Histoire Perret Sol

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AUGUSTE PERRET

HISTOIRE DE
L’ARCHITECTURE
VI

ROBERTO GARGIANI

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HISTOIRE PERRET

1. INTRODUCTION
Auguste Perret (1874-1954)
Protagoniste important dans l’architecture. Le Corbusier s’est formé chez lui. On verra son
influence sur lui. Le Corbusier enverra ses collaborateurs faire des séjours chez Perret. Il dira à
son cousin Pierre Jeanneret qui veut travailler avec lui d’aller d’abord se former chez Perret.

Perret nait en Belgique et retournent vivre en France après coup avec sa famille. Sa culture est
donc française. Il s’inscrit dans la ligne directe de Viollet Le Duc et non de Semper au départ.
Pourquoi? car son père est contructeur-entrepreneur. Il est ‘né dans le chantier’. Il voit la
construction en maçonnerie, la construction métallique. Le père possédait son sa bibliothèque ‘Le
dictionnaire raisonné de l’architecture’.
Avant d’étudier, Perret construira la maison de vacances pour sa famille. Le dictionnaire de VLD
est l’inspiration principal. Il construit tout avec une structure en bois. Le bois est le squelette.
Même pendant ses études il fera des projets avec son père. Il est très dédié à l’entreprise familiale.

Perret étudie à l’école des beaux-arts.


L’école de beaux art est assez opposé à la vision de Viollet-Le-Duc. Celui-ci y avait enseigné. Les
étudiants se révoltaient contre lui. Pour Viollet-Le-Duc, le parfait exemple d’une construction était
le gothique car la structure est vrai. A l’école des beaux arts, si on parle du Parthénon, on ne
s’intéressera pas à sa construction mais plutôt à sa forme. L’architecture est réduite à l’image
qu’elle donne.
Perret est un des meilleurs élève de l’école, respecté des autres. Il a un avantage car il a reçu
cette expérience du chantier et de la construction. S’il n’avait pas reçu cela, il serait un élève
comme les autres. Il d’adapte au système des beaux-arts, il sait très bien dessiner.

Dans un de ses projets de construction, on voit l’approche typique beaux arts. L’attitude est très
conventionnel. Il faut que la façade soit en pierre ou ressemble à de la pierre. Le béton armé sera
seulement enseigné début 20ème siècle à l’école des BA.

A l’école des beaux arts, il y a les ateliers libres et les ateliers officiels. Les ateliers libres sont
payés par l’état et les ateliers officiels sont privés: les étudiants doivent payer.
Perret ouvre un atelier mais les étudiants des BA n’ont pas le droit d’aller car l’école des BA trouve
que Perret est trop rattaché à la construction.

Puis Perret arrête ses études en 1902, alors qu’il avait commencé à penser son projet de diplome.
Il veut se dédier à l’activité professionnel d’entrepreneur.

Lorsque Perret finit ses études, l’ossature en béton armé breveté par Hennebique en 1890 est
répandue dans le monde entier.
Perret proposera une architecture qui sera= Pensée conceptuelle de VLD + Ossature en béton
armé.

Perret dans son architecture proposera une synthèse Viollet le Duc et Beaux arts.

2. DEBUT DE CARRIERE DE PERRET.

A.) IMMEUBLE DE RAPPORT - RUE FRANKLIN



Le projet marque une rupture radicale.
Les Perrets achètent cette parcelle sur la rue Franklin. La parcelle est très petite, il est dur de
construire dessus. Autour se situent de plus grandes parcelles sur lesquelles sont construits des
immeubles très conventionnels avec matériaux conventionnels (pierre).
Le but devient de rentabiliser l’espace de cette petite parcelle au maximum. Le but est d’avoir le
plus de pièce possible. L’aspect économique rentre en jeu. Les Perret ont énormément investi la
dedans, donc il faut rentabiliser.
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Le projet est le point de départ de la réflexion de Perret sur la structure en béton armé.

Avantage du béton:
Avant: poutre en acier enrobée de béton pour prévenir des incendies. Puis avec la structure en
béton armé, on réduit les épaisseurs donc les espaces sont plus grands. En plus la façade peut
être plus percée et cela permet une meilleure illumination. C’est la conquête du vide de la façade.
la façade est un squelette béton.
Toute la structure est conçue en fonction du soleil et de la distribution des pièces pour rentabiliser.
Il invente une nouvelle structure pour cela.

En 1902, Louis Bonnier, architecte-urbaniste de la ville de Paris est chargé par Paris de
reconsidérer le plan edilitaire. Il faut étudier les questions d’hygiène et d’ensoleillement.
Il fait des croquis ou il projette l’ombre sur les bâtiments. Il propose une solution pour que les
bâtiments puissent posséder plus de lumière et recevoir moins d’ombre. Il suffit de creuser les
barres parrèles des immeubles. Les bâtiments sont tirés vers l’arrière. Cette solution fait apparaitre
des terrasses. Bonier propose cette solution.
Perret interprète le règlement de 1902 de Bonnier et creuse le bâtiment et propose des toitures,
des terrasses accessibles.

PLAN
La cavité rend possible l’organisation des pièces.
Le plan est aménagé de manière à recevoir le plus de lumière possible.
Les pièces principales reçoivent beaucoup de lumières. A l’arrière de bâtiment se trouve les
espaces de fonction: ex. Escalier. La façade arrière est très proche du bâtiment en face. on ne
peut ouvrir les fenetres. A l’avant de la parcelle il met donc les espaces de sejour.
Si on regarde en plan, le dispositif intérieur est presque symétrique.
Il organise le tout selon deux organismes principaux: organisme monumental avec les beaux
escaliers ET organisme d’espace conventionnel avec les escaliers de services.

FACADE ARRIERE
La vue a l’arrière est empêché par des briques de verre. Donc la lumière rentre mais on voit pas
dehors. béton apparent à l’endroit des escaliers. Aux autres endroit, le béton est recouvert par des
plaques en écailles d’eternit, matériau qui commence à être utiliser de plus en plus. Il ne porte pas
vraiment d’importance a la façade arrière car niveau beauté c’est zéro et la vérité structurelle n’est
pas vraiment la non plus.

