Avp Ar 3522.18 PDF
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CPC
CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES APPLICABLES A
L’EXECUTION DES TRAVAUX EN BETON
EDITION 2018
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... 2
CONTEXTE D’UTILISATION DU CPC.............................................................................. 3
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ........................................................................... 4
CHAPITRE 1 : OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION ......................................................................... 4
CHAPITRE 2 : RÉFÉRENCES NORMATIVES ....................................................................................... 4
CHAPITRE 3 : DONNÉES DU PROJET ................................................................................................. 4
CHAPITRE 4 : MANAGEMENT DE LA QUALITÉ................................................................................. 8
CHAPITRE 5 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES POUR LE RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT ................ 13
TITRE II : QUALITE ET NATURE DES MATERIAUX ................................................ 15
CHAPITRE 1 : PROPRIÉTÉS ET SPÉCIFICATIONS DES BÉTONS ....................................................... 15
CHAPITRE 2 : MATÉRIAUX POUR MORTIERS ET BÉTONS .............................................................. 20
CHAPITRE 3 : ARMATURES POUR BÉTON ARMÉ ............................................................................ 22
CHAPITRE 4 : UNITÉS DE PRÉCONTRAINTE .................................................................................. 23
CHAPITRE 5 : PRODUITS PRÉFABRIQUÉS EN BÉTON .................................................................... 23
TITRE III : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX ..................................................... 26
CHAPITRE 1 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES ...................................................................................... 26
CHAPITRE 2 : DOCUMENTS D’EXÉCUTION..................................................................................... 26
CHAPITRE 3 : TRAVAUX DE COFFRAGES ET ÉTAIEMENTS ............................................................ 32
CHAPITRE 4 : SURFACES ET PAREMENTS ....................................................................................... 34
CHAPITRE 5 : MISE EN ŒUVRE DES ARMATURES .......................................................................... 37
CHAPITRE 6 : FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DU BÉTON ........................................................ 40
CHAPITRE 7 : CONTRÔLE DES BÉTONS........................................................................................... 50
CHAPITRE 8 : MISE EN ŒUVRE DES ÉLÉMENTS PRÉFABRIQUÉS................................................... 61
CHAPITRE 9 : TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES ................................................................................ 63
CHAPITRE 10 : ACTIONS EN CAS DE NON-CONFORMITÉ............................................................... 67
ANNEXE A : LISTE DES NORMES APPLICABLES ................................................................................. 71
ANNEXE B : LISTE DES RISQUES DE NON-CONFORMITÉ OU DE DÉFAUT DES OUVRAGES RÉALISÉS .. 81
Bien entendu, le contenu du présent document est à caractère général. Les Cahiers des
Prescriptions Spéciales (CPS) peuvent, en cas de besoin et selon les conditions particulières de
chaque projet, redéfinir les spécifications, les modifier ou les compléter ;
La présente version du CPC est une refonte de la version qui a fait l’objet de l’arrêté du Ministre
des Travaux Publics n°2436-95 du 3 Joumada 1er 1416 (29 septembre 1995). Les principales
modifications apportées par rapport à la version précédente consistent en :
• modification substantielle du contenu du CPC antérieur à travers une mise en conformité
aux normes et documents de référence et la consolidation de l’expérience nationale en
matière de construction ;
• instauration de la nécessité pour chaque projet, d’énoncer clairement dans le CPS, un
certain nombre de données de base ; nécessaires pour permettre aux auteurs du projet de
mieux aborder leurs missions respectives : choix des matériaux ; étude de formulation des
bétons, définir les dispositions de mise en œuvre, etc. Il s’agit de données comme la durée
de vie des ouvrages, la classe d’exposition, la complexité de chantier, etc;
• introduction de la démarche qualité comme outil de gestion de la qualité ; tout en adoptant
sa consistance à l’envergure et aux spécificités des projets,
• étaler le champ des exigences pour couvrir des aspects non ou très peu traités dans la
version précédente du CPC : utilisation des bétons prêts à l’emploi et des produits
préfabriqués, contrôle de production de béton ; exigences sur les parements et les
tolérances géométriques, démarches à prévoir en cas de non-conformité, etc.
