Installation Et Sécurité Chantiers PDF
Installation Et Sécurité Chantiers PDF
Installation Et Sécurité Chantiers PDF
com
Installation et sécurité
des chantiers
TRABELSI.Houcem
Institue supérieur des technologies d’environnement
d’Urbanisme et du Bâtiment. # ISTEUB #
[email protected]
A.U: 2009‐2010
www.4geniecivil.com
www.4geniecivil.com
ISTEUB installation et sécurité des chantiers TRABELSI.Houcem
Avantages :
Inconvénients :
Intégration au radier prix du sol
dans le bâtiment démontage
Surface au sol préparation du socle
Ce système de fondation a le grand avantage de prendre une petite place au sol. Il est très utilisé en ville dans les rues où le
passage des piétons et véhicules ne peut être interrompu et laisse la possibilité à ceux-ci de continuer leur chemin sous la grue.
Si la place est restreinte pour l’installation de chantier ou le dépôt de matériel, le portique permet aussi un gain de place pour
ces effets.
Le portique est en profilés acier robuste avec des
contreventements pour supporter le poids de la grue. Le procédé
d’exécution pour ce type de socle s’effectue de la façon suivante
:
Des fondations en béton isolées ou linéaires sont construites à
l’emplacement des pieds du portique. Les profilés sont fixés aux
fondations avec des tirants et la structure est vissée solidement.
Une fois le portique en place, un châssis en croix et installé sur
celui-ci et lesté pour recevoir la grue.
Avantages : Inconvénients :
Place au sol prix
Circulation piétons ou véhicules montage
8 Dimensionnement (TD).
Une grue à tour est schèmatisè de la facon suivante voir figure suivante :
1. Calculer l’effort tranchant et normale, ainsi que le moment F,M
flechissant au point A et B en fonction de x. 0<x<50m.
2. Au point B la grue est fixè sur qautre semeles carrè de cote d, et P P0
A
avec un entre axe D. (châssis en croix avec lestage ) Calculer la
cote minimale d de la semelle.
3. Application numèrique : x d
a. P= 2.5 tones.
b. P0= 3 tones.
c. .q= 0.05 tones/ml.
d. Q=0.1 tones/ml.
e. .σsol= 300 KN/m2
f. D = 6 m. F,M
g. .d= 10m.
4. Dèterminer les poids minimale du lestage. B
5. Dèterminer la courbe de la chage maximale.
• Cet ordre permet de ne pas solliciter en charge un équipement présentant des défauts de structure ou
des dispositifs de sécurité défectueux qui doivent être constatés lors de l'examen de l'état de
conservation.
Accompagnement
• Pour toutes les prestations réalisées, vous devez être accompagné par une personne compétente et
habilitée pour la conduite des équipements vérifiés.
• Dégagée permettant de déployer sans risque l'appareil dans toutes ses configurations (vent,
mouvements de l’appareil suite à une erreur de conduite, rupture mécanique,…)
• Dont l'accès aux engins et piétons est limité, au besoin par une signalisation (ex : cônes), à vous même
et à l'opérateur désigné,
• Suffisamment éclairée
• A l’extérieur ou dans un local correctement ventilé pour la vérification d’appareils mus par un moteur
thermique
Afin de prévenir tout risque de heurt avec l’équipement lui-même ou consécutif à la chute d’un objet
(exemple : matériaux contenus dans un godet, chute d’un outil,…), vous devez :
• En aucun cas, vous ne devez vous positionner dans la zone de danger constituée par le périmètre
d’évolution normale ou accidentelle de l’équipement avec le moteur en marche,
• Si pour les besoins de la vérification, vous devez vous positionner dans cette zone, vous devez exiger
du conducteur qu’il inhibe tout mouvement de l’équipement en :
o coupant totalement le contact de l’équipement avant de pénétrer dans cette zone (Attention :
la coupure du contact doit être complète afin d’empêcher tout mouvement consécutif à la
libération de l’énergie hydraulique suite à une commande, même involontaire)
• N’intervenez en aucun cas dans la zone de danger sans avoir demandé au conducteur de rendre
impossible tout mouvement de l’équipement, volontaire ou non
• Accident mortel causé par le heurt à la tête du godet d’une mini-pelle, suite à une commande
intempestive de rotation du bras de la mini-pelle par le conducteur accompagnant,
• Lors du contrôle d’une grue à tour, le collaborateur se situait dans le panier sur la flèche le grutier a
reculé à grande vitesse et a lâché la manette brusquement, le projetant sur le garde corps,
• En contrôlant une grue à tour, le conducteur a fait une mauvaise manœuvre de sécurité et le chariot de
la grue est venue écraser le pied du collaborateur (pied droit écrasé fractures multiples du pied)
• Lors d'un essai en charge d'une grue auxiliaire, chute de la charge (de faible hauteur),
• Lors de l’essai en charge d’un pont, le collaborateur a voulu retenir la charge d’essai qui avait pris du
ballan et s’est fait écrasé l’avant-bras entre la charge et une paroi
• Epreuves a réaliser sur une potence de 2T située dans un local a 30 m de haut a l’intérieur du
bâtiment. Un palan extérieur permet l’élévation du bloc de 2500 kg le long de la paroi. A 25 m le bloc
a heurté la paroi en béton et une plaque de 1 m sur 0.50 m est tombée au sol, dans la zone balisée
avant l'intervention.