FACADE AVANT
il ne peut construire en pierre car ça prend trop d’epaisser (50cm). Donc il fait une couche de
brique de remplissage.
Structure en béton armé. Ce n’est pas son père qui construit car il n’a jamais fait de béton armé.
Donc il fait appel à un entrepreneur qui exploite le brevet de Hennebique. Donc Perret conçoit la
structure, le tout est calculé par un ingénieur et l’entrepreneur s’occupe du béton.
Donc ossature en béton armé qu’on ne devine pas car revêtement en ceramique. Le revêtement
n’est pas du tout pensé comme on le pense à Vienne avec Wagner et tout. A Vienne on le pense
comme un rideau qui cache la structure. Ici on devine le squelette dessous. Le revêtement exalte
le dispositif structurel. Ici motif floral sur la céramique pour montrer quand ça porte pas. Et
céramique lisse aux endroits ou ça porte. Donc l’ornement a une vocation conceptuelle, il est
honnête. Chez Wagner c’est aussi de la céramique mais employé de manière inverse.
La façade n’est pas lisse. Il y a des volumes saillants possibles par l’utilisation du béton. La
municipalité dit: détruit ou paye l’amende. Il paye l’amende.

Pourquoi ne pas faire un béton apparent au final? Deux raisons:


1. Le béton apparent est gris. On considère le gris pas beau. couleur triste. Il faut rendre joyeux
et chromatique ce béton donc on met de la céramique. (Plus tard dans sa carrière, il mettra de
la couleur dans le béton)

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2. Il réduit au minimum la présence du béton au profit d’un plus grand espace. Le metal des
armatures est pas beaucoup protégé du béton du coup. Donc la céramique a aussi le rôle d’un
manteau et de protection contre l’humidité, sinon l’eau attaque les armatures.

Comment est appliquée la ceramique? mortier frais sur le mur et ensuite on met le revêtement, on
place les motifs.
Il y a des arbres dans des pots sur le toit. Le toit devient verdure. A Paris on commence a habiter
les toitures. Même sur le toit du Louvre en dessus du portique, le gardien plantait des tomates.
Cela explique le revêtement de céramique florale qui n’est pas au Rez de chaussée: car vie
métropolitaine au Rez et vie rurale sur le toit. On a l’impression que le bâtiment appartient plus au
parc qui se trouve devant qu’a la ville. Il reconnait le côté artistique du revetement. Il avait des
amis peintre du mouvement pointilliste.

PROGRAMME INTERIEUR
Siège de l’entreprise Perret au Rez de chaussée et appartement à louer en dessus. L’entreprise
fera par la suite du béton armé en plus de la maçonnerie.
Pour le siège de l’entreprise, vu qu’il y a pleins de tables partout, il a besoin de moins de murs
possible. Le programme a donc généré la structure. Il y a des grands portiques pour réduire les
points d’appui. —> donc uniquement au Rez de chaussée il y a une sorte de déconnexion dans la
structure. Cela est possible avec le béton armé: le béton porte même si les piliers ne sont pas
continus. En maçonnerie cela n’aurait pas été possible. La construction en béton armé
révolutionné la notion d’espace.

B.) CATHEDRALE D’ORAN - ALGERIE - ALBERT BALLU - 1908


Avec son frère Gustave Perret, il va en Algérie construire le projet de Albert Ballu. Il reprend le plan
et le retranscrit en béton armé. Il retranscrit des géométries mais invente également des
structures. On passe d’une travée carrés des nefs à une coupole a base circulaire avec pendentif.
Souvent Perret prend des projets en tant qu’entrepreneur mais finit par faire le travail d’un
architecte. Ici il réinvente le tout en béton. Il devient l’architecture via l’architecte qui l’engage.

C.) GARAGE DE LA SOCIETE PONTHIEU AUTOMOBILE - 1907


PLAN
Deux ailes et au milieu un grand vide pour mettre les voitures. dans ce vide il y a un ‘Elevateur’:
grand rail qui permet de faire monter les voitures à l’etage.
Programme intérieur visible en facade: grande travée au milieu qui correspond au vide interieur.
On sent les niveaux, on sent les etages. On devine ou devaient être les bureaux.

CONTRUCTION
Structure en béton armé. Première apparition de la grille en façade.
Elements de la grille sont moulés de façon rechercher car on veut qu’ils soient monolithique et
qu’ils soient saillants. On dirait un ordre colossal qui traverse les etages. Les piliers se réduisent
plus on monte.
Il y'a un certain rythme en façade. Ligne verticale saillante par rapport a la ligne horizontale. Il y a
un rythme qui rappelle l’entablement dorique, mais il ne copie pas. Il ne copie jamais, c’est juste
que ça fait partie de sa culture beaux arts. Il réutilise son enseignement beaux art mais avec
parcimonie.

ORNEMENT
Il lit ‘ornement et crime de Adolf Loos’ avec passion. Il considère aussi l’ornement comme un
crime. Comment réagit il à l’ornement ici? Sur la façade on voit pas la différence entre structure et
ornement. Menuiserie métallique est la structure secondaire ici. Il utilise la menuiserie métallique
pour faire une rosace. Il répond a l’ornement avec une logique de structure.

D.) PROJET DE THEATRE DES CHAMPS ELYSEE - ROGER BOUVART

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A la fin le projet sera pas exactement aux champs Elysée. Bouvard est l’architecte. Il est formé aux
Beaux-arts. Il propose un projet pour le théâtre. La commission n’est pas satisfaite. On demain de
l’aide à Henry Van de Velde, un des principaux acteurs de la révolution architectural de 1880-90
avec Wagner, Olbrich, etc.
Il réadapte le plan. Il rase beaucoup de chose, il simplifie. Il propose une pierre de grande taille en
façade. Il se fiche un peu du reste de la construction, peut être du metal, du béton armé? Il
demande a un de ses amis peintres s’il connait un entrepreneur et on lui conseille Perret.

