Leçon MARKETING MIX
Leçon MARKETING MIX
Leçon MARKETING MIX
« Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être remarqué,
acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin » (Kotler, Dubois 1997).
La première partie implique qu'il peut s'agir de biens matériels (des aliments, des
vêtements, un ordinateur, ...) comme de services incorporels (assurance, programmes de
télévision ...). Cela peut également être une combinaison des deux : un ordinateur vendu
avec une garantie.
Une activité : une attraction dans un parc, des cours de sport dans un gymnase, une
activité culturelle, un spectacle, une visite d'un musée...
Un endroit : un lieu de vacances, Disneyland Paris, etc...
Un être humain : un ingénieur, un clown pour un goûter d'enfants...
Une idée : un conseil, une pub, une religion, des idées politiques...
L'offre de service
L'offre de service comporte des particularités dont il faut impérativement tenir
compte :
- Le service est intangible : on ne peut le toucher, il ne dispose pas d'attributs tangibles.
Son évaluation est donc très subjective. On va mettre en avant les signes démontrant
la qualité de service, il est en effet nécessaire de « rendre tangible l'intangible » par la
communication.
- Le service est variable : Deux personnes recherchant la même prestation
n'obtiendront jamais exactement le même service (par exemple, ce ne sera pas la même
hôtesse d'accueil dans l'hôtel). Le service est donc difficile à standardiser, et à
homogénéiser au sein d'un réseau.
- Le service est indivisible : la production, la distribution et la consommation du service
sont simultanées. Le service n'existe pas sans la présence du client. Il peut par ailleurs
être totalement adapté au client.
- Le service est périssable : il n'est pas stockable, il est difficile de le produire par
avance.
Exemple : La RATP essaie de rendre tangible son offre de service dans ses
communications. Dans cette publicité, elle explique que, de façon concrète, elle vous
permet de traverser Paris, de notre Dame, cœur de la ville, à la périphérie, le Parc des
Princes, invariablement, en 3/4 d'heure.
2. Du produit au service
Il ne faut pas penser la distinction produits / services comme une opposition mais plutôt
comme un continuum :
d'autre part, de nombreux services ne peuvent être fournis sans un support matériel
déterminant.
Exemple :
Purs produits (pas ou très peu de services) : sel, parfum, rouge à lèvre, CD audio,
essence à la pompe en libre-service, etc. (ex. de services associés : les numéros verts
- proposition d'informations autour du produit).
Purs services (pas ou très peu de support matériel) : médecin, coiffeur, avocat,
astrologue etc.
L'entreprise peut mettre en place des stratégies pour augmenter leur fréquence d'achat,
comme par exemple, rendre obsolète la technologie ou la fonction du produit durable pour
amener le client à le remplacer par un neuf, rendre obsolète sa symbolique, son l'image ou
le repositionner sur d'autres segments de marché.
Le produit standard : c'est le produit tel qu'on le trouve sur le marché. On va mettre
en avant une fonction particulière du produit, un bénéfice particulier fonctionnel ou
symbolique.
Le produit global : c'est le produit standard plus tous les services qui lui sont
associés en terme de garantie, de crédit, de service après-vente.
Figure 3 : L'offre produit : du produit intrinsèque au produit globa
Exemple :
Produit intrinsèque : un parfum, c'est un outil pour sentir bon. Une automobile, pour
se déplacer en ville.
Produit global : un ordinateur avec le service hot-line 24h/24, le pack Ford : une
automobile + une garantie + un plan de financement du véhicule.
Plusieurs questions se posent alors : comment donner à notre produit la vie éternelle ?
Et comment assurer sa rentabilité tout au long des périodes de sa vie ? L'objectif de cette
première partie est de vous apporter des éléments de réponse à ces questions
a) Le cycle de vie du produit
La courbe théorique.
La courbe de cycle de vie est un outil d'analyse des ventes d'un produit sur un marché :
on suit ainsi l'évolution de ses ventes depuis son introduction sur le marché jusqu'à son
retrait.
Figure 4 : La courbe de cycle de vie théorique
Puis, on observe une phase de croissance : où les ventes s'accélèrent : les vertus du
produit commencent à se faire connaître, le produit rencontre son marché, il est de
plus en plus présent dans les magasins et visible. Les investissements se rentabilisent,
mais les premiers concurrents arrivent.
