La Voie Du Tassawuf Al Alawi
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LA VOIE DU TAÇAWWUF
Minhâjal-taçawwuf
[ÉPÎTRE SUR LA VOIE SOUFIE]
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NOTES
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" LA VOIE DU TAÇAWWUF
même qui est un bien pour les pieux (sbrài) est un mal pour les
rapprochés (muqarrabûn^...Z,^ dhikr opère avec la distraction
(ghafla^ non avec la présence (hudûr^, avec l'oubli et non avec la
conscience. \Allâh\ dit(Cor. XVIII, 24) .• "Invoque ton seigneur
si tu oublies". S'il n'a pas oublié, il nefaitpas le dhikr. Vrai,
quand II se manifeste directement (bi-shuhûdihi) à son serviteur
luifait oublier le dhikr et ce qu'il si^ifie;il ne reste alors que la
pure contemplation directe (ai-shuhûd al-mahd);c'est pourquoi
on dit: « celui qui contemple directement Allâh ne le mentionne
pas et celui qui ne le mentionne pas ne le contemple pas...Le
dhikr aboutit et porte celui qui l'accomplit à la contemplation
directe du Principe(shuhûd al-haqîqa^ et à la cessation du mani
festé(khumûd al-khalîqa^ qui est l'extinction totale et la dispari
tion limpide...Ce dhikr est appelé chez nous le secret des secrets,
car l'invocateur(dhâkirj devient dans cet étatprincipe sans mani
festation, ou en d'autres termes, union (jamV sans séparation
(Tarq) ou tissu sans fissure; tel est le dhikr pour les soufis (al-
qawrn)...Opère, toi l'aspirant, avec le nom d'Allâh, éteins en lui
ta précieuse vie;car par Allâh, c'est lui vraiment le précieux, il
n'y a rien de précieux au-dessus de lui excepté la connaissance
(ma'rifa^ qui en est le résultat;Allâh dit dam un hadîth qudsî
[parole divine rapportée par Muhammad]; "rien n'est plus
immeme que Mon dhikr, excepté Ma connaissance", et la
connaissance d'Allâh n'est produite que par l'immersion dam le
nom suprême» (Commentaire des sentences d'Abû Madyan,
chap. VI).
Le caractère « bhaktique » de cette dévotion est partie inté
grante de la voie de réalisation inidatique. Cette caractérisd»-
que muhammadienne a son équivalent dans le jnânayoga hin*
dou, tel que l'enseigne Xadvaïta védanta de Shankarashaiya et
LA VOIE DU TAÇAWWUF
38 ConDOaiI, 19 et LXXVI,29.
33 Le tawakkul est la solution de la volonté individuelle dans la
Volonté divine. C'est la même chose que le « non-agir (won-
wei) » de la tradition taoïste.
Le Nom (al-ism) suprême est ici le souffle inarticulé jailli de la
poitrine. Il exprime la lettre hâ'(h) finale du nom Allâh, et ini
tiale du nom huwa. Sur la lettre hâ', Ibn Arabî donne
l'indication suivante : « Le hâ'(considéré ici en tant que seul)
est un signe métonymique de l'état de non-manifestation de
l'Essence absolue, car il est la première lettre(du souffle humain)
et c'est en lui que se trouve le point de départ(de toutes les let
tres);il est caché dans l'homme, et même au point le plus inté
rieur (puisque le s'identifie avec le souffle indifférencié au
plus profond de la poitrine) » {Le livre du nom de majesté:
AUâh, trad. M. Vâlsan, Et. Trad., 1948).
Le tawhîd ontologique est l'attestation de la divinité {ulûhd)
[correspondant à Ishvâra ou saguna Brahman dans la tradition
hindoue]; Le tawhîd métaphysique est l'attestation de
l'Essence ou ipséité divine {huwiyyd) et l'Identité suprême \tad
ekam (« cet un ») dans le Véda, correspondant à parameshvara
ou nirguna Brahman\.
^ La doctrine muhammadienne distingue normalement, dans
l'ordre descendant de la manifestation principielle, l'effluve (ou
l'effusion) sanctissime {al-fayd al-aqdas) et l'effluve sacré {al-
fayd al-muqaddas): «L'effluve sanctissime de l'Essence se rap
porte au passage de la possibilité pure des êtres à leur détermina
tion primordiale, et l'effluve sacré des Attributs se rapporte à leur
manifestation effective » (M. Vâlsan, La prière sur le Pôle, d'Ibn
Arabî, Et. Trad., 1975). L'effluve de la perfection est
l'intégration de ces deux aspects dans l'Identité suprême.
sheikhal-'alaw! 93
Le hâl est envisagé ici dans son instabilité. Dans ce sens il est
inférieur au maqâm (station spirituelle) qui marque la maîtrise
du dévoilement initiatique. Ibn Arabî donne du hâl la défini
tion suivante: « Le hâl est toute qualité (çifa^) que l'on possède à
un moment et pas à un autre » {put., préface). Inversement et
d'un autre côté, le hâl, par sa spontanéité et son caractère im
médiat, peut être considéré comme supérieur au maqâm.
^ Il s'agit encore de la tawba.(voir supra note 16).
Il s'agit ici de la raison individuelle.
^ Al-fahm désigne ici l'intuition intellectuelle, opérée par
l'intellect universel [le Verbe, c'est à dire, al-Rahmân qui se
tient sur le Trône {al-'arsh), comme dans le cœur {al-qallA, au
centre du monde], c'est à dire l'esprit {al-rûh) ou encore la
« réalité muhammadienne ».
\Ladab, c'est mettre chaque chose à sa place [comme pour la
sagesse iql-hikmd)], suivant l'indication d'Ibn Arabî: « Celui
qiii possède la science de l'adab au degré divin établitfermement
(athbata^ ce qu'Allâh établitfermement à la place et suivant la
forme falâ al-wajh) qu'Allâh afixé(athbata^;de même qu'il nie
(nsBi) ce qu'Allâh nie à la place et dans laforme qu'Allâh afixé.
Puis tu déclares mensongère la prétention de ton âme à la recti
tude dans l'adoration fibâdatikay) de ton Seigneur; ta servitude
("ibâdatuka^ n'est-elle pas la cause (sabab) de tafélicité alors que
tu dis être détaché des causes secondes (asbâb, pl. de sabab^ ? »
{fut., chap.319).
Les trois degrés de servitude en ordre descendant: ubûda,
uhûdiyya, 'ibâda correspondent à la spécification islamique des
trois mondes: L'Essence d'Allâh, Ses Noms,Ses actes.
"AUâh, en tant <\VLAl-Raqîb, est « Celui qui veille sur toute
chose ». De même le murîd surveille son être dans ses actes et
sheikhal-'alawî 99
Introduction 9
LA VOIE DU TAÇAWWUF. 19
NOTES 75