Quantique PDF
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mécanique quantique
Patrick Vaudon
Patrick VAUDON
Xlim - Université de Limoges - France
[Juin 2015]
1
http://patrick.vaudon.pagesperso-orange.fr
Introduction ............................................................................................................................................. 5
L’équation de DIRAC ........................................................................................................................... 10
Les bi-spineurs de DIRAC .................................................................................................................... 17
Le spin ½ de l’électron .......................................................................................................................... 24
La covariance de l’équation de DIRAC ................................................................................................ 35
Deuxième partie :
L’approche énergétique de l’équation de DIRAC et de ses solutions en coordonnées cartésiennes
Troisième partie :
L’approche énergétique de l’équation de DIRAC et de ses solutions en coordonnées sphériques
Quatrième partie :
Compléments
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L’équation de DIRAC peut-elle être admise comme équation fondatrice de la mécanique quantique ?
............................................................................................................................................................. 159
Sur l’invariance des lois de la physique par changement de référentiel .............................................. 164
Réflexions sur la notion d’états indéterminés ..................................................................................... 178
Cinquième partie :
Eléments de cohérence
Comparaison avec une autre solution exacte de l’équation de DIRAC .............................................. 182
Photon de DIRAC et équations de MAXWELL ................................................................................. 185
Conclusion générale ............................................................................................................................ 192
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 194
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Première partie
L’approche classique de
l’équation de DIRAC et de
ses solutions
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Introduction
Ce cadre théorique se heurte à une difficulté qui semble insurmontable : les particules
se comportent à la fois sous la forme d’une onde, et sous la forme d’un corpuscule de matière.
Devant l’impossibilité de rendre compte de ce phénomène, la théorie en est réduite à traiter les
observations expérimentales d’un point de vue statistique et probabiliste. Elle y réussit de
manière remarquable, mais au prix d’une complexité mathématique qui est rendue nécessaire
pour pallier au fait que la physique sous-jacente aux phénomènes observées ne nous est pas
connue avec suffisamment de précision pour la mettre en avant et alléger le formalisme
mathématique.
Pour avancer dans une réflexion qui permette de rendre compte physiquement de la
dualité onde-corpuscule, il faut développer des éléments qui, tout en étant en parfaite cohérence
avec l’ensemble des formalismes existants, sont en rupture avec la vision probabiliste de cette
partie de la physique. Ceci ne peut être réalisé que par une approche déterministe permettant de
préciser comment la matière évolue entre ses aspects ondulatoires et ses aspects corpusculaires.
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Dans les équations d’ondes classiques, la dimension de la grandeur qui se propage sous
la forme d’une onde est en général fixée par le second membre. On peut illustrer cette remarque
par un exemple pris en électromagnétisme, concernant les potentiels vecteurs et scalaire :
2 2A
.A 0 . 0 . 2 0 .J (I-1)
t
2
2 . 0 . 0 . 2 (I-2)
t 0
2 2
j () ( ) E p (I-3)
t 2m
2() 12 2 () m 2c
2 2 2
(I-4)
c t
dv 1
*
(I-5)
V
Si on se place dans une vision déterministe des phénomènes, il n’y a plus de densité de
probabilité. La grandeur physique qui se propage peut être considérée comme une énergie, et
la cohérence avec la vision probabiliste suggère de donner à la quantité ψψ * la signification
d’une densité volumique d’énergie. La condition de normalisation se traduit alors en exprimant
que l’intégration sur le volume V où s’étend la particule doit donner l’énergie totale E de la
particule :
dv E
*
(I-6)
V
dx
m
dt mv x p x
m dy mv
~ dt y y
p
P (I-7)
dz mv z p z
m E E
dt
E c c
c
m0
m (I-8)
v2
1 2
c
2 2 2 2
dx dy dz E
m m m cte (I-9)
dt dt dt c
soit encore :
2 2 2 2 2 2
dx dy dz dx dy dz
p m m m m mv (I-11)
dt dt dt dt dt dt
m0c 2
E mc 2 (I-12)
v2
1 2
c
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2 2
m0c m0 v 2
2
2
E p c
2 2 2
c m0c 2 (I-13)
2 2
1 v 1 v
c2 c2
2
E 2 pc m 0 c 2
2
(I-14)
- Une forme d’énergie représentant l’énergie totale E, dont nous justifierons par la
suite l’appellation d’énergie ondulatoire
- Une forme d’énergie représentant l’énergie impulsionnelle : pc
- Une forme d’énergie représentant son énergie de masse au repos : m0c2
Nous admettrons également que, dans le monde de l’infiniment petit, ces 3 formes
d’énergie sont distinctes, à l’image de l’énergie électrique et magnétique en électromagnétisme,
ou de l’énergie potentielle et cinétique en mécanique.
I -2 L’énergie stationnaire
Le fait d’importance est que cette énergie ne reste jamais au repos dans la portion de
l’espace où elle est confinée, mais s’installe en modes stationnaires qui comportent au minimum
deux types d’énergies qui s’échangent en général en quadrature dans le temps.
En mécanique, les ondes ne peuvent se propager que dans un milieu possédant une
certaine élasticité, et l’échange se produit entre l’énergie potentielle élastique et l’énergie
cinétique des éléments en mouvement.
En électromagnétisme, l’échange se fait entre l’énergie électrique et l’énergie
magnétique.
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Si nous revenons maintenant à la situation d’une particule au repos qui contient à la fois
de l’énergie ondulatoire et de l’énergie de masse, nous conjecturons que ces deux formes
d’énergie s’échangent dans la portion de l’espace où elles sont confinées. Cette conjecture
découle directement du comportement onde-corpuscule de la particule.
Si la particule est en mouvement, il apparaît une troisième forme d’énergie qui est
l’énergie impulsionnelle. Nous conjecturons que cette énergie va participer aux échanges avec
les deux précédentes dans une forme qui reste à déterminer, mais qui vérifie l’équation de
conservation de l’énergie (I-14).
Dans la suite de ce document; nous ne nous interrogerons pas sur la manière dont les
différents types d’énergie sont confinées dans une région de l’espace : la réponse à cette
question ne nous est pas connue. Mais nous allons montrer que si nous faisons l’hypothèse que
les différents types d’énergie s’échangent dans des modes stationnaires, cela conduit à une
physique quantique déterministe et cohérente avec la théorie probabiliste actuelle.
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II
L’équation de DIRAC
I - L’équation de SCHRÖDINGER
Tout phénomène physique linéaire (x,y,z,t) qui se propage à la vitesse v dans un espace
à trois dimensions au fur et à mesure que le temps s’écoule peut être décrit par une équation
d’onde :
1 2 ( x, y, z, t )
2( x, y, z, t ) 0 (II-1)
v2 t 2
Lorsqu’on traite un signal dont la variation temporelle est sinusoïdale, on peut poser :
2
2 ( x, y, z) ( x, y, z) 0 (II-3)
v2
2 2
2
( x, y, z) 2 ( x, y, z) 2 ( x, y, z) ( x, y, z) 0
2
(II-4)
v
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D’autre part, dans le cadre de la mécanique classique, l’énergie totale E de cette particule
correspond à la somme de son énergie cinétique Ec et de son énergie potentielle Ep, ce qui
permet d’écrire :
1
Ec mv 2 E E p (II-5)
2
mv 2mE E p (II-6)
h h
2mE E p
(II-7)
mv
Cette dernière relation reportée dans l’équation d’onde (I-4) fournit l’équation de
SCHRÖDINGER indépendante du temps :
2 ( x, y, z)
2m
E E p (x, y, z) 0 avec
h
(II-8)
2 2
L’approche heuristique qui a été proposée pour obtenir cette relation peut être complétée
pour faire apparaître la dépendance temporelle.
Pour une onde localement plane et monochromatique s’éloignant vers l’infini, nous
pouvons écrire la fonction d’onde d’une manière générale sous la forme :
r , t 0 exp j kr t avec j² = -1 (II-9)
h
E h (II-10)
2
j
r , t 0 exp p r Et avec p mv (II-11)
r , t j E 0 exp j p r Et j Er , t (II-12)
t
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j
r , t pr , t (II-13)
Des relations (II-12) et (II-13), on déduit les règles de quantification des équations de la
mécanique classique ou relativiste qui permettent d’obtenir les équations analogues dans le
domaine quantique :
j E (II-14)
t
j p (II-15)
Pour une particule dont l’énergie totale est donnée en mécanique classique par la somme
de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle :
p2
E Ec Ep 1 mv2 Ep Ep (II-16)
2 2m
p2
E Ep (II-17)
2m
2
j 2
j () () Ep 2() Ep (II-18)
t 2m 2m
Cette équation permet de retrouver les principales séries décrivant les raies d’émission
de l’atome d’hydrogène ainsi que d’autres paramètres comme les rayons de l’orbite de BOHR,
mais elle est en défaut lorsqu’on s’intéresse à des phénomènes plus subtils comme les niveaux
de quantification fins de l’énergie pour un atome d’hydrogène ou la prise en compte du spin de
l’électron.
II - L’équation de KLEIN-GORDON
Les insuffisances de l’équation de SCHRÖDINGER sont attribuées au fait que les règles
de quantification ont été appliquées à un bilan énergétique effectué à l’aide de la mécanique
classique.
La relativité restreinte introduit une relation dont la portée est beaucoup plus générale
puisqu’elle est invariante sous la transformation de LORENTZ :
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2
2 () 2c 2 2 () m02c 4
2
(II-20)
t
qui constitue l’équation de KLEIN-GORDON. On peut la présenter sous une forme qui fait
apparaître l’équation d’onde avec un second membre :
1 2 m02c 2
( ) 2 2 ( ) 2
2
(II-21)
c t
E 2 p 2 c 2 m 02 c 4 (II-22)
E j p x j p y j p z j (II-23)
t x y z
2
2 2 2
j jc jc jc m0c
2 4
(II-24)
t x y z
Suivant le formalisme proposé par DIRAC, on recherche ensuite des coefficients i tels
que l’équation ci-dessus soit vérifiée sous la forme d’une équation aux dérivées partielles du
premier ordre élevée au carré :
2
2
j
1 jc 2 jc 3 jc 0 m 0 c
2
(II-25)
t x y z
Si la relation ci-dessus est vérifiée grâce à la présence des coefficients i, la solution
peut être obtenue en résolvant l’équation obtenue en enlevant les carrés :
2
j 1 jc 2 jc 3 jc 0 m 0 c (II-26)
t x y z
Il est impossible de trouver des i réels ou complexes répondant aux conditions (II-25)
et (II-26), mais on peut trouver des matrices i qui satisfont aux conditions suivantes,
nécessaires et suffisantes pour passer de l’équation (II-24) à l’équation (II-25) :
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i 2 1 (II-27)
Ces matrices ne sont pas uniques, mais un choix simple est celui proposé par Dirac :
1 0 00
0 1 00
0 (II-29)
0 0 1 0
0 0 0 1
Les trois suivantes sont définies à partir des matrices de PAULI désignée par i :
0 i 0 1 0 j 1 0
i 1 2 3 (II-30)
i 0 1 0 j 0 0 1
0 0 0 1 0 0 0 j 0 0 1 0
0 0 1 0 0 0 j 0 0 0 0 1
1 2 3
0 1 0 0 0 j 0 0 1 0 0 0
1 0 0 0 j 0 0 0 0 1 0 0
(II-31)
0
1
(II-32)
2
3
Afin de mettre le système d’équations différentielles dans une forme telle que l’énergie
de masse apparaisse en facteur avec la matrice identité, on multiplie l’équation (II-26) par la
matrice α0 dont on sait que son carré est égal à la matrice identité :
0 j 0 1 jc 0 2 jc 0 3 jc m 0 c 2
t x y z
(II-33)
On pose ensuite :
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m0c2
0 c
2 c
3 z c (II-35)
t x y
1
j
La matrice identité, implicite dans le terme de droite, sera omise dans la suite du
document.
1 0 0 0
0 1 0 0
0 (II-36)
0 0 1 0
0 1
0 0
1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1
0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0
1 0 1 (II-37)
0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0
0 1 1 0 0 0 1 0 0 0
0 0
1 0 0 0 0 0 0 j 0 0 0 j
0 1 0 0 0 0 j 0 0 0 j 0
2 0 2 (II-38)
0 0 1 0 0 j 0 0 0 j 0 0
0 1 j 0 0 0 j 0 0 0
0 0
1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0
0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1
3 03 (II-39)
0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0
0 1 0 1 0 0 0 1 0 0
0 0
La forme de ces matrices peut être synthétisée en fonction des matrices de PAULI :
0 i
i (II-40)
i 0
0 2 1, 1 2 2 2 3 2 1 (II-41)
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0 0
0 1 0 0 0 t 0 0 0 1 x
1 1
m 0 c 1 j 0 1 0 0 t 0 0 1 0 x
j
2 c 0 0 1 0 2 0 1 0 0 2
0 1 t 1 0 0 x
3 0 0 0
3 3
t x (II-42)
0 0
y
0 0 0 j 0 0 1 0 z
1 1
0 0 j 0 y 0 0 0 1 z
j j
0 j 0 0 2 1 0 0 0 2
j 0 0 0 y 0 1 0 z
0
3 3
z
y
soit encore, de manière plus condensée, sous la forme d’un système aux dérivées partielles de
mc
4 équations, après avoir posé 0 :
0 3
0 j j 3 j 2
(ct ) x y z
1 2
1 j j 2 j 3
(ct ) x y z
(II-43)
2
2 j j 1 1j 0
(ct ) x y z
3 0
3 j j 0 j 1
(ct ) x y z
Ces équations montrent que les 4 quantités associées à l’onde de matière interagissent,
sans qu’il soit possible de préciser de manière claire et détaillée la nature physique de leur
interaction. La représentation en termes de spineurs fournit un cadre rigoureux sur lequel sont
fondés de multiples développements, mais la notion de spineur reste abstraite, malgré les efforts
importants de la communauté scientifique pour en donner des illustrations concrètes.
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III
Du chapitre précédent, nous avons conclu que les solutions de l’équation de Dirac se
présentent sous la forme d’une grandeur à 4 composantes :
0
1
(III-1)
2
3
0 3
0 j j 3 j 2
(ct ) x y z
1 2
1 j j 2 j 3
(ct ) x y z
(III-2)
2
2 j j 1 1j 0
(ct ) x y z
3 0
3 j j 0 j 1
(ct ) x y z
montre que ces solutions peuvent être regroupées par 2 dans un comportement présentant des
analogies. Pour faire apparaître ces analogies, il est opportun de présenter le système sous une
forme légèrement différente :
0 3 3
j 0 j j 2
(ct ) x y z
1 2
j 1 j 2 j 3
(ct ) x y z
(III-3)
2
j 2 j 1 1 j 0
(ct ) x y z
3 0
j 3 j 0 j 1
(ct ) x y z
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0
1 avec 0 et 2 (III-4)
1 3
2
3
j
0 0 z x y 2
j j (III-5)
(ct ) 1 1 3
x j y
z
j
2 z x y 0
j 2 j (III-6)
(ct ) 3
3 1
x j y
z
dans lesquels on peut montrer que les grandeurs à deux composantes φ et χ se comportent
comme des objets mathématiques appelés spineurs.
j
z x y
M j (III-7)
x j y
z
j M
(ct )
(III-8)
j M
(ct )
soit encore :
M
j (III-9)
(ct ) M
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On peut par contre, rechercher des solutions particulières dont la dépendance temporelle
est en exp(-jωt) avec une énergie totale E , soit donc une dépendance temporelle en
E
exp j t .
Il est important de noter que le j qui apparaît dans l’exponentielle n’a rien à voir avec la
représentation complexe d’une onde physique en cos(t). Sa signification physique, déjà
abordée dans le chapitre I, sera approfondie dans les chapitres suivants.
Après prise en compte de la dérivation par rapport au temps dans la relation (III-9), le
système couplé entre les spineurs se présente sous la forme :
E M
(III-10)
c M
mc
soit encore en tenant compte de :
mc 2 cM
E
2
(III-11)
cM mc
Il est possible de faire apparaître les solutions à énergie positive qui décrivent les
particules de masse m, et les solutions à énergie négative qui décrivent les anti-particules de
même masse. Pour cela, on traite le cas particulier de particules immobiles : si x, y, z sont fixes
et constants, alors les dérivées par rapport à x,y,et z sont nulles, et la matrice M est nulle. On
déduit de (III-11) :
mc 2 0
E (III-12)
0 mc 2
soit encore :
E mc 2
(III-13)
E mc 2
On identifie ainsi que l’énergie associée au spineur φ est égale à son énergie de masse,
tandis que celle associée au spineur χ est égale à son opposée, et représente donc l’énergie
associée à l’anti-particule. On en déduit que le spineur φ est associé à la particule, tandis que le
spineur χ est associé à l’antiparticule. La solution à l’équation de Dirac, qui comporte les deux
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De manière très générale, un spineurs φ quelconque peut être décomposée sur la base
canonique de la manière suivante :
1 0
0 0 1 (III-14)
1 0 1
où les deux spineurs indépendants de la base canonique sont associés aux deux états de spin
1
possible pour un électron. L’usage veut que le spineur soit associé à l’état de spin dit « up »
0
0
(↑), et que le spineur 1 soit associé à l’état de spin dit « down » (↓).
1 0
1 2 3
2 0 1 (III-15)
En rassemblant ces résultats partiels, on peut représenter quatre états distincts du bi-
spinneurs de Dirac dans le référentiel où la particule est au repos :
0 1
0
1 Particule à énergie positive en spin « up »
0
2
0
3
0 0
1
1 Particule à énergie positive en spin »down »
0
2
0
3
0 0
0
1 Particule à énergie négative en spin « up »
1
2
3 0
0 0
0
1 Particule à énergie négative en spin « down »
0
2
1
3
20
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Lorsque la particule est en mouvement, la matrice M n’est pas nulle, et nous devons
utiliser la relation (III-11) rappelée pour mémoire :
mc 2 cM
E
2
(III-16)
cM mc
Cette relation montre que les deux spineurs interagissent et qu’ils ne sont pas
indépendants l’un de l’autre. Cela a pour nécessaire conséquence que particule et antiparticule
forment un tout, et que l’une ne peut se déplacer sans que l’autre soit associée à ce déplacement.
soit encore
E mc cM
2
E mc cM
2
(III-18)
soit encore :
c 2 M
E mc (III-19)
c 2 M
E mc
Ces relations indiquent que dans l’hypothèse particulière où nous situons, c’est à dire
dans l’hypothèse où les 4 éléments du bi-spineurs de Dirac ont une dépendance temporelle en
E
exp j t , la connaissance d’un des spineurs permet d’en déduire l’autre.
Il est possible de développer un formalisme plus avancé des relations (III-19) ci-dessus.
Il faut pour cela reprendre la matrice M et la décrire sur la base des matrices de PAULI rappelée
pour mémoire :
0 1 0 j 1 0
1 2 3 (III-20)
1 0 j 0 0 1
On obtient :
21
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j
z x y 0 1 0 j 1 0
M j j (III-21)
x 1 0 y j 0 z 0 1
x j y
z
p̂ x j p̂ y j p̂ z j (III-22)
x y z
1 0 1 0 j 1 0
M p̂ x p̂ y p̂ z (III-23)
1 0 j 0 0 1
Il s’ensuit un abus d’écriture qui donnerait des sueurs froides à plus d’un enseignant de
mathématiques :
On désigne par :
0 1
1 0
0 j
(III-24)
j 0
1 0
0 1
j
x
p j (III-25)
y
j
z
Dès lors la relation exprimant la matrice M en (III-23) peut se mettre sous la forme
condensée suivante, en utilisant le formalisme habituel du produit scalaire entre deux vecteurs :
.p
M (III-26)
22
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On en déduit l’écriture condensée qui exprime la relation entre les deux spineurs qui
constituent la solution de DIRAC, dans l’hypothèse d’une dépendance temporelle en
E
exp j t :
.pc
E mc 2 (III-27)
.pc
E mc 2
Par substitution d’une relation dans l’autre, par exemple la deuxième dans la première,
on obtient :
2
.pc .pc
2.pc
() (III-28)
E mc 2 E mc 2 E mc 2 2
En utilisant la propriété des matrices de PAULI dont le carré donne la matrice identité,
on obtient finalement :
soit encore :
2
E pc mc 2 2
(III-32)
23
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IV
Le spin ½ de l’électron
Il s’agit d’une quantité vectorielle qui est portée par l’axe de rotation.
Si on désigne par x,y,z, les composantes du vecteur position, et par p x, py, pz, les
composantes du vecteur quantité de mouvement :
x px
OM y p py (IV-2)
z p
z
L x ypz zpy
L y zpx xp z (IV-3)
L z xp y ypx
24
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L̂ x ŷp̂ z ẑp̂ y
L̂ y ẑp̂ x x̂p̂ z (IV-4)
L̂ z x̂p̂ y ŷp̂ x
p̂ x j p̂ y j p̂ z j
x y z (IV-5)
x̂ x ŷ y ẑ z
Pour pallier à cette difficulté, il a fallu rechercher une propriété du moment cinétique
qui ne fasse pas intervenir les opérateurs position et quantité de mouvement, et qui contienne
des informations suffisantes pour qualifier la rotation.
Cette propriété est construite à partir d’une fonction appelée commutateur dont on peut
donner la définition suivante en mécanique quantique :
A, B AB BA (IV-6)
A titre d’exemple, on peut monter que les opérateurs position et vitesse appliquées à une
fonction d’onde ne commutent pas, ce qui revient à dire que le commutateur de ces deux
opérateurs est différent de zéro :
x, x x x x x x x x x (IV-7)
25
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L̂ x () j y z L̂ y () j z x (IV-9)
z y x z
L̂ y L̂ x () 2 z y
z
x y
z
(IV-10)
x z y z z y
2
L̂ y L̂ x () 2 zy z2
2 2 f
xy 2 x xz
2
(IV-11)
xz xy z y zy
L̂ x L̂ y () 2 y z x
z z x
(IV-12)
z x z y x z
L̂ x L̂ y () y
2
yz
2 2 2 2
yx 2 z xz
2
(IV-13)
x xz z yx zy
L̂ x L̂ y () L̂ y L̂ x () 2 y x
jL̂ z (IV-14)
x y
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0 (IV-16)
1
La question qui se pose est la suivante : comment peut-on généraliser les relations (IV-
15) qui définissent l’opérateur de moment cinétique applicable à une fonction d’onde, afin de
définir un opérateur de moment cinétique applicable à un spineur qui contient non pas une mais
deux fonctions d’ondes ?
soit encore :
Ŝz , Ŝ x 0 Ŝz Ŝ x Ŝ x Ŝz 0 jŜ y 0 (IV-18)
1 1 1
Ŝ y , Ŝz 0 Ŝ yŜz Ŝz Ŝ y 0 jŜ x 0
1 1 1
Il apparaît que les opérateurs Ŝx , Ŝy , Ŝz ne peuvent plus être définis comme des
opérateurs simples utilisés pour une seule fonction d’onde : ils doivent être constitués par une
matrice 2X2 d’opérateurs et ces matrices doivent vérifier les relations caractéristiques des
opérateurs de moment cinétique :
Les matrices de PAULI, rappelées ci-dessous pour mémoire, sont de bonnes candidates
pour jouer ce rôle :
0 1 0 j 1 0
1 2 3 (IV-20)
1 0 j 0 0 1
27
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0 1 0 j 0 j 0 1
1 , 2 j j
1 0 j 0 j 0 1 0
0 1 0 j 0 j 0 1
1 , 2 2 (IV-21)
1 0 j 0 j 0 1 0
j 0 j 0
1 , 2 2
1 0
2 j 2
0 j 0 j 0 1
soit encore :
En résumé, les composantes Ŝx , Ŝy , Ŝz recherchée, et qui donc vérifie (IV-19), sont les
suivantes :
0 1
Ŝ x 1
2 2 1 0
0 j
Ŝ y 2 (IV-23)
2 2 j 0
1 0
Ŝz 3
2 2 0 1
Si nous avons bien avancé dans le formalisme qui permet de décrire le moment cinétique
de spin, nous nous sommes éloignés considérablement de sa signification physique. Le passage,
qui semble pourtant évident, des relations (IV-3) à (IV-4), est un passage où les relations (IV-
3) ont un vrai sens physique, tandis que les relations (IV-4) n’en ont déjà plus, car elles portent
sur des opérateurs. Leur généralisation aux spineurs accroît encore le niveau d’abstraction, et
l’éloignement avec la représentation physique du moment cinétique que l’on se fait en
mécanique classique.
La description d’une rotation ne prend sens que si elle permet de préciser l’angle de
rotation. On va donc s’attacher dans cette partie à montrer comment on peut exprimer cet angle
en fonction des éléments qui nous ont servi à caractériser cette rotation dans les paragraphes
précédents, et en particulier les composantes du moment cinétique.
Le problème n’est pas simple, car il est nécessaire de caractériser non pas une rotation
classique dans un espace à trois dimensions, mais un opérateur de rotation qui agit sur une
fonction d’onde ψ dans un premier temps, puis sur un spineur φ à deux composantes dans un
second temps.
28
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Il convient tout d’abord établir la matrice d’une rotation d’angle θ dans un espace
euclidien, dont l’axe est choisi arbitrairement dans la direction Oz. Cette rotation s’effectue
dans le plan xOy, et nous représentons ci-dessous la rotation entre deux points M et M’ de
coordonnées M(x,y) et M’(x’,y’).
M’(x’,y’)
y’
r
M(x,y)
y φ’
r
θ
φ
O x’ x
x=r.cos(φ)
y=r.sin(φ) (IV-24)
Pour une rotation d’angle opposé –θ, la matrice s’obtient en changeant le signe du sinus :
29
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Pour un opérateur de rotation d’angle θ, tout se passe comme si les coordonnées utilisées
par la fonction subissaient une rotation d’angle –θ.
L’étape suivante consiste à établir le lien entre cet opérateur rotation, et l’opérateur
moment cinétique L̂ (L̂ x , L̂ y , L̂ z ) qui nous a servi à caractériser le mouvement de rotation en
(IV-4) en s’inspirant des relations (IV-3) issues de la mécanique classique. Ce lien va être
formalisé, dans un premier temps, pour une rotation infinitésimale.
f ( x, y) f ( x, y)
f ( x , y ) f ( x, y) (IV-31)
x y
R̂ z, ( x, y, z) ( x, y, z) y x (IV-32)
x y
p̂ x j p̂ y j p̂ z j
x y z (IV-33)
x̂ x ŷ y ẑ z
30
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R̂ z , ( x, y, z) ( x, y, z) j x̂p̂ y ŷp̂ x (x, y, z) (IV-34)
R̂ z , ( x, y, z) ( x, y, z) j L̂ z ( x, y, z) Î j L̂ z ( x, y, z) (IV-36)
R̂ z , Î j L̂ z (IV-37)
Cette relation peut être généralisée à une rotation d’angle quelconque θ de plusieurs
manières. Une des plus simples consiste à diviser cet angle par un nombre entier N qui tend
vers l’infini : on peut ainsi assimiler l’angle infiniment petit δθ de la relation (IV-37) avec
l’angle θ/N.