Puis le produit vieillit (phase de déclin), est remplacé par des nouveaux. Ses ventes
régressent, jusqu'à ce qu'il soit retiré du marché. Les prix sont généralement en baisse
afin d‘écouler les stocks,
Voici théoriquement, comment les ventes d'un produit devraient évoluer sur un
marché. Mais ce n'est en aucun cas un instrument de planification des ventes : dans la
réalité, ces phases peuvent être allongées ou raccourcies. Les responsables marketing
travaillent justement dans l'objectif de raccourcir la phase d'introduction, et d'allonger les
phases de croissance et de maturité jusqu'à retarder au maximum le déclin : on pourrait
ainsi dessiner la courbe de cycle de vie « idéale ».
Exemples atypiques
Dans la réalité, des produits connaissent des cycles de vie très atypiques et donc très
éloignées de la courbe de cycle de vie théorique. En voici quelques exemples :
Echec : les ventes de décollent pas, et le produit est rapidement retiré du marché.
C'est le cas de nombreux nouveaux produits de grande consommation qui sont
rapidement retirés des rayons des grandes surfaces s'ils ne rencontrent pas rapidement
une demande suffisante.
Apprentissage long : certains produits peinent à trouver leur marché. C'est le cas par
exemple de la TV couleur, les consommateurs ayant attendu que leur TV noir et blanc
sont hors d'usage pour la remplacer par un téléviseur couleur. Dans de tels cas, les
entreprises doivent patienter et prendre le temps d'éduquer les consommateurs à la
consommation, à l'usage de ces nouveaux produits.
Feu de paille avec marché résiduel : c'est le cas généralement des jeux de société,
comme le Trivial Poursuit.
Figure 9 : Exemple de cycle de vie atypique : le feu de paille avec marché résiduel
Règle 1 : Le cycle de vie n'est pas subi par l'entreprise : elle doit s'adapter au marché pour
rester dans les phases de croissance et de maturité.
Règle 2 : Il faut distinguer :
Le cycle de vie du produit et le cycle de vie de la marque : la 306 Peugeot est en phase
de déclin alors que Peugeot est en pleine maturité
Lors de son introduction sur le marché, le nouveau produit touchera en priorité les
consommateurs innovateurs, recherchant les nouveautés et les premiers à les adopter.
Puis, une première partie des consommateurs va découvrir le produit, la majorité précoce.
Les coûts :
Les coûts au départ élevés pour installer le produit dans les circuits de distribution et
le faire connaître diminuent au fur et à mesure que les ventes augmentent.
Les objectifs de la stratégie marketing :
Ils s’agit tout d'abord de développer la demande et de lever les éventuels freins
ralentissant la demande (on est dans des stratégies de notoriété et d'essai), puis de gagner
des parts de marché sur les concurrents (on travaille sur les avantages concurrentiel du
produit pour installer une préférence pour la marque), afin d'augmenter le profit, puis de
diminuer les dépenses et de récolter les derniers bénéfices (on travaillera sur la fidélité à
la marque pour préserver au maximum sa clientèle actuelle).
La politique produit :
Si au départ, les entreprises investissent généralement les marchés avec des gammes
courtes, moins coûteuses, pour développer la notoriété et l'image de la marque, la gamme
de produits est généralement étendue par la suite afin de maximiser sa visibilité et sa
présence sur le marché. En phase de déclin, la gamme sera réduite aux références clés de
la marque.
Compte tenu de ces données, deux stratégies de prix sont possibles au lancement d'un
produit :
Ecrémage : il consiste à pratiquer un prix fort pour maximiser la marge sur le peu de
ventes auprès des innovateurs, généralement peu sensibles aux prix.
Pénétration : elle consiste à baisser le prix à son maximum, quitte a réaliser une
marge négative, de façon à faire essayer le produit à un maximum de consommateurs
et à créer de la notoriété.
c) La gamme de produits
Définition
La gamme de produits désigne l'ensemble des produits proposés par une entreprise
destinés à satisfaire le même besoin générique.
