Protocole Lau - .Docx Lauraine PDF
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DEPARTEMENT DE PHARMACIE
Directeur
Pr ADIOGO
Dieudonne Désiré Michel
Maitre de conférences agrégé
Table de matières
ABREVIATIONS, ACRONYMES & SIGLES................................................................................................... 5
INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 7
CHAPITRE I : ........................................................................................................................................... 10
PROBLEMATIQUE .................................................................................................................................. 10
1. JUSTIFICATION ........................................................................................................................... 11
2. QUESTIONS DE RECHERCHE ...................................................................................................... 11
3. HYPOTHESES DE RECHERCHE .................................................................................................... 11
4. OBJECTIFS .................................................................................................................................. 11
a. Objectif général ......................................................................................................................... 11
b. Objectifs secondaires ............................................................................................................ 11
5. LISTE DES VARIABLES ................................................................................................................. 11
6. INTERET DE L’ETUDE .................................................................................................................. 11
7. CADRE THEORIQUE.................................................................................................................... 12
CHAPITRE II : .................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
REVUE DE LITTERATURE .................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
I. ASPECTS TECHNIQUES ............................................................................................................... 14
1. La sérigraphie : généralités........................................................................................................ 14
2. Principe de la sérigraphie .......................................................................................................... 15
a. Préparation des éléments ..................................................................................................... 15
b. Impression sérigraphique ...................................................................................................... 16
c. Séchage et polymérisation .................................................................................................... 17
d. Nettoyage des écrans ............................................................................................................ 17
e. Dégravage des écrans ............................................................................................................ 17
f. Produits utilisés dans la préparation des écrans [2] ............................................................. 18
g. Produits d’impression............................................................................................................ 18
h. Produits de dilution, nettoyage, dégravage, retardeurs[2] .................................................. 20
II. DESCRIPTION DES PRODUITS UTILISES ...................................................................................... 22
1. Les pigments [1] .................................................................................................................... 22
2. Les résines[1] ......................................................................................................................... 23
3. Les solvants............................................................................................................................ 23
4. Les additifs [1] ....................................................................................................................... 24
5. Les encres à eau[1] ................................................................................................................ 24
III. Les encres UV et EB [1] .......................................................................................................... 24
1. Les photoamorceurs .................................................................................................................. 25
3
Liste de tableaux
INTRODUCTION
8
L’impression est une technique qui permet de transférer une image sur des matériaux divers
(papier, carton, film plastique…). L’image représentée sur un support mécanique (le cliché)
est transférée par l’intermédiaire d’une encre qui, généralement liquide, va être transformée
en un film solide sur le matériau à imprimer. On distingue plusieurs procédés d’impression :
la flexographie, l’héliogravure, l’offset, et la sérigraphie. À ceux-ci on peut ajouter des
procédés divers, bien souvent émergents, comme l’électrographie, le jet d’encre ou le transfert
thermique. Le choix d’un procédé est fonction du type de matériau utilisé (papier couché ou
non, carton, film plastique, métal, etc.), de la qualité de l’image souhaitée, du nombre
d’exemplaires à reproduire ou encore du matériel disponible et des habitudes. En sérigraphie,
l’image à reproduire est représentée en négatif sur un écran en tissus ou en métal finement
perforé (tamis) : les zones non imprimantes sont « bloquées » par un matériau plastique,
photopolymérisé directement sur l’écran. Une raclette mobile étale l’encre sur le tamis et la
force à passer à travers les mailles non obturées pour être déposée sur la pièce à imprimer. La
sérigraphie est un procédé utilisé pour la signalétique (panneaux routiers, tableaux de bord,
autocollants…), dans l’industrie graphique (étiquettes, couvertures d’ouvrages, de brochures
et de magazines, affiches, objets, totems…), l’industrie textile (tee-shirts, casquettes, maillots
sportifs…), l’électronique (circuits imprimés)… Elle est aussi utilisée dans le domaine des
arts visuels.[1] Ce rapide tour d’horizon des applications potentielles permet de comprendre
qu’elle est partout présente.[2]
L’un des éléments incontournables régulièrement utilisé dans ce secteur est l’encre. D’une
manière générale, on peut la décrire comme étant une dispersion d’une matière colorante, le
pigment, dans un véhicule. En effet, le pigment apporte à l’encre sa couleur tandis que le
véhicule, quant à lui, facilite le transport du pigment jusqu’au support à imprimer et détermine
les propriétés du film d’encre. La composition d’une encre est fonction de son application,
c’est-à-dire du procédé d’impression, du type de machine, de la méthode de séchage, des
caractéristiques du support à imprimer, de sa tenue dans le temps… Il n’existe pas d’encre
universelle, même pour un procédé donné. [1]
Exercer dans ce domaine implique donc, non seulement une maitrise des procédés mais aussi
un contact permanent avec un assortiment de substances qui n’est pas sans danger. En effet, le
travail dans les imprimeries et dans l'industrie graphique expose les salariés à plusieurs
risques spécifiques notamment ceux d’ordres chimiques, mécaniques, visuels, et
psychologiques. Les risques toxicologiques des encres sont essentiellement liés à deux
principales voies d’exposition : le contact cutané et l’inhalation, notamment celle des
composés volatils et des composés pulvérulents des encres, lors de la manipulation des encres
et de leurs matières premières. Le risque d’ingestion de l’encre ne doit pas être cependant
négligé.[1] Ce cadre d’exercice se faisant de plus en plus exploré, les spécialistes de la santé
et de l'environnement sont de même appelés à répondre à des questions complexes concernant
les préoccupations du public. Ils doivent conséquemment posséder les connaissances et les
outils qui leur permettent de documenter et de caractériser les risques y relatifs pour la santé.
Or, On définit la caractérisation d'un risque pour la santé associé à l'exposition à des
agents nocifs spécifiques comme le processus qui conduit à estimer, dans la
population exposée, l'incidence d'altérations de la santé attribuable à ces agents. La
démarche scientifique qui conduit à cette caractérisation du risque pour la santé
humaine est «l'évaluation des risques». [3]
9
Les données sur les risques professionnels liées à l’activité de sérigraphie sont rares dans le
monde, en Afrique et dans notre environnement en particulier. Etant une activité importante et
émergente dans notre contexte, et compte tenu des risques potentiels qui pourraient être
méconnus des utilisateurs, nous nous sommes proposés d’étudier les risques liés aux
substances à potentiel toxique utilisées par ces travailleurs.
10
CHAPITRE I :
PROBLEMATIQUE
11
1. JUSTIFICATION
L’univers de la sérigraphie est un domaine de plus en plus sollicité par les usagers, qui pourraient
cependant s’avérer avoir une faible maitrise des risques encourus compte tenu de la nature des
produits chimiques généralement utilisés. Cette non maitrise des risques exposant les travailleurs à
des effets néfastes, qui pourtant pourraient cependant être évités par un respect des mesures de
prévention, constitue un réel problème de santé publique.
2. QUESTIONS DE RECHERCHE
Quel est le niveau d’exposition des travailleurs de sérigraphie à des risques d’ordre
toxicologique ?
3. HYPOTHESES DE RECHERCHE
Plusieurs facteurs liés aux conditions de travail et aux matériaux utilisés exposent les
travailleurs de sérigraphie à des effets toxiques.