Perret, comme dans le projet de la cathédrale d’Oran, réinvente le projet à partir de la structure
qu’il propose. Il définit un schéma distributif: Un grand hall à l’entrée, puis une salle circulaire, puis
les arrières scène. A partir de cela il invente la structure.

Il invente un système de plancher lancé dans le vide et ancré dans des structures en forme de
pont situé au niveau de la toiture. Chaque pont a 4 points d’appuis, qui forment le rond dans le
plan de la grande salle. il tire ensuite les lignes constructives jusqu’en façade. La façade est le
reflet de la structure.

Pour Perret, avec un système structurel en grille, un façade avec des pierres de grandes tailles ça
ne va pas. Il propose donc d’autres projets. Il convainc la commission et on vire Van Helde. A
l’inauguration, il y aura une bataille entre les deux pour savoir qui est l’architecte du bâtiment. Il fait
un dessin axonométrique constructif à la manière de VLD pour montrer que c’est lui l’architecte.

CONSTRUCTION & FACADE


Squelette + remplissage (cf. Rue Franklin). On comprend la structure en façade.
Perret contrôle même le sculpteur qui agit sur la façade, car il veut que ça suive la grille du
bâtiment. Fronton courbe en façade qui est l’idéogramme de la structure en pont.
Structure en béton armé qu’il faut ensuite habiller avec des plaques de pierres blanches. Deux
types de revêtement: plaques de revêtement structurel et plaque de revêtement de remplissage.
Le revêtement structurel revêt la structure même et est également structurel puisqu’il porte les
plaques de revêtement de remplissage. Un ami de Perret écrit: On a pas besoin d’avoir des clous
a la Wagner pour comprendre que c’est un revêtement. Simplement en lisant la jonctions des
plaques on comprend ce qu’on a devant nous.

INTERIEUR
Pendant la construction, on a une structure en béton armé avec des piliers. Puis on les rend
colonne avec le revêtement.
Il se demande que devient une colonne quand elle est faite en béton? Ici il n y a ni base ni
chapiteau. Il veut donner un effet à la colonne comme si elle traverse le sol et est continue. Il met
donc un petit élément en bronze pour cacher sa liaison avec le sol. En haut de la colonne il met
une petite ‘corde’ qui remplace le chapiteau, pour lier colonne et plancher.
Tout est enduit de blanc, comme dans le garage.

AVANT-GARDISME
Perret avec le théâtre devient la figure emblématique de la culture avant gardiste parisienne (et
non la culture beaux arts). Il devient une référence pour la construction de théâtre expérimentaux
futuristes.
La guerre éclate. Perret et Ozenfant (peintre et écrivain avant gardiste) fonde ensemble
l’association ‘acte de liberté’. Dans ce groupe se regrouperont des artistes cubistes et futuristes.
C’est via cette association que Le Corbusier rencontrera Ozenfant.

3.) PROJET A VOUTAINS

A.) MAGASINS WALLUT CASABLANCA - 1914


Son père avait des contacts à Casablanca. Perret y construit un magasin de machine agricole pour
la société ‘Wallut’. Il faut un entrepôt (pour les machine agricole) et un lieu de stockage (pour ce
que les machines produisent).
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Voutains minces en béton armé qui sont cloisonnés avec des briques. Les briques sont
appareillées de manière à ventiler.
CONSTRUCTION
La construction des voutains est un exploit technique: coques de 8cm d’epaisseur seulement!
Pour les construire il invente un dispositif de cintres. Il monte un système de poutre en bois sur des
éléments saillant. Puis sur ces poutres en bois, il glisse le coffrage et le déplace au fur et à mesure
de la construction de la coque. ????
Experimentation avec le béton

B.) ATELIER ESDERS PARIS 1919.


Un architecte conçoit un atelier de couture. On demande à Perret de concevoir la structure
porteuse pour le toit. On veut que le bâtiment reçoivent beaucoup de lumière naturelle.
Il propose une structure en arc en plein cintre qui soutient la toiture composées d’éléments
transversaux et qui porte la menuiserie en metal de la verrière. Le système de voute permet
également de pousser les balcons plus loin et de gagner de l’espace.

C.) ATELIER DURAND - PARIS - 1923


Rez de chaussée qui abrite un depot. Atelier pour des ouvriers. Necessite un grand apport de
lumière naturelle.
Il propose une structure demi circulaire. Il construit une voute nervurée composée d’une série d’art,
le tout couturé par une dalle subtile. Il désire une fenêtre en longueur et pour cela propose le
système hybride ‘voute-arc’, car un système de coque comme à Casablanca ça n’aurait pas pu
marcher, il n’aurait pas pu être percé.
La voute cache les arcs et forme un monolithe. Les arcs sont dans la partie de l’extrados de la
voute sinon ils auraient fait une ombre et en plus on veut une surface lisse pour que la lumière
réfléchisse bien. On peint donc le béton en blanc.

4.) EGLISE NOTRE DAME DE CONSOLATION - LE RAINCY - 1922


Le directeur de l’agence Perret vient de Le Raincy et est un fidèle. Le prête de l’église lui demande
de demander a Perret de construire le projet pour la nouvelle église. Comme d’habitude, Perret va
changer le projet initial. Le projet initial est très traditionnel, très beaux arts (3 nefs avec une plus
importante) avec des épaisseurs de murs en maçonnerie.
Perret reçoit donc le projet et le re-interprète avec une vision VLD. Il ne veut pas introduire le
béton, il veut recommencer avec le béton. Il ré-interprete le projet en fonction de la structure.

a.) Il sauvegarde la tripartion, c’est à dire les trois nef dont une qui est plus importante. Dans la nef
principale, il y a moins cette hiérarchie avec les bas côté. Mais la nef principale doit quand même
sembler plus importante car c’est l’allée qui traverse l’église, elle doit guider vers l’autel. Il imagine
donc un système de voutains sur les bas côté et une voute unique pour la nef principale.

b.) Il imagine un système de couverture completement différent. Dispositif de la couverture est


complexe. Il y a tout une structure invisible avec des colonnes et des poutres qui continue en
dessus des voutes: Les éléments en béton armé sont tressé et tiennent le tout ensemble.

c.) Le Beffroi: perd sa toiture pointu et devient une sculpture télescopique. plusieurs faisceaux de
colonnes.

d.) La lumière change complètement par rapport au projet initial. Dans le projet initial, la lumière
rentre par des petites fenêtres sur le côté. Avec la nouvelle toiture, la hauteur devient homogène et
il devient donc possible de créer une sorte de paroi tressée pour créer une grande verrière. Le
système en verre vient envahir l’église. Le béton est gris mais il y a une polychromie mobile avec
les vitrages qui produisent des couleurs avec le soleil.
Le cloisonnement est une sorte de curtain wall : une structure autoportante. grille qui tient des
éléments préfabriqués (brique de béton) montés sur le chantier.

