M17 - Suivi Du Stock
M17 - Suivi Du Stock
TECHNICIEN EN LOGISTIQUE
Niveau Technicien
GUIDE DE SOUTIEN
Juillet 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET RÉDACTION
SUPERVISION
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage
significatives et représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l’information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part,
en prenant en compte les phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Suivi du stock » du programme de formation « Technicien en
Logistique » propose une démarche d’organisation de l’enseignement. Ce module de compétence
spécifique est d’une durée de 140 heures dont 04 heures doivent être consacrées à l’évaluation à la fin du
module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources
utilisables dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un
contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les
suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
Nombre de modules : 20
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
TL 01 1 Métier et formation 30
TL 02 2 Communication en français dans un contexte de travail 120
TL 03 3 Informatique bureautique 60
TL 04 4 Règles d’hygiène et de sécurité 50
TL 05 5 Conduite de chariots élévateurs 70
Règlementation liée au transport routier et au stockage de
TL 06 6 40
marchandises
TL 07 7 Animation d’équipe 60
TL 08 8 Démarche qualité 30
TL 09 9 Tableaux de bord 40
TL 10 10 Notions de base en statistique et en mathématiques 70
TL 11 11 Informatique appliquée 70
TL 12 12 Réception et déchargement 70
TL 13 13 Emballage et palettisation 40
TL 14 14 Rangement des stocks 140
TL 15 15 Préparation des commandes 70
TL 16 16 Expédition et chargement 70
TL 17 17 Suivi du stock 140
TL 18 18 Affectation des moyens humains et matériels 140
TL 19 19 Techniques de recherche d’emplois 30
TL 20 20 Intégration en milieu de travail 360
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit contrôler les niveaux de stock disponible selon
les conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d’exercices d’application,
- d’études de cas tirées du milieu professionnel,
- des consignes données par le formateur.
Travail effectué à l’aide :
- de fichiers des stocks,
- de logiciels de gestion de stocks.
D. Informer sur les évolutions du stock Clarté et précision des documents renseignés
Actualisation juste du tableau de bord
Justesse des informations transmises à la
hiérarchie
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
Dans un entrepôt, la tenue du stock est une opération importante car de sa fiabilité va dépendre le
bon déroulement du processus logistique de l’entreprise. Les niveaux de stock doivent être contrôlés
régulièrement.
Ce module se situe au centre de l’organisation car il traite des informations qui sont alimentées par la
réception, la préparation de commandes, l’expédition ou l’implantation.
Le technicien en logistique doit être à même de prévoir des évolutions dans le niveau des stocks et
de constater des tendances dans les mouvements afin d’en alerter la hiérarchie.
L’action du technicien en logistique participe ainsi à la diminution des coûts engendrés par la tenue
des stocks.
A l’issue de ce module, le technicien en logistique doit être capable d’identifier les différents
paramètres de gestion des stocks et renseigner correctement les fichiers stocks. Il doit également
organiser des inventaires et rendre compte à sa hiérarchie des aléas constatés.
Des exercices pratiques d’inventaires peuvent être mis en place dans le magasin école notamment.
Ce module est à traiter après les modules spécifiques 12, 14, 15 et 16 notamment.
CONTEXTES DE REALISATION
A partir :
d’un fichier stock.
A l’aide :
d’un logiciel de gestion d’entrepôt,
d’une suite bureautique.
REFERENCES :
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
RÉFÉRENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu’appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et
d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont
retenus en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant l’évaluation de certification
du module est inscrite à la fin du plan de module.
La tâche consiste à mettre les stagiaires dans des situations d'analyse de données dans des conditions proches du travail en entreprise.
Evaluations formatives :
- Évaluation formative 1 : le stagiaire doit réaliser une étude de cas concret basée sur le calcul des principaux coûts de stockage, la réduction des délais
d’approvisionnement, l’évaluation des consommations, et l’élaboration d’un tableau de simulation pour la gestion des stocks.
- Évaluation formative 2 : le stagiaire doit élaborer une fiche de stock pour un produit présenté par le formateur. À l'aide des éléments fournis par le
formateur, il doit en assurer le suivi théorique et en déterminer les différents stocks
- Évaluation formative 3 : Réaliser un suivi des stocks pour une liste de produits donnés, saisir la démarque, décrire l'organisation de l'inventaire.
Exercice pratique d’inventaire mis en place dans le magasin école.
Évaluation sommative basée sur un cas concret reprenant un calcul de coût de stockage, une optimisation de l’organisation logistique de l’entrepôt, et la
valorisation du stock.
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité
proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée .
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent
être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu
et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une
compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de
base, l’intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l’enrichissement. Les phases de
l’apprentissage de base, de l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l’organisation de l’enseignement. Cependant les phases Exploration
et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l’organisation de l’enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au
stagiaire et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase
le formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra
organiser des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances
antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d’introduction permet au stagiaire de
saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de
se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de
formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met
souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait déjà.
3. L’« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au stagiaire de l’assurance par
l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les tâches partielles ou
complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Activités d’apprentissage de base qui totalisent 100 heures de notions théoriques et symbolisées
4 par ▲. Ces activités doivent être accompagnées d’exercices relatifs à chacune des nouvelles
notions.
Activités d’entraînement qui totalisent 20 heures constituées de tâches représentatives du métier et
4
symbolisées par . Ces activités sont décrites à la section 8 du présent guide.
Activité de transfert d’une durée de 16 heures constituée de tâches représentatives du métier et
1
symbolisées par √. Ces activités sont décrites à la fin de la section 8 du présent guide.
Évaluation de fin de module d’une durée de 04 heures est symbolisée par ■. Cette activité est
1
décrite dans le guide d’évaluation du programme de formation.
Types d’activités A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1. Définir les stocks ▲
2. Repérer les principaux coûts ▲
3. Repérer les différents délais d’approvisionnement ▲
4. Evaluer les consommations ▲
5. Définir le principe de la gestion des stocks ▲
A. Prendre conscience de l’importance de la gestion de stock √ ■
6.Exploiter une fiche de stock ▲
7.Calculer les différents niveaux du stock ▲
B. Mettre à jour un fichier stock √ ■
8.Définir et classer les différents types d’inventaires ▲
9.Valoriser un stock ▲
C. Organiser les inventaires √ ■
10.Repérer les aléas d’un stock ▲
D. Informer sur les évolutions du stock √ ■
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en
définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l’évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Matériel requis :
- Néant
Description de l’activité :
La tâche consiste à calculer les coûts d’un stock en se basant sur des éléments de gestion simples et
d’évaluer les consommations futures à partir d’un historique des ventes en appliquant différentes
méthodes de prévision.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise individuellement selon les consignes prévues par le formateur et en salle de cours.
Matériel requis :
- Néant
Description de l’activité :
La tâche consiste à remplir une fiche de stock à partir d’un historique d’entrée-sortie et de calculer les
différents niveaux de stock, notamment le stock moyen.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle de cours, de manière individuelle et selon les consignes données par le
formateur dans un exemple concret.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Néant
Étapes de déroulement
Ce travail se réalise en salle de cours, de manière individuelle et selon les consignes données par le
formateur dans un exemple concret.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
- Néant
Description de l’activité :
La tâche consiste à lister l’ensemble des causes qui peuvent occasionner des différences d’inventaire.
Cette liste doit être la plus exhaustive possible.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise en salle de cours de manière individuelle ou en groupe.