Exemple
Trois gammes de produits chez Peugeot, qui répondent à des besoins très différents :
Exemple
La gamme d'automobiles Peugeot.
- Largeur : Peugeot propose plusieurs lignes : 107, 207, 307, 407, etc.
Remarque
- De répartir les risques : si une ligne de produits ne marche pas on peut se rattraper sur
les autres.
- D'augmenter la visibilité de la marque sur le marché qui couvre ainsi plusieurs
segments de marché.
- De mieux répondre aux attentes variées des consommateurs.
Cependant, les gammes longues sont plus coûteuses à installer sur le marché
(nécessitent des coûts de communication et de référencement plus importants) et à gérer
(par exemple en termes de logistique et de gestion de stocks). Les économies d'échelle
sont moins importantes, et le risque est que les différentes références ne soient pas
suffisamment positionnées différemment, et qu'elles ne permettent pas de toucher des
cibles de clientèle distinctes. Dans ce cas, un risque de cannibalisation des ventes entre les
produits aurait lieu.
Orientation de la gamme
De façon à rester compétitif sur le marché, il est essentiel de faire évoluer la gamme
de produits. On peut considérer trois axes de gestion de la gamme :
On peut commercialiser des produits compléments des produits existants (par exemple une
marque de vêtements pourra proposer une ligne de lunettes de soleil, coordonnées avec
ses collections).
On peut aussi choisir d'étendre sa gamme actuelle, en laçant de nouvelles variétés. On
parle alors d'extension vers le bas de la gamme ou vers le haut, comme par exemple
Jacques Vabre avec ses cafés dégustation « origine ».
Remarque
L'extension de gamme : On peut aussi choisir d'étendre sa gamme actuelle, en
lançant de nouvelles variétés, mais toujours dans la même catégorie de produits. On parle
alors d'extension vers le bas de la gamme ou vers le haut.
Exemple
Mercedes, à partir de sa gamme d'origine de grosses voitures haut de gamme, adopte
une stratégie d'extension de gamme vers le bas en lançant la classe A, procurant une entrée
de gamme à un prix plus bas, permettant de toucher une nouvelle cible de marché, plus
féminine et urbaine.
Extension de gamme verticale : exemple de Mercedès
Jacques Vabre étend sa gamme vers le haut en lançant les cafés dégustations « 100%
origine » : il étend sa fourchette de prix vers le haut, et touche ainsi une nouvelle cible
d'amateurs de café premium, moins sensible au prix.
6. La gestion de l'innovation
Pour la marque : les extensions de gamme permettent à la marque d'être plus visible
sur le marché, de rester compétitive et de faire évoluer son territoire.
Pour les consommateurs : elles permettent de satisfaire leurs attentes et d'influencer
leur demande. En effet, 39% de la population sont « accros » aux innovations et 46%
des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour avoir un produit nouveau.
On est donc dans un marketing de l'offre, qui cherche à tirer la demande, à l'influencer.
Puis comme les ventes croissent rapidement, à partir du moment où le produit a trouvé
son marché. Et les ventes atteignent leur vitesse de croisière, on dit que le produit a pénétré
le marché.
Effet de nouveauté.
Imiter le leader en investissant plus (en faisant mieux) et/ou en vendant moins cher.
En effet, être suiveur peut être un choix qui comporte plusieurs avantages :
A long terme : il faut donc raisonner en termes de rentabilité et non pas de part de marché.
Figure 15 : Stratégie du suiveur
7. La marque
a) Les principales problématiques de gestion de marque
Les principales problématiques de gestion de marque
- Pourquoi s'intéresser aux marques ?
Parce que les marques influencent le comportement de consommation des individus
Parce que certaines marques existent depuis plusieurs décennies et qu'elles font partie
du patrimoine culturel français (Guerlain, Suchard, LU, Banania...)
D’où les marques sont une source de valeur pour les entreprises ,
b) Définition
La marque est un signe distinctif qui permet au consommateur de distinguer le produit
ou service d’une entreprise de ceux proposés par les entreprises concurrentes. La marque
peut être matérialisée par un nom propre, un mot, une expression ou un symbole visuel. La
marque constitue un repère pour le consommateur et éventuellement une « garantie » de
qualité et de service.