1
R̂ Î j L̂ z (IV-38)
z,
N
N
On écrit ensuite que pour obtenir une rotation d’angle θ, il faut appliquer N fois la
rotation infinitésimal d’angle θ/N :
N
N
1
R̂ z , R̂ Î j L̂ z (IV-39)
Nz,
N
N
N
1
R̂ z , lim R̂ lim Î j L̂ z (IV-40)
N
z, N
N
N
N
x
lim 1 exp( x ) (IV-41)
N
N
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R̂ z , exp j L̂ z (IV-42)
Il reste pour conclure ce chapitre, à généraliser cet opérateur à la rotation des spineurs
qui sont des fonctions d’ondes à deux dimensions.
Il a été montré supra que l’opérateur L̂ L̂ x , L̂ y , L̂ z doit être remplacé par un opérateur
matriciel Ŝ Ŝx , Ŝy , Ŝz capable d’agir sur des êtres mathématiques à deux dimensions, et que
cet opérateur se déduit des matrices de PAULI suivant la relation (IV-23) rappelée pour
mémoire :
0 1
Ŝ x 1
2 2 1 0
0 j
Ŝ y 2 (IV-43)
2 2 j 0
1 0
Ŝz 3
2 2 0 1
R̂ z , exp j Ŝz (IV-44)
soit encore :
1 0
R̂ z , exp j (IV-45)
2 0 1
D’un point de vue pratique, on peut rarement mettre une exponentielle de matrice
quelconque sous la forme d’une matrice 2 X 2 dont on connaît avec exactitude chacun des
termes. On peut malgré tout en obtenir une solution approchée en utilisant le développement en
série de la fonction exponentielle. Pour une matrice quelconque M, cela donne :
Mk M 2 M3
exp( M) 1 M .... (IV-46)
k 0 k! 2! 3!
Il est toutefois possible d’expliciter la matrice de l’opérateur de rotation autour des axes
principaux Ox, Oy, et Oz.
32
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exp j 0 cos jsin 0
1 0 2 2 2
R̂ z , exp j
2 0 1
0 exp j 0 cos jsin
2 2 2
(IV-47)
0 j 0 1
R̂ y, exp j Ŝ y exp j exp (IV-48)
2 j 0 2 1 0
0 x cos(x ) sin( x )
A exp( A) (IV-49)
x 0 sin( x ) cos(x )
cos sin
R̂ y , 2 2 (IV-50)
sin cos
2 2
0 1
R̂ x , exp j Ŝx exp j (IV-51)
2 1 0
0 x cosh(x ) sinh( x )
A exp( A) (IV-52)
x 0 sinh( x ) cosh(x )
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ch j sh j cos jsin
2 2 2
2
R̂ x , (IV-53)
sh j ch j jsin cos
2 2 2 2
34
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L’équation de DIRAC sur laquelle nous nous sommes appuyés pour établir le système
d’équations différentielles se présente sous la forme :
1 2 3 0
mc
j 0 (V-1)
(ct ) x y z
En adoptant la notation :
x0 = ct, x1 = x, x2 = y, x3 = z (V-2)
on peut condenser l’écriture de (V-1) à l’aide de la règle de sommation sur les indices :
j
x
m c
0 x 0 μ = 0, 1, 2, 3 (V-3)
Il s’avère que cette équation est covariante, c’est à dire qu’elle garde la même forme
lors d’un changement de référentiel tel qu’il est donné par la relativité restreinte.
Soit un référentiel dans lequel l’équation de DIRAC s’écrit sous la forme (V-3) ci-
dessus. Si nous changeons de référentiel, cela va induire un changement des coordonnées
spatiales et temporelles xμ de chacun des points de l’espace-temps qui vont devenir x’μ ; et cela
va induire un changement dans la fonction d’onde ψ qui va devenir ψ’.
j
x '
m c
0 ' x ' 0 (V-4)
Une autre loi très générale de la physique est la loi de conservation locale. Elle exprime
le fait que lorsque qu’une grandeur physique évolue dans le temps et dans l’espace, la
conservation de cette grandeur s’exprime au moyen d’une quadri divergence égale à 0. Un des
35
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exemples les plus connus concerne la conservation de la charge que l’on obtient à partir du
quadrivecteur densité de courant (ρc, jx, jy, jz) sous la forme :
Il est possible de montrer qu’il existe une grandeur conservée par les solutions de
l’équation de DIRAC, et cette grandeur est appelée courant de DIRAC en référence à la relation
(V-5) ci-dessus.
Si on désigne par J cette grandeur, l’écriture condensée d’une quadri divergence nulle
est la suivante :
J J 0 (V-6)
x
x
0 (V-7)
dans laquelle :
1 0 0
0
* T 0
0 , 1 , 2 , 3
* * *
* 0
0
1 0
0 1 0
0
*0 , 1* , *2 , *3 (V-8)
0 0 0 1
J (V-9)
composante d’indice 0 :
1 0 0 0
0 0
1 0 0 1 1
0 0 *
* *
* 0
J 0 , 1 , 2 , 3
0 0 1 0 2
*0 , 1* , *2 , *3
(V-10)
2
0 0 0 1 3
3
36
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composante d’indice 1 :
0 0 0 1 0 0
1 0 1 1
*
J 0 , 1 , 2 , 3
1 1 * *
* 0 0
0 1
0 0 2
*3 , *2 , 1* , *0
(V-12)
2
1 0 0 0 3
3
composante d’indice 2 :
0 0 0 j 0 0
0 j 0 1 1
2 2 *
* *
* 0
J 0 , 1 , 2 , 3
0 j 0 0 2
j*3 , j*2 , j1* , j*0
(V-14)
2
j 0 0 0
3 3
composante d’indice 3 :
0 0 1 0 0 0
0 0 1 1 1
0
J 3 3 *0 , 1* ,*2 ,*3
1 0 0 0 2
*2 ,*3 , *0 ,1*
(V-16)
2
0 1 0 0 3
3
37
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Deuxième partie
L’approche énergétique de
l’équation de DIRAC et de
ses solutions en coordonnées
cartésiennes
38
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VI
(x, y, z, t ) A exp j t kr (VI-1)
Cette relation
est caractéristique d’une onde qui se propage à la pulsation ω et suivant
le vecteur d’onde k . Elle ne permet pas de décrire des échanges d’énergie tels que ceux que
l’on peut mettre en évidence dans une cavité électromagnétique par exemple. Elle est également
sujette à question concernant le nombre j 1 qui est présent et qui n’à rien à voir avec le
formalisme complexe habituel pour la description des ondes.
0 3
0 j j 3 j 2
(ct ) x y z
1 2
1 j j 2 j 3
(ct ) x y z
(VI-2)
2
2 j j 1 1j 0
(ct ) x y z
3 0
3 j j 0 j 1
(ct ) x y z
et nous formulons l’hypothèse que toute fonction d’onde s’écrit comme une combinaison
linéaire de modes stationnaires susceptibles d’être présents dans une cavité à trois dimensions :
39
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0 a 0S x S y S z b 0S x C y S z c 0 C x S y S z d 0 C x C y S z e 0S x S y C z f 0S x C y C z g 0 C x S y C z h 0 C x C y C z C t
i 0S x S y S z j0S x C y S z k 0 C x S y S z l 0 C x C y S z m 0S x S y C z n 0S x C y C z o 0 C x S y C z p 0 C x C y C z S t
1 a 1S x S y S z b1S x C y S z c1C x S y S z d1C x C y S z e1S x S y C z f1S x C y C z g1C x S y C z h 1C x C y C z C t
i1S x S y S z j1S x C y S z k 1C x S y S z l1C x C y S z m1S x S y C z n 1S x C y C z o1C x S y C z p1C x C y C z S t
2 a 2S x S y S z b 2S x C y S z c 2 C x S y S z d 2 C x C y S z e 2S x S y C z f 2S x C y C z g 2 C x S y C z h 2 C x C y C z C t
i 2S x S y S z j2S x C y S z k 2 C x S y S z l 2 C x C y S z m 2S x S y C z n 2S x C y C z o 2 C x S y C z p 2 C x C y C z S t
3 a 3S x S y S z b 3S x C y S z c 3 C x S y S z d 3 C x C y S z e 3S x S y C z f 3S x C y C z g 3 C x S y C z h 3 C x C y C z C t
i 3S x S y S z j3S x C y S z k 3 C x S y S z l 3 C x C y S z m 3S x S y C z n 3S x C y C z o 3 C x S y C z p 3 C x C y C z S t
(VI-3)
Sx = sin (kx x) Sy = sin (ky y) Sz = sin (kz z) St = sin (kt ct) (VI-4)
Cx = cos (kx x) Cy = cos (ky y) Cz = cos (kz z) Ct = cos (kt ct) (VI-5)
Le vecteur d’onde est représenté par ses composantes kx, ky, kz, tandis que pour une
notation homogène et en adéquation avec la relativité, le produit t a été remplacé par
l’expression kt.ct, ce qui permet de mettre en évidence les deux quadri-vecteurs :
x kx
y ky
4-vecteur position : 4-vecteur onde : k (VI-6)
z
z
ct k
t
c
Les coefficients ai, bi, ci, di, ei, fi, gi hi, ii, ji, ki, li, mi, ni, oi pi , pour i=0,1,2,3, sont des
constantes réelles ou complexes qui pondèrent chacun des modes et vont servir d’inconnues
dans la recherche des fonctions d’ondes 0, 1, 2, 3 solutions du système de DIRAC.
Cela conduit, pour chaque équation du système de DIRAC, à exprimer les dérivées
partielles des fonctions d’onde 0, 1, 2, 3 et à formuler un système homogène de 16
équations relatif aux coefficients ai, bi, ci, di, ei, fi, gi hi, ii, ji, ki, li, mi, ni, oi pi. Le système global
obtenu sera donc un système homogène de 64 équations à 64 inconnues.
Les calculs sont un peu laborieux mais sans difficultés. Ils sont présentés dans leur
intégralité dans les lignes suivantes ou on rappelle avoir posé kt = /c.
40
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0
Première équation du système de DIRAC : j j 3 3 j 2 0 0
(ct ) x y z
0
j jk t a 0 S x S y S z b 0 S x C y S z c 0 C x S y S z d 0 C x C y S z e 0 S x S y C z f 0 S x C y C z g 0 C x S y C z h 0 C x C y C z S t
(ct )
jk t i 0 S x S y S z j0 S x C y S z k 0 C x S y S z l 0 C x C y S z m 0 S x S y C z n 0 S x C y C z o 0 C x S y C z p 0 C x C y C z C t
3
j jk x a 3 C x S y S z b 3 C x C y S z c 3S x S y S z d 3S x C y S z e 3 C x S y C z f 3 C x C y C z g 3S x S y C z h 3S x C y C z C t
x
jk x i 3 C x S y S z j3 C x C y S z k 3S x S y S z l 3S x C y S z m 3 C x S y C z n 3 C x C y C z o 3S x S y C z p 3S x C y C z S t
3
k y a 3S x C y S z b 3S x S y S z c 3 C x C y S z d 3 C x S y S z e 3S x C y C z f 3S x S y C z g 3 C x C y C z h 3 C x S y C z C t
y
k y i 3S x C y S z j3S x S y S z k 3 C x C y S z l 3 C x S y S z m 3S x C y C z n 3S x S y C z o 3 C x C y C z p 3 C x S y C z S t
2
j jk z a 2 S x S y C z b 2 S x C y C z c 2 C x S y C z d 2 C x C y C z e 2 S x S y S z f 2 S x C y S z g 2 C x S y S z h 2 C x C y S z C t
z
jk z i 2 S x S y C z j2 S x C y C z k 2 C x S y C z l 2 C x C y C z m 2 S x S y S z n 2 S x C y S z o 2 C x S y S z p 2 C x C y S z S t
0 a 0 S x S y S z b 0 S x C y S z c 0 C x S y S z d 0 C x C y S z e 0 S x S y C z f 0 S x C y C z g 0 C x S y C z h 0 C x C y C z C t
i 0 S x S y S z j0 S x C y S z k 0 C x S y S z l 0 C x C y S z m 0 S x S y C z n 0 S x C y C z o 0 C x S y C z p 0 C x C y C z S t
(VI-7)
jk t a 0 jk x k 3 k y j3 jk z m 2 i 0 0
jk t b 0 jk x l3 k y i 3 jk z n 2 j0 0
jk t c 0 jk x i 3 k y l3 jk z o 2 k 0 0
jk t d 0 jk x j3 k y k 3 jk z p 2 l 0 0
jk t e 0 jk x o 3 k y n 3 jk z i 2 m 0 0
jk t f 0 jk x p 3 k y m 3 jk z j2 n 0 0
jk t g 0 jk x m 3 k y p 3 jk z k 2 o 0 0
jk t h 0 jk x n 3 k y o 3 jk z l 2 p 0 0
jk t i 0 jk x c 3 k y b 3 jk z e 2 a 0 0
jk t j0 jk x d 3 k y a 3 jk z f 2 b 0 0
jk t k 0 jk x a 3 k y d 3 jk z g 2 c 0 0
jk t l 0 jk x b 3 k y c 3 jk z h 2 d 0 0
jk t m 0 jk x g 3 k y f 3 jk z a 2 e 0 0
jk t n 0 jk x h 3 k y e 3 jk z b 2 f 0 0
jk t o 0 jk x e 3 k y h 3 jk z c 2 g 0 0 (VI-8)
jk t p 0 jk x f 3 k y g 3 jk z d 2 h 0 0
41
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1
Deuxième équation du système de DIRAC : j j 2 2 j 3 1 0
(ct ) x y z
1
j jk t a 1S x S y S z b1S x C y S z c1C x S y S z d 1C x C y S z e1S x S y C z f 1S x C y C z g 1C x S y C z h 1C x C y C z S t
(ct )
jk t i1S x S y S z j1S x C y S z k 1C x S y S z l1C x C y S z m1S x S y C z n 1S x C y C z o1C x S y C z p1C x C y C z C t
2
j jk x a 2 C x S y S z b 2 C x C y S z c 2 S x S y S z d 2 S x C y S z e 2 C x S y C z f 2 C x C y C z g 2 S x S y C z h 2 S x C y C z C t
x
jk x i 2 C x S y S z j2 C x C y S z k 2 S x S y S z l 2 S x C y S z m 2 C x S y C z n 2 C x C y C z o 2 S x S y C z p 2 S x C y C z S t
2
k y a 2 S x C y S z b 2 S x S y S z c 2 C x C y S z d 2 C x S y S z e 2 S x C y C z f 2 S x S y C z g 2 C x C y C z h 2 C x S y C z C t
y
k y i 2 S x C y S z j2 S x S y S z k 2 C x C y S z l 2 C x S y S z m 2 S x C y C z n 2 S x S y C z o 2 C x C y C z p 2 C x S y C z S t
3
j jk z a 3S x S y C z b 3S x C y C z c 3 C x S y C z d 3 C x C y C z e 3S x S y S z f 3S x C y S z g 3 C x S y S z h 3 C x C y S z C t
z
jk z i 3S x S y C z j3S x C y C z k 3 C x S y C z l 3 C x C y C z m 3S x S y S z n 3S x C y S z o 3 C x S y S z p 3 C x C y S z S t
1 a 1S x S y S z b1S x C y S z c1C x S y S z d 1C x C y S z e1S x S y C z f 1S x C y C z g 1C x S y C z h 1C x C y C z C t
i1S x S y S z j1S x C y S z k 1C x S y S z l1C x C y S z m1S x S y C z n 1S x C y C z o1C x S y C z p1C x C y C z S t
(VI-9)
jk t a 1 jk x k 2 k y j2 jk z m 3 i1 0
jk t b1 jk x l 2 k y i 2 jk z n 3 j1 0
jk t c1 jk x i 2 k y l 2 jk z o 3 k1 0
jk t d1 jk x j2 k y k 2 jk z p 3 l1 0
jk t e1 jk x o 2 k y n 2 jk z i 3 m1 0
jk t f1 jk x p 2 k y m 2 jk z j3 n1 0
jk t g1 jk x m 2 k y p 2 jk z k 3 o1 0
jk t h1 jk x n 2 k y o 2 jk z l3 p1 0
jk t i1 jk x c 2 k y b 2 jk z e 3 a 1 0
jk t j1 jk x d 2 k y a 2 jk z f 3 b1 0
jk t k1 jk x a 2 k y d 2 jk z g 3 c1 0
jk t l1 jk x b 2 k y c 2 jk z h 3 d1 0
jk t m1 jk x g 2 k y f 2 jk z a 3 e1 0
jk t n1 jk x h 2 k y e 2 jk z b 3 f1 0
jk t o1 jk x e 2 k y h 2 jk z c 3 g1 0 (VI-10)
jk t p1 jk x f 2 k y g 2 jk z d 3 h1 0
42
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2
Troisième équation du système de DIRAC : j j 1 1 j 0 2 0
(ct ) x y z
2
j jk t a 2Sx S ySz b 2Sx C ySz c 2 C x S ySz d 2 C x C ySz e 2Sx S y C z f 2Sx C y C z g 2 C x S y C z h 2 C x C y C z St
(ct )
jk t i 2Sx S ySz j2Sx C ySz k 2 C x S ySz l 2 C x C ySz m 2Sx S y C z n 2Sx C y C z o 2 C x S y C z p 2 C x C y C z C t
1
j jk x a 1C x S ySz b1C x C ySz c1Sx S ySz d1Sx C ySz e1C x S y C z f1C x C y C z g1Sx S y C z h1Sx C y C z C t
x
jk x i1C x S ySz j1C x C ySz k1Sx S ySz l1Sx C ySz m1C x S y C z n1C x C y C z o1Sx S y C z p1Sx C y C z St
1
k y a 1Sx C ySz b1Sx S ySz c1C x C ySz d1C x S ySz e1Sx C y C z f1Sx S y C z g1C x C y C z h1C x S y C z C t
y
k y i1Sx C ySz j1Sx S ySz k1C x C ySz l1C x S ySz m1Sx C y C z n1Sx S y C z o1C x C y C z p1C x S y C z St
0
j jk z a 0Sx S y C z b 0Sx C y C z c 0 C x S y C z d 0 C x C y C z e 0Sx S ySz f 0Sx C ySz g 0 C x S ySz h 0 C x C ySz C t
z
jk z i 0Sx S y C z j0Sx C y C z k 0 C x S y C z l 0 C x C y C z m 0Sx S ySz n 0Sx C ySz o 0 C x S ySz p 0 C x C ySz St
2 a 2Sx S ySz b 2Sx C ySz c 2 C x S ySz d 2 C x C ySz e 2Sx S y C z f 2Sx C y C z g 2 C x S y C z h 2 C x C y C z C t
i 2Sx S ySz j2Sx C ySz k 2 C x S ySz l 2 C x C ySz m 2Sx S y C z n 2Sx C y C z o 2 C x S y C z p 2 C x C y C z St
(VI-11)
jk t a 2 jk x k1 k y j1 jk z m 0 i 2 0
jk t b 2 jk x l1 k y i1 jk z n 0 j2 0
jk t c 2 jk x i1 k y l1 jk z o 0 k 2 0
jk t d 2 jk x j1 k y k1 jk z p 0 l 2 0
jk t e 2 jk x o1 k y n1 jk z i 0 m 2 0
jk t f 2 jk x p1 k y m1 jk z j0 n 2 0
jk t g 2 jk x m1 k y p1 jk z k 0 o 2 0
jk t h 2 jk x n1 k y o1 jk z l 0 p 2 0
jk t i 2 jk x c1 k y b1 jk z e 0 a 2 0
jk t j2 jk x d1 k y a 1 jk z f 0 b 2 0
jk t k 2 jk x a 1 k y d1 jk z g 0 c 2 0
jk t l 2 jk x b1 k y c1 jk z h 0 d 2 0
jk t m 2 jk x g1 k y f1 jk z a 0 e 2 0
jk t n 2 jk x h1 k y e1 jk z b 0 f 2 0
jk t o 2 jk x e1 k y h1 jk z c 0 g 2 0 (VI-12)
jk t p 2 jk x f1 k y g1 jk z d 0 h 2 0
43
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3
Quatrième équation du système de DIRAC : j j 0 0 j 1 3 0
(ct ) x y z
3
j jk t a 3S x S y S z b 3S x C y S z c 3 C x S y S z d 3 C x C y S z e 3S x S y C z f 3S x C y C z g 3 C x S y C z h 3 C x C y C z S t
(ct )
jk t i 3S x S y S z j3S x C y S z k 3 C x S y S z l 3 C x C y S z m 3S x S y C z n 3S x C y C z o 3 C x S y C z p 3 C x C y C z C t
0
j jk x a 0 C x S y S z b 0 C x C y S z c 0 S x S y S z d 0 S x C y S z e 0 C x S y C z f 0 C x C y C z g 0 S x S y C z h 0 S x C y C z C t
x
jk x i 0 C x S y S z j0 C x C y S z k 0 S x S y S z l 0 S x C y S z m 0 C x S y C z n 0 C x C y C z o 0 S x S y C z p 0 S x C y C z S t
0
k y a 0 S x C y S z b 0 S x S y S z c 0 C x C y S z d 0 C x S y S z e 0 S x C y C z f 0 S x S y C z g 0 C x C y C z h 0 C x S y C z C t
y
k y i 0 S x C y S z j0 S x S y S z k 0 C x C y S z l 0 C x S y S z m 0 S x C y C z n 0 S x S y C z o 0 C x C y C z p 0 C x S y C z S t
1
j jk z a 1S x S y C z b1S x C y C z c1C x S y C z d 1C x C y C z e1S x S y S z f 1S x C y S z g 1C x S y S z h 1C x C y S z C t
z
jk z i1S x S y C z j1S x C y C z k 1C x S y C z l1C x C y C z m1S x S y S z n 1S x C y S z o1C x S y S z p1C x C y S z S t
3 a 3S x S y S z b 3S x C y S z c 3 C x S y S z d 3 C x C y S z e 3S x S y C z f 3S x C y C z g 3 C x S y C z h 3 C x C y C z C t
i 3S x S y S z j3S x C y S z k 3 C x S y S z l 3 C x C y S z m 3S x S y C z n 3S x C y C z o 3 C x S y C z p 3 C x C y C z S t
(VI-13)
jk t a 3 jk x k 0 k y j0 jk z m1 i 3 0
jk t b 3 jk x l 0 k y i 0 jk z n1 j3 0
jk t c 3 jk x i 0 k y l 0 jk z o1 k 3 0
jk t d 3 jk x j0 k y k 0 jk z p1 l3 0
jk t e 3 jk x o 0 k y n 0 jk z i1 m 3 0
jk t f 3 jk x p 0 k y m 0 jk z j1 n 3 0
jk t g 3 jk x m 0 k y p 0 jk z k1 o 3 0
jk t h 3 jk x n 0 k y o 0 jk z l1 p 3 0
jk t i 3 jk x c 0 k y b 0 jk z e1 a 3 0
jk t j3 jk x d 0 k y a 0 jk z f1 b 3 0
jk t k 3 jk x a 0 k y d 0 jk z g1 c 3 0
jk t l3 jk x b 0 k y c 0 jk z h1 d 3 0
jk t m 3 jk x g 0 k y f 0 jk z a 1 e 3 0
jk t n 3 jk x h 0 k y e 0 jk z b1 f 3 0
jk t o 3 jk x e 0 k y h 0 jk z c1 g 3 0 (VI-14)
jk t p 3 jk x f 0 k y g 0 jk z d1 h 3 0
44
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Le système complet de 64 équations relatif aux coefficients ai, bi, ci, di, ei, fi, gi hi, ii, ji,
ki, li, mi, ni, oi pi. pour i = 0,1,2,3 peut maintenant être récapitulé sur 2 colonnes :
jk t a 0 jk x k 3 k y j3 jk z m 2 i 0 0 jk t a 1 jk x k 2 k y j2 jk z m 3 i1 0
jk t b 0 jk x l3 k y i 3 jk z n 2 j0 0 jk t b1 jk x l 2 k y i 2 jk z n 3 j1 0
jk t c 0 jk x i 3 k y l3 jk z o 2 k 0 0 jk t c1 jk x i 2 k y l 2 jk z o 3 k1 0
jk t d 0 jk x j3 k y k 3 jk z p 2 l 0 0 jk t d1 jk x j2 k y k 2 jk z p 3 l1 0
jk t e 0 jk x o 3 k y n 3 jk z i 2 m 0 0 jk t e1 jk x o 2 k y n 2 jk z i 3 m1 0
jk t f 0 jk x p 3 k y m 3 jk z j2 n 0 0 jk t f1 jk x p 2 k y m 2 jk z j3 n1 0
jk t g 0 jk x m 3 k y p 3 jk z k 2 o 0 0 jk t g1 jk x m 2 k y p 2 jk z k 3 o1 0
jk t h 0 jk x n 3 k y o 3 jk z l 2 p 0 0 jk t h1 jk x n 2 k y o 2 jk z l3 p1 0
jk t i 0 jk x c 3 k y b 3 jk z e 2 a 0 0 jk t i1 jk x c 2 k y b 2 jk z e 3 a 1 0
jk t j0 jk x d 3 k y a 3 jk z f 2 b 0 0 jk t j1 jk x d 2 k y a 2 jk z f 3 b1 0
jk t k 0 jk x a 3 k y d 3 jk z g 2 c 0 0 jk t k1 jk x a 2 k y d 2 jk z g 3 c1 0
jk t l 0 jk x b 3 k y c 3 jk z h 2 d 0 0 jk t l1 jk x b 2 k y c 2 jk z h 3 d1 0
jk t m 0 jk x g 3 k y f 3 jk z a 2 e 0 0 jk t m1 jk x g 2 k y f 2 jk z a 3 e1 0
jk t n 0 jk x h 3 k y e 3 jk z b 2 f 0 0 jk t n1 jk x h 2 k y e 2 jk z b 3 f1 0
jk t o 0 jk x e 3 k y h 3 jk z c 2 g 0 0 jk t o1 jk x e 2 k y h 2 jk z c 3 g1 0
jk t p 0 jk x f 3 k y g 3 jk z d 2 h 0 0 jk t p1 jk x f 2 k y g 2 jk z d 3 h1 0
jk t a 2 jk x k1 k y j1 jk z m 0 i 2 0 jk t a 3 jk x k 0 k y j0 jk z m1 i 3 0
jk t b 2 jk x l1 k y i1 jk z n 0 j2 0 jk t b 3 jk x l 0 k y i 0 jk z n1 j3 0
jk t c 2 jk x i1 k y l1 jk z o 0 k 2 0 jk t c 3 jk x i 0 k y l 0 jk z o1 k 3 0
jk t d 2 jk x j1 k y k1 jk z p 0 l 2 0 jk t d 3 jk x j0 k y k 0 jk z p1 l3 0
jk t e 2 jk x o1 k y n1 jk z i 0 m 2 0 jk t e 3 jk x o 0 k y n 0 jk z i1 m 3 0
jk t f 2 jk x p1 k y m1 jk z j0 n 2 0 jk t f 3 jk x p 0 k y m 0 jk z j1 n 3 0
jk t g 2 jk x m1 k y p1 jk z k 0 o 2 0 jk t g 3 jk x m 0 k y p 0 jk z k1 o 3 0
jk t h 2 jk x n1 k y o1 jk z l 0 p 2 0 jk t h 3 jk x n 0 k y o 0 jk z l1 p 3 0
jk t i 2 jk x c1 k y b1 jk z e 0 a 2 0 jk t i 3 jk x c 0 k y b 0 jk z e1 a 3 0
jk t j2 jk x d1 k y a 1 jk z f 0 b 2 0 jk t j3 jk x d 0 k y a 0 jk z f1 b 3 0
jk t k 2 jk x a 1 k y d1 jk z g 0 c 2 0 jk t k 3 jk x a 0 k y d 0 jk z g1 c 3 0
jk t l 2 jk x b1 k y c1 jk z h 0 d 2 0 jk t l3 jk x b 0 k y c 0 jk z h1 d 3 0
jk t m 2 jk x g1 k y f1 jk z a 0 e 2 0 jk t m 3 jk x g 0 k y f 0 jk z a 1 e 3 0
jk t n 2 jk x h1 k y e1 jk z b 0 f 2 0 jk t n 3 jk x h 0 k y e 0 jk z b1 f 3 0
jk t o 2 jk x e1 k y h1 jk z c 0 g 2 0 jk t o 3 jk x e 0 k y h 0 jk z c1 g 3 0
jk t p 2 jk x f1 k y g1 jk z d 0 h 2 0 jk t p 3 jk x f 0 k y g 0 jk z d1 h 3 0
(VI-15)
45
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Il s’agit d’un système homogène qui n’admet de solution non nulle que si son
déterminant est nul. Mais l’expression littérale du déterminant d’un système de 64 équations à
64 inconnues n’est pas triviale à obtenir.