CCAG-MO-
CCAG-T:
Cahiers des
clauses
administratives
générales NM 10.1.008
RM BA07: Bétons :
Calcul des spécifications,
structures en performances,
béton armé production et
conformité
Guides DEP:
CPC
Normes
Etudes - Travaux en produits
Exécution
béton
Manuel de la
DEP : Manuel
qualité- Normes essais
controle et
reception
NM10.1.184 :
Exécution des
ouvrages en
béton
NOTE : On entend par condition d’humidité celle du béton recouvrant les armatures ou les pièces
métalliques noyées, mais dans de nombreux cas, cette humidité peut être considérée comme le reflet
de l’humidité ambiante. Dans ces cas-là, une classification fondée sur les différents milieux
ambiants peut être appropriée ; il peut ne pas en être de même s’il existe une barrière entre le béton
et son environnement.
Sec ou Béton à l’intérieur de bâtiments où le taux
XCA1
humide en permanence ou d’humidité de l’air ambiant est faible
NOTE : Une étude particulière peut être nécessaire pour déterminer la classe d’exposition adéquate
dans les environnements
tels que :
- N’entrant pas dans les limites du Tableau 2 ;
- Contenant d’autres substances chimiques agressives ;
- Sol ou eau polluée chimiquement ;
- Présentant une vitesse d’écoulement de l’eau élevée, en combinaison avec certaines substances
chimiques du Tableau 2
Environnement à faible
XA1 agressivité chimique, selon le
Tableau 2
Environnement d’agressivité
Selon les résultats des analyses chimiques
XA2 chimique modérée, selon le
donnés au Tableau 2
Tableau 2
Environnement à forte
XA3 agressivité chimique, selon le
Tableau 2
Tableau 1: Classes d'expositions des constructions et chacune de leurs parties
Les environnements chimiques classés ci-dessous sont fondées sur des sols et eaux souterraines
naturels à une température eau/sol comprise entre 5 °C et 25 °C et où la vitesse d’écoulement
de l’eau est suffisamment faible pour être assimilée à des conditions statiques.
Le choix de la classe se fait par rapport à la caractérisation chimique à l’agression la plus
élevée. Lorsqu’au moins deux caractéristiques agressives conduisant à une même classe dans la
classe immédiatement supérieure, sauf si une étude spécifique démontre que ce n’est pas
nécessaire.
Sol
− ≥ 2000 et ≤ > 3000 *** et ≤ > 12 000 et ≤ 24
mg/Kg * NM 10.1.005 **
I-Consultation des Cadre du PAQ si requis lors de la Niveau PAQ prescrit par le Maître
entreprises consultation des entreprises d’ouvrage
- Mémoire technique (décris ci
II-Planification haut) - Visa du mémoire de l’Entrepreneur
(Période de - Planning de réalisation des - Visa du Planning
préparation) travaux - Plan de contrôle
- Projet des Installations de
chantier
III-Exécution des travaux
- Agrément provenance et qualité des
Provenance et qualité des matériaux
Approvisionnements
fournitures et matériaux - Réception des fournitures et
matériaux
- Epreuves préalables (si - Acceptation des matériels et ateliers
Production requises) de production
- Procédures d’exécution (si - Visa des procédures d’exécution
requises)
- Fiche de suivi de la production - Validation du contrôle interne
- Demande de levée de point - Levée de point d’arrêt
IV-Contrôles d’arrêt et PV du contrôle - Contrôle de conformité
interne - Approbation et suivi des actions
- Fiches de non-conformité curatives et correctives
Opérations préalables à la réception
V-Achèvement des Demande de réception provisoire
travaux
Procès-verbal de réception provisoire
Pour les bétons légers (3), les classes de résistance sont données dans le tableau suivant :
Classe de résistance à la Résistance caractéristique Résistance caractéristique
compression (4) minimale sur cylindre minimale sur cube
fck-cyl (MPa) fck-cube (MPa)
Blg 8 8 9
Blg 12 12 13
Blg 16 16 18
Blg 20 20 22
Blg 25 25 28
Blg 30 30 33
Blg 35 35 38
Blg 40 40 44
Blg 45 45 50
Blg 50 50 55
Blg 55 55 60
Blg 60 60 66
Blg 70 70 77
Blg 80 80 88
Tableau 5: Classes de résistance à la compression pour les bétons légers
Note :
(1) Béton courant : béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieur à 2 000
kg/m3 mais inférieure ou égale à 2 600 kg/m3.
