Histoire Perret Sol
Histoire Perret Sol
Histoire Perret Sol
HISTOIRE DE
L’ARCHITECTURE
VI
ROBERTO GARGIANI
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HISTOIRE PERRET
1. INTRODUCTION
Auguste Perret (1874-1954)
Protagoniste important dans l’architecture. Le Corbusier s’est formé chez lui. On verra son
influence sur lui. Le Corbusier enverra ses collaborateurs faire des séjours chez Perret. Il dira à
son cousin Pierre Jeanneret qui veut travailler avec lui d’aller d’abord se former chez Perret.
Perret nait en Belgique et retournent vivre en France après coup avec sa famille. Sa culture est
donc française. Il s’inscrit dans la ligne directe de Viollet Le Duc et non de Semper au départ.
Pourquoi? car son père est contructeur-entrepreneur. Il est ‘né dans le chantier’. Il voit la
construction en maçonnerie, la construction métallique. Le père possédait son sa bibliothèque ‘Le
dictionnaire raisonné de l’architecture’.
Avant d’étudier, Perret construira la maison de vacances pour sa famille. Le dictionnaire de VLD
est l’inspiration principal. Il construit tout avec une structure en bois. Le bois est le squelette.
Même pendant ses études il fera des projets avec son père. Il est très dédié à l’entreprise familiale.
Dans un de ses projets de construction, on voit l’approche typique beaux arts. L’attitude est très
conventionnel. Il faut que la façade soit en pierre ou ressemble à de la pierre. Le béton armé sera
seulement enseigné début 20ème siècle à l’école des BA.
A l’école des beaux arts, il y a les ateliers libres et les ateliers officiels. Les ateliers libres sont
payés par l’état et les ateliers officiels sont privés: les étudiants doivent payer.
Perret ouvre un atelier mais les étudiants des BA n’ont pas le droit d’aller car l’école des BA trouve
que Perret est trop rattaché à la construction.
Puis Perret arrête ses études en 1902, alors qu’il avait commencé à penser son projet de diplome.
Il veut se dédier à l’activité professionnel d’entrepreneur.
Lorsque Perret finit ses études, l’ossature en béton armé breveté par Hennebique en 1890 est
répandue dans le monde entier.
Perret proposera une architecture qui sera= Pensée conceptuelle de VLD + Ossature en béton
armé.
Perret dans son architecture proposera une synthèse Viollet le Duc et Beaux arts.
Avantage du béton:
Avant: poutre en acier enrobée de béton pour prévenir des incendies. Puis avec la structure en
béton armé, on réduit les épaisseurs donc les espaces sont plus grands. En plus la façade peut
être plus percée et cela permet une meilleure illumination. C’est la conquête du vide de la façade.
la façade est un squelette béton.
Toute la structure est conçue en fonction du soleil et de la distribution des pièces pour rentabiliser.
Il invente une nouvelle structure pour cela.
En 1902, Louis Bonnier, architecte-urbaniste de la ville de Paris est chargé par Paris de
reconsidérer le plan edilitaire. Il faut étudier les questions d’hygiène et d’ensoleillement.
Il fait des croquis ou il projette l’ombre sur les bâtiments. Il propose une solution pour que les
bâtiments puissent posséder plus de lumière et recevoir moins d’ombre. Il suffit de creuser les
barres parrèles des immeubles. Les bâtiments sont tirés vers l’arrière. Cette solution fait apparaitre
des terrasses. Bonier propose cette solution.
Perret interprète le règlement de 1902 de Bonnier et creuse le bâtiment et propose des toitures,
des terrasses accessibles.
PLAN
La cavité rend possible l’organisation des pièces.
Le plan est aménagé de manière à recevoir le plus de lumière possible.
Les pièces principales reçoivent beaucoup de lumières. A l’arrière de bâtiment se trouve les
espaces de fonction: ex. Escalier. La façade arrière est très proche du bâtiment en face. on ne
peut ouvrir les fenetres. A l’avant de la parcelle il met donc les espaces de sejour.
Si on regarde en plan, le dispositif intérieur est presque symétrique.