On peut cependant tenter de la cerner par quelques considérations physiques. S’il existe
une relation entre kx, ky, kz, kt et η qui permet d’obtenir des solutions à ce système, cette relation
doit exprimer la conservation de l’énergie.
px
~ y
p
P p (VI-16)
z
E
c
ne dépend pas du référentiel dans lequel elle est exprimée et il a été montré que sa constance
sert à établir la relation de conservation de l’énergie :
2
E 2 pc m0 c 2 p c p c p c m c
2
x
2
y
2
z
2
0
2 2
(VI-17)
kx
~ ky
PQ k (VI-18)
z
k
c
t
2 k 2t k 2x k 2y k 2z m0 c
2
(VI-19)
soit encore, en faisant usage de la notation utilisée dans l’expression du système de DIRAC
rappelé en (V-2) :
m0c
(VI-20)
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (VI-21)
46
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Il est maintenant possible de montrer qu’une solution sous forme d’une combinaison
linéaire de modes stationnaires est solution de l’équation de KLEIN-GORDON rappelée ci-
dessous :
Considérons une fonction d’onde représentant l’un quelconque des modes de cavité à
trois dimensions exprimés en (VI-3), par exemple pour fixer les idées :
k 2
x
k 2y k 2z k 2t 2 (VI-24)
ce qui laisse présager que le système de DIRAC admet des solutions sous la forme de modes
stationnaires sous réserve que l’équation de conservation de l’énergie (VI-21) soit satisfaite.
Sur la base de ces hypothèses, on peut montrer que le déterminant du système complet
de 64 équations à 64 inconnues a pour déterminant :
k 2
t k 2x k 2y k 2z 2
32
(VI-25)
On en conclut de manière définitive que lorsque ce déterminant est nul, c’est à dire
lorsque l’équation de conservation de l’énergie est vérifiée, il existe des solutions au système
de DIRAC sous la forme d’ondes stationnaires.
47
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VII
Une analyse détaillée du système montre que lorsque le déterminant est nul, c’est à dire
lorsque la condition suivante est réalisée :
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (VII-1)
0 et 2 (VII-2)
1 3
I – Les solutions avec un seul mode excité sur l’une des composantes des
spineurs
Le premier tableau (Tableau VII-1) a été élaboré en choisissant le spineur φ et en
calculant le spineur χ correspondant pour être solution du système de DIRAC. Afin de balayer
l’ensemble des solutions, le choix du spineur φ a été fait en affectant à la composante ψ 0
successivement tous les modes possibles tout en maintenant ψ1=0, puis en affectant à la
composante ψ1 successivement tous les modes possibles tout en maintenant ψ0=0.
48
a b c d e f g h i j k l m n o p
SxSySzCt SxCySzCt CxSySzCt CxCySzCt SxSyCzCt SxCyCzCt CxSyCzCt CxCyCzCt SxSySzSt SxCySzSt CxSySzSt CxCySzSt SxSyCzSt SxCyCzSt CxSyCzSt CxCyCzSt
ψ0 a0 b0 c0 d0 e0 f0 g0 h0 i0 j0 k0 L0 m0 n0 o0 p0
ψ1 a1 b1 c1 d1 e1 f1 g1 h1 i1 j1 k1 L1 m1 n1 o1 p1
j.e0.η.Kz j.f0.η.Kz j.g0.η.Kz j.h0.η.Kz -j.a0.η.Kz -j.b0.η.Kz -j.c0.η.Kz -j.d0.η.Kz -e0.Kt.Kz -f0.Kt.Kz -g0.Kt.Kz -h0.Kt.Kz a0.Kt.Kz b0.Kt.Kz c0.Kt.Kz d0.Kt.Kz
m0.Kt.Kz n0.Kt.Kz o0.Kt.Kz p0.Kt.Kz -i0.Kt.Kz -j0.Kt.Kz -k0.Kt.Kz -L0.Kt.Kz j.m0.η.Kz j.n0.η.Kz j.o0.η.Kz j.p0.η.Kz -j.i0.η.Kz -j.j0.η.Kz -j.k0.η.Kz -j.L0.η.Kz
b1.η.Ky -a1.η.Ky -j.a1.η.Kx -j.b1.η.Kx f1.η.Ky -e1.η.Ky -j.e1.η.Kx -j.f1.η.Kx j.b1.Kt.Ky -j.a1.Kt.Ky a1.Kt.Kx b1.Kt.Kx j.f1.Kt.Ky -j.e1.Kt.Ky e1.Kt.Kx f1.Kt.Kx
j.c1.η.Kx j.d1.η.Kx d1.η.Ky -c1.η.Ky j.g1.η.Kx j.h1.η.Kx h1.η.Ky -g1.η.Ky -c1.Kt.Kx -d1.Kt.Kx j.d1.Kt.Ky -j.c1.Kt.Ky -g1.Kt.Kx -h1.Kt.Kx j.h1.Kt.Ky -j.g1.Kt.Ky
-j. j1.Kt.Ky j.i1.Kt.Ky -i1.Kt.Kx -j1.Kt.Kx -j.n1.Kt.Ky j.m1.Kt.Ky -m1.Kt.Kx -n1.Kt.Kx j1.η.Ky -i1.η.Ky -j.i1.η.Kx -j.j1.η.Kx n1.η.Ky -m1.η.Ky -j.m1.η.Kx -j.n1.η.Kx
ψ2(η²-k²) k1.Kt.Kx L1.Kt.Kx -j.L1.Kt.Ky j.k1.Kt.Ky o1.Kt.Kx p1.Kt.Kx -j.p1.Kt.Ky j.o1.Kt.Ky j.k1.η.Kx j.L1.η.Kx L1.η.Ky -k1.η.Ky j.o1.η.Kx j.p1.η.Kx p1.η.Ky -o1.η.Ky
-b0.η.Ky a0.η.Ky -j.a0.η.Kx -j.b0.η.Kx -f0.η.Ky e0.η.Ky -j.e0.η.Kx -j.f0.η.Kx -j.b0.Kt.Ky j.a0.Kt.Ky a0.Kt.Kx b0.Kt.Kx -j.f0.Kt.Ky j.e0.Kt.Ky e0.Kt.Kx f0.Kt.Kx
j.c0.η.Kx j.d0.η.Kx -d0.η.Ky c0.η.Ky j.g0.η.Kx j.h0.η.Kx -h0.η.Ky g0.η.Ky -c0.Kt.Kx -d0.Kt.Kx -j.d0.Kt.Ky j.c0.Kt.Ky -g0.Kt.Kx -h0.Kt.Kx -j.h0.Kt.Ky j.g0.Kt.Ky
j.j0.Kt.Ky -j.i0.Kt.Ky -i0.Kt.Kx -j0.Kt.Kx j.n0.Kt.Ky -j.m0.Kt.Ky -m0.Kt.Kx -n0.Kt.Kx -j0.η.Ky i0.η.Ky -j.i0.η.Kx -j.j0.η.Kx -n0.η.Ky m0.η.Ky -j.m0.η.Kx -j.n0.η.Kx
k0.Kt.Kx L0.Kt.Kx j.L0.Kt.Ky -j.k0.Kt.Ky o0.Kt.Kx p0.Kt.Kx j.p0.Kt.Ky -j.o0.Kt.Ky j.k0.η.Kx j.L0.η.Kx -L0.η.Ky k0.η.Ky j.o0.η.Kx j.p0.η.Kx -p0.η.Ky o0.η.Ky
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-j.e1.η.Kz -j.f1.η.Kz -j.g1.η.Kz -j.h1.η.Kz j.a1.η.Kz j.b1.η.Kz j.c1.η.Kz j.d1.η.Kz e1.Kt.Kz f1.Kt.Kz g1.Kt.Kz h1.Kt.Kz -a1.Kt.Kz -b1.Kt.Kz -c1.Kt.Kz -d1.Kt.Kz
ψ3(η²-k²) -m1.Kt.Kz -n1.Kt.Kz -o1.Kt.Kz -p1.Kt.Kz i1.Kt.Kz j1.Kt.Kz k1.Kt.Kz L1.Kt.Kz -j.m1.η.Kz -j.n1.η.Kz -j.o1.η.Kz -j.p1.η.Kz j.i1.η.Kz j.j1.η.Kz j.k1.η.Kz j.L1.η.Kz
49
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Quelques exemples sont proposés afin de se familiariser avec la lecture du tableau (VII-
1). Pour une homogénéité de notation, on a posé xt = ct ce qui permet d’écrire le terme de phase
temporelle sous la forme t = ktxt.
Exemple 1 :
Exemple 2 :
0 0
(VII-4)
1 a 1 sin(k x x ) sin(k y y) sin(k z z) cos(k t x t )
k y ktky
2 a 1 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t ) ja 1 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t )
k2 2
t 2 k 2t
ktkx k
a1 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) ja 1 2 x 2 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
ktkz k
3 a 1 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) ja 1 2 z 2 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
Exemple 3 :
50
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ktkz k
2 b0 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) jb 0 2 z 2 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
k y ktky
3 b 0 sin( k x x ) sin( k y y) sin( k z z) cos(k t x t ) jb 0 sin( k x x ) sin( k y y) sin( k z z) sin( k t x t )
k2 2
t 2 k 2t
ktkx k
b0 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) jb 0 2 x 2 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
Exemple 4 :
0 0
(VII-6)
1 b1 sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) cos(k t x t )
k y ktky
2 b1 sin( k x x ) sin( k y y) sin( k z z) cos(k t x t ) jb1 sin( k x x ) sin( k y y) sin( k z z) sin( k t x t )
k
2 2
t 2 k 2t
ktkx k
b1 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) jb1 2 x 2 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
ktkz k
3 b1 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) jb1 2 z 2 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
51
a b c d e f g h i j k l m n o p
SxSySzCt SxCySzCt CxSySzCt CxCySzCt SxSyCzCt SxCyCzCt CxSyCzCt CxCyCzCt SxSySzSt SxCySzSt CxSySzSt CxCySzSt SxSyCzSt SxCyCzSt CxSyCzSt CxCyCzSt
-j.e2.η.Kz -j.f2.η.Kz -j.g2.η.Kz -j.h2.η.Kz j.a2.η.Kz j.b2.η.Kz j.c2.η.Kz j.d2.η.Kz -e2.Kt.Kz -f2.Kt.Kz -g2.Kt.Kz -h2.Kt.Kz a2.Kt.Kz b2.Kt.Kz c2.Kt.Kz d2.Kt.Kz
m2.Kt.Kz n2.Kt.Kz o2.Kt.Kz p2.Kt.Kz -i2.Kt.Kz -j2.Kt.Kz -k2.Kt.Kz -L2.Kt.Kz -j.m2.η.Kz -j.n2.η.Kz -j.o2.η.Kz -j.p2.η.Kz j.i2.η.Kz j.j2.η.Kz j.k2.η.Kz j.L2.η.Kz
-b3.η.Ky a3.η.Ky j.a3.η.Kx j.b3.η.Kx -f3.η.Ky e3.η.Ky j.e3.η.Kx j.f3.η.Kx j.b3.Kt.Ky -j.a3.Kt.Ky a3.Kt.Kx b3.Kt.Kx j.f3.Kt.Ky -j.e3.Kt.Ky e3.Kt.Kx f3.Kt.Kx
-j.c3.η.Kx -j.d3.η.Kx -d3.η.Ky c3.η.Ky -j.g3.η.Kx -j.h3.η.Kx -h3.η.Ky g3.η.Ky -c3.Kt.Kx -d3.Kt.Kx j.d3.Kt.Ky -j.c3.Kt.Ky -g3.Kt.Kx -h3.Kt.Kx j.h3.Kt.Ky -j.g3.Kt.Ky
-j. j3.Kt.Ky j.i3.Kt.Ky -i3.Kt.Kx -j3.Kt.Kx -j.n3.Kt.Ky j.m3.Kt.Ky -m3.Kt.Kx -n3.Kt.Kx -j3.η.Ky i3.η.Ky j.i3.η.Kx j.j3.η.Kx -n3.η.Ky m3.η.Ky j.m3.η.Kx j.n3.η.Kx
ψ0 k3.Kt.Kx L3.Kt.Kx -j.L3.Kt.Ky j.k3.Kt.Ky o3.Kt.Kx p3.Kt.Kx -j.p3.Kt.Ky j.o3.Kt.Ky -j.k3.η.Kx -j.L3.η.Kx -L3.η.Ky k3.η.Ky -j.o3.η.Kx -j.p3.η.Kx -p3.η.Ky o3.η.Ky
b2.η.Ky -a2.η.Ky j.a2.η.Kx j.b2.η.Kx f2.η.Ky -e2.η.Ky j.e2.η.Kx j.f2.η.Kx -j.b2.Kt.Ky j.a2.Kt.Ky a2.Kt.Kx b2.Kt.Kx -j.f2.Kt.Ky j.e2.Kt.Ky e2.Kt.Kx f2.Kt.Kx
-j.c2.η.Kx -j.d2.η.Kx d2.η.Ky -c2.η.Ky -j.g2.η.Kx -j.h2.η.Kx h2.η.Ky -g2.η.Ky -c2.Kt.Kx -d2.Kt.Kx -j.d2.Kt.Ky j.c2.Kt.Ky -g2.Kt.Kx -h2.Kt.Kx -j.h2.Kt.Ky j.g2.Kt.Ky
j.j2.Kt.Ky -j.i2.Kt.Ky -i2.Kt.Kx -j2.Kt.Kx j.n2.Kt.Ky -j.m2.Kt.Ky -m2.Kt.Kx -n2.Kt.Kx j2.η.Ky -i2.η.Ky j.i2.η.Kx j.j2.η.Kx n2.η.Ky -m2.η.Ky j.m2.η.Kx j.n2.η.Kx
k2.Kt.Kx L2.Kt.Kx j.L2.Kt.Ky -j.k2.Kt.Ky o2.Kt.Kx p2.Kt.Kx j.p2.Kt.Ky -j.o2.Kt.Ky -j.k2.η.Kx -j.L2.η.Kx L2.η.Ky -k2.η.Ky -j.o2.η.Kx -j.p2.η.Kx p2.η.Ky -o2.η.Ky
j.e3.η.Kz j.f3.η.Kz j.g3.η.Kz j.h3.η.Kz -j.a3.η.Kz -j.b3.η.Kz -j.c3.η.Kz -j.d3.η.Kz e3.Kt.Kz f3.Kt.Kz g3.Kt.Kz h3.Kt.Kz -a3.Kt.Kz -b3.Kt.Kz -c3.Kt.Kz -d3.Kt.Kz
ψ1 -m3.Kt.Kz -n3.Kt.Kz -o3.Kt.Kz -p3.Kt.Kz i3.Kt.Kz j3.Kt.Kz k3.Kt.Kz L3.Kt.Kz j.m3.η.Kz j.n3.η.Kz j.o3.η.Kz j.p3.η.Kz -j.i3.η.Kz -j.j3.η.Kz -j.k3.η.Kz -j.L3.η.Kz
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ψ2(η²-k²) a2 b2 c2 d2 e2 f2 g2 h2 i2 j2 k2 L2 m2 n2 o2 p2
ψ3(η²-k²) a3 b3 c3 d3 e3 f3 g3 h3 i3 j3 k3 L3 m3 n3 o3 p3
52
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Exemple 5 :
ktkz k
0 a 2 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) ja 2 2 z 2 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
k y ktky
1 a 2 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t ) ja 2 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t )
k2 2
t 2 k 2t
ktkx k
a2 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) ja 2 2 x 2 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
Exemple 6 :
k y ktky
0 a3 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t ) ja 3 sin( k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t )
k
2 2
t 2 k 2t
ktkx k
a3 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) ja 3 2 x 2 cos(k x x ) sin( k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
ktkz k
1 a 3 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) ja 3 2 z 2 sin( k x x ) sin( k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
2 0
(VII-8)
3 a 3 sin(k x x ) sin(k y y) sin(k z z) cos(k t x t )
Exemple 7 :
ktkz k
0 h 2 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) sin( k t x t ) jh 2 2 z 2 cos(k x x ) cos(k y y) sin( k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
k y ktky
1 h 2 cos(k x x ) sin( k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jh 2 cos(k x x ) sin( k y y) cos(k z z) sin( k t x t )
k
2 2
t 2 k 2t
ktkx k
h2 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin( k t x t ) jh 2 2 x 2 sin( k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
Exemple 8 :
53
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k y ktky
0 h 3 cos(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jh 3 cos(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
k
2 2
t 2 k 2t
ktkx k
h3 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) jh 3 2 x 2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
ktkz k
1 h 3 cos(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t ) jh 3 2 z 2 cos(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) cos(k t x t )
kt
2 2
kt
2 0
(VII-10)
3 h 3 cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
Toute combinaison linéaire des solutions au système de Dirac est encore solution au
système. On peut ainsi construire d’autres solutions, dont quelques exemples sont donnés ci-
après.
II – Solutions propagatives
Une onde qui se propage peut être vue comme la somme de deux ondes stationnaires,
ce qui permet d’élaborer des solutions propagatives à partir des tableaux précédents (Tableau
VI – 1et 2).
On peut par exemple choisir les modes suivants, dans lesquels on rappelle la notation
de la phase temporelle ωt = kt xt :
cos (kx x) cos (ky y) cos (kz z) cos (kt xt) + cos (kx x) cos (ky y) sin (kz z) sin (kt xt)
(VII-11)
cos (kx x) cos (ky y) { cos (kz z) cos (kt xt) + sin (kz z) sin (kt xt)} (VII-12)
La démarche est la suivante : on écrit la solution correspondant à chacun des modes que
l’on veut sommer en (VII-11), ce qui donne pour le premier mode :
54
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et pour le second :
En réitérant ce processus suivant les deux autres directions, on peut élaborer des
solutions propagatives en x, y, z dont un exemple est donné ci-dessous :
0 cos(k t x t k x x k y y k z z) jk t sin(k t x t k x x k y y k z z)
1 0
2 jk z sin(k t x t k x x k y y k z z)
(VII-17)
3 k y sin(k t x t k x x k y y k z z) jk x sin(k t x t k x x k y y k z z)
Dans le premier exemple, deux modes de la fonction d’onde ψ1 sont excités, l’un
pondéré par (-1), et l’autre pondéré par le terme (jη/kt) :
0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) j sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
kt
55
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ky kx
2 j sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
kt kt
kz
3 sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
kt
(VII-18)
Dans le second exemple, ce sont deux modes de la fonction d’onde ψ2 qui sont excités,
l’un pondéré par (-1), et l’autre pondéré par le terme (jη/kt) :
kz
0 cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t )
kt
kx ky
1 sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) cos(k t x t ) j cos(k x x ) sin(k y y) sin(k z z) cos(k t x t )
kt kt
2 j cos(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) cos(k t x t ) cos(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
kt
3 0
(VII-19)
56
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VIII
La dualité onde-corpuscule
E 2 p 2 c 2 m 02 c 4 (VIII-1)
Lorsque la particule se présente sous forme ondulatoire, son énergie totale et son vecteur
d’onde sont tels que :
E p x k x p y k y p z k z (VIII-2)
En introduisant ces relations dans (VIII-1), on en déduit que les grandeurs ondulatoires
doivent respecter la relation suivante pour assurer la compatibilité avec la conservation de
l’énergie imposée par la relativité restreinte :
2 2 2 k 2x k 2y k 2z c 2 m 02 c 4 (VIII-3)
Soit encore :
2 2
2 2 m 02 c 2
kx ky kz 2 (VIII-4)
c2
On en déduit que cette relation, associée aux relations (VIII-2) exprime la conservation
de l’énergie, que la particule se présente sous la forme de matière ou sous la forme ondulatoire.
2 2 2 c 2 k 2x k 2y k 2z m 0 c 2
2
(VIII-5)
va jouer un rôle fondamental dans l’analyse des solutions stationnaires qui va être proposée.
Comme pour la relation (VIII-1) issue de la relativité restreinte, nous distinguons trois
types d’énergie :
57
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Parmi les différentes formes de solution, nous en choisissons une qui permet une
interprétation directe du rôle de ces énergies dans les fonctions d’onde du bi-spineur de DIRAC.
Nos prenons comme point de départ l’une des solutions exprimées au chapitre
précédent :
0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) j sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
kt
ky kx
2 j sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
kt kt
kz
3 sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
kt
(VIII-6)
Dans cette solution, les fonctions d’onde sont sans unité. Mais nous avons, d’un point
de vue mathématique, toute liberté de multiplier l’ensemble de ces fonctions d’ondes par une
constante, et celle qui semble indiquée dans le cas présent est égale à kt pour obtenir :
0 0
1 k t sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) j sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 jk y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) k x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 k z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(VIII-7)
m0c
En substituant l’expression de , et en multipliant à nouveau toutes les fonctions
d’onde par la quantité constante c , on obtient :
0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0 c 2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 jck y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) ck x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 ck z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(VIII-8)
58
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0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0 c 2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 0
3 0
(VIII-9)
1 cos(k t x t ) jm 0c2 sin(k t x t ) (VIII-10)
En d’autres termes, lorsque la particule se présente sous sa forme massive totale, elle ne
présente aucune énergie ondulatoire, et lorsqu’elle se présente sous sa forme ondulatoire totale,
elle ne présente aucune énergie massique. L’énergie présente dans la particule alterne donc
entre les formes massiques et ondulatoires à la pulsation définie par l’équation de
conservation de l’énergie quantique qui pour une énergie impulsionnelle nulle s’écrit
simplement :
2 2 m 0 c 2
2
(VIII-11)
On peut supposer que c’est dans cet échange permanent d’énergie que réside le mystère
de la dualité onde-corpuscule qui apparaît, au vu de la relation (VIII-10), tantôt sous forme de
masse, tantôt sous forme ondulatoire.
Dans le cas général, c’est toujours la fonction d’onde ψ1 qui porte ces échanges
d’énergie. Les termes qui portent l’énergie impulsionnelle sont ceux du deuxième spineur, c’est
à dire celui qui représente le comportement de l’antiparticule dans l’interprétation de Dirac :
2 jck y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) ck x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 ck z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(VIII-12)
Il est rappelé que ces échanges d’énergie s’effectuent dans le respect de la relation de
conservation de l’énergie :
2 2 2 c 2 k 2x k 2y k 2z m 0 c 2
2
(VIII-13)
59
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Le fait que l’énergie impulsionnelle soit portée par le second spineur ne semble pouvoir
être interprété qu’en imaginant que l’anti particule correspond à la situation dans laquelle le
second spineur porte les échanges entre énergie de masse et énergie ondulatoire. Sur la base de
cette hypothèse, celle des deux qui est détectée lors d’une expérience est celle dont le spineur
contient l’énergie de masse dans la solution de DIRAC.
La pulsation minimum 0 à laquelle s’effectuent ces échanges d’énergies est donnée par
la relation :
m0c2
0 (VIII-14)
m c2
0 0
9,11.10 31 3.108 2
7,8.10 20 rd / s (VIII-15)
1,05.10 34
La très grande valeur de cette pulsation pourrait expliquer la grande difficulté à la mettre
en évidence du point de vue expérimental.
60
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IX
L’expression de ces courants a été donnée dans un des chapitres précédents. Elle est
rappelée pour mémoire :
J 0 J1 J 2 J 3
0 (IX-2)
(ct ) x y z
0 0
1 k t sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) j sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 jk y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) k x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 k z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(IX-3)
Les calculs sont un peu longs, mais sans difficultés. On obtient finalement les
expressions suivantes :
61
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J 0 J1 J 2 J 3
x t x y z
k t sin(2k t x t ) sin 2 (k x x ) cos 2 (k y y) cos 2 (k z z) k 2t 2 k 2x k 2y k 2z
(IX-8)
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (IX-9)
J 0 J1 J 2 J 3
0 (IX-10)
x t x y z
Nous proposons de reconsidérer les résultats ci-dessus dans une approche plus physique.
