Mohamed Chérif Ilmane
Mohamed Chérif Ilmane
Mohamed Chérif Ilmane
INTRODUCTION
I – LES OBJECTIFS
C'est dans l'alinéa premier de l'article 55 de la Loi 90-10 que l'on peut
dériver les objectifs de la politique monétaire. Ce texte stipule ce qui suit
: «La banque centrale a pour mission de créer et de maintenir dans le
domaine de la monnaie, du crédit et des changes les conditions les plus
favorables à un développement ordonné de l'économie nationale, en
promouvant la mise en oeuvre de toutes les ressources productives du
pays, tout en veillant à la stabilité interne et externe de la monnaie».
Ces objectifs, outre leur caractère large et, pour certains, imprécis
souffrent surtout, d'une hiérarchisation claire. Il convient de proposer
une interprétation et une hiérarchisation.
Dans les rapports pour 2003 et 2004, cette conclusion est reformulée
(2004, p. 111 ; 2005c, p. 148) comme suit : «L'objectif ultime de la
politique monétaire est de maintenir la stabilité monétaire à travers la
stabilité des prix, entendue comme une progression limitée de l'indice
des prix à la consommation».
Dans la réalité et dès la fin des années 80, de plus en plus de Banques
centrales se voient octroyer des statuts assurant leur autonomie en
matière d'élaboration et de conduite de la politique monétaire.
C'est ainsi que dans leur étude Brociner et Chagny (1996) montrent que
la Bundesbank, d'avant l'Union Monétaire, contrairement à ce qui l'a
rendue célèbre: à savoir sa rigueur extrême dans la lutte contre
l'inflation, réagit également à l'évolution de l'emploi en procédant à des
arbitrages, aussi bien à court qu'à long terme, entre l'inflation et le
chômage. C. Bordès (1997, pp. 137-138), citant l'étude de Brociner et
Chagny, écrivait :
2) l'inflation joue un rôle plus important à long terme qu'à court terme
alors que le chômage a un effet à peu près équivalant dans les deux
cas ;
A vrai dire, la BCE, comme le souligne à juste titre Sibi (2004, p. 30),
n'est pas autonome quant au choix des objectifs, et encore moins quant
à leur hiérarchisation, comme elle l'est quant au choix des instruments.
Sans aller dans les détails, on peut avancer que, durant la décennie 90,
le système bancaire et financier algérien s'apparente à celui d'une
économie d'endettement, dans la mesure où l'essentiel, pour ne pas dire
le total, du financement de l'économie s'est fait par le crédit bancaire. A
contrario, les marchés financiers (officiels ou légaux s'entendent) sont
totalement absents dans ce financement car inexistants. Dans le même
temps, le système bancaire se caractérisait par une illiquidité
structurelle qui le faisait dépendre totalement du refinancement de la
Banque centrale.
Mais depuis 2000 et surtout depuis 2001, le système bancaire vit une
situation d'excès de liquidité structurel inédite, suite principalement aux
retombées des ressources provenant des recettes d'exportation
d'hydrocarbures. A cela s'ajoutent l'épargne du public et les débours du
Trésor au profit des banques publiques pour leur recapitalisation et
pour son désendettement partiel envers elles. Du coup, le système
bancaire s'est retrouvé hors Banque centrale : plus de réescompte, plus
de pension ou d'adjudication de crédits. Seul le marché monétaire
interbancaire demeure fonctionnel. Cela ne veut pas dire que l'on soit
passé d'une économie d'endettement à une économie de marché,
puisque tous les attributs d'une économie d'endettement sont présents
sauf le fait que les banques disposent, désormais, de réserves libres
considérables. Par conséquent, les seuls instruments qui demeurent
utilisables, en plus du taux de réescompte en tant que taux directeur,
sont les réserves obligatoires et l'open market.
