Pour se lancer dans l'élevage des poulets, il faut se renseigner sur les différentes races de poulets (les races hybrides, les races locales et les races commerciales), le marché local de l'élevage, et la durée de vie des poulets de ferme. Les connaissances en matière d'alimentation pour volaille sont incontournables (généralement de la provende)
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Pour se lancer dans l'élevage des poulets, il faut se renseigner sur les différentes races de poulets (les races hybrides, les races locales et les races commerciales), le marché local de l'élevage, et la durée de vie des poulets de ferme. Les connaissances en matière d'alimentation pour volaille sont incontournables (généralement de la provende)
Pour se lancer dans l'élevage des poulets, il faut se renseigner sur les différentes races de poulets (les races hybrides, les races locales et les races commerciales), le marché local de l'élevage, et la durée de vie des poulets de ferme. Les connaissances en matière d'alimentation pour volaille sont incontournables (généralement de la provende)
Pour se lancer dans l'élevage des poulets, il faut se renseigner sur les différentes races de poulets (les races hybrides, les races locales et les races commerciales), le marché local de l'élevage, et la durée de vie des poulets de ferme. Les connaissances en matière d'alimentation pour volaille sont incontournables (généralement de la provende)
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Association BREVON-BEN/N
FERME ECOLE
Le Bénin, un des pays les plus pauvres de la planéte, est confronté & son agriculture
qui peine’& nourrir sa population et laisse ses habitants dans une relative dépendance.
Le Bénin du Nord, région trés agricole, cultive du mais,
du coton, du sorgo, de I'igname, du riz de facon
traditionnelle et familiale : donc pas de culture
industrielle.
Pour autant, il ne faudrait pas croire, que les méthodes
utilisées soient « saines et propres ».
En effet, le sarclage d'autrefois, destiné a enlever les
mauvaises herbes, a été remplacé,par des traitements
herbicides. Les produits employés sont essentiellement
le glyphosate, plus connu sous le nom de « Roundup »
réglementé en France, et que l'on trouve au Bénin a bas
prix.
Il est utilisé de facon anarchique, sachant que les
gouvernances n'ont pris aucune mesure.
Le constat est trés alarmant : en effet le sol de
Alibori et peut-étre celui de L'Afrique de l'ouest, est déja trés pollué par les déjections en tout
genre. Il faut noter que l'eau des puits, bien que limpide, ne remplit pas forcément toutes les
Conditions d'hygiéne.
Dans les années a venir, les produits herbicides, s'infiltrant dans les nappes lentement et sGrement,
rendront l'eau impropre a la consommation, voire. dangereuse !
Nous avons fait plusieurs voyages au Bénin, en janvier, période.
la plus tempérée.
Cependant, en 2014, nous sommes partis en juin, au moment des
cultures, pour nous informer au mieux et en particulier, de la
situation agricole.
Nous avons pu noter plusieurs choses +
- Les surfaces cultivées sont en augmentation.
- Les ouvriers agricoles ne sont pas aussi nombreux que nous le
pensions.
~ la mécanisation existante (C.U.M.A.) est peu utilisée (rapport
entre le colt et le rendement)
~ le sarclage a été remplacé par les traitements.
Cette terre, belle, noire et fine, est pauvre en matiére
organique et en azote (analyse réalisée)
- Les rendements qui en découlent sont trés faibles,
de l'ordre d'une tonne par hectare pour le mais.
Ce rendement était celui de la France au Moyen age !
Nous arrivons chez nous, aujourd'hui a dix tonnes par
hectare |
Le mais est utilisé pour la « b
pour I'alimentation animale :
marginal.
ie », il est insuffisant
"élevage reste donc tresCe constat que Je me permets de dresser est Iié 4 mon appartenance au monde agricole du
Haut Chablais, dont je suis retraité.
J'ai passé ma vie du travail de la «Terre » et participé a I*évolution agricole de notre région
montagnarde. Dans ces évolutions il y a des erreurs qu'il faut éviter de reproduire ailleurs !
Tout ceci pour dire que je ressens le devoir d'apporter mes compétences aux agriculteurs de
Ialibori, afin quills pulssent mieux s ‘organiser, se dynamiser et améllorer leur profession.