(2) Béton lourd : béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieur à 2 600
kg/m3.
(3) Béton léger : béton dont la masse volumique après séchage à l'étuve est supérieure ou égale à
800 kg/m3 mais inférieure ou égale à 2 000 kg/m3. Il est produit entièrement ou partiellement
à partir de granulats légers.
(4) Résistance caractéristique : valeur de résistance en dessous de laquelle peuvent se situer 10
% de la population de tous les résultats des mesures de résistance possibles effectués pour le
volume de béton considéré.
Classe de masse
D 1,0 D1,2 D 1,4 D 1,6 D 1,80 D 2,0
volumique
Plage de masse ≥ 800 > 1000 > 1200 > 1400 > 1600 > 1800
volumique en
kg/m3 et ≤ 1000 et ≤ 1200 et ≤ 1400 et ≤ 1600 et ≤ 1800 et ≤ 2000
Tableau 6: Classe de masse volumique pour béton léger
Classes d’exposition
Rapport maximal
--- 0,65 0,60 0,50 0,45 0,55 0,55 0,45 0,55 0,50 0,45
Eef/ciment
Classe de
résistance --- B20 B25 B30 B35 B30 B25 B30 B30 B35 B40
minimale
Teneur minimale
200 290 310 340 350 330 320 340 325 350 385
en ciment (kg/m3)
Teneur minimale
--- --- --- --- --- --- --- 4 --- --- ---
en air (%)
Nature ciment --- --- --- --- PM --- --- --- (a) --(b) --(b) ---(b)
(a) En cas d’utilisation de sels de déverglaçage dont la teneur en sulfate soluble est supérieur ou égale à 3%, utiliser un ciment
PM (Prise Mer) ou un ciment ES (ciment pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates).
(b) Lorsque la classe d’agressivité résulte de présence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et pour les
classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES.
Tableau 7: Composition et propriétés du béton en fonction de la classe d’exposition
Contenant des armatures en acier ou des pièces métalliques noyées CI 0,40 0,40 %
Contenant des armatures en acier ou des pièces métalliques noyées et
formulés exclusivement avec des ciments CHF (Ciment de Haut CI 0,65 0,65 %
Fourneau) ou CLK (Ciment de laitier au clinker)
Ne contenant ni armature en acier ni pièces métalliques noyées (à
CI 1,00 1,00 %
l’exception des pièces de levage résistant à la corrosion)
Tableau 8 : Teneur maximale en Cl- rapportée à la masse de ciment
Classe de
résistance --- B20 B25 B30 B35 B30 B25 B30 B30 B35 B40
minimale
Tableau 10: classe de résistance minimale du béton en fonction de la classe d’exposition
En outre, le béton doit respecter les données de base et les données complémentaires comme
indiqué ci-après :
214.2. Propriétés à spécifier
Dans le cas des bétons à propriétés spécifiées. Les données de base sont :
Exigence de la conformité à la norme NM10.1.008 ;
Classe de résistance à la compression ;
Classe d’exposition ;
Dimension maximale des granulats ;
Classe de teneur en chlorure ;
Classe de consistance.
En plus pour les bétons légers :
Classe de masse volumique ou valeur cible de la masse volumique.
Pour les bétons lourds :
Masse volumique cible.
Note (1) : ces valeurs sont indiquées dans la norme NM EN 13369 : Règles communes pour les
produits préfabriqués en béton.
332.3 Démoulant
Si les peaux coffrantes sont en bois, ces dernières doivent être suffisamment saturées en eau pour
ne pas absorber l’eau du béton. Ainsi, il sera procédé avant bétonnage à un arrosage prolongé,
effectué en plusieurs phases échelonnées en fonction des conditions climatiques et en évacuant
l’eau en excès.