• Vous devez monter dans le panier piloté par le grutier ; pour ce faire
:
o Vous devez vous assurer que la grue n’est plus utilisée pour les besoins du chantier
o Le conducteur doit avoir une vision directe sur vous et ne doit effectuer aucun mouvement
sans votre ordre,
o Dans le cas contraire vous devez utiliser un talkie walkie, ou téléphone portable.
• Ne jamais s’engager sous un pont élévateur de véhicules sans vérifier que le dispositif de retenue
mécanique est effectivement engagé.
• En aucun cas l’intervenant ne doit s’aventurer sur les éléments en hauteur sans assurer sa propre
sécurité.
• Le premier réflexe est d’utiliser, s’ils existent, les dispositifs de sécurité collective, sans les franchir.
• En l’absence de tels dispositifs, vous devez assurer votre sécurité en utilisant une protection
individuelle.
• Vous ne pouvez accéder en hauteur à l’aide cet équipement que si et seulement si vous êtes habilité à
accéder et à circuler en hauteur et doté des EPI requis.
o Le port d’un harnais relié à une longe dotée d’un absorbeur d’énergie
Soit le point d’ancrage est constitué d’une ligne de vie ou d’un rail ; dans ce cas vous
devez utiliser une longe d’un mètre dotée d’un manucroche ou d’un coulisseau,
Soit à l’aide d’une longe en Y munie d’un manucroche à chacune des deux
extrémités.
Dans ce cas vous devez évoluer sur l’équipement à l’aide de ces 2 manucroches,
est à prohiber
• La vérification des équipements de levage implique de nombreuses montées et descentes dans les
équipements augmentant fortement les risques de chutes.
o Monter et descendre en utilisant les moyens d’accès dédiés (marche pied, échelle fixe)
• Un équipement de protection individuelle (EPI) est un dispositif ou un moyen destiné à être porté ou
être tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de
menacer sa santé ainsi que sa sécurité.
le sigle CE,
la désignation de la taille,
• Qualité de la protection
• Robustesse et résistance
• Encombrement
• Poids
• Adaptation à l’environnement, aux risques (choc, chute, écrasement latéral, projection de métaux en
fusion, isolement électrique)
• Gêne occasionnée
• Nettoyage, hygiène
CONSEILS PRATIQUES
• Vérifier, nettoyer et ranger le casque dans une caisse réservée à cet effet (c’est un équipement
individuel).
Les risques pour les pieds varient beaucoup en fonction de la situation de travail :
• Mécaniques
• Chimiques
• Électriques
• Biologiques
Chaussures de sécurité
Les performances des gants sont exprimées sur une échelle de valeurs :
Différents EPI sont donc portées par l’agent, en fonction des risques inhérents à son activité :
• Vapeurs : substances à l’état gazeux (liquides ou solides), formées par l’évaporation de liquides ou de
solides (solvants, hydrocarbures…).
• Gaz : substances simples ou complexes qui se répandent facilement à température ambiante. Certains,
très dangereux, nécessitent une protection particulière.