4. OBJECTIFS
a. Objectif général
Etudier les principaux risques toxicologiques chez les travailleurs de sérigraphie liés à l’usage
des encres, solvants et additifs.
b. Objectifs secondaires
1. Observer les conditions de travail des travailleurs des unités de sérigraphie
2. Répertorier les différents composants utilisés dans leur activité
3. Recenser les modes et les conditions d’usages de ces produits
4. Evaluer le risque toxicologique de chacun des composants
5. Identifier et énumérer des mesures de prévention liées à ces risques.
6. INTERET DE L’ETUDE
L’identification des risques toxiques dus à l’usage de certains composés (encres, solvants et
additifs) dans le domaine de la sérigraphie, une description complète des conditions de travail,
et des modes d'exposition permettra d’établir un système d’information pour les travailleurs et
de les contrôler ceci dans le but de les réduire et de les prévenir.
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7. CADRE THEORIQUE
CHAPITRE II :
REVUE DE LITTERATURE
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I. ASPECTS TECHNIQUES
1. La sérigraphie : généralités
Du latin sericum « soie » et du grec graphein « écrire », la sérigraphie est un procédé
d’impression utilisant un écran constitué d’un maillage qui laisse passer l’encre à l’aide d’une
raclette. Le processus de sérigraphie était à l'origine conçu pour remplacer la tâche fastidieuse
de la peinture à la main des signes et d'autres expositions d'art graphique et faciliter la
production de plusieurs copies de ces affichages graphiques.[4] L’impression sérigraphique
consiste ainsi à reporter sur un support le motif dont le négatif est fixé sur un écran en tissu
spécial (tamis). Une raclette mobile étale l’encre et la force à passer à travers les mailles non
obturées du tamis pour être déposée sur la pièce à imprimer.[2] Le processus de sérigraphie
suit une procédure séquentielle. Tout d'abord, maillage le tissu est tendu étroitement sur un
cadre. Des zones de l'écran sont alors bloquées par l'utilisation de pochoirs photo-exposés et
d'un liquide à base d'alcool, laissant une image de l'impression ouverte. Le cadre est «monté»
sur une table avec des charnières en arrière de sorte qu'il peut être soulevé pour placer un
panneau d'affichage vide ou d'autres stocks sous l'écran. L'encre est ensuite pressée à travers
les zones ouvertes du maillage avec une «Raclette», qui produit une couche d'encre uniforme
sur le produit vierge placé sous l'écran. Le processus est répété pour un certain nombre
d'impressions. Les produits finis sont déposés sur un séchoir à grille ou à convoyeur. Des
couleurs supplémentaires peuvent être ajoutées lorsque l'encre est sèche.[4]
Ce processus est capable d’imprimer sur de nombreuses matières : papiers, tissus, plastiques,
métaux, verres, céramiques … L’industrie de la sérigraphie englobe un grand nombre de
branches: l’impression de motifs sur les vêtements, les affiches, les CD ou dans le domaine de
la microélectronique avec l’impression des circuits hybrides pour ne citer que ceux-là. [6]
15
2. Principe de la sérigraphie
Les entreprises utilisent différents types de machines de sérigraphie. La technique
sérigraphique procède par cinq étapes successives :[2]
- les prises de vue ou la mise en forme des différents motifs sur un film transparent,
- le photomontage,
- l’obtention du motif final (typon) sur film transparent par prise photographique.
- Aujourd’hui ces trois étapes sont réalisées par des procédés faisant appel à
l’informatique et sont donc nettement simplifiées.[2]
Certaines entreprises conservent les écrans pouvant être réutilisés, ce qui évite l’étape
de report du motif sur le tissu.[2]
16
b. Impression sérigraphique
L’impression se fait soit à la main, soit au moyen de machines plus ou moins
automatisées.[2] Les paramètres de réglages pour l’impression sont ajustés en fonction de la
qualité du dépôt souhaité (épaisseur, définition, reproductibilité etc).[5] Les opérations
successives comprennent le positionnement du support, celui de l’écran, le contact entre
l’écran et le support selon différents mouvements de translation ou de rotation, le déplacement
de la raclette, la séparation de l’écran et du support imprimé et enfin le retrait de ce dernier.[2]
L’impression manuelle
Elle utilise souvent de petits écrans ; le support est placé sur une simple table.
L’impression semi-automatique
Cette méthode met en œuvre de machines possédant différents degrés d’automatisation
avec commandes programmées. L’introduction et l’évacuation du support se font
manuellement et nécessitent, suivant les dimensions des machines, un ou plusieurs opérateurs.
Le réglage (positionnement, pression exercée sur le support, vitesse d’impression…) est assez
délicat et peut demander des interventions régulières sur la machine en fonctionnement. La
plupart de ces machines possède un plateau perforé avec système d’aspiration pour maintenir
le support en place. Cela peut également être réalisé par voie mécanique ou au moyen de
colles temporaires.
c. Séchage et polymérisation
Pour des supports plats, le séchage à température ambiante, avec évaporation lente des
solvants, se fait habituellement sur des chariots à claies. Il peut durer plusieurs heures : il
dépend de l’ambiance thermique (vitesse d’air et température) et du type de produits utilisés.
Le séchage à chaud s’effectue dans des étuves ou des fours-tunnels équipés d’un système de
soufflage ou de brassage d’air chaud et d’une cheminée d’évacuation des vapeurs de solvants.
Un séchage à chaud par rayonnement infrarouge est également envisageable. Les
températures de séchage sont de l’ordre de 60°C dans la plupart des cas et peuvent atteindre
600°C dans le cas particulier de l’impression sur céramique. Une technique alternative
consiste à utiliser des encres polymérisables par rayonnement UV; les supports imprimés
séjournent pendant quelques secondes dans une zone capotée comportant la source de
rayonnement. La polymérisation est quasi immédiate. Cette technique qui utilise des encres
sans solvant se répand rapidement. Une variante consiste à effectuer cette insolation UV sous
azote (procédé inerte).[2] [6]
Le nettoyage en ligne
Il s’effectue en cours d’impression, au moyen de papiers, chiffons ou brosses
imprégnés de solvants. Il est à noter que les encres UV ne nécessitent pas de nettoyage en
ligne lors des opérations d’impression (pas de séchage, ni de bouchage des pores de l’écran).
Le nettoyage complet
Mis en œuvre en fin d’utilisation ou en fin de poste, le nettoyage complet est
indispensable si l’on veut réutiliser l’écran. Il est préférable que ce nettoyage se fasse à un
poste de lavage spécifique et adapté. Dans le cas du poste de lavage spécial, deux méthodes
sont utilisées :
- le nettoyage manuel par projection de solvant,
- le nettoyage par projection de solvant dans des machines spécifiques, étanches et
automatisées.
Le solvant utilisé doit être recyclé, après régénération éventuelle, ou récupéré en vue
d’une élimination par une filière adaptée. Le rejet à l’égout est proscrit.[2]
spéciaux, eau de javel), suivie d’un lavage par projection d’eau sous pression. Dans certains
cas, on peut dégraver par simple projection d’eau chaude.[2]
g. Produits d’impression
Comme les peintures et vernis, une encre est composée de plusieurs éléments :
Le tableau I répertorie les principaux supports et indique les types d’encres utilisables,
caractérisés par leur liant, avec mention des solvants et des additifs particuliers associés à ces
encres.[2]
Avec les colorants, l’ensemble des pigments est répertorié dans un recueil nommé
Colour Index, publié par la Society of Dyers and Colourists et l’American Association of
Textile Chemists and Colorists, sous deux systèmes de classifcation :
Le véhicule
D’une manière générale, le véhicule d’une encre conventionnelle est un mélange de
résines, de solvants et d’additifs, auquel peut être ajouté un diluant au moment de
l’application.