Matériel requis :
- Néant
Description de l’activité :
La tâche consiste à :
- Choisir une problématique de stockage dans une des sociétés ou les apprenants ont effectué le
dernier stage
- Évaluer la situation des stocks
- Réaliser un inventaire sur tout ou partie du stock
- Effectuer les calculs de niveaux et prévisionnels
- Préconiser des solutions d’amélioration des coûts et des délais d’approvisionnement
Étapes de déroulement :
Ce travail s’effectue par les stagiaires en autonomie et en salle de cours.
La collecte des informations pouvant se faire auprès d’une entreprise.
Chaque groupe rend un rapport rédigé et le présente devant le reste du groupe et le formateur.
SUIVI DU STOCK
SOMMAIRE
EVALUATIONS..............................................................................................................................................63
Evaluation formative n° 1...........................................................................................................................64
Evaluation formative n° 2...........................................................................................................................66
Evaluation formative n° 3...........................................................................................................................76
Evaluation formative n° 4...........................................................................................................................83
Évaluation de fin de module.......................................................................................................................88
"Dans le monde qui nous entoure, comment peut-on représenter la notion de stockage ?"
Quelques exemples :
Le fait de stocker répond donc à un sentiment de sécurité en vue de pouvoir répondre à un besoin donné,
à un moment donné.
Termes importants :
Provision : accumulation de choses nécessaires en vue d'un usage ultérieur.
Ex : une provision de bois pour l'hiver.
"Quels sont les rôles, les fonctions d'un stock pour une entreprise ?"
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Flexibilité vis-à-vis de la demande - Argent immobilisé = charges pour les
(ex : réduction des délais de livraison) finances de l'entreprise (à l'exception des
- Évite les risques de rupture marchandises dont la valeur augmente
- Régulation de la production : nécessité de pendant leur stockage (ex : le vin)
"faire des provisions" pour répondre à la - Le stock prend de la place
consommation durant les périodes de baisse - Risques de dégradation, de perte ou de vol
de production. - Contraintes liées au caractère périssable de
- Régulation du cycle de production : lorsque certains produits (ex : Date limite de
les différentes étapes de production ne sont consommation pour les denrées alimentaires)
pas synchronisées, le stock permet de - Contraintes liées à l'obsolescence de certains
continuer à produire sans interruption du produits (ex : calendriers, articles liés à un
cycle de production. phénomène de mode)
Trois outils sont régulièrement utiliser afin de suivre un stock et d'identifier les articles le composant :
- La nomenclature
Il s'agit de la liste exhaustive des produits en stock (ex : un catalogue)
Pour une entreprise à but de revente, cette liste sera classifiée :
En familles de produits
En sous-familles
Pour une entreprise de production, pour qui les marchandises entrant en stock sont différentes de
celles qui sortent, la nomenclature va intégrer les différentes étapes du processus de fabrication.
- La codification
Pour pouvoir identifier facilement et avec précision un article, on va lui attribuer un code en fonction
de sa famille et de sa sous-famille.
La codification doit être précise :
1 article = 1 code et un seul
1 code = 1 seul article
La codification doit :
Permettre l'ajout de nouveaux articles sans perturber le système existant
Être fiable dans le temps pour la justesse des études statistiques et des prévisions
La codification des articles doit être pérenne : elle doit durer dans le temps
La codification des articles doit être homogène : tous les articles doivent être codés selon
la même procédure, le nombre, le type et la disposition des caractères utilisés doivent
être identiques pour éviter les erreurs.
- L'identification automatique
Dès que le nombre d'articles en stock devient important, il est conseillé d'informatiser la
nomenclature afin de faciliter son utilisation et son suivi.
À ses débuts, l'utilisation de l'informatique a engendré des inconvénients importants, liés à des
travaux de saisie lourds et fastidieux, engendrant :
Des risques importants d'erreur,
Une lenteur de la saisie,
Le risque de doubler des saisies, etc.
L'identification automatique a permis de résorber ces inconvénients : un lecteur optique remplace le
clavier, ce qui rend la lecture quasi-instantanée et d'une fiabilité certaine.
La même entreprise peut être amenée à gérer des stocks de différents types.
Ainsi les articles stockés peuvent être :
- Des consommables
Désigne un élément à utilisation limitée, c'est-à-dire qu'il faut renouveler
Ex : le papier et l'encre pour une imprimante, l'huile pour une machine de chaine de production, etc.
- Des emballages
L'emballage est « l’habit » du produit. Il permet de le protéger tout au long du circuit de distribution
et d'aider à sa vente une fois en rayon.
On peut distinguer un stock à différents stade de son évolution, et également en fonction de son activité.
Dans le temps, on distinguera le stock initial et le stock final.
Si on évalue l'activité du stock, on pourra observer un stock actif, dormant ou mort.
- Stock initial :
Dans l'ordre chronologique, le stock initial est le stock après la première livraison.
Ensuite on appelle stock initial le stock existant en chaque début d'exercice comptable, ou après
chaque inventaire annuel. Il est noté Si
- Stock final :
Dans l'ordre chronologique, le stock final est le stock que l'on mesure à l'instant où l'on a besoin de
connaitre la valeur de ce stock, en quantité ou en valeur.
D'un point de vue comptable, le stock final est le stock en fin d'exercice, ou le stock constaté lors de
l'inventaire annuel. Il est noté SF.
On a SF = Si + Entrées - Sorties
Le stock initial d'un exercice est donc égal au stock final de l'exercice précédent.
On a donc SA = Si - SF
- Stock dormant :
Ce sont les produits qui n'ont connu aucun mouvement au cours des 6 derniers mois.
- Stock mort :
Ce sont les produits qui n'ont connu aucun mouvement au cours des 12 derniers mois.
Pour beaucoup de dirigeants d'entreprises, la logistique est simplement un secteur de coûts, qu'ils
s'efforcent de réduire pour rester compétitifs. Pour réduire les coûts logistiques, la première des choses à
faire est de les analyser et de comprendre l'impact des actions réalisées sur le montant global.
Il comprend tous les frais engagés pour acheter les produits en stock :
La plus grande portion de ce coût est représentée par les salaires et les charges salariales qui viennent s'y
greffer. Or, le pouvoir d'achat des salariés allant croissant sur le long terme, ces frais ne peuvent
qu'augmenter.
Ces différents frais sont rapportés à la valeur moyenne du stock de l'entreprise. Ils ont tendance à croître
sur le long terme, en raison de :
- l'augmentation des salaires du personnel concerné,
- la diminution de la valeur du stock (calculée en monnaie constante) due à l'amélioration de la
gestion des volumes stocké et/ou à la baisse des prix.
IMPORTANT :
Ces frais s'appliquant à la valeur moyenne des stocks, il est donc primordial de savoir calculer avec
exactitude un stock moyen en quantité et en valeur
C'est un coût engendré par l'impossibilité pour l'entreprise, à un moment donné, de pouvoir honorer les
commandes de ses clients en raison de l'épuisement du stock.
Afin de bien comprendre la notion de rupture de stock, il est important de préciser certains points :
- Un stock peut être nul sans qu'on puisse parler de rupture. C'est le cas notamment des produits
saisonniers.
- A l'inverse, un stock non nul peut s'avérer insuffisant pour satisfaire la demande d'un ou plusieurs
clients. On sera alors obligé de se reporter vers un produit similaire, dont le stock sera, lui, suffisant.
- Dans de rares cas, la rupture de stock peut être provoquée par l'entreprise sur un produit, pour
vendre un produit similaire sur lequel elle génère une meilleure marge bénéficiaire.
Le passage à zéro du stock d'un article n'est donc n'est donc pas une condition nécessaire ou suffisante
pour parler de rupture de stock. La détection des cas qui engendrent des frais de rupture est donc moins
facile qu'il n'y parait.