• Poussières et fumées : le meulage, sablage, ponçage, broyage des matériaux forment des particules de
calibres différents en suspension dans l’air.
Dans le cas ou une protection collective ne peut être assurée de manière satisfaisante, un système de
protection individuel antichute permet de relier une personne a un point d'ancrage de façon a éliminer
totalement le risque de chute ou garantir un arrêt sans risque. Les équipements de protection
individuelle contre les chutes sont composés de trois parties :
• un harnais,
o Son système d’accrochage dorsal et/ou sternal est choisi en fonction du poste de
travail et des points d’ancrage.
• Le dispositif d’ancrage
Le dispositif d’ancrage du système d’arrêt de chute doit être accessible en sécurité et doit se situer
au-dessus du poste de travail.
o anneaux,
o chevilles,
o sangles,
1 - Point d'ancrage et connecteur
o lignes de vie verticales ou horizontales.
2 - Harnais antichute
3 - Système de liaison
Une étape essentielle et préalable à toute démarche de choix d'un protecteur : L'analyse de l'ensemble des
risques et des contraintes associés à un poste ou à une situation de travail, Elle facilitera l'acceptation du
protecteur par l'utilisateur.
• Ne pas faire effectuer de mouvements non préconisés par le constructeur ou le chef d’établissement
(exemples : appareil à usage intérieur ou extérieur, limites d'exploitation, pente ou dévers limite,
respect de l’abaque de charge...) ;
o Absence d'orages, .…
o solidaire et amarrée.
• Estimer les conséquences d'une rupture toujours possible, ou d’un défaut d’un dispositif de sécurité
rendu inopérant, pour adapter votre méthodologie d'essai et dimensionner la zone d'essai.
• L’évaluation d’une distance de sécurité suffisante et son respect, vous permettront d’éviter les
accidents résultant par exemple des scénarios suivants :
o Son basculement,
• Electrisation suite à un contact direct de l’équipement déployé avec une ligne électrique
• La zone d’essai,
VIII.2.4. Dangers
• Dangers de retombée de la charge : lors des essais en charge des appareils de levage
• Dangers liés aux gaz : présents sur le site ou dégagés pendant les essais
• Dangers liés aux mouvements de l’appareil : risque de heurt ou d’écrasement de l’intervenant, perte
de stabilité de l’appareil,…
I. Généralités
1. Exigences générales.
Le matériel de construction des échafaudages, les échelles, passerelles, appareils de levage ou de manutention,
machines de chantier doivent être vérifiés avant leur emploi par une personne qualifiée de l’entreprise.
Les bois, notamment les perches, les poutres et planches doivent être sains et appropriés à leur usage. Les plateaux
doivent être lignés parallèlement.
L’utilisation de bois munis de clous inutiles est interdite. Les clous doivent toujours être enlevés lors du démontage.
L’état des échelles doit être fréquemment contrôlé. Les réparations nécessaires doivent se faire sans délai.
Les outils, machines et accessoires tels que cordes, liens et clameaux doivent être constamment entretenus en parfait
état. L’emploi de clameaux en fer plat de moins de 8 mm d’épaisseur est interdit.
Une quantité suffisante de matériel doit se trouver en permanence sur le chantier.
Aux fins d’assurer la sécurité, il faut notamment que les objets tranchants ou pointus soient éliminés ou recouverts et
que si cela ne s’avère pas possible, des protections adéquates soient installées pour empêcher tout risque de blessures.
Lorsque les fers d’armature saillants ne sont pas recourbés en forme de crochet, le mandataire doit prévoir dans la
soumission un poste spécifique pour les protéger.
2. Clôture.
Tout chantier présentant un danger doit être clôturé entre les heures de travail.
Il est interdit à toute personne étrangère aux travaux de pénétrer sur le chantier à moins d’y être autorisée par
l’entreprise.
L’entreprise doit signaler cette interdiction par écrit.
3. Déchets
Toute destruction de matériaux, d’emballages et déchets divers par le feu est interdite sur les chantiers.
Le remplissage de fouilles par des déchets est interdit, à l’exception des matériaux d’excavation non pollués.
4. Travail de nuit
Les chantiers où l’on travaille de nuit doivent être convenablement éclairés.