Les résines sont un élément essentiel de l’encre, car elles vont contribuer à :
Les solvants sont utilisés dans les encres pour flexographie et héliogravure ; leur
température d’ébullition influe sur le séchage et par conséquent sur les caractéristiques du film
d’encre déposé.
De nombreux additifs peuvent être employés selon que l’on recherche une
accélération du séchage, une amélioration du brillant, une meilleure résistance du film
d’encre…
Les diluants pour encres offset sont principalement des huiles minérales (distillats
pétroliers) ou des huiles végétales, les deux catégories d’huiles pouvant être mélangées. Ils
sont employés afin d’ajuster les propriétés rhéologiques des encres au moment de leur
application. Dans le cas d’une encre photopolymérisable, le véhicule sera constitué de
prépolymères, de monomères, de photoamorceurs et d’additifs, les photoamorceurs
permettant de déclencher les réactions chimiques (polymérisation en chaîne) conduisant au
durcissement et au « séchage » de l’encre.
Les constituants des vernis de surimpression sont semblables à ceux mis en œuvre dans le
véhicule d’une encre.
Charges : carbonate de calcium, sulfate de baryum, mica, noir de carbone, talc, silice
amorphe.
Adjuvants : plastifiants (phtalates, éthyltoluène, sulfonamide).
cyclohexane).
Retardeurs : certains solvants à point d’ébullition plus élevé sont parfois ajoutés pour
augmenter les temps de séchage (cyclohexanol, alcool benzylique…).
La technique de la sérigraphie et les procédés ainsi abordés, il serait aussi intéressant pour
nous de connaitre les différents éléments qui font objet de manipulation durant le travail
d’impression sérigraphique.
22
- le dioxyde de titane, très employé comme pigment blanc et également comme charge
en raison de son opacité et de son pouvoir couvrant ;
- le carbonate de calcium, essentiellement utilisé comme charge ;
- l’oxyde et le sulfure de zinc ;
- les silicates, plus particulièrement les phyllosilicates, dont le talc (silicate de
magnésium hydraté) et le kaolin (silicate d’aluminium hydraté), essentiellement
utilisés comme charges ou additifs ;
- les oxydes de fer, de ton jaune à marron ou noir, parmi les tout premiers pigments
historiquement et toujours employés ;
- l’oxyde chrome (III) et l’oxyde de chrome (III) hydraté, de couleur verte, employés
plus rarement.
- Mles dérivés polycycliques, dont les phtalocyanines (la majorité des pigments
organiques verts et bleus), les quinacridones, les dérivés d’anthraquinone, de couleur
jaune à marron ;
- les dérivés de dioxazine : violet, rouge.
2. Les résines[1]
Les encres contiennent généralement un mélange de deux ou trois résines.
3. Les solvants
Un solvant peut être défini comme «un liquide qui a la capacité de dissoudre,
suspendre ou extraire d'autres matériaux, sans modification chimique du matériau ou du
solvant».[7] Il peut également faire référence à une substance qui dissout une autre substance
pour créer une solution homogène. Les solvants liquides sont classés en deux groupes: les
solvants organiques et inorganiques. Les principaux groupes de solvants organiques sont des
hydrocarbures saturés, hydrocarbures insaturés, hydrocarbures aromatiques, éthers halogénés,
alcools, amines et carbonyle. Les solvants sont largement utilisés dans les travaux de
construction et les industries chimiques, de sorte que les travailleurs sont exposés aux solvants
dans l'industrie de la coloration et de la peinture, raffineries et de nombreux autres emplois.[8]
Ils servent à solubiliser les résines et régler la viscosité des encres. Ce sont des
composés généralement volatils qui vont s’éliminer au séchage soit par évaporation, soit par
infiltration dans le support imprimé. Leur proportion peut être élevée (jusqu’à 75 %).
Les principaux solvants utilisés sont les suivants :
Les polymères les plus couramment utilisés dans ces émulsions sont des composés
acryliques : polyester-acryliques, polyuréthanne-acryliques… Le choix des polymères
dépend, en particulier, de leur température de transition vitreuse qui détermine les propriétés
mécaniques du film d’encre sec.
La spécificité de l’eau dans une encre impose des modifications à plusieurs niveaux.
On citera par exemple :
1. Les photoamorceurs
Ce sont des substances qui, sous l’effet de rayonnements, vont produire des espèces
chimiques réactives, des radicaux libres ou des cations, susceptibles d’amorcer une
réaction en chaîne impliquant les monomères et les prépolymères. On trouve deux types de
photoamorceurs : les radicalaires et les cationiques.
Dans le second cas, le photoamorceur, de type cétonique, sera en mélange avec un co-
amorceur donneur d’hydrogène, du type amine. Les photoamorceurs rencontrés sont, entre
autres :
- la benzophénone et ses dérivés : méthylbenzophénone, paraphénylbenzophénone… ;
- la thioxanthone et ses dérivés : 2,4-diéthylthioxanthone (DETX), 2-
isopropylthioxanthone (ITX)…
Les co-amorceurs les plus fréquemment utilisés sont le 4-(diméthylamino) benzoate
d’éthyle et le 4-(diméthylamino) benzoate de 2-butoxyéthyle.
Les photoamorceurs cationiques : Jusqu’à présent, ils ont été peu utilisés dans les
vernis et les encres UV, la réaction de type cationique montrant quelques limitations
d’ordre technique pour les applications graphiques. Les plus fréquents sont les sels
d’ionium (diaryliodonium et triarylsulfonium).
26
2. Les monomères
Ils servent au mouillage du pigment, à la solubilisation des prépolymères et à
l’ajustement des propriétés rhéologiques. De plus, ils participent à la réaction de
polymérisation. Dans le cas de réactions de type radicalaire, les monomères sont
généralement des acrylates, ceux-ci peuvent être classés suivant le nombre de groupes
fonctionnels. Les monofonctionnels, peu visqueux, confèrent de la souplesse au film d’encre
tandis que les polyfonctionnels, plus à très visqueux, apportent surtout de la réactivité à la
formulation et confèrent au film d’encre sa résistance chimique et mécanique. On peut trouver
les produits suivants : monofonctionnels : acrylate d’isodécyle (IDA), acrylate de
phénoxyéthyle (PEEA), acrylate d’isobornyle (IBA), etc., ainsi que leurs versions alkoxylées ;
Dans le cas de réactions de type cationique, les monomères utilisés sont le plus
souvent des époxydes cycloaliphatiques tels le carboxylate de 3,4-époxycyclohexylméthyl-
3,4-époxycyclohexane et l’adipate de bis-(3,4-époxycyclohexyle).
3. Prépolymères
Ce sont les équivalents des résines utilisées dans les encres conventionnelles. Ce sont
des molécules de haut poids moléculaire (≥ 700) contenant des groupes fonctionnels
susceptibles de subir une réaction de copolymérisation. Dans les formulations réagissant
suivant un mécanisme radicalaire, les prépolymères sont des résines de type polyesters
insaturés ou des polyols acrylés, tels les :
- époxy-acrylates ;
- polyuréthanne-acrylates ;
- polyéther- et polyester-acrylates ;
- résines polyacryliques acrylées ; ou encore des polyamines acrylées.