- manque à gagner,
- perte d'un ou plusieurs clients,
- pénalités de retard à la livraison,
- augmentation du prix de revient par substitution de matière,
- achat ou location d'un produit de remplacement,
- arrêt plus ou moins long de la production,
- chômage technique partiel,
- dépannage coûteux, etc.
Il est donc très difficile, voire impossible, d'évaluer de tels coûts, même s'il est facile d'affirmer qu'ils sont
généralement très élevés.
C'est une méthode essentiellement basée sur la réduction des coûts liés à la gestion des stocks.
Dans l’article consacré à ce thème, nous avons distingué et regroupé les éléments de coût des stocks en
trois groupes :
- Le coût de passation des commandes
- Le coût de possession des stocks
- Le coût de pénurie
Passer une commande génère en effet un coût, qui s’accroît au multiple du nombre de commandes
émises durant une période.
De même, posséder du stock a un coût, qui s’accroît lui aussi en fonction des quantités stockées dans les
magasins. L'étude de ces deux types de coûts et du coût total qui en résulte, permet de déterminer le
nombre de commandes à partir duquel le coût global de gestion des stocks est le plus bas.
En réduisant le nombre de commandes passées sur une période (généralement annuelle), on diminue le
coût de passation global des commandes ;
Il est d’autre part possible de limiter et de maintenir à un niveau acceptable les quantités en stock,
simplement en le renouvelant de façon plus régulière.
On est là face à deux objectifs contradictoires. D'un côté on souhaite réduire le nombre de commandes,
de l'autre côté le maintien et le renouvellement régulier du stock provoque une augmentation du nombre
de commandes.
Wilson propose une formule mathématique et une méthode graphique qui permettent d’obtenir pour un
nombre de commande et un stock moyen donnés, un coût global de gestion des stocks le plus bas : le
coût optimal.
Grâce à la même formule, on peut déterminer le nombre de commandes optimal ainsi que la taille du lot
de marchandise pour chaque commande. Il s’agit du lot économique (Qe).
P = Consommation annuelle
U = Prix Unitaire HT
R = Total des frais de possession = Taux de possession du stock
Valeur du stock moyen
NB :
La formule de Wilson s’applique à une seule référence ou un seul article et non pas à un lot, un groupe,
une catégorie ou une famille d’articles à la fois.
Nous allons dans le tableau qui suit étayer votre compréhension de cette méthode par un exemple assez
simple :
Le service comptable de l’entreprise fournie par ailleurs les informations suivantes pour l’article A :
- Consommation annuelle : 500 pièces
- Coût unitaire de passation de commande : 200 MAD
- Prix d'achat de l’article A : 250 MAD / unité
- Coût de possession du stock : 10% du stock moyen
La méthode de Wilson est dans la réalité difficilement applicable avec une telle exactitude, car elle tient
uniquement compte d’un avenir certain. Les consommations sont considérées comme régulières et
connues, les délais d’approvisionnement stables, les prix unitaires indépendants des quantités
commandées, les remises de prix, les pénuries et les ruptures de stocks ne sont pas prises en compte…
C’est une formule qui réside uniquement sur deux paramètres : le coût de possession des stocks et le coût
de passation des commandes. Or à ce niveau aussi, la réalité est bien différente. Hormis le coût du
transport qui effectivement varie en fonction du nombre de commandes, les autres éléments de coûts
(loyers, salaires, électricité…) pris en compte dans l’évaluation des coûts de possession et de passation
ne sont pas forcément variables en fonction des quantités ou du nombre de commandes.
Pour avoir un résultat mieux adapté au contexte, cette formule est associée et complétée par d’autres
méthodes d’évaluation ; notamment, les méthodes de prévision afin de réguler les quantités à passer
effectivement à chaque commande.
- le délai de livraison :
C'est le temps qui s'écoule entre le moment ou le fournisseur charge les produits commandés dans
le camion du transporteur et le moment où le livreur du transporteur décharge les produits
commandés chez le client.
- le délai d'approvisionnement :
C'est le temps écoulé entre le moment ou le client passe sa commande au fournisseur et le moment
où il prend en compte la livraison de la commande par le transporteur. Le délai d'approvisionnement
englobe donc le délai de mise à disposition et le délai de livraison.
Par nature, un stock évolue constamment : il augmente instantanément suite à une livraison, et diminue
progressivement jusqu'à la livraison suivante.
Exemple :
Pour un produit donné, livré une fois par mois, on fait un état du stock le matin avant la livraison, et le soir
après la livraison.
Les quantités comptées sur les 6 premiers mois de l'année sont les suivantes :
Qté. en stock
55
50 S1
45 S2
S3
40
35 S4 S6
S5
30
25
20
15 Si s5
10 s2 s4
5 s1 s3
SF
0 s6
15/1 15/2 15/3 15/4 15/5 15/6 15/7 Temps
Il apparaît que si nous effectuons un comptage à un instant précis, le résultat ne nous donnera en aucune
façon nos consommations (ou nos ventes). Il faut pour cela pouvoir établir une moyenne entre deux
moments donnés.
La moyenne simple d’une série de valeurs est le nombre obtenu en additionnant ces valeurs et en divisant
le résultat par le nombre de valeurs.
Le stock moyen est noté (Sm).
Si on souhaite connaître la consommation moyenne sur la période du 01/01 (Si) au 15/7 (SF), on ne peut
pas se contenter de calculer la moyenne entre le stock initial et le stock final.
Il faut calculer la moyenne de chaque période (t), puis ensuite calculer la consommation moyenne par la
méthode de la moyenne simple.
On notera la consommation moyenne (Cm)
Cm / période = (t1+t2+t3+t4+t5+t6+tF)
= [(Si+s1)/2] + [(S1+s2)/2] + [(S2+s3)/2] + [(S3+s4)/2] + [(S4+s5)/2] + [(S5+s6)/2] + [(S6+sF)/2]
= [(15+10)/2] + [(48+15)/2] + [(45+8)/2] + [(43+12)/2] + [(37+19)/2] + [(34+4)/2] + [(37+2)/2]
= 12.5 + 31.5+26.5+27.5+28+19+19.5
= 164.5
Qté. en stock
t1 t2 t3 t4 t5 t6 tF
55
50 S1
45 S2
S3
40
35 S4 S6
S5
30
25
20 Cm
15 Si s5
10 s2 s4
5 s1 s3
SF
0 s6
15/1 15/2 15/3 15/4 15/5 15/6 15/7 Temps
La moyenne mobile (notée MM), permet d'anticiper et donc de s’appuyer sur un système de prévisions
fiable, qui concerne les long, moyen et court termes.
Dans une prévision, on souhaite que les données ne rentrent pas avec la même importance : le modèle de
moyennes mobiles consiste à calculer une moyenne arithmétique sur un nombre limité de données et
ensuite à l’affecter à une certaine période.
La méthode des moyennes glissantes repose sur l’usage de la moyenne des consommations antérieures
pour un nombre de périodes données. Son avantage est qu’elle atténue suffisamment les fluctuations de
la demande tout en préservant son allure générale. Elle prend uniquement en compte les consommations
réelles des périodes antérieures.
Le paramètre à sélectionner est le nombre de données dans la moyenne mobile. Plus ce nombre est
élevé, et plus les moyennes élimineront les fluctuations.
- Les fluctuations de la courbe sont de nature aléatoires : elles doivent être éliminées par un grand
nombre de données dans la moyenne mobile.
- Les fluctuations sont de nature déterministe : elles doivent être conservées par un faible nombre
de données dans la moyenne mobile.
Exemple :
Le tableau ci-dessous indiquant les consommations d'un produit suivant différentes périodes. On se
propose de calculer les moyennes mobiles à 2 périodes, puis à 4 périodes.