Il organise le tout selon deux organismes principaux: organisme monumental avec les beaux
escaliers ET organisme d’espace conventionnel avec les escaliers de services.
FACADE ARRIERE
La vue a l’arrière est empêché par des briques de verre. Donc la lumière rentre mais on voit pas
dehors. béton apparent à l’endroit des escaliers. Aux autres endroit, le béton est recouvert par des
plaques en écailles d’eternit, matériau qui commence à être utiliser de plus en plus. Il ne porte pas
vraiment d’importance a la façade arrière car niveau beauté c’est zéro et la vérité structurelle n’est
pas vraiment la non plus.
FACADE AVANT
il ne peut construire en pierre car ça prend trop d’epaisser (50cm). Donc il fait une couche de
brique de remplissage.
Structure en béton armé. Ce n’est pas son père qui construit car il n’a jamais fait de béton armé.
Donc il fait appel à un entrepreneur qui exploite le brevet de Hennebique. Donc Perret conçoit la
structure, le tout est calculé par un ingénieur et l’entrepreneur s’occupe du béton.
Donc ossature en béton armé qu’on ne devine pas car revêtement en ceramique. Le revêtement
n’est pas du tout pensé comme on le pense à Vienne avec Wagner et tout. A Vienne on le pense
comme un rideau qui cache la structure. Ici on devine le squelette dessous. Le revêtement exalte
le dispositif structurel. Ici motif floral sur la céramique pour montrer quand ça porte pas. Et
céramique lisse aux endroits ou ça porte. Donc l’ornement a une vocation conceptuelle, il est
honnête. Chez Wagner c’est aussi de la céramique mais employé de manière inverse.
La façade n’est pas lisse. Il y a des volumes saillants possibles par l’utilisation du béton. La
municipalité dit: détruit ou paye l’amende. Il paye l’amende.
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2. Il réduit au minimum la présence du béton au profit d’un plus grand espace. Le metal des
armatures est pas beaucoup protégé du béton du coup. Donc la céramique a aussi le rôle d’un
manteau et de protection contre l’humidité, sinon l’eau attaque les armatures.
Comment est appliquée la ceramique? mortier frais sur le mur et ensuite on met le revêtement, on
place les motifs.
Il y a des arbres dans des pots sur le toit. Le toit devient verdure. A Paris on commence a habiter
les toitures. Même sur le toit du Louvre en dessus du portique, le gardien plantait des tomates.
Cela explique le revêtement de céramique florale qui n’est pas au Rez de chaussée: car vie
métropolitaine au Rez et vie rurale sur le toit. On a l’impression que le bâtiment appartient plus au
parc qui se trouve devant qu’a la ville. Il reconnait le côté artistique du revetement. Il avait des
amis peintre du mouvement pointilliste.
PROGRAMME INTERIEUR
Siège de l’entreprise Perret au Rez de chaussée et appartement à louer en dessus. L’entreprise
fera par la suite du béton armé en plus de la maçonnerie.
Pour le siège de l’entreprise, vu qu’il y a pleins de tables partout, il a besoin de moins de murs
possible. Le programme a donc généré la structure. Il y a des grands portiques pour réduire les
points d’appui. —> donc uniquement au Rez de chaussée il y a une sorte de déconnexion dans la
structure. Cela est possible avec le béton armé: le béton porte même si les piliers ne sont pas
continus. En maçonnerie cela n’aurait pas été possible. La construction en béton armé
révolutionné la notion d’espace.
CONTRUCTION
Structure en béton armé. Première apparition de la grille en façade.
Elements de la grille sont moulés de façon rechercher car on veut qu’ils soient monolithique et
qu’ils soient saillants. On dirait un ordre colossal qui traverse les etages. Les piliers se réduisent
plus on monte.
Il y'a un certain rythme en façade. Ligne verticale saillante par rapport a la ligne horizontale. Il y a
un rythme qui rappelle l’entablement dorique, mais il ne copie pas. Il ne copie jamais, c’est juste
que ça fait partie de sa culture beaux arts. Il réutilise son enseignement beaux art mais avec
parcimonie.