Des résines époxydes, phénoxydes, des éthers de vinyle ou des polyols sont employés
dans les encres polymérisant par mécanisme cationique.
Le travail dans les imprimeries et dans l'industrie graphique expose les salariés à plusieurs
risques spécifiques notamment ceux d’ordres :
27
La manipulation des éléments ci-dessus présentés peut être influencée par les conditions de
travail et exposer ainsi les pratiquants à des risques d’ordre toxicologiques.
- Les diluants contenus dans les encres et les solvants de nettoyage peuvent entraîner,
par contact répété ou prolongé avec la peau, des irritations cutanées plus ou moins
sévères. Les projections dans les yeux ont souvent des conséquences graves.
- Les contacts cutanés réguliers provoquent un dessèchement important de la peau.
- La pénétration dans l’organisme par voie cutanée peut conduire à des intoxications
spécifiques (cas des éthers de glycol par exemple).
- La plupart des produits de dégravage ont une action fortement irritante sur la peau.
Les résines et monomères contenus dans les encres, en particulier dans les encres
photo-polymérisables par rayonnement ultraviolet, dites encres UV, peuvent être à l’origine
d’irritations de la peau et d’eczémas allergiques (une fois la sensibilisation réalisée, la
réaction allergique peut avoir lieu pour des seuils extrêmement bas).[2]
i. Encres à solvants
L’exposition aux principales substances volatiles contenues dans les encres ou
susceptibles d’être émises lors du processus d’impression peut provoquer des maladies
reconnues et indemnisées par le régime général d’assurance maladie. Les propriétés
toxicologiques des diverses familles chimiques concernées sont décrites ci-après.
Ces résultats ont conduit à la classification des éthers de glycol dans les substances
toxiques pour la reproduction de catégorie 1B ou 2. Il est recommandé, dans le cas
d’utilisation de produits de cette famille, de rechercher les produits les moins dangereux de la
gamme.
Les vapeurs d’acétate d’éthyle ou de butyle sont particulièrement irritantes pour les
muqueuses oculaires et respiratoires ; elles peuvent provoquer, à forte concentration, des
effets narcotiques.
Les cas d’exposition aux vapeurs de COV (Composés Organiques Volatils (COV))
sont nombreux. L’ensemble des professionnels concernés travaille à la suppression ou à la
réduction de ces émissions à la source. C’est ainsi que l’on voit apparaître les peintures en
poudre ou aqueuses, les encres à réticulation UV, de nouvelles formulations dans la
production de caoutchouc, les pré-imprégnés dans la mise en œuvre des matériaux composites
et des produits lessiviels en remplacement des solvants chlorés dans le dégraissage des
métaux. La substitution de produit et le changement de procédé ne sont cependant pas encore
généralisés et la prévention par le captage et le traitement des émissions gazeuses reste encore
d’actualité.[10]
Ozone
Les rayonnements UV utilisés pour l’insolation des écrans et le séchage des encres
provoquent la formation d’ozone. Il s’agit d’un gaz particulièrement irritant pour le système
respiratoire et les muqueuses oculaires.
iii. Incendie-explosion
L’utilisation de produits solvantés nécessite une évaluation du risque incendie
explosion. La ventilation en place doit permettre d’avoir une concentration en polluants la
plus basse possible et au moins inférieure à 10% de la LIE (limite inférieure d’explosivité),
lorsque du personnel est présent dans le local.[2]
Toutes les installations électriques des locaux, y compris l’éclairage, où peuvent être
présentes des vapeurs inflammables, doivent être adaptées à la zone de risque, conformément
aux directives européennes ATEX (atmosphères explosives). Il est recommandé de coupler la
ventilation en place avec un système d’alarme, pour prévenir toute formation accidentelle de
zones explosives, en cas de dysfonctionnement.[11]
En supposant une simple sommation des effets toxiques sur l’organisme de ces
différents composés (hypothèse en général optimiste), on peut calculer alors un indice
d’exposition global par la formule :
D = ∑ di
Cet indice global d’exposition est utilisé pour évaluer la salubrité des ateliers. En effet,
sur la base d’études statistiques qui montrent que les atmosphères de travail peuvent être
décrites par une loi de répartition log-normale, on admet qu’une maîtrise correcte des
environnements de travail conduit à un indice d’exposition inférieur à 0,3. Si l’indice est
compris entre 0,3 et 0,7, le process de fabrication est à surveiller et si possible à améliorer.
Enfin, si l’indice est supérieur à 0,7, des mesures correctives sont à prendre. Les valeurs
limites sont destinées à protéger contre le risque d’inhalation. Elles ne sont plus suffisantes si
d’autres voies de pénétration existent, notamment la voie percutanée, très possible en
sérigraphie où l’on utilise de nombreux solvants lipophiles.
31
a. Solvants
1) les solvants organiques
a) Effets sur le système nerveux central
Les solvants organiques sont utilisés dans l'industrie de la sérigraphie, par exemple ils
entrent dans la composition des peintures, des encres d'imprimerie ou encore des agents de
nettoyage. Un agent chimique est considéré comme neurotoxique s'il est capable d'induire un
schéma cohérent de dysfonctionnement neural ou de lésion le système nerveux.[12] Les effets
neurotoxiques aigus des solvants organiques ont été bien reconnus depuis le 19e siècle. Ils
peuvent être aigus ou chroniques. Lors d'une exposition aiguë, l'absorption de solvant par le
système nerveux central (SNC) progresse rapidement. Si les concentrations suffisantes sont
atteintes dans le SNC, l'intoxication aiguë peut résulter. Le potentiel de provoquer une
intoxication aiguë varie considérablement entre les différents solvants organiques: ceux de
faible solubilité dans le sang, par exemple, 1,1,1-trichloroéthane, atteignent des niveaux de
saturation à des concentrations sanguines relativement faibles et entraînent par conséquent
une perturbation moins grave du SNC. Les solvants très solubles dans le sang, par exemple le
styrène, présentent une augmentation progressive des concentrations sanguines, avec un
risque accru de toxicité pour le SNC.
Les premiers signes d'une exposition aiguë consistent en des sentiments d’euphorie et
désinhibition. Une exposition plus intense peut entraîner des symptômes pré narcotiques tels
que des étourdissements, des étourdissements, une altération du jugement, des nausées et des
vomissements, incoordination, paresthésies, augmentation de la salivation et tachycardie. Ces
symptômes sont pour la plupart transitoires et se résolvent rapidement une fois l'exposition
terminée. Une exposition aiguë à des doses élevées de neurotoxines peut provoquer le coma
ou des convulsions et même la mort dans les cas graves.