Original (se démarquer) : le nom de marque doit être original, sauf si l'objectif de
l'entreprise est de créer la confusion avec un produit me-too. Le consommateur moyen est
sollicité quotidiennement par plusieurs centaines de marques. Seule la marque qui étonne,
qui sort des sentiers battus, qui a de l'impact a une chance d'être vue et peut permettre une
identification rapide. Une marque banale sème la confusion, a des inconvénients juridiques,
rend difficile la création d'une identité propre.
La marque ne doit pas enfermer le produit, dans une époque (que deviendra la
marque à court, moyen et long terme ?), à un espace géographique (elle doit prendre en
compte les spécificités culturelles) ou dans une catégorie de produits car l'entreprise peut être
amenée à terme à diversifier son activité.
Exemple
Originale : Hoëgardden est un nom original dans notre langage, mais les biscuits Petit
Lycéen de Franprix peuvent volontairement rappeler des biscuits bien connus.
Facile à mémoriser : des noms courts comme Bic ou Dim sont facilement mémorisable,
mais Höogarden, Haagen-Daas ou Toys R'us jouent sur la complexité de leur nom pour se
faire remarquer.
Une catégorie de produits : la maison du chocolat est un nom qui ne permet pas d'étendre
l'activité de ce magasin à des bonbons, des pâtisseries aux fruits ou des plats salés. La
compagnie des familles, société qui propose des baby-sitters, des gardes d'enfants pour les
familles, se ferme les portes du marché des services à la personne pour les célibataires ou les
seniors.
L'identité visuelle
Le logo,expression graphique
La marque s'exprime sur le marché au travers d'un logo, composé d'un dessin, d'une
typographie et de couleurs
Le logo est le premier code visuel associé à la marque. Sa forme, ses couleurs et ses
lignes permettent d'associer du sens à la marque (par exemple, la Vache qui Rit véhicule
la sympathie, la bonne humeur de la marque, le bonhomme Michelin, la convivialité de la
marque). C'est un élément de reconnaissance de la marque sur le marché. Le logo évolue,
mais il doit garder son identité afin d'être reconnu et de véhiculer les valeurs de la marque
au fil du temps (cf. le logo Citroën).
Exemple
La Vache qui Rit véhicule la sympathie, la bonne humeur de la marque. Le rouge est
une couleur dynamique, facilement repérable qui symbolise la force. Le bonhomme
Michelin exprime la convivialité de la marque. La typographie, les couleurs rouge et
blanche, la forme du logo Coca-Cola sont facilement identifiables et permettent de
reconnaitre la marque sur le marché.
- Le bruit des produits peut faire l'objet de beaucoup de recherche dans certaines entreprises
(par exemple, chez l'Oréal, on travaille sur le « clap » des tubes de rouge à lèvres, les portes
de voitures doivent connoter la qualité de la marque).
Le slogan
Le slogan correspond à la signature de la marque, que l'on retrouve sur les produits et dans
les campagnes de communications de la marque (publicités, sponsoring, etc.). Certains
slogans sont devenus si célèbres, que l'on n'a plus besoin de citer le nom de la marque qu'il
caractérise.
Le slogan doit :
- Etre identitaire de la marque : il identifie l'offre de la marque à eux seuls, même sans
citer le nom de marque auquel ils font référence.
Exemple
Aubade, « Leçon de Séduction », n'est pas seulement une marque de lingerie pour les
femmes, elle s'adresse au couple.
Tous ces éléments – le nom de marque, le logo, l'identité sonore et olfactive et le slogan
- permettent à la marque d'exprimer sa présence sur le marché, d'exister et ils contribuent
à forger son identité ==> Quelles en sont les protections juridiques ?