Cela conduit à multiplier les fonctions d’onde par la quantité c et les courants de DIRAC par
la quantité c 2 Dans cette description, la fonction d’onde se présente sous la forme :
0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0 c 2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 jck y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) ck x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 ck z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(IX-11)
D’un point de vue mathématique, on sait que cette fonction d’onde est définie à une
constante multiplicative près, que nous appellerons C, si bien qu’on peut poser dans une forme
plus générale :
0 0
1 C sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0c2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 Cjck sin(k x ) sin(k y) cos(k z) sin(k x ) ck
y x y z t t x cos(k x ) cos(k y) cos(k z) sin(k x )
x y z t t
(IX-12)
62
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2
C 2 m 0 c 2 sin 2 (k x x ) cos 2 (k y y) cos 2 (k z z) sin 2 (k t x t )
C ck sin (IX-14)
2 2 2
y (k x x ) sin 2 (k y y) cos 2 (k z z) sin 2 (k t x t )
C 2 ck x cos 2 (k x x ) cos 2 (k y y) cos 2 (k z z) sin 2 (k t x t )
2
Pour obtenir l’énergie totale E contenue dans le parallélépipède, nous devons intégrer
sur le volume de ce dernier, soit donc :
2
C ck z sin (k x x ) cos (k y y) sin (k z z) sin (k t x t )
2 2 2 2 2
Nous ferons l’hypothèse classique que des modes stationnaires s’installent dans des
conditions telles que les dimensions de la boite sont des multiples de la demi-longueur d’onde
suivant chacune des direction x, y, z.
X 2 X1 n x n
2 kx
y
Y2 Y1 m m (IX-16)
2 ky
Z2 Z1 p z p
2 kz
63
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X2 X2
X1
sin k x dx cos k x dx
2 2 X 2
x x
X1 X1
2
Y2 Y2
Y1
sin k ydy cos k y dy
2 2 Y 2
y y (IX-17)
Y1 Y1
2
Z2 Z2
Z1
sin k z dz cos k z dz
2 2 Z 2
z z
Z1 Z1
2
2 cos 2 (k t x t )
m 0c 2 sin 2 (k t x t )
2
ck z sin (k t x t )
2 2
soit encore :
E C2
V
8
2 cos 2 (k t x t ) m0c2 2 ck y 2 ck x 2 ck z 2 sin 2 (k t x t ) (IX-19)
De la relation :
on déduit que l’énergie totale se présente dans la cavité soit sous forme ondulatoire, soit sous
la forme d’une combinaison d’énergie de masse et d’énergie impulsionnelle. Ces échanges
d’énergie se font en quadrature dans le temps, comme indiqué dans la relation (IX-19) : lorsque
l’une est maximale, l’autre est nulle et réciproquement.
E C2
V
2 (IX-21)
8
8
C (IX-22)
V
La quadridivergence :
64
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J 0 J1 J 2 J 3
0 (IX-23)
x t x y z
0 cos(k t x t k x x k y y k z z) jk t sin(k t x t k x x k y y k z z)
(IX-24)
1 0
2 jk z sin(k t x t k x x k y y k z z)
3 k y sin(k t x t k x x k y y k z z) jk x sin(k t x t k x x k y y k z z)
J 0 2 cos 2 (k t x t k x x k y y k z z) k 2t sin 2 (k t x t k x x k y y k z z)
k 2x sin 2 (k t x t k x x k y y k z z) k 2y sin 2 (k t x t k x x k y y k z z) (IX-25)
k 2z sin 2 (k t x t k x x k y y k z z)
J1 2k y sin(k t x t k x x k y y k z z) cos(k t x t k x x k y y k z z)
(IX-26)
2k x k t sin 2 (k t x t k x x k y y k z z)
J 3 2k t k z sin 2 (k t x t k x x k y y k z z) (IX-28)
J 0 2 cos 2 (k t x t k x x k y y k z z) k 2t k 2x k 2y k 2z sin 2 (k t x t k x x k y y k z z)
(IX-29)
65
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k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (IX-30)
il devient :
J 0 k 2t k 2x k 2y k 2z cos 2 (k t x t k x x k y y k z z) sin 2 (k t x t k x x k y y k z z)
(IX-31)
soit encore :
J 0 k 2t k 2x k 2y k 2z cos 2(k t x t k x x k y y k z z) (IX-32)
La densité volumique d’énergie totale est donnée par le terme C² ck t . Elle fluctue
2
autour de cette valeur avec une moyenne spatiale et temporelle de variation qui est nulle.
J 0 J1 J 2 J 3
0 (IX-33)
x t x y z
J 0 J1 J 2 J 3
x t x y z
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 sin 2(k t x t k x x k y y k z z) 0
(IX-34)
0 k z exp j k t x t k x x k y y k z z
1 k x exp j k t x t k x x k y y k z z jk y exp j k t x t k x x k y y k z z
2 k t exp j k t x t k x x k y y k z z
(IX-35)
3 0
Parce que les produits des fonctions d’onde par les fonctions d’ondes conjuguées
éliminent les exponentielles, on trouve :
J 0 k 2x k 2y k 2z k t
2
J1 2k t k x
(IX-36)
J 2 2k t k y
J 3 2k t k z
66
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forme d’une combinaison de toutes les énergies présentes dans la cavité, et qu’elle est uniforme,
c’est à dire indépendante du point de l’espace et de l’instant considérés.
J 0 k 2x k 2y k 2z k t k 2x k 2y k 2z 2 k 2t 2k t k 2t
2
(IX-37)
2k 2t 2k t k 2t (IX-38)
m0c
2c
Cette relation exprime le fait qu’il faut une énergie totale interne à la particule égale à
deux fois son énergie de masse pour que l’installation de tels modes soit possible.
On peut relier cette observation au fait que tous les modes exprimés dans la solution
(IX-35) expriment des échanges d’énergie en quadrature dans le temps et l’espace entre des
énergies positives et négatives repérées par le facteur j=racine(-1), l’antiparticule ne pouvant
apparaître par sa masse que si l’énergie totale de la particule est au moins égale à deux fois son
énergie de masse.
67
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Le principe d’indétermination
x.p x (X-1)
2
p x Fx .t (X-2)
On obtient, en notant que l’énergie peut être vue comme le produit d’une force par un
déplacement :
x.p x x.Fx .t E.t (X-3)
2
Ce principe a des fondements théoriques solides, basés sur le fait que les opérateurs
position et quantité de mouvement de la mécanique quantique ne commutent pas. Puisque le
résultat de la mesure de position et de quantité de mouvement, faite au même endroit et au
même instant, dépend de l’ordre dans lequel on effectue cette mesure, cela indique qu’il existe
nécessairement une incertitude sur le résultat de ces mesures.
0 0
1 C sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0c2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 Cjck sin(k x ) sin(k y) cos(k z) sin(k x ) ck
y x y z t t x cos(k x ) cos(k y) cos(k z) sin(k x )
x y z t t
(X-4)
68
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il y a une question qui vient naturellement à l’esprit. La solution (X-4) ci-dessus est parfaitement
déterministe : chaque type d’énergie est connu, en théorie, avec une précision infinie pour une
position (x,y,z) et un instant (t) donnés. Cet état de fait semble en contradiction avec le principe
d’indétermination de HEISENBERG.
Pour lever cette contradiction, il nous faut en premier lieu admettre sous forme de
postulat la conclusion suivante : un observateur ne peut obtenir des informations en provenance
d’un système physique que s’il échange de l’énergie avec ce système. Un corolaire de ce
postulat est que deux systèmes qui n’échangent pas d’énergie s’ignorent et n’interagissent pas :
ils peuvent se dérouler simultanément et au même endroit.
Sur la base de ce postulat, nous examinons, pour la solution (X-4) ci-dessus, la densité
volumique d’énergie présente dans la particule qui a été calculée au chapitre précédent :
On y retrouve les différents types d’énergie évoquées dans les chapitres précédents :
- l’énergie totale ou énergie ondulatoire :
- l’énergie de masse : m0c2
- les énergies impulsionnelles : ck x , ck y , ck z
ce qui impose :
69
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E.t (X-8)
2
donne lieu à une interprétation un peu différente. Elle concerne l’énergie totale ou énergie
ondulatoire, dont la densité volumique est donnée en (X-5) :
Les points de l’espace de coordonnées (x,y,z) où cette énergie est maximum sont les
mêmes que ceux où l’énergie de masse est maximum, ils obéissent donc aux relations (X-6), et
la densité volumique de l’énergie ondulatoire s’écrit en ces points :
C2 cos 2 (k t x t )
2
(X-10)
Il apparaît que la mesure de cette énergie dépend de l’instant à laquelle elle est effectuée,
de la même manière que précédemment les énergies impulsionnelles ou l’énergie de masse
dépendaient de l’endroit où elles étaient mesurées (mais pas de l’instant), d’où des relations
d’incertitude analogues.
70
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XI
Ce chapitre vise à montrer que les solutions stationnaires de l’équation de DIRAC sont
entièrement compatibles avec les conclusions de Louis DE BROGLIE concernant la longueur
d’onde associée au mouvement de chaque particule. Il permet de faire le lien entre la description
ondulatoire de la mécanique quantique et la description relativiste du mouvement d’une
particule.
La particule est supposée avoir une trajectoire rectiligne suivant l’axe Oz à vitesse
constante v. Pour autant, elle est susceptible de posséder des modes stationnaires suivant Ox et
Oy. On se retrouve dans une situation analogue bien connue en électromagnétisme, qui est celle
d’une onde guidée dans un guide d’onde rectangulaire parfaitement conducteur. Les éléments
présentés dans ce chapitre ont donc une grande analogie avec ceux qui concernent la
propagation guidée.
2
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (XI-1)
c2
2
k 2z
c 2
k 2x k 2y 2 (XI-2)
c2 k 2x k 2y 2 c 2 (XI-3)
2 c2
k
2
z (XI-4)
c2
dont la courbe représentative kz = f() à l’allure suivante :
71
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kz
1/c
ω
ωc
Figure (XI-1) : représentation de la pulsation spatiale en fonction de la pulsation
temporelle
Pour une onde qui sera désignée par onde de phase, et qui se propage avec une phase :
φ = ωt - kzz (XI-5)
on définit la vitesse de phase comme étant la vitesse de glissement de la phase de l’onde soit :
v (XI-6)
kz
c
v (XI-7)
2
1 c
Puisque ω > ωc, cette vitesse est supérieure à la vitesse de la lumière. Elle a une réalité
physique puisqu’elle représente la vitesse de glissement de la phase, mais elle ne peut
représenter la vitesse de déplacement de l’énergie qui doit toujours rester inférieure à c.
d
vg (XI-8)
dk z
On note sur la figure (XI-1) que la vitesse de propagation de l’énergie est nulle pour ω
= ωc, et qu’elle tend vers c pour ω >> ωc. L’énergie ne peut pas se propager pour ω < ωc.
72
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.d
k z .dk z (XI-9)
c2
D’où on tire une relation immédiate entre la vitesse de phase et la vitesse de groupe :
d
c² soit donc : v v g c² (XI-10)
k z dk z
On en déduit :
2
d k z 2 c 2
vg c c 1 c (XI-11)
dk z v
Pour faire le lien avec la mécanique relativiste de déplacement d’une particule, et suivant
en cela Louis DE BROGLIE, nous admettons qu’une particule de masse m0 au repos présente
une énergie ondulatoire à la pulsation ωc puisqu’il n’y a pas de déplacement d’énergie :
c m0 c 2 (XI-12)
m0c2
(XI-13)
2
v
1
c
Sur la base des hypothèses (XI-12) et (XI-13), on en déduit que les pulsations ω et ωc
doivent vérifier entre elles les relations :
c
2 2
v
1 (XI-14)
c
2
c vg
2
1 (XI-15)
c
déduit qu’elle est associée, par le biais de sa vitesse de groupe, à une masse m qui se déplace à
la vitesse v. En faisant usage de la relation v v g c² qui établit une relation entre la vitesse de
phase et la vitesse de groupe ou vitesse de la particule, on obtient :
v 2 c 2 2 c 2 2 h
v (XI-16)
v v m0c 2 mv
1 2
74
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XII
Cette partie traite de l’équation de DIRAC pour une particule chargée placée dans un
champ électromagnétique caractérisé par un potentiel scalaire et un potentiel vecteur (Ax, Ay,
Az). Ces potentiels sont considérés comme constants et uniformes, c’est-à-dire indépendants de
x, y, z et t. Nous recherchons, comme précédemment des solutions sous la forme de
combinaisons linéaires de modes stationnaires susceptibles de s’établir dans une cavité
rectangulaire.
q qA x qA y qA z
0
mc
0 j 1 j 2 j 3 j
x t c x y z
(XII-1)
0
1
(XII-2)
2
3
Les matrices γ0, γ1, γ2, γ3, sont données au chapitre II, et afin d’alléger les expressions,
on pose :
m0c
(XII-3)
75
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q qA qA y qA
0 j 0 j 0 j 3 j x 3 3 j 3 j 2 j z 2
x t x y z
q qA qA y qA
1 j 1 j 1 j 2 j x 2 2 j 2 j 3 j z 3
x t x y z
q qA qA y 0 qA
2 j 2 j 2 j 1 j x 1 1 j 1 j j z 0
x t x y z
q qA qA y qA
3 j 3 j 3 j 0 j x 0 0 j 0 j 1 j z 1
x t x y z
(XII-4)
q qA x qA y qA z
0 3 j 3 2 j 0 j 3 3 j 2
c x t x y z
q qA x qA y qA z
1 2 j 2 3 j 1 j 2 2 j 3
c x t x y z
(XII-5)
q qA x qA y qA z
2 1 j 1 0 j 2 j 1 1 j 0
c x t x y z
q qA x qA y qA z
3 0 j 0 1 j 3 j 0 0 j 1
c x t x y z
q qA x qA y qA z
t x y z (XII-6)
c
t 0 x 3 j y 3 z 2 j 0 j 3 3 j 2
x t x y z
t 1 x 2 j y 2 z 3 j 1 j 2 2 j 3
x t x y z
(XII-7)
t 2 x 1 j y 1 z 0 j 2 j 1 1 j 0
x t x y z
t 3 x 0 j y 0 z 1 j 3 j 0 0 j 1
x t x y z
76
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i aiSxSySz biSxCySz ciCxSySz diCxCySz eiSxSyCz fiSxCyCz giCxSyCz hiCxCyCz Ct
iiSxSySz jiSxCySz kiCxSySz liCxCySz miSxSyCz niSxCyCz oiCxSyCz piCxCyCz St
(XII-8)
Sx = sin (kx x) Sy = sin (ky y) Sz = sin (kz z) St = sin (kt ct) (XII-9)
Cx = cos (kx x) Cy = cos (ky y) Cz = cos (kz z) Ct = cos (kt ct) (XII-10)
77
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78
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La première idée consiste à prendre appui sur les résultats du chapitre VI, c’est à dire à
affecter un mode à ψ0, et à rechercher les modes qui sont solutions du système pour les fonctions
d’ondes ψ1, ψ2, ψ3. Un travail mathématique long et fastidieux ne permettra pas d’exprimer une
solution exacte pour ψ1, ψ2, ψ3. Ce travail ne permettra pas non plus de montrer qu’une telle
solution n’existe pas, et donc le problème reste ouvert.
La progression vers une solution possible viendra d’une analyse physique de ce système.
En tout premier lieu, il faut que le déterminant de ce système soit nul. Nous conjecturons
que la condition de nullité est fournie par l’équation de conservation de l’énergie.
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 0 (XII-15)
79
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Les apports d’énergie du champ électromagnétique dans cette relation peuvent être
introduits de multiples manières sans qu’il soit trivial de faire un choix à priori parmi toutes les
formulations possibles. Une réflexion approfondie a permis de conclure que la forme correcte
est la suivante :
k t t k x x k y y k z z 2 0
2 2 2 2
(XII-16)
k x x k x x
k y y k y y
k k z
(XII-17)
z z z
k k t
t t t
Et puisque la pseudo norme du quadrivecteur somme est une constante, cela conduit
directement à l’équation de conservation de l’énergie (XII-16).
Cela ne fournit pas pour autant de piste permettant d’avancer vers une solution du
système d’équation de DIRAC généralisé à l’interaction électromagnétique.
80
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Les signes + et – présents dans cette expression vont affecter la relation de conservation
de l’énergie qui doit les prendre en compte sous la forme :
Ces considérations sont illustrées sur l’exemple particulier suivant, qui correspond à une
solution exacte de l’équation de DIRAC généralisée à l’interaction électromagnétique.
Il convient pour être convaincant de détailler les vérifications de ces propriétés. Nous
omettrons dans les calculs ci-dessous les exponentielles qui viennent en facteur de tous les
termes.
t 0 x 3 jy 3 z 2 j 0 j 3 3 j 2 (XII-22)
x t x y z
t k z z 0 0 z k t t k z z k t 0 0 k t t k z
(XII-23)
81
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(XII-27)
0 x k z z j y k z z z k x x jk y y
0 k x k z z jk y k z z k z k x x jk y y
(XII-30)
La vérification que la solution (XII-20) est bien une solution exacte au système de
DIRAC généralisé est achevée.
On pourrait penser que sur la base de la solution exacte (XII-20), il est possible de
construire des solutions stationnaires purement réelles en sommant par exemple deux solutions
en exp(jωt) et exp(-jt), ce qui viendrait en contradiction avec l’affirmation précédente sur
l’impossibilité de faire apparaître de telles solutions dans le système de DIRAC généralisé.
En fait, il est impossible de sommer ces solutions, car elles sont relatives chacune à une
équation de conservation de l’énergie différente, et donc à une condition de nullité du
déterminant du système différente.
On peut par contre mixer des modes stationnaires réels et des modes stationnaires
complexes, comme le montre la solution exacte ci-dessous, dans laquelle la présence du
potentiel électromagnétique est réduite au potentiel scalaire :
0 0
1 k t t sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) exp( jk t x t )
2 k y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) exp( jk t x t ) jk x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) exp( jk t x t )
3 jk z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) exp( jk t x t )
(XII-31)
k t t 2 k 2x k 2y k 2z 2 0 (XII-32)
82
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XIII
L’expression de ces courants est rappelée ci-dessous. Multipliés par une constante
adéquate, ils deviennent homogènes à une densité volumique d’énergie, et le terme J0 représente
la densité volumique d’énergie totale.
J 0 J1 J 2 J 3
0 (XIII-3)
x t x y z
On obtient, de manière assez simple, à partir des fonctions d’onde (XIII-1), et des
expressions des courants (XIII-2) :
J 0 k x x k z z k z z k t t
2 2 2 2
J1 2 k t t k x x
J 2 2 k t t k y y
(XIII-4)
J 3 2 k t t k z z
83
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Le résultat remarquable qui apparaît dans l’expression de ces courants est qu’ils ne
dépendent ni du temps, ni de l’espace. En d’autres termes, la densité volumique d’énergie totale
représentée par J0 est uniforme à l’intérieur du parallélépipède qui contient l’énergie de la
particule.
Ce résultat présente une grande analogie avec l’exemple d’une particule qui possède
deux fois son énergie de masse qui est présenté au chapitre VI, avec toutefois une différence
sujette aux hypothèses formulées lors de l’élaboration des solutions en présence de champ
électromagnétique.
Si on admet qu’il n’existe pas de solution purement réelle pour les fonctions d’ondes
obtenues en présence d’un champ électromagnétique, ce régime particulier de densité d’énergie
uniforme au sein de la particule est imposé par la présence du champ électromagnétique, alors
que rien ne l’impose pour la particule libre.
E 2c2 k t t V
2
(XIII-5)
En égalant cette relation avec (XIII-4) multipliée par la constante de normalisation C2,
on obtient :
2 2 2
E C2 k x x k z z k z z k t t 2c2 k t t V
2 2
(XIII-6)
k t t 2 k x x 2 k y y 2 k z z 2 2 (XIII-7)
C
2 c k
t V
2 2
t
2
(XIII-8)
k t t k t t 2
2 2
84
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XIV
On sait que les solutions à l’équation de DIRAC qui correspondent à la réalité des
observations sont des solutions élaborées à l’aide de modes sphériques et dans ce contexte, on
peut se demander quel est l’intérêt de s’appesantir sur des solutions obtenues en coordonnées
cartésiennes.
Il apparaît que les solutions cartésiennes sont plus rapidement atteignables, et qu’on peut
en tirer des informations précieuses sur le comportement de l’énergie dont la particule est
constituée.
Il n’est fait aucune hypothèse sur l’étendue spatiale des modes qui sont censés décrire
le comportement de la particule, mais il est légitime de penser que cette étendue dépasse la taille
que lui donne la physique classique si on veut par exemple pouvoir expliquer les phénomènes
d’interférences. Cette interprétation était déjà présente dans la pensée de Louis DE BROGLIE
lors de la rédaction de sa thèse : « Devons-nous supposer le phénomène périodique localisé à
l’intérieur du morceau d’énergie ? Cela n’est nullement nécessaire et il résultera du paragraphe
III qu’il est sans doute répandu dans une région étendue de l’espace. »
Elle justifie la dualité onde corpuscule en indiquant que l’énergie interne à la particule
se présente alternativement sous la forme d’énergie de masse puis d’énergie ondulatoire.
Enfin, elle est totalement compatible avec l’interprétation d’un phénomène ondulatoire
associé à la particule suivant la longueur d’onde de DE BROGLIE.
85
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Troisième partie
L’approche énergétique de
l’équation de DIRAC et de
ses solutions en coordonnées
sphériques
86
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XV
Si des modes stationnaires sont capables de représenter les échanges d’énergies au sein
des particules, il y a peu de chance que ce soit dans des cavités ayant la forme d’un
parallélépipède. Tout indique, et en particulier les solutions de l’équation de SCHRÖDINGER,
que le système de coordonnées le plus adapté, celui qui fournit des solutions en accord avec les
observations expérimentales, est le système de coordonnées sphériques (Figure XV-1)
87
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Le point de départ est donné par les relations de passage entre les coordonnées
cartésiennes et les coordonnées sphériques :
x r sin cos
y r sin sin (XV-1)
z r cos
cos dx
dr sin cos sin sin
cos cos cos sin sin
d dy (XV-4)
d r r r
sin cos dz
0
r sin r sin
j 0 1 2 3 (XV-5)
x t x y z
1 0 00 0 0 0 1 0 0 0 j 0 0 1 0
0 1 00 0 0 1 0 0 0 j 0 0 0 0 1
0
0 1 0 0 1 0 0 0 j 0 0 1 0 0 0
1 2 3
0
0 0 0 1 1 0 0 0 j 0 0 0 0 1 0 0
(XV-6)
L’objectif est de transformer cette équation, en faisant apparaître les dérivées partielles
par rapport aux variables sphériques r, θ, φ :
88
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1 1
j 0 r (XV-7)
x t r r r sin
L’enjeu est dans la détermination des nouvelles matrices γr, γθ, γφ. Il faut pour cela, dans
un premier temps, formaliser le passage des dérivées partielles par rapport à x, y, z, aux dérivées
partielles par rapport à r, θ, φ.
Pour établir ces relations, on peut utiliser la différentielle totale qui est une constante de
la transformation :
d dr d d (XV-8)
r
En reportant dans cette relation les différentielles dr, dθ, dφ données en (XV-4), on
obtient :
d sin cos dx sin sin dy cos dz
r
1
cos cos dx cos sin dy sin dz (XV-9)
r
1
sin dx cos dy
r sin
1 1
d dx sin cos cos cos sin
r r r sin
1 1
dy sin sin cos sin cos (XV-10)
r r r sin
1
dz cos sin
r r
d dx dy dz (XV-11)
x y z
89
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1 1
sin cos cos cos sin
x r r r sin
1 1
sin sin cos sin cos (XV-12)
y r r r sin
1
cos sin
z r r
1 2 3 0
mc
j 0 (XV-13)
x t x y z
90
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0
x t
0 1 0 0 0 1
0 1 0 0 x t
1 j
0 0 1 0 2
2
3
0
0 0 1 x t
3
x t
0 1 1
sin cos 0 cos cos 0 sin
r r r sin
0 0 0 1 1 1
1
sin cos 1 cos cos 1 sin
0 0 1 0 r r r sin
j
0 1 0
0 2 sin cos 1 2 1
2
cos cos sin
1 0 0 r r r sin
0
3
3 1 3 1
sin cos cos cos sin
r r r sin
0 0 1 1
sin sin cos sin 0 cos
r r r sin
0 0 0 j 1 1
1
sin sin 1 cos sin 1 cos
0 0 j 0 r r r sin
j
0 j 0
0 2 sin sin 1 2 1
2
cos sin cos
j 0 0 0 r r r sin
3
3 1 3 1
sin sin cos sin cos
r r r sin
0 1
cos 0 sin
0 0 1 0 r r
1 cos 1 1 sin
0 0 0 1 r r
j
1 0 0 0 1
2
cos 2 sin
0 0 r r
1 0
1
3
cos 3 sin
r r
(XV-14)
On regroupe ensuite les termes relatifs aux dérivées partielles en r, θ, φ, afin d’obtenir
une écriture matricielle sous la forme :
1 1
j 0 r (XV-15)
x t r r r sin
91
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1 0 0
0 0 0 cos sin e j
0 1 0
0 0 0 sin e j cos
0 r
0 1 0 sin e j
cos
0 0 0
0 0 0 1 sin e j cos
0 0
0 0 sin cos e j 0 0 0 je j
0 0 cos e j sin 0 0 je j 0
sin cos e j 0 0 0 je j 0 0
cos e j sin je j 0
0 0 0 0
(XV-16)
On notera en particulier que les matrices obtenues vérifient les propriétés générales des
matrices de DIRAC :
0 2 1, r 2 2 2 1 (XV-17)
92
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0
x t
0 1 0 0 0 1
0 1 0 0 x t
1 j
0 0 1 0 2
2
0 0 1 x t
3 0
3
x t
0
j r
0 0 cos sin e
1
0 0 sin e j cos r
j j
cos sin e 0 0 2
sin e j cos r
0 0
3
r
0
0 0 sin cos e j
1
1 0 0 cos e j sin
j
r
sin cos e j 0 0 2
cos e j sin
0 0
3
0
0 0 0 je j 1
1 0 0 je j 0
j
r sin 0 j
je 0 0 2
je j
0
0 0
3
(XV-18)
On en déduit les 4 équations aux dérivées partielles qui expriment le système de DIRAC
en coordonnées sphériques :
93
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0 2 j 3 1 2 j 3 je j 3
0 j cos sin e sin cos e
x t r r r r sin
2 1 2 je j 2
1 j 1 sin e j cos 3 cos e j sin 3
x t r r r r sin
1 je j 1
2 j 2 cos 0 sin e j 1 sin 0 cos e j 1
x t r r r r sin
3 j 0 1 1 j 0 1 je j 0
3 j sin e cos cos e sin
x t r r r r sin
(XV-19)
Il s’agit d’un système non linéaire, et la méthode utilisée avec les coordonnées
cartésiennes n’est plus applicable.