Une exposition répétée à des solvants organiques peut entraîner développement progressif de
symptômes persistants tels que maux de tête, fatigue, irritabilité, troubles de la mémoire,
dépression, instabilité émotionnelle, troubles du sommeil, intolérance à l'alcool, perte de
libido et / ou de puissance et perte d'intérêt pour activités quotidiennes. Une exposition
supplémentaire peut entraîner une toxicité chronique encéphalopathie, caractérisée par des
troubles de la mémoire, altération de la fonction psychomotrice, altération des capacités
verbales, et des troubles de l'humeur. L'apparition de tels comportements les plaintes
surviennent pendant une période d'exposition excessive à solvants, mais les symptômes
peuvent persister après exposition ait cessé.[8] [9] [13] [14] Les déficits neuropsychologiques
chez les travailleurs exposés de façon aiguë et chronique aux solvants ont été bien
documentés pour une variété de solvants mixtes et uniques. De tels déficits peuvent survenir
même lorsque les concentrations de solvants dans l'air sont bien conformes aux normes
professionnelles [13]
32
La neuropathie périphérique peut être causée par une exposition à plusieurs solvants
spécifiques, dont la méthyl-n-butyl cétone, n-hexane et disulfure de carbone. Ce trouble a des
caractéristiques histologiques caractéristiques qui incluent souvent un gonflement focal
axonale avec dégénérescence axonale distale. Ces solvants, dont le n-hexane, le disulfure de
carbone et le méthyl-n-butyl cétone, ont été identifiés dans des modèles expérimentaux
comme provoquant des changements pathologiques dans le SNP et le SNC, avec
dégénérescence des axones et des fibres axonales de la moelle épinière, du vermix
cérébelleux, des voies spinocérébelleuses, des voies optiques et des voies de l’hypothalamus.
Tout ceci, résultant de la formation de produits chimiques liaisons croisées entre les
neurofilaments axonaux.
c) Effets sur le système rénal[9]
Effets aigus
Une exposition de haut niveau à court terme à certains solvants peut provoquer une nécrose
tubulaire aiguë (ATN), qui est caractérisée cliniquement par azotémie et oligurie. Il s'agit d'un
trouble rénal potentiellement mortel et peut entraîner une insuffisance rénale aiguë. L'ATN
survient généralement peu de temps après l'exposition; par conséquent, la relation temporelle
est généralement facile à établir. Une récupération complète est possible avec la dialyse
rénale, bien que l'insuffisance rénale peut persister.
Effets chroniques
33
Il a été suggéré que la glomérulonéphrite soit associée avec une exposition à long terme aux
solvants. Il se caractérise par une hématurie, une protéinurie, un taux de filtration
glomérulaire réduit et une hypertension.
d) Effets sur le foie [9]
Les solvants hydrocarbonés halogénés peuvent produire sur le foie des blessures et nécrose
centrilobulaire, avec ou sans stéatose. La gravité de ces effets dépend en grande partie de la
composition spécifique du solvant et du niveau d'exposition. La toxicité de nombreux solvants
hydrocarbonés halogénés est associée à leur biotransformation en métabolites électrophiles
réactifs, qui peut alkyler les macromolécules puis produire un organe blessé. Les oxydases
microsomales à fonction mixte et le complexe d'enzymes du cytochrome P-450 sont efficaces
dans la biotransformation de solvants hydrocarbonés. Il a été démontré que la privation
alimentaire, plus précisément une faible consommation de glucides, et la consommation
d'alcool améliore la transformation métabolique des solvants hydrocarbonés, dont le
chloroforme, le tétrachlorure de carbone, le 1,2-dichloroéthane, 1,1-dichloroéthylène et
trichloréthylène.
La cancérogénicité hépatique a été étudiée par des expériences sur des modèles. Le
chloroforme et le trichloroéthylène ont été démontrés comme étant hépatocarcinogènes chez
les animaux. Bien que les solvants hydrocarbonés halogénés soient connus pour être
hépatotoxiques, depuis plus de cent ans, l'utilisation de certaines de ces substances, comme le
tétrachlorure de carbone, et chloroforme, ont diminué ces dernières décennies, puisque les
substituts avec moins d'hépatotoxicité sont devenus disponible. Le perchloroéthylène
(tétrachloroéthylène), par exemple, a beaucoup moins de potentiel de causer des dommages
au foie, mais peut être hépatotoxique après une exposition aiguë sévère ou exposition
chronique à un niveau inférieur, comme en témoignent les enzymes sériques ou les anomalies
en échographie.
En général, les effets hépatiques des solvants peuvent être évités si les concentrations des
vapeurs sont maintenues basses et l'exposition cutanée est limité. Les effets hépatiques sont
pour la plupart improbables lorsque les effets neuropsychiatriques sont absents. Parmi les
patients dont les enzymes hépatiques sont élevées et soupçonnées d'être causées par solvants,
le retrait de l'exposition pendant une période de 2 à 4 semaines peut jouer à la fois un rôle
diagnostique et thérapeutique utile.
e) Effets cardiovasculaires[9]
Toxicité aiguë
En raison de leur capacité à dissoudre les lipides, de nombreux les solvants industriels, en
particulier les aromatiques, peuvent entrainer un dégraissage sévère de la peau, résultant en
une dermatite caractérisée par une sécheresse, une desquamation et une fissuration de la peau.
Les symptômes sont plus susceptibles d'apparaître avec un contact répété avec la peau,
comme cela se produit fréquemment chez les travailleurs qui utilisent des solvants pour
nettoyer et dégraisser, ou qui lavent leurs mains avec des solvants pour enlever la colle, les
plastiques ou autres matériau de leur peau. Les effets sont réversibles une fois que la cessation
du contact cutané se produit et ceux-ci sont évitables si l’on évite le contact direct de la peau
avec des solvants en utilisant des gants ou des crèmes protectrices.
Les solvants aromatiques sont des irritants plus puissants que aliphatiques. Le contact cutané
avec le tétrachloroéthylène et plusieurs autres solvants halogénés peuvent provoquer un
érythème, des cloques, des brûlures ou exfoliations de la peau. Le contact prolongé peut
entraîner des brûlures chimiques par le trichloroéthylène et le cloquage par le
tétrachloroéthane. Le chloroforme de méthyle peut provoquer une dermatite après une
exposition prolongée ou répétée. Les solvants organiques peuvent faciliter la sensibilisation
cutanée aux allergènes en perturbant la barrière cutanée normale.
Peu de cas d'allergie de contact aux alcools, méthanol, éthanol, éthylène glycol et du
propylène glycol ont été signalés. Il y a quelques rapports d'allergie de contact au styrène et
au dioxane. L'urticaire peut être causée par les xylènes, les alcools et le diméthylsulfoxyde.
g) Irritation des muqueuses de membrane [9]
Les solvants peuvent provoquer une irritation des yeux, du nez et voies respiratoires lorsque
les travailleurs sont exposés à des vapeurs de solvant ou brumes. Les irritations bronchiques et
trachéales ont été décrites parmi les travailleurs exposés aux solvants.
h) Effets sur la reproduction et le développement [9]
35
L'exposition maternelle aux solvants organiques en tant que groupe est systématiquement
associée à un risque légèrement accru d’anomalies congénitales et, un peu moins
régulièrement, avec le risque d'avortement spontané. Certaines études suggèrent une
association avec les troubles menstruels et la pré-éclampsie, mais les données sont plus
limitées. Les informations sont très limitées concernant les seuils d'exposition en dessous
desquels aucun effet ne se produit. Dans certains cas, il est difficile de savoir s’ils sont causés
par un solvant spécifique ou par les effets combinés d'un mélange de solvants.
Le benzène est classé par l'Agence internationale de Recherche sur le cancer (CIRC) en tant
que cancérogène du groupe 1. Il provoque une leucémie et d'autres troubles hématopoïétiques
chez humains. L’éther bis-chlorométhylique (BCME) et chlorométhyle éther méthylique
(CMME) qui contient 1 à 7% de BCME sont également classés par le CIRC comme
cancérogènes du groupe 1. Elles sont connu pour causer un carcinome à petites cellules du
poumon et sont utilisés comme agents d'alkylation et solvants pendant la fabrication de
polymères, de résines échangeuses d'ions et de revêtements imperméables.
