Chapitre 2 Géologie Minière (Master I Expl)
Chapitre 2 Géologie Minière (Master I Expl)
Chapitre 2 Géologie Minière (Master I Expl)
CHAPITRE II
L'importance des matières premières minérales et plus particulièrement des minerais, que ce
soit pour les pays consommateurs ou producteurs, n'est plus a démontrer. La mise en évidence de
nouveaux gisements métalliques est ainsi devenue primordiale et a motive la mise en œuvre de
techniques diverses: levé géologique, géophysique, géochimie, télédétection, thermoluminescence,
etc.…Mais, si ces techniques sont importantes et si leur développement harmonieux est essentiel, un
stade de recherche s'impose: c'est celui du prospecteur de terrain dont dépend en grande partie le
succès des recherches.
La recherche minière progresse par phases qui se distinguent par les surfaces concernées et les
techniques mises en œuvre et, par conséquent, par les moyens humains, matériels et financiers
qu'elles nécessitent. Chaque méthode de prospection doit être mise en œuvre avec un soin extrême
depuis le simple examen d'affleurements ou la moindre batée en lit vif jusqu'au recueil de cuttings
de sondages percutants, ou a l'échantillonnage de travaux miniers.
L’étude des gîtes minéraux fait appel à l’ensemble des disciplines des Sciences de la Terre,
aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire. Sur le terrain, les principales questions posées sont la
nature et la géométrie des minéralisations, leurs relations spatiales avec l’encaissant (conformité ou
discordance notamment), l‘établissement de chronologie dans une histoire géologique orientée sur
la reconstitution des paysages. Il n’y a donc pas de méthodes spécifiques, mais un effort vers la
mise en œuvre des méthodes géologiques les plus adaptées. On retiendra toutefois que la
cartographie à une échelle détaillée (1/1000 à 1/10 000) constitue presque toujours une étape
essentielle.
En laboratoire, les méthodes utilisées devront répondre à des besoins de description détaillée
des objets géologiques et miniers et à une compréhension de la genèse des concentrations. La partie
descriptive s’appuiera en particulier sur une minéralogie détaillée des sulfures (minéragraphie) afin
d’établir la position des substances économiques et l’évolution des paragenèses minérales. La
nature des altérations peut être reconnue par des bilans de masse, basés sur des analyses (majeurs,
traces, densité), par les assemblages minéralogiques, et par des études détaillées des minéraux. Les
relations chronologiques entre minéralisations, altérations et encaissants constitueront également un
élément fondamental à éclaircir, en utilisant par exemple les textures de dépôt.
l’étude des inclusions fluides, les équilibres minéralogiques des minéralisations et des altérations, la
géothermométrie isotopique et l’analyse microtectonique. La recherche des sources reste une
entreprise difficile, faisant appel à la géochimie des éléments en trace, la pétrologie et la géochimie
isotopique. L’élaboration d’une synthèse pourra s’effectuer au sein d’un modèle descriptif ou d’un
modèle génétique à caractère systémique exprimant les processus génétiques. La mise au point de
guides de prospection et la découverte constituent in fine les éléments décisifs qui permettent de
valider les résultats de la recherche
2- DIFFÉRENTES ÉTAPES :
Surface: 1) cartographie régionale, emphase sur les aspects permettant de faire le mieux
l'exploration tel que l'altération typique, un niveau stratigraphique favorable;
2) cartographie locale, à l'échelle du gîte, souvent à partir d'une grille arpentée sur la
propriété;
3) cartographie de détail, à l'échelle de l'affleurement;
4) âge relatif de la minéralisation.
Souterrain: cartographie du toit des galeries et des chantiers, parfois aussi des murs.
Forage: carottage continu dans une zone minéralisée.
B- Analyse structurale
Les minéralisations formées dans des éléments structuraux ou bien contrôlés par des éléments
structuraux ou leur intersection doivent faire l'objet d'une étude structurale pour pouvoir bien
comprendre l'environnement structural durant la minéralisation
Un gisement est une concentration minérale exploitable économiquement dans les conditions
techniques et sociales du moment. Le facteur de concentration correspond au taux d'enrichissement
en un élément chimique, c'est à dire au rapport entre sa teneur moyenne d'exploitation et son
abondance dans la croûte (Clarke). Il n'est pas le même pour tous les métaux. On distinguera les
On peut dire aussi qu’un gisement est un gîte exploitable avec profit. C’est un lieu où l’on
rencontre une substance déterminé si on se réfère à la notion d’espace. C’est un dépôt à forte
concentration de minéraux exploitable avec profit.
Ce qui fait qu'un gisement exploitable dans un pays peut ne pas l'être ailleurs, ex: en
République .Démocratique Congo, on exploite le cuivre à partir d'une teneur de 0.1%, alors qu'aux
USA, on descend jusqu'a 0.01%.
L'ensemble des minéraux utiles, exception faite pour les matériaux de construction, forme le
minerai. Celui–ci est associe a des minéraux non utiles qui constituent la gangue.