La complexité de ce système est telle qu’il est difficile (impossible ?) d’envisager une
méthode purement mathématique qui permette d’avancer vers une solution exacte. Nous allons
montrer dans les chapitres suivants qu’une approche physique, basée sur des échanges d’énergie
entre des modes sphériques permet d’aboutir à de telles solutions.
94
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XVI
Equation de KLEIN-GORDON en
coordonnées sphériques
1 2 2 2
() 2
1 1
2 r sin 2
(XVI-1)
r r r r 2
sin r 2
sin 2
2
x t
Les solutions modales de cette équation se présentent sous la forme d’un produit de trois
fonctions séparables en (r), (xt), et (θ,φ).
Cette solution est définie à partir des harmoniques sphériques Ylm qui sont fonctions de
deux paramètres :
- l est appelé degré de l’harmonique Ylm , et c’est un entier naturel.
- m est appelé ordre de l’harmonique sphérique : c’est un entier relatif tel que
| m |<= l soit donc : m = - l , - l +1, ….., l
m m
2l 1 l m !
Ylm , 1 cos exp jm
m
l m !
2 Pl (XVI-2)
4
0 et 0 2
1 1 2
sin 2
Ylm , l l 1Ylm , (XVI-3)
sin sin 2
95
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1
Y00
4
3 3 3
Y10 cos Y11 sin e j Y11 sin e j
4 8 8
Y20
5
16
3 cos 2 1 Y21
15
8
sin cos e j Y21
15
8
sin cos e j
(XVI-4)
15 15
Y22 sin 2 e j2 Y22 sin 2 e j2
32 32
Y30
7
16
5 cos 2 1cos Y31
35
64
5 cos 2 1sin e j
105 35
Y3 2 sin 2 cos e j2 Y33 sin 3 e j3
32 64
II – La solution séparable en r
Cette solution est donnée par toute combinaison linéaire des fonctions de BESSEL
sphériques jn(r) et yn(r) où l’indice n est un entier naturel. Ces fonctions peuvent être définies à
partir des fonctions de BESSEL :
jn ( r ) J 1 (r )
2r n 2
(XVI-5)
y n (r ) N 1 (r )
2r n 2
n
1 d sin r
jn (r ) 1 r
n n
r dr r
n
(XVI-6)
1 d cos r
y n (r ) 1 r n
n
r dr r
96
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sin r cos r
j0 (r ) y 0 (r )
r r
sin r cos r cos r sin r
j1 (r ) 2 y1 ( r ) 2
r r r r
3 1 cos r 3 1 sin r
j2 (r ) 3 sin r 3 2 y 2 (r ) 3 cos r 3 2
r r r r r r
15 6 15 1 15 6 15 1
j3 (r ) 4 2 sin r 3 cos r y 3 (r ) 4 2 cos r 3 sin r
r r r r r r r r
(XVI-7)
Si nous désignons par fn(r) la fonction générique représentant jn(r) ou yn(r), fn(r) est
solution de l’équation différentielle de BESSEL sphérique :
1 2 n n 1
r f n (r ) 1 f n (r ) 0 (XVI-8)
r r r
2
r 2
2 f n (r ) 2 f n (r ) n n 1
1 f n (r ) 0 (XVI-9)
r 2 r r r 2
Les modes de cavité à symétrie sphérique ne dépendant que de r et sont appelés les
modes pulsés. Ils sont fonctions d’une constante de propagation radiale ou pulsation spatiale
radiale que nous désignerons par kr et qui joue un rôle analogue aux constantes de propagation
kx, ky, ou kz pour les cavités rectangulaires.
2 f n (R ) 2 f n (R ) n n 1
1 f n (R ) 0
R 2 R R R 2
1 2 f n (k r r ) 1 2 f n (k r r ) n n 1
2 1 f (k r r ) 0
2 n
k 2r r 2 kr r r k r r (XVI-10)
2 f n (k r r ) 2 f n (k r r ) 2 n n 1
k r f n (k r r ) 0
r 2 r r r 2
1 2 2 n n 1
r f n ( k r r ) k r f n (k r r ) 0
r r r
2
r 2
Si on désigne par u cette fonction, elle est solution de l’équation aux valeurs propres :
97
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2
u k t x t k 2t u k t x t 0 (XVI-11)
x t
2
Elle est donc constituée par toute combinaison linéaire des fonctions trigonométriques
cos(ktxt) et sin(ktxt).
1 2 2 2
() 2
1 1
2 r
2 sin
2 2 2
(XVI-12)
r r r r sin r sin x t
2
1 2 2 l l 1
r r, , , t k r f l k r r Ylm , u k t x t
r r r
2
r 2
1 2 l l 1
r, , , t f l k r r Ylm , u k t x t
1
2 sin 2 2
r sin r sin
2
r2
2
r, , , t k 2t f l k r r Ylm , u k t x t
x 2t
(XVI-14)
k 2t 2 k 2r (XVI-15)
soit encore :
98
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99
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XVII
Des chapitres précédents, nous avons montré que les solutions exactes de l’équation de
Dirac en coordonnées sphériques doivent vérifier le système :
3 1 3 je j 3
0 j 0 cos 2 sin e j sin 2 cos e j
x t r r r r sin
2 1 2 je j 2
1 j 1 sin e j cos 3 cos e j sin 3
x t r r r r sin
2 0 j 1 1 0 j 1 je j 1
2 j cos sin e sin cos e
x t r r r r sin
0 1 0 je j 0
3 j 3 sin e j cos 1 cos e j sin 1
x t r r r r sin
(XVII-1)
Nous avons également formulé l’hypothèse que si des solutions exactes existent sous la
forme de modes stationnaires décrivant les échanges d’énergie au sein de la particule, ces
solutions doivent être compatibles avec l’équation de conservation de l’énergie établie à l’aide
de l’équation de KLEIN-GORDON :
k 2t 2 k 2r (XVII-2)
Pour autant, ces éléments sont insuffisants pour progresser dans la recherche de
solutions exactes au système (XVII-1) ci-dessus.
Il faut donc trouver de nouveaux indices susceptibles, dans une démarche heuristique,
de restreindre le champ de recherche des solutions possibles.
Nous allons pour cela nous appuyer sur deux observations issues des solutions exactes
obtenues en coordonnées cartésiennes. Considérons par exemple la solution suivante :
100
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0 0
1 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) cos(k t x t ) jm 0 c 2 sin(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
2 jck y sin(k x x ) sin(k y y) cos(k z z) sin(k t x t ) ck x cos(k x x ) cos(k y y) cos(k z z) sin(k t x t )
3 ck z sin(k x x ) cos(k y y) sin(k z z) sin(k t x t )
(XVII-3)
Sur la base de ces deux observations, des essais empiriques permettent alors de montrer
qu’il existe bien des solutions exactes au système de DIRAC sphérique (XVII-1), sous la forme
de modes stationnaires respectant l’équation de conservation de l’énergie (XVII-2).
Nous allons développer en détail dans les chapitres suivants, quelques-unes des
solutions exactes pour certains modes sphériques solutions de l’équation de KLEIN-GORDON.
101
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XVIII
Nous nous intéressons dans ce chapitre aux modes solutions de l’équation de KLEIN-
GORDON pour lesquels les paramètres l et |m| sont égaux, et nous poserons l = |m| = n ≠ 0.
La description angulaire de ces modes est donnée par les harmoniques sphériques
suivants, dans lesquels la constante de normalisation qui ne joue aucun rôle pour établir la
validité des solutions a été omise :
Nous travaillerons sur le premier mode Yn-n, avant d’en déduire, par des considérations
simples, l’expression des solutions relatives au mode Ynn.
L’harmonique sphérique Yn-n est associé à la fonction radiale donnée par les deux
fonctions de BESSEL sphériques d’ordre n :
f n k r r jn (k r r ) J 1 (k r r ) (XVIII-2)
2r n 2
ou
f n k r r y n (k r r ) N 1 (k r r ) (XVIII-3)
2r n 2
où la dépendance temporelle est donnée par toute combinaison linéaire des fonctions :
u(ktxt) = cos(ktxt) ou u(ktxt) = sin(ktxt)
102
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k 2t 2 k 2r (XVIII-6)
Des chapitres précédents, nous avons montré que les solutions exactes de l’équation de
DIRAC en coordonnées sphériques doivent vérifier le système :
3 1 3 je j 3
0 j 0 cos 2 sin e j sin 2 cos e j
x t r r r r sin
2 1 2 je j 2
1 j 1 sin e j cos 3 cos e j sin 3
x t r r r r sin
1 je j 1
2 j 2 cos 0 sin e j 1 sin 0 cos e j 1
x t r r r r sin
0 1 0 je j 0
3 j 3 sin e j cos 1 cos e j sin 1
x t r r r r sin
(XVIII-7)
La vérification de ce système ne nécessite que des calculs élémentaires, mais elle est
laborieuse. Il s’agit toutefois d’un argument décisif pour convaincre de la validité de la solution
(XVIII-5), et une assistance est proposée en donnant ci-dessous la formulation explicite de
chacun des termes de ces équations.
La première équation, plus complexe car elle contient l’équation de KLEIN-GORDON,
sera traitée en dernier, et nous proposons d’expliciter d’abord les termes relatifs aux équations
2, 3, et 4. La vérification des sommes est laissée aux soins du lecteur.
103
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1 j 2 3 1 j 2 3 je j 2
1 j sin e cos cos e sin
x t r r r r sin
(XVIII-8)
1 0
1
j 0
x t
2 k f ' (k r ) f (k r )
jsin e j cos sin n 1 sin k t x t e n 1 j k 2rf n ' ' (k r r ) n r n r n 2 r
r r r
3 k f ' (k r ) f (k r )
j cos
r
cos sin n 1 sin k t x t e n 1 j sin 2 k 2rf n ' ' (k r r ) n cos 2 1 r n r n 2 r
r r
cos e j 2
j
k f ' (k r ) f (k r )
cos sin n 1 n cos 2 sin 2 sin k t x t e n 1 j r n r n n 2 r
r r r
sin 3 n 1sin 2 cos k r f n ' (k r r)
sin k t x t sin n 1 e n 1 j
r
j
r
n n 1cos 3 2 sin 2 cos n 1cos f n (k r r )
r 2
e j 2 k f ' (k r ) f (k r )
n cos sin n 1 sin k t x t e n 1 j r n r n n 2 r
r sin r r
(XVIII-9)
1 je j 1
2 j 2 cos 0 sin e j 1 sin 0 cos e j 1
x t r r r r sin
(XVIII-10)
f (k r )
2 j cos sin n e nj sin k t x t k r f n ' (k r r ) n n r
r
f (k r )
j 2 k t cos sin n e nj cos k t x t k r f n ' (k r r ) n n r
x t r
0
j cos jk r f n ' (k r r ) cos sin n e nj sin k t x t k t k r f n ' (k r r ) cos sin n e nj cos k t x t
r
j sin e j 1 0
r
sin 0
j n r n sin n cos e nj sin k t x t k t n r n sin n cos e nj cos k t x t
f (k r ) f (k r )
j
r r r
cos j 1
j e 0
r
e j 1
0
r sin
104
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(XVIII-11)
0 1 0 je j 0
3 j 3 sin e j cos 1 cos e j sin 1
x t r r r r sin
(XVIII-12)
f (k r )
3 j sin k t x t sin n 1 e n 1 j sin 2 k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r
r
f (k r )
j 3 k t cos k t x t sin n 1 e n 1 j sin 2 k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r
x t
r
0
j sin e j jk r f n ' (k r r ) sin n 1 e n 1 j sin k t x t k r k t f n ' (k r r ) sin n 1 e n 1 j cosk t x t
r
1
j cos 0
r
j n r n sin n 1 cos 2 e n 1 j sin k t x t
f (k r )
j
cos e 0 r
j
cosk t x t
r f n (k r r ) n 1 n 1 j
k t n sin cos e
2
r
sin 1
j 0
r
e j 0
jn n r sin n 1 e n 1 j sin k t x t nk t n r sin n 1 e n 1 j cos k t x t
f (k r ) f (k r )
r sin r r
(XVIII-13)
3 1 3 je j 3
0 j 0 cos 2 sin e j sin 2 cos e j
x t r r r r sin
(XVIII-14)
105
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(XVIII-15)
n n 2
n 2
k r f n ' (k r r ) n cos sin n sin cos 1 sin n cos sin
2 2
(XVIII-16)
r n 1sin n cos 2 n 1sin n
n cos 2 sin n n sin n cos 2 1 n sin n n cos 2 sin 2
f n (k r r )
2
n n 1sin cos 2 sin cos n 1sin cos
n 2 4 n 2 n 2 2
r n n 1sin n 2 cos 2 1
Les termes entre accolades se réduisent d’une manière remarquable pour obtenir :
nn 1 n 2 r
k r f n ' (k r r ) f (k r )
2f n (k r r ) k 2tf n (k r r ) k 2rf n ' ' (k r r ) 2 (XVIII-17)
r r
On peut réécrire cette relation en introduisant les dérivées partielles par rapport à r :
2 2 f k r
2f n k r r k 2tf n k r r f k r r f n k r r n n 1 n 2 r (XVIII-18)
r 2 n
r r r
Soit encore :
1 2 f k r
2f n k r r k 2tf n k r r r f n k r r n n 1 n 2 r (XVIII-19)
r r r
2
r
106
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1 2 2 l l 1
r f l (k r r ) k r f l (k r r ) 0 (XVIII-20)
r r r
2
r 2
on obtient pour l = n :
1 2 2 n (n 1)
r f n ( k r r ) k r f n (k r r ) 0
r 2 r r r 2
(XVIII-21)
1 2 n (n 1)
r f n ( k r r ) f n (k r r ) k 2r f n (k r r )
r 2 r r r 2
1 2 f k r
2f n k r r k 2tf n k r r r f n k r r n (n 1) n 2 r (XVIII-22)
r r r
2
r
107
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0 0
1 f n (k r r ) sin n e nj sin k t x t jk t f n (k r r ) sin n e nj cos k t x t
f (k r )
2 j sin k t x t sin n 1 e n 1 j sin 2 k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r (XVIII-25)
r
f (k r )
3 j cos sin n e nj sin k t x t k r f n ' (k r r ) n n r
r
Nous verrons dans un prochain chapitre que le signe de φ détermine le sens de rotation
de l’énergie. En appliquant les règles classiques d’orientation du spin (règle du tire-bouchon
par exemple), on peut associer une direction de spin à chacune des solutions exactes proposées.
Le spineur
peut être associé au spin orienté vers les z positifs et il est généralement qualifié de spin « up ».
Le spineur :
0 0
(XVIII-27)
1 f n (k r r ) sin n e nj sin k t x t jk t f n (k r r ) sin n e nj cosk t x t
peut être associé au spin orienté vers les z négatifs, et il est généralement qualifié de spin
« down ».
108
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XIX
0 0
1 f n (k r r ) sin n e nj sin k t x t jk t f n (k r r ) sin n e nj cos k t x t
f (k r )
2 j sin k t x t sin n 1 e n 1 j sin 2 k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r (XIX-1)
r
f (k r )
3 j cos sin n e nj sin k t x t k r f n ' (k r r ) n n r
r
Nous désignons par (solution 2) la solution exacte obtenue en échangeant les sinus et
cosinus dans la fonction d’onde ψ1 :
0 0
1 f n (k r r ) sin n e nj cosk t x t jk t f n (k r r ) sin n e nj sin k t x t
f (k r )
2 j cosk t x t sin n 1 e n 1 j sin 2 k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r (XIX-2)
r
f (k r )
3 j cos sin n e nj cosk t x t k r f n ' (k r r ) n n r
r
109
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0 0
1 f n (k r r ) sin n exp jk t x t n k t f n (k r r ) sin n exp jk t x t n
Les termes en exp j(ktxt + nφ) et exp j(ktxt + (n-1)φ) représentent à la fois une rotation
temporelle de l’énergie suivant l’angle φ et des échanges entre énergie positive et énergie
négative indiqués par la présence du terme imaginaire j.
Le sens de rotation peut être évalué de la même manière que le sens de propagation
d’une onde progressive.
Une onde en (t – kx) progresse vers les x positifs : une onde en (ktxt - nφ) progresse
vers les φ positifs.
Une onde en (t + kx) progresse vers les x négatifs : une onde en (ktxt + nφ) progresse
vers les φ négatifs, ce qui justifie l’appellation de spin « down » pour la solution (XIX-3).
II – Autres solutions
Il s’avère que tous les modes ne permettent pas d’aboutir à des solutions exactes.
Un essai spécifique sur les modes Y2-1 et Y21 montre que ces modes autorisent des
solutions exactes qui sont reportées ci-dessous.
15
Y21 sin cos e j (XIX-4)
8
La fonction radiale est donnée par les deux fonctions de BESSEL sphériques d’ordre 2 :
3 1 cosk r r
f 2 k r r j2 k r r sin k r r 3 (XIX-5)
k r r k r r
3 k r r 2
110
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ou
3 1 sin k r r
f 2 k r r y 2 k r r cosk r r 3 (XIX-6)
k r r k r r
3 k r r 2
Les solutions modales de l’équation de KLEIN-GORDON s’expriment sous la forme :
où la dépendance temporelle est donnée par toute combinaison linéaire des fonctions :
u(ktxt) = cos(ktxt) ou u(ktxt) = sin(ktxt)
La méthode proposée dans les chapitres précédents permet d’obtenir la solution exacte
suivante :
15
Y21 sin cos e j (XIX-9)
8
La constante de normalisation n’intervenant pas dans les calculs, la seule différence par
rapport à l’harmonique sphérique Y2-1 du paragraphe précédent est dans le signe de φ. Cela
indique que le sens de rotation de l’énergie est inversé par rapport au mode Y2-1.
0 0
1 f 2 k r r sin cos e j sin k t x t jk t f 2 k r r sin cos e j cos k t x t
f k r
2 jsin k t x t cos sin 2 k r f 2 ' k r r 2 cos 2 2 r (XIX-10)
r
f k r
3 jsin k t x t sin e j cos 2 k r f 2 ' k r r 1 2 sin 2 2 r
r
111
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Il n’a pas été établi de règle simple permettant de savoir si un mode est solution exacte
ou non lorsque l > |m|, ce qui oblige à une recherche et une vérification spécifique qui devient
particulièrement laborieuse lorsque l’ordre des modes augmente. Il s’agit d’un problème
ouvert : si certains modes ne conduisent pas à des solutions exactes de l’équation de DIRAC, il
existe nécessairement une raison physique qui empêche l’installation de ces modes et qu’il
convient d’élucider.
112
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XX
Quelques premiers éléments de réflexion sont donnés ci-dessous. Ces éléments semblent
confirmer que les solutions élaborées sont en accord avec les principaux phénomènes physiques
observés. Il faudra toutefois avancer plus avant dans cette réflexion avant de conclure ou non à
la validité définitive des solutions proposées.
I – Particule de spin 1
Considérons une solution exacte obtenue sur le mode Y1-1 :
113
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0 m 0 c 2 f1 k r r sin e j sin k t x t jf1 k r r sin e j cos k t x t
1 0
f k r
2 jck r cos sin e j sin k t x t f1 ' k r r 1 r (XX-3)
krr
f k r
3 jck r sin k t x t sin 2 f1 ' k r r cos 2 1 1 r
krr
Les fonctions ci-dessus ne prennent une valeur finie au voisinage de r = 0 que lorsque
f1 représente une fonction de Bessel sphérique de première espèce J1. Nous conserverons malgré
tout par la suite l’appellation générale f1 afin de traiter les solutions dans leur plus grande
généralité.
Le premier spineur formé par ψ0 et ψ1 porte les échanges d’énergie entre énergie de
masse et énergie ondulatoire.
Le deuxième spineur formé par ψ2 et ψ3 porte les évolutions spatiales et temporelles de
l’énergie impulsionnelle, ce qui est confirmé par la présence du terme ck r . Cette énergie
impulsionnelle peut être à priori affectée à chacune des variables d’espace r, θ, φ.
Le mouvement de rotation qui est mis en évidence dans les solutions exactes s’effectue
autour de l’axe Oz : il induit une énergie impulsionnelle suivant φ.
Lorsqu’on effectue une rotation d’un angle φ = 2π, le bispineur (XX-1) retrouve sa
position initiale, ce qui laisse à penser qu’on peut associer ce mode à une particule de spin 1.
On sait que dans ce cas le moment cinétique angulaire a la probabilité maximum de faire un
angle θ = 45° et θ = 135° avec l’axe Oz.
114
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On peut relier cette propriété à l’énergie impulsionnelle de rotation portée par la fonction
d’onde ψ2 :
f k r
2 jck r cos sin e j sin k t x t f1 ' k r r 1 r (XX-4)
krr
0,3
A(θ)
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
45° 135° θ°
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
f k r
3 jck r sin k t x t sin 2 f1 ' k r r cos 2 1 1 r (XX-6)
krr
Aucun des termes de la relation (XX-6) séparément n’a pu faire à ce jour l’objet d’une
interprétation physique simple.
115
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Les échanges d’énergie s’effectuent entre l’énergie ondulatoire portée par le premier
spineur, et l’énergie impulsionnelle portée par le second spineur : lorsque la première est
maximum |(cos(ktxt)| = 1), la seconde est nulle (sin(ktxt) = 0) et réciproquement.
Dans l’approche énergétique, l’énergie de masse du photon étant nulle, il est impossible
de connaître sa position. Lors de sa rencontre avec d’autres particules, il ne peut échanger que
de l’énergie impulsionnelle.
La solution qui semble présenter le plus d’analogie est celle qui repose sur le mode Y22
ou Y2-2 :
3 1 cosk r r
j2 k r r sin k r r 3 (XX-9)
k r r k r r
3 k r r 2
3 1 sin k r r
y 2 k r r cosk r r 3 (XX-10)
k r r k r r
3 k r r 2
et où nous avons adopté la notation f2’(krr) = df2(krr)/d(krr).
116
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Le deuxième élément qui laisse à penser que la solution (XX-8) peut caractériser le
fonctionnement interne de l’électron est contenu dans la fonction d’onde ψ2 :
f k r
2 jck r cos sin 2 e 2 j sin k t x t f 2 ' k r r 2 2 r (XX-12)
krr
d
d
cos sin 2 sin 3 2 sin cos 2 0 (XX-13)
tgmax 2 (XX-14)
soit donc :
A() cos sin 2 2
(XX-16)
117
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0,16
A(θ)
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
54,73° 125,27° θ°
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Il apparaît que ces directions correspondent bien aux directions du moment cinétique de
l’électron prévues par la quantification du moment cinétique de spin.
f (k r )
2 j cos sin n e nj sin k t x t k r f n ' (k r r ) n n r (XX-17)
r
Puisque cette expression est séparable en θ, on peut déterminer la valeur θ max pour
laquelle cette énergie impulsionnelle est maximale. Cela revient à résoudre l’équation :
d
d
cos sin n sin n 1 n sin n 1 cos 2 0 (XX-18)
Il s’avère que cette direction est identique à celle qui est prévue par la quantification du
moment cinétique de spin de la mécanique classique pour un spin en « 1/n ». Les guillemets
signifient qu’on entre ici dans un domaine pour lequel il n’y a, à la connaissance de l’auteur,
aucune particule connue à ce jour possédant cette propriété pour n différent de 1 ou n différent
de 2.
Pour le montrer, nous adoptons une quantification du moment cinétique de spin suivant
l’axe Oz sous la forme :
118
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1
Sz (XX-20)
n
11
S 1 (XX-21)
nn
1
cos max z
S n 1
(XX-22)
S 11 n 1
1
nn
L’égalité entre l’angle (XX-19) fourni par l’approche énergétique et l’angle (XX-22)
fourni par la quantification classique du moment cinétique de spin est donnée par la relation
trigonométrique :
1
tg2 1 (XX-23)
cos
2
119
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XXI
J J 0 (XXI-1)
x
x
0 (XXI-2))
dans laquelle :
1 0 00
* T 0
0 , 1 , 2 , 3
* * *
* 0
0
1 0
0 1 0
0
*0 , 1* , *2 , *3 (XXI-3)
0 0 0 1
J (XXI-4)
Pour établir les expressions de ces courants en coordonnées sphériques, nous devons
utiliser les matrices de DIRAC obtenues dans ce système de coordonnées. Ces matrices sont
indicées par les lettres t, r, θ, φ qui représentent les différentielles auxquelles elles s’appliquent.