Consommations
45
40 Consommations
35 MM 2P MM 4P
30
25
20
15
10
5
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Temps
Une moyenne pondérée est une moyenne mobile qui utilise des coefficients pour donner un poids distinct
à chaque valeur utilisée dans le calcul.
- Affecter des coefficients plus importants aux données récentes, qui ont plus de chance d'être
soumis à des contraintes proches de la période de prévision.
- Dans le cas de produits saisonniers ou liés à un effet de mode, affecter des coefficients plus
importants aux périodes de forte consommation.
- Dans le cas d'une variation annoncée de la production liée à des contraintes ou avancées
techniques, affecter un coefficient aux périodes concernées en fonction de la baisse ou de
l'augmentation de production prévue.
- Calculer un coefficient à partir de plusieurs données différentes : proximité dans le temps,
saisonnalité, données techniques, etc.
- Etc.
Chaque période (t) sera affectée d'un coefficient (c), et le résultat de la moyenne mobile sera divisé par la
somme des coefficients (∑c).
Lorsqu'on calcule un coefficient global à partir de plusieurs autres, on multiplie les coefficients entre eux
Exemple :
Reprenons les données du dernier exemple et prenons en compte une période glissante de 3 mois.
Le coefficient lié à la proximité dans le temps sera égal à 1 par mois (janvier = 1, février =2…)
La production de l'entreprise se fait avec 2 machines. La première sera arrêtée pendant le mois de juillet
pour entretien. La seconde sera à l'arrêt pendant le mois d'août pour la même raison.
Périodes Consommation Coef. Temps Coef. Technique Coef. Global MMP 3 périodes
(a) (b) (c'= a) (c'') (C = c' x c'')
t1 (jan.) 33 1 1 1
t2 (fev.) 38 2 1 2
t3 (mar.) 31 3 1 3
t4 (avr.) 35 4 1 4 33.667
t5 (mai) 30 5 1 5 34.333
t6 (juin) 36 6 1 6 31.917
t7 (juil.) 34 7 0.5 3.5 33.733
t8 (aout) 39 8 0.5 4 33.448
t9 (sep.) 39 9 1 9 36.370
t10 (oct.) 36 10 1 10 37.939
t11 (nov.) 40 11 1 11 37.696
t12 (déc.) 38 12 1 12 38.367
Cette technique est très utilisée, notamment en gestion de stocks quand il existe un très grand nombre de
références.
Le lissage exponentiel consiste à faire une moyenne pondérée de la dernière valeur constatée et de la
valeur déterminée par lissage exponentiel lors de la période précédente. Cela nous permet de dégager
une tendance.
On peut dire cette méthode consiste à " réduire " plus ou moins les variations de valeur en remplaçant
chaque valeur par une moyenne des valeurs qui la précèdent.
Le résultat ne donne pas une droite, il est donc plus difficile à extrapoler pour en faire une prévision et ce
dernier accuse en permanence un certain retard car chaque moyenne est constituée à partir des valeurs
précédentes. Le lissage exponentiel est toutefois plus réactif que les moyennes mobiles car il prend
rapidement en compte une modification de tendance .
Pour commencer à calculer une valeur de lissage exponentiel, il faut une première valeur qui est la plus
part du temps une moyenne mobile. À partir de cette première valeur, on calcule pour chaque nouvelle
période une nouvelle valeur égale à la somme pondérée de l'ancienne et de la demande observée de la
dernière période.
Si l’on considère :
Reprenons les données des exemples précédents, rajoutons 2 mois pour avoir une année complète afin
de pouvoir comparer deux même mois, et établissons une prévision avec 2 coefficients de lissage
différents : α =0.3 et α=0.7, pour estimer les consommations de février n.
La méthode des moindres carrés permet de déterminer l’équation linéaire de la droite de tendance, ou
droite des moindres carrés.
L'équation est la suivante : Tn = an + b
Le calcul des valeurs de (a) et (b) se fait par l’application des formules suivantes :
Pour la représenter sur un repère orthonormé, on place sur l’axe des abscisses X les périodes dans le
temps (années, trimestres, mois…) et sur l’axe des ordonnée Y les consommations en nombre d’unités.
Exemple :
Consommations
45 DROITE DE TENDANCE
40
35 y = 0.535n + 32.273
30
25
20
15
10
5
0
Temps
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
Lorsque l’observation d’une série chronologique révèle des variations cycliques, il est judicieux de prendre
en considération ces dernières dans le calcul des prévisions. Ces variations peuvent être justifiées par :
Le coefficient cyclique est une valeur numérique et estimée en pourcentage. Il correspond à une variation
cyclique croissante ou décroissante d’une série chronologique.
Lorsqu’il représente une variation observée une fois tous les ans, il porte le nom de coefficient saisonnier.
Lorsqu’une saison couvre plusieurs périodes de la série chronologique, un coefficient unique peut être
calculé pour la saison. Il porte alors le nom de coefficient de saisonnalité et s’applique uniquement sur les
périodes correspondantes de cette saison.
Traditionnellement, les calculs des coefficients saisonniers (Cs1) et de saisonnalité (Cs2) se font par
l’application des formules suivantes :
- CS1 = Consommation de la période / Consommation moyenne de la série de données
- CS2 = Consommation moyenne de la saison / Consommation moyenne de la série de données
Mois janv. févr. mars avril mai juin juil. aout sept oct. nov. déc.
Consommations 33 38 31 35 30 36 34 39 39 36 40 38
33+38+31+35+30+36+34+39+39+36+40+3
Moy. annuelle = 8 35.75
12
Mois janv. févr. mars avril mai juin juil. aout sept oct. nov. déc.
Consommations 33 38 31 35 30 36 34 39 39 36 40 38
Moy. annuelle 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75 35.75
CS1 92% 106% 87% 98% 84% 101% 95% 109% 109% 101% 112% 106%
On ne calcule plus la moyenne à l'année, mais par trimestre, que l'on rapporte à la moyenne annuelle :
Calculons ici les prévisions (P n) des mois de février et octobre de l’an n+1. L’indice du mois de février est
12+2=14. Celui du mois d’octobre est 12+10=22
En l’absence de perturbation, il est évident qu’aucun stock de sécurité n’est nécessaire. Dans le cas
contraire, un seuil minimum de stockage s’impose, sous lequel l’entreprise risque une rupture de la ligne
de production ou du circuit d’approvisionnement.
Pour une marchandise donnée, si la quantité en stock descend en dessous de ce seuil, une commande
devra être passée auprès du fournisseur.
Le niveau de ce stock doit normalement permettre d'assurer la poursuite de l'activité entre deux livraisons,
sans tomber en rupture de stock. C’est le stock de sécurité :
- Le stock de sécurité doit donc correspondre à la quantité de produit nécessaire pendant le délai de
livraison du fournisseur.
- Cette quantité dépend donc du délai de réapprovisionnement et de la consommation prévisionnelle
pendant ce temps.
- Il faut prévoir une augmentation possible de la consommation, ou un retard dans la livraison.
- Si le produit est fondamental pour l'activité de l'entreprise (ex : Matière première, ou produit phare
d'un commerce) il faudra augmenter l'importance de ce stock pour éviter toute rupture...
- Par contre, si l'article est peu important, parce qu'il peut être remplacé par un autre, ou qu'il
représente un Chiffre d'Affaires très marginal, on pourra accepter des situations de rupture de stock
plus fréquente ; on réduira alors l'importance de ce stock de sécurité, voire ne pas en avoir du tout...