La prospection minière est une opération économique visant a mettre en évidence les réserves
minières pour un district, une province, un pays ou même un continent. Et en tant qu'opération
économique elle doit être rentable. Dans cette optique, elle doit être menée avec minutie, par étapes
successives.
Méthodes et Techniques:
Décision:
Objectifs:
Méthodes et moyens:
Décision:
Objectifs:
Dans cet ordre d'idées, on recourt a des travaux miniers (puits, tranchées, sondages),
des ouvrages de prospection rapproches, donc a maille plus réduite. Les travaux
miniers mettent a vue les gisements affleurant et sub–affleurants. Les gisements, dits
aveugles, recouverts par d'épaisses altérites, sont découverts grâce aux méthodes
indirectes (Géophysique, Géochimie).
Méthodes et Techniques:
Décision:
Méthodes et Techniques:
- Essai de valorisation
Décision:
- Gisement a évalué
5- Évaluation de gisement:
Objectifs :
- Étude de rentabilité.
- Méthode et Techniques:
- Études de faisabilité.
Échelle/Surface: 1/1000–1/200.
Décision:
- Étude de marche
- Recherche du financement
- Recherche de partenaires.
Pays:……………Intitule du sujet:………………………………………….
A. Généralités:
1. Données géographiques:
2. Données juridiques:
3. Historique:
5. Données économiques:
6. Bibliographie:
- Aussi complète que possible. Rapports internes. Préciser s'il existe une
couverture photographique.
7. Pièces jointes:
- Motivation du projet.
C. Intervention proposée:
- Objectif à atteindre
- Date a laquelle un bilan des résultats de cette phase pourra être fait.
La maille d’évaluation des gisements est choisie selon les besoins, les contraintes géologiques
(relief difficile a accès) ainsi que la précision et le niveau de l’évaluation.
Une réserve minière probable, décrite en termes de tonnage / volume exploitable et de teneur /
qualité, est la partie d'une ressource indiquée ou mesurée ayant fait l'objet d'étude de préfaisabilité
technique et économique et dont les conclusions montrent qu’il est justifié de l'exploiter dans les
conditions techniques, économiques environnementales et juridiques du moment.
Une réserve minière prouvée, décrite en termes de tonnage / volume exploitable et de teneur /
qualité, est une partie d'une ressource minérale mesurée qui a fait l'objet d'étude de faisabilité
technique et économique ou d'un rapport d'exploitation, qui conclut qu’il est justifié de l'exploiter
dans les conditions techniques, économiques, environnementales et juridiques du moment.
On entend par méthodes conventionnelles, toutes les méthodes autres que la géostatistique.
L’objectif est de fournir une estimation de la teneur pour tout élément de volume ou de surface à
partir d’un échantillonnage limité. On applique ensuite les teneurs de coupure désirées à ces
estimations. Toutes les méthodes conventionnelles (et même les méthodes géostatistiques) sont
basées sur un calcul de moyenne pondérée qui attribue des poids aux observations en fonction de la
position spatiale des observations par rapport à l’élément de volume ou de surface que l’on veut
estimer. Il existe plusieurs méthodes pour calculer les réserves, parmi les on peut citer :
Dans un plan, on trace autour de chaque point échantillon un polygone renfermant tous les
points du plan pour lesquels l’échantillon considéré est l’échantillon le plus près. La méthode la
plus utilisée consiste à tracer des triangles les plus équilatéraux possibles (triangulation de
Delaunay). Une fois les triangles tracés, on abaisse des perpendiculaires aux points milieux des
segments des triangles. Les intersections entre trois perpendiculaires définissent un sommet du
polygone.
Méthode usuelle (simple): Relier les échantillons 3 par 3. La teneur estimée pour le triangle
est la teneur moyenne des trois sommets.
Moyenne pondérée:
Méthode des %:
Dans cette méthode l’estimation porte sur un point x 0. Les poids sont choisis en fonction de
où di est la distance entre le point xi et le point x0.
(1) le choix d'une distance maximale: puisque l'influence de certains points est négligeable à
une certaine distance, on peut les exclure du calcul, ceci accélère aussi les calculs;
(2) l’inclusion d’anisotropie géométrique, i.e. on calcule la distance (en 2D) par la formule
anisotrope :
Principe
La méthode des sections consiste à tracer une suite de sections (habituellement parallèles) à
travers un gisement, à déterminer les zones de minerais dans chaque section et à compiler le volume
total en utilisant les distances entre chaque section. Cette méthode est particulièrement indiquée
dans le cas de gisements en forme de veines ou de lentilles. Les sections parallèles sont
habituellement orthogonales au corps minéralisé.
Pour ce type de gisements, les logiciels modernes de calcul des ressources procèdent
habituellement en 3 étapes :
- Méthodes « manuelles »
Une bonne étude géologique permet de cibler les zones favorables pour chaque type de
minéralisation, ce qui conduit à un échantillonnage ciblé et à la découverte des indices minéralisé.