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elements prefa: cannelures aménagée pour mettre un verre avec un film de plomb qui bouche le
dispositif. système de cavité, on va y passer une barre métallique et on va couler du ciment a la fin
pour couturer le dispositif. (?)
Pour finir on a du refaire cette partie parce que ça a mal vieillit.
La voute est percée avec les mêmes éléments que pour le claustra. On utilise les mêmes
éléments préfabriqués.

e.)Le terrain est en pente et a la base il doit l’aplatir. histoire de théâtraliser l’autel (?)

BEAUTE SELON LA CULTURE FRANCAISE


-St Pierre de Rome est monumentale grâce a la taille des ses éléments.
-La cathédrale gothique est monumentale car la multiplicité des éléments effacent la masse de la
construction.
Pour Perret, la beauté est dans la multiplicité des lignes. Voila pourquoi il conçoit tout une structure
pour le beffroi en béton armé. Il aurait pu faire un pilier colossal mais ça n’aurait pas été beau.
groupe de colonnes avec des ancrages structurels en X.
Il réutilise les coffrages

STRUCTURE
Normalement dans une structure gothique, les éléments qui tiennent sont à l’exterieur. Le but est
qu’on les voit. Mais ici, de les mettre à l’exterieur fait qu’on les verrait pas (concernant les colonnes
sur le perimètre). Alors il met a l’interieur. Mais du coup pour que ce soit cohérent, il détaché les
colonnes (structure primaire) du cloisonnement (structure secondaire).
Ici on voit que la colonne est placée entre deux éléments de structure secondaire. Pourquoi ne pas
en avoir mis seulement un? Car si il y en avait eu qu’un, on aurait pas compris la structure car ça
aurait été caché par la colonne.

ANALOGIES AVEC LES AUTRES PROJET


Construire une église en béton armé c’est bouleversant! Le Corbusier prendra le parti de Perret et
dira que l’église est conçue de la même manière que les magasins de Casablanca. Perret dit le
contraire: l’eglise n’est pas un dépot. Il est vrai que Perret n’a pas ajouté des choses pour qu’on
comprenne que c’est une eglise, a part le fait qu’il conçoive une certaine hiérarchie dans la
structure. Dans la magasin a Casa, les voutains sont tous pareils et parallèle, ce qui n’est pas le
cas ici.

4.) RETOUR SUR L’IMMEUBLE DE LA RUE FRANKLIN.


La question de la cavité en façade, Perret a pu s’en inspirer d’autres projets:
-HOTEL PARTICULIER SOLVAY également caractérisée par un mouvement en façade qui pourrait
être une source d’inspiration pour Perret. Mais il y a une différence fondamentale entre les deux
bâtiments: Le mouvement dans l’hôtel de Bruxelles est une question de dynamisme de façade
alors que chez Perret c’est entrainé par la distribution des espaces.
-CONCOURS BEAUX ARTS: Concours a l’ecole des BA organisé par des architectes américains.
Il s’interesse aux projets des années précédentes. Le programme était: ‘maison genre NewYork’
donc un gratteciel. On dit dans un gratte ciel il faut pas qu’il y ait des cours intérieurs car c’est trop
haut et l’air circule mal. On propose donc des demi cours ouvertes sur l’exterieur (cf. projet de
Jules Louis Edouard Depethes - Maison genre NY - 1892)
-EUGENE HANARD est un architecte urbaniste parisien qui publie un fascicule sur la
transformation de Paris. Il analyse les boulevard. Il étudie les systèmes de cours et explique la
différence entre les boulevards ordinaires et les boulevards a redans (son invention).
Boulevard ordinaire: Cour interieur. Les espaces de services et certaines chambres donne sur les
cours et les autres chambres sur le boulevard. Pour lui c’est mieux si le maximum de chambres
donnent sur le boulevard et propose alors le boulevard a redans.
Boulevard a redans: Il réduit la cour et crée des demi cours ouvertes sur le boulevard, appelée
‘redans’. Les espaces de services vont autour de la petite cour et les pièces principales sont
ouvertes sur la demi cours.
Boulevard a redans triangulaire: Il fait des expérimentation, qui n’ont pas eu autant de succès.
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La question de la cavité en façade a influencé:
-EQUITABLE BUILDING par exemple. l’immeuble RF a un impact en Amérique, cette cavité est
très utile pour les gratte ciels. Ainsi on évite les cours. Puis après il y a l’arrivée des néons et de
l’air conditionné, donc on a moins besoin de lumières naturelle et de cours.

La question des terrasses en façade a influencé:


-MAISON A GRADIN: On peut voir dans l’immeuble RF le début de l’élaboration de la maison à
gradin.
C’est un dispositif avant tout hygiénique. Dans un journal allemand, on compare le modèle de la
maison à gradin à un sanatorium.
Les inventeurs de la maison à gradin sont Henri Sauvage et Charles Sarasin. Ces deux
s’intéressent a la maison ouvrières et donc au question de la salubrité.
Le principe est simple: plus on monte, plus on recule la façade en arrière pour créer une terrasse.
(On commence à reculer beaucoup plus bas que dans l’immeuble RF). Cela permet un
ensoleillement idéal. Le seul problème est l’espace résiduel en bas sans soleil. Cet espace
pourrait être exploité pour des activités comme le cinema. Le premier prototype de la maison à
jardin est l’immeuble de la rue Vavin (structure en béton armé et céramique blanche comme
revêtement). On désire un habillage lumineux, réfléchissant et hygiénique.