ORNEMENT
Il lit ‘ornement et crime de Adolf Loos’ avec passion. Il considère aussi l’ornement comme un
crime. Comment réagit il à l’ornement ici? Sur la façade on voit pas la différence entre structure et
ornement. Menuiserie métallique est la structure secondaire ici. Il utilise la menuiserie métallique
pour faire une rosace. Il répond a l’ornement avec une logique de structure.
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A la fin le projet sera pas exactement aux champs Elysée. Bouvard est l’architecte. Il est formé aux
Beaux-arts. Il propose un projet pour le théâtre. La commission n’est pas satisfaite. On demain de
l’aide à Henry Van de Velde, un des principaux acteurs de la révolution architectural de 1880-90
avec Wagner, Olbrich, etc.
Il réadapte le plan. Il rase beaucoup de chose, il simplifie. Il propose une pierre de grande taille en
façade. Il se fiche un peu du reste de la construction, peut être du metal, du béton armé? Il
demande a un de ses amis peintres s’il connait un entrepreneur et on lui conseille Perret.
Perret, comme dans le projet de la cathédrale d’Oran, réinvente le projet à partir de la structure
qu’il propose. Il définit un schéma distributif: Un grand hall à l’entrée, puis une salle circulaire, puis
les arrières scène. A partir de cela il invente la structure.
Il invente un système de plancher lancé dans le vide et ancré dans des structures en forme de
pont situé au niveau de la toiture. Chaque pont a 4 points d’appuis, qui forment le rond dans le
plan de la grande salle. il tire ensuite les lignes constructives jusqu’en façade. La façade est le
reflet de la structure.
Pour Perret, avec un système structurel en grille, un façade avec des pierres de grandes tailles ça
ne va pas. Il propose donc d’autres projets. Il convainc la commission et on vire Van Helde. A
l’inauguration, il y aura une bataille entre les deux pour savoir qui est l’architecte du bâtiment. Il fait
un dessin axonométrique constructif à la manière de VLD pour montrer que c’est lui l’architecte.
INTERIEUR
Pendant la construction, on a une structure en béton armé avec des piliers. Puis on les rend
colonne avec le revêtement.
Il se demande que devient une colonne quand elle est faite en béton? Ici il n y a ni base ni
chapiteau. Il veut donner un effet à la colonne comme si elle traverse le sol et est continue. Il met
donc un petit élément en bronze pour cacher sa liaison avec le sol. En haut de la colonne il met
une petite ‘corde’ qui remplace le chapiteau, pour lier colonne et plancher.
Tout est enduit de blanc, comme dans le garage.
AVANT-GARDISME
Perret avec le théâtre devient la figure emblématique de la culture avant gardiste parisienne (et
non la culture beaux arts). Il devient une référence pour la construction de théâtre expérimentaux
futuristes.
La guerre éclate. Perret et Ozenfant (peintre et écrivain avant gardiste) fonde ensemble
l’association ‘acte de liberté’. Dans ce groupe se regrouperont des artistes cubistes et futuristes.
C’est via cette association que Le Corbusier rencontrera Ozenfant.
a.) Il sauvegarde la tripartion, c’est à dire les trois nef dont une qui est plus importante. Dans la nef
principale, il y a moins cette hiérarchie avec les bas côté. Mais la nef principale doit quand même
sembler plus importante car c’est l’allée qui traverse l’église, elle doit guider vers l’autel. Il imagine
donc un système de voutains sur les bas côté et une voute unique pour la nef principale.
c.) Le Beffroi: perd sa toiture pointu et devient une sculpture télescopique. plusieurs faisceaux de
colonnes.
d.) La lumière change complètement par rapport au projet initial. Dans le projet initial, la lumière
rentre par des petites fenêtres sur le côté. Avec la nouvelle toiture, la hauteur devient homogène et
il devient donc possible de créer une sorte de paroi tressée pour créer une grande verrière. Le
système en verre vient envahir l’église. Le béton est gris mais il y a une polychromie mobile avec
les vitrages qui produisent des couleurs avec le soleil.