120
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1 0 0 0
0 1 0 0
t (XXI-5)
0 0 1 0
0 0 0 1
0 0 cos sin e j
0 0 sin e j cos
r (XXI-6)
cos sin e j 0 0
sin e j cos
0 0
0 0 sin cos e j
0 0 cos e j sin
(XXI-7)
sin cos e j 0 0
cos e j sin
0 0
0 0 0 je j
0 0 je j 0
(XXI-8)
0 je j 0 0
je j 0
0 0
composante d’indice t :
1 0 0 0
0 0
1 0 0 1 1
t *
* * * 0
J 0 0 , 1 , 2 , 3
0
0 1 0 2
*0 , 1* , *2 , *3
2
0 0 0 1 3
3
composante d’indice r :
121
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0 0 cos sin e j 0
sin e j cos 1
J r r *0 , 1* , *2 , *3
0 0
sin e j
cos 0 0 2
sin e j cos
0 0 3
0
2 cos 3 sin e , 2 sin e 3 cos , 0 cos 1 sin e , 0 sin e 1 cos 1
* * j * j * * * j * j *
2
3
J r 0 *2 cos *3 sin e j 1 *2 sin e j *3 cos
2 *0 cos 1* sin e j 3 *0 sin e j 1* cos
(XXI-10)
composante d’indice θ :
0 0 sin cos e j 0
1 cos e j sin 1
J *0 , 1* , *2 , *3
0 0
cos e j
sin
r r 0 0 2
cos e j sin
0 0 3
0
1
r
*2 sin *3 cos e j , *2 cos e j *3 sin ,*0 sin 1* cos e j , *0 cos e j 1 sin 1
*
2
3
rJ 0 *2 sin *3 cos e j 1 *2 cos e j *3 sin
2 *0 sin 1* cos e j 3 *0 cos e j 1* sin
(XXI-11)
composante d’indice φ :
0 0 0 je j 0
1 0 je j 0 1
J *0 , 1* , *2 , *3
0
r sin r sin
0 je j 0 0 2
je j
0 0 0 3
0
J
j
r sin
*3e j , *2 e j , 1*e j , *0 e j 1
(XXI-12)
2
3
r sin J j 0 3e 1 2 e 2 1 e 3 *0 e j
* j * j * j
Ces expressions analytiques permettent de vérifier comment les solutions exactes
obtenues respectent la conservation locale de l’énergie. Les calculs peuvent être
122
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0 0
1 k t f n (k r r ) sin n exp jk t x t n
Calcul de Jt :
J t *0 0 1*1 *2 2 *3
2
f (k r )
J k t
t 2
2
f n (k r r ) sin k sin n 1 f n ' (k r r ) n sin n 1 cos 2 1 n r
n 2
r
krr
2
f (k r )
2
cos sin k f n ' (k r r ) n n r
n 2
r
krr
(XXI-14)
Calcul de Jr :
J r 0 *2 cos *3 sin e j 1 *2 sin e j *3 cos
(XXI-15)
2 *0 cos 1* sin e j 3 *0 sin e j 1* cos
J r 1 *2 sin e j *3 cos 2 1* sin e j 3 1* cos (XXI-16)
Les exponentielles s’annulent par conjugaison dans les produits des fonctions d’ondes.
Après cette annulation, il ne reste dans ψ2 et ψ3 que des termes purement imaginaires. On en
déduit :
Jr 0 (XXI-17)
Calcul de Jθ :
rJ 0 *2 sin *3 cos e j 1 *2 cos e j *3 sin
j j
(XXI-18)
2 sin cos e
*
0
*
1 3
*
0 cos e sin
*
1
123
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rJ 1 *2 cos e j *3 sin 2 1* cos e j 3 1* sin (XXI-19)
Les exponentielles s’annulent par conjugaison dans les produits des fonctions d’ondes.
Après cette annulation, il ne reste dans ψ2 et ψ3 que des termes purement imaginaires. On en
déduit :
J 0 (XXI-20)
Calcul de Jφ :
r sin J j 0 *3e j 1*2 e j 2 1*e j 3*0 e j (XXI-21)
r sin J j 1*2 e j 21*e j (XXI-22)
On obtient :
J 2k t
f n (k r r ) 2 n 2 2
sin f (k r )
sin k r f n ' (k r r ) n cos 2 1 n r (XXI-23)
r r
Puisque nous sommes en possession des courants de DIRAC, nous pouvons maintenant
vérifier si ces courants qu’on peut associer à l’évolution de la densité d’énergie dans le temps
et dans l’espace vérifient bien la relation de conservation locale de l’énergie.
J t 1 r 2 J r
2
1 sin J
1 J 0 (XXI-24)
x t r r r sin r sin
Elle est vérifiée, car chacun des termes de cette divergence, pris séparément, est nul.
Une analyse un peu plus détaillée montre que sur ces modes en rotation :
124
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XXII
2
m0c
j A j A
q q
(XXII-1)
x x
Dans cette relation, les Aµ représentent les composantes du quadri-potentiel (ϕ/c, Ax,
Ay, Az). Afin d’alléger l’écriture nous posons, comme au chapitre XII :
q qA x qA y qA z m0c
t x y z (XXII-2)
c
2 2
2 2 jt 2t 2 2 jx 2x
x t x t x x
2
(XXII-3)
2 j 2 2 j 2
2 2
y 2 y
y z
z z
y 2 z
Soit encore :
125
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2
2 2 jx 2x
x x
2
2
2 2 jt 2t 2 2 jy 2y 2 (XXII-4)
x t x t y y
2
2 2 jz 2z
z z
Le potentiel scalaire affecte le terme à gauche du signe égal, tandis que le potentiel
vecteur affecte le terme de droite. Nous allons considérer séparément ces deux cas.
I – Le potentiel scalaire
Nous nous intéressons dans cette partie à l’effet du potentiel scalaire, et nous travaillons
avec un potentiel vecteur nul, ce qui conduit à poser ηx = ηy = ηz = 0 dans l’équation (XXII-4) :
2 2 2 2
2 2 jt 2t 2 2 2 2 (XXII-5)
x t x t x y z
2 1 2
2t 2 r 2 2 2
1 1
2 2 jt sin 2 2 2
x t x t r r r r sin r sin
(XXII-6)
Il ressort de l’analyse des modes sphériques du chapitre XVI que les modes stationnaires
doivent vérifier la relation :
2
2 2 jt
2t k 2r 2 (XXII-7)
x t x t
Il apparaît alors une remarque déjà formulée d’une autre manière au chapitre XII sur la
base d’observations relatives au système linéaire XII-11,12,13,14 : il est impossible de trouver
une solution stationnaire en sin(ktxt) ou cos(ktxt) qui permette d’obtenir une équation de
conservation de l’énergie déduite de (XXII-7).
Elles traduisent l’excitation de modes en quadrature dans des échanges entre énergie
positive et énergie négative.
126
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k 2
t
2k t t 2t k 2r 2 (XXII-9)
Soit encore :
k t t 2 k 2r 2 (XXII-10)
je j 3
t 0 j 0 cos 2 sin e j 3 1 sin 2 cos e j 3
x t r r r r sin
je j 2
t 1 j 1 sin e j 2 cos 3 1 cos e j 2 sin 3
x t r r r r sin
je j 1
t 2 j 2 cos 0 sin e j 1 1 sin 0 cos e j 1
x t r r r r sin
je j 0
t 3 j 3 sin e j 0 cos 1 1 cos e j 0 sin 1
x t r r r r sin
(XXII-11)
En utilisant la solution exacte XXI-13 par exemple, on obtient la solution exacte dans
un potentiel scalaire sous la forme :
0 0
1 k t t f n (k r r ) sin n exp jk t x t n
k t t 2 k 2r 2 (XXII-13)
II – Le potentiel vecteur
De (XXII-4), nous déduisons l’équation de KLEIN-GORDON écrites en coordonnées
cartésiennes pour un potentiel scalaire nul et un potentiel vecteur constant :
2 2 2 2 2 2
2 2 2 jx x 2 2 jy y 2 2 jz 2z 2
x t x x y y z z
(XXII-14)
127
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2 2 2 2
2 2 2 2 2 j x 2 j y 2 j z 2x 2y 2z 2
x t x y z x y z
(XXII-15)
1 1
sin cos cos cos sin
x r r r sin
1 1
sin sin cos sin cos (XXII-16)
y r r r sin
1
cos sin
z r r
Les composantes relatives au potentiel vecteur sont transformées suivant les relations :
qA x qA r
x sin cos r sin cos
qA y qA r
y sin sin r sin cos (XXII-17)
qA z qA r
z cos r cos
1 2 1 1 2
2 r 2 sin 2 2
r r r r sin r sin
2
_ 2 j sin cos 1 cos cos 1 sin r sin cos
r r r sin
2 1 1
2 2 j sin sin cos sin cos r sin sin
x t r r r sin
1
2 j r cos r sin r cos
r sin cos 2 r sin sin 2 r cos 2 2
(XXII-18)
128
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1 2 1 1 2
2 r 2 sin 2 2
2
r r r r sin r sin 2
2 (XXII-19)
x t
2 j r r
2 2
r
k 2t k 2r 2 j r 2r 2 (XXII-20)
r
Cette relation est complètement analogue à la relation (XXII-7) obtenue pour le potentiel
scalaire.
Il apparaît alors une difficulté qui n’a pu être surmontée par l’auteur : la dépendance en
r des fonctions de BESSEL sphériques présentes dans la solution stationnaire ne permet pas de
rendre la relation de conservation de l’énergie (XXII-20) indépendante de r. Il s’ensuit
qu’aucune formulation d’une solution exacte à l’équation de DIRAC en coordonnées
sphériques et sous un potentiel vecteur constant n’a pu être formulée.
129
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XXIII
dx
m
dt mv x p x
m dy mv p
~ dt y y
P (XXIII-1)
dz z z
mv p
m E E
dt
E c c
c
qui s’exprime explicitement sous la forme :
est une constante qui ne dépend pas du référentiel galiléen dans lequel elle est évaluée. Cette
constante étant égale à l’énergie de la masse au repos élevée au carré, on en déduit que dans
tout référentiel galiléen dans lequel la particule est susceptible d’évoluer, la relation suivante
est vérifiée :
E 2 pc m0c 2
2 2
(XXIII-3)
Dans le référentiel dans lequel elle est au repos, son énergie impulsionnelle est nulle, et
son énergie totale est égale à son énergie de masse. Dans un référentiel dans lequel elle n’est
plus au repos, son énergie impulsionnelle prend une valeur finie qui accroît son énergie totale
dans le rapport donné par le respect de la relation (XXIII-2) ou (XXIII-3) ci-dessus.
130
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2 c² k 2t 2 c² k 2x k 2y k 2z m0 c 2
2
(XXIII-4)
Soit encore après division des deux membres de l’égalité par 2c² ;
k 2t k 2x k 2y k 2z 2 (XXIII-5)
Lors du passage d’un référentiel galiléen à un autre référentiel galiléen, cette relation
exprime le fait que dans les variations des 3 sortes d’énergies différentes, l’énergie de masse
reste constante, tandis que l’énergie impulsionnelle et l’énergie ondulatoire varient dans les
proportions données par la relation (XXIII-4)
j
x
m c
0 x 0 μ = 0, 1, 2, 3 (XXIII-6)
est invariante par changement de référentiel galiléen, cela impose de fait que les solutions qui
s’expriment en fonction de kt, kx, ky, kz, m0, vérifient l’équation de conservation de l’énergie
(XXIII-4).
131
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Dans une approche énergétique, les courants de DIRAC prennent un sens physique
clair : ils sont homogènes à une densité volumique d’énergie, et vérifient ainsi naturellement
l’équation de conservation locale de l’énergie.
mc 2 0
E (XXIII-7)
0 mc 2
soit encore :
E mc 2
(XXIII-8)
E mc 2
Le signe – qui apparaît sur l’énergie associée au second spineur conduit à penser que ce
spineur décrit le comportement de l’antiparticule. Cependant, le comportement de
l’antiparticule de l’électron montre que son énergie de masse est identique à celle de l’électron :
seule sa charge a changé de signe.
Le signe – qui est présent devant l’énergie de masse ne semble donc pas pouvoir être
associé à la description de l’énergie de masse d’une particule d’antimatière.
Dès lors, se pose de manière claire, le sens physique qu’on doit lui attribuer dans cette
approche énergétique.
132
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La puissance P(-R) fournie par la résistance négative à chaque instant t s’écrit par
conséquent :
Circuit LC :
Energie négative échange d’ énergie Energie positive
fournie par la dans le système dissipée dans la
résistance oscillant résistance positive
négative entre la capacité
et la self
L’interprétation physique qui peut en être faite est la suivante : une puissance positive
exprime une puissance qui disparaît du système qui échange de l’énergie, tandis qu’une
puissance négative est une puissance qui est introduite dans ce système. Dans ce cas simple, la
conservation de l’énergie présente dans le système à tout instant implique :
Si maintenant on s’intéresse, par analogie avec les fonctions d’onde, à des grandeurs qui
représentent la racine carrée d’une puissance, ces grandeurs sont définies par les relations :
PR ( t ) RI 2 ( t )
(XXIII-12)
P( R ) ( t ) RI ( t ) j RI ( t )
2 2
PR ( t ) P( R ) ( t ) RI 2 ( t ) j RI 2 ( t )
(XXIII-13)
* PR ( t ) P( R ) ( t ) RI 2 ( t ) j RI 2 ( t )
133
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La puissance P(t) mise en jeux dans les échanges s’exprime en multipliant la grandeur
imaginaire précédente par son conjugué :
1
P( t ) * RI 2 ( t ) (XXIII-14)
2
De par son expression, on fait le constat que le calcul de cette puissance échangée donne
un résultat toujours positif : nous obtenons une grandeur dont le comportement est analogue
aux courants de Dirac.
Echanges
d’énergie au sein
de la particule
Energie positive
Energie négative restituée au vide
fournie par le vide
………………..…..Energie du vide……….………..…..
IV – Conclusion
La mécanique quantique ne pourra se satisfaire très longtemps encore de l’impasse dans
laquelle elle est maintenue par la méconnaissance des phénomènes physiques sous-jacents à la
dualité onde-corpuscule.
Parce que l’équation de DIRAC est l’équation qui décrit le mieux, à ce jour, le
comportement des particules qui composent l’infiniment petit, on peut penser en tirer des
informations significatives si on est capable d’en extraire des solutions exactes.
Le traitement général de cette équation tel qu’il est adopté aujourd’hui, et tel qu’il est
développé en première partie, ne livre pas toutes les informations exploitables de cette équation.
134
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La notion de spin ½, et son étrange rotation de 4π pour retrouver l’état initial trouve une
explication physique extrêmement simple dans une des solutions exactes : lorsque la
composante qui porte l’énergie impulsionnelle suivant r tourne de 2π pour revenir à son point
de départ, la composante qui porte l’énergie impulsionnelle suivant φ et la composante qui porte
la dualité onde-corpuscule tournent de 4π.
Le principe d’incertitude n’est pas aussi exclusif qu’en coordonnées cartésiennes, mais
on peut noter qu’à un instant donné, l’énergie de masse et l’énergie impulsionnelle ne sont
jamais maximale au même endroit, ce qui suffit à montrer qu’en un point de l’espace on ne peut
avoir la totalité de l’information concernant ces deux types d’énergie. Puisque nous ne pouvons
avoir une mesure de l’impulsion ou de la position que par un échange d’énergie avec ces deux
quantités, ces mesures sont nécessairement entachées d’une incertitude lorsqu’elles sont
effectuées en un même point de l’espace.
135
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Quatrième partie
Compléments
136
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XXIV
Les solutions modales à l’équation de DIRAC généralisée qui ont été proposée dans les
chapitres précédents ont été élaborées dans un cadre très réducteur qui est celui d’un potentiel
uniforme et constant, c’est-à-dire indépendant de l’espace et du temps. On sait que dans ces
conditions le champ électromagnétique associé est nul. Pour autant, la présence du potentiel
provoque des modifications d’énergie de la particule qui sont mises en évidence dans les
solutions exactes qui ont été élaborées.
Nous souhaitons désormais progresser vers des solutions exactes lorsque la particule est
plongée dans un potentiel variable dans l’espace et dans le temps. De telles solutions devraient
nous permettre d’appréhender les changements modaux qui apparaissent dans la particule en
présence d’un champ électrique et magnétique uniforme ou variable dans l’espace et dans le
temps.
Pour avancer vers de telles solutions, il est nécessaire de s’appuyer sur le formalisme
classique existant, dans lequel on introduira les contraintes imposées par les solutions modales.
Ce formalisme est le plus souvent présenté sous une forme extrêmement condensée ce qui
permet une préhension globale des phénomènes, mais masque souvent des éléments d’une
grande complexité. Ces éléments sont repris de manière détaillée ci-dessous, afin de pouvoir
leurs apporter les modifications induites par les solutions stationnaires dans les chapitres
suivants.
Nous adoptons comme point de départ le système de DIRAC pour une particule placée
dans un potentiel quelconque, ce qui signifie que chaque composante du potentiel peut dépendre
des variables d’espace et de temps :
q qA qA y qA
0 j 0 j 0 j 3 j x 3 3 j 3 j 2 j z 2
x t x y z
q qA qA y qA
1 j 1 j 1 j 2 j x 2 2 j 2 j 3 j z 3
x t x y z
q qA qA y 0 qA
2 j 2 j 2 j 1 j x 1 1 j 1 j j z 0
x t x y z
q qA qA y qA
3 j 3 j 3 j 0 j x 0 0 j 0 j 1 j z 1
x t x y z
137
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(XXIV-1)
q qA x qA y qA z
t x y z (XXIV-2)
c
A z A y
B y z
x
A A z
B B y Rot A x
x
(XXIV-3)
B z
z A
y A x
x y
A x
Ex x t
A A y
E E y Grad (XXIV-4)
E t y t
z A z
z t
0
j t 0 0 j 3 x 3 3 jy 3 j 2 z 2
x t x y z
1 2
j t 1 1 j 2 x 2 jy 2 j 3 z 3
x t x y z
(XXIV-5)
j 2 t 2 2 j 1 x 1 1 jy 1 j 0 z 0
x t x y z
3
j t 3 3 j 0 x 0 0 jy 0 j 1 z 1
x t x y z
138
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0
1 avec 0 et 2 (XXIV-6)
1 3
2
3
jz jx j jy
j
0 0
jt j
z x y 2
x t 1 1 jx j jy
jz
3
x
y z
jz jx j jy
2 2 z x y 0
j jt j
x t 3 3
x jx j jy jz 1
y z
(XXIV-7)
jz jx j jy
z x y
M j (XXIV-8)
jx j jy jz
x y z
j jt M
x t
(XXIV-9)
j jt M
x t
Soit encore :
j t M
x t
(XXIV-10)
j t M
x t
139
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j t j t M 2
x t x t
(XXIV-11)
j t j t M 2
x t x t
2
2j t 2t j t 2 M 2
x t
2
x t x t
(XXIV-12)
2
2 2j t 2t j t 2 M 2
x t x t x t
Pour progresser vers une solution possible, il nous faut maintenant établir l’expression
de la matrice M².
Si on adopte la notation suivante pour les matrices de PAULI et les opérateurs qui
interviennent dans les calculs matriciels :
0 1
1 0 j j qA x j x jx
x x
0 j
0
p j
y
p qA j qA y j jy
y
j y
1
0 j
j qA z
j jz
0 1 z z z
(XXIV-13)
0 1
M . p qA j
0 j
jx
1 0
jy
jz
1 0 x j 0 y 0 1 z
jz jx j jy
z x y
M j
jx j jy j z
x y z
(XXIV-14)
M M12
M 2 11 (XXIV-15)
M 21 M 22
140
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2 x 2
2 2 j 2
j 2 2 jy 2y j y
x x x y y y
x x
M11
2 j 2 j z j j j j j
2
z 2 x y y x
z z x y y x
z z
2 x 2
2 2 j 2
j 2 2 jy 2y j y
x x x y y y
x x
M11
2 j 2 j z y x
2
z 2
z z x y
z z
(XXIV-16)
z y
x z
y j
2 z z z x
2 2 jz z j
2
z z z
y x
x y
M
2
2 x
2 2 jx x j
2
x x x
2 y
2 2 jy y j
2
y y y
z y
j x z
y z z x 2
z
z 2 2 jz z z j z
2
y
x
x y
(XXIV-18)
141
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2
2 2j t 2t j t 2 0
x t x t x t
M
2
2
0 2 2j t 2t j t 2
x t x t x t
(XXIV-19)
z y
j x z 0 (XXIV-20)
y z z x
Pour que cette relation soit vraie quel que soit le spineur φ, cela impose :
z y
0
y z
(XXIV-21)
x z
0
z x
2 1,05.1034
100. 200 200 8,09.1019 s (XXIV-22)
0 m0c 2
9,11.1031 3.108
2
1
t 0,33.108 s (XXIV-23)
3.108
142
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quantification spatiale, notion dont il est extrêmement difficile de se faire une représentation
physique lorsqu’on aborde la mécanique quantique.
Nous proposons pour terminer ce chapitre de rappeler la relation établie par DIRAC, qui
met en évidence le rôle du champ magnétique sur les spineurs :
2M2 . p qA p qA .RotqA p qA .qB
2 2 2
(XXIV-24)
j qA x j qA x jx jx
x x x x
2 2
p qA j qA y j qA y jy jy
y y y y
j qA z j qA z jz jz
z z z z
2 x 2
2 2 j 2
j 2 2 jy 2y j y
x x x y y y
x x
2
p qA 2
2 j 2 j z
2
z 2 z
z
z z
(XXIV-25)
La relation :
2M2 . p qA p qA .RotqA
2 2
(XXIV-27)
2
se vérifie en introduisant la matrice identité en facteur avec le terme p qA .
143
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XXV
Les modifications par rapport aux modes d’espace libre (sans potentiel) vont porter
d’une part sur l’amplitude de chacune des fonctions d’ondes, et d’autre part sur les composantes
du vecteur d’onde kt, kx, ky, kz, à travers l’équation de conservation de l’énergie.
Nous avons établi, au chapitre précédent, l’égalité suivante qui doit être valide pour tout
spineur :
2
2 2j t 2t j t 2 0
x t x t x t
M
2
2 t
0 2 2j t t j
2
2
x t x t x t
(XXV-1)
La forme particulière de la relation (XXV-1) montre que les deux spineurs sont
découplés. En développant l’écriture, on obtient l’équation de conservation de l’énergie dans
sa forme la plus générale, en rassemblant l’influence du potentiel vecteur sous les signes + et
-:
144
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2
2j t 2t j t 2
x t
2
x t x t
2 x 2
2 2 j 2
j 2 2 jy 2y j y
x x x y y y
x x
2 j 2 j z y x
2
z 2
z z x y
z z
(XXV-2)
Il n’existe de solutions que si nous sommes dans un champ magnétique orienté suivant
Oz, ce qui impose :
z y
0
y z
(XXV-3)
x z
0
z x
Nous allons restreindre le champ de recherche de solutions en nous plaçant dans les
hypothèses simplificatrices suivantes :
2 2 2
2 2 jx x 2 2 jy 2y
2 x x y y
2j t 2t 2 (XXV-5)
x t
2
x t 2
z 2 x y
y x
y
k t t 2 k x x 2 k y y 2 k 2z 2
x
x y
(XXV-7)
Il est maintenant possible d’aborder la recherche des solutions proprement dite. Pour un
potentiel nul, le système de DIRAC s’écrit :
145
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0
0 j j 3 3j 2
x t x y z
1
1 j j 2 2j 3
x t x y z
(XXV-8)
2 j 2 j 1 1 j 0
x t x y z
3
3 j j 0 0j 1
x t x y z
Une solution possible de ce système sous une forme exponentielle a déjà été élaborée
dans les chapitres précédents :
0 k t exp jk t x t k x x k y y k z z
1 0
2 k z exp jk t x t k x x k y y k z z
(XXV-9)
3 k x jk y exp jk t x t k x x k y y k z z
t 0 x 3 j y 3 z 2 j 0 j 3 3 j 2
x t x y z
t 1 x 2 j y 2 z 3 j 1 j 2 2 j 3
x t x y z
(XXV-10)
t 2 x 1 j y 1 z 0 j 2 j 1 1 j 0
x t x y z
t 3 x 0 j y 0 z 1 j 3 j 0 0 j 1
x t x y z
Une solution possible du système de DIRAC dans un potentiel variable apparaît sous la
forme suivante :
0 k t t exp jk t x t k x x k y y k z z
1 0
2 k z exp jk t x t k x x k y y k z z
(XXV-11)
On fait le constat que la forme de la solution reste identique à celle qui a été obtenue
pour un potentiel uniforme. L’introduction d’un potentiel variable vient seulement modifier
l’équation de conservation de l’énergie.
Nous donnons ci-dessous quelques éléments de vérifications. Pour cette solution, la
première équation du système de DIRAC fournit l’équation de conservation de l’énergie.
146
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t 0 x 3 jy 3 z 2 j 0 j 3 3 j 2
x t x y z
t 0 x 3 jy 3 t k t t x k x x jk y y jy k x x jk y y
0
j k t k t t
x t
3
j k x k x x jk y y y
x x
3 x
jk y k x x jk y y
y y
j 2 k 2z
z
(XXV-12)
Les sommes sont laissées au soin du lecteur. On obtient pour cette première équation :
y
k t t 2 k x x 2 k y y 2 k 2z 2
x
(XXV-13)
x y
147
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148
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XXVI
L’intrication quantique suscite beaucoup d’intérêt, tant sur le plan théorique, que par le
développement d’applications qui semblent prometteuses.
D’une manière générale, on peut esquisser la définition suivante : deux particules qui, à
un moment donné, ont des propriétés physiques dépendantes l’une de l’autre en termes
d’énergie, d’impulsion, ou de moment cinétique deviennent intriquées. Cette intrication peut
avoir lieu lors de la création de ces particules et des exemples concrets sont couramment mis
en œuvre avec des paires de photons.
On doit à l’équipe d’Alain ASPECT de s’être intéressée très tôt aux propriétés
expérimentales des particules intriquées. Les expériences mises en œuvre, dont on ne peut que
souligner la difficulté, la rigueur et la précision, ont permis de fournir des résultats
expérimentaux d’une grande fiabilité, sur lesquels on peut s’appuyer de manière très sure pour
conduire une réflexion sur la robustesse de toute théorie quantique.
Il est clair qu’une telle conclusion remet en cause la notion de temps et d’espace qui
fonde la physique classique. Plus aucun phénomène ne peut être décrit par une équation
différentielle, qui représente par définition des évolutions locales des propriétés physiques.
On est alors amené à se poser la question suivante : Comment une théorie qui contient
dans ses postulats fondamentaux une équation différentielle qui régit l’évolution de l’énergie,
peut-elle avoir pour conclusion une physique quantique non locale ? Il ne s’agit pas d’une
question anodine, mais bien d’une contradiction fondamentale entre une hypothèse de départ et
la conclusion d’un raisonnement incluant cette hypothèse. Tant que cette contradiction n’aura
pas été clarifiée par des explications convaincantes, il subsistera un doute sur le cheminement
149
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Il convient dans un premier temps de chercher à définir les propriétés qui doivent
permettre de caractériser le comportement des particules intriquées. Il semble qu’elles soient
essentiellement au nombre de 2 :
Propriété 2 : L’expérimentation montre qu’il existe une corrélation certaine entre les
deux particules qui se sont propagées.
Concernant la propriété 1, l’approche énergétique est fondée sur des solutions exactes à
l’équation de Dirac. Les fonctions d’ondes mises en œuvre ne différent de celles de l’Ecole de
Copenhague que par un coefficient multiplicatif constant, et il n’y a, par conséquent, aucune
variable cachée dans la description du fonctionnement de la particule.
S’il s’avérait que d’autres propriétés sont nécessaires à la caractérisation des particules
intriquées, alors il faudrait s’assurer que ces propriétés sont bien compatibles avec une approche
énergétique et déterministe.