L'assujetti qui ne la respecte pas encourt une pénalité. Mais celui qui
encourt une pénalité doit bénéficier de la possibilité de recours, contre
cette sanction, auprès de la juridiction compétente. Il est donc clair que
l'institution de la réserve obligatoire (et les conséquences qui en
découlent : sanction et recours) ne peut être que le fait de la loi. Ce
n'est donc pas un hasard si la loi 90-10 institua la réserve obligatoire
en son article 93 tout en prévoyant et la sanction en cas de non respect
et la possibilité de recours.
Enfin, ce qui est encore plus grave, le dit règlement prévoit la sanction
pécuniaire, en cas de non respect de l'obligation de constitution de la
réserve obligatoire, mais omet de prévoir la possibilité de recours! N'est-
ce pas là un cas de dénie d'un droit constitutionnel ? Finalement, le dit
règlement et, par voie de conséquence, l'instruction n°02-04 du
13/05/2004 subséquente de la Banque d'Algérie ne seraient-ils pas
entachés d'illégalité ?
Pour mieux saisir le caractère dynamique de cette relation, elle doit être
réécrite sous une forme plus appropriée : la forme en termes de taux de
croissance des différentes variables d'une année sur l'autre, soit : dM /
M + dV / V = dP / P + dY / Y. Cette relation dynamique montre que si
dV/V et dY/Y varient de manière constante et indépendamment des
deux autres variables, alors dP/P variera proportionnellement à dM/M
ou, en d'autres termes, l'inflation et la masse monétaire doivent évoluer
de manière parallèle. D'où la possibilité de contrôler l'inflation grâce au
contrôle de la masse monétaire, qui est en arrière fond de l'affirmation
de la Banque d'Algérie.
Ceci conduit à conclure que l'effet de la masse monétaire sur les prix est
loin d'être évident, du moins pour la période concernée qui est, il est
vrai, courte; car les partisans de cette théorie tablent sur les tendances
à long terme. Il n'en demeure pas moins que l'affirmation de la Banque
d'Algérie, relative à cette période, n'est pas fondée.
La première est que l'IPC utilisé comme mesure du taux d'inflation est
celui du Grand Alger au lieu de l'IPC national, alors qu'ils sont calculés
tous les deux par l'ONS. Le premier est-il plus fiable, plus maîtrisé que
le second ? Aucune justification n'est donnée à ce propos. Il est à
observer, cependant, qu'au cours des huit dernières années, durant
lesquelles l'inflation est maîtrisée, l'IPC national fut cinq sur huit fois
supérieur à celui du Grand Alger. C'est particulièrement le cas pendant
les trois dernières années successives. En effet, de 2002 à 2004, l'IPC
du Grand Alger est, respectivement, de 1,4, 2,6 et 3,6% ; alors que l'IPC
national est, pour les mêmes années, de 2,2, 3,5 et 4,6%.
La troisième, enfin, est qu'en fait la cible d'inflation est fixée non pas en
termes de taux en glissement annuel mais en termes de taux moyen
annuel. C'est ce que l'on déduit du passage suivant extrait de son
rapport annuel pour 2003 (2004, p.115) selon lequel «…l'objectif ultime
de la politique monétaire (est) exprimé en termes de stabilité à moyen
terme des prix (…)», ce qui ne l'autorise donc pas à se référer au seul
taux en glissement annuel qui est un indicateur de court terme.
Ce qui est un bon signe, car il indique une diminution de l'effet d'éviction
qu'exerce l'agent Etat en matière de crédit bancaire. Aussi, tout en
l'accueillant favorablement cet effort demeure timide et largement
insuffisant au regard de l'importance des besoins en financements de
l'économie et du volume des ressources dont disposent les banques. En
effet, l'on s'accorde à dire aujourd'hui que ces dernières ne financent
pas suffisamment l'économie.
Ces constats faits par deux autorités, directement concernées par les
problèmes de financement que vit l'économie nationale, sont inquiétants
à plus d'un titre. En effet, pourquoi l'autorité monétaire a-t-elle fixé
l'objectif de croissance de crédits qu'elle n'a pu faire réaliser ? A-t-elle
développé et mis en oeuvre une instrumentation, mais qui n'a pas
fonctionné ? Ou alors s'agit-il d'un voeu pieux ? Quant au propriétaire
des banques publiques, son moindre devoir est de mettre ces dernières
en position (quant aux fonds propres) d'assurer convenablement leur
métier, comme on le verra sous peu.