Nous vendons sur les marchés de pommes de terre, des oignons, et des bouquets de laurier
Ventes annuelles :
- P. de Terre : 120 tonnes (120 000 Kg)
- Oignons : 9 000 Kg
- Laurier : 6 000 bouquets
Délai de livraison :
- Fournisseur de Pommes de Terre : 4 semaines
- Fournisseur d'oignons et laurier : 1 semaine
Pour les oignons, nous ne voulons pas risquer de tomber en rupture, par précaution, il faudra pouvoir
continuer à vendre même en cas de retard de livraison d'une semaine.
Pour les pommes de terre, on prendra aussi une marge supplémentaire d'une semaine, et on prévoira
également une augmentation possible de nos ventes de 10 %
Pour le laurier, une rupture de stock ne nous empêchera pas d'être présents sur les marchés, on ne
prévoira donc pas de marge supplémentaire, d'autant plus que ces bouquets sont souvent offerts pour les
bons clients...
La simulation repose sur l’exploitation d’un ensemble de méthodes permettant d’approcher, d’imiter, de
simuler le comportement d’un stock physique réel.
Dans cette perspective, la simulation est un ensemble de tests grâce auxquels il est possible pour un
logisticien d’affiner sa compréhension des données statistiques afin de prendre des décisions et d’ajuster
sa gestion de stock au plus juste.
Il va donc comparer, pour une même série de données qui s’étend sur une période d’un an (mois m-1 de
l’année n-1 comparé au même mois n-1 de l’année en cours), les différentes méthodes d’évaluation des
consommations afin de choisir celle qui s’approche le plus de la réalité à court terme (mois en cours et
mois +1 de l’année en cours). On peut également simuler sur du moyen terme (le restant de l'année
glissante à venir), toutefois les estimations auront besoin d'être actualisées mois par mois au fil du temps.
Reprenons les données de l'exemple du lissage exponentiel, sur 13 mois, et voyons quelle méthode
s'approche le plus de l'estimation de consommation du mois de janvier :
Mois janv. févr. mars avril mai juin juil. aout sept. oct. nov déc. janv.
Consommations 33 38 31 35 30 36 34 39 39 36 40 38 35
MMP 33.67 34.33 31.92 33.73 33.45 36.37 37.94 37.70 38.37 38.06
avec CS2 (95%) 36.16
Liss. expo. 0.3 35,50 36,25 34,68 34,77 33,34 34,14 34,10 35,57 36,60 36,42 37,49 37,64
avec CS2 (95%) 35.76
moindres carrés 32.81 33,34 33,88 34,41 34,95 35,48 36,02 36,55 37,09 37,62 38,16 38,69 39.23
avec CS2 (95%) 37.26
Nous opterons donc pour la méthode du lissage exponentiel avec α=0.3, qui présente l'écart le moins
important sur janvier.
Nous emploierons cette technique pour calculer mars (en suivant cette méthode, nous ne disposons pas
d'un historique suffisant sur janvier n-1) :
La gestion par révision périodique de l’existant fixe des dates régulières de passation de commande et
analyse à chaque fois la quantité à commander. Ce système est utilisé pour des articles dont la
consommation est régulière.
La gestion de stocks par RPE consiste à commander des QUANTITES VARIABLES à des DATES FIXES.
Quand commander ?
À des dates déterminées à l’avance, séparées par un intervalle de temps appelé Périodicité économique
de commande (Pe), exprimée en mois, et déterminée comme suit :
288A Total des frais de passation
Pe = √ PUR
Avec : A=
nombre de commandes
P = Consommation annuelle
U = Prix Unitaire HT
Total des frais de possession
R= = Taux de possession du stock
Valeur du stock moyen
Combien commander ?
Une quantité pour couvrir l’intervalle de temps entre 2 commandes et faire face à la demande.
Comment déterminer cette quantité (Q) ?
Q = Cmm x (d + dp + Pe) - SPD Avec : Cmm = Consommation moyenne mensuelle
d= Délai d'approvisionnement
dp = Délai de protection
Pe = Période économique de commande
SPD = Stock Potentiel Disponible
= qté en stock - (qté en cde + qté réservée)
- les ruptures de stock ou les sur-stockages sont difficilement prévisibles, et il n’existe pas de
seuil de déclenchement de commandes.
- Commander à des dates fixes ne permet pas de faire face à des fluctuations importantes de
consommation (produit saisonnier par exemple).
Exemple :
Cette méthode est utilisée lorsque l’entreprise recherche la réduction des coûts liés au stockage (en fixant
un seuil de stock MAXI) tout en recherchant l’amélioration du service client et éviter les ruptures de stock
(en fixant un seuil de stock MINI). Le stock mini est le seuil de déclenchement de commande.
Afin de calculer le stock maxi, nous avons besoin de connaître la quantité économique de commande, à
l'aide de a méthode de Wilson :
2xPxA
Qe = √ UR
Sachant que le stock potentiel disponible est de 360 unités, et donc inférieur au stock mini, on peut passer
une commande puisque le seuil de déclenchement de commande a été atteint.
- La fiche article,
- Le suivi de stock,
- Les informations relatives à l'approvisionnement
Chaque article possède une fiche informatique qui regroupe les éléments permettant l’identification de
l’article, et où sont introduits tous les renseignements nécessaires pour sa commande, son transport, son
stockage et sa gestion physique. La création informatique des fiches articles est effectuée dans le but de
réduire les nombreuses opérations de saisie lors des commandes, mais aussi pour limiter les erreurs et
conserver à jour les renseignements sur ces articles.
Pour le gestionnaire des stocks, les éléments essentiels à apprécier à la vue d’un article sont ventilés
dans les principales rubriques de la fiche ci-dessous. Voici quelques précisions supplémentaires :
- La désignation de l’article
La désignation d’un article est le libellé utilisé dans les documents pour l’achat ou la demande de cet
article.
Élément principal de l’information dans une relation client - fournisseur, elle décrit l’article et doit fournir de
nombreux renseignements permettant de l’identifier.
Exemple 1 Exemple 2
- Graisse - Riz
- Graisse SKF - Riz blanc
- Graisse SKF pour roulements - Riz blanc parfumé
- Graisse SKF en tube de 20g Pour roulements - Riz blanc parfumé en sac de 25kg
Il est évidemment d’après ces exemples que la qualité des détails et précisions sur la désignation améliore
l’identification de l’article. Cette technique élimine pratiquement les risques de livraisons non conformes
dues à une erreur d’interprétation. La bonne désignation d’un article est par conséquent celle qui comporte
le maximum de renseignements utiles et facilitant leur reconnaissance (le type d’emballage ; la capacité
de l’emballage ; la quantité dans le lot, dans la boite ou dans le paquet ; la marque ; les dimensions ; la
forme, la couleur ; le poids, la matière, l’utilisation …).
En prenant pour exemple le cas d’un lubrifiant emballé dans des contenants de 5 litres, 10 litres, 20 litres
et 25 litres. L’unité de gestion la plus équitable serait le « litre ». Chaque produit est généralement géré en
une seule unité dans le même magasin.
Cependant, lorsque l’on remarque la présence d’un produit en unités différentes et régulièrement utilisé,
l’idéal est de considérer chacune de ces unités comme un article distinct.
Ce sont toutes les données pouvant fournir des renseignements complémentaires sur l'article (taille,
poids…), son stockage (adresse de rangement, possibilité de gerber, précautions particulières…), et les
niveaux d'alertes (stock maxi, stock mini, stock de sécurité).
La fiche de stock permet de suivre les opérations d’entrées/sorties pour un article donnée, avec leur date
d’exécution et les soldes qui en résultent
Elle peut être physique (papier) ou informatique.