II – L’interprétation de Copenhague
Au vu des paragraphes précédents, on peut se demander à quel endroit du raisonnement,
l’interprétation de Copenhague impose la non localité de la physique quantique.
Il est admis que lors de leur création, les deux particules respectent les lois de la
physique classique : conservation de l’énergie, de l’impulsion, et du moment cinétique. On doit
donc admettre que lors de leur création les deux particules sont dans une corrélation certaine.
Après propagation, les deux particules sont également détectées dans une corrélation
certaine.
C’est donc en imposant un état indéterminé de la particule entre sa création et sa
détection que l’Ecole de Copenhague induit la non localité de la physique quantique.
Cet état indéterminé est justifié par le principe d’indétermination de HEISENBERG.
L’impossibilité de connaître simultanément certaines propriétés des particules est interprétée
150
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comme une indétermination intrinsèque de la physique quantique, ce qui conduit à affirmer que,
lors de sa propagation, la particule est dans un état intrinsèquement indéterminé.
C’est sur ce dernier point que l’approche énergétique et déterministe diffère
fondamentalement de l’Ecole de Copenhague. Une analyse plus détaillée nécessite de faire un
retour sur le principe d’indétermination.
x.p x (XXVI-1)
2
De cette relation d’incertitude relative à un point sans extension spatiale, il est déduit
une propriété générale et intrinsèque d’indétermination du monde quantique.
Cela n’induit pas pour autant une incertitude sur la position de la particule qui peut être
supposée localisée dans un parallélépipède rectangle (en coordonnées cartésiennes), de
dimension, position, et vitesse parfaitement définis. C’est en ce sens que l’approche énergétique
et déterministe diffère fondamentalement de l’approche de Copenhague.
On peut tenter d’illustrer cette différence sur un exemple concret. Nous choisissons dans
un souci de clarté et de simplification, une solution exacte à une dimension (suivant l’axe des
z) de l’équation de DIRAC.
151
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0 Ccos(k z z) sin(k t x t ) jC m 0c 2 cos(k z z) cos(k t x t )
1 0
(XXVI-2)
2 Cck z sin(k z z) cos(k t x t )
3 0
Dans cette solution, la constante de normalisation C a été introduite pour rappeler que
la fonction d’onde a la dimension de la racine carrée d’une densité linéique d’énergie.
0 jC m 0c 2 cos(k z z)
1 0
(XXVI-3)
2 Cck z sin( k z z)
3 0
2
E masse C2 m 0c 2 cos 2 (k z z)
(XXVI-4)
E impulsionnelle C2 ck z sin 2 (k z z)
2
Si on donne à la particule une dimension 2Lz, et une localisation spatiale entre –Lz et
+Lz, et si on la suppose excitée sur un mode fondamental, alors les densités d’énergie
deviennent :
E masse C2 m0c 2 cos 2 (
2
z)
2L z
(XXVI-5)
E impulsionnelle C ck z
2 2 2
sin ( z)
2L z
152
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Figure (XXVI-1) : Représentation de l’extension spatiale d’une particule (en vert), avec sa
densité d’énergie de masse et d’énergie impulsionnelle
Figure (XXVI-2) : Représentation d’une particule (en vert) ponctuelle, avec sa densité de
probabilité de présence, qui correspond à la densité d’énergie totale dans l’approche
énergétique.
153
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154
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XXVII
Figure XXVII-1 : Diffraction d’un faisceau de particules par une fente de largeur Δx.
155
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Il s’agit d’un argument convaincant qui accrédite fortement l’idée d’une incertitude
intrinsèque du mode quantique, et qui est couramment utilisée pour illustrer le principe
d’indétermination. On peut toutefois noter que l’explication probabiliste qui est décrite ci-
dessus n’est valide que pour la tâche principale de diffraction. Elle n’explique pas pourquoi des
zéros et des lobes secondaires latéraux apparaissent dans la figure de diffraction complète.
Jusqu’à une date récente (2005), aucun phénomène déterministe connu n’était
comparable à celui qui est observé lors de la diffraction ou l’interférence de particules
quantiques individuelles. Il faudra attendre les travaux de l’équipe d’Yves COUDER sur les
gouttelettes marcheuses pour apporter la preuve qu’une particule en symbiose avec une onde
peut avoir un comportement qui présente de grandes analogies avec la diffraction et
l’interférence des particules quantiques. Les expériences réalisées sur ces gouttelettes étant par
nature macroscopiques, elles apportent la certitude qu’il n’est pas indispensable d’introduire un
principe d’indétermination pour fournir une explication aux phénomènes d’interférences et de
diffractions de particules quantiques.
156
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FIG 1 FIG 2
Source : PRL 97, 154101-2 (13 OCTOBER 2006)
S’il subsistait un doute sur le fait que ces figures sont obtenues sans aucune incertitude
intrinsèque à la physique des phénomène, les auteurs éliminent cette possibilité de manière
définitive en effectuant une simulation numérique simplifiée du phénomène qui vient confirmer
que les goutellettes viennent construire une par une la figure de diffraction d’un phénomène
ondulatoire.
Mais alors, comment peut-on expliquer que les goutelettes sont « diffractées » une par
une, dans une direction quelconque, mais avec une certaine probabilité ? et si cette probabilité
n’est pas lièe à une incertitude intrinsèque du phénomène, d’où provient-elle ?
Le mouvement de la gouttelette est influencé par toute modification de l’onde qui lui est
associée. En particulier, à l’approche de la fente, il existe une onde diffractée qui vient modifier
l’onde incidente et donc modier la trajectoire. Mais cette modification de trajectoire induit à
son tour, lorsque la gouttelette retombe, une modification de l’onde générée, et donc de la
nouvelle onde diffractée. Ces phénomènes sont cumulatifs sur plusieurs sauts de la goutelette.
Cette relation entre la goutelette et son onde associée, à la fois récursive et cumulative, montre
qu’on dispose de tous les ingrédients conduisant à un phénomène cahotique. Les réflexions de
ce paragraphe ne constituent pas une preuve de cette évolution vers le chaos, mais une piste qui
semble cohérente avec tout ce qui est observé autour de la diffraction et de l’interférence des
gouttelettes marcheuses.
On peut en particulier noter sur la figure 2a, qu’aux précisions expérimentales près, des
goutelettes qui arrivent sur la fente avec un décalage identique yi sont susceptibles de traverser
la fente avec un angle de sortie totalement différent. Ce phénomène peut être interprété comme
157
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une sensibilité infinie aux conditions initiales, qui est connu comme une caractéristique typique
des phénomènes cahotiques.
La sortie de ces trajectoires cahotiques se fait de manière aléatoire, mais avec une
probabilité différentes dans chaque direction de l’espace. Le fait essentiel est que cette
probabilité n’est plus liée à une incertitude intrinsèque des phénomènes sur laquelle on ne peut
fournir aucune explication. Elle peut être interprétée comme la sortie d’un phénomène
chaotique qui est par nature infiniment sensible aux conditions initiales, et qui est en général
d’une complexité telle que seuls les attracteurs vont donner un sens à la trajectoire de sortie.
158
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XXVIII
La mécanique quantique qui s’est façonnée depuis près d’un siècle se différencie
notablement de la physique classique. Sous l’impulsion de Max BORN, la description des
phénomènes quantiques a pris une tournure essentiellement probabiliste qui la rend
incompatible avec la vision déterministe de la physique classique.
Cette nouvelle vision a entraîné une réflexion approfondie sur la manière dont on
pouvait lui donner un socle cohérent. Cette cohérence est nécessaire d’une part d’un point de
vue interne au monde quantique, et d’autre part dans la transition vers le monde macroscopique,
puisque les deux univers sont régis par des lois différentes.
Ce socle de cohérence a été défini à l’aide de six postulats qui sont rappelés, de manière
très générale et sans entrer dans les détails, dans les lignes qui suivent :
Postulat 5 : Mesure : réduction du paquet d'onde; obtention d'une valeur unique; projection de
l'état quantique
159
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La donnée de ces six postulats a permis de fournir un cadre dans lequel la physique
quantique a pu se développer, et expliquer la majeure partie des phénomènes observés et
mesurés. Les succès obtenus par les prévisions de cette théorie ont conduit les physiciens à
l’adopter comme la meilleure représentation possible du monde quantique, sans toutefois les
amener à une satisfaction pleine et entière.
Ce malaise est palpable dans certaines situations, dont par exemple, celle concernant les
particules intriquées.
160
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2 2 2 2
i E p E p Ĥ
t 2m 2m
Dans cette représentation, le terme de gauche peut être associé à la variation de fonction
d’onde dψ pendant une durée élémentaire dt.
Le terme de droite nous indique que cette évolution est également fournie par un
l’opérateur hamiltonien appliqué à la fonction d’onde.
On en conclut que la variation temporelle de la fonction d’onde est décrite uniquement
en fonction de l’énergie totale de la particule ou du système.
Du point de vue de la physique, cette description est pleinement satisfaisante, et peut
conduire à admettre l’équation de SCHRÖDINGER comme l’équation qui traduit l’évolution
énergétique des systèmes quantiques.
Un postulat constitue par définition une propriété admise et non démontrée. En cela, un
postulat constitue toujours un maillon faible dans une théorie, car il est toujours susceptible
d’être remis en question.
Pour que cette propriété soit admise comme fondatrice, elle doit avoir un caractère
physique évident qui la rend incontestable dans tout le domaine sur lequel elle s’étend.
Le postulat N°6 fonde l’interprétation de l’Ecole de Copenhague sur l’équation de
SCHRÖDINGER. Or, il est connu que cette équation est en difficulté sur de nombreux éléments
dans la description du monde quantique :
- Cette équation ne fournit pas, dans une situation pourtant extrêmement simple, les
bonnes raies d’émission de la structure fine de l’atome d’hydrogène.
- Il est admis qu’une condition nécessaire à la validité d’une loi physique est son
invariance par changement de référentiel. L’équation de SCHRÖDINGER ne
possède pas cette propriété
Sur la simple base des trois observations précédentes, on peut se demander comment ce
postulat peut prétendre à une validité universelle dans le monde quantique, et comment on peut
s’appuyer de manière indiscutable sur l’équation de SCHRÖDINGER pour prédire toutes les
propriétés des particules quantiques. On remarque a minima qu’il y a des propriétés qu’il est
incapable de prédire.
161
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L’Ecole de Copenhague ne peut pas mettre en œuvre cette substitution car elle donne à
la fonction d’onde au carré la signification d’une densité volumique de probabilité de présence.
Puisque les solutions de l’équation de DIRAC comportent 4 termes regroupés sous la forme de
2 spineurs, il devient impossible d’associer une signification physique de probabilité de
présence à chacun des termes.
L’Ecole de Copenhague est ainsi installée dans ce fonctionnement curieux : elle admet
et utilise l’équation de DIRAC, qui a un niveau de généralité de description du monde quantique
supérieur à l’équation de SCHRÖDINGER, mais sans la promouvoir au rang d’équation
fondatrice de la mécanique quantique parce qu’elle ne sait pas donner de signification physique
probabiliste à chacun de ses termes.
Lorsqu’on adopte un point de vue énergétique, on cerne mieux les apports respectifs de
ces deux équations.
L’équation de SCHRÖDINGER se révèle correcte pour décrire tous les phénomènes qui
sont le résultat de la seule mise en œuvre de l’énergie totale de la particule. Cette énergie totale
est directement attachée à la probabilité de présence de la particule par l’Ecole de Copenhague.
L’équation de DIRAC est plus subtile, car elle distingue la part d’énergie de masse et la
part d’énergie impulsionnelle dans l’énergie totale. Elle permet donc une analyse plus fine des
phénomènes, mais rend impossible l’assimilation de la fonction d’onde au carré à une densité
volumique de probabilité de présence de la particule.
162
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Sur la base des solutions exactes à l’équation de DIRAC sous la forme d’ondes
stationnaires, l’état quantique d’une particule peut être défini par la connaissance de son état
énergétique à chaque instant.
La notion de mesure doit être redéfinie en termes d’échanges d’énergie. Effectuer une
mesure sur un objet quantique N°1, c’est faire interagir cet objet quantique N°1 avec un autre
objet quantique N°2 dont on connaît certaines propriétés, et déduire des résultats mesurés de
l’interaction, les informations concernant l’objet quantique N°1 au moment de l’interaction.
Un exemple concret est suggéré par l’effet COMPTON.
La décohérence quantique est une théorie chargée d'expliquer la transition entre les
règles physiques quantiques et les règles physiques classiques telles que nous les connaissons,
à un niveau macroscopique. Puisque l’approche énergétique et déterministe s’appuie
uniquement sur les postulats de la physique classique, le problème de la décohérence est
également sans objet dans cette approche.
163
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XXIX
Soit deux référentiels que nous désignerons par (R) et (R’). Le référentiel (R’) est
supposé en mouvement de translation à vitesse constante v par rapport au référentiel (R).
Les coordonnées d’espace-temps du référentiel (R’) sont reliées aux coordonnées
d’espace-temps du référentiel (R) par une transformation de LORENTZ.
Le bi-spineur ψ qui représente l’état de la particule dans le référentiel (R) est représenté
dans le référentiel (R’) par un autre bi-spineur ψ’.
j
x
m c
0 x 0
(XXIX-1)
j
x '
m c
0 ' x ' 0
I – La transformation de LORENTZ
164
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Nous travaillerons avec la transformation classique où les deux référentiels (R) et (R’)
sont en translation à vitesse constante v suivant l’axe des x. Dans ces conditions, la
transformation de LORENTZ s’écrit :
v
dx t dx
dx t ' c dx t dx
v2
1 2
c
v
dx dx t (XXIX-2)
dx ' c dx dx t
v2
1 2
c
dy' dy
dz' dz
1 v
et (XXIX-3)
v2 c
1 2
c
dx t ' 0 0 dx t dx t
dx ' 0 0 dx dx
dy' 0 (XXIX-4)
0 1 0 dy dy
dz' 0 0 1 dz dz
0
x t x t ' x '
x t x t '
x x t ' x ' x
soit encore : x ' (XXIX-5)
y y' y y'
z z'
z z'
165
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x t ' x t x
x t ' x t
x ' x t x x '
soit encore :
1 x
(XXIX-6)
y' y y' y
z' z
z' z
Det() 2 2 2 2 1 2 1 (XXIX-7)
II – La transformation du bi-spineur
On peut considérer que c’est la principale difficulté dans la recherche d’une formulation
invariante de l’équation de DIRAC.
Pour que cette recherche ait un sens, on admet que les composantes du bi-spineur
transformé ψ’ de (R’) s’écrivent nécessairement comme une combinaison linéaire des
composantes du bi-spineur ψ de (R), ce qui revient à la détermination d’une matrice S à
coefficients constants :
Nous admettrons provisoirement (la démonstration est donnée plus loin dans ce
chapitre), que pour la transformation de LORENTZ (XXIX-2,3,4), la forme de la matrice S est
la suivante :
166
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On vérifie que cette formulation fait bien apparaître les deux spineurs de ψ’ comme
combinaison linéaire des deux spineurs de ψ.
0 '
1 0 3
1 ' 1 2
(XXIX-11)
2 '
1 1 2
3 ' 0 3
Dans une première étape, nous effectuons la transformation des fonctions d’ondes du
référentiel (R’) en fonction des fonctions d’ondes du référentiel (R) en utilisant la relation
(XXIX-10) :
167
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Dans une seconde étape, nous remplaçons les dérivées partielles du référentiel (R’) par
leur expression en fonction des dérivées partielles du référentiel (R) en utilisant la relation
(XXIX-6) :
168
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j 1 0 3
x t x
1 0 3 j
0 1 3
x t x
1 1
0 3
j 1 2
y z
j 11 2
x t x
11 2 j 1 1 2
x t x
1 1
1 2
j 0 3
y z
j 1 1 2
x t x
1 1 2 j 11 2
x t x
1 1
1 2
j 0 3
y z
(XXIX-14)
j 0 1 3
x t x
0 1 3 j 1 0 3
x t x
1 1
0 3
j 1 2
y z
169
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2 1 2 1 (XXIX-16)
170
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Pour être valide quel que soit γ et β, cette dernière relation impose :
0
0 j j 3 3j 2
x t x y z
1 2
1 j j 2 j 3
x t x y z
(XXIX-18)
2 j 2 j 1 1 j 0
x t x y z
3 0
3 j j 0 j 1
x t x y z
On pourrait penser qu’il s’agit d’une propriété banale, que l’on pourrait reproduire pour
n’importe quelle transformation du bi-spineur de DIRAC. En réalité, il n’en est rien. La
recherche d’une matrice S définie par (XXIX-8) telle que :
conduit à la résolution d’un système à 64 équations et 16 inconnues, et qui fait donc peser sur
cette matrice des contraintes de compatibilité très fortes entre la transformation de coordonnées
et la transformation du bi-spineur.
171
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j
x '
m c
0 ' x ' 0 (XXIX-20)
Soit encore, en écriture développée, où les matrices de DIRAC sont représentées par γ0,
γ , γ , γ3 :
1 2
Les dérivées partielles traversent la matrice pour s’appliquer aux composantes du bi-
spineur exprimées dans le référentiel (R) :
0 0 0 0
x t ' x ' y ' z'
1 1 1 1 0
x ' y' 1
j S t j S
0 1 x ' j 2
S j 3
S z '
m 0 c
S 0 (XXIX-23)
2 2 2 2 2
x t ' x ' y' z'
3
3 3
3
3
x t ' x ' y' z'
172
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0 0 0 0 0 0
x t x x t x y z
1 1 1 1 0
x x 1 1
x x y 3 z mc 1
j S
0 t
j S
1 t
j S
2
j S S 0
2 2 2 2
2
2
2
x t x x t x y z
3
3 3 3
3 3 3
x t x x t x y z
(XXIX-24)
0 0 0 0 0 0
x t x x t x y z
1 1 1 0
x 1 x 1 1
1 0 x 1 1 x 1 2
y 1 3 z mc 1
jS S t
jS S t
jS S jS S 0
2 2
2 2 2 2 2
x t x x t x y z
3
3 3 3
3
3 3
x t x x t x y z
(XXIX-25)
0 0
t
x x
1
x 1
j S1 0S S11S t j S1 0S S11S x
2
2
x t x
3
3
x t x
(XXIX-26)
0 0
y z
0
1 1
1 2
y 1 3 z mc 1
jS S jS S
2
2
2
y z
3
3
3
z
y
On prendra garde de faire la différence dans ces expressions, entre γ qui désigne un
coefficient de la transformation de LORENTZ défini en (XXIX-3), et γ0, γ1, γ2, γ3, qui désignent
les matrices de DIRAC.
173
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S1 0S S11S 0
S 1 0
S S1 S
1 1
(XXIX-27)
S1 2S 2
S1 3S 3
0S 1S S 0
S S S
0 1 1
(XXIX-28)
2S S 2
3S S 3
Il s’agit d’un système de 64 équations, avec 16 inconnues qui sont les termes de la
matrice S. Son écriture, avec les matrices de DIRAC développées, est donnée ci-dessous :
1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0
0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0
S S S
0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0
0 0 1 1 0 0 0 0 0 1
0 0
1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1
0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0
S S S
0 0 1 0 0 1 0 0 0 1 0 0
0 0 1 1 0 0 1 0 0 0
0 0
0 0 0 j 0 0 0 j
0 0 j 0 0 0 j 0
0 S S
j 0 0 0 j 0 0
j 0 0 j 0 0
0 0
0 0 1 0 0 0 1 0
0 0 0 1 0 0 0 1
1 S S
0 0 0 1 0 0 0
(XXIX-29)
0 1 0 0 0 1 0 0
Ce système, surdimensionné par rapport au nombre d’inconnue, montre que toutes les
transformations de coordonnées ne sont pas admissibles pour qu’il existe des solutions. La
même remarque vaut pour les transformations des bi-spineurs.
174
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En injectant cette forme de matrice dans les 32 équations restantes du système (XXIX-
28) ou (XXIX-29), on est conduit à constater la nullité des coefficients a et b, et on en déduit la
matrice recherchée :
Cette matrice est définie à une constante multiplicative près que nous désignerons par
K(β,γ). Cette constante qui ne joue aucun rôle pour établir l’invariance du système de DIRAC
a été omise jusqu’à présent. De manière plus générale, on doit poser :
1 0 0
0 1 0
S, K , (XXIX-32)
0 1 0
0 0 1
Lorsqu’on échange le rôle des référentiels (R) et (R’), cela revient à échanger le signe
de la vitesse relative, et donc de β.
La composition de deux translations des référentiels avec des vitesses opposées doit
permettre de retrouver des spineurs identiques, ce que l’on peut écrire :
1 0 0 1 0 0 1 0 0 0
0 1 0 0 1 0 0 1 0 0
K , K ,
0 1 0 0 1 0 0 0 1 0
0 0 0 1
0 0 1 0 0 1
(XXIX-33)
Soit encore :
2 2 0 0 0 1 0 0 0
0 2 2 0 0 0 1 0 0
K , K , (XXIX-34)
0 0 2 2 0 0 0 1 0
0 2 2 0 0 0 1
0 0
175
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On en déduit la constante K :
K, K ,
1
(XXIX-35)
2 2
1 0 0
0 1 0
S,
1
(XXIX-36)
2 2 0 1 0
1
0 0
1 0 0
0 1 0
S ,
1 1
(XXIX-37)
2 2 0 1 0
0 0 1
Dans un potentiel nul, l’équation de SCHRÖDINGER pour une particule libre s’écrit
dans le référentiel (R’) :
L’invariance de cette équation sera vérifiée s’il est possible de trouver une relation
linéaire entre ψ et ψ’ telles que l’équation ci-dessus puisse se mettre sous la forme :
2 2 2 2
j (XXIX-40)
x t 2mc x 2 y 2 z 2
Une telle égalité n’est possible qu’en imposant β = 0 et γ =1, ce qui indique que les deux
référentiels (R) et (R’) sont identiques.
176
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Il n’est pas surprenant que l’équation de SCHRÖDINGER ne soit pas invariante sous la
transformation de LORENTZ, car son énergie totale est définie à partir de l’énergie cinétique
et potentielle de la mécanique non relativiste.
VI – Conclusion
L’invariance des lois physiques par changement de référentiel trouve son fondement
dans le raisonnement suivant : le référentiel que l’on choisit pour décrire une expérience de
physique ne peut avoir aucune influence sur son déroulement.
Si on observe la chute d’un caillou depuis un balcon ou depuis un train qui passe, le
référentiel d’observation ne doit pas avoir d’influence sur le phénomène physique qui se
déroule.
Les grandeurs physiques vont être « habillées » différemment suivant le référentiel, mais
la réalité physique qui sera derrière cet « habillage » sera identique.
Si cette propriété n’est pas vérifiée, c’est qu’il existe un problème soit dans
« l’habillage » des grandeurs physiques vues dans chaque référentiel, soit dans la loi physique
elle-même.
Ce point de vue est complètement analogue à celui qui est associé à la représentation
vectorielle. Un vecteur représente une grandeur unique, dont « l’habillage » dépend du repère
dans lequel il est décrit : cartésien, cylindrique, ou sphérique.
Pour autant, si on fait la somme de deux vecteurs écrits en coordonnées cartésiennes, le
résultat sera un vecteur identique à celui obtenu en faisant la somme de ces deux vecteurs écrits
en coordonnées cylindriques. La loi d’addition écrite dans un repère se retrouve à l’identique
dans l’autre repère, et il n’est donc plus besoin de préciser le repère dans lequel elle est écrite.
Lorsqu’une équation ou une relation entre des grandeurs physiques est invariante par
changement de référentiel, cela garantit que le phénomène observé est vu de manière identique
dans chacun des référentiels.
Ce concept extrêmement puissant peut être mis en avant pour donner une préférence à
l’équation de DIRAC plutôt qu’à l’équation de SCHRÖDINGER dans la description du monde
quantique.
177
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XXX
Toute mesure qui tente de cerner l’état quantique d’une particule donne un résultat
incluant une part d’aléatoire. Sans plus d’informations sur les phénomènes en jeux, une
modélisation théorique ne peut être mise en place que sous la forme d’une approche
probabiliste.
Cette approche probabiliste doit faire cohabiter deux éléments incontournables : le
principe d’incertitude de HEISENBERG, et l’état quantique certain qui est détecté lors d’une
mesure. Le premier élément constitue la pierre angulaire qui supporte toutes les réflexions
théoriques sur la mécanique quantique, le second est un fait d’expérience qui montre qu’une
mesure quantique unique donne une observation unique.
Si, après la mesure, la particule se trouve dans un état certain, le postulat N°6 qui régit
l’évolution de l’état de la particule doit permettre de remonter dans le temps, et donc de
retrouver l’état de la particule avant la mesure. Or le principe d’incertitude stipule que cet état
ne peut pas être connu avec certitude.
Si on veut préserver malgré tout l’état quantique certain après la mesure, et l’état
quantique indéterminé avant la mesure, il devient nécessaire d’insérer entre les deux un
phénomène propre au monde quantique qui est appelé phénomène de décohérence. Ce
phénomène de décohérence introduit une frontière de nature inconnue entre le fonctionnement
du monde quantique et le fonctionnement du monde déterministe.
178
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Si cette vision contrintuitive de la physique s’est imposée après avoir traversé un siècle
de turbulences et de critiques, c’est parce qu’elle fournit des observations et des mesures des
propriétés quantiques conformes au modèle théorique élaboré par l’Ecole de Copenhague : cet
état de fait la rend très difficilement contestable.
Pour être convaincante, une approche déterministe doit être capable d’apporter des
explications complémentaires à ce phénomène qui s’est imposé comme une contrainte forte et
inexplicable aux fondateurs de la mécanique quantique. La question essentielle suscitée par
cette interprétation peut être résumée de la manière suivante : pourquoi une particule présente-
t-elle un état quantique que l’on ne peut pas connaître avant l’acte de mesure ?
Sur ce point précis, nous allons montrer qu’une approche énergétique et déterministe se
montre compatible avec le point de vue de l’Ecole de Copenhague.
Dans une approche simplifiée, nous allons seulement considérer l’indétermination entre
la nature ondulatoire et corpusculaire des particules quantiques.
Pour l’Ecole de Copenhague, une particule à l’état corpusculaire est représentée par un
point mathématique auquel on attribue une position et une quantité de mouvement liées par le
principe d’incertitude. Une particule à l’état ondulatoire est représentée par une onde qui
entoure ce point mathématique. Tant qu’elle n’est pas matérialisée, cette particule est dans un
état indéfini entre onde et particule, ou une superposition de ces deux états.