Le cloisonnement est une sorte de curtain wall : une structure autoportante. grille qui tient des
éléments préfabriqués (brique de béton) montés sur le chantier.
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elements prefa: cannelures aménagée pour mettre un verre avec un film de plomb qui bouche le
dispositif. système de cavité, on va y passer une barre métallique et on va couler du ciment a la fin
pour couturer le dispositif. (?)
Pour finir on a du refaire cette partie parce que ça a mal vieillit.
La voute est percée avec les mêmes éléments que pour le claustra. On utilise les mêmes
éléments préfabriqués.
e.)Le terrain est en pente et a la base il doit l’aplatir. histoire de théâtraliser l’autel (?)
STRUCTURE
Normalement dans une structure gothique, les éléments qui tiennent sont à l’exterieur. Le but est
qu’on les voit. Mais ici, de les mettre à l’exterieur fait qu’on les verrait pas (concernant les colonnes
sur le perimètre). Alors il met a l’interieur. Mais du coup pour que ce soit cohérent, il détaché les
colonnes (structure primaire) du cloisonnement (structure secondaire).
Ici on voit que la colonne est placée entre deux éléments de structure secondaire. Pourquoi ne pas
en avoir mis seulement un? Car si il y en avait eu qu’un, on aurait pas compris la structure car ça
aurait été caché par la colonne.
a.)HENARD Il remarque un chaos dans le traffic des villes. Il étudie et imagine des solutions ce qui
le pousse à imaginer la ville du futur. Henard propose une coupe de rue qui sera reprise par Perret
et Le Corbusier. La manière de faire la coupe était surement inspirée de Pierre Patte du 18ème
siècle. Il montre une coupe ‘Rue actuelle’ et ‘Rue future’. Dans la rue future, la charpente en toiture
se transforme en béton ce qui permet une toiture plate. On aménage les toitures en jardin.
Tout est pensé selon un fonctionnalisme extrême ce qui fascinera Perret.
Il imagine un schéma de grande circulation avec des rues articulées sur plusieurs niveaux.
b.) HARVEY WILY CORBETT imagine la ville future de New York. Il rêve de connexion entre les
différents gratte ciel, avec des passerelles colossales qui relient les batiments. On rêve de
plusieurs niveaux de traffic. On sépare pieton-voiture-train.
c.) ANTONIO SANT’ELIA est un protagoniste du futurisme dans l’architecture. Il se forme dans un
contexte d’influence Wagnerienne.
L’échafaudage prend une figure architecturale. On reconnait le culte de la ligne de Wagner. (?)
Ligne de séparation des étages, on pourrait alors imaginer des plaques de béton préfabriqué.
Architecture radicale, on le voit sur les matériaux: blocs de béton lisse comme des monolithes et
du metal. Dans son manifeste, il parlera de béton armé et d’acier et pas de marbre ni de
décoration.
Sant’elia, comme beaucoup de futuristes de l’époque, s’intéressent aux oeuvres ingénieuristiques,
aux gares, aux barrages. L’ingénierie devient la source d’inspiration alternative a l’architecture
historique.
On voit l’application des idées de Sauvage avec les maisons à gradins qui reculent vers l’arrière.
La circulation est également verticale —> Ici il y a des volumes verticaux qui distribuent les étages,
en béton armé en bas et plus haut deviennent des structures légères.
d.) MARIO CHIATONNE, METROPOLI Il participe a la question de la ville futuriste. Avec son
dessin Métropoli, on a plus l’impression qu’il nous montre la congestion de Manhattan plutôt que
nous montrer des formules qu’on peut réemployer. Il emploie metal et béton.
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e.)PERRET En 1917, Perret donne une conférence sur la ville du future. imagine une ville
rationaliste. solution proche de celle de Henard avec les différents niveaux de rues. Pour Perret, la
ville doit être recouverte de béton armé.
Il réinvente le trottoir. Henri Henard avait imaginé une exposition un train continu pour faire
voyager les gens dans l’exposition. Sur ce, Perret imagine un fossé avec des rails et dessus des
plateformes qui circule en continu comme alternative au trottoir.