Quel que soit sa forme, il est souhaitable que la fiche de stock soit renseignée de manière systématique,
et au moment même de l'opération, afin de garder un stock fiable et à jour.
Dans la partie basse de la capture d'écran, on peut voir les onglets de sélection des différentes fonctions
du logiciel, dont l'onglet Stocks (4ème en partant de la gauche) qui permet de saisir les entrées et sorties.
Ces informations permettent d'une part de commander à temps, et d'autre part de mesurer la régularité
des approvisionnements.
Il s'agit essentiellement du délai théorique d'approvisionnement, qui pourra être complété le cas échéant
par le délai théorique de livraison.
Il sera également possible d'y trouver le nom et les coordonnées du fournisseur.
Pour que le stock théorique corresponde en tout point et à tout moment au stock physique, tout
mouvement doit s'accompagner d'une mise à jour de la fiche de stock correspondante.
Sortir ou entrer physiquement des marchandises sans en assurer le suivi théorique génère des erreurs de
stocks pouvant entrainer :
des litiges avec les clients (impossibilité de livrer un stock disponible théoriquement et indisponible
physiquement)
Dans tous les cas, les écarts entre le stock physique et le stock théorique sont la source :
d'une dégradation du taux de service
d'une perte de confiance dans le système informatique
d'une surcharge de travail et donc de frais de personnel
Avant d'expliquer la notion de stock potentiel, il convient de s'attarder sur la définition de l'adjectif potentiel :
On ne parle donc pas de quelque chose qui existe sans que pour autant, nous l'ayons sous les yeux. C'est
souvent le cas pour un produit, pour lequel le stock présent physiquement en entrepôt n'est pas forcément
le stock potentiellement disponible.
Le calcul du stock potentiel va donc nous indiquer le niveau de stock en tenant compte de l'activité en
cours, que ce soit en amont ou en aval du stock.
Certaines quantités en stock peuvent être déjà réservées ou en cours de préparation en vue d'une
expédition. Elles sont donc potentiellement non disponibles.
A l'inverse, certaines commandes déjà passées au fournisseur peuvent être sur le point d'être livrées, ou
en cours de déchargement. Elles sont donc potentiellement disponibles à très court terme.
Stock physique
+ Quantités en cours de commande
- Stock réservé par les clients
= Stock potentiel
- Le stock moyen :
Il indique la quantité moyenne stockée d'un produit sur une période donnée.
- La couverture moyenne
C'est la durée moyenne de consommation du stock
- Le taux de rupture
Il représente l'importance des commandes non satisfaites en raison de la quantité insuffisante de produit
en stock par rapport à l'ensemble des demandes
- Le taux de service
À l'inverse du taux de rupture il mesure la satisfaction des clients par la capacité de l'entreprise à honorer
les commandes
Un inventaire est nécessaire d'un point de vue comptable, et pour une bonne gestion des stocks.
Il existe plusieurs types d'inventaire qui ont chacun leur utilité.
La différence de quantité entre le physique et le théorique indique le taux de démarque inconnue.
D'un point de vue comptable, chaque entreprise doit, en fin d'exercice, recenser et évaluer tous les
éléments de son actif (immobilisations, créances, titres, trésorerie, stocks), et de son passif (dettes).
Les données recueillies pendant l'inventaire sont regroupées dans un livre d'inventaire.
Les écritures d’inventaire consistent à régulariser et à ajuster les comptes afin de présenter une image
fidèle du patrimoine de l’entreprise, en tenant compte des comptes sincères et réguliers grâce au respect
de tous les principes comptables.
Le principe comptable retenu pour la tenue des stocks est le principe de permanence des méthodes (les
méthodes de contrôles de stocks sont permanentes d'une année sur l'autre et ne peuvent être modifiées
sans justification.
Lorsque l’on parle de gestion des stocks, il s’agit à proprement parler de la tenue et du suivi d’une quantité
de marchandises dans un magasin. C’est une activité à deux branches : la gestion des mouvements de
marchandises dans le magasin (entrées et sorties) et la gestion des réapprovisionnements, qui
fonctionnent simultanément et en interaction constante.
Les responsables de la gestion des stocks doivent perpétuellement rechercher l’équilibre juste entre le
niveau de satisfaction des consommateurs et les coûts engendrés par la constitution des stocks.
- Principes de l'inventaire :
Déclenchement :
L’inventaire peut être déclenché par une demande formelle du décompte des articles suivant des listes
fournies à des périodes définies, ou simplement après constat d’une anomalie dans les stocks.
Déroulement :
Comptage des quantités exactes disponibles ; analyse des écarts (écarts sur le nombre de références et
écarts de quantités) ; vérification et validation des nouvelles valeurs ;
Fin :
Mise à jour des quantités dans le logiciel de gestion des stocks. Ces mises à jour font l’objet de
mouvements d’entrée ou de sortie marchandise selon la nature de l’écart. La régularisation de ces
écritures est effectuée par le service financier et comptable, après valorisation des stocks.
- L'inventaire annuel
L’inventaire annuel est le comptage de toutes les quantités en stock et dans tous les magasins à la fin
de chaque exercice comptable. Il est réclamé par les contrôleurs financiers lors du calcul des soldes de
gestion. De nombreuses entreprises l’exécutent au courant de chaque mois de décembre.
- L'inventaire tournant
L'inventaire tournant consiste à compter de façon périodique (journalière, hebdomadaire, mensuelle…)
les quantités d'un article, d'une sous famille, d'une famille d'articles.
Il a lieu tout au long de l'année sur l'ensemble des références et doit permettre le contrôle de chaque
article au moins une fois par an.
- L'inventaire permanent
L’inventaire permanent est le décompte des quantités disponibles en stock immédiatement après
chaque entrée marchandise et chaque sortie marchandise. C’est une méthode d’inventaire adaptée
particulièrement pour les stocks dont les quantités par référence sont petites et les unités stockées
faciles à dénombrer. Les logiciels qui offrent la possibilité d’effectuer de telles écritures donnent lieu à
deux opérations de saisie à chaque occasion :
Lors d’une entrée marchandise : saisie des quantités entrées et saisie du stock final
Lors d’une sortie marchandise : saisie des quantités sorties et saisie du stock restant
Des listes regroupant les écarts (écarts positifs et écarts négatifs) sont automatiquement générées.
Après vérification, les stocks sont régularisés.
La démarque inconnue, a pour source aussi bien les vols que toutes les erreurs liées à la manipulation
des produits (erreurs de réception, comptables, de caisse, consommation sur place...).
Au plan comptable la démarque inconnue est égale à la différence entre le montant du stock théorique et
la valeur du stock réel constatée lors de l'inventaire.
2. Valoriser un stock
En matière de gestion des stocks, les entrées marchandises se font au coût d’acquisition (prix d’achat, +
divers frais accessoires d’approvisionnement supportés jusqu’à l’entrée du magasin). L’inventaire
permanent permet de connaître à tout moment les quantités en stocks. La valorisation des sorties lors du
calcul du coût de production ou du coût de revient après stockage se fait suivant quatre méthode
d’évaluation :
Bien qu’étant non exclusives, chacune de ces méthodes s’adapte mieux à un type de produit particulier.
- La méthode du dernier entré, premier sorti (DEPS / LIFO pour "Last In First Out")
Contrairement à la méthode FIFO, cette méthode consiste à calculer la valeur des consommations en
supposant que les lots entrés les derniers seront sortis les premiers. En se référant particulièrement à la
fonction technique des stocks, il est évident que l’utilisation de cette méthode de valorisation n’est pas
simplement un jonglage dans les écritures comptables afin de se mettre à l’abri des variations des prix.