5.) LA VILLE DU FUTURE - PERRET ET D’AUTRES


Contexte: Epoque de Perret est une période de progrès énorme. Elan vers le futur. L’architecture
doit tenir compte de ces développements vers le futur. La rue Franklin a un regard vers le futur, a
partir de cela il imagine la ville du future possible grâce au béton armé. Bien sur d’autres
impulsions inspirent Perret pour la ville du future.

a.)HENARD Il remarque un chaos dans le traffic des villes. Il étudie et imagine des solutions ce qui
le pousse à imaginer la ville du futur. Henard propose une coupe de rue qui sera reprise par Perret
et Le Corbusier. La manière de faire la coupe était surement inspirée de Pierre Patte du 18ème
siècle. Il montre une coupe ‘Rue actuelle’ et ‘Rue future’. Dans la rue future, la charpente en toiture
se transforme en béton ce qui permet une toiture plate. On aménage les toitures en jardin.
Tout est pensé selon un fonctionnalisme extrême ce qui fascinera Perret.
Il imagine un schéma de grande circulation avec des rues articulées sur plusieurs niveaux.

b.) HARVEY WILY CORBETT imagine la ville future de New York. Il rêve de connexion entre les
différents gratte ciel, avec des passerelles colossales qui relient les batiments. On rêve de
plusieurs niveaux de traffic. On sépare pieton-voiture-train.

c.) ANTONIO SANT’ELIA est un protagoniste du futurisme dans l’architecture. Il se forme dans un
contexte d’influence Wagnerienne.
L’échafaudage prend une figure architecturale. On reconnait le culte de la ligne de Wagner. (?)
Ligne de séparation des étages, on pourrait alors imaginer des plaques de béton préfabriqué.
Architecture radicale, on le voit sur les matériaux: blocs de béton lisse comme des monolithes et
du metal. Dans son manifeste, il parlera de béton armé et d’acier et pas de marbre ni de
décoration.
Sant’elia, comme beaucoup de futuristes de l’époque, s’intéressent aux oeuvres ingénieuristiques,
aux gares, aux barrages. L’ingénierie devient la source d’inspiration alternative a l’architecture
historique.
On voit l’application des idées de Sauvage avec les maisons à gradins qui reculent vers l’arrière.
La circulation est également verticale —> Ici il y a des volumes verticaux qui distribuent les étages,
en béton armé en bas et plus haut deviennent des structures légères.

d.) MARIO CHIATONNE, METROPOLI Il participe a la question de la ville futuriste. Avec son
dessin Métropoli, on a plus l’impression qu’il nous montre la congestion de Manhattan plutôt que
nous montrer des formules qu’on peut réemployer. Il emploie metal et béton.

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e.)PERRET En 1917, Perret donne une conférence sur la ville du future. imagine une ville
rationaliste. solution proche de celle de Henard avec les différents niveaux de rues. Pour Perret, la
ville doit être recouverte de béton armé.
Il réinvente le trottoir. Henri Henard avait imaginé une exposition un train continu pour faire
voyager les gens dans l’exposition. Sur ce, Perret imagine un fossé avec des rails et dessus des
plateformes qui circule en continu comme alternative au trottoir.

Perret fait un croquis d’une ville à côté d’un port. Les rues sont surelevés. Il y a des passerelles
(circulation aérienne) qui relie les tours entre elles pour éviter une circulation verticale. Sur les
bâtiments on voit des redans comme dans l’immeuble RF. Il y a un couronnement comme a la rue
Franklin avec des éléments arrières et de la végétation. Dans ses bâtiments on voit toujours: La
base, le corps, le couronnement comme dans une colonne avec base fut et ordre. Les bâtiments
sont aussi des phares pour le port.

f.) LE CORBUSIER utilise le terme futuriste pour critiquer. Il fait beaucoup de croquis, notamment
de la terrasse de l’immeuble RF. Il se passionne pour la rue Franklin. Il écrit a un ami suisse et
compare Perret à Jules Verne. Il dessine les idées de Perret suite aux discussions qu’ils ont pu
avoir ou des articles qu’il a pu lire sur Perret. Perret lui parle de tour noyées dans la végétation.
Quand il fera la ville contemporaine, c’est une matérialisation des discussions avec Perret.

Sur un croquis il fait une comparaison entre ville actuelle et ville du futur.
Ville actuelle = zone de poussière. zone insalubre construite très basse.
Ville du future= Il imagine à côté une ville salubre. Il ne veut pas de maisons mais des immeubles
pour libérer l’espace au sol et y mettre de la végétation.

Le Corbusier devient architecte de l’avant garde. Il s’attribue l’invention de la ‘ville sur pilotis’, c’est
à dire la ville sur plateforme surélevée de 4-5 mètres. Il s’attribue également l’invention de la rue à
rendan, alors que c’est quand même Henard qui a proposé cela a la base.
Il propose des plans noyés dans la végétation avec une épuration radicale de l’architecture, et les
bâtiments à redan.
Le Corbusier monte une revue appelée ‘l’esprit nouveau’. Il y publie des plans et des idées. Il
reconnait cependant dans la revue que certaines idées sont ‘d’après Auguste Perret’.
Il fait des dessins d’une ‘Ville-Tours’ pour une agglomération de 50000 personnes. Si on regarde le
plan, c’est pleins de fois l’immeuble RF mis cote à cote ou dos à dos. Il y a des redans partout. Le
plan cruciforme est aussi une invention de Perret mais la configuration plastique et le degré
d’abstraction est fait par Le Corbusier. Il attaque Perret dans son article, en disant que Perret est
trop futuriste, visionnaire et que cela manque de concrétisation. Il conteste la passerelle
vertigineuse qui est inutile.