Perret fait un croquis d’une ville à côté d’un port. Les rues sont surelevés. Il y a des passerelles
(circulation aérienne) qui relie les tours entre elles pour éviter une circulation verticale. Sur les
bâtiments on voit des redans comme dans l’immeuble RF. Il y a un couronnement comme a la rue
Franklin avec des éléments arrières et de la végétation. Dans ses bâtiments on voit toujours: La
base, le corps, le couronnement comme dans une colonne avec base fut et ordre. Les bâtiments
sont aussi des phares pour le port.
f.) LE CORBUSIER utilise le terme futuriste pour critiquer. Il fait beaucoup de croquis, notamment
de la terrasse de l’immeuble RF. Il se passionne pour la rue Franklin. Il écrit a un ami suisse et
compare Perret à Jules Verne. Il dessine les idées de Perret suite aux discussions qu’ils ont pu
avoir ou des articles qu’il a pu lire sur Perret. Perret lui parle de tour noyées dans la végétation.
Quand il fera la ville contemporaine, c’est une matérialisation des discussions avec Perret.
Sur un croquis il fait une comparaison entre ville actuelle et ville du futur.
Ville actuelle = zone de poussière. zone insalubre construite très basse.
Ville du future= Il imagine à côté une ville salubre. Il ne veut pas de maisons mais des immeubles
pour libérer l’espace au sol et y mettre de la végétation.
Le Corbusier devient architecte de l’avant garde. Il s’attribue l’invention de la ‘ville sur pilotis’, c’est
à dire la ville sur plateforme surélevée de 4-5 mètres. Il s’attribue également l’invention de la rue à
rendan, alors que c’est quand même Henard qui a proposé cela a la base.
Il propose des plans noyés dans la végétation avec une épuration radicale de l’architecture, et les
bâtiments à redan.
Le Corbusier monte une revue appelée ‘l’esprit nouveau’. Il y publie des plans et des idées. Il
reconnait cependant dans la revue que certaines idées sont ‘d’après Auguste Perret’.
Il fait des dessins d’une ‘Ville-Tours’ pour une agglomération de 50000 personnes. Si on regarde le
plan, c’est pleins de fois l’immeuble RF mis cote à cote ou dos à dos. Il y a des redans partout. Le
plan cruciforme est aussi une invention de Perret mais la configuration plastique et le degré
d’abstraction est fait par Le Corbusier. Il attaque Perret dans son article, en disant que Perret est
trop futuriste, visionnaire et que cela manque de concrétisation. Il conteste la passerelle
vertigineuse qui est inutile.
VISITE DE LE CORBUSIER Le Corbusier fait une visite au palais de bois et publie un rapport dans
lequel il commente la fenêtre moderne.
Le Corbusier théorise la fenêtre en longueur. Perret, lui théorise la fenêtre verticale en 1926 car
pour lui la fenêtre verticale, c’est la fenêtre de l’habitation qui se construit entre les planchers. On
peut y voir le panorama depuis son fauteuil ce qui n’est pas possible avec la fenêtre en longueur.
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STRUCTURE: Le bâtiment est un bâtiment provisoire donc on choisit une structure principale en
bois. Sur la structure de bois vient se poser une structure secondaire horizontale (charpente) en
béton armé dont la composition métallurgique est très légère pour qu’on puisse détruire facilement
le béton quand on démontera la structure. Enfin il y a une structure tertiaire métallique encore plus
légère qui porte la couverture de la partie centrale qui offre un plancher lumineux.
a.) structure en bois: Pour les colonnes, il prend des troncs d’arbre qu’il enduit de plâtre. Il refait
des cannelures dessus. (attitude assez Beaux-arts avec la volonté de montrer la colonne).
Il y a une double présence des colonnes pour la structure: a l’intérieur et a l’extérieur. Mais ce
doublement n’est pas partout, il est seulement la dans les endroits visibles du publics. Comment
Perret explique-t-il cela? Il dit que c’est en cas d’incendie. Mais la raison est plastique avant tout.