Le stockage de certaines catégories de marchandises obéit strictement à cette règle. Car plus leur séjour
dans les aires de stockage est long, plus les produits acquièrent de la qualité et de la valeur. La méthode
LIFO a l’avantage de s’arrimer à la variation des prix. En période d'inflation, elle permet de lisser les pertes
en appliquant le prix actuel du marché.
3. Organiser un inventaire
L'organisation d'un inventaire nécessite une planification détaillée, un recueil d'information, des moyens
matériels et humains, et une procédure stricte et connue de tous les participants.
3.1 La planification
- La situation géographique des stocks et des zones à inventorier (un plan des zones est utile)
- Le nombre de référence total et par zone
- Le temps nécessaire et le temps disponible
- La disponibilité du matériel et du personnel
Une fois définis, il faut s'assurer de la disponibilité et de la répartition des postes informatiques fixes et
mobiles (lecteur de code barre) si ceux-ci sont utilisés.
Une fois l'effectif défini, il faut s'assurer de sa disponibilité et de sa qualification. Une formation doit être
assurée au personnel d'inventaire et ceci pour chaque inventaire. Le personnel doit être responsabilisé sur
l'importance de l'inventaire, à fortiori s'il s'agit de personnel extérieur à l'entreprise recruté spécifiquement
pour la période de l'inventaire.
Une réunion de tous les acteurs est indispensable avant le début de l'inventaire pour fixer et rappeler les
règles d'inventaire, constituer les équipes, les répartir et bien faire identifier les objectifs de chacun en
fonction de son niveau de responsabilité.
3.5 La procédure
Elle comporte :
Outre la gestion du stock, le logisticien travaille en collaboration avec les responsables des achats et les
responsables commerciaux de son entreprise. Il a donc pour mission de d'informer ces personnes des
risques de variations de stocks liés aux différents aléas qu'il est en mesure d'anticiper. Il doit pour cela
connaitre parfaitement les taux de rotation et la couverture moyenne des produits dont le niveau de stock
est sa responsabilité. Son but est de réduire au minimum les taux de rupture et de maximiser le taux de
service.
Un aléa est un risque imprévisible et le plus souvent défavorable pris par les évènements et lié à une
activité ou à une action. On l'emploie souvent au pluriel car une même action ou activité génère
potentiellement plusieurs risques.
Concernant la gestion d'un stock, ces aléas, humains ou techniques, peuvent être liés :
- à l'approvisionnement
rupture de stock du fournisseur,
grève des transports…
- au stockage
détérioration des produits stockés,
risques naturels,
accident lié à la vétusté du lieu ou du matériel d'entreposage…
La prévision exhaustive des tous les aléas étant impossible, il faut s'atteler à bien anticiper la gestion du
stock : la vitesse de renouvellement du stock et le temps pendant lequel le stock présent permet à
l'entreprise de répondre aux besoins de sa clientèle sont deux données capitales afin de limiter les
ruptures et augmenter le taux de service.
Plus les stocks connaissent un taux de rotation élevé, meilleure est l'activité de cette entreprise
Consommation de la période
Taux de rotation (TR) =
Stock moyen de la période
Cette notion constitue un bon indicateur de la qualité de gestion des approvisionnements, des stocks et
des pratiques d'achat d'une entreprise.
Evaluation formative n° 1
Durée : 1h
QUESTIONS :
- Matières premières
Barème :
1. Un stock, c'est une provision, un ensemble de produits acquis par une entreprise en vue d'une
consommation ultérieure.
3. Avantages : flexibilité, évite les ruptures, régule la production, lisse la production, continuité de la
production
Inconvénients : immobilisation d'argent, prend de la place, risques de dégradation, perte, vol, risques
liés aux denrées périssables, risques liés à l'obsolescence de certains produits, coûts du stock.
5. Matières premières
Matériau, denrée ou substance intervenant dans la production des biens intermédiaires et de produits
finis. Elle sera souvent stockée en vrac où dans son conteneur d'origine.
Consommables
Désigne un élément à utilisation limitée, c'est-à-dire qu'il faut renouveler
Produits semi-finis
Produit qui doit encore subir des modifications avant de pouvoir être commercialisé.
Le stock final est le stock que l'on mesure à l'instant où l'on a besoin de connaitre la valeur de ce stock , en fin
d'exercice ou lors d'un inventaire
Le stock dormant est constitué par les produits qui n'ont connu aucun mouvement au cours des 6 derniers
mois
Durée : 6 h
Le Comptoir Électrique Marocain est une entreprise industrielle et commerciale. Elle stocke et vend du
matériel et des fournitures électriques et électroniques. Ses clients sont des particuliers et des entreprises.
La référence "Interrupteur Infrarouge" commandé au fournisseur FRANCO ARGENTINE n'est pas encore
intégré dans la gestion des stocks. Étant donné le succès grandissant de cette référence, l'entreprise va
être amenée à commander plus souvent ce produit.
Vous venez d'être embauché en qualité d'assistant auprès de Mr BENNANI, responsable logistique.
Votre travail consiste donc à optimiser le nombre de commandes passées auprès de ce fournisseur pour
minimiser le coût de gestion.
Afin de maitriser les coûts d'approvisionnement, un inventaire précis des charges imputables à cette
fonction a été réalisé. Il servira de base pour d'autres références qui ne sont pas encore intégrées dans la
méthode de gestion de stock mais qui le seront progressivement.
Votre responsable logistique attend de vous une étude chiffrée et claire. Pour ce faire, vous disposez des
appuis techniques suivants :
- AT1 : les investissements de l'entrepôt
- AT2 : les surfaces de l'entrepôt
- AT3 : le service administratif
- AT4 : le personnel de l'entrepôt
- AT5 : renseignements divers
- AT6 : liste des fournisseurs de l'entrepôt
- AT7 : formulaire de gestion des stocks
- AT8 : tableau de calcul des coûts des stocks (à rendre avec la copie)
- AT9 : tableau des nouveaux paramètres de gestion (à rendre avec la copie)
Travail à faire :
Votre travail consiste, maintenant, à déterminer le coût de gestion minimum et le nombre optimum de
commandes pour le fournisseur FRANCO ARGENTINE
Travail à faire :
7. Complétez le tableau de calculs des coûts liés aux approvisionnements sur l'AT11 (à rendre avec la
copie)
8. Déterminez le nombre optimal de commandes à passer auprès du fournisseur FRANCO
ARGENTINE. Justifiez votre réponse.
9. Vérifiez votre résultat par le calcul du nombre économique de commandes.
APPUI TECHNIQUE 1
APPUI TECHNIQUE 3
LE SERVICE ADMINISTRATIF
Frais de timbres annuel 14 718 MAD
Téléphone et télécopie par mois en moyenne 12 823 MAD
Coût informatique par mois en moyenne 10 593 MAD
Frais divers annuel 124 880 MAD
Les frais administratifs sont à répartir en utilisant la clé de répartition suivante : 70% pour les achats et
30% pour la gestion des stocks.
APPUI TECHNIQUE 4
LE PERSONNEL DE L'ENTREPÔT
Salaire brut
17 personnes dans l'entrepôt, réparties de la manière suivante :
mensuel
Directeur logistique (34% de son temps au service achats, le reste pour le
10 000 MAD
stockage)
1 responsable des stocks 6 500 MAD
1 responsable de réception 5 200 MAD
5 préparateurs de commandes 2 300 MAD
2 acheteurs 6 250 MAD
1 secrétaire en gestion des stocks 2 450 MAD
1 secrétaire des achats 2 450 MAD
4 caristes (dont 10% du temps est consacré à la réception) 2 300 MAD
Les charges patronales représentent 45% des salaires bruts
Les salariés perçoivent 13.5 mois de salaires par an
APPUI TECHNIQUE 5
RENSEIGNEMENTS DIVERS
APPUI TECHNIQUE 7
Renseignements administratifs
Total =
Coût de gestion =
APPUI TECHNIQUE 10
Questions 1 à 4
APPUI TECHNIQUE 8
Questions 5 et 6
Question 7
APPUI TECHNIQUE 11
Question 8 (2 pts)
À la lecture du tableau précédent (AT11) on constate que le coût de gestion est moindre pour 13
commandes.