Dans les autres cas, on enduit les peaux coffrantes avec un produit de démoulage.
Le démoulant doit être compatible avec la nature de la peau coffrante, le béton, l’aspect des
parements (absence de taches ou de farinage) et les traitements de surface ultérieurs. Il est
appliqué sur surface propre, en couche mince et uniforme, avant la mise en place des armatures.
Lors de la mise en place du béton, des précautions sont prises pour éviter que celui-ci entraîne le
produit.
Le démoulant doit présenter les caractéristiques suivantes :
temps de séchage rapide ;
inhibition du bullage, des variations de teinte et autres défauts de surface ;
inhibition de la rouille et de la moisissure ;
non-miscibilité avec l’eau.
Les résultats de ce contrôle doivent être communiqués au maître d’ouvrage. Par ailleurs, le maître
d’ouvrage se réserve également le droit de faire réaliser, par des laboratoires agréés, d’autres
essais complémentaires tels que :
Analyse chimique de l’acier ;
Test de pliage ;
Consistants Tolérances
Ciment
Eau
± 3 % de la qualité requise
Ensemble des granulats
Additions utilisées en quantité > 5 % de la masse de ciment
Ces tolérances s’appliquent pour 90 % des mesures de dosage. Pour les 10 % restants, la
valeur limite de la tolérance de dosage est de ± 5 % pour tous les constituants (aucune valeur individuelle de
mesure ne doit s’écarter de plus de 5 % de la valeur cible).
NOTE : La tolérance est la différence entre la valeur cible et la valeur mesurée.
Tableau 14: Tolérance sur le dosage des constituants du béton
L’eau de gâchage, les granulats légers et les adjuvants peuvent être dosés en masse ou en volume.
361.4.5 Malaxage du béton
Le malaxage des constituants doit être effectué dans des malaxeurs fixes capables d’assurer un
mélange homogène des constituants et une consistance homogène du béton pour un temps de
malaxage et une capacité de malaxage donnés.
Les malaxeurs ne doivent pas être chargés au-delà de leur capacité nominale de malaxage.
Lorsque l’on ajoute des adjuvants, ils doivent être ajoutés pendant le processus de malaxage
principal sauf pour les adjuvants réducteurs d’eau qui peuvent être ajoutés après le malaxage
principal. Dans ce cas, le béton doit être malaxé à nouveau jusqu’à dispersion complète de
l’adjuvant dans la gâchée, et jusqu’à ce qu’il ait pleinement agi.
Dans un camion malaxeur, il convient que la durée du re-malaxage après ajout de l’adjuvant soit
supérieure 1 min/m³ avec un minimum de 5 min.
Pour le béton léger préparé avec des granulats non complètement saturés en eau, la période entre
le malaxage principal et la fin du malaxage final (par exemple re-malaxage dans un camion
malaxeur) doit être prolongée jusqu’à ce que l’absorption d’eau par les granulats et l’évacuation
quasi complète de l’air inclus dans les granulats légers n’aient plus d’action néfaste significative
sur les propriétés du béton durci.
361.4.7.1 Transport.
Lorsque l’emplacement de la centrale de malaxage oblige à transporter le béton par camion (cas
notamment où la centrale n’est pas située sur le site du chantier), le béton est transporté par
bétonnière portée, équipée d’un tambour comportant au moins deux vitesses de rotation, l’une
pour l’agitation (de l’ordre de 2 à 3 tours par minute), l’autre pour le brassage (de l’ordre de 12 à
15 tours par minute).
Avant chargement du béton, l’entrepreneur s’assure, en faisant tourner la bétonnière à grande
vitesse de déchargement, que la cuve est bien vidée et ne contient plus d’eau.
361.4.7.2 Manutention.
Lorsque l’entrepreneur emploie des pompes à béton, des transporteurs pneumatiques ou des
bandes, les canalisations ou les bandes sont nettoyées après chaque arrêt. Les canalisations
exposées au soleil doivent être convenablement protégées.
En cas d’utilisation d’autres modes de manutention, l’entrepreneur doit prendre toutes les
dispositions pour éviter la contamination du béton et la détérioration de ses caractéristiques.