L'épichlorhydrine est classée par le CIRC en tant que groupe 2A cancérogène (peut-être
cancérogène pour l'homme). Il a été utilisé dans les vernis, les peintures et les vernis à ongles.
Les circonstances qui peuvent exposer les travailleurs à des solvants cancérigènes, selon le
CIRC, comprennent: la coiffure ou barbier, raffinage du pétrole, nettoyage à sec, procédés
d’impression, menuiserie et menuiserie.
j) Toxicité hématologique
Les éthers d'éthylène glycol, en particulier le 2-éthoxyéthanol (EE) et 2-butoxyéthanol (BE),
sont des liquides incolores. Ils ont une structure amphiphile, la partie hydrophile interagissant
avec l'eau et la partie lipophile interagissant avec solvants organiques, ce qui explique leur
solubilité dans les deux l'eau et les solvants organiques tels que les huiles. À cause de ces
caractéristiques, EE et BE sont largement utilisés dans l'industrie comme ingrédients de
peintures, encres, nettoyants à base d'eau, adhésifs, détergents, cosmétiques, fluides de coupe,
produits agrochimiques, carburéacteurs et liquides de freins hydrauliques. Les études sur
l’animal et sur l'homme ont montré que l'EE et l'EB provoquent des effets hématologiques par
inhalation, absorption cutanée et ingestion. Ces éthers sont oxydés par les déshydrogénases
dépendantes du NAD dans le foie, les testicules et la peau à leurs acides alcoxyacétiques (AA)
correspondants, qui ont été identifiés comme les principaux métabolites urinaires les humains
et les animaux. Les AA sont responsables d’effets toxiques hématologiques chez l'homme et
36
l'animal. La relation entre les éthers d'éthylène glycol et une toxicité hématologique a été
identifiée dans plusieurs études animales, mais seules quelques études chez l'homme existent.
[18]
Une exposition au benzène peut se produire lors de son utilisation comme solvant dans les
peintures, les laques et les colles, bien qu'il ait été remplacé par d'autres agents moins toxiques
dans de nombreuses applications. Les produits de consommation contenant du benzène
comprennent les colles, adhésifs, certains produits d'entretien ménager, décapants à peinture,
certaines fournitures d'art et l'essence. De fortes expositions au benzène peuvent provoquer
une pancytopénie. La toxicité de la moelle osseuse est plus susceptible de se produire lorsque
le temps et les limites d'exposition moyennes pondérées (TWA) ont été atteints ou dépassés.
Le benzène est un cancérogène reconnu pour l'homme. Des études plus récentes ont fortement
suggéré que d'autres formes de leucémie et de lymphomes peuvent être causées par
l'exposition au benzène. En effet, le benzène peut présenter un risque de cancer important à
faible niveau d'exposition. Le délai entre la première exposition et le diagnostic est de 10 ans
en moyenne pour les leucémies induites par le benzène.
ii. Toluène
Le toluène est un liquide limpide et incolore utilisé comme nettoyant et dégraissant, et comme
solvant pour peinture, vernis, et adhésif en caoutchouc. Une exposition aiguë au toluène peut
induire des troubles neurologiques chroniques, en particulier dans le système nerveux
centrale, non seulement à des concentrations élevées, mais aussi à des niveaux proches de la
TLV. L’insuffisance neuropsychologique, la gravité et la réversibilité des dommages
neurologiques varient en fonction du niveau d'exposition, de la chronicité et de l'individu. En
général, les courtes expositions et les concentrations faibles de toluène ne produisent pas
d’effets neuropsychologiques ou neurologiques. Par contre, l'exposition chronique au toluène
entraîne des troubles neurologiques et neuropsychologiques. Des études animales ont montré
un nystagmus induit par le toluène, vestibulaire et des anomalies optico-oculomotrices, des
perturbations EEG dans l'activité des ondes thêta hippocampiques, des changements dans le
contenu des neurotransmetteurs cérébraux, et dommages structuraux au cerveau et cervelet.
Chez le rat, le toluène est ototoxique, produisant une perte auditive à haute fréquence et des
dommages cochléaires.
Le xylène est utilisé dans la peinture, les solvants, les vernis, les colles, encres d'imprimerie,
et dans les industries du caoutchouc et du cuir. La vapeur de xylène est facilement absorbée
par les poumons et sous sa forme liquide, il pénètre facilement la peau. Il est principalement
métabolisé dans le foie, mais un certain métabolisme peut faire en sorte de le déplacer dans
les bulbes olfactifs et la muqueuse nasale. Les effets aigus de l'exposition au xylène
comprennent la dépression du SNC, des maux de tête, des nausées, des étourdissements, des
vomissements et une irritation des yeux, du nez, de gorge et de la peau. Une exposition
répétée au xylène liquide peut entraîner une dermatite.
Les travailleurs exposés aux mélanges de solvants contenant du xylène ont montré une variété
des symptômes neuropsychiatriques, y compris la dépression, la fatigue, les paresthésies, les
maux de tête, la nervosité, ainsi que la sécheresse de la gorge, l’augmentation de la soif,
l’intolérance à l'alcool et des symptômes gastriques.
iv. Méthyléthylcétone (MEK) méthyl-n-butylcétone (MNBK)
MEK et MNBK sont des liquides incolores avec une odeur piquante ressemblant à celle de
l'acétone. Ils sont souvent utilisés comme solvants de nitrocellulose, résines, huiles, graisses,
cires et laques, ainsi que diluants à encre et dissolvants pour vernis.
MEK et MNBK sont absorbés principalement par inhalation, mais l'absorption cutanée peut
être importante. Ils sont irritants pour les muqueuses des membranes et des voies respiratoires
supérieures et à des concentrations élevées, une dépression du SNC, avec des symptômes
prénarcotiques et narcotiques, peuvent survenir. MNBK peut provoquer une neuropathie
périphérique, avec dégénérescence axonale.
Les niveaux les plus élevés de MNBK se trouvent dans le sang et le foie, mais le SNC est
l'organe gravement touché par la toxicité. La puissance neurotoxique du MNBK est d'environ
12 fois supérieure à celle du n-hexane, mais trois fois inférieure à son métabolite, le 2,5-
hexanedione. Les effets sur le SNC comprennent des dommages de la moelle épinière
ascendante et descendante, de la substance blanche cérébelleuse et du nerf optique distal. Une
démarche spastique, des troubles de la vision et des troubles de la mémoire sont possibles. Le
rétablissement peut être incomplet. MEK, l'acétone et la cyclohexanone ont été signalés come
pouvant provoquer une neurotoxicité périphérique et centrale après exposition à long terme.
3) Hydrocarbures chlorés (trichlorobenzène, dichlorométhane)
38
Le dichlorométhane (ou chlorure de méthylène) (DCM ; n ° CAS 75-09-2) est un chlore très
volatil (point d'ébullition; 39,75 ℃) mais ininflammable solvant hydrocarboné. En ce qui
concerne sa toxicité, l'effet dépressif sur le système nerveux central a été bien documenté. En
outre, des cas de cancer professionnel des voies biliaires ont été détectés chez les imprimeurs
au Japon, qui étaient exposés au 1,2-dichloropropane (1,2-DCP) à des concentrations élevées.