Il y a lieu de relever, par ailleurs, que les banques n'ont pas respecter la
réglementation prudentielle dans sa plus sensible règle : le
provisionnement des risques constatés, comme le relève Kessali qui
omet, cependant, de préciser de combien et qu'elles sont ses
conséquences ! A ce propos, le FMI (2004, p. 10) indique que
l'insuffisance de provisionnement pour les cinq banques publiques
s'élève à 24% en 2003. Cette insuffisance concerne les crédits alloués
aux grosses entreprises publiques pour 75%; les petites entreprises
publiques pour 11% ; le reste, soit 14%, concerne le secteur privé. Si
l'on devait tenir compte de ce manque de provisionnement, le ratio de
solvabilité se réduirait à 6%, c'est-à-dire en dessous du minimum
requis qui est de 8%. Il y aurait donc insuffisance des fonds propres
des banques publiques, ce qui met le Trésor dans l'obligation de les
recapitaliser et/ou de racheter certaines de leurs créances
compromises. Il semble que l'option prise par ce dernier est, selon la
Banque d'Algérie (2005b, p. 3), le rachat aux banques publiques de
quelques 283 milliards de dinars de créances non performantes des
entreprises publiques en difficulté. Cette opération pourrait permettre à
ces banques de répondre aux exigences réglementaires en matière de
ratio de solvabilité avec, cependant, au moins un quart de leur actif
total figé. Mais, entre temps, l'insuffisance de provisionnement veut dire
qu'une partie des bénéfices des banques (égale à l'insuffisance des
provisions) est fictive et indue, et leurs comptes ne seraient pas
sincères ! Il s'agit dans tous les cas d'infractions à la législation et la
réglementation applicables aux banques passibles de sanctions de la
Commission Bancaire !
A titre d'exemples :
Références bibliographiques
(*) Cet article prend ses sources dans deux de mes contributions :
FLEMING, J. M. (1962) : «Domestic Financial Policies under Fixed and under Floating
Exchange Rates». IMF Staff Papers 9, December.
ILMANE, M.C. (2005) : «De l'indépendance de la Banque Centrale : avec étude du cas
de la Banque d'Algérie». A paraître dans la Revue Algérienne des Sciences
Juridiques, Economiques et Politiques.
MUNDELL, R. A. (1962) : «The Appropriate Use of Monetary and Fiscal Policy ander
Fixed Exchange Rates». IMF Staff Papers 9, March.
INTRODUCTION
I – LES OBJECTIFS
L'élaboration d'une politique économique optimale consiste à définir
d'une part, la «fonction de préférence», qui n'est autre que la fonction
de préférence des responsables de la politique économique sensée
représenter, en partie du moins, les préférences ou les
choix collectifs qui se résument en la recherche du maximum de bien-
être de la collectivité; et d'autre part, les objectifs que l'on souhaite
atteindre, Tinbergen (1952). Au plan macroéconomique ces derniers
sont : un taux de croissance du Produit Intérieur Brut, un niveau
d'emploi ou un taux de chômage, la stabilisation des prix ou un taux
d'inflation et l'équilibre de la balance extérieure courante.
C'est dans l'alinéa premier de l'article 55 de la Loi 90-10 que l'on peut
dériver les objectifs de la politique monétaire. Ce texte stipule ce qui
suit : «La banque centrale a pour mission de créer et de maintenir
dans le domaine de la monnaie, du crédit et des changes les
conditions les plus favorables à un développement ordonné de
l'économie nationale, en promouvant la mise en oeuvre de toutes les
ressources productives du pays, tout en veillant à la stabilité interne et
externe de la monnaie».