6.) AUTRES PROJETS DE PERRET

A.) PROJET DE MAISON EN SERIE - 1921


Projet qui teste la question de la maison économique contemporaine.
imagine une maison a un étage habitable et un étage inférieur pour les espaces qui servent à la
maison. A nouveau, Perret emploie le voutain mince, comme à Casablanca. Histoire d’un mur vide
et de projection d’air comprimé (?). Construction solide, légère et durable. Pilier au milieu pour
porter les deux voutains. Corniche qui est fondamentale pour Perret pour récoler l’eau. La question
de la corniche va générer des questions dans l’architecture nouvelle.
Commentaire de Le Corbusier: Maison très hygiénique. La maison est détachée du sol ainsi (bien
pour la salubrité) et si on met des pilotis c’est un espace perdu.

B.) HOTEL PARTICULIER PIERRE GAUT - 1922


Pierre Gaut est passionné par le monde de l’avant garde. Il demande à Le Corbusier de lui
construire la maison Citröen. Mais il lit un critique qui écrit qu’il ne faut pas faire appel au Corbu car
il est suisse et peintre. Gaut s’adresse donc à Perret. Corbu écrira d’ailleurs une lettre à Perret
mais il ne répondra pas.
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Maison étrange dans sa configuration spatiale vu ce que Perret fait normalement. Etage
hygiénique au Rez (?) et deux niveaux d’habitation dessus. double hauteur dans le séjour
(caractéristique type de le Corbusier qui dit que la double hauteur fait oublier la dimension
cellulaire). Fenetre d’angle car il y a le séjour/hall. La fenêtre fait face au parc et donc suit l’angle
du polygone. L’angle n’est pas traité comme un angle, car il y a une corniche qui souligne l’angle
de manière continue (?). Nouveauté car pour concevoir la façade, Perret utilise le tracé regulateur
(Le Corbu écrit sur le tracé regulateur).
Maçonnerie en brique avec un enduit très solide. Cet enduit est un résultat de plusieurs couche
d’enduit et la dernière couche est du lithogène (résistance incroyable).

C.) MAISON ATELIER CHANA ORLOFF - 1926


Situé dans un quartier d’artiste. Orloff est une sculpteur du mouvement cubiste.
Normalement Perret n’utilise la structure en béton armé que pour de grandes réalisation, pour des
questions économiques. On l’a vu avec l’hotel Pierre Gant ou il emploie l’hybride (?). Ici il emploie
le béton armé même pour une petite maison. (Peut être suite au prototypes de Le Corbusier sur
des petites maison en béton?)
On comprends l’organisation du battement en façade avec une grande hauteur au Rez pour
l’atelier et au dessus plus petit pour des habitations.
Construction: Ossature en béton puis remplissage en brique disposée en diagonale pour créer un
jeu d’appareillage plastique. La brique apparait comme un tapis. Ainsi on comprend qu’elle n’est
qu’un remplissage et qu’elle n’a aucun rôle structurel. Petite corniche semperienne au dessus qui
nous montre encore que le remplissage n’est pas structurel.

D.) MAISON GEORGE BRAQUE - 1927


Facade qui révèle tout le fonctionnement. Le tout est tressé ensemble (?). Brique de remplissage,
il essaie de lui trouver une couleur spéciale qui expliquerait sa fonction: il choisir donc une brique
rouge longue. Atelier vitré en haut pour permettre la lumière.

E.) PALAIS DE BOIS - PARIS - 1924


PLAN. Plan comme basilical constitué de 3 nefs.
-La nef principale est l’élément de distribution et l’élément dans lequel il y aura le plus de lumière.
La couverture de la nef principale est plus haute que le reste pour une questions de perception
optique et aussi de manière a mettre des fenêtres sur la différence de hauteur et d’ainsi faire
rentrer la lumière. L’espace de la nef principale est très généreux: on y installe des sculptures.
-Les bas côtés sont des pièces cloisonnés avec des cloisonnements légers sur lesquels on
accroche des tableaux de manière très régulière. Dans les différentes pièces, il y aura des puits de
lumières en toiture.
-Dans la distribution, il y a une pièce spéciale qui n’est pas cloisonnée. Dans cette pièce, il y a une
fenêtre étrange (?).La pièce est occupée par ses étudiants qui fabriquent des maquettes, car
Perret possède un atelier bois.

STRUCTURE Provisoire. Un jour, il faudra le démonter et revendre les pièces de bois.


On voit la structure le long: c’est des poteaux de bois a section rectangulaire. Il veut donner
l’autorité d’une colonne alors ?)

VISITE DE LE CORBUSIER Le Corbusier fait une visite au palais de bois et publie un rapport dans
lequel il commente la fenêtre moderne.
Le Corbusier théorise la fenêtre en longueur. Perret, lui théorise la fenêtre verticale en 1926 car
pour lui la fenêtre verticale, c’est la fenêtre de l’habitation qui se construit entre les planchers. On
peut y voir le panorama depuis son fauteuil ce qui n’est pas possible avec la fenêtre en longueur.

F.) THEATRE DE L’EXPOSITION - 1925


PLAN: Différents espaces organisés selon des boites. Hall d’entrée est la première boite, puis
autre boite pour les services publics, puis autre boite pour les acteurs et spectateurs, puis autre
boite pour l’arrière scène.

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STRUCTURE: Le bâtiment est un bâtiment provisoire donc on choisit une structure principale en
bois. Sur la structure de bois vient se poser une structure secondaire horizontale (charpente) en
béton armé dont la composition métallurgique est très légère pour qu’on puisse détruire facilement
le béton quand on démontera la structure. Enfin il y a une structure tertiaire métallique encore plus
légère qui porte la couverture de la partie centrale qui offre un plancher lumineux.

a.) structure en bois: Pour les colonnes, il prend des troncs d’arbre qu’il enduit de plâtre. Il refait
des cannelures dessus. (attitude assez Beaux-arts avec la volonté de montrer la colonne).
Il y a une double présence des colonnes pour la structure: a l’intérieur et a l’extérieur. Mais ce
doublement n’est pas partout, il est seulement la dans les endroits visibles du publics. Comment
Perret explique-t-il cela? Il dit que c’est en cas d’incendie. Mais la raison est plastique avant tout.
Dans les angles, il ne double pas les colonnes et met trois appuis.
b.) charpente en béton: montée comme une structure poutre avec des éléments saillants. Ces
éléments saillants retrouvent les points d’appuis des colonnes extérieures.
Depuis l’exterieur, sur la colonne on dirait qu’il y a un chapiteau. Mais Perret dira: Chez nous, on
ne fait plus de chapiteau. Ce n’est en fait pas un chapiteau. Si on regarde le dessin constructif,
c’est la partie saillante de la structure en béton armé qui retrouve les points d’appui des colonnes
extérieurs. Si c’était un chapiteau, le chapiteau serait comme posé sur l’architrave, ce qui ne fait
pas de sens.
Le béton ici est peint.
c.) structure métallique: habillé avec des panneaux de panneaux en papier japonais rigide et
transparent pour la lumière naturelle.