5. Intempéries
En cas de pluie, de gelée, de verglas ou de neige, les planches des échafaudages, les ponts, les escaliers, les
cheminements et les couvertures d’orifices doivent être nettoyés et recouverts de sel, de sable ou d’autres matières
adéquates.
6. Grand vent
Par grand vent, le travail ne peut continuer que si toutes les précautions sont prises pour consolider les installations
provisoires et pour attacher ou enlever les matériaux susceptibles de tomber.
Les mêmes précautions doivent être prises avant toute interruption prolongée du travail.
7. Panneau d’affichage
Un panneau d’affichage à l’usage exclusif du département et de la commission consultative de prévention des accidents
contenant toutes les indications nécessaires concernant la sécurité des travailleurs et la signalisation de sécurité
appropriée doit être placé sur tout chantier de plus de 10 ouvriers.
8. Signalisation
Toutes les mesures de sécurité dictées par les circonstances doivent être prises pour la signalisation des chantiers.
La pose de signaux de circulation doit se faire selon les indications du département du territoire.
Une liaison téléphonique doit être assurée sur le chantier s’il n’y a pas de téléphone accessible ou téléphone portable à
proximité immédiate dans les 3 minutes au maximum.
2. Locaux divers
Les travailleurs de toutes les professions doivent avoir à leur disposition sur tout chantier, et pour la durée de celui-ci :
Vestiaire
Un local couvert, fermé, éclairé, isolé, blanchi, chauffable, muni d’un plancher, pour servir de vestiaire, de séchoir et
d’abri contre le mauvais temps et pour le repos. Sa hauteur doit atteindre 2,10 m au moins et sa surface utile ne peut être
inférieure à 1 m2 par occupant et, dans tous les cas, 4 m2 au moins.
Réfectoire
Un local couvert, fermé, éclairé, isolé, blanchi, chauffé, muni d’un plancher, pour servir de réfectoire. Sa hauteur doit
atteindre 2,10 m au moins et sa surface utile ne peut être inférieure à 1 m2 par occupant et, dans tous les cas, à 4 m2 au
moins.
Installation d’eau
Une installation d’eau potable, appropriée, raccordée en permanence à un lavabo-rigole, muni d’un écoulement
assurant la bonne évacuation des eaux, à l’abri des intempéries. Des lavabos-rigole supplémentaires doivent être installés
aux mêmes conditions, à raison d’une unité par 10 travailleurs.
Les roulottes ne sont admises que sur les chantiers dits volants ou de courte durée.
3. W.C.
Lors de la construction de bâtiments, de travaux de transformation ou de démolition, un W.C. de chantier à rinçage
hydraulique et raccordé à l’égout doit être installé dès le début des travaux et conservé jusqu’à leur achèvement. Une
unité supplémentaire doit être installée par groupe de 20 travailleurs en plus.
Lors de travaux routiers ou de bâtiment de moindre envergure, l’installation d’un W.C. chimique est acceptée. Une
dispense peut être accordée par le service d’inspection des chantiers lorsque le chantier est à proximité de W.C. publics.
Les W.C. doivent être éclairés, munis d’un plancher et leur accès protégé de la boue.
4. Entretien
L’entrepreneur doit désigner une personne pour l’entretien journalier des locaux et installations sanitaires mis à
disposition et de leur accès.
Les travailleurs sont tenus de participer à cet entretien.
V. Echelles
Les échelles doivent être en bon état. Les échelons défectueux ou manquants doivent être immédiatement remplacés.
Les échelles verticales et les échelles de corde ou de câbles sont interdites, de même que les cordes à nœuds. Les échelles
ne peuvent être utilisées comme poste de travail que dans des circonstances où le niveau de risque est faible et où les
autres moyens de protection ne peuvent être utilisés. Les échelles de lattes ou de planches clouées sont interdites, sauf si
elles sont appuyées sur toute leur longueur (échelles de couvreur) et fortement amarrées.
Les montants des échelles doubles doivent être reliés afin d’éviter tout écartement accidentel. Cette liaison ne peut se
faire que par une corde, un câble ou une sangle. Les échelles doivent être disposées de façon à ne pouvoir ni glisser, ni
basculer, ni se renverser. Elles doivent dépasser le niveau desservi de 1 m au moins ou être prolongées par un montant de
même hauteur formant main courante.