Température à la
surface du béton Délai minimal de cure
(t) en °C
��2�
Développement de la résistance r = ��
28�
La durée de cure ne comporte pas la durée où la température de la surface du béton est inférieure à
5°C.
Les durées indiquées dans le précédent tableau peuvent cependant être prolongées en cas de
nécessité par le biais d’une étude spécifique.
Note (1) : à défaut d’une norme marocaine équivalente, le tableau est tiré de la norme NF EN 13760.
362.8 Traitements thermiques.
Si le CPS en prévoit la possibilité, L’entrepreneure peut, pour accélérer le durcissement du béton,
proposer des traitements thermiques, à condition que ceux-ci n’aient pas d’effet préjudiciable sur
le comportement du béton à moyen et à long terme.
Tout traitement thermique doit faire l’objet d’une notice justificative, avec références et
prescriptions à observer pour obtenir les résultats annoncés.
Dans tous les cas, le programme de bétonnage précise le procédé, le matériel et les moyens de
contrôle prévus.
362.9 Précautions particulières pendant la prise et le durcissement
L’amplitude des vibrations auxquelles le béton est soumis pendant la prise peut être nuisible à sa
qualité. Il convient de prendre des précautions particulières (éviter le bétonnage pendent les
périodes à fortes vibrations) à proximité de travaux de minage, de vibrofonçage, de battage, voies
de circulation intense, etc.
Dans tous les cas, aucun décoffrage ne doit être effectué avant les délais indiqués dans le tableau
suivant :
��2�
Développement de la résistance r =
��28�
Pour les températures des bétons inférieures à 20 ° C, les délais de décoffrage doivent être
prolongés en fonction de la maturité du béton comme indiqué dans le tableau suivant :
≥ 20 1
15 0.8
10 0.6
5 0.45
0 0.3
-5 0.15
En cas de gel pendant la durée de prise et de durcissement, les opérations sont retardées sur
proposition de l’entrepreneur et accord du maître d’ouvrage.
Les opérations sont conduites progressivement et sans chocs avec une séquence assurant la
stabilité et la résistance des autres éléments de l’étaiement.
Lorsque la protection du béton est assurée par le coffrage et éventuellement complétée par une
isolation thermique, cette protection doit être poursuivie immédiatement après le décoffrage tant
que c’est nécessaire.
Initiale (jusqu’à ce que 35 3 échantillons 1 échantillon tous les 200 m3 avec un minimum d’1
résultats d’essai au moins aient été échantillon par jour de production
obtenus)
Continue (b) (une fois que 35 1 échantillon tous les 400 m3 avec un minimum d’1
résultats au moins ont été obtenus) échantillon tous les 2 jours de production
(a) l’échantillonnage doit être réparti sur l’ensemble de la production et ne doit normalement pas comporter plus d’un
échantillon pour 25 m3.
(b) lorsque l’écart-type calculé pour les 15 derniers résultats d’essai est supérieur à 1,37σ, la fréquence
d’échantillonnage doit être portée à la fréquence requise pour la production initiale pour les 35 résultats d’essai
suivants.
Continue ≥ 15 ≥ f ck + 1,12 σ ≥ f ck - 4
Tableau 19: Critères de conformités de la résistance à la compression
Pour confirmer que chaque formulation appartient à la famille, la moyenne de tous les résultats
d'essais bruts, fcm , pour une formulation unique sera évaluée avec le critère 3 donné au Tableau
20 ci-après (Tableau 15 de la NM 10.1.008). Tout béton ne satisfaisant pas à ce critère doit être
écarté de la famille et sa conformité est évaluée individuellement.
Nombre “ n ” de Critère 3
résultats d’essai de
résistance pour un Moyenne de tous les résultats
d’essais bruts (fcm) pour un béton
béton particulier
particulier N/mm²
2 ≥ f ck – 1
3 ≥ f ck + 1
4 ≥ f ck + 2
5 ≥ f ck + 2,5
6 ≥ f ck + 3,0
Tableau 20 : critère de confirmation pour les formules individuelles
(a) En absence de limite supérieure ou inférieure dans les classes de consistance concernées, ces écarts
ne sont pas applicables.