Parce que le les victimes ont également été exposées au DCM à des niveaux élevés, les effets
causaux du DCM en plus de celle du 1,2-DCP était suspectée. En 2017, le Centre
international de recherche sur le cancer a fait passer le DCM de 2B à 2A dans la classification
de cancérogénicité; en bref, des études sur l'homme (études de cohorte et études cas-témoins)
(par exemple, petite taille de l’étude ou co-exposition à d’autres solvants), mais les études sur
les animaux concluante (par exemple, augmentation significative de l'adénome / carcinome
hépatocellulaire). Le changement a été suivie par la Japan Society for Occupational Health.
Au cours des années suivantes, l'association des diverses maladies avec exposition au DCM
ont été signalées. Par exemple, l'association d’un cancer hypopharyngé avec exposition
professionnelle au DCM a été signalé chez les hommes, mais pas pour les femmes. La
libération industrielle de DCM peut être un facteur de risque de tumeurs germinales infantiles,
de tératomes et éventuellement de leucémie myéloïde aiguë. L'exposition au DCM comme
facteur de risque d’une sclérose latérale amyotrophique a également été rapportée. Un manque
d'association a été signalé entre Exposition au DCM et cancer du rein.
Le DCM étant un solvant pénétrant dans la peau, la surveillance de l'air à elle seule est
apparemment insuffisante pour détecter les expositions par diverses voies. Par conséquent,
l'établissement et la confirmation de la surveillance biologique sont une question d'actualité en
santé au travail et en santé publique. Ça devrait être4 / 15 a noté que la meilleure pratique
d’utilisation de gants de protection (pour prévenir l’absorption) n’est pas toujours prévisible.
Par exemple, certains travailleurs préfèrent travailler sans gants de protection volumineux,
selon le type de travail. Dans le présent rapport, un la validation réussie du rapport ancien par
sera présentée
b. Additifs et adjuvants
Les additifs et adjuvants sont introduits à des faibles concentrations (généralement
moins de 10 %) au sein des encres. Les risques toxicologiques qu’ils présentent sont donc
réduits sauf dans certains cas particuliers. Lors de la fabrication, leurs risques sont cependant
à prendre en compte.
Les siccatifs : Jusqu’ici, des composés de cobalt étaient plus particulièrement utilisés (oléate,
stéarate, naphténate, … de cobalt). En raison du classement par le CIRC du cobalt et de ses
composés métalliques comme cancérogènes suspectés en 2006, les sels de cobalt d’acides
gras tendent à être de plus en plus remplacés par des composés de manganèse, de magnésium,
de zirconium ou de calcium (oléate, stéarate…). Outre la suspicion cancérogène, les composés
39
organiques de cobalt sont irritants en cas de contact avec la peau, les yeux et les muqueuses,
d’inhalation ou d’ingestion. Ils peuvent, de plus, provoquer des troubles gastro-intestinaux en
cas d’ingestion et sont potentiellement allergisants. Pour les composés de manganèse, de
magnésium et de zirconium, il n’a pas été relevé de propriétés sensibilisantes ; une action
irritante est possible lors de contact ou d’inhalation ainsi que des troubles gastro-intestinaux
en cas d’ingestion.
Les plastifiants : Les plastifiants sont utilisés en concentration importante dans pratiquement
toutes les encres à base de résines vinyliques. Parmi eux, les phtalates étaient largement
utilisés. Certains étant classés reprotoxiques avérés, leur utilisation tend à disparaître au profit
de citrates ou d’adipates, ou encore d’huiles naturelles modifiées à la toxicité faible. La
plupart des phtalates est bannie en Europe pour les applications alimentaires.
Les silicones et les cires : Les silicones (polydiméthylsiloxanes modifiés ou non) et les cires
(cire de carnauba, polyéthylène, polytétrafluoro-éthylène), largement utilisées afin d’ajuster
les propriétés rhéologiques des encres, sont très peu toxiques. On relève cependant, pour les
cires sous forme de poudre, un risque d’irritation par contact oculaire et de surcharge
pulmonaire par inhalation.[1]
ventilation. Afin de mieux préciser les risques, il convient de rappeler quelques données sur la
toxicité des substances employées et des gaz émis. [2]
a. Aspect général
Pour réduire le niveau de pollution, il faut tout d’abord rechercher l’implantation la
plus judicieuse de l’atelier, les techniques sérigraphiques les moins polluantes et les produits
les moins dangereux, tout en respectant la réglementation et les règles de prévention générale
du risque chimique. De nombreux solvants organiques devraient être remplacés par des
solutions aqueuses, des produits pétroliers à basse pression de vapeur et les hydrocarbures
d'origine végétale dans les opérations de nettoyage, les procédés d'élimination de la peinture
et d'autres applications industrielles. [9]
Les postes les plus polluants seront séparés du local d’impression et installés dans des
locaux spécifiques. Cela concerne la préparation des encres, le séchage des écrans, ainsi que
le dégravage et le nettoyage des écrans.
Choix des techniques[2]
Ventilation
Les objectifs en termes de résultats, notamment les vitesses d’air, doivent être pris en
compte dans le cahier des charges. Un contrôle des caractéristiques aérauliques de référence
41
doit être prévu lors de la mise en service, puis réalisé périodiquement. Il est important de
rappeler que toute installation de ventilation doit posséder un dossier technique spécifique
(appelé dossier d’installation de ventilation), élaboré lors de l’installation, dans lequel sont
consignées les caractéristiques aérauliques et dimensionnelles du matériel.[2]
Autant que faire se peut, les opérations industrielles doivent être effectuées en circuit
fermé. Toutes les installations électriques, y compris l’éclairage, des locaux où peuvent être
présentes des vapeurs de solvants inflammables doivent être adaptées à la zone de risque,
conformément aux directives européennes ATEX. Il faut éviter toute accumulation
d’électricité statique et interdire de fumer dans ces locaux. Les locaux de travail seront
correctement ventilés (ventilation générale). Les quelques manipulations manuelles
inévitables doivent être effectuées à un poste de travail muni d’un dispositif d’aspiration des
vapeurs à leur source d’émission. Dans la pratique, il est recommandé de minimiser
l’exposition respiratoire dans les locaux de travail en respectant les valeurs limites
d’exposition professionnelle. [11]
La substitution des substances les plus dangereuses doit être étudiée, en particulier les
substances cancérogènes ou toxiques pour la reproduction et celles étiquetées toxiques telles
que le 2-nitropropane, le nitrobenzène, le diméthylformamide (DMF), la N-méthyl-2-
pyrrolidone et le sulfure de carbone.
Il faut s’efforcer de minimiser l’emploi des solvants organiques. On veillera, par
exemple, à ne stocker que les quantités nécessaires à l’utilisation. Le stockage est
généralement effectué dans des récipients métalliques fermés (fûts ou containers) qui sont
entreposés dans des locaux spécifiques, munis de ventilation générale, à l’abri de toute source
d’ignition ou de chaleur. Le verre peut aussi être utilisé pour de petites quantités si les
récipients sont protégés d’une enveloppe résistante. Tous les locaux de stockage doivent être
munis de cuvette de rétention ayant la capacité de contenir au moins le contenu du plus grand
réservoir ou la moitié de la totalité des récipients stockés. [11]
Bruit[2]
Le bruit est une nuisance importante des installations de ventilation et le niveau sonore
doit être le plus bas possible. L’installation de ventilation ne doit pas augmenter de plus de 2
dB(A) le niveau sonore ambiant mesuré aux postes de travail, sauf si elle n’engendre pas un
niveau supérieur à 50 dB(A). Le niveau sonore élevé d’une installation de ventilation peut être
dû au manque d’étanchéité entre les différents éléments du réseau (bouches, conduits,
dispositifs de captage, caractéristiques des ventilateurs…), mais également aux vitesses d’air
trop élevées dans les conduits. Celles-ci sont généralement comprises entre 7 et 10 m/s, selon
les installations.