2. Qu'apporte la notoriété ?
La qualité perçue de la marque et plus généralement son image perçue sont une source de
valeur pour la marque. Elle présente plusieurs avantages :
4. Image de marque
Comme la qualité perçue de la marque, les traits d'image de la marque constituent des
bénéfices potentiels pour le consommateur (le consommateur peut choisir d'acheter une
marque parce qu'elle fait jeune, qu'elle est à la mode, etc.) et ce sont des sources de
différenciation des concurrents (ente plusieurs produits équivalents, un consommateur
peut choisir une marque française pour se rassurer sur la facilité du service après-vente).
les brevets,
l'expérience de production, logistique, de gestion,
9. L'identité de marque
a) L'identité : définitions et principes
L'identité de marque est l'ensemble des caractéristiques déterminées par l'entreprise qui
permettent de fonder l'unicité de la marque dans une perspective de long terme
=> C'est l'ensemble des valeurs de la marque tel que l'entreprise souhaite les
communiquer.
L'identité de marque est un outil d'analyse qui aide à comprendre les valeurs que
l'entreprise peut associer à la marque.
C'est un c concept d'émission : ce sont les valeurs émises par l'entreprise sur le marché.
Les valeurs émises ne sont donc pas forcément perçues comme telles par le consommateur
(cf. distorsions entre positionnement voulu et positionnement perçu). On peut analyser
l'identité de marque à partir des campagnes de communication, de publicités émises par
les entreprises (ex. de Dim...).
- un émetteur unique : les valeurs émises doivent être cohérentes, malgré la diversité des
sources d'émission : la politique produit (les caractéristiques intrinsèques des produits, le
nom de marque, le logo, le slogan), le circuit de distribution, le prix, la publicité...
- un caractère permanent, stable dans le temps : les valeurs émises doivent aussi être
cohérentes dans le temps, fidèles à l'histoire de la marque et de l'entreprise.
- On positionne un produit sur un marché par rapport à des attentes consommateur et des
concurrents.
=> Une marque « ombrelle », multi-produits peut avoir des positionnements différents
selon les catégories de produits. Ex. Yamaha (piano, moto), Palmolive (shampooing,
produit vaisselle)
- Le positionnement évolue dans le temps alors que l'identité est stable (ex. Hollywood
Chewing Gum, positionné sur la liberté, la soif d'aventures sportives, repositionné
récemment plus dans la mouvance techno jeune. Les éléments mis en avant changent, mais
tout en restant fidèle à l'identité très riche de la marque).
b) L'identité de marque : analyse par le prisme de Kapferer
Les valeurs émises par l'entreprise et sa marque peuvent être classées et organisées
autour de six facettes du prisme proposé par Kapferer (1995) :
- La Culture : La marque est un univers culturel, car tout produit est la concrétisation
et le support d'une culture. Par culture, il faut entendre un système de valeurs, une source
de l'inspiration. Le pays d'origine est un réservoir culturel pour la marque.
Exemple 1
La Relation : Nescafé propose la convivialité, la chaleur d'une soirée entre amis, Fnac
l'initiation au monde de la culture, Leclerc la défense des petits...
Le Reflet : L'eau Hépar semble s'adresser aux femmes au foyer très actives dans ses
campagnes de pub.
La Mentalisation : Je porte des chaussures Doc Marteens et avec elles, je me sens jeune et
anticonformiste (ou je souhaiterais l'être), je porte des vêtements Kookaï parce que je suis
une femme de caractère, je conduis une BMW parce que je suis un leader, etc.
Exemple 1
- Lacoste
La Relation : le sport
La Mentalisation : actuel
Conclusion :
Ces six facettes définissent l'identité de la marque. Le prisme d'identité de marque
rappelle que ces facettes forment un tout structuré. Le contenu d'une facette fait écho à une
autre car ces facettes sont interdépendantes et doivent permettre de donner une image
cohérente.
Un consommateur est sensible aux marques si, lors de son choix, 'il se pose la
question “ quelle est la marque de ce produit ?”. On parle également de sensibilité au
prix, aux promotions... C'est une variable individuelle et situationnelle : cela dépend
des gens et des situations. Certaines personnes seront plus sensibles que d'autres et une
même personne pourra être plus ou moins sensible aux marques selon la situation d'achat
dans laquelle elle se trouve. Par exemple, selon le type de produits ou le fait que ce soit un
achat pour elle ou pour offrir.
Remarque
Pour les individus sensibles à la marque, la marque peut remplir Huit fonctions
correspondant à des rôles différents, dans leur comportement d'achat.
Les fonctions de la marque
b) L'image de marque