Ces objectifs, outre leur caractère large et, pour certains, imprécis
souffrent surtout, d'une hiérarchisation claire. Il convient de proposer
une interprétation et une hiérarchisation.
Dans les rapports pour 2003 et 2004, cette conclusion est reformulée
(2004, p. 111 ; 2005c, p. 148) comme suit : «L'objectif ultime de la
politique monétaire est de maintenir la stabilité monétaire à travers la
stabilité des prix, entendue comme une progression limitée de l'indice
des prix à la consommation».
C'est ainsi que dans leur étude Brociner et Chagny (1996) montrent
que la Bundesbank, d'avant l'Union Monétaire, contrairement à ce qui
l'a rendue célèbre: à savoir sa rigueur extrême dans la lutte contre
l'inflation, réagit également à l'évolution de l'emploi en procédant à
des arbitrages, aussi bien à court qu'à long terme, entre l'inflation et le
chômage. C. Bordès (1997, pp. 137-138), citant l'étude de Brociner et
Chagny, écrivait :
A vrai dire, la BCE, comme le souligne à juste titre Sibi (2004, p. 30),
n'est pas autonome quant au choix des objectifs, et encore moins
quant à leur hiérarchisation, comme elle l'est quant au choix des
instruments.
II – LES INSTRUMENTS
Sans aller dans les détails, on peut avancer que, durant la décennie
90, le système bancaire et financier algérien s'apparente à celui d'une
économie d'endettement, dans la mesure où l'essentiel, pour ne pas
dire le total, du financement de l'économie s'est fait par le crédit
bancaire. A contrario, les marchés financiers (officiels ou légaux
s'entendent) sont totalement absents dans ce financement car
inexistants. Dans le même temps, le système bancaire se
caractérisait par une illiquidité structurelle qui le faisait dépendre
totalement du refinancement de la Banque centrale.
Mais depuis 2000 et surtout depuis 2001, le système bancaire vit une
situation d'excès de liquidité structurel inédite, suite principalement
aux retombées des ressources provenant des recettes d'exportation
d'hydrocarbures. A cela s'ajoutent l'épargne du public et les débours
du Trésor au profit des banques publiques pour leur recapitalisation
et pour son désendettement partiel envers elles. Du coup, le système
bancaire s'est retrouvé hors Banque centrale : plus de réescompte,
plus de pension ou d'adjudication de crédits. Seul le marché
monétaire interbancaire demeure fonctionnel. Cela ne veut pas dire
que l'on soit passé d'une économie d'endettement à une économie de
marché, puisque tous les attributs d'une économie d'endettement sont
présents sauf le fait que les banques disposent, désormais, de
réserves libres considérables. Par conséquent, les seuls instruments
qui demeurent utilisables, en plus du taux de réescompte en tant que
taux directeur, sont les réserves obligatoires et l'open market.
L'assujetti qui ne la respecte pas encourt une pénalité. Mais celui qui
encourt une pénalité doit bénéficier de la possibilité de recours,
contre cette sanction, auprès de la juridiction compétente. Il est donc
clair que l'institution de la réserve obligatoire (et les conséquences qui
en découlent : sanction et recours) ne peut être que le fait de la loi.
Ce n'est donc pas un hasard si la loi 90-10 institua la réserve
obligatoire en son article 93 tout en prévoyant et la sanction en cas
de non respect et la possibilité de recours.
Enfin, ce qui est encore plus grave, le dit règlement prévoit la sanction
pécuniaire, en cas de non respect de l'obligation de constitution de la
réserve obligatoire, mais omet de prévoir la possibilité de recours!
N'est-ce pas là un cas de dénie d'un droit constitutionnel ?
Finalement, le dit règlement et, par voie de conséquence, l'instruction
n°02-04 du 13/05/2004 subséquente de la Banque d'Algérie ne
seraient-ils pas entachés d'illégalité ?
Ceci conduit à conclure que l'effet de la masse monétaire sur les prix
est loin d'être évident, du moins pour la période concernée qui est, il
est vrai, courte; car les partisans de cette théorie tablent sur les
tendances à long terme. Il n'en demeure pas moins que l'affirmation
de la Banque d'Algérie, relative à cette période, n'est pas fondée.