REVETEMENT: Entre le dispositif, il glisse des cloisonnements en bois revêtus de stuck. On


comprend que la structure est détachée du revêtement si on regarde la toiture. La toiture est
comme portée par des éléments détachés du bâtiment (ex: colonne exterieur).
On voit aussi que le revêtement n’est pas porteur par la bande de vide qui court sous la dalle de
béton armé. La bande est constituée d’éléments cylindriques (mis l’un a coté de l’autre pour que la
lumière rentre pas dans la salle) pour l’aération de la salle.

G.) PAVILLON DE LA SAMARITAINE -1925


-Plan carré.
-Structure principale = 4 troncs d’arbres recouvert de stuc.
-Structure secondaire = Poutre en béton armé qui permet de réduire le nombre de colonnes à 4,
aux quatre coins du plan.
Dans ce projet, il y a l’evocation de l’origine du temple. Il y a un mélange de naturalisme (evocation
directe au temple) et de réalisme (réalité structurelle et dimensionnelle).
Evocation au temple: Colonne, puis architrave (bloc de pierre qui donne la distance entre les
colonnes). Au dessus, il y a les triglyphes (les abouts des solives). Une corniche conclut la
composition. La hauteur de la frise et des solives sont ridicules par rapport aux dimensions
traditionnelles mais Perret veut une vérité structurelle avant tout.

H.) CHAPELLE D’ARCUEIL - 1927


STRUCTURE Béton brut. La structure est a l’interieur, elle est saillante.
REMPLISSAGE: Brique creuse percée. Il veut montrer que cette brique ne porte pas et n’est qu’un
remplissage. Il le montre via un appareillage étrange: Il empile trois briques horizontale et ensuite
trois briques verticales. Il crée des lignes de mortier (joint de la brique) verticale.
PLAN impression d’un plan basilicale triparti mais il y a qu’un seule travée. Question d’économie.

I.) SALLE DE CONCERT DE CORTOT - 1928


Parcelle très etroite. Perret veut placer la scène au milieu et placer les spectateurs en demi cercle
autour de la scène dans la longueur du bâtiment pour optimiser les places (=500). Placer la scène
a cet endroit entraine un problème dans la distribution. Donc Perret surélève le plancher et creuse
l’entrée un peu plus bas que le trottoir et met l’entrée dessous le dispositif de scène. Grace a cela,
il peut placer la scène au centre.

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Il met les escaliers dans les angles morts. Il y aura même des places sous l’escalier. Les places
sous l’escalier ne voient pas la scène mais pour Perret l’important est le son dans une salle de
concert. Une fois le dispositif réglé, il aborde la question de la structure.

STRUCTURE: Grand abri souverain (cf le théâtre de l’exposition) qui viendra accueillir une
structure secondaire qui porte les gradins et les galeries.
Le béton armé est laissé rugueux a certains endroit et recouvert de dorure a d’autres endroits
(Nouveauté, dorure sur des grandes surfaces lisses alors qu’avant sur des éléments nobles. Les
défauts de coffrage sont assumés et magnifiés. Paroi intérieur revêtue de contreplaqué. Le bois a
un effet absorbant qui est bon pour le son. Effectivement, il y a une bonne sonorité. Le plaquage
en bois est très pragmatique, il s’en fiche de la composition des joints.

FACADE On retrouve le vide d’aération en façade a la maison du théâtre de l’exposition mais cette
fois les éléments ne sont pas cylindriques.
Sur cette façade, Perret ne montre pas vraiment la vérité. La poutre en façade ne correspond pas
à la structure réelle. Il fait plutôt attention a la structure conceptuelle. Surface extérieur très lisse,
revêtue de plaque blanche polie en contraste avec le béton brut de décoffrage a l’intérieur.

J.) IMMEUBLE DE RAPPORT - RUE RAYNOUART - 1928


PLAN: le bâtiment se trouve entre deux rues et est l’extrusion d’une parcelle triangulaire. Il y a
comme deux ailes au bout. Les deux ailes convergent vers un grand salon. Dans les deux ailes, il
mets les espaces de service. Au centre il mets les espaces de circulation.
Depuis l’entrée, les colonnes sont placées selon la perception.

COUPE: Sous sol avec cave, garage, son agence qui s’ouvre sur la rue de l’autre côté car il y a un
denivelé. Au dessus il y a des logements. On passe de fonction à logement.

STRUCTURE : La structure portante est formée d'une ossature en béton visible de l'extérieur. Les
éléments de remplissage sont en pans de béton préfabriqués à triple épaisseur. Tout est en béton
armé: piédroits, poutres, huisseries, moulures, panneaux.
Panneaux de remplissage: Les panneaux ont plusieurs couches: couche des panneaux, vide,
panneaux thermique, autre vide, platre. Donc il y a 2 vides et trois couches. Dans les vides, Perret
organise la circulation de l’air. Structure principale grise tandis que remplissage blanc.
Remplissage fixé de la même manière qu’à Raincy.

Interieur revêtement en bois. Melange bois-béton armé qui plait beaucoup à Kahn.
Fenetres verticales pour les appartement d’une hauteur entre deux planchers.

Structure en fut de colonne, se ramifie quand elle passe des etages de fonctions aux étages des
logements. ?