(b) Ne s’applique que pour l’essai de consistance et effectué sur le déchargement initial du camion
malaxeur
Tableau 22: critères de conformité applicables à la consistance
Tableau 19a
NQA (Niveau de la qualité acceptable) = 4 %
Nombre de résultats d’essai Nombre acceptable de résultats
1 à 12 0
13 à 19 1
20 à 31 2
32 à 39 3
40 à 49 4
50 à 64 5
65 à 79 6
80 à 94 7
95 à 100 8
Pour un nombre de résultats d’essais > 100, les nombres acceptables de résultats peuvent être repris du
Tableau 2-A de l’ISO 2859-1 :1989.
Tableau 19b
NQA (Niveau de la qualité acceptable) = 15 %
Nombre de résultats d’essai Nombre acceptable de résultats
1à2 0
3à4 1
5à7 2
8 à 12 3
13 à 19 5
20 à 31 7
32 à 49 10
50 à 79 14
80 à 100 21
Note (2) : les ouvrages particuliers sont des ouvrages qui ont au moins une des particularités
suivantes : porte-à-faux importants, planchers de reprise fortement sollicités, poteaux élancés,
planchers de grande portée, ouvrages nécessitant des techniques d’application délicate ou ouvrage
dont la résistance caractéristique de calcul requise pour le béton est au moins égale à 35 MPa à 28
jours.
372.2.4 Critères de conformité
372.2.4.1. Consistance du béton frais
Un lot est réputé conforme à la spécification fixée par le CPS, si tous les résultats se trouvent dans la
fourchette requise. Les classes de consistance sont données à l’article 211.1.
Si le résultat d’un essai est extérieur à cette fourchette, la gâchée ou charge correspondante peut être
rebutée et la gâchée ou charge suivante fait l’objet d’un nouvel essai.
Si le résultat de cet essai est encore à l’extérieur de la fourchette, la gâchée ou charge correspondante est
rebutée et le bétonnage est arrêté jusqu’à détection des causes de l’anomalie et modification du réglage.
La première gâchée fabriquée à partir de ce nouveau réglage fait l’objet d’un essai qui doit se situer dans
la fourchette requise.
Nombre de prélèvements pour Résultats individuels d’essai Moyenne des résultats bruts
un lot de béton (fci en MPa) (fcm en MPa)
n=2 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck – 1,0
n=3 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 1,0
n=4 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 2,0
n=5 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 2,5
n=6 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 3,0
n=9 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 3,0
n=12 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 3,0
n≥15 fci ≥ fck – 4,0 fcm ≥ fck + 1,12 σ
Tableau 26: critère d’acceptation du béton
Avec :
fck : résistance caractéristique spécifiée ;
fci : résistance individuelle d’essai ;
fcm : moyenne des résistances individuelles ;
σ : écart type de l’échantillon.
372.2.4.3. Résistance à la compression à 7 jours.
Les résultats de résistance à 7 jours servent à déclencher l’alerte et à prendre les mesures
préventives qui s’imposent en cas de doute sur le respect d’un lot aux exigences du marché. Dans
ce cas, le bétonnage peut être suspendu en attente de lever le doute.
Des mesures préventives doivent être prises dès lors que la résistance à la compression à 7 jours
ne dépasse pas 69% de la résistance spécifiée à 28 jours.
Dans ce cas, une analyse des causes probables doit être effectuée. Ces causes peuvent provenir
des situations suivantes :
une anomalie mettant en cause la représentativité du résultat,
une anomalie de confection et/ou de conservation d’éprouvettes (entre la fabrication et
l’écrasement),
un incident ou condition anormale au cours du transport de la centrale à l’aire de
réception,
non-conformité à la norme NM 10.1.008 mise en évidence par les informations du
producteur du béton.
Si le bétonnage est poursuivi avant de lever le doute, l’entreprise assume la responsabilité en cas
de non-conformité du béton à 28 jours.