Je sais combien il sera difficile de faire changer les mentalités et évoluer les traditions paysannes.
Si je fais tout cela, ce n'est pas par ambition personnelle, mais juste pour apporter mon aide et mon
sayoir-faire, & cette population que je connais un peu, pour avoir partagé leur quotidien et leurs
dif ficultés. Peut-on rester insensible, indifférent ?
N'avons- nous pas le devoir d'agir, chacun & notre niveau, pour donner un sens au mot :
« partage » ?
L’Association Brevon-Bénin s'investit avec moi, et nous porterons ensemble ce projet.
T'espére aussi une volonté politique pour prendre en compte les idées innovantes, au méme titre que
i'électrification de Afrique qui est envisagée, sachant que le pouvoir d'achat ne permet pas encore
‘aux habitants de payer le branchement ni la consommation électrique !
Tl existe de trés nombreux rapports d'étude colteux. En revanche, sur le terrain oi il faudrait étre
présent, les actions sont rares |
Ne laissons pas & certains pays étrangers qui ont acheté beaucoup de terres agricoles en Afrique,
avoir la primeur d'apporter des solutions qui ne serviraient que leurs propres intéréts !
II faut une alternative @ la hauteur du probleme.
Pour ce faire, nous avons un projet :
Une Ferme école pour former, motiver, travailler...et espérer le changement nécess
L'Association Brevon-Bénin est présente en
Afrique, au Bénin du Nord depuis 2003.
Le Pére Daniel, ami et proche de I’ Association
a été pendant six ans, missionnaire & Bagou,
village de I" Alibori. Tl'a profondément marqué
son passage, et transmis son dynamisme &
la population et & l'association.
Laide technique et matérielle qu'il a apy
avec notre aide, a été reconnue et appréciée
par toutes les communautés (voir site
Association Brevon-Benin)
Pour cette mission de janvier 2016, il revient
d’Argentine et pourra encore nous guider dans
les démarches et nous faire profiter de son
expérience auprés du peuple béninois.
Pour notre ferme école, nous avons visité les sites internet de ceux qui ont réalisé des projets dans
ce domaine : le grand centre Songhai & Porto-Novo, la ferme pilote d'ONG Benin dans I' Altakora.
Nous envisageons un projet intermédiaire, bien construit, axe sur la production céréaligre.
En effet la céréale, en quantité, va renforcer le secteur élevage et booster I'économ
Avec I"équipe de l'antenne Brevon-Bénin sur place, nous voudrions montrer aux agriculteurs de
I'Alibori, qu'il est possible de :
- faciliter le travail.
- améliorer les rendements.
- préserver la nature et les sous-sols.
Cette ferme pourrait aussi étre un lieu de réflexion et faire germer des idées.
Si ce projet se concrétise, nous espérons voir d'autres associations se molNous avons envisagé de construire, sur quelques hectares, prés de Badou en Alibori, un petit
batiment (construction locale), pour abriter le matériel es céréales, une salle de réunion, et un local
abitation.
Pour les cultures nous avons pensé :
~ & supprimer les herbi
ertilisation organique avec « l'engrais vert »
igation des semis qui souffrent au démarrage.
- dutiliser de préférence les semences paysannes.
- G stocker, pour mieux gérer la commercialisation.
oe
-al
En ce qui concerne le financement (devis en annexe) :
Compte tenu des rendements et des cours locaux attractifs, par rapport au cotit de la main d'ceuvre,
cette ferme autonome, pourra dégager du bénéfice.
TI sera possible d'envisager un pret ou de faire des investissements complémentaires.
Toutefois, pour conerétiser ce projet, il sera nécessaire de mettre en place un partenariat entre,
public, pi
Je fais appel & tous ceux qui auront vu en ce projet, une des meilleures facons d'aider I’ Afrique,
Je vous remercie pour I’attention que vous aurez portée a ce document, qui j’espére vous encouragera
@ nous soutenir et nous aider.
L'association Brevon- Bénin son président Roland Piccot
[email protected] - Tél, 04 50 73 88 20
Association BREVON-BEN/N
Bellevaux - Lullin - Vailly - Reyvroz
https://brevonbenin.wordpress.com/