Les angles du bâtiment sont en porte a faux. Il veut camoufler cela est met un plein dessous. ?

K.) GARDE MEUBLE DU MOBILIER NATIONAL - PARIS 1934-36


Demande de l’état.Ce garde-meuble abrite le mobilier destiné aux bâtiments des services de l'Etat.
Les façades sont traitées avec un béton chargé de gravillons colorés. Il dit aux ouvrier: Ne
composez surtout pas de motifs quand vous mettez les dallettes.
Bâtiment constitué de 3 ailes et un pavillon en contrebas, selon la tradition de l’architecture
17-18ème française. Le bâtiment doit assurer une variabilité et une flexibilité (?). Structure
principale et structure secondaire s’adapte en fonction du temps (?)
Travée de base: 2 points porteuses et trois modules qui peuvent être plaqués ou vitrés. Dispositif
qui permet la variabilité (?)
Relation poutres saillantes et piliers un peu peu ambigus. (?)

L.) MUSEE DES TRAVAUX PUBLICS - 1936-46

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Musée des travaux public accueille les maquettes des travaux publics. Il veut créer des vues
depuis la rue montant au musée. Il étudie le potentiel urbain pour cela. Il imagine une tour très
haute qui permet de repérer le musée depuis la rue ou propose aussi une cour en hemicycle. Puis
décide de prendre les alignements des avenues et dispose des ailes le long.

PLAN: Le projet évolue et finalement il occupe toute la parcelle et propose deux ailes qui suivent le
tracé de la rue et se rejoignent dans une rotonde et sont connectés a l’arrière par un bâtiment en
arc. Perret fait une aile, un étudiant fera une autre aile et un architecte fera le reste plus tard. Le
bâtiment est inachevé quand la guerre éclate.
COUPE: Le projet absorbe une dénivelée importante — il propose un Rez de chaussée rehaussé.

STRUCTURE Comme d’habitude il conçoit un grand abri qui s’appuie aux extrémités et construit
une structure secondaire a l’intérieur de ce grand abri qui porte le plancher du premier étage.
La structure secondaire est reportée en façade et se dédouble selon la même logique que dans
l’église de Raincy: Utile visuellement pour comprendre la structure ET utile pour porte le
remplissage.

Processus de construction qui suit la logique structural d’un temple classique: piliers qui portent les
poutres, les poutres portent des colonnes et les colonnes portent la couverture. Par contre la
machine structurelle fonctionne autrement que dans un temple classique. (comment alors ?)
Attention le travail de Perret n’est pas une vénération du classique, c’est toujours la structure qui
prime.

Structure principale: Le béton n’est pas brut de décoffrage, il est retravaillé pour montrer les lignes
constructives, ceci en rappel a la construction en pierre des construction gothique. (EX: Piliers qui
forme la structure du Rez de chaussée sur lesquels on va mettre une poutre colossale qui donne
l’impression d’un montage trilithique. On coule les piliers et ensuite la poutre donc en soit c’en est
un. Mais un fois coulée ça devient un monolithe. Perret veut exprimer ça et marque la poutre d’une
saille pour montrer la construction en plusieurs phases.)

Remplissage: Béton de remplissage mélangé à de la poudre de pierre des Vosges ce qui lui donne
une autre teinte que le béton porteur. Le remplissage est décalé par rapport a la structure
principale ce qui permet un système d’aeration, un appareil mécanique qui pousse l’air qui traverse
les remplissages ?.

structure secondaire intérieure: il révèle la matière, souligne les angles. A l’interieur il plaque du
bois retravaillé pour un meilleure acoustique. (cf: salle de concert de Cortot).

Colonne colossale: La colonne traverse plusieurs étages. Son rôle? Porter la toiture. Il réinvente le
portique ainsi. Comme un portique qui entoure le bâtiment. La colonne se détache de la structure
et prend son autorité plastique: elle est ronde. Elle est plus large en haut qu’en bas. Pourquoi?
Comme un palmier qui évoque le tronc vitruvien. Il aurait pu simplement dire que cela suit la
logique constructive. Le haut de cette colonne n’est pas une architrave mais une transition de la
section ronde en une configuration carrée.
En dessus de la colonne colossale, il y a des moulures sur la poutres qui dérivent des nervures de
la colonne pour signifier l’encastrement. —> encastrement logique par rapport à sa logique
structurelle. ?

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ATELIER DE LA RECONSTRUCTION DU HAVRE.
Après la guerre, le Havre est complètement detruit. On fait appel à l’atelier Perret pour la
reconstruction du centre ville. Il souhaite faire tabularasa des anciennes structures et appliquer
une trame orthogonale. Le matériau retenu pour l'édification des bâtiments est le béton.
L’Atelier Perret ne songe pas à reconstituer la ville ancienne mais plutôt à appliquer à la lettre leurs
théories pour édifier une ville neuve, symbole d’une France renaissante.

Son atelier vont établir un concours interne pour ouvrir différentes possibilités concernant le plan
d’ensemble .Ceux-ci font différentes propositions où l'ancienne trame de la ville n'est presque plus
visible. Notamment Jacques Guilbert propose un projet selon la logique peretienne avec différents
niveaux avec des plateformes. Pour des raisons économiques et de sécurité on dit non au
plateforme.

CONSTRUCTION: Cependant le plan dit définitif adopté en janvier 1946 - est plus ouvert au
compromis : sans perdre toute la dimension utopique des précédentes propositions, on va choisir
de conserver l’agencement de la ville d’avant-guerre avec ses grands axes et leurs usages. Si le
centre-ville du Havre retrouve ses rues et ses monuments, il s’inscrit désormais dans un plan
devenu orthogonal : une trame géométrique où les axes se coupent à angle droit, suivant un
urbanisme rationnel. Les artères principales re-dessinent les trois axes majeurs de la ville détruite
(Triangle monumental).
La trame du Havre est partiellement contrariée par les rares monuments ayant subsisté après les
bombardements (cathédrale Notre-Dame, Muséum d'histoire naturelle) et par un quartier
historique.

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