383.2 Assemblage
Les prescriptions suivantes sont applicables aux principaux types d’assemblage :
les assemblages collés d’éléments en béton ne sont utilisés que dans le cas de joints
conjugués ;
les assemblages bétonnés présentent des dimensions adaptées à une mise en place correcte
du béton de la qualité spécifiée ;
les assemblages par matage ou injection de mortier sont exécutés par un personnel
compétent. Dans le cas de mortier maté, les faces en regard sont propres, humidifiées et
permettent le passage aisé du matoir ;
les assemblages par bain de mortier (voisins de l’horizontale) sont obtenus en posant
l’élément sur le mortier frais. L’élément est calé à niveau, tout en assurant le remplissage
homogène du volume sous-jacent par le matériau de pose ;
les liaisons par pièces métalliques autres que les armatures de béton armé sont protégées
contre la corrosion et exécutées conformément aux règles de l’Art.
t = (t1+ t2) / 2
Légende :
1 Axes du poteau (coupe horizontale)
y Axe secondaire dans la direction y
x Axe secondaire dans la direction x
Tableau 27: Tolérances géométriques des poteaux et murs
Légende
1 Poutre (coupe transversale)
2 Poteau (élévation)
Légende
1 Axe réel de l’appui
392.3 Sections
Les valeurs des écarts admissibles pour les sections des éléments porteurs et des armatures sont
données comme suit :
Parement (1) Planéité d’ensemble rapportée à la Planéité locale – hors joint – rapportée à un
règle de 2m reglet de 0.20 m (creux maximal sous ce
reglet)
Ordinaire 15 mm 6 mm
Courant 7 mm 2 mm
soigné 5 mm 2 mm
(1) les caractéristiques de l’épiderme et tolérances d’aspect sont définies dans la NM 10.1.268
Tableau 30: tolérance géométrique sur Parements, parois latérales et sous-faces
Etat de surface Planéité d’ensemble rapportée à la règle Planéité locale – hors joint – rapportée à un
de 2m réglet de 0.20 m (creux maximal sous ce
réglet)
Surfacé 10 mm 3 mm
lissé 7 mm 2 mm
Tableau 31: Planéité des dalles et des planchers
La nouvelle version du CPC est une refonte de la version qui a fait l’objet de l’arrêté du Ministre
des Travaux Publics n°2436-95 du 3 Joumada 1er 1416 (29 septembre 1995). Les principales
modifications apportées par rapport à la version précédente consistent en :
1|6
Données du projet Données du projet (titre I – chapitre 3)
Non abordé. Instaurer pour chaque projet la nécessité de
préciser :
o la durée de vie de la construction,
o les classes d’exposition,
o les classes des parements,
o le niveau du Plan d’Assurance Qualité
(PAQ).
2|6
- Nuance des aciers haute adhérence o Les spécifications des matériaux sont en
(Absence de la nuance FeE500), conformité avec les normes :
- Anciennes normes pour les - NM 10.1.004, NM 10.1.156, NM
spécifications des granulats (NM 10.1.157, NM 10.1.158 : pour les
10.1.020), ciments,
o Ajouts non mentionnés parmi les - NM 10.1.271, NM 10.1.146, NM
constituants du béton, 10.1.149 : pour les granulats,
o Dosages minimaux en ciment (art 2.8) - NM 10-1-353 : pour l’eau de gâchage,
non indiqués, - NM 01.4.097, NM 01.4.095, NM
o les différentes familles de béton n’ont 01.4.226 : pour les armatures.
pas été abordées, telles que :
- bétons prêts à l’emploi,
- bétons projetés,
- béton pour ouvrages en béton
précontraint,
- produits préfabriquées en usine.
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Documents d’exécution : Documents d’exécution (titre III – chapitre 2)
Non abordés. o Documents à fournir par l’entreprise avant
le commencement des travaux, pendent
les travaux et à la fin des travaux,
o Partie importante de la nouvelle
démarche qualité, elle vise à améliorer le
déroulement des projets et réduire les
situations de conflit en instaurant un
système anticipatif.
