de saint Ambroise, de saint Hilaire, de saint Jérôme,
330, 331, 333; de saint Augustin, 377, 471, 472, note. —
Voyez
©eoTdxoî, Immaculée conception.
Martyre. —
Le martyre supplée le baptême d'eau, d'après les
îères grecs, 164, 165; d'après les Pères latins, 312; d'après
aint Augustin, 410.
M*lèce d'Antioche. —
Son attitude doctrinale, 61 ; il préside
V second concile général, 63.
Mérite. —
Doctrine du mérite dans saint Grégoire de Nazianze
e saint Chrysostome, 145-147; dans les Pères latins, 283;
dms les pélagiens, 445, 416; dans saint Augustin, 496, 497.
Milénarisme, dans Apollinaire, 102, et ses disciples, 105;
dins l'Ambrosiaster, 339: dans saint Ambroise, 344, 348 dans
sant Augustin, 430.
Minstre des sacrements. —
Sa sainteté est-elle requise à
lavalidité des sacrements? Doctrine de saint Chrysostome,
16;; des Pères grecs en général, 167; des donatistes, 225-227;
de saint Optât, 308-311; de saint Augustin, 401-403. —
Inten-
tioi du ministre, 406, 407.
Pacien (Saint). —
Caractéristique générale, 256. Sa dof- —
trine sur péché originel, 278; sur le méi-ite, 283; sur l'É-
le
glise, 303; sur la valeur du baptême des hérétiques, 310; sar
les effets du baptême, 313; sur le pouvoir de pardonner tous
les péchés, 321; sur la confession, 322; sur la satisfactim,
324; sur l'absolution, 326; sur l'éternité des peines, 338.
Péché originel. —
Doctrine de saint Athanase, 137, 138, lil ;
206, 207; de saint Éphrera, 218; des Pères latins, 320 suiv.;
de saint Augustin, 421 et suiv.
Phebadius d'Agen. —
Il combat les ariens, 256. —
Sa doctrine
sur le Père et le Fils, 263, 264 sur le Saint-Esprit, 270, et sa
;
Théodore de Mopsueste. —
Sa doctrine sur l'inspiration,
12; son exégèse, 13; témoignage sur l'eucharistie, 178.
Timotliée, disciple d'Apollinaire, 106, 107.
Tradition. — La tradition comme source de foi d'après lea
Pères grecs, 14, 15; d'après les Pères syriens, 203, 210, 211
d'après les Pères latins, 259, 260; d'après saint Augustin, 260
Trinité. — Doctrine trinitaire d'Arius, 25-28; d'Alexandre d'A
lexandrie, 29-31 ; de Marcel d'Ancyre, 38-41 de Photin, 41
;
tion, 295, 296; sur la primauté de saint Pierre, 304; sur les
effets du baptême, 313; sur la présence réelle, 316; sur la
béatitude céleste, 339,
Vigilance. — Ses erreurs et lear réfutation par saint Jérôme,
247 et suiv.
Virginité. — Sa «upériorité sur l'état du mariage, doctrine
de saint Épiphane, 195; Aphraate, 205; saint Éphrem, 219;
Helvidius, 244; Bonosus, 245; Jovinien, 245, 246; saint Am-
broise et saint Jérôme, 332, 333; saint Augustin, 424.
Vision béatiûque. — Opinion de saint Chrysostome, 201;
dans saint Ambroise, 349; dans saint Augustin, 435.
Vitalis, disciple d'Apollinaire, 105, 106.
Volonté salviflque de Dieu. —Doctrine de saint Chrysos-
tome, 147; de saint Augustin, 504-507.
Avant-propos vu
Introduction .
CHAPITRE PREMIER
APERÇU OéNÉRAL SUR LA THÉOLOGIE GRECQUE AU IV* SIÈCLE.
CHAPITRE II
S l . La doctrine d'Arius 19
S 2. Le concile de Nicée 31
S 3. Réaction eusébienne de 325 à 337. —
Marcel d'Ancyre
et Photin 36
S 4. Les conciles et les formules de foi de 337 à 350 44
S 5. Divisions du parti antinicéen. — Triomphe des aca-
ciens 84
S 6. Les pneumatomaques 57
S 7. La restauration nicéenne et le second concile général. 59
332 TABLE DES MATIERES.
CHAPITRE III
Farea.
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
LUTTE doctrinale CONTRE l'aPOLLINARISMK. — LA CHRISTOLOGIB
GRECQUE DU IV* SIÈCLE. 112
CHAPITRE VI
S 1. Angélologie 133
S 2. Anthropologie 135
S 3. Sotériologie. 148
S 4. Ecclésiologie 158
5 5. Les sacrements.— Le baptême. — La confirmation . 162
S 6. L'eucharistie 172
S 7. La pénitence. — L'ordre. — Le mariage 186
S 8. Mariologie. — Culte des saints. — Pratiques chré-
tiennes 193
$ 9. Eschatologie • 195
TABLE DES MATIERES. 633
CHAPITRE VII
S 1. Aphraate 202
S 2. Saint Éphrem 209
CHAPITRE Vin
LES HÉRÉSIES LATINES DU IV* SIÈCLE.
S 1. Le donatisme 222
S 2. Le priscillianisme 231
S 3. Les erreurs d'Helvidius, de Bonosus, de Jovinien et
de Vigilance 243
CHAPITRE IX
LA THÉOLOGIE LATINE AU IV* SIÈCLE.
CHAPITRE X
LA THEOLOGIE DE SAINT AUGDSTIM.
CHAPITRE XI
SAINT AUaUSTIN ET LE PÉLAOIANISUB.