Dans une approche énergétique et déterministe, l’état de la particule est donné à tout
instant par les solutions stationnaires exactes de l’équation de DIRAC. En coordonnées
cartésiennes et pour une particule au repos, le spineur qui porte l’énergie impulsionnelle est nul,
et une solution possible se présente sous la forme :
0 m 0c 2 cos(t ) jsin(t )
1 0
(XXX-1)
2 0
3 0
Que cet état est effectivement indéterminé dans le sens où il alterne entre énergie de
masse et énergie ondulatoire à la pulsation ω. Pour un électron au repos, l’ordre de grandeur de
cette pulsation est donné par la relation de conservation de l’énergie :
m0c2 (XXX-2)
179
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2 h 6,62.1034
T 8,07.10 21s (XXX-3)
m0c 2
9,11.1031 3.108
2
Les efforts déployés pour une meilleure compréhension de ces phénomènes sont
considérables, notamment grâce aux travaux des prix Nobel Serge HAROCHE et David J.
WINELAND et de leurs équipes. Mais ces travaux font également apparaître que cette frontière
semble extrêmement difficile (impossible ?) à mettre clairement en évidence, tant sur le plan
expérimental, que sur le plan théorique. La traversée de cette frontière s’effectue par un tirage
au sort que la mécanique quantique ne sait pas expliquer.
180
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Cinquième partie
Eléments de cohérence
Dans cette dernière partie, nous cherchons à convaincre de l’intérêt de l’approche qui
est présentée en mettant en évidence des éléments de cohérence avec des travaux antérieurs ou
des éléments de cohérence avec d’autres domaines de la physique : électromagnétisme, théorie
quantique des champs, mécanique …..
181
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XXXI
Il est apparu au fil des chapitres développés dans ce document, que des solutions
stationnaires pouvaient être solutions exactes de l’équation de DIRAC. Très rapidement, une
forme particulière de ces solutions a été privilégiée, sans qu’aucun argument ne soit avancé
pour justifier cette préférence. Un exemple non normalisé de ces solutions est rappelé ci-
dessous :
La solution retenue est composée par deux spineurs, le premier est associé aux échanges
entre l’énergie ondulatoire et l’énergie de masse, tandis que le second est associé aux échanges
d’énergie impulsionnelle.
Nous allons montrer que, par des voies très différentes, Walter GREINER avait déjà
établi que le premier spineur portait des échanges entre énergie ondulatoire et énergie de masse,
tandis que le second spineur portait des échanges entre énergies impulsionnelles. Ces échanges
n’étaient pas mis en évidence dans la formulation proposée, et il faut donc reprendre (très
légèrement) cette formulation pour les faire apparaître
182
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Dans l’exercice 8.5 qui débute à la page 191, l’auteur étudie l’évolution temporelle d’un
paquet d’ondes planes avec une distribution d’amplitude gaussienne. Dans la notation de
l’auteur, ce paquet d’onde est représenté par la relation
1 0
1 x
2
/ 2d 2
' ( x,0, s) : e (XXXI-2)
d 2 3/ 4
Avec :
1
0
0
1
(XXXI-3)
0
0
Physiquement, cela indique que le paquet d’onde (XXXI-2) est centré sur l’origine à
l’instant t=0, et qu’il est porté par la première composante du bispineur de DIRAC à l’instant t
= 0.
2 2
cos m 0 c p c t i m 02 c 4 p 2 c 2
3/ 2
d 3p ip .x / 1 d
2 4
2 m0c2
c1 ( x, t ) : t
p d2 / 22
e e 2 2 sin
2 3 / 2 3 / 4
m 2 4
0 c p c
c 2 ( x, t ) : 0
m 02 c 4 p 2 c 2
3/ 2
d 3p ip .x / 1 d 2
pzc
c3 ( x, t ) : i
p d2 / 22
e e sin t
2 3 / 2 3 / 4 m 2 c 4 p 2 c 2
0
c 4 ( x, t ) :
d 3p ip .x / 1 d
3/ 2
2
p d2 / 22
p y ip x c sin m0c p c t
2 4 2 2
e e
2 3 / 2 3 / 4
m 02 c 4 p 2 c 2
(XXXI-4)
183
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m 02c 4 p 2c 2
t t t k t x t
p x k x (XXXI-5)
p y k y
p z k z
Après multiplication de chacun des termes par m02c4 p2c2 , on obtient :
3/ 2
c 2 ( x , t ) : 0
3/ 2
d 3p ip .x / 1 d
c3 ( x , t ) : i
2
e e
p d2 / 22
ck z sin k t x t
2 3 / 2 3 / 4
3/ 2
(XXXI-6)
Il est confirmé que le premier spineur porte bien des échanges entre énergie de masse et
énergie ondulatoire, et que ces échanges ont bien lieu avec une quadrature temporelle.
Il est confirmé que le second spineur porte bien des échanges entre énergies
impulsionnelles. Ces échanges sont en phase avec l’évolution de l’énergie de masse, et en
quadrature temporelle avec l’énergie ondulatoire.
La solution établie par W. GREINER a été obtenue par des voies qui semblent
complètement disjointes de celles qui ont conduit aux solutions stationnaires. On peut y voir
une confirmation du formalisme qui a été développé tout au long du présent document.
184
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XXXII
L’équation de DIRAC est souvent présentée comme une équation qui permet seulement
de déterminer les caractéristiques des particules de spin ½. Nous avons conjecturé au chapitre
XX que certaines solutions stationnaires semblaient susceptibles de décrire le comportement de
particules de spin 1, et donc parmi elles, le photon.
Nous cherchons, dans ce chapitre, à conforter cette hypothèse en examinant s’il existe
un lien entre la structure des ondes stationnaires qui construisent le photon, et le champ proche
tel qu’il peut être calculé de manière exacte à l’aide des équations de Maxwell. Ces solutions
sont peu nombreuses, et nous allons utiliser les relations établies par KOTTLER.
Nous allons montrer que l’une de ces solutions fait ressortir de manière forte des liens
entre les solutions stationnaires exactes à l’équation de DIRAC et les solutions exactes aux
équations de MAXWELL. Plus précisément, nous allons montrer que la structure de champ
proche déduite des équations de MAXWELL présente de grandes analogies avec la structure
des ondes stationnaires issues des solutions à l’équation de DIRAC.
e jkr
k2 1 1 3 3
E(P) V jkr k 2r 2 0 jkr k 2r 2 0 U r dv
4j 0
1 J ( M ) 1 J ( M ).U
(XXXII-1)
jk0 1 e jkr
4
B(P) 1 J (M 0 )U dv
V jkr r
Ces relations sont valides en régime harmonique, à la pulsation ω, avec une dépendance
temporelle en exp(jωt), et avec une constante de propagation k = ω/c. Nous ne travaillerons pas
dans ce chapitre sur l’évolution temporelle des champs, et elle sera omise par la suite dans
l’expression des champs électromagnétiques.
185
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Les différents paramètres intervenant dans ces relations sont représentés sur la figure 1
ci-dessous.
V U
J M0
k 2 3 e jkr
1 1 3
E (P) 1 J 1 J.U U
4j 0 jkr k 2 r 2 jkr k 2 r 2 r (XXXII-2)
jk0 1 e jkr
B(P) 1 JU
4 jkr r
186
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k 2 e jkr e jkr
e jkr e jkr e jkr
e jkr
E ( P) j j 2 2 3 J 3 j 2 3 2 3 J.U U
4 0 r kr kr r kr k r (XXXII-3)
jk0 e jkr e jkr
B(P) j 2 JU
4 r kr
k 3 sin kr coskr sin kr sin kr cos kr sin kr
E( P) 2 2 3 3 J 3 2 2 3 3 3 J.U U
4 0 kr k r k r kr k r kr
k 0 sin kr coskr
2
B(P) 2 2 JU
4 kr k r
(XXXII-5)
Nous allons montrer dans le paragraphe suivant que la dépendance en (kr) du champ au
voisinage de l’origine présente des similitudes importantes avec la dépendance en (kr) des
fonctions d’ondes issues des solutions exactes à l’équation de DIRAC.
II – Le photon de DIRAC
Nous avons émis l’hypothèse au chapitre XX, que les modes associés à la description
du photon pouvaient être représentés par la solution suivante :
187
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Il y avait, en vérité, peu d’arguments pour étayer cette hypothèse. Nous allons la
reconsidérer, vue sous l’angle des équations de MAXWELL.
k 2t 2 k 2r (XXXII-8)
kt kr k (XXXII-9)
Nous pouvons construire deux ensembles de solutions, l’un tel que f1 = α j1, l’autre tel
que f1 = α y1, où α peut être une constante réelle ou complexe.
Solution telle que f1 = - j1. Cette solution va être associée au champ électrique, et sera indicée
par la lettre E.
cos(kr ) sin(kr )
0 E sin e j cos t
(kr ) (kr ) 2
1E 0
sin(kr ) sin(kr )
2 E cos sin e j sin t
cos(kr )
3 2
3
(kr ) (kr ) (kr )3
3E sin t sin 2
sin(kr ) cos(kr )
2
2 sin 2 cos 2 1
sin( kr )
3
2 sin 2 cos 2 1
(kr ) (kr ) (kr )
(XXXII-11)
Solution telle que f1 = - y1. Cette solution sera associée au champ magnétique et sera indicée
pas la lettre B.
188
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sin( kr ) cos(kr )
0 B sin e j cos t
(kr ) (kr ) 2
1B 0
cos(kr ) cos(kr )
2 B cos sin e j sin t
sin(kr )
3 2
3
(kr ) (kr ) (kr )3
3B sin t sin 2
cos(kr ) sin(kr )
2
2 sin 2 cos 2 1
cos(kr )
3
2 sin 2 cos 2 1
(kr ) (kr ) (kr )
(XXXII-12)
k 3 sin kr coskr sin kr sin kr cos kr sin kr
E( P) 2 2 3 3 J 3 2 2 3 3 3 J.U U
4 0 kr k r k r kr k r kr
k 0 sin kr coskr
2
B(P) 2 2 JU
4 kr k r
(XXXII-13)
Pour le photon de DIRAC, nous avons :
sin(kr ) sin(kr )
2 E cos sin e j sin t
cos(kr )
3 2
3
(kr ) (kr ) (kr )3
(XXXII-14)
sin(kr ) cos(kr )
0 B sin e j cost
(kr ) (kr ) 2
Il apparaît que pour les fonctions d’onde ψ2E et ψ0B du bi-spineur de DIRAC qui sont
séparables en r et θ, la dépendance en r se retrouve à l’identique dans les termes de la solution
exacte aux équations de MAXWELL.
En ce qui concerne les variables θ et φ, nous proposons une analyse prospective qui doit
seulement être considérée comme une piste de réflexions.
Puisque le champ traité par les équations de MAXWELL est à polarisation linéaire, nous
supposons que la solution correspondante du photon est indépendante de φ, ce qui pourrait être
obtenue par exemple en supposant que φ = 0 dans cette situation particulière où il n’y a pas de
rotation du champ.
189
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évidente n’apparaît spontanément pour comprendre comment cette variable est prise en compte
dans les équations de MAXWELL. Nous allons toutefois montrer qu’on peut lui donner un sens
physique simple dans deux situations particulières.
1er cas : le vecteur élément de courant est orthogonal au vecteur direction de propagation
En portant θ = π/2 dans les solutions du photon de DIRAC associée au champ électrique
et au champ magnétique, nous obtenons :
2E 0
sin(kr ) cos(kr ) sin(kr )
3E sin t (XXXII-16)
(kr ) (kr ) 2 (kr )3
sin(kr ) cos(kr )
0 B e j cos t
(kr ) (kr ) 2
On retrouve dans la fonction d’onde ψ3E, au signe près, la dépendance radiale du champ
électrique.
2ème cas : le vecteur élément de courant est parallèle au vecteur direction de propagation
k 3 sin kr coskr sin kr sin kr coskr sin kr
E( P) 2 2 3 3 J 3 2 2 3 3 3 J
4 0 kr kr k r kr k r kr
B(P) 0
(XXXII-17)
Soit encore :
190
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2E 0
cos(kr ) sin(kr )
3E sin t 2 2
2 (XXXII-19)
(kr ) (kr )3
0B 0
On retrouve à nouveau dans la fonction d’onde ψ3E, au signe près, la dépendance radiale
du champ électrique, ainsi que la fonction d’onde ψ0B associée à un champ magnétique nul.
IV – Conclusion
Lorsque qu’un électron génère un élément de courant par son mouvement alternatif
suivant une direction constante, on sait qu’il y une émission de photons électromagnétiques.
Ces photons ne partent pas dans une direction déterminée, comme le prouve le diagramme de
rayonnement du dipôle, mais avec une probabilité différente dans chaque direction de l’espace.
Ce constat sous-entend qu’il y a en arrière-plan un processus complexe qui n’est pas décrit par
les équations de MAXWELL, ni par l’équation de DIRAC.
Ce que semble montrer l’étude développée dans ce chapitre, c’est que le champ proche
tel qu’il est prédit par les équations de MAXWELL présente beaucoup d’analogies avec la
dépendance radiale des modes stationnaires issus de l’équation de DIRAC. La dépendance en
θ pourrait être liée à l’angle entre le mouvement du dipôle et la direction de propagation du
photon émis, tandis que la dépendance en φ pourrait être liée à la rotation de la polarisation.
2 sin 2 cos 2 1 0
(XXXII-20)
cos 2 1 / 3
Sans pouvoir en tirer une conclusion définitive, ce chapitre accrédite l’idée que les
échanges d’énergie au voisinage de l’électron qui oscille dans l’espace sont directement
compatibles avec les échanges d’énergie au sein du photon qui se crée, tels que ces échanges
sont prédits par les solutions stationnaires exactes à l’équation de DIRAC.
191
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XXXIII
Conclusion générale
Cette vision probabiliste s’est installée lors de la découverte des propriétés physiques
particulières du monde de l’infiniment petit. Elle s’est imposée sous la contrainte du principe
d’indétermination de HEISENBERG, confortée par l’équivalence établie ensuite entre
l’équation de SCHRÖDINGER et ce principe. Cette vision était la seule qui permette de rendre
compte de tous les résultats expérimentaux, en cohérence avec l’incertitude quantique du
principe d’indétermination. Elle est devenue incontournable dès lors qu’elle est restée en accord
avec des résultats expérimentaux de plus en plus précis et affinés. Peu à peu les physiciens l’ont
acceptée comme une théorie sure et capable de prédire l’ensemble des propriétés du monde
quantique.
Lorsqu’on adopte un point de vue critique, le problème essentiel qui se pose dans
l’évolution de cette théorie est qu’elle repose sur un postulat de base constitué par le théorème
d’indétermination. Dès lors, tout ce qui est élaboré à l’aide de cette théorie est vu à travers le
filtre de cette indétermination et ne peut être développé que dans une approche probabiliste. Il
devient impossible de sortir de ce cadre lorsqu’on veut expliquer les phénomènes spécifiques
de la mécanique quantique.
Pour autant, proposer une alternative ou une évolution de l’Ecole de Copenhague est un
challenge délicat car toute évolution doit rester en accord avec l’ensemble des acquis de cette
Ecole, qui constitue un socle inamovible de la mécanique quantique.
192
http://patrick.vaudon.pagesperso-orange.fr
Il n’est plus besoin de faire des hypothèses ad hoc, ou d’échafauder des théories
alambiquées pour expliquer la dualité onde-matière, puisque celle-ci apparaît naturellement
dans les solutions stationnaires comme un échange très rapide entre énergie de masse et énergie
ondulatoire.
Il ne reste plus qu’une approche complètement déterministe et en accord avec tous les
acquis de l’Ecole de Copenhague.
193
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BIBLIOGRAPHIE
Première Partie
La mécanique quantique repose sur les trois équations fondamentales de
SCHRÖDINGER, KLEIN-GORDON et DIRAC et sur une interprétation probabiliste induite
par le principe d’incertitude de HEISENBERG.
La première partie de ce document s’intéresse essentiellement à l’équation de DIRAC
et à son traitement général tel qu’il est présenté aujourd’hui par de nombreux scientifiques. La
bibliographie est abondante à ce niveau. Les documents internet suivants ont été consultés sur
la période 2010-2015.
www.phys.ens.fr/cours/cours-mip/MagL6Complet.pdf
www.phys.ens.fr/cours/cours-mip/
www.eleves.ens.fr/home/bolgar/Mécanique%20quantique.pdf
www.phys.ens.fr/~dalibard/Notes_de_cours/X_MQ_2003.pdf
www.phys.ens.fr/~sinatra/cours.pdf
www.lcar.ups-tlse.fr/IMG/pdf/Poly-2.pdf
http://daniel.farquet.com/wp-content/uploads/Physique_quantique_relativiste.pdf
http://dirac.cnrs-orleans.fr/~kneller/MecaniqueQuantique/cours.pdf
http://aflb.ensmp.fr/LDB-oeuvres/De_Broglie_Kracklauer.htm
https://cp3.irmp.ucl.ac.be/~maltoni/PHY1222/QM_all.pdf
http://arxiv.org/abs/quant-ph/0404009
http://www.lct.jussieu.fr/enseignement/PDF/SilviPolytech.pdf
http://iate.oac.uncor.edu/~manuel/libros/Modern%20Physics/Quantum%20Mechanics/Relativistic%20
Quantum%20Mechanics.%20Wave%20Equations,%203rd%20ed.%20-%20W.%20Greiner.pdf
W. Greiner, Relativistic quantum mechanics – vawe equations. 3rd edition Springer-Verlag Berlin
Heidelberg Nex-York, 2000, ch. 6.
V G. Bagrov, D. Gitman, The Dirac equation and its solutions, De Gruyter- Berlin/Boston, 2014.
C. Cohen Tannoudji, B.Diu, F.Laloë, Mécanique quantique, tomes 1 et 2, Hermann, Paris (1973)
C. Aslangul, Mécanique quantique, Tomes 1 et 2, de Boeck, Bruxelles (2007)
J.-L. Basdevant, J. Dalibard, Mécanique quantique, Les éditions de l’Ecole polytechnique, Palaiseau
(2004)
F. Laloe, Comprenons nous vraiment la mécanique quantique, CNRS éditions – EDP sciences, 2011
R.P. Feynmann, Le cours de physique de Feynman : Mécanique quantique, InterEditions, Paris (1979),
réédition par Dunod(2014)
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00233025/document
www.phy.ohiou.edu/~elster/lectures/advqm_4.pdf
www.lpthe.jussieu.fr/~zuber/Cours/dirac09.pdf
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-351/aflb351m687.pdf
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-241/aflb241p175.pdf
https://www-fourier.ujf-grenoble.fr/~parisse/publi/diracintro/diracintro.html
http://physics.gu.se/~tfkhj/TOPO/DiracEquation.pdf
194
http://patrick.vaudon.pagesperso-orange.fr
http://arxiv.org/vc/quant-ph/papers/0607/0607001v1.pdf
http://www.physics.udel.edu/~msafrono/PDF/L23.pdf
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-26j/aflb26jp149.pdf
http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019290010011039200
http://www.physics-quest.org/Book_Chapter_Dirac.pdf
http://www.ktf.franko.lviv.ua/users/vasya/vk_files/science/articles/ROMP_2002.pdf
http://arxiv.org/pdf/1312.3824
http://www.math.unicaen.fr/lmno/semana/documents/longuemare/SpineursDeDirac.pdf
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-26j/aflb26jp095.pdf
Luc Rozoy, De E = mc2 à l'équation de Dirac : une introduction heuristique aux spineurs, Séminaire
de Théorie spectrale et géométrie, tome 14 (1995-1996)
http://aflb.ensmp.fr/AFLB-26j/aflb26jp095.pdf
http://www.quimica.ufpr.br/edulsa/cq115/artigos/ed072p412.pdf
https://www.researchgate.net/publication/28233857_On_the_relativistic_concept_of_the_Dir
ac's_electron_spin
http://didel.script.univ-paris-
diderot.fr/claroline/backends/download.php?url=LzA1X0NoYXBpdHJlX1hWL1NwaW5fZX
RfbG9jYWxpc2F0aW9uX3NwYXRpby10ZW1wb3JlbGxlLnBkZg%3D%3D&cidReset=true
&cidReq=53PH3PP8
Deuxième Partie
http://arxiv.org/pdf/1410.5810v4
http://arxiv.org/abs/1305.4370
https://projecteuclid.org/euclid.cmp/1103858214
Physics Letters A 365 (2006) 215-219
Journal of Modern Physics, 2012, 3, 170-179
Physics Letters A 339 (2005) 283-287
Math. Meth. Appl. Sci., 23, 769-776(2000)
Pramana, Vol.12,No. 5, May 1979, pp. 475-480
Cent. Eur. J. Phys. 12(4) 2014 266-273
http://www.hindawi.com/journals/isrn/2013/310392/
http://www.nipne.ro/rjp/2005_50_1-2/0019_0036.pdf
http://www.strings.ph.qmul.ac.uk/~andreas/RWQF/QFTnotes.pdf
http://arxiv.org/pdf/1103.0716
Z.G. Zhang, Exact solutions of time-dependent Dirac equations and the quantum–classical
correspondence, The Royal Swedish Academy of Sciences, Physica Scripta, Volume 74, Number 2.
N.L. Chuprikov,.The stationary Dirac equation as a generalized Pauli equation for two quasiparticles,
arXiv:1410.5810v4.
A.D. Alhaidari, Solution of the Dirac equation for potential interaction, arXiv:math-ph/0211049v2.
B. Ita and A. Ikeuba, Solutions of the Dirac Equation with Gravitational plus Exponential Potential,
Applied Mathematics, Vol. 4 No. 10C, 2013, pp. 1-6.
195
http://patrick.vaudon.pagesperso-orange.fr
E.J. Kanellopoulos; Th.V. Kanellopoulos; K.Wildermuth, Exact solution of the Dirac equation with a
central potential. Comm. Math. Phys. 27 (1972), no. 2, 155—161
S.H. Donga, Q.M. Zhong, Exact solutions to the Dirac equation with a Coulomb potential in 2+1
dimensions, Physics Letters A, Volume 312, Issues 1–2, 2 June 2003, Pages 78–83
Troisième Partie
La troisième partie traite de la recherche de solutions exactes à l’équation de DIRAC
sous la forme de modes stationnaires, mais en coordonnées sphériques. Comme pour le chapitre
précédent, il n’a été trouvé aucun document en lien direct avec cette problématique.
Les publications consultées concernent la forme de l’équation de DIRAC dans un repère
sphérique ou en coordonnées curvilignes, ainsi que la recherche de solutions classiques lorsque
cette équation est associée à des potentiels à symétrie sphérique.
http://arxiv.org/abs/hep-th/0501004
http://www.nipne.ro/rjp/2005_50_1-2/0019_0036.pdf
http://rmf.smf.mx/pdf/rmf/42/1/42_1_1.pdf
https://journals.iupui.edu/index.php/ias/article/view/5437
http://www.hindawi.com/journals/ahep/2015/612757/ref/
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00907340/document
http://arxiv.org/abs/hep-th/9405033
https://www.researchgate.net/publication/274264737_A_self-
adjoint_decomposition_of_the_radial_momentum_operator
http://www.scielo.org.mx/pdf/rmfe/v54n2/v54n2a8.pdf
Quatrième Partie
La littérature scientifique concernant l’intrication est abondante. Ne sont repris ci-
dessous que les trois articles qui fondent l’essentiel des discussions sur ce sujet :
J’adresse mes remerciements à Frédéric Louradour qui m’a initié aux gouttelettes
marcheuses, et m’a permis de les observer en direct au sein de Scientibus.
Y. Couder, E. Fort, C.H. Gautier & A. Boudaoud, From bouncing to floating drops: non-coalescence of
drops on a fluid bath, Phys. Rev. Lett. 94, 177801, (2005)
Y. Couder, S. Protière, E. Fort & A. Boudaoud, Dynamical phenomena: Walking and orbiting droplets,
Nature 437, 208. (2005)
S. Protière, A. Boudaoud & Y. Couder, A particle-wave association on a fluid interface, J. Fluid Mech.
554, 85-108, (2006)
Y. Couder & E. Fort, Single-particle diffraction and interference at a macroscopic scale, Phys. Rev.
Lett. 97, 15101, (2006)
A.Eddi, E. Fort, F. Moisy, & Y. Couder, Unpredictable tunneling of a classical wave-particle
association, Phys. Rev. Lett. 102, 240401, (2009)
E. Fort, A. Eddi, A. Boudaoud, J. Moukhtar, and Y. Couder, Path memory induced quantization of
classical orbits, PNAS 107, 17515 (2010)
A. Eddi, et al., Information stored in Faraday waves: the origin of a path memory, J. of Fluid Mech.
(2011)
196
http://patrick.vaudon.pagesperso-orange.fr
Sur quelques points de vue en désaccord avec certains aspects de la physique quantique
déduite du phénomène d’intrication par l’Ecole de Copenhague :
A.F. Kracklauer, Nonlocality, Bell's Ansatz and Probability, A.F. Kracklauer, arxiv.org/abs/quant-
ph/0602080v3
E. Jaynes, Clearing up Mysteries – The original Goal, E. Jaynes, Clearing up Mysteries
W.A. Hofer, Information transfer via the phase: A local model of Einstein-Podolsky-Rosen experiments,
W. A. Hofer, arXiv:quant-ph/0006005 v5
Cinquième Partie
Sur l’approche de Walter GREINER :
W. Greiner, Relativistic quantum mechanics – vawe equations. 3rd edition Springer-Verlag Berlin
Heidelberg Nex-York, 2000, ch. 8: Wave Paquets of plane Dirac Waves, exercise 8.5 p191.
S. Laybros, P.F. Combes, H.J. Mametsa, « the very near field » region of equiphase aperture, IEEE
Antennas and Propagation Magazine ,Volume 47, Issue: 4, Aug. 2005,
http://twiki.cis.rit.edu/twiki/pub/Main/JosephHandfield/Very_NearField_Region_Equiphase_Aperture
s.pdf
Voir équation (10) pour la formulation de KOTTLER utilisée dans ce document.
https://www.photonics.ethz.ch/fileadmin/user_upload/Courses/PhysicalOpticsII/notes9.pdf
https://www.photonics.ethz.ch/fileadmin/user_upload/Courses/PhysicalOpticsII/notes4.pdf
On retrouve dans cet opérateur (équation 3.32), la dépendance radiale de la formule de KOTTLER. La
fonction de GREEN représente la réponse impulsionnelle spatiale de l’opérateur d’équation d’onde.
Cela indique qu’on peut traiter l’émission du photon d’un point de vue plus élevé que celui qui est
présenté dans ce document.
197