1. Echelles d’échafaudage
Les échelles d’accès aux ponts d’un échafaudage doivent chevaucher et un palier de protection doit être aménagé à
chaque étage. Les échelles inclinées, fixées latéralement à un échafaudage, sont assimilées aux échelles chevauchées.
Elles doivent être supportées par un dispositif solide, fixées à chaque perche ou montant de l’échafaudage et munies d’un
garde-corps du côté du vide.
2. Hauteur maximum
Il est interdit d’exécuter à l’échelle des travaux à une hauteur supérieure à 5 m.
3. Echelle mécanique
Les travaux légers et de courte durée exécutés à une hauteur supérieure à 5 m peuvent se faire à l’aide d’une échelle
mécanique.
L’ouvrier doit alors porter un harnais de sécurité avec mousqueton à fixer à l’échelle.
L’échelle mécanique doit être solidement construite et pourvue de vérins ou d’arcs-boutants assurant une stabilité
suffisante pour qu’elle soit utilisée sans danger à son plus grand développement.
L’échelle mécanique ne peut être utilisée qu’avec le concours d’un spécialiste qui, à terre, est préposé à sa surveillance
et à sa manœuvre.
Pendant le temps d’utilisation, les roues doivent être freinées, les sabots de sécurité placés et les vérins de calage ou les
arcs-boutants soigneusement réglés. Les autres prescriptions du constructeur doivent être scrupuleusement observées.
4. Echelle en mouvement
Il est interdit de rester sur n’importe quelle échelle pendant son élévation ou son déplacement.
VI. Démolition
1. Démolitions
Lorsque la démolition d’un immeuble peut présenter un risque pour le public ou les constructions avoisinantes, la partie
du bâtiment située au-dessus des fenêtres du 1er étage doit être démolie à la main.
2. Résistance
Avant la démolition, la résistance de toutes les parties de la construction à démolir ainsi que des constructions
adjacentes doit être examinée en détail.
La démolition doit se faire sous la direction générale d’une personne qualifiée.
3. Chefs d’équipe
Des chefs d’équipe en nombre suffisant doivent être affectés à la surveillance.
Tout ouvrier exposé à une chute doit être convenablement amarré, par exemple au moyen d’un harnais de sécurité
équipé d’un stop-chute. Le port du casque est obligatoire.
4. Chute de matériaux
Il est interdit, lors de démolitions, de travailler sans protection les uns au-dessous des autres.
De solides auvents de protection inclinés à 45° débordant d’au moins 1,50 m du nu de la façade doivent être placés tout
le tour du bâtiment de manière à assurer la sécurité des travailleurs et retenir toute projection de matériaux de démolition.
Dans les immeubles, ces auvents doivent se trouver à l’étage inférieur à celui qui est à démolir.
Une ouverture peut être ménagée dans l’auvent pour faciliter l’évacuation des matériaux.
Ils doivent être constitués de solides poutres et de plateaux jointifs.
5. Abattage de parois entières
L’abattage de parois entières ou de cheminées d’usine ainsi que l’usage d’engins de démolition sont subordonnés à
l’autorisation du service d’inspection des chantiers, qui n’est délivrée qu’aux conditions suivantes :
a) les murs et les parois doivent être dégarnis de toute poutre;
b) la manœuvre de renversement doit s’opérer à distance, à l’aide des moyens appropriés;
c) l’aire de réception doit être assez vaste pour exclure tout danger;
d) la zone dangereuse doit être largement délimitée et évacuée par toute personne qui ne participe pas à la manœuvre;
e) le dégagement de poussière doit être prévenu par un arrosage intensif.
6. Surcharge
Les planchers et les poutraisons ne doivent pas être surchargés de matériaux de démolition.
7. Stabilité des constructions
Toute opération susceptible de compromettre la stabilité des constructions, telle que l’exécution de saignées ou
l’enlèvement des poutraisons des étages, est interdite.
Les reprises en sous-œuvre des fondations des immeubles voisins doivent se faire avant la démolition.
Si le besoin s’en fait sentir, les murs mitoyens ou séparatifs doivent être purgés, crépis, renforcés ou étayés, au fur et à
mesure de la démolition. Les empêchements doivent être immédiatement garnis.
8. Installations
Avant la démolition, toutes les installations (eau, gaz, électricité) doivent être mises hors service et leur raccord
supprimé.
9. Dévaloirs
A défaut d’engin de levage, le déblaiement des matériaux ne peut se faire qu’au moyen de dévaloirs hermétiques et
solides, munis d’une fermeture mobile à leur partie inférieure.
Lorsqu’une telle installation représente un danger pour le domaine public, elle sera entourée d’une sapine munie d’un
filet de protection.
10. Poussière
Des mesures efficaces (notamment bâches, filets, arrosage) doivent être prises pour réduire au minimum le dégagement
de poussière.
VII. Echafaudages
1. Echafaudages obligatoires
Des échafaudages, sont prescrits pour tout travail de
construction de bâtiments exécuté à une hauteur de chute
supérieure à 3 m. Le garde-corps supérieur de l’échafaudage
doit, pendant toute la durée des travaux de construction,
dépasser de 1 m au moins le bord de la zone la plus élevée
présentant un risque de chutes.
2. Echafaudages métalliques obligatoires
Dès que la hauteur utile d’un échafaudage pour travaux de
crépissage ou de peinture dépasse 12 m, il doit être construit
uniquement au moyen d’éléments métalliques.
Un échafaudage en bois ne peut être monté comme échafaudage de façade pour travaux de maçonnerie ou taille de
pierres que jusqu’à la hauteur atteinte par une seule perche.
3. Mesure de protection contre les chutes
Lorsque la mise en place de garde-corps ou le montage d’échafaudages n’est techniquement pas possible, des
protections appropriées, tels que platelages, filets ou échafaudage de retenue, doivent être installées de façon à empêcher
la chute de personnes d’une hauteur de plus de 3 m.
4. Edification des échafaudages
L’édification, la modification et le démontage des échafaudages doivent être confiés à des ouvriers compétents,
habitués à ce genre de travail. Ceux-ci doivent examiner toutes les parties du matériel au fur et à mesure de son emploi et
rebuter toute pièce défectueuse.
Toutes les pièces d’un échafaudage doivent être reliées entre elles d’une façon parfaite et leur résistance proportionnée
aux efforts qu’elles ont à supporter.
5. Matériaux
Les plateaux de moins de 3,5 cm d’épaisseur et les planches ne peuvent être utilisés que pour les garde-corps, les
semelles d’échafaudages et les ancrages de faîte.
L’emploi d’échelles pour supporter des ponts est interdit.
L’emploi de cordes, de fil de fer et de fer feuillard pour la construction des échafaudages est interdit.
Tous les bois doivent être décortiqués.
Seuls des plateaux soigneusement choisis, exempts de nœuds vicieux, peuvent être utilisés.
L’utilisation de panneaux de coffrage, 3 plis, pour la construction de ponts d’échafaudages et de passerelles ou pour
recouvrir des ouvertures est interdite.
6. Permanence et contrôle
Les échafaudages qui servent à la construction d’un immeuble doivent rester en place jusqu’à l’achèvement de tous
les travaux, y compris ceux de la toiture.
Tout échafaudage momentanément inutilisé doit être laissé intact ou supprimé.
Les échafaudages qui restent longtemps en usage doivent être périodiquement et soigneusement contrôlés, une fois
par mois au moins.
7. Tierce utilisation
Tout échafaudage ou installation de protection utilisée par une entreprise autre que celle qui l’a construit ne doit
recevoir aucune modification et doit être régulièrement contrôlé par le constructeur.
Les modifications nécessaires ne peuvent être entreprises qu’avec l’accord et sous le contrôle du constructeur.
L’échafaudage doit être contrôlé visuellement chaque jour par son utilisateur. S’il présente des défauts, il ne doit pas
être utilisé.
8. Garde-corps pour poste de travail
Tout poste de travail doit être muni de garde-corps réglementaires sur toutes les faces exposées au vide dès qu’il
atteint 2 m de hauteur.
Ces garde-corps doivent rester en place jusqu’à l’achèvement de tous les travaux.
9. Garde-corps pour distance au vide
Tout pont de travail monté à l’intérieur d’un bâtiment ou à proximité d’une excavation et dont le bord est
horizontalement distant de moins de 2 m d’un vide, notamment fenêtre, trémie, tranchée, doit être muni, quelle que soit
sa hauteur, d’un garde-corps réglementaire.
10. Pont d’accès
Tout pont d’accès ou de service (passerelle) doit être construit avec un platelage jointif d’une largeur de 1 m au
moins. Les autres passages auront 60 cm de largeur au moins.
Dès que sa hauteur atteint 2 m, il doit être muni sur le ou les côtés donnant sur le vide de garde-corps réglementaires.
11. Ponts montants
La pente des ponts montants ne peut excéder 40%, sauf autorisation du service d’inspection des chantiers.
Les ponts montants doivent être pourvus de garde-corps réglementaires dès qu’ils atteignent 2 m de hauteur. Ils
doivent être munis de liteaux transversaux fortement cloués, de manière à former des gradins distants de 45 cm.
S’ils sont destinés au transport de matériaux, les ponts montants doivent avoir, si possible, une largeur minimum de
1,20 m.
12. Passage entre échafaudages
Le passage d’un échafaudage à l’autre ne doit se faire que par un pont d’accès solidement fixé. L’emploi de plateaux
volants est interdit.
13. Platelage
Le platelage des échafaudages doit être jointif. Il est interdit de poser des plateaux en bascule.
14. Plateaux chevauchés
Les plateaux doivent être lignés et avoir une épaisseur proportionnée à leur charge et à leur portée. Ils doivent
chevaucher d’au moins 40 cm.
Les plateaux doublés sont interdits.
15. Propreté
Les échafaudages, escaliers, passages, ponts montants et d’accès doivent être constamment débarrassés de tous
gravats et décombres.
16. Echafaudages superposés
Si, pour des raisons spéciales, des ouvriers doivent travailler sur des échafaudages superposés, des précautions
particulières doivent être prises pour protéger ceux qui travaillent au-dessous.
17. Surcharge
Toute surcharge est interdite, notamment par l’utilisation de brouettes à une roue.
18. Echelles d’accès
Si l’accès aux ponts ne peut se faire depuis la construction, une échelle d’accès fixe inclinée avec garde-corps doit
être installée. Le pied de cette échelle d’accès doit partir du premier pont et non du sol.
L’accès au premier pont doit se faire par une échelle qui doit être retirée chaque soir et mise en lieu sûr. Si ce retrait
n’est pas possible, cette échelle doit être condamnée par un dispositif (par exemple: planches cadenassées) empêchant
d’accéder au pont en dehors des heures de travail.
19. Surélévation interdite
Toute surélévation des ponts par des moyens tels qu’échelles, caisses ou chevalets est interdite.
20. Distance
La distance entre les ponts d’un échafaudage et la façade ne peut excéder 30 cm sans qu’un garde-corps
réglementaire soit installé.
21. Appareils spéciaux
Des appareils spéciaux se fixant aux tablettes de fenêtres peuvent être employés à condition d’être agréés par le
département, pour la peinture des façades, berceaux, corniches ou plafonds et pour la réparation ou la peinture extérieure
des stores et volets.
Il est strictement interdit de fixer ces appareils aux barres d’appui ou aux barrières.
22. Protection des trottoirs
Lorsque le service d’inspection des chantiers exige des ponts de protection sur les trottoirs, ces ponts doivent être
suffisamment solides pour y permettre la circulation des ouvriers et le dépôt éventuel de matériaux. Ils doivent être munis
de plateaux de garde (auvents) inclinés à 45° et mesurant 1 m au moins de hauteur sur tout le pourtour extérieur.
Ces auvents ne doivent pas surplomber la chaussée d’une hauteur inférieure à 4,50 m.
Le plancher de ces ponts doit être formé de plateaux parfaitement jointifs et muni de couvre-joints étanches,
notamment en carton bitumé ou linoléum. Il ne doit y avoir aucun vide entre les ponts de protection et la façade.
Lors du lavage des façades à l’aide d’un élévateur à nacelle ou d’un autre procédé, la sécurité des piétons doit être
assurée par la construction d’une protection telle qu’un tunnel étanche.
Exemple de PIC