Dans les angles, il ne double pas les colonnes et met trois appuis.
b.) charpente en béton: montée comme une structure poutre avec des éléments saillants. Ces
éléments saillants retrouvent les points d’appuis des colonnes extérieures.
Depuis l’exterieur, sur la colonne on dirait qu’il y a un chapiteau. Mais Perret dira: Chez nous, on
ne fait plus de chapiteau. Ce n’est en fait pas un chapiteau. Si on regarde le dessin constructif,
c’est la partie saillante de la structure en béton armé qui retrouve les points d’appui des colonnes
extérieurs. Si c’était un chapiteau, le chapiteau serait comme posé sur l’architrave, ce qui ne fait
pas de sens.
Le béton ici est peint.
c.) structure métallique: habillé avec des panneaux de panneaux en papier japonais rigide et
transparent pour la lumière naturelle.
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Il met les escaliers dans les angles morts. Il y aura même des places sous l’escalier. Les places
sous l’escalier ne voient pas la scène mais pour Perret l’important est le son dans une salle de
concert. Une fois le dispositif réglé, il aborde la question de la structure.
STRUCTURE: Grand abri souverain (cf le théâtre de l’exposition) qui viendra accueillir une
structure secondaire qui porte les gradins et les galeries.
Le béton armé est laissé rugueux a certains endroit et recouvert de dorure a d’autres endroits
(Nouveauté, dorure sur des grandes surfaces lisses alors qu’avant sur des éléments nobles. Les
défauts de coffrage sont assumés et magnifiés. Paroi intérieur revêtue de contreplaqué. Le bois a
un effet absorbant qui est bon pour le son. Effectivement, il y a une bonne sonorité. Le plaquage
en bois est très pragmatique, il s’en fiche de la composition des joints.
FACADE On retrouve le vide d’aération en façade a la maison du théâtre de l’exposition mais cette
fois les éléments ne sont pas cylindriques.
Sur cette façade, Perret ne montre pas vraiment la vérité. La poutre en façade ne correspond pas
à la structure réelle. Il fait plutôt attention a la structure conceptuelle. Surface extérieur très lisse,
revêtue de plaque blanche polie en contraste avec le béton brut de décoffrage a l’intérieur.
COUPE: Sous sol avec cave, garage, son agence qui s’ouvre sur la rue de l’autre côté car il y a un
denivelé. Au dessus il y a des logements. On passe de fonction à logement.
STRUCTURE : La structure portante est formée d'une ossature en béton visible de l'extérieur. Les
éléments de remplissage sont en pans de béton préfabriqués à triple épaisseur. Tout est en béton
armé: piédroits, poutres, huisseries, moulures, panneaux.
Panneaux de remplissage: Les panneaux ont plusieurs couches: couche des panneaux, vide,
panneaux thermique, autre vide, platre. Donc il y a 2 vides et trois couches. Dans les vides, Perret
organise la circulation de l’air. Structure principale grise tandis que remplissage blanc.
Remplissage fixé de la même manière qu’à Raincy.
Interieur revêtement en bois. Melange bois-béton armé qui plait beaucoup à Kahn.
Fenetres verticales pour les appartement d’une hauteur entre deux planchers.
Structure en fut de colonne, se ramifie quand elle passe des etages de fonctions aux étages des
logements. ?
Les angles du bâtiment sont en porte a faux. Il veut camoufler cela est met un plein dessous. ?
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Musée des travaux public accueille les maquettes des travaux publics. Il veut créer des vues
depuis la rue montant au musée. Il étudie le potentiel urbain pour cela. Il imagine une tour très
haute qui permet de repérer le musée depuis la rue ou propose aussi une cour en hemicycle. Puis
décide de prendre les alignements des avenues et dispose des ailes le long.
PLAN: Le projet évolue et finalement il occupe toute la parcelle et propose deux ailes qui suivent le
tracé de la rue et se rejoignent dans une rotonde et sont connectés a l’arrière par un bâtiment en
arc. Perret fait une aile, un étudiant fera une autre aile et un architecte fera le reste plus tard. Le
bâtiment est inachevé quand la guerre éclate.
COUPE: Le projet absorbe une dénivelée importante — il propose un Rez de chaussée rehaussé.