La première est que l'IPC utilisé comme mesure du taux d'inflation est
celui du Grand Alger au lieu de l'IPC national, alors qu'ils sont calculés
tous les deux par l'ONS. Le premier est-il plus fiable, plus maîtrisé que
le second ? Aucune justification n'est donnée à ce propos. Il est à
observer, cependant, qu'au cours des huit dernières années, durant
lesquelles l'inflation est maîtrisée, l'IPC national fut cinq sur huit fois
supérieur à celui du Grand Alger. C'est particulièrement le cas
pendant les trois dernières années successives. En effet, de 2002 à
2004, l'IPC du Grand Alger est, respectivement, de 1,4, 2,6 et 3,6% ;
alors que l'IPC national est, pour les mêmes années, de 2,2, 3,5 et
4,6%.
La troisième, enfin, est qu'en fait la cible d'inflation est fixée non pas
en termes de taux en glissement annuel mais en termes de taux
moyen annuel. C'est ce que l'on déduit du passage suivant extrait
de son rapport annuel pour 2003 (2004, p.115) selon lequel
«…l'objectif ultime de la politique monétaire (est) exprimé en termes
de stabilité à moyen terme des prix (…)», ce qui ne l'autorise donc pas
à se référer au seul taux en glissement annuel qui est un indicateur de
court terme.
Ces constats faits par deux autorités, directement concernées par les
problèmes de financement que vit l'économie nationale, sont
inquiétants à plus d'un titre. En effet, pourquoi l'autorité monétaire a-t-
elle fixé l'objectif de croissance de crédits qu'elle n'a pu faire réaliser ?
A-t-elle développé et mis en oeuvre une instrumentation, mais qui n'a
pas fonctionné ? Ou alors s'agit-il d'un voeu pieux ? Quant au
propriétaire des banques publiques, son moindre devoir est de mettre
ces dernières en position (quant aux fonds propres) d'assurer
convenablement leur métier, comme on le verra sous peu.
Il y a lieu de relever, par ailleurs, que les banques n'ont pas respecter
la réglementation prudentielle dans sa plus sensible règle : le
provisionnement des risques constatés, comme le relève Kessali qui
omet, cependant, de préciser de combien et qu'elles sont ses
conséquences ! A ce propos, le FMI (2004, p. 10) indique que
l'insuffisance de provisionnement pour les cinq banques publiques
s'élève à 24% en 2003. Cette insuffisance concerne les crédits alloués
aux grosses entreprises publiques pour 75%; les petites entreprises
publiques pour 11% ; le reste, soit 14%, concerne le secteur privé. Si
l'on devait tenir compte de ce manque de provisionnement, le ratio de
solvabilité se réduirait à 6%, c'est-à-dire en dessous du minimum
requis qui est de 8%. Il y aurait donc insuffisance des fonds propres
des banques publiques, ce qui met le Trésor dans l'obligation de les
recapitaliser et/ou de racheter certaines de leurs créances
compromises. Il semble que l'option prise par ce dernier est, selon la
Banque d'Algérie (2005b, p. 3), le rachat aux banques publiques de
quelques 283 milliards de dinars de créances non performantes des
entreprises publiques en difficulté. Cette opération pourrait permettre
à ces banques de répondre aux exigences réglementaires en matière
de ratio de solvabilité avec, cependant, au moins un quart de leur
actif total figé. Mais, entre temps, l'insuffisance de provisionnement
veut dire qu'une partie des bénéfices des banques (égale à
l'insuffisance des provisions) est fictive et indue, et leurs comptes ne
seraient pas sincères ! Il s'agit dans tous les cas d'infractions à la
législation et la réglementation applicables aux banques passibles de
sanctions de la Commission Bancaire !
A titre d'exemples :
Références bibliographiques
(*) Cet article prend ses sources dans deux de mes contributions :