42
Compensation
L’air extrait par les systèmes de ventilation doit être compensé par des apports
équivalents d’air neuf, notamment pour :
Sur un plan général, l’emploi des encres et des solvants impose des règles élémentaires
de prévention :
- travailler en atmosphère ventilée ;
43
- porter des gants adaptés aux solvants et aux produits utilisés, un vêtement de
protection et des protections oculaires ;
- refermer les emballages après emploi ;
- respecter les règles de stockage et d’étiquetage des produits chimiques ;
- n’entreposer dans l’atelier que les quantités strictement nécessaires au travail
journalier ;
- placer les déchets tels que chiffons et papiers imprégnés de solvants dans des
poubelles incombustibles munies de couvercles, si possible à fermeture automatique,
et/ou ventilées ;
- proscrire l’usage de solvants pour le nettoyage des mains et utiliser des détergents
d’ateliers conformes aux normes NF T 73-101 et NF T 73-102 ;
- respecter les consignes de sécurité et d’hygiène : ne pas manger, ne pas boire, ne pas
fumer sur le lieu de travail, se laver les mains…
44
TYPE D’ETUDE
Etude transversale descriptive
SITE
Notre étude se déroulera dans différents ateliers de sérigraphie de la ville de Yaoundé
au Cameroun
POPULATION D’ETUDE
1. Population cible
Notre population d’étude sera constituée des employés des unités de sérigraphie situés
dans la ville de Yaoundé familiers à l’usage des encres, solvants et additifs dans leur travail
quotidien. En effet, L’étude sera conçue pour identifier d’une part les substances (encres,
solvants et additifs) pouvant présenter un risque toxique et examiner d’autre part les
conditions de travail de ces travailleurs de sérigraphie qui pourraient augmenter le dit risque.
2. Population source
Elle sera faite de toutes les personnes exerçant dans le milieu de la sérigraphie
3. Critères d’inclusion
Nous inclurons dans notre étude : toutes les personnes majeures familières à l’usage
des encres, solvants et additifs dans le domaine de la sérigraphie ayant donné leur
consentement libre et éclairé.
4. Critères d’exclusion
Nous allons exclure les stagiaires de courte durée c’est-à-dire de moins de 30 jours.
OUTILS DE COLLECTE
Nous allons disposer d’une fiche de collecte de données qui sera administré aux sujets
faisant parti du personnel des structures ciblées par l’étude qui se déclinera sous la forme d'un
questionnaire structuré. Une fiche de recueil de données d’observations et la liste des
composés utilisé va permettre la collecte confidentielle et standardisée des données pour
chaque unité inclue dans l’étude.
La fiche de collecte individuelle de données comportera les variables suivantes :
46
PROCEDURE
- Identification et sélection des Unités de sérigraphie
Elle se fera dans la ville de Yaoundé suivant un certain nombre de critères entre autre
principalement la production de matériaux imprimés.
- Recrutement des travailleurs de sérigraphie
Il se fera au sein des structures présélectionnées. Après un contact ou nous nous serons
présentés, nous présenterons notre travail et ses objectifs afin de pouvoir obtenir leur
consentement. Seul les sujets ayant donné leur consentement seront inclus dans l’étude et
seront soumis au questionnaire.
- Interrogatoire et collecte des informations
L’interrogatoire des participants se déroulera dans un local adapté, afin d’en préserver
la confidentialité. Le questionnaire sera administré afin de disposer des réponses à toutes les
rubriques.
Une identification des produits utilisés (encres, solvants, additifs) sera faite de façon
comparative à la littérature de telle sorte que nous puissions identifier les éléments
régulièrement utilisés en cause de toxicité.
d’une clairance éthique. Par la suite nous déposerons une demande d’autorisation pour la
réalisation du travail de recherche aux responsables des structures initialement choisies. Les
résultats de cette enquête ne seront exploités que dans le cadre de la recherche.
Une demande de consentement éclairé sera remise aux participants et nous veillerons à
ce que celle-ci soit visée. L’anonymat des patients sera respecté, et l’étude sera menée avec
un strict respect du secret médical.
CHRONOGRAMME
Tableau 2: Chronogramme d'étude
Période Responsable
Rédaction protocole Décembre 2019 Etudiante
(TCHOUAKEU
NYATHOT Junie
Lauraine )
Correction protocole Décembre 2019 Directeur de thèse
Validation et Soutenance protocole Décembre 2019 FMSB
Obtention des autorisations Janvier 2020 FMSB
Collecte des données Janvier 2020 Etudiante
Analyse des données Avril 2019 Etudiante + statisticien
Rédaction de la thèse Avril 2019 Etudiante
Production du Draft 0 de la thèse Avril 2019 Etudiante
Réaction Directeur Avril 2019 Directeur
Correction de thèse Mai 2019 Equipe directrice
Dépôt de la thèse Mai 2019 Etudiante
Soutenance de la thèse Juin 2019 FMSB
Correction de la thèse soutenue Juin 2019 Etudiante
Budget
Tableau 3: Budget d'étude
REFERENCES
50
ANNEXES
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Etant entendu que l’investigateur m’a informé et a répondu à toutes mes questions,
l’investigateur m’a précisé que ma participation est libre, et que mon droit de retrait de
cette recherche peut se faire à tout moment, ceci sans me porter aucun préjudice.
J’accepte que les données enregistrées à l’occasion de cette recherche puissent faire l’objet
d’un traitement informatisé. Je pourrais exercer mon droit de rectification et
d’opposition auprès de ce même investigateur.
FICHE D’INFORMATION
TITRE : ETUDE DU RISQUE TOXICOLOGIQUE PRESENTE PAR LES TRAVAILLEURS
DE SERIGRAPHIE A YAOUNDE
Même après avoir accepté, vous pouvez vous retirer de cette étude si vous le voulez, et à tout
moment sans préjudice quelconque ;
Vous profiterez de conseils à observer pour utiliser de façon optimale et sécuritaire les
différentes substances employées en sérigraphie ;
Aucune rétribution ne sera donnée au participant pour les encourager à participer ou de
continuer de participer à l’étude. Votre participation sera strictement de votre bonne volonté.
Le droit aux résultats de l’étude.
Inconvénients/Risques :
Il vous coutera un temps supplémentaire pendant vos heures de service ;
Considération éthique :
Cette étude a été autorisée par le Comité d’Ethique et de la Recherche de la Faculté de Médecine et
des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1.
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Un code de cryptage sera utilisé plutôt que les noms des participants sur tous les documents contenant
des données recueillies et les données seront manipulés avec la plus haute confidentialité possible. Les
fiches de collecte des données seront détruites à la fin de l’étude après validation des données.
Pour plus d’information sur l’étude, veuillez contacter l’investigateur principal au numéro de
téléphone (691633581) ou à l’adresse e-mail ([email protected]).
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