PxUxR
Ne
= √ 2xA
Durée : 2 heures
La société Fraicheur du Nord commercialise, depuis un peu plus d'un an, une boisson vitaminée à base
de jus de fruits concentré appelée " Tonic ", produit par la société DROMASOIF, et vendue en bouteille de
75 cl.
Maintenant, les ventes de ce produit sont connues, et votre responsable vous charge de mettre en place
les paramètres de gestion sur seuil.
Pour mener à bien votre travail, vous disposez des appuis techniques suivants :
Travail à faire :
2. Sur l'AT5 :
Complétez la fiche de stock en gestion de seuil pour le mois de juin N
Barème :
APPUI TECHNIQUE 2
RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES
J J A S O N D J F M A M
279 321 311 289 335 377 422 456 295 165 150 200
APPUI TECHNIQUE 3
Une commande (BC n°185) a été passée le 2 mai pour une quantité de 400 bouteilles. Lors de la livraison
du 2 juin (BR n°110), seules 300 bouteilles sont livrées. Un premier reliquat de 50 bouteilles sera livré le
10 juin (BR n°120) et le solde le 20 juin (BR n°130). La prochaine commande portera le n° 191.
PARAMETRES DE GESTION
Consommation prévisionnelle P
annuelle
Consommation moyenne mensuelle Cmm
Délai d'acquisition d
Délai de protection Dp
Quantité en commande Qc
Quantité en magasin Qm
Quantité réservée Qr
Stock de protection Sp
Stock potentiel disponible SPD
√
2xAxP
Quantité économique de commande Qe
UxR
Stock maximum Smaxi Smini + Qe
Quantité à commander Q Smaxi – SPD
Cmm :
U:
Mini :
Maxi :
Qe :
d:
dp :
Tp :
A:
COMMANDE LIVRAISON RELIQUAT FOURNISSEUR
DATE NUMERO QUANTITE DATE PREVUE DATE EFFECTIVE QUANTITE REELLE QUANTITE DATE DE LIVRAISON
J J A S O N D J F M A M
279 321 311 289 335 377 422 456 295 165 150 200
√
On a Qe = 2xAxP
UxR
2 x 245,3 x 3600
Qe =
√ 75,26 x 0.12
1 766 160
Qe =
√ 9,03
Qe = √195588
Qe = 442
Durée : 2 heures
La Société Les Jardins de Raja a réalisé les opérations suivantes au cours du mois de janvier N :
Travail à faire :
Pour mener à bien votre travail, vous disposez des appuis techniques suivants :
Barème :
Total 20 pts
APPUI TECHNIQUE 2
APPUI TECHNIQUE 4
Exercice :
2.Composition du stock. Donnez au moins 2 exemples pour chacun des produits suivants :
Matières premières
Consommables
Produits semi-finis
Produits finis
Emballages
10. Définissez :
Stock dormant
Stock pléthorique
Stock mort
L'entreprise Belle de l'Atlas est une société de stockage et de distribution de produits d'hygiène et
cosmétiques à destination des particuliers, des entreprises et des administrations, située à Ouarzazate.
1ère partie :
Suite à un audit réalisé à la demande de la direction, de nombreux manquements ont été observés,
notamment au niveau de la gestion des stocks.
Après la réalisation de l'inventaire de l'ensemble de l'entrepôt, le nouveau responsable du site, Mr
Ouazzani vous demande de constater les écarts et d'en analyser les sources.
Cette réflexion portera sur les références à plus forte rotation.
Votre responsable vous demande de lui communiquer vos conclusions, sous la forme d'une note.
Travail à faire :
2ème partie :
Une étude a été réalisée concernant une nouvelle gamme de produits biologiques à destination des
particuliers.
Le responsable du site, Mr OUAZZANI, vous charge de la mise en place de la gestion des stocks pour ce
nouveau produit.
Travail à faire :
1. Déterminez sur votre copie le coût unitaire d'achat par palier de remise (arrondir les résultats au
centime le plus proche)
2. Calculez les rafales de commandes par palier en complétant le tableau de l'AT 10. Précisez les calculs
de la rafale idéale de commande pour le palier 1 sur votre copie.
3. Déterminez la dépense totale d'approvisionnement par palier en complétant le tableau de l'AT11.
Détaillez sur votre copie tous les calculs du premier palier.
4. Indiquez sur l'AT11 le choix de la rafale idéale et justifiez votre réponse. Donnez 2 contraintes qu'il
faudra prendre en considération.
APPUI TECHNIQUE 1
Le dernier carton de la zone picking de la référence 1218 n'était pas stocké à la bonne adresse.
Il a été replacé à l'emplacement attribué (C0413). De plus, le problème n'a pas été signalé par les
préparateurs de commandes lors des préparations.
Il faut procéder à la rectification de l'inventaire picking.
APPUI TECHNIQUE 3
APPUI TECHNIQUE 5
FORMULAIRE
FICHE PRODUIT
Référence Désignation
3 158 278 689 980 Savon liquide bio 500 ml
Fournisseur Adresse de stockage
La Provence Naturelle J 121
Délai de livraison Délai de protection Coût de
1 mois 1 mois passation
P,U,H,T : Conditionnement 35 MAD
15,80 MAD Carton de 6 unités Taux de
possession
Conditions de remise 15%
Commande entre 0 et 500
0% Consommation
cartons
annuelle
Commande entre 501 et
5% prévisionnelle
1500 cartons
Commande entre 1501 et
8%
4000 cartons 2600 cartons
12% Commande à partir 4001
APPUI TECHNIQUE 10
RAFALE
Qe
PALIER q1 q2 IDEALE DE
(1)
COMMANDE
1
2
3
4
(1) Arrondir à l'unité supérieure
1ère partie
APPUI TECHNIQUE 1
2. Sur l'AT7, justifiez avec précision les écarts constatés en vous aidant de l'ensemble des annexes.
APPUI TECHNIQUE 7
2ème partie :
1. Déterminez sur votre copie le coût unitaire d'achat par palier (arrondir les résultats au centime le plus
proche)
2.Calculez les rafales de commandes par palier en complétant le tableau de l'AT 10. Précisez les calculs
de la rafale idéale de commande pour le palier 1 sur votre copie.
RAFALE
Qe
PALIER q1 q2 IDEALE DE
(1)
COMMANDE
1 1 278 500 278
2 501 278 1500 501
3 1501 278 4000 1501
4 4001 279 4001
(1) Arrondir à l'unité supérieure
On a Qe =
√ 2xAxP
UxR
Qe =
√ 2 x 35 x 2600
15.80 x 0.15
Qe =
√ 182 000
2.37
Je prescris une rafale de commande de 501 cartons pour les raisons suivantes :
même si ce n’est pas celle qui permet le plus d’économie sur le coût d’achat annuel et le coût de
possession du stock, elle réduit de manière significative le nombre de commande, ce qui engendre la plus
faible dépense totale d’approvisionnement.
Les paliers supérieurs occasionnent des frais de possessions trop important de par les quantités à
stocker.
Le palier inférieur oblige à passer des commandes de manière trop récurrente, ce qui augmente de
manière important le coût de passation de commande.