28 - Induction Électromagnétique Cours PDF
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ELECTROMAGNETISME
COURS
• L’étude expérimentale (menée en particulier par M.Faraday en 1831) montre que l’apparition
d’un courant induit dans un circuit fermé (ne comportant pas de générateur tel que pile,
condensateur chargé…) est toujours liée à une variation temporelle du flux magnétique à
travers le circuit.
• Pour qu’un courant apparaisse, il faut que des porteurs de charge aient été mis en mouvement
!
par l’action de forces motrices f mot (en Newton) ; on appellera « force électromotrice » ou
« f.e.m » (en Volt) la grandeur :
1 ! !
e= ∫
"
q circuit
f mot ⋅ dl (où q est la charge des porteurs)
I.2.
LOI DE FARADAY
En notant ϕ le flux du champ magnétique à travers le circuit, on vérifie :
dϕ
e=−
dt
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Rq2 : pour appliquer cette relation, il faut que le flux varie de façon continue : pour un circuit
qui s’ouvre à certains instants (circuit « en commutation »), on ne peut pas l’utiliser (même si
le programme recommande d’éviter ce genre de situation, nous verrons que cela arrive dans
l’exemple « incontournable » de la « roue de Barlow »)
s’appuyant sur C)
Rq : on a pu intervertir les opérateurs de dérivation temporelle et d’intégration spatiale, car les
coordonnées de (S) sont indépendantes du temps, le circuit étant fixe.
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! ! #####! ∂f
A ' = A + grad f et: V ' = V −
potentiels : on pourra vérifier que tout couple (où f est une
∂t
!
fonction quelconque) engendre le même champ E .
On considère cette fois un circuit (C) tel que chaque point courant P de ce circuit est animé d’une
!
vitesse ve ( P ) par rapport au référentiel d’étude (R), où règne un champ magnétique
permanent : cette vitesse est une vitesse d’entraînement locale pour les porteurs de charge ;
! !
la force motrice sera alors la partie « magnétique » de la force de Lorentz, soit qve ∧ B ; la f.e.m
induite sur (C) sera donnée par :
! ! !
e = "∫ (ve ∧ B) ⋅ dl
C
! ! ! ! ! !
ER ' = ER + vR '/ R ∧ BR et: BR ' = BR (1)
• Ainsi, dans le cas du paragraphe III, un observateur lié au référentiel « fixe » interprétera la
! !
force comme un effet d’un champ purement magnétique ( E = 0 ), mais un observateur lié au
! ! !
circuit la considérera comme une conséquence d’un champ électrique E ' = ve ∧ B .
Par ailleurs, du point de vue du circuit, on peut se ramener au cas du paragraphe II : en effet,
un circuit se déplaçant dans un champ permanent , mais non uniforme, « verra » un champ
magnétique qui dépend du temps (non pas localement, mais « en suivant le mouvement » du
circuit : on retrouve une notion analogue en mécanique des fluides).
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! !
Ceci montre que le champ « électromagnétique » est un couple ( E , B) qu’on ne peut pas
dissocier, sauf en statique.
Rq : les relations (1), obtenues à partir de la loi de composition des vitesses galiléenne, ne sont
en fait pas compatibles avec toutes les lois de l’électromagnétisme : les formules précises sont
obtenues dans le cadre de la Relativité Restreinte (A.Einstein, 1905).
V. PHENOMENES D’AUTO-INDUCTION
V.1. DEFINITION DU PHENOMENE
!
Des courants extérieurs au circuit étudié créent un champ magnétique extérieur noté Bext , dont
les variations de flux génèrent des courants induits dans le circuit : ces courants vont à leur tour
!
créer un champ magnétique « propre » noté BP .
!
Les variations temporelles du flux de BP (noté ϕ P ) à travers le circuit lui-même engendrent une
dϕ
f.e.m eP telle que : eP = − P
dt
C’est la f.e.m d’auto-induction.
! ! !
Rq : il faut donc avoir conscience du fait que le champ total est : B = Bext + BP ; c’est ce champ
qu’il faut utiliser pour calculer le flux total ; l’énoncé précisera parfois que l’on peut négliger le
champ propre devant le champ d’origine extérieure, ce qui revient à négliger le phénomène
d’auto- induction devant celui d’induction.
>0).
où L (en Henry, H) est l’inductance propre du circuit, ou coefficient d’auto-induction (L>
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(relation de Neumann)
Rq1 : M représente donc les phénomènes d’induction d’un circuit sur l’autre, alors que les
coefficients L représentent les phénomènes d’auto-induction.
Rq2 : le signe de M dépend des conventions d’orientation des circuits et n’a pas de signification
physique.
M
Rq3 : on introduit parfois la grandeur : k= , appelée « coefficient de couplage » des
L1 L2
circuits (C1) et (C2) (on parlera de « couplage serré » ou de « couplage lâche »).
• circuit unique: on montre que l’énergie magnétique emmagasinée par un circuit parcouru par
un courant i et soumis à un flux magnétique ϕ s’exprime par :
1 1 2
WM = ϕ × i et dans le cadre de l’ARQP : WM = Li
2 2
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1
• cas de 2 circuits: WM = (ϕ1i1 + ϕ 2i2 )
2
1 2 1 2
et dans le cadre de l’ARQP : WM = L1i1 + L2i2 + Mi1i2
2 2
1 B2
wM = ( en J .m −3 )
2 µ0
Rq : cette formule, établie dans le cas très particulier du solénoïde infini, est en fait GENERALE
et sera, en régime non permanent, indissociable de celle vue pour le champ électrique, soit :
1
wE = ε 0 E 2 .
2
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