Coffrage et étaiements (Article 3-2 et 3-3) Coffrage et étaiements (titre III – chapitre 3)
o Les exigences sur le coffrage et o Les dispositions évoquées sont conformes
l’étaiement ne donnent référence à à la norme NM 10.1.184,
aucune norme, o Plus de détails au niveau de la mise en
o La notion des types de coffrage n’est œuvre, notamment sur l’étanchéité des
plus utilisée, joints, propretés des coffrages, démoulant,
o Il n’y a pas d’obligation pour dispositifs intégrés dans le béton et les
l’entrepreneur à établir un plan réservations,
d’exécution des étais et échafaudage ; o Les dispositions relatives au décoffrage
ce qui est pourtant nécessaire en cas de sont traitées dans le chapitre de la mise en
grandes hauteurs ou des ouvrages œuvre.
provisoires particuliers (élancés, en
porte à faux, sur mauvais sol, etc),
o Aucune indication sur les conditions de
décoffrage ; en particulier, sur le délai
minimal de décoffrage.
Parements et surfaces non coffrées (article Parements et surfaces non coffrées (titre III –
3-2 et 3-3) chapitre 4)
o Notion traitée dans la partie des o Remplacement de l’ancienne notion des
coffrages, types de coffrage par les types de surfaces,
o Notion obsolète et non conforme à la parois et parements,
norme NM 10.1.184. o Exigences sur l’aspect du béton
conformément à la norme NM 10.1.184.
Mise en œuvre des armatures (article 3-4) Mise en œuvre des armatures (titre III –
o Les exigences sur le façonnage et la chapitre 5)
mise en place des aciers, ne sont pas o Les exigences sur le façonnage et la mise
compatibles avec celles du règlement en place sont mis en conformité avec les
BAEL 91 mod 99. exigences du BAEL 91 mod 99 et la norme
NM 10.1.184,
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o Des nouveaux articles concernant le
transport, la manutention, le stockage et
le contrôle des lots d’armatures sont
ajoutés.
Fabrication et mise en œuvre du béton Fabrication et mise en œuvre du béton (titre III
(article 3-1 , 3-5 , 3-6 , 3-7 et 3-8) – chapitre 6)
o L’article ne traite que le cas du béton o Dispositions en conformité avec les
fabriqué sur place en précisant le mode normes NM 10.1.008 et NM10.1.184,
de fabrication qu’il convient de laisser o Des nouveaux articles sont intégrés, ils
sous la responsabilité du fabriquant, traitent : les démarches qualité, le béton
o Mode de fabrication et mise en œuvre prêt à l’emploi, le temps de transport, les
non conforme à la norme NM 10.1.008 bétons particuliers, le bétonnage dans des
et NM 10.1.184. conditions de température extrêmes, la
cure et le décoffrage,
Contrôles et essais sur béton (article 4-2) Contrôles et essais sur béton (titre III – chapitre 7)
o Les procédures de contrôle et les o Dispositions en conformité avec les
paramètres contrôlés doivent varier normes NM 10.1.008 et NM10.1.184 pour
selon la catégorie de chantier et le type définir les contrôles avant bétonnage, à la
de béton, production et à la mise en œuvre,
o Le CPC ne traite pas la notion de o Contrôles qui définissent clairement
contrôle de production ni celle des l’échantillonnage à prendre, les
documents à présenter par caractéristiques à contrôler et les critères
l’entreprise. de conformité.
Mise en œuvre des éléments préfabriqués Mise en œuvre des éléments préfabriqués (titre
Non abordé. III – chapitre 8)
Il traite les éléments suivants :
o La réception des composants sur chantier,
o La manutention,
o Le stockage,
o La mise en place,
o Les assemblages,
o Les contrôles de la mise en œuvre.
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Actions à prendre en cas de non-conformité Actions à prendre en cas de non-conformité
(article 4-2) (titre III – chapitre 10)
o Peu de précision sur la situation où le o Définition des niveaux de non-conformité,
béton n’est pas conforme. o Définition d’une méthode d’analyse de
o Aucune indication sur les mesures à non-conformité,
prendre après les résultats des essais o Définition des actions à prendre en cas de
complémentaires et vis-à-vis des non-conformité,
ouvrages réalisés par le béton non o Cas de non-conformité de béton.
conforme,
o Aucune indication sur la suite à donner
après l’apparition de désordres.
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