STRUCTURE Comme d’habitude il conçoit un grand abri qui s’appuie aux extrémités et construit
une structure secondaire a l’intérieur de ce grand abri qui porte le plancher du premier étage.
La structure secondaire est reportée en façade et se dédouble selon la même logique que dans
l’église de Raincy: Utile visuellement pour comprendre la structure ET utile pour porte le
remplissage.
Processus de construction qui suit la logique structural d’un temple classique: piliers qui portent les
poutres, les poutres portent des colonnes et les colonnes portent la couverture. Par contre la
machine structurelle fonctionne autrement que dans un temple classique. (comment alors ?)
Attention le travail de Perret n’est pas une vénération du classique, c’est toujours la structure qui
prime.
Structure principale: Le béton n’est pas brut de décoffrage, il est retravaillé pour montrer les lignes
constructives, ceci en rappel a la construction en pierre des construction gothique. (EX: Piliers qui
forme la structure du Rez de chaussée sur lesquels on va mettre une poutre colossale qui donne
l’impression d’un montage trilithique. On coule les piliers et ensuite la poutre donc en soit c’en est
un. Mais un fois coulée ça devient un monolithe. Perret veut exprimer ça et marque la poutre d’une
saille pour montrer la construction en plusieurs phases.)
Remplissage: Béton de remplissage mélangé à de la poudre de pierre des Vosges ce qui lui donne
une autre teinte que le béton porteur. Le remplissage est décalé par rapport a la structure
principale ce qui permet un système d’aeration, un appareil mécanique qui pousse l’air qui traverse
les remplissages ?.
structure secondaire intérieure: il révèle la matière, souligne les angles. A l’interieur il plaque du
bois retravaillé pour un meilleure acoustique. (cf: salle de concert de Cortot).
Colonne colossale: La colonne traverse plusieurs étages. Son rôle? Porter la toiture. Il réinvente le
portique ainsi. Comme un portique qui entoure le bâtiment. La colonne se détache de la structure
et prend son autorité plastique: elle est ronde. Elle est plus large en haut qu’en bas. Pourquoi?
Comme un palmier qui évoque le tronc vitruvien. Il aurait pu simplement dire que cela suit la
logique constructive. Le haut de cette colonne n’est pas une architrave mais une transition de la
section ronde en une configuration carrée.
En dessus de la colonne colossale, il y a des moulures sur la poutres qui dérivent des nervures de
la colonne pour signifier l’encastrement. —> encastrement logique par rapport à sa logique
structurelle. ?
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ATELIER DE LA RECONSTRUCTION DU HAVRE.
Après la guerre, le Havre est complètement detruit. On fait appel à l’atelier Perret pour la
reconstruction du centre ville. Il souhaite faire tabularasa des anciennes structures et appliquer
une trame orthogonale. Le matériau retenu pour l'édification des bâtiments est le béton.
L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs
théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante.
Son atelier vont établir un concours interne pour ouvrir différentes possibilités concernant le plan
d’ensemble .Ceux-ci font différentes propositions où l'ancienne trame de la ville n'est presque plus
visible. Notamment Jacques Guilbert propose un projet selon la logique peretienne avec différents
niveaux avec des plateformes. Pour des raisons économiques et de sécurité on dit non au
plateforme.
CONSTRUCTION: Cependant le plan dit définitif adopté en janvier 1946 - est plus ouvert au
compromis : sans perdre toute la dimension utopique des précédentes propositions, on va choisir
de conserver l’agencement de la ville d’avant-guerre avec ses grands axes et leurs usages. Si le
centre-ville du Havre retrouve ses rues et ses monuments, il s’inscrit désormais dans un plan
devenu orthogonal : une trame géométrique où les axes se coupent à angle droit, suivant un
urbanisme rationnel. Les artères principales re-dessinent les trois axes majeurs de la ville détruite
(Triangle monumental).
La trame du Havre est partiellement contrariée par les rares monuments ayant subsisté après les
bombardements (cathédrale Notre-Dame, Muséum d'histoire naturelle) et